Recueil des résumés et des expositions ‘‘Ethnobota 2016’’ · Inventaire des plantes spontanees à usages alimentaires et phytotherapeutiques à travers des ... T01 Diversité

3ème Exposition

4ème Atelier d’Initiation à la Phytothérapie

Lieu : Jardin d’E

Recueil des résumés

‘‘Ethnobota 2016’’

Ed. L.

Exposition d’Ethnobotanique et

Atelier d’Initiation à la Phytothérapie

15 Mai 2016

Jardin d’Essai du Hamma, Alger

Recueil des résumés et des expositions

‘‘Ethnobota 2016’’

Ed. L. N. Madani, M. Toumi, A. Benkhalifa


du Hamma, Alger

et des expositions

1

La Faculté des Sciences ''Université d’Alger I –Benyoucef Benkhedda''

En partenariat avec

Le Laboratoire d’Ethnobotanique et Substances Naturelles à l’ENS

Le Service des Réseaux au CNDRB et le Jardin d’Essai du Hamma

Organisent :

La 3ème exposition d’ethnobotanique et le 4ème atelier d’initiation à la phytothérapie

Dimanche 15 Mai 2016

Comité scientifique

1. G. Maiza (Présidente) 2. R. Meddour 3. A. Kameli 4. M. Toumi 5. D. Smati 6. M. Gharnaout 7. S. Guemoudi 8. L. Kadik 9. F. Abdoun

10. A. Abbad 11. O. Toumatia 12. M. Drouazi 13. L. N. Madani

Comité d’organisation

1. M. Toumi (Président) 2. N.L. Madani (Vice Présidente) 3. A. Benkhalifa (Vice-président) 4. O. Toumatia 5. K. Ginoussi 6. K. Benmeni 7. S. Kadri 8. S. Djebali (Chargée de la communication) 9. Med. M. El Mansba (Chargé de la communication)

Secretariat

1. N. L. Madani 2. S. Smail 3. S. Kadri 4. K. Benmeni 5. Med. M. El Mansba

Balanites aegyptiaca Delile, 1813 (à gauche : graine germée, à droite : plantule) Photos : A. Benkhalifa

La germination a été facilitée par l'incision mécanique effectuée au bout de la graine où se situe le port germinatif. Cette technique était décrite et utilisée par Ibn-Wahshiya sur le palmier dattier en l’an 903 (292 h.)

Silybum marianum (L.) Gaertn., 1791. Chardon Marie وك ا��ل (protège le foie). Photos A. Hadoun

3ème Exposition d’Ethnobotanique et 4ème Atelier d’Initiation à la Phytothérapie

15 Mai 2016 Jardin d’Essai du Hamma, Alger

2

Contenu des deux manifestations

Présentation de communications (orales et affichées) et animation d’une exposition d’espèces végétales à usage traditionnel ou innovants dans les filières ; alimentaire, thérapeutique, cosmétique, ...

Themes retenus

• Inventaire des taxons utiles (edibles species)

• Etudes phyto-chimiques et biologiques des plantes Aromatiques et Médicinales (PAM)

• Art d’utilisation des plantes

• Promotion des produits du terroir

Attentes

• Assurer la régularité et la pérennité de l’évènement

• Garantir une meilleure qualité d’intervention des communicants

• Centraliser les initiatives de valorisation des ressources biologiques

• Recenser les taxons les plus utilisés et sensibiliser aux impacts de leur exploitation

• Débattre les activités du Réseau Ethnobotanique et Phytothérapie

Les fiches de signalisation des savoirs et savoir-faire pourront etre envoyées à l’avance pour permettre leur standardisation. Le but étant de généraliser l’adoption des méthodes pour documenter les SSF.

Présentation des résumés

Pour s’inscrire, le résumé doit etre conforme à la méthode IMRAD avec : une Introduction (100-200

mots), matériel et méthodes (50-100 mots) Résultats essentiels et discussion (200-500 mots) Conclusion

(50-100) et 5 références bibliographiques.Page en format A4, marge 2,5 (haut, bas, gauche, doite). Titre en

gras, centré, police 12.Noms des auteurs (le nom du participant-communicant souligné) suivis de leurs

affiliation. Texte ecrit en Times New Roman, police 12, interligne simple. Mots clés en bas du résumé, (6

au maximum) +5 références. Préciser le materiel à exposer

Présentation des Posters

Langues : Arabe - Français ou Anglais, Format A0, selon la méthode IMRAD.

Présentation du materiel à exposer

Mentionnez et decrire la liste et la nature du materiel à exposer ainsi que les démonstrations à réaliser.

Pour éditer les travaux sélectionés et dans leur intégralité, le contenu des communications orales ou affichées est à remettre le jour de la manifestation sur papier et sur support électronique.Un

plan standardisé sera proposé pour la confection du recueil final.



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Programme : Dimanche 15 Mai 2016

08:00-09:00 Accueil des participants et installation du matériel

Exp

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09:00-09:15 Allocution d’ouverture par K. BENMENNI chargée de la conservation du végétal au Jardin du Hamma

09:15-09:30 Les plantes et pollens allergisants dans l’algerois et leurs impacts sur la santé. M. GHARNAOUT

09:30-09:45 Inventaire des plantes spontanees à usages alimentaires et phytotherapeutiques à travers des enquêtes ethnobotaniques en kabylie (wilaya de Tizi Ouzou). R.MEDDOUR

09:45-10:00 Etude de la biodiversite floristique de la zone humide de Boukhmira – Sidi Salem - El Bouni – Annaba. I. ALLOUT

10:00-10:30 Débat : réponses des communicants aux questions écrites

10:30-10:55 Démonstration en salle : préparation d’une crème à base d’huile essentielle de Pelaragonium graveolens L’Her., 1798. M. TOUMI, B. TOUMI

10:55-11:10 Effet antifongique de Citrus limonum à l’égard de Botryosphaera dothidae F. AMMAD

11:10-11:25 L’art de l’encens traditionnel ‘l’ebkhor’ dans la région du sud. A. MERZAIA BLAMA

11:25-11:40 Démonstartion en salle : préparation de l’ebkhor’. A. MERZAIA BLAMA

11:40-11:55 Connaissances, écologie et usages des plantes médicinales et aromatiques endémiques de l’Ahaggar (wilaya de Tamanrasset). R. SAHKI


12:25-13:25 Séance hors salle: visite de l’exposition

14:00-14:15 Etude de l’activite anti-inflammatoire de l’extrait hexanique des feuilles de Phlomisbovei De Noé subspbovei D. K. BENMAAROUF

14:15-14:30 Exploitation de la diversité des cultivars de palmier dattier en phytothérapie traditionnelle dans les oasis. C. SELMANI


15:00-15:30 Démonstration en salle : préparations galliniques simplifiées (sirop, hydrolat et gel d’Aloe). M. TOUMI

15:30-16:30 Fonctionnement et attentes du réseau

16:30-17:00 Clôture et remise des attestations

Adresse de correspondance : [email protected]



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Sommaire

Communications orales Page

T1 Etude de la biodiversite floristique de la zone humide de Boukhmira – Sidi Salem - El Bouni– Annaba. I. ALLOUT, A. CHEFROUR

7

T2 Effet antifongique de Citrus limonum à l’égard de Botryosphaera dothidae. F. AMMAD 13

T2 Etude de l’activite anti-inflammatoire de l’extrait hexanique des feuilles de Phlomis bovei De Noé subspbovei. D. K. BENMAAROUF, K. BENDISSARI, K. AZINE, S. ZENIA, M. H. BEN-MAHDI

15

T1 Inventaire des plantes spontanees à usages alimentaires et phytotherapeutiques a travers des enquetesethnobotaniques en kabylie (wilaya de Tizi Ouzou). R. MEDDOUR, O. MEDDOUR-SAHAR, H. MELLAL, S. CHABANE, N. CHALLAL, G. GHEMOURI, M. OUYESSAD, Z. CHIKHAOUI, C. OUAZZI

16

T3 L’art de l’encens traditionnel ‘l’ebkhor’ dans la région du Sud. A. MERZAIA BLAMA 17

T1 Connaissances, écologie et usages des plantes médicinales et aromatiques endémiques de l’Ahaggar (wilaya de Tamanrasset). R. SAHKI

18

T1 Exploitation de la diversité des cultivars de palmier dattier en phytothérapie traditionnelle dans les oasis. C. SELMANI, D. CHABANE, S. OUAFI, N. BOUGUEDOURA

19

Communications affichées

T02 Etude in vitro de la dissolution des calculs rénaux par des extraits aqueux de plantes de l’Ouest d’Algérie : Paronychia argentea L. et Paronychia capitata L. Y. ABISMAIL, A. BERRABBEH ALIOUA, M. AIT KACI, K. BENTAYEB, N. TCHOUAR

21

T02 Evaluation de l’effet préventif de l’huile de Citrullus colocynthis L. Schrad. contre la toxicité hépatique du cadmium. F. AMAMOU, S. NEMMICHE, R. MEZIANE, A. DIDI, S. M. YAZIT, M. BOUAFIA, D. CHABANE SARI

22

T01 L’étude ethnobotanique des plantes médicinales utilisées dans le traitement traditionnel du diabète sucré dans l’Ouest algérien. R. AZZI, B. F. LAHFA, R. DJAZIRI

23

T02 Evaluation de l’activité inhibitrice des extraits d'une algue marine verte Ulva rigida récoltée

sur les cotes algériennes. G. BACHIR RAHO, F. SAHNOUNI, Z. BENATTOUCHE, D. BOUHADI

25

T02 Screeningde l’activité antimicrobienne d’une algue marine verte, Ulva intestinalis récoltée sur la cote nord-ouest algérien. G. BACHIR RAHO, F. SAHNOUNI, Z. BENATTOUCHE, D. BOUHADI

26

T02 Les polyphénols deTeucrium fruticans L. et leur activité antioxydante. S. BECHAMI, F. BENABESSELAM

27

T02 The inhibitory effect of Nigella sativa essential oil on Aspergillus flavus and on aflatoxin production. Y. BEN MIRI, D. DJENANE, K. BOUTI, M. MAHDID

29

T02 Antifungal Activity of two essential oils against fungi isolated from some imported spices. Y. BEN MIRI, D. DJENANE, K. BOUTI, N. AZZOUNE, M. MAHDID, S. ZEBIRI, K. ZANE

31

T02 Activité insecticide de l’extrait aqueux de Moringa oleifera sur la mineuse de la tomate (Tuta

absoluta). N. CHEBOUTI-MEZIOU, A. MERABET, S. FEKOUM, H. AISSAOUI, N. BOUAZIZ

32

T02 Evaluation de l’activité biologique des alcaloides extraits à partir de Senecio vulgaris.

T. DAHMANE, L. HALLI, N. NACER BEY 34

T02 Etude phytochimique de Pinus halepensis Mill., dans l’étage bioclimatique semi-aride de

l’Algérie. Z. DJERRAD, L. KADIK 36



5

T02 Screening of antioxidant and anti-inflammatory activities with focus on comparison of microwave assisted and conventional hydrodistillation in the extraction of essential oil from

Algerian Tetraclinis articulata (Vahl) Masters leaves. A. DJOUAHRI, L. BOUDARENE

38

T03 Utilisation et usage de la Biodiversité lichénique. K. GHENNAM, F. ABDOUN 40

T02 Potentiel antioxydants et hémolytique de quelques plantes de Sahara d’Algérie. Asteriscus

graveolens, Cymbopogon schoenanthus, Panicum turgidum et Pituranthos scoparius. F. HADDOUCHI, T. M. CHAOUCHE

41

T02 Effets antimicrobiens des extraits chloroformiques, méthanoliques et aqueux de deux

espèces d’origan (Origanum floribundum etOriganum glandulosum). F. KADRI, O. E.

SAHRAOUI, M. BOUDJENIBA, A. KAMELI

43

T01 Distribution de Berberis sp. et son utilisation en phytothérapie en Algérie. S. KARICHE, F. AKRIBE, A. BENKHALIFA, M. TOUMI, N. ABIDLI

44

T02 Etude inhibitrice de la tyrosinase et antioxydant par des extraits d’agrumes. T. MEZAHEM, B. KHETTAL

49

T01 Plantes spontanées récoltées, utilisées et commercialisées à des fins phyto-thérapeutiques et

culinaires à Djelfa. M. OUANOUKI, A.HAZERCHI, B. DAOUDI 50

T02 Caractérisation phytochimique etactivités biologiques de l’extrait aqueux des feuilles de Zizyphus spina christi (L.). N. RADI, S. MOKADDEM, F. TOUHAMI, A. BELLIL

52

T02 Effet des PGPR (plant growth regulation rhizobacteria) sur le rapport C/N, la composition en métabolites chez Datura stramonium. B. RAHMOUNE, M. KHELIFI-SLAOUI, L. KHELIFI, A. MORSLI, J. KOPKA, A. ERBAN, J.T.VAN DONGEN

54

T02 Etude physico-chimique et palynologique de quelques miels algeriens (Alger, medea, mostghanem, ghardaia). A. ROUBAI, K. YENOUNE, A. BENHAMIDA, A. FERHATHAMIDA, D. SMATI

56

T02 Essai de culture intensive en courte rotation du saule blanc (Salix alba L.). B. ROULA, A. CHOUIAL

57

T02 Etude de la composition chimique et de l’activité biologique de la menthe verte (Mentha specata). A. TAOUDIAT, K. ZANE, Z. FERHAT

58

T02 Evaluation of the antioxidant activity of Cumin, Fenugreek, Anise, Caraway and Fennel infusions. C. TIGRINE, A. KAMELI.

60

T02 Caracterisation phytochimique et activites biologiques de l’extrait des graines de l’espece saharo-endemique Ammodaucus Leucotrichus (Apiaceae). M. TOUAIBIA

61

T01 Les plantes à usage thérapeutique dans le Hoggar : Cas de la ville de Tamanrasset et son environnement rural. M. TOUMI, A. MESSIRENE, A. BENKHALIFA

63

T02 Effet des esters methylique d’acides gras d’huile de la coloquinte sur quelques parametres lipidique chez des rats wistar obeses. M. YAZIT SIDI, S. NEMMICHE, F. AMAMOU, R .K. MEZIAN, A. DIDI, D. CHABANE SARI

65

T01 Diversité Fongique de Jardin Botanique du Hamma-Alger. L. YOUCEF KHODJA, P. A. MOREAU, F. RAHMANIA

67

T02 La caractérisation chimique et les activités antioxydantes des huiles essentielles de la menthe (Mentha spicata) et des feuilles du bigaradier (Citrus aurantium) dans l’huile de soja. K. ZANE, A. TAOUDIAT, Y. BEN MIRI

69



6

Exposition

Ex1 Calculs rénaux et specimens de : Paronychia argentea L. et Paronychia capitata L. Y. ABISMAIL, A. BERRABBEH ALIOUA, M. AIT KACI, K. BENTAYEB, N. TCHOUAR

70

Ex2 Produits cosmétiques naturels. N. BAGHLI, K. BAGHLI 70

Ex3 Utilisation des fruits du Sapindus sp. comme savon naturel. K. GINOUSSI 70

Ex4 La spiruline comme complements alimentaires. N. CHOUCHENE, N. LAZHARI 71

Ex5 Plantes médicinales en collection au Jardin du Hamma. A. KHETTAB, S. KADRI, S. TOUHRI

71

Démonstrations en salle

D1 Préparation de l’encens traditionnel ‘بخور’. A. MERZAIA BLAMA 71

D2 Préparation d’une crème à base d’huile essentielle de Pelaragonium graveolens L’Her., 1798. M. TOUMI, B. TOUMI

71

D3 Préparations galliniques simplifiées : Sirop, hydrolat et gel d’Aloe. M. TOUMI 72

D4 Sensation de l’huile essentielle de Pelargonium graveolens L'Hér., 1789. M. TOUMI 73

D5 Sensation d’un parfum du lichen Pseudevernia furfuracea (L.) Zopf. L. N. MADANI 73



7

Etude de la biodiversite floristique de la zone humide de Boukhmira – Sidi Salem - El Bouni – Annaba

Imen ALLOUT 1, Azzedine CHEFROUR2 1Département de Biologie, Université Badji Mokhtar.23000 Annaba, Algérie.

2 Laboratoire de Biologie végétale, Département de pharmacie, Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar.23000 Annaba, Algérie.

[email protected] Introduction : Les zones humides sont des sites de transition entre les milieux terrestres et les milieux aquatiques. Par leur richesse floristique, faunistique et leur biodiversité, les zones humides jouent un rôle important dans l’épuration des eaux, le développement de la pêche, la production du bois, la prévention des inondations, le captage des sédiments, la recharge des nappes phréatiques, la stabilisation des berges et l’atténuation des forces érosives. Les zones humides sont détruites à un rythme sans précédent, elles sont privées de leur eau par des pompages excessifs ou par la construction de barrages, elles sont même complètement drainées au profit de l'agriculture, cela a été le cas pour de nombreuses zones humides en Algérie, tel que le lac Fetzara (Annaba, Algérie) qui a subi plusieurs tentatives d'assèchement durant la colonisation heureusement échouées. L'Algérie est riche en zones humides qui font partie des ressources les plus précieuses sur le plan de la diversité biologique et de la productivité naturelle, elles sont également caractérisées par une végétation diversifiée qui comprend du phytoplancton, des algues, des plantes supérieures (phragmites, arbustes et arbres notamment). La présente étude est basée sur l’inventaire de la flore de la zone humide de Boukhmira et consiste en une analyse quantitative et qualitative de cette flore afin de souligner l’importance de la diversité floristique de cette zone humide et analyser les principaux facteurs qui influent sur le couvert végétal. 1. Presentation de la zone d’etude 1.1.Situation géographique

La zone d’étude est située dans le Nord – Est algérien (fig.1) et fait partie de la Wilaya d’Annaba, commune d’El Bouni, localité de Sidi Salem. Elle se localise dans la partie Est de la plaine d’Annaba. Ses limites sont :

- Au Nord, la Mer Méditerranée. - Au Sud, la Commune d’El Bouni et de Sidi Amar. - A l’Est, Echatt et Ben Mhidi. - A l’Ouest, la plaine de Annaba et le Massif de l’EDOUGH.

3ème Exposition d’Ethnobotanique et 4


Figure 1 : Localisation géographique de la zone humide de Bhoukhmira

1.2.Climatologie L’analyse des données climatiques d’une série d’observatio

d’attribuer à la région d’étude un climat méditerranéen à deux périodes bien distinctes- une période chaude et sèche.- une période froide et humide.

Figure 2 : Diagrammes Pluviothermiques (

1.3. Aperçu géologique

La couverture géologique du territoire des quatre communes Annaba, ElEl Hadjar a été identifiée à partir des cartes géologiques à l’échelle 1/50000 d’Annaba, Séraïdi, Ain Berda et Dréan.

Exposition d’Ethnobotanique et 4ème Atelier d’Initiation à la Phytothérapie


8

: Localisation géographique de la zone humide de Bhoukhmira(Source : Google Maps, 2011)

L’analyse des données climatiques d’une série d’observation de 27 ans (fig.d’attribuer à la région d’étude un climat méditerranéen à deux périodes bien distinctes

une période chaude et sèche. une période froide et humide.

Figure 2 : Diagrammes Pluviothermiques (in SABOUA, 2010)

La couverture géologique du territoire des quatre communes Annaba, El-Bouni, Sidi Amar et El Hadjar a été identifiée à partir des cartes géologiques à l’échelle 1/50000 d’Annaba,


: Localisation géographique de la zone humide de Bhoukhmira

n de 27 ans (fig.2) a permis d’attribuer à la région d’étude un climat méditerranéen à deux périodes bien distinctes :

SABOUA, 2010)

Bouni, Sidi Amar et El Hadjar a été identifiée à partir des cartes géologiques à l’échelle 1/50000 d’Annaba,



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Le terrain en question chevauche sur diverses formations géologiques d’origine sédimentaire, métamorphique et éruptive attribuées aux Paléozoïque, Cénozoïque et Quaternaire.

1.4. Aperçu hydrogéologique La répartition spatiale des systèmes aquifères présents dans la zone d’étude, montre la succession suivante : - Un aquifère superficiel exploité en grande partie par des puits domestiques et dont la lithologie varie d’une zone à l’autre. - Une nappe profonde, occupant surtout la partie Nord, reconnue par les forages profonds (BELABED ,2010).

2. Materieletmethodes 2.1. Equipement de Terrain Pour mener cette étude à bon port et pour atteindre nos objectifs, un materiel divers a été utilisé : • Appareil – photos numérique (CYBER SHOT) pour la prise des photos, • GPS (Système de Positionnement Géographique) pour l’orientation et le prélèvement des coordonnées géographiques à l’intérieur de chaque station, • Pelle, Pioche, Sachets, • Mètre ruban de 30 m de long était utilisé dans la délimitation de la surface de relevé et la distance entre les différentes stations d’échantillonnage, • Cahier ministre et un crayon pour l'enregistrement des données (ponte, exposition, topographie) ainsi que les noms vernaculaires des plantes. La détermination des espèces a été faite selon les clés de détermination de la flore (QUEZEL et SANTA, 1962-1963; POTTIER et ALAPETITE, 1979-1981).

2.2. Methodologie 2.2.1. Choix du type d’échantillonnage La méthode d’échantillonnage la plus efficace qui répond à notre objectif (diagnose phytoécologique), s’avère être celle d’échantillonnage systématique.

2.2.2. Choix des Stations Notre zone d’étude a été subdivisée en quinze (15) stations (fig.3)dans lesquelles on a effectué des relevés phytoécologiques et la distance qui sépare deux stations varie entre 100 et 200 mètres. L’échantillonnage est effectué seulement sur le coté de la zone humide en face de la mer car c’est le plus diversifié concernant la végétation. L’autre coté (en face de l’aéroport) se caractérise par l’abondance de Juncus maritimus et Typha latifolia.



Figure 3: Stations d’étude choisies dans la zone humide de Boukhmira 2.2.3. Réalisation des relevés phytoécologiques

Au sein de chaque station un relevé phytoécologique a été réalisé sur une surface de pour avoir un inventaire assez complet de la végétation, il a été nécessaire d’effectuer des relevés à différente périodes de l’année

2.3. Méthode d’analyse de données floris2.3.1. Composition floristiquePour la composition floristique, une liste des espèces inventoriées dans les dressée. Le nombre de familles, de genres et d'espèces était évalué dans chaque station. Cette liste a été analysée. Pour toutes les espèces, le nom vernaculaire, les types morphologiques, les types biologiques, les types de désamination des graines et les types de distribution phytogéographique ont été prises en compte dans l'analyse globale.

2.3.2. Richesse spécifique C’est l’une des mesures les plus communes de la biodiversitéd’espèces recensées par unité de 1992 et 1995). Une richesse spécifique peut s'exprimer en richesse totale ou en richesse moyenne.La richesse totale correspond au nombre total d'espèces présentes dans unstation donnée.

2.3.3. La diversité des taxonsLa diversité des taxons est évaluée en fonction du nombre d'individus au sein d'une espèce ou d'une famille dans une communauté.Elle nous permet de mettre en évidence l'importance relative des grandes familles caractérisant la végétation étudiée. Elle s'exprime par la formule ci

Indice de diversité relative = ��



10

Figure 3: Stations d’étude choisies dans la zone humide de Boukhmira

Réalisation des relevés phytoécologiques

Au sein de chaque station un relevé phytoécologique a été réalisé sur une surface de pour avoir un inventaire assez complet de la végétation, il a été nécessaire d’effectuer des

des de l’année (Décembre 2010, Mars et Novembre 2011).

Méthode d’analyse de données floristiques Composition floristique

Pour la composition floristique, une liste des espèces inventoriées dans les dressée. Le nombre de familles, de genres et d'espèces était évalué dans chaque station. Cette

Pour toutes les espèces, le nom vernaculaire, les types morphologiques, les types biologiques, s graines et les types de distribution phytogéographique ont été

prises en compte dans l'analyse globale.

C’est l’une des mesures les plus communes de la biodiversité. Elle indique le nombre d’espèces recensées par unité de surface (MONOD, 1957; MARGALEF, 1958; WALKER,

Une richesse spécifique peut s'exprimer en richesse totale ou en richesse moyenne.La richesse totale correspond au nombre total d'espèces présentes dans un

La diversité des taxons La diversité des taxons est évaluée en fonction du nombre d'individus au sein d'une espèce ou d'une famille dans une communauté. Elle nous permet de mettre en évidence l'importance relative des grandes familles

tation étudiée. Elle s'exprime par la formule ci-après :

�� ’��è � �� ’��

�� é�è � �� é �� x 100.


Figure 3: Stations d’étude choisies dans la zone humide de Boukhmira

Au sein de chaque station un relevé phytoécologique a été réalisé sur une surface de 1m2 et pour avoir un inventaire assez complet de la végétation, il a été nécessaire d’effectuer des

(Décembre 2010, Mars et Novembre 2011).

Pour la composition floristique, une liste des espèces inventoriées dans les 15 Stations a été dressée. Le nombre de familles, de genres et d'espèces était évalué dans chaque station. Cette

Pour toutes les espèces, le nom vernaculaire, les types morphologiques, les types biologiques, s graines et les types de distribution phytogéographique ont été

Elle indique le nombre surface (MONOD, 1957; MARGALEF, 1958; WALKER,

Une richesse spécifique peut s'exprimer en richesse totale ou en richesse moyenne. La richesse totale correspond au nombre total d'espèces présentes dans un biotope ou une

La diversité des taxons est évaluée en fonction du nombre d'individus au sein d'une espèce ou

Elle nous permet de mettre en évidence l'importance relative des grandes familles

x 100.



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3. Resultats

A l’issue de cette étude floristique, écologique et phytosociologique menée dans la zone humide de Boukhmira, 104 espèces ont été recensées,appartenant à 89 genres et 42 familles.

