De toute l'histoire du cinéma français, c'est le premier long-métrage après Emmanuelle

à tenir aussi longtemps à l’affiche "en exclusivité" à Paris !

Record de longévité en salle

CECI EST MON CORPS fête ses 3 ans à l’affiche du cinéma LA CLEF (Paris 5e)

en décembre 2017

UnfilmréaliséparJérômeSoubeyrandetproduitparPierre-LoupRajot

avecChristopheAlévêque,MarinaTomé,JérômeSoubeyrand,LaetitiaLopez,HervéDubourjal,

JulieNicolet,Pierre-LoupRajot,HervéBlanc…EtlesparticipationsamicalesdeMichelSerres,MichelOnfrayetBrunoClavier.

France-2014–1h34-Couleur–Scope

Contact : Isabelle Buron 06 12 62 49 23 - Dominique Goupillon 06 86 40 60 80 http://www.ceciestmoncorps-lefilm.com

D O S S I E R D E P R E S S E

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S O M M A I R E

UN FILM EN PASSE DE DEVENIR CULTE 3

Plébiscitéparlesspectateurs 3

Soutenuparnombredeprofessionnelsduspectacle 3

Etjournalistes 4

UN FILM LIBERATEUR 4

Unehistoirederéparation 4

Laproblématiqueducorpsdanslasociétéjudéo-chrétienne 4

Unhymneàlavie 4

UN FILM JUBILATOIRE 5

UN FILM PLEIN D'AMOUR(S) 6

Lalibertéd’aimer…quil’ondésire 6

Rendrelaparoleauféminin 6

Desamours…àl’Amour 6

UN FILM INDEPENDANT 7

Réaliséentouteliberté 7

Unhommageauxacteurs 7

"MADEINMONTREUIL" 7

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UN FILM EN PASSE DE DEVENIR CULTE

PlébiscitéparlesspectateursA l’affiche du cinéma LA CLEF – Paris 5e - depuis le 10 décembre 2014, CECI EST MON CORPS est uniquement porté par un bouche à oreille averti. Le phénomène est suffisamment rare pour être remarqué, surtout pour un film indépendant, sans aucun moyen financier et de facture hors norme. Avec un taux de réengagement important -environ 10% des spectateurs sont revenus le voir et certains à plusieurs reprises- le film a trouvé son public. Pari réussi donc pour le réalisateur Jérôme Soubeyrand qui vient régulièrement à la rencontre des spectateurs à l’issue des projections. En trois ans, CECI EST MON CORPS, distribué dans une seule salle à Paris, a fait le tour de France totalisant à ce jour quelques 20 000 entrées : Toulouse, Perpignan, Nice, Albi, Mourenx, Joigny, Charleville-Mézières, Saint-Ouen l'Aumône, Pontault-Combault, Fleury-Mérogis, Montreuil, Guilherand-Granges, Saint-Péray, Tournon, Bourg-les-Valence, Noirmoutier-en-l’île, Meschers, Biscarosse, Conty, Veules-les-roses… A Bourg-en-Bresse, Lyon, Montpellier, Sète, Lodève, plusieurs séances ont eu lieu à guichets fermés. A Bordeaux, la projection s’est faite suite à une pétition de spectateurs qui réunissait plus de 200 signatures. Aujourd’hui encore, des projections sont organisées dans les cinémas qui le souhaitent pour satisfaire la demande du public (prochaines séances : La Creuse les 17 et 18 novembre, en Bretagne le 24 novembre) Le film est également disponible en DVD (http://shop.coolcat.fr/fr/produit/ceci-est-mon-corps-dvd). A ce jour, il s’en est vendu plus de 3000 exemplaires.

