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Page 1: Rendez vous sur :

Rendez vous sur : www.themachinefitnessclub.fr

Page 2: Rendez vous sur :

Bonjour

Bienvenue dans cet e-book qui vous permettra d’améliorer votre

alimentation, de prendre du muscle, de perdre du gras et ce, en 3

grandes étapes.

Je suis Julien, passionné de musculation, de nutrition et de lecture.

Durant ces dernières années j’ai fait l’acquisition de nombreux

ouvrages dédiés à l’alimentation et je me suis entouré des meilleurs

dans le domaine afin d’accroître au maximum mes connaissances à

partir de sources fiables. Mais pour moi une question reste en suspens

: Comment créer un plan alimentaire pour atteindre ses objectifs ?

Posséder de nombreuses connaissances est inutile si l’on ne sait pas

comment les utiliser. Aussi, le contenu de cet e-book se veut pratique

plutôt que théorique. Je répondrai le plus souvent possible à la question

« Comment ?» plutôt que « Pourquoi ?».

Je vous souhaite une bonne lecture.

Julien INVERNIZZI

2

Page 3: Rendez vous sur :

Sommaire

Étape 1

Une question de calories

Étape 2

Améliorez votre assiette

Étape 3

Macronutriments, Fréquence des repas & Objectifs

Bonus

Compléments alimentaires

3

Page 4: Rendez vous sur :

Chaque jour, en mangeant, vous apportez à votre corps une

certaine quantité d’énergie. Et chaque jour, via vos

différentes activités mais aussi rien que par le fait de

respirer par exemple, vous consommez de l’énergie. Cette

énergie se mesure en « Calories » (appelée aussi, « kcal »).

4

Page 5: Rendez vous sur :

Devez-vous compter vos calories ?

« LES VARIATIONS

DE VOTRE POIDS

CORPOREL

DÉPENDENT

PRESQUE

UNIQUEMENT DES

CALORIES QUE

VOUS ABSORBEZ »

OUI.

Gérer son alimentation est une composante fondamentale si

vous souhaitez atteindre un objectif esthétique. C’est aussi

très important si vous souhaitez gagner en force. Mais au-

dessus de tout cela, c’est primordial si vous souhaitez être et

rester en bonne santé.

Durant vos entraînements vous faites attention à votre nombre

de séries, votre nombre de répétitions et aux poids soulevés :

cela vous permet de savoir si vous progressez ou non. Eh bien

en nutrition, c’est la même chose ! Faire attention au nombre de

repas, à la quantité des aliments, à votre poids, à votre miroir

vous permet de savoir si vous progressez ou non.

Est-ce contraignant de peser et compter tout ce que l’on

mange ? Très honnêtement, non. Il y a une toute petite

phase d’adaptation mais après cela devient normal et ne

prend pas plus de temps que d’habitude. En plus cela vous

évitera d’éventuels gâchis de nourriture.

Attention, un plan alimentaire ne doit cependant pas devenir

trop restrictif. Il doit respecter votre rythme de vie, vos goûts et

votre appétit. Inutile donc de vous forcer à manger tel ou tel

aliment à telle heure sous prétexte que « Ça marche ». Vous

abandonnerez très vite. De plus, c’est une ligne de conduite

qu’il faut essayer de respecter au mieux mais il ne faut pas

culpabiliser de quelques écarts. Mis à part être un athlète en

pleine préparation de compétition, sachez garder du plaisir.

5

Page 6: Rendez vous sur :

“SAVEZ-VOUS QUE L’ON NE SOUHAITE PAS

«BON APPÉTIT» MAIS PAR DÉFAUT «BONNE

DÉGUSTATION» ? À UNE ÉPOQUE ANTÉRIEURE,

LA NOURRITURE ÉTAIT DÉPENDANTE DES

FINANCES ET DES PÉNURIES, SI BIEN QUE

L’ASSIETTE ÉTAIT À LA FOIS PEU APPÉTISSANTE

ET SOURCE D’UN TRANSIT INTESTINAL

DIFFICILE. ON S’ENCOURAGEAIT À ABSORBER

L’ASSIETTE EN ESPÉRANT QUE LA DIGESTION SE

FASSE SANS PERTURBATION, « BON APPÉTIT » ET

« BON COURAGE » ÉTAIENT SYNONYMES. ALORS

REMPLACEZ LE PAR « BONNE DÉGUSTATION ».

APPORTS DÉPENSES

CALORIQUES ÉNERGÉTIQUES

6

Page 7: Rendez vous sur :

De combien de calories

avez-vous besoin ?

Premièrement, ne misez pas tout sur les calculateurs de DEJ (Dépense Énergétique

Journalière). Chaque personne a un métabolisme et un rythme de vie différents.

Simple exemple pour vous prouver la grande disparité qu’il peut exister dans ce

monde :

Roger, Charpentier, de 1m75 pour 78 kg, consomme 3.000 kcal / jour

Moi, compétiteur fitness de 1m78 pour 84 kg, consomme 3.000 kcal / jour

Michael Phelps, nageur olympique, 1m93 pour 85 kg, consomme 10.000 kcal / jour

COMMENT CONNAÎTRE VOTRE VÉRITABLE DEJ ?

1 Remplissez le formulaire test d’un site de

compteur de metabolisme de base pour

vous donner une idée.

Armez-vous d’une balance alimentaire, d’un

verre doseur, d’une feuille A4 et d’un crayon.

