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MAGAZINE | NUMÉRO SPÉCIAL
Vue de l’intérieur
Parcours de
collaborateurs de
la première heure
Recherche & développement
Un pôle stratégique
6
8
12
Focaliser
Témoignages de médecins
concepteurs ou associés
au développement
FCI aujourd’hui après 30 ans
d’évolutions & d’innovations
REGARD SUR
FCI MAGAZINE \ ÉDITION SPÉCIALE
J’ai l’immense plaisir, et je le concède
une certaine fi erté, de vous présenter FCI
Mag, le numéro spécial qui marque les
30 ans d’existence de FCI. Premiers pas,
collaborations avec plusieurs chirurgiens
dans la conception de produits, la vie
des sites de production et de la R&D,
fi liale américaine, réseau mondial de
distribution… Cette édition spéciale de FCI Mag raconte
l’histoire de notre société dans toutes ses composantes,
depuis sa création en 1984 jusqu’à aujourd’hui.
Pour une entreprise, marquer un anniversaire, c’est
évidemment mesurer le chemin parcouru, mais c’est
aussi donner du sens à sa longévité. S’agissant de FCI,
la réponse réside dans son inébranlable fi délité à sa
vocation : concrétiser les besoins des chirurgiens
pour mieux soigner les patients. En effet, depuis ses
débuts, FCI se construit grâce à des collaborations
étroites avec des médecins spécialistes de la
chirurgie ophtalmologique pour concevoir des
dispositifs médicaux améliorant la vie des patients.
Son avenir, FCI l’envisage avec encore plus de
proximité avec les chirurgiens pour créer des
nouveaux produits, avec encore plus de moyens
mis en œuvre pour être visible en France et dans
le monde, et, enfi n, avec une implication toujours
aussi forte de ses équipes. FCI Mag, né pour durer
et surtout pour donner la parole aux chirurgiens,
s’inscrit dans ces nouvelles ambitions.
Concrétiser les besoins des chirurgiens
pour mieux soigner les patients : notre vocation a déjà 30 ans
04 | 05 • Repères
30 ans en dates & en images
06 | 07 • Focaliser
Témoignages de médecins concepteurs
ou associés au développement
12 | 13 • Recherche & développement
Un pôle stratégique
14 • L’interview
Quelle stratégie de développement pour FCI à long terme ?
Sommaire
par Catherine WEILL • Directrice Marketing & Promotion des ventes France
Édito 02 | 03
08 | 09 • Vue de l’intérieur
Parcours de collaborateurs
de la première heure
10 | 11 • Regard sur…
FCI Aujourd’hui
après 30 ans
d’évolutions
& d’innovations
EDITION SPÉCIALE
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Thierry FETICK
RÉDACTEUR EN CHEF
Catherine WEILL
JOURNALISTE
Caroline ZENATTI
CONCEPTION GRAPHIQUE
PARANGO
ONT PARTICIPÉ À LA RÉALISATION DE CE NUMÉRO
Elise PIOGER
Camille RAULO
MAGAZINE
1984 Instrumentation
1986 BIKA® - Dr J.A. BERNARD
1989 1ers Bouchons méatiques - Dr J.A. BERNARD
1990/93 Indentation en ePTFE
1994 Sonde Guide de Ritleng®
Bille intra-orbitaire en HA
Huile de silicone
1998 Ptose-up® - Dr J.M. RUBAN
Monoka® PVP - Dr B. FAYET
Clou trou PVP
1999 Bille intra-orbitaire en biocéramique
2008 Painless Plug®
2011 Masterka® - Dr B. FAYET
2012 Nunchaku®
2013 Ophtacath® - Dr P.V. JACOMET
Canules de biopsie
2014 RetiLock® Trocarts FCI - Dr J-C. ZECH
Ensemble pour mieux voir
FCI S.A.S.
20/22 rue Louis Armand
75015 Paris - France
Phone + 33 1 53 98 98 98
Fax + 33 1 53 98 98 99
E-mail [email protected]
http:// www.fci.fr
FCI MAGAZINE \ ÉDITION SPÉCIALE
Le succès est au rendez-vous et, en 1989, nous réalisons
notre première augmentation de capital pour fi nancer le
site de production de Besançon. Nos produits sont valorisés
à 10 millions de francs et nous parvenons à lever 1 million
de francs. FCI compte une douzaine de personnes. En 1995,
nous collaborons avec le Dr Bruno FAYET pour la fabrication de
la Monoka® et la Mini-Monoka® qui sont rapidement devenus
des produits de référence pour soigner une obstruction des
voies lacrymales. Une gamme de produits pour la chirurgie de
la rétine puis une autre pour la chirurgie orbitaire vont étoffer
le nombre de références de FCI. Nous décidons une ouverture
à l’international avec la création d’une fi liale à Boston, FCI
Ophthalmics. Un an plus tard, pour gagner en compétitivité,
nous décidons de créer une unité de production à l’Ile
Maurice, FCI SUD. En 2000, nous acceptons l’offre de rachat
de la société IOLTECH. FCI compte alors 80 collaborateurs et
elle réalise un chiffre d’affaires de 55 millions de francs.
Quel regard portez-vous sur votre création ?
Je constate que les produits élaborés et fabriqués presque
30 ans plus tôt sont toujours « vivants ». Ainsi, toute l’énergie
déployée à concevoir des produits durables avec et pour les
chirurgiens et leurs patients a été utile. Je tire de cela une
certaine fi erté.
1984 Création de FCI par les co-fondateurs
Nicolas GUENA et Sylvain AUVERT
1989 Naissance du premier site de production à Besançon,
FCI Production Besançon
1993 Conquête du marché international
via un réseau de distributeurs
1996 Création d’une fi liale américaine à Boston,
FCI Ophthalmics
1997 Naissance du deuxième site de production à l’Ile Maurice,
FCI SUD
2000 FCI est rachetée par la société IOLTECH
2005 Rachat de la société IOLTECH-FCI
par le groupe Carl Zeiss Meditec
2009 Thierry FETICK prend la direction générale de FCI
2014 Construction d’un site unique regroupant l’ensemble des
activités basé à Besançon
Repères 04 | 05
Pourriez-vous raconter la naissance de FCI ?