Les familles les plus représentées sont par ordre d’importance : Les Asteraceae (20 espèces, soit 47,62%), les Fabaceae (8 espèces, soit 19,04%), les Plantaginaceae (5 espèces, soit 11,90%), les Euphorbiaceae et les Brassicaceae (4 espèces, soit 9,52%), les Geraniaceae, les Poaceae, les Rubiaceae et enfin les Rosaceae (3 espèces, soit 7,14%). L’ordre d’importance en genres est presque le même que pour les espèces concernant les familles les mieux représentées ; on trouve les Asteraceae en tête avec 18 genres (soit 20,22%), les Fabaceae avec 5 genres (soit 5,61%), les Brassicaceae avec 4 genres (soit 4,49%), les Euphorbiaceae, les Apiaceae, les Poaceae, les Rubiaceae et enfin les Rosaceae avec 3 genres (soit 3,37%). L'analyse de la Diversité relative des familles inventoriées dans la zone humide de Boukhmira montre que la famille des Asteraceae est la plus abondante, elle renferme 21 espèces, soit 20%. La 2ème place est occupée par les Fabaceae (8 espèces, soit 7,7 %), ensuite les Plantaginaceae (5 espèces, soit 4,8 %). Les Apiaceae, les Euphorbiaceae, et les Brassicaceae sont représentées par 4 espèces, soit 3,8 %. Les Poaceae, les Rubiaceae et les Rosaceae sont faiblement représentées, que par 3 espèces, soit 2,8 %. Le reste des familles sont moins abondantes, elles ne sont représentées que par une (1) ou deux (2) espèces.

a) Saison d’Hiver Pendant la saison d’hiver, 55 espèces ont été recensées dans la zone humide de Boukhmira, appartenant à 49 genres et 30 familles. La figure 4 montre que pendant la saison d’hiver la famille des Asteraceaeest la plus abondante. Elle renferme 10 espèces, soit 17,5 %. La 2ème place est occupée par les Apiaceae et les Euphorbiaceae (4 espèces, soit 07 %), ensuite les Plantaginaceae, les Fabaceae et les Geraniaceae (3 espèces, soit 5,2 %). Les Poaceae, les Solanaceae, les Arecaceae et les Rosaceae sont faiblement représentées par (2 espèces, soit 3,5 %). Le reste des familles sont les moins abondantes, elles ne sont représentées que par une (1) espèce.

b) Saison du Printemps Pendant la saison du printemps, 83 espèces ont été recensées dans la zone humide de Boukhmira, appartenant à 72 genres et 38 familles. La figure 5 montre que pendant la saison du printemps la famille des Asteraceae est la plus abondante, elle renferme 16 espèces, soit 19,5 %. La 2ème place est occupée par les Fabaceae et les Plantaginaceae (5 espèces, soit 06 %), ensuite les Brassicaceae (4 espèces, soit 4,8 %). Les Euphorbiaceae et les Scrophulariacea sont faiblement représentées par 3 espèces, soit 3,6 %. Le reste des familles sont les moins abondantes, elles ne sont pas représentées que par une (1) ou deux (2) espèce.

c) Saison d’Automne Pendant la saison d’Automne, 37 espèces ont été recensés dans la zone humide de Boukhmira, appartenant à 35 genres et 24 familles. La figure n°06 montre que pendant la saison d’Automne la famille des Asteraceae est la plus abondante, elle renferme 08 espèces, soit 21,6 %. Les Plantaginaceae, les Poaceae, les Apiaceae, les Arecaceae, les Euphorbiaceae et les Oleaceae sont faiblement représentées par 2 espèces, soit 5,4 %.



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Le reste des familles sont les moins abondantes, elles ne sont pas représentées que par une (1) espèce.

4. Discussion La zone humide de Boukhmira renferme 104 espèces, appartenant à 89 genres et 42 familles dont les plus représentés sont : Les Asteraceae, les Fabaceaeet les Plantaginaceae. Cette diversité floristique importante et remarquable peut traduire la faculté des zones humides comme étant des réservoirs de la biodiversité floristique. La famille des Asteraceae a une importance écologique remarquable, elle est présentée dans les régions polaires aux tropiques et colonisée tous les habitats disponibles. La famille des Fabaceae est cosmopolite, elle est particulièrement concentrée en Afrique du sud ou sur le pourtour méditerranéen.). La famille des Plantaginaceae est cosmopolite, occurrence la plupart du temps dans des zones tempérées. La saison de Printemps et plus riche en espèces (83 espèces appartenant à 72 genres et 38 familles dont les plus représentés sont : Les Asteraceae, les Fabaceae et les Plantaginaceae par rapport à la saison d’hiver (55 espèces appartenant à 49 genres et 30 familles dont les plus représentés sont : Les Asteraceae, les Apiaceae et les Euphorbiaceae et la saison d’Automne (37 espèces appartenant à 35 genres et 24 familles dont les plus représentés sont : Les Asteraceae, les Plantaginaceae et les Poaceae) . De nombreuses espèces se présentent pendant la saison de printemps et on le trouve pas en automne et en hiver tel que : Papaver rhoeas, Sherardia arvensis, Capsella bursa pastoris, Pallinis spinosa, Lactuca virosa, Paronychia argentea …etc. Ces dernières sont des herbacées annuelles ou bisannuelles ne résistent pas aux rigueurs de la mauvaise saison différemment aux herbacées vivaces.

Conclusion : Notre étude sur la biodiversité floristique de la zone humide de Boukhmira est le résultat des recherches botaniques menées sur une formation végétale naturelle qui colonise les berges d’une zone humide située à Boukhmira – localité de Sidi Salem – Commune d’El Bouni , en vue de déceler ses caractéristiques appropriées. Pour arriver à cette fin, cette formation végétale a été étudiée en y effectuant un inventaire floristique et aussi des relevés phytosociologiques. A l’issue de cette étude floristique, écologique et phytosociologique, 104 espèces ont été recensées, appartenant à 89 genres et 42 familles. La saison de printemps renferme le plus grand nombre d’espèces (83 espèces appartenant à 72 genres et 38 familles) par rapport à la saison d’hiver (55 espèces appartenant à 49 genres et 30 familles) et la saison d’automne (37 espèces appartenant à 35 genres et 24 familles). La famille la plus représentée de cette formation végétale et celle des Asteraceae (47,62%) renferment 21 espèces (20%). Elle est prédominante dans les trois saisons : hiver (32,25%) renferment 10 espèces (17,5 %), printemps (44,73%) renferment 16 espèces (19,5 %) et automne (33,33%) renferment 08 espèces (21,6 %) par rapport aux d’autres familles.

Références bibliographiques

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Effet antifongique de Citrus limonum à l’égard de Botryosphaeria dothidea

Faiza AMMAD Faculté des Sciences Naturelles Vétérinaires, Université de Blida1

[email protected]

1. Introduction : Les ravageurs et les organismes phytopathogènes sont responsables de nombreux dégâts et maladies affectant les plantes ornementales, les cultures maraîchères et les arbres fruitiers et forestiers. L’utilisation des pesticides chimiques efficace contre les organismes a entraîné de multiples conséquences sur l’environnement. Il devient par conséquent, indispensable de contrôler biologiquement ces organismes. Des études récentes ont montré que les produits naturels issus des plantes et les métabolites secondaires représentent une importante source de molécules pouvant être exploitées dans différents domaines entre autres la phytoprotection. Cette étude s’inscrit dans le cadre de la valorisation de certains métabolites issus de plantes afin de mettre au point des méthodes de lutte intégrée, peu onéreuses, efficaces et aisément utilisables par les agriculteurs. En raison de l’absence de moyens de lutte efficace contre les agents fongiques responsables du dépérissement des arbres fruitiers, notamment avec l’interdiction des fongicides à base de cyanure appliqués dans le passé, nous avons expérimenté des essais de lutte par l’usage de biomolécule issues des huiles essentielles d’une espèce végétale de la famille des Rutacées (Citrus limonum) à l’égard de Botryosphaera dothidae .

2. Matériel et méthodes Essai de lutte Dans le cadre de la recherche sur les procédés de lutte biologique basés sur l’utilisation de nouvelles molécules naturelles de plantes contre certaines maladies fongiques, nous nous sommes intéressés à l’étude in vitro de l’effet fongicide de l’huile essentielle de l’écorce de citron sur quelques souches de Botryospheria, l’objectif de cette partie : � L’extraction de l’huile essentielle d’une espèce cultivée : Citrus limonum � L’analyse chromatographique de la composition chimique des huiles essentielles

obtenues par une chromatographie en phase gazeuse. � L’étude in vitro du pouvoir fongicide de ces huiles essentielles vis à vis d’une souche

fongique isolée.

3. 3. Résultats 3.1. Extraction des huiles essentielles 3.1.1. Rendement : L’extraction par hydrodistillation a révèle un rendement très important en huile essentielle de Citrus limonum (1.2%).

3.1.2. Composition chimique des huiles essentielles : Les résultats de l’identificationqualitative et quantitative des composés chimiques par CG /MS d’HE Citrus limonum ont montré la présence d’une fraction terpénique.



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3.2. Evaluation de l’activité fongicide des huiles essentielles : L’étude du pouvoir antifongique des huiles essentielles à base de Citrus limonum a été évaluée in vitro sur Botryosphaeria dothidea en utilisant la méthode de l’activité volatile.

3.3. Evaluation de l’activité fongicide de l’huile essentielle : L’étude du pouvoir antifongique de l’huile essentielle a montré que le traitement révéle une action inhibitrice sur la croissance mycélienne de la souche traitée. Le champignontraité avec l’huile essentielle de Citrus limonum à différentes dilutions montre une inhibition qui augmente dans le temps et qui se traduit par le pourcentage d’inhibition de sa croissance mycélienne (PI). Cependant, après 5 jours de culture, nous constatons une augmentation du taux d’inhibition pour les trois dilutions appliquées avec une évolution respective de 15,24% pour la dilution (D3), de13,28% pour la dilution (D2) et de 10,60% pour la dilution (D1). Après 10 jours de traitement, la dilution (D1) présente le pourcentage d’inhibition le plus élevé soit PI=31%. Conclusion : Par le présent travail, nous avons essayé de contribuer à lever le voile sur les potentialités agro-phytosanitaires des plantes pouvant être utilisées localement comme biopesticides dans la phytoprotection. C’est là un champ de recherche-développement qui mériterait tout l'intérêt des scientifiques, des pouvoirs publics et des acteurs économiques d'autant plus qu'un tel renouveau d'intérêt répond parfaitement aux grandes préoccupations écologiques et environnementales du monde d’aujourd’hui. L’étude in vitro du pouvoir antifongique des deux huiles essentielles d’une espèce appartenant à la famille des rutacées sur Botryosphaeria sp s’est révélée intéressante.En effet, la croissance mycélienne du champignon a été inhibée par l’huile essentielle à base de citron.Il est à rappeler que cette étude de l’effet fongicide constitue une première étape dans la recherche de molécules biocides d’origine végétale, elle mérite d’être poursuivie par des études in planta pour confirmer leur activité.


1. Ammad F., Benchabane M., Toumi M. 2014. Diversity of Fungal Trunk Pathogens Associated with Grapevine Dieback of Grapevine in Algeria .Jordan journal of Biological Sciences, 7: 35-39

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3. Dubos B. 2002. Les maladies cryptogamiques de la vigne champignons parasites des organes herbacés et du bois de la vigne. Edition Ferret (2ème édition), 200 p.

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5. Rosenthal G. et Berenbaum M.R., 1991 - Herbivores: their interactions with secondary plant metabolites, eds, G. Rosenthal & M. Berenbaum, Academic Press, Vol. 1, New York.



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Etude de l’activite anti-inflammatoire de l’extrait hexanique des feuilles de Phlomis bovei de Noé subsp.bovei

Daouia Keltoum BENMAAROUF1, Kheira BENDISSARI2, KenzaAZINE3, Safia ZENIA1, Meriem HindBEN-MAHDI1

1Laboratoire de Recherche « Santé & Productions Animales », École Nationale Supérieure Vétérinaire d’Alger – Algérie, 2Laboratoire d’Anatomie Pathologique, CHU ISSAD HASSANI Beni-Messous,

3Laboratoire de Pharmaco-Toxicologie, CRD-SAIDAL [email protected]

Introduction : L’inflammation est un phénomène réactionnel mis en œuvre par l’organisme chaque fois que l’intégrité de ses constantes morphologiques et biologiques est menacée (Singla et Pathak, 1990). Le traitement actuel de l’inflammation fait appel aux anti-inflammatoires stéroïdien et non stéroïdien. Ces molécules bien qu’étant efficaces présentent le plus souvent des effets indésirables qui peuvent gêner leur utilisation au long cours (Gaziano et al, 2006). La recherche de nouveaux anti-inflammatoires plus efficaces et avec moins d’effets secondaires reste un enjeu majeur.La plante étudiée est Phlomisbovei De Noé sous espèce bovei, qui est une espèce rare et endémique d’Algérie (Guide illustré de la flore algérienne, 2012). Elle est présente dans l’Atlas tellien de l’Algérois, en grande et petite Kabylie et en Numidie (Quezel et Santa, 1963).

Matériel et Méthodes : La présente étude a eu comme objectif la mise en évidence de l’activité anti-inflammatoire de l’extrait hexanique des feuilles de Phlomis bovei De Noé selon le modèle de l’œdème aigu de la patte de souris induit par la carragénine. L’étude a porté sur 24 souris albinos réparties en 4 lots de 6 souris chacun correspondant respectivement aux témoins, produit de référence (Diclofénac) et l’extrait hexanique aux doses de 750 mg/kg et 1g/kg. Au terme de la période expérimentale, les pattes des souris ont fait l’objet d’une étude anatomopathologique.

Résultats et Discussion : Les résultats obtenus ont permis de mettre en évidence un effet anti-inflammatoirede l’extrait hexanique aux doses de 750 mg/kg et 1 g/kg avec des pourcentagesde réduction d’œdème de 70,60% et 71,27% respectivement comparé au produit de référence Diclofénacpour lequel le pourcentage de réduction d’œdème à la dose de 75mg/kg, est de 27,80 %. L’examen anatomopathologique comparant l’efficacité de l’extrait et du produit de référence a conclu à des résultats similaires en terme d’efficacité. La présence de flavonoïdes et de tanins dans les feuilles de Phlomis bovei De Noé serait en partie responsable de cet effet anti-inflammatoire. Les flavonoïdes déploient leurs activités pharmacologiques, notamment anti-inflammatoires, par l’inhibition d’importantes enzymes de régulation (Ferradji, 2011). En effet, certains flavonoïdes sont de puissants inhibiteurs de la production des prostaglandines, des molécules pro-inflammatoires très actives. Les tanins ont aussi des propriétés proches de celles des flavonoïdes qui consistent en l’augmentation de la résistance capillaire, la diminution de la perméabilité capillaire et la stabilisation du collagène (Bruneton, 1999). Conclusion : Le présent travail a constitué une contribution originale et préliminaire à l’étude de l’effet anti-inflammatoire de l’extrait hexanique des feuilles de Phlomis bovei De Noé Subsp. bovei.

Mots clés : Plantes médicinales, Phlomis bovei De Noé, activité anti-inflammatoire, Algérie.

Références Bibliographiques

1. Aït Youssef Mohand. Plantes médicinales de Kabylie. Editions Ibis Press: Paris, 2006. ISBN: 2-910728-57-9.



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2. Bruneton J. Pharmacognosie, phytochimie des plantes médicinales, 3eme édition, Tec etDoc (ED) Paris, 1999, 658-666.

3. Guide illustré de la flore algérienne. Wilaya d’Alger ; Mairie de Paris. Délégation générale aux relations internationales. Imprimerie « Moderne de l’Est » : Paris, 2012 ; p.69. ISBN :978-2-7466-4242-3.

4. Quezel, P., Santa, S. Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques et méridionales.Tome II. Editions CNRS, Paris, 1963.

5. Singla AK, Pathak K. Tropical anti-inflammatory effects of Euphorbiaprostrata oncarrageenan-inducedfootpatoedema in mice. J. Ethnopharmacol, 1990, 29: 291-294.

Inventaire des plantes spontanées à usages alimentaires et phytotherapeutiques à travers des enquetes ethnobotaniques en kabylie (wilaya de Tizi Ouzou)

Rachid MEDDOUR, Ouahiba MEDDOUR-SAHAR, Hacène MELLAL, Sabiha CHABANE, Nadia CHALLAL, Ghenima GHEMOURI, Malika OUYESSAD, Zakia CHIKHAOUI,

Cherifa OUAZZI Université Mouloud Mammeri, Faculté des Sciences Biologiques et des Sciences Agronomiques, BP

17 RP, 15 000 Tizi Ouzou, Algérie [email protected]

Introduction : Dans le bassin méditerranéen, des inventaires de plantes sauvages comestibles ont été réalisés dans plusieurs pays, notamment la Turquie et l’Italie méridionale. Ceci n’est pas le cas de la rive Sud. L’objectif de ce travail estainsi de présenter uninventaire préliminaire des plantes sauvages comestibles, traditionnellement récoltées et utilisées dans les régions montagneuses de la Kabylie, pour leur valeur alimentaire et/ou médicinale.

Méthodologie : Cette étude s’est déroulée au niveau de 25 villages des communes de la wilaya de Tizi Ouzou, en Kabylie. Les enquêtes ethnobotaniques ont été réalisées, auprès de la population native des villages sondés, via des entrevues directes avec un questionnaire semi-structuré et des observations directes sur le terrain. Par la méthode d’échantillonnage dite « boule de neige », ona obtenu les renseignements auprès de 86 informateurs considérés comme les meilleurs connaisseurs de la flore utile de la région d’étude, dont 31 personnes-ressource sur la chaîne montagneuse du Djurdjura et 55 autres sur la chaîne littorale kabyle.

Résultats et discussion : Ces enquêtes ont permis de recenser 52 plantes sauvages comestibles appartenant à 30 familles et une espèce de champignon (la Morille), en usage dans cette région pour leurs propriétés nutritives et médicinales. Cinq familles sont représentées par 3 à 7 espèces chacune : Astéracées (7), Lamiacées (5), Rosacées (4), Liliacées et Borraginacées (3 plantes chacune). Les parties du végétal les plus utilisées à des fins nutritives sont les feuilles (28 plantes sauvages), puis les fruits (12) et un peu moins les réserves souterraines, avec 6 plantes. Malgré leur toxicité avérée, au moins 6 plantes sont consommées, mais avec précaution par les populations locales. Une vingtaine présente également un intérêt fourrager. Différents facteurs déterminent l'utilisation de ces plantes comme l'abondance, la disponibilité, les conditions économiques et les périodes de pénurie hivernale en montagne.

Conclusion : Cet inventaire préliminaire desplantes sauvages comestibles, utilisées en Kabylie jusqu’à nos jours, représente un jalon important dans la connaissance ethnobotanique des plantes utiles de cette région.Leurs usages alimentaires perdurent souvent grâce aux vertus thérapeutiques qu’on leur attribue.Mais, elles sont de plus en plus menacées par la « rurbanisation » dans une société kabyle en pleine mutation sociale et économique.



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La connaissance, la sauvegarde et la valorisation de cette phytodiversité représente un enjeu majeur dans le cadre du développement durable et de la lutte contre la pauvreté.

Mots-clés : usages alimentaires, plantes sauvages, inventaire, ethnobotanique, Algérie


1. DreonA.L. & Maurizio G.P., 2009.The wild food (plants and insects) in Western Friuli local knowledge (Friuli-Venezia Giulia, North Eastern Italy). Contrib. Nat. Hist.,12: 461–488.

2. Ertug F., 2004. Wild Edible Plants of the Bodrum Area (MuÛla, Turkey) Turk. J. Bot., 28: 161-174.

L’art de l’encens traditionnel ‘l’ebkhor’ dans la r égion du sud

Aicha MERZAIA BLAMA 1 1Division des Technologies Agroalimentaires. Institut National de la Recherche Agronomique

d’Algérie (INRAA), 2 Rue des frères Oudekke, Hacene Badi, El Harrach, Alger, Algérie. [email protected]

Introduction : ‘L’ebkhor’ ou encens est très reconnue dans le sud Algérien. Ces préparations ancestrales représentent un art spécifique perpétré par un groupe des femmes de ces régions, comme le cas de la region de Tidikelt où les autochtones surnomment ces femmes par ’El Bakharat’. Elles préparent l’encens avec du matériel primitif : roche (schiste) et un caillou pour réduire les ingrédients en poudre. Ces ingrédients de l’encens sont variés et reflètent la mixité culturelle de sa population. Grâce aux échanges trans-sahariens, la région a bénéficié de plusieurs acquis, économico-sociaux et culturels qui ont permis une diversité locale des produits. Cette enquête dura 3 jours, du 2 au 4 août 2015. Une séance de focus group a été assistée le 18 mars 2016. L’étude disruptive avait essentiellement visé les femmes du Tidikelt, spécialistes en la préparation de l’encens, lors d’un mariage traditionnel où nous avons profité de l’occasion pour réaliser notre enquête. L'objectif de ce travail est de mettre en évidence un produit du terroir artisanal et ancestral à base de plantes et de sous-produits locaux et introduits ainsi que les autres additifs, inspirant les savoirs et les pratiques traditionnelles de la population de la région de Tidikelt.

Matériel et méthodes : Focus groupe est une méthode d’enquête qualitative, qui consiste plus précisément à interroger un nombre représentatif de groupes de 5 à 8 personnes répondant à des critères homogènes et qui est animé par un chercheur ou un modérateur qui permet par des discussions, de comprendre profondément les groups ou bien les catégories/ population précises qui sont placés dans un endroit similaire et qui permettent de sentir et réfléchir, pour les faire parler autour de thèmes pertinente et prédéfinis. L’objectif des focus groupe est pour récolter des informations sur la préparation de l’encens.

Résultats essentiels et discussions : L'étude a montré que ‘l’ebkhor’ est un mélange de matières premières d’origine végétale : Plants composés principalement par CorrigiolaTelephiufolia ‘Tauzargante’ racine : 1 kg. peliez, Benjoin ‘ 500‘ ��وي g. Syzygium aromaticum 50g. en poudre Crocus sativus ‘ 75‘ ز��ان �� . L’infusion de Lawsonia inermis ainsi que divers alcools parfumés tels que ‘l’eau de ,’ر��ن‘ et Myrtus communis ’��ء‘Cologne’ 75ml. et parfums du commerce ‘Pomaria’ et ‘rêve d’or’. En commencent à tamiser le benjoin avec ‘l’eau de Cologne ‘on ajoute les autre ingrédients. Le mélange obtenu est mis dans un plat pour sécher durant une semaine. A la fin, l’encens est



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prêt à être utilisé. Les gens de la région préfèrent conserver ‘l’ebkhor ’dans un outil spécial appelé ‘El Batha’ fabriqué à la peau de chameau.

Conclusion : L’encens odorant ‘L’ebkhor’ est un élément de richesse en parfumerie, un moyen pour augmenter les revenus des femmes qui les prépare. Pour sauvegarder et développer les produits locaux, il faut l’explorer. L’ebkhor, estune production traditionnelle destinée initialement à la vente locale, on peut dire que c’est une opportunité de revenus pour les productrices. Car il est très recommandé par les gens de la region, pour toutes les fêtes et les cérémonies que ce passe dans cette localité, l’encens de ce fait, est une source importante d’argent pour ces femmes appelé les « Dellalates ». L’encens est un produit local ancestral entré dans notre patrimoine socioculturel il faut le sauvegarder et le valorisé

Mots clés : Encens ; plantes aromatiques ; parfums huileux et alcoolisés ; savoir-faire ; In Salah

References bibliographiques

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Connaissances, écologie et usages des plantes médicinales et aromatiques endémiques de l’Ahaggar (wilaya de Tamanrasset)

Rabèa SAHKI Station INRF Tamanrasset

[email protected]

Introduction : L’Ahaggar, cœur du Sahara central algérien, abrite une diversité floristique connue pour son unicité, sa rareté et sa fragilité.Le paysage floristique de cette région est constitué d’espèces végétales d’origines biogéographiques diverses et adaptées aux conditions extrêmes de xéricité (manque d’eau et amplitudes thermiques élevées). Les espèces végétales, en majorité de souche tropicale, arrivent à se maintenir en basse et moyenne altitudes. Par contre les hautes montagnes culminant à plus de 3000 m, sont des refuges pour les espèces principalement de souche méditerranéenne. L’isolement géographique du massif de l’Ahaggar, a favorisé la présence assez importante d’espèces endémiques. Les espèces végétales en Ahaggar jouent un rôle important dans la vie quotidienne des populations de ces régions de l’extrême sud algérien. Elles fournissent le bois, le fourrage, les aliments, les médicaments et les aromates. Le but du présent travail est de faire connaître et de caractériser sur le plan écologique quelques espèces végétales endémiques utilisées par les Touaregs de l’Ahaggar pour maintenir leur santé. Cette étude permettra de mettre au point une stratégie de valorisation et de conservation du potentiel thérapeutique de ces espèces.

Matériels et méthodes : Notre travail s’est basé sur des enquêtes ethnobotaniques que nous avons réalisées auprès des populations de l’Ahaggar nomades soient-elles, sédentaires ou semi-sédentaires. A cet effet, nous avons élaboré un formulaire d’enquête ethnobotanique.



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Au total plus d’une centaine de personnes ont été enquêtées, parmi lesquelles il y avait des tradipraticiens et tradipraticiennes de métier.

Résultats et discussions : Ces enquêtes, nous ont permis de noter ce qui suit: • Toutes les parties de la plante sont utilisées directement à l’état frais ou bien en

poudre, mélangées à d’autres plantes naturelles, au thé, au miel ou aux graisses animales. Les nombreuses préparations obtenues sont administrées en général sous forme de tisanes, de bains, de sirop ou d’extraits ajoutés aux aliments ou aux boissons.

• Les Touaregs de l’Ahaggar classent la plupart des maladies en “maladies chaudes” et “maladies froides” et ceci selon la sensation ressentie par les malades atteints d’affections quelconques.

• Plus d’une vingtaine de plantes endémiques appartenant à des familles botaniques différentes sont médicinales et aromatiques. Les maladies gastro-intestinales, respiratoires, obstétriques sont les principales affections traitées.

Conclusion : L’utilisation des plantes médicinales et aromatiques constituent un des aspects socioculturels de la société Touaregs. Ces derniers possèdent des connaissances fort importantes aussi bien sur la culture que l’utilisation des ces plantes ; ce qui permet leur conservation.

Mots clés : Ahaggar- plantes endémiques- écologie- usages- valorisation

Réferences bibliographiques

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Exploitation de la diversité des cultivars de palmier dattier en phytothérapie

traditionnelle dans les oasis

C. SELMANI, D. CHABANE, S. OUAFI, N. BOUGUEDOURA Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides. Faculté des Sciences Biologiques (FSB). Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene. BP 32 El Alia, Bab-Ezzouar, 16111, Alger,

Algérie. [email protected]

Introduction : Le patrimoine phoenicicole algérien s’étale sur une superficie de 160 000 ha, avec une production de 4 921 880 quintaux et un rendement d’environ 47 kg/ arbre (Ministère de l’agriculture, 2009). Environ 1000 cultivars de dattier ont été répertoriés selon les régions. En plus des dattes « fruit très savoureux à intérêt économique », le palmier possède d’autres sous produits (feuilles, pollen,…etc.) susceptibles d’être utilisés à l’élaboration de nombreux produits alimentaires et/ou pharmaceutiques selon des pratiques traditionnelles. Ces avantages



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dans l'alimentation humaine sont dus essentiellement à la présence des métabolites secondaires, pouvant être une source d’antioxydants à rôle préventif du cancer (De Oliveira et al., 1972), moyen de diminution du taux du cholestérol, traitement de l’hyper glycémie (Abo-El-Soaud A.A et al., 2004), stimulant cardiovasculaire (Ateeq A et al., 2013) et du système immunitaire, moyen de fabrication desproduits anti-âge et cosmétiques. Ces composés sont encore non exploités dans l’industrie pharmaceutique.

Matériel et méthodes : Le recensement des cultivars qui présentent un intérêt médicinal a été établi à l’issu d’une étude ethnobotanique réalisée dans 17 oasis du sud algérien (Est-Centre-Ouest du Sahara) à travers un sondage à l’aide de fiche questionnaire auprès de la population oasienne (hommes et femmes). Plusieurs visites de palmeraies ont été effectuées pendant trois années (2011- 2014) durant les belles saisons printemps et automne. Un screening phytochimique a été effectué afin de déterminer les constituants actifs contenus dans les parties employées en médecine traditionnelle.