2

Pesez et mesurez tout ce que

vous mangez durant 1, 2 ou 3

jours (plus votre alimentation est

quasi semblable chaque jour,

moins vous avez à compter) et

écrivez tout sur votre feuille.

3

Complétez le calculateur de

l’application MyFitnessPal

(gratuit, ne nécessite qu’une

inscription).

!!!! Attention !!!!

Ne tenez surtout pas compte

des conseils donnés par l’ap-

plication en terme de besoins

caloriques. Utilisez la unique-

ment pour compter votre ap-

port calorique journalier.

4

• Si vous n’avez compté les

calories que durant un jour,

rendez-vous dans le menu

«Journal» afin de voir en haut

combien de calories vous avez

mangé durant votre journée. • Si vous avez compté vos calo-

ries sur plusieurs jours (ce que

je recommande), rendez-vous

dans l’onglet «Alimentation» puis

«Hebdomadaire» et faites un

clique sur les barres vertes pour

avoir le nombre de calo-ries. Il

vous suffit alors de re-garder la

moyenne de tout ces chiffres.

7

Page 8: Rendez vous sur :

Total de la journée Moyenne des jours précédents

8

Page 9: Rendez vous sur :

COMMENT INTERPRÉTER LES RÉSULTATS ?

Maintenant que vous savez combien de calories vous mangez durant une journée, vous allez

être en mesure de connaître votre Dépense Énergétique Journalière (DEJ).

Il y a 3 cas de figure :

A B C

Si votre poids ne bouge pas

avec l’alimentation que vous

avez actuellement, alors

vous connaissez maintenant

votre DEJ réelle.

Si votre poids augmente avec

l’alimentation que vous avez

actuellement, alors votre DEJ

réelle se situe légèrement en

dessous du chiffre obtenu

(retirez environ 250 kcal).

Si votre poids diminue avec

l’alimentation que vous avez

actuellement, alors votre DEJ

réelle se situe légèrement

au-dessus du chiffre obtenu

(rajoutez environ 250 kcal).

Ceci est le seul moyen efficace d’obtenir votre DEJ réelle. Si vous ne voulez pas perdre

votre temps, il vaut mieux utiliser cette technique plutôt que d’utiliser le résultat d’un

calculateur ou d’une formule et d’ajuster après pendant plusieurs semaines.

9

Page 10: Rendez vous sur :

Maintenant que vous connaissez votre besoin journalier, il

va falloir apporter à votre corps de bonnes calories. Car

autant vous le dire de suite, à calories égales, un repas

de fast food n’aura pas le même impact sur votre

organisme qu’un repas équilibré.

10

Page 11: Rendez vous sur :

L’indice glycémique

et l’insuline

L’Indice Glycémique (IG) permet de savoir à quelle vitesse les glucides contenus

dans un aliment passent dans le sang. Son échelle va de 0 à 100, 100 étant la

vitesse la plus rapide : quasi-instantanée. Au-dessus de 70 on dit qu’il est élevé,

entre 56 et 69 qu’il est modéré et en dessous de 55 qu’il est bas.

Pour comprendre les effets néfastes des aliments ayant un IG élevé, il faut

comprendre ce qu’il se passe après que les glucides soient passés dans le

sang. À ce moment-là, le corps secrète l’insuline et commence à transformer

les glucides en énergie pour recharger les muscles. Les aliments à l’IG élevé délivrant rapidement leurs glucides dans le sang,

on comprend donc qu’une grande partie soit stockée en graisse plutôt

qu’utilisée comme énergie.

L’insuline est une hormone de stockage, en particulier des graisses. Elle est

secrétée par le pancréas immédiatement après l’ingestion des glucides

pour permettre l’utilisation du glucose par les cellules afin qu’il soit (le

glucose) métabolisé en énergie. Son rôle en tant que messager est de

transporter et de stocker le sucre (glucose) pour éviter qu’il ne reste trop

longtemps dans le sang.

La production d’insuline est maintenue tant que la glycémie est élevée.

Lorsque le glucose sanguin est utilisé et que la glycémie se normalise, la

sécrétion d’insuline cesse.

Manger constamment en Index Glycémique élevés maintient la glycémie

élevée, ce qui peut conduire à une « résistance » à l’insuline, et causer de

l’hypertension, du diabète de type II, de l’obésité, voire certains cancers…

En cas d’insulino-résistance, et malgré l’afflux d’insuline, le glucose ne

pénètre plus aussi bien dans les cellules qui sont sous-alimentées. Le sucre

s’accumule dans la circulation sanguine et lymphatique, ce qui augmente la

glycémie, laquelle stimule à son tour une hypersécrétion d’insuline.

L’une des propriétés essentielles de l’insuline est d’agir sur le métabolisme

des graisses. En effet, l’excès d’insuline se traduit toujours par une

augmentation de la masse grasse, généralement localisée sur le site supra-

iliaque et le site sous-scapulaire

C’est pourquoi il est essentiel de privilégier les aliments glucidiques à faible

sécrétion d’insuline. Car les capacités de mise en réserve des glucides sont

limitées : si le niveau de glycogène est saturé du fait d’un manque d’activité

physique ou d’une consommation de glucides à Index Glycémique élevés,

l’organisme transforme cet excédent de glucides en triglycérides,

constituant de base des graisses.

Page 12: Rendez vous sur :

La préparation des aliments peut influencer leur index

glycémique : par exemple, les graisses ou les fibres abaissent l'IG, tandis que la cuisson longue du riz ou des

pâtes augmenter leur IG.

