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RRééppuubblliiqquuee AAllggéérriieennnnee DDéémmooccrraattiiqquuee eett PPooppuullaaiirree
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DDééppaarrtteemmeenntt ddeess SScciieenncceess ddee llaa NNaattuurree eett ddee llaa VViiee
Le 1er Colloque National sur les Zones Humides
(CNZH I)
M’sila, Le 02 et 03 Février 2013
Recueil des Résumés
2
RREEPPUUBBLLIIQQUUEE AALLGGEERRIIEENNNNEE DDEEMMOOCCRRAATTIIQQUUEE EETT PPOOPPUULLAAIIRREE
MMIINNIISSTTEERREE DDEE LL''EENNSSEEIIGGNNEEMMEENNTT SSUUPPEERRIIEEUURR EETT DDEE LLAA RREECCHHEERRCCHHEE SSCCIIEENNTTIIFFIIQQUUEE
UUNNIIVVEERRSSIITTEE DDEE MM’’SSIILLAA
FFAACCUULLTTEE DDEESS SSCCIIEENNCCEESS
DDEEPPAARRTTEEMMEENNTT DDEESS SSCCIIEENNCCEESS DDEE LLAA NNAATTUURREE EETT DDEE LLAA VVIIEE
Président du Colloque : Dr. Ettayib BENSACI
Sponsors
Société LAFARGE, Usine de Ciments Hamam Dalâa (M’sila-Algérie)
Sécratariat de la Convention RAMSAR, Gland, Suisse.
Etablissemnt HUMER ZAHIA. Vente matériel et équipements didactique et de
laboratoire. M’Sila
Etablissemnt Equi Lab. Vente matériel et équipements didactique et de
laboratoire. Sétif
Agence de Communication NESSPLUS. M’Sila
Le 1er Colloque National sur les Zones Humides
Le 02 et 03 Février 2013
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COMITE D'ORGANISATION
PRESIDENTS D’HONNEUR
- Pr. El Yazid ABAOUI Recteur de l’Université de. M’Sila, Algérie
- Dr. Abdelmadjid MAIRECHE Doyen de Faculté des Sciences, Université de
M’Sila, Algérie
PRESIDENT Pr. MOUSSA HOUHAMDI Université de Guelma, Algérie
COMITE SCIENTIFIQUE - Pr. Zihad BOUSLAMA Université de Annaba, Algérie Université de Annaba, Algérie
- Pr. Djemoï MERZOUG Université d’Oum El-Bouaghi, Algérie Université d’Oum El-Bouaghi, Algérie
- Pr. Abdelkader KHIARI Université d’Oum El-Bouaghi, Algérie Université d’Oum El-Bouaghi, Algérie
- Pr. Mohamed BELHAMRA Université de Biskra, Algérie Université de Biskra, Algérie
- Pr. Abdelkrim SIBACHIR Université de Batna, Algérie Université de Batna, Algérie
- Pr. Riadh MOULAI Université de Bejaïa, Algérie Université de Bejaïa, Algérie
- Pr. Ahmed KERFOUF Université de Sidi Bel-Abbès, Algérie Université de Sidi Bel-Abbès, Algérie
- Pr. Mohamed BENYAHIA Université de Sidi Bel-Abbes, Algérie Université de Sidi Bel-Abbes, Algérie
- Dr. Boualem MAYACHE Université de Jijel, Algérie Université de Jijel, Algérie
- Dr. Saheb MENOUAR Université d’Oum El-Bouaghi, Algérie Université d’Oum El-Bouaghi, Algérie
- Dr. Mohamed-Chérif MAAZI Université de Souk-Ahras, Algérie Université de Souk-Ahras, Algérie
- Dr. Sihem SEDDIK Université de Souk-Ahras, Algérie Université de Souk-Ahras, Algérie
- Dr. Naima BAAZIZ Centre Universitaire. BBA, Algérie Centre Universitaire. BBA, Algérie
- Dr.Amel LAZLI Université d’El Taref, Algérie
- Dr.Chanez LAKBAR Université d’El Taref, Algérie
- Dr. Ettayib BENSACI Université de M’Sila, Algérie
- Dr. Madani SARI Université de M’Sila, Algérie
- Dr. Fayçal BAHLOULI Université de M’Sila, Algérie
- Dr. Ramdane BENIOU Université de M’Sila, Algérie
- Dr. Hassiba BENABDALLAH Université de M’Sila, Algérie
- Dr. Abderahman BOUAOUICHE Université de M’Sila, Algérie
- Dr. Djamel KHOUDOUR Université de M’Sila, Algérie
COMITE D’ORGANISATION
- Ettayib BENSACI
Président
Université de M’Sila, Algérie
- Noui HENDEL Université de M’Sila, Algérie
- Laid BENDERADJI Université de M’Sila, Algérie
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- Mohamed CHATRA Université de M’Sila, Algérie
- Zine El Abdine RAHMOUNI Université de M’Sila, Algérie
- Khellaf REBBAS Université de M’Sila, Algérie
- Abderahim BENKHALED Université de M’Sila, Algérie
- Abdelkader CHERIEF Université de M’Sila, Algérie
- Mouloud GHADBANE Université de M’Sila, Algérie
- Djamel SARRI Université de M’Sila, Algérie
- Fateh MIMECHE Université de M’Sila, Algérie
- Yacine NOUIDJEM Université de M’Sila, Algérie
- Noureddine MERNIZ Université de M’Sila, Algérie
- Kamel CHERIF Université de M’Sila, Algérie
- Nacéra BOUTERA Université de M’Sila, Algérie
- Rabah BOUNAR Université de M’Sila, Algérie
- Kamel SGHIRI Université de M’Sila, Algérie
- Omar BAKHTI Université de M’Sila, Algérie
- Ali HAMDI Université de M’Sila, Algérie
- Mohammed MATROUH Université de M’Sila, Algérie
- Abdelhafid MIMOUNE Université de M’Sila, Algérie
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Colloque National sur Les Zones Humides (CNZH 1), 02 et 03 Février 2013 – Université de M’sila
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Table de Matières
Conférences
01 Législation élaborée en vue de la préservation de l’environnement de la biodiversité en
Algérie 10
02 Les zones humides du littoral de l’Afrique du Nord et leurs avifaunes 12
Communications Orales Faune
03 Biodiversité faunistique de deux zones humides de la retenue collinaire d‘Ouricia (région
de Sétif) et du barrage Ain Zada (région de Bordj Bou Arréridj) 14
04 Coléoptères aquatiques d’Algérie: nouvelles citations et aspects biogéographiques 15
05 Ecologie et structure du tadorne casarca (Tadorna ferruginea) dans les zones humides de
la vallée d’Oued Righ (Sahara Algérien) 16
06 Poissons continentales du barrage Ain Zada (Bordj Bou Arreridj) : Inventaire et
abondance 17
07 Dynamique saisonnière du parasitisme chez Tilapia sp ; cichlidae (l .1758) dans les drains
agricoles de Zaouialabedia et Méggarine (Touggourt) 18
08 Les Laro limicoles sur les étangs palavasiens (Hérault). Critères d’évaluation des enjeux et
des menaces, suivi des nicheurs 19
09 Faune aquatique et qualité de l'eau dans les puits et sources de la région d’Oum-El-
Bouaghi (Nord-est Algérien) 20
10 Contribution à l’étude de la faune entomologique d’une zone humide d’importance
internationale : Cas du Zehrez Chergui 21
11 Intérêt ornithologique du complexe des zones humides des hauts plateaux centraux de
l’Algérie : Cas du Chott El-Hodna (Wilaya de M’sila) 22
12
Contribution à la connaissance et à la valorisation d’une espèce d’intérêt écologique et
commerciale: la coque Cerastoderma glaucum (Bruguierre, 1789) de la lagune D’El
Mellah-Parc National d’El Kala
23
13 Structure et écologie d’une espèce protégée : l’Érismature à tête blanche Oxyura
Leucocephala dans le lac Tonga (Nord-est Algérien) 24
14 L’avifaune du Lac de Boughzoul: richesse importante nécessite des mesures de
conservation urgentes? 25
15 Premières données sur le régime alimentaire de la Bergeronnette des ruisseaux, Motacilla
cinerea en Algérie 26
Communications Orales Flore
14 Organisation de la couverture pédologique du complexe humide d’El-Kala Nord-est
Algérien 28
15 Diversité fongique des zones humides : Cas de la cascade du Kefrida Béjaia 29
16 Caractérisation de la biodiversité végétale des Marais de la Macta (Ouest Algérien) 30
17 Impact des colonies du goéland leucophée sur la diversité et l’organistion des
phytocénoses insulaires dans la région de Jijel (Algérie) 31
18 Etude diachronique et cartographique de la zone humide Guerbès-Sanhadja-Wilaya de
Skikda- 32
19 Intégration des données écologiques pour la préservation de la biodiversité végétale d’une
zone humide : Cas de sites tests choisis dans l’Ahaggar (Algérie) 33
20 Contribution à l'etude de la végétation de la zone humide du Lac de Reghaïa : Etude
phytosociologique, dynamique et cartographique- 34
21 Cartographie des formations végétales de la zone humide de la Macta 35
22 Identification d’une nouvelle espèce Streptomyces sp. S31 productrice de substance
antifongique isolé dans une zone humide, sédiments du lac Oubeira, Nord-est Algérien 36
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23 Inventaire et répartition des champignons supérieurs (macromycetes) au niveau de la zone
humide : Aulnaie de Ain Khiar (parc national d’El Kala, Nord-est Algérien) 37
24 Valorisation d’une plante halophile du chott El Hodna en tant que source de substances
bioactives 38
25 Importance des inventaires et de leurs critères de sélection pour l’évaluation de la
biodiversité des zones humides Algériennes 39
Communications Orales Problèmes & Gestion
26 Analyse éco-environnementale de la zone humide d’El Kala 41
27 Elaboration d’un système d’information géographique (SIG) pour l’aménagement des
zones humides, cas du Chott Chergui Commune d’Ain Skhouna (Algérie) 42
28 Impact des rejets urbains et industriels de Oued Melah sur les eaux de Sebkhat Bazer-
Sakra (El Eulma-Sétif) 43
29 Question foncière et conflits d’usages dans les zones humides littorales le cas de la Macta 44
30 Effet des rejets industriels sur la pédofaune de la zone semi-aride Oum El Bouaghi (Oued
El Garahe - Aïn Mlila) en 2009 et 2010 45
31 Application de la télédétection dans l’étude du changement de la végétation de Chott El
Beida (Sétif) 46
32 Zones humides du Nord-est Algérien entre conservation et écotourisme durable : Cas de
certains sites du Parc National d’El-Kala 47
33 Pollution physicochimique et bactériologique des eaux de l’Oued Messida et impacts sur
la santé de la faune et de la flore (Parc National d’El Kala, Algérie) 48
34 Contribution à l’étude de l’évolution et la dynamique des milieux naturels dans la plaine
Benazouz – Sanhadja (W. de Skikda) 49
35 Etude diachronique du cordon dunaire de la wilaya de Djelfa (Algérie) 50
36 Réflexions sur une nouvelle approche de gestion du bassin versant du Hodna : Exemple de
la leishmaniose cutanée zoonotique 51
37 Contribution à l’étude des effets de rejets urbain sur la qualité physico-chimique des eaux
d’Oued Bou-Saâda (M’sila) 52
Communications Posters Faune
38 Bactéries pathogènes du tube digestif de l’avifaune aquatique de zones humide des régions
arides de l’Est Algérien 54
39 Entomofaune des berges du Lac Tonga (Parc National d’El Kala) 55
40 Peuplements de Coléoptères de deux zones humides de l’Ouest Algérien 56
41 Caractéristiques écologiques de la zone humide du Chott El Hodna et leur importance
pour l'avifaune aquatique 57
42 Effect of zucchini yellow mozaic virus on the fecunddity and longevity of vector the
aphid, Aphis gossypii 58
43 Biodiversité et statut de l’avifaune aquatique des zones humides de la région de M’sila 59
44 Importance des zones humides de la région de Médéa pour l’avifaune aquatique 60
45 Biodiversité spécifique du régime alimentaire du Héron garde bœufs Ardea ibis selon leur
cycle biologique dans l’Est Algérien 61
46 Biodiversité des proies de la Cigogne blanche Ciconia ciconia (Est Algérien) 62
47 Impact de la salinité sur la parasitofaune de l’anguille Anguilla anguilla dans le lac
Tonga el la lagune El mellah (zones humides du parc national d’El kala) 63
48 Etude de la diversité des bactéries halophiles du Chott El Hodna (M’sila) 64
49 Biologie de la reproduction de l’Avocette élégante Recurvirostra avosetta (Linnaeus,
1758) dans une zone humide Dayet El kerfa (wilaya de Médéa) 65
50 Distribution spatiale des phlébotomes et des rongeurs (agents de Leishmaniose cutanée) au
sein d’une zone d’importance internationale : Chott El Hodna 66
51 Structure et phénologie des ardéidés dans le lac des oiseaux (Site Ramsar, Wilaya d'El-
Tarf) 67
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52 Anatides hivernants du lac Oubeira (Parc national d’El kala, Algérie) 68
53 Lac Tonga : Site d’hivernage pour de nombreuses espèces d’avifaune aquatique 69
54 Structure et écologie des Ardéidés hivernants dans le lac Tonga (site Ramsar, Wilaya
d’El-Tarf) 70
55 Étude de la biodiversité zooplanctonique d’un milieu limnique dans l’Ouest Algérien 71
56 Inventaire des odonates dans Garaet Hadj Tahar (Wilaya de Skikda) 72
57 Étude de la biodiversité avifaunistique de la zone humide saharienne d’El Golea 73
58 Biodiversité de la malacofaune des substrats durs dans les zones humides côtières de
l’Ouest Algérien 74
59 Données sur la parasitofaune des poissons de trois zones humides du Sahara septentrional
(Oued Righ) : Lac Temacine, Lac Mégarien et Oued Still 75
60 Diversité ichtyologique de trois zones humides du Sahara septentrional (le Lac
Temassine, le Lac Megarine et l’Oued Still) 76
61 Nidification du Goéland leucophé Larus michahellis cachinnans dans l’île d’El-Aouana,
Jijel 77
Communications Posters Flore
62 Cartographie de la végétation dans la Garaet de Timerganine (Oum El-Bouaghi, Sud du
Constantinois) 79
63 Biodiversité et démo-écologie de la communauté micro-alguale de la mare temporaire de
Djerma (Parc National de Belezma, Batna) 80
64 Contribution à l’étude de la Biodiversité végétale dans la zone humide d’Ain Skouna
Algérie 81
65 Diversité floristique de la zone humide d'Oglat Ed-Daira (Ain Ben Khelil, Wilaya de
Naama) : Etat de lieu, Menaces et Préservation 82
66 Etude de la variation spatio-temporelle des groupements a stipa tenacissima dans la zone
humide de Tlemcen « Dayet El Ferd » 83
67 Analyse de la biodiversité floristique de la zone humide de la Macta 84
68 Faune et flore d’une zone humide : Sebkhet Bazer (Sétif - Algérie) 85
69 Caractérisation des peuplements phytoplanctoniques de la lagune El Mellah et du lac
Oubeira 86
70 Flore originale du Chott El Hodna (M’sila, Algérie) 87
71 Contribution à l'étude de la biodiversité et la répartition des plantes halophiles dans les
régions humides d'El-Oued (Oued Souf et Oued Righ) 88
72 Analyse floristique et physico-chimique de l’Oued zenoune (Rabta, Algérie) 89
73 Flore algale et analyse physico-chimique de Oued Lougmane (M’sila Algérie) 90
74 Diversité floristique des berges nord du lac Tonga Parc National d’El Kala 91
75 Qualité de l’eau flore et faune d’Oued El Ksob (M’sila) 92
76 Analysis of wild medicinal plants in wetlands of the Hodna region (Algeria) 93
Communications Posters Prob & Gest
78 Gouvernance des zones humides, outil privilégié d’une gestion intégrée durable : Cas du
parc national d’El Kala 95
79
Etude comparative de la qualité physicochimique et bactériologique de l’eau de deux
zones humides (site Ramsar) le Lac des Oiseaux (El Tarf) et le Lac Sidi Mohamed Ben
Ali (Sidi Bel Abbes)
96
80 Contribution à l’étude de la qualité microbiologique et physico- chimiques de l’eau de
l’agrosystème lacustre Lac des Oiseaux (El Tarf) 97
81 Problématique de la gestion durable des marais de la Macta : Impacts naturels et
anthropiques 98
82 Impact de la décharge sauvage de Sidi-Kaci sur le marais de la M’karda de la région d’El
Kala 99
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83 Valorisation écologique et socio-économique de la zone humide du Chott El Hodna
Contribution au dressage d'un plan de gestion 100
84 Aperçu sur la biodiversité du Chott Zehrez chergui, zone humide d’importance
internationale 101
85 Gestion durable des zones humides en utilisant l’outil SIG (Système d’Information
Géographique) 102
86 Les rejets d’antibiotiques en milieu hospitalier et leur potentiel de perturbateur
endocrinien sur la faune environnementale 103
87 Zones humides du sud constantinois (Oum El Bouaghi, Khenchela et Batna) inventaire et
gestion 104
88 Contribution a l’étude de la qualité de l’eau de quelques sources dans les communes de
Souarekh et Zitouna (Nord-est Algérien) 105
89 Proposition d'aménagement et gestion de la vallée d’Oued Boussellem (Nord-est de
Sétif) 106
90 Effet de la pollution du Chott El Hodna sur la qualité des eaux des puits et des forages 107
108 دور المنظومة التربوية في التوعية بأهمية المناطق الرطبة: الوعي البيئي بالمناطق الرطبة في الوسط التعليمي 91
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Législation élaborée en vue de la préservation de l’environnement
de la biodiversité en Algérie
SI BACHIR Abdelkrim
Département des Sciences de la nature et de la vie, Faculté des sciences, Université El Hadj Lakhdar,
Batna ([email protected] )
Résumé
L'Algérie est un vaste pays constitué d'une mosaïque d'écosystèmes abritant une
biodiversité riche et originale représentant un grand intérêt, non seulement pour la curiosité
scientifique, mais également pour les services et les rôles qu'elle joue dans le contexte des
ressources naturelles et du développement socio-économique. Malheureusement, ces
ressources sont sujettes à de graves menaces dues aux perturbations naturelles (changements
climatiques) combinées à une pression humaine importante: déforestation continue, modes de
productions intensifs, pollutions, urbanisation et interventions anthropiques en milieu rural,
raréfaction et disparition d'espèces etc. La conservation du patrimoine naturel et des
biodiversités disponibles est un concept relativement récent en Algérie. Il est né avec la loi de
l’environnement de 1983 (Loi 83-03 du 5 février 1983 relative à la protection de
l’environnement). Le nombre important de textes promulgués depuis 1983 montre que
l’Algérie est l’un des pays les plus actifs en matière de législation de l’environnement.
Toutefois, et même si les textes législatifs élaborés énoncent des clauses coercitives et mettent
en place des structures spécialisées dans la défense et la promotion de la biodiversité, la
réalité du terrain contraste étrangement avec cette politique initiée par les pouvoirs publics
puisque la situation environnementale reste inquiétante et les ressources naturelles continuent
à se dégrader. En sus du manque de travaux scientifiques fiables basés sur des données
homologuées, permettant une plus ample connaissance, une évaluation judicieuse de la valeur
et du degré de l'érosion des biodiversités en Algérie ; ce sont visiblement les moutures des
textes législatifs et leurs applications sur le terrain qui posent problème. Il y a aussi lieu de
souligner:
- l'insuffisance des textes d’application;
- les incohérences, voire les contradictions avec des textes antérieurs et:/ou postérieurs;
- l’enchevêtrement des prérogatives, le manque de coordination et les conflits de compétences
existants entre les institutions concernées;
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- le manque de ressources de moyens financiers et l’insuffisance en matière de formation des
agents affectés aux différentes missions.
Le droit de l’environnement et plus particulièrement celui ayant trait à la biodiversité, qui est
un bien de tous et un patrimoine durable à léguer aux générations futures, évoque une notion
de globalité qui fait défaut actuellement en Algérie. Une approche nouvelle basée sur la
concertation, la communication et la participation de tous les secteurs s’impose donc pour
protéger l’environnement en Algérie. A cet effet, il y a lieu de signaler la nécessité de révision
des lois-cadre et de la conformité des textes d’application avec ces lois, la rénovation de ces
lois en vue de leur adaptation au contexte socio-économique actuel et leur harmonisation avec
le dispositif législatif. L'élaboration d'un code de l’environnement en Algérie et des ressources
naturelles (biodiversités), qui y représentent l'élément le plus important, fondée sur la notion
de partage des responsabilités, la notion de développement durable et la participation de tous
les acteurs économiques; constitue un défi pour les années à venir.
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Les zones humides du littoral de l’Afrique du Nord et leurs
avifaunes
HOUHAMDI Moussa1 et SAHEB Menouar
2
1Département de Biologie, Université du 08 mai 1945, Guelma (Algérie).
2Département des Sciences de la Nature, Université d’Oum El-Bouaghi (Algérie)
E-mail: [email protected]
Résumé
Le sud de la Méditerranée renferme de nombreuses zones humides qui hébergent une
avifaune aquatique très diversifiée. Ces milieux peu étudiés représentent un lieu de halte,
d’hivernage et de nidification pour de nombreuses espèces aviennes considérées comme rares
et menacés à l’échelle internationale. Nous projetons dans cet exposé de mettre premièrement
le point sur la structure (inventaire, composition, occupation spatio-temporelle) de l’avifaune
aquatique des zones humides classées site Ramsar du littoral méditerranéen (Algérie, Tunisie
et Egypte) et atlantique (Maroc) puis déterminer le rôle que peuvent jouer ces hydrosystèmes
exceptionnels pour la migration et le maintien de l’avifaune aquatique venant d’Europe et
d’Asie après leur migration nord - sud.
Mots clés : zone humide, oiseau d’eau, littoral, lagune, structure, effectifs.