Après une période de tâtonnement à essayer différentes
activités, j’ai intégré un laboratoire américain qui était
spécialisé dans les cristallins artifi ciels. C’est dans le cadre
de cette expérience que j’ai tissé des liens professionnels
et amicaux avec des ophtalmologistes qui me seront très
précieux ultérieurement pour développer FCI. La rencontre
avec un fabricant d’instruments chirurgicaux me persuade de
commercialiser une petite gamme. Avec mon cousin germain
Sylvain AUVERT, nous créons FCI et très naturellement je
vais prendre en charge le développement et lui la partie
administrative et fi nancière. Nous avons une secrétaire qui
assure le back-offi ce. J’ai 31 ans.
Quels sont les événements majeurs qui vont favoriser le
développement rapide de FCI ?
Le lien établit avec le Dr Jean-Antoine BERNARD lors
de ma précédente expérience professionnelle va être
déterminant. Référence absolue du monde de la chirurgie
des voies lacrymales, il m’encourage dès 1986 à fabriquer
et à mettre sur le marché des produits dits consommables en
silicone. La Bika®, sonde bicanaliculo-nasale est le premier
produit. Très vite, d’autres produits seront créés pour le
traitement du larmoiement et de la sécheresse oculaire.
TROIS QUESTIONS à
LE SAVIEZ-VOUS
Pourquoi FCI installe-telle son premier site de production
dans le Doubs, à Besançon ?
En 1990, le premier site de production de FCI est créé à
Besançon et porte le nom « Laboratoires RDB ». Ce sont les
anciens bâtiments de l’usine horlogère LIP qui ont été rachetés
par la ville de Besançon après le dépôt de bilan de LIP en 1973.
Les co-fondateurs de FCI choisissent la ville de Besançon
Nicolas GUÉNA • Co-fondateur de FCI
car Statice, l’un de leurs principaux fournisseurs de
dispositifs médicaux est installé à Besançon. D’ailleurs,
la création des « Laboratoires RDB » va se faire en
partie via le transfert de l’activité de Statice vers RDB,
les deux sociétés ayant un accord de partenariat. Le
contexte de la micro technique qui caractérise la ville de
Besançon est une motivation supplémentaire pour les
co-fondateurs de FCI : les sous-traitants sont disponibles
et la main d’œuvre est particulièrement qualifi ée pour
exécuter des gestes de précision.
Naissance à Paris, création de sites de production à
Besançon et à l’Ile Maurice, ouverture à l’international,…
FCI raconte ses 30 ans d’existence en dates, en images
mais aussi avec l’un de ses co-fondateurs, Nicolas GUENA.
30 ans en dates & en images
FCI MAGAZINE \ ÉDITION SPÉCIALE
Témoignages de médecins concepteurs
ou associés au développement
L’histoire de FCI est fortement marquée par son étroite collaboration
avec plusieurs médecins spécialistes de la chirurgie ophtalmologique
dans le but de concevoir des dispositifs médicaux innovants au sens
où ils ont pu améliorer le confort du patient et celui du chirurgien.
Dr P-V. JACOMET • Ophtalmologiste-Oculoplasticien Fondation Ophtalmologique A. de Rothschild, Paris.Centre Ophtalmologique Peretti, Neuilly/Seine.
Ophtacath®, cathéter à ballonnet « made
in France » dédié à la dilatation du canal
lacrymo-nasal
Oculoplasticien, je travaille avec les produits
FCI quotidiennement, et ce depuis un peu plus
de dix ans. J’apprécie leurs gammes de produits car très adaptées
aux pathologies de l’orbite, de la paupière et des voies lacrymales.
S’agissant spécifi quement de ma collaboration avec FCI pour le
cathéter à ballonnet Ophtacath®, il nous est apparu important
que nous disposions en France d’un produit pouvant dilater des
voies lacrymales obstruées, notamment dans le cadre de sténoses
partielles. Ce type de produit existait déjà aux Etats-Unis. Pendant
mes consultations, je constatais que les problèmes de larmoiement
étaient très fréquents. D’étiologies variées, ils handicapaient
considérablement les patients dans leur vie courante, notamment
pour lire car ils avaient en permanence un ménisque de larmes. Nous
avions certes les sondes bicanaliculo-nasales comme une possible
solution thérapeutique, mais il nous a semblé intéressant de tester
des sondes à ballonnet. Nous avons donc travaillé sur ce projet
s’inspirant du produit américain. C’est ainsi que l’Ophtacath® « made
in France » est commercialisée depuis mai 2013. De nombreux
patients ont d’ores et déjà été traités par ce produit avec succès.
Nous sommes actuellement en train de recueillir les données qui
nous permettront d’évaluer et de préciser la pérennité de l’effi cacité
de la sonde Ophtacath®. Par ailleurs, avec FCI, d’autres avancées
sont prévues dans le champ des voies lacrymales ●
Dr J-M. RUBAN • OphtalmologisteCentre Ophtalmologique Kléber à Lyon. Spécialisé en chirurgie palpébrale
Le Ptose-up®, permet la suspension de la
paupière au muscle frontal
Mes premiers contacts avec le laboratoire FCI
remontent à la fi n de l’année 1986. J’étais alors
interne à la Fondation A. de Rothschild et j’avais
l’immense privilège de travailler avec le Dr Serge Morax qui est à
l’origine de l’essor de l’oculoplastie en France. L’histoire de l’élaboration
du Ptose-up®, biomatériau indiqué pour le traitement du ptosis,
démarre en 1989. En effet, si les matériaux autologues constituent de
loin les meilleurs matériaux utilisables dans la suspension au muscle
frontal, ils nécessitent néanmoins le recours à un 2e site opératoire
(celui du prélèvement), ce qui rallonge le temps de l’intervention.