11

Page 13: Rendez vous sur :

Pour vous aider à mieux sélectionner vos aliments selon ce critère, voici une liste

d’indices glycémiques :

Source :

IG élevé IG modéré IG bas (>70) (entre 56 et 69) (<55)

Fruits

Dattes 103 Abricots frais 57 Pomme fraiche 38

Melon 67 Abricots secs 30

Cerises 63 Pamplemousse 25

Papaye 55 Raisin 53

Banane bien mûre 65 Banane pas trop mûre 52

Figues séchées 61 Kiwi 53

Raisins secs 64 Poire 38

Ananas 59 Orange 42

Abricots au sirop 64 Jus de pomme* 44

Pêches au sirop 58 Jus de pamplemousse* 48

Jus d’orange pur jus 50

Jus de tomate 38

Oléagineux

Noix de Pécan 10

Noix de cajou salées 22

Cacahuètes grillées salées 14

Légumes

Tous les léguments ont un IG bas voir très bas : inférieur à 15

Carottes crues 16

Carottes cuites 47

Légumineuses

Lentilles vertes 48

Lentilles corail 26

Lentilles en conserve 48

Pois chiche 28

Petits pois 41

Soja et produits dérivés

Lait de soja 36

Yaourt au lait de soja 50

Tofu (ne contient pas de

glucides)

Pomme de terre

P.d.T cuite au four 95 P.d.T à la vapeur 65 Patate douce cuite 46

12

Page 14: Rendez vous sur :

Purée de P.d.T 83

P.d.T pelée bouillie 78

P.d.T nouvelle 78

Frites 82

Céréales et produits dérivés

Baguette blanche 95 Pain complet 65 Pain intégral 49

Baguette blanche avec nutella Baguette + Beurre + Confiiture Pain noir allemand 50

72 62

Pain de mie 70 Croissant 67 Petit beurre 50

Pain de mie complet 71 Prince, BN 56 LU P’tit dejeuner choc 42

Biscotte 68 Flocons avoine 59 All-Bran Kellogg’s 34

Gauffres 76 Spécial K 56 Muesli naturel 49

Barquette abricot LU 71 Riz blanc 64 Macaroni 47

Corn Flakes Kellogg’s 80 Riz basmati 58 Vermicelles 35

Corn pops Kellogg’s 80 Gnocchi 68 Spaguettis 44

Rice Krispies Kellogg’s 82 Polenta 68 Blé ébly 50

Smacks Kellogg’s 71 Riz brun 50

Flocons avoine instantanés 82

Galette de riz soufflé 85

Riz cuisson rapide 87

Sodas, boissons

Coca-Cola 63

Fanta orange 68

Bière 66

Sucres, sucreries, snack

Glucose 100 Sucre blanc 68 Fructose 10

Confiseries 78 Barre Mars 68 Sirop d’érable 54

Chocolat au lait 64 Confiture réduite en sucre 55

Mélange de miel 62

Confiture 66

Produits laitiers

Lait concentré sucré 61 Yaourt 0% 26

Lait entier 27

Lait demi-écrémé 30

Glaces 47

Viandes, Œufs, Produits de la mer

Aliments influençant peu la glycémie car ils contiennet peu voire pas de glucides.

* sans sucre ajouté

13

Page 15: Rendez vous sur :

L’équilibre acido-basique

Lorsque vous mangez un aliment, celui-ci a une influence sur le

taux d’acidité de votre corps. Certains vont l’acidifier, d’autres

vont avoir peu d’impact et certains vont le basifier (= l’adoucir).

Attention, cela n’a rien à voir avec le goût !

Par exemple, le citron a un goût acide mais son action

est basifiante.

L’être humain, pour être en bonne santé, doit rester neutre :

C’est à dire qu’il ne doit ni être trop acide, ni trop basique.

N’ayez crainte d’être trop basique, c’est presque impossible de

le devenir. Cependant faites attention à ne pas devenir trop

acide car les conséquences sont nombreuses : arthrose,

ostéoporose, ulcère et, en plus de toutes ces maladies, la

masse musculaire va diminuer. En effet, pour s’adoucir le

corps a besoin de « tampons » et c’est la masse musculaire

qu’il utilisera dans ce cas-là.

Votre corps est-il trop acide ? Il y a des chances si vous

suivez une alimentation dite « moderne », constituée

principalement de protéines et de féculents.

Alors comment lutter contre ce phénomène ? En augmentant

sensiblement votre consommation de fruits et légumes car ils

ont un effet basifiant sur le corps. C’est l’unique solution.

Gardez en tête que chaque couleur apporte son lot de

vitamines. Si la terre est faite de saisons ce n’est pas sans

raison, c’est pour vous permettre de varier et de faire le plein

de bonnes choses. Privilégiez dans l’ordre : les fruits et

légumes de saison, locaux et bio. Donc en plein hiver on va

éviter les tomates d’Espagne et on va privilégier les poireaux,

de France, si possible bio.

Vous pouvez retrouver un calendrier des fruits et légumes

de saison à cette adresse :

14

Page 16: Rendez vous sur :

Œufs, laitages et gluten

On entend beaucoup de choses sur ces 3 aliments. Alors

finalement, quelle est la vérité ? Faut-il totalement les écarter,

les consommer avec modération ou est-ce sans danger ?

Pour chacun de ces 3 aliments, j’ai décidé de citer le livre

qui répond le mieux à ces questions.

Œuf

En janvier 2013, des chercheurs chinois et l’école de santé publique de Harvard ont publié dans

le British Medical Journal une étude analysant 17 études d’observation sur la consommation de

jaunes d’oeufs et le risque de maladies cardio-vasculaires (infractus, accident vasculaire, etc...). Les chercheurs ont compilé des données concernant plus de 4 millions de personnes, un record !

