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Rendez-vous11-2007

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City Magazine Luxembourg 11 2007

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Bientôt un an!Alors qu’il s’apprête à souffler sa première bougie, Rendez-Vous, le city magazine publié par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg, poursuit sa progression. Avec plus de 22.000 abonnés et un tirage mensuel de 33.000 exem­plaires, Rendez-Vous est devenu le principal support véhiculaire de l’actualité de la Ville ainsi que le principal vecteur de son image de marque.La reconnaissance du monde professionnel nous est également assurée. En effet, Rendez-Vous City Magazine Luxembourg vient d’intégrer la liste des meilleurs travaux de corporate publishing. Sélectionné par la plus importante association du genre en Europe, aux côtés de 81 autres publications de 14 pays européens, on lui reconnaît ainsi «une approche qualitative et créative dans les domaines du journalisme, de la mise en page, de la photographie, de l’illustration et de la fabrication». Nous y voyons un encoura­gement qui nous conduit non seulement à poursuivre les efforts engagés, mais également à réfléchir à de nouvelles améliorations à découvrir prochainement. Pour l’heure, les trois grands thèmes de la présente édition sont consacrés à la mise en valeur du patrimoine historique et archi­tectural de la Ville, à l’importante problématique du recyclage des déchets et à une vénérable institution culturelle, le Conserva­toire de musique, déjà centenaire.Dans la rubrique International Community, nous vous présente­rons la communauté libanaise qui, bien que trop peu visible, occupe un rôle important dans la vie économique, sociale et culturelle de la Ville.L’invité de Passion Commune est Luc Ewen, informaticien au CAPEL (Centre d’Animation Lédagogique et de Loisirs), pas­sionné de photographie et inventeur du Tortuga 5, un ingénieux appareil basé sur le principe antique de la Camera obscura. Sans oublier toutes vos rubriques habituelles, les points forts de l’activité culturelle, le coin sportif consacré au patinage de vitesse, les nouvelles du monde du commerce ainsi que les actualités pratiques de la Ville.Je vous souhaite une bonne lecture!

Paul HelmingerBourgmestre de la Ville de Luxembourg

One year already!On the verge of celebrating its first anniversary, Rendez-vous, the City magazine published by Mike Koedinger Editions on behalf of the Luxembourg City Council, continues to grow steadily. With more than 22,000 subscribers and a monthly circulation of 33,000 copies, Rendez-Vous has become the main medium for city council news and the primary vehicle for its corporate image.We have also been accepted by the business world. In fact, Rendez-vous City Magazine Luxembourg recently made the list of the best corporate publications. Selected by the largest asso­ciation of its kind in Europe, alongside 81 other publications from 14 European countries, it was described as having “a quality and creative approach in the fields of journalism, layout, photog-raphy, illustration and production”. This encouraged us to pursue our efforts and prompted thoughts about new improvements to be made in the near future. This edition highlights three major themes: the city’s historical and architectural heritage, waste recycling, an important issue and the Conservatoire de musique, a venerable cultural institu­tion of more than 101 years of existence.In the International Community section, we discuss the Lebanese community which, although barely visible, plays an important role in the city’s economic, social and cultural life.Passion Commune’s guest is Luc Ewen, computer scientist at the CAPEL (Centre d’Animation Pédagogique et de Loisirs), a keen photographer and the inventor of Tortuga 5, an inge­nious device based on the ancient principle of camera obscura. Let’s not forget all your usual sections, cultural highlights, the sports section devoted to speed skating, news from the world of commerce and practical city news.I hope you enjoy reading all about it!

Paul HelmingerMayor of Luxembourg City Council

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Qui a dit que performant rime avec gourmand ?

Pour BMW, performant, gourmand et polluant ne sont pas des mots qui vont très bien ensemble. En effet, nos ingénieurs ont

résolu une équation a priori insoluble : une mécanique sportive n’est pas forcément insatiable. Avec BMW Effi cientDynamics,

la génération actuelle des moteurs BMW combine des chiffres record sur le plan de la performance à une sobriété exemplaire,

qui réduit d’autant les émissions de CO2. La BMW 320d Coupé n’émet que 128 g/km de CO2, et ne met que 6,6 secondes à passer

de 80 à 120 km/h. Plus que jamais, la BMW Série 3 s’affi rme comme la référence de sa catégorie. Et du plaisir de conduire.