L’utilisation des biomatériaux s’est intensifi é à la fi n des années 80
suite à l’interdiction des matériaux homologues en France. C’est ainsi
que le Gore-Tex, est apparu au milieu des années 80. Il fut testé à
la Fondation Rothschild par le Dr Serge Morax, mais fut abandonné
du fait d’un taux relativement élevé de complications. En 1989, tandis
que j’avais réintégré la ville de Lyon comme chef de clinique, Nicolas
GUENA, co-fondateur de FCI, est venu me présenter le Poly Tetra
Fluoro Ethylène expansé (ePTFE), biomatériau dérivé du Gore-Tex qui
semblait être plus colonisable et présenter moins de risques théoriques
d’extrusion et d’infection. La décision a été prise de mener une étude
sur le lapin et les résultats ont en effet été prometteurs. Du fait que le
Dr Morax disposait de peu de temps pour s’investir sur ce projet, j’ai eu
la chance de pouvoir concevoir, en lien avec le bureau d’étude de FCI,
le Ptose-up®. Colonisable par les cellules de l’organisme, le Ptose-up®
constitue à mon sens l’alternative numéro 1 des biomatériaux dans
la suspension du muscle frontal lorsque l’on ne veut pas utiliser les
matériaux autologues. Dans cette lignée, des prothèses palpébrales ont
également été conçues pour traiter la lagopthalmie et les rétractions
des paupières gênant ou empêchant l’occlusion palpébrale. ●
Dr B. FAYET • OphtalmologisteHôpitaux groupe Hôtel-Dieu de Paris-Cochin- Necker. Spécialiste de la chirurgie des voies lacrymales et de la chirurgie du segment antérieur
La Masterka®, solution dans le traitement
de l’imperforation lacrymo-nasale simple
de l’enfant (en particulier celle rebelle aux
sondages)
A l’origine de mes collaborations avec FCI, des
relations de sympathie et de confi ance tissées avec les différents
dirigeants et leurs équipes. Les premiers projets aboutis furent les
sondes Monoka® et Mini-Monoka®. C’était en 1988. J’étais, à cette
époque, jeune interne à l’hôtel-Dieu et élève du Dr Jean Antoine
Bernard. C’est lui qui a su convaincre FCI que les Monoka® avaient un
énorme potentiel. Depuis, ces sondes, avec différentes déclinaisons,
ont fait le tour du monde. S’agissant de la Masterka®, -en réalité une
Monoka® évoluée-, elle est née dans « ma tête » il y a 15 ans avec le
souhait d’aller encore plus loin dans la rationalisation du traitement
des imperforations lacrymo-nasales (ILN) de l’enfant. Avant l’âge de
un an, l’ILN est soignée par sondage simple des voies lacrymales.
Après un an, la règle admise était la mise en place d’une intubation
lacrymo-nasale (Monoka® ou Bika®) avec anesthésie générale et
protection laryngée. Or, dans 90 % des cas, la sténose lacrymo-
nasale est une simple imperforation de la muqueuse. La Masterka®
est l’hybridation d’une Monoka® classique et d’un cathéter veineux.
La mise en place de cette intubation lacrymo-nasale est devenue
aussi simple qu’un sondage lacrymal car la phase de récupération
nasale est inutile. L’anesthésie générale est beaucoup plus simple
(Ventilation au masque facial) et le passage en salle de réveil
beaucoup plus court. La Masterka® permet de résoudre 90 % des
cas. La démarche de concepteur de produits doit œuvrer vers une
chirurgie simplifi ée, la plus proche possible de l’anatomie. C’est là
je crois que réside la vérité. Parce qu’il est important que les idées
prennent vie, d’autres projets sont déjà en gestation. Avec FCI bien
sûr. J’ajouterai enfi n, qu’une idée, aussi noble soit-elle, notamment
lorsqu’il s’agit d’améliorer la santé des patients, ne peut aboutir sans
un accompagnement étroit et professionnel d’équipes pointues aussi
bien techniquement que commercialement. ●
Drs J-M. PIATON & P. KELLER • OphtalmologistesCHNO des Quinze-Vingts. Spécialistes en voies lacrymales
Une gamme très complète
de produits en voies
lacrymales
Nous sommes liés à FCI
depuis 26 ans. Nous
apprécions cette société pour son sens aigu de l’innovation ainsi
que pour la qualité de son écoute des médecins spécialisés en
oculoplastie. FCI n’hésite pas à prendre des risques en acceptant de
travailler des matériaux totalement nouveaux pour répondre fi nement
aux besoins des utilisateurs. En quelques années, nous avons pu
tester et utiliser une gamme de plus en plus étendue de produits en
voies lacrymales qui d’ailleurs s’exporte très bien à l’international.
Nous éprouvons toujours beaucoup de fi erté lorsque nous voyons des
produits conçus par FCI (que nous utilisons), positivement commentés
dans des revues scientifi ques américaines. Nous aimerions plus
particulièrement insister sur 3 produits FCI dont nous apprécions
beaucoup l’utilisation : le bouchon méatique Painless Plug® pour sa
taille unique adaptable à la plupart des méats lacrymaux ainsi que
pour sa conception qui améliore signifi cativement sa mise en place ;
les intubations de Ritleng®, qui du fait de leur principe original de
mise en place du tube en silicone dans les voies lacrymales, rend aisé
le passage et la récupération nasale ; la sonde bicanaliculo-nasale
Nunchaku® qui ne nécessite aucune récupération nasale et qui, parce
qu’elle est autostable, évite les sutures. L’avenir, nous l’envisageons
avec FCI et nous formulons l’utopie d’élaborer un jour, ensemble, des
produits qui soignent totalement les patients. ●
Dr J-A. BERNARD • OphtalmologisteAncien Directeur scientifi que de la SF0
La création d’une offre de produits
consommables dédiée à la chirurgie des
voies lacrymales
Peu de temps après la création de FCI en
1984, Nicolas GUENA que j’avais connu dans
sa précédente activité, est venu m’interroger sur ce que pourrait
être l’avenir de FCI en terme d’offre. FCI ne commercialisait alors
que des instruments chirurgicaux (d’où son nom : France Chirurgie
Instrumentation), ce qui imposait un SAV assez lourd et la concurrence
était déjà extrêmement sévère. De mon côté, j’étais convaincu que
l’avenir de la chirurgie des voies lacrymales, un peu délaissée à
cette époque, résidait dans la conception de produits dits « jetables »
de qualité. Et indiscutablement, un interlocuteur industriel avait une