Les résultats montrent que la consommation de jaunes d’oeufs n’a aucun lien avec le risque de maladies cardio-vasculaires chez les personnes en bonne santé. À l’inverse, les

chercheurs constatent qu’une consommation importante de jaunes d’oeufs diminue le

risque d’accident vasculaire cérébral hémorragique de 25% !

La composition en lipides du jaune d’oeuf est-elle dangereuse pour la santé ?

Des chercheurs de l’université du Connecticut (États-Unis) ont récemment publié une synthèse des

études d’intervention sur la question : ils ont épluché l’ensemble des études scientifiques dans

lesquelles on avait testé l’effet d’une supplémentation en jaunes d’oeufs sur le taux de cholestérol

sanguin. Cette analyse permet d’avoir une vision très large de la question avec des données issues

de population très différentes : enfants, hommes, femmes ménopausées ou non, personnes

d’origines hispanique, asiatique, européenne ou africaine. Résultat : en mangeant 3 oeufs entiers

chaque jour - ce qui représente une quantité importante de cholestérol - dans 70% des cas le taux

de cholestérol sanguin ne varie pas. Chez les 30% restants, le taux de cholestérol augmente, mais

l’augmentation se fait de manière équilibrée entre le cholestérol HDL («bon») et le cholestérol LDL

(«mauvais»), sans aucun impact néfaste sur la santé, conformément aux autres études. 15

Page 17: Rendez vous sur :

[...] En conclusion : vous pouvez manger des oeufs entiers sans inquiétude, même quotidiennement,

en particulier s’ils sont issus de l’agriculture biologique. Sachez qu’en dehors du marquage sur les

emballages, vous pouvez distinguer les œufs par le premier chiffre imprimé sur la coquille :

3 désigne un œuf issu d’une poule élevée en

cage en élevage

intensif avec 18

poules au mètre carré

2 désigne un œuf issu d’une poule élevée en

élevage intensif hors-

sol avec 9 poules au

mètre carré

1 désigne un œuf issu d’une poule élevée en

plein air avec

au moins 2,5 m² de

terrain extérieur

pour se dégourdir

les pattes

0 Désigne un œuf issu d’une

poule élevée en plein

air avec au moins 2,5

m² de terrain

extérieur pour se

dégourdir les pattes

et ayant bénéficié

d’une alimentation

issue de l’agriculture

biologique

Lait

Qu’est-ce qui pose problème, précisément, dans le lait ?

Des protéines allergisantes ou mal tolérées, le lactose (sucre du lait), que ne digère pas la plupart

d’entre nous, trop de calcium lorsque la consommation de vitamine D ne suit pas etc…

Les laitages font partie de notre environnement gastronomique et culturel. À partir du moment

où on les tolère bien et qu’on les consomme avec modération, voire parcimonie, il y a peu de

chances qu’ils posent des problèmes de santé. Dans ces conditions, on peut continuer à les

apprécier pour leur saveur, qu’il s’agisse de yaourts maison ou de fromage fermier.

Cependant, je préconise quand même de les retirer au maximum de notre alimentation et de

privilégier les laits végétaux par exemple.

16

Page 18: Rendez vous sur :

Gluten

De nombreuses études démontrent que le gluten (protéine contenue dans le blé) est

néfaste à l’organisme s’il est consommé en excès.

Il est impliqué entre autres dans la maladie de Crohn, la rectocolite, la spondylarthrite

ankylosante, la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrose.

Même si l’on n’est pas intolérant au gluten, on peut être « sensible» au gluten.

Voici les symptômes de la sensibilité au gluten apparaissant à l’ingestion des aliments en

contenant : ballonnements, acidité gastrique, reflux gastrique, diarrhées chroniques, fatigue

chronique, syndrome du «côlon irritable», maux de tête, migraines et douleurs articulaires.

Dans ce cas il faut supprimer le gluten de son alimentation.

Si à l’arrêt du gluten il y a une nette amélioration des symptômes cela confirme la sensibilité.

D’autant plus que le blé aujourd’hui ne ressemble en rien à celui d’autrefois, il est passé de 14

à 42 chromosomes à cause des mutations génétiques réalisées par l’homme, le blé moderne

est donc un blé OGM !

> Conseil

De manière générale même si l’on n’a pas de symptômes ou de sensibilité il est tout de

même conseillé de limiter sa consommation de gluten au quotidien.

C’est-à-dire limiter sa consommation de pain, pâtes, semoule, gâteaux et pâtisseries à

base de farine de blé, de seigle, d’orge ou d’avoine.

CONCLUSION

Avec ces trois modifications principales dans votre alimentation vous

allez pouvoir : • Faire le plein de vitamines et d’énergie • Réduire l’acidité de votre corps • Obtenir une meilleure silhouette en évitant les aliments à IG élevé

Avant même de complexifier les choses, cette étape devrait vous apporter des résultats visibles.

17

Page 19: Rendez vous sur :

18

Page 20: Rendez vous sur :

Maintenant que vous savez de combien de calories vous avez besoin

chaque jour et que vous ne mangez plus que des aliments sains, il est

temps d’aller encore plus loin.

Attention, nous arrivons dans la partie la plus difficile à mettre en place (pas à

comprendre) et qui vous prendra plusieurs heures. C’est un travail de réflexion

et de personnalisation qui ne peut être automatisé, prenez votre temps.

