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Nathalie Buchez Docteur en Archéologie Ingénieure chargée de
recherche à l’Inrap UMR 5608 TRACES Tell el-Iswid (delta oriental)
: des cultures de Basse-Egypte aux premières dynasties, évolution
de l’habitat au cours du 4e millénaire Le site de Tell el-Iswid
situé dans le delta oriental (province de Sharqiah) a été occupé
durant la totalité du IVème millénaire et jusqu’au début de
l’Ancien Empire égyptien (vers 2600 BC). Madame Buchez nous
éclairera sur les différentes périodes pendant lesquelles ce site a
été occupé, depuis les tout débuts de l’État (dynastie 0). Elle
abordera aussi les résultats de découvertes récentes qui ont mis à
jour des niveaux plus anciens.
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Guillaume Charloux, archéologue au CNRS, dirige depuis 2010 la
mission archéologique et épigraphique Oasis de l’Arabie déserte,
qui regroupe l’étude de trois sites prestigieux d’Arabie Saoudite :
Dûmat al-Jandal, Kharj et Najrân. Docteur en archéologie de
l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, diplômé de l’école du
Louvre et de l’école Biblique et archéologique française de
Jérusalem, il coordonne à ce jour plusieurs projets de recherche à
Karnak (Egypte), auprès du CFEETK (USR 3172 du CNRS - CSA) où il
est affecté depuis septembre 2014. Les caches cultuelles dans
l’Egypte antique à la lumière d’une découverte récente au temple de
Ptah à Karnak Tout récemment, en décembre 2014-janvier 2015, les
archéologues du Centre franco-égyptien d’études des temples de
Karnak (CFEETK) ont mis au jour une petite fosse d’objets cultuels
(ou favissa) à l’arrière du temple de Ptah à Karnak. Cette
trouvaille exceptionnelle, présentée en détail au cours de la
conférence, a offert l’occasion inespérée d’étudier ce type de «
cachette » en contexte. En effet, bien que les explorations des 19e
et 20e siècles aient livré de nombreux dépôts de ce type, le
contexte archéologique des favissae reste souvent mal connu. Nous
ferons donc un tour d’horizon des plus impressionnantes caches de
ce type dégagées à Louxor et dans le reste de l’Egypte et
tenterons, dans le cadre de cette enquête, d’en déterminer les
caractéristiques principales.
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Francesco Tiradritti : Professeur d’Egyptologie e à l’Université «
Kore » de Enna et Directeur de la Mission Archéologique Italienne à
Louxor. Vingt d’ans de recherches dans le Cénotaphe de Haroua :
renaissance, résurrection, pestilence et une perception nouvelle de
l’Egypte ancienne. Les fouilles de la Tombe de Haroua (Rive Ouest
de Thèbes, première moitié du VIIe siècle av. JC.) ont commencé en
1995 par une brève reconnaissance. Francesco Tiradritti nous
parlera du résultat de ces vingt années d’investigations. La
découverte la plus importante étant celle d’un monument qui, au fur
et à mesure qu’il révèle ses mystères, donne une vision nouvelle de
la période dans laquellle il fut bâti, des croyances funéraires
égyptiennes jusqu’à arriver à mettre en doute les préconcepts et
les convictions qu’on a de la civilisation pharaonique.
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Guy Lecuyot, architecte archéologue Chercheur associé au
Laboratoire d’archéologie de l’École normale supérieure (UMR 8546
CNRS-ENS) et au Département des antiquités égyptiennes du musée du
Louvre Vingt ans de recherches avec le musée du Louvre à Saqqara
Guy Lecuyot participe depuis bientôt vingt ans aux fouilles du
musée du Louvre à Saqqara. Ces fouilles ont permis, non seulement
de retrouver l’emplacement du mastaba d’Akhethetep, mais aussi
d’étudier plusieurs phases de l’histoire du site. Trois périodes
sont en effet représentées dans cette zone qui prend place entre
l’angle sud-est de l’enceinte de la pyramide de Djéser et la
chaussée d’Ounas : – l’époque « copte », avec des constructions
contemporaines du monastère de Saint-Jérémie ; – la fin de l’époque
dynastique, avec des inhumations tardives directement dans le
sable, plus rarement dans des tombes le plus souvent réutilisées ;
– l’Ancien Empire, avec plusieurs mastabas dont celui d’Akhethetep
ou encore le mastaba E 17.
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Alain ZIVIE : Chef de la Mission Archéologique Française du
Bubasteion à Saqqara Fouiller et trouver.
Au Bubasteion de Saqqara, les découvertes ne manquent pas, avec
leur part de beauté et de
spectaculaire, certes. Mais elles s’inscrivent dans un
questionnement avant tout historique. La fouille et
la découverte s’étalent sur des années.
Fouiller, trouver et identifier donc. Alors seulement ce travail
prend tout son sens et l’histoire peut être
complétée, voire reconsidérée. Certains hypogées du Nouvel
Empire découverts au Bubasteion le
confirment amplement.