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Qui a dit que performant rime avec gourmand ?

Pour BMW, performant, gourmand et polluant ne sont pas des mots qui vont très bien ensemble. En effet, nos ingénieurs ont

résolu une équation a priori insoluble : une mécanique sportive n’est pas forcément insatiable. Avec BMW Effi cientDynamics,

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Sommaire

Magazine

8 Erbe verpflichtetSeit 1994 sind die Festungsanlagen sowie Teile der Luxemburger Altstadt in der UNESCO-Liste des Weltkulturerbes aufgeführt.

24 Le géant vertSi la politique de recyclage atteint, à Luxembourg, des résultats record, l’effort est en proportion.

38 Two for the Road162 nationalities live in Luxembourg…. Including 250 Lebanese.

44 Mesure conservatoireHonorable centenaire, la plus importante école de musique du Grand-Duché tient, dans un con-texte en pleine mutation, à affirmer sa vigueur. Petit tour du Conservatoire en compagnie des instances dirigeantes.

50 Terrains de «je»A la fois champ d’expérimentation, espace de réflexion et de proposition, le projet Trans(ient) City sait se montrer, selon la nature de l’objet posé dans l’espace public, décalé, surprenant, ludique ou projectif. Michel Zavagno a arpenté les contours de cette intervention protéiforme.

Highlights 67 Spectacles et loisirs

Une sélection des événements du mois

94 ExpositionsUne sélection des expositions du mois

108 CinémathèqueLes différents cycles, les événements live,et le programme du week-end en détail

Rendez-Vous presents the Highlights of events, exhibitions and the Cin�math�que programme.

The Magazine includesportraits, interviews, stories and a portfolio.

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Rubriques

18 Carte thématique Programme d’art public Trans(ient) City arrive au terme de son développement. Hou Hanru, son prestigieux concepteur, revient sur ses contours et aspirations.

32 City NewsInformations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses... Les temps forts de l’actualité citadine.

62 SportsNouveau venu parmi les très populaires sports de glisse, le short-track commence timidement à s’imposer sur les pistes luxembourgeoises.

116 Adresses utilesMusées, institutions, théâtres, discothèques… Guide pratique.

118 Passion communePhotographe atypique, inventeur éclairé et poète pictural, Luc Ewen est l’incarnation de l’autodidacte.

120 Luxembourg utileLes initiatives se multiplient dans la Capitale pour tous ceux qui s’y déplacent.

126 Courrier des citoyens Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville permettent aux résidents ou utilisateurs de la Ville de Luxembourg d’obtenir, rapidement, des réponses qualifiées. Voici une sélection de problématiques abordées via ce service.

128 Groupes politiquesLes partis représentés au Conseil Municipal a l’occasion de se positionner autour d’un thème choisi.

130 Prochainement Chaque mois, un aperçu des événements et manifestations à venir.

Les lieux dédiés aux cultes des morts sont apparus très tôt dans l’Histoire de l’humanité. La Ville de Luxembourg compte treize cimetières: Bonnevoie, Cessange, Festchenhof, Hamm, Hollerich, Limperts-berg (Belle Vue et Notre Dame), Merl, Neudorf, Rollingergrund, Weimerskirch et Bons-Malades, pour une superficie totale de quelque 27 hectares, le plus important étant le cimetière de Merl couvrant quelque 11 hectares 62. 58 personnes travaillent au Service des cimetières, chargées d’accompagner la famille dans les démarches (concessions, inhumations, transports…), mais également de l’entretien des plantes, des allées et chemins, des ornements… Afin qu’ils soient agréables aux recueillements et aux souvenirs, quelque 11.000 bulbes de tulipes, 3.000 rosiers et 3.000 pensées sont notamment plantés chaque année dans les cimetières de la Ville pour environ 1.400 bulletins d’enterrements émis annuellement sur son territoire.Service des Cimetières, tél.: 47 96 26 46 ou 47 96 26 33.