Comment équilibrer vos macros ?

EN THÉORIE

Le terme « macros » est l’abréviation de macronutriments

et englobe les protéines, les glucides et lipides. Chacun est

important pour le fonctionnement de votre corps mais

chacun doit être apporté dans des proportions différentes.

Avant de parler de quantités, revenons rapidement sur

l’intérêt de chacun :

Protéines : peu d’explications à donner ici si l’on veut

rester simple. Elles serviront à la construction du muscle.

Glucides : ce sont le carburant principal du corps. Ils sont là

pour vous donner l’énergie nécessaire durant votre journée et

vos entraînements.

Lipides : constituant en bonne partie la membrane de vos

cellules, intervenant dans la sécrétion des hormones et

source d’énergie en complément des glucides, les acides

gras sont essentiels à votre corps.

19

Page 21: Rendez vous sur :

Alors concrètement, de quelle quantité de chaque a-t-on besoin ?

Nb : toutes les quantités sont exprimés en kilogrammes par poids de

corps (kg/pdc). Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’il faut multiplier les

quantités que je vous donne par votre poids pour obtenir la quantité

à manger chaque jour. Les exemples vous permettront de

mieux comprendre je pense.

PROTÉINES LIPIDES GLUCIDES

1,8 grammes (+ ou - 0,2) par

kg/pdc est suffisant. Cela veut

donc dire que si vous pesez

70 kg, il serait bien que vous

consommiez entre 112 et 140

grammes de protéines chaque

jour. Nous parlons ici de toutes

les sources de protéine

confondues : aussi bien

animales que végétales.

Une bonne proportion se situe

aux environs de 1,2 grammes

(+ ou – 0,2) par kg/pdc. Pour

notre exemple d’une personne

de 70 kg, cela représente entre

70 et 98 grammes de lipides

chaque jour.

Il n’y a pas de valeur

prédéfinie. C’est ce qu’on

appelle le « levier ». Les

glucides sont là pour apporter

les calories que les protéines

et les lipides n’apportent pas.

Rappel : plus vous consommez de protéines et plus vous allez avoir besoin

de manger des fruits et légumes pour réduire l’acidité de votre corps.

Bon à savoir : 1 gramme de protéine ou de glucide équivaut à 4 kcal

et 1 gramme de lipide équivaut à 9 kcal.

Un exemple vous sera peut-être plus parlant.

Lucas et Cyril pèsent tous les deux 70 kg. Lucas a une DEJ de 2600 kcal et Cyril une DEJ de

3100 kcal.

Chacun consomme 120 g de protéines et 80 g de lipides. Cela leur apporte au total 1200 kcal :

((150*4) + (80*9)).

Il manque donc à Lucas 1400 kcal (2600-1200) et à Cyril 1900 kcal (3100-1200).

Lucas devra donc consommer 350 g de glucides (1400/4) et Cyril 475 g de glucides (1900/4).

20

Page 22: Rendez vous sur :

Exemple-Repartition-Macros

DEJ : 3100 kcal

DEJ : 2600 kcal

Glucides

Lipides

Protéines

Lucas Cyril

70 kg

C’est bon, je ne vous ai pas perdu en chemin ? Si tout est limpide, passons au concret.

21

Page 23: Rendez vous sur :

EN PRATIQUE

Comment fait-on pour atteindre ces valeurs ?

Première étape, dans MyFitnessPal, il faut vous rendre dans

l’onglet «Alimentation». De là vous pourrez voir quelle

quantité de lipides, glucides et protéines que vous mangez

chaque jour (voir image page suivante). Ne vous préoccupez

pas des autres valeurs.

Vous pouvez alors établir facilement un constat sur votre

apport en protéines et en lipides : soit vous en mangez trop,

soit pas assez, soit la bonne quantité.

En fonction du constat que vous allez faire, il va falloir modifier

votre alimentation pour vous approcher des valeurs idéales. En effet, prenons l’exemple que vous ne consommiez pas assez

de protéines et de lipides (ce qui est le cas le plus courant). Il va

donc falloir ajouter dans votre diète des aliments qui apportent

ces macronutriments. Mais le fait d’ajouter ces aliments va faire

augmenter votre total calorique journalier : il faudra donc réduire

la quantité de glucides pour revenir à votre DEJ actuelle.

Voici, par famille de macronutriments, des idées d’aliments

qu’il va falloir ajouter, supprimer ou en modifier la quantité :

Protéines : oeufs, viandes, poissons et laitages.

Lipides : oléagineux (noix, noisettes, amandes, etc…),

huiles (olive, colza, lin, noix, noisette) ou avocat

Glucides : voir le tableau des Indices Glycémiques

Mais avant d’équilibrer votre diète sur le plan des macros, je

vous conseille de lire la partie suivante concernant la

répartition des apports durant la journée.

22

Page 24: Rendez vous sur :

Application MyFitnessPal

23

Page 25: Rendez vous sur :

Comment répartir

vos apports dans la journée ?

Le point crucial de votre journée est l’entraînement. C’est autour de celui-ci que vous allez devoir fournir à votre corps le maximum d’énergie afin d’être efficace pendant votre séance et de mieux récupérer après de celle-ci.

Veillez à avoir un apport en protéines dans les deux heures avant l’effort (au moins deux heures avant si cela est sous forme solide, une heure si c’est sous forme liquide comme de la whey) et dans l’heure après l’effort (solide ou liquide).