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Biodiversité faunistique de deux zones humides de la retenue
collinaire d‘Ouricia (région de Sétif) et du barrage Ain Zada
(région de Bordj Bou Arréridj)
BENIA Farida1 KHAZNADAR Mouna², KAABECHE Mohamed
2
1Laboratoire Amélioration et Développement de la production Animale et Végétale (ADPVA), FSNV,
Université Ferhat Abbas, Sétif
[email protected] 2Laboratoire Biodiversité et Ressources Phylogénétiques, FSNV, Université Ferhat Abbas, Sétif
Résumé
Au niveau de la wilaya de Sétif, plus précisément dans la commune d’Ouricia (Zairi)
située à une quinzaine de kilomètres du chef lieu (Sétif), une écloserie a été installée, afin de
permettre aux zones rurales de profiter de cette ressource riche en protéines et d’aider les
agriculteurs à intégrer l’élevage des poissons à leurs cultures. L’écloserie d’Ouricia est
composée d’une retenue collinaire de 5 hectares. La pisciculture intégrée à cet écosystème
met pleinement à profit l'eau, le sol et le limon des étangs pour accroître les disponibilités
alimentaires. Ainsi, les oies et les canards peuvent être élevés sur l’étang et les oiseaux de
passage profitent de cette nourriture. De ce fait on observe à l’heure actuelle la multiplication
des espèces déjà installées et la présence fortuite d’autres, qui prospectent ce milieu pour
éventuellement s’installer, d’autant que cette zone humide est constamment surveillée,
empêchant toute intervention anthropique. Les alevins élevés au niveau de l’écloserie de
Ouricia sont déversés dans le barrage de Ain Zada situé à environ quatorze km de Sétif et
appartenant à la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Les principales espèces mises en élevage au
niveau de cet écosystème humide, sont les poissons cyprinidés : Sander lucioperca L. (la
carpe sandre), Ctenopharyngodon idella (la carpe herbivore), Clarias gariepinus, (la carpe
chinoise), Cyprinus carpio (la carpe royale), Hypophthalmichthys molitrix (la carpe
argentée). Aussi cette richesse aquatique a permis l’installation d’une biodiversité non
négligeable qu’il est nécessaire, voire indispensable à protéger.
Mots clés : Zones humides, biodiversité, retenue collinaire, barrage Ain Zada.
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Coléoptères aquatiques d’Algérie: nouvelles citations et aspects
biogéographiques
BOUZID Slimane
Université Badj-Mokhtar, faculté des Sciences, Département de Biochimie, Annaba.
Email : [email protected]
Résumé
L'étude taxonomique de spécimens adultes, échantillonnés dans plusieurs plans d’eau
du nord-est Algérien, a permis l'identification de plusieurs espèces de coléoptères aquatiques.
Le catalogue des espèces a été augmenté grâce à nos prospections et récoltes personnelles.
Les différentes espèces sont subdivisées en deux sous-ordres: Adephaga et Polyphaga. Le
premier est représenté par 5 familles: Gyrinidae, Haliplidae, Noteridae, Hygrobiidae et
Dytiscidae. Les Polyphaga regroupent 3 super-familles: Byrrhoidea, Staphylinoidea et
Hydrophiloidea. Il est intéressant de noter, du point de vue faunistique, la découverte de
nouvelles espèces pour l’Afrique du Nord. L'analyse biogéographique montre clairement que
les coléoptères aquatiques d’Algérie peuvent être classés en trois grandes catégories
chorologiques : paléarctiques, Méditerranéens et ceux ayant une distribution plus large.
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Ecologie et structure du tadorne casarca (Tadorna ferruginea)
dans les zones humides de la vallée d’Oued Righ
(Sahara Algérien)
NOUIDJEM Yacine1, BENSACI Ettayib
1, GUERGUEB El-yamine
4, MENOUAR Saheb
2,
BOUZEGAG Abdelaziz3, HOUHAMDI Moussa
4
1 Département SNV, Université de M’Sila, Algérie.
2 Département de Biologie, Université Larbi Ben m’hidi-Oum El-Bouaghi- Algérie.
3Département de Biologie, Centre Universitaire de -Mila -Algérie.
4Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Université 08 mai 1945 -Guelma- Algérie
E-mail :[email protected]
Résumé
La région d’Oued Righ représente en réalité une grande oasis nord-saharienne qui
s’étale de la wilaya de Biskra à celle d’Ouargla, renferme une grande variété de plans d'eau
très diversifiés dont les principaux sont les suivants:
- Le lac Ayata, situé dans le territoire de la commune de Sidi Amrane (W .El Oued) avec une
superficie de 64 ha. Il a hébergé durant la période d’hivernage environ 56 espèces d'oiseaux
d'eau appartenant à 17 familles dont la plus représentée est celle des Anatidés.
- Le lac de Oued Khrouf, site Ramsar depuis l’année 2002 offrant les caractéristiques
écologiques nécessaires au maintien de l'avifaune aquatique hivernante qui est repartie en
44 espèces subdivisées en 13 familles.
- Lac El-Hamraia, Ce plan d’eau d’une trentaine d’hectares est en fait un lieu de récolte et
d’accumulation des eaux usées de la commune de Hamraia (W .El Oued) évacuées par des
buses jusqu’au site Il représente aussi un lieu d’hivernage propice pour de nombreux
Anatidés. Durant nos sorties nous avons dénombré 34 espèces d’oiseaux d’eau.
Le Tadorne casarca (Tadorna Ferruginea) hiverne dans la région de la vallée d’Oued Righ.
D’ailleurs, il a été observé avec des effectifs assez importants dans toutes les zones humides
de l'Algérie. La présente étude s’articule à la récolte des données concernant l’écologie de
Tadorne casarca (distribution et modalités d'occupation de ces zones humides à savoir Chott
El-Hamraia, le lac Ayata et celui d’Oued Khrouf).
Mots clés : Zones humides, Vallée de Oued Righ, Anatidés, Tadorne de Belon, Sahara
Algérien, Oued khrouf, Ayata et Chott El-Hamraia.
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Poissons continentales du barrage Ain Zada (Bordj Bou
Arreridj) : Inventaire et abondance
MIMECHE Fateh 1, BELMAALOUFI Elkheir
1
1 Département des sciences agronomiques -Université
de M'sila.
Résume
L’objectif de la présente étude est d’établir un inventaire des poissons des eaux
continentales peuplé dans le barrage d’Ain Zada (Bordj Bou Arreridj). L'inventaire des
espèces de poissons nous permet de fournir une liste préliminaire. Entre la période de
Novembre 2011 jusqu’à Mai 2012, nous registrons la présence d’une seul famille, avec cinq
(05) genres repartis en sept (07) espèces, dont la majorité des espèces exotiques.
Hypophtalmichthys molitrix et Hypophtalmichthys nobilis sont les espèces les plus abondantes
(respectivement 1,04 et 1,01 CPUE) et dominantes en biomasse (BPUE) dans le barrage.
Mots clés : Poissons continentales, inventaire, abondance, barrage Ain Zada.
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Dynamique saisonnière du parasitisme chez Tilapia sp ; cichlidae
(l .1758) dans les drains agricoles de Zaouialabedia et Méggarine
(Touggourt)
ATTIR Badreddine (1), CHAIBI Rachid (2) et SIBACHIR Abdelkrim (3)
(1).département des sciences de la nature .université de Biskra (ALGERIE)
(2). département des sciences de la nature .université de Laghouat (ALGERIE)
(3).département des sciences de la nature .université de Batna (ALGERIE)
Résumé
Un suivi semestriel était réalisé pour connaître l’aspect qualitatif et quantitatif du
parasitisme chez Tilapia sp. À cet effet, nous avons examiné 120 poissons espèces Tilapia
zilli et Tilapia nilotica des eaux douces du Sahara Algérien, issu des drains agricoles de
Zaouialabedia et Méggarine dans la région de Touggourt. Les résultats de recherche des
parasites au niveau des téguments, des branchies et le tube digestif, montrent des variations en
fonction des régions (caractères physico-chimiques de l’eau), du sexe, de la taille, de l’âge et
des saisons. Ainsi, notre étude a permis de récolter 181 vers parasites Monogènes (144
Gyrodactylides et 37 Dactylogyrides), 739 vers parasites Acanthocéphales, 325 vers parasites
cestodes et 3824 parasites Ichtyophthiriusmutifiliis.
Mots-clés: Monogène, Acanthocéphale, Cestode, Ichtyophthiriusmutifiliis, Tilapia sp, Les
indices épidémiologiques, Touggourt.
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Les Laro limicoles sur les étangs palavasiens (Hérault). Critères
d’évaluation des enjeux et des menaces, suivi des nicheurs
BENTATA Naima 1, RUFRAY Xavier 2et HUGUENIN Johann
3
1Conservation des forets de la Wilaya de Bordj Bou Arreridj
E - mail : [email protected] 2 Ornithologue au Conservatoire des Espaces Naturels-Longuedoc Roussillon (CEN-LR) 3 Docteur au CIRAD de Montpellier
Résumé
Les populations de laro-limicoles, deviennent de plus en plus vulnérables en Europe.
Cette étude a pour objet d’appréhender les problèmes rencontrés par ces populations. Pour se
faire, elle s’est déroulée dans le cadre géographique des étangs palavasiens. Etangs qui
abritent des sites à intérêt international. Le succès de reproduction est faible, il ne permet pas
le maintien de la reproduction à long terme de la population laro-limicoles. Notre étude est
basée sur le suivi de la reproduction des laro-limicoles dans les étangs palavasiens. Nous
avons dans la lagune de Gâchon la plus grosse colonie de Sterne du Languedoc Roussillon
avec un nombre important qui a atteint 120 couveurs, et 92 poussins au stade envol et donc,
un succès de reproduction de 0,76 jeunes /couple malgré les différentes contraintes. La
caractérisation des sites, nous a permis de classer les sites par ordre défavorable pour chaque
espèce laro-limicoles. Suite à ces enjeux de la conservation des populations nous remarquons
que ces espèces nichent même dans les zones sub-optimales pour la ponte.
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Faune aquatique et qualité de l'eau dans les puits et sources de la
région d’Oum-El-Bouaghi (Nord-est Algérien)
MERZOUG D.(1)
, KHIARI A. (1)
, KHALDOUN L. (1)
et BOUTIN Cl. (2)
(1) Laboratoire "Ressources naturelles et Aménagement des milieux sensibles, Université Larbi Ben
M'hidi d’Oum-El-Bouaghi, (Algérie)
Courriel: [email protected] (3)
Université Paul Sabatier, UMR CNRS-UPS-INP n° 5245: Laboratoire d'Écologie Fonctionnelle
(ÉCOLAB) Équipe Stygobiologie, 39 Allées Jules Guesde, F-31400 Toulouse, France.
Email : [email protected]
Résumé
Les principaux paramètres physico-chimiques de la qualité de l’eau ont été mesurés
périodiquement dans 16 puits et 2 sources. La mise en évidence de la variation spatiale des
descripteurs physico-chimiques, dans l'ensemble des stations, à partir des relevés effectués à des dates
différentes, a nécessité le recours à l’analyse en composantes principales (ACP). Les analyses physico-
chimiques de l'eau révèlent quatre groupes très inégaux de stations, un premier groupe de 11 puits
situées à l’aval, hydraulique de la zone d'étude où l’eau montre des taux élevés d'ions azotés et
phosphorés indicateurs de pollution, à l’opposé un autre groupe de 5 puits, situés à l’amont, dont l’eau
présente des teneurs faibles en substances azotées et en ions phosphorés, donc des stations où l’eau est
peu ou pas polluée, les deux autres groupes, bien individualisés correspondent chacun à une source
dont l’eau est relativement de bonne qualité. L’objectif étant de préciser la nature et l’importance des
relations pouvant exister entre la diversité de la faune aquatique et la qualité de l’eau, les stations ont
été choisies en raison de leur intérêt stygobiologique et parce qu’elles présentaient entre elles certaines
différences (profondeur, nature du substratum, protection et utilisation). La faune aquatique de ces
puits et sources a également été échantillonnée périodiquement. La richesse faunistique globale des
stations est faiblement corrélée avec la qualité de l'eau, mais en revanche la richesse spécifique de la
faune stygobie et plus encore l’abondance de ces espèces stygobies, diminuent de façon significative
avec la pollution. La faune stygobie qui vit dans la nappe phréatique (particulièrement le groupe des
Crustacés péracarides), apparaît donc ainsi comme un très bon indicateur de la qualité de l’eau des
puits et des sources. Quelques unes de ses particularités taxonomiques sont aussi discutées.
Mots clés : Biodiversité, puits, faune stygobie, qualité des eaux souterraines, espèces indicatrices.
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Contribution à l’étude de la faune entomologique d’une zone
humide d’importance internationale : Cas du Zehrez Chergui
BOUTERA Nacera(1)
, BOUCHENAFA Ammar(1)
, LOUBADI Abdel nacer(1)
et CHERIEF
Abdelkader(1)
Résumé
Les insectes sont les seuls invertébrés terrestres ailés, et c’est sans doute une des raisons
avec leur taille relativement réduite de leur succès. Ils surpassent de loin par le nombre
d’espèces et la variété de formes tous les autres groupes d’animaux. Notre contribution vient
pour apporter un plus concernant la biodiversité de cette zone humide à travers les résultats de
trois mois d’échantillonnage entomologique. L’entomofaune inféodée à la zone humide
Zehrez Chergui a permis de recenser un effectif d’insectes qui se compose de 6 ordres répartis
en 23 familles. L’ordre des coleoptera est celui des Diptera sont les mieux représentés avec 7
familles chacun, ils sont suivis par l’ordre des Orthoptera avec 3 familles et les autres ordres
sont représentés chacun par deux familles. Une telle contribution est déployée dans la
perspective d’une bonne protection et une meilleure conservation de nos écosystèmes
particulièrement les plus sensibles tels que les zones humides. La liste des espèces
entomologiques très peu connues dans ce site est loin d’être exhaustive, ce qui nécessite une
poursuite de recherches dans cet axe.
Mots clés : Zone humide, Zehrez Chergui, entomofaune, conservation
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Intérêt ornithologique du complexe des zones humides des hauts
plateaux centraux de l’Algérie : Cas du Chott El-Hodna
(Wilaya de M’sila)
GUERGUEB El-Yamine, BOUNAB Choayb, BENSACI Ettayib, NOUIDJEM Yacine SAHEB
Menaouer et HOUHAMDI Moussa
Département d’Environnement, Université Sidi Bel Abbès.
Email : [email protected]
Résumé
Le Chott El-Hodna est une zone humide à eau salée occupant une superficie de
30000ha. Il est situé au sud de la ville de M’Sila (hautes plaines algériennes) et il est alimenté
principalement par plusieurs oueds, les plus importants sont Oued El-Kosb au nord et Oued
El-Hodna à l’ouest. Du point de vue floristique, cette zone humide est pauvre ; nous
rencontrons sur les terres non labourés des plantes très adaptés à ce type de milieu salé, à
savoir les Crucifères et les Chénopodiacées. Cependant, le chott quand il est en eau attire
pendant toute l’année et principalement pendant la saison hivernale une avifaune aquatique
très diversifiée. Des dénombrements personnels réalisés au cours des cinq dernières années
nous recèlent une richesse spécifique avoisinant les cinquante-deux espèces d’oiseaux d’eau
qui sont représentées principalement par les Anatidés, les Rallidés, les Phœnicoptéridés, les
Gruidés et les Limicoles.
Mots clés : Hauts plateaux, Chott El-Hodna, statut phénologique, hivernage, nidification,
structure, écologie.
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Contribution à la connaissance et à la valorisation d’une espèce
d’intérêt écologique et commerciale: la coque Cerastoderma
glaucum (Bruguierre, 1789) de la lagune D’El Mellah-Parc
National d’El Kala
BENSAAD BENDJEDID lamia*, SAMAR Faouzi, SEHILI Nadira et BENSOUILLAH Mourad.
*Laboratoire d’Ecobiologie des Milieux Marins et Littoraux
Université Badji Mokhtar-Annaba. BP 12 ; 23000, Annaba (Algérie)
E mail: [email protected]
Résumé
Les lagunes côtières occupent plus de 10 % du linéaire côtier mondial, ces
écosystèmes sont classés parmi les plus productifs. L’Algérie ne compte qu’une unique
lagune le “Mellah” qui s’insère dans le complexe des zones humides du parc national d’El
Kala érigé en 1990 par l’UNESCO comme réserve de la biosphère. Notre présente étude a
pour objectif la valorisation d’un mollusque bivalve autochtone du Mellah : Cerastoderma
glaucum (Bruguierre, 1789) très peu étudié par la communauté scientifique en Algérie et cela
par la mise en place d’une base de données préliminaire sur sa croissance et son cycle de
reproduction. A cet effet, nous avons réalisé un échantillonnage sur un cycle annuel de mai
2009 à avril 2010. Cette étude a démontré les performances de croissance de cette espèce qui
atteint sa taille minimale marchande en moins d’une année. Nous avons également pu
déterminer que la meilleure période de pêche et de consommation de ce bivalve correspond à
la période qui va du mois de juillet au mois de décembre. En effet, le degré d’embonpoint des
individus de cette population est en rapport direct avec sa gamétogénèse et concorde avec les
phases de restructuration des gonades et reconstitution des réserves.
Mots clés : Lagune d’El Mellah, Cerastoderma glaucum, espèce autochtone, croissance,
reproduction.
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Structure et écologie d’une espèce protégée : l’Érismature à tête
blanche Oxyura Leucocephala dans le lac Tonga
(Nord-est Algérien)
CHETTIBI Farah, ABERKANE Meriem, BAKHOUCHE Badis, DRAIDI khalil, ZEDIRI Hassiba,
BOUSLAMA Zihad et HOUHAMDI Mousa
Laboratoire des écosystèmes terrestres et aquatiques Université Badji Mokhtar, Annaba BP23000,
Algérie.
Résumé
L’Érismature à tête blanche Oxyura Leucocephala est une espèce classée dans la liste
rouge de l’UICN comme menacée, elle est également protégée par la législation algérienne en
tant qu’espèce menacée de disparition. Notre travail cherche à actualiser l’état de cette
population dans le lac Tonga, site de nidification le plus important de l’espèce dans la rive sud
de la méditerranée afin d’élaborer un plan d’action national pour sa sauvegarde. Il est basé sur
l’étude de certains paramètres importants pour l’étude de la reproduction (des recensements
bimensuels, l’installation des nids, l’éclosion des nids, la mensuration des œufs, la grandeur
de ponte, la taille de ponte, les causes d’échecs de l’éclosion, les caractéristiques des nids).
Plus de 17 nids ont été suivis dès la première ponte jusqu’à l’éclosion, le premier nid a été
observé le 10/05/2012 et le dernier le 26/06/2012. Les femelles pondent entre 04 et 22 œufs,
les œufs pèsent entre 80 et 110g avec une moyenne de 94,5±8,23g ; avec une longueur
moyenne de 68 mm et une largeur moyenne de 50 mm. La période d’incubation varie entre 23
et 26 jours.
Mots clés: Érismature à tête blanche, Oxyura Leucocephala, Reproduction, Tonga, Algérie.
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L’avifaune du Lac de Boughzoul : Richesse importante nécessite
des mesures de conservation urgentes
BENSACI Ettayib 1
, BOUTERA Nacera 1, CHERIEF Abdelkader
1, SAHEB Menouar
2 et
HOUHAMDI Moussa 3
1 Département de SNV, Université de M'sila. Algérie
2 ISN. Université Larbi Ben M’hidi. Oum El-Bouaghi. Algérie
3 Département de Biologie, Université de Guelma. Algérie
E-mail: [email protected]
Résumé
Le lac de Boughzoul, est une zone humide importante pour les oiseaux (IBA), situé à
environ 174 km au sud d'Alger dans les hautes plaines centrales. A travers notre étude
bioécologique sur les oiseaux, qui s’étend du mois d’avril 2010, jusqu'au mois décembre
2011, au cours de laquelle nous avons enregistré la présence de 45 espèces d'oiseaux
appartenant à 16 familles. Cette étude nous a permis de définir le statut phénologique des
espèces recensées. Cet écosystème aquatique dans cette région steppique subi à une grande
pression anthropique notamment après les travaux d’aménagement dans le cadre de la mise en
place de la nouvelle ville de Boughzoul (nouvelle capitale d’Algérie) a proximité du site qui
ont commencés en 2008. Ces perturbations multiples ont mené des changements très
remarquables entre les années 1975 et 2011, sur le statut phénologique de plusieurs espèces
(Canard chipeau Anas strepera, Tadorne de Belon Tadorna tadorna), et d’autres espèces ont
disparu au niveau du site (Grèbe à cou noire Podiceps nigrocollis, Fuligule milouin Aythya
ferina). Cependant d’autres espèces ont gardé le même statut avec diminution ou
augmentation des effectifs (Barge à queue noire Limosa limosa, Avocette élégante
Recurvirostra avosetta).
Mots clés: Avifaune, Zone humide, Phénologie Changement, Statut, Boughzoul, Algérie.
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Premières données sur le régime alimentaire de la Bergeronnette
des ruisseaux, Motacilla cinerea en Algérie
MOULAÏ Riadh, BOUGAHAM Abdelazize Franck, BENALI Laldja et HACHOUD Lamia
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale, Faculté des sciences de la nature et
de la vie, Université de Béjaia 06000 Béjaia-Algérie.
E-mail : [email protected] ; [email protected]
Résumé
L’étude du régime alimentaire de la Bergeronnette des ruisseaux, Motacilla cinerea,
est réalisée dans la région des Babors occidentales qui se situe au nord-est de Béjaia, Algérie.
Pour la réalisation de ce travail, 60 fientes recueillies entre février et juillet 2010 sont
analysées. Elles contiennent 504 proies qui se répartissent entre 4 classes dont la plus
importante est celle des Insectes. Parmi ces derniers, les coléoptères sont les mieux
représentés avec 252 individus (50%). Les Taxons proies les plus consommées par la
Bergeronnette des ruisseaux, sont Araneae sp2 et Coleoptera sp2 avec un taux de 7,34% pour
chacun des taxons. L’analyse des tailles des proies montre une préférence pour les Taxons de
5 mm qui comptent 88 individus (17,46%). Ils sont dominés par les Omaliinae sp2 (32
individus) et Gyrinidaesp (19 individus). La diversité des espèces ingérées par la
Bergeronnette des ruisseaux est égale à 3,03 bits, et l’équirépartition registre une valeur 0,63.
Le coefficient de similarité calculé, montre qu’il n’existe pas de grandes différences dans le
régime alimentaire des Bergeronnettes, entre les principales périodes du cycle reproducteur.
Mots clés : Régime alimentaire, Motacilla cinerea, période de reproduction, Babors
occidentales, Algérie.
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Organisation de la couverture pédologique du complexe humide
d’El-Kala Nord-est Algérien
BENSLAMA Mohamed.* ZANACHE H.*; IBENCHERIF H.*; R.DJAMAI* et K.KHANCHOUL.*
* Laboratoire de Biologie Végétale et Environnement, Université BADJI Mokhtar, B.P. 12, 23000 ANNABA
Tel/Fax 08 87 54 00 E-mail [email protected] ; [email protected]
Résumé
Le complexe humide d’El-Kala abrite une importante richesse naturelle qui se traduit
par une mosaïque d’écosystèmes interdépendants, la typologie des zones humides montre que
ces dernières peuvent se former dans les dépressions dunaires, dans les zones de contact
flyschs Numidiens/dunes, dans les zones de contact Plaine Alluviale/dunes et dans les
dépressions lacustres. La morphologie des sols du complexe humide d’El-Kala révèle
l’existence d’une organisation latérale et d’une organisation verticale de la couverture
pédologique. En effet, en ce qui concerne l’organisation latérale, il s’est avéré qu’elle est
contrôlée par le type de substrat géologique, la nature du couvert végétal et par le degré de
saturation en eau qui sont responsables dans une large mesure de la formation et de la
différenciation des sols dans le complexe humide d’El-Kala. Alors que l’organisation
verticale semble qu’elle est surtout sous la dépendance de la texture, du niveau de la nappe et
de la vitesse de minéralisation de la matière organique. Cette succession traduit ainsi une
pédogenèse très dynamique contrôlée par les mouvements de l’eau et par la vitesse de
décomposition de la matière organique ou, au contraire, par sa conservation et donc son
accumulation dans les sols.