place à prendre sur ce territoire. J’avais eu l’occasion de discuter
de cette perspective avec un autre fabricant, mais c’est FCI qui
a été à l’écoute. Une amitié s’est progressivement créée avec
Nicolas GUENA, et ensemble, nous avons créé une large gamme
de produits consommables (Bika® adulte et nourrisson, Clou-trous,
Bouchons méatiques,…) pour le traitement du larmoiement et de
la sécheresse oculaire. Notre collaboration a été riche, débutant
ainsi le travail de recherche et développement et allant jusqu’à la
commercialisation à l’international de ces produits. Au fi l des ans,
d’autres chirurgiens ont apporté leur savoir-faire pour permettre à
FCI d’étendre sa gamme, en lacrymologie avec l’invention géniale de
la Monoka® par le Dr Bruno Fayet, mais aussi au profi t de la chirurgie
palpébrale et celle de l’orbite. FCI n’a jamais cessé de dialoguer
avec les chirurgiens, d’être à leur écoute, et sans sombrer dans le
mercantilisme, je peux en témoigner. Grâce à cette politique assurant
une confi ance réciproque, FCI est constamment restée à la pointe de
l’inventivité. Ce fut (et cela reste toujours) une belle aventure ●
Dr J-C. ZECH • OphtalmologisteCentre Ophtalmologique Kléber à Lyon. Spécialiste de la chirurgie de la rétine
Le RetiLock®, trocart autobloquant
J’ai été amené à découvrir les produits élaborés
par FCI pendant mon long cursus hospitalier. La
chirurgie oculaire n’a jamais cessé d’évoluer et
le laboratoire FCI s’est toujours mobilisé pour
améliorer, même via des petits détails, un produit chirurgical. C’est
ce qui a été le cas avec le RetiLock®. S’agissant de la chirurgie de
la rétine, les progrès réalisés résident surtout dans la possibilité
d’utiliser des instruments de plus en plus petits permettant de gagner
des dixièmes de millimètres sur la taille d’une incision. Depuis 2005,
les chirurgiens disposent d’instruments en 23 et 25 gauges. Ce
qui constitue une avancée considérable puisque les incisions ne
nécessitent plus de sutures. De plus, la chirurgie est également à
la fois plus sécurisée, plus rapide, et surtout plus confortable pour
les patients. En dépit de tous ces atouts, on peut, parfois, observer
une extériorisation de ces trocarts. J’ai donc suggéré à FCI l’idée de
créer un trocart avec un anneau de rétention. Avec FCI, nous avons
conçu RetiLock® qui est commercialisé depuis un an. Dans cette
démarche de conception, j’ai beaucoup apprécié les réfl exions et les
échanges partagés en particulier avec les équipes de la Recherche
& Développement ●
Focaliser 06 | 07
ILS ONT ÉGALEMENT COLLABORÉ
à la conception des produits FCI :
Dr BARON, Dr BIGÉ, Dr CAPUTO, Dr CHAZALON, Dr DEVIN,
Dr DUCOURNAU, Dr FERRON, Pr GAIN, Pr GASTAUD, Pr GEORGES,
Dr KLAP, Pr KOROBELNIK, Dr LEQUOY, Dr MALET, Dr METAIREAU,
Dr MORIN, Dr RITLENG, Pr SAHEL, Dr THAN HOANG-XUAN, etc…
FCI MAGAZINE \ ÉDITION SPÉCIALE Vue de l’intérieur 08 | 09
Parcours de collaborateurs
de la première heure
Sites de production, organisation de l’activité commerciale,
administration des ventes, premiers pas à l’étranger…
Comment FCI fonctionnait-elle il y a trente ans et comment
s’est-elle adaptée aux évolutions de son environnement ?
Des réponses avec les collaborateurs de la première heure.En quelques mots, vos débuts chez FCI ?
Je travaille chez FCI depuis mars 2003. Le CA réalisé à l’export à
cette époque est de 2,5 millions d’euros. Il devrait être de 7 millions
d’euros cette année. En 2003, les territoires couverts par FCI sont
l’Europe, l’Afrique du Nord, l’Amérique Latine, le Moyen-Orient ainsi
que le Japon, ce qui est assez remarquable pour une structure de la
taille de FCI. Mon premier travail a consisté à formaliser la relation
avec les distributeurs : contrats, rapports écrits, statistiques, soutien
à la formation, mais également une défi nition claire du niveau
d’exigence requis par FCI à l’endroit de ses distributeurs. Depuis le
début de son internationalisation, FCI a su tisser des liens forts, de
proximité, et plutôt de confi ance avec ses distributeurs. D’ailleurs,
certains d’entre eux contribuent à l’expansion de FCI depuis 25 ans.
En quoi consiste l’activité de la Direction Export chez FCI ?
Dans un premier temps, il s’agit, pour chaque pays, d’identifi er
le bon partenaire distributeur. Nous optons le plus souvent pour des
structures moyennes dont la taille est cohérente avec les pathologies
de niche sur lesquelles FCI intervient. Il s’agit ensuite de faire vivre
le partenariat. Nous allons régulièrement à la rencontre de nos
distributeurs dans leur pays et à l’occasion de congrès spécialisés.
Nous sommes également présents lorsqu’il s’agit de renforcer nos
liens auprès des leaders d’opinion dans leur pays. L’activité de
la Direction Export, c’est aussi d’assurer un suivi des règlements
des distributeurs. A ce sujet, je souhaite souligner qu’en 11 ans,
aucun distributeur n’a fait défaut à FCI. Enfi n, même s’il est induit,
l’objectif de la direction est bien entendu d’augmenter d’année en
année notre chiffre d’affaires. L ‘équipe Export est constitué de 7
collaborateurs dont un qui réside en Belgique pour commercialiser
des produits FCI sur ce territoire.
Et l’avenir de FCI à l’export ?
La part de marché de FCI en France est aujourd’hui
importante. Aussi, il est évident que son potentiel de croissance
est à l’international à condition que FCI sache également élargir
ses gammes de produits comme c’est le cas aujourd’hui pour
la chirurgie de la rétine. Le challenge de la direction Export est
de pénétrer des pays fermés, parce que ne fournissant pas des
autorisations à la vente, à fort potentiel. C’est le cas de l’Inde et de
la Chine où la propriété intellectuelle n’est pas du tout respectée.
Au fi l des ans, il s’agit de renforcer constamment le réseau de
distributeurs, très solide et très impliqué, qui s’étend dans 80
pays. L’histoire de FCI est une belle aventure et le fait d’avoir miser
sur des pathologies de niche lui a permis d’être en lien avec des
médecins très spécialisés et forcément passionnés par leurs sujets.