24

Page 26: Rendez vous sur :

Cet apport devra être complété par un apport en glucides

sous forme solide à prendre deux heures avant et dans

l’heure après. Ça peut être par exemple des fruits, de la

compote, de l’avoine, du riz, des galettes de sarrasin. Le plus

important étant que ces glucides soient à IG bas.

“ DES GLUCIDES APRÈS L’ENTRAÎNEMENT ?

Lors d’un entrainement intense, le corps utilise comme source d’énergie du glucose et du

glycogène. Le glycogène c’est la forme que prends le glucose afin qu’il puisse être stocké

par l’organisme. Il est principalement stocké dans le foie (à hauteur de 30% environ) et

dans les fibres musculaires (à hauteur de 70% environ). Durant un exercice intense

l’organisme va puiser dans ses réserves de glycogène pour y trouver une source

d’énergie.

Après une effort physique intense les réserves de glycogène sont donc au plus bas. Il faut

les remplir afin de permettre une bonne récupération musculaire et afin que les muscles

soient fonctionnels entre autres pour un prochain entrainement.

C’est par le biais de l’alimentation qu’il est possible de “refaire” ses stocks de glycogène

musculaire – ou plus exactement de ce que l’on consomme immédiatement après son

entrainement. Je vous déconseille cependant la prise de dextrose ou maltodextrine (sucre

simple) qui n’apporte aucuns bienfaits et va faire exploser votre glycémie. Privilégiez de la

farine d’avoine, pourquoi pas melange avec votre whey ou encore quelques fruits secs,

riches en micronutriments.

[...] Par conséquent, la stratégie qui consiste à consommer de larges quantités de glucides après un entraînement doit être abandonnée, car elle est peu efficace pour augmenter le stockage du glycogène et place l’organisme dans des conditions favorables à la prise de masse grasse. À l’inverse il est judicieux de choisir des aliments à index glycémique bas juste après l’entraînement et aux repas suivants. ”

Concernant les lipides, évitez d’en prendre dans les heures avant (ou au moins limitez au

maximum) car cela pourra vous causer des troubles de digestion. Vous pouvez en

consommer après sans soucis par contre.

Pour le reste de la journée, organisez vos repas et collations comme vous le souhaitez et

comme vous le pouvez. Cela variera en fonction de vos envies, vos contraintes et votre appétit.

Page 27: Rendez vous sur :

Ne vous cassez pas la tête à manger 6 fois par jour si votre planning ne vous le permet pas. Ne

vous forcez pas à manger des quantités astronomiques si votre appétit ne suit pas. Faites

comme bon vous semble et oubliez ces histoires de manger au minimum toutes les 3 heures. 25

Page 28: Rendez vous sur :

GRAPHIQUE RÉPARTITION JOURNÉE

Protéines

Protéines Glucides

Lipides Glucides

Entraînement

Organisez

comme vous voulez

le reste

26

Page 29: Rendez vous sur :

Atteindre vos objectifs

Maintenant que vous savez de quels aliments doivent être

composés vos menus et comment ceux-ci doivent être

répartis dans la journée, nous arrivons à l’une des parties les

plus simples : comment adapter son alimentation en fonction

de son objectif ?

Il existe 3 objectifs et donc 3 réponses :

1

Maintenir son poids et légèrement améliorer sa définition musculaire

Maintenant que vous avez sensiblement amélioré votre façon de manger, votre corps va peu

à peu se transformer et s’améliorer (plus vous mangiez mal, plus les effets se verront). Vous

n’avez pas besoin de changer la quantité d’aliments que vous mangez, juste veiller à leur

qualité et à la bonne répartition des macronutriments.

2

Perdre du poids et du gras

Le but du jeu va être de perdre de la graisse mais pas du muscle. Pour cela il faut aller lentement

et viser une perte de poids d’environ 300 à 500 grammes par semaine. Pour cela, réduisez

d’environ 200 kcal votre apport journalier en enlevant prioritairement des glucides situés loin de

l’entraînement. Quand vous ne perdez plus de poids, redescendez encore de 200 kcal et ainsi de

suite. Vous veillerez à toujours avoir des aliments de qualité et des macronutriments bien répartis.

Attention : ne descendez jamais en dessous de votre métabolisme basal, c’est à dire

le nombre de calories minimum qu’il vous faut pour bouger, respirer, digérer, etc...

Comment le calculer ?

Femme : 655,1 + (9,56 x poids (en kg)) + (1,85 x taille (en cm)) - (4,67 x âge)

Homme : 66,5 + (13,75 x poids (en kg)) + (5 x taille (en cm)) - (6,77 x âge)

Que faire si vous n’en êtes pas loin ?

Dans ce cas, plutôt que de réduire votre apport calorique, augmentez votre dépense

énergétique en faisant plus de sport.

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Page 30: Rendez vous sur :

3

Gain de masse musculaire et de poids

Dans ce cas-ci il va falloir augmenter progressivement son poids pour essayer de gagner au

maximum du muscle plutôt que de la graisse. 200 à 500 grammes maximum par semaine est

un bon ratio. Pour se faire, il va falloir augmenter d’environ 200 kcal votre apport calorique

journalier en augmentant de préférence les glucides, idéalement autour de l’entraînement, tout

en faisant attention de rester dans les valeurs recommandées concernant les protéines et les

lipides. Lorsque votre poids n’augmente plus, rajoutez à nouveau 200 kcal.

Prenez votre temps et ne faites pas de prise de masse grasse car...