Mots Clés : Typologie, zone humide, sol organique, organisation latérale, organisation
verticale
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Diversité fongique des zones humides : Cas de la cascade du
Kefrida Béjaia
YOUCEF KHODJA Lounis (1) et RAHMANIA Fatma (2)
Université des Sciences et de la Technologie de Hourri Boumadiène (USTHB)/
Faculté des Sciences Biologiques (FSB)/ Département d’Ecologie et Environnement.
Email: [email protected]
Résumé
La préservation des zones humides est un enjeu majeur, qui devrait s'inscrire dans les
tous Programmes d'aspect socioéconomique et éducatif qui font partie intégrante de
développement durable. Les zones humides présentent une liste de grandes fonctions. Ces
dernières font partie du cycle de fonctionnement des écosystèmes, et participent donc à leur
équilibre global. Elles recèlent d’importantes ressources biologiques appartenant aux
différents règnes. La flore fongique supérieur, règne des fungi, est très peu connue dans tout le
territoire algérien, et très mal appréciée dans les zones humides, même si son rôle est évident.
Les macrochampignons sont considérés non seulement comme une parure mais aussi comme
un élément constitutif et indissoluble du développement de la plupart des végétaux ; ils jouent
un rôle important dans le maintien de la vie sur terre (Lanier et al., 1978). L’objectif de la
présente étude est de mettre en évidence la diversité fongique de la zone humide «cascade de
Kefrida ». Le site de la cascade de Kefrida, Sud Est de la wilaya de Béjaia, appartient
aubassin versant de Oued agrioun, inclut dans le canton forestier de Talem Bouzid, il s’étend
sur une superficie de cinquante (50) hectares (Anonyme, 1997). La zone d’étude est située
dans l’étage bioclimatique per-humide à hiver doux. Les groupements forestiers sont de trois
figures majeures, les forêts ligneuses sclérophylles, caducifoliées et les forêts à conifères
essentiellement montagnards, ce qui implique une diversité fongique très importante. Les
sorties effectuées durant le mois d’octobre 2011 jusqu’à septembre 2012 ont abouti à recenser
une cinquantaine d'espèces fongiques, appartiennent aux trois principaux types de modes de
vie, saprophyte, symbiotique et parasite, qui sont réparties sur plusieurs ordres et familles.
Ainsi, elles renfermement des espèces toxiques mais, des espèces qui ont une valeur nutritive
très recherchée dans les marchés mondiaux.
Mots clé : zone humide, diversité fongique, Macro-champignons, cascade de Kefrida.
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Caractérisation de la biodiversité végétale des Marais de la Macta
(Ouest Algérien)
MEGHARBI Ahmed1, 2
, ABDOUN Fatiha2
1 Institut National de Recherche Forestière, Station - Aïn-Skhouna -
2 LEVE/FSB/USTHB (BP 32 El alia 16111 Bab ezzouar Alger)
E-mail : [email protected]
Résumé
La conservation des zones humides a repris de l’intérêt et est devenue un thème de
recherche interdisciplinaire avec la naissance de la convention Ramsar. Les zones humides de
la Méditerranée, constituent un patrimoine naturel remarquable, occupant une zone de
transition entre les systèmes terrestres et aquatiques. Elles sont caractérisées par une richesse
biologique et assurent des fonctions écosystémiques importantes.Les zones humides dans
l’Oranie présentent un sujet de recherche doublement intéressant sur le plan écologique de
part leur diversité floristique et paysagère. La présente note fait état d’une analyse de la
phytodiversité en relation avec les facteurs du milieu des marais de la Macta. L’état de la
diversité floristique a été mesuré suivant plusieurs paramètres tel que la richesse spécifique,
l’abondance relative et les indices de : Shannon, Evenness et Simpson. Des analyses
pédologiques ont accompagné l’étude floristique (salinité, humidité et richesse physico-
chimiques). Elles montrent une diversité édaphique qui corrobore avec la diversité
floristique.
Mots clés : Zone humide – Biodiversité – Pédologie - Marais de la Macta- - Algérie
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Impact des colonies du goéland leucophée sur la diversité et
l’organistion des phytocénoses insulaires dans la région de Jijel
(Algérie)
BOUYAHMED Hani, AISSAT Lyes et MOULAЇ Riadh
Laboratoire de Zoologie Appliquée et d’Ecophysiologie Animale. Faculté des sciences de la nature et
de la vie. Université A. MIRA de Bejaia, 06000 Bejaia, Algérie.
E-mail : [email protected] . [email protected] .
Résumé
Les nuisances causées par les oiseaux marins nicheurs sur la flore insulaire
méditerranéenne, n’ayons à ce jour, fait l’objet que de très peu de recherches notamment sur
la rive sud de cette mer. En ce qui concerne la présente étude menée sur les îles de la côte à
l’ouest de Jijel, quelques investigations préliminaires ont été mise en ouvre afin d’analyser
l’importance de certaine actions directes occasionnées sur la végétation par les colonies du
Goéland leucophée. Nous avons ensuite étudié les patrons d'organisation des phytocénoses de
sites d’études grâce à la mise en place d'un jeu de placettes d'étude. Toutefois, l'emploi
d'outils statistiques appropriés, nous a permis de rechercher les facteurs explicatifs des patrons
phytocénotiques, l’accent a été mis sur le rôle joué par les zoopopulations sur les patrons
d'organisation floristique et fonctionnelle des différentes composantes phytocénotiques.
L’analyse globale en abondance dominance jointe à l’étude de l’histoire de la vie des
végétaux nous a révélé une flore adapté à une dissémination souvent de type zoochore
accompagné d’un taux élevé de thérophytes à affinités rudérales parfois invasives. Ceux-ci
pourraient s’expliquer par les déjections des oiseaux marins nicheurs qui occasionnent un
apport important en dérivés azotés, phosphorés, ce qui a pour conséquence l’enrichissement
du sol par ces composées et incite ainsi au développement des espèces rudérales surtout
nitrophiles résistantes aux perturbations. D’après les analyses chimiques de la fraction fine du
sol exécutée sur les trois îlots, nous avons constaté au niveau de certaine placettes d’études,
des pH très acides. Cette modification du substrat correspond donc à un enrichissement causé
par les colonies du Goéland leucophée. Cette espèce à une action défavorable sur des espèces
xéro-halophiles, mais elle favorise les halo-nitrophiles et les phospho-nitrophiles en détriment
des espèces natives.
Mots clés : Diversité, Organisation des phytocénoses, Goéland leucophée, Îles, Jijel.
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Etude diachronique et cartographique de la zone humide
Guerbès-Sanhadja-Wilaya de Skikda-
MOUHLI N1. HADEF A
2
1Institut national de la recherche forestière INRF
2Université Mentouri Constantine. Faculté des sciences de la nature et de la vie
Département de biologie et écologie.
[email protected] / [email protected]
Résumé
Le présent travail tend à mettre en évidence les altérations du paysage forestier dues
essentiellement au facteur anthropique qui joue un rôle important dans la dégradation et la
perturbation des écosystèmes forestiers. Ce facteur peut aggraver l’action des autres facteurs
naturels que ce soit climatiques ou édaphiques au risque d’aboutir au stade de désertification.
La problématique de la dégradation ou changement des unités d’occupation des sols est
traitée à l’échelle de la plaine de Guerbès sur une superficie de 26100 ha. Cette plaine est
située dans la zone humide Guerbès-Sanhadja (wilaya de Skikda), qui s’étend sur une
superficie de 42000 ha, classée par la convention Ramsar en 2001. Cette zone se situe à un
étage bioclimatique subhumide avec une biodiversité fragile liée à l’eau et la nature du sol par
la présence de subéraies, de tourbières à aulnaies, de dunes littorales et de lagunes. La
méthodologie suivie est basée sur une technique du système d’information géographique
(SIG). Les outils de base sont les photos aériennes des deux missions (1972 et 2003) et le SIG
MAPINFO v.8, ce dernier utilisé pour le traitement et l’analyse des données recueillies des
deux photos aériennes. Cette approche nous a permis de prouver d’une part qu’il y a eu de
grandes perturbations des paysages naturelles durant les 30 ans avec une perte de superficie
de 232,14 ha par année et d’autre part d’élaborer deux cartes d’occupations des sols de la
plaine de Guerbès.
Mots clé : Zone humide-Guerbès sanhadja- facteur anthropique-SIG-Photos aériennes-Carte.
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Intégration des données écologiques pour la préservation de la
biodiversité végétale d’une zone humide : Cas de sites tests choisis
dans l’Ahaggar (Algérie)
ANTEUR Dj1, MEDERBAL K², TERRAS M
1, FEKIR Y², HAMADOUCHE M² LABANI A
1,
LAKHDARI M1
1laboratoire de recherche eau et environnement université de Saida
²laboratoire de recherche sur les systèmes biologiques et la géomatique , université de mascara
Résumé
L'eau est nécessaire à tous les aspects de la vie et constitue un élément essentiel de tous les
écosystèmes terrestres. La biodiversité est une dimension essentielle du vivant. Elle s’exprime par la
diversité génétique, la diversité des espèces et la diversité des écosystèmes. Elle est porteuse du
potentiel évolutif qui garantit la capacité d’adaptation des espèces et des écosystèmes face,
notamment, au changement global. Une démarche intégrée de traitement numérique des données
spatiales a été appliquée pour l’évaluation des ressources hydrique pour la conservation de la
biodiversité, d’intégration des données plurithématiques et multi sources dans un Système
d’Informations Géographiques est initiée. L’outil geomatique , tel que la télédétection , la cartographie
numérique et les techniques des systèmes d’information géographique , sont bien adaptés à la
caractérisation spatiale des bassin versant et la cartographie de l’occupation du sol et de la végétation.
L’élaboration d’un modèle numérique du terrain (MNT) à pour l’extraction des carte dérivées (pente,
hypsométrique, exposition, réseau hydrographique, les limites des bassins versants ), Etude climatique
de la région de l’Ahaggar pour étudier les facteurs climatique pour l’évaluation des ressources en eau
et l’impact du changement climatique sur la biodiversité. La chaîne méthodologique conçue permet
une production cartographique conforme aux exigences d’un Système d’ Informations Géographiques
et compatible aux besoins du suivi de la biodiversité. Les résultats réalisés valident la démarche
d'ensemble et soulèvent des limites d’ordre technique ou thématique à relever. Par conséquent, pour
optimiser le Système d’Informations Géographiques (SIG) et garantir son succès dans le suivi de la
biodiversité des orientations techniques et thématiques sont suggérées.
Cette approche méthodologique, sauf révision, nous apporte des résultats satisfaisants et pratiques
pour réconforter le SIG et procéder sur des échelles moyennes et grandes à draper les indicateurs
potentiels pour le suivi de la biodiversité.
Mots clés : Intégration ; Ecologie ; préservation ; biodiversité végétale ; zone humide ; Ahaggar,
Algérie.
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Contribution à l'étude de la végétation de la zone humide du Lac
de Reghaïa : Etude phytosociologique, dynamique et
cartographique
DERGHAL Narimane- karima
Ingénieure principale, Résrerve de Chasse de Mascara.Sig, Wilaya de Mascara
Email : [email protected]
Résumé
La zone humide du lac de Réghaïa représente un type de zone humide unique au niveau
de la région biogéographique de l’Algérois, elle se situe à 30Km à l’Est d’Alger et se trouve a
mi-chemin des voies migratoires classiques de Gibraltar et du détroit Sicilo-Tunisien. Pour,
une meilleure connaissance de la répartition et de la dynamique de la végétation au niveau de
la zone d’étude, on a décrit dans un premier volet les principaux groupements végétaux qui
contribuent à définir la végétation du lac a travers la récolte de 219 relevés ayant fait l'objet
d'une analyse numérique :l’A.F.C et la (C.A.H), ceci nous a permis de faire ressortir 4
groupements appartenant à différentes classes. Ces groupements sont :
Groupement à Oxalis cernua (classe des Stellarietea mediae),
Groupement à Typha latifolia (classe des Phragmitetea communis),
Groupement à Ranunculus macrophyllus (classe des Ranunculo macrophylli-Juncetum
inflexi)
Groupement à Olea europaea et Pistacia lentiscus (classe des Quercetea illicis).
Le traitement des images satellitaires (Landsat et QuikBird) et l’intégration des données
exogènes (les photographies aériennes et les cartes topographiques) au sein d’un SIG, nous a
permis dans un second volet de décrire et d’identifier la répartition des différents groupements
végétaux et de mettre en évidence leur dynamique dans le temps et dans l’espace
(spatiotemporelle). Grâce à ces applications nous avons pu élaborer différentes cartes
thématiques, qui facilitent l’observation de l‘évolution du couvert végétal sur une période de
26ans (1980-2006), afin d’envisager des programmes de restauration et de gestion durable de
ce milieu naturel. Les résultats obtenus ont montré une grande dégradation au niveau de la
zone humide, d'où la nécessité d'accorder une attention particulière à la protection et la
conservation de ces milieux.
Mots clés : Zone humide, Algérie, phytosociologie, groupement végétaux, Biodiversité,
dynamique de la végétation, télédétection, SIG, gestion durable.
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Cartographie des formations végétales de la zone humide de la
Macta
SI TAYEB Tayeb
Université de Saida
Résumé
La plaine de la Macta représente un espace intéressant en raison de la diversité physique et
biologique de son milieu. Les marais de la Macta, qui constituent un biotope particulier (flore et faune
spécifiques), ont été classés zone humide en 1996 et continuent à subir des pressions quasi
permanentes, surtout de la part d’éleveurs attirés par la présence d’une végétation halophile vivace,
très recherchée par les troupeaux d’ovins. L’étude et la cartographie des formations végétales donne
des informations pertinentes sur l’écosystème typique de la plaine de la Macta et renseigne sur leur
dynamique dans le temps et dans l’espace. Elle permet également la mise au point d’une méthode de
surveillance du processus de dégradation ; il sera possible ensuite de proposer un système capable de
protéger effectivement les zones classées et leurs espèces végétales et animales. Pour cela, le point de
connaissance sur l’état de l’occupation du sol en général et du couvert végéta1 en particulier est à
réaliser le plus rapidement possible. La télédétection permet une vision globale des phénomènes reste
un moyen d’étude privilégié pour contribuer à assurer une meilleure gestion des écosystèmes. Elle
offre la possibilité d’avoir une meilleure connaissance de l’état de l'occupation du sol et l’appréciation
de la vitesse de dégradation selon l’intensité des impacts humains. L’étude de la végétation de la
plaine halophile de la Macta sur les dernières années à l'aide d’analyse de données satellitaires (images
LANDSAT) et d’observations de terrain permet d'établir la typologie des types de végétation. Les
résultats obtenus identifient les principaux facteurs à l’origine de l’évolution quantitative et qualitative
des différents groupements végétaux de la Macta.
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Identification d’une nouvelle espèce Streptomyces sp. S31
productrice de substance antifongique isolé dans une zone
humide, sédiments du lac Oubeira, Nord-est Algérien
AYARI A.1, 2
, MORAKCHI H.2, ET GACEMI KIRANE Dj.
2
1Département de Biologie, Faculté des Sciences de la nature et de la vie, Université Mohamed Cherif
Messaadia, Souk Ahras, Algérie 2Département de Biochimie, Faculté des Sciences, Université Badji Mokhtar d’Annaba, Algérie
Résumé
La décennie passée a été témoin d'une croissance significative dans la prédominance
de la résistance aux agents antifongiques. La résistance aux agents antimicrobiens a des
implications importantes pour des coûts de morbidité, de mortalité et de soins dans les
hôpitaux, aussi bien que dans la communauté. Ces développements et l'augmentation associée
des infections fongiques ont intensifié la recherche, de plus sûr, et plus agents efficaces pour
combattre des infections fongiques sérieuses. Les micro-organismes marins sont considérés
comme nouvelle et prometteuse source des composés biologiquement actifs. Ils produisent
une série de métabolites, dont certains peuvent être employés pour le développement de
médicament. Parmi, ces micro-organismes, les actinomycètes qui sont pratiquement des
sources illimitées des composés originaux utilisés en applications thérapeutiques. Pour cela,
une nouvelle souche d’actinomycète Streptomyces sp. S31 est isolée du sédiment du lac
Oubeira, situé dans une zone humide, au Nord-est Algérien, et étudiée pour son activité
antifongique contre des mycètes pathogènes. Ses caractéristiques culturelles dans divers
milieux de culture et le profil de son ARNr 16S ont fortement suggéré qu’elle appartient au
genre Streptomyces. Ses caractères morphologiques et physiologiques ont été étudiés.
L’activité antifongique montrée par S31 s’exerce contre des fungi comme Aspergillus
Aspergillus niger, par contre s’est avéré négative sur Candida albicans.
Mots clés : Streptomyces, Sédiments lac Oubeira, ARNr 16S, activité antifongique,
Aspergillus niger.
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Inventaire et répartition des champignons supérieurs
(macromycetes) au niveau de la zone humide : Aulnaie de Ain
Khiar (parc national d’El Kala, Nord-est Algérien)
DJELLOUL Radia
Résumé
La macro-écologie des champignons supérieurs des aulnaies du Parc National d’El
Kala est méconnue. La recherche présentée ici vise à déterminer les facteurs
environnementaux qui expliquent la répartition de ces champignons terrestres et par la suite,
contribuer à la connaissance de la composition mycofloristique de ces milieux. Pour cela,
nous avons sélectionné un site protégé par le Parc National d’El Kala et classé RAMSAR
depuis 2002 : « l’Aulnaie de Ain Khiar ». Les carpophores des champignons ont été recensés
exhaustivement lors des visites mensuelles à partir de novembre 2003 jusqu’à 2008, et
plusieurs facteurs environnementaux susceptibles de déterminer la répartition des espèces ont
été déterminés: altitude, acidité du sol, degré d’humification de la tourbe, composition
floristique de la végétation. 67 espèces ont été recensées sur ce site, parmi lesquelles 10
espèces sont spécifiques à cette station et 45 espèces spécifiques à ce type de milieux (les
aulnaies). Une analyse différenciée par groupes fonctionnels de macromycètes montre que les
espèces saprotrophes au nombre de 15, sont déterminées par plusieurs facteurs d’importance
comparable ; les espèces ectomycorhiziques sont déterminées principalement par l’essence
arborée dominante, et les espèces bryotrophes par la composition spécifique des strates
herbacées. Une analyse plus pertinente de l’écologie des communautés fongiques est donc
obtenue en distinguant les groupes fonctionnels, leur composition spécifique étant déterminée
par des facteurs environnementaux différents. Cette étude va nous permettre de comprendre le
fonctionnement de ces milieux humides et pouvoir par la suite procéder à leur conservation.
De ce fait la mycoflore est utilisée comme bio-indicatrice du niveau de perturbation des
aulnaies du Nord Est Algérien (Parc National d’El Kala)
Mots clés : Aulnaie de Ain Khiar, Parc National d’El Kala, macromycètes, inventaire,
écologie.
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Valorisation d’une plante halophile du chott El Hodna en tant que
source de substances bioactives
BENKHALED A. 1,2
, BOUAOUICHE A 1
, SARI M 1
, BOUDJELAL A1
, HENDEL N1
, SARRI Dj1
, et
SENATOR A 2
1- Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences, Université de M’sila
28000, ALGERIE
2- Laboratoire de Biochimie appliquée, Département de Biochimie, Faculté des Sciences de la Nature
et de la Vie, Université Ferhat Abbas, Setif 19000, ALGERIE.
E-mail: [email protected]
Résumé
Ces dernières années ont connu un intérêt croissant dans le domaine de l’étude
chimique des plantes médicinales. L’utilisation mondiale dans le domaine médicinal
(industrie pharmaceutique) ou dans le cadre de l’extraction des matières premières pour les
autres industries est en progression croissante. L’importance des polyphénols végétaux pour
la santé humaine est aujourd’hui bien admise pour leurs propriétés antioxydante et/ou
antimicrobienne. Dans la plante, la synthèse et l’accumulation des polyphénols est
généralement stimulée en réponse à différents stress biotiques et abiotiques telle que la
salinité. Ainsi, une corrélation entre la capacité antioxydante et la tolérance au chlorure de
sodium a été démontrée. La grande diversité structurale des polyphénols découle d’une grande
variabilité des propriétés physicochimiques rendant impossible une présentation unique et
générale d’une méthode qui permet l’extraction et l’isolement des polyphénols. Dans le cadre
d’un programme de recherche de substances naturelles des plantes locales et afin de
contribuer à la valorisation des plantes halophytes, pour leurs éventuels vertus thérapeutiques,
nous avons procédés à l’évaluation des principaux facteurs susceptibles d’influencer
l’extraction des polyphénols, à savoir la méthode et le type de solvant d’extraction, et leur
influence sur les potentialités antimicrobiennes des différents extraits à partir d’une plante
halophile de la flore spontanée du chott El Hodna Limonium pruinosum (Plumbaginaceae), et
qui d’après notre connaissance n’a pas fait l’objet d’études antérieures dans ce contexte.
Mots clés : chott El Hodna, Limonium pruinosum, extraction, polyphénol, activité
antibactérienne.
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Importance des inventaires et de leurs critères de sélection pour
l’évaluation de la biodiversité des zones humides Algériennes
BABA-AHMED Rafik.
Université d’El Tarf. [email protected]
Résumé
Le recensement le plus exhaustif et le plus récent des zones humides algériennes
donne le nombre de 1475 sites qui répondraient aux critères de sélection énoncés par la
Convention de Ramsar relative aux zones humides d’importance internationale. Ces critères
qui concernent la faune et la flore et des composants des habitats comme les sols et l’eau,
évaluent sommairement la biodiversité pour permettre une classification. Recensement et
classification ne sont pas à proprement parler un inventaire dont le principal objectif est de
constituer un outil de gestion de la biodiversité. En plus de localiser les sites et d’estimer leur
superficies, l’inventaire doit avant tout réunir les données de référence nécessaires pour le
suivi des changements à venir, déterminer les valeurs et les fonctions des zones humides, de
fournir un instrument d’aménagement et de planification et surtout de permettre des
comparaison à un niveau national et international. Dans les inventaires existants, la
classification est essentiellement basée sur une typologie hydromorphologique et les données
disponibles rassemblées, même si elles ont connu un appréciable progrès, ont une nette
dominance ornithologique ce qui reste insuffisant pour une évaluation et un suivi de l’état de
la biodiversité. Ils couvrent le territoire de manière inégale en termes d’informations, de
données et de l’usage des critères communs. La gestion et la conservation de la biodiversité
des zones humides ne peut s concevoir sans adopter et généraliser une méthodologie
d’inventaire avec ses critères normalisés de sélection, d’identification, de délimitation et de
classification qui permette la comparaison des zones humides nationales entre elles et avec
celles des autres pays de la région Méditerranéenne. Comme il est également nécessaire de
disposer des bases de données accessibles pour les utilisateurs et les décideurs qui auront à
élaborer des politiques et des stratégies de conservation.