TROIS QUESTIONS à
Anthony DAUCÉ
Directeur export
direct nos magasins de Besançon et de Boston. Le Lean Manufacturing,
méthode qui consiste à optimiser la production, compte parmi les
évolutions récentes (2011) de FCI SUD. En synthèse, je considère
comme une formidable chance d’avoir pu commencer ma carrière chez
FCI avec le lancement de l’activité de production et d’y avoir gravi tous
les échelons, ce qui me permet aujourd’hui d’accompagner les plus
jeunes qui débutent. Je suis également très fi ère d’avoir construit mon
apprentissage au service de la santé des personnes. Depuis le début, je
continue de vivre une merveilleuse aventure humaine ●
Laurent CONSTANCE • Commercial région Ouest
« FCI a su conserver son sens de l’innovation
et un esprit solidaire entre ses collaborateurs. »
C’est en septembre 1990 que j’intègre FCI
comme commercial région Nord-Ouest. En termes
de produits, FCI commercialisait surtout des
instruments chirurgicaux même si nous commencions à distribuer des
petites gammes de biomatériaux en voies lacrymales, rétine et orbite. A
mon arrivée, la force commerciale était constituée de trois commerciaux
et d’un responsable, chiffre qui a doublé en 23 ans. D’une entreprise
familiale, FCI a évolué ces dernières années et mon activité a fait de
même. Symboliquement, je suis passé de l’agenda papier à l’Ipad et
du crayon à l’ordinateur. Depuis une quinzaine d’années, je connais
une évolution intéressante avec un rôle de « conseil » auprès des
commerciaux et du personnel administratif. De plus, depuis deux ans,
je suis le spécialiste produits chez FCI en ce qui concerne les gammes
oculoplastie et cataracte. J’ai également un rôle de coordinateur et de
coaching pour la moitié de la force de vente France.
Au fi l des ans, FCI a su conserver son sens de l’innovation et un esprit
solidaire entre ses collaborateurs. Deux bonnes raisons qui expliquent
le fait que j’ai toujours autant de plaisir à travailler avec les personnes
et les produits FCI ●
Anne BOHSACK • Directrice du site FCI Ophthalmics
« En bref, je suis très fi ère de faire partie
d’une société très innovante et qui continue
à faire de la croissance »
Je fête cette année mes 18 années d’ancienneté
chez FCI. Tout commence par une rencontre entre
Nicolas GUENA et mon époux qui voyageait beaucoup pour aider ses
clients à se constituer des réseaux de distribution internationaux.
Quelques années plus tard, Nicolas GUENA décide de pénétrer le
marché américain. J’ai donc quitté mon emploi de l’époque pour
m’occuper exclusivement de FCI aux Etats-Unis. J’ai débuté mon travail
au profi t de FCI, en 1995, par une étude de marché qui a très vite révélé
l’énorme potentiel de notre territoire pour les sondes en silicone en
voies lacrymales. Les médecins interrogés avaient exprimé leur grand
intérêt pour ce type de produits. FCI aux Etats-Unis démarre en 1996
à mon domicile. Aujourd’hui, FCI Ophthalmics, ce sont 10 personnes
et une vingtaine de représentants indépendants. Aux Etats-Unis, FCI
est une société reconnue pour ses innovations dans le domaine des
voies lacrymales. En bref, je suis fi ère de faire partie d’une société très
innovante et qui continue de faire de la croissance. ●
Cyrille JURION
Responsable du site de production Besançon Palente
« Aujourd’hui, FCI porte toujours et encore
de grands projets. »
J’ai intégré FCI il y a un peu plus de 20
ans comme technicien du bureau d’étude à
Besançon. Depuis 6 ans, je suis le responsable
du site de production de Palente. A mon arrivée, nous étions 8
salariés et les locaux de 170 m2 réunissaient la zone d’atmosphère
contrôlée, la zone de stockage et les bureaux. Aujourd’hui, le site
de Besançon Palente compte 30 salariés dont 15 en production et
les 170 mètres carrés initiaux sont exclusivement dédiés à la zone
d’atmosphère contrôlée. Quelques années après sa création, FCI a
connu une croissance assez forte imposant un rythme de production
très soutenu. La Bika® fait partie des nombreux produits créés
à cette époque qui ont encore toute leur légitimité aujourd’hui. La
grande révolution de la production a été imposée par les exigences
règlementaires, indiscutablement nécessaires et bénéfi ques pour les
patients. L’obligation de mettre en place un système Qualité dans le
processus de production a fortement contribué à épurer le marché
des fabricants de dispositifs médicaux. Aujourd’hui, FCI porte toujours
et encore de grands projets. L’un d’eux étant de regrouper dans les
prochains mois l’ensemble des activités et du personnel de Besançon
sur un site unique tout neuf ●
Bertrand GAUTHIER
Responsable Achat Logistique du Groupe FCI
« Progressivement, le service Achats s’est
structuré pour proposer un portefeuille de
produits qui n’a jamais cessé de croître. »
J’ai été recruté il y a 16 ans chez FCI avec pour
mission de fi abiliser le stock de produits semi-fi nis.
Un an plus tard, en 1999, j’ai pris en charge les approvisionnements
de FCI pour le site de Besançon et j’ai assuré l’interface pour notre
site mauricien. En 1998, FCI avait 150 fournisseurs, elle en a 640
aujourd’hui. Après l’intégration de son service Achats au sein de
celui du Groupe IOLTECH, FCI a retrouvé toute son autonomie
avec l’arrivée de ZEISS. Progressivement, le service Achats s’est
structuré pour proposer un portefeuille de produits qui n’a jamais
cessé de croître. En effet, depuis 2010, 400 nouvelles références
ont été créées notamment en faveur de la gamme rétine. Nous
avons industrialisé notre organisation en accélérant notre ouverture
vers l’international, notre sourcing de matières premières incluant
désormais systématiquement des fournisseurs étrangers. Cette
dimension mondiale impacte également notre activité logistique,
certains de nos produits étant exclusivement destinés à l’export ●
Sylvie PENNEQUIN
Responsable Administration des Ventes France
« Je crois aussi que c’est en partie parce
que notre équipe est très soudée que nous
faisons la différence. »
J’ai débuté chez FCI il y a 19 ans en tant
que standardiste. Il y avait un responsable
Administration des Ventes et une assistante commerciale. Après
un temps passé à gérer les dépôts, matériel que nous mettons en
prêt dans les établissements de santé, je suis devenue assistance
commerciale en 1999. A l’époque, une soixantaine de commandes
étaient gérées par jour. Les rachats successifs de FCI par IOLTECH
et par ZEISS ont indiscutablement redonné du souffl e à l’entreprise.
