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Diffusion restreinte UNDP/GAB/72/002 Rapport final GABON Réforme et rénovation de renseignement Résultats et recommandations du projet N° de série : FMR/ED/OPS/82/221 (UNDP) Organisation des Nations Unies Programme pour l'éducation, la science des Nations Unies et la culture pour le développement Paris, 1982

Réforme et rénovation de renseignement - …unesdoc.unesco.org/images/0004/000492/049239fo.pdf · - le FNUAP examine la possibilité de financer pour 550.467 dollars le projet GAB

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Diffusion restreinte U N D P / G A B / 7 2 / 0 0 2 Rapport final GABON

Réforme et rénovation de renseignement

Résultats et recommandations du projet

N° de série : FMR/ED/OPS/82/221 (UNDP)

Organisation des Nations Unies Programme pour l'éducation, la science des Nations Unies et la culture pour le développement

Paris, 1982

G A B O N

REFORME ET RENOVATION DE L'ENSEIGNEMENT

Résultats et recommandations du projet

Rapport établi à l'intention du Gouvernement du Gabon par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) agissant en qualité d'agent chargé de l'exécution du projet pour le compte du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)

Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture

Programme des Nations unies pour le développement

U1IDP/GAB/72 /002 Rapport final ïMR/feD/OPS/8 2/22I (UNDP) 22 avril 1982

© Unesco 1982 Printed in Franoe

SOMMAIRE

1 . INTRODUCTION

Historique succinct, aide complémentaire de la BIRD autres assistances 1

coûts du projet

1ère PARTIE : LES OBJECTIFS

I. La genèse des objectifs 4

L'idée d'une réforme : .expansion et démocratisation ; .faible rendement interne et externe 6 .nécessité d'une réforme : ses raisons 7

II. Trois champs d'opérations complémentaires :

.réorganiser le système actuel ; 8

.introduire les innovations les plus urgentes 9

.mettre en oeuvre une réforme globale du système.

III. Objectifs immédiats et à moyen terme :

.amélioration du recueil et de l'exploitation des données; 10

.l'es conditions matérielles de travail et de vie ;

.les conditions de financement ; 11

.la formation des formateurs ;

.l'orientation des élèves et l'adaptation de leur formation 12

.des innovations pédagogiques : école primaire ; formation des enseignants ; le "tronc commun" 13

IV. Objectifs de développement : 14

2ème PARTIE : ACTIVITES ET RESULTATS

16. Amélioration du recueil et de l'exploitation des données 15

.statistiques scolaires ;

.données qualitatives ;

.l'emploi : offre et demande 16

17. Les conditions matérielles d'une rénovation de l'enseignement

.rationalisation de la carte scolaire ;

.normalisation des constructions et mobiliers 17

.réfection des locaux et logements 18 .remplacement des mobiliers et équipements ;

18.Les conditions financières de la rénovation de l'enseignement : 20

.budget de fonctionnement ;

.budget de développement.

.croissance des investissements de 1979 a 1982 21

- A -

19. La formation des formateurs :

.formation initiale et continue des enseignants du premier degré ;

.formation initiale et continue des cadres ;

.le problème du recrutement.

20. Orientation des élèves et adaptation de leur formation s

.sciences expérimentales ; éducation manuelle et technologique ; .formation et emploi : inadéquation ; nécessité d'une orientation effective des élèves ;

.les solutions envisagées ;

21 . Des innovations pédagogiques :

.la pédagogie dans les écoles primaires : .les objectifs de l'école primaire nouvelle ; .le profil de l'élève sortant ; .conclusion

.programmes et méthodes : .étude des milieux et activités d'éveil ; .initiation au français

.Le "tronc commun" d'études du premier cycle :

.présentation ;

.activités du projet en faveur du "tronc commun"

Sorties du tronc commun : les CETR.

3ème PARTIE : CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

22. Réorganisation du système actuel :

.programmation des investissements ; exécution du budget

.les personnels : recrutement ; gestion administrative

23. Renforcement des innovations principales :

.rendement de l'enseignement primaire:: .conditions matérielles ; .formation des formateurs

.tronc commun : orientation des élèves ; formation et empl

CONCLUSION

présentation des annexes

Appendice A

Appendice B

Appendice C

Appendice D

Appendice E

Appendice F

Liste du personnel international

Liste du personnel de contrepartie

Bourses de 1'UNESCO

Etudiants inscrits et diplômés

Programmes d'études

Bibliographie des documents établis au cours de l'exécution du projet :

1. P. BERNARD

2. E. SCHIRKS

3. J. BECQUELIN

4. 5.

6.

7.

8.

9.

10.

ï1.

12.

G. L.

C.

F.

R.

R.

M.

M.

J.

BASTIAN

POSTEL

SAUVAGEOT

ZANUTTINI

LALLEZ

BOUYEZ

MULOT

ZAFRILLA

KAUFMANN

consultants

TABLEAU DES ABREVIATIONS

MEN : Ministère de l'Education Nationale

DG : Direction générale du MEN

DPR : Direction de la Planification et de la Reforme

CEPE : Certificat d'études Timaires élémentaires

BEPC : brevet d'études du premier cycle (secondaire)

BAC : baccalauréat

CAP : certificat d'aptitude professionnelle

BEI - BEC: brevet d'études industrielles ; brevet d'études commerciales

ENC : école nationale de commerce de Port-Gentil

CFI : centre de formation d'instituteurs (adjoints)

CEN : collèges d'enseignement normal

BEN : brevet d'études normales (à la fin du 1er cycle des CEN)

BCEP : brevet de capacité à l'enseignement primaire (fin du cycle de formation professionnelle des CEN)

ENS : école normale supérieure

ENSET : école normale supérieure de l'enseignement technique

CES : collèges d'enseignement secondaire (1er cycle)

CET : collèges d'enseignement technique

CETR : collèges d'enseignement des techniques rurales.

MTPC

VRD

MP DP

MEF

Ministère des Travaux Publics et de la Construction

Voirie, réseaux et divers

Ministère de la Planification, du Développement et des Participations.

Ministère de l'Economie et des Finances

PNUD

FNUAP

UNICEF

BIRD

PVNU

UNESCO

CTP

Programme des Nations Unies pour le Développement

Fonds des Nations-Unies pour les Activités en matière de Population

Fonds des Nations-Unies pour l'Enfance

Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développemer

Programme des Volontaires des Nations-Unies

Organisation des Nations-Unies pour l'Education, la Science, la Culture (et la communication)

Conseiller Technique Principal.

- D -

1. INTRODUCTION

Pendant les trois premières années (1972-74), deux missions d'experts de 1'UNESCO coexistaient dans des domaines séparés : les statistiques et la carte scolaire d'une part, la psychologie de l'enfant d'autre part.

C'est en 1975qu'un projet de "réforme et rénovation de l'enseignement" a été défini, dans ses objectifs et ses étapes.

2.1. Il s'agissait de mieux connaître les réalités actuelles du système éduca­tif, pour le réorganiser en vue d'un meilleur rendement ; il était prévu d'introduire, dans les domaines jugés prioritaires, des innovations réa­listes, tant sous les aspects financiers et matériels que pour l'amélio­ration de la gestion administrative et pour l'adaptation des objectifs, programmes et méthodes d'enseignement ; ces innovations constituaient les jalons pour la mise en place prudente d'une réforme globale et progres­sive du système éducatif, en vue de son adaptation aux besoins sociaux, culturels et économiques du Gabon.

2.2. Ces trois séries d'actions complémentaires et convergentes devaient être entreprises simultanément, en deux étapes : une phase préparatoire (1975 et 1976) et une phase opérationnelle (de 1977 à 1981 et au-delà).

2.3. Cependant, les objectifs et les étapes du projet ont été perturbés en raison de la crise financière du PNUD ; sur les 7 experts prévus, 2 seule­ment pouvaient être affectés au projet : le conseiller technique principal et le statisticien. De ce fait, on peut considérer que la phase prépara­toire s'est prolongée d'un an.

Pour pallier en partie ces manques, le Gouvernement a eu recours à la BIRD en août 1977. Sur le prêt 1084 GA, furent affectés au projet 700 GAB 10 :

- 675.000 dollars pour l'assistance technique de l'UNESCO : experts et bourses ;

- 152.000 dollars pour l'équipement d'un ateiier d'imprimerie.

3.1. Ce recours à un prêt de la Banque Mondiale n'est pas sans analogie avec la procédure du Cost Sharing actuellement appliquée au sein du projet PNUD -GABON 72.002 pour le financement d'experts, depuis le 15.09.80. En fait, dans les deux cas, le Gouvernement finance directement une partie de l'as­sistance technique de l'UNESCO :

- en ce qui concerne 700 GAB 10 (prêt BIRD) : un expert en développement des programmes et évaluation ; un spécialiste en formation et perfec­tionnement des enseignants et cadres ; un architecte des constructions scolaires ; un expert en pédagogie de l'étude des milieux, et des bourses.

- en ce qui concerne le Cost Sharing dans le projet PNUD GAB 72.002 : la suite du contrat de l'architecte, la secrétaire principale, deux spé­cialistes attendus pour la formation des formateurs, 4,5 mois du Conseiller Technique principal en fin 1981.

- 1 -

3.2. D'ailleurs, l'aide de la BIRD a été connue comme un palliatif temporaire aux difficultés du PNUD : les experts BIRD - UNESCO, une fois terminé le financement de leur poste par la BIRD (114 mois), ont été pris en charge par le PNUD pour quelque temps, soit sur le CIP, soit en Cost Sharing;

3.3. C'ZAt pourquoi nou¿ pAopoòonò que IZÓ AzatUationò du PAOjzt ¿oiznt dz-CA-UZ¿ globaízmznt dano ce AappoAt {LnaJL, que Va¿¿U>tanzz tzchniquz cíe VUNESCO ait ztz ¿¿nancée pat Hz PHUV, ¿z pAZt B1RV ou paA le. GouvZAnzmznt en pan.ta.QZ dz¿ coûta.

4. Selon la description de poste du Conseiller Technique principal, celui-ci devait s'efforcer de réunir, à la demande des autorités gabonaises, d'autres aides complémentaires, bilatérales ou internationales, pour la réalisation de la rénovation éducative dans certains secteurs-clés : organisation administra­tive, recherche pédagogique, constructions et équipements scolaires, formation des formateurs, etc.

4.1. C'est ainsi qu'ont été obtenus, en plus du prêt BIRD, certains aspects de l'importante aide française (environ 400 millions de F. par an), et les assistances bilatérales du Peace Corps américain (5 à 10 millions par an), du Québec (une vingtaine de millions par an jusqu'en 1979), de l'A.C.D.I. (environ 200 par an jusqu'en 1979) et de la République Fédérale Allemande (en projet).

4.2. De plus, l'assistance de 1'UNICEF pour l'enseignement primaire et l'in­formation des cadres a été obtenue à plusieurs reprises de Juin 1975 à Février .1979. Un dernier crédit de 2.311.000 F. CFA a été attribué à l'oc­casion du 8ème Séminaire des Inspecteurs provinciaux de l'Education Nationale.

4.3. Enfin, deux autres projets d'assistance internationale vont intervenir :

- le FNUAP examine la possibilité de financer pour 550.467 dollars le projet GAB 79-103 : "Education en matière de population dans les ensei­gnements du premier et du second degrés, et la formation des maîtres".

Cette aide du FNUAP permettrait en particulier l'actualisation, l'im­pression et la diffusion de l'excellent ouvrage réalisé par G. BASTIAN, consultant de 1'UNESCO : "Géographie du Gabon".

- les Volontaires de l'ONU apporteront en Janvier 1982 une aide aux constructions scolaires : 3.000 dollars du PNUD ; 45.000 dollars du PVNU.

4.4. Czpzndant, ¿z KappoKt ¿inal ne iait pa¿ ztat dzò Azaliòationò züzctuzz^ QAâcz à ce4 aidzò bilatZAalzò ou rrultUatZAatzA, bizn qu'zZlz* ¿oiznt complzmzntaÁAZA au PAojzt.

5. Les contributions respectives du PNUD et du Gouvernement s'établissent ainsi :

5.1. dans le document initial signé en Mai-Juin 1975,

. PNUD = 611.059 dollars jusqu'au 31.12.1976 ; puis 947.800 dollars pour la période 1977-1981 dans la révision H.

TOTAL = 1.558.859 dollars

. GOUVERNEMENT = 1.385.820.000 F. CFA (révision H.) y compris les nouveaux locaux du Ministère de l'Education Nationale. Soit environ 5.543.000 dollars

- 2 -

5.2. dans la révision M, de Novembre 1981 :

. PNUD : le total à débiter sur le CIP s'élève sur la période 1972-1981 à 1.032.560 dollars.

. GOUVERNEMENT : sa contribution-en nature telle qu'elle s'est établie réellement est exprimée au mieux dans la révision I, signée en février 1979, soit 471.020.000 F. CFA

Auxquels s'ajoutent l'emprunt à la BIRD = 927.000 dollars et la contribution en partage des coûts jusqu'en décembre 1981 = 209.458 dollars.

TOTAL approximatif r 3.137.000 dollars.

- 3 -

1. LES OBJECTIFS

I. LA GENESE DES OBJECTIFS

6. De 1972 à 1974, les deux experts en place réalisaient des tâches importantes, mais ponctuelles, dans des domaines séparés : statistiques ; psychologie. C'est à partir de 1975 que l'inventaire des données recueillies a permis de mieux connaître la situation du système éducatif, et de sensibiliser progressivement les responsables gabonais :

- à la nécessité d'une "Réforme et Rénovation" de l'enseignement, dont les objectifs généraux s'inscrivaient à long terme dans les perspectives de dé­veloppement économique et social ;

- à la définition des tâches prioritaires, que le projet s'est efforcé de mieux cerner, pour les réaliser et les coordonner.

Il faut donc noter que les objectifs immédiats du projet, tout en visant les mêmes finalités générales, ont évolué au cours de la période 1975-1981, par une démarche dialectique, au fur et à mesure que se précisait l'importance re­lative de telle recherche et de telle action.

7. L'idée d'une réforme :

Ello. paxticipz dz dzux conòtatationò, lacÁJbuté.z¿ g/iâcz aux donnez* KZCuzUZizi, pCLA Iz pAOjZt :

- VzüoKt AZmanquablz du Gabon zn lavzuA de. Vzxpanòlon zt dz la dzmocAcutua-tion dz V zruzignzmznt ;

- la. mzdi.ocn.itz dz* KzndzmzntA inWinz zt zxtvinz du ¿yAtèxnz zduzatif, ;

Vz là, la volontz dz changzmznt, pouA "IOÁAZ dz l'éducation lz tAzmptin du dzvzloppztnznt".

7.1. L'effort d'expansion et de démocratisation de l'enseignement place le Gabon aux premiers rangs en Afrique.

a) L'expansion des effectifs apparaît dans le tableau suivant :

CROISSANCE DES EFFECTIFS (garçons et filles ; public et privé)

enseignement

PRIMAIRE

SECONDAIRE ET NORMAL

TECHNIQUE

SUPERIEUR (y compris à l'étranger )

TOTAL

1968

89.328

5.603

1.574

537

97.042

1976

128.552

19.721

2.450

3.255

153.978

1980

148.520

22.054

4.602

3.764

178.940

% de croissance

66,3 /o

293,6 %

192,4 %

600,9 ïa

84,4 %

- 4 -

Une étude des tendances récentes, portant sur les trois dernières années, montre que :

- l'expansion scolaire se ralentit dans le Premier Degré : 2,2 % par an, au lieu des 5?¿ maintenus au Plan Intérimaire 1980-82. C'est le signe que la scolarisation à 100?ó n'est pas loin d'être acquise ;

- que l'effectif total dans le Second Degré est en légère augmentation (0,4 % par an), les ef^ctifs s'accroissant dans les enseignements technique et normal (formation des maîtres), au détriment du secondaire général.

La démocratisation de l'enseignement se caractérise par les faits suivants:

- répartition géographique des établissements : tout village a son école, toute bourgade ses structures d'accueil post-primaires. Une telle distri­bution des établissements permet à tous les jeunes de poursuivre facile­ment leurs études, quelle que soit leur origine sociale, même dans les régions reculées. L'égalité des sexes a été réalisée à l'école primaire, alors que les filles ne représentaient que 36?á des effectifs en 1960.

- attribution de bourses d'études : dès son entrée en 1ère année d'en­seignement secondaire général, normal ou technique, et jusqu'à la fin des études universitaires, tout élève ou étudiant gabonais reçoit de l'Etat une bourse d'études : 7.000 F par mois dans le Second Degré, plus de 60.000 F dans certains cas à l'Université.

Ainsi, même les enfants des familles dépourvues de moyens pécuniaires peuvent avoir accès à n'importe quel degré d'éducation, en fonction de leurs aptitudes.

- croissance des budgets du Ministère de l'Education Nationale :

• Lorsque le Ministère comprenait l'enseignement supérieur, la jeunesse' et les sports (en millions de F. CFA) :

- budget de fonctionnement

- budget d'investissement

TOTAL

1973

4.192,4

962,3

5.154,7

1976

8.942,3

5.014

13.956,3

% d'accroisse­ment

113,3 %

421 %

170,8 %

Sur 4 ans, le bjdget total s'est accru de 170,8 %.

Maintenant que le Ministère .ne comprend plus que les enseignements primaires et secondaires {général, technique et normal; : ( en millions de F. CFA)

- budget de fonctionnement

- budget d'investissement

TOTAL

1979

15.730

1.765

17.495

1981

18.066

7.795

25.861

% d'accroisse­ment

14,85 %

341,6 %

47,8 %

Sur les 3 dernières années, en période d'austérité, le budget total de l'Education Nationale a augmenté de 47,8 % pour les enseignements primaires et secondaires.

On remarquera l'augmentation de 341,6 % du budget d'investissement, obtenue en partie grâce aux études réalisées par le projet.

En 1980, le budget de fonctionnement du Ministère de l'Education Nationale représente 20,6 % du budget général de fonctionnement, et le budget d'inve. 'asseoient 6,2 % du budget général d'investissement.

7.2. La médiocrité des rendements.

Qu'il s'agisse de rendement interne du système, -coûts élevés de l'élève formé ou diplômé aux différents niveaux, en raison des abandons et des redoublements-, ou du rendement externe de l'éducation, -inadéquation de la formation à l'emploi-, le Gabon est désormais sensibilisé à la nécessité d'orienter les efforts moins sur l'expansion quantitative que sur l'amélioration qualitative.

a) vers une amélioration du rendement interne du système éducatif.:

Les études réalisées par le projet dès 1974 et 1975 montrent que les coûts de l'élève diplômé sont trop élevés. Dans l'enseignement pri­maire par exemple, les déperditions ont coûté à l'Etat 1,5 milliards de F. CFA entre l'année scolaire 1973-74 et l'année 1974-75. Abandons et redoublements portaient à ce moment le coût de l'élève titulaire du certificat d'études primaires à 424.000 F, soit 3,66 fois le prix normal de 6 années d'études. La durée moyenne des études pour les titulaires du CEPE est d'ailleurs de 8,5 ans, au lieu de 6 ans.

Ce qui prouve l'importance des redoublements, même pour les meilleurs élèves.

Le tableau suivant présente la faiblesse générale des résultats aux examens et concours, à tous les niveaux de sortie du système éducatif.

RESULTATS AUX EXAMENS ET CONCOURS

i.NGr.iGNn-irN!

EXAMENS

PRIMAIRE] rMTafr ¿-I* FNTRr.f 6e

• 3» CHNID. [• BEPC L:.MIRAI.. . B A C (A,

1 C D )

y CAI'-ŒAP Í i'MNIUUH» BEI -BEC

1« BAC (EEVr. .diplôme E N C

\n-iUA! • dipl^r:- CFI

•1er cy-ie C££ = BEN

• 2e CVCIF;

L CEN - BCEP

Juin 1978

Prés.

AO'qfct

\\o lo}

1 2.J6

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Admis

5 "loa

VCcfc

M8

AA5

S3 ,:rí

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Juin 1979

Prés.

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Admis

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Juin 1980

Prés.

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Admis

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Un zlzvz ¿MA 4 <u>t admit* en Sixizmz, mcùA au pAix d'un Azpzchagz à pùxAizuAo points ¿>ou¿> la. moyznnz. Lzò dzpzAditionò dano ¿z pAZmizA cyclz ¿zcondaiAZ ¿ont donc ZZ.ZMZ.ZO, zt IZÓ

AZAultatò ¿aiblu au. BEPC. Vax contAZ, il¿ ¿ont a¿>¿zz ¿a£a>lalt>antò aux. zxamzni dz {¡in dz •àzcond cyclz : ¿a ¿zZzction 6'zAt opzAZZ aupan.ava.nt.

RzmaAquonA au¿¿¿ quz Vznòzignzmznt tzchniquz pAoduit plui dz bachzlizAA [641 en 3 anò) quz d'ouvAizAA quali^izò, tituIaiAZA du CEAP ou du CAP (38?). Et pouAtant, la carence dz la main d'ozuvAZ Zòt quaòi totaZz aux nivzaax 5 zt 6 dz qualification pAo&z&òionnzllz.

b) vers une meilleure adaptation de la formation à l'emploi :

Le projet a constamment apporté une contribution à l'évaluation du rendement externe de l'éducation, comme on le verra au chapitre 2 ci-dessous.

Déjà en 1975-76, le lile Plan Quinquennal présentait ainsi le pro­blème :

"Dans la mesure où l'enseignement, tel que présentement distribué, manque certains de ses objectifs en raison de son inadaptation, la poursuite des tendances actuelles ne peut qu'augmenter les difficul­tés et les déséquilibres signalés : c'est à partir de cette considé­ration qu'a été décidée l'orientation de l'enseignement gabonais au cours des prochaines années, pour amorcer les redressements néces­saires.

Car finalement, de la qualité de la formation des enfants, de l'op­portunité des notions acquises, de la manière dont elles l'ont été, de l'intelligence et du désir d'apprendre qu'elles ont éveillés, dépendent le comportement et les attitudes des étudiants, puis des hommes que deviendront ces enfants."

7.3. La nécessité d'une réforme de l'enseignement ; ses raisons

L'étude des aspects quantitatifs et qualitatifs de l'éducation a con­duit les Responsables à l'idée d'une nécessaire réforme ; comme l'écrit le Président El HADJ OMAR BONGO ("Rénovation" page 15) :

"Pour moi, la jeunesse est sacrée, parce qu'elle est le Gabon de de­main... L'avenir gabonais appartient à ceux qui étudient, non pour s'ins­taller dans un fauteuil, mais pour maîtriser notre développement. L'es­poir le plus solide du Gabon, ce sont ses enfants."

Et le Ministre de l'Education Nationale, Monsieur Martin BONGO pouvait déjà, en juin 19?r, définir ainsi les raisons de la réforme :

"L'intérêt profond au renouveau de l'éducation s'explique par des rai­sons historico-politiques. En effet, pendant des années, ce fut le sys­tème d'enseignement français qui fut appliqué dans notre pays... Mais aujourd'hui, la République Gabonaise, responsable de son avenir, doit préparer toute sa jeunesse à participer au développement. Il lui faut donc définir des objectifs nouveaux d'éducation, bien adaptés aux be­soins de l'Etat et aux aspirations individuelles...

- 7 -

Ces raisons politiques et historiques d'une réforme éducative sont d'ail­leurs inséparables des raisons sociales et culturelles... Il nous faut une éducation répondant mieux d'une part à nos moeurs, à nos traditions, au génie de notre culture, d'autre part à l'élan de notre évolution, à la transformation rapide des conditions de notre vie sociale et économi­que actuelle, à la préparation de l'avenir...