Résultats et discussion : 131 cultivars ont été recensés dans 17 palmeraies, 11 cultivars se caractérisent par une ou plusieurs parties à effet médicinal (fruits, inflorescence male, inflorescence femelle, pollen, folioles, graines). De nombreuses recettes ont été proposées et employées en pharmacopée par la population du sud algérien. En effet pour leurs vertus phytothérapiques, les différents organes de la plante sont utilisés dans le traitement de plusieurs maladies telles que les maladies gastro-intestinales, les fractures, les affections pulmonaires, les maux de gorge, les rhumes, l'allègement de la fièvre, les cystites, les œdèmes, les problèmes abdominaux, les problèmes de la stérilité masculine et féminine ainsi que d’autres maladies. Par rapport à l’usage des cultivars de palmier dattier en médecine traditionnelle, ce sont les personnes âgées de plus de 40 ans qui ont montré une fréquence d’utilisation des différentes parties de la plante en phytothérapie. A l’issu du screening chimique qui a été effectué, un nombre important de métabolites primaires et secondaires (Anthocyanes, flavonoïdes, tanins, glucosides, saponines, mucilage) a été révélé dans plusieurs organes de plante (datte, inflorescence male, inflorescence femelle, pollen, folioles).

Conclusion : La valorisation de la diversité du patrimoine phoenicicole doit se faire par l’évaluation de la majorité des cultivars à intérêt médicinal, établissement des différents procédés et pratiques d’utilisation des produits et des sous produits du palmier, connaissance de l’application du savoir- faire thérapeutique traditionnel dans le domaine de l’industrie pharmaceutique moderne.

Mots clés: (Phoenix dactylifera L.), cultivars à intérêt médicinal, pharmacopée traditionnelle, ressource nutritionnelle, usage alimentaire.


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Etude in vitro de la dissolution des calculs rénaux par des extraits aqueux de plantes de l’Ouest d’Algérie : Paronychia argentea L. et Paronychia capitata L.

Youcef ABISMAIL1, Amel BERRABBEH ALIOUA2, Mazari AIT KACI, Kamel BENTAYEB, Noureddine TCHOUAR

1Faculté SNV, Département de biotechnologie, Laboratoire de cytologie, Laboratoire LAMOSI, 2Université des Sciences et de la Technologie d’Oran-Mohamed Boudiaf-, USTO-MB

Adresse : B.p.1505 El-M’naouer, 31000, Oran, Algérie [email protected]

Introduction et objectif : La lithiase urinaire est une pathologie fréquente qui touche de 4 à 20% de la population. Dans la présente étude, on a évalué l’effet in vitro des extraits aqueux de deux plantes à savoir Paronychia argentea L. et Paronychia capitata L. sur la dissolution des calculs rénaux.

Matériel et méthodes : Notre travail s’est basé sur quatre calculs rénaux pesant de 11.7 à 34.4 mg de types morphologiques différents qui ont été mis en contact avec les extraits aqueux de deux plantes durant une période de 8 semaines, au bout desquelles différents dosages ont été effectués : le poids des calculs, le pH des tisanes de dissolution, le taux de dissolution, un test bactériologique et une analyse chimique de quelque ions : Calcium, Magnésium et Phosphore. Une évaluation morpho-constitutionnelle par une analyse chimique qualitative et une analyse spectroscopique IR des calculs rénaux mis en test de dissolution, en plus on a procédé au calcul du rendement en huiles essentielles et la caractérisation des teneurs en saponosides dans les extraits aqueux de ces deux plantes.

Résultats : Les résultats montrent que les deux plantes renferment une faible teneur en huile essentielle. Par contre, ces deux plantes se caractérisent par une importante teneur en saponosides du type d’oléanane. Le test de dissolution in vitro montre que la plante Paronychia argentea a un effet de dissolution plus important que celui de Paronychia capitata L.et très significatif sur les calculs de type minéralo-organique (acide urique anhydre) que sur le type minérale (oxalate/ phosphate de calcium) à cause de la teneur importante en saponosides de type d’oléanane.

Conclusion : Suite aux résultats trouvés, nous avons observé que Paronychia argentea L. présente un effet de dissolution significatif de 40 % sur les calculs rénaux de type d’acide urique anhydre par rapport aux calculs de type d’oxalate de calcium. Cependant, l’extrait aqueux de Paronychia capitata L. ne montre pas un effet significatif vis-à-vis de ce type de calculs. Cet effet est dû à la présence des taux élevés en saponosides dans la plante Paronychia argentea par rapport à celle de Paronychia capitata. Ceci montre que l’effet de dissolution in vitro (effet antilithiasique) est dû à la présence des saponosides.

Mots clés: Lithiase urinaire, Calcul rénal, Paronychia argentea L., Paronychia capitata L., In vitro, Oleanane saponoside, Acide urique anhydre


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Evaluation de l’effet préventif de l’huile de Citrullus colocynthis L. Schrad. contre la toxicité hépatique du cadmium

Fouzia AMAMOU, SaidNEMMICHE, Radjaa MEZIANE, Amel DIDI, Sidi Mohamed YAZIT, Miloud BOUAFIA, Daoudi CHABANE SARI

Laboratoire de Recherche «Produits Naturels», Université Abou BekrBelkaid, Faculté des SNV-STU, Département de biologie, BP 119 Imama Tlemcen 13000 Algérie.

[email protected]

Introduction : Citrullus colocynthis est une plante médicinale appartenant à la famille des cucurbitacées ayant plusieurs activités biologiques et pharmacologiques. Les fruits, les racines et les feuilles de la coloquinte sont très répandus dans la médecine traditionnelle comme purgative, anti-inflammatoire…etc. Alors que l’huile extraite à partir des graines est employée pour traiter des morsures et favoriser la croissance des cheveux.L’objectif de ce travail est de chercher de nouvelles activités de cette plante et d’étudier l’effet de l’huile essentielle de coloquinte sur la toxicité hépatique chez le rat Wistar intoxiqué par le Cadmium (Cd).

Materiels et méthodes: Pour cela, nous avons utilisé 24 rats males de souche Wistar répartis en quatre groupes (n = 6), soumis à une expérimentation de deux mois : les deux premiers groupes ont reçu des régimes alimentaires contenants 4% d’huile de tournesol et 4% d’huile essentielle de coloquinte respectivement ne sont pas traités par le Cd. Les groupes III et IV ont reçu les mêmes régimes respectivement et de l’eau contaminée par le cadmium (50 mg /L de Cd sous forme de CdCl2). À la fin de l’expérimentation, les rats sacrifiés et le sang prélevé de l’artère abdominale, sont collectés pour les analyses biochimiques. L’huile essentielle de coloquinte est extraite à l’aide d’un appareil Soxhlet par un solvant organique. Résultats : Nos résultats ont montré une diminution significative (P <0,05) des poids corporels des rats des groupes II, III et IV par rapport aux rats témoins (groupe I). Les valeurs plasmatiques des AST, ALT, de cholestérol et des triglycérides ainsi que de l’urée et de la créatinine ont augmentées significativement chez les rats intoxiqués par le Cd (groupe III) par rapport aux rats témoins (166.9 vs 112 UI/L, 59.34 vs 42.25UI/L, 0.69 vs 0.38g/L, 0.54 vs 0.40g/L, 0,41g/L vs 0,31g/L, 7,58 vs 4,6 mg/dlrespectivement). En parallèle, l’incorporation de l’huile essentielle de coloquinte dans le régime alimentaire des rats traités par le Cd a provoqué une diminution significative de ces valeurs par rapport aux rats recevant l’huile de tournesol et du Cd. De plus, l’huile de coloquinte a réduit les taux de peroxydation lipidique et protéique induits par le Cd.

Conclusion : L’intégration de l’huile de coloquinte dans le régime alimentaire des rats a un effet remarquable sur la protection contre la perte du poids et la toxicité hépatique du Cd.

Mot-clés : huile de graines de coloquinte, Cadmium, Citrullus colocynthis, rat Wistar



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L’étude ethnobotanique des plantes médicinales utilisées dans le traitement traditionnel du diabète sucré dans l’Ouest algérien

Rachid AZZI, Boucif Farid LAHFA, Rabah DJAZIRI Laboratoire antibiotique antifongique physico- chimique synthèse et activité biologique. Département

de biologie, Faculté des sciences de la nature et de la vie, sciences de la terre et de l’univers, Université Abou BekrBelkaid –Tlemcen- (Algérie)

[email protected]

Introduction : Le diabète sucré, est considéré depuis quelques années comme un des fléaux du troisième millénaire, partout dans le monde, dans les pays développés comme dans les pays en voie de développement. Le diabète est un groupe hétérogène de maladies métaboliques dont la caractéristique principale est une hyperglycémie résultant d’un défaut de sécrétion, d’action de l’insuline ou de ces deux anomalies associées [OMS, 2002]. Le traitement actuels du diabète de type 2 vise à soigner et non à guérir la maladie. Il repose, d’une part, sur l’amélioration de la sensibilité à l’action de l’insuline par les médicaments insulinosensibilisateurs, d’autre part, sur l’amélioration de la sécrétion d’insuline par les médicaments insulinosécréteurs.Toutefois, ces différentes approches thérapeutiques restent ou deviennent inefficaces chez un certain nombre de diabétiques à cause de la baisse du pouvoir d’achat, la non disponibilité de ces médicaments et d’éventuels effets secondaires. Une grande partie de la population diabétiques, en Algérie, dans les autres pays en voie de développement et même dans les pays développés, se tournent de plus en plus vers les traitements par les plantes médicinales. Ce travail s’inscrit dans le cadre de la valorisation de la flore locale d’intérêt thérapeutique, utilisée en médecine traditionnelle pour le traitement du diabète sucré ou ses symptômes.

Methodologie : Une enquête ethnobotanique a été effectuée auprès de 470 patients souffrant du diabète de type 1 ou du diabète de type 2, habitants quatre Wilayas de l’Ouest algérien réparties selon un axe Nord-Sud : Tlemcen, Naâma, El Bayadh et Adrar.Le questionnaire se divise en trois parties permettant de récolter des informations portant sur le malade, sur la maladie et des questions liées à l’utilisation des plantes dites antidiabétiques par cette population.

Résultats et discussions : Les résultats obtenus montent que les plantes médicinales tiennent toujours une place dans le traitement du diabète dans la région Ouest algérienne. Une fréquence de 28,30%, montre qu’elles sont largement utilisées.



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Des enquêtes ethnobotaniques récentes effectuées dans le but de répertorier les plantes médicinales antidiabétiques dans l’Est et l’Ouest Algérien [Allali et al., 2008; Hamza, 2011] soulignent l’importance qu’occupe ce patrimoine végétal dans la pharmacopée traditionnelle et surtout dans le traitement du diabète. 60 plantes médicinales appartenant à 32 familles sont utilisées par les diabétiques de cette région, dont les plus citées sont: Trigonella foenum-graecum (56 citations), Rosmarinus officinalis (27 citations), Citrulluscolocynthis (22 citations), Tetraclinis articulata (21 citations), Artemesia herba alba (20 citations).Certaines de ces plantes recensées ont fait l’objet de plusieurs études sur l’effet antihyperglycémiant de leurs extraits. Nous Citons: Trigonella foenum-graecum [Eidi et al., 2007],Rosmarinus officinalis[Erenmemisoglu et al., 1997],Artemisia herba-alba[Al-Khazrajiet al., 1993], Citrullus colocynthis [Benariba et al., 2009 ; Huseini et al., 2009].Pour plusieurs plantes, les composés actifs responsables de l’activité pharmacologique ont été identifiés et isolés et les mécanismes cellulaires et moléculaires impliqués dans les effets thérapeutiques ont été partiellement ou complètement élucidés ; Trigonella foenum-graecum : acide aminé 4-hydroxyisoleucine [Narender et al., 2006], un alcaloïdes : trigonelline [Shani et al., 1974] ; Citrullus colocynthis :acide aminé [Nmila et al., 2000], Saponosides [Benmehdi et al., 2011], Glycosides [Azzi et al., 2009]. Les résultats de notre enquête ont montré que les feuilles (36%), les parties aériennes (18%) et les graines (14%) constituent les parties les plus utilisées des plantes citées. De même, la décoction (44,58%) ou l’infusion (31,33%) des feuilles, des parties aériennes ou des fleurs sont les principaux modes de préparation. Plusieurs études ethnobotaniques signalent que les feuilles sont la partie la plus utilisée de la plante [Macia et al., 2005; Neves et al., 2009]. La décoction ou l’infusion sont souvent les méthodes de préparation des plantes médicinales les plus utilisées et les plus citées dans la littérature. Dans de très rares cas, d'autres méthodes de préparation et d'utilisation ont été enregistrées comme des applications directes du matériel végétal en poudre ou sous la forme d'inhalation de vapeurs [Aburjai et al., 2007; Al-Qura'n, 2009].

Conclusion : Les plantes médicinales antidiabétiques peuvent offrir une large réponse au problème complexe du diabète sucré, et des perspectives thérapeutiques pour une meilleure prise en charge. En effet, elles peuvent jouer un rôle d’adjuvant alimentaire à titre préventif, ou pour augmenter l’efficacité d’agent antidiabétiques oraux afin de retarder l’apparition des complications dégénératives du diabète.

Mots clés : Ethnobotanique, plantes médicinales, diabètes sucré, Ouest algérien.


1. Aburjai T., Hudaib M., Tayyema R., Yousef M., Qishawi M., 2007.Ethnopharmacological survey of medicinal herbs in Jordan, the Ajloun Heights region. J. Ethnopharmacol. 110: 294-304.

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Evaluation de l’activité inhibitrice des extraits d'une algue marine verte Ulva rigida récoltée sur les cotes algériennes

G. BACHIR RAHO, F. SAHNOUNI, Z. BENATTOUCHE, D. BOUHADI Département de Biologie, Université de Mascara

[email protected] Introduction : Aujourd’hui, la mer constitue une piste privilégiée de recherche scientifique et un champ immense d’investigation pour les chercheurs qui s'intéressent à des substances bioactives d'origine naturelle. Les algues occupent une place importante dans le milieu marin avec plus de 1200 espèces appartenant à tous les niveaux évolutifs, capables de produire des substances dont l’action constitue dans certains cas, un élément de protection contre les prédateurs naturels. Plusieurs travaux ont été entamés sur ces métabolites secondaires pour ladécouverte de nouvelles substances chimiques douées d'activité biologique.L’objectif de la présente étude est d’évaluer l’activité antimicrobienne des extraits par le méthanol d’une algue marine, U.rigida contre deux bactéries et deux levures.

Matériel et méthodes: Les extraits d’U.rigida, récoltée sur les côtes d'Arzew proche d’Oran sont obtenues par macération dans le méthanol pendant 48 h à température ambiante. Le criblage de l’activité antimicrobienne in vitro des extraits a été effectué sur quatre souches



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microbiennes: Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Cryptococcus neoformans et Candida albicans. L’activitéantimicrobienne a été évaluée par la méthode de diffusion sur des disques.

Résultats et discussions: Les extraits méthanoliquede l’algue ont montré une activité antimicrobienne significative par inhibition de tous les microorganismes testés. Il présente une activité importante contre C. albicans avec un diamètre d'inhibition variant entre 5 et 25 mm, suivi de C. neoformans (10 et 25mm), E. coli (10 et 20 mm) et S. aureus était la plus résistante avec des zones d'inhibition variant de 0 à 15 mm. Les deux levures testées étaient plus sensibles à ces extraits que les deux bactéries. Contrairement à ce qui est signalé dans plusieurs études, la bactérie gram négatif a présenté une sensibilité plus élevée à celle de la bactérie à gram positif. Comme il apparait dans ces résultats que le méthanol est un bon solvant pour l'extraction des molécules douées d'une activité antimicrobienne. Ces résultats sont en accord avec ceux rapportés par FEBLES dans lesquelles il a été montré que le méthanol est le meilleur solvant pour l'extraction des molécules douées d'une activité antibactérienne. Conclusion: Les résultats obtenus dans cette étude révèlent la présence d’activité antimicrobienne dans les extraits d’U.rigida, et il serait intéressant de dévoiler la nature des principes actifs contribuant à cette activité.

Mots-clés : extrait méthanolique, U.rigida, activité antimicrobienne, microorganismes.

Référencesbibliographiques

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Screeningde l’activité antimicrobienne d’une algue marine verte, Ulva intestinalis récoltée sur la cote nord-ouest algérien

G. BACHIR RAHO, F. SAHNOUNI, Z. BENATTOUCHE, D. BOUHADI Département de Biologie, Université de Mascara, Algérie

[email protected] Introduction : Les algues marines synthétisent une grande variété de métabolites secondaires chimiquement actifs, qui sont utilisées pour la défense contre les autres organismes prédateurs ou colonisateurs. Dans plusieurs études, certains ont montré des propriétés antimicrobiennes, qui sont efficaces dans le domaine thérapeutique. Les espèces du genre Ulva appartenant à la famille des Ulvaceae sont riches en vitamines et bien consommée comme une alternative pour les légumes et salades. En outre, elles peuvent également être utilisées comme engrais en



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raison de leur forte teneur en azote. Par exemple en Inde ou les pays d'Asie de l'Est, les algues sont utilisées comme nourriture ou engrais. Il a été rapporté qu’Ulva constitue environ 25% de la production d'algues vertes total mondial. L'Algérie avec sa longue bande côtière de 1622 km, constitue une source exploitable en algue marine.Ce travail vise l’étude de l’activité antimicrobiennedes extraits d’Ulva intestinalis récoltée sur la côte nord-ouest de l’Algérie vis-à-vis de quatre micro-organismes.

Matériel et méthodes : L’échantillonnage des algues a été fait à Arzew, située à 31 Km à l’Est d’Oran. L’extrait brut est obtenu par macération dans un solvant organique: le méthanol, puisévaporation du solvant au rotaévaporateur. Pour mettre en évidence l’activité antimicrobienne d’Ulvaintestinalis, les extraits méthanoliques ont été testés sur des souches microbiennes: Enterococcus faecalis Staphylococcus epidermidis, Candida albicans et Cryptococcus neoformans, en utilisant la méthode de diffusion en milieu gélosé.

Résultats et discussions : Les extraits méthanoliquesse sont révélés plus actifs contre les microorganismes testés avec des zones d'inhibition variant entre 10 et 30 mm, et sur les deux levures que les deux bactéries. La zone d’inhibition la plus importante (30 mm) est obtenue par l’action de 200 mg/ml de cetextrait contre C. albicanset100 mg/ml contre C.neoformans, mais la plus faible (10mm) était le résultat de l’effet de 50 mg/ml extrait sur S. epidermis.Les concentrations des extraits d’algues ne sont pas dépendantes du diamètre des zones d'inhibition formées. Les deux levures testées sont plus sensibles à l'extrait que les deux bactéries, surtout S. epidermis qui est la plus résistante.

Conclusion : Ceci montre que les cotes algériennes peuvent constituer une réserve importante d’algues marines intéressantes riches en principes actifs qui peuvent être employés dans plusieurs domaines tels que les industries agroalimentaire et pharmaceutique.

Mots clés : extraitsd’Ulva intestinalis-activité antimicrobienne - micro-organismes.


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Les polyphénols de Teucrium fruticans L. et leur activité antioxydante

Sofiane BECHAMI 1, Fadila BENABESSELAM 2 1,2Laboratoire de la Biotechnologie et d’Ethnobotanique, Université de Bejaia, Algérie

[email protected]

Introduction : Le genre Teucrium (Lamiaceae) inclut des espèces végétales médicinales bien connue possédants diverses propriétés biologiques. Les propriétés thérapeutiques de l’espèce Teucrium fruticans L. ont été mises en évidence in vitro, elles sont dues à des composés actifs



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tels que les huiles essentielles, et dans une moindre mesure en polyphénols. L’objectif de notre étude est d’estimer la teneur de cette espèce végétale en ces composés actifs, notamment les polyphénols contenus dans la partie aériennede l’extrait aqueux et méthanoliquede la plante et d’en évaluer leur pouvoir biologique.

Matériels et méthodes : Le test au 2,2-diphényl-2-picryl-hydrazyle (DPPH) est réalisé par la méthode décrite par (Ammar et al., 2009), qui permet de mesurer le pouvoir réducteur par le calcul de la IC50 des substances antioxydantes contenues dans un extrait. Le DPPH est un radical libre de couleur violette qui devient jaune quand il est réduit par un donneur de proton H+. Où AH est un composé capable de céder unH+au radical DPPH. Le DPPH, dont l'intensité de la couleur est inversement proportionnelle à la capacité des antioxydants présents dans le milieu à donner des protons. En présence des piégeurs de radicaux libres, cette décoloration est représentative de la capacité des composés phénoliques à piéger ces radicaux libres indépendamment de toutes activités enzymatiques. C’est une plante médicinale largement utilisée en médecine traditionnelle en Algérie. La partie aérienne de la plante (tiges et feuilles) a été soumise à une macération dans le méthanol (EMTF) (1), la décoction est réalisée sur la partie aérienne (EATF) dans l’eau distillée (2). Les rendements étaient de 11% et 9% (m/m) pour EMTF et EATF. La teneur en polyphénols totaux a été déterminée en utilisant le réactif de Folin-Ciocalteu, elle est de 36 (EATF) et 7 (EMTF) mg équivalent d’acide caféique/ gramme de matière sec. Les flavonoïdes ont été évalués par la méthode utilisant les chlorures d’aluminium AlCl3, la teneur est estimée à 18 (EATF) et 6 (EMTF) mg équivalent quercétine/ gramme de matière sec. Le dosage des flavones et flavonols a révélé des teneurs de 7 (EATF) et 2 (EMTF) mg équivalent quercétine/ gramme de matière sec (3). L’activité antioxydante a été réalisée par le test anti-radicalaire évalué, en utilisant le 2,2-diphenyl-1-picrylhydrazyle (DPPH.) (4), les concentrations inhibitrices à 50 % (IC50) sont estimées à 37 (BHT), 66 (EATF) et 71 µg/ml (EMTF).

Conclusion : T. fruticans est riche en métabolites secondaires, une exploitation de leurs propriétés antioxydante implique une recherche plus poussée de ses principes actifs.Le potentiel anti-radicalaire des extraits a été déterminé par la méthode de DPPH dont les résultats montrent que ces extraits possèdent une bonne activité, donc cette plante contient des molécules qui sont considérées comme des agents antioxydants de première classe et peuvent être employées pour des applications thérapeutiques.

Mots clés : Polyphénols, Teucrium fruticans L., DPPH, activité antioxydante.


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4. Ammar R. B., Bhouri W., Sghaier M. B., Boubaker J., Skandrani I., Neffati A., Bouhlel I., Kilani S., Mariotte A. M., Chekir-Ghedi ra L., Dijoux-Franca M.G. Ð., Ghedira K.Antioxidant and free radical-scavenging properties of three flavonoids isolated from the leaves of Rhamnusalaternus L. (Rhamnaceae): A structure-activity relationship study. Food Chem.2009; 116: 258-264.



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The inhibitory effect of Nigella sativa essential oil on Aspergillus flavus andon aflatoxin production

Yamina BEN MIRI1, 2*, Djamel DJENANE1, Karima BOUTI2, Mohamed MAHDID3 1Laboratoire de Qualité et Sécurité des Aliments; Université Mouloud Mammeri; Tizi ouzou; Algerie, 2Laboratoire de Biologie des Systèmes Microbiens (LBSM); école normale supérieur

(ENS), Kouba; Alger ; Algérie, 3Département des sciences naturelles, école normale supérieur (ENS), Kouba; Alger ; Algérie.

[email protected]

1. Introduction : Aflatoxins are produced by toxigenic strains of Aspergillus flavus and Aspergillus parasiticus and are widely distributed in nature. Such mycotoxins are toxic metabolites, difuran coumarin derivates, responsible for carcinogenic, mutagenic and teratogenic effects and represent a risk to human and animal health (Abdel-Wahhab et al., 2010). About 60% of essential oils show antifungal properties and 35% show antibacterial properties (Lima et al., 2006). Studies performed with essential oils and different aromatic plant extracts showed ‘‘in vitro’’ antifungal activity upon species of Fusarium sp. and Aspergillussp. (Bomfim et al., 2015).Within this context, essential oils have been studied as an alternative method for controlling of microorganism proliferation in foods and grains stored for longs periods of time. In the present study the effects of the essential oil (EO) from N. sativa on the growth and AFB1 production of A. flavus were evaluated.

2. Materials and methods: N.sativaEO was isolated by hydrodistillation, using a Clevenger’s apparatus; A. flavus was isolated from spices and confirmation was carried out by single spore method using four cultures media: M.E.A at 25°C, G25N at 25°C, C.Y.A at 37°C and AFAP medium at 25°C which give orange revers plate. This fungus was stored in tubes of PDA at 4 °C for using further studies. Antifungal activity was tested by the poisoned food technique using PDA medium, while the antiaflatoxigenic efficacy was studied in SMKY broth inoculated with spore suspension of A. flavus (106 spore/ml) at different concentrations from 25 to 200 µg/ml.

3. Results and discussions: Results showed that N. sativa EO showed strong inhibition of A. flavus about 86, 04 % at 100 µg/ml. The minimum inhibitory concentration (MIC) and minimum fungicidal concentration (MFC) techniques were employed to assess fungistatic and fungicidal properties of the oil. N. sativa EOreached MIC and MFC at 125 and 175µg/ml, respectively. The study of MIC is important to determine the minimum dose to control fungal populations resulting in least wastage of the pesticide (Kumar et al., 2008). The N. sativa EO showed high antifungal activity against A. flavus as its MIC was higher than that of some earlier reported EOs viz. Origanum majorana and Coriandrum sativum. The oil was fungicidal in nature above MIC value as its MFC against test fungus was greater than its MIC. This difference in MIC may be due to the difference in chemical profile of the oil, strain of the test fungus, technique adopted for antifungal assay and the medium used. The low molecular weight and highly lipophilic components of EO pass easily through cell membranes and cause disruption to the fungal cell organization (Chao et al., 2005). During antiaflatoxigenic assay, a gradual decrease in mycelia dry weight (MDW) and aflatoxin B1 production by the toxigenic strain of A. flavus was found on increasing the concentration of EO. The EO was more efficacious as aflatoxin suppressor than fungal growth inhibitor as it caused complete inhibition of aflatoxin secretion by A. flavus at 125 µg/ml. Results showed a positive correlation between the subsequent decrease in mycelium growth and aflatoxin B1 production with increasing concentrations of EO. This may be due to the effect of different bioactive EO components on mycelia development and the perception/transduction of signals involved in the switch from vegetative to reproductive development. The aflatoxin inhibitory



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concentration of the EO was found lower than the inhibitory concentration required for mycelial dry weight supporting the earlier findings of some workers (Shukla et al., 2009). Hence, the N. sativa EO caused fungal growth inhibition and aflatoxin suppression through two different modes of action. The finding positively supports the earlier observation of some worker that EOs may have different mode action against fungal growth inhibition and aflatoxin suppression. This fact should be kept in mind during its recommendation for practical application as food preservatives. Lack of sporulation in fungal mycelia below the MIC of the EO may also be a reason of their anti-aflatoxin activity at lower concentrations as such correlation between secondary metabolite production and ability to reproduce by sporulation has also been suggested earlier in some microorganisms.

4. Conclusion: The EO of N. sativa may be recommended as a plant based food preservative for enhancement of shelf life of stored food commodities by checking their fungal contamination and aflatoxin secretion. The findings of the present investigation would draw the attention of food industries regarding large scale application of N. sativa EO as a plant based food additive.