Soutenuparnombredeprofessionnelsduspectacle Le réalisateur invite régulièrement d’autres professionnels à venir partager leur ressenti du film avec les spectateurs. Se sont déjà prêtés au jeu : Dominique Besnéhard, Patrick Braoudé, Isabelle Broué, Mylène Demongeot, Jacques Fansten, Lise Fayolle, Danièle Flaumenbaum, Thomas Gilou, Agnès Soral... De nombreux autres lui ont manifesté leur soutien : Jacky Berroyer, Jane Birkin, Patrick Bouchitey, Elisabeth Bourgine, Benoît Delépine, Albert Delpy, Nadia El Fani, Maria de Medeiros, Jean-Claude Dreyfus, Noël Godin, Gustave Kerven, Marc Jolivet, Brigitte Lahaie, Alexandra Lamy, Gabrielle Lazure, Daniel Leconte, Thierry Lhermite, Jean Marbeuf, Ged Marlon, Bruno Moynot, Tom Novembre, Christian Rauth, Sandrine Ray, Patrick Raynal, Alain Rocca, Pascal Rogard, Diane Tell, Charles Tesson, Paul Vecchiali, Stephan Wojtowicz...

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Etjournalistes Caroline Broué (France Culture), Marina Carrère d'Encausse (France 5), Philippe-Jean Catinchi (Le Monde), Danièle Heymann (France Inter - Le Masque et la Plume), Brigitte Kernel (France Inter), Brigitte Lahaye (RMC, Sud Radio), Pierre Murat (Telerama), Alain Riou (L’Obs).

UN FILM LIBÉRATEUR

Si l’une des grandes forces du cinéma est d’inviter les spectateurs à la réflexion via le divertissement, CECI EST MON CORPS est à ce titre une œuvre cinématographique particulièrement réussie ; sous couvert de comédie, le réalisateur nous entraîne dans une superbe mise en abime entre le réel et la fiction. A travers une fable faussement naïve (tiraillé par l’appel de la chair, un curé quinqua rejette ses vœux d’obéissance et de chasteté pour les beaux yeux d’une actrice libérée), Jérôme Soubeyrand ouvre le débat sur la sexualité, se penche sur les racines de la culture judéo-chrétienne et questionne le poids des non-dits sur la liberté de l’individu.

UnehistoirederéparationComment vivre libre ? Pour répondre à cette question, Jérôme Soubeyrand mène l’enquête auprès des philosophes Michel Serre et Michel Onfray sur l‘origine de la séparation du corps et de l’esprit dans le christianisme. Ses recherches le mènent à sa propre histoire… Pour échapper aux fantômes du passé qui structurent et l’individu et la société, il creuse ses racines familiales en compagnie de Bruno Clavier.

Laproblématiqueducorpsdanslasociétéjudéo-chrétienneA travers le personnage d’un prêtre en proie au désir charnel, le réalisateur épingle l’institution catholique sur le célibat des prêtres. Le parti pris humoristique (comique de situation et dialogues truculents) diminue la charge de la critique : ce n’est pas la religion qui est pointée du doigt mais bien une morale hypocrite et bigote, qui fait fi de l’individu au profit des convenances déjà dénoncée par Molière en son temps - Tartuffe est d’ailleurs invité dans le film.

Unhymneàlavie

« Il faut trouver des formes nouvelles, avec nos corps, avec ce que l’on est… Il faut en profiter, on est là, on est vivant, on est plein d’énergie, on peut faire plein de choses… »

Jérôme Soubeyrand CECI EST MON CORPS, c’est d’abord le cri du cœur du héros, Gabin, qui revendique le droit d’user de son corps comme bon lui semble ; il s’agit d’une réappropriation de soi.