“l’excédent calorique va remplir les cellules graisseuses (adipocytes) existantes puis,

une fois que ces cellules sont pleines, notre corps va créer de nouveaux adipocytes pour pouvoir continuer à stocker les graisses. [...] Les études montrent qu’ils (les adipocytes) ne meurent pas et même qu’ils persistent toute la vie. [...] (De ce fait) dès que l’on recommence à manger un peu trop (après la phase de régime pour perdre le gras accumulé), notre organisme stocke des graisses beaucoup plus rapidement : on augmente donc ici notre risque d’être en surpoids avec toutes les conséquences que cela implique : diabète, maladies cardiaques, etc...

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Page 31: Rendez vous sur :

COMMENT ET QUAND SE PESER ?

Faites-le toujours dans

les mêmes conditions.

Le mieux est le matin, à

jeun, après le premier

passage aux toilettes

(qui peut avoir

beaucoup d’influence).

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Page 32: Rendez vous sur :

“PENSEZ À LA PINCE À PLIS CUTANÉS

À l’aide d’une pince on va mesurer l’épaisseur de quatre plis de référence : biceps,

triceps, sous-scapulaire et sus-iliaque. L’addition de ces quatre chiffres sera à comparer

dans des abaques (des tableaux) pour obtenir son taux de masse grasse. La formule de

référence pour les sportifs est celle de Durnin et Wormesley.

Cette technique reste une des plus fiables et moins approximative, l’intérêt est de

voir l’évolution de chaque pli cutané.

Pour toutes ces méthodes au-delà d’un certain pourcentage de masse graisseuse ou d’un état d’obésité il est difficile d’avoir un chiffre objectif.

OLIVIA MEEUS, FRÉDÉRIC MOMPO - DIÉTÉTIQUE DE LA MUSCULATION ”

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Page 33: Rendez vous sur :

Ce n’est pas une étape en soit mais il me fallait en parler quelque part. Comme

leur nom l’indique, les compléments sont là pour venir soutenir l’alimentation

principale. Normalement nous devrions pouvoir tout trouver grâce à nos repas. Cependant par manque de temps ou par soucis d’avoir le meilleur

apport possible, il peut-être intéressant de se tourner vers une supplémentation.

Je n’aborderai pas tous les compléments bien entendu.

Je vais parler des plus populaires.

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Page 34: Rendez vous sur :

La protéine en poudre

La protéine en poudre est généralement issue du lait, c’est donc de celle-ci que je

vais parler ci-dessous. Si vous souhaitez évitez totalement les produits issus du

lait, alors orientez-vous vers la protéine végétales.

Dans les protéines issues du lait, il existe 2 grandes familles :

la whey et la caséine.

La whey est assimilée par le corps assez rapidement alors que la caséine a

une action plus diffuse. On utilisera donc de préférence la whey pour l’apport

en protéines avant et après l’entraînement. La caséine sera prise dans les

autres moments.

Si vous souhaitez avoir une whey contenant moins de lactose, qui peut

causer des troubles de digestion, orientez-vous vers l’isolat de whey.

Quelle marque ?

Une multitudes de marques bien existe. Je vous donne mes deux marques favorite :

ERIC FAVRE, qui vous propose une whey native et de très bonne qualité.

YAMAMOTO, qui vous propose une whey garantie sans OGM et d’une

qualité pharmaceutique et qui utilise uniquement des arômes naturels

(ma best-seller)

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Page 35: Rendez vous sur :

FRÉDÉRIC DELAVIER, MICHAEL GUNDILL - GUIDE DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

Lesquels faut-il acheter ? Privilégiez les BCAA riches en Leucine, c’est à dire ” ceux

présentant le ratio 2 :1 :1 ou MAX 4:1:1 (Leucine, Isoleucine, Valine) Quelle quantité prendre ? Il est conseillé de prendre 5 à 10 grammes

Quand les prendre ? Idéalement il faut les répartir entre avant / pendant /

après l’entraînement. S’il n’y avait qu’un moment à privilégier, ce serait

pendant l’entraînement.

En gélules ou en poudre ? Vu la quantité nécessaire par jour, je

recommande vivement la poudre.

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BCAA BCABCAA Leur efficacité dans la prise de muscle a été démontrée, aussi il peut

s’avérer intéressant d’en prendre si votre budget le permet.

“Dansl’étude de Karlsson (2004) [...], certains sujets ont reçu des BCAA avant,

pendant et après la musculation, alors que d’autres prenaient un placebo. La riposte anabolique a été 3,5 fois plus puissante avec les BCAA que sous placebo. Des processus anaboliques restés inactifs après l’entraînement sous placebo ont été activés par les BCAA. Cette étude démontre qu’une synérgie se crée entre l’entraînement et les BCAA en ce qui concerne la réponse anabolique post-effort. Grâce aux BCAA, celle-ci sera non seulement plus forte, mais aussi plus complète.

Ces bénéfices obtenus sur le court terme peuvent se traduire par des gains musculaires à plus long terme, comme le montrent les études suivantes. [...]

Des hommes pratiquant la musculation depuis au moins deux ans ont reçu 7,5 g de

BCAA avant, puis 7,5 g après l’entraînement durant huit semaines (Ganzit, 1997). Un

autre groupe recevait le même entraînement + un placebo. Ce dernier groupe a accru

son poids corporel de 750 g contre 1 kg dans le groupe BCAA. La perte de graisse est

aussi plus marquée avec les BCAA: - 4,5 kg contre - 500 g avec le placebo. La force

des cuisses progresse de 22 % avec les BCAA, contre 18% avec le placebo. La force

du torse augmente de 5,6 % avec les BCAA, et de 2,6 % avec le placebo.