Keywords: Nigella sativa, essential oil, Aspergillus flavus, antifungal, MIC, Aflatoxin B1.

References

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2. Bomfim N.S., Nakassugi L.P., Oliveira J.F.P., Kohiyama C.Y., Mossini S.A.G., Grespan R., 2015. Antifungal activity and inhibition of fumonisin production by Rosmarinus officinalisL.essential oil in Fusarium verticillioides (Sacc.) Nirenberg. Food Chemistry, 166, 330–3

3. Chao L. K., Hua K. F., Hsu H. Y., Cheng S. S., Lin J. Y., Chang S. T., 2005. Study onthe anti-inflammatory activity of essential oil from leaves of Cinnamomum osmophloeum. Journal of Agricultural and Food Chemistry, 53, 7274-7278.

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5. LimaO. I., Oliveira R. A. G., Lima E. O., Porto Farias N. M., Souza E. L., 2006. Atividade antifúngica de óleos essenciais sobre espécies de Candida. Revista Brasileira de Farmacognosia, 16, 197–201.

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Antifungal Activity of two essential oils against fungi isolated from some imported spices

Yamina BEN MIRI 1,2*, Djamel DJENANE1, Karima BOUTI2, Nadia AZZOUNE1, Mohamed MAHDID 3, Saliha ZEBIRI2, Kamelia ZANE4

1Laboratoire de Biologie des Systèmes Microbiens (LBSM); école normale supérieur (ENS), Kouba; Alger ; Algérie, 2Laboratoire de Qualité et Sécurité des Aliments; Université Mouloud

Mammeri; Tizi ouzou; Algerie, 3Département des sciences naturelles, école normale supérieur (ENS), Kouba; Alger ; Algérie, 4Département de technologie alimentaire, école

supérieur agronomique, El-Harrach ; Alger ; Algérie. [email protected]

1. Introduction : Interest in traditional medicine and, in particular, herbal medicines, has increased substantially in both developed and developing countries over the past two decades. Global and national markets for medicinal herbs have been growing rapidly and significant economic gains are being realized. The usual antimicrobial chemicals used in agriculture for plant disease control are associated with series of problems. For this, the exploration of naturally occurring antimicrobials for food preservation receives increasing attention due to awareness of natural food products and a growing concern of microbial resistance towards conventional preservatives (Schuenzel and Harrison, 2002).The particular interest has been focused on the potential applications of essential oils as alternative chemical control measures.They have a broad spectrum of antifungal properties (Kalemba and Kunicka, 2003). This study was undertaken to investigate the in vitro inhibitory effects of two essential oils against some isolates fungi.

2. Materials and methods: The plant parts were subjected to hydrodistillation in Clevenger's apparatus. The EO was separated and collected in sterilised glass vial. Water traces from the essential oil were removed by adding anhydrous sodium sulphate; spices were procured from local markets; the mycological analysis of spices was done on DRBC medium following Aziz et al. (1998). The percent relative density and occurrence of mycobiota on individual spices were calculated. Determination of minimum inhibitory concentration (MIC) and minimum fungicidal concentration (MFC) was performed using the broth dilution in concentrations ranging from 10 to 50 µg /ml. In each medium, 106 of A. flavus were inoculated.

3. Results and discussions: During mycological analysis, all six spices were found to be severely contaminated by different fungi. A total of 179 fungal colonies were detected from spices. Maximum number of colonies were recorded from safran, whereas minimum from cumin. The genus Aspergillus was found to be the most dominant fungus as compared to others. The highest percentage relative density was shown by A. flavus (40.22%), followed by A. niger (26.25%), and Penicillium sp (15. 08%). The lowest relative density was recorded in case of Aspergillus terreus (1.68%). These results confirm the earlier observations where Aspergillus species were one of the most predominant fungi in some of stored spices (Mandeel, 2005). The antifungal effect of two different herbal essential oils was examined on isolated fungal species from spices. The MIC and MFC were determined against these fungi by the broth dilution method using SMKY broth medium. This method offers better opportunity to essential oils to come in close contact with fungal spores as both of them are homogenously distributed inside the medium. The complete inhibition of all fungi growth was observed at 50 µg/mL concentrations of essential oils of Ocimum sanctumand Eucalyptus globulus. While, essential oil of Ocimum sanctum showed marked antifungal activity with MICs between 20 and 50 µg/mL. The level of the antifungal activity is proportional to the concentration of E.O (Degryse et al., 2008). Generally, the reduced fungal growth in the presence of essential oil compared to the control could be explained by the presence of terpenes compounds. The chemical characters of some terpenes are particularly active against



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microbial cells, because they are soluble in aquous media and cause significant damage to the cell walls of microorganisms. Several studies have tried in vivo and in vitro using the essential oil as substances which replace the synthetic fungicides such as Carbendazimes that interfere with the formation and / or functioning of microtubules and block the cell division mycelia hyphal elongation.

4. Conclusion: According to obtained results, essential oils of Ocimum sanctumand Eucalyptus globulus represent a good basis for the formulation of products with potential efficacy in the control of fungi. The results indicate that all tested fungi were relatively uniformly susceptible to all two oils. Additionally, using smaller amount of oils, when projecting on the application in large scales, could have considerable economic effects.

Keywords: Spices, Ocimum sanctum, Eucalyptus globulus, essential oil, antifungal, CMI.

References

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2. Degryse A. C., Delfa I., Voinier M. A., 2008. Risks and potential benefits of essential oils.School of Advanced Studies in Public Health, 94, 8-11.

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5. Schuenzel K.M., Harrison M.A. 2002. Microbial antagonists of foodborne pathogenson fresh minimally processed vegetables.J. Food Protect, 65, 1909–1915.

Activite insecticide de l’extrait aqueux de Moringa oleifera sur la mineuse de la tomate (Tuta absoluta)

N. CHEBOUTI-MEZIOU 1, A. MERABET 2, S. FEKOUM 1, H. AISSAOUI1, N. BOUAZIZ1 1 Université Mohamed Bougara Faculté des sciences, 35000, Algérie –Boumerdès

2 Ecole normale supérieure de vieux Kouba Alger. (1,2 Laboratoire de Technologies douces et valorisation des matériaux biologiques et biodiversité),

[email protected]

Introduction : L’utilisation des plantes médicinales s’inscrit dans le mouvement le plus large du développement de la médecine traditionnelle vue leurs nombreuses propriétés, et leur capacité à produire une variété de substances intéressantes. Plusieurs espèces végétales sont connues depuis longtemps pour leurs effets biologiques. De ce fait, les plantes aromatiques et médicinales constituent une richesse naturelle très importante dont la valorisation demande une parfaite connaissance des propriétés à mettre en valeur. Les arbres du genre Moringa sont connus et utilisés depuis l’antiquité par les Romains, les Grecs et les Egyptiens. Ces derniers cultivaient Moringa à des fins médicinales pour extraire l’huile contenue dans les graines. Des analyses nutritionnelles ont montré que les feuilles de Moringa oleifera sont plus riches en vitamines, minéraux et en protéines que la plupart des légumes (Makkar et Becker, 1996). Plusieurs composés bioactifs ont été isolés dans les feuilles de Moringa oleifera comme les glucosinolates, les thion carbamates et les carbamates que d’autres groupes nitriles. Ces composées sont responsables de plusieurs effets bénéfiques comme : hypotensifs hypolipidémique et antiathérosclérotiques hypoglycémiants, antifongiques et dans la régulation du statut de la tyroide (Tahiliani et Kar, 1999). Plusieurs composés bioactifs isolés à partir de la graine comme les glusinolates et les isothiocyanates,



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hémagglutinines possèdent des effets anticancéreux, antibiotiques, anti-inflammatoires et agglutinogènes (Katre et al., 2008). L’action des racines est principalement antiseptique, anti inflammatoire; sédative, cardiotonique, potentialisateur de certains médicaments analgésiques et antidépressifs (Gupta et al ; 1989). Ces actions sont dues principalement à la présence d’alcaloïdes comme la Moringa, ainsi qu’un puissant fongicide et bactéricide la Pterygospermine ou encore l’Anthonine et la Spirochine. La présente étude vise à vérifier l’efficacité de l’extrait aqueux des feuilles de Moringa oleifera sur la mineuse de la tomate Tuta absoluta.

Méthodologie : Moringa oleifera récoltée dans la région de Bainem appartient à la famille des Moringaceae.C’est une plante pérenne à croissance rapide. Tutaabsoluta est un micro lépidoptère, il appartient à la famille Gelechiidae, les ailes antérieures, postérieures et le corps sont recouverts d’écailles. Cette famille est caractérisée par une petite taille comprise entre 5 à 20 mm, les ailles postérieures sont étroites et frangées. Ces chenilles mineuses peuvent provoquer des dégâts sur culture de tomate avec un taux de 80% à 100%. Un screening phytochimique qui a été réalisé, soit 39g de feuilles fraiches de Moringa oleifera broyées et écrasées dans un mortier après 24 heures de macération, le mélange est filtré à l’aide d’un papier filtre, ensuite on récupère le filtrat .Ce test consiste à déterminer les différents groupes chimiques contenus dans les feuilles.L’une des réactions physicochimiques qui permettent d’identifier la présence ou l’absence d’un groupe de métabolite secondaire. Les groupes phytochimiques sont nombreux, mais on peut citer les principaux : les alcaloïdes les polyphénoles (les flavonoïdes, les tannins, les anthocyanes) saponosides, les stéroïdes, les coumarines, amidon, glucoside, les sucres réducteurs, les caroténoïdes ….ect. A cet effet 10 larves de la mineuse de la tomate de chaque stade larvaire (L1 L2 L3 et L4) ont été prélevées à l'aide d'un pinceau et mises dans des boites de Pétri. Pour étudier l’effet de l’extrait aqueux sur la mortalité des ces dernières nous avons pulvérisé les feuilles saines de tomate avec l’extrait aqueux de Moringa oleifera ensuite nous avons mis chaque feuille dans une boite de Pétri. La lecture a été effectuée après 24, 48 et 72 heures elle consiste au dénombrement des individus morts.

Résultats : Les résultats des tests phytochimiques ontrévélés la richesse de Moringaoleifera en polyphénoles et en composés réducteurs en amidons et en irritoides dans les différentes préparations aqueuses. Par contre, les tests des leucocyanes et irritoides et des caroténoïdes et mucilages sont marqués négatifs dans les différentes préparations. Ces résultats sont également confirmés par ceux obtenus par différents chercheurs sur les feuilles de Moringa oleifera (Makkar et Beker, 1996; Folkard et al., 1999). Les terpènoïdes sont potentiellement doués de propriétés anti-inflammatoires, antimycosiques et parfois analgésiques (Bennett et al, 2003). Les tanins sont des antimicrobiens, des antifongiques. Les résultats des essais biologiques ont montré que chez les larves L1 traitées, la mortalité la plus élevée est obtenue au bout de 48 heures soit un taux de 100%. Alors que 75,8% chez les L2 et 66,6 % chez les L3 et les L4. A cet effet Adenekan et al, (2013) notent que toutes les parties de Moringa oleifera (feuilles, tige, fleurs, racine) ont un effet bio- insecticide pour le contrôle des bruches dans les graines de niébé infestées pendant le stockage. Le pourcentage de mortalité des adultes de niébé le plus élevé a été suivi par la poudre de fleurs de Moringa oleifera qui a enregistré une mortalité de 100% en 24 heures de l'infestation d'insectes. Tandis que la poudre des feuilles et des tiges utilisées contre les bruches a donné un taux de mortalité de 85% et 70% en 24 heures. Par ailleurs la poudre des racines donne seulement une mortalité pour la poudre des racines.

Conclusion : Les résultats de la présente étude montrent que la partie aérienne de Moringa oleifera, récoltée dans la région de Bainemest très riche en polyphénoles, en composés réducteurs, en amidons et en irritoides. Ces résultats préliminaires mériteraient plus d’études



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afin d’arriver à mettre en place un moyen de lutte biologique à base d’extraits aqueux efficaces et économiques.Par conséquent, la réalisation d’autres études complémentaires seraient nécessaires, plus d’étude sur la phytochimie de Moringa oleifera .Il serait intéressant de faire laséparation des différents constituants des molécules bioactives par HPLC de telle manière de cibler l’élément responsable de l’activité insecticide.

Mots clés : Moringa oleifera, Tuta absoluta, extrait aqueux, mortalité.

Réferences bibliographiques

1. Adenekan M. O., Okpeze V.E., Ogundipe W.F., Oguntade M.I., 2013. Evaluation of Moringaoleifera powders for the control of bruchid beetles during storage. Federal College of Agriculture, Institute of Agricultural Research and Training, Moor Plantation, Nigeria. Vol.1 (10), 305-310.

2. Bennett RN, Mellon FA, Foidl N, Pratt JH, Dupont MS, Perkins L, Kroon PA., 2003. Profilingglucosinolates and phenolics in vegetative and reproductive tissues of the multi-purpose trees MoringaoleiferaL. (Horseradish tree) and Moringastenopetala L. J Agric Food Chem. 4; 51(12):3546-53.

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5. Makkar H.P.S., Becker K., 1996. Nutritional value and antinutritional components of whole and ethanol extracted Moringa oleifera leaves. Ani. Feed Sci. Tech. 63: 211-228.

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Evaluation de l’activité biologique des alcaloides extraits à partir de Senecio vulgaris

Thoraya DAHMANE1, Latifa HALLI 2, Nazli NACER BEY 3 1Laboratoire de Technologie Douce, Valorisation des Matériaux Biologiques et Biodiversité,

Université M’hamed Bouguera BOUMERDES; Avenue de l'indépendance, 35000 Boumerdès Algérie, 2Université des Sciences et des Technologies Houari Boumediene, 3Ecole Nationale Superieure

Agronomie.

I-Introduction : La Kabylie est caractérisée par la richesse de sa flore, avec de nombreuses espèces végétales intéressantes. A cet effet, nous nous sommes intéressés à mener des études phytochimiques et pharmacologiques d’une plante spontanée très utilisée en médecine traditionnelle par les villageois de Tifrit N’Ait El Hadj (commune d’Akrou daïra d’Azzafoun, wilaya de Tizi-Ouzou), il s’agit de Senecio vulgaris connu comme mauvaise herbe des cultures.L’étude pharmacologique de l’extrait des alcaloïdes de Senecio vulgaris nous a permis de prouver l’effet sédatif que possède ce dernier ce qui justifie l’emploi de cette plante dans la thérapie traditionnelle.

II-Materielet Méthodes

II-1-Matériel végétal : La présente étude est réalisée sur les parties aériennes de Senecio vulgaris qui appartient à la famille des Astéracées (composées).



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II-2-Tests phytochimiques préliminaires : Les différents tests phytochimiques sont réalisés sur la poudre de la plante ou sur l’infusé dans le but de connaitre la composition en métabolites secondaires de cette plante.

Extraction des alcaloïdes : L’extraction des alcaloïdes est fondée sur les propriétés de solubilité des alcaloïdes en milieu acide et alcalin. Ils sont solubles dans les solvants organiques (Ethanol, Méthanol, chloroforme).

II-3-Activité sédative : L’activité sédative de Senecio vulgaris a été signalée par la population Kabyle et mentionnée dans la littérature aussi.Afin d’évaluer l’utilisation de cette plante au laboratoire, nous avons extrait des alcaloïdes à partir des parties aériennes de Senecio vulgaris (extrait). L’activité sédative consiste a étudier la mobilité spontanée par l’actimètre en armoire de BOISSIER et SIMON chez les souris préalablement traitées par l’extrait des alcaloïdes de la plante en question et ceux traités par un produit de référence (psychotrope appelé Nevrosta®). L’actimètre photoélectrique permet de mesurer la motilité des souris. Il s’agit d’une armoire métallique qui contient six unités traversées chacune par deux rayons lumineux perpendiculaires reliés à un compteur mécanique. A chaque fois qu’une souris traverse un rayon lumineux, un coup est enregistré par le compteur

III-Resultats et discussion III-1-Résultats des tests phytochimiques préliminaires

- : Nulle., +: Faible., ++ : Moyennement riche. +++ : Très riche.

L’activité sédative (Test de motricité)

Tableau II : Nombre des déplacements des souris du lot témoin (T), lot essai (E) et du lot référence (R).

Lot Essai (E)

Nombre de déplacement

Lot Référence (R)

Nombre de déplacement

Lot T Nombre de déplacement

S1 0089 S1 0346 S1 0620 S2 0100 S2 0065 S2 0482 S3 0126 S3 0032 S3 0649 S4 036 S4 0180 S4 0750

Composé chimique Résultat

Anthocyanes Leuco- Anthocyanes

++ -

Tanins Tanins galliques

+++

Flavonoïdes ++ Quinones libres Quinones combinées

- +++

Saponosides. ++ Alcaloïdes +++ Sénnosides - Glucosides +++ Coumarines + Amidon -



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S5 0050 S5 0140 S5 0840 S6 0120 S6 0025 S6 0909 Total 0521 Total 2590 Total 4250

Nevrosta® est connu comme étant un médicament à effet sédatif, il est utilisé comme produit de référence. L’extrait des alcaloides de Senecio vulgaris.a une bonne activité sédative et un meilleur effet que Nevrosta®.

IV-Conclusion : Afin de mettre en évidence l’importance de la diversité de la flore algérienne, nous avons mené une étude phytochimique et pharmacologique sur les parties aériennes de Senecio vulgaris.Les tests phytochimiques préliminaires réalisés au laboratoire ont mis en évidence les substances bioactives avec la dominance des alcaloïdes, des quinones combinés, des tanins galliques et les glucosides. L’étude pharmacologique de l’extrait des alcaloïdes de Senecio vulgaris nous a permis de mettre l’accent sur l’effet sédatif que possède cette dernière et ce afin de justifier l’emploi de cette plante dans la thérapie traditionnelle. Bien que cette plante soit une mauvaise herbe pour les cultures, mais elle possède un pouvoir thérapeutique très important. De ce fait, le Seneçio mérite d’être valorisé et étudié dans le but de l’exploiter largement dans l’avenir.

Mots clés : Senecio vulgaris, tests phytochimiques, alcaloides, effet sédatif,


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2. Bruneton J., 1999. Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales, 3ème édition. Edition : Tec et Doc EMINTER, Paris. 585P

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5. Paris R.R., Moyse H. ., 1976. Matière médicale, TOME I, deuxième édition révisée MASSON, PARIS, 80-190pp

Etude phytochimique de Pinus halepensis Mill., dans l’étage bioclimatique semi-aride de l’Algérie

Zineb DJERRAD1, Leila KADIK1 1Laboratoire d’Ecologie Végétale et Environnement, FSB, USTHB, Alger, Algérie.

[email protected]

Introduction: Le pin d’Alep (Pinus halepensis Mill.), de par sa couverture forestière, sa plasticité remarquable et son rôle socio-économique, est considéré comme une composante essentielle de la forêt méditerranéenne et représente un capital forestier de grande valeur pour la majorité des pays du pourtour méditerranéen et plus particulièrement pour l’Algérie (Boudy, 1950; Nahal, 1962; Kadik, 1983; Quézel, 1986).La composition chimique des huiles essentielles des aiguilles de pin d’Alep a fait l’objet de diverses études (Zafra et Garcia, 1976; Hmamouchi et al., 2001; Dob et al., 2005; Abi-Ayad et al., 2011; Ustun et al., 2012).La présente étude porte sur la caractérisation de 10 provenances (S1-S10) de pin d’Alep(Pinus halepensis Mill.),échantillonnées à l’échelle de l’aire de répartition naturelle,dans l’étage



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bioclimatique semi-aride de l’Algérie, en se basant sur la variabilité chimique des huiles essentielles des aguilles.

Matériel et méthodes : l’extraction des huiles essentielles a été réalisée par hydrodistillation en utilisant un dispositif de Clevenger. L’analyse semi-quantitative a été effectuée à l’aide d’un chromatographe en phase gazeuse équipé d’un détecteur à ionisation de flamme (CG-FID). L’analyse qualitative a été réalisée à l’aide d’un chromatographe en phase gazeuse couplé à un spectromètre de masse (CG-MS)et par comparaison des indices de rétention avec ceux rapportés dans la littérature (Adams, 2007).La variabilité chimique a été expliquée par le biais des analyses multivariées: l’analyse canonique des correspondances (ACC),l’analyse en composante principale(ACP), classification ascendante hiérarchique (CAH).

Résultats et discussion : L'analyse des huiles essentielles des aiguilles des provenances depin d’Alep nous a permis l'identification de 41 composés, représentant 93.2−97.2% de la composition chimique totale.Les principaux composés sont: l’α-pinene (7.6−22.3%), le myrcène (10.5−24.1%), le p-cymène (8.7−14.6%), le (Z)-β-caryophyllene (15.6−27.4%), l’oxyde de caryophyllene (0−12.5%) et le terpinolène (0.1−5.8%). Les résultats montrent que les principaux constituants dans la plupart des provenances sont des monoterpènes hydrocarbonés, représentant 78.3−90.6% de la composition chimique totale. Les composés oxygénés représentent un faible pourcentage (3.7−15.8%), dont les principaux constituants de cette classe sont des sesquiterpènes oxygénés (0.8−14.1%) représentés par l'oxyde de caryophyllene.Comparativement, les résultats montrent que les provenances sont caractérisées qualitativement et semi-quantitativement par des compositions chimiques différentes, dans lesquelles trois chemotypes ont été identifiés : oxyde de caryophyllene-type (10.5−12.5%; S1−S5), p-cymène-type (13.7−14.6%; S6, S7) et α-pinène-type (17.2−22.3%; S8−S10). En outre de ces trois chemotypes, des concentrations élevées en (Z)-β-caryophyllene (15.6−27.4%) et en myrcène (10.5−24.1%) ont été détectées dans toutes les provenances étudiées.L’ACC montre que cette variabilité chimique est étroitement liée à la répartition géographique des provenances étudiées et les conditions climatiques.

Conclusion : À la lumière de ces résultats, on peut conclure que les facteurs climatiques sont considérés comme les facteurs les plus responsables de l'existence des différents chemotypes dans différentes zones géographiques,ce qui mène à distinguer les provenances des espèces végétales. En outre, les résultats qui découlent de notre étude permettent d’avoir des implications pratiques utiles dans une optique de contribuer à la reconnaissance de l’origine depin d’Alep.

Mots clés : Pinus halepensis Mill ., Provenances, variabilité chimique, Semi-aride, Analyses chromatographiques, Analyses multivariées.


1. Abi-Ayad M., Abi-Ayad F.Z., Lazzouni H.A., Rebiahi S.A., Ziani-Cherif C., Bessiere H., 2011.Chemical composition and antifungal activity of Aleppo pine essential oil. Journal of Medicinal Plants Research. 5: 5433–36.

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Screening of antioxidant and anti-inflammatory activities with focus on comparison of microwave assisted and conventional hydrodistillation in the extraction of essential oil

from Algerian Tetraclinis articulata (Vahl) Masters leaves

Abderrahmane DJOUAHRI1, Lynda BOUDARENE1,2 1Department of Chemistry, Faculty of Chemistry, Laboratory of Functional Organic Analysis, Houari

Boumediene University of Sciences and Technology (U.S.T.H.B), El Alia, BP 32, Bab Ezzouar, 16111 Algiers, Algeria, 2 Scientific and Technical Research Center in Physico-Chemical Analyses

(CRAPC), BP 248, Alger RP, 16004 Algiers, 7 Algeria. [email protected]

Introduction: Tetraclinis articulata (Vahl) Masters, also known as Thuja articulata Vahl.orCallitris quadrivalvis Vent.belongs to the family of Cupressaceae (Barrero et al., 2005). Various parts of this species are used in folk medicine for its multiple therapeutic effects. It is mainly used against childhood, respiratory and intestinal infections, gastric pains, diabetes, hypertension, diarrhea and rheumatism (Bellakhdar et al. 1982; Ait Igri et al. 1990; Barrero et al. 2005). The aim of the present work was to study the effect of extraction method on chemical composition, antioxidant and anti-inflammatory activities of essential oils from T. articulata (Vahl) Masters leaves obtained by microwave-assisted hydrodistillation (MAHD) technique and to compare the results with those achieved using the conventional hydrodistillation (HD) method.

Materials and methods: The microwave-assisted hydrodistillation has been carried out on a microwave oven (M937, Samsung, UK) at atmospheric pressure. The operating conditions were 250g of plant material in 500mL of water for 90 min under 400 W. The hydrodistillation was performed in a Clevenger-type apparatus. The operating conditions were 250 g of plant material in 500 mL of water for 180 min. The extracted essential oils were analysed by GC and GC–MS and tested for their antioxidant and anti-inflammatory activities (Adams, 2007; Brand-Williams et al., 1995; Oyaizu, 1986; Malterud and Rydland, 2000; Ferraz Filha et al., 2006).

Results and discussion: MAHD is more advantageous than HD in terms of energy savings and extraction time (90 min vs. 180 min for MAHD vs. HD), extraction yield (0.54% vs.



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0.56% for MAHD vs. HD). Therefore, considering the operation cost, MAHD could be carried out using half of the expenses required by HD. The GC and GC–MS analyses showed that the obtained essential oils were characterized by the presence of 26 compounds vs. 25 compounds for HD vs. MAHD representing 95.5% vs. 95.8% for HD vs. MAHD of which bornyl acetate (24.4% vs. 32.4% for HD vs. MAHD), α-pinene (23.6% vs. 12.5% for HD vs. MAHD), camphor (18.3% vs. 21.4% for HD vs. MAHD), limonene (7.0% vs. 4.3% for HD vs. MAHD), myrcene (5.5% vs. 0% for HD vs. MAHD) and α-terpineol acetate (0% vs. 6.8% for HD vs. MAHD) were the main compounds. In addition, the essential oil obtained by HD was characterized by a high amount of hydrocarbons compound, while, the essential oil obtained by MAHD was characterized by a high amounts of oxygenated compound. Both oils was found to exhibit a significant antioxidant activity and showed a best anti-inflammatory activity. It was found that the essential oil of MAHD exhibited higher antioxidant and anti-inflammatory activities than the essential oil of HD.

Conclusion: these finding suggest that the essential oil of MAHD might be a valuable source of bioactive compounds, and would seem to be applicable in both the health and food, feasible alternatives as antioxidant and anti-inflammatory.Also, significantlylower energy consumption with MAHD renders this technology being more environmentally friendly than HD. Compared to many solvent extraction techniques such as Soxhlet and accelerated solvent extraction, MAHD is modern, green and fast.

Keywords: Tetraclinis articulata (Vahl) Masters, antioxidant activity, anti-inflammatory activity, microwave assisted hydrodistillation.


1. Adams R.P., 2007. Identification of Essential Oil Components by Gas Chromatography/ Mass Spectrometry. Allured, Carol Stream, IL.

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3. Barrero A.F., Herrador, M.M., Arteaga, P., Quilez, J., Akssira, M., Mellouki, F., Akkad, S., 2005. Chemical composition of the essential oil of leaves and wood of Tetraclinis articulata (Vahl) Masters. J. Essent. Oil. Res. 17, 166–168.

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6. Ferraz Filha Z.S., Vitolo, I.F., Fietto, L.G., Lombardi, J.A., Saude-Guimaraes, D.A., 2006. Xanthine oxidase inhibitory activity of Lychnophora species from Brazil (“Arnica”). J. Ethnopharmacol. 107, 79–82.