Vademecum 06 Agenda

Concerts, théâtre, danse, visites thémathiques,programmes cinéma... Classement jour par jour

36 ExpositionsMusées, galeries, institutions...toutes les expositions du mois

48 Listing, cartes, adresses utiles

Pour retrouver toutes les adresses des différents lieux en ville.

Vademecum is a pocket size day-to-day agenda.

Find the monthly features in Rubriques.

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Photos: Olivier Minaire

Erbe verpflichtetSeit 1994 sind die Festungsanlagen sowie Teile der Luxemburger Altstadt in der UNESCO-Liste des Weltkulturerbes aufgeführt. Damit lässt sich das Image des Landes besonders im Ausland aufwerten.

Es gibt Menschen, die spöttisch behaup- ten, die Silhouette der Luxemburger Altstadt erinnere sie an die Landschaf-

ten von Spielzeugeisenbahnen. Fast zu pitto-resk, um wahr zu sein und geradezu zeitlos altmodisch. Andere wiederum, meist alteinge-sessene Luxemburger, aber auch ausländische Gäste geraten regelrecht ins Schwärmen beim Blick vom „Bockfelsen“ oder der „Corniche“ hin-unter in das Alzette-Tal, in das sich die Stadtvier-tel Clausen, Grund und Pfaffenthal schmiegen. Nicht umsonst bezeichnete der Luxemburger Dichter Batty Weber die „Corniche“ einst als „schönsten Balkon Europas“.

Historisches Flair ist in den verwinkelten Gassen, abends gepaart mit international ange-hauchtem Nachtleben in den zahlreichen Pubs und Bars, allgegenwärtig. Schlägt man den hier entlang führenden “Wenzel-Rundweg” ein, erhält man in nur rund 100 Minuten einen Einblick in die 1000-jährige wechselhafte Geschichte der Stadt Luxemburg (s. Kasten S.14).

Die früheren Besatzer hinterließen vor allem architektonische Spuren im Stadtbild, sozusa-gen ein erstes europäisches Gemeinschafts-werk, abwechselnd erdacht und erbaut von Festungsingenieuren aus Spanien, Frankreich, Österreich, den Niederlanden und Deutsch-land. Dieses Bollwerk, auf dem der obere Teil von Luxemburg-Stadt angesiedelt ist, ist in sei-ner historischen Bedeutung so einmalig, dass es zusammen mit Teilen der Altstadt 1994 von der UNESCO in die Liste des Weltkulturerbes aufgenommen wurde. Zu diesem Zeitpunkt waren allerdings nur noch Reste der einst so imposanten Anlage vorhanden. Als die Luxem-burger 1867 endlich ihre Souveränität wieder erlangt hatten, begannen sie mit dem Abriss der Festung, der in weit größerem Ausmaß erfolgte als vom Londoner Vertrag verlangt. ‡

UNESCO-Weltkulturliste

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‡ Er ermöglichte das Wachstum der Stadt und förderte ihre Industrialisierung erheblich. Das wichtigste Resultat, vor allem im Hinblick auf den weiteren Verlauf der Geschichte und der beiden Weltkriege, bestand in der interna-tionalen Festlegung, dass Luxemburg weder von Frankreich noch vom Deutschen Reich „geschluckt“ würde und so ein eigenständiger Staat entstehen konnte.

Trügerische Idylle Der idyllische Anblick trügt also, und Luxem-

burg ist sich der Symbolik der Festungsan-lagen, dem „Ergebnis eines Kreislaufs von Zerstörung und Wiederaufbau“, der nicht zuletzt auch die Identität des luxemburgischen Volkes mitbe-stimmte, durchaus bewusst. Heute gilt das Groß-herzogtum zu Recht als das Kernland eines vereinten Europas, wohl wissend, dass beson-ders seine Hauptstadt, die über Jahrhunderte hinweg eine zentrale Rolle in der europäischen Geschichte spielte, dabei nach wie vor eine besondere Position einnimmt. Der vom „Service des Sites et Monuments Nationaux“ des luxem-burgischen Kulturministeriums gestellte Antrag auf Aufnahme ins Weltkulturerbe der UNESCO

unterstreicht den Willen, sich zum Erhalt und Schutz dieser wichtigen historischen Überreste und ihrer mahnenden Wirkung zu verpflichten.