Aujourd’hui, notre métier et nos responsabilités ont considérablement
évolué. Ainsi, trois assistantes commerciales traitent environ
150 commandes par jour, gèrent les appels d’offre, répondent
aux demandes de nos clients, proposent des devis… Du fait des
nouvelles exigences réglementaires, notre activité est en perpétuel
mouvement. Aujourd’hui, l’activité est bonne et je suis très fi ère de
l’ADV. Je crois aussi que c’est en partie parce que notre équipe est
très soudée que nous faisons la différence ●
Magdeleine VALORGE
Directrice FCI SUD à l’Ile Maurice
« Depuis le début, je continue de vivre une
merveilleuse aventure humaine. »
Ma carrière au sein de FCI a démarré il y a 23
ans sur le site de Besançon, j’étais la première
employée. En 2000, je prends la direction du site
FCI SUD, poste que j’occupe toujours aujourd’hui. En 1998, sur l’Ile
Maurice, nous étions à peine 10 personnes contre 55 collaborateurs
aujourd’hui. FCI SUD qui était au départ l’atelier de sous-traitance de
FCI Besançon, est devenu d’année en année, un site autonome. Depuis
2011, nous prenons en charge des productions complètes incluant
leur stérilisation réalisée localement et nous approvisionnons en
FCI MAGAZINE \ ÉDITION SPÉCIALE Regard sur… 10 | 11
FCI Aujourd’hui après 30 ans
d’évolutions & d’innovations
Maîtriser les biomatériaux pour les mettre au service du chirurgien :
un défi que FCI se donne les moyens de relever depuis sa création,
y compris en contribuant à mieux faire connaître l’oculoplastie en
France et dans le monde.
Des événements fédérateurs…
• Organisation, en 2013, des « Controverses en oculoplastie », symposium interactif
qui a réuni 20 orateurs de la discipline et près de 200 médecins.
• Organisation d’EPU dans différentes régions de l’hexagone, rencontres qui favorisent
la transmission des connaissances.
• En partenariat avec FCI, la SFO, organise cette année, les premières chirurgies en
direct de la sur-spécialité oculoplastie (Chirurgies depuis le bloc opératoire des XV/XX
retransmise à la SFO).
• Organisation de sessions de formation « entre chirurgiens » pour permettre aux
praticiens de découvrir ou de parfaire certaines techniques chirurgicales.
• Lors de congrès nationaux, FCI organise des ateliers pratiques permettant aux jeunes
chirurgiens « d’opérer » la cataracte dans des conditions proches du réel grâce au Kitaro
Kit®, kit d’entrainement à cette chirurgie.
• Organisation de journées de formation « Pathologies & Produits »
au profi t des collaborateurs FCI animées par des chirurgiens.
Au-delà des frontières…
• Des collaborations avec des médecins étrangers pour la distribution mondiale de produits
innovants (Ex : Kitaro Kit®, kit d’entraînement et de perfectionnement à la chirurgie de la
cataracte, Invitria® guide à l’injection intra-vitréenne).
• Des collaborations scientifi ques avec des médecins étrangers.
• Une forte présence dans les congrès internationaux.
• Une newsletter dédiée à l’international.
Des outils d’information et de consultation…
• La création du FCI Magazine, média semestriel.
• La création de deux nouveaux catalogues regroupant l’ensemble des produits FCI
dans les domaines de l’oculoplastie et de la rétine.
• La création de fi ches de présentation de techniques chirurgicales en collaboration
avec des spécialistes du sujet.
• Une application FCI pour les iPad présentant l’ensemble des produits FCI
ainsi que des vidéos de chirurgies.
diagnostiquées rapidement et traitées dans les meilleures
conditions. Aujourd’hui, la Fondation ophtalmologique A. de
Rothschild entretient d’étroites collaborations et elle a signé
des conventions avec d’autres hôpitaux, notamment l’institut
Curie pour l’oncologie de la région péri-orbitaire. Je rends
hommage à mon successeur, le Docteur Olivier GALATOIRE
qui a su reprendre le fl ambeau, s’entourer de collaborateurs
de grande qualité et continuer à développer cette spécialité
tout en la diversifi ant.
Vous êtes également très actif au sein de la Société
Européenne de Chirurgie Plastique Ophtalmologique née
en 1982 et de la SOPREF ?
En effet, nous constituons régulièrement des groupes de
travail réunissant anciens et plus jeunes ophtalmologistes
oculoplasticiens, ainsi que des laboratoires comme FCI. Notre
objectif commun est de continuer à développer les techniques
médicales et chirurgicales, l’enseignement et la recherche
sur le thème de la chirurgie plastique reconstructrice orbito-
palpébrale. FCI a investit ce territoire très tôt et, avec plusieurs
de mes élèves, se sont créés des produits extrêmement
fi ables. Il faut désormais tendre vers des biomatériaux qui
soient toujours mieux tolérés. En synthèse, il me semble
important de continuer à développer l’oculoplastie au sein
d’une médecine moderne où les pôles d’excellence et les
accréditations prennent une place de plus en plus importante,
incontournable dans notre activité. L’hyper-spécialisation au
sein de l’ophtalmologie semble aller dans le sens de l’histoire
et l’enseignement aux plus jeunes en permettra la pérennité.
Pourriez-vous expliquer l’émergence de l’oculoplastie en
France et son organisation ?
La spécialité traitant la pathologie orbito-palpébro-
lacrymale n’est pourtant pas moderne. Longtemps
délaissée, elle a été réactualisée et restaurée dans le monde
ophtalmologique à partir des années 60 grâce aux travaux
d’ophtalmologistes et souvent des chirurgiens plasticiens
célèbres comme Jack Mustardé en Angleterre et Paul Tessier
en France qui, grâce à son extrême rigueur, m’a beaucoup
appris. Si cette spécialité connaît actuellement sa vitesse
de croisière, c’est grâce à une véritable école Française et
Etrangère qui a su s’organiser, développer l’enseignement,
progresser dans une meilleure connaissance de la
pathologie, dans l’amélioration des techniques chirurgicales
et indiscutablement grâce à une audace chirurgicale toujours
plus permanente.
L’organisation de cette spécialité s’est, en France,
beaucoup appuyée sur le service que vous dirigiez à la
Fondation Ophtalmologique A. de Rothschild ?