En troisième lieu, la réfo: .e se justifie également par des raisons éco­nomiques, qu'elles se rapportent au rendement interne ou externe du sys­tème éducatif. Les chiffres sont malheureusement là pour souligner la médiocrité du rendement interne : sur 1.000 élèves qui s'inscrivent à l'école primaire en 1ère année, 248 seulement sortiront un jour avec le certificat d'études. Quant au rendement externe, certes, tous les jeunes Gabonais sortis de l'école aux différents niveaux trouveront un emploi, en raison de la faible poussée démographique et devant l'énorme demande de main d'oeuvre résultant de notre prodigieux essor économique. Mais il faut reconnaître que la formation dispensée n'est pas parfaitement adap­tée, et qu'il reste beaucoup à faire pour que le système éducatif assure l'intégration correcte dans la vie économique et sociale.

Faut-il aussi évoquer les raisons techniques et pédagogiques d'une réno­vation de l'enseignement ? Dans tous les pays du monde, on prend actuel­lement conscience d'une nécessaire évolution des finalités éducatives, et du rôle nouveau de l'institution scolaire."

TROIS CHAMPS D'OPERATIONS COMPLEMENTAIRES

8. Recensement des actions à entreprendre

Le projet avait à s'associer à trois séries d'opérations complémentaires :

8.1. Réorganiser le système éducatif actuel ; sans modifier ses finalités, ses structures, ses programmes et méthodes, il s'agit de mesures prépa­ratoires à une réforme ultérieure, destinées à assainir la situation actuelle et à la rationaliser :

a) mesures financières et matérielles : construction et équipement de locaux, pour lutter contre le système de "mi-temps", les effectifs pléthoriques, les transferts d'élèves dus à l'exode vers les villes ; ameublement des classes dépourvues de tableaux, de tables-bancs ; remplacement des mobiliers vétustés et réfection des locaux ; cons­truction de logements pour améliorer les conditions de vie des ensei­gnants et les fixer à leurs postes ; préparation du budget d'inves­tissement adéquate &>_:: prévisions du Plan, etc.

b) mesures administratives : contrôle pédagogique à tous les niveaux ; amélioration du recrutement des enseignants par la revalorisation de la fonction ; révision du statut des Etablissements de formation des maîtres et des professeurs ; aménagement de la gestion des person­nels, des boursiers, etc.

c) mesures pédagogiques : actualisation et diffusion des programmes ; choix des manuels ; obtention de fournitures scolaires ; information technique des enseignants.

- 8 -

8.2. Introduire les innovations jugées les plus urgentes et les plus facile­ment réalisables, afin d'améliorer l'efficacité des dépenses d'éduca­tion :

a) mesures financières, techniques et matérielles : créer un fichier des établissements pour connaître l'état des locaux, des mobiliers, des fournitures ; introduire ces données dans le questionnaire statisti­que ; réaliser les études pour la rationalisation de la carte scolai­re ; normaliser les constructions et les mobiliers ; organiser les procédures de marchés et de conventions par appels à la concurrence, de façon à tirer le meilleur profit des dépenses de constructions et d'équipements ; instituer le contrôle des livraisons et des chantiers.

b) mesures administratives : améliorer la gestion des personnels par des techniques mécanographiques compatibles avec l'exploitation informati­que de la Fonction Publique et de la Solde ; rationaliser les procédu­res pour l'estimation des besoins en professeurs étrangers (74 % de l'effectif total) par discipline, pour leur recrutement, leur accueil, leur affectation, leur gestion ; adaptation du statut des établisse­ments de formation des enseignants (ENS, ENSET, CEN, CFI)* ; créer un corps de fonctionnaires pour l'animation et lé contrôle pédagogiques (inspection générale ; conseillers pédagogiques), etc.

c) innovations pédagogiques : études sur l'adéquation formation-emploi ; définition d'objectifs précis de formation sectorielle, et des profils d'élèves-sortants ; orientation des élèves vers les enseignements techniques et scientifiques, en liaison avec les caractères spécifiques du développement ; préparation à la vie économique des candidats mal­heureux aux examens ; création des structures d'accueil adéquates et rationalisation de la carte scolaire ; introduction de programmes de sciences expérimentales, d'initiation technologique et réhabilitation des travaux manuels ; rénovation de la formation des formateurs, par un ajustement des objectifs, programmes, méthodes et technologies de la formation aux profils souhaités et aux compétences visées ; recher­ches et expérimentation pédagogiques, concernant l'inadaptation des progressions actuelles dans chaque discipline, -et notamment en français, langue véhiculaire non maternelle ; création d'un réseau serré d'animation et de contrôle pédagogiques ; harmonisation des efforts de formation initiale et continue des enseignants ; production et diffusion de supports pédagogiques susceptibles de remédier au mauvais rendement scolaire, etc.

Toutes ces innovations partielles préparent la réforme globale ulté­rieure, qui les intégrera.

8.3. Mettre en oeuvre une adaptation globale du système.

Elle n'est réductible ni à la réorganisation du système éducatif actuel, ni à l'amélioration de son rendement par l'introduction d'innovations ponctuelles.

Il s'agit d'un processus permanent et organisé, s'appuyant sur la définition de finalités éducatives propres au Gabon, bien qu'elles recou­pent les exigences d'une culture africaine et d'un large et moderne humanisme.

* Cf. Tableau des abréviations, à la fin du sommaire

9 -

Ce¿ tAo-ii, ÒZKÀJU, d'action*, complzmzntxAAZo, ont été engagées -4-¿ma£-ta.nhn2.nt, dz ¿açon à cu-òiueA une. convergence cíe .¿euA4 eói$e¿<&. Níanmotnò, en Aa¿ion cíe £a laÁblzAòZ numZAlquZ dz¿ 4pzc¿aZ¿i>tz¿ diòponiblzA, doA pKÍOKitZA Ont dâ ZtAZ d2.QCLQ2.ZO.

III. OBJECTIFS IMMEDIATS ET A MOYEN TERME.

Dans ce cadre général, et compte tenu du nombre limité de ses experts, le projet a apporté une contribution particulière à certains aspects priori­taires des opérations inventoriées ci-dessus :

9. L'amélioration du recueil et de l'exploitation des données :

Ce sont elles, en effet, qui permettent de mieux connaître ce qu'on veut changer.

9.1. données statistiques et amélioration de la gestion : recueillir des données plus précises, plus complètes, mieux contrôlées ; les exploiter plus facilement grâce à l'informatique et au télétraite­ment ; constituer ainsi des fichiers des établissements,-apportant une information sur les terrains, les bâtiments, les mobiliers et équipements, les logements,- et des fichiers des personnels, ren­dant la gestion plus efficace.

9.2. données qualitatives, portant notamment sur le degré d'appropriation des moyens de communication et d'expression des élèves (français, mathématique) à différents niveaux où ils conditionnent une adap­tation des programmes (cours préparatoires de l'école primaire ; entrée dans le Second Degré).

9.3. données sur l'offre et la demande d'emploi, établies par une com­paraison des besoins en main d'oeuvre évalués par niveau de quali­fication professionnelle dans les secteurs public et privé, et les sorties du système éducatif. Elles permettent un réajustement des objectifs de formation, et une adaptation des structures d'ac­cueil et de l'orientation des élèves en fonction de l'évolution économique.

10. Les conditions matérielles de travail et de vie :

Impossible en effet d'introduire une réforme pédagogique si les classes accueillent des effectifs pléthoriques, selon le système de mi-temps, dans des locaux non fonctionnels, ne disposant ni de tables-bancs, ni de tableaux, dans des écoles sans points d'eau, sans installations sani­taires, l'enseignant étant mal logé.

10.1. Rationalisation de la carte scolaire : programme de constructions scolaires et de réfection des établissements ; création de structures d'accueil ; modification de la destination de certains établissements.

10.2. Normalisation des constructions et des mobiliers, de façon à faci­liter l'appel à la concurrence, pour une meilleure utilisation des crédits ; conjuguer les aspects fonctionnels, esthétiques et écono­miques, par l'utilisation des matériaux locaux (bois), facilitant la promotion des petites et moyennes entreprises.

- 10 -

10.3. Programme de refection des bâtiments scolaires et des logements, selon des priorités gu'on peut définir grâce au fichier des établissements.

10.4. Programme de renouvellement des mobiliers scolaires et de logements, selon les urgences inventoriées dans le fichier, et contrôlées par des visites sur le terrain.

Les conditions de financement :

Il s'agit de tirer le meilleur profit des deniers de.l'Etat, qu'il s'a­gisse du budget de fonctionnement ou d'investissement :

11.1. Budget d'investissement - Sa prévision et son utilisation peuvent être améliorés, par :

- la définition des besoins réels et des priorités (constructions, réfections, mobiliers, équipements) ;

- le respect, dans la préparation du budget annuel, des options de politique d'éducation inscrites au Plan de développement écono­mique et social ;

- la rationalisation et le contrôle des procédures d'appel à la concurrence pour l'établissement des marchés et conventions ;

- un contrôle étroit des chantiers de construction et de réfection, ainsi que des livraisons de mobiliers et équipements ;

- l'exploitation par l'informatique de la gestion financière, et l'information des gestionnaires.

- la planification dans l'année des opérations d'exécution du budget.

11.2. Budget de fonctionnement - La gestion des crédits de fonctionnement pouvait être assainie :

- La solde dés fonctionnaires étant gérée par l'informatique, il convenait d'améliorer la coordination des services des Finances, de la Fonction Publique et de l'Education Nationale, afin d'ex­clure les paiements anormaux.

- Le financement des bourses, des titres de voyages, ainsi que la gestion des crédits des Etablissements pouvaient également être améliorés et contrôlés.

La formation des formateurs :

Le développement du Pays passe par le travail de ses habitants, donc par la production des ressources humaines. Pour former les moteurs de son développement, ouvriers ou administrateurs, il faut des enseignants.

Or, on constate à tous les niveaux leur déficit quantitatif et qualitatif : 1.000 maîtres manquent dans l'enseignement du Premier Degré, et les 3/4 des professeurs sont des étrangers.

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12.1. Il est donc nécessaire d'améliorer la qualité de la formation des formateurs ;

pour cela, redéfinir les objectifs et profils, rationaliser les structures, adapter les programmes et méthodes, contrôler les ré­sultats, prolonger la- formation initiale par une ambiance adaptée de formation continue liée au contrôle pédagogique, permettant la détection des besoins prioritaires.

12.2. Cependant, il faut permette un recrutement valable. Cet effort de rénovation pédagogique doit être précédé des mesures améliorant les conditions de salaire, de travail et de vie des enseignants. Provoquer la vocation enseignante est difficile dans le contexte actuel, qui offre aux jeunes des emplois mieux rémunérés et plus estimés ; mais c'est un problème prioritaire, car même si des mesures sont prises immédiatement, elles ne porteront leurs fruits qu'à moyen terme, en raison des délais de formation.

12.3. L'animation et le contrôle pédagogiques doivent également prendre une autre dimension. Les enseignants ne peuvent être laissés à eux-mêmes ; il leur faut des encouragements ou des sanctions, un contrôle continu de leurs efforts. Car il ne doit pas être indif­férent qu'ils soient animés ou non de conscience professionnelle.

C'est une mentalité nouvelle qu'il faut créer à ce.niveau, aussi bien chez les encadreurs et animateurs que parmi les enseignants. La réalisation progressive de cet objectif doit donc être entre­prise sans tarder.

13. L'orientation des élèves et l'adaptation de leur formation.

Si le problème des professeurs complique considérablement la tâche du Ministère de l'Education Nationale, celui de l'orientation des élèves vers une formation qui leur convienne, mais qui soit aussi en prise directe avec les besoins en main d'oeuvre nés du développement écono­mique, est encore plus important et plus urgent. Car il participe des objectifs-mêmes de l'éducation..

13.1. Le développement économique du Pays, à tendance industrielle, -que va équilibrer à court terme une agriculture mécanisée-, impli­que un renforcement des aspects scientifiques et technologiques de la formation des jeunes.

13.2. La rationalisation de la distribution des élèves du Second Cycle dans cinq Lycées principaux.

Plusieurs Lycées de 1*intérieur ont des effectifs insuffisants pour justifier le maintien ou la création d'un Second Cycle. Il serait d'ailleurs très difficile d'y affecter des professeurs, étrangers, et de les maintenir à ces postes.

13.3. Un important projet d'orientation des élèves, à mettre au point.

a) Actuellement, après les études primaires, les élèves passent le concours d'entrée en Sixième, pour être admis, sans critères objectifs, dans 5 catégories d'établissements : enseignement se­condaire général long (Lycées) ou court (CES) ; enseignement technique long (Lycées) ou court (CET ; Centres d'apprentissage); enseignement normal (CEN).

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Ce système d'orientation vers 12 ans, alors que les aptitudes et les motivations ne sont pas détectables, explique bien des déper­ditions. D'autre part, les élèves les plus faibles sont souvent affectés, de façon paradoxale, dans des établissements d'enseigne­ment normal ou technique, alors que la formation d'enseignants et de techniciens de valeur s'impose.

Enfin, pour la masse des élèves qui ne seront pas admis en 6ème après redoublemer s et qui n'auront pas la chance de trouver un emploi susceptible de leur donner une formation "sur le tas" (environ 10.000 par an), il n'existe que fort peu de structures d'accueil les préparant à l'emploi.

b) Pour remédier à cette situation, il faudrait d'abord retarder l'âge de l'orientation des élèves ; après le tronc commun des études primaires serait créé un tronc commun d'études du premier cycle, jusqu'à 16 ans, âge légal de la scolarisation obligatoire. Ce qui permettrait une orientation réelle des élèves, en fonction de leurs aptitudes constatées, et des besoins de l'économie, après le "tronc commun" de 1er cycle.

Les élèves qui, à la sortie de l'école primaire ou tout au long du tronc commun de premier cycle, n'ont pas les aptitudes requi­ses pour suivre avec profit ces études, seraient orientés vers une formation professionnelle, dans des structures d'accueil existan­tes ou à créer : centres d'apprentissaae, centres de formation des entreprises, collèges d'enseignement des techniques rurales (CETR).

Cette.innovation importante requiert l'aide du projet "Réforme", tant sous l'aspect de la planification et de la programmation des investissements pour la création des structures d'accueil nouvel­les, que sous l'aspect de la définition des finalités d'éducation, des programmes et méthodes pour ces établissements.

Comme cet obiectif s'est fait jour récemment, il reste, comme on le verra, l'une des priorités à réaliser.

14. Des innovations pédagogiques

14.1. Recherche préalable à la définition des objectifs, programmes et mé­thodes de l'enseignement primaire : La dégradation des résultats à ce niveau est d'autant plus inquiétante qu'elle se répercute sur l'ensei­gnement secondaire et au-delà.

Le projet devait aider à la préparation, à l'animation et à l'exploi­tation des Séminaires des Inspecteurs provinciaux de l'Education Natio­nale chargés de df'nir les objectifs de l'école nouvelle, et à la cré­ation des groupes de recherche pédagogique pour l'expérimentation et l'évaluation dans les disciplines fondamentales : initiation au fran­çais, langue non maternelle ; amélioration de l'enseignement des mathé­matiques ; pédagogie de l'étude des milieux et des travaux pratiques en vue de la transformation des conditions de vie dans ces milieux.

14.2. Réflexion sur les finalités,les programmes et méthodes de la formation initiale et continue des enseignants et cadres de l'enseignement pri­maire.

14.3. Participation au développement des programmes du "tronc commun".

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IV. OBJECTIFS DE-DEVELOPPEMENT

15. Dans la plupart des pays, on observe un désajustement, tant qualitatif que quantitatif, de la formation de la jeunesse dans les structures d'accueil scolaires et universitaires, aux besoins réels nés de l'évolution économi­que, et qui se traduisent par l'offre d'emplois.

Le plus souvent, ce désajustement se traduit à la fois sous des aspects quantitatifs, -effectifs insuffisants dans certaines filières, pléthore et chômage dans d'autres-, à la fois sous l'aspect du contenu-même de la for­mation, qui ne répond pas aux nécessités de l'emploi, ce qui crée des dif­ficultés pour l'insertion des jeunes.dans le secteur productif, à l'issue de leurs études.

Le Gabon n'échappe pas à ces problèmes ; la formation des ressources hu­maines y prend même une importance toute particulière, compte-tenu de la faible pression démographique d'une part, et du rythme rapide du dévelop­pement économique et de l'évolution sociale de l'autre.

Les actions réalisant les objectifs mentionnés au point III ci-dessus de­vraient conduire, à long terme, à une meilleure formation des ressources humaines indispensables au développement du Pays.

- 14 -

2. ACTIVITES ET RESULTATS

LZA obj'zctifa ztant cUrui tAaczA, ¿t z¿t posible, dz dicAiAZ Aapidzmznt lz¿ activités du. pAojzt zt IZUAA AZAu.ítatí>, pouA chacun dz¿ objzctlfc Aiu-mzntion-ní¿, zt danA V oAdAZ dz ZZUA znumzAation.

L'¿.valuation dzò AZAuJttatA acqu¿t> pzAmcttAa dz dztZAminzA ¿z¿ iactzuAò qui ont (¡acititz ou. zntAavz Vzx.zcu.tion du. pAojzt.

16. AMELIORATION DU RECUEIL ET DE L'EXPLOITATION DES DONNEES

(Cf. paragraphe 9, page 10.)

16.1. Statistiques scolaires :

- L'expert a totalement transformé les questionnaires, de façon à recueil­lir un maximum de données utilisables, exploitables par l'informatique pour l'enseignement primaire (1975 et 1976), avec l'aide d'un consultant.

- Les annuaires statistiques au 1er janvier de chaque année ont paru régu­lièrement. Ils portent sur l'ensemble du système éducatif, ainsi que sur les diverses institutions de formation, installées au Gabon ou accueillant des Gabonais à l'étranger. Ils analysent les déperditions, les divers as­pects des budgets, les résultats aux examens, l'évolution des effectifs et des institutions sur les 15 dernières années au moins.

- Les questionnaires sont en cours de modification (1981) pour assurer le recueil de données indispensables à la programmation des investissements (terrains, bâtiments, mobiliers et équipements.)

- Deux études ont été largement diffusées (200 exemplaires) en 1975 sur le rendement de l'enseignement primaire ; l'expert a expérimenté pendant trois années le système de codification par cohortes réelles, afin de mieux cerner le problème des déperditions (Libreville, Bitam.)

- La fiabilité des statistiques scolaires vient d'être reconnue par de nom­breuses enquêtes de l'entreprise "PA Conseiller de direction SA". (1980)

A la demande du CTP, le -ervice des statistiques scolaires et de l'emploi vient d'être créé (1980), afin de recueillir et d'exploiter de plus les don­nées disponibles sur l'emploi, indispensables à la réorientation des filiè­res de formation.

Le service de l'informatique, -rattaché à la Direction de la Planification et de la Réforme actuellement confiée au CTP-, va étendre l'exploitation par l'informatique des statistiques scolaires aux enseignements secondaires gé­néral et technique. Monsieur ZANUTTINI, consultant de 1'UNESCO, a examiné du 7 au 13 novembre 1979 les problèmes de gestion administrative et financière propres au Gabon, et a produit un rapport très apprécié sur l'introduction progressive des traitements par l'informatique.

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16.2. Données qualitatives :

Les recherches prévues, notamment au niveau du premier cycle secondaire (classe de 6ème), n'ont pu être entreprises, sauf une étude de M. MULOT sur l'enseignement de la géologie en quatrième. (Cf. p. 41) Par contre, l'expert en développement des programmes a réalisé deux éva­luations très appréciées des spécialistes, concernant l'initiation au lan­gage en français en première année primaire. Elles ont contribué à définir la méthode gabonaise, en vo-w de réalisation.

16.3. Données sur l'offre et la demande d'emploi

Le CTP a réalisé en novembre 1979, à l'occasion d'une mission d'identifi­cation de la Banque Mondiale, une étude sur l'emploi dans la Fonction Pu­blique et le secteur privé. La comparaison de l'offre d'emploi (par bran­che d'activités et par niveau de qualification) avec les sorties prévues sur 3 ans du système éducatif a permis de démontrer l'inadéquation de la formation à l'emploi et de préciser les principales distorsions. Cette étude, intégrée au Plan Intérimaire de Développement pour la période 1980-82, a servi de base aux options visant à la réadaptation du système éduca­tif.

Etant donnée l'importance de ce problème pour l'avenir du Pays, la Direc­tion de la Planification des Ressources Humaines assure actuellement la coordination des efforts des cinq départements ministériels concernés (octobre 1980).

17. LES CONDITIONS MATERIELLES D'UNE RENOVATION DE L'ENSEIGNEMENT : LOCAUX SCOLAIRES, EQUIPEMENTS, LOGEMENTS

(Cf. paragraphe 10, page 10.)

L'importance d'une amélioration des conditions matérielles de travail et de vie s'exprime mieux au travers de quelques données chiffrées : A Libreville, l'ef­fectif moyen par classe dans les écoles primaires publiques atteint 89 élèves. Les 3 écoles les plus' défavorisées comptent respectivement 1.418 élèves pour 8 classes (ratio 1/177), 903 élèves pour .6 classes (1/150) et 1.303 élèves pour 9 classes (1/144).

On s'explique pourquoi le projet "Réforme" a consacré beaucoup d'efforts à la résolution de ce problème.

17.1. Rationalisation de la carte scolaire

a) Depuis 1980, les crédits alloués pour chacun des chapitres du budget de développement font l'objet d'une répartition selon des priorités dé­finies par le CTP, sous le contrôle du Directeur Général du Ministère de l'Education Nationale et la responsabilité du Ministre. Ces priori­tés sont arrêtées en fonction :

- des critères retenus par le Plan ; - des études réalisées par la D.P.R. pour l'actualisation du Plan ; - des informations recensées, en provenance des Commissions Provincia­les de la Carte Scolaire, des Directeurs des enseignements, des Auto­rités administratives et des Chefs d'établissements ;

- des consignes reçues des Responsables de la politique d'éducation.

16 -

Ainsi, cette répartition, dans sa démarche, concilie le rationnel et l'empirique : pour définir les classes primaires à construire, par exemple, c'est l'ordinateur qui fait le plus gros du travail. Il in­dique en effet le nombre de classes à construire pour chaque Province et chaque circonscription scolaire, et leur lieu d'implantation. Mais une certaine souplesse, nécessaire elle-aussi, vient rectifier cette rigueur mathématique.

b) Depuis 1981, cette répartition est ensuite concrétisée par la D.P.R., sous la forme de brochures intitulées :

Carte scolaire id id id

Logements Mobiliers et équipements

enseignement primaire ; enseignement secondaire général enseignement normal ; enseignement technique.

Chacune de ces brochures présente deux parties :

- la première rappelle les prévisions du Plan Intérimaire, les objectifs poursuivis, et les données récentes permettant leur actualisation ; elle fait le point, sous forme de synthèse, de la répartition des cré­dits ;

- dans la seconde partie sont prévus tous les investissements, de façon détaillée, pour chaque établissement scolaire.

Dans quelques années, la collection de ces brochures permettra un inven­taire exhaustif des constructions, et son analyse éclairera les décisions à prendre pour l'avenir.

17.2. Normalisation des constructions et des mobiliers

Elle est confiée au service des constructions scolaires (MEN - DG - DPR), lequel a réalisé depuis 1980 la quasi totalité des plans nécessaires pour chaque type de bâtiments : classe, laboratoire, dortoir, réfectoire, cui­sine, foyer, salle d'éducation physique, ateliers, bâtiments administra­tifs, salle polyvalente, logements, etc. Et chaque dossier établi comprend les devis descriptifs et estimatifs, et 7 ou 8 plans différents (implanta­tion, fondations, façades, pignons, charpente, etc.).

Au service des constructions scolaires ne travaillent que deux architectes: un jeune Gabonais, et un expert de 1'UNESCO. Pourtant, les constructions normalisées préconisées par l'expert sont partout présentes sur l'ensemble du Territoire, à la grar:^ satisfaction de tous, par leur caractère fonc­tionnel et esthétique à la fois. Il faut ajouter que les plans normalisés qui servent aux appels à la concurrence permettent une parfaite comparai­son des offres des entreprises, ce qui a entraîné une baisse des prix con­sidérable (98 millions pour 12 classes et 1 logement, au lieu de 173 mil­lions). De plus, les normes retenues favorisent et l'utilisation des maté­riaux locaux (bois), et l'intervention des moyennes entreprises.