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Analyse eco-environnementale de la zone humide d’El Kala
KHAOUA Nadji
Université Badji Mokhtar, Annaba
Résumé
L’une des plus étendues et riche en biodiversité du pays, la zone humide d’El Kala fait
face à des risques écologiques multiples. Les sources de ces risques se partagent entre sources
naturelles et causes économiques. Le présent travail a pour objectif d’identifier ensuite
d’évaluer ces risques dans leurs compositions principales. En effet, la plupart des travaux sur
les zones humides en Algérie, leurs situations éco systémiques actuelles et les perspectives de
leur préservation négligent d’aborder les aspects économiques de ces questions, bien que
d’une part la préservation des zones humides a un coût qui doit être supporter et que d’autre
part les dommages (destructions, pollutions, …) que la zone humide subit engendrent
également des coûts supportés par les générations actuelles, mais dont une partie est reportée
sur les générations futures. En prenant pour champ d’investigation dans ce travail la zone
humide d’El Kala, cette contribution vise à éclairer ces aspects économiques, évaluer leur
contribution dans une politique de préservation de la zone humide et souligner l’importance,
dans toute approche des zones humides en Algérie, des facteurs économiques et de leurs
prolongements environnementaux et sociaux.
Mots clés : Zone Humide, El Kala, Analyse Eco Environnementale.JEL Classification : Q32,
Q34.
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Elaboration d’un système d’information géographique (SIG) pour
l’aménagement des zones humides, cas du Chott Chergui
Commune d’Ain Skhouna (Algérie)
EL ZEREY Wael 1
1Université Djillali Liabes, Courriel : [email protected]
Résumé
La zone humide de Chott Chergui d’Ain Skhouna est un écosystème spécifique et
riche en ressources naturelles (eau, avifaune, végétation) où la protection de l’environnement
est plus que nécessaire. L’objectif de ce travail est de tester l’opérationnalité d’un système
d’information géographique (SIG) pour la protection d’une zone humide classée par la
convention de Ramsar. L’intégration des données multi-sources dans un SIG nous a permis de
construire une base de données cartographique pour la gestion de cette zone humide.
Mots clés : Zone humide – Aménagement – SIG - Chott Chergui - Ain Skhouna.
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Impact des rejets urbains et industriels de Oued Melah sur les
eaux de Sebkhat Bazer-Sakra (El Eulma-Sétif)
KHEMMOUDJ kaddour1, RAMDANE Zouhir
2
1Khemmoudj kaddour, Faculté des sciences de la nature et la vie ,Université A/MIRA Bejaia :
[email protected] 2Ramdane Zouhir, Faculté des sciences de la Nature et la vie , Universite A/MIRA Bejaia
Résumé
Considérée comme zone humide, Sebkhat bazer Sakra est située dans les depréssions
fermées d’EL Eulma. Elle s’étend sur une superficie de 28Km2, collecte les eaux de surface
des oueds de Djemane, Guitoune, Medjaz et el Djehadi ce dernier daine les eaux de usées et
industriels de la ville El Eulma et les agglomérations limitrophes. Un suivit d’analyse des
eaux de surface de Oued El Melah a montré la présence des éléments chimiques Pb, Zn, Cu,
Cr Ni, Al, Cyanure, PO4 et les NO3 qui sont drainées dans Sebkhat Bazer.
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Question foncière et conflits d’usages dans les zones humides
littorales le cas de la Macta
GHODBANI Tarik
Université d’Oran Es-senia
Résumé
En 2002 les marais de la Macta ont été classés comme zone humide à protéger dans le cadre
de la convention Ramsar. En 2004, des plans cadastraux ont été tracés pour délimiter le cadre juridique
du foncier. Ce travail, qui a regroupé à la fois les services du cadastre des trois wilayas partageant la
Macta, (Mascara, Ora, et Mostaganem) a permis de dégager à l’intérieur de la zone humide deux
grands domaines : un public d’Etat et un privé d’Etat. Le premier englobe une partie des marais au
Nord tandis que le second intègre la zone agricole au Sud. La zone médiane de végétation naturelle se
trouve à cheval entre les deux domaines. Une partie de cette zone médiane appartenant au domaine
public d’Etat, a actuellement le statut de domaine forestier, tandis que l’autre partie, situé un peu au
Sud, a le statut de terres excédentaires ce qui les place sous juridiction de la direction de l’agriculture.
Ces terres excédentaires, appartenant aux anciens domaines agricoles de colons, n’ont jamais été
cultivées; ce sont des espaces relais entre les marais au Nord et les surfaces agricoles au Sud. Ces
dernières peuvent être inondées lors des débordements des marais durant les périodes de crue. Sur la
base de cette identification foncière, une étude a été recommandée pour la mise en place d’une réserve
naturelle. Le bureau d’étude Oranais Ecovert chargé de cette tâche en fin 2004 a dégagé trois zones de
protection : une zone intégrale qui correspond à la zone de marais, une zone intermédiaire couvrant la
zone de végétation naturelle et une zone périphérique intégrant l’ensemble des exploitations agricoles.
En 2005 la direction des forêts de Mascara chargée de l’application des mesures de protection, a
entamé un bornage physique de la première zone. L’opération, menée dans un climat de tension, s’est
soldée par l’implantation de 14 bornes en ciment de 50 cm de hauteur. La délimitation devrait
théoriquement faciliter le contrôle de la zone des marais considérée comme la plus fragile, contre le
surpâturage, le défrichement et le braconnage. Dix ans après le bilan reste négatif. Si le défrichement
s’est arrêté dans la zone balisée et dite intégrale, l’intrusion de nombreux troupeaux de bétails dans
cette même zone est de plus en plus fréquente, le braconnage continue et les opérations de
défrichement s’intensifient dans la zone intermédiaire, là où se trouve la zone de végétation naturelle.
Mots clés : Zone humide, Outils de gestion, Conflits d’usages, Jeu d’acteurs.
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Effet des rejets industriels sur la pédofaune de la zone semi-aride
Oum El Bouaghi (Oued El Garahe - Aïn Mlila) en 2009 et 2010
MARNICHE FaÏza 1, MILLA Amel
2, TORCHE Samiha
3, BEN NACER Amina Bouchra
3et
DOUMANDJI Salaheddine 4
1 Université Saâd DAHLEB Blida, Algérie [email protected]
2 Ecole nationale vétérinaire d’El Harrach, Algérie,
3 Université Larbi Ben M’Hidi Oum El Bouaghi, Algérie
4 Ecole nationale supérieure agronomique d’El Harrach, Algérie
Résumé
Nous avons choisi Oued El Garahe qui se trouve à 900 m d'altitude sur une superficie de 231
km2
est considéré comme un réceptacle pour toutes sortes des rejets industriels dans la commune de
Ain Mlila. Cette région se trouve au sud Ouest de Oum El Bouaghi à 4 km de Ain Mlila. Il est entouré
par des exploitations agricoles qui pratiquent toutes sortes de cultures (Maraîchères, pastèque et
autres). Le climat de la région d’Oum El Bouaghi est du type continental, froid en hiver, chaud et sec
en été. Les données climatiques recueillies montrent que les précipitations de l’année 2009 ont atteint
475mm. Nous avons étudié les disponibilités faunistique du sol et l’effet des métaux lourds sur la
pedofaune du l’Oued El Garahe. Les résultats de l'analyse du sol réalisé dans notre région d’étude ont
montré que, le sol est équilibré d’une texture limoneux sableuse et pH égale à 6,91 ainsi que le calcaire
total (CaCO3) égale à 11,3. La présence de métaux lourds notamment le Plomb (Pb) et le Zinc (Zn)
sont élevés par apport aux normes des métaux lourds dans le sol. Ces derniers sont considérés comme
éléments très polluants et très toxiques aussi pour la faune du sol que pour la santé humaine. Nous
avons estimé les disponibilités faunistiques au niveau du sol envoisinant du l’oued a 50 espèces
réparties entre 6 classes sont recensées dans cette station avec un nombre de 3176 individus. L’étude
du qualité d’échantillonnage (a/N) montre que la valeur égale à 1,55 est élevée se qui signifie que la
qualité de l’échantillonnage est insuffisante. Pour l’abondance relative globale on remarque que les
Gamasidae sp.1 ind. sont les plus dominants avec une valeur de 43,9 %. Vient en second position les
Gamasidae sp.2 ind. avec un taux de 14,4%. Suivi par des Lombrics Allobophora roseus avec un
pourcentage de 9,23%. Enfin les autres espèces viennent en dernière position avec 9,14 %. L’indice
de dispersion (σ2) montre que 98 % des espèces ont une répartition Contagieuse et la diversité de
Shannon-Weaver H' est égale a 1,26 (bits) l’équitabilité E tend vers 1. Cela signifie que les espèces
sont en équilibre entre eux. D’après la connotation du Plomb (Pb) et Zinc (Zn) qui est très élevé et qui
montre qu’il y a une pollution et il nous a été très difficile de délimiter l'aire de répartition car les
résultats obtenus au niveau des trois points choisis par rapport à l'oued, nous ont pas permis de situer
l'aire de développement de ces éléments toxiques. Connaissant parfaitement qu'au moment des grandes
averses l'eau de l'oued déborde sur les rives et provoque par conséquence une modification de ces
éléments toxiques.
Mots clés : Semi aride - Métaux lourds - Oued Guarah – Pédofaune.
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Application de la télédétection dans l’étude du changement de la
végétation de Chott El Beida (Sétif)
KHAZNADAR <mouna 1, KAABACHE Mohamed
2 et BENIA Farida
3
1Laboratoire Biodiversité et Ressources Phytogénétiques, FSNV, Université Ferhat Abbas Sétif
Email : [email protected]
Résumé
Chott El Beida fait figure sur la liste Ramsar des zones humides d’importance
internationale. Elle jouit d’une diversité floristique et faunistique remarquable. Elle a toutefois
connu des aléas naturels mais surtout anthropiques qui font que sa flore a subi des
changements tant sur le plan qualitatif que quantitatif. L’objectif de ce travail est donc
l’identification des changements au niveau des communautés végétales du Chott. La
méthodologie développée à cet effet, emploie l’imagerie satellitaire pour une précision
optimale. Le travail de terrain est nécessaire pour valider les données obtenues grâce à la
télédétection. Des algorithmes sont utilisés pour la classification supervisée des communautés
végétales et les indices de végétation. Les résultats obtenus ont permis la création de
classification ainsi qu’une évaluation des indices de végétation. Cela permet de comprendre
l’étendu des changements qui ont eu lieu dans la zone de Chott El Beida et de définir les
éventuels de changements.
Mots clés : Chott El Beida, communautés végétales, images satellites, classification
supervisée, indice de végétation (NDVI)
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Zones humides du Nord-est Algérien entre conservation et
écotourisme durable : Cas de certains sites du Parc National d’El-
Kala
BOUMENDJEL Mahieddine 1, BOUMENDJEL Saïd
2
1 Laboratoire de Recherche en Biodiversité et Pollution des Ecosystèmes. Centre Universitaire d’El-
Tarf. e-mail : [email protected] 2 Faculté des Sciences Economiques et de Gestion. Université Badji-Mokhtar Annaba.
E-mail : [email protected]
Résumé
Le développement de l’écotourisme est soumis aux mêmes lois économiques que tout autre
secteur d’investissement avec toutefois la prise en compte de ses spécificités et de ses caractéristiques
intrinsèques. La notion étant nouvelle, elle se fraie un chemin de plus en plus sûr dans le marché
mondial du tourisme. L'écotourisme consiste à emmener le touriste à la découverte de la nature, des
écosystèmes, des paysages naturels, des réserves naturelles, des régions vierges, des vues
panoramiques, des espèces animales et végétales, des interrelations entre les êtres vivants et leur
biotope... etc. Il vise donc à rapprocher le touriste de la nature et comporte un important volet
pédagogique lié au respect total des populations locales et autochtones. Effectivement, le
développement de toute activité éco-touristique se déroule obligatoirement en harmonie avec les
populations locales, les sites naturels, les écosystèmes en place et les êtres vivants (plantes, animaux,
insectes, microorganismes, …etc.) qui y vivent et y évoluent. Toutefois, une excellente connaissance
des écosystèmes, des êtres vivants, de leur biogéographie, des populations autochtones n’est possible
que par des études menés in situ dans ce site afin de pouvoir dégager des activités écotouristiques en
harmonie avec la nature. Evidemment, des décisions éclairées ne peuvent se faire qu’en concertation
avec les décideurs locaux, les représentants des collectivités locales, les scientifiques et les
professionnels du domaine. Si l’écotourisme est une forme de tourisme alternatif centré sur la
découverte de la nature, il n’en demeure pas moins qu’il inclut les communautés locales et indigènes
dans sa planification, son développement et son exploitation et il contribue à leur bien-être à travers la
protection de leur patrimoine naturel mais également culturel. Dans cette communication, nous
exposerons quelques unes des possibilités offertes par les zones humides du Parc National d’El-Kala
(Nord-Est, Algérie) ainsi que leur éventuelle exploitation dans un cadre écotouristique. Pour en
faciliter la perception par tout un chacun, nous avons adopté une approche plutôt pédagogique et nous
avons agrémenté notre recherche par la collecte d’informations et de données rattachées à la région
objet de notre étude.
Mot-clés : Zones Humides d’El-Kala, Ecotourisme, Circuits écotouristiques, acteurs de l’écotourisme,
Parc National d’El-Kala, Biodiversité.
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Pollution physicochimique et bactériologique des eaux de l’Oued
Messida et impacts sur la santé de la faune et de la flore (Parc
National d’El Kala, Algérie)
BENHALIMA Lamia1, BOUSLAMA Zihad
2, HOUHAMDI Moussa
2, BENSOUILAH Mourad
3, et
OUZROUT Rachid3
1 Département de biologie. Université 8 mai 1945 -Guelma –Algérie.
2 EcoSTAq- Laboratoire d’Écologie des Systèmes Terrestres et Aquatiques, Université Badji Mokhtar -
Annaba-Algérie. 3 EMMAL-Laboratoire Écobiologie des Milieux Marins et Littoraux, Université Badji Mokhtar -
Annaba-Algé[email protected]
Résumé :
Le parc national d’El Kala figure parmi les zones humides les plus importantes du
nord-est algérien et il renferme des écosystèmes lacustres, dont l’Oued Messida qui est un
chenal artificiel reliant le lac Tonga à la mer Méditerranée. La pollution des eaux de surface
continue de poser un problème sérieux pour l’homme et son environnement. L’oued Messida
coulant dans deux sens(en hiver du lac vers la mer et en été dans le sens contraire) reçoit des
rejets sauvages solides et liquides ce qui constituent un risque environnemental réel. Ce
travail vise à évaluer la pollution physico-chimique et bactériologique des eaux de l’oued
Messida, ainsi que les effets de cette pollution sur la vie et la santé de l’homme, de la faune et
de la flore. Les paramètres physico-chimiques (température, pH, conductivité, oxygènes
dissous, DBO5, nitrite, orthophosphate, ammonium, MES, et chlorophylles a) et
bactériologique (bactéries indicatrices d’une contamination fécale et les pathogènes) ont été
suivi sur quatre points de prélèvement couvrant le long de l’oued Messida pendant une année.
Les résultats des analyses bactériologique font apparaître que les eaux analysées contiennent
d’une part des fortes concentrations de coliformes fécaux et streptocoques fécaux, et d’autre
part des espèces pathogène (Salmonelle typhi, Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus
aureus) ce qui classe ces eaux de mauvaise qualité bactériologique. En conséquence, les eaux
de l’oued Messida s’avèrent entièrement chargées en germes microbiens et partiellement
chargées en polluants chimiques et constituent une vraie menace pour l’environnement, en
particulier pour la vie et la santé de la faune et de la flore.
Mots clés : Pollution, eau de surface, Oued Messida, maladies hydriques, santé
environnementale.
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Contribution à l’étude de l’évolution et la dynamique des milieux
naturels dans la plaine Benazouz – Sanhadja (W. de Skikda)
BAZRI K1 et BOUSHABA A
2.
1Laboratoire de Biologie et environnement, Université 1 de Constantine / [email protected]
2Université 1 de Constantine : [email protected]
Résumé
La plaine de Ben Azzouz Sanhadja fait partie de la zone côtière de l’extrême Nord-Est
algérien. Elle est ouverte sur la méditerranée pour constituer un écran naturel face aux
influences des vents dominants de direction NW – SE, formant un immense cordon dunaire
qui s’étale vers l’intérieur sur une longueur de 14 km depuis la plage, et dont son creusement
par les vents depuis le quaternaire a donné naissance à plusieurs milieux naturels humides
(marécages et lacs) ; la raison pour la quelle cette plaine est classée comme zone humide par
Ramsar, en 2000. Les potentialités écologiques, agricoles et touristiques dans ce secteur sont
actuellement perturbées d’une part, par l’inconscience de la population et d’autre part devant
le silence de l’autorité concernée. Des défrichements et braconnages sur les espaces dunaires
fragiles sont signalés chaque année pour l’installation des cultures, et la végétation ripisylve
est menacée par un pompage irrationnel des eaux. Devant cette situation alarmante, accentuée
par les changements climatiques, le futur de ce secteur est menacé par la dynamique éolienne
et l’ensablement ainsi que la durabilité des différents services fournis par ses écosystèmes est
compromise. Pour son développement durable, des scénarios réactifs et proactifs doivent être
pris en considérations sur le plan protection des espaces encore vierges, restauration des zones
dégradées, développement de la région selon ses capacités et potentialités notamment
écotouristiques, mais qui prend également des mesures fortes pour réduire la pauvreté et
l'inégalité et investir dans les secteurs d'utilité publique tels que l'infrastructure, l’industrie, la
santé et l'éducation.
Mots clés : Zones humides, Plaine de Ben Azouz – Sanhadja, Cordon dunaire de Ben Azouz,
Skikda, Dégradation des milieux naturels, Restauration des écosystèmes.
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Etude diachronique du cordon dunaire de la wilaya de Djelfa
(Algérie)
BENDERRAH Zineb
Adresse mail : [email protected]
Résumé
Une meilleure compréhension de la dynamique du cordon dunaire est une
préoccupation majeure pour les écosystèmes steppiques en Algérie qui subissent des
dégradations sévères. Notre étude menée sur le cordon dunaire et les deux chotts du Zahrez a
porté sur la mise en place d’une base de données sur le cordon dunaire, les deux Chotts du
Zahrez (Zones humides classées Ramsar), ainsi que le projet pilote de lutte contre
l’ensablement d’El Mesrane. Ces différentes étapes sont consolidées par une étude
diachronique en tenant compte des facteurs biotiques et abiotiques.
Mots clés: Cordon dunaire, Chott, Banque de données, Base de données, Ensablement, Etude
diachronique.
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Réflexions sur une nouvelle approche de gestion du bassin versant
du Hodna : Exemple de la leishmaniose cutanée zoonotique
CHERIF Kamel et BOUDRISSA Abdelkarim
Département SNV, université de M’sila
Résumé
La leishmaniose cutanée zoonotique est une maladie parasitaire touchant
particulièrement les zones arides du monde. En Algérie, elle est, particulièrement inféodée
aux zones humides des régions arides et sahariennes. Cette maladie constitue présentement un
grave problème de santé publique qui nécessite une approche de lutte intégrée. Dans le
présent travail, nous présentons l’éco-épidémiologie de la leishmaniose en relation avec les
écosystèmes des chotts endoréiques ainsi qu’une nouvelle approche de gestion de l’aspect
sanitaire qui doit être faite de manière intégrée et holistique.
Mots clés : Hodna, bassin, leishmaniose, chénopodiacée.
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Contribution à l’étude des effets de rejets urbain sur la qualité
physico-chimique des eaux d’Oued Bou-Saâda (M’sila)
MERNIZ Noureddine, AISSAOUI Samra et FETAYEH Mahdia.
Département Sciences de la Nature et de la vie, Université de M’sila, Algérie.
Résumé
L’Oued Boussaâda présente un intérêt touristique et considéré comme une source
d’irrigation importante pour les cultures et les palmeraies avoisinantes. Le but de cette étude
est de caractériser l’effet des rejets d’eaux usées urbaines et agricoles sur les caractéristiques
physico-chimiques et biologiques des eaux d’Oued Boussaâda. L’analyse des résultats
obtenus a montré l’existence d’une graduation du degré de pollution croissante de l’amont
vers l’aval. Cependant, les eaux d’Oued Boussaâda sont peu polluées en amont, à cause
probablement de l’existence d’un réseau de surveillance à ce niveau, tandis qu’en aval, elles
sont très polluées, dû à la présence de rejets d’eaux usées urbaines à partir de leurs sorties de
la ville de Boussaâda. La présence d’espèces algales bioindicatrices de pollution en aval de
l’Oued est signe révélateurs de la présence d’une pollution organique.
Mots clés : Oued Boussaâda - rejets urbains- pollution- espèce bioindicatrice.
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Bactéries pathogènes du tube digestif de l’avifaune aquatique de
zones humide des régions arides de l’Est Algérien
MEROUANI Sakina 1, SAHEB Menouar1, NOUIDJEM yacine2, ZAIDI Nadira1, HOUHAMDI
Moussa2.
1. Université Larbi Ben M’hidi.-Oum El-Bouaghi
2. Université 08 Mai 1945. Guelma.
Résumé
Les zones humides algériennes abritent une très grande variété d’oiseaux d’eau
hivernants et nicheurs. Ces espèces d’oiseaux d’eau sont souvent en contact avec les humains
par le biais de la chasse et sont porteuses de bactéries souvent pathogènes. Et c’est la raison
qui nous a amené nous pencher sur ce volet pour estimer le degré de contamination que
peuvent courir les gens qui sont en contact avec cette avifaune aquatique. A partir des
prélèvements effectués sur trois espèces d’oiseaux : Gravelot à collier interrompu (Charadrius
alexandrinus), Bécassine des marais (Gallinago gallinago), Cigogne blanche (Ciconia
ciconia), trouvées mortes sur les berges de la sebkha d’Ezzemoul (Oum El- Bouaghi dans les
hautes plaines aride de l’Est algérien), ont été isolées des bactéries pathogènes:
Staphylocoque, Escherichia. Coli, Salmonella arizonae, Plesiomonas shigelloides, à des
fréquences importantes et suggèrent que l’on porte plus d’attention au rôle joué par cette
espèce aviaire dans la pollution de l’environnement, et la contamination de l’homme par ces
bactéries pathogènes.
Mots clés : Zones humides, avifaune, bactérie, aride, Numidie, Staphylocoque, Salmonelle.