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Utilisation et usage de la Biodiversité lichénique

Kamel GHENNAM1, Fatiha ABDOUN1

1Laboratoire Ecologie Végétale & Environnement. FSB, USTHB. BP32 El-Alia 16111 [email protected]

Introduction : La biodiversité de nos écosystèmes méditerranéens est très riche. Cette richesse représente un grand atout éthnobotanique et économique. Néanmoins elle reste très peu exploitée vue le manque d’information et le nombre limité de recherches dans ce domaine. En Algérie, la lichénologie est de loin la science la plus inexplorée et même négligée malgré ses potentialités. Nous allons essayer dans cette communication de montrer quelques utilisations des lichens à différentes époques jusqu’à nos jours.

Matériel et Méthodes : Nous nous sommes basés essentiellement sur une recherche bibliographique comprenant divers documents dont des thèses et mémoires. Nous avons concentré nos recherches sur les axes tenant compte des domaines de la médecine, l’agriculture, la nutrition et la bio-surveillance de la qualité de l’air.

Résultats et discussion : Les diverses utilisations de la biodiversité lichénique sont connues depuis l’antiquité. Les Égyptiens les ont utilisés comme médicaments. Ces utilisations empiriques ouvrent cependant la voix vers des recherches scientifiques permettant de préciser les principes actifs, les maux ciblés et les modes d’administration. Nous citons l’exemple d’une étude récente sur l’espèce Umbilicaria esculenta qui montre qu’elle produit des substances capables d’inhiber le virus VIH (Virus d’ Immunodéficience Humaine). Au pôle nord, dans la Toundra, les lichens constituent la nourriture essentielle de la faune herbivore et sont utilisés comme pâturage pour les troupeaux en élevage. Les lichens sont également utilisés dans la teinture. L’extraction des teintesse fait à l’échelle industrielle. En cosmétique, ils sont utilisés comme ingrédients de parfums.En France, Evernia prunestri (appelé aussi « la mousse de chêne ») et Lobaria pulmonaria sont les ingrédients de parfums. Ils donnent et prolongent l’arome. Au XVIIè siècle des poudres pilonnées de Ramalina calciaris, Evernia prunestri, Physcia ciliaris ou Usnea sp étaientt utilisées pour embellir, nettoyer et se débarrasser des pellicules des cheveux. Les espèces ayant les propriétés astringentes telles que Certraria islandica et Lobaria pulmonaria pourront servir dans le tannage du cuir. Cladonia rangiferina et d’autres espèces sont utilisées en Suède depuis le XIXè siècle dans la production des boissons alcoolisées. Bien que les lichens produisent des acides organiques variés avec des effets d’irritation et d’inflammation, la majorité ne produit pas de poison. Cependant il y a deux espèces, Letharia vulpine et Cetraria pinastri quien produisent et ont été utilisées en Europe pour empoisonner les renards. Les lichens sont utilisés comme les indicateurs biologiques de divers facteurs de l’environnement (Biosurveillance). Les lichens représentent un instrument de sensibilisation très instructif et convaincant, vu son accessibilité notamment pour son coût très faible. Des méthodes d’observation basée sur la diversité et les caractéristiques de sensibilité ou résistance des lichens ont été mise en place et vulgarisées en Europe. La facilité d’exécution de ces méthodes les rend accessible à un grand nombre de citoyens. Les jeunes doivent s’y prêter en Algérie car ça va augmenter leurs connaissances et les sensibilisera plus sur la préservation de la biodiversité.

Conclusion : La flore lichenique Algérienne est de loin mal connue et très peu de scientifique s’y intéressent. Un regain d’intérêt est offert par la biosurveillance mais la pollution et les récoltes anarchiques de quelques espèces fruticuleusesloin d’une gestion raisonnée augmentent leur diminution voire leur disparition.



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Mot-clés : Lichens, diversité, tannage, ingrédients de parfums, médicaments, Algérie.

Référence bibliographiques

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Potentiel antioxydants et hémolytique de quelques plantes de Sahara d’Algérie Asteriscus graveolens, Cymbopogon schoenanthus, Panicum turgidum et Pituranthos

scoparius Farah HADDOUCHIa, Tarik Mohammed CHAOUCHE

a Laboratoire de Produits Naturels, Département de Biologie, Université de Tlemcen, Algérie. [email protected]

Introduction : Les remèdes naturels et surtout les plantes médicinales ont été pendant longtemps le principal, voire l’unique recours de la tradition orale pour soigner les pathologies, en même temps que la matière première pour la médecine moderne. Notant quel'OMS estime qu'environ 65-80% de la population mondiale dans les pays en développement dépendent essentiellement des plantes médicinales traditionnelles pour leurs soins de santé primaire. En Algérie en général et au Sahara en particulier, l’état de la flore spontanée dans cette zone ainsi que les relations entre l’homme et les espèces végétales, méritent une attention particulière. Certaines espèces possèdent des propriétés pharmacologiques qui leur confèrent un intérêt médicinal. Ces plantes ont l’aptitude de synthétiser de nombreux composés appelés métabolites secondaires, elles constituent donc un immense réservoir de composés d’une grande diversité chimique, possédant un large éventail d’activités biologiques.C’est le cas des polyphénols végétaux qui sont largement utilisés en thérapeutique comme des antioxydants (Haddouchi et al., 2014). Dans ce contexte, notre travail est consacré à l’étude phytochimique et à l’évaluation de l’activité antioxydante et hémolytique des extraits méthanoliques de quelques plantes sahariennes de l’Algérie. Il s’agit de : Asteriscus graveolens (Forssk.), Cymbopogon schoenanthus (L), Panicum turgidum (Forssk.) et Pituranthos scoparius (Coss. & Dur.) Benth. & Hook, de Tamanrasset.



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Matériel et méthodes : L’extraction a été effectuée par épuisements successifs des plantes, par trois solvants de polarité croissante: hexane, dichlorométhane et méthanol (Chaouche et al., 2015). Une quantification des composés phénoliques par un spectrophotomètre. L’évaluation de l'activité antioxydante est recommandé par deux tests: DPPH et FRAP (Chaouche et al., 2015). Tous ces essais sont déterminés par le paramètre IC50. Une faible valeur IC50 correspond à une activité intéréssante. L'activité hémolytique des différents extraits a été mesurée selon Chaouche et al. (2015).

Résultats: Les résultats obtenus, montrent que les rendements en extraits méthanoliques des quatre plantes varient de 4.81 à 9.6 %. Les teneurs en polyphénols totaux sont plus élevées dans l’extrait d’A. graveolens (27.74 mg EAG/g MS) par rapport aux autres extraits. Pour les quatre espèces, nous avons remarqué que les teneurs en tanins condensés sont plus élevés que celles en flavonoïdes. L’extrait d’A. graveolens représente la teneur la plus élevée en tanins condensés de l’ordre de 12.93 mg EC/ g MS, tandis que la plus faible est celle de P. turgidum (2.1 mg EC/ g MS). Concernant les flavonoïdes, les teneurs varient entre 1.35 et 7.82 mg EC/ g MS ; Notant que la plus importante est enregistrée dans l’extrait d’A. graveolens. L’activité antioxydante par la méthode de DPPH est plus importante pour l’extrait d’A. graveolens avec une valeur d’IC50 de 26.97 µg/ml suivi, respectivement, par ceux de C. schoenanthus (56.83 µg/ml) et de P. scoparius (73.73 µg/ml). Ces trois extraits sont plus actifs par rapport au BHT. En réduisant le fer, c’est l’extrait d’A. graveolens qui s’est révélé le plus actif avec une concentration d’EC50 de 0.99 mg/ml. Cette valeur reste faible comparativement au BHT.Le test d'hémolyse réalisé a montré que les quatre espèces présentent un effet hémolytique faible. Cependant, les extraits de C. schoenanthuset P. turgidum peuvent être légèrement hémolytiques à des concentrations élevées.

Conclusion: Nos résultats ont identifié le solvant approprié pour extraire les composés phénoliques, qui pourraient constituer une source riche en antioxydants naturels, utilisé comme additifs alimentaires remplaçant les synthétiques dans les industries alimentaires et pharmaceutiques.

Mots clés : plantes médicinales, quantification des classes phénoliques, activité antioxydante, activité hémolytique.


1. Chaouche TM, Haddouchi F., Atik-Bekara F., 2015. Antioxidant, haemolytic activities and HPLC-DAD-ESI-MSn characterization of phenolic compounds from root bark of Juniperus oxycedrus subsp. Oxycedrus. Ind Crops Prod 64: 182–7.

2. Haddouchi F., Chaouche T.M., Ksouri R., 2014.Phytochemical screening and in vitro antioxidant activities of aqueous-extracts of Helichrysum stoechas subsp. rupestre and Phagnalon saxatile subsp. saxatile. Chin J Nat Med. 12: 415–22.



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Effets antimicrobiens des extraits chloroformiques, méthanoliques et aqueux de deux espèces d’origan (Origanum floribundum et Origanum glandulosum)

Farida KADRI1, 2, Oum El kheir SAHRAOUI1, Messaoud BOUDJENIBA 2, Abdelkrim KAMELI 2

1Départ.de Biologie et Physiologie Cellulaire, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Université Saad Dahlab-Blida 1, Algérie, 2Laboratoired’Ethnobotanique et Substance Naturelle, Ecole

Normale Supérieure de Kouba, Alger, Algérie [email protected]

Introduction : Les extraits naturels issus des végétaux contiennent une variété de composés auxquels on attribue un pouvoir inhibiteur des microorganismes (Silva, Fernandes Júnior, 2010). En Algérie, l’origan est une plante médicinale représentée par différents taxons. Elle est largement utilisée dans la médecine traditionnelle, pour soigner les affections respiratoires telles que la toux, l’angine, la bronchite et l’asthme mais aussi les diarrhées et douleurs abdominales dues aux toxi-infections alimentaires.

Matériel et Méthodes : Deux espèces d’Origan Origanum floribundum Munby et O. glandulosum Desf ont été récoltées dans les régions de Jijel et Médéa respectivement. Les extraits sont obtenus par macération dans le méthanol 80%, l’eau ou le chloroforme 80% de la partie aérienne de la plante. L’étude de l’activité antimicrobienne a été réalisée selon la méthode de diffusion sur milieu gélosé vis-à-vis de 20 souches bactériennes appartenant à des espèces différentes : Staphylococcus aureus, Pseudomonas aerugenosa, Escherichia coli, Bacillus subtilis, Sarcina lutea et Enterobacter coloacea. Les concentrations minimales inhibitrices sont déterminées. Résultats et Discussion : Une variation de rendement en fonction de l’espèce et du solvant a été enregistrée, où l’O. floribundum Munby a donné le meilleur rendement d’extraction avec l’eau (5,04% poids frais) et le plus faible rendement avec le méthanol (2,78%PF). Cependant, le meilleur rendement d’extraction par le chloroforme a été enregistré avecl’O. glandulosum (4,73%). Les résultats de l’activité antimicrobienne ont indiqué que les différents extraits des deux espèces renferment des composés à forte activité antibactérienne. Les extraits des deux espècesse sont révélés actifs sur les souches de S. aerugenosa avec des CMI variables. En outre, des CMIs faibles ont été enregistrées contre B. subtilis et P. aerugenosa notamment pour l’extrait méthanolique de O. glandulosum correspondant à des dilutions de l’ordre de 12, 50% d’extrait brute, le méthanol est un bon solvant pour les composées phénoliques. Par ailleurs, les deux souches fongiques Candida albicans et Saccharomyces ssp, ont révélé une résistance aux extraits méthanoliques et aqueux. Cependant, elles ont montré une sensibilité aux extraits chloroformiques qui doivent renfermer des composants hydrophobes tels que les huiles essentielles.

Conclusion : Il apparaît que toutes les souches microbiennes testées sont inhibées au moins par l’un des extraits, ce qui confirme le spectre large de l’activité antimicrobienne de ces espèces d’une part, et explique l’utilisation de l’origan pour de différentes infections. Enfin, une étude approfondie de la composition de chaque extrait est très recommandée. Mots clés : Origanum floribundum, O. glandulosum, extraits, antibiogramme, concentration minimale inhibitrice.


1. Barazandeh M., 2001. Essential oil composition of Origanum majorana L. from Iran, J. Essent. Oil Res., 13: 76-77.



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Distribution de Berberis sp. et son utilisation en phytothérapie en Algérie

Sihem KARICHE1, Fadila AKRIBE ², Abderrahmane BENKHALIFA1, Mohamed TOUMI1,3, Nacira ABIDLI1

1Ecole Normale Supérieure Al-Ibrahimi, Kouba-Alger, ² Université Mohammed Boudiaf, Msila 3Faculté des Sciences, Université d’Alger I. Benyoucef Benkhedda, Alger

[email protected]

Introduction : Le genre Berberis (Fam. Berbedeceae) regroupe près de 500 espèces dont 200 originaires de chine (Jussieu, 1789). Beaucoup de travaux sur les espèces du genre Berberis sont effectués à cause de leur distribution large dans le monde et leur ressemblance dans la nature. Le nom d’homéopathie leur était attribué comme : Berberis integerrima cultivée dans le sud de Khorasan (Iran), Berberis cretica horvat de Croatia, (rapportée comme syn. Berberis vulgaris ssp. cretica), Berberis soulieana Schneider (très répondue en Asie himalayenne) et utilisé dans la pharmacopée chinoise (Zovko et al. 2012). On trouve également que Berberis vulgaris est l’espèce la plus connue et la plus étudiée dans la plus part des recherches effectuées sur la famille de Berberidaceae. En Algérie, selon Cosson (1879) le genre Berberis pose un problème épineux de point de vue de son existence entre espèce(s) introduite(s) ou bien des formes spontanées (Berberis hispanica ssp. australis). Peu d’études sont effectuées sur le genre Berberis. La distribution reste mal connue. En phytothérapie traditionnelle algérienne plusieurs noms vernaculaires lui sont attribués, partant de l’époque d’Ibn Hamadouche, qui rapporte le nom ; ‘‘Amir Baris’’. Les Arabes algériens le noment ‘‘Bou Saman’’ contrairement à ce que Trabut (1935) rapporta dans son ouvrage le nom de “Bousamam“, cependant les Kabyles le nome ‘‘Agheris’’… L’objectif de ce travail est d’étudier la présence du genre Berberis en Algérie et évoque sa distribution géographique ainsi de déterminer l’espèce la plus répondue entre Berberis vulgaris et la Berberis hispanica et soulever la nuance entre les deux taxons pour déterminer la quelle est la forme spontanée de celle qui est introduite. On remet en question le taux des noms vernaculaires attribué à cette espèce de point de vue linguistique cela nous fait penser à ce que tous ces noms indiquent Berberis vulgaris ou Berberis hispanica ou bien d’autres formes de plantes qui leur ressemble.

Matériel et méthodes : Nous avons traité comme bibliographie les références suivantes : Cosson (1879), Battandier et Trabut (1888), Trabut (1935), Maire (1964), Dobigniard (2008) pour notifier les noms scientifiques, les appellations vernaculaires et la signalisation des habitats systématiquement quand ils sont rapportés. Nous avons éloigné Quezel et Santa (1962-1963) du moment que leur ouvrage envisagea l’étude de la Flore du nord



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méditerranéen et la localisation des espèces recherchées se focalise d’une maniéré générale et s’approche plus vers l’Europe que l’Afrique. Nous avons également procédé à une prospection sur le terrain pour appréhender la distribution de Berberis en Algérie depuis l’été de 2014. En premier lieu, par l’examen du seul spécimen de Berberis exposé (planté) dans l’aire du jardin français au sein du Jardin du Hamma à Alger. En second lieu, nous avons effectué une sortie à Tikjda avec l’équipe du Parc National de Djurjura (PND) en moi de Mars et Mai 2015 pour aborder sa localisation et son abondance. Nous nous sommes servi aussi des informations recueillies sur le terrain par l’équipe de botanique de l’université de Msila et enregistré sa localisation à Djebel Maadid. Nous avons utilisé également la bibliographie pour déterminer les usages pharmacologiques de ce genre dans le monde (Imanshahidi et Hosseinzadeh, 2007). En Algérie, à fin de déterminer l’usage des Berberis par les populations, les herboristes ont été questionnés dans wilayas suivantes : Taraf, Annaba, Skikda et Alger. Nous avons également consulté minutieusement l’ouvrage d’Ibn Hamadouche El-Jazairi afin de connaitre l’ancienne utilisation de Berberis dans son époque ainsi celui d’Ibn AL–Bitar. Enfin, nous avons consulté les travaux de Wu et al. (1988), Wount et al. (2004), Imanshahidi et Hosseinzadeh (2007) qui abordent la molecule bioactive du genre Berberis et son effect pharmacologique.

Résultats et discussion :

1-Tableau des données d’informations sur Berberis en Algérie

1-1- Appellations scientifiques :

Tableau 1 : appellation scientifique de Berberis en Algérie

Référence Nom Scientifique Synonymes

Cosson 1879 Berberis hispanica Berberis vulgaris

Battandier et Trabut 1888 Berberis hispanica ssp. australis

Trabut, 1935 Berberis hispanica

Maire 1964 Berberis vulgaris ssp. australis Berberis hispanica

Africain plant data base Berberis hispanica Berberis vulgaris var. australis ; Berberis vulgaris subsp australis ; Berberis aetnensis

1-2 -Distribution géographique

Tableau 2 : distribution géographique de Berberis en Algérie

Références Nom Scientifique Sites (Régions) Cosson 1879 Berberis hispanica * Djebel Tababort ; Sommet du Djurdjura central Battandier 1888 Berberis hispanica ssp australis Sidi Abd El-Kader, Beni Saleh Blida ; Lala khedidja au Djurdjura ; Montagne Dréat

Aurès, Maire 1964 Tababort de l’Atlas de Blida ; Montagne de Bellezma ; Refâa à Batna ; Hodna Msila ;

Tadjmout e atlas saharien à 400 m

Maire 1964 Djebel Ksel (El- Bayadh) ; Montagne de Benisami : (Nâama) *Cosson mentionne que Beberis hispanica dans les régions montagneuses Djebel Tababort et dans les sommets du Djurdjura central, est une espèce très voisine de Berberis vulgaris commune à l’Algérie est aux montagnes du midi d’Espagne.



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1-3-Appellations locales (vernaculaires)

Tableau 3 : les noms vernaculaires de Berberis

Références Nom Scientifique Noms vernaculaires Ibn Al-Bitar Gh-RiyiiS*, Barbaris Ibn Hamadouche Berberis Amir-Baris ; Arghis, Haradan** , Bahar** , Kadane** , Touz**, Irara***

Trabut 1935 Berberis hispanica Beraris, Amir Baris 0��(�( , Boussamam, Agheris, Tazgouart, Darrhis, Arrhis, Atezar, Aïzara, Ousmich, Ksila, Zerchoq

* la véritable prononciation est Aa-Gh-RiyiiS et non un simple aghris. ** En langue turque il donne les noms ; ر,ھ�دان��, ;��ز , ��ان*** les berbère l’appellent: IRARA ,ا��ار : ce nom est cité uniquement par ibn Hamadouche .

Le nom est berbère et indique l’écorce des formes arbustives de l’espèce Barbaris ; il y a donc une différence du nom de la matière. Le nom est berbère est indiqué l’écorce.

Les Egyptien l’appellent : �د ر�5 م3(�4 �

2-Description des taxons

Berberis hispanica ssp. australis : arbrisseau, rarement arbuste de 2-3 m de hauteur, formant des buissons très dense à branche enchevêtrées, vieux rameaux à écorce grise, crevassée longitudinalement ; rameaux de l’année brun-rouge, anguleux et striés, glabres épines jaunâtres tripartites, à rameaux divariques, égalant ou dépassant les feuilles, parfois un peu plus courtes ; les feuilles fasciculées, vertes, pouvant atteindre 4×1.4 cm. Fleurs jaunes à pédoncules. FruitsBaies bleu noirâtre la période de floraison : avril–juin, fructification aoute à septembre. Berberis vulgaris (épine vinette) arbuste atteignant 3 m. de hauteur, feuilles turion elle les transformées en épines, 1-20 cm de long, feuille vertes, ovales-oblongues atteindre 6×2.5 cm. plus ou moins arrondies au sommet, les fleurs longuement pédonculées ? jaune-sulfuré vif. Fruits : Baies oblongues, rouges, acides. Floraison : avril-mai (Maire 1961). Généralement, Berberis vulgaris est détruite par les paysans car elle est l’hôte intermédiaire de la rouille noir Puccinia graminis un champignon qui affecte les céréales, elle le porte dans son stade 0 et I de son cycle de développement. L’infection de la berberis vulgaris par ce champignon à ce stade est remarquable par la présence des taches, au centre apparaissent de minuscule taches plus an moins foncés (VANDERWEYEN).

3-Utilisation en Phytothérapie

3-1-En Algérie

L’enquête montre que la population algérienne utilise Berberis contre le cancer. Son utilisation est conservée dans toutes les wilayas. Les herboristes recommandent son utilisation dans un mélange basé sur l’écorce de racine séché combiné au rhizome d’Aristolochia longa appelée Beroztom mélangée au miel. A travers l’analyse d’Ibn Hamadouche Al-DJazairi, celui-ci a mentionné l’utilisation des fruits de Berberis mélangéà la cannelle et au miel contre les douleurs gastriques.

3-2 Usages de Berberis vulgaris en phytothérapie dans le monde Ibn AL-Bitar (Ibn al-Baytâr) cite des usages rapporté à partir de trois sources bibliographiques :

• Ouvrage des praticiens 6��(�7�ا�: trois usages cités : ophtalmique et gastrique ou interne et le compare à une autre plante اهلندي اخلوالن (Areca catechu).

• Al –Ghafiqi الغافقي : utilisé pour le foie.



• Li يل : probablement un chinois qui indique l’utilisation de

Egypte pour les troubles plante : املايران الصيين او املامريان املكي

Imanshahidi et Mohsenzada (2007) synthétisent l’usage de Berberis dans let asiatiques

Tableau 4 : récapitulatif des usages traditionnels

System

Cardiovasculaire Antihypertenseur

Endocrinien

Trouble hépatique et biliaire Immunitaire Anti Inflammatoire

Arthrites rhumatoïde

System nerveux central Boisson pour fièvre

Respiratoire (Trouble pulmonaire)

Symptômes du rhumeVomissements de sang

Peau Irriguer les plaies(Patients scorbutiques)

Rénal Inflammation rénal

4- Les effets pharmacologiques

Les effets pharmacologiquesBerberine qui est un alcaloïde se trouve au niveaude racine, fleurs, tige, fruit (Imanshahidi et Mohseinzada, 2007)

Wu et al. (1998) suggèrent cancéreuses peut être dû à son rôle de blocage partiel des canaux de dépendante Yount et al., (2004) ont montré que le traitement avec une dose non toxique de la berbérine rend des cellules de glioblastome multiforme plus sensible



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: probablement un chinois qui indique l’utilisation de Berberis par les médecin

ophtalmologiques et considèrent sont effet meilleur .(Chelidonium majus) املايران الصيين او املامريان املكي

Imanshahidi et Mohsenzada (2007) synthétisent l’usage de Berberis dans l

: récapitulatif des usages traditionnels par pays (ImanshahidiMohseinzada, 2007)

Effet Partie de la plante

Anti Œdème Feuilles sèches Antihypertenseur Dans les veines

Variqueuses

Écorce de la tige

Hépatite Écorce de racine Ulcère intestinal

Racine

Trouble hépatique et biliaire Racine sèche Anti Inflammatoire Racine sèche

Arthrites rhumatoïde Écorce de racine Écorce de tige

Boisson pour fièvre Fruits sec Antipyrétique Cortex de racine

Symptômes du rhume Racine Vomissements de sang Racine

Irriguer les plaies (Patients scorbutiques)

Feuille sèche

Désinfectant Feuille Diurétique Racine séché

Inflammation rénale Racine Néphrite Racine séché

Les effets pharmacologiques

Les effets pharmacologiques sont attribué aux molécules bioactives ; erine qui est un alcaloïde se trouve au niveau de l’écorce de racine, écorce de tige, bois

(Imanshahidi et Mohseinzada, 2007)

suggèrent que l’effet cytotoxique de la Berberine contre les cellules cancéreuses peut être dû à son rôle de blocage partiel des canaux de voltage de Ca et K

montré que le traitement avec une dose non toxique de la berbérine glioblastome multiforme plus sensible que les cellules traitées par un


par les médecins en

sont effet meilleur par apport à une

Imanshahidi et Mohsenzada (2007) synthétisent l’usage de Berberis dans les pays européens

Imanshahidi et

Préparation Pays

Infusion Iran Décoction France

Décoction Iran Décoction Inde

décoction Bulgarie - Bulgarie

Décoction Iran

Extrait aqueux Iran Décoction Iran

Inde - Inde

Infusion Iran

- Iran Décoction Iran

- Bulgarie Décoction Iran

; essentiellement la écorce de tige, bois

rberine contre les cellules voltage de Ca et K

montré que le traitement avec une dose non toxique de la berbérine es cellules traitées par un



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véhicule de contrôle aux rayons X et suggèrentque laberbérine pourrait être intégrée à une radiothérapie postopératoire pour promouvoir la mort sélective des cellules tumorales de glioblastomepolymorphe.

Conclusion : Berberis vulgaris ou berberis hispanica ssp australis deux noms utilisés qui ont fait écouler beaucoup d’encre. Pour déterminer leur existence en Algérie et de point de vue histoire, les fruits de ‘‘Amir-Baris’’ étaient utilisés bien avant la présence française en Algérie et cela est bien claire dans la citation d’Ibn Hamadouche (1685-1798). Cependant, le nom ‘‘Amir-Baris’’ en lui-même pose un problème du fait de sa linéarité avec la communauté française. Cela peut indiquer deux hypothèses qui restent à confirmer : soit existe-elle une ressemblance entre les deux espèces voisines entre Algérie et en France ou Europe, sinon c’est la même plante qui existe et par abus d’utilisation par les français, Ibn Hamadouche lui attribue ce nom. Ainsi le nombre impressionnants de noms vernaculaires attribués à Berberis sp. par la population algérienne et qui sont indiqués par Trabut (1935) ouvrent un autre débat. En premier, la manière et le type d’investigation mené par Trabut à fin de collecter en concordance les noms vernaculaires pour désigner Berberis hispanica ou B. vulgaris. Ainsi, la corrélation entre les noms prononcés par des personnes différentes et leur transcription et cela peut être vu à travers le nom ‘‘Bousamam’’ rapporté par Trabut et ‘‘Bouamrane’’ le nom attribué a Berberis à Msila pour désigner l’effet d’augmentation pondérale. La seule manière afin de trancher de l’existence de Berberis vulgaris ou Berberis hispanica est d’établir une carte génétique et pour cela on tire l’attention des chercheurs (botanistes, écologues et généticiens) a fin de pencher sur ces questions et approfondir les approches des suivis sur le terrain.


1. Abderrazak Ibn Hamadouche El-Djazairi : Au milieu du XVIII siècle, كشف الرموز يف

بيان األعشاب

2. Battandier Trabut L., 1888. Flore de l’Algérie ancienne flore d’Alger transformée, Librairie F. SAVY, Paris, pp 229.

3. Cosson 1879. Règne végétal en Algérie Considérations générales sur l’Algérie, sa végétation spontanée et ses cultures. Imprimerie d’A. Quantin, Paris. pp 21.