En 1981, le service a préparé les dossiers d'appel d'offres pour 183 clas­ses primaires, et pour une centaine de classes, salles spécialisées, dor­toirs, logements, etc. pour les enseignements du Second Degré.

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Le seul problème à résoudre est celui de la date tardive à laquelle les dossiers sont remis aux T.P. pour appelc d'offres (juin-août 1981). Ces retards sont dûs à diverses causes, outre l'effectif restreint du person­nel :

- recherche des terrains : les deux architectes y perdent un temps précieux, notamment pour les constructions dans les agglomérations, où les terrains propices se font rares.

- choix des implantations des bâtiments sur le terrain, leur orientation ; estimation des dépenses de terrassement, clôture, V.R.D. etc ; suivi des chantiers.

Ce problème est en voie de trouver sa solution par la création d'une équipe de Volontaires de 1'ONU, comprenant un chef de chantier par Province.

17.3. Programme de réfection des bâtiments scolaires et des logements

- En J981, le projet a commencé à réaliser un fichier des établissements, mentionnant l'état des locaux et des logements. Les réponses des chefs d'établissements au questionnaire adressé par la D.P.R. ne sont pas complètes et 50?ó des établissements n'ont pas encore répondu. C'est pourquoi un nouveau questionnaire sera envoyé en décembre 1981. Des missions à l'intérieur du Pays permettent un contrôle objectif des données.

Cet effort pour le recensement des priorités devra donc être amplifié en 1982, et le fichier tenu à jour.

- Quant à. la programmation des investissements pour les réfections, la pré­paration du budget d'investissement de 1982 tient compte, pour la première fois, des taux applicables selon les règlements en vigueur, en fonction des coefficients de vétusté des bâtiments. Si elle se prolonge à moyen terme, une telle opération, mise en oeuvre par le CTP, permettra de nor­maliser l'état du patrimoine immobilier de l'Education Nationale, long­temps négligé.

17.4. Une opération similaire est engagée depuis 1981 pour les mobiliers et les équipements des bâtiments scolaires et des logements.

En 1981, le Directeur National du Projet a décidé d'assurer la prévision des besoins et d'assainir la gestion des crédits concernant les mobiliers et équipements. Pour mener à bien cet effort, il a fallu :

a) - définir avec précision toutes les opérations de fourniture d'équipements

et de mobiliers, sur chacune des lignes budgétaires, et pour chacun des

établissements scolaires.

Cet inventaire complet, assorti des plans et descriptifs précis des mobiliers et équipements à fournir, est en effet la condition sine qua non :

. d'appels à la concurrence cohérents, permettant la comparaison des offres pour des éléments normalisés, livraison comprise ;

. de l'information des Chefs d'Etablissements concernant les livraisons qui vont leur être faites, par quelle firme, à quelle date et pour quel montant ;

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. du contrôle des livraisons, et de l'organisation d'un fichier des manques, conditionnant les paiements définitifs aux entreprises.

Toutes ces opérations ont été (ou sont actuellement) entreprises par le C.T.P et les Responsables gabonais de l'exécution du budget d'inves­tissement.

b) - procéder aux commandes Hg fourniture d'équipements et de mobiliers

selon les procédures réglementaires :

Conventions passées après appels à la concurrence et analyse des offres, lettres de commandes établissant clairement les termes de l'accord entre le fournisseur et le client payeur.

Se substituant aux commandes de gré à gré, le plus souvent verbales, qui avaient cours jusqu'alors presque exclusivement, ces procédures, si elles sont un peu plus lentes, sont les seules qui permettent le plein emploi des crédits disponibles, le contrôle des prestations des entreprises, et finalement, le meilleur rendement des investissements.

A court terme, les homologues du CTP seront en mesure de conduire seuls ces procédures réglementaires et bénéfiques.

c) - décentraliser le contrôle des livraisons : Elles s'effectuent sur tout

le Territoire. Il est donc nécessaire d'associer les Chefs de circons­cription et les Chefs d'établissements à la réception des livraisons, par des instructions relatives à la signature des bons de livraison, conditionnant le paiement des fournisseurs. La difficulté du contrôle, en effet, vient du fait qu'il est difficile de centraliser le retour d'informations en temps opportun.

d) - tenir à jour un fichier complet des prestations attendues des fournis-

seurs et entreprises, afin d'être en mesure, par un pointage continu des livraisons effectuées, de relancer les fournisseurs pour les pres­tations non encore fournies, et de retenir sur le paiement des factures les amendes pour pénalités de retard prévues dans les conventions.

e) - la mise en oeuvre de ce programme en 1981 a rencontré de nombreuses

difficultés, qui font apparaître une double nécessité :

- d'abord, la gestion des établissements scolaires n'est pas assurée de façon satisfaisante : les réfections urgentes ne sont pas toujours signalées ; les élèves ne sont pas strictement invités à respecter les matériels et les mobiliers ; le gâchis s'instaure, sans une suf­fisante sévérité du contrôle.

Des instructions fermes et précises devront être données aux gestion­naires des établissements et aux responsables provinciaux ou locaux du contrôle, au besoin au cours de stages d'information, afin que la décentralisation de la gestion financière et matérielle soit pleine­ment assumée, par une responsabilisation des agents«

Pour certains d'entre eux (Inspecteurs provinciaux), une telle for­mation devrait être intégrée aux programmes de l'ENS.

- ensuite, à l'échelon central, il faut créer et tenir à jour un fi­chier des établissements, permettant de dégager en temps opportun les priorités en matière de réfections et de remplacement de mobiliers et d'équipements, et de les réaliser pour chaque rentrée scolaire.

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18. LES CONDITIONS FINANCIERES DE LA RENOVATION DE L'ENSEIGNEMENT.

(Cf. paragraphe 11 page 11)

Tout changement introduit dan3 les finalités éducatives et toute amélioration du rendement du système actuel impliquent des dépenses qu'il faut :

- prévoir et estimer, afin de programmer les investissements consentis par l'Etat ;

- gérer et contrôler, pour en assurer le meilleur emploi.

En matière de financement de l'éducation, le Gabon dispose d'un budget de fonctionnement, contrôlé par le Ministère de l'Economie et des Finances, et qui comprend, outre les dépenses des services administratifs de l'Education Nationale, la masse importante des salaires des fonctionnaires, enseignants et personnels d'administration, sous gestion directe du Service de la Solde.

Par ailleurs, un budget de développement est attribué chaque année à l'Education Nationale, sous le contrôle du Ministère de la Planification. Il comprend le programme des constructions, dont la gestion financière est assurée par le Ministère des Travaux Publics et de la Construction, et les programmes de réfection et d'équipements, sous gestion du Ministère de l'Education Nationale.

Le projet a apporté un concours direct à la préparation du budget de dévelop­pement des années 1980, 81 et 82, dans le cadre des prérogatives de la Direction de la Planification et de la Réforme.

En 1981, de plus, le C.T.P a été associé à titre exceptionnel à l'exécution de ce budget, comme l'expose le paragraphe 17.4 ci-dessus.

Chaque année depuis 1980, le projet de budget de développement élaboré sous la responsabilité de son Directeur National est présenté d'une façon qui facilite son examen par les Responsables du Plan, et sa mise en application ultérieure, en collaboration avec les Ministères du Plan, des Travaux Publics et des Finances.

a) En effet, les dépenses prévues sont réparties en sept chapitres :

1- le MEN, échelon central ; 2- les enseignements du premier degré ; 3- les enseignements du second degré général ; 4- les enseignements techniques et professionnels ; 5- l'enseignement normal (formation des maîtres) ; 6- les logements ; 7- le renouvellement des équipements et mobiliers.

b) Pour chaque chapitre, le document prévoit l'intitulé de chaque ligne budgé­taire, le montant des crédit demandés, ventilés selon leur utilisation :

- crédits de construction, dont la gestion financière est confiée au M.T.P.C

- crédits de réfection, équipements et mobiliers, ainsi que subventions, sous gestion M.E.N.

c) Enfin, à chaque tableau concrétisant les sept chapitres correspond une ou plusieurs pages de justifications, qui indiquent clairement les opérations reprises du Plan, et celles qui s'y ajoutent en fonction de son indispensable actualisation, ou des interventions du Chef de l'Etat.

d) Le tableau récapitulatif du projet de budget et sa présentation de synthèse concluent ce travail.

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e) Les études nécessaires à l'actualisation des données du Plan sont dispo­nibles. Elles éclairent certaines données non prévues au Plan, comme par exemple l'exode des élèves vers de grcndes villes.

D'autres études font la synthèse des problèmes que posent les structures du système éducatif dans telle agglomération : Mouila ; Port-Gentil ; Woleu-Ntem ; Franceville.

Les Responsables du Plan ont ét4 sensibles au sérieux et à la rigueur de ce travail, qui a également facilité l'adoption, par l'Assemblée Nationale et le Gouvernement, d'importantes dépenses d'investissement en faveur de l'Education Nationale : 1,7 milliards de francs en 1979, mais 4,4 milliards en 1980, 7,8 milliards en 1981, malgré la politique d'austérité. Le projet de budget 1982 est à l'étude.

Dans l'avenir, cette activité importante du projet devrait pouvoir s'appuyer sur des prévisions du Plan plus réalistes. Des études de faisabilité, éva­luant les coûts d'investissement et les charges récurrentes, devront être menées à bien sur chacune des grandes options de politique d'éducation à inscrire au IV/ème Plan de développement.

LA FORMATION DES FORMATEURS.

(Cf. paragraphe 12 page 11)

Le problème de la formation initiale des enseignants et des cadres de l'Edu­cation Nationale se présente différemment pour l'enseignement du Premier Degré (instituteurs formés dans les Collèges d'Enseignement Normal (CEN) et institu­teurs-adjoints formés dans les Centres de formation d'instituteurs (CFI) ; inspecteurs et conseillers pédagogiques formés à l'Ecole Normale Supérieure (ENS) , et pour les enseignements du Second Degré (professeurs formés à l'ENS, à l'Ecole Normale Supérieure de l'Enseignement Technique (ENSET) et à l'Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS).

En effet, tous les enseignants et cadres du Premier Degré sont des Gabonais, à l'exception d'une centaine d'enseignants français affectés dans les écoles primaires publiques dites "mixtes", sous convention avec la France. Alors que les 3/4 des professeurs et cadres des enseignements secondaires sont des étrangers.

Le projet a été associé au problème du statut des professeurs et des établis­sements pour la formation des professeurs gabonais, afin de faciliter le recrutement de ceux-ci.

Mais il a joué un rôle beaucoup plus important pour la formation des ensei­gnants et cadres du Premier Degré.

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19.1. Action de formation initiale et continue des enseignants du Premier Degré.

a) En Juin-Juillet 1975, dans le cadre du Projet, un consultant de 1'UNESCO, M. POSTEL, mena une enquête sur les conditions d'une amé­lioration de la formation et du perfectionnement des enseignants du premier degré. Dans son rapport, il proposa des innovations transi­toires pour une réorganisation de la formation permanente : projet de programmes et d'horaires pour les CFI ; directives méthodologiques ; choix des technologies édu^itives de transition. Ces propositions furent discutées au cours du 7ème Séminaire des IREN (30 Juin -5 Juillet 1975).

b) Au cours du dernier trimestre de l'année 1977 s'est déroulée à Franceville, Oyem et Libreville (Centre de Perfectionnement d'Akébé) une opération pour la formation accélérée (3 mois) de 230 institu­teurs-adjoints auxiliaires recrutés parmi les élèves ayant abandonné leurs études de la troisième à la terminale. Parallèlement, au Centre de Batavéa (Libreville), s'est déroulée une opération similaire pour la reconversion de 56 maîtresse d'enseignement ménager en institu­trices-adjointes d'enseignement général. Messieurs BECQUELIN, BOUYEZ et MULOT, experts de 1'UNESCO, sont intervenus par roulement dans les quatre centres.

En si peu de temps, on ne pouvait prétendre former valablement des maîtres polyvalents, compte-tenu surtout de leur niveau de recrute­ment. Aussi n'étaient-ils formés que pour leur affectation dans des cours élémentaires. Les encadreurs ont été unanimes pour regretter le caractère superficiel de la préparation. D'autre part, la conduite des stages fut considérablement gênée par les conditions matérielles défectueuses et par l'arrivée tardive de certains stagiaires. Pourtant dans l'ensemble les encadreurs ont été satisfaits, et d'ailleurs surpris, de la qualité des résultats obtenus.

c) Durant cinq semaines (février-mars 1978) se déroula au Centre de Perfectionnement d'Akébé (Libreville) un séminaire visant à apporter un complément d'information à 28 des IREN et des Conseillers pédago­giques qui avaient encadré les stages de formation accélérée (voir ci-dessus). Il s'agissait essentiellement de procéder à un large échan­ge de vues sur chacune des innovations qui avaient été introduites ou dont il avait été question dans ces stages. Ont été examinées successivement : les innovations relatives aux programmes, les inno­vations relatives aux méthodes et techniques (travail en salle poly­valente ; micro-enseignement ; évaluation-simulation).

Les encadreurs ont eu le loisir de demander toute information complé­mentaire à leur préparation initiale trop hâtive, dissipant ainsi certains malentendus. Pour les experts de 1'UNESCO cette analyse critique a permis de situer les possibilités actuelles de transfert des technologies. Pour les responsables du Ministère ce débat a permis d'éclairer leurs décisions quant à la généralisation de ces innovations dans d'autres secteurs de la formation des cadres et des maîtres de l'enseignement primaire.

d) Au cours du dernier trimestre de l'année 1978, les experts du projet ont élaboré une première ébauche des programmes et instructions pour la formation professionnelle dans des Collèges d'enseignement normal. Ce travail a donné lieu à la rédaction par le C.T.P d'un document de 80 pages daté du 15 Novembre 1978.

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Il est à l'origine de la constitution d'une Commission mixte (Direction des Etudes et de le Pédagogie (DEP) - Direction de l'Enseignement du premier degré (DEl) - Projet), mise en place par la Direction des Etudes et de la Pédagogie, et il lui a fourni ses matériaux de base. La Commission s'est réunie régulièrement chaque semaine de Janvier à Juin 1979. Ses travaux ont abouti à la rédaction d'un premier document publié par la SDGESP (Sous-Direction Générale pour les Enseignements Scolaires et la Pédagogie) : "Collèges d'Enseignement Norme' ; Programmes et Instructions pour la formation professionnelle n° 1 - Libreville - 1979 - 23 pages. Au sommaire, deux parties principales : les objectifs nouveaux de la formation des enseignants du Gabon ; présentation des horaires, méthodes et programmes de formation (le maître et ses élèves - le maître et le milieu - le maître et l'administration - compléments de culture générale). Le numéro 2, rédigé par le C.T.P., (195 pages) plus spécialement consacré au programme de première année, s'adresse à la fois aux professeurs des CEN et à leurs élèves. La pédagogie par objectifs a inspiré sa conception et il se présente sous forme de séquences d'enseignement d'une durée donnée. Reprenant les titres du n° 1, les chapitres du n° 2 explicitent et concrétisent les pro­grammes de 1ère année. Le n° 3, consacré aux programmes de 2ème et de 3ème années est également rédigé par le C.T.P. Il est en cours d'achè­vement et comprendra 380 pages environ.

e) Pendant la période Janvier-Juin 1980, les professeurs de formation professionnelle du CEN de Libreville ont été entraînés aux techniques d'évaluation des programmes. Aux professeurs des différentes disci­plines ont été demandés des rapports d'évaluation, exploités en vue d'une révision des programmes. Les quatre experts du projet ont tenu à apporter une collaboration quotidienne à la formation : 6 heures par semaine ont été consacrées à la présentation aux professeurs des différents points du programme, et 15 heures à des démonstrations de leur application (contenu et conduite de leçons). Pour faciliter l'observation de classe, une salle polyvalente a été aménagée, et son équipement va être livré (télévision en circuit fermé ; circuit bas-parleur).

Les résultats de cet effort ont été particulièrement appréciés.

On peut regretter la mobilité du corps professoral, qui compromet ces résultats, et souhaiter que les professeurs des CEN, CFI et CPP soient formés à ces programmes, méthodes et techniques dans une section spécialisée de l'ENS.

f) En 1978-79, selon les instructions de la Direction des Enseignements du 1er degré, les Centres de Perfectionnement Pédagogique (C.P.P.) ont accueilli les Instituteurs-adjoints auxiliaires ayant bénéficié d'une formation accélérée en Octobre-Décembre 1977 (voir ci-dessus). Cette opération visait d'une part à renforcer les éléments de forma­tion reçus, d'autre part à apporter un complément d'information théorique et d'entraînement pratique pour l'enseignement au cours moyen. Le stage devait faire la synthèse d'approches traditionnelles et d'approches plus modernes. Il fut préparé par l'équipe du Projet et cette préparation aboutit à un document de 31 pages, daté du 20 Octobre 1978 édité par la DEP-DE1 et intitulé : "Formation conti­nue des instituteurs-adjoints auxiliaires : Programme des Centres de Perfectionnement Pédagogique pour 1978-79".

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Il fut remis aux participants et explicité lors de la première journée de travail. Une évaluation des résultats fut conduite collec­tivement au cours des deux dernières journées précédant la clôture du stage dont la durée totale avait été fixée à 14 semaines. Des documents d'appui- ont précisé, sur des exemples concrets, la méthodologie des divers aspects du programme. Celui-ci avait été conçu de manière à se dérouler en trois étapes essentielles : les constantes pédagogiques (une semaine), les habiletés pédagogiques élémentaires (deuxième à quatrième semaine incluses), ^a conduite des leçons au CE et au CM (cinquième à quatorzième semaine incluses), étapes que. le document explicite et concrétise. Pour aider à la mise en oeuvre¿ un découpage hebdomadaire était proposé et des indications méthodologiques, variant de la 1ère à la 3ème étape du programme, étaient données.

19.2. La formation initiale et continue des Inspecteurs provinciaux de l'Edu­cation Nationale et des conseillers pédagogiques

a) 7ème Séminaire des IPEN - Koula-Moutou 30 juin-5 juillet 1975

Les deux experts en poste ont préparé et distribué les documents sui­vants, pour assurer la préparation technique du Séminaire :

- Introduction à la recherche d'une méthode de travail (3.2.1975) : information sur les caractères spécifiques et les approches d'une réforme.

- Compte-rendu du 1er Séminaire des IREN en 1969 (17.3.1975) : pre­mière réflexion sur des finalités nouvelles de l'enseignement pri­maire.

- Etude des problèmes actuels de l'enseignement primaire : perspecti­ves et coûts sur la période 1975-01 : ce document de travail a ser­vi de base aux études du Séminaire (12.4.1975).

- Document du projet GOUVERNEMENT - PNUD - UNESCO : "Réforme et Réno­vation de l'Enseignement (16.4.1975). Analyse des objectifs et dé­finition du calendrier des opérations ; prévision des contributions respectives des parties.

- Objectifs, contenus et méthode de travail du Séminaire (16.4.1975). En annexe était jointe une analyse des 6 premiers séminaires.

- Décision du 12 mai 1975 portant organisation, du Séminaire.

- Note de service du 6 juin 1975 fixant l'ordre du jour et la répar­tition des tâches. Pour le CTP et l'expert UNESCO du Projet, la pré-

rait la base et en fournirait les matériaux et les memenm pij.ncj.-paux : Problème des constructions : locaux scolaires et logements ; problème du mobilier et des fournitures scolaires ; revalorisation de la fonction et amélioration du recrutement ; transformation des conditions actuelles de formation et de perfectionnement des ensei­gnants ; renforcement de l'encadrement ; préparation des structures de concertation ; recherche pédagogique appliquée à la création de moyens d'enseignement.

Les résultats de ce Séminaire ont été étudiés en Conseil des Ministres en août 1975. La plupart des opérations préconisées ont été inscrites au Illème Plan quinquennal de Développement économique et social (1976-1980), après évaluation de leurs coûts par le CTP.

- 24 _

b) 8ème Séminaire des IPEN-Libreville-Cap Estérias, 19-24 février 1979

Sa préparation technique fut également l'oeuvre du CTP. Elle consista essentiellement en l'élaboration de trois documents de travail qui furent distribués aux Inspecteurs plusieurs mois avant les dates fi­xées et qui servirent de base aux rapports présentés au cours du Sémi­naire :

- Document n° 1 : la crise de l'éducation dans le monde (8 pages + an­nexes = 250 pages). Il exposait les raisons de cette crise et il évo­quait les diverses solutions envisagées pour la surmonter. Il était éclairé par 6 annexes concernant : des vues théoriques sur les pers­pectives de l'éducation ; des réalisations concrètes : une école com­munautaire en Yougoslavie, la troisième réforme au Japon, aspects de l'éducation en Chine, priorités éducatives en Amérique latine, en Thaïlande, en Afrique, dans.les Pays Arabes.

- Document n° 2 : vers une école primaire nouvelle en Afrique (29 pages + annexes). Quatre annexes éclairaient cet exposé : un compte-rendu des conclusions des principales rencontres internationales interafri­caines pour la rénovation de l'école primaire ; l'évolution des ob­jectifs jusqu'à l'école de promotion collective ; éducation permanen­te ; évaluation : approche systémique.

- Document n° 3 : l'école primaire gabonaise en 1977, nécessité d'un changement. Au document étaient jointes 3 annexes : l'éducation dans le 3ème Plan Quinquennal ; formation et emploi (distribué en 300 exem­plaires); le Gabon : données économiques et sociales (extrait du tra­vail de M. Bastian, Consultant de 1'UNESCO pour le Projet); étude sur "l'école primaire gabonaise en 1978"(analyse des programmes, des mé­thodes et des technologies mettant en relief la nécessité d'un chan­gement et en indiquant les voies et moyens). Le compte-rendu du Sémi­naire (58 pages - édité par le Ministère de l'Education Nationale en Juin 1979 avec l'aide financière de 1'UNICEF) fut également l'oeuvre du Projet.

c) Adaptation des programmes de l'ENS pour la formation initiale des ins­pecteurs et des conseillers pédagogiques

- Le Projet a été associé à une série de séances de travail organisées en avril, mai et juin 1978, et qui ont réuni les techniciens de l'ENS, de la Direction des Enseignements primaires, de la Direction des Etu­des et de la Pédagogie et les quatre experts du Projet.

A partir du profil dps cadres, tel que souhaité par le Directeur des Enseignements primaires, on a procédé à l'inventaire des tâches aux­quelles ils doivent être préparés, puis à l'analyse de chacune d'elles en :

- connaissances et démarches intellectuelles ;

- savoir-faire et habiletés ;

- comportements et aptitudes.

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On était ainsi en possession des lignes directrices d'un programme de formation bien adapté aux besoins actuels. Mais l'opposition de certains professeurs de l'ENS, habitués à une pédagogie multidisciplinaire plus traditionnelle, a empêché l'application de ces programmes.

- Cependant, en novembre 1980, l'idée a été reprise et a quelque peu pro­gressé vers une pédagogie par objectifs, avec évaluation des performances individuelles.

Seuls, quelques professeurs, -dont le CTP-, ont pu pratiquer une formation intégrée, qui va progressivement sans doute être mise en oeuvre dans les années à venir.

d) Cours donnés bénévolement par les experts du Projet

M. Bouyez a été chargé d'un cours de pédagogie des mathématiques en 1978-79. Le CTP a accepté, de janvier à juin 1981, de donner à chacune des trois pro­motions en formation à l'ENS, soit 40 élèves-inspecteurs ou conseillers pé­dagogiques, cinq heures hebdomadaires de cours et travaux pratiques pour la pédagogie concrète appliquée à l'enseignement du français à l'école primaire.

En conclusion, il est clair que les efforts du projet auraient été beaucoup plus fructueux s'ils avaient été concentrés sur la formation des inspecteurs, des con­seillers pédagogiques et des professeurs des Etablissements de formation des maî­tres, plutôt que sur celle des enseignants eux-mêmes.

C'est pourquoi, en 1981, deux experts en formation des formateurs, financés par le Gouvernement, vont être affectés au Projet pour servir à l'Ecole Normale Supérieure à la formation des cadres.