Allerdings bedeutet dies, sich hin und wieder auch kritischen Fragen stellen zu müssen. Schließlich rücken die auf der Liste des Weltkul-turerbes aufgeführten Stätten aus ihrer lokalen Nische in einen überregionalen Blickwinkel. “Die UNESCO schafft den Unterzeichnerstaaten ein internationales Forum, auf dem sie ihr natio-nales Erbe präsentieren können, und sie koordi-niert den zur Erhaltung nötigen Wissenstransfer. (Die Unterzeichnerstaaten) allein entscheiden, welche Objekte sie für die Aufnahme vorschla-gen, und es ist das Welterbe-komitee – wiederum gewählte Vertreter der Staaten -, das letztlich über die Aufnahme entscheidet“, beschreibt Dr. Roland Bernecker, ehemaliger Kulturreferent der deutschen UNESCO-Kommission, die Vor-gehensweise.

Ungehörte Warnungen

Erstmals erleben mussten die Luxemburger diese mögliche „Einmischung“ im Jahr 2001

als der Standort für die „Cité judiciaire“ bestimmt wurde. Obwohl die Stadt Luxem-burg mehrere Alternativen vorgeschlagen hatte, so z.B. die Fläche rund um die „Rocade de Bonnevoie“, beharrte das Parlament auf den Platz St. Esprit, auf dem sich inzwischen die trotzigen Gerichtsgebäude im Rohbau drän-gen. Damals hatten zwei UNESCO-Experten vor einer derartig engen Bebauung und einer potentiellen Beeinträchtigung des Stadtbilds gewarnt. Sie rieten, den Platz lieber multi-funktional zu nutzen und so das Zentrum zu beleben. „So one must question the wisdom of making this extension a judiciary centre, the exclusive and specialised nature of which would result in a dead area at night“, bemängelte der Engländer Sherban Cantacuzino damals in sei-nem Gutachten. Sein Kollege Michel Jantzen stellte unmissverständlich fest: “La solution la plus compatible avec l‘inscription sur la liste patrimoine mondial serait la recherche d‘un autre emplacement.“ Da das Plateau du St. Esprit jedoch nicht zum Weltkulturerbe gehört, sondern „nur“ in der sogenannten Pufferzone („zone tampon“) liegt, verhallten die Warnun-gen ungehört und blieben bislang ohne Konse-quenz seitens der UNESCO, die im Zweifelsfall auch Stätten von ihrer Liste streichen kann. ‡

Die UNESCO-Liste des Welterbes umfasst momentan 851 Denkmäler in 141 Ländern. Davon sind 660 Kultur- und 166 Natur-denkmäler. Weitere 25 Denkmäler gehören sowohl dem Kultur- als auch dem Natur-erbe an. Die Liste beruht auf der UNESCO-Konvention zum Schutz des Kultur- und Naturerbes der Welt, die inzwischen 184 Staaten unterschrieben haben. Der ihr zugrunde liegende internationale Vertrag wurde 1�72 in Stockholm verabschiedet und trat 1�75 in Kraft. In der Konvention ver-pflichten sich die Staaten, das auf ihrem Gebiet befindliche Welterbe selbst zu erfassen, zu schützen und zu erhalten. Außerdem sichern sie sich dabei internatio-nale Zusammenarbeit und gegenseitige Hilfe zu. Auf der Internet-Seite des Welt-erbezentrums (www.unesco.org/whc) werden jeden Monat über zwei Millionen Zugriffe registriert. Sie ist damit das im Internet am stärksten gefragte Programm der UNESCO.

Starke Nachfrage

Une demande soutenueLa liste du patrimoine mondial de l’UNESCO recense actuellement 851 sites dans 141 pays. 660 sont des sites culturels, 166 des sites naturels. 25 autres entrent dans ces deux catégories à la fois. La liste repose sur la convention de l’UNESCO sur la préservation du patrimoine culturel et naturel mondial, signée à ce jour par 184 états. Le traité international fondateur, signé en 1�72 à Stockholm, est entré en vigueur en 1�75. Cette convention prévoit que les états membres s’engagent à préserver le patri-moine mondial sur leur territoire. En outre, ils bénéficient ainsi d’une coopération internationale et d’une aide mutuelle. Plus de deux millions de connexions sont enregistrées chaque mois sur le site Inter-net du centre du patrimoine mondial (www.unesco.org/whc). Il s’agit en effet du programme de l’UNESCO le plus demandé sur l’Internet.