4. Ibn al-Baytâr, Kitâb al-Gâmï li-mufradât al-adwiya wa-l-agdiya. ضياء الدين(ابن البيطار

http://www.al-mostafa.com .كتاب اجلامع ملفردات األدوية واألغذية). 1240-1248) (ـيڤاملال...

5. Imanshahidi M. Hosseinzadeh H., 2007. Pharmacological and therapeutic effects of berberis vulgaris and its active constituent, Berberine phytotherapy research, 22: 999-1012.

6. Maire R. 1964. Flore de l’Afrique du Nord, vol.11, Édition Paul Lechevalier, Paris. 7. Trabut L., 1935. Répertoire des noms indigènes des plantes spontanées, cultivées et

utilisées dans le nord de l'Afrique, Alger, Paris pp15. 8. Wu et al. 1998. Inhibitory effects of berberin on voltage –and calcium- activated

potassium currents In Humain Myelom Cells, Life Sci 62: 2283-2294. 9. Yount et al. 2004. Berberine sensitizes human glioma cells, but not normal glial cells,

to ionizing radiation in vitro, Jourrnal experimental therapy and oncology 4: 137-143. 10. Zovko M. et al 2010. Evaluation of antioxidant activities and phenolic content of

Berberis vulgaris L. and Berberis croatica Horvat, Food and Chemical Toxycologie. 11. Webographie 12. African plant database http://www.ville-ge.ch/ 13. VANDERWEYEN (Arthur), Notion sur les rouilles ; http://www.pdffactory.com



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Etude inhibitrice de la tyrosinase et antioxydant par des extraits d’agrumes

Tassadit MEZAHEM1, Bachra KHETTAL2

1 Laboratoire de Biotechnologie végétale et Ethnobotanique, Faculté des sciences de la nature et de la vie, Université de Bejaia (Algérie), 2Laboratoire de Biotechnologie végétale et Ethnobotanique,

Faculté des sciences de la nature et de la vie, Université de Bejaia (Algérie) [email protected], [email protected]

Introduction : Le contrôle de l'activité de la tyrosinase est important pour la prévention de la synthèse de la mélanine et le brunissement des légumes et des fruits. Ainsi les inhibiteurs de cette enzyme, ont été employés en tant qu'agents de dépigmentations pour le traitement et la prévention des désordres de pigmentation. Comme ils peuvent etre utilisés comme des conservateurs des aliments et des boissons d’origine végétale, ce qui confirme la large application des ses inhibiteurs dans les industries médicales et cosmétique et une préoccupation majeur des industries alimentaires. Les effets néfastes des inhibiteurs synthétiques sur les êtres humains et des modifications de la qualité nutritionnelle des produits alimentaires, ainsi que le rôle tragique du processus oxydatif incontrôlable induit par les espèces réactives oxygénées, sontà l’origine de plusieurs pathologies. Pour cette raison, le développement de nouveaux agents thérapeutiques naturels, d’origines végétales contre ces phénomènes, est l’axe de recherche de plusieurs travaux, car les plantes constituent une source importante de molécules bioactives souvent exemptes d’effets secondaires. L’objectif du présent travail est de testerhuit variétés d’agrumes (Thomson, Tardive, Double fine, Clémentine, Wilking, Sanguinelli, Citron et Pamplemousse) et de les évaluer sur l’activité antioxydante et antityrosinase.

Matériels et Méthodes : L’étude phytochimique de ses variétés est basée sur le dosage des phénols totaux qui est déterminé selon la méthode de Ribereau-Gayon, 1968. Les teneurs en flavonoïdes ont été déterminées par le réactif de chlorure d’aluminium Djeridane et al., (2006)et le dosage des tannins a été réalisé selon la méthode de Hagerman et Bulter (1978).Le solvant d’extraction est l’éthanol par une extraction solide – liquide. Pour valoriser ces substances actives, on a testé ces dernieres sur l’activité antioxydante contre le radical DPPH (Hemalatha et al., (2010)), comme on les a testé sur l’activité antityrosinase (Zong-Ping et al (2008)).La source enzymatique est le champignon de paris.

Résultats et Discussion : Les résultats obtenus indiquent que la teneur en composés phénoliques de ces espèces analysées varie de 98.44 ± 3.39 à 129.81 ± 2.31EAG/g MS dont la meilleure variété est le citron. Les teneurs en flavonoïdes sont comprises entre 10.32 ± 0.25 et 14.11 ± 0.27 mg équivalent de quercétine /g MS dont la concentration la plus élevée est la variétéClémentine. Par ailleurs les teneurs en tannins sont comprises entre 07.43 ± 0.26 à14.45 ± 0.19. Les résultats obtenus indiquent que les différentes variétés d’agrumes contiennent des antioxydants à activité antiradicalaire contre le radical DPPH, dont les efficacités sont de l’ordre de IC50 = 04.08 ± 0.89 µg/ml. Les corrélations entre les teneurs en composés phénoliques et l’activité antioxydante des différentes plantes étudiées indiquentl’existence d’une bonne corrélation entre les teneurs en flavonoïdes et le pouvoir antiradicalairedu radical DPPH (r = 0.999). Les résultats de l’activité antityrosinase par les extraits d’agrumes étudiés montre une inhibition importante surtout par la variété Citron qui exerce une inhibition avec une IC50 = 342,6 µg/ml. Les études de corrélations indiquent une très bonne corrélation avec la teneur des polyphénols et l’inhibition de la tyrosinase (r = 0.997).

Conclusion : Les résultats de la présente étude nous permettent de conclure que les agrumes et en particulier les variétésCitron etClémentine présentent une très bonne source



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d’antioxydants qui peuvent être l’obstacle de développement de plusieurs pathologies. Comme elles peuvent être utilisées dans les cosmétiques, comme crèmes à effet anti-vieillissement et anti-hyperpigmentation de la peau, telles que l’éphélide ou taches de rousseur, les lentigos…etc. Comme elles peuvent être utilisés comme des conservateurs des aliments pour augmenter la durée de conservation de ces derniers.

Mots clés : Agrume, les polyphénoles, analyse phytochimique, les antioxydants, la tyrosinase.


• Djeridane A., Yousfi M., Nadjemi B., Boutassouna D., Stocker P., Vidal N., 2006.Antioxidant activity of some Algerian medicinal plants extracts containing phenolic compounds. Food Chemistry, 97: 654-660.

• Hagerman A.E., Butler L.G., 1978. Protein precipitation method for the quantitative determination of tannins. J. Agric. Food Chem. 26, 809–812.

• Hemalatha S., Lalitha P., Arulpriya P., 2010. Antioxidant activities of the extracts of the aerial roots of Pothosaurea (Linden ex Andre). Der Pharma Chemica, 2 (6): 84-89.

• Ribéreau-Gayon P. 1968. Les composés phénoliques des végétaux.Dunod, Paris. • Zheng Z.P., Cheng K.W, Chao J., Wu. J., Wang M., 2008. Tyrosinase inhibitors

from paper mulberry (Broussonetia papyrifera). Food Chemistry.106, 529–535.

Plantes spontanées récoltées, utilisées et commercialisées à des fins phyto-thérapeutiques et culinaires à Djelfa

M. OUANOUKI, A. HAZERCHI, B. DAOUDI Centre National de Développement des Ressources Biologiques (CNDRB), annexe Moudjebara,

Djelfa [email protected]

Introduction : Les remèdes naturels et surtout les plantes médicinales ont été pendant longtemps le principal, voire l’unique recours de la tradition orale pour soigner les pathologies, en même temps que la matière première pour la médecine moderne (JEAN V. et JIRI S., 1983). Sous un climat méditerranéen, l’Algérie produit une large gamme de plantes spontanées du Nord au Sud. Ces plantes sont importantes pour les régions rurales ; elles constituent une source importante de nourriture et de médicament. Les communautés locales en Algérie sont dotées de connaissances traditionnelles et empiriquesqui se sont transmises verbalement à travers les générationset qui risquent d'être perdu. Le commerce des plantes d’intérêts thérapeutiques et culinaires à Djelfa, connait depuis un certain temps un épanouissement anarchique, voir abusif. Cette amplification est due principalement à une demande de plus en plus croissante de la population locale notamment sur celles qui ont des intérêts thérapeutiques. Leurs modes d'utilisation, leurs indications dans diverses pathologies ainsi que les principes actifs sont étudiés depuis une vingtaine d'années Djebaili S., 1984 ; Bouattoura N., 1988. Le but de notre travail est le dénombrement des plantes sauvages cueillies et commercialisées localement et aussi évaluer le savoir faire liées à leur utilisation.

Matériel et méthodes: Dans ce contexte, nous avons opté pour une enquête ethnobotanique relative à la récolte, l’utilisation et la commercialisation des plantes naturelles. Elle a eu pour objet une prospection sur le marché local où ce genre de produits est vendu. Cette enquête se base sur l’interrogation d’une dizaine d’herboristes locaux afin de cerner leurs



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savoir faire concernant l’usage des plantes a savoir le lieu et la période de la cueillette, les parties utilisées dans chaque plante, indications et contre indications et le mode d’utilisation.

Résultats et discussion : L'identification a été réalisée à l'aide de la flore d’OZENDA (1983) et QUEZEL P. & SANTA S. 1962-1963 et pour les noms vernaculaires arabes nous nous sommes referés à Trabut L. 1935. Les résultats de notre enquête sont destinés à confectionner une base de données plus ou moins complète qui résume la monographie de chaque espèce et nous a permis de faire :

- Le recensement d’une soixantaine d’essences à usage phytothérapeutique dont les plus utilisées sont :

1. Artemisia herba-alba : D’après 42% de personnes questionnées, cette plante est utilisée contre les douleurs du foie, nausées, les vers d'abdomen, douleurs d'oreilles, rhume et contre le diabète.

2. Ajuga iva:D’après 34 ,66% de personnes questionnées, cette plante est utilisée contre Dysménorrhée, Avortement, Stérilité.

3. Artemisia campestris : D’après 50% de personnes questionnées, cette plante est utilisée contre les diarrhées et les douleurs de l'abdomen, fièvre, piqures de vipères, toux et diabète.

4. Teucrium polium: D’après 67.33 % de personnes questionnées, cette plante est utilisée contre le diabète, toux, les diarrhées, brulures et leishmanioserevoir les pourcentages, donner le nombre de personnes c’est plus representatifvu que seulement 10 personnes ont été questionnées

- Le recensement d’une dizaine d’espèces à usage culinaire sans négligé leurs vertus pour la santé et dont les plus appréciées dans la cuisine traductionnelle sont : Silybum eberneum, Scolymus hispanicus, Eruca vesicaria, Atriplex halimus

- Nous avons constaté un vocabulaire populaire relativement restreint ; en effet, la population locale n’a pas toujours une connaissance très sûre des végétaux spontanés et commetent fréquemment des confusions non seulement sur des espèces voisines, mais même entre des plantes de familles éloignées. Ainsi deux ou mêmes plusieurs espèces peuvent porter le même nom vernaculaire (Ziziphora hispanica et Mentha pulegium : ��), (Anacyclis sp et Chrysanthemum sp8��(�(.... )…préciser les especes (ne pas mettre sp et confusion de cette espece avec la camomille donc à verifier)

- Les espèces les plus importantes appartiennent aux : Lamiaceae, Asteraceae, Chenopodiaceae, Brassicaceae, Portulacaceae, Liliacées et Urticaceae.

Conclusion : Cet inventaire ethnobotanique a révélé l'importance de la pratique de la phytothérapie par la population à Djelfa. La collecte, la synthèse et la confrontation des données recueillies a permis de contribuer à la transformation du savoir populaire, de l'oralité à l'écrit par l'établissement de la monographie des plantes médicinales et leurs usages. L'informatisation des recueils sous forme de base de données est un moyen de mise à l'épreuve de ces savoirs, pour une meilleure description, valorisation et préservation de la pharmacopée locale de manière pragmatique.

Mots clés : ethnobotanique, plantes spontanées, Djelfa, phytothérapeutique, culinaire



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1. BOUATTOURA N., 1988. Les ressources phytogénétiques. Importance- Préservation-Utilisation. Annales, INA, El Harrach-Alger, Vol 12 (1), T1: 43-63.

2. DJEBAILI S., 1984. Steppe algérienne. Phytosociologie et écologie. Ed. OPU, Ben-Aknoun, Alger, 177 p.

3. JEAN V., JIRI S., 1983. Plantes médicinales. 250 illustrations en couleurs. Ed. Larousse, Paris, 319 p.

4. Ozenda, P. 1991. Flore de Sahara. (3e édition mise à jour augmentée), Ed. CNRS, Paris, p. 662.

5. Quezel P., Santa S., 1962-1963.Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. Vol2. C.N.R.S. Paris, 1170 p.

6. Trabut L., 1935. Noms indigènes des plantes d’Afrique du Nord. Ibis Press, Paris. 360p.

Caractérisation phytochimique etactivités biologiques de l’extrait aqueux des feuilles de Zizyphus spina christi (L.)

N. RADI 1,3, S. MOKADDEM2, F. TOUHAMI,3A.BELLIL 3 1Laboratoire d'Ecologie Végétale et Environnement - FSB – USTHB, 2 Ecole Normale Supérieure de

Kouba, 3FSNV Université de Blida 01 [email protected]

Introduction : Les plantes médicinales sont utilisées pour leurs diverses vertus; une ou plusieurs de leurs parties peuvent être utilisées (racine, rhizome, feuilles, fleurs…) et selon divers modes de préparation (décoction, macération, infusion, crèmes, extraits…). L’utilisation de ces plantes en médecine traditionnelle trouve un accueil favorable auprès des populations. Ces plantes sont dotées de cette efficacité grâce à leurs métabolites secondaires ou leurs principes actifs. Cependant, leur utilisation n’est pas sans danger. L'Algérie renferme des centaines d’espèces de plantes médicinales et aromatiques qui peuvent être classées comme une ressource naturelle renouvelable. En vue de valoriser ce patrimoine végétal, nous nous sommes intéressés à une plante de la famille des rhamnacées Zizyphus spina christi (L.) appelée localement Sedra et le présent travail constitue une contribution à la caractérisation et l’étude de certaines activités biologiques des feuilles de Zizyphus spina christi (L.) récoltées au cours du printemps de l’an 2013dans la région de Techte à L’arbaa, wilaya de Blida. Les feuilles deZizyphus spina christi (L.) ont servi à la préparation d’une poudre végétale et divers extraits.

Materiel et méthodes : Un screening phytochimiqueréalisé sur la poudre et l’extrait aqueux etune Chromatographie Liquide à Haute Performance effectuée sur des extraits aqueux, centrifugé et méthanoliqueont permis une caractérisation des feuilles. L’étude de toxicité aigüe par détermination de la DL50 (Miller et Tainter, 1944) et celle de l’effet antiinflammatoire (Colot, 1972) ont été effectuées sur des souris albinos de type N’MRI, tandis que l’étude de l’effet hypoglycémiant a été effectuée sur des rats Wistar.

Résultats et discussion: La caractérisation des feuilles a mis en évidence une richesse en tannins, en saponosides et en coumarines, suivis des flavonoïdes et des glucosides et en dernier des leuco anthocyanes, d’amidon et d’alcaloïdes. Quant à l’HPLC, elle révèle la présence de la rutine, le phloroglucinol, l’acide tannique, l’acide salicylique et l’acide gallique.



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Le test de toxicité aigüe réalisé à différents doses (2.38g/Kg, 7.14g/Kg, 14.28g/Kg, 19.04g/Kg) n’a enregistré aucun cas de mortalité. L’étude de l’activité antiinflammatoire aux doses (5.12g/Kg) et(10.25g/Kg)révèle un effet antiinflammatoire significatif de (46.61%) et (54.13%)respectivement contre (33%) pourl’acide Acétylsalicylique. Quant à l’effet antidiabétique, les feuilles de Zizyphus spina christirévèleun effet significatif à la dose 2.12g/Kgavec une baisse de la glycémie de 76.88% contre 79.72% induite par le glucophage. Il en ressort que Zizyphus spina christi (L.) ne présente pas de toxicité tout comme l’ont démontré Islam et al., 2001. La réduction d’œdèmes est probablement due à la présence abondante des coumarines et dessaponosides qui sont d’après Bruneton (1999) deux groupes de métabolites induisant un effet antiinflammatoire. L’effet hypoglycémiant est très significatif et équivaut à celui du traitement de référence. En effet Zakaria et al., (2000) l’ont également démontré à forte dose. Parmi les plantes médicinales que compte l'Algérie, Zizyphus spina christi (L.) longtempsconnue pour ses vertus thérapeutiques.

Conclusion : La présente étude a mis en exergue les différents métabolites secondaires d’une part etla propriété antiinflammatoire à travers la réduction des œdèmes, ainsi que la propriété hypoglycémiante chez les rats rendus diabétiques et surchargés de glucose d’autre part. L’extrait aqueux des feuilles de Zizyphus spina christi (L.) semble être un remède efficace d’autant plus qu’il ne présente pas de toxicité jusqu’à une dose atteignant 19.04 g/Kg.

Mots clés : Ziziphus spina christi (L.), extrait aqueux, feuille, screening phytochimique, effet antidiabétique, effet antiinflammatoire.


1. Bruneton J., 1999. Pharmacognosie : Phytochimie, plantes médicinales. Ed. Tec &Doc. 3émeédition, 569p.

2. Colot M., 1972. Notions techniques de pharmacologie générale. : Masson et Cie Editeurs, Paris-IV.137p.

3. Islam M.W., Radhakrishnan R., Liu X.M., Chen H.B. , Al-Naji M.A., 2001.Safety evaluation of Zizyphusspina-Christi L. and TeucriumstocksianumBoiss, used in traditional Medicine in the Arabian Gulf. International Congress and 49th Annual Meeting of the Society for Medicinal Plant Research (Gesellschaft for Arzneipfianzenforschung), September 2-6, Erlangen, Germany.

4. Miller L.C., Tainter M.L., 1944. Estimation of LD50 and its error by means of log-probit graph paper. ProcSocExpBiol Med. 1944; 57:261.

5. Zakaria M.N.M, Islam R., Radhakrishnan A., Habibull ah I.M., Chan K., 1999. Antidiabetic properties of Zizyphusspinachristi inSTZ- diabetic mice. “2000 Years of NaturalProducts Research – Past Present and Future”, Amsterdam, July 26-30.

6. Chaveron H., 1999.Introduction à la toxicologie nutritionnelle. Tec et Doc, Paris, 214p.



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Effet des PGPR (plant growth regulation rhizobacteria) sur le rapport C/N, la composition en métabolites chez Datura stramonium

B. RAHMOUNEa, M. KHELIFI-SLAOUI a, L. KHELIFI a, A. MORSLI a, J. KOPKA, A. ERBAN c, J.T.cVAN DONGENb

a Laboratoire des resources genetique et de biotechnologies – l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie- ENSA-- Alger (Algerie), bLaboratory of molecular ecology of the rhizosphere -

Institute of biology1 - RWTH Aachen university - (Allemagne), cMax-Planck-Institut für Molekulare Pflanzenphysiologie Potsdam-Golm – (Allemagne)

Introduction: Les PGPR (plant growthregulationrhizobacteria) se sont des bactéries colonisant la rhizosphère des plantes et améliorent la croissance des plantes par divers mécanismestelsque la fixation d’azote, solubilisation du phosphate, etc. (Bhattacharya et Jha 2012). Les PGPR ont à la fois des mécanismes directs etautresindirects pour promouvoir la croissance et le rendement des plantes cultivées. Les recherchessur les effets des PGPR sur les plantes médicinalesrestent encore limitéeset les mécanismesimpliquésn'ont pas étédécrits. L’application des PGPR sur les plantes médicinalespourraitaussi influencer la qualitéet la quantité de constituants bioactifs des plantes (telque les alcaloides chez les datura) et leurpotentieldansl'agriculture, les produits pharmaceutiques et la médecine (Sharma et al, 2015). Le genre Datura (famille des solanacées) se compose de neufespèces (annuelles et arbres). Ils sont connus depuis l'antiquité par leurs potentiels narcotique et médicinale. Cette étude a pour but d’évaluer l’effet des PGPR (plant growth regulation rhizobacteria), isolées en Algérie, sur la croissance des plantes de Datura stramonium cultivée en hydroponie et voir aussi leurs effets sur le rapport C/N et la composition en métabolites (alcaloïdes et acides aminés) dans les deux parties de la plante (feuilles et racines).

Materiel etméthodes : L’experementation s’est deroulée au sein de l’ecole nationale superieure agronomique-ENSA- El-Harrach- dans un systeme de culture hydroponique.

- Dosage de l’azote total, du carbone total Les taux de carbone et d’azote contenu dans les feuilles et les racines du Datura stramonium ont été déterminés par combustion sèche à l'aide d'un analyseurélémentaire Vario EL III (ElementarAnalysen system GmbH, Hanau, Allemagne). En utilisant environ de 10 à 20 mg de poids sec de chaque échantillon.

- Extraction et quantification des alcaloïdes et des acides aminés Les Metabolites ont été extraits à partir de matérielvégétal lyophylisé avec un mélange méthanol/chloroforme, transformé en dérivé avec de la N-méthyl-N- (triméthylsilyl) trifluoroacétamide (MSTFA) et analysés par la GC-TOF-MS comme décrit précédemment (Lisec et al., 2006). Les chromatogrammes ont été évalués en utilisant TagFinder (Luedemann et al., 2008) et les alcaloïdes ont été identifiés manuellement par comparaison des spectres et de rétention de masse indices avec la bibliothèque de spectres et de rétention de masse indices de la base de données Golm Métabolome référence (http://gmd.mpimp-golm.mpg.de/; Kopka et al., 2005; Schauer et al., 2005).

Résultats et discussion:

- Effet des PGPR sur les paramtres de croissance: 8 jours après l'inoculation, les bacteries ont augmenté la longueur des plantes de 18% et 14% par Pp20 et Bt04 respectivement. 16 jours après l'inoculation, la longueur des plants inoculés avec les PGPR a été augmentée signifivativement. Pour des poids de la plante, une valeur maximale d'augmentation de 35% a été obtenue pour l'inoculation avec Bt04 après 16 jours.



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Après le séchage des échantillons, le poids sec chez les feuilles et les racines a montré une augmentation significative pour les plantes traitées par les PGPR par rapport au témoin.

- Effet des PGPR sur le rapport C/N: Le rapport entre le carbone (C) etd'azote (N) dans la matière végétale est une mesure de l'étatphysiologique du métabolisme de la plante. Les résultats obtenus montrent une variation significative de la teneur C / N entre les différents traitements. Bien que les ratios C/N pour les plantes témoinset pour les plantes inoculées avec certaines souche sont la meme moyenne, les plantes inoculées avec PP20 et Bt04, a montré une rétrogradation importante. L'azote (N) et le carbone (C) sont les deux éléments principaux pour la nutrition des plantes. De nombreux auteurs décriventque les micro-organismes consomment environ 30 fois plus de carbone que l'azote. PGPR sont également connus pour asymbiotique fixation de l'azote (Figueiredo et al, 2008).

- Effet des PGPR sur les metabolites Pour les metabolites (alcaloidesetacides amines) Nous avons utilisé le matériau de feuilles et de racines pour extraire et quantifier ces metabolite. Les resultats obtenus montrent que les contenus de scopolamine sont généralement plus élevés dans les feuilles, tandisque les niveaux de hyoscyamine et atropine sont plus élevésdans les racines. Aussi, certaines souches ont augmenté le contenu des alcaloides par rapport au témoin. Et on observe une grande variation dans la composition en acides aminés entre les traitements avec les bacteries et le temoin d’un coté et entre les feuilles et les raciness d’un autrecoté. L’utilisation des PGPR comme stimulants de la germination des graines des espèces médicinales et aromatiques peuvent fournirune plus grande uniformité dans la germination, la levée des semis et d'autres stades de croissance, en particulier la floraison, ce qui est un moment critique pour atteindre des métabolites secondaires plus bioactifs (Ghorbanpour et al. 2015). Lénine et Jayanthi (2012) ont observé que l’inoculation des raciness de Catharanthus roseus avec différentes souches PGPR (Azospirillum lipoferum, Azotobacter chroococcum, P. fluorescens et B. megaterium) augmente le taux de chlorophylle et des élémentsnutritifs (N, P et K). Ils ont conclu que les PGPR ont un grand potentiel pour augmenter la croissance des plantes.

Conclusion : Nos résultats montrent que les PGPR utilisés améliorent de manière significative la croissance des plantes de Datura stramonium. Après l’identification par la technique GC-TOF-MS, on peut observer une variation dans la composition en métabolites secondaires (alcaloïdes) et en acides aminés entre la partie aérienne et souterraine de la plante. Aussi certaines souches produisent un changement du rapport C/N et une variation du taux des alcaloïdes et des acides aminés.

Mots clés : Datura stramonium, PGPR, alcaloïdes, acides aminés, rapport C/N.


1. Bhattacharya P.N., Jha D.K., 2012. Plant growth promoting rhizobacteria (PGPR): emergence in agriculture. World J MicrobiolBiotechnol 28:1327–1350.

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Etude physico-chimique et palynologique de quelques miels algeriens (Alger, medea, mostghanem, ghardaia)

A. ROUBAI*, K.YENOUNE**, A. BENHAMIDA **, A. FERHATHAMIDA*, D. SMATI * *Pharmacie principale d’EPH CPMC d’Alger, **Laboratoire de botanique médicale et cryptogamie

Alger. [email protected]

Introduction : Le miel est une substance sucrée produite par les abeilles mellifères à partir du nectar des fleurs ou du miellat. Il offre par sa composition riche et diversifiée des propriétés culinaires et thérapeutiques. Tout consommateur se doit de connaitre le miel de bonne qualité. Le but des études physico-chimique et palynologique du miel permettent de faire une comparaison entre les caractéristiques polliniques et chimiques en vue d’évaluer leur qualité et d’en décelé un bon miel d’un miel falsifié.

Materiel et méthodes : Ce produit d’abeille a fait l’objet d’une part : de notre étude palynologique qui a été réalisée grâce à la méthode de louveaux, 1970 effectuée au niveau du laboratoire de Botanique et qui consiste à dénombrer les grains de pollen au microscope et en fonction des résultats et leur teneur en pollen ces miels sont classés en miels mono floraux ou poly floraux ; et d’autre part l’étude physico-chimique qui consiste à mesurer : teneur en eau, conductibilité électrique, pH, coloration selon LOVIBOND, acidité libre, Hydroxy 2 méthyl furfural (HMF). Ces études consistent à analyser les différents échantillons (au nombre de 04 : Alger, Medéa, Mostghanem, Ghardia).