19.3. Le problème du recrutement

D'autre part, il faut regretter aussi que, dans la conjoncture actuelle, il soit impossible de recruter en nombre suffisant des enseignants et des cadres de valeur. Le Projet a été associé aux travaux pour la création du Statut de l'ENS, et pour l'amélioration du statut des enseignants, -instituteurs et pro­fesseurs-. Cette opération, prioritaire comme l'indique le paragraphe 12.2. page 12, a été engagée par les Ministères de la Fonction Publique et des Finan­ces. Un premier résultat est acquis. Mais il faut attendre que se saturent des débouchés plus honorifiques et mieux rétribués (secteur privé, police, armée, douanes, etc.) pour pouvoir recruter les futurs éducateurs au niveau où ils devraient l'être. Le CTP a publié, à la demande du Directeur National, deux études de sensibilisation, (11 et 8 pages), présentées en Conseil des Ministres.

ORIENTATION DES ELEVES ET ADAPTATION DE LEUR FORMATION

(Cf. paragraphe 13, pages 12 et 13)

Les analyses des statistiques effectuées par l'expert ont souligné dès 1975 la pré­dominance des flux de littéraires sur ceux des scientifiques, dans le Second Degré aussi bien qu'à l'Université. Or le développement économique du Pays, essentielle­ment industriel, impliquerait un renforcement scientifique et technique de la for­mation.

De là une aide du Projet dans quelques opérations décidées par les Responsables Ga­bonais :

20.1. Sciences expérimentales et éducation manuelle et technologique

a) Monsieur Mulot, expert en biologie, chargé de recherches en pédago­gie de l'étude du milieu, a apporté un concours apprécié pour la for­mation continue des professeurs de Sciences, lors des Séminaires en­cadrés chaque année depuis 1979 par l'assistance française, et dans le cadre de l'animation pédagogique organisée par le Service de la Recherche appliquée aux enseignements.

De plus, il a apporté son concours en 1978 et 1979 au CEN de Libre­ville :

- pour l'animation du.groupe de professeurs de biologie du premier cycle afin de mettre les nouveaux programmes en application en 1ère année. (2 heures hebdomadaires)

- pour la mise au point des programmes transitoires des classes de formation professionnelle, et leur enseignement en mai et juin 1979, à raison de 8 heures hebdomadaires.

b) Le Projet a effectué les calculs de coûts inscrits au Plan Intérimai­re 1980-82 pour la construction et l'équipement des laboratoires scien­tifiques et des ateliers de technologie nécessaires :

- à l'expérimentation des nouveaux programmes au Lycée National Léon Mba ;

- à l'élargissement progressif de l'expérience dans les quatre Lycées principaux (Estuaire, Oyem, Franceville, Port-Gentil).

Une étude est en cours pour l'extension de cette opération dans le premier cycle d'enseignement secondaire général et pour le renforce­ment de la formation scientifique dans le second cycle.

c) Enfin, le CTP a introduit dans le Plan Intérimaire les coûts des in­ternato nécessaires au regroupement des élèves du Second Cycle dans les cinq Lycées précités, qui bénéficient de locaux et d'équipements fonctionnels, et d'une équipe stable de professeurs de qualité.

Chaque année, le budget de développement comporte les sommes prévues et actualisées, pour l'ensemble des constructions et équipements re­latifs aux points 20.1.a) et b). Les travaux et livraisons sont con­trôlés par le Projet, dans le cadre de la D.P.R.

20.2. Formation et emploi : inadéquation et nécessité d'une orientation effec­tive des élèves

Dès avril 1978, le Directeur National du Projet a réuni une Commission Orientation-Formation, à laquelle participaient une quarantaine de res­ponsables et techniciens de l'éducation d'un haut niveau pour étudier les problèmes du rendement externe de l'enseignement à tous les degrés' de l'inadéquation des finalités éducatives, et des dangers d'une orien­tation précoce des élèves, s'effectuant sans critères objectifs.

Le Projet a apporté son aide à cette Commission, notamment pour le cal­cul des coûts des déperditions et l'exposé des techniques d'une formation par objectifs, liée à la définition des profils des élèves à former (sur l'exemple de la formation des enseignants).

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En novembre 1979, une étude exécutée par le CTP à la demande du Ministre de l'Education Nationale pour les besoins de la BIRD a renforcé l'idée de l'inadéquation formation-emploi, bien que certaines données, recueil­lies à la hâte, en soient contestables. Cette étude se retrouve, dans ses grandes lignes et ses conclusions, dans le Plan Intérimaire de Déve­loppement pour 1980-82.

a) L'approche méthodologique s'ap'iie sur deux séries d'enquêtes :

. Sur l'emploi

Les statistiques de la Fonction Publique, et celles de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale pour le secteur privé ont permis de prévoir l'évolution globale : "l'emploi connaîtra au cours du Plan Intérimaire une croissance soutenue, mais modérée au rythme moyen de 2,3 % par an".

Le Plan prévoit également les taux d'accroissement des effectifs en cours d'emploi pour chaque branche d'activités, entre 1978 et 1982. "L'accroissement est surtout sensible dans le secteur primaire (12 % de fin 78 à fin 82), modéré (8,6 %) dans le secteur secondaire, et intermédiaire (10,2 ?í) dans le tertiaire."

Ces études débouchent sur une analyse de l'emploi et de l'offre d'emploi par niveau de qualification professionnelle ; la pyramide est mieux équilibrée dans le secteur privé que dans la Fonction Pu-bliaue, où l'on constate un excédent au niveau 1 des cadres supé­rieurs, par rapport aux techniciens supérieurs de niveau 2.

. Sur les sorties du système éducatif

L'analyse des flux d'élèves et d'étudiants sortants au cours de la période 1979-82, qu'ils soient en formation au Gabon ou à l'étran­ger, dans le système éducatif ou dans d'autres institutions de for­mation au sens large du terme, a permis de définir les demandes d'emploi pour chaque niveau de qualification professionnelle, et dans les domaines suivants : administration, enseignement, techni­que, santé, arts, et sans spécialités.

. Comparaison théorique des offres et des demandes d'emploi de 1979 à 1982

On était alors en mesure de comparer, par niveau de qualification professionnelle, les offres d'emploi dans le secteur privé et la Fonction Publique, et lus demandes d'emploi, qu'il s'agisse des ef­fectifs de personnel formé tst diplômé, ou de personnel non formé, . disponible sur le marché de L'emploi.

b) Cette approche méthodologique aboutit au constat du déséquilibre entre formation et emploi, sur la période 1979-82.

. La demande d'emploi (23.592) est supérieure à l'offre (18.510). Ce qui devrait permettre le remplacement d'étrangers par des Gabonais.

. En raison de l'attribution généreuse des bourses, le système éduca­tif forme 1.046 cadres supérieurs dans des spécialités où ils ne trouveront pas d'emplois à ce niveau.

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Sous réserve d'une formation professionnelle complémentaire qui les prépare véritablement à l'emploi, ces 1.046 cadres supérieurs excédentaires pourraient amorcer le remplacement de cadres étran­gers, notamment dans la branche administrative, et plus particuliè­rement dans la fonction enseignante (74 % des professeurs sont des étrangers, ce qui constitue une lourde charge pour le budget, nuit à une saine gestion des personnels, et handicape tout projet d'adap­tation pédagogique).

Pour enrayer cette anomalie, il faudrait une action de la Commission Nationale des Bourses en faveur d'une orientation des jeunes vers les carrières de techniciens supérieurs et de cadres moyens, pour lesquel­les les entreprises continuent à recruter des étrangers.

. Il faut noter la faible proportion de techniciens formés au niveau 3 (cadres moyens), en dehors des postes de fonctionnaires.

Cette remarque'renforce l'idée qu'une réforme des objectifs de l'en­seignement technique et professionnel est nécessaire.

. Enfin, des effectifs importants sont formés par le système éducatif aux différents niveaux, mais "sans spécialité" :

- 14.000 aux niveaux 5 et 6 1.600 au niveau 4 (fin de 1er cycle) 2.100 au niveau 3 (fin de second cycle)

Les filières de formation littéraire, -qui ne sont pas en prise di­recte avec le développement économique-, attirent beaucoup plus d'élèves que celles de la formation scientifique et technique : l'ENS, par exemple, prépare 15 futurs professeurs de sciences, con­tre 111 professeurs de lettres et sciences humaines.

20.3. Les solutions envisagées

Au niveau du Ministère de l'Education Nationale, plusieurs innovations sont en place ou à l'étude, pour améliorer l'adaptation du système éducatif aux besoins du développement économique.

Mais la production des travailleurs qualifiés déborde le cadre du seul Ministère de l'Education Nationale : la solution du problème s'inscrit dans un processus global d'organisation et de planification des ressources humaines.

Quelques tendances s'infirment depuis 1979 :

a) La Commission Nationale des Bourses a pris conscience des dangers que posent pour le Pays l'inadaptation de l'orientation des études, le recours à l'immigration, et l'utilisation parfois anormale des ressources humaines existantes.

Dans le Second Degré, tous les élèves Gabonais ont droit à une bourse si leurs résultats sont satisfaisants. Mais pour des études supérieures, de plus en plus, les bourses sont accordées en priorité pour des filières de formation en relation avec les besoins de l'emploi.

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b) Vers une réforme du système éducatif.

Il faut à tous les niveaux rentabiliser les dépenses d'éducation, en faisant de celles-ci le tremplin du développement, comme expri­mait déjà le Illème Plan :

"Dans la.mesure où l'enseignement tel que présentement distribué, manque certains de ces objectifs en raison de son inadaptation aux besoins économiques, la pour^'ùte des tendances actuelles ne peut qu'augmenter les déséquilibres et les difficultés signalés... L'avenir de lréconomie du Gabon est intimement lié à celui de la formation des jeunes Gabonais. Et la poursuite de celle-ci selon les tendances actuelles est non seulement inadéquate, mais porte en elle une grave potentialité de perturbation du climat social".

La réforme de l'enseignement, oeuvre de longue haleine, se manifeste déjà par les opérations de réorganisation matérielle, financière et administrative mentionnées ci-dessus, qui en réalisent progressive­ment les conditions indispensables. Mais elle est en marche également sous l'aspect pédagogique, et le projet a apporté aussi dans ce domaine une aide non négligeable;

21. DES INNOVATIONS PEDAGOGIQUES.

(Cf. paragraphe 14 pages 13 et 14)

En dehors des opérations pour l'amélioration des enseignements scienti­fiques et techniques exposées au point 20.1. page 27, et pour une meilleure formation des enseignants et cadres (19.1. pages 22 et 23 ; 19.2. c/ pages 25 et 26), le Projet a été étroitement associé à deux séries d'in­novations pédagogiques :

- l'une concernant les objectifs, programmes et méthodes de l'école primaire nouvelle ;

- l'autre relative aux objectifs et programmes du tronc commun.

21.1. La pédagogie dans les écoles primaires.

L'enseignement primaire voit ses résultats se détériorer d'année en année. Le C.T.P. a alerté l'opinion par deux brochures parues dès 1975 sur le rendement interne :"L'Enseignement primaire en 1973-74" 20 Mai 1975, 12 pages, 300 exemplaires ; "L'Enseignement primaire en 1974-75" Septembre 1975 - 12 pages - 300 exemplaires.

Depuis 1975 et jusqu'à la fin du projet, plus de dix autres études ou rapports ont été demandés au C.T.P., soit sur l'ensemble du problème, soit sur tel asn^ct particulier : unité des formations initiales et continues, exode vers les villes, évaluation des résultats, statut des enseignants. Ces études et rapports ont con­tribué à éclairer les travaux :

- du Comité Central du Parti Démocratique Gabonais (1975)

- du 7ème Séminaire des Inspecteurs (1975)

- de l'élaboration du Illème Plan Quinquennal (1976-77)

- de la Commission Orientation - Formation (1978)

- du Deuxième Congrès Extraordinaire du Parti Démocratique Gabonais (24 - 27 Janvier 1979), qui a renforcé les conclusions de la Commission "Orientation - Formation" et a défini les grandes lignes d'une politique d'éducation.

3n

- du 8ème Séminaire des Inspecteurs de l'Education Nationale; (Février 1979) qui fut ainsi en mesure de préciser les objectifs d'une école primaire nouvelle, et les grandes lignes des programmes.

- de l'élaboration du Plan Intérimaire de Développement pour la période 1980-82.

a) Les objectifs de l'école primaire nouvelle :

•Les options politiques

Les finalités de l'enseignement primaire au Gabon participent des finalités de l'éducation en général, souvent exprimées of­ficiellement.

L'analyse de ces textes montre qu'ils convergent vers l'idée d'une éducation pour le développement économique et social, et c'est d'ailleurs cette option qui oriente la politique de l'éducation inscrite au Illème Plan. "Le temps est donc venu d'unir les hommes d'action avec les hommes de réflexion" (Président BONGO, discours d'ouverture du 2ème Congrès Extra­ordinaire du Parti démocratique Gabonais).

Il s'agit de former des hommes :

- conscients de leurs responsabilités dans l'édification de la communauté nationale ;

- capables d'agir sur leur environnement pour le transformer dans le sens d'un mieux-vivre ;

- enracinés dans les valeurs culturelles gabonaises, mais ouverts à tous les progrès, d'où qu'ils viennent, susceptibles de-mieux satisfaire les besoins, et de promouvoir le développement économique, social et culturel.

. Former des hommes d'action

Un homme d'action, face à une situation nouvelle, est capable de s'y adapter par la pensée et par l'action, en lui donnant une réponse appropriée. Pour résoudre le problème auquel il se trou­ve confronté, il doit disposer de certaines connaissances et savoir-faire, et il lui faut aussi quelques aptitudes spécifiques

- des aptitudes :

Ce qui caractérise immédiatement un homme d'action, c'est moins l'étendue de ses connaissances que l'efficacité de ses savoir-faire. Mais, plus encore, c'est son aptitude étonnante à s'adapter à toute situation nouvelle, même embarrassante.

Et cette adaptabilité est une qualité précieuse, en un temps où chacun doit, se recycler, voire se reconvertir, en raison de la rapidité avec laquelle évoluent les conditions de la vie économique et sociale.

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Or, s'adapter c'est penser

C'est appréhender rapidement une situation-problème, même si elle se pose pour la première fois : la comprendre d'abord glo­balement par un survol général ; puis l'analyser pour définir ses éléments et s'approprier le sens de leurs relations ; enfin être capable de reconstituer j.e problème par une synthèse de ces éléments et relations.

Compréhension, analyse et synthèse sont, face à une situation-problème, les trois étapes complémentaires et successives de la pensée logique, qui permettent de connaître la situation, c'est-à-dire de la comprendre et de l'expliquer.

Si elle veut développer l'adaptabilité de l'élève, l'école nou­velle devra donc d'abord lui apprendre à penser, en lui donnant à tout moment l'occasion d'appréhender des situations nouvelles, pour l'habituer à d'abord comprendre, puis à conduire correcte­ment les processus d'analyse et de synthèse. Chacune des leçons, dans toutes les disciplines et à tous les niveaux, devrait donc présenter aux élèves un problème. Après l'avoir compris globa­lement, ils auraient à en faire eux-mêmes l'analyse, pour décou­vrir et s'approprier les éléments nouveaux de connaissances, puis s'entraîner à les réemployer dans des exercices de synthèse adaptés à des situations voisines. Chaque leçon, quel que soit son objectif particulier, serait donc en même temps un exercice pour apprendre à penser, un entraînement à la pensée, comme élément de l'adaptation.

Enfin, pour rendre plus efficace encore cette démarche forma­trice de l'esprit, il faudrait que tout entraînement à la pensée soit aussi un entraînement à l'expression.

De plus, s'adapter, c'est agir

En effet, penser et connaître, s'exprimer correctement sont des éléments favorables à l'adaptation. Mais s'adapter à un problème, c'est lui appliquer une solution satisfaisante, c'est se soumet­tre la difficulté, la dépasser par un comportement efficace, par une action appropriée, continuellement évaluée, et orientée au besoin.

Agir, ce n'est pas seulement exécuter un acte. C'est d'abord prendre conscience qu'une prtion est possible dans la situation qui se présente, et vouloir intervenir, se décider à entrepren­dre l'action. Puis c'est réfléchir à la façon de la conduire : rassembler les moyens financiers, matériels et humains nécessai­res, prévoir son déroulement et en dresser le calendrier, orga­niser l'action, distribuer les responsabilités s'il s'agit d'une opération collective. Enfin, c'est exécuter le plan d'action arrêté, et en contrôler les résultats, pour réorienter au besoin les opérations.

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Si l'élève, à l'école nouvelle, doit apprendre à s'adapter, il lui faut apprendre à agir, et par conséquent s'entraîner à l'ac­tion ainsi comprise. Dans les horaires officiels devront trouver place des séries de séances d'entraînement, visant essentiel­lement à créer et développer l'aptitude à l'initiative et à l'action, sur des problèmes adaptés à l'âge et aux possibilités des élèves, et par des travaux accessibles.

Ce sont là des -- tivités scolaires nouvelles, mais non pas impossibles ; il suffit d'en prendre le temps, après en avoir reconnu l'importance. Il faudra former les enseignants à ces exercices et les aider par. des supports pédagogiques appropriés, afin qu'ils deviennent eux-mêmes des animateurs.

- des connaissances :

Les problèmes qui peuvent se poser à l'homme d'action sont rela­tifs à la vie concrète, dans un milieu donné. C'est donc d'abord ce milieu de vie qu'il faut apprendre à connaître. Le savoir que l'école doit faire acquérir, c'est en tout premier lieu un savoir utile, relatif aux besoins réels de l'individu dans son groupe social :

. habitat, santé, nutrition, puériculture, économie ménagère, hygiène, soins, éducation, culture ;

. travail productif, élevage, agriculture, artisanat, entretien ;

. économie, échanges, investissements, placements, budget fami­lial ;

. institutions sociales, civisme, valeurs culturelles, partici­pation politique.

L'école nouvelle devra donc lutter contre les tendances encyclo­pédiques des programmes actuels, et viser en tout premier lieu l'acquisition d'un savoir scientifique et technique directement utilisable dans les milieux variés que présente le Gabon. Cette diversité des milieux implique par conséquent que le programme national admette quelques variantes d'une région à l'autre.

Pour assimiler ces connaissances, il est indispensable que l'élève dispose avec aisance des instruments de la communication; d'où la nécessité d'une amélioration des enseignements de la langue véhiculaire et des mathématiques.

L'homme d'action doit être capable de mobiliser ses connaissances Ce qui suppose qu'elles ne soient pas figées, sclérosées, cloi­sonnées dans des cadres rigides et artificiels, mais au contraire bien assimilées, disponibles, vivantes et organisables autour du pôle d'intégration que constitue le problème à résoudre. L'école nouvelle devra donc s'efforcer de réaliser cette osmose entre les connaissances, par des programmes instituant 1'inter­disciplinarité et l'unité des enseignements.

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L'homme d'action est aussi celui qui sait au besoin compléter son savoir. Ce qui implique aussi que l'école ne soit plus considérée comme une institution chargée de dispenser toute l'instruction dans une période donnée. L'éducation n'est plus l'oeuvre d'une étape de la vie ; l'école doit préparer l'élève à continuer d'apprendre, dans la perspective d'une éducation permanente ; et elle doit inciter l'élève à toujours s'informer, pour compléter et actualiser son savoir.

- des savoir-faire :

Si, face à un problème nouveau, l'homme d'action est celui qui mobilise et complète ses connaissances, ce n'est pas pour le seul plaisir de savoir : son but est de passer à l'action concrète, bien adaptée au problème à résoudre. Pour lui, il ne s'agit pas de savoir pour savoir, mais de connaître pour ac¿r.

L'école nouvelle devra donc se départir de la tendance acadé­mique des programmes actuels, et se tourner résolument vers des travaux pratiques de mise en application des connaissances. Par là, l'école se lie au travail et à la production ; elle enseigne des savoir-faire, non seulement par un apprentissage gestuel, mais aussi par le perfectionnement d'aptitudes à l'initiative et à l'action. Et elle active la prise de cons­cience de tout ce que le travail peut changer dans le milieu environnant, grâce à la mise en oeuvre de technologies appro­priées.

En même temps qu'elle enseigne des techniques manuelles, l'école devient un centre de vulgarisation et de démonstration pour le transfert des technologies adaptées à un développement endogène. Elle établit une liaison constante entre la théorie et la pratique, entre le connaître et le faire.

Si bien que l'école nouvelle se démarginalise : d'une part, elle s'intègre à la communauté et profite de l'expérience accumulée ; d'autre part, elle complète cet acquis d'un apport nouveau, et contribue ainsi à l'animation communautaire.

C'est finalement en démystifiant l'académisme scolaire que l'on pourra déraciner un système éducatif inadapté, et lui substituer une école conçue et réalisée par et pour la société gabonaise.

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. Les connaissances techniques porteront, en fonction des divers milieux, sur l'agriculture, l'élevage, la forêt, la pêche, l'ar­tisanat, les industries extractives et de transformation, le com­merce, le transport, les activités culturelles, l'hygiène, la phar­macopée locale, le secourisme, la puériculture, la cuisine, la cou­ture, les sports, la sécurité routière.

. Les savoir-faire ce prennent toutes les habitudes manuelles et in­tellectuelles entretenues pendant la durée de la scolarité :

- au niveau individuel : savoir s'adapter au milieu par la manipula­tion des outils de production, par la créativité et la transforma­tion des acquis, savoir prendre de l'information, recevoir et émet­tre des messages, savoir traduire ses sentiments et investir ses connaissances dans l'action.

- au niveau familial : savoir exécuter les principaux travaux domes­tiques, savoir gérer et évaluer son budget.

- au niyeau communautaire : animer et faire évoluer le milieu en agent dynamique de développement, savoir produire et commerciali­ser sa production, savoir trouver des relations dans le milieu et concevoir un plan d'action, une stratégie, savoir résoudre des problèmes, savoir organiser un groupe pour entreprendre une action bénéfique à la communauté.

- au niveau civique : savoir choisir, savoir agir, savoir critiquer pour améliorer, savoir assumer ses responsabilités civiques.

. Les aptitudes et comportements du jeune Gabonais au sortir de l'éco­le primaire sont les suivantes :

- aptitude à la pensée logique : observation, analyse, synthèse, ju­gement, raisonnement, esprit critique, curiosité, créativité.

- aptitude à l'action : initiative, planification, organisation, ha­bileté manuelle, sens des responsabilités, esprit de décision, vo­lonté, fermeté.

- aptitudes sociales : sens des relations humaines, collaboration, adaptation, sociabilité, sens de l'hospitalité, respect des valeurs traditionnelles.

De plus, le 8ème Séminaire a pu définir, à partir du profil de l'écolier sortant, les caractères généraux des méthodes à l'école primaire nouvelle:

. pour le développement de la pensée logique, les leçons seront présen­tées selon une démarche en trois étapes :

- compréhension globale de la situation-problème par les élèves ;

- analyse par les élèves des éléments de la situation ;

- synthèse, ou application des éléments et relations connus à des situations nouvelles.

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. en faveur de l'aptitude à l'action et à l'animation. Les maîtres donneront des responsabilités aux élèves, en créant des groupes de travail où ils prendront des initiatives : coopérative scolaire, travaux pratiques, jardin scolaire, petit élevage, installations sanitaires, animation communautaire...

La démarche à suivre sera la suivante :

- prise de conscience par les élèves d'un manque d'initiatives de leur part sur telle ou telle action à entreprendre ;

- analyse de la situation : établissement d'un calendrier de travail, recensement des moyens matériels et humains, définition des tâches, répartition des responsabilités par groupes ;

- exécution : information technologique et conseils ;

- évaluation des tâches accomplies ; généralisation.