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MUSÉE d’HISTOIRE de la VILLE de LUXEMBOURGOuvert mardi à dimanche, de 10.00 à 18.00 heures,jeudi jusqu’à 20.00 heures, fermé le lundi.14, rue du Saint-Esprit L-2090 LuxembourgTél.: (+352) 4796 4500 www.mhvl.lu

EXPO TEMPORAIRE

Découvrez votre patrimoine:

Discover heritage:

Kulturerbe entdecken:

Luxembourg, une ville s’expose

Luxembourg, a City on Show

Luxemburg, eine Stadt im Museum

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‡ Die Möglichkeit sich einem außereuropä-ischen Publikum zu öffnen und bekannt zu machen, ist wohl eines der wichtigsten Motive der Bewerbung für die UNESCO-Liste: „Die UNESCO und das von ihr unterstützte Weltkul-turerbe ist ein internationales System, das Luxemburg dazu verhelfen kann, über nationale oder europäische Grenzen hinaus seine Identität zu stärken. Außerdem bietet es Strukturen, dank derer Luxemburg konkrete Beziehungen zu anderen Weltkulturerbe-Stätten innerhalb der Großregion pflegen und gemeinsame Projekte aufbauen kann“, erklärt der amerikanische Poli-tologe Harlan Koff, der seit einem Jahr an der Universität Luxemburg lehrt, und Mitorganisa-tor des internationalen Kolloquiums „Regards croisés sur le patrimoine“ (s. Kasten 4) ist.

Wanderer zwischen den Welten

Dem Amerikaner, dessen Arbeitsschwer-punkte auf europäischer und vergleichender Politikwissenschaft sowie Immigration und Integration liegen, kommt die multikulturelle Atmosphäre seiner Wahlheimat sehr entgegen.

„Ich habe mein Forschungsgebiet sozusagen tagtäglich vor Augen“, schmunzelt er. In den USA geboren, teilweise in Italien aufgewach-sen, in Frankreich, Italien und den USA beruf-lich tätig, mit familiären russisch-ukrainischen Wurzeln und mit einer Mexikanerin verheira-tet, ist er selbst ein Wanderer zwischen den Welten. Wie so viele seiner Mitbürger hierzu-lande. „Für mich war Luxemburg immer syn-onym für Europa. Das Bild, das man sich im Ausland macht, hat sich bewahrheitet. Ich erlebe die Stadt und ihre vielen Sprachen als sehr international und finde, es gibt ein beein-druckendes Kulturangebot. Die ganze Welt ist hier willkommen, allerdings öffnen sich die Luxemburger nicht immer so einfach der Welt, was wohl mit ihrer Geschichte zusammenhängt. Ein Ziel unseres Kolloquiums ist es daher, Luxemburg noch stärker in den internationalen Diskurs über die Bedeutung des kulturellen Erbes zu integrieren und diese auch hierzulande ins Bewusstsein zu rücken“, so Harlan Koff.

Das Kolloquium umfasst drei Schwerpunkte: gezielte Fortbildungsveranstaltungen für Jour-nalisten, öffentliche Rundtischgespräche und eine Kampagne zur Promotion Luxemburgs und der Großregion. Dass sich Luxemburg mit der UNESCO-Auszeichnung „patrimoine mon-