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Entomofaune des berges du Lac Tonga (Parc National d’El Kala)
TELAILIA Salah1, BOUTABIA Lamia
1 & DOUMANDJI Salaheddine
2
1. Université d’El Tarf
2. ENSA El Harrach
Résumé
L’inventaire de l’entomofaune des berges du lac Tonga au niveau du Parc National
d’El Kala, s’est avéré très important, il constitue un élément essentiel pour la biodiversité de
ce site connue principalement pour ses oiseaux d’eau. 154 espèces d’insectes ont été
identifiées. Cette richesse est due certainement à l’existence d’une grande diversité de niches
écologiques correspondant aux différentes strates végétales. Notre étude a révélé l’importance
des Orthoptera et des Coleoptera qui présentent les pourcentages les plus élevés avec
respectivement 21,4 et 26,6 %. La majeure partie des espèces de l’ordre des Orthoptera
appartient à la famille des Acrididae. En ce qui concerne les Coléoptères, c’est la famille des
Scarabeidae qui arrive en première position tant en nombre d’espèces que par celui des
individus. Ceci est dû à la présence des excréments de Mammifères sauvages et surtout de
Bovins qui errent sur le pourtour du lac Tonga. Les Heteroptera, les Odonatoptera, les
Diptera, les Dyctioptera, les Dermaptera, les Thysanurata, les Phasmoptera et les
Thysanoptera ont généralement un pourcentage ne dépassant pas les 5%.
Mots clés: Entomofaune, berges, biodiversité, Lac Tonga, Parc National d’El Kala.
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Peuplements de Coléoptères de deux zones humides de l’Ouest
Algérien
BOUKLI HACENE Samira1, MAATALAH Redouane, HASSAINE Karima
1, PONEL Philippe
2,
BENDIOUIS Chafika1 & BETTIOUI Réda
1
1Laboratoire de valorisation des actions de l’homme pour la protection de l’environnement et
application en santé publique. Université de Tlemcen. BP119 13000 Algérie. [email protected] 2Institut Méditerranéen d’Ecologie et de Paléoécologie, Europôle de l'Arbois, Université Paul Cézanne
Aix-Marseille III, BP 80, F-13545 Aix-en-Provence Cedex 04. [email protected]
Résumé
Des études sont menées depuis octobre 2009 à ce jour sur les peuplements des
Coléoptères des zones humides de l’Ouest algérien. Dans le présent travail, nous souhaitons
présenter les résultats de deux zones : la première est le marais salé estuarien située sur la rive
gauche de l’embouchure de la Tafna. La seconde est dayet El Ferd zone humide protégée par
la loi Ramsar depuis 2005. Des piégeages bimensuels effectués dans les différentes strates ou
groupements de végétation ont fourni 3833 spécimens répartis en 140 espèces pour le premier
et 4522 individus répartis entre 185 espèces. De point de vue biogéographique, les
communautés sont constituées majoritairement d’espèces paléarctiques à large distribution.
Le taux d’endémisme reste significatif avec 13% d’espèces endémiques à la Méditerranée
occidentale, 9% d’espèces endémiques d’Afrique du Nord et trois espèces sont nouvelles pour
la faune d’Algérie. Les richesses élevées sont en relation directe avec une période de
submersion moins longue, un taux de salinité moins élevé mais également une richesse
floristique plus importante. Les indicateurs de diversité montrent que les peuplements sont
diversifiés, réguliers et bien structurés dans la zone littorale, toutefois, ils présentent une
irrégularité marquante au niveau de la zone humide de Dayet el Ferd. L’évolution temporelle
fait ressortir des richesses et des abondances maximales essentiellement entre le début du
printemps et le début de l'été. La composition des peuplements reste très différente d’une zone
à une autre, l’indice de similitude n’excède pas les 40%.
Mots clés: Diversité, Régularité, Peuplements, Coléoptères, Marais salé, Dayet el Ferd,
Embouchure de la Tafna, Algérie.
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Caractéristiques écologiques de la zone humide du Chott El
Hodna et leur importance pour l'avifaune aquatique
ZEROUAK Samia1, BENSACI Ettayib
2, MEDDAH Nadia
3. DELOUM Farida
4
2Université de M’'sila
Résumé
Chott El Hodna chevauche deux (02) wilayas, M’ sila (1000 Km2 ) et Batna (100
Km2 ) dans les hauts plateaux centraux de l’Algérie, il occupe le centre de cuvette du El
Hodna , il est situé à 40 km de la Ville de M’sila, à 20 km au Sud - Ouest de la ville de Bou
saâda et 80 km au Sud -Est de la ville de Biskra, Sa superficie conséquente (362000 ha), sa
localisation très particulières et ses richesses assez importante, qui en font partie, fût classé
comme zone humide d'importance internationale par la convention de RAMSAR en 2001. La
faune du Chott El Hodna riche et diversifiée est composée principalement123espèces
d’oiseaux, 20 espèces de mammifères, 10 espèces de reptiles, d’insectes et poissons qui sont
largement représentés ,les inventaires sur la faune et l’avifaune au niveau de la région du
chott confère à ce dernier un rôle délocalisé dépassant le cadre des écosystèmes steppiques
Mots clés: Chott El Hodna, zone humide, faune, avifaune aquatique, RAMSAR
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Effect of zucchini yellow mozaic virus on the fecunddity and
longevity of vector the aphid, Aphis gossypii
* BOUAOUICHE A. and ** AUMARI Amira
*Department of SNV Faculty of Sciences,University of M'sila, Algeria
** Department of Animal biology-Faculty of Science-Damascus, University- Syria.
E-mail address for correspondence: [email protected]
Abstract
Zucchini yellow mosaic virus (ZYMV) is one of the most important viral diseases of
cucurbits in Syria and the world and it can be vectored by aphids. Cotton (melon) aphid,
Aphis gossypii, is one of the most common insect in the Aleppo of Syria that can efficiently
transmit ZYMV from infected to healthy cucurbit plants. The results of this study indicate that
the vector insect, Aphis gossypii had significantly higher fecundity and longevity on zucchini
plants infected with ZYMV compared with healthy plants. The massive reproduction and
longer longevity of the vectoring (transmitting) insect (A. gossypii) on ZYMV infected plants
can exacerbate the losses caused by both the insect pest (aphids) and the viral disease agent
(ZYMV) to zucchini and other cucurbit plants. The control of aphids (the vector) is extremely
important and can minimize the losses caused by both plant pests, and can also reduce both
primary (between fields) and secondary (within field) transmission of ZYMV.
Key words: Virus (ZYMV), Zucchini, Aphid, Aphis gossypii.
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Biodiversité et statut de l’avifaune aquatique des zones humides
de la région de M’sila
MAROUF Nouha 1, GASMI Bilal
1, BENSACI Ettayib
1
1. Département SNV, Université de M’sila. Algérie.
Résumé
Les zones humides de la région de M’sila par leur situation dans le centre du paye
revêtent une importance remarquable pour l’avifaune aquatique dans le Paléarctique. Cet éco-
complexe a accueilli durant l’année 2010/2011 plus de 33 espèces d'oiseaux d'eau appartenant
à 14 familles. La famille la plus représentée est celle des Anatidés avec 8 espèces. Ces
oiseaux ont occupés les plans d'eau de cet éco-complexe en fonction de leurs exigences
fondamentales et spécifiques mais la mise en eau semble le facteur le plus important qui gère
la distribution de ses oiseaux. Sur le plan national, 25 espèces sont protégées telles que : le
Tadorne casarca Tadorna furriginea, le Flamant rose Pheonicopterus roseus, l’Echasse
blanche Himantopus himantopus, sur le plan international par la convention africaine, on a
constaté 11 espèces protégées et 2 espèces sont figurées sur la liste rouge de l’UICN. Les
oiseaux recensés exploitent ces zones humides pour l’hivernage, la nidification et comme des
haltes pendant les voyages de migration pour rejoindre leurs aires d’hivernage et de
reproduction.
Mots clés : Zone humide, Région de M’Sila, Oiseau d'eau, Biodiversité, Statut.
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Importance des zones humides de la région de Médéa pour
l’avifaune aquatique
GASMI Bilal 1, MAROUF Nouha
1, BENSACI Ettayib
1, SAHEB Menouar
2 et HOUHAMDI Moussa
3
1 Département SNV, Université de M’sila. Algérie
2 ISN. Université Larbi Ben M’hidi. Oum El-Bouaghi. Algérie
3 Département de Biologie, Université de Guelma. Algérie
Résumé
Ce travail présente l’importance ornithologique de deux zones humides de la région de
Médea (Dayet El Kerfa et Lac de Barrage de Boughzoul) dans les Hauts Plateaux Centraux
d’Algérie. Les données sont récoltées par le biais des recensements d’oiseaux d’eau réalisés
durant la période allant de Juin 2011 jusqu’au Juin 2012. L’abondance, la richesse, indice de
Diversité de Shannon et Weaver, et indice d’équitabilité présentent des valeurs différentes
d’une saison à l’autre qui confirme l’importance des sites d’étude pour les oiseaux d’eau
durant toute les périodes de l’année (hivernage, migration et reproduction). Ces zones
humides sont exploitées par les oiseaux pour y hiverner, y stationner à l’occasion des
migrations, ou s’y reproduire. Ces valeurs ornithologiques peuvent être le stimulus de classer
les zones humides négligées par la convention de Ramsar, et la mise en valeur des sites déjà
classés.
Mots clés : Zone humide, Région de Médea, Avifaune aquatique.
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Biodiversité spécifique du régime alimentaire du Héron garde
bœufs Ardea ibis selon leur cycle biologique dans l’Est Algérien
SELMANE Asma1 ; KHELILI Nadjette
1, HOUHAMDI Moussa
2
1Université Cheikh Larbi Tébessi –Tébessa
2Université 8 Mai 1945 – Guelma. [email protected]
Résumé
Le Héron garde bœufs Ardea ibis espèce suscitant actuellement beaucoup de
curiosités scientifiques en tant qu’espèce opportuniste et de large expansion mondiale. Le
travail que nous présentons consiste à étudier le niche trophique du héron garde bœufs (Ardea
ibis). Connaître l’écologie trophique du cette espèce (Ardea ibis) a pour but de mise en
évidence des biocénoses notamment celles des insectes apportant un intérêt agro-écologique
pour la région. L’étude est réalisée entre Octobre 2010 et Septembre 2011. La composition
qualitative et quantitative est basée sur l’analyse des pelotes de rejection. Ainsi, 96 pelotes
sont décortiquées et analysées afin de déterminer le spectre alimentaire de l’oiseau durant
toute la période d’étude puis le définir selon les périodes du cycle biologique et sur les 5727
items identifiés, les bols alimentaires sont composés de 6 classes (Insecta, Arachnida,
Annelida, Oiseaux, Mammifera et Reptilia), 16 Ordres et 49 familles. Son alimentation est
composée de proies d’invertébrés et de vertébrées. Parmi les proies d’invertébrées, les
insectes sont dominants et représentent à eux seule 96,14%. Le Héron garde-bœufs a montré
une grande capacité d’adaptation écologique. Il a pu développer une stratégie d’alimentation
adaptée aux changements des conditions écologiques du milieu. En effet, la composition de
son régime alimentaire est en relation directe avec la biodisponibilité des proies.
Mots clés : Héron garde-bœufs, régime alimentaire, biodiversité des proies, spectre
alimentaire, niche écologique.
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Biodiversité des proies de la Cigogne blanche Ciconia ciconia
(Est Algérien)
KHELILI Nadjette1, SELMANE Asma
1, HOUHAMDI Moussa
2.
1 : Université Cheikh Larbi Tébessi – Département de biologie (Tébessa).
2 : Université 8 Mai 1945 – Département de biologie (Guelma).
Résumé
Le respect de la biodiversité est axé sur la protection des oiseaux ; La loi de protection
de la nature votée en 1976 fixe la liste des espèces d’oiseaux protégés, c’est le cas de la
cigogne blanche qui est considérée parmi les espèces qui présentent des augmentations
sensibles et représente un bon indicateur de la qualité naturelle de son environnement. Le
travail qui nous présentons consiste à étudier le niche trophique du la cigogne blanche
(Ciconia ciconia) dans une région de l’Est algérien : d’El-Merdja (Tébessa) qui abrite une
colonie très importante. L’étude est réalisée entre décembre 2010 et août 2011, pour cela nous
sommes basés sur la décortication des pelotes des réjections. L’analyse de 40 pelotes révèlent
la présence de 04 classes-proies répartissent entre (Insecta, Arachnida, Gasteropoda, Aves),
10 ordres et 31 familles-proies. Le régime alimentaire de la cigogne blanche est de type
carnassier à tendance insectivore avec pourcentage de 97,54 %. Les résultats dévoilent des
consommations proches des Dermaptères pendant la période de pré-reproduction et la période
de reproduction et élevages de jeunes avec respectivement 24,79% et 25,56% , des
Orthoptères 39,67% et des Coléoptères 35,53% durant la période de pré-reproduction alors
que les Coléoptères 65,62% dominent ,suivi des Orthoptères, des Névroptères et des
Hyménoptères pendant le deuxième période de cycle biologique. La richesse maximale est
observée en période d’élevage des jeunes poussins avec 24 espèces. L’indice de l’Equitabilite
révèle l’opportunisme de cet oiseau migrateur avec une grande adaptation aux ressources
trophiques.
Mots clés : Cigogne blanche, Ciconia ciconia, El-Merdja, opportunisme, pré-reproduction,
reproduction et élevages des jeunes.
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Impact de la salinité sur la parasitofaune de l’anguille Anguilla
anguilla dans le lac Tonga el la lagune El mellah (zones humides
du parc national d’El kala)
LADJAMA Imen, DJEBARRI Nawel, TAHRI Marja et BENSOUILAH Mourad
Laboratoire d’Ecobiologie des Milieux Marins et Littoraux
Université Badji Mokhtar-Annaba ; BP 12, 23 000 Annaba (Algérie)
Résumé
L’objectif visé dans cette étude est l’évaluation du parasitisme de l’anguille par le
parasite considéré comme le plus pathogène ; le nématode A. crassus. présent dans la vessie
gazeuse des anguilles peuplant un plan d’eau douce (le lac Tonga) et un plan d’eau saumâtre
(la lagune El Mellah) appartenant au complexe des zones humides du Parc National d’El
Kala. Dans le lac Tonga, A crassus est présent toute l’année, mais, en revanche, en milieu
lagunaire sa présence est limitée à huit mois sur douze. Les prévalences mensuelles varient de
20 (en juillet) à 63% (en décembre) dans le lac Tonga et sont comprises entre 0 et 13% dans la
lagune. Dans les vessies gazeuses infestées, il est noté la présence de plus de 4 vers par
anguille dans le lac Tonga contre seulement 1,4 vers par anguilles dans la lagune El Mellah.
Les vessies examinées durant cette étude montrent divers états allant de la transparence à
l’opacité en passant par des états hémorragiques et fibreux, toute fois dans le Tonga plus de
46% des vessies présentent des lésions sévères contre seulement 9% dans la lagune. Les
données obtenues montrent qu’en eau douce les valeurs des indices sont nettement plus
élevées qu’en eau saumâtre ; nous notons par ailleurs que les valeurs de l’intensité
d’infestation ne sont pas trop élevées pour représenter un danger pour les poissons. L’impact
de la salinité sur la présence de ce parasite chez l’anguille Anguilla anguilla semble évident.
Mots clés : Anguille ; parasitisme ; eau douce ; eau saumâtre ; extrême nord est algérien ;
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Etude de la diversité des bactéries halophiles du Chott El Hodna
(M’sila)
ARIECH Mounira, GUECHI Abdelhadi
Université de Sétif
E-mail : [email protected],
E-mail : [email protected] .
Résumé
Chott El Hodna est un lac salé endoréique du nord-est de l’Algérie, et l’un des plus
grand en Afrique du nord, il présente un intérêt écologique considérable car il héberge un
grand nombre d’espèces animales et végétales diversifiées, de point de vue écologie
microbienne, est ce qu’il présente aussi une diversité bactérienne?
Pour ce fait, La diversité et la densité des bactéries halophiles dans les sols salins et les eaux
salées de Chott El Hodna (M'sila), ont été étudiés, en incluant trois sites de prélèvement pour
les eaux et quatre sites de prélèvement pour le sol, dans des systèmes écologiques différents.
Les propriétés physico - chimiques du sol et des eaux ont été analysées. Les échantillons
collectés à partir des saumures salines de Chott El Hodna, ont été trouvés thalassohalines, en
raison de la dominance des ions de sodium et des chlorures avec un pH de 8,0. Les densités
des bactéries halophiles faibles, modérées et extrêmes, ont été mesurées en utilisant un milieu
de culture salé contenant 3%, 8%, et 25% respectivement. La densité des bactéries halophiles
faible était la plus élevée, suivie par les bactéries halophiles modérées puis les archées
halophiles, qui ont été caractérisées, en adoptant une comparaison de leurs caractéristiques
phénotypiques avec d’autres espèces déjà identifiés dans le Manuel de Bergey pour la
systématique en bactériologie. Ces isolats peuvent être identifiés comme appartenant à sept
genres et dix espèces. Les genres sont: Halopherax, Haladaptatus, Halococcus, Natrinema,
Haloplanus, Natrialba. Halomonas.
Mots clés : Bactéries halophiles, Chott El Hodna (m’sila), Eaux salées, Sols salins,
Thalassohaline.
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Biologie de la reproduction de l’Avocette élégante Recurvirostra
avosetta (Linnaeus, 1758) dans une zone humide Dayet El kerfa
(wilaya de Médéa)
MAILBI Elhadi1, KICHENE Sohaib
1, BENSACI Ettayib
1, CHERIEF Abdelkader
1, et BOUTERA
Nacéra 1
1 Université de M’Sila
Résumé
Dayet El kerfa, se situe dans les hautes plaines centrales en milieu steppique dans la
wilaya de médéa. Elle se trouve à 10 Km à vol d’oiseau au sud de la commune de Boughzoul.
Notre travail vient pour montrer l’importance de cette daya pour la reproduction de l’avifaune
aquatique. L’étude de la reproduction de cette espèce de limicole est la première au niveau
des hautes plaines centrales après celles de la Boucheker (2005) et Saheb (2009) au niveau
des hauts plaines de l’Est Algérien. Pendant l’année 2010, le suivi de l’évolution de 90 nids
répartis en deux ilots a été mené en prenant en considération les paramètres suivants :
L’évolution des œufs, la grandeur de ponte, le poids des œufs et leur dimension (grand axe et
petit axe), les dimensions des nids (diamètre interne et diamètre externe) et le taux de réussite
de la reproduction. La reproduction de l’Avocette élégante Recurvirostra avosetta est
tributaire de la mise en eau de cette zone humide ce qui constitue un obstacle pour le suivi
régulier de cette activité physiologique.
Mots clés : reproduction, l’Avocette élégante, hautes plaines centrales, zone humide,
conservation
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Distribution spatiale des phlébotomes et des rongeurs (agents de
Leishmaniose cutanée) au sein d’une zone d’importance
internationale : Chott El Hodna
KHALFALLAH Imane1, BOUDRISSA Abdelkrim
2, CHERIF Kamel
1
1 Département SNV, Université de M’sila ;
2Institut Pasteur Algérie.
Résumé
En Algérie, la région du Chott El Hodna est considérée comme le foyer le plus important de la
leishmaniose cutanée zoonotique à Leishmania major après celui historique de Biskra. La distribution
de cette maladie est restreinte à la distribution spatiale des phlébotomes vecteurs et des hôtes rongeurs.
Les enquêtes entomologique et mammalogique, réalisées aux mois d’Août 2011 et Mai 2012 dans la
région du Chott El Hodna nous ont permis d’établir un inventaire qualitatif et quantitatif des
phlébotomes et des rongeurs et de comprendre l’effet des facteurs environnementaux sur la
distribution des espèces. L’enquête entomologique a permis de dresser un gradient de présence de
différentes espèces de phlébotomes le long d’un transect Nord-Sud , prenant naissance du haut des
montagnes du Hodna et se terminant à la lisière de la sebkha en passant par la plaine et le chott . Au
total se sont 1360 phlébotomes capturés dans 6 stations répartis entre 8 espèces 5 au genre
Phlebotomus et 3 au genre Sergentomyia. L’espèce Phlebotomus papatasi et Phlebotomus
perniciosus sont les deux espèces les plus dominantes. Quant à l’inventaire mammalogique, réalisé
dans différents biotopes selon un transect Nord-Sud, des montagnes du Hodna, jusqu’à la sebkha, il
nous a permis de mesurer l’étendue du domaine vital de certaines espèces comme la mérione de shaw
qui colonise pratiquement tous les milieux, vivant parfois en sympatrie avec d’autres rongeurs
(Gerbillus spp.et Jaculus spp.), d’autres au contraire sont étroitement inféodés aux biotopes de fortes
salinités, tel Psammomys obesus. La répartition des différentes espèces de phlébotomes ainsi que celle
des rongeurs sont intimement liées aux conditions du milieu, mais l’effet de l’action anthropique
est le plus pesant sur les complexes pathogènes. Il serait intéressant de faire une analyse plus
approfondie sur la propagation spatiale de la leishmaniose. Il semble que le mouvement des biens et
des personnes contribue à la dissémination des phlébotomes et rongeurs réservoirs et l’introduction de
nouvelles espèces dans des régions qui en étaient jusque-là indemne.
Mots clés : Leishmaniose, Phlébotomes, Rongeurs, Leishmania major, Hodna. Algérie.
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Structure et phénologie des ardéidés dans le lac des oiseaux
(Site Ramsar, Wilaya d'El-Tarf)
BOUNAB Choayb (1).*
. GUERGUEB El-Yamine (1)
, TOUARFIA Moundji (1)
, BRAHMIA Hafid (1)
,
BOUALI Noureddine (1)
& HOUHAMDI Moussa (2)
.
(1) Département d’Environnement, Université Sidi Bel Abbès.
(2) Département d'écologie et génie de l'environnement, Université Guelma.
*. E-MAIL: [email protected]
Résumé
L'éco-complexe des zones humides du Nord-Est Algérien est composé d'une dizaine
de plan d'eaux douces très réparties à l'échelle internationale. Ils accueillent des effectifs
élevés d'oiseaux d'eau du fait qu'ils ont situés dans les trajets migratoires de nombreuses
espèces. Ces derniers l'occupent de différentes manières. Nous projetons dans cette étude de
mettre en valeur l'importance de l'un de ces zones humides, lac des oiseaux, pour la famille
des ardéidés : structure, phénologie et modalité de distribution spatiale.
Mots clés : Lac des Oiseaux, Ardéidés, Nord-Est algérien, zone humide, structure.
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Anatides hivernants du lac Oubeira
(Parc national d’El kala, Algérie)
LAKBAR Chanez
Département de Biologie. Centre Universitaire d'El Tarf. Algérie;
Email: [email protected]
Résumé
L’étude d’hivernage des anatidés a été réalisée au lac Oubeira durant la période qui
s’étale de fin octobre 2007 à la mi-mars 2008. Ce lac, site Ramsar d’importance
internationale, inscrit sur le registre de Montreux, est l’un des plans d’eau qui accueillait jadis
le plus d’effectifs d’anatidés hivernants au niveau de la région d’El Tarf. Mais face à de
nombreux facteurs de dégradation, ce lac a fini par perdre ses caractéristiques écologiques.