J’ai eu la responsabilité du service de chirurgie plastique
reconstructive ophtalmologique lorsqu’il a été créé en 1983. Il
s’est rapidement entouré de toutes les spécialités tête et cou, la
neurochirurgie, la neuro-radiologie interventionnelle, l’imagerie
médicale, l’ORL, la maxillo-faciale, la neurologie et la neuro-
ophtalmologie. Ainsi, grâce à ce groupe de spécialités qui se
recoupe et qui travaille ensemble, la plupart des affections
tête et cou, en particulier la région péri-orbitaire, peuvent être
TROIS QUESTIONS à
Dr Serge MORAX • Ophtalmologiste Oculoplasticien
Chef de service honoraire du service ophtalmologique dédié à la pathologie de l’orbite, des paupières et des voies lacrymales à la Fondation Ophtalmologique
A. de Rothschild. Membre du Conseil d’Administration de la SOPREF (Société Ophtalmologique Plastique Reconstructrice Esthétique Française)
FCI
EN QUELQUES
CHIFFRES…
120 collaborateurs
8 responsables régionaux
en France
Plus d’un millier
de références proposées
Un réseau mondial de
partenaires présents dans
plus de 100 pays
5 sites : Paris
Besançon (2)
Ile Maurice
Boston
FCI MAGAZINE \ ÉDITION SPÉCIALE Recherche & développement 12 | 13
Un pôle stratégique
Baptisé « Service Technique » à ses débuts,
puis « Bureau d’Etudes » quelques années plus tard,
le service a évolué devenant un pôle Recherche & Développement
à part entière. Mise au point de nouveaux produits,
support technique, validation des processus de fabrication…
ses missions sont très diverses.
collaborateurs de la R&D intervient depuis l’expression du
besoin du chirurgien jusqu’à l’étape de suivi de la sécurité et
de la performance après la mise sur le marché, en passant par
la conception, l’industrialisation, la fabrication et l’obtention
de marquage . Le service assure également les évolutions
des procédés de fabrication à chaque fois que cela se révèle
nécessaire, il joue un rôle de support technique pour la
fabrication et assure la gestion du portefeuille de brevets,
qu’ils soient français ou étrangers.
Et l’évolution de la R&D ?
De plus en plus, dans la phase de conception, nous
devons intégrer des exigences réglementaires toujours plus
importantes, aussi bien au plan européen que mondial. Notre
principal défi est de faire évoluer régulièrement notre savoir-
faire et notre polyvalence. Au quotidien, le plaisir réside dans
la relation avec les chirurgiens concepteurs et utilisateurs,
en particulier quand les attentes sont parfois contradictoires.
Nous avons alors à réorienter et à convaincre.
La fonction R&D est forcément stratégique pour FCI ?
En effet, FCI étant à la fois concepteur, fabricant et
distributeur de ses produits, l’étape dédiée à la recherche et au
développement est essentielle et dense. Les produits élaborés
et conçus doivent être mis sur le marché le plus rapidement
possible afi n de satisfaire les utilisateurs. S’agissant des
idées de création ou d’évolution de produits, elles nous
arrivent dans la majorité des cas de chirurgiens utilisateurs
français et étrangers. Nous travaillons étroitement ensemble,
en particulier pour évaluer la pertinence du lancement d’un
produit au regard des attentes du marché international.
Plus concrètement, quelles sont les différentes missions
de la R&D ?
La vocation de la R&D est de développer des nouveaux
produits. Ils peuvent être d’innovation, c’est à dire totalement
nouveaux sur le marché, ou d’extension de gamme, à
savoir proposant une amélioration particulière du fait d’une
matière ou d’une fonctionnalité nouvelle. L’ensemble des
TROIS QUESTIONS à
Stéphane URION • Responsable R&D
• Tout commence par une idée. Elle peut
arriver via différents biais : groupe de travail,
leaders d’opinion français ou internationaux,
médecins de tous pays ainsi que des
collaborateurs FCI.
L’idée se transforme en projet quand la R&D
a validé la faisabilité tant d’un point de vue
technique qu’industriel. Cela nécessite souvent
un travail préliminaire pouvant aboutir à des
maquettes. La recherche et le choix du matériau
le mieux adapté constituent également une
étape clé dans le développement d’un produit.
• L’aboutissement d’un projet varie selon
la complexité de la demande et la nature du
savoir-faire requis. Toutefois, une période de
deux ans est un temps de développement
normal lorsqu’il s’agit d’un produit nouveau.
La vocation première de la R&D au sein de FCI,
est d’être capable de proposer des produits
répondant à des besoins de médecins.
Résolument tournée vers l’innovation, FCI a un
pipeline de produits en développement étoffé.
Carrefour entre le marketing, les ventes et
les affaires règlementaires, la R&D a un rôle
hautement stratégique : concilier l’ensemble
des exigences de conception, de réalisation et
de fabrication avec les besoins et les demandes
exprimés. Très réactive et à l’écoute, notre
R&D, a établi de solides partenariats avec les
concepteurs. Et, du fait de son implantation en
France (Besançon), les liens de proximité s’en
trouvent renforcés.
Les principales missions de la R&D…
Naissance d’un dispositif médical…
FCI consacre 8 % de son chiffre d’affaires
à la recherche et au développement.
Bille en biocéramique Huile de silicone Canules de Biopsie
FCI MAGAZINE \ ÉDITION SPÉCIALE L’interview 14
Quelle stratégie de développement
pour FCI à long terme ?
Aujourd’hui, la présence de FCI à un congrès international dédié
à l’ophtalmologie déclenche la visite de nombreux chirurgiens.
Comment s’explique cette reconnaissance mondiale ?
Et quels sont les principaux axes stratégiques de FCI
pour renforcer son développement ?
Des réponses avec Thierry FETICK, Directeur général FCI.
Quels sont, à votre avis, les atouts
essentiels de FCI qui sont à l’origine
de sa réussite ?
FCI a choisi d’investir pleinement les
territoires de l’oculoplastie et de la rétine.
Ainsi, d’année en année, elle a facilité le
développement de ces chirurgies et elle a
permis, grâce à son écoute des chirurgiens
utilisateurs, l’élaboration et la mise au point
de solutions innovantes améliorant le confort
et le geste du chirurgien, cela au bénéfi ce
des patients.
FCI a également décidé de maîtriser à la fois
la conception, la fabrication et la distribution
de ses dispositifs médicaux, l’obligeant
d’ailleurs à un renforcement toujours plus
important de son système Qualité. Ainsi,
du fait de cette complète maîtrise, FCI peut,
à tout moment, contrôler et remettre en
question des produits et des systèmes si
cela se révèle nécessaire.