. pour la socialisation : certaines activités sont proposées : le tra­vail en groupe, la correspondance interscolaire, le respect de la règle, le dialogue, la prise de responsabilités. Le maître devra dé­finir et distribuer des rôles : responsables.de classe, arbitres de sports et jeux collectifs, etc.

c) en conclusion,

faire de l'école primaire un instrument du développement, ce n'est pas la transformer en un centre de formation professionnelle, orientant dé­jà les jeunes élèves vers telle branche d'activités. C'est sensibiliser l'enfant au travail productif, le préparer à devenir un homme d'action.

La réforme de l'enseignement primaire, c'est justement cet effort pour donner aux contenus d'enseignement une portée pratique, pour orienter la connaissance vers l'action utile, pour ouvrir l'esprit de l'enfant, lui faire vivre la valeur de la créativité et du travail bien fait, le préparer à l'initiative et à l'action individuelles ou collectives. L'école nouvelle doit désormais insuffler à l'enfant, au travers de l'exemple, de l'exercice et de l'entraînement, la certitude que l'hom­me peut, par une action intelligente, transformer son environnement social et matériel, et prendre en mains son destin, pour vivre harmo­nieusement dans son milieu.

Que l'élève soit destiné ou non à poursuivre ses études, le rôle essen­tiel de l'école primaire, c'est donc de lui apprendre à connaître son milieu et à l'aimer ; c'est de lui donner l'esprit d'initiative et de créativité, ainsi qu'une ouvrrture sur les sciences et technologies, qui lui permettront de transformer son environnement dans le sens d'un mieux-être.

On aura ainsi préparé tous les jeunes Gabonais à devenir des citoyens et des producteurs ; une formation ultérieure les transformera en hom­mes d'action, spécialistes dans les divers secteurs d'activités.

Bien évidemment, les objectifs, programmes et méthodes de l'école pri­maire nouvelle ainsi définie ne sauraient être appliqués dans la situa­tion actuelle : la rénovation pédagogique suppose la transformation des conditions matérielles de travail, et de la qualification des ensei­gnants et cadres. Elle implique aussi que soient distribués dans toutes les classes les documents pédagogiques servant de supports à l'action éducative nouvelle.

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Cependant, compte tenu des délais nécessaires à la recherche pédago­gique, à l'élaboration des méthodes et manuels, à leur production et diffusion, à la préparation des enseignants et cadres à leur rôle, il était bon de commencer à mettre en oeuvre les premières opérations pour la rénovation des programmes et méthodes.

d) programmes et méthodes

. Le projet, dans le cadre de la réorganisation du système actuel, à la demande des inspecteurs provinciaux qui avaient constaté qu'aucune éco­le ou presque ne disposait des programmes officiels de l'enseignement primaire et qu'eux-mêmes en étaient dépourvus, a procédé au recollement de tous les textes. Monsieur Mulot a mis à jour les programmes actuali­sés, remis en 3.000 exemplaires à la Direction des Enseignements du Premier Degré pour large diffusion.

. D'autre part, le Directeur National du projet, le 5 novembre 1977 a dé­cidé de la constitution de cinq groupes de recherche pédagogique :

- 3 pour l'étude des programmes et méthodes d'enseignement primaire :

- initiation au français, langue non maternelle ;

- enseignement des mathématiques ;

- étude des milieux, et activités d'éveil.

- 2 pour l'élaboration des nouveaux programmes de formation initiale et continue des enseignants et cadres.

En ce qui concerne les trois premiers groupes, ils ont échappé au con­trôle du projet, étant placés sous la responsabilité d'un chef de ser­vice, coopérant français. Nanamoins, le projet a joué un rôle important :

, dans la conduite des travaux du groupe "Activités d'éveil et*étude des milieux". Monsieur Mulot, responsable jusqu'en août 1979 du groupe com­posé de quatre homologues gabonais a pu poursuivre l'opération "initia­tion à la technologie et aux sciences physiques" dans le cadre de l'in­troduction des activités d'éveil dans les classes primaires. Ceci par une série de réunionsdu groupe pour la préparation du travail hebdoma­daire, des réunions d'information des enseignants titulaires des classes-pilotes, l'animation et l'évaluation de ces classes et la mi­se au point collective de sujets d'étude.

Un premier travail, mené à bien de Mars à Mai 1978 grâce au concours de M. ZAFRILLA pour te qui concerne l'évaluation, a consisté à dresser le bilan de l'enseignement, à l'école primaire, des disciplines tradi­tionnelles. Parallèlement, et ce fut son second travail, réalisé en 6 mois durant l'année 1977- 78, le groupe entreprit le recueil et l'a­nalyse des informations et documents concernant la manière dont l'en­seignement intégré et la pédagogie de l'étude du milieu étaient con­çus et appliqués dans les pays voisins.

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A la rentrée scolaire de 1978 le groupe mit en place, dans 5 écoles-pilotes, une expérience destinée à voir comment des activités techno­logiques introduites au CM 1 permettraient de préparer l'enseignement de la technologie à l'entrée dans le secondaire. Les résultats obtenus furent assez intéressants pour qu'on tente de définir les objectifs à atteindre par un enseignement scientifique et pour que, dans un docu­ment, on s'essaie à un inventaire des principaux concepts scientifi­ques que l'écolier gabonais devait assimiler. Ces travaux allaient eux-mêmes permettre l'élaboration, dans ses grandes lignes, d'un pro­gramme d'enseignement scientifique du CP 2 au CM 2 (27 fiches corres­pondant chacune à une séquence d'enseignement occupant de une à quatre séances selon les cas). Le groupe propose que pour une évaluation plus fine une expérience soit mise en place dans 5 classes de milieu urbain et 5 de milieu rural (périphérie de Libreville).

L'équipe, vers la fin de la mission de l'expert, préparait avec, les au­torités responsables l'extension, à l'ensemble des écoles primaires de Libreville, du programme pour l'introduction d'une nouvelle méthodolo­gie des activités d'éveil.

, pour la préparation du groupe de travail chargé de la réalisation d'une nouvelle méthode gabonaise d'initiation à la langue française, le CTP, Monsieur Becquelin, a conduit de janvier à juin 1978, une série de sé­ances de travail ayant pour buts :

- d'enquêter sur les techniques traditionnelles utilisées à Libre­ville pour l'initiation au langage au CP 1 ;

- d'informer l'équipe sur les fondements psycho-pédagogiques et lin­guistiques des méthodes nouvelles ;

- d'entraîner les membres de l'équipe, à partir de séquences filmées, puis en simulation et micro-enseignement, à la conduite des divers aspects des leçons composant "un dossier hebdomadaire" de langage ;

- d'élaborer avec le groupe de travail quelques dossiers adaptés aux situations particulières à la vie gabonaise.

Par ailleurs, Monsieur ZAFRILLA, expert en développement des programmes et en évaluation, est l'auteur de trois comptes rendus d'enquêtes rela­tives à l'évaluation des résultats obtenus, dans la Province de l'Estu­aire, avec les méthodes du Centre de Linguistique Appliquée de Dakar et de l'Institut de Pédagogie Appliquée à vocation rurale de Yaounde.

Le groupe de recherche vient de terminer, en octobre 1981, une méthode gabonaise d'initiation au langage en français. Elle sera expérimentée en 1981-82, dans une trentaii, de classes-pilotes. Une méthode d'appren­tissage de la lecture au cours préparatoire première année à également été mise au point parallèlement par le responsable du groupe.

Il reste à expérimenter et à évaluer ces méthodes, en fonction des ob­jectifs de l'école nouvelle exposés en a) et b) ci-dessus.

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21.2. Le "tronc commun" d'études du premier cycle

Le problème de l'inadéquation de la formation à l'emploi a été exposé ci-dessus, aux pages 27 à 29. Le projet de solution envisagé par le Ministère de l'Education Nationale, avec, la collaboration continue des experts, c'est le "tronc commun".

a) présentation :

Conformément à la Loi 16/66 déclarant obligatoire et gratuit l'ensei­gnement de 6 à 16 ans, il s'agit.de prolonger le tronc commun des étu­des primaires, afin de retarder l'âge de l'orientation des élèves de la classe de Sixième à la classe de Seconde ; la création de ce "tronc commun" d'études du premier cycle secondaire, -qu'il soit général ou technique,- sera l'occasion d'une réadaptation de l'enseignement aux besoins socio-économiques gabonais.

Actuellement, après les études primaires, les élèves passent le con-' cours d'entrée en Sixième pour être admis, sans aucun critère objec­tif de choix, dans 5 catégories d'établissements (secondaire général loug ou court ; technique long ou court ; normal.)

Or, la médiocrité du recrutement actuel pour l'enseignement technique et l'enseignement normal est incompatible avec la nécessité de former les cadres subalternes, moyens et supérieurs nécessaires à l'économie, ainsi que les futurs éducateurs. En fait, l'orientation se fait sans critères suffisants, arbitrairement ; d'ailleurs, les motivations et aptitudes, à 12 ans, ne sont pas encore détectables.

D'où d'énormes déperditions, qui contrarient la rentabilisation des dépenses d'éducation, et une préférence accordée aux enseignements académiques sur la formation "d'hommes d'action".

La création du tronc commun d'études, de la 6ème à la 3ème, permet­trait une orientation réelle des élèves :

. soit, pour les meilleurs, à l'issue du tronc commun : entrée en Seconde de l'enseignement secondaire général, notamment dans les filières scientifiques ; ou dans les classes de Seconde de l'Enseignement technique long (vers les bac.- E, F, G.) ou court (3 années d'études vers le BET industriel ou commercial) ; ou dans la 1ère année de formation professionnelle des CEN et CFI ou dans certaines carrières : postes, banques, assurances, transgabonais, police, gendarmerie, armée, santé, eaux et fo­rêts, agriculture-élevage, etc.

. soit au long du tronc commun, pour tous ceux qui n'ont pas les . aptitudes requises pour suivre avec profit les études : ils se­ront orientés vers une formation professionnelle dans des struc tures d'accueil existantes, à aménager ou à créer :

- ou bien en vue de la formation d'une main d'oeuvre subalter­ne, pour des emplois dans les secteurs forestier, rural, mi­nier, industriel, artisanal ; (niveau sortie du primaire).

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- ou bien pour la formation d'cjvriers spécialisés ou qualifiés dans des structures existantes (centres d'apprentissage prépa rant aux CEAP ; CET préparant aux CAP dans les secteurs com­mercial et industriel ; centres professionnels de l'ANFPP ; centre de formation des entreprises) ou à créer (collèges d'enseignement des techniques rurales, forestières, de pêche, de génie civil, d'hôtellerie, des mines, de l'artisanat, etc. (niveau sortie de 51 ne). Ces structures d'accueil pourront utiliser les bâtiments de certains CES fermés depuis 1978, ou libérés par la sélection au cours du tronc commun.

Deux résultats, fondamentaux pour la formation des ressources humaines pourraient être attendus d'une telle initiative, que l'on peut juger 1 plus urgente à moyen terme,

- d'une part, on mettrait fin à l'orientation anarchique des élè­ves, vers une formation générale, technique ou normale, telle qu'elle s'effectue arbitrairement à l'entrée en Sixième : les 4 années de tronc commun, intégrant pour tous une nouvelle for­mation scientifique et technologique, seraient l'occasion d'ap­précier les aptitudes des jeunes, afin de les orienter avec pertinence ;

- d'autre part, -et compte tenu du fait qu'un bon nombre d'élèves n'auront pas les aptitudes requises pour suivre avec profit lee études du tronc commun-, on rentabilisera les dépenses d'éduca­tion, et on réduira les besoins en main d'oeuvre subalterne, qualifiée ou spécialisée, qui contraignent le Gabon à recourir à un grand nombre de travailleurs immigrés ; il suffira de crée les structures d'accueil assurant la formation professionnelle dans les branches d'activités essentielles au développement : agriculture, élevage, forêt, pêche, mines, artisanat, industrie commerce...

b) activités du projet en faveur du "tronc commun"

. Dans le cadre de la Commission "Orientation-formation", dont les tra­vaux ont débouché sur l'idée de "tronc commun du premier cycle", le pre jet a présenté les études de flux mettant en évidence les déperditions et les mutations, révélatrices d'une mauvaise orientation.

. En avril 1979, le CTP a été désigné pour assurer la présidence de la Commission "Tronc commun", composée de seize responsables du Ministère de l'Education Nationale, auxquels furent adjoints vingt et un profes­seurs dans les diverses disciplines. A ce titre, le CTP a organisé et animé les débats, et rédigé les comptes rendus :

- n° 1. 4 et 7 mai 1979 - 10 pages : "Le tronc commun : pourquoi ; ce qu'il sera ; ses sorties. La mise en place progressive du tronc com­mun".

- n° 2. 9 mai 1979 - 7 pages : "Le profil de l'élève sortant du tronc commun".

- n° 3. 11 et 14 mai 1979 - 5 pages : "Les disciplines dans le tronc commun ; composition des sous-commissions et méthode.de travail pour l'élaboration des programmes et instructions méthodologiques".

- n° 4. 18 et 21 mai 1979 - 6 pages : "Préparation des travaux en sous-commissions" .

. Au cours de la réunion du 9 mai 1979, l'expert en développement des programmes, M. Zafrilla, a fait un exposé sur "Le profil de l'élève sortant du tronc commun". Ce sujet, repris en sous-commission, a don­né lieu à l'élaboration par l'expert d'un document de 9 pages, sous forme synoptique.

. La plupart des membres de la Commission "Tronc commun" ayant souhaité recevoir une information complémentaire, plus concrète, sur la pédago­gie par objectifs, l'expert en pédagogie de l'étude du milieu a fait, au cours de la même réunion, un exposé visant à prouver, sur l'exemple de l'enseignement des sciences expérimentales, à quel point la réflexion sur un profil peut être utile à l'élaboration des programmes et méthodes du tronc commun. Des sous-commissions "Tronc commun" ayant été créées, M. Mulot fut désigné comme responsable de celle de biologie. C'est à ce titre qu'au cours de la réunion du 21 mai il exposa, à titre d'exemple, comment définir les éléments d'un programme du tronc commun à partir des objectifs qu'on se propose de réaliser. Le but était de montrer clairement comment l'analyse de plus en plus fine des objectifs à réa­liser aboutit à l'identification des éléments d'une évaluation périodi­que particulièrement utile à leur orientation. Les travaux de la sous-commission qu'il présidait ont abouti à la présentation par M. Mulot d'un document formulant des propositions pour les programmes de tronc commun en biologie. (Les sciences expérimentales dans le tronc commun : "Biologie : Objectifs ; programmes-cadres pour le niveau d'observation 6ème-5ème" - 55 pages)

. Encore qu'elle n'entre pas dans le cadre des travaux de la Commission "Tronc commun", l'enquête par questionnaire adressé à 960 élèves sur l'enseignement de la géologie en Quatrième renforce la nécessité d'un tronc commun et éclaire la Commission sur l'orientation et le contenu des programmes à concevoir. Entreprise par Monsieur Mulot au cours du dernier trimestre 1979 afin d'évaluer la formation reçue et les apti­tudes intellectuelles développées, l'enquête a permis d'identifier un certain nombre de carences graves, tant dans l'enseignement actuel de la géologie que dans l'utilisation du français comme langue véhiculai-re ; les programmes du "Tronc commun" doivent être conçus pour remédier à ces carences. Un document de 25 pages a été diffusé après dépouille­ment de l'enquête, présentant ses objectifs, le questionnaire proposé, l'analyse des résultats, les conclusions et propositions.

. Les travaux de la Commission "Tronc Commun", organisés par le C.T.P. Monsieur BECQUELIN, ont abouti à la rédaction des documents suivants :

- français : "Objectifs et situations d'apprentissage" - 9 pages

- mathématiques : "Objectifs fondamentaux" - 4 pages

- biologie - géologie : "Les sciences expérimentales dans le tronc commun" - 55 pages objectifs ; programmes-cadres ; évaluation.

- sciences physiques : "Finalités ; méthodologie ; savoir-faire ; attitudes ; contenus de connaissances de la 6ème à la 3ème" -6 pages + annexes

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- technologie : "L'enseignement de la technologie dans le tronc commun" - 47 pages

Finalités globales ; les objectifs de formation : en termes de contenus ; démarches technologiques ; structures du programme ; principes méthodologiques ; exemples.

- initiation économique : "Objectifs et profils ; domaines d'études ; horaires, progression et méthodes" - 4 pages

- géographie : "Objectifs ; profils ; langages spécifiques, méthodes, savoir-faire et connaissances " - 5 pages

- histoire et éducation civique : "Objectifs des enseignements de l'histoire, de la morale et de l'éducation civique" 20 pages Programmes en classe de 6ème

- anglais : "L'anglais dans le tronc commun" - 3 pages + annexes.

- éducation physique et sportive : le rapport n'est pas parvenu.

Objectifs pédagogiques dans les Collèges d'Enseignement des techniques rurales.

On a déjà exposé (Cf. 21.2. a) l'importance des structures d'accueil à créer (C.E.T.R.) pour rentabiliser les dépenses d'enseignement primaire et des sorties du "tronc commun". Il s'agit de préparer à leur insertion dans la vie économique tous les jeunes qui répondront ainsi aux offres d'emploi aux niveaux 4, 5 et 6 de qualification professionnelle, offres pour lesquelles le Gabon importe une main-d'oeuvre étrangère.

a) historique

. Lors d'une réunion des Responsables de l'Education Nationale présidée le 27 Avril 1981 par le Directeur Général du M.E.N., Directeur National du Projet, l'orientation des CETR a été définie : préparer en 4 ans aux CAP d'agriculture, élevage, pêche, pisciculture, travaux forestiers...des élèves sortants de l'école primaire, sans avoir les aptitudes requises par des études académiques. Dans une seconde étape, des CETR d'une autre formule accueilleront les sorties en cours de tronc commun (6ème - 3ème).

Ambitions très limitées dans un premier temps : on utilisera les deux CES disponibles à Bongoville et à Moabi, préparés à leur nouveau rôle, avec les crédits de la lig,, budgétaire 815.611. = 55 millions. Une commission est créée pour l'étude des problèmes sous-jacents, sous la présidence de Monsieur A. ISSEMBE, Directeur Général SDGETP.

. Cette Commission (MM. Issembé, Lasserre, Owono et Becquelin) se réunit le 6 Mai.

On inventorie les problèmes : les programmes, en relation avec l'en­vironnement ; l'encadrement ; les structures d'accueil et leur équi­pement. Pour les programmes, on constate que le MEN ne dispose d'aucun technicien de l'agriculture et de l'élevage. Il est demandé à M. BECQUELIN d'entrer en relations avec l'ENCR, le BDPA, la Direction de la Formation agricole...

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En fait, on se rend compte implicitement qu'une réflexion doit s'organiser :

- les aménagements de locaux, leur équipement, le.choix des encadreurs sont des problèmes seconds, qui renvoient à l'élaboration des programmes, avec leur tronc commun et les études spéciales à chaque centre.

- les programmes de ^rmation ne peuvent être conçus sans une référence constante et précise à l'emploi auquel on prépare les élèves. Il faut donc procéder à une étude de l'emploi en milieu rural, à une analyse de postes et de profils.

- ce qui place.les problèmes techniques et pédagogiques sous la dé­pendance d'une politique du développement rural, et implique un inventaire des projets à moyen terme, pour la bonne marche desquels on préparera, dans les CETR, une main-d'oeuvre qualifiée et spécia­lisée.

. Le Ministre de l'Education Nationale a demandé sa collaboration au Ministre de l'Agriculture, des Eaux et Forêts, et du Développement -Rural. Par lettre 603 du 20 Mai 1981, il expose le projet de création des CETR. Pour résoudre les problèmes de locaux, d'équipement, d'en­cadrement, de programmes, il faut mettre en commun les compétences et les moyens.

. L'organisation d'une mission à Bongoville et à Moabi, dans le but d'examiner le problème de l'aménagement et de l'équipement des locaux et des terrains, et d'évaluer l'environnement, déterminant pour l'élaboration des programmes, relance le 4 Juin l'idée d'une nécessaire collaboration avec des techniciens de l'Agriculture.

b) l'entretien avec les Responsables de l'Agriculture

. Le Directeur Général de l'Agriculture, P. KOUNDA KIKI reçoit M. BECQUELIN, en présence de Monsieur M. 0BIANG-M0R0, Directeur de la Formation, de l'Enseignement et du Personnel au M.A.E.F.D.R.

. La création des CETR répond aux voeux récemment exprimés par le Ministre de l'Agriculture de préparer une main-d'oeuvre qualifiée.

L'accord de principe du Ministère est donc acquis pour une collabo­ration avec l'Education Nationale.

. Le Directeur Général voit tout l'intérêt d'associer les techniciens spécialistes de la Formation (MM. OBIANG-MORO, BOISGARD, CONTIN) et des experts d'Oyem ou de la FAO, pour l'élaboration des programmes, l'inventaire des locaux, terrains et équipements, la participation à l'encadrement, l'évaluation des coûts de fonctionnement.

La Direction de la Formation dispose déjà d'une solide expérience, qu'elle mettra volontiers au service de l'Education Nationale.

. Cependant, il faut se garder de tomber dans l'improvisation. Les jeunes doivent être formés à des emplois recensés au sein d'entre­prises ou de projets qu'il faut d'abord inventorier. Faute de quoi les ouvriers agricoles préparés par les CETR vont demander à être fonctionnaires...

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Dans l'ordre, il faut étudier : la politique de développement rural, ses réalisations, ses projets ; puis enquêter sur les besoins en main d'oeuvre qualifiée et, par une analyse de postes, définir les profils des élèves sortants ; ensuite, créer les structures d'accueil et élaborer les programmes, en fonction de ces profils ; enfin, recruter les encadreurs, et informer les élèves des objectifs concret? de leur formation

Cependant, cette procédure 1 gique, indispensable, mais longue, impliquant une collaboration de plusieurs ministères, n'exclut pas l'ouverture des 2 CETR prévus : Si les études durent 4 ans, on dis­posera de l'année 81-82 pour préciser les orientations.

c) développements actuels

Une réunion interministérielle a eu lieu le 29.9.81. Les Responsables de l'Agriculture ont présenté une étude intéressante, concernant les objectifs généraux des CETR et les programmes de formation.

Pour élaborer ceux-ci, on procédera en quatre étapes :

- Inventorier les réalisations et projets agricoles dans l'environne­ment de chaque CETR ;

- Déterminer l'offre d'emploi autour de chaque établissement ;

- Définir les profils demandés par les employeurs potentiels ;

-Pour chaque profil ainsi défini, procéder à une analyse de tâches, et procéder à l'élaboration des programmes selon les techniques d'une pédagogie par objectifs.

. Une mission mixte Agriculture - Education Nationale s'est rendue à Bongoville en Octobre. Le C.T.P. est chargé du rapport, avec l'aide d'un technicien de la formation agricole.

. La délégation se rendra à Moabi le 25 Novembre 1981.

. Une réunion des techniciens des deux Ministères permettra de définir les objectifs et programmes des deux CETR.

En 1982, il est prévu de créer d'autres CETR, dans les zones où l'offre d'emploi se développe.

La création des CETR et des Centres de Formation professionnelle, capables d'absorber en partie les sorties du système éducatif aux niveaux du primaire et du tronc commun, est sans doute l'une des innovations les plus utiles au développement du Gabon.

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3. CONCLUSIONS ET

RECOMMANDATIONS

Les résultats acquis avec l'aide du Projet font clairement apparaître les actions qui devraient être poursuivies en priorité dans les cinq années à venir, qu'il s'agisse de mener à bien les opérations de réor­ganisation et d'assainissement du système actuel, ainsi que les inno­vations importantes déjà mises en oeuvre, ou d'amorcer la réforme globale de l'enseignement dont les objectifs et la procédure commencent à se dessiner.

REORGANISATION DU SYSTEME ACTUEL

Les deux principaux efforts entrepris pour l'amélioration des conditions financières, matérielles et humaines du système éducatif actuel doivent absolument être poursuivis et renforcés afin que la situation soit assainie à l'horizon 1986 :

22.1. Programmation des investissements ; exécution du budget annuel de

de constructions, de réfections et d'équipements.