Nous avons voulu par cette étude caractériser le peuplement d’anatidés hivernants sur ce plan
d’eau et évaluer son intérêt ornithologique, et ce à travers : L’inventaire des espèces présentes
et le suivi des fluctuations des effectifs des anatidés. Ainsi, la synthèse des recensements
réalisés met en évidence la présence d’une diversité qualitative et quantitative d’oiseaux
d’eau ; onze espèces d’anatidés hivernants ont été recensées au lac Oubeira, avec des
fluctuations d’effectifs d’un mois à un autre. Les canards chipeau, siffleur et l’Erismature à
tête blanche sont parmi les espèces observées en nombre important, les canards colvert, pilet
et le fuligule nyroca sont parmi les espèces observées de manière irrégulière et en faible
nombre. Janvier est quant à lui le mois qui compte les effectifs les plus abondants de la saison.
Mots clés : Hivernage, Lac Oubeira, anatidés, fluctuations des effectifs, distribution spatio-
temporelle.
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Lac Tonga : Site d’hivernage pour de nombreuses espèces
d’avifaune aquatique
ZERAOULA Ali, BRAHMIA Hafid, BARA Mouslim, BOUNAB Choayb et HOUHAMDI Moussa
Résumé
Le Parc National d’El-Kala (PNEK) est un site d’intérêt biologique et écologique
importante renferme deux zones humides considère comme site RAMSAR (Lac Tonga et Lac
Oubeira). Malgré la grande diversité biologique jalonnant la région en mesure de l’avifaune
aquatique, ces derniers n’ont pas prêt en considération dans les études scientifiques que
récemment. Le Lac Tanga (36° 53’ N, 08° 31’ E) est l’une des zones humides les plus
diversifiée du PNEK. C’est un plan d’eau douce permanent qui s'étale sur une superficie
totale de 2 400ha. Il est situé à l'extrême nord-est de l'Algérie. Dans le but de suivre
l’évolution du nombre des oiseaux d’eau dans ce lac, une étude ornithologique a été réalisée
durant une saison d’hivernage nous amène à une richesse spécifique de 53 espèces dont les
plus abondantes appartiennent à la famille des Anatidés avec 14 espèces. Nous proposons
dans notre étude de mettre le point sur les indices écologiques de l’avifaune aquatique qui
héberge le Lac Tonga (abondance, richesse spécifique, phénologie, chronologie d’arrivée,
structure et modalités de distribution et d’occupation spatio-temporelle de cette zone humide
par toutes les espèces d’oiseaux observées).
Mots clés : Biodiversité, zone humide, Lac Tonga, avifaune aquatique, hivernage.
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Structure et écologie des Ardéidés hivernants dans le lac Tonga
(site Ramsar, Wilaya d’El-Tarf)
BRAHMIA Hafid, ZERAOULA Ali, BARA Mouslim, OUDIHAT Karima, BOUNAB
Choayb et HOUHAMDI Moussa
Résumé
Le Lac Tanga (36° 53’ N, 08° 31’ E) est l’une des zones humides les plus diversifiée
de l’Algérie. C’est un plan d’eau douce permanent qui s'étale sur une superficie totale de
2 400ha. Il est situé à l'extrême nord-est du parc national d'El-Kala (wilaya El-Tarf, l'Algérie).
Ce lac est un site d'hivernage pour de nombreuses espèces d'oiseaux d'eau qui en font sa
richesse. Il sert également de reposoir et de lieu d'alimentation pour de nombreuses espèces
qui atteignent souvent au cours des saisons d’hivernage une richesse spécifique de 53 espèces.
Nous proposons dans notre étude de mettre le point sur l’évolution des effectifs de la famille
des Ardéidés dans le Lac Tonga (abondance, richesse spécifique, phénologie, chronologie
d’arrivée, structure et modalités de distribution et d’occupation spatio-temporelle de cette
zone humide par toutes les espèces des Ardéidés observées).
Mots clés : Biodiversité, zone humide, Lac Tonga, Ardéidés, hivernage.
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Étude de la biodiversité zooplanctonique d’un milieu limnique
dans l’Ouest Algérien
MELIANI Habib (1)
*, BENYAHIA Mohamed (1)
, BOUZIDI Mohamed Ali (2)
, KERFOUF Ahmed (1)
et
TOUMI Fawzia (1)
(1) : Laboratoire de recherche Écodéveloppement des Espaces, Université Djillali Liabès, SIDI BEL
ABBÉS 22000, ALGÉRIE.
(2) : Laboratoire de Biodiversité Végétale : Conservation et Valorisation, Université Djillali Liabes, BP
89, Haï Larbi Ben M'Hidi, SIDI BEL ABBÉS 22000, ALGÉRIE.
Courriel : *[email protected]
Résumé
Le zooplancton joue un rôle déterminant dans les réseaux trophiques aquatiques parce
qu’il représente une source de nourriture importante pour les poissons et les invertébrés
prédateurs mais aussi parce qu’il broute intensément les algues, les bactéries, les
protozoaires…etc. Une étude a ce propos montrent que la structure spatiale est souvent
caractérisée par une stratification plus complexe liée au fait que la densité de l’eau est voisine
de celle des êtres vivants et leur permet de vivre à tous les niveaux jusqu'à des profondeurs
qui peuvent être considérable. C’est dans ce profil que notre travail consiste à faire un
inventaire spatio-temporelle du zooplancton du lac Sidi M’hamed Benali du mois de Janvier
au mois de Décembre 2010 excepté le mois de Juin, Octobre et Novembre afin de faire un
listing des différents espèces d’une part, et d’autre part de faire une étude comparative sur le
plan qualitatif et quantitatif par rapport à d’autre travaux. Les Ostracodes et les Gastéropodes
sont les moins représentés. Un calcule de l’indice de Shannon et de l’indice d’Eveness
« Equitabilité » était effectué pour avoir une étude plus complète sur l’état de la répartition
entre les différents groupements dans les différentes stations pendant les mois de prélèvement.
Il est à noter que le nombre d’espèces est en relation directe avec la température, le pH, les
paramètres physico-chimiques et l’abondance de la nourriture. De ce fait, les résultats
laissent envisager des propositions pour la préservation de notre écosystème. Cela nécessite
du temps et dépend des moyens matériels permettant le suivi et le contrôle du milieu lorsqu’il
s’agit des actions anthropozoogènes (pollution,…).
Mots clés : Lac Sidi M’hamed Benali, Espèces zooplanctoniques, Indice d’Eveness, Etude
quantitative et qualitative.
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Inventaire des odonates dans Garaet Hadj Tahar
(Wilaya de Skikda)
BARA Mouslim1, KHELIFA Rassim
2, ZERAOULA Ali
2, BRAHMIA Hafid
2, BOUSLAMA Zihad
1 et
HOUHAMDI Moussa2.
1 Laboratoire Ecologie des systèmes Terrestres et Aquatiques, université BADJI Mokhtar, Annaba.
2 Laboratoire Biologie, Eau et Environnement, université 8 Mai 1945, Guelma.
Résumé :
Garaet Hadj Tahar (36°51’50’’ N, 07°15’57’ E) est un lac d’eau douce permanente
situé dans la commune de Ben Azouz, la wilaya de Skikda. D’une superficie de 112 ha, ce site
naturel abrite une faune et une flore remarquable. L’objectif de cette étude consiste à faire un
inventaire des peuplements d’odonates dans cette garaet suivie d’un dénombrement des
effectifs dans le but de déterminer les indices écologiques suivants : abondance, richesse
spécifique, l’indice de Shannon et l’indice d’équitabilité. Les résultats obtenus nous ont
permis d’identifier 3 familles d’odonates principalement des Anisoptères représenté par 9
espèce principalement des Aeshna mixta, Trithemus annulata et Crocotheuris arythraea.
Mots clés : Skikda, Garaet Hadj Tahar, odonates, Anisoptères, indices écologiques.
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Étude de la biodiversité avifaunistique de la zone humide
saharienne d’El Golea
BERRIMI N. DERRADJI N. ARAB A
E.mail / [email protected]
Laboratoire Ecologie Animale, Faculté des Sciences Biologiques. (FSB), USTHB.
Résumé
La zone humide saharienne d’El Goléa offre des conditions favorables à la vie sauvage
et par conséquent contribue au maintien des espèces aviennes et de leur habitat. C’est une
véritable zone d’escale, d’hivernage et de nidification pour l’avifaune aquatique sédentaire et
migratrice protégée ou non, et participe pleinement au maintien et à la conservation de la
diversité biologique. Cette zone se situe au centre du Sahara Algérien (30°15`N, 2°53`E) à
une altitude de 397m, est distante d’environ 950 Km du Sud d’Alger, dans l’étage
bioclimatique saharien à hiver Tempéré. Le recensement de l’avifaune de cette zone humide a
été effectué au niveau de 06 stations, 02 terrestres et 04 aquatiques. Les résultats relatifs au
dénombrement effectué dans les 06 stations montrent que le site se distingue par un
peuplement avien composé de quarante et une espèces d’oiseaux, dont vingt sept aquatiques
avec un total de 5894 individu. Ces espèces sont réparties en 34 genres, 24 familles et 11
ordres. Décembre est le mois le plus riche avec 27 espèces et 2662 individus parmi ces
espèces : le Tadorne casarca avec 500 individus, le flamant rose avec 167 individus, l’ibis
falcinelle avec 20 individus, le fuligule nyroca 50 individu, et le canard souchet avec 1200
individus.
Mots clés : zones humides, El Goléa, oiseaux d’eau, Tadorne casarca, biodiversité.
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Biodiversité de la malacofaune des substrats durs dans les zones
humides côtières de l’Ouest Algérien
MEZIANE Khadidja, ALLAILI Hadjer, KERFOUF Ahmed
Département des sciences de l’environnement, Faculté des sciences de la nature et de la vie, Université
Djillali Liabès, BP 89, Sidi Bel Abbès, 22000, Algérie.
[email protected] / [email protected] / [email protected]
Résumé
Durant notre étude, un certain nombre d’échantillons ont été effectué sur les zones
humides côtières de l’ouest algérien. Ces récoltes qualitatives de mollusques et de la litière
végétale associée, opérées majoritairement sur le substrat dur, notamment sur la zone
supralittorale et médiolittorale. L’importance écologique des mollusques benthiques est bien
connue pour le maintien de la structure des communautés des zones intertidales. Nos
observations portées sur les interactions existantes entre les différents taxons de mollusques,
et entre la malacofaune et la flore associée : coopération, mutualisme, compétition… assurant
un écosystème relativement équilibré tout en exerçant des modifications sur le substrat dans,
ou sur lequel ces espèces vivent. Cette étude nous a révélé la présence de 22 espèces de
mollusque, entre lamellibranches, gastéropodes et polyplacophores, reparties sur le long des
zones humides côtières de l’ouest algérien.
Mots clés : Zones humides côtières, Mollusque, Lamellibranches, Gastéropodes,
Polyplacophores, Litière végétale, Substrat dur. Ouest algérien.
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Données sur la parasitofaune des poissons de trois zones humides
du Sahara septentrional (Oued Righ) : Lac Temacine, Lac
Mégarien et Oued Still
BEGHORA Loubna1, GHAZI Cherif
2, CHAIBI Rachid
3, SI BACHIR Abdelkrim
4
1Université Larbi Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi ([email protected])
2 Université Kasdi Merbah de Ouargla ([email protected])
3Université Ammar Thelidji de Laghouat ([email protected])
4Univesité El Hadj Lakhdar de Batna ([email protected])
Résumé
Les zones humides représentent un patrimoine naturel et biologique exceptionnel.
Elles sont très importantes du point de vue de la biodiversité car elles abritent de nombreuses
espèces végétales et animales. La région du Sahara septentrional algérien, malgré
l’importance et l’intérêt des zones humides qu’elle abrite, reste très peu étudiée, notamment
en ce qui concerne les prospections sur les poissons et leurs parasites. Dans ce travail, nous
avons étudié la parasitofaune des principales espèces de poissons qui peuplent les zones
humides de la vaste région de l’Oued Righ qui englobe des plans d’eau représentatifs du
Sahara septentrional. Nos pêches, réalisées grâce à des nasses, ont concernées trois sites : le
Lac Temacine, le Lac Mégarine et l’Oued Still, au cours de la période qui s’étale de juin 2012
à décembre 2012. Les spécimens de poissons collectés appartenaient à trois différentes
espèces caractéristiques de ces plans d’eau : Tilapia zillii (famille des Cichlidés), Aphanius
fasciatus (famille des Cyprinodontidés) et Heminchromis bimaculatus (famille des Cichlidés).
L’investigation des ectoparasites qui se retrouvent sur la peau (téguments), les nageoires et les
branchies est réalisée à l’œil nu, par observation sous la loupe binoculaire ou par microscope
optique. Les endoparasites sont détectés suite à l’examen de la cavité abdominale (viscères)
sous la loupe binoculaire. L’inventaire des espèces parasitées identifiées regroupe six types
de parasites différents. Deux protozoaires ciliés (Chilodonella sp. et Trichodena sp.), un
crustacé (Copepoda sp.), un cnidosporidé (Myxobolus sp.), un plathelminthe (Dactylogerus
sp.) et un némathelminthe (Acanthocephala sp.). Les spécificités ainsi que les incidences
parasitaires sont synthétisés dans cette communication.
Mots clés : Sahara septentrional, Tilapia zillii, Heminchromis bimaculatus, Aphanius
fasciatus, parasites, Lac Temacine, Lac Megarine, Oued Still.
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Diversité ichtyologique de trois zones humides du Sahara
septentrional (le Lac Temassine, le Lac Megarine et l’Oued Still)
GHAZI Cherif1, BEGHORA Loubna
2, CHAIBI Rachid
3, SI BACHIR Abdelkrim
4
1Université Kasdi Merbah de Ouargla ([email protected])
2Université Larbi Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi ([email protected])
3Université Ammar Thelidji de Laghouat ([email protected])
4Univesité El Hadj Lakhdar de Batna ([email protected])
Résumé
Le Sahara Algérien, qui s’étend sur les deux tiers de la superficie du pays avec plus de
2 millions de Km², recèle d’importantes ressources en eau souterraine. L’eau de surface y est
rare et insignifiante, elle est pérenne et se limite seulement aux zones de Sebkhas, Chotts,
Gueltas, situées généralement dans les bas fonds des bassins endoréiques auprès des Oasis. La
superficie globale des zones humides recensées ne représente que 1,3 % de la superficie totale
du Sahara septentrional. Malgré leur double intérêt socio-économique et surtout écologique à
travers leurs biodiversité faunistique et floristique originales, ces hydrosystèmes continentaux
restent méconnus par le manque de travaux scientifiques dédiés à ces écosystème fragiles.
L’objectif de ce travail est de mettre en évidence un inventaire de l’ichtyofaune dans trois
zones humides localisées dans la vaste région de l’Oued Righ. Il s’agit des lacs Temacine et
Megarine ainsi que l’Oud Still. Ces plans d’eau représentatifs des principaux types de zones
humides rencontrés dans le Sahara septentrional, sont très peu étudiés, notamment en ce qui
concerne la biodiversité en faune aquatique. Durant la période allant de juin à décembre 2012,
nous avons réalésé à l’aide de nasses, des pêches régulières avec une fréquence d’une à deux
collectes mensuelles. Un premier inventaire a permis de signaler principalement 3 espèces,
représentant 2 familles et 3 genres différents (espèces caractéristiques). La répartition spatiale,
la dynamique globale des populations ainsi que les statuts bio-écologiques de ces espèces sont
mis en évidence dans cette communication.
Mots clés : Sahara septentrional, zone humide, ichtyofaune, Tilapia zilli, Hemichromis
bimaculatus, Aphanius fasciatus.
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Nidification du Goéland leucophé Larus michahellis cachinnans
dans l’île d’El-Aouana, Jijel
MAYACHE B1., BOULDJEDRI M.
2
1. Laboratoire de toxicologie moléculaire, Université de Jijel
2. Laboratoire de pharmacologie et de phytochimie, Université de Jijel.
Résumé
La reproduction du Goéland leucophée Larus michahellis cachinnans dans l’île d’El-
Aouana, Jijel à été traité, certains paramètres morphométriques ont été mesurés à savoir ; la
taille de ponte, le volume des œufs, les dimensions des nids ainsi que la croissance de
poussins à été suivi. Les résultats obtenus montrent que les pontes à trois œufs dominent
dans la colonie suivie par les nids à deux œufs. Le volume moyen des œufs était de 87.3 cm3.
Le diamètre moyen des nids varie entre 25 et 45 cm. Pour la croissance des poussins on a
enregistré une évolution rapide de la longueur des becs, des tarses et des pattes au cours des
trois premiers jours qui suivent l’éclosion, puis elle devient assez lente durant les jours qui
suivent jusqu’à l’envol des jeunes.
Mots clés : Oiseax marins ; Larus michahellis cachinnans ; Reproduction, paramètres
morphométriques ; Grandeur de ponte, île d’El-Aouana, Jijel.
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Cartographie de la végétation dans la Garaet de Timerganine
(Oum El-Bouaghi, Sud du Constantinois)
TOUARFIA Moundji1, BOUALI Noureddine
1, BOUNAB Choayb
1, GUERGUEB El-Yamine
2, &
HOUHAMDI Moussa2
[email protected] 1. Département de biologie, Université de Souk Ahrass.
2. Département d’écologie et génie de l’environnement, Université Guelma.
Résumé
La Garaet de Timerganine située dans le sud du Constantinois (Hauts plateaux de l’Est
de l’Algérie) est un plan d’eau douce entouré d’une vingtaine de zones humides salées et très
spacieuses. Elle héberge une diversité avifaunistique très importante. Les terres entourant le
lac sont souvent utilisées pour une culture céréalière très intense (Blé dur Triticum durum et
Orge Hordeum vulgare), mais les franges entre ces cultures et le plans d’eau laissent pousser
une flore très luxuriante. Le plan d’eau referme aussi un grand nombre d’hélophytes (Typha
angustifolia, Phragmites australis, Scripus lacustris, S. maritimus….etc.).
Depuis le mois de septembre 2010 jusqu’ à la fin du mois de juin 2011, nous avons établi
trois cartes de végétation (automne, hiver et printemps) qui nous permet d’une part de
déterminer la liste floristique du site qui se résume à 44 espèces végétales appartenant à 15
familles. Les espèces qui dominent appartiennent de la famille Chénopodiacées : Atriplex
halimus ; Salsola fruticosa ; Salicornia fruticosa Le plan d’eau est dominé par : Phragmites
australis ; Carex divisa ; Scirpus maritimus ; et Scirpus triquetroid
Mots clés : AFC ; Dynamique végétale ; Garaet Timerganine ; Zone humide ; écologie ;
cartographie; Mapinfo.
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Biodiversité et démo-écologie de la communauté micro-alguale de
la mare temporaire de Djerma (Parc National de Belezma, Batna)
LABED Amina1, DJEBARA Ikhlas
1, LOMBARKIA Meliha
1, SI BACHIR Abdelkrim
1, CHAIBI
Rachid2
Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences, Université El Hadj Lakhdar
Batna1.
Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des Sciences, Université Amar Telidji-
Laghouat2.
Résumé
Cette étude porte sur la biodiversité micro-algale de la mare temporaire de Djerma.
Cette dernière est une zone humide de montagne, semi artificielle et à eau douce. L’étude
menée au cours de la période allant de décembre 2011 à mai 2012, a permis l’identification
d’un total de 56 genres de phytoplancton, dont 12 genres sont considérés toxiques. Parmi les
groupes recensés, ce sont les Diatomophycées qui dominent en termes de nombre de genres
recensés avec 41,07 % de la densité totale calculée. L’analyse de l’évolution spatio-
temporelle des populations de phytoplancton recensé en relation avec les caractéristiques
physico-chimiques de l’eau a révélé l’absence de corrélations positives entre les densités
phytoplanctoniques d’une part et les paramètres physico-chimiques mesurés (température de
l’eau, pH, salinité,…..), d’autre part. Seule la densité de la classe des Dinophycées s’est
révélée positivement corrélée avec la température de l’eau.
Les résultats de cette étude permettraient de valoriser une des ressources biologiques
inexplorées à nos jours, de mettre en relief son importance et de suggérer des orientations de
gestion et de conservation d’un important pan de la biodiversité de l’aire protégée du Parc
National de Belezma.
Mots clés : Mare temporaire, Zone humide, Algue, Démo-écologie, Qualité de l’eau, Parc
National de Belezma, Batna.
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Contribution a l’étude de la Biodiversité végétale dans la zone
humide d’Ain Skouna Algérie
LABANI A., ANTEUR Dj., TERRAS M., LAKHDARI M.
Laboratoire de recherche « eau et environnement » université de saida
Email : [email protected]
Résumé
Les écosystèmes humides des régions arides et semi aride, caractérisées par des
variations climatiques imprévisibles dans le temps et l'espace, sont soumis à des pressions
importantes. Les menaces sur la biodiversité végétale dans la zone humide d’Ain Skhouna
peuvent paraître relativement moins édifiantes du fait de la faible densité humaine et de
l'inaccessibilité de la région. Néanmoins, de tels environnements fragiles sont
particulièrement vulnérables aux facteurs externes défavorables. Les principales menaces qui
pèsent sur la biodiversité végétale est : La surexploitation de la végétation en raison de la
collecte de plantes médicinales et fourragères et le surpâturage localisé;
L'objectif global de ce travail est de Mettre en place une méthode opérationnelle d'identification, de
reconnaissance, d'inventaire de végétation, de cartographie et d'évaluation des plans d'eau de
surface à partir d'images satellitaires ETM ;
Concevoir un SIG sur la dynamique des plans d'eau de surface et la végétation pour assurer
leur surveillance. Cette étude vise à protéger un échantillon représentatif de la biodiversité de
la zone humide d’Ain Skhouna..
Cette stratégie de gestion qui se veut souple et évolutive, est adaptée aux impératifs
écologiques des écosystèmes steppiques et s'inspire des stratégies de survie et du mode de vie
itinérant des populations et des animaux dans les conditions extrêmes de l'environnement
Humide.
Mots clés : contribution, Biodiversité végétale, préservation, zone humide, Ain Skouna ,
Algérie
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Diversité floristique de la zone humide d'Oglat Ed-Daira (Ain Ben
Khelil, Wilaya de Naama) : Etat de lieu, Menaces et Préservation
AMARA Moussa1, KERRACHE Ghaouti
1*, BENAISSA Hocine
1 et YAHIAOUI Fatima Zohra
2
1 Dr. Univ Tlemcen. [email protected] ; [email protected] ; [email protected].
2 Dr. USTHB Bab-Ezzouar, Alger. [email protected].
Résumé
La préservation de la biodiversité ne peut se concrétiser qu’à travers une réelle maîtrise de tous
les espaces naturels et l'estimation des menaces qui pèsent sur elle ou une fois les sources de dangers
potentiels identifiées, il sera alors possible de mettre en place une stratégie de préservation. Avec une
superficie de 23 430 ha où le plan d'eau englobe 200 hectares (variable suivant les saisons et les
années), la zone humide d'Oglat Ed-Daira se localise dans la commune de Ain Ben Khelil située au
NW du chef lieu de la wilaya de Naâma ; une région steppique par excellence du Sud oranais où
l’équilibre écologique est compromis par l’action conjuguée des facteurs anthropiques et des aléas
climatiques. L’objectif de cette étude est d'établir un diagnostic phytoécologique pour déterminer les
potentialités et les contraintes de cette zone humide et de ses environs immédiats, et ensuite de définir
les mesures de protection de ce site. Le nombre de relevés de végétation réalisé pour ce diagnostic est
de 30 relevés qui sont localisés dans les différentes zones homogènes identifiées. Dans le but de
décrire convenablement la végétation, en plus des paramètres faisant partie intégrante des relevés
phytoécologiques, les éléments suivants ont été ajoutés :
La description physionomique de la végétation en place.