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CECI EST MON CORPS, c’est également l’offrande de Jérôme Soubeyrand aux spectateurs, « le corps » en question étant ce film comme matérialisation de sa pensée et du message qu’il veut transmettre, à savoir qu’il est nécessaire de s’affranchir du carcan des habitudes familiales, culturelles, sociétales… pour penser par soi-même et vivre pleinement. Car là est bien le véritable propos du film Se libérer des vieilles formes, à commencer par celles du cinéma. Renouveler les genres, les mettre en abîme, en rire, se permettre d’associer réflexion authentique et comédie. Le tout sans se prendre au sérieux. Ainsi CECI EST MON CORPS est un objet qui se « donne » comme une hostie, en clin d’œil aux paroles du Christ « le plus grand révolutionnaire de tous les temps », ou pour reprendre la formule de Malraux « l’anarchiste qui a réussi ». Car les mots « Ceci est mon corps » appellent automatiquement dans l’esprit de toute une société judéo-chrétienne d’obédience catholique, la phrase qui s‘ensuit : « prenez et mangez ». Le film se "reçoit" tel un moyen de transformation, comme en témoigne le retour de spectateurs dont la parole se lâche après chaque séance et l’on voit alors des inconnus échanger ensemble et se raconter leurs expériences, en un mot, « communier ».

• «Unfilmquiachangémavie»

• «Ondevraitlediffuserdanslesécoles»

• «Onensortgrandi,ragaillardi,joyeux,avecdesenviesdedévorerlavieàpleinesdents,d’aimeretd’êtreaimé,departager,derire,defairel’amour.

• «Unvrai"feel-goodmovie"

• «Beaucoupmieuxquelescoursd’éducationsexuelledel’EducationNationale»

UN FILM JUBILATOIRE

« Ceci est mon corps » n’est pas qu'un film drôle, c’est un film intelligent, sensible, joyeux, un drôle de film qui rend joyeux. Pourquoi après l’avoir vu, tant de personnes se sentent-elles si légères et insouciantes ? Que vient-il toucher en nous ? L’enfant plein de vie qui ne se sent pas encore coupable. Ce film déculpabilisant montre le sexe et l’amour sans jugement, sans parti pris, sans normalisation, sans idéalisation non plus. Il montre nos désirs tels qu’ils sont. Ne donnant pas de morale, il la laisse se faire naturellement en nous, c’est un drôle de film humain.

Bruno Clavier, psychanalyste

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UN FILM PLEIN D’AMOUR(S)

Lalibertéd’aimer…quil’ondésireLes couples se croisent dans cette maison du bonheur où cohabitent trois personnages hauts en couleur, aux préférences sexuelles diverses : Emilie et Marlène s’aiment, bien que Marlène entretienne aussi une relation passionnelle avec un homme marié et David est un homosexuel qui se travestit en Renato le soir, enchaînant les conquêtes. Autant de façons d’aimer, sans jugement aucun. Mais CECI EST MON CORPS ne fait en rien l’apologie du libertinage dans lequel semblent plongés ses personnages, son propos n’excluant ni les affres de la jalousie, ni la solitude, ni la tristesse des amours insatisfaites. Le film aborde ainsi les principales questions amoureuses de notre temps : le couple, le corps, la fidélité, les enfants… Rendrelaparoleauféminin

«Nousavonsledevoird’êtredesartistesducorpsdesfemmes.» MarinaTomé

Toi Tarzan, moi Jane… La construction patriarcale de nos sociétés contemporaines distribue les genres de manière caricaturale, ce qui est source de souffrance, bien sur pour les femmes mais tout autant pour les hommes sommés d’exister dans un cliché macho. A l'heure où la parole se libère quant aux actes et propos sexistes qui foisonnent encore, CECI EST MON CORPS manifeste les convictions hédonistes et égalitaire de son auteur : il ouvre le débat sur le plaisir sexuel (entre homme et femme, entre femmes, entre hommes) et affiche clairement son parti pris : sans plaisir partagé, l’acte sexuel est réduit à peu de chose. Son propos va plus loin : dans une relation hétérosexuelle, l’orgasme de la femme est la condition sine qua none de l’extase de l’homme… De quoi réconcilier hommes et femmes ! Un programme merveilleusement exprimé par la chanson « Il faut qu’on s’touche » de Pascal Rinaldi, point final du film. Le réalisateur (également scénariste) fait ainsi preuve d’une compréhension du corps féminin que bien des hommes - et des femmes - lui envieront. Pour preuve la leçon d’anthologie dispensée par Marlène sur le plaisir féminin, qui approche les 260 000 vues sur YouTube.