Résultats et discussion : Les résultats de la palynologie ont été divers avec la présence des grains de pollen de: eucalyptus20%, ombellifères20%, Galactitestomentosa13% dans la région de Mestghanem, L’euphorbe50%, eycalyptus24%, ombilliferes16%, oxalis, le trèfle, dans la région de Médéa, Euphorbe 27%, palmier dattier 27%, oxalis 23%, jujubier, bourache, mauve… dans la région de Ghardaïa, Eucalyptus 50%, la fève 40%, oxalis 11%, euphorbe…. Dans la région d’Alger. Donc au sein d’un miel on a un mélange de pollens isolés importants



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majoritaires et des pollens isolés rares en plus des pollens non identifiés mais en général reste les mêmes familles des plantes. Alors que les résultats physico-chimiques ont montré : une teneur en eau inférieure à 21% qui est la norme algérienne utilisée par ITELV mais une teneur supérieure à 18% qui est la norme européenne d’AFNOR (Sauf 02). La conductibilité a montré une origine nectarifère des miels sauf pour 01 donc origine mixte (nectra, miellat). Le pH confirme les résultats de la conduction ; la coloration de LOVIBOND indique la teneur en cendres avec 02 miels riches et 02 miels pauvres ; l’acidité indique la durée de conservation et là les résultats sont bons sauf 01. Le HMF nous renseigne sur l’état de fraicheur d’un miel donc on a eu 03 en bon état et un non. Conclusion : Il y a une étroite relation entre la région des miels et la diversité des pollens constituant. Les résultats obtenus au laboratoire ont montré que les miels de quelques régions d’Algérie (Alger, Médéa, Mestghanem, Ghardaïa) sont de bonne qualité sauf ceux mal conservés.

Mots clés : Miel, physici-chimique, nectar, mellissopalynologie, pollen, qualité HMF.

References bibliographiques 1. Louveaux J., 1970. Atlas photographique d’analyse pollinique des miels, Edition tome3,

des annexes micrographiques aux méthodes officielles d’analyse, service de la pression des fraudes et du contrôle de la qualité, 24p.

2. Louveaux J., Abed 1984. Palynologie, écologie, paléoécologie : résumés des communications, centre national de la recherche scientifique.

3. VON DER OHE 2004. Pollinisation et Ecologiel foral, Edition : Oikos, 675p 4. Nair S., 2004. Identification des plantes mellifères et analyses physicochimique des miels

en Algérie, université d’Oran.

Essai de culture intensive en courte rotation du saule blanc (Salix alba L.)

Bilal ROULA*, Ali CHOUIAL * *Institut National de la Recherche Forestiere (Station Régionale de Recherche Forestière de Jijel)

[email protected], [email protected] Introduction : La valorisation de la biomasse végétale constitue de nos jours une alternative salutaire à de nombreuses contraintes environnementales. En effet, dans un contexte mondial où priment les produits synthétiques non biodégradables, l’utilisation des espèces végétales ligneuses pour la confection d’objets et de contenants nécessaires à la vie courante reste une opportunité à saisir et développer. Le saule blanc (Salix alba L), est une espèce à croissance rapide, de la famille des salicacées très appréciée par les artisans vanniers pour la flexibilité de ses rameaux qui facilite le tressage. En Algérie, il fait partie de nos paysages, négligé et sous utilisé, il a toujours été considéré comme une espèce secondaire. Pourtant, potentiellement productive, cette espèce mérite une attention particulière car elle offre des opportunités dans le domaine de la production d’osier. Ce travail de recherche a pour objectif l’étude des possibilités de mise en culture intensive du saule blanc. S’agissant d’une culture non alimentaire, un apport de boues résiduaires à été introduit dans l’essai dans la perspective d’augmenter le rendement. Materiel etméthodes : Le dispositif expérimental en bloc aléatoire complet est matérialisé sur une parcelle de terrain de 840 m², qui comporte trois sous parcelles correspondant aux répétitions. La sous-parcelle est subdivisée en trois compartiments qui correspondent aux modalités de traitements (témoin : sans boues, dose 1 : 40 T MS/ha, dose 2 : 80 T MS/ha). Chaque traitement comporte 264 boutures de saule (11 lignes, 24 boutures/ligne), soit au total



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2376 boutures pour l’ensemble du dispositif. Huit plants ont été désignés par tirage aléatoire, pour les mesures et le suivi mensuel de la croissance en hauteur et en diamètre. Le rendement de la culture a été calculé par pesée des tiges après la récolte la première et la deuxième année. Resultats et discussion : L’expérimentation a permis de mettre en évidence l’effet bénéfique de l’apport des boues d’épuration. Une bonne reprise des boutures a été enregistrée dans l’ensemble les unités expérimentales avec un maximum de 94 % au niveau de la dose 2. L’apport de boue a stimulé la croissance des plants. Comparativement avec le témoin, la croissance en hauteur et en diamètre des tiges augmente avec des apports plus importants de boues. Au bout de 07 mois, les plants ont atteint une hauteur moyenne de 165.64 cm, un diamètre moyen de 4.99 mm pour la dose 2 et 191.26 cm de hauteur, 4.83 mm pour la dose 1. L'effet de l'apport de boue est plus apparent pour les rendements obtenus. A l’issue de la première saison de croissance. La production de tiges a triplé (9.19 Qx/ha) pour la dose 1, et presque quadruplé (11.34 Qx/ha) pour la dose 2, par rapport au témoin (3.02 Qx/ha) dépourvu de boue. Une augmentation des rendements est enregistrée durant la deuxième année de la culture. Le rendement a sensiblement augmenté, le maximum a été atteint avec la dose 2 (15.64 Qx/ha).

Conclusion : Au terme de cette étude, on peut dire qu'a mi-chemin entre les cultures agricoles classiques et la foresterie traditionnelle, le saule blanc peut faire l’objet d’une culture intensive en courte rotation, et d'assurer ainsi une production soutenue d’osier. Cela, permettrait de promouvoir et de sauvegarder le savoir-faire traditionnel et artisanal de la vannerie en Algérie. Le rendement de la culture peu être intensifiée par un épandage de boues résiduaire.

Mots clés : Salix alba L., culture intensive, osier, boues résiduaires.


1 Abalos Romero M.I., 2005. Promotion du secteur de l’osier au Chili. FAO. Unasylva221, Vol. 56, 2005. Pp.40-46.

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3 Dimitriou I, Aronsson P., 2005. Des saules pour l’énergie et la phytoremédiation en Suède. FAO. Unasylva221, Vol. 56, 2005. Pp.47-50.

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Etude de la composition chimique et de l’activité biologique de la menthe verte (Mentha specata)

Aldjia TAOUDIAT 1, Kamelia ZANE 1, Zoulikha FERHAT 1 1Département de Technologie Alimentaire, École Nationale Supérieure Agronomique d’Alger –


Introduction: L’Algérie est connue pour sa richesse en plantes médicinales et aromatiques qui demeurent une source inépuisable de substances biologiquement actives. L’une des valorisations possibles de cette richesse naturelle, qui est la flore, est l’extraction de leurs essences et extraits



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phénoliques, produits très recherchés par les industries de la parfumerie, de l’agroalimentaire, des cosmétiques, de la pharmacie, de la chimie fine, et de l’agrophytosanitaire. Les effets bioactifs des huiles essentielles et des extraits se sont largement avérés être liés à leurs grande richesse en composés terpéniques et aromatiques (phénoliques) dont les structures chimiques sont très diversifiées (Croteau et al., 2000). Ainsi, le fort pouvoir antioxydant et insecticide des plantes de la famille des lamiacées, à laquelle la menthe (mentha spicata) appartient, en fait l’une des familles botaniques les plus fréquemment utilisées au niveau mondial (Bouhdid et al., 2006).

Matériels et méthodes: L’huile essentielle de Mentha spicata a été extraite par hydrodistillation. La composition chimique a été evaluée par chromatographie en phase gazeuse (CPG). L’activité antioxydante a été évaluée in vitro par le test du radical DPPH selon la méthode décrite parBURITS et BUCAR (2000) et SAHIN et al., (2004). Le degré de toxicité de l’huile essentielle de Mentha spicata sur Sitophilus oryzae(le charançon du riz) a été detérminé par deux tests : inhalation et contact.

Résultats et discussion : Un rendementde 1,8 mld’huile essentielle par 100 g de matière végétale sèche a été obtenu à partir de feuilles de la menthe. Selon EDRIS et al., (2003), le rendement en HE de la menthe verte varie entre 1,28 – 3,9%. L’analyse de l’huile essentielle de Mentha spicata par CPG nous a permis d’identifier 22 composés représentant environ 94,52 %, ou les hydrocarbures monoterpéniques occupent la première place 36% suivis des monoterpènes oxygénés 32% et des hydrocarbures sesquiterpéniques 32% . Parmi les composés majoritaires : Carvone le prédominant 53%, suivi du Limonene 27,6% et à des pourcentages moindres : Trans carvyl acétate 1,7 %, β pinene 1,7%, Trans dihydrocarvone 1,6%, α-Pinene 1,1%, Myrcene, Sabinene , Trans sabinene hydrate avec 0,9% pour chacun , et enfin β caryophyllne 0,8 %. L’activité de piégeage du radical DPPH exprimé en termes de concentration inhibitrice de 50 % des radicaux (IC50) n’a pas pu être évaluée pour les deux huiles essentielles étant donné qu’à la concentration maximale (1000 mg/l) nous avons obtenu un pourcentage d’inhibition du DPPH de 21±0,75 %. L’efficacité de l’huile essentielle de Mentha spicata en tant qu’insecticide utilisable en pratique a été étudiée contre un ravageur primaire des denrées alimentaires stockées (Sitophilus oryzae) connu par sa résistance aux pesticides conventionnels. L’évaluation de la toxicité de l’huile essentielle de Mentha spicata a montré une forte activité insecticide, en effet le test de toxicité par contact révèle la DL50 =0,18 µl/cm2 et la DL90= 0,22 µl/ cm2. Par ailleurs, le test de toxicité par inhalation permet d’enregistrer la TL50= 19h 30 min et la TL90= 27h 55 min.

Conclusion : La composition chimique de l’huile essentielle de la menthe vetre a été étudiée. Ainsi, l’étude de l’activité biologique de cette huile a montré qu’elle possède une faible activité antioxydante. A travers cette étude, nous avons démontré que l’activité insecticide de l’huile essentielle de Mentha spicata a montré un effet toxique élevé sur Sitophilus oryzae. A cet effet, cette huile essentielle peut etre utilisée comme une méthode alternative de protection des denrées alimentaires contre les insectes ravageurs.

Mots clès: Huile essentielle, Mentha spicata, activité antioxydante, l’activité insecticide.

Réference bibiolographiques

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Evaluation of the antioxidant activity of Cumin, Fenugreek, Anise, Caraway and Fennel infusions

Chafia TIGRINE, Abdelkarim KAMELI Laboratory of Ethnobotany and Naturel Substances, Department of Natural Science, Ecole Normale

Supérieure (ENS), Vieux Kouba, 16308, Algiers, Algeria. [email protected]

Background: Cumin, Fenugreek, Anise, Caraway and Fennel are medicinal plants very used in Algerian traditional medicine for the treatment of some babies’ disorders such as gastroenteritis. This illness, better known as a stomach bug, causes vomiting, diarrhea, and abdominal pain.The therapeutic benefit of medicinal plants is often attributed to their antioxidant properties.

Methods: In this study, the antioxidant effect of these plants was studied in vitro using the DPPH• free radical test. First, an infusion for each plant seeds was prepared according to traditional Algerian folk medicine. Briefly, 5 g of seeds of each plant were extracted with 100 ml of boiled water for 20 minutes. Second, the extract was filtered and used. Then, its antioxidant activity was evaluated using DPPH• free radical test (Blois, 1958).

Results and discussion: Results showed that all plant infusions exhibited strong scavenging activities against DPPH• free radical in a dose dependant manner with an inhibitory infusion volume 50% of 10, 10, 15, 25 and 30 µl for Cumin, Anise, Fennel, Caraway and Fenugreek respectively. A lot of studies showed that these plants are rich polyphenols and flavonoïds (Gulcin et al., 2003; Oktay et al., 2003). According to recent reports, a highly positive relationship between total phenols and antioxidant activity was found in many plant species (Pietta, 2000; Li et al., 2009). Recently, interest has increased considerably in finding naturally occurring antioxidant for use in foods or medicinal materials to replace synthetic antioxidants, which are being restricted due to their side effects such as carcinogenecity (Zheng & Wang, 2001). Furthermore, it was demonstrated that ROS have been implicated in more than 100 diseases, including heart disease, stroke, arteriosclerosis, diabetes, and cancer (Oktay et al., 2003).

Conclusion: The antioxidant activity of these plants is due to their richness on secondary metabolites mainly polyphenols and flavonoïds. Consequently, they can be used as easily accessible source of natural antioxidants and as a possible food supplement or in pharmaceutical industry. They can be used also as stabilizing food against oxidative deterioration.

Keywords: Cumin, Anise, Fennel, Caraway, Fenugreek, flavonoïd, antioxidant activity.

References

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3. Oktay M, Gulcin l, Kurfevioglu OI.. Determination of in vitro antioxidant activity of fennel (Foeniculum vulgare) seed extracts, Lebensm- Wiss. Technol 2003; 36: 263-271.

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of radix Angelicae sinensis (Danggui). Molecules 2009; 14: 5349-5361.



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Caracterisation phytochimique et activites biologiques de l’extrait des graines de l’espece saharo-endemique Ammodaucus Leucotrichus (Apiaceae)

Meriem TOUAIBIA Département de biologie des populations et organismes. Université de Blida1. Algérie

Introduction : Le genre Ammodaucus Cosson & Durieu, appartient à la famille des Apiaceae (ombellifères), il comprend deux espèces: A. leucotrichus poussant dans le Sahara de l’Afrique du nord ainsi que l’Afrique tropicale [1] et l’espèce A. nanocarpus qui poussent dans l’archipel micronésien et les iles Canari [2,3]. Il est connu localement sous le nom de El-kamoun essoufi ou cumin du Sahara ou encore Akâman par les nomade touaregs [4]. Les graines de cette plante sont très utilisées par la population locale pour traiter la fièvre, les coups de froid ainsi que les troubles digestifs, particulièrement chez les nouveau-nés [5]. Les feuilles sont utilisées comme épice ainsi que pour aromatiser le thé [6]. Le présent travail vise à évaluerla toxicité aigue par voie orale ainsi que les effets anti-microbien et anti-oxydant de l’extrait méthanolique préparé par partir des grainesde l’espèce saharo-endémique : Ammodaucus leucotrichus Coss & Dur.

Matériel et méthodes : Des spécimens de cette plante ont été récoltés en Mai 2014, à 146 km du chef lieu de la wilaya de Djanet, cette région est située à 94,8 km au sud d’Ihrir , faisant partie du parc national du Tassili. Le Tassili est caractérisé par un climat désertique hyper aride dont le taux hygrométrique est inferieur à 26 %, soit environ 50 à 100 millimètres par an. Les précipitations sont caractérisées par une répartition particulière, liée au fait que ce plateau présente des points caractérisés par un climat sub-aride. Malgré les quantités de pluies extrêmement réduites, une couverture végétale basse et clairsemée se retrouve, le plus souvent, confinée au niveau des oueds et des hauteurs dépassant 1600 mètres. Les graines récoltées du terrain ont été nettoyées directement broyées en vue d’obtenir une poudre fine. Cependant, le séchage rameaux feuillés a été réalisé dans une étuve ventilée (Type Melag 405) munie d’un thermomètre. La température de séchage a été réglée à 37°C, jusqu'à obtention d’un poids constant, contrôlé à l’aide d’une balance analytique (période estimée à 10 jours). Le séchage est un moyen important afin d’augmenter la résistance des métabolites à la dégradation. La matière végétale séchée est ensuite broyée à l'aide d'un broyeur électrique (Type MF10 Ika Werke) en poudre fine. Les broyats ont été ensuite tamisés afin d’obtenir une poudre fine à granulométrie homogène inferieure à 63µm. Les poudre obtenues ont été ensuite conservés dans des bocaux en verre, fermés hermétiquement et stockées à l’abri de la lumière jusqu’à leurs utilisations.

Résultats et discussion : La plante a fait l’objet d’un screening phytochimique basé sur des tests colorimétriques pratiqués sur la poudre des graines ou sur l’infusé des graines [7], afin de déterminer les principaux métabolites qui la constituent, pouvant être à l’origine de ses vertus thérapeutiques. Nous avons noté la présence des polyphénols (tanins catéchiques, tanins galliques et flavonoïdes), des sennosides, des mucilages et des glycosides. Cependant, les alcaloïdes, les anthocyanes, les saponosides et les coumarines sont absents. L’extraction est réalisée par épuisements de la poudre des graines à chaud par Soxhlet dans le méthanol, l'extrait brut obtenu est soumis à une double filtration, puis concentré à l'évaporateur rotatif [8]. Le résidu sec récupéré est pesé pour déterminer son rendement et conservé au frais (à 4°C), dans un flacon sombre bien fermé, jusqu’à leur usage. L’analyse spectrophotometrique de la composition en polyphénolsde l’extrait méthanolique des graines de cette plante, selon le protocole décrit par Singleton et Rossi [9], a révélé la présence d’une teneur estimée à 1,675mg eq acide gallique/g d’extrait sec.



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Le test de mise en évidence de la toxicité aigue par voie orale de l’extrait des graines [10], pratiqué sur des souris de race Albinos, a démontré qu’aucune mortalité n’est enregistrée pour toutes les doses testées (25, 50, 75 et 100mg/kg de poids corporel). Ce qui confirme sa non toxicité et justifie par conséquent son usage fréquent en médecine traditionnelle dans le sud algérien. L’activité anti-oxydante a été évaluée par le test du pouvoir réducteur des radicaux DPPH [11]. Les résultats obtenus ont démontré un pouvoir réducteur estimé à 63,52%, comparable à celui exprimée par l’acide ascorbique utilisé comme contrôle positif (62,07% pour une dose de 5µg/ml). Plusieurs études ont révélées que la présence des composés phénoliques dans les plantes est associé a leur activité antioxydante, qui les rendent des agents réducteurs ou des donneurs d’hydrogène [12]. L’étude de l’activité antimicrobienne a manifesté une action inhibitrice de la croissance de la quasi-totalité des souches testées [Staphylococcus aureus (ATCC 25923), Staphylococcus epidermidis (ATCC 12228), Streptococcus pneumoniae (ATCC 49619), Moraxella catarrhalis (ATCC 49143), Acinetobacter lwoffii (ATCC 19002), Enterobacter aerogenes (ATCC 13043), Escherichia coli (ATCC 25922), Salmonella typhi (ATCC 4404540), Shigella flexineri (ATCC 25936), Klebsiella pneumoniae (ATCC 13883)], à l’exception de la souche bactérienne Bacillus subtilis (ATCC 6051).

Conclusion : La caractérisation phytochimique et quantitative réalisée nous a permis de dévoiler certaines propriétés très intéressantes des graines de l’espèce Ammodaucus leucotrichus, qui peut être considérée comme une plante à haut potentiel thérapeutique résultant de l’action synergique de ses différentes molécules bioactives. Elle mérite, toutefois, qu’une étude plus approfondis lui soit consacrée dans de futures recherches.

Mots clés : Ammodaucus leucotrichus Coss & Dur, phytochimique, polyphénols, toxicité aigue, activité anti-oxydante, activité anti-microbienne.


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Les plantes à usage thérapeutique dans le Hoggar : Cas de la ville de Tamanrasset et son environnement rural

Mohamed TOUMI1,*, Messirene ABDELMADJID*, Abderrahmane BENKHALIFA* * Ecole Normale Supérieure Vieux Kouba Alger, 1Faculté des Sciences, Université d’Alger –

Benyoucef Benkhedda. [email protected]

Introduction : Le Hoggar présente une diversité floristique importante et a été étudiée par différents auteurs (Battandier, 1900 ; Battandier etTrabut, 1906 ; Quezel et Santa, 1963 ; Ozenda, 1977, 1991 ; Benchellah et al., 2004 ; Hammiche et Azzouz, 2013). Cette diversité constitue une ressource très importante pour les populations rurales et un important pourcentage de la population se soigne à partir des plantes (Maiza et al., 1993 ; Blama et Mamine, 2013 ; Dejllouliet al., 2013). La promotion de la culture des plantes médicinales surexploitées permettra à long terme de limiter cette situation (Halimi, 1997; Beloued, 2001). Cette étude s'intéresse à l'identification des espèces végétales médicinales utilisées par la communauté rurale et urbaine à Tamanrasset (Hoggar, Algérie).

Matériels et méthodes : Des sondages systématiques ont été pratiqués auprès de différentes catégories de gens (par tranche d'âge) et ont montré l'intérêt grandissant de l'utilisation des plantes médicinales.

Fiche enquête ethnobotanique

Profil de l’informateur

Ville:

Age A1 <20 A2 [20-30] A3 [30-40] A4 [40-50] A5 [50-60] A6 >60

Sexe Féminin Masculin

Niveau d’étude Analph E.P S Univ

Situation familiale Marié Célibataire Veuf Divorcé

Type de collecteur Nomade Berger Agriculteur Sédentaire

Origine de l’information Lecture Achabe Pharmacien Médecin phytothérapeute Expérience des autres

Les plantes médicinales utilisées par l’informateur



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Noms vernaculaires des plantes

Espèces Maladie Mode de préparation

Partie utilisée

Type de plante Période de collecte

………

……….

Maladie Appareil respiratoire Appareil digestif Appareil circulatoire Appareil génital Peau

Préparation Infusion Décoction Poudre Fumigation Macération Bkhour

Partie utilisée Appareil racinaire Tige Feuille Fleur Inflor Fruit Graines

Période de collecte Eté Automne Hiver Printemps Tte année

Type de plante Spontanée Cultivée Importée

Résultats et discussion : Les résultats préliminaires nous ont permis l'identification de plusieurs plantes couramment utilisées en phytothérapie dans la région de Tamanrasset l'exemple de : Deverra scoparia Coss. et Dur. , Apiacées ; Solenostemma argel Dell., Asclépiacées ; Artemisia campestris L. subsp.glutinosa ,Asteracées ; Chamomilla pubescens L., Asteracées ; Artemisia herba-alba Asso., Asteracées ; Cotula cineria Del.,Asteracées ; Balanites aegyptiaca Del., Balanitacée ; Eruca sativa L. ,Brassicacées ; Citrullus colocynthis L., Cucurbitacées ; Ricinus communis L. ,Euphorbiacée ; Acacia arabica L., Fabacées ; Cassia italica Mill, Cesalpiniacées ; Trigonella foenum graecum L.,Césalpinacées ; Teucrium polium L. subsp. Helychrisoides Maire., Lamiacées ; Lawsonia inermis L., Lithracées ; Cymbopogon schoenanthus L., Poacées ; Ziziphus lotus L.subsp. saharae Batt., Rhamnacées ; Salvadora persica Garcin. , Salvadoracées ; Peganum harmala L., Zygophyllacées ; Zygophyllum album L., Zygophylacées. L’étude ethnobotanique a montré que la population féminine âgée représente le plus grand taux d’utilisation des plantes à usage thérapeutique. L’infusion des feuilles et fruits est la préparation la plus utilisée pour les plantes non toxiques. Les plantes toxiques sont utilisées sous forme de compresses. Les plantes les plus utilisées recensées sont au nombre de 21 plantes et les plus utilisées concernent : Artemisia herba-alba Asso., Deverra scoparia Coss. et Dur., Teucrium polium L. subsp. HelychrisoidesMaire, Acacia Arabica L.,Cymbopogon schoenanthus L., Balanitesaegyptiaca Del. Les plantes sont principalement collectées d’où le risque d’érosion de ces espèces.

Conclusion : L’intérêt de l’étude ethnobotanique dans la région du Hoggar (Tamanrasset) a montré l’importance de l’utilisation des plantes médicinales par les populations rurales. Les maladies traitées affectent notamment : l’appareil respiratoire, l’appareil digestif, l’appareil circulatoire, les maladies de la peau, le système nerveux, ainsi que certaines maladies chroniques (diabète, hypertension) qui sont couramment traitées. La promotion de la

culture des plantes médicinales surexploitées permettra à long terme de limiter cette situation.

Mots clés : Ethnobotanique, plantes médicinales, phytothérapie, Tamanrasset, Hoggar.


1. Battandier J., 1900. Algérie : Plantes médicinales, Alger, imp. Giralt, 61p.



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2. Battandier J., Trabut L., 1906. Plantes du Hoggar récoltées par M. Chudeau en 1905, Bulletin de la Société Botanique de France, 53:sup2.

3. Beloued A., 2001. Les plantes médicinales d'Algérie. Ed. OPU, Ben Aknoun, Alger, 227p.

4. Benchellah, A-C., BouzianeH., MakaM., 2004.Fleurs du Sahara, arbres et arbustes, voyage au coeur de leurs usages avec les Touaregs du Tassili. Phytothérapie © Springer, 6:191-197.

5. Blama A., Mamine F., 2013. Étude ethnobotanique des plantes médicinales et aromatiques dans le sud algérien : le Touat et le Tidikelt. Presentedat 5. Symposium international des plantes aromatiques et médicinales : SIPAM, Marrakech, MAR (2013-11-14 - 2013-11-16). http://prodinra.inra.fr/record/224089

6. Dejllouli M., Moussaoui A., BenMehdi H., Ziane L., Belabbes A., Bedraoui M., Selimani N., Hamidi N., 2013. Ethnopharmacologicalstudyand phytochemical screening of three plants (asteraceae family) from the region of south west Algeria. Asian Journal Of Natural &Applied Sciences, 2(2):59-65.

7. Halimi A., 1997. Les plantes médicinales (version arabe). IUCN-ANN, 207 p. 8. Hammiche V. Azzouz M., 2013. Les rues : ethnobotanique, phytopharmacologie et

toxicité. Phytothérapie 11 : 22-30 p. 9. Maiza K., Brac De La Perriére. R. A., Hammiche V., 1993. Pharmacopée

traditionnelle saharienne : Sahara septentrional. Actes du 2eColloque Européen d 'Ethnophmacologie et de la 11" Conférence internationale d'Ethnomédecine. P. 169-171.

10. Ozenda P., 1977. Flore du Sahara. Ed. centre national de la recherche scientifique Paris. 589 pages.

11. Ozenda, P. 1991. Flore de Sahara (3e édition mise à jour augmentée), Ed. CNRS, Paris, p. 662.

12. Quezel P., Santa S., 1963. Nouvelle flore de l’Algérie et des régions désertiques méridionales. Tome I et II. Ed. CNRS Paris, p.881.

Effet des esters methylique d’acidesgras d’huile de la coloquinte sur quelques

parametres lipidique chez des rats wistar obeses

M. YAZIT SIDI a, S. NEMMICHEb, F. AMAMOUa, R .K. MEZIAN a, A. DIDIa, D. CHABANE SARI a

a Laboratoire des produits naturels (composition chimique des plantes et leurs propriétés nutritionnelles), Département de biologie, Faculté des sciences, Université de Tlemcen.

b Département de biologie faculté de SNV, Université de mostaganem, Mostaganem, 27000 Algérie. [email protected]

Introduction : La coloquinte est une plante largement distribué dans le phytogéographique saharo-arabe de l'Afrique, dans la région méditerranéenne (Dane et al., 2007), Cette plante vivace est une espèce résistante à la sécheresse, qui peut survivre dans des environnements arides en maintenant sa teneur en eau sans flétrissement de les feuilles ou la dessiccation, même dans des conditions de stress graves. Connus par leur utilisation dans la médecine traditionnelle en Algérie, ces graines contiennent environ 17 ℅ d’huile (Zohary&Hopf, 2000), riche en acides gras polyinsaturés (80-85%) (Schafferman et al., 1998). Elle est composée de 63℅ d’acides linoléiques, 16℅ d’acides oléique, (Prateepchaikul, G et al., 2007)et de petite quantité d’acides linoléiques. Ces derniers semblent avoir des effets correcteurs et/ou modulateurs de certains troubles métaboliques induits par la consommation excessive de matière grasse. L’objectif de notre travail c’est



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l’extraction d’huile de la coloquinte et la préparation des esters méthyliques d’acides gras (EMAG) par transestérification et introduire ces derniers dans des régimes alimentaires chez des rats Wistar pour savoir les effets de ces esters sur le métabolisme lipidique.