Page 36: Rendez vous sur :

La maltodextrine

La maltodextrine est un sucre sans goût ayant un indice glycémique très élevé. Elle s’utilise uniquement durant l’entraînement afin de :

“-Diminuer le taux de cortisol ;

- Maintient des niveaux de testostérone normaux (qui ont tendance à chuter au cours

d’un exercice physique intense) ; - Limite la diminution des niveaux de glycogène dans les muscles, ce qui

accélère considérablement la récupération et l’anabolisme après l’entraînement

donc la progression ; - Augmente le tonnage (la quantité maximale de poids qu’il est possible de

soulever pendant un entraînement de musculation) de 15% environ.

Quelle quantité prendre ? Jusqu’à 60 grammes par heure d’effort dilués

dans 800 à 900 mL d’eau environ.

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Page 37: Rendez vous sur :

Les oméga-3

“Lesoméga-3 représentent un complément alimentaire majeur. Tant en termes de

bénéfices pour la construction musculaire que pour la santé. [...] Les oméga-3 sont capables de réduire l’ampleur des courbatures et d’accélérer leur disparition, c’est-à-dire d’améliorer la récupération. [...] Au delà du bénéfice sur le muscle lui-même, les oméga-3 présentent de nombreux avantages pour le sportif et en particulier pour la pratique de la musculation. En effet, ces acides gras sont capables d’augmenter la lipolyse, c’est à dire la capacité à utiliser les graisses pour fournir de l’énergie. Néanmoins les oméga-3 n’augmentent pas la dépense énergétique de manière significative, ils influencent plutôt la répartition masse maigre / masse grasse : en favorisant l’utilisation des graisses pour fournir de l’énergie, on épargne alors des protéines, ce qui se traduit finalement à long terme par des gains de masse maigre. [...]

Le choix d’un complément alimentaire d’oméga-3 n’est pas aisé en raison d’un marché saturé où fourmillent les tromperies. Lisez donc bien les étiquettes et attachez-vous à regarder les concentrations en EPA et DHA. L’ajout d’ALA est inutile dans le cadre d’une supplémentation sous forme de gélule. [...] On peut estimer qu’une supplémentation moyenne à hauteur de 1200 mg d’EPA et 600 mg de DHA soit adaptée pour le plupart des

personnes en bonne santé. ”

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Page 38: Rendez vous sur :

Les gainers ”

L’une des plus grosses arnaques sur le marché des compléments. Ce mélange

de whey et de sucre à IG élevé est la porte ouverte à la prise de graisse. Gérez

votre alimentation correctement et vous aurez de bien meilleurs résultats.

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Créatine

La créatine peut se révéler intéressante mais attention, tout le monde ne capte pas au mieux les bénéfices. Ainsi il est conseillé de ne pas être débutant et

“ d’avoir une certaine masse musculaire pour en tirer des avantages.

Environ 25 à 30 % des utilisateurs sont insensibles aux effets de la créatine.

Syrotuik (2004) a cherché à déterminer le profil type des personnes qui

répondent bien à la créatine [...]. L’analyse des différents sujets révèle que plus leurs muscles sont

majoritairement composés de fibres de type I (fibres de l’endurance), moins la

réponse à la créatine sera conséquente. Au contraire, plus les muscles sont dotés de

fibres de type II (fibres de la force), plus la créatine va produire d’effets. Les individus

qui ont bien répondu sont aussi ceux qui étaient les plus musclés avant de débuter

l’étude. La croissance de la taille des fibres II est dix à vingt fois plus importante chez

les personnes qui ont bien réagi à la crétine que chez les sujets restés insensibles à

ce supplément. Chez ces derniers, la croissance musculaire a été négligeable.

Négligeable aussi leur gain de force aux cuisses durant ces cinq jours. Il n’est que de

+ 2 kg, alors que chez ceux qui ont bien répondu, il s’élève à + 25 kg. Par contre,

aucun [...] ne progresse sur la force du torse.

Nous en déduisons que le profil idéal pour bien répondre à la créatine est celui

d’une personne plus faite pour les sports de force que pour les disciplines

d’endurance. Cette personne est déjà plus musclée que la moyenne, et elle ne

débute pas dans son activité sportive.

FRÉDÉRIC DELAVIER, MICHAEL GUNDILL - GUIDE DES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES

Page 39: Rendez vous sur :

Les boosters et brûleurs de graisse

“Les«boosters» et les «brûleurs de graisse» sont souvent des

compléments à base de plantes qui vont stimuler le métabolisme, la vigilance, la lipolyse et l’élimination. [...]

Certains de ces produits peuvent être nocifs consommés en excès en

usage prolongé et risqués pour la santé, la complémentation doit toujours

être de courte durée et encadrée. [...]

Il ne faut pas attendre de miracle, certes les effets de ces plantes sont

avérés cependant en fonction du mode d’extraction de la plante et de son

dosage, il va rester plus ou moins de principes actifs dans le produit fini.

Il est bon de rappeler qu’il n’existe pas de produit miracle qui fasse prendre

du muscle ou perdre de la graisse, ce sont les efforts à long terme, liés

à l’assiduité, à la qualité des entraînements et l’alimentation adaptée

qui fourniront les résultats escomptés !

Donc toujours se méfier des allégations alléchantes.

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Page 40: Rendez vous sur :

Merci

Merci d’avoir pris le temps de lire cet e-book intégralement.

Vous pouvez me suivre et me contacter sur :

Notre site : www.themachinefitnessclub.fr

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