dial“ touristisch gut vermarkten lässt, weiß man vor allem beim Luxembourg City Tourist Office (LCTO) zu schätzen. 100 000 Besucher verzeichnen allein die Kasematten, wichtiger Teil der verbliebenen Festungsanlage, alljähr-lich. Die 150 Fremdenführer der Stadt wurden geschult dies den in- und ausländischen Gästen besser vermitteln zu können. „Wir integrieren das Label gezielt in alle unsere werberelevanten Auftritte, besonders im Ausland. Auf unsere Initiative hin wurde z.B. den Schildern entlang der Autobahn der Zusatz ´Luxembourg Ville - Patrimoine mondial´ mit dem entsprechenden Logo beigefügt“, sagt LCTO-Direktor Roland Pinnel. Im Rahmen des Kolloquiums wird er einen Workshop zum Thema „La communica-tion visuelle touristique de la Ville de Luxem-bourg en tant que destination de patrimoine mondial“ leiten. Und dabei erneut deutlich machen, dass sich das historische Vermächtnis einer Stadt gut mit ihrem Anspruch nach einem modernen Tourismuskonzept verbin-den lässt. Vibeke Walter

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Depuis 1994, les fortifications, telles que celles d’une partie de la Vieille Ville de

Luxembourg, figurent au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cela présente l’avantage de valoriser l’image du pays, en particulier à l’étranger.

Certains affirment plaisamment que la Vieille Ville de Luxembourg leur rappelle les paysages au milieu desquels évoluait le petit train élec-trique de leur enfance: presque trop pittores-que et, à la vérité, quelque peu vieillotte et intemporelle. D’autres, en revanche, générale-ment des Luxembourgeois de souche, mais également des visiteurs étrangers, ne tarissent pas d’éloges en admirant, depuis le «Bockfel-sen» ou la «Corniche», la vallée de l’Alzette où se blottissent les quartiers de Clausen, Grund et Pfaffenthal. Ce n’est pas sans raison que le poète luxembourgeois Batty Weber a un jour décrit la «Corniche» comme «le plus beau balcon d’Europe».

L’histoire est omniprésente dans les ruelles tortueuses, où souffle le soir le vent d’une vie

nocturne internationale très animée dans les pubs et les bars. Il suffit d’emprunter le «circuit Wenzel» pour avoir, en 100 minutes, un aperçu des 1.000 ans d’histoire mouvementée de la Ville de Luxembourg (voir encadré page 15).

Idylle trompeuseLes occupants des siècles passés ont surtout

laissé leur empreinte dans l’architecture de la ville, en quelque sorte une réalisation europé-enne avant l’heure, avec ses conceptions chan-geantes et les œuvres de spécialistes des fortifications venus d’Espagne, de France, d’Autriche, des Pays-Bas et d’Allemagne. Ce bastion implanté au sommet de la Ville de Luxembourg a une importance historique uni-que qui lui valut, en 1994, d’être classé au patri-moine culturel de l’UNESCO en même temps que certaines parties de la Vieille Ville. A cette époque ne subsistaient pourtant que des restes de la citadelle, autrefois si imposante. Lorsque

les Luxembourgeois obtinrent enfin leur souve-raineté en 1867, ils commencèrent à démolir les fortifications, allant bien au-delà des exigences du traité de Londres. Cela permit à la ville de s’étendre et stimula considérablement son industrialisation. Le résultat le plus important, en particulier lorsque l’on songe à l’histoire plus récente et aux deux guerres mondiales, est que le Luxembourg n’a pas été absorbé par la France ni par le Reich et qu’il a, de ce fait, émergé comme un état à part entière.

Avertissements restés sans suite

Ce spectacle idyllique est également trom-peur, et Luxembourg est pleinement consciente du symbolisme des forteresses, «résultat d’un cycle de destruction et de reconstruction» qui a également contribué, en particulier, à l’iden-tité du peuple luxembourgeois. Aujourd’hui,

UNESCO: Obligation d’inscription

Der Begriff des „kulturellen Erbes“ (héri-tage) wurde im 18. Jahrhundert von dem Bischof von Blois Henri-Baptiste Grégoire geprägt. Am 14. Mai 1�54 wurde er in der Haager Konvention zum Schutz von Kultur-gut bei bewaffneten Konflikten festge-schrieben. Die UNESCO-Welterbeliste kann als erster Ansatz einer Weltkulturpolitik betrachtet werden: „Die herausragenden Manifestationen des kulturellen Schaffens des Menschen und die großartigen Natur-landschaften dieser Erde gehören nicht eigentlich den Staaten, auf deren Territo-rium sie sich befinden, sondern der gesam-ten Menschheit. Sie sind ein gemeinsames Erbe auch für künftige Generationen.“ www.unesco-heute.de