La description de l'état de la végétation par rapport à une échelle à 3 niveaux : 1 peu dégradé, 2 :
moyennement dégradé, 3 : très dégradé
Ce site présente une diversité floristique remarquable avec 211 espèces végétales de spermaphytes
répertoriées et la diversité des milieux de la région favorise une diversité de la végétation ; les Djebels
situés au Nord de Ain Ben Khelil, abritent les steppes arborées à Genévrier de Phénicie (Juniperus
phoenicea), le Romarin (Rosmarinus officinalis) et l'Alfa (Stipa tenacissima), les hauts de glacis sont
occupés par les steppes à Alfa qui dominent et les grands glacis sont occupées par l' Armoise blanche
(Artemisia herba-alba), le Sparte (Lygeum spartum), le Ser (Atractylis serratuloides), le Methnane
(Thymelaea microphylla), la Salsoa vermiculata ..etc. En plus, les formations végétales actuelles sont
très perturbées ou le recouvrement global actuel de la végétation ne dépasse guère les 25% et plusieurs
groupements comme celui de l’Armoise (Artemisia herba-alba) ont presque disparu de la zone à cause
de la pression anthropozoogène qui est à l’origine de cette dégradation généralisée de la végétation
pérenne.
Mots-clés : Oglat Ed-Daira, Zone humide, Diagnostic, Flore, Végétation,
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Etude de la variation spatio-temporelle des groupements a stipa
tenacissima dans la zone humide de Tlemcen « Dayet El Ferd »
A BEKKOUCHE, F.AYACHE, I CHRIF, R KERZABI, F.YAHIAOUI, S CHADLI,
F.BENABDELMOUNENE; M. BOUAZZA
Email : [email protected]
Résumé
L’Algérie est riche en zones humides qui font partie des ressources les plus précieuses
sur le plan de la diversité biologique et de la productivité naturelle, elles jouent un rôle
important dans les processus vitaux. Elle accueille phytodiversité importante. Au sens la
convention de Ramsar relative aux zones humides définit "Dayet El Ferd" comme une zone
humide au niveau de Tlemcen et lui reconnaissant une importance internationale. Ce travail
présente une contribution à la connaissance de la flore et surtout les différents groupements
végétaux à stipa tenacissima de « Dayet El Ferd». L'inventaire floristique de cet écosystème
compte environ 60 espèces. Dans l'ensemble, les familles les plus représentées sont les
suivantes : Poacées, Astéracées et Fabacées. Les Thérophytes dominent largement la zone
étudiée. L’analyse biogéographique de la flore actuelle est susceptible de fournir de précieux
renseignements sur les modalités de leur mise en place dans cette zone humide. Elle révèle 26
origines dont 36.28% sont d’affinité méditerranéenne.
Mots clés : zone humide- stipa tenacissima- Dayet El Ferd-types biogéographiques-
thérophytes.
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Analyse de la biodiversité floristique de la zone humide de la
Macta
BENABDELMOUMENE F, BENABADJI N, BENMANSOUR D, BEKKOUCH A, BENCHENAFI S
E-mail : [email protected]
Résumé
Le bassin de la Macta, situé dans la partie centrale de la région hydrographique Oranie
Chott Chergui et étant mitoyen avec l’ensemble des bassins hydrographiques. Les zones
humides du bassin de la Macta sont concentrées dans les marais situés à la limite Nord de la
wilaya de Mascara. Toutefois cette grande zone humide présente une eau d’une grande
salinité typique des Chotts et Sebkhas. Le but de ce travail a été d’effectuer un inventaire
floristique qui permet de connaitre l’état actuel de végétation de la zone humide de la Macta.
Sur le plan climatique l’analyse du climagramme pluviothermique montre un déplacement
significatif de la région d’étude vers une ambiance plus sèche (étage aride) entre l’ancienne et
la nouvelle période. Trois principaux facteurs climatiques caractéristiques définissant les
stations, Sécheresse estivale, humidité et amplitude thermique faible. La flore du bassin de la
Macta, montre une richesse floristique bien que l’action anthropique et la rigueur du climat
méditerranéen paraissent avoir une action négative sur le tapis végétal par la prolifération des
espèces végétales xériques et halophiles et parfois toxiques. La végétation est formée par la
combinaison de communautés vivaces et annuelles, elle est de types mosaïque. L’analyse
floristique met en évidence la dominance des Thérophytes sur les autres types biologiques et
sur le plan biogéographique les espèces méditerranéennes prennent la première place de
l’ensemble des espèces recensées. Le sol de ces formation dominés par les halophytes se
caractérise par une texture sablo-Limoneuse ainsi que par des teneurs en matières organiques
particulièrement basses, il en résulte une alcalinité moyennement faible mais également une
salinité importante. Un traitement multidimensionnel ACP a été utilisé pour l’interprétation de
la végétation qui a permit d’évaluer l’effet des facteurs bioclimatiques et l’action anthropique
sur la dynamique des végétaux.
Mots clés : Biodiversité. Zone humide. Inventaire. Phyto-écologie. Macta.
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Faune et flore d’une zone humide : Sebkhet Bazer (Sétif - Algérie)
BOULAHLIB Abderrahmane1, BOUNAR Rabah
2 & REBBAS khellaf
2
1Conservation des forêts de Sétif, Algérie.
2Département des sciences de la nature et de la vie, faculté des sciences,
université de M’Sila, Algérie. E-mail : [email protected] et [email protected]
Résumé
Sebkhet Bazer est une zone humide d’importance internationale, portée sur la liste
Ramsar depuis 2004. D’une emprise de 4.379 Ha, la zone est composée d’un plan d’eau ou
Sebkha s’étalant sur 1.500 Ha, d’une typhaie occupant l’oued El Maleh sur 50 Ha et d’une
station de traitement des eaux polluée reposant sur quelques ha. Le reste de la superficie
forme la bande périphérique ou zone tampon. La sebkha est connue principalement à cause de
sa diversité faunistique aviaire. Elle est visitée par 91 espèces d’oiseaux dont 33 espèces
protégées et 10 nicheuses. Mais le mérite de son classement revient au tadorne de Belon
(Tadorna tadorna) et le flamant rose (Phoenicopterus ruber) dont leurs effectifs sont jugés
importants. Elle accueille aussi des espèces rares telles que l’érismature à tête blanche
(Oxyura leucocephala) et le fuligule nyroca (Aythya nyroca). L’entomofaune de cette zone
humide est riche avec 116 espèces dont 10 espèces sont protégées. Par contre la flore n’est pas
aussi riche et elle est représentée que par 72 espèces.
Mots clés : Sebkhet Bazer (Sétif), inventaire, faune, flore
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Caractérisation des peuplements phytoplanctoniques de la lagune
El Mellah et du lac Oubeira
DJABOURABI Aicha; SEHILI Nadira ; BOUSSADIA Meriem Imen et BENSOUILAH
Mourad
Laboratoire d’Ecobiologie des Milieux Marins et Littoraux. Faculté des Sciences ; Université
Badji Mokhtar d’Annaba BP 12 Annaba (Algérie)
E-mail : djabourabiaicha@ yahoo.fr
Résumé
Cette étude a pour objectifs d’inventorier les genres de phytoplanctons peuplant un
plan d’eau saumâtre (la lagune El Mellah) et un plan d’eau douce (le lac Oubeira).
L’observation des critères morpho anatomiques des microalgues récoltées révèle la présence
de 3 classes : Cyanophyceae, Bacillariophyceae et Dinophyceae. Les résultats de l’étude
qualitative et quantitative montrent que le nombre de genres recensés diffère d’un plan d’eau
à l’autre et d’une classe à l’autre. C’est dans la lagune que le plus grand nombre de genres est
relevé. C’est la classe des Diatomées qui enregistre le plus grand nombre de genres ; dans
l’Oubeira seuls 24 des 66 genres recensés, dans la lagune, sont présents ; il est toutefois noté
la prédominance du genre Navicula dans les 2 plans d’eau. Les Dinoflagellés sont
représentés, dans l’Oubeira, par seulement 8 des 20 genres recensés dans la lagune; il est, par
ailleurs noté la prédominance, dans les 2 plans d’eau, des genres Prorocentrum, Peridium et
Dinophysis. En ce qui concerne les Cyanophycées, nous recensons 13 genres communs aux 2
plans d’eau ; les eaux de l’Oubeira abritent en plus les genres Nostoc et Planktothrix et dans la
lagune est rencontré le genre Spirulina ; les communautés des 2 plans sont largement
dominées par les genres Microcystis et Oscillatoria.
Mots clés : Phytoplancton ; diversité; Oubeira ; El Mellah ; P.N.E.K.
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Flore originale du Chott El Hodna (M’sila, Algérie)
SAMAILI Tahara,b
, REBBAS Khellafa, BOUNAR Rabah
a, Zellagui Amar
b, Belaidi AbdHakim
b
BELKASSAM Abdelwahaba,b
et GHERRAF Noureddine B
.
a Département des sciences de la nature et de la vie, faculté des sciences, université de M’Sila,
Algérie.
b Laboratoire de Biomolécules, faculté des sciences exactes et de la nature , Université de Larbi Ben
Mhidi, Oum El Bouaghi, Algerie
E-mail : [email protected]
Résumé
Le Chott El Hodna fait partie d’une série de chotts qui se sont formés le long de la
frange steppique nord saharienne. Ce site qui est une surface d’épandage de crues, de forme
elliptique constitue une zone humide et il contribue au maintien des équilibres hydriques des
eaux superficielles et souterraines et joue un rôle important dans la maîtrise des crues des
bassins versants attenants au site. Du point de vue floristique, le chott renferme une flore
originale et particulière par la présence de (04) espèces rares s.l. et (09) endémiques s.l. dont
plusieurs ont là, leur unique station en Algérie. La mise en œuvre d’une politique de
préservation et de conservation dans le sens du développement durable doit prendre
impérativement en compte les préoccupations socio-économiques des populations
limitrophes.
Mots clés : Chott el Hodna. Flore originale. Plantes rares. Endémiques
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Contribution à l'étude de la biodiversité et la répartition des
plantes halophiles dans les régions humides d'El-Oued (Oued Souf
et Oued Righ)
GHEMAM AMARA djilani et KHERRAZ khaled
Université de El oued faculte des sciences de la nature et de la vie
Résumé
Dans cette étude nous avons étudié la diversité et la distribution des plantes halophites dans les
zones humides saharienne tel que la zone de chott Melghir et chott Merouenne où la dominance des
sols salés, et pour connaître la distribution de ces plantes en fonction de la salinité du sol, nous avons
choisi cinq plantes halophiles et considéré comme indicateur de la salinité qui sont : Arthrocnemum
indicum, Frankenia florida, Suaeda mollis, Limoniastrum guyonianum; Tamarix boveana. Les
résultats deviennent semblables dans les deux zones. Nous avons trouvé que l'Arthrocnemum indicum
ne se développe que dans des sols salées et préfère des sels sodique, de se fait sont classé comme des
halophytes sodiques. Cependant les plantes, Limoniastrum guyonianum, Tamarix boveana et
Frankenia florida sont moins tolérant à la salinité que l'Arthrocnemum indicum. Bien que le
Limoniastrum guyonianum est liée a la teneur des sels chloriques et se classe parmi les halophytes
chloriques, tandis que le Suaeda mollis se développe dans des endroits où le taux de salinité était plus
ou moins faible. D'une manier générale la salinité est influe sur la germination et la vigueur de la
plante (nombre et couvert végétal). La phytosociologie dans le chott Melghir caractérisé par la
présence de 21 espèces formant 14 familles et dans le chott Merouane, elle se compose de 11 espèces
formant 10 familles, en remarquant la dominance de l'Arthrocnemum indicum de la famille des
chenopodiacéés, où sont très abondantes (très fréquentes) et d'une façon très individualisé dans les
endroits les plus proche du centre du chott, ce phénomène apparaît dans toutes les stations de deux
zones étudiées, de se fait on a appelé ce regroupement végétal comme une "Consociation". En plus le
chott de Melghir se caractérise par une population plus diversifiée alors que celle de Merouane est plus
homogène. Enfin il y a une corrélation négative et très significative entre la salinité et la diversité ainsi
la distribution des végétaux, de ce fait l'augmentation de la diversité et la distribution suivant la
diminution de la salinité, du centre vers la bordure du chott.
Mots-clés : Plantes halophytes, Répartition, spatiale, Diversité, Oued Righ, Oued souf, Sahara.
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Analyse floristique et physico-chimique de l’Oued zenoune
(Rabta, Algérie)
BOUNAR Rabah et REBBAS Khellaf
Département des sciences de la nature et de la vie, faculté des sciences,
Université de M’Sila 28 000. Algérie. Courriel : [email protected]
Résumé
Cette étude est basé sur trois grands axes : l’analyse des paramètres physico-
chimiques, microbiologiques des eaux de l’Oued Zenoune et l’analyse de la végétation
limitrophe à la zone d’étude. Les résultats des analyses physico-chimiques et
microbiologiques ont permis d’évaluer la qualité de ces eaux (potabilité et degré de pollution).
Les deux premières stations analysées (Zenoune et Lhamam) présentent des eaux non
polluées et potables. La troisième station (Rabta) est peu polluée. Les observations recueillies
sur place, la végétation de la zone d’étude est assez dégradée, causée par la déviation des eaux
de l’oued au niveau de la station 01 pour l’irrigation et le surpâturage. L’analyse des données
socio-économiques, les infrastructures locales, les ressources naturelles de la zone a permis de
proposer un aménagement de la zone dans le cadre de développement durable. Ces
propositions se résument dans l’aménagement de la forêt de Rabta et l’amélioration de la
situation socio-économique de la population locale toute en préservant la nature et la
biodiversité.
Mots clés : Oued Zenoune. Flore. Pollution. Développement durable.
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Flore algale et analyse physico-chimique de Oued Lougmane
(M’sila Algérie)
REBBAS Khellaf 1, BOUNAR Rabah
1 et RAMDANI Messaoud
2
1Département des sciences de la nature et de la vie, faculté des sciences,
Université de M’Sila 28 000. Algérie. Courriel: [email protected] 2Université Ferhat Abbas, Sétif 19 000, Algérie
Résumé
Les analyses des paramètres physico-chimiques des eaux de l’Oued Lougmane
effectués au niveau du laboratoire de l’unité Algérienne des eaux (U.A.E) nous ont permis
d’évaluer la qualité de ces eaux. Des nombreuses informations sont importantes pour juger la
qualité de l’eau. Les données peuvent être physiques et chimiques. Les résultats obtenus
concernant les différents paramètres physico-chimiques (température, pH, MES, CE, Oxygène
dissout, DBO5 , MO, PO4-3
, NO2–, NO3
–, NH4
+, Cl
- , Fer, Ca
+2, Mg
+2 démontrent que l’Oued
Lougmane présente une pollution. Le développement des algues dépend de la variation de ces
paramètres ; leurs augmentations (MES) dans l’Oued empêchent la pénétration de la lumière,
la diminution de l’oxygène dissout et par conséquent la diminution de la diversité
algales.L’Oued Lougmane présente une phytodiversité importante sur 74 espèces recensées
(73 spermaphytes et une ptéridophyte), 67 genres appartenant à 36 familles et avec 54 algues
appartenant à 33 genres. Les résultats obtenus montrent que la flore algale de l’Oued
Lougmane est pauvre en espèces, qui sont essentiellement due à la pollution de l’Oued par les
villages limitrophes (Dokkara et Lougmane
Mots clés : L’oued Lougmane, Flore algale, Paramètres physico-chimiques, Pollution.
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Diversité floristique des berges nord du lac Tonga Parc National
d’El Kala
BOUTABIA Lamia1, TELAILIA Salah
1 et de BELAIR Gérard
2
(1) Département d’Agronomie _ Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie
Université d’El Tarf _ BP 73 El Tarf (36 000) ALGERIE
(2) Département de Biologie _ Faculté des Sciences
Université BADJI Mokhtar Annaba
Résumé
L’étude menée au niveau du Parc National d’El Kala sur l’inventaire floristique des
berges Nord du lac Tonga, a fait ressortir une diversité des plantes très importante dont la
richesse totale est de 206 espèces répartis entre 33 Monocotylédones appartenant à 4 familles,
172 Dicotylédones appartenant à 40 familles et 1 Ptéridophyte appartenant à la famille des
Marsileaceae. Le spectre systématique traduit la dominance de la famille des Poaceae avec 32
espèces, la prédominance des deux familles Fabaceae avec 28 espèces et Asteraceae avec 22
espèces suivie par les Brassicaceae et les Caryophyllaceae avec respectivement 11 et 10
espèces. Les Ranunculaceae et les Scrophulariaceae sont aussi représentés par un nombre
aussi important soit 9 espèces chacune. L’étude de l’abondance-dominance et la fréquence a
montré que les Dicotylédones marque le paysage des berges par un nombre élevé d’espèces ce
qui leur vaut une grande diversité en nombre de familles. La famille des Fabaceae est
représentée principalement par les genres Trifolium et Lotus avec 7 et 6 espèces. Les
Monocotylédones marquent le paysage des berges par les deux genres Cyperus et Juncus avec
5 espèces chacune.
Mots clés : Diversité floristique, Berges, Lac Tonga et Parc national d’El Kala.
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Qualité de l’eau flore et faune d’Oued El Ksob (M’sila)
(*), SARI M., AMEUR S., AMROUNE F., HENDEL N., SARRI Dj. et BOUDJELAL A.
(*) Département des Sciences de la Nature et de la Vie, Faculté des sciences, Université de M’Sila
Résumé
Cette étude vise l’état de l’environnement de l’Oued Ksob qui traverse la ville de
M’sila, et considéré comme principal cours d’eau de la région de l’hodna. Déférentes analyses
ont été effectuées pour connaître la qualité de l’eau utilisée principalement pour l’irrigation
des cultures; 16 paramètre physico-chimiques ont révélé que les eaux de l’Oeud el Ksob sont
de nature médiocre. La diversité floristique et faunistique dénombre 71 espèces végétales et
57 espèces animales. Cette richesse du patrimoine naturel de cette zone a une importance et
mérite sa préservation.
Mots Clés : Qualité de l’eau, Oued el Ksob, Faune et Flore, Inventaire, M’Sila.
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Analysis of wild medicinal plants in wetlands of the Hodna region
(Algeria)
BOUDJELALAmel a, HENCHIRICherifa
b, SARIMadani
a,c, SARRIDjamel
a, HENDELNoui
a.
a Department of Nature and Life Sciences, Faculty of Sciences, M'sila University, 28000 M’sila,
Algeria b Laboratory of Applied Biochemistry. Badji Mokhtar University, 23000 Annaba, Algeria
c Laboratory of Phytotherapy Applied to Chronic Diseases, Ferhat Abbas University, 19000 Sétif,
Algeria
Abstract
People have used wetlands plants for medicinal purposes for thousands of years. The
importance of plants for human health is evidenced by the estimated 70-80% of people
worldwide who rely chiefly on traditional, largely herbal, medicine to meet their primary
healthcare needs, and the millions of people who gain income from the wild harvest or
cultivation of plants or from their trade or processing for medicinal purposes. An inventory of
wetlands medicinal species is important for the conservation of these species and the wetlands
that support them. We identified and recorded many plants species used for the treatment of
various diseases. The Lamiaceae was the most represented plant family of the total medicinal
plants used. The survey provides a veritable source of information on wild medicinal plant in
this area (Chott el Hodna, Oued Ksob; forest and the steppe zones). Plants which are used in
different parts of the world for the treatment of similar diseases may be deemed to be
effective in pharmacological terms. These medicinal plants may be incorporated into the
healthcare delivery system of the country.
Keywords: Inventory, Medicinal plants, Wetlands, Hodna.
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Gouvernance des zones humides, outil privilégié d’une gestion
intégrée durable : Cas du parc national d’El Kala
MAKHLOUF Sarah1 et CHAOUI Mohamed Sofiane²
1Université de Jijel
²Université de Constantine
[email protected] /[email protected]
Résumé
L’Algérie est l’un des rares pays d’Afrique du Nord à disposer d’un ensemble
d’écosystèmes endémiques d’une biodiversité remarquable. Et parmi ces écosystèmes on
trouve des zones humides classées patrimoine mondial à la faveur de la convention Ramsar de
1971 pour la protection des zones humides par l'Unesco. Ces territoires, interface entre des
étendues d’eau variables et des sols de différentes natures, disposant d’un couvert végétal
particulier et d’une faune inféodée, participant aux équilibres écologiques et économiques.
Leur conservation et leur utilisation rationnelle, recommandées par la Convention de Ramsar,
permettent prioritairement de venir en appui à des populations locales. Ce rôle important
explique l’intérêt croissant accordé aux ZH, avec l’objectif de les faire bénéficier d’une
‘gestion intégrée’, permettant de contrecarrer le risque qu’elles soient dégradées, ce qui se
ferait à la fois au détriment des populations locales précarisées et de la biodiversité. Il s’agit
ainsi pour les zones humides de mener des actions combinées, permettant de les conserver et
de les valoriser dans le cadre d’une utilisation rationnelle répondant, dans le cadre de la même
démarche, à des objectifs de développement durable. Néanmoins ces écosystèmes sont
sérieusement menacés par l’expansion et le développement de certains secteurs comme le
tourisme, l’agriculture et l’urbanisation. Ce qui impose une gestion participative et une
gouvernance adaptée afin d’assurer une gestion intégrée et la résolution des conflits entre les
différents usagers / acteurs de ces territoires sensibles. Cette modeste contribution tente à
cerner la problématique de la gestion des zones humides et du cas particulier du Parc national
d’El Kala (PNEK) qui s’avère comme un patrimoine mondiale, dans le but de trouver le bon
équilibre entre les enjeux de la conservation et les objectifs socio-économiques de ces zones
humides.