S’agissant de sa posture internationale, FCI
a su, assez tôt dans son histoire, exporter
son savoir-faire. Sa marque et ses produits
sont pour cette raison, aujourd’hui reconnus
dans le monde entier, et en particulier en
Europe, au Japon et aux Etats-Unis.
Enfi n, depuis quelques années, FCI profi te
d’une valeur supplémentaire importante,
il s’agit de sa fi liation à 100 % au groupe
Carl Zeiss Meditec. Cette union a créé des
complémentarités de marché, de produits,
en particulier au sein du bloc opératoire. Elle
génère aussi de belles perspectives dans
le cadre de la chirurgie de la rétine, de la
chirurgie réfractive et celle de la cataracte.
FCI dispose donc de solides atouts.
Quelle est votre stratégie pour son
avenir ?
FCI doit continuer d’élargir ses
compétences et son leadership en
oculoplastie ainsi qu’en chirurgie
rétinienne. Le défi pour FCI étant de rendre
toujours plus accessibles les dispositifs
médicaux à tous les chirurgiens, y compris
ceux qui souhaitent approcher ces sur-
spécialités. Pour cela, il nous faut pousser
toujours plus loin la recherche pour
simplifi er les techniques opératoires et
contribuer à ce que le geste du chirurgien
soit à la fois plus simple, plus sûr, et
plus rapide. Nous allons donc continuer,
et même amplifi er nos collaborations
avec les spécialistes de la chirurgie
ophtalmologique de l’hexagone, et ceux
du monde entier. Notre double objectif
étant d’exporter le savoir-faire français
et de profi ter de certaines avancées qui
interviennent au-delà de nos frontières.
Ainsi, en cohérence avec cette dynamique
de développement, tout nouveau produit
ou produit amélioré ne peut être créé
et distribué que s’il est compatible à
l’international. Pour poursuivre sur cette
thématique de conquête du monde, nous
devrons également tout mettre en œuvre
pour obtenir des enregistrements dans
différents pays en voie de développement
comme la Chine, l’Inde, le Brésil, le
Mexique et la Russie où les accès sont
plus diffi ciles au regard des exigences
règlementaires.
Enfi n, nous aurons également à renforcer
et à développer, dans toutes les structures
et tous les départements de FCI, les
compétences et expertises des équipes.
La dimension « techniques opératoires »
et la notion de « Service Clients » étant
capitales pour nous ●
Bon anniversaire FCI !FCI BESANÇON • Amandine AMOROSINI • Fanny BARCON • Leïla BELARIBI • Virginie BITARD •
Catherine BOITEUX • Louise BORTOT • Rachid BOUJEDLI • Agnès BOURGEOT • Joëlle BRUCHET •
Olivia BURTHERET • Jasmina CELIKOVIC • Monique CHARPY • Eliane CHATELAIN • Anthony DAUCE
• Christiane DEVILLERS • Colette DEVILLERS • Romain FILIPPI • Lauriane FROIDEVAUX • Manuella
GALLARD • Bertrand GAUTHIER • Jérémy HABECKER • Fuad ISLAMOVIC • Julie JOANNES • Cyrille
JURION • Mireille LEPINE • Gaëtane LETOUBLON • Nadine MAZIER • Marlène PARROT • Sabrina
PEUQUET • Céline PIOCHE • Magalie PRENANT • Erick RADDAL • Rachel RITT • Thomas ROBBE •
Sandrine ROY • Caroline SIMON • Vanessa TAGLIAGAMBE • Stéphane URION • FCI PARIS • Sabrina
BENADDA • Laurence BRISEBARD • Laurent CONSTANCE • Stéphane COSTE • Anthony DAUCE •
Marie Laure DAUGROIS • Nathalie DERHY • Thierry FETICK • Magali HECKEL • Nicole JOUFFRIAUD
• Sandrine MAUTALEN • Alexandre NORE • Eric NOYER • Sylvie PENNEQUIN • Elise PIOGER •
Christophe PIRSON • Camille RAULO • Magdeleine VALORGE • Pascal VANHEE • Nicolas VELTE •
Patrick VERACRUZ • Marie José VILLARET • Catherine WEILL • FCI SUD • Pratima APPADOO • Bibi
Nazma ARLUNDO • Lutchmee BAUMY • Swasty BHATOOLAUL • Alisha BHOLAH • Pooja BHOLAH
• Radikha BHOMUL • Preeyadevi BOODHOOA • Pravina CANACAREDDY • Astrid CASTEL • Sandhya
CHUNDOO • Dhanisha DILAWAH • Hanjino ELAHEEBOCUS • Joanne ELLIS • Marie-Simonette
FANFAN • Chandranee FULLEE • Varoonah FULLEE • Vidya Sinha FULLEE • Rachna GOKOOL •
Rukshar GOLAMAULLY • Deveti GOVINDAN • Jean Christian GUA • Devianee GUNPUTH • Poonam
JAUNKY • Deema JHOWRY • Deepa JUGURSING • Marie Clara MEDON • Malini MOORGHEN •
Arunamanee MOORLAH • Usha MUNGUR • Maneesha NOYAN • Goswani PAGOOAH • Harshana
PERTAUB • Marie-Antoinette PIERRE • Sudha POONEETH • Roshni PUBOO • Kanth PURDASEEA •
Vijayta RAMDHUN • Devika RAMROOP • Dhanvidya RAMROOP • Azagee RAMSAMY • Jeena RAMSING
• Choomuntee RUMUN • Petchaye RUNGASAMY • Manisha SANTCHURN • Koosoom SEEBORUTH
• Neetu SEENUNDUN • Kiran SEERAM • Ashwanee SEERAUJ • Nisha SHAM • Jeemila SOOKUN •
Kavita SOOPHUL • Magdeleine VALORGE • Soodevi VEERASAMY • FCI OPHTALMICS • Barbara FANT
• Marie LANDEL • Meghan BUCKLEY • Susan GAINES • Tisa COHANE (P/T) • Anne BOHSACK •
Jane PIPER • Judy ZAHN • Daniel SHANNON • Nolisha ANDERSON • Michele JOYCE • Jim PEREZ •
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Prochain numéro :
Spécial oculoplastie
Direction scientifi que :
Docteur Olivier GALATOIRE