Materiel et méthodes : Pour ce faire, des rats male de souche Wistar survenu de l’institut pasteur ont été logés dans des cages dans l’animalerie de département de biologie Université de Tlemcen. Les rats sont repartis en 6 lots, dont 5 rats par lots, et nourris pendant 2 mois à des régimes différents, Std : régimes témoin, Obèse : 32% huile de tournesol (HT), HC: 4% Huile de la coloquinte, Obèse HC : 28% huile de tournesol+ 4% Huile de la coloquinte, EMAG : 4% ester méthylique d’acide gras, Obèse EMAG : 28% HT + 4% EMAG. Les rats sont pesés quotidiennement, à la fin des 2 mois les rats sont anesthésiés par le chloral hydrate 10% ensuite disséqués et le sang a été récupéré par la veine abdominale.Les organes aussi ont été récupérés dans l’eau physiologique pour réaliser différents dosages. Nos résultats paraissent intéressants, car les paramètres étudiés des rats ayant été nourris à des régimes à base des esters et des acides gras sont corrigés par rapport aux paramètres des rats obèses.L’évolution pondérale des rats nourris par des régimes à base d’huile de coloquinte et les EMAG de l’HC moins que l’évolution pondéral d’autre rats, aussi les AMAG de l’HC et l’HC prévenu l’hyperlipidémie, et l’hyperglycémie provoqué par les régimes hypergras. L’acide linoléique et les AGE en n-6 ont un effet hypocholestérolémiant. Plus précisément, ils tendent à baisser la teneur du plasma sanguin en cholestérol transporté par les LDL du foie vers les tissus périphériques (Philippe L., 1992) Les EMAG sont rapidement hydrolysés et liberent de l’énergie, ils favorisent l’excrétion des lipides saturées par les fèces et ceciapparait dans les résultats des CUDl (coefficient d’utilisations digestif des lipides), et empêchent les dépôts des graisses dans les tissus périphériques.La présence des acides gras polyinsaturés corrigent certains troubles métaboliques engendrés par l’obésité.

Mots Clés : Citrullus colocynthis, obésité, dyslipidémie, huiles végétales. AGPI


1. Dane F., Liu F., Zhang, C., 2007. Phylogeography of the bitter apple, Citrulluscolocynthis. GeneticResources and Crop Evolution, 54, 327–336.

2. Lemarchal P., 1992. Place des lipides dans les apports conseilles en nutrition Humaine. Dossier Scientifique de l’IFN Nº 1 (Les lipides).

3. Prateepchaikul G., Allen, M.L., Leevijit T., Thaveesinsopha K. Methyl ester production from high free fattyacid mixed crude palm oil Song klanakarin J. Sci. Technol., 2007, 29(6) : 1551-1561

4. Schafferman D., Behazav A., Shabelsky E., Yaniv Z., 1998. Evaluation of Citrilluscolocynthis a desert plant native in Israel as a potential source of edibleoil. Journal of AridEnvironments, 40, 431–439.

5. Zohary D., Hopf M., 2000. Domestication of plants in the old World. Oxford: UniversityPress.



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Diversité Fongique de Jardin Botanique du Hamma-Alger

Lounis YOUCEF KHODJA*,1 , Pierre Arthur MOREAU2, Fatma RAHMANIA1 *Université Constantine1, Département de Biologie Appliquée

1 Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides (LRZD-USTHB) 2 Laboratoire de Sciences Végétales et Fongiques / Faculté de Pharmacie - Université Lille2

[email protected]

Introduction : La préservation des écosystèmes forestiers passe impérativement par la connaissance parfaite de leur biodiversité. Vu le rôle que joue la macro-flore fongique dans la stabilité des écosystèmes d’un côté et l’importance de leurs valeurs économiques d’un autre côté, la préservation de la diversité fongique est un enjeu majeur qui devrait s'inscrire dans tout les programmes socioéconomiques et pédagogiques. L’implication de la flore fongique dans le processus de développement durable repose sur l’identification parfaite des champignons et la connaissance de leurs implications écologiques, pharmacologiques et toxicologiques. En Algérie, Jusqu’à présent, la flore fongique est mal vue par la communauté scientifique en raison de la complexité du domaine des mycètes d’une part et le manque des recherches bibliographiques faites en Algérie d’autre part. La présente étude a pour objectif de mettre en évidence la diversité fongique d’un des fameux sites botaniques d’Algérie, le jardin botanique du Hamma d’Alger.

Matériel et méthodes : Ce dernier, sis dans la capitale Alger à 100m d’altitude. Sa superficie est estimée à 32 hectares. Il appartient à la région eu-méditerranéenne, du domaine méditerranéen nord et au secteur algérois, sous secteur littoral. Climat subhumide à hiver doux. Une flore sous forme d’un arboretum très diversifié. Des sorties ont été effectuées dans le site d’étude pendant les saisons de fructification potentielle de la flore fongique, automne et printemps des deux années 2011 et 2015. Des photographies ont été faites pour tous les spécimens trouvés puis identifiés soit sur place à l’aide des guides mycologiques ou bien au laboratoire de Sciences Végétales et Fongiques de la Faculté de Pharmacie de l’Université Lille2, pour les spécimens difficiles à identifier.

Résultat et discussion : Les septe (07) prospections mycologiques effectuées dans le Jardin Botanique du Hamma d’Alger ont abouti à comptabiliser cinquante et six (56) espèces fongiques appartenant aux deux (02) classes ; Ascomycète et Basidiomycète. Quatorze (14) ordres fongiques ont été recensés pendant notre compagne mycologique dont 26 soit 29% des espèces, appartiennent à l’ordre des Polyporales, suivi par les Agaricales (23%) et les Tricholomatales (14%). les ordres les moins représenté sont les Pézizales (3%), Boletales, Russulales, corticiales Hericiales et Xylariales avec seulement (2%) chacun. Le site du Jardin Botanique du Hamma renferme 27 familles taxonomiques. Les plus représentatives sont les familles des Ploporaceae (16%), Psathyrellaceae (12%), Cortinariaceae et Tricholomaceae avec 7% pour chacune. Le taux des familles ; Ganodermataceae, Agaricaceae, Auriculariaceae, Hydnangiaceae, hygrophoraceae, pezizaceae et Phanerochaetaceae varie entre 3 et 5%. Enfin, les 15 autres familles partagent les 27% des espèces recensées dans ce site. Diversité culinaire Pendant nos prospections dans le site d’étude, nous avons comptabilisé 16 espèces comestibles soit 29% (Auricularia auricula-judae (Bull.) J. Schröt., Armillaria mellea (Vahl. : Fr.) Kummer, Agrocybe cylindracea (DC.:Fr) Maire, Psathyrella candolleana (Fr.) Maire, …etc.). Par contre les 40autres espèces soit 71% sont non signalées selon notre recherche bibliographique.



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Diversité Trophique Quatre type de mode de vie ont été signalés dans le site d’étude ;

- saprophytisme lignicole (23 espèces), saprophytisme humicole (18 espèces) ; ceci peut être expliqué par la présence du bois mort et la matière organique dans le site d’étude (Daniel M. Durall et al., 2005).

- parasitisme (11) - mutualisme (4) ;

Diversité médicinale 12 espèces soit 21% possédant des propriétés thérapeutiques ; Pulcherricium caeruleum (Lamarck : Fr.) Parmasto, Fomitopsis pinicola (Swartz : Fr.) P. Karsten, Schizophyllum commune Fr…etc. les 79% restantes ne sont pas signalées. Diversité toxicologique Nous comptabilisons :

- 5 espèces toxiques (Macrolepiota venenata Bon., Clitocybe dealbata (Pers.: Fr.) P. Kumm., Omphalotus olearius (DC.) Singer…) et une suspecte.

- 2 idiosyncrasiques (Auricularia auricula-judae, Armillaria mellea (Vahl. : Fr.) Kummer) et 4 indigestes

- 44 espèces non signalées.

Conclusion et recommandations : La diversité de 56 espèces sur les 31h est considérée comme une diversité très faible. Ceci est du principalement au nombre insuffisant de relevés. La distribution des espèces fongiques selon leurs modes trophiques est influencée par la nature et l’âge des peuplements (David L. Hawksworth, 2005). En effet, la diversitémycologique d’un milieu et le nombre de taxons détectés dépendent à la fois des périodes de poussée fongique, de la surface prospectée, de l’intensité des recherches au cours des prospections, des caractéristiques écologiques des espèces mais aussi de la taille de leur carpophore facilement discernable ou non sur le terrain (Guinberteau et Courtecuisse, 1997 ; Moreau, 2002). Les espèces fongiques comestibles (16) et médicinales (12) sont un atout pour le développement durable et une valeur ajouté pour l’économie national. Ainsi, plus de 70% des espèces recensées ne sont pas diagnostiquées pour connaitre leurs vertus dans la vie quotidienne. Ceci ouvre la porte aux scientifiques de différents domaines de s’investir.

Mots clés: Diversité fongique, jardin du Hamma, flore fongique


1. Daniel M., Durall M., Jones D., Kathy J. Lewis, 2005. Effects of Forest Management on Fungal Communities. In John Dighton, James F. White, Peter Oudemans. The Fungal Communauty Its Organization and Role in the Ecosystem. 3 th ed. Vol. 23. United States of America: CRC Press Taylor & Francis Group. pp 831-855.

2. David L., Hawksworth G., Mueller M., 2005. Fungal Communities: Their Diversity and Distribution. In John Dighton, James F. White, Peter Oudemans. The Fungal Communauty Its Organization and Role in the Ecosystem. 3 th ed. Vol. 23. United States of America : CRC Press Taylor & Francis Group. pp 27-37.

3. FAO, 2006. Food and Agriculture Organizations of the United Nations- Produits forestiers non ligneux : Champignons comestibles sauvages (vue d’ensemble sur leurs utilisations et leur importance pour les populations). Ed. FAO. Rome. Pp : 45-49.

4. Guinberteau J., Courtecuisse R., 1997. Diversité des champignons (surtout mycorhiziens) dans les écosystèmes forestiers actuels. Revue Forestière Française, 49 (n° spécial « Champignons et mycorhizes en forêt »). France. pp : 25-39.



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5. Moreau P.-A., 2002. Analyse écologique et patrimoniale des champignons supérieurs dans les tourbières des Alpes du Nord. Thèse doctorat. Université de Savoie France. 252p.

La caractérisation chimique et les activités antioxydantes des huiles essentielles de la menthe (Mentha spicata) et des feuilles du bigaradier (Citrus aurantium) dans l’huile de

soja

Kamelia ZANE 1, Aldjia TAOUDIAT 2, Yamina BEN MIRI3 1, 2 Département de Technologie alimentaire, École Nationale Supérieure Agronomique.

3Laboratoire de qualité et sécuruté alimentaire, universuté Mouloud Mammeri, Tizi ouzou.

Introduction : La conservation et la valorisation de la diversité des ressources génétiques des plantes d’un pays supposent d’abord la connaissance précise de ce patrimoine (Hanifi, 1991). Entre 1940 et 2002, 40 % des médicaments anticancéreux étaient des produits naturels et leurs dérivés, par contre seulement 8 % ont été synthétiques et même imités de ces produits (Newman et al., 2003). L’Algérie est connue pour sa richesse en plantes médicinales et aromatiques qui demeurent une source inépuisable de substances biologiquement actives (OKONOGI et al., 2007).L’une des valorisations possibles de cette richesse naturelle, qui est la flore, est l’extraction de leurs essences et extraits phénoliques, produits très recherchés par les industries de la parfumerie, de l’agroalimentaire, des cosmétiques, de la pharmacie, de la chimie fine, et de l’agrophytosanitaires(Small et Catling, 2000).

Matériels et méthodes : Le matériel végétal est constitué de feuilles des deux plantes : Mentha spicata et Citrus aurantium. L’extraction des huiles essentielles a été effectuée par une hydrodistillation à l’aide d’un appareil de type Clevenger modifié. L’analyse qualitative et semi-quantitative des deux échantillons a été effectuée par (CPG) chromatographie en phase gazeuse. L’activité antioxydante de ces huiles essentielles dans l’huile de soja raffinée a été évaluée par deux tests, un test d’accélération d’oxydation (test de Rancimat), et par un test de friture où plusieurs paramètres sont mesurés tels que l’acidité, l’indice de peroxyde et la teneur en composés polaires.

Résultats et discussion : Les rendements obtenus sont de 1.8 % pour l’huile essentielle de Mentha spicata et de 0.3 % pour l’huile essentielle de Citrus aurantium. L’analyse chromatographique a permis d’identifier 22composés représentant 94,52 % de l’huile essentielle de Mentha spicatadont les composés majoritaires sont Carvone (53%) et Limonene (27,6%)et 19 composés représentant 97,1% de l’huile essentielle de Citrus aurantium dont les composés majoritaires sont linalyle acétate (51,3%)et Linalool (18,40%) . L’activité antioxydante de ces huiles essentielles dans l’huile de soja raffinée a été évaluée par test d’accélération d’oxydation (test de Rancimat) (ISO: 6886, 2006) qui a montré un temps d’induction de 11 h58 min pour l’huile de soja enrichie avec l’huile essentielle de Citrus aurantium et un temps d’induction de 11 h 7 min pour l’huile de soja enrichie avec l’huile essentielle de Mentha spicata qui sont relativement plus élevés à celui obtenu pour l’huile de soja non fortifiée (9 h 49 min), ce qui révèle la stabilité oxydative des huiles enrichies, et par un test de friture où on a enregistré une stabilité pure lors des fritures répétées.

Conclusion : Les substances actives des plantes, par leurs larges activités biologiques reconnues ont trouvé leur place dans le domaine de conservation des aliments. A cet effet, notre travail s’inscrit dans le cadre d’une valorisation des ressources végétales disponibles et l’amélioration de la qualité hygiénique des aliments. L’analyse chromatographique a permis d’identifier les composés majoritaires



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dans les deux huiles essentielles, et leurs incorporation a bien pu retarder l’oxydation de l’huile de soja raffinée.


1. Hanifi N., 1991. Importance des ressources phytogénétiques et leur utilisation en Algérie. InConservation des ressources végétales. Publication de Actes éditions, p47-49.

2. Newman D.J., Cragg G.M., Snader K.M., 2003.Natural products as sources of new drugsover the period 1981–2002. J. Nat Prod, 66 (7): 1022– 1037.

3. Small E., Catling P.M., 2000.Les cultures médicinales canadiennes. Presses scientifiquesdu CNRC, Ottawa (Ontario), Canada. 281.

4. Okonogi S., Duangrat C., Songyot S., 2007.Comparison of antioxidant capacities and cytotoxicities of certain fruit peels. Food Chemistry, 103, p.p. 839–846.

5. ISO. 6886, 2006.Corps gras d’origines animale et végétale – Détermination de la stabilité à l’oxydation (essai d’oxydation accélérée). 2éme édition, p.p 1-14.

Exposition

Calculs rénaux et spécimens de : Paronychia argentea L. et Paronychia capitata L.

Youcef ABISMAIL, Amel BERRABBEH ALIOUA, Mazari AIT KACI, Kamel BENTAYEB, Noureddine TCHOUAR Faculté SNV, département de biotechnologie, laboratoire de cytologie, laboratoire LAMOSI, Université des sciences et de la Technologie d’Oran-Mohamed

Boudiaf-, USTO-MB, Adresse : B.p.1505 El-M’naouer, 31000, Oran, Algérie

Deux plantes Paronychia argentea L., Tei-el-areb, Hidouret er-rai, Bessatt-el-ard, Fresch n’dah Paronychia capitata L. Bessatt-el-molouk. En plus de quatre calculs rénaux traités aux extraits aqueux des deux plantes.

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Produits cosmétiques naturels

Nacera BAGHLI, Khadidja BAGHLI Pharmacologues

Onze produits cosmétiques 100% naturels : Crème de jour pour tous types de peau, Crème mains à la lavande, Crème Mains au Coquelicot, Barre de Massages aux Huiles Essentielles (sous plusieurs présentations), Déodorant Liquide, Parfum solide, Liniment Olé Calcaire, Crème d'Alep pour bébé, Baume anti-eczéma ou Gloss, Crème cheveux secs, Lotion anti chute à l'Ortie, Macérat Huileux fortifiante pour cheveux. En plus, une démonstration du comment prendre soin du visage et des mains.

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Utilistion des fruits du Sapindus sp. Comme savon naturel Kenza GINOUSSI

Centre National de Développement des ressources Biologiques (CNDRB), Alger [email protected]

Il s’agit de montrer aux participants et aux visiteurs comment décortiquer par eux meme le fruit du savonnier et l’utiliser directement dans de l’eau. Le liquide devient mousseux prêt à usage bio. Il est important de faire attention à ne pas manipuler et laisser toucher par les enfants la graine qui se trouve à l’interieur de ce fruit.

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La spiruline comme complements alimentaires Nizar CHOUCHENE, Nouri LAZHARI

SFT Gatrana, Tunisie

إن السبريولينا هي نوع من الطحالب اليت تنمو يف . هو مشروع تربية األحياء املائية من صنف الطحالب اهرية خيتص املشروع يف إنتاج السبريولينا

اىل جانب ذلك فإا معرتف ا من قبل هيئة الصحة العاملية 1962كليمينت من فرنسا عام : الدكتور البحريات االستوائية املاحلة وقد اكتشفها

السبريولينا تعترب أكثر مصادر الغذاء العضوي وهي غنية باملواد املغذية والفيتامينات وحتتوي على نسبة إن .واألمم املتحدة وتعرف باسم الغذاء السوبر

النووية وهي غنية جدا بالفيتامينات واملعادن وحامض األمحاض االمينية األساسية و األمحاضجيدة التوازن وخاصة أمينيهبروتينات عالية وأمحاض

داخل بيوت حممية " سبريولينا قطرانة"يتم اإلنتاج مبنطقة قطرانة من والية سيدي بوزيد تونس حتت اسم .واألليافلينوليك والفيكوسيانني والكلوروفيل

منتجة حسب النمط البيولوجي ومتحصلة على عديد شهائد اجلودة" سبريولينا قطرانة"بة مشددة و ذلك لضمان اجلودة العالية حيث أن حتت رقا

.سبريولينا يف شكل رقائق - ،يف شكل كبسوالت" سبريولينا" -: املصنعة هي املنتجات

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Plantes médicinales en collection au Jardin du Hamma Abdelatif KHETTAB, Samia KADRI, Souad TOUHRI

Jardin d’Essai du Hamma, Alger

Présentation d’une collection de plantes médicinales à usage traditionnel. Le matériel exposé est composé de plants accompagnés de fiches descriptives ainsi que des planches d'herbier.

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Démonstations en salle

Préparation de l’encens traditionnel ‘بخور’ Aicha MERZAIA BLAMA

Sociologue Attachée de Recherche Division des Technologies Agroalimentaires Institut National de la Recherche Agronomique d’Algérie (INRAA), 2 Rue des Frères Oudekke, Hacene Badi, El Harrach, Alger,


Encens, enraciné dans l'histoire. Ces traces primitives en préparation, existent toujours dans certaines régions Algériennes, pareillement le cas des régions du sud : le Tidikelt. C’est une préparation féminine, elle est compsée d’ingredients locaux et introduits. Les matieres premieres utilisées sont : racines, gommes, bois, parfums huileux et alcoolisés, feuilles. A ces dernieres, on rajoute : Reve d’or, le Pomaria. Le mélange obtenu est mis dans un plat et mis à secher pendant une semaine. Ainsi, le mélange est prêt à etre utilisé.

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Préparation d’une crème à base d’huile essentielle de Pelaragonium graveolens L’Her., 1798.

Mohamed TOUMI, Brahim TOUMI Ecole Normale Supérieure Vieux Kouba Alger

[email protected]

Formulation de la crème

Les ingrédients utilisés sont l’huile essentielle de géranium bourbon (15 gouttes, l’huile végétale de germe de blé 26g, l’eau florale de géranium bourbon 33g, la cire d’abeille 6g). La composition est mélangée est mise dans un appareil de malaxage (Unguator) continu pendant deux minutes. La cire d’abeille est fondue dans l’huile de germe de blé avant son introduction dans le mélange.



Préparations galliniques

Ecole Normale Supérieure Vieux Kouba Alger

Une cuillére à soupe de miel ; uà chauffer légèrement.

Hydrolat de

Remplir d’eau la moitié d’une casserole de 02 litres et ajouter des feuilles de Pelargonium Placer au milieu une tasse. Couvrir la casserole avec son couvercle. Faire chauffer jusqu’à ébullition et attendre 15 minutes. Recueillir l’hydrolat r

• 3 feuilles d’Aloe

• 1 cuillerée de jus de citron (10 ml)

• 1 cuillerée d’huile de germe de blé (10 g)

• Enlevez les épines des côtés etmoins 24 heures. Changez l’eau toutes les trois ou quatre heures, pour que toutes les feuilles expulsent cette substance connue sous le nom d’aloïne, qui peut être toxique.

• Après 24 heures, retirezpréparer le gel.

• Prenez un couteau et ouvrez chacune des feuilles sur un côté.

• Ensuite, à l’aide d’une cuillère ou d’une spatule, extrayez tout le gel et réservezrécipient.

• Ajoutez le jus de citron et l’huile de germe de blé afin de stimuler leurs propriétéleurs apports en vitamine E et en antioxydants.

• Lorsque tout est prêt dans le récipient, battez bien le tout à vitesse moyennece que vous obteniez une crème épaisse aux tons blancs. Si vous n’avez pas de batteur, vous pouvez le faire avec un mixeur.

• Pour finir, versez le produit dans un récipient en verre hermétique etréfrigérateur pour qu’il dure plus longtemps.

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réparations galliniques simplifiées : Sirop, hydrolat et gel d’AloeMohamed TOUMI

Ecole Normale Supérieure Vieux Kouba Alger, Faculté des Sciences- Université d’AlgerI – Youcef [email protected]

Sirop pour calmer la toux

; une cuillère à soupe d’huile d’olive vierge ; un verre de jus de citon;

Hydrolat de Pelargonium graveolens ا��طر��

Remplir d’eau la moitié d’une casserole de 02 litres et ajouter des feuilles de Pelargonium Placer au milieu une tasse. Couvrir la casserole avec son couvercle. Faire chauffer jusqu’à ébullition et attendre 15 minutes. Recueillir l’hydrolat riche en huile essentielle.

Gel d’Aloe

citron (10 ml)

1 cuillerée d’huile de germe de blé (10 g)

Enlevez les épines des côtés et mettez-les dans un récipient rempli d’eau pendant au

Changez l’eau toutes les trois ou quatre heures, pour que toutes les feuilles expulsent cette substance connue sous le nom d’aloïne, qui peut être toxique.

Après 24 heures, retirez-les de l’eau pour pouvoir en extraire la pulpe et continuer à

Prenez un couteau et ouvrez chacune des feuilles sur un côté.

Ensuite, à l’aide d’une cuillère ou d’une spatule, extrayez tout le gel et réservez

Ajoutez le jus de citron et l’huile de germe de blé afin de stimuler leurs propriétéleurs apports en vitamine E et en antioxydants.

Lorsque tout est prêt dans le récipient, battez bien le tout à vitesse moyennece que vous obteniez une crème épaisse aux tons blancs. Si vous n’avez pas de batteur,

re avec un mixeur.

Pour finir, versez le produit dans un récipient en verre hermétique et conservezréfrigérateur pour qu’il dure plus longtemps.

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et gel d’Aloe

Youcef Benkhedda.

; un verre de jus de citon;

Remplir d’eau la moitié d’une casserole de 02 litres et ajouter des feuilles de Pelargonium Placer au milieu une tasse. Couvrir la casserole avec son couvercle. Faire chauffer jusqu’à ébullition et

t rempli d’eau pendant au

Changez l’eau toutes les trois ou quatre heures, pour que toutes les feuilles expulsent cette

les de l’eau pour pouvoir en extraire la pulpe et continuer à

Ensuite, à l’aide d’une cuillère ou d’une spatule, extrayez tout le gel et réservez-le dans un

Ajoutez le jus de citron et l’huile de germe de blé afin de stimuler leurs propriétés grâce à

Lorsque tout est prêt dans le récipient, battez bien le tout à vitesse moyenne-forte jusqu’à ce que vous obteniez une crème épaisse aux tons blancs. Si vous n’avez pas de batteur,

conservez-le dans le

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Sensation de l’huile essentielle de Pelargonium graveolens L'Hér., 1789 Mohamed TOUMI

Ecole Normale Supérieure Vieux Kouba Alger, Faculté des Sciences- Université d’AlgerI – Youcef Benkhedda. [email protected]

L’extraction de l’huile essentielle de Pelargonium graveolens permet d’obtenir un parfum naturel d’une odeur agréable.

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Sensation d’un parfum du lichen Pseudevernia furfuracea (L.) Zopf Laalia Nawel MADANI

Centre National de Développement des ressources Biologiques (CNDRB), Alger [email protected]

Le lichen Pseudevernia furfuracea, une fois brulé dégage une odeur parfumée. Ce lichen est utilisé

comme désodorisant naturel et traditionnel.



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Fiche signalétique des Savoirs et Savoir-faire (SSF)

Fiche N° :

Titre de l’application :

Pays: Région :

Localité :

Domaine :

Spécialité/Discipline :

Obtenteur/Détenteur des connaissances : Source d’informations : Matière(s) ou espèce(s) clé(s) : Application : Enseignement tiré/leçon à retenir/recommandation/impact :

Date : E-mail :



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Fiche d’enquête ethnobotanique

Profil de l’informateur (e-mail, profession) : Ville: Age A1 <20 A2 [20-30] A3 [30-40] A4 [40-50] A5 [50-60] A6 >60 Sexe Féminin Masculin Niveau d’étude Analph E.P S Univ Autres Situation familiale Marié Célibataire Veuf Divorcé Type de collecteur Nomade Berger Agriculteur Sédentaire Origine de l’information Lecture Achabe Pharmacien Médecin phytothérapeute Expérience des autres Les plantes médicinales utilisées par l’informateur

Noms vernaculaires des plantes

Espèces Maladie Mode de préparation

Partie utilisée

Type de plante Période de collecte

Maladie Appareil respiratoire 1 Appareil digestif 2 Appareil circulatoire 3 Appareil génital 4 Peau 5

Système nerveux 6

Préparation Infusion 1 Décoction 2 Poudre 3 Fumigation 4 Macération 5

Partie utilisée Appareil racinaire 1 Tige 2 Feuille 3 Fleur 4 Inflorescence 5 Fruit 6 Graines 7

Période de collecte Eté 1 Automne 2 Hiver 3 Printemps 4 Toute l‘année 5

Type de plante Spontanée 1 Cultivée 2 Importée 3

Documents

Recueil des résumés et des expositions ‘‘Ethnobota 2016’’ · Inventaire des plantes spontanees à usages alimentaires et phytotherapeutiques à travers des ... T01 Diversité