Depuis 1980, on a pris conscience de l'intérêt que présente pour l'Etat la poursuite d'opérations de réorganisation planifiées, selon un calendrier et avec des moyens financiers et humains réalistes ; restent donc prioritaires des interventions telles que :

. la planification des investissements ;

. la rationalisation de la carte scolaire et l'élaboration du budget annuel d'investissements qui lui correspond ;

. l'application des procédures réglementaires en matière d'exécution du budget ;

. la normalisation des constructions, mobiliers et équipements scolaires, et la mise en oeuvre progressive d'un calendrier des réfections ;

. le contrôle des investissements consentis.

Dans ces domaines, c'est une double fonction que le futur projet pour, la "préparation d'uiio réforme du système éducatif" devrait s'efforcer de remplir.

- continuer et consolider l'oeuvre entreprise avec le concours des experts du projet qui s'achève : le C.T.P. (planificateur) et l'architecte. Auxquels serait adjoint, tant pour l'évaluation pré­visionnelle des coûts que pour une aide à la saine gestion financière, un expert en économie de l'éducation.

- former des homologues, de façon à laisser au plus tôt la responsa­bilité de ces opérations fondamentales à des spécialistes gabonais.

- 45 -

Ce qui suppose, de la part du Gouvernement, la volonté de maintenir à leurs poste3 les personnels ainsi formas (Cf. appendice B.)

22.2. Les personnels : recrutement ; gestion administrative

Toute rénovation de l'éducation passe par les hommes chargés de l'ap­pliquer. Au Gabon, les besoins en enseignants constituent un problème majeur, que le Illème Plan Quinquennal et le Plan Intérimaire ont vainement essayé de résoudre, sur la période 1976-82.

Ce problème n'a été qu'évoqué dans le rapport, car il ne concernait pas directement le projet. Cependant, il a fait l'objet de plusieurs études du C.T.P. Etant donné son importance fondamentale pour la mise en oeuvre progressive des innovations pédagogiques et de la future réforme, et compte tenu du fait que la solution de ce problème dépend d'une option politique, il semble opportun de l'exposer parmi ces conclusions et recommandations.

a) La situation actuelle :

. dans l'enseignement primaire, 3.453 enseignants gabonais (et 114 maîtres français) sont en fonction, dont 497 instituteurs, 1.673 instituteurs-adjoints et 1.283 moniteurs. La proportion des maîtres sous-qualifiés, qu'il faudrait recycler ou remplacer, est donc importante.

Par ailleurs, les besoins annuels atteignent 170 maîtres nouveaux par an, si l'on veut atteindre le ratio 1 maître pour 40 élèves vers 1987-88.

Cet objectif pourrait donc être inscrit au IVème Plan ; cependant, former annuellement cet effectif de maîtres est pratiquement im­possible dans la conjoncture actuelle : le problème reste celui de recruter les hommes en nombre suffisant, et parmi les meilleurs. C'est ensuite seulement qu'il sera possible de les former vala­blement, d'assurer le suivi de cette formation initiale, de con­trôler la qualité de leur travail et de se débarrasser de ceux qui ne sont pas des éducateurs. Ces conditions d'une amélioration du rendement scolaire sont difficiles à réaliser, en raison du désintérêt pour la fonction enseignante, jugée à juste titre péni­ble, peu honorifique et mal rétribuée.

Il est facile de montrer que la solde brute des maîtres, quel que soit leur gradé, n'a pas beaucoup évolué depuis le Décret du 29 Mars 1974 portant relèvement des traitements ; même si on incorpore à la solde brute les 30.000 F dits "de SMIG", selon le barème établi par la Loi n° IIA 80 du 23 Mai 1980, ainsi que les diverses indemnités, l'augmentation récente des salaires ne représente, par rapport à ceux de 1974, qu'une actualisation de 15?ó l'an environ, sensiblement égale à l'augmentation des prix.

De là les difficultés de recrutement : les titulaires du BEPC, pourtant nombreux (en 1980, 954 admis) boudent l'entrée dans les CFI, contraints de recruter à un très médiocre "niveau de troisième

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Et dans les CEN se retrouvent ceux des lauréats de l'entrée en Sixième qui n'ont pu trouver place dans les autres établisse­ments ; si bien que ce sont les plus faibles qui, paradoxalement, sont préparés au métier d'éducateur.

Pour apporter une solution effective au problème préoccupant de la dégradation continue des résultats dans l'enseignement primaire, -qui entraîne la médiocrité du rendement du système éducatif tout entier-, le I Verne Plan devrait rendre à la fonction enseignante l'attrait qu'elle a perdu, par l'amélioration des conditions de vie et de travail, et par un statut particulier de la fonction enseignante.

En effet, le développement économique du Pays est le fruit des ressources humaines ; et c'est par l'école primaire que commence toute formation ; on ne peut donc plus laisser son rendement se dégrader, par manque d'éducateurs de qualité. A fonction spéciale, salaire spécial.

dans l'enseignement secondaire, général, technique et normal, sur 1.526 professeurs, 1.065 sont des étrangers (70%), soit au 1.01.1980 :

- 290 coopérants français et 7 de la mission laïque sur 307 postes ouverts au recrutement ;

32 professeurs d'autres assistances bilatérales ;

- 664 professeurs étrangers en contrat de convention collective, dont 393 Africains, 237 Européens, 28 Américains et 6 Asiatiques.

Ce recrutement n'est qu'un pis-aller : il compromet et rend aléa­toires l'animation pédagogique et le rendement, en raison de la mo­bilité des personnels ; il coûte très cher, les réfections des lo­gements et le remplacement des mobiliers pour pillage ou manque d'entretien étant trop fréquents, sans parler des frais de loca­tion d'appartements ou de chambres d'hôtel, de billets de trans­port en congés, etc. Enfin, il complique la gestion des person­nels : chaque année se renouvellent les problèmes de recrutement, d'affectation, de mise en route, de logement, etc. La gestion se­rait considérablement facilitée si les professeurs étaient gabo­nais, les dépenses moindres et le rendement accru, à condition qu'il s'agisse d'éducateurs de valeur.

Malheureusement, fort peu d'universitaires gabonais ont consenti à devenir professeurs, bien que le Gouvernement ait créé d'excel­lentes structure d'accueil : ENS, ENSET, INJS.

Les flux d'élèves-professeurs actuellement en formation restent très faibles, et ne permettent pas d'envisager, même à très long terme, la gabonisation des cadres de l'enseignement :

- A l'Ecole Normale Supérieure (E.N.S.)

Le recrutement est toujours aussi difficile, si bien que les effectifs totaux de l'ENS sont stationnaires :

167 élèves-professeurs en 1976-77 168 " " " 1978-79 146 " " " 1979-80

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Le faible niveau de recrutement provoque de nombreux abandons et redoublements : le taux de passage en 2ème année lettres en 1976-77 était de 34 % ; en 1ère année sciences = 57 %.

La production annuelle de professeurs reste donc très fai­ble : à peine une trentaine par an ; et la tendance ne s'améliore pas, surtout pour la formation des professeurs de sciences : 8 en 4eme année en 1978-79 ; 6 en 1979-80.

- A l'Ecole Normale Supérieure d'Enseignement Technique (ENSET

Les difficultés de recrutement sont encore plus tangibles, et les coûts de formation plus élevés. Il a d'ailleurs fal­lu créer une année préparatoire en raison de la faiblesse du niveau de recrutement, et se contenter de former des professeurs de CET, et non de lycée.

L'ENSET a produit 2 professeurs du premier cycle technique en 1977, 4 en 1978, 4 en 1979.

En conclusion, loin d'assurer la relève des professeurs étrangers, l'ENS et 1'ENSET ne forment même pas chaque année la moitié des professeurs nécessaires à l'expansion scolaire.

Alors que l'éducation de la jeunesse devrait être l'oeuvre de pro­fesseurs gabonais de valeur, les difficultés de recrutement entraî­nent un niveau qualitatif incertain. On ne recrute souvent que des médiocres, dont il faudrait paradoxalement faire des éducateurs.

b) les solutions :

. Pour résoudre ce problème, il faudrait s'attaquer aux racines du mal, car le Gabon se trouve, pour le recrutement des formateurs de sa jeunesse, dans une situation de dépendance vis-à-vis de L'étran­ger que l'on peut juger très coûteuse et dangereuse, s'agissant de l'avenir de la Nation.

. Si l'on veut recruter et former des enseignants gabonais de valeur, la seule solution est de donner à la fonction pro­fessorale un statut avantageux. Et cela se justifie, puisque ce sont les professeurs qui forment toutes les catégories de cadres et techniciens supérieurs et moyens. D'où les efforts du Ministère de 1't.uucation Nationale pour la création d'un statut spécial.

. Parallèlement, le système d'attribution des bourses dans l'enseignement supérieur doit favoriser nettement les étu­diants de l'ENS et de 1'ENSET.

. Ce sont là les deux mesures politiques susceptibles d'amé­liorer à long terme la situation.

A long terme, car lorsque les décisions nécessaires seront prises et qu'on leur aura donné la publicité qu'elles méri­tent, il n'en faudra pas moins quatre années pour former la

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première promotion de ces professeurs. A supposer que dou­blent les effectifs à l'ENS et à l'ENSET et que 65 profes­seurs puissent en sortir chaque année, il faudrait encore vingt cinq ans pour remplacer les quelque 1.400 professeurs étrangers, ceci compte non tenu des besoins en professeurs résultant de l'expansion scolaire.

. En attendant que ces décisions politiques soient prises, le Minis­tère de l'Education Nationale se trouve devant des difficultés con­sidérables, chaque année renouvelées, pour résoudre les problèmes courants :

- Celui de la mobilité des professeurs étrangers; tous les ans, renouvellement d'une partie du personnel administratif et ensei­gnant ; il faut définir les besoins, -ce qui serait facile si le départ des professeurs était connu à l'avance,- procéder à une campagne d'information et de prospection... et attendre la ren­trée pour constater les manques.

- Celui de la gestion administrative d'un personnel mouvant : af­fectation, logement, transferts, voyages, promotion, congés, etc.

- Celui de l'animation et du contrôle pédagogiques, dont le suivi est chaque année remis en question.

C'est pourquoi le Ministère de l'Education Nationale, s'inspirant des conseils de plusieurs spécialistes, dont M. Zanúttini, consul­tant de 1'UNESCO, a réalisé les travaux préliminaires à une ges­tion administrative informatisée, en relation avec la Fonction Pu-, blique et les Finances. Tous les problèmes de gestion et de fonc­tionnement devraient s'en trouver simplifiés, dès que les équipe­ments, les procédures et les techniciens seront disponibles.

- 49 -

23. RENFORCEMENT DES INNOVATIONS PRINCIPALES

Parmi celles qui ont été introduites avec profit au cours des dernières années, deux séries d'innovations peuvent sembler prioritaires :

- l'une concernant l'amélioration du rendement dans l'enseignement primai­re, par une action :

. sur les conditions matérielles d'enseignement (constructions, mo­biliers, fournitures scolaires) ;

. sur le niveau de qualification des maîtres (recrutement, formation initiale, formation continue, contrôle) ;

. sur l'activité des cadres en faveur de la gestion administrative, de l'animation et du contrôle pédagogique (formation initiale et continue des cadres ; leur contrôle) ;

. enfin, sur l'adaptation des programmes et méthodes aux objectifs de l'école primaire nouvelle (recherche appliquée à l'élaboration des programmes et méthodes ; leur impression ; leur expérimenta­tion et leur évaluation).

Cette entreprise, vaste et difficile, déborde largement le cadre des activités du futur projet ; aussi les conclusions et recommandations formulées ci-dessous se limiteront-elles aux secteurs pour lesquels des experts sont prévus ;

- l'autre série d'innovations engagent une réforme de certains objectifs d'éducation, pour une meilleure adéquation de la formation à Ilemploi. Elle vise à l'orientation des élèves vers des structures d'accueil exis­tantes ou à créer, où les programmes et méthodes d'éducation seront in­fléchis en fonction des besoins nés du développement économique ("tronc commun", et ses sorties).

Ce domaine aussi est très complexe ; le personnel du projet ne peut qu'apporter une contribution partielle à la réalisation des objectifs décrits plus haut. Les conclusions et recommandations ne visent donc que cette participation limitée du projet.

23.1. RENDEMENT DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

L'action du projet se limite :

- à l'amélioration des conditions matérielles d'enseignement ;

- à la formation des formateurs : objectifs, programmes, méthodes ; participation aux cours pour la formation des inspecteurs, des conseillers pédagogiques, des professeurs des établissements de formation et de perfectionnement, et des enseignants.

Ce qui ne signifie pas que le projet n'aura pas à collaborer avec l'Ins­titut Pédagogique National pour la recherche appliquée à l'élaboration et à l'évaluation des programmes et méthodes, ou pour la production des documents didactiques.

- 50 -

a) l'amélioration des conditions matérielles d'enseignement : construc­tion de locaux scolaires et de logements ; mobiliers, équipements.

Les actions de planification, programmation des investissements, carte scolaire et normalisation des constructions et mobiliers vont se pour­suivre et se renforcer.

. En ce qui concerne les constructions de locaux scolaires et de loge­ments, on pourrait recommander que s'améliorent les secteurs opéra­tionnels :

- de la préparation des chantiers (choix des terrains ; estimation des travaux de terrassements et VRD ; relevés topographiques ; orientation des bâtiments en fonction des conditions climatiques)

- du contrôle des travaux (rapports sur l'état d'avancement ; res­pect des matériaux inscrits au descriptif et des plans)

- de la réception des constructions, souvent non effectuée faute de personnel du MTPC, si bien que tout recours ultérieur contre l'en-, treprise est impossible en cas de malfaçons.

Les 9 Volontaires des Nations-Unies, spécialistes provinciaux des constructions scolaires, pourraient être appelés à apporter leur con­cours dans ces trois secteurs, afin d'assurer une utilisation opti­male des crédits.

. Quant à la fourniture d'équipements et mobiliers, l'aide du projet ainsi que les difficultés rencontrées ont été exposées aux pages 18 et 19.

Si l'on veut tirer le profit maximum des crédits obtenus, deux recom­mandations ont été formulées (page 19) : recycler les intendants des Etablissements et former des gestionnaires pour l'échelon central ; constituer un fichier détaillé des Etablissements, et établir un con­trôle permanent des prestations de services.et des livraisons de biens.

. Enfin, la programmation des investissements devrait bénéficier du concours du nouvel expert en économie de l'éducation, notamment pour le calcul prévisionnel des coûts des principales opérations à inseri-, re au Plan de Développement.

b) la formation des formateurs

Les résultats de la réforme des programmes et méthodes de la formation initiale des enseignants (CEN) et des cadres (EN5) devront être pério­diquement évalués.

Si des progrès sensibles sont enregistrés, il sera possible de rationa­liser encore l'approche de la "pédagogie par objectifs" introduite à l'ENS pour la formation des inspecteurs et des conseillers pédagogiques.

- 51 -

Ces deux catégories de cadres sont préparés en particulier au contrôle et à l'animation pédagogiques des enseinnants en poste, dans leur classe ou rassemblés en vue d'une "journée pédagogique". Former des maîtres sur plusieurs années, ou les perfectionner par un stage de longue durée, est un métier tout différent : les objectifs, la progression, les techniques de formation des maîtres dans un CEN ou un CI~I (formation initiale) ou dans un CPP (perfectionnement) sont radicalement autres que lors d'une visite de classe.

On ne devrait donc plus còntiiuer d'affecter des conseillers pédagogiques comme professeurs pour la formation professionnelle des maîtres. Une section spéciale pour la préparation de ces professeurs devrait être créée à l'ENS.

Les deux experts du projet pourront aider à définir les objectifs, pro­fils, programmes et méthodes de la formation dans cette section, et se charger d'une partie des cours et travaux pratiques, compte tenu des nouveaux programmes appliqués au CEN de Libreville, et en collaboration avec cet Etablissement.

Une telle innovation s'avère d'autant plus nécessaire que la formation professionnelle initiale et continue des maîtres va s'effectuer pro­chainement dans les Etablissements de Libreville, Ntoum, Oyem, Mouila et Franceville, où l'on aura besoin de professeurs nombreux et compé­tents.

23.2. "TRONC COMMUN" : L'ORIENTATION DES ELEVES. FORMATION ET EMPLOI

Ce domaine d'innovations, annoncé aux pages 28 et 29, et développé au paragraphe 21.1 pages 39 et 40, est certainement celui qui peut appor­ter les résultats les plus bénéfiques à moyen terme.

En effet, la réforme de l'enseignement primaire suppose une action d'en­vergure et de longue durée ; on peut bien sûr mener de front les opéra­tions d'assainissement des conditions matérielles d'enseignement, de perfectionnement des enseignants et cadres, et de recherche pédagogique appliquée à la rénovation des objectifs, contenus et méthodes ; mais.il n'en reste pas moins que les premiers élèves formés entièrement à l'éco­le primaire nouvelle ne sortiront pas avant une douzaine d'années.

Par contre, si le tronc commun d'études du premier, cycle se met en pla­ce, et si l'on crée les structures d'accueil capables de préparer à l'emploi tous les élèves, garçons et filles, qui n'ont pas les aptitu­des requises pour suivre avec profit les programmes du tronc commun, c'est trois ou quatre ans plus tard que sortiront, à l'issue du tronc commun, les élèves à orienter, ou vers les différentes filières offer­tes par le système éducatif venseignement général, technique ou normal), ou vers certains emplois ou des filières de formation spécialisées (OPT, 0CTRA, banques, etc.). Et c'est aussi trois ans plus tard qu'on pourra tester l'efficacité des structures d'accueil créées pour récu­pérer les sorties (centres d'apprentissage, collèges d'enseignement des techniques rurales) par des enquêtes auprès des employeurs.

Dans cette entreprise d'une importance fondamentale, tant pour l'écono­mie du Pays que pour l'amélioration du rendement interne du système édu­catif, le projet futur devrait pouvoir apporter une aide considérable.

- 52 -

D'abord au niveau du calcul des coûts et de la programmation des inves­tissements, permettant une mise en place progressive du tronc commun et des structures d'accueil des élèves-sortants. Il s'agit d'éclairer les Responsables sur les moyens financiers, matériels et humains à mettre en oeuvre année par année, dans diverses hypothèses de rythme (planifi­cateur et économiste).

Ensuite, le projet apportera son aide à la conception et à la construc­tion des bâtiments spécialisés : ateliers, laboratoires, étables, pou­laillers, réserves à matériels... (architecte).

Des consultants pourront éclairer certains problèmes particuliers, dans les domaines de l'animation rurale ou des programmes spécifiques (éleva­ge, exploitation forestière, pisciculture...) par exemples.

Enfin, le conseiller technique principal, planificateur de l'opération, pourra prêter son concours à l'obtention d'une coordination entre les Départements intéressés : Planification, Agriculture, Formation profes­sionnelle et artisanat, Travail et emploi...

24. EN CONCLUSION

La mission d'évaluation tripartite chargée en mars-avril 1980 d'exami­ner, les résultats du projet GAB 72.002 avait noté l'intense activité des experts et la qualité des résultats obtenus, tout en regrettant que l'éventail des tâches entreprises soit trop large, et les effets trop diffus.

Elle avait donc souhaité un regroupement des efforts sur quelques ob­jectifs plus limités : la planification, la formation des formateurs, l'architecture scolaire et les constructions.

Le présent rapport final a profité de cette analyse, en l'actualisant.

Recommandé par la mission d'évaluation, et vivement souhaité par les autorités gabonaises lors de la revue tripartite du 15 janvier 1981, le futur projet GAB 81-009, tel que le présente le document actuellement . à l'étude, est en parfait accord avec les recommandations et les voeux formulés, comme avec les conclusions de ce rapport final.

En effet, le nouveau projet GAB 81-009, pour "La préparation d'une ré­forme du système éc^-atif", se donne pour objectifs immédiats et à moyen terme "de préparer les conditions financières, matérielles et humaines d'une future réforme pédagogique".

Il reste.à souhaiter que l'assistance apportée par ce futur projet aux Responsables gabonais soit aussi appréciée et peut-être encore plus ef­ficace que par le passé.

- 53 -

GASON-PNUD-UNESCO GAB 72 .002 (1973-ai) GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80)

"Réforme et rénovation de l'enseignement

APPENDICE A

au rapport final

LISTE DU PERSONNEL INTERNATIONAL

(dans l'ordre chronologique)

FONCTIONS NOM

- expert en statistiques et carte scolaires

- expert en développement des programmes et évaluation

- conseiller technique principal : planification, management, économie de l'éducation

- consultant en géographie et économie du Gabon

- consultant en formation et perfectionnement des maîtres

- consultant en informatique et statistiques

- expert en formation et perfectionnement des maîtres

- expert en pédagogie de l'étude des milieux (biologie)

- expert en développement des programmes et évaluation

- expert en architecture scolaire

- consultant pour l'évaluation du projet

- secrétaire principale locale

- secrétaire principale de L'Unesco

P. BERNARD

E. SCHIRKS

J. BECQUTLIN

G. BASTIAN

L. POSTEL

C. SAUVAGEOT

R. BOUYEZ

M. MULOT

M. ZAFRILLA

J. KAUFMANN

R. LALLEZ

M. CAUVIN

M.L. SANKA

DATE

d'arrivée

janv. 73

avril 73

nov. 74

1 3 fnars 75 20 nov. 75

8 juin 75 22 déc. 75

28 juin 75

juillet 77 sept. 79

sept . 77 fév. 80

déc. 77 mars 79

27 août 78 16 sept.81

27 mars 80

1er mai 77

nov.80

de départ

31 oct. 77

21 sept. 74

31 déc. 81

25 avril 75 8 fév. 76

1er août 7S 20 fév. 76

10 août 7 5 1

août 79 BIRD 31 août SO PNUC

janv. 80 BIRD 31 août 80 :PNUD

fév. 79 BIRD 30 nov. 79 PNUD

15 sept.80 BIRD 31 déc. 81 Cost

sharing

18 avril 80

juin 80

31 déc . 81

NB : la mission de M. ZANUTTINI, consultant en informatisation de lo gestion, du 7 au 13 novembre 1979 a été financée par 1'UNESCO.

- 54 -

GABGN-PMÜ-UNESCO GAB 72.0Ü2 (1973 - 81)

GABON-BIRD-UNESCO 70Ü GAB ID (1977 _ 80)

"Réforme et rénovation de l'enseignement"

APPENDICE B

au rapport final

LISTE DU PERSONNEL DE CONTREPARTIE

NOM Date de début de la collabo­ration

A cette date, FONCTIONS DE L'HOMOLOGUE FONCTIONS ACTUELLES

Directeur National

E. MOURE ANGO

L. MARAT-ABYLA

novembre 1974

Directeur de la Planification et de la Programmation des investissements (MENJSL)

Directeur général des Affaires administra­tives et financières; Ministère Enseignement Supérieur

septembre 76 Directeur général Adjoint des Enseignements et de la Pédagogie

Directeur général du Ministère de l'Educa­tion Nationale

;Autres homologues ; du CTP jA. PLOAGÜGÍE

IM. NZOGHE NGUEMA novembre 1974 Directeur de l'IPN Recteur de l'Université

¡Ch. MOUBAMBA Juin 1975 Directeur de l'IPN

Directeur général du Journal Officiel

(Ministère de l'infor­mation)

L. MINKO novembre 1974 Directeur-adjoint IPN Directeur des personnels d'une grande entrenrise

M. ANDJEMBE septembre 75 Directeur de la Division des Ltudes et de la Pédagogie (DEP) ex-IPN

Secrétaire général de

A. KORY juillet 1977 - idem - Inspecteur général MEN

P. 0G0ULA juillet 1977 Directeur-adjoint DEP Directeur des personnels et des Affaires sociales (MEN)

£> . Planification

I. DONDYAS juin 1981

chargé d'études à la Division de la Planification et de la Réforme sans changement

-55 -

PERSONNEL DE CONTREPARTIE (suite)

NOM

Date de début de la collabo­ration

A cette date

FONCTIONS 0£ L'HOMOLOGUE FONCTIONS ACTUELLES

Statisticiens

J. BEKALE

juillet 1972 commis de recherche

Chef du service des statistiques scolaires et de l'emploi (DPR)

M. SANGOMA juillet 1972 commis de recherche

Délégué à la Prési­dence dans la.Province de 1'Ogooué"Ivindo

M. MINKO-MI-NDONG

M. BIVECUE

octobre 1973 commis de recherche service de l'informa­tique appliquée aux statistiques scolaires

(riPR)

octobre 1973 commis de recherche

Sous-Direction géné­rale des Affaires fi­nancières, du personne et du matériel (MEN)

M. MEZUI seDtembre 1976 conseiller pédaaociiaue affecté aux statistiaues

élève-inspecteur à l'ENS

Madame A. NDEMENGANE septembre 1976 - id - id -

Recherche appliquée à la formation et au perfectionnement des enseii nants

J.M. NZAMBA janvier 1978 Inspecteur provincial, chef du service (DEP)

Premier conseiller à l'Ambassade du Gabon au Trinaría

I. BIKA-BI-NGOUA janvier 1978 Conseiller pédagogique, chargé de recherches DEP et d'applications (CPP)

admis en 1981 élève-inspecteur à l'ENS.