Mots clés : Zone humide (ZH), développement durable, gestion intégrée, gouvernance,
Ramsar, PNEK
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Etude comparative de la qualité physicochimique et
bactériologique de l’eau de deux zones humides (site Ramsar) le
Lac des Oiseaux (El Tarf) et le Lac Sidi Mohamed Ben Ali (Sidi
Bel Abbes)
SAYAD Lamine(1)
, KHERICI-BOUSNOUBRA Houria(2)
, HOUHAMDI Moussa(3)
KERFOUF
Ahmed(4)
, KHERICI Nacer(2)
(1) Faculté des sciences de la nature st de la vie, Université Ibn Khaldoun-Tiaret
(2) Laboratoire de Géologie, Université Badji Mokhtar - Annaba
(3) Département de Biologie, Université 08 mai 1954 Guelma –Algérie
(4) Laboratoire d’éco développement des espaces Université Djillali Liabès, , Sidi Bel Abbès
Résumé
L’étude comparative de la qualité physicochimique de l’eau de deux zones humides
(sites Ramsar) le Lac des Oiseaux (W-Tarf) et le Lac Sidi Mohamed Ben Ali (W Sidi Bel
Abbes) à étalée de 2006-2008 a montré que les deux systèmes lacustres sont hautement
polluée par l’analyse de la composition physicochimique de l’eau ou nous avons enregistre
des taux élevées en Nitrites et phosphates. L’analyse microbiologique a révèle l’existence
d’une masse microbienne importante indiquant un milieu contaminé.
Mots clés : Lac des Oiseaux, Lac Sidi Mohamed Ali Ben, analyse physicochimique, analyse
bactériologique, pollution.
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Contribution à l’étude de la qualité microbiologique et physico-
chimiques de l’eau de l’agrosystème lacustre Lac des Oiseaux
(El Tarf)
TOUMI Abir1 & HOUHAMDI Moussa
2
(1) Université d’El Tarf
(2) Université de Guelma
Résumé
L’extrême Nord-Est algérien, notamment la wilaya d’El Tarf, renferme un grand
nombre de zones humides classées site Ramsar qui demeurent encore banalisées. Le présent
travail a pour objectif d'étudier les caractéristiques physico-chimiques et bactériologiques des
eaux de l’agrosystème lacustre Lac des Oiseaux réputé par sa biodiversité floristique et
faunistiques. L’activité agricole et le besoin grandissant en ressource hydriques se sont
accentués aux alentours du lac menassant ainsi l’intégrité écologiques de ce site, le bien-être
des êtres humain et les espèces végétales et animales qui en dépendent. Nos résultats montrent
une concentration en nitrates, en nitrites, en ortho phosphates et en ion ammonium dépassant
les normes requises. L’eau du lac et les effluents qui l’alimentent présentent une forte
pollution bactériologique, avec une concentration en flore mésophile aérobie. Entre autre, la
contamination fécale est notée par la présence d'un degré élevé en coliformes totaux,
coliformes fécaux, en streptocoques fécaux et en bactéries sulfito-réductrices. Ces derniers
sont présents avec des concentrations indénombrables. La recherche de microorganismes nous
a permis de mettre en évidence la dominance des bactéries à Gram négatif et l’isolement de
bactéries pathogènes appartenant à la famille des Entérobactéries, telle : Escherichia,
Enterobacter et Klebsiella ainsi que d’autres germes principalement les Staphylococcus. Cette
pollution affecte l’environnement et constitue une menace majeure sur la santé des
écosystèmes et des habitats biologiques.
Mots clés : Qualité microbiologique, pollution de l’eau, Entérobactéries, Lac des Oiseaux,
Wilaya d’El Tarf.
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Problématique de la gestion durable des marais de la Macta :
Impacts naturels et anthropiques
AMOKRANE Khélifa
Département de Géographie et Aménagement. Université Belgaid Oran
Résumé
La Macta représente un écosystème spécifique très important sur le littoral Ouest
Algérien avec des fonctions multiples engageant la protection et l’extension des ressources
renouvelables (sols fertiles, nappes phréatiques, faune et flore) la production d’oxygène et la
réduction des polluants ainsi que l’amélioration des conditions climatiques nécessaires pour le
développement de l’agriculture et du tourisme durable. C’est un espace assez vaste
comprenant des marais, de la végétation naturelle et une zone agricole qui souffrent
actuellement d’une forte dégradation par la régression de la biodiversité, l’épuisement graduel
des ressources naturelles et la banalisation du paysage naturel. La région de la Macta présente
des potentialités économiques importantes basées essentiellement sur l’agriculture et
l’élevage. La zone agricole de la Macta est la première région à la fois oléicole et agrumicole
de l’Ouest algérien organisée avec le pastoralisme autour d’une économie locale et régionale
qui participe au maintien d’une population rurale et agglomérée de plus en plus importante.
Cependant, l’exploitation anarchique et incontrôlée des ressources naturelles dans cet espace
fragile pose toute la problématique de son intégration aux efforts d’aménagement du territoire
et du développement durable dans l’Oranie. Le but de cet article est d’identifier les contraintes
majeures aussi bien naturelles qu’anthropiques à l’origine du déséquilibre de cet écosystème
littoral en faisant surtout ressortir les différents conflits d’intérêt sur son utilisation et sa
protection qui entravent sa gestion durable .
Mots clés : Impacts, ressources renouvelables, tourisme durable, agriculture, pollution,
protection.
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Impact de la décharge sauvage de Sidi-Kaci sur le marais de la
M’karda de la région d’El Kala
ZAAFOUR Mohamed Djalil, CHEKCHAKI Samir, ALITATAR Brahem et BENSLAMA Mohamed
Laboratoire de Recherche « Sols et développement durable », Université de Badji Mokhtar Annaba.
Mots clés : décharge, lixiviat, métaux lourds, zones humides, marais de la M’karda.
Résumé
Le Marais de la M’karda est une zone humide palustre, occupant les parties basses de la
cuvette de remplissage alluvionnaire et colluvionnaire de la plaine de la Mafragh (wilaya d'El Tarf).
C’est un marais dont les eaux sont douces, à l’exception de sa partie aval, où les eaux sont saumâtres
en raison du contact à l’embouchure avec la mer Méditerranée. C’est une immense zone marécageuse
d’une profondeur de 0,5 à 1 mètre, sa végétation se compose essentiellement de scirpes (Scirpus sp),
qui recouvre plus de 80% de sa superficie. C’est dans cette zone qu’on rencontre la plus grande
concentration d’oiseaux d’eau du complexe de zones humides de la région d’El-Kala, dans la wilaya
d’El Tarf. Ce marais est devenu le réceptacle à ciel ouvert des dépôts sauvages des déchets. La
décharge est située à 2Km à l’Est du village de Sidi Kaci (wilaya d'El Tarf), elle est implantée sur le
marais de la M’karda, couvrant une superficie estimée à 800 m2, la nature des déchets est variée, avec
un volume très important, elle reçoit toujours des ordures de façon anarchique et sans contrôle, aucun
mode de traitement n’est utilisé sauf l’enfouissement ou l’incinération à l’air libre. En effet les
décharges sauvages sont à l’origine de graves nuisances pour l’environnement et pour la santé
humaine, du fait de l’infiltration des jus de déchets, « les lixiviats », concentrés des différents éléments
polluants des déchets ménagers. Les lixiviats sont donc la source polluante majeure des décharges sur
l’environnement, suite à leur percolation et infiltration, elles contribuent à la dégradation de la qualité
des eaux et de la nappe. Notre contribution est orientée vers l’évaluation de l'impact de cette décharge
sur la qualité des eaux (superficielles) du marais de la M’karda. Pour cela des prélèvements de sols
ainsi que des eaux ont été effectués, puis ils ont fait l’objet d’une caractérisation physico-chimiques et
d’une évaluation des éléments traces métalliques. Les résultats des analyses ont montré que le sol
présente une texture sableuse, avec un pouvoir de rétention en eau faible, ce qui facilite l’infiltration et
la percolation des lixiviats à travers le sol ; L’analyses de l’eau fait ressortir une forte concentration en
sels, (chlorure, sulfates) ce qui contribue à la salinité de l’eau. Ainsi une forte concentration en
nutriments (nitrates, phosphate et ammonium). L’analyse de la composition en métaux lourds a montré
des valeurs faibles par rapport aux normes données, ce qui nous affirme qu’il s’agit d’une composition
typique d’une décharge à caractère ménager dominant.
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Valorisation écologique et socio-économique de la zone humide
du Chott El Hodna Contribution au dressage d'un plan de gestion
HAMZA Asma, ALBANE Leila et BENSACI Ettayib
Département des Sciences de la Nature et de Vie, Faculté des Sciences Université de M’sila.
Résumé
Dans le but d’empêcher toute nouvelle perte ou dégradation dans la zone humide
d’importance internationale du Chott El Hodna, la tendance à conserver cet écosystème doit
être prise en considération en Algérie. Ce site connait un certain nombre de problèmes dont la
gravité s’accentue de jour en jour. L’ensemble de ces problèmes constituent une menace pour
la durabilité sociale économique et écologique et peut causer par la suite une disparition ou
une perte totale de cet écosystème typique dans en Algérie. Pour cela, une proposition d’un
plan de gestion est nécessaire pour la conservation de la pérennité de ce patrimoine source
naturelle.
Mots clés : Chott El Hodna, menace, plan de gestion.
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Aperçu sur la biodiversité du Chott Zehrez chergui, zone humide
d’importance internationale
BOUCHENAFA ammar(1)
, LOUBADI abd el nacer(1)
, MIMOUN karim(1)
, et BOUTERA nacéra(1)
1Département des Sciences de la Nature et de Vie, Faculté des Sciences Université de M’Sila
Résumé
Le chott Zehrez chergui est une zone humide d'importance internationale depuis 2003.
La valorisation des ressources biologiques révèle une richesse importante. Concernant la
biodiversité animale, 41 espèces entomologiques, 29 espèces d'oiseaux, 08 espèces de
reptiles, 04 espèces de rongeurs et 07 espèces de mammifères ont été échantillonnées. 27
espèces végétales dont 03 espèces endémiques, 02 espèces rares et 04 espèces médicinales ont
été aussi inventoriées dans ce site. Parmi les problèmes qui pèsent sur le chott, les variations
des conditions climatiques illustrent l'effet le plus pesant.
Mots clés : Zone humide, Zehrez chergui, biodiversité, conservation.
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Gestion durable des zones humides en utilisant l’outil SIG
(Système d’Information Géographique)
MIHI Ali, DJIRAR Nacer, KAABECHE Mohamed, SERSOUB Djazia et ZIANE Nafissa
Université Ferhat Abbas, Sétif;19.000, Algérie.
E-mail : [email protected]
Résumé
Un SIG est un système informatique de matériels, de logiciels et de processus conçu
pour permettre la collecte, la gestion, la manipulation, l’analyse, la modélisation et l’affichage
de données à référence spatiale, afin de résoudre des problèmes complexes d’aménagement et
de gestion. Le développement des systèmes d’information géographique (SIG) a débuté vers
1980, en relation directe avec les performances de l’informatique, il s’accélère actuellement et
une très forte croissance est à prévoir au cours de cette décennie, Le SIG touche pratiquement
la plupart des domaines et résolvent des problématiques de plus en plus complexes. Ainsi on
entend parler des SIG dans la gestion des zones humides puisque il permet aux gestionnaires
d’avoir une approche globale et synthétique des problèmes liés à la dégradation du milieu par
la modélisation topographique et thématique (pression humaine) et de proposer des solutions
d’aménagement. Le présent article consiste à étudier et à analyser L’état actuel des zones
humides Algériennes en utilisant la technologie de Système d’Information Géographique
(S.I.G), afin de diagnostiquer et de prévoir une stratégie du développement des zones humides
en Algérie dans le cadre du développement durable.
Mots clés : SIG, zones humides, Algériennes, dégradation, développement durable.
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Les rejets d’antibiotiques en milieu hospitalier et leur potentiel de
perturbateur endocrinien sur la faune environnementale
SEDJELMACI N
Service de médecine nucléaire. Faculté de médecine, CHU Tlemcen
Résumé
Il est aujourd’hui reconnu que certaines substances médicamenteuses peuvent avoir un
impact sur l’environnement (perturbation de la fonction endocrine de la faune et de la flore)
dès les faibles doses. La présence de traces d’antibiotiques et de leurs métabolites dans les
eaux, et les sols varie de quelques nano grammes par litre et plusieurs microgrammes par litre,
ces résidus proviennent du rejet des urines et fèces humains et animales ainsi que des rejets de
l’industrie pharmaceutique, et des hôpitaux. L’évaluation des risques sanitaires pour l’homme
est aujourd’hui difficile par le manque de mesures environnementales et les lacunes sur les
données relatives au devenir et la toxicité à faible dose de ces composés (et/ou de leurs
métabolites) pour l’homme. Des recommandations visant à limiter et contrôler les rejets ;
évaluer les risques liés à ces rejets et développer les actions de formation et d’éducation des
professionnels (notamment les pharmaciens, les professionnels de la santé et les vétérinaires)
doivent être respectées.
Mots clés : Faune et flore, Antibiotiques, rejets hospitaliers, perturbateurs endocriniens,
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Zones humides du sud constantinois (Oum El Bouaghi, Khenchela
et Batna) inventaire et gestion
ABABSA N*1, ARAAR S*, ZIDI A
1* et AICHAOUI S*
*Faculté de SNV Université de Khenchela
1 Laboratoire RNAMS
Résumé
Notre étude porte sur le complexe humide du sud constantinois et concerne en
particulier d’inventorier les zones humides et les méthodes de gestion pour la conservation.
Nous avons étudie les caractéristiques écologique et physique de chaque zone de ce complexe
dont les caractéristiques écologique, de la biodiversité faunistique et floristique. Ceci permis
de mettre en valeur les principales facteurs qui affectant les caractéristiques écologique de
ces zones et d’aboutir des suggestions de gestion et de conservation.
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Contribution a l’étude de la qualité de l’eau de quelques sources
dans les communes de Souarekh et Zitouna (Nord-est Algérien)
LAZLI Amel
Laboratoire biodiversité et Pollution des écosystèmes. Département de Biologie – Université El Tarf –
Algérie ; Email : [email protected]
Résumé
Dans le but de caractériser la qualité de l’eau de quelques sources de deux régions
rurales, les communes de Souarekh et de Zitouna, nous avons prélevé des échantillons de 09
sources choisies pour leurs utilisations quotidiennes par les riverains afin d’effectuer des
analyses microbiologiques de leur eau. Des mesures des paramètres physicochimiques ont été
également effectuées. Les résultats obtenus montrent que pour la commune de Zitouna,
certains paramètres physicochimiques dépassent les normes en vigueur, notamment la
température, pH et la turbidité, ce qui présente des incidences sur la qualité de l’eau
consommée. L’analyse bactériologique a montré que l’eau de la plupart des sources est de
mauvaise qualité bactériologique. Elle est donc considérée comme non potable à cause de sa
teneur en coliformes totaux et thermotolérants qui dépasse les normes recommandées par
l’OMS. Les résultats des paramètres physico-chimiques obtenus au niveau de la commune de
Souarekh indiquent que les eaux de source analysées répondent aux normes en vigueur et sont
de bonne qualité bactériologique. En effet, une faible concentration en coliformes totaux, qui
ne dépasse pas les normes de potabilité, et une absence totale de coliformes et streptocoques
fécaux ont été constatées.
Mots clés : paramètres physico-chimiques, analyses bactériologiques, coliformes totaux,
coliformes fécaux, streptocoques fécaux.
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Proposition d'aménagement et gestion de la vallée d’Oued
Boussellem (Nord-est de Sétif)
SERSOUB DJ¹. , KAABECHE M ., DJIRAR N., MIHI A., NOUIOUA W.SEDJAR AMINA ET
ZERROUG KHALED
Université Ferhat Abbas, Sétif;19.000, Algérie
Djazeeram @yahoo.fr
Résumé
L’Oued Bousselam a tendance à perdre son lit naturel favorisant ainsi les inondations,
une pollution organique, des insectes nuisibles, un surpâturage, une déforestation abusive.
Aussi, l’irrigation des terres à partir de ces eaux favorise la prolifération de maladies à
transmission hydrique. Les berges sont délaissées, l'oued à été oubliée et le boisement de
berge ont fortement progressé et vieilli .Les chutes d'arbre ont entrainé des érosions accrues
puis des créations d'embâcles, véritables barrages d'arbres et arbustes. Pour préserver l'habitat
de la vallée d'Oued Boussellam, il convient avant tout de préserver la diversité physique du
cours d’eau (Un équilibre entre zones calmes et rapides, plus ou moins larges et plus ou moins
profondes), et la qualité physico- chimique de ses eaux. L'Aménagement de la vallée d'Oued
Boussellam concerne l’ensemble des interventions sur le lit(Les embâcles et les
atterrissements, Enlèvement des déchets…..) les berges (Par des techniques végétales) et la
ripisylve (Aménagement de la forêt riveraine d'Oued Boussellam).
Mots clés: Oued, Qualité des eaux, Aménagement, Gestion des eaux et restauration d'oued
Boussellam.
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Colloque National sur les Zones Humides (CNZH 1), 02 et 03 Février 2013 – Université de M’sila
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Effet de la pollution du Chott El Hodna sur la qualité des eaux des
puits et des forages
ZOUBIRI Asma1 et BENSACI Ettayib
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1Département SNV, Faculté des Sciences, Université de M’Sila. Algérie
Résumé
Les zones humides comme un patrimoine naturel révèlent une importance très
remarquable par le biais des multiples fonctions qu’elles assurent. Notamment dans la
régulation des débits, exutoire des crues, la recharge des nappes aquifères et leur protection
contre les différents types de pollution. La multitude et la diversité de ces sources de
pollution, leur variation spatio-temporelle ainsi que la particularité des conditions climatiques
des régions arides et semi-arides constitue une véritable menace de la structure
hydrographique de la région des hauts plateaux d’Algérie. L’objectif de notre travail est
d’étudier l’effet des variations de la qualité physico-chimique et bactériologique des eaux du
Chott El Hodna sur la qualité des eaux des puits et des forages limitrophes dans la région du
Hodna, qui sont destinés à l’alimentation, et leur situation par rapport aux normes OMS, et
normes algérien des eaux potable.
Mots clés : Zone humide, puits, forages, Chott El Hodna, la qualité physico-chimique et
bactériologique.
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Colloque National sur les Zones Humides (CNZH 1), 02 et 03 Février 2013 – Université de M’sila
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دور المنظومة التربوية في التوعية : الوعي البيئي بالمناطق الرطبة في الوسط التعليمي
بأهمية المناطق الرطبةSaidi Wahiba
Université de M’sila
تعترب البيئة قضية مجيع افراد اجملتمع وليس فقط مسألة ختص الباحثني و املسئولني ، و التكفل مبشاكلها وتأمينها ضد يقتضي تعميم الثقافة البيئية لنشر الوعي بضرورة احملافظة على كل العناصر املشكلة للمحيط البيئي، مبا فيها املناطق الكوارث، تؤدي يف جمال احلفاظ على التوازن البيئي وظائف ايكولوجية و بيولوجية بوصفها املكان املالئم لتهيئة أسباب احلياة الرطبة اليت
فهي توفر الغذاء واملأوى واألمن ألعداد هائلة من الطيور املهاجرة ) واحليوان وال سيما الطيور املائية جملموعات متميزة من النبات تعد املناطق الرطبة العذبة واملاحلة من املصادر الرئيسية .، و بالتايل فهي متثل مناطق للدراسة والبحث العلمي(واملقيمة والعابرة
اليت يستغلها السكان احملليون كغذاء ومصدر للربوتني احليواين ، كما تعد من املناطق للحصول على األمساك مبختلف أنواعها و و اجلزائر بالنظر إىل موقعها اجلغرايف وتنوع مناخها فهي .اهلامة للسياحة احمللية لذا فهي متثل جزء من الرتاث الطبيعي للمجتمعات
. 0202قائمة رامسار للمناطق الرطبة ذات األمهية الدولية يف سنة موقعا جزائريا يف 74تزخر بالعشرات منها ، اذ مت تصنيف من سكنات،و مرافق ) إال أهنا تشهد عدة جتاوزات أمهها الضخ املتزايد ملياهها ، إقامة مشاريع بناء، مبا يف ذلك البنية التحتية
رتتبة عن ذلك، واالستغالل غري العقالين ملواردها يف املناطق القريبة منها دون دراسة االثار السلبية امل( عمومية و طرق سريعة كما تعرف املناطق الرطبة تلوثا كبريا نامجا عن تصريف املياه القذرة والفضالت الصلبة، فتصبح غري صاحلة .الطبيعية والسمكية
و ال ميكن احلديث عن .اضية ملعيشة الكائن احلي، مما أدى اىل تقلص يف تواجد أنواع الطيور والثروة النباتية خالل السنوات املاإلحساس بأمهية احلفاظ على البيئة، هذا اإلحساس " مشاكل و تسيري املناطق الرطبة، دون ادراج موضوع الوعي البيئي الذي يعين
نسان و هو اإلحساس الذايت بأمهية العمل التسخريي الذي تقوم به البيئة لنفع اال -معرفة املشكالت البيئية -يبدأ مع املعرفةففي ظل غياب مثل هذا .1"بتزويده مقومات احلياة، و عوامل البقاء لكي يتمكن بدوره من اداء مهمته االستخالفية يف األرض
الوعي، يقوم الفرد دون تردد بتجاوزات مضرة بالبيئة و قد سبق أن عرضنا مجلة االنتهاكات اخلطرية اليت ميارسها األفراد ضد تلك ن ترسيخ القيم البيئية يف حياة املواطنني لإلسهام يف احلفاظ على املوارد الطبيعية ومحاية التوازن اإليكولوجي لذا البد م .املناطق
ورعاية العناصر املشكلة للكون كاإلنسان واحليوان والبيئة والكائنات الربية والبحرية وغريها ، و أهم مؤسسة جديرة هبذه املهمة هي وفق مراحل متباينة و متتالية عملية تعليم و تربية النءء تربية تتالءم مع بيئته االجتماعية و الطبيعية ، املؤسسة التعليمية، اليت تتوىل -( سابقا)بني وزيري البيئة والتهيئة العمرانية شريف رمحاين، ووزير الرتبية الوطنية أبو بكر بن بوزيد -وفق تعليمة وزارية مشرتكة
. 0220ن أجل تنمية مستدامة يف كامل املؤسسات التعليمية ، و اليت مت التوقيع عليها يف أفريل تقضي بتعميم الرتبية البيئية مفالطفل الذي تعود أن يسلك سلوكيات رشيدة جتاه البيئة سيكون أكثر قابلية لصيانتها واحلفاظ عليها يف مراحل عمره التالية، وهو
شكالية ، نريد أن نوضح الدور الذي لعبته املنظومة الرتبوية يف تنمية احلس البيئي و انطالقا من هذه اال .ما يسمى باملواطنة البيئيةلدى الفرد جتاه هذا اجلزء اهلام من النظام البيئي، من خالل ما أدرجته من نصوص يف برنامج الرتبية البيئية، تتعلق باملناطق الرطبة،
الذي قمنا به على مستوى مدرسة و إكمالية و ثانوية و جامعة مبدينة و من خالل ما أمثرعنه تطبيقها، اعتمادا على سرب اآلراء .املسيلة، و الذي سنعرض نتائجه من خالل مداخلتنا املفصلة
.19، ص 9111 ،الشروقهراء ز: ب ط، مصر. مهارات الخدمة االجتماعية في مجال البيئة. رشاد احمد عبد اللطيف - 1