Desamours…àl’Amour.

«Ilnousreste,aprèsavoirécartélesmensongesdesprêtres,àprendrelavienoblement/…/êtrebonaveclesautresetavecsoi.Lesaideràvivre,s'aidersoi-mêmeàvivre,

voilàlavraiecharité.Labontéestjoie.L'amourestjoie.»Alain-PropossurleBonheur1928(BonneHumeur1909)

Les personnages sont pleins de respect et de bienveillance les uns envers les autres. Car le propos du réalisateur tient aussi à cela : l’important, c’est d’aimer, à commencer par soi-même ! CECI EST MON CORPS ne traite pas que de sexualité, il parle d’amour avec un grand A, terme si galvaudé que personne n’ose plus l’utiliser… L’amour comme principe d’union universelle et de cohésion de société. N’est-ce pas ce qui manque le plus aujourd’hui, dans notre monde miné par l’individualisme et le repli sur soi ?

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UN FILM INDÉPENDANT

Réaliséentouteliberté Petit budget, 4 semaines de tournage mais 9 mois de montage : le bon côté du cinéma indépendant, c’est… l’indépendance ! Le choix de n’avoir que des contraintes artistiques et de revendiquer l’absolue responsabilité de l’œuvre : liberté dans l’écriture, le choix des acteurs et des collaborateurs comme dans le montage, ici avec Manuel Pinto.

Unhommageauxacteurs

«Oùcommencelavie?Oùfinitlethéâtre?»Marlène,d’aprèsunecitationdeRenoir

La passion du théâtre et du cinéma est au cœur du film : à travers l’héroïne Marlène, on suit le quotidien d’une actrice « et oui, ça m’arrive, je ne suis pas une star mais je tourne » qui donne des cours de théâtre, l’amant infidèle est un producteur et tout finit par un scénario. La leçon de Marlène sur le vrai et le vraisemblable comme le « coming out » de Gabin se déroulent sur la scène d’un atelier théâtral, et les références abondent : de Molière à la Cage aux folles en passant par « Quand Harry rencontre Sally » et Nanni Moretti, jusqu’à l’hommage rendu à Anna Magnani (La Magnani !), star italienne (1908-1973) oscarisée, rubanisée, oursinisée et golden globée, qui travailla avec quelques-uns des plus talentueux réalisateurs de son époque (Visconti, Pasolini, Fellini, Renoir, Autant-Lara, Cukor, Lumet…)

Les acteurs ont la part belle : de Marina Tomé qui tient là un rôle à la mesure de son talent à Christophe Alévêque, magistral dans sa prestation de banquier de jour et folle de nuit, en passant par Laetitia Lopez, touchante en amoureuse patien-te, Pierre-Loup Rajot, parfait dans son rôle d’évêque pragma-tique ou encore Hervé Dubourjal, en séduisant libertin, Julie Nicolet, radieuse, Hervé Blanc, désabusé… Tous existent avec leurs doutes et leur humanité. Quant à Jérôme Soubeyrand, il incarne un homme d’église si convaincant que certains specta-teurs sont persuadés d’être en présence d’un ancien prêtre. (Et ses démentis n’y changent rien !)

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«MadeinMontreuil»L’essentiel de l’action se passe à Montreuil (93100), ville de Méliès (père du cinéma), et des premiers studios Pathé. Forte de plus de 100 000 habitants, Montreuil se caractérise par sa mixité urbaine (les pavillons ouvriers jouxtent les cités et les jardins y sont foison) et sociale : toutes les races et toutes les religions s’y côtoient dans une mixité réussie. De nombreux artistes et techniciens du monde du spectacle (théâtre, cinéma…) y ont élu domicile, comme Jérôme Soubeyrand ; son film s’inscrit dans la lignée de « Queen of Montreuil » de la regrettée Solveig Anspach, il vibre d’une poésie toute particulière, imprégnée de l’ambiance de cette ville. La tolérance l’emporte sur le reste et le vivre ensemble n’y est pas un vain mot.