•1. EYAMAME janvier 1978 id - Professeur' de CEN

1. ASSOUGHE janvier 1978 - id -Président de l'Assem­blée provinciale de Mftimi¿nn

1. EDZANG janvier 1978 chargé de recherches Conseiller pédagogique en formation à l'ENS

ALLOGHO

- EMANE janvier 1978

inspecteur de l'Education Nationale, chargé de recherche

DEP en service à l'IPN

- 56 -

PERSONNEL DE CONTREPARTIE (fin)

NOM Date de début de la collabo­ration

A cette date

FONCTIONS DE L'HOMOLOGUE FONCTIONS ACTUELLES

Pédagogie des dissiplines d'éveil I M. EVINAH janvier 1978

de l'étude des milieux,

Inspecteur de l'Education Nationale, responsable du groupe de recherche à la DEP

SANS changement

Mme ANVANNE septembre 78 chargé de recherches

M. OVOULE janvier 1978 Conseiller pédagogigue chargé de recherches

en formation à l'ENS comme élève-inspecteui

M. MENGUE janvier 1978 chargé de recherches SANS changement

Constructions sco aires (et projet BIRD 1.084 GA)

C. HBIANG MENGUE septembre 1980 architecte, chef du service des constructions scolaires,

DPR

E. MOURE-ANGO 1975 Directeur National du

Projet BIRD

-57 -

GABON - PNUD - UNESCO GAB 72.002 - (1973-81) GABON - BIRD - UNESCO 700 GAB 10 - (1977-80)

"Réforme et Rénovation de l'Enseignement"

BOURSES DE L'UNESCO

NOM du boursier

B. MOUROU

PITÓLAS -IROGOLO

MBENG -EKOREZOCK

F. MBA -MEYNIE

Pays d'origine

Gabon

-id-

-id-

-id-

Domaine d'études

Planification de l'éducation

Administration et Gestion

-id-

Tirage offset imprimerie

Lieu des études

I.I.P.E. Paris

Paris

Paris

Paris (Cegos)

Durée des études

du 15.09.1977 au 30.05.1978

du 22.09.1978 au 21.07.1980

du 22.09.1978 au 15.08.1980

du 15.09.1979 au 30.03.1980

Poste occupé au retour

Direction de la Planification et de la Réforme

dépend du Minis­tère de l'Ensei­gnement supérieu

-id-

Service Reproduc tion IPN - DPR.

Ces bourses ont été financées sur le projet GABON - BIRD - UNESCO 700 GAB 10, et pour

certaines prolongées par des fonds en dépôt versés par le Gouvernement à 1'UNESCO.

. APPENDICE C

au rapport final

- 58 -

GABON - PNUD - UNESCO- GAB 72.002 (1973-C1) GABON - BIRD - UNESCO 700 GAB 10 (1977-80)

"Réforme et Rénovation de l'Enseignement"

ETUDIANTS INSCRITS ET DIPLOMES

Bien que l'opération n'ait pas été formellement prévue dans le Document du Projet, les experts ont été appelés à prendre une part active à la formation :

- des élèves - instituteurs dans le cycle de formation professionnelle du Collège d'Enseignement Normal de Libreville ;

- des élèves - inspecteurs et conseillers pédagogiques à l'Ecole Normale Supérieure.

Passant sous silence l'action du Projet dans les trois Centres de Perfectionnement pédagogique, les tableaux ci-dessous indiquent les effectifs en formation dans ces deux Etablissements.

EFFECTIFS EN FORMATION PROFESSIONNELLE .

AU COLLEGE D'ENSEIGNEMENT NORMAL DE LIBREVILLE

ANNEE

SCOLAIRE

1978 - 79

1979 - 80

1980 - 81

1981 - 82

E F F E C T I F S

EN 1ère ANNEE

45

24

34

40

EN 2ème ANNEE \

23

40

24

33

EN 3ème ANNEE.

0

22

37

23

DONT DIPLOMES

-

21

34

en Juin 82

L'action des experts a touché les 68 élèves - maîtres de 1ère et 2ème années en 1978-79, les 86 élèves - maîtres de 1ère, 2ème et 3ème années en 1979-80, et une quinzaine de professeurs de l'Etablissement ou de chargés de recherche à la DEP du MEN (organisation des cours, des travaux pratiques et des stages dans les écoles ; évaluations ; démons­trations).

APPENDICE D

au rapport final

-59 _

APPENDICE D

au rapport final

(suite)

ETUDIANTS INSCRITS ET DIPLOMES

EFFECTIFS DES FUTURS INSPECTEURS DE L'EDUCATION NATIONALE ET DES CONSEILLERS PEDAGOGIQUES EN FORMATION A L'ECOLE NORMALE SUPERIEURE

ANNEE

SCOLAIRE

1978 - 79

1979 - 80

1980 - 81

ELEVES - INSPECTEURS

1ère année

5

-

6

2ème année

pas encore créée

-

créée en 1981

ELEVES C0NSEILLER5 PEDAGOGIQUES

1ère année

21

18

16

2ème année

13

17

3ème année

pas encore créée

créée en 1981

- 60 -

GABON - PNUD - UNESCO - GAB 72.002 (1973 - 81) APPENDICE E

GABON - BIRD - UNESCO - 700 GAB 10 (1977 - 80) au rapport final

"Réforme et rénovation de l'enseignement"

PROGRAMME D'ETUDES

Associé à la Direction des Enseignements du Premier Degré et a la Direction des Etudes et de la Pédagogie, le Projet a joué un rôle déterminant dans l'adaptation des programmes de formation pédagogique des inspecteurs de l'Education Nationale et des Conseillers Pédagogiques à l'Ecole Normale Supérieure, et de celles des institu­teurs et institutrices au Collège d'Enseignement Normal de Libreville ; voici la répar­tition des horaires au CEN, pendant les 3 années de formation professionnelle.

EN PREMIERE ANNEE :

Horaires hebdomadaires :

. Le maître et ses élèves :

. formation psycho-pédagogique intégrée = 12 heures

. musique et pédagogie du chant = 1 "

. dessin et pédagogie du dessin = 1 "

. travail manuel et pédagogie des activités dirigées = 2 "

Le maître et le milieu

. travaux pratiques agricoles et ménagers = 3

. relations avec le milieu = 1

Le maître et l'administration

législation et administration

Compléments de culture générale :

. français

. mathématiques

. étude du milieu (sciences physiques et naturelles; technologie)

. éducation physique et sportive

TOTAL

= —

-

-

_

3 " 2

2 " 2

30 heures

- 61 -

APPENDICE E lsuite;

EN DEUXIEME ANNEE

- Horaires hebdomadaires :

• Le maître et ses élèves :

. formation psycho-pédagogique intégrée

. pédagogie de l'éducation physique et de l'animation sportive

. pédagogie du travail manuel et des activités dirigées

. travaux pratiques agricoles et ménagers, et leur pédagogie

. pédagogie du chant, an alternance avec celle du dessin

. Le maître et le milieu :

.. morale professionnelle et relations avec le milieu 1

• Le maître et l'administration :

. législation et administration scolaires

. Compléments-de culture générale ;

. français

. mathématiques

. activités d'éveil : biologie et technologie

TOTAL 30 heures

EN TROISIEME ANNEE

La formation débouche sur la conduite des classes réelles, au cours de stages contrôlés dans des écoles primaires et des classes pré-primaires.

Le premier trimestre sera consacré à réviser et compléter la formation pédagogique et administrative du maître. Aux 2ème et 3ème trimestres se dérouleront 4 stages de 5 semaines chacun, au cours decyîls l'élève-maître, encadré par ses professeurs, sera seul responsable d'une classe de CP 1, puis de CE 1 ou CE 2, puis de CM 1 ou CM 2 et enfin d'une classe regroupant 2 sections (CE et CM 1 ; ou CP et CE). Les futurs maîtres du pré-primaire effectueront 3 stages dans des classes maternelles et le stage dans une classe à deux sections.

Pour chaque stage de 5 semaines, il est prévu une semaine de préparation collective et individuelle au CEN, 2 semaines de travail en responsabilité dans une classe, une semaine d'exploitation au CEN, et enfin la reprise du travail en classe par le stagiaire, pendant une semaine. Les maîtres titulaires des classes d'application pourront donc être regroupés pour un recyclage pendant 3 semaines sur 5.

15 heures 2 " 2 " 2 " 1 "

2 2 2

- 62 -

GABON-FNUD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81)

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80)

"Réforme et Rénovation de l'Enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

1. P. BERNARD, expert en statistiques et carte scolaire (janvier 73 - octobre 77)

T I T R E

A N N E E 7 2

. Questionnaire 1er Degré

" 2ème Degré long

" 2ème degré court

" 2ème Degré technique long + cour

" 2ème Degré normal

. Mesure de la déperdition et estimation du coût l'efficacité du système d'enseignement primair Gabon entre 70/71 et 71/72

. Annuaire statistique a

. Mesure de la déperditi l'efficacité du system Gabon entre 71/72 et 7

. Taux d'inscriptions pa 1er + 2ème degré au Ga

. Etude de la répartitio Degré de la Commune de

. Rapport annuel du 10.7

. Questionnaires (idem à

. Manuel d'enquête - Sys cohorte - 1973 - 74

A N N E E 7 3

u 1.1.72

on et estimation du coût e d'enseignement primair 2/73

r année d'âge entre 6 et bon (69-70)

n par âge des scolarisés Libreville en 72-73

.72 au 10.7.73

Septembre 1972)

tème de codification par

t

et de e du

et de e du

25 ans

du 1er

Nombre de pages

45 p.

7 p.

9 p.

42 p.

18 p.

12 p.

Date

Sept. 72

Sept. 72

Sept. 72

Sept. 72

Sept. 72

Oct. 72

Juin 73

Juil. 73

Juil. 73

Juil. 73

Juil. 73

Sept. 73

Sept. 73

• - • •

- 63 -

GAUON-PNUD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81)

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80)

"Réforme et Rénovation de l'Enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

1. P. BERNARD, expert en statistiques et carte scolaire (janvier 73 - octobre 77)

Suite 1

T I T R E

. Annuaire statistique au

A N N E E 7 4

1.1.73

. Rapport annuel du 10.7.73 au 10.7.74

. Questionnaire (idem à septembre 73

. Manuel - Système de codification par cohorte 2ème expérimentation - 1974 - 75

. Mesure de la déperdition d'estimation du coût et de l'efficacité du 1er degré au Gabon 72-73 et 73-74

. Annuaire statistique au 1.1.74

. 1er Degré : Effectifs s

A N N E E 7 5

colarisés - Estimation

. 2ème Degré : Evolution du nombre de bacheliers gabonais depuis 1960

. Estimation du nombre de bacheliers gabonais jusqu'en IS

. L'enseignement primaire en 73-74

. Rapport annuel du 10.7.74 r-- 10.7.75

. Questionnaires (idem à septembre 1974)

. Schéma de perforation des cartes du questionnaire stat: tique du 1er degré

. Gestion de la chaîne d'exploitation informatisée - Que; tionnaire statistique 1er degré

. Schéma de perforation et codes utilisés pour les cartes Personnel enseignant du 1er degré

. Annuaire statistique au 1.1.75

Nombre de pages

17 p.

7 p.

5 p.

Î 6 p.

780 5 p.

13 p.

5 p.

s- 16 p.

i- 35 p.

9 p.

Date

Mars 74

Juil. 74

Sept. 74

Sept. 74

Oct. 74

Nov. 74

Janv. 75

Juin 75

Juin 75

Mai 75

Juil. 75

Sept. 75

Sept. 75

Sept. 75

Sept. 75

Dec. 75

- 64-

GABON-PNUD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81) APPENDICE F

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80) au rapport final

"Réforme et Rénovation de l'Enseignement"

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

1. P. BERNARD, expert en statistiques et carte scolaire (janvier 73 - octobre 77) '*=~**~====3 Suite 2

T I T R E

. Mesure de la déperditio

A N N E E 7 6

n dans le 1er degré au Gabon 73/74 - 74/75

. Enseignement primaire en 74-75

. Rapport d'activités du 10.7.72 au 1.7.76

. Annuaire statistique au 1.1.76

. Questionnaires (idem à septembre 1975)

. Rapport d'activités du

A N N E E 7 7

1.07.76 au 1.05.77

Nombre de pages

5 P.

5 p.

. Rendement interne dans le 1er degré entre 70-71 et 75-76 5 p. Présentation des principaux résultats

. Carte scolaire du Gabon au 1.01.75

. Les études au Gabon au 1er Janvier 1977

. Scolarisation au Gabon en 1969-70 - 1ère partie : Les données

. Amélioration de la cart

A N N E E 7 8

e scolaire dans le 2ème degré

60 p.

8 p.

Date

Janv. 76

Juin 76

Juin 76

Sept. 76

Sept. 76

Mai 77

Juin 77

Juin 77

Juin 77

sept. 77

Mars 78

- 65 -

GABON-PNUD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81) APPENDICE F

GABÛN-BIRO-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80) au rapport final

"Réforme et Rénovation de l'enseignement"

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

2. E. SCHIRKS, expert en développement des programmes et en évaluation

(avril 73 - septembre 74)

T I T R E

Schéma directeur du projet de réforme et de rénovation de l'éducation (premier jet)

Nombre de pages

80 p.

Date

Octobre 73

- 66 -

GABON-PNUD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81)

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80)

"Réforme et rénovation de l'Enseignement"

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

3. Julien BECQUELIN, Conseiller technique principal (novembre 1974-décembre 1981)

T I T R E

A N N E E 1 9 7 4

• Réforme et Rénovation de l'Education au Gabon

A N N E E 1 9 7 5

. Introduction à la recherche d'une méthode et d'un plan de travail

. Problèmes actuels de l'enseignement primaire : perspectives et coûts 1975-81

. Réforme de l'enseignement au Gabon

. L'enseignement primaire en 73-74 : déperditions et coûts

. Réflexions pour un nouvel organigramme de l'IPN

. Les problèmes actuels de l'enseignement primaire : perspectives et coûts pour la période 75-81

. Le 7ème Séminaire des Inspecteurs de l'Education Nationale : "Réforme et rénovation de l'enseignement du Premier Degré" : compte-rendu des travaux et recommandations (rédaction, illustra­tion et maquette) 3.000 exemplaires imprimés

. Recommandations du 7ème Séminaire des I.E.N. (projet de document définitif pour la Présidence)

. Equipement et personnel pour un atelier d'imprimerie

. Le projet "Réforme et Rénovation de l'Enseignement" : réalisations, problèmes

. Projet d'ordre du jour pour la réunion tripartite concernant le projet "Réforme et rénovation de l'Enseignement"

Nombre de

pages

12 p.

23 p.

60 p.

11 p.

12 p.

7 P.

8 p.

69 p.

33 p.

16 p.

10 p.

6 p.

Date

18.11.74

23.01.75

10.03.75

09.04.75

20.05.75

26.06.75

05.07.75

17.07.75

20.07.75

20.09.75

14.10.75

01.11.75

APPENDICE F

au rapport final

GABON-PNUD-UNESCO GAO 72 002 (1973-81) APPENDICE F

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80) au rapport final

"Réforme.et rénovation de l'Enseignement"

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

3. Julien BECQUELIN, Conseiller technique principal (nov. 74 - déc. 81) Suite 1

T I T R E

A N N E E 1 9 7 5

. Propositions pour un calendrier trimestriel de travail et perspec­tives ultérieures

. Réforme et Rénovation de l'Education au Gabon (Article officiel gabonais pour une publication spéciale de l'AUDECAM)

. Projet de D. portant création

. Le lile Plan Quinquennal de dé en matière d'éducation (300 ex

A N N E E 1 9 7 6

de la Commission Nationale

veloppement économique et emplaires)

de Réforme social

. Etat actuel de la contribution de l'Unesco au projet Réforme et Rénovation de l'Enseignement

. Propositions pour un programme d'information permanente des ho­mologues

. Propositions pour une approche de l'exécution d'une réforme tran­sitoire de la formation dans les CFI

. Vers une école primaire nouvelle en Afrique : évolution des objectifs

. L'évaluation : son objet ; sa pratique

. Pour une aide allemande à la réforme de l'éducation

. Réforme et Rénovation de l'Enseignement du 1er Degré : préparation du 8ème Séminaire des I.P.E.N. - Document 1

. Réforme et Rénovation de l'Enseignement du 1er Degré : Analyse des recommandations du 7ème Séminaire des I.P.E.N. .

. Pour une meilleure formation scientifique et technique pré-universit

. Projet de réorganisation de l'I.P.N.

. Réforme et Rénovation de l'Enseignement : Préparation du 8ème Sémi­naire des IPEN - Document 2

. Compte-rendu de la visite BIRD (M. ROMAIN)

Nombre ' de pages

9 p.

14 p.

4 p.

60 p.

3 p.

4 p.

• 9 p.

10 p.

12 p.

9 p.

9 p.

24 p.

12 p.

17 p.

29 p.

7 p.

Date

01.12.75

26.12.75

08.01.76 20.01.76

31.01.76

07.02.76

12.02.76

mars 76.

mars 76

04.03.76

mars 76

10.03.76

13.04.76

25.04.76

mai 76

07.06.76

- 68 -

GABON-PNUD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81)

GABON-BIRD-UNESCü 700 GAB 10 (1977-80)

"Réforme et rénovation de l'Enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS Dr L'EXECUTION DU PROJET

3_. Julien BECQUELIN, Conseiller technique principal (nov. 74 - déci 81) Suite 2

T I T R E

. L'enseignement primaire en 74

A N N E E 1 9 7 6 ' (suite)

-75 : déperditions et coûts

. Réforme et Rénovation de l'Enseignement : perspectives du projet ; propositions pour une complémentarité des assistances en personnel

. Réforme et Rénovation de.l'Enseignement : information au 30.09.76

. Compte-rendu de la réunion sur la création d'un groupe d'animation pour la réforme de l'enseignement primaire

. Canevas de travail pour le groupe d'animation pédagogique

. Réforme et Rénovation de l'Enseignement : Assistance de la BIRD

. Appel d'offres pour l'équipement d'un atelier d'imprimerie : - cahier des clauses et conditions générales - devis descriptif lot n° 1 :'machines d'imprimerie - devis descriptif lot n° 2 : mobilier métallique, de menuiserie - devis descriptif lot n° 3 : papier

A N N E E 1 9 7 7

. Diagnostic d'exécution du 3ème P1qn en matière d'éducation

. Réforme et Rénovation de l'Enseignement : Réalisation du projet, inventaire des'problèmes actuels et suggestions.

. Préparation du 8ème Séminaire des I.P.E.N. :'

- Présentation du document de travail n° 3 - L'éducation dans le 3ème Plan (3a) - Le Gabon : Données et tendances (3b) - L'école primaire gabonaise en 76 - L'école primaire gabonaise en 77

. L'éducateur gabonais : Projet de brochure pour les enseignants du 1er Degré (contenu et maquette périodique)

. Problèmes prioritaires et suggestions à la décision de H. MARAT

Nombre de

pages

12 p.

10 p.

8 p.

4 p.

8 p.

7 p.

6 p. 7 P. 4 P. 1 p.

2 p.

17 p.

3 p. 60 p. 72 p. 6 p.

• 26 p.

16 p.

7 p.

Date

20.06.76

20.06.76

30.09.76

08.10.76

10.10.76

nov. 76

nov. 76 nov. 76 nov. 76 nov. 76

12.01.77

25.01.77

janv. 77 janv. 77 janv. 77 18.02.77 mai 77

Mars 77

Mars 77

- 69 -

GAUüN-P\UD-UNFSCO GAB 72 002 (1973-81)

ABu.N'-BIRD-UNESCO 700 CAB 10 (1977-80)

"Reforme et Rénovation de l'Enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

3. Julien BECQUELIN, Conseiller Technique Principal (nov. 74 - déc. 81) Suite 3

T I T R E

. Il Institut Polytechnique

A N N E E 1 9 7 7 (suite)

de Franceville : analyse du dossier SOACO pour le Conseil des Ministres

. Rapport national à la Conférence du BIE - Genève :. Utilisation d'un circuit fermé TU pour la formation et le re­

cyclage des enseignants

. Canevas de travail pour programmer les réalisations du projet

'. "Education et Perspectives" (texte, illustration, maquette) :. (2500 exemplaires imprimés)

|. Stage de formation pédagogique accélérée : : - la notion de progression

- esquisse d'un programme - conseils pour la conduite de différentes leçons au CE - répartition des horaires au CE - formation pratique accélérée des instituteurs-adjoints-auxiliaires au CE

- bilan de la formation accélérée des instituteurs-adjoints-auxiliaires

. Organisation possible des travaux de rénovation de l'enseignement

. Compte-rendu de la réunion sur les .opositions de rénovation dans le Second Degré

A N N E E 1 9 7 8

. Note au Commissariat Général au Plan concernant la poursuite du Projet Réforme et Rénovation de l'Enseignement

. Pour une aide française à la réforme de l'éducation

• DEP - DEl - Projet Rénovation : organisation des 5 groupes de re­cherche pédagogique pour l'enseignement primaire et la formation des enseignants, et calendrier de travail

_

Nombre de

pages

6

13

7

8

53

5 15 11 10 15

15

9

4

2

9 14

P-

P-

P-

P-

P-

P-P-P-P-P-

P-

P-

P-

P-

P-P-

Date

Avril

Juin

21.06.

29.10.

Juill.

Sept. Sept. Sept. Sept. 30.11.

28.12.

19.11

15.12.

14.01.

16.01.

20.01.

77

77

77

77

77

77 77 77 77 77

77

77

77

78

78 78

- 70 -

GABÜN-PMJD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81)

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80)

"Réforme et Rénovation de l'Enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

3. Julien BECQUELIN, Conseiller technique principal (nov- 74 - déc. 81) Suite 4

Nombre de

pages Date

A N N E E 1 9 7 8 (suite)

Education Nationale : Rénovation

Note pour une aide du Canada au projet Rénovation'de l'Ensei­gnement /:;""

Suggestions pour une rénovation de la formation et du perfec­tionnement des maîtres et des cadres de l'Enseignement du 1er Degré •./.%

Note de présentation du 8ème Séminaire .des Inspecteurs

Formation initiale et continue (coordination ENS, Séminaires, CEN, CFI, CPP) .£,'•

Réforme et Rénovation de l'Education : communication gabonaise à la réunion consultative régionale sur le réseau d'innovations éducatives pour le développement en Afrique (Dakar)

Résumé de l'exécution du projet "Réforme"

Compte-rendu de la séance de travail avec le Fonds Saoudien de Développement pour création de l'Instit. Polytech. de Masuku

Communication gabonaise "au Séminaire de l'Unesco pour la pla­nification de l'éducation

Commission Orientation-Formatiu.. : - les perspectives du développement de l'éducation - l'enseignement primaire : son rendement - objectifs de la commission pour l'orientation des élèves ") - orientation des élèves (fin) j - formation des formateurs (Second Degré) - formation des formateurs (fin)

î Projet d'opération de rénovation pédagogique dans le 1er Degré pour l'année 1978-79

Compte-rendu de la réunion du 15.12.78 de la Commission centrale pour l'utilisation des bâtiments et équipements des 14 CES pro­visoirement supprimés

6 p.

2 p.

14 p.

5 p.

13 p.

10 p.

4 p.

8 p.

28 p.

5 p. 13 p. 7 p. 5 p. 14 p. 8 p. 4 p.

5 p.

1

30.01.78

07.02.78

18.02.78

07.03.78

10.04.78

30.04.78

03.05.78

10.05.78

15.05.78

mai 78 mai 78 mai 78 mai 78 juin 78 juin 78

sept.78

16.12.78

CAI30N-PNUD-UNESC0 GAB 72'002 (1973-81)

GAB0N-DIRD-U,\ESC0 700 GAB 10 (1977-80)

"Réforme et Rénovation de l'Enseignement"

APPENDICE F

au.rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

3. Julien BECQUELIN, Conseiller technique principal (nov. 74 - déc. 81) Suite 5

T I T R E

. Pour une assistance

A N N E E 1 9 7 8 (suite)

du Corps de la Paix des

;

USA à la réforme de l'enseignement en 1979 et 1980

. Synthèse des travaux de la Commission pour l'élaboration d'un programme d'activités pédagogiques à engager en 1978-79 (DEP-DE1-DE2-DETP-DEPS)

A N N E E 1 9 7 9 1

• Formation pédagogique : les constantes : 1) Progression : 2) Unité : 3) Participation

. Pour une assistance de 1'UNICEF en 1979-81

. CEN : Programmes et Instructions pour la formation professionnelle

. Rénovation et Education (73-78)- Rapport établi pour le 2ème Con­grès Extraordinaire du Parti Démocratique Gabonais en janvier 1979

. "Le 8ème Séminaire des Inspecteurs : Réforme et rénovation de l'en seignement du Premier Degré" (texte, illustration, maquette du compte-rendu des travaux) 3 000 exemplaires

."Second prêt de la BIRD pour l'éducation au Gabon". Compte-rendu des travaux avec MM. C0LE et PAPINEAU du 21 au 28.2.79

. Réforme et Education (compte-rendu pour le Conseil des Ministres)

. Analyse du projet de décret portant réorganisation du MENJSL

. Tronc Commun : comptes-rendus des réunions sur : - 1) Le tronc commun • ) - 2) Sa mise en place ) - le profil de l'élève sortant du Tronc commun - les disciplines dans le Tronc commun - la préparation des travaux en sous-commissions

. CEN - La formation professionnelle en 1ère année : Manuel-guide pour l'application des programmes

Nombre de

pages

4 p.

12 p.

.

28 p. 28 p. 7 p.

17 p.

23 p.

24 p.

• 58 p .

13 p.

17 p.

8 p.

7 p. 5 p. 6. p.

195 p. .

Dat

20.12

22.12

janv. janv. janv.

05.01

janv.

22.01

fév.

fév.

fév.

mars

mai

mai mai mai

mai

e

.78

.78

79 79 79.

.79

79

.79

79

79

79

79

79

79 79 79

79

- 72 -

GABON-PNUD-U\ESCO GAB 72 002 (1973-81)

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80)

"Reforme et Rénovation de l'Enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DL L'EXECUTION DU PROJET

3. Julien BECQUELIN, Conseiller technique principal (nov. 74 - déc. 81) Suite 6

T I T R E

A N N E E 1 9 7 9

. Le 3ème Plan en matière d'Education : Analyse de son exécution

. Situation de l'enseignement primaire (à l'attention du Conseil des Ministres)

.. "Constructions scolaires : programme d'urgence pour l'enseigne­ment primaire public en 1980-81

. "Introduction de la technologie dans le 1er cycle d'enseignement secondaire" (à l'attention de la BIRD)

. "Présentation du budget d'investissement de l'Education Nationa­le pour 1980"

. Second prêt de la Banque Mondiale au Gabon. Situation au 10.10.79 (MM. Berlin et Papineau)

Colloque Québec : communication gabonaise pour une meilleure formation scientifique et technique

. Education Nationale, Jeunesse, Sports, Loisirs : situation ac­tuelle, projets à moyen terme, éducation à l'horizon 2000.

. Séminaire BREDA - Dakar : 17-21 aécembre 1979 : contribution gabonaise "Les nouveaux profils des inspecteurs et des profes­seurs d'école normale"

. Compte-rendu de l'entretien avec la mission BIRD-FMI (identi­fication)

. Avant-projet d'accord FNUAP-GABON 79/P 03

. Rapport sur l'éducation au Gabon (pour le Directeur Général du Ministère de l'Education Nationale)

Nombre de

pages

7 p.

16 p.

10 p.

3 p.

8 p.

5 p.

11 p.

4 P.

17 p.

5 p.

25 p.

4 p.

Date

juin 79

08.07.79

27.09.79

02.10.79

24.10.79

10.10.79

octob.79

déce. 79

déce. 79

17.11.79

30.11.79

03.12.79

- 73 -

.JA:j¡.)\»r'\Ljl)-i¡.\t.í>;:ii CAÍ] TL :ii;2 (1973-81)

GAU0.\-3ïiil)-U\ESCn 7ÜU GAB 1U (1977-80)

"Reformo nt. Rénovation de l'Enseignement"

APPEND ICC F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DEC DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

3. Julien BECQUELIN, Conseiller Technique Principal (nov. 74 - déc. 81) suite "?-

T I T R E

A N N E E 1 9 8 0

Documentation pour la visite au Gabon de Monsieur Le Directeur Général de 1'UNESCO

1. Accords Gabon PNUD-UNESCO 2. Accords Gabon BIRD-UNESCO 3. Autres assistances = leur complémentarité 4. Quelques réalisations

Plan Intérimaire de Développement Economique et Social (1980-82) Enseignement et formation professionnelle

Plan en matière d'éducation 1980-82 : charges récurrentes

Constructions scolaires ; note de présentation - Organisation du travail et collaboration interministérielle.

Constructions scolaires 1979 et 1980 : définition des responsabilités

"Réflexions sur un organigramme du MEN"

Constitution d'une cellule "Constructions scolaires" au MEN

Analyse des tâches de la D.P.R (à l'attention du Directeur Général du MEN)

Projet de communication au Conseil des Ministres du 5 Mai 1980 : "Revalorisation de la fonction enseignante", en collaboration avec le Directeur Général du MEN

Projet d'Accord entre la République Gabonaise et le FNUAP "Gestion et réorientation de l'éducation"

"Secteurs prioritaires pour un 3ème projet d'aide de la BIRD dans le domaine de l'éducation" (mission d'identification BIRD-FMI)

Inventaire des constructions scolaires pour l'enseignement primaire en 1980

Les constructions scolaires pour l'enseignement secondaire en 1980, par Etablissement

Nombre de

pages

Constructions scolaires sur le budget de 1980 par Etablissement

enseignement technique,

60 p.

33 p.

12 p.

18 p.

5 P.

3 p.

12 p.

5 p.

25.01.80

31.01.80

15.02.80

6.03.80

15.03.80

15.04.80

23.04.80

11 p.

24 p.

10 p.

14 p.

12 p.

4 p.

Date

20.01.80

4.05.80

8.05.80

12.05.80

10.06.80

14.06.80

18.06.80

- 74 -

!;,\li:¡\-!'\lll)-ti\tSCU GAM TI U02 v 1973-81)

UAUUN-BIRU-UNESCÜ 7UÜ GAFi 10 (1977-80)

"Réforme et Rénovation de l'Enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DE? DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

3. Julien BECQUELIN, Conseiller Technique Principal (nov. 74 - déc. 81) suite ¡j

T I T R E

A N N E E 1 9 8 0

(suite)

. Constructions scolaires sur le budget de 1980 : enseignement normal

. Constructions scolaires en 1980 : les opérations en cours et leur financement, au 25.09.80 .-• '

. Projet de budcjet d'investissement pour l'Education Nationale en 1981

. Requête (partielle) à l'ACCT pour une assistance a l'Education Nationa.

. La scolarisation à Libreville dans l'enseignement primaire et l'en­seignement de premier cycle secondaire, public et privé, général et technique /:'

. Programme d'activités de la Ü.P.R pour 1980-81

. Education Nationale : enquête sur.les infrastructures (terrains et bâtiments) des Etablissements scolaires de Mouila (en collaboration avec M. KAUFMANN) - Essai de rationalisation

. Formation des" inspect, et conseil, pédag. à l'ENS : projet de program.

A N N E E 1 9 8 1

. Education Nationale : budget d'in"°Ttissements 1981 - Premier essai de définition des lignes budgétaires

. La scolarisation primaire dans les villes

. Education Nationale : budget d'investissements de 1981 : Détail des opérations prévues sur chaque ligne budgétaire.

. "Les problèmes actuels de l'enseignement primaire : efficacité et qualification des enseignants" (pour le Conseil des Ministres)

. Prévisions pour la construction de logements sur la ligne 815.623

. Budget d'investisse reports de crédits

ments de l'Education Nationale en 1981 : de 1980 et définition des lignes budgétaires.

Nombre • de pages

6 p.

24 p.

8 p.

e 5 p.

7 p.

11 p.

24 p.

4 p.

8 p.

8 p.

9 P.

6 p.

Date

12.07.80

25.09.80

30.09.80

8.10.80

15.10.80

17.11.80

16.12.80

12.12.80

30.01.81

10.02.81

23.02.81

31.03.81

7.04.81

10.04.81

- 75 -

i,.\,,>:\-['\l¡l/~i;\l :,i;U LI.MLÍ r¿ UlYl (197'J-ti.l)

i'.AHi¡.\-lítl:U-IJ\t"St.:i) 7 0 0 C A ß 10 ( 1 9 7 7 - 0 0 )

"lífifunne uL Rénovation de 1 'Lnseignement"

BIBLIOGRAPHIC DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'Ev,~CUTI0N DU PROJET

3. Julien BECQUELIN, Conseiller Technique Principal (nov. 74 - déc, 81) suite

T I T R E

. Carte scolaire du Gab

A N N E E 1 9 8 1 (suite)

on : constructions scol

.

aires du programme 1981 pour les écoles primaires publiques

. Education Nationale : structures d'accueil à Oyem - Woleu Ntem Rationalisation

. Education Nationale : structures d'accueil à Franceville : essai de rationalisation

. Carte scolaire du Gabon : constructions 1981 Enseignement Technique

. Carte scolaire du Gabon : constructions 1981 Enseignement Normal

. Education Nationale : Besoins en mobiliers scolaires et de logements à financer sur l'exercice budgétaire 1981 pour chaque établissement

. Carte scolaire du Gabon : constructions programmées en 1981 pour l'enseignement secondaire

. Education Nationale : structures d'accueil à Port-Gentil et pro­blème du logement des professeurs

. Mise au point définition du budget d'investissement 1981 pour l'Education Nationale

. "Note de présentation de la situation dans l'enseignement primaire" (pour le Conseil interministériel du 17.07.81).

. Bilan des activités du M.E.N. en 1980-81

. Activités et rôle de la DPR

. Préparation des cinq appels d'offres pour la fourniture.des mobiliers et équipements dans tous les établissements scolaires et les logements

. Bilan - diagnostic préalable à l'élaboration du IVeme Plan quinquennal de développement économique et social en matière d'éducation

. Projet de budget d'investissements de l'Education Nationale pour 1982 et justifications de chacun des 7 tableaux (1ère version)

. Elaboration des 26 conventions avec les fournisseurs pour la livrai­son des mobiliers et équipements

. Projet de budget d'investissements pour 1982 : 2ème version en coopé­ration avec le Directeur National, Directeur Général du MEN.

Nombre de

pages

18 p.

20 p.

11 p.

12 p.

12 p.

53 p.

12 p.

9 p.

ff p .

7 p.

9 p.

4 p.

60 p.

26 p.

22 p.

130 p.

24 p.

Date

4.05.81

25.04.81

3.05.81

4.05.81

4.05.81

15.05.81

5.05.81

21.05.81

6.06.81

13.07.81

27.07.81

30.07.81

10 Juillet 5 Août 81

1.08.81

8.08.81

-juillet-octobre 81

• 10.10.81

APPENDICL Y

au rapport final

•'.AdíW-í'VUD-lWE.bCü' Crin T¿ ÜLJ2 (1973-31)

GAB0\-BIRD-ll.\r_5C0 ' 700 GAB JO (1977-80)

"Reforme et Rénovation de l'Enseignement"

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

3. Julien BECQUELIN, Conseiller Technique Principal (nov. 74 - déc'81) SuiteAo

T I T R E

A N N E E 1 9 8 1

(suite)

. Le budget d'investissement de l'Education Nationale : sa concep­tion ; son exécution

. "Formation et emploi au Gabon" préparation de la Confemen - Paris

- Projet de version pour le ministre de l'Education Nationale

- Projet de version pour les experts

. Projet de rapport final GAB 72 002

Nombre . de pages

13 P.

13 p.

20 p.

P.

Date

26.10.81

Nov. 81

Nov. 81

APPENDICE F

au rapport final

- 77 -

CiAÜÜ,\-P.\UD-UNESCO GAB 72 002 (1973-01)

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80)

"Réforme et Rénovation de l'enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

4. G. BASTIAN, Consultant en géographie et économie (13 mars, 15 avril 1975 ; 20 nov.75,

T I T R E

GEOGRAPHIE et ECONOMIE du GABON, manuel à l'usage du Second Cycle Secondaire, du premier cycle uni­versitaire et des établissements pour la formation des enseignants. Avec cartes, schémas et photogra­phies. Non publié, faute de crédits. Publication prévue dans l'aide FNUAP GAB 79-103.

Nombre de pages

258

Date

1976

5. L. POSTEL, consultant pour la formation et le perfectionnement des maîtres (8.6-1.8.75 a B = = = Œ 22.12.75 - 20.2.76)

- PROPOSITIONS TRANSITOIRES pour la rentrée scolaire 1975-76 en matière de formation et perfectionnement des enseignants

- Annexe A : La situation actuelle (en collaboration avec le C.T.P)

- Annexe B : Suggestions pour des aménagements tran­sitoires (idem)

14

55

100

1975

30.09.75

30.09.75

6. C. SAUVAGEQT, Consultant en informatisation des statistiques (28 Juin - 10 Août 75)

Rapport de mission au Gabon et annexe technique sur le traitement informatique des données de l'enseignement 67 primaire I

Sept. 75

7. F. ZANUTTINI, Consultant pour la rationalisation et l'informatisation des procédures de gestion (7-13 novembre 1979)

Rapport de mission 5 Dec. 79

8* R« LALLEZ, Consultant pour l'évaluation tripartite du projet (31 Mars-12 Avril 80)

Contribution à la rédaction du rapport de la missior (MM. LALLEZ, DE BOSCH KEMPER, MOURE et P0ZZI).

40 5.08.80

- 78 -

GABON-PNUD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81) APPENDICE F

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80) au rapport final

"Réforme et Rénovation de l'enseignement"

BIBLIOrn,\PHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

9. R. BOUYEZ. expert en formation et perfectionnement des maîtres

(juillet 1977 - 31 août 1980)

T I T R E

- communication gabonaise au stage de Dakar (2-6 mai 1978) pour la formation des cadres et des maîtres à la fabrication de matériels didactiques adaptés.

- projet de programme pour le stage de formation des maîtres de l'école d'application

- dossier préparatoire au stage en responsabilité n° 1 ; CEN 3ème année de formation professionnelle

- dossier du stage en responsabilité n° 2 des élèves-maîtres de 3ème année de formation professionnelle organisation du stage au cours élémentaire ; exé­cution, évaluation et enseignements

- participation à la rédaction du manuel-guide pour la mise en application des programmes de formation professionnelle en 2ème année (pour la pédagogie de quelques disciplines)

Nombre de pages

57 p.

7 p.

30 p.

42 p.

21 p.

Date

28.04.7E

16.12.7É

Janv. 7S

25.02 -29.03.8C

Avril 8C

- 79 -

GABON-PNUD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81) APPENDICE F

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80) au rapport final

"Réforme et Rénovation de l'enseignement"

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

10. M. MULOT, Expert en pédagogie de l'étude des milieux (septembre 77 - Août 1980)

— • '" " -" • - " • , " 1 :

T I T R E '

. Le groupe de recherche n° 3 "Etude des milieux" : objectifs, moyens, calendrier de travail.

. Elaboration des objectifs et programmes du "Tronc commun" d'études du premier cycle

. Rapport sur le stage de formation et de recyclage pour l'en­seignement des sciences naturelles dans le cycle d'observa­tion

. Activités d'éveil à l'école primaire : les activités du grou­pe de recherche n° 3 D.E.P.

. Participation à l'élaboration des nouveaux programmes de sciences expérimentales aux 1er et 2ème niveaux du premier cycle des CEN.

. Les sciences expérimentales dans le tronc commun : biologie, géologie - Objectifs, programmes-cadres, évaluation

. Rapport général sur le stage d'information et de recyclage pédagogique organisé pour les professeurs de sciences natu­relles du Gabon

9

. Enquête sur l'enseignement des sciences biologiques dans.' les CEN

. Questionnaire d'enquête et protocole d'utilisation pour l'enseignement de la géologie a.n classe de quatrième (dif­fusé dans 43 classes auprès de 5ZC élèves)

. Ensemble d'objectifs pour un enseignement scientifique réno­vé à l'école élémentaire (en collaboration avec le groupe de recherche n° 3)

. Première définition des "grilles-programmes" adaptées, tra­duisant ces objectifs (idem)

. Premières séquences pédagogiques pour l'expérimentation des programmes

. Compte-rendu d'enquête sur l'enseignement de la géologie en classe de quatrième

Nombre n . , Date de Daoes

3 p.

8 p.

15 p.

7 p.

12 p.

55 p.

13 p.

12 p.

9 p.

37 p.

98 p.

25 p.

70 p.

Fév. 78

Avr. 78

Oct. 78

9.03.79

Mai 79

25.10.79

22.12.79

Dec. 79

Janv. 80

Fév. 80

Avr. 80

Mai 80

Juil. 80

- 80 -

GABON-PNUD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81)

GABON-BIRD-UNESOC 700 GAB 10 (1977-80)

"Reforme et Rénovation de l'enseignement"

BIBLIOGRAPHIE. DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

11. M. ZAFRILLA, Expert en développement des programmes et en évaluation (déc.77 -nov.79)

T I T R E

- stage d'initiation aux techniques d'animation de groupes destiné aux Chefs d'établissements secondaires de Libreville (21-24 Février 78) : organisation ; bilan

-la construction des curricula : quelques considérations préliminaires

- compte rendu des travaux de la commission de travail concernant les structures de formation dans les CEN

- module de formation : initiation au travail indépendant

- pratiques de l'évaluation : expérimentation d'une unité d'animation à distance

- objectifs et programmes pour le second stage de forma­tion accélérée des instituteurs adjoints-auxiliaires

- propositions pour un programme de formation sur place des formateurs

- évaluation des méthodes d'apprentissage du langage : premier sondage

- évaluation de ce premier sondage

- éléments concernant les objectifs et programmes de spécialisation à l'enseignement pré-élémentaire en 2ème année de formation professionnelle dans les CEN

- méthodes de langage : deuxième sondage

- langage évaluation : troisième sondage

- évaluation des méthodes d'apprentissage du langage au CP 1

Nombre de pages

10

39

5

107

24

13

11

16

70

40

75

67

27

P-

P-

P-

P-

P-

P-

P-

P-

P-

P-

P-

P-

P-

Date

28.02.78

Mars 78

Avril 78

Mai 78

8.09.78

10.10.78

22.11.78

Janv. 79

Mars 79

Mars 79

Mars 79

Mai 79

Juil. 79

APPENDICE F

au rapport final

- 81 -

UAFJÜN-F'M.il-UNESCO GAB 72 üí)2 (1973-81)

G,\;ÍO.\-BIRD-U\ESGO 700 GAB JO (1977-80)

"Réforme et Rénovation de l'enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'E^CUTION DU PROJET

12. J. KAUFMANN, Expert en architecture scolaire (27.08.78 - 31.12.81)

1. NORMALISATION DES LOCAUX SCOLAIRES

A - PLANS GENERAUX . (Série GE)

Devis descriptif

Nc TITRE

Classes types, module de base et variantes (rvtU .So»»') Fondations et soubassements Plan - coupe - façades - schéma d'électricité Détails - charpente bois - liste des bois Détails - coupes - élévations Détails - plafonnage Détails - menuiseries bois

B - PLANS DE BATIMENTS ET LOCAUX SPECIAUX

GE GE GE GE GE GE GE

- 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7

Devis descriptif et quantitatif

BA -

DO -

CS -

PO -

RE -

AT -

GY -

GAL

1 2

1 2 3

1

1 2

1 2

(type 4 classes)

(type 3 classes)

Bâtiment administratif Bâtiment détails façades

Dortoir 25 lits Dortoir détails façades Dortoir jumelage pour 50 lits

Classes spécialisées - sciences et technologie (type 3 classes)

Salle polyvalente Salle - détails

Réfectoire - cuisine Réfectoire - cuisine détails

Atelier de menuiserie pour CET

Gymnase couvert

Galeries couvertes de liaisons

(portée 12.00m)

(portée 12.00m)

(portée 12.00m)

(portée 15.00m)

charpente

commune

PLANS BLOCS SANITAIRES

SA - 1

SA - 2

Bloc sanitaire attenant de 6 et de 12 postes (coupe type 7.50)

Bloc sanitaire isolé 12 postes sur fosse septique

pLaris à compléter.

- 82 -

ÜAbUN-PMJü-UNESlJO GAB 72 ÜU2 (1973-81)

GAßON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80)

"Reforme et Rénovation de l'enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES DOCUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

12. J. KAUFMANN, Expert en architecture scolaire (27.08.78 - 31.12.81) suite 2

D - PLANS

ET

ET

ET

TITRE

DE BATIMENTS SCOLAIRES à R + 1

8 classes + préau + logement directeur

4 classes + préau + bureau + logement directeur

8 classes + préau + sanitaires + logement directeur

2. NORMALISATION DES LOGEMENTS

E - PLANS

VA -VA - 1

- 2

VAS -VAS - 1

- 2

VI -VI - 1

- 2 - 3

TITRE

POUR 3 TYPES DE LOGEMENT

Type 1 : séjour - 3 chambres + services plans - coupes détails

Type 2 : séjour - 4 chambres + services plans - coupes détails

Type 3 : séjour - 5 chambres + services plans - coupes détails charpente - menuiserie détails électricité - canalisations

3. NORMALISATION DES MOBILIERS SCOLAIRES

F - PLANS

TITRE

D'EXECUTION - Table-banc 3 tailles

Devis descriptif

n° 1 n° 2 n° 3

petite moyenne grande

- Tableaux main 3 éléments (plan type)

nlanr: h nnhevnr - 83 -

GABON-PNUD-UNESCO GAB 72 002 (1973-81)

GABON-BIRD-UNESCO 700 GAB 10 (1977-80)

"Réforme et Rénovation de l'enseignement"

APPENDICE F

au rapport final

BIBLIOGRAPHIE DES : XUMENTS ETABLIS

AU COURS DE L'EXECUTION DU PROJET

12. J. KAUFMANN, Expert en architecture scolaire (27.08.78 - 31.12.81) suite 3

4. CREATION D'ETABLISSEMENTS

N° TITRE

G - DOCUMENTS ELABORES PAR ETABLISSEMENT

- Plan de situation - Plan de masse - Plan de terrassements - Plan d'implantation - Plan V.R.D.

H - LIEUX D'IMPLANTATION

,

- Franceville : complexe scolaire avec internat E.P. annexes C.E.N C.P.P. CE.T.

- Mouila : complexe scolaire avec internat E.P. annexes C.E.N. CE.T.

- Oyem : CE.T.

- Libreville : Ecole mixte des charbonnages C.E.S. Ecole du centre n° 2

- Moanda : Comilog complexe scolaire primaire mixte

- 84 -