Weltkultur- politik

Politique culturelle mondiale

C’est à l’évêque de Blois, Henri-Baptiste Grégoire, que l’on doit la notion d’«héritage culturel», apparue au 18e siècle. Le 14 mai 1�54, elle fut intégrée à la Convention de La Haye sur la protection du patrimoine culturel en cas de conflit armé. La liste du patrimoine mondial de l’UNESCO peut être considérée comme la première mise en œuvre d’une politique culturelle mon-diale: «Les manifestations des œuvres culturelles de l’homme et les paysages naturels d’exception n’appartiennent pas, en fait, aux états sur le territoire desquels ils se trouvent, mais à l’ensemble de l’humanité. Ils constituent un héritage commun pour les générations futures». www.unesco-heute.de

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le Grand-Duché fait figure, à juste titre, de cœur d’une Europe unifiée, sachant parfaite-ment que sa capitale, qui a joué pendant des siècles un rôle central dans l’histoire euro-péenne, a toujours occupé une place à part. La demande d’inscription au patrimoine culturel de l’UNESCO adressée par le Service des sites et monuments nationaux du ministère de la Culture du Luxembourg atteste la volonté d’inciter à conserver et à protéger les parties historiques restantes.

Cependant, cela impose parfois de poser des questions critiques. Après tout, les sites figurant au patrimoine culturel troquent leur statut local contre une dimension suprarégio-nale. «L’UNESCO offre aux états signataires un forum international pour la présentation de leur patrimoine national, et coordonne le trans-fert de connaissances nécessaire à sa préserva-tion. Les états signataires seuls décident des sites à proposer, et c’est le Comité du patri-moine mondial – composé d’élus des différents états – qui prend la décision finale», explique

le Dr Roland Bernecker, ancien expert culturel de la commission allemande de l’UNESCO.

En 2001, les Luxembourgeois ont dû, pour la première fois, se soumettre à cette «ingérence» potentielle lors du choix du site d’implantation de la «Cité judiciaire». Bien que la Ville de Luxembourg ait proposé plusieurs alternatives, telles que la zone qui entoure la «Rocade de Bon-nevoie», le parlement militait en faveur de la Place Saint-Esprit, où les arrogants bâtiments du tribunal en étaient au gros œuvre. Deux experts de l’UNESCO avaient alors averti du risque pour l’image de la ville que représentait une telle den-sité de construction. Ils préconisaient plutôt une utilisation multifonctionnelle de la place, afin d’animer le centre-ville. “So one must question the wisdom of making this extension a judiciary centre, the exclusive and specialised nature of which would result in a dead area at night.” («Il convient de s’interroger sur le bien-fondé de la transformation de cette extension en centre judi-ciaire. Du fait de sa nature exclusive et spéciali-sée, toute animation serait absente le soir»),

A travers l’histoire à piedPlusieurs parcours permettent de découvrir le patrimoine culturel à pied. C’est notamment le cas du circuit culturel et historique «Wenzel» qui, passant par les quartiers les plus anciens de la ville, conduit aux monuments les plus marquants du point de vue historique et archi-tectural. Le circuit «Vauban» conduit aux emplacements stratégiques des fortifications. Il permet en outre de découvrir l’œuvre du spécialiste français des fortifications auquel il doit son nom, Sébastien Le Prestre Vauban, le plus célèbre du règne de Louis XIV.Informations et brochure: Luxembourg City Tourist Office, tél.: 22 28 09 ou sur www.lcto.lu

Auf verschiedenen Spazierwegen lässt sich das Weltkulturerbe auch zu Fuß eindrucksvoll entdecken. So auf dem kulturhistor-ischen „Wenzel-Rundgang“, der durch die ältesten Viertel der Stadt vorbei an zahlreichen geschichtlich bedeutsamen und architektonisch interessanten Bauwerken führt. Auf dem „Vauban-Rundgang“ geht es zu den strategisch wichtigen Punkten der Festungsanlagen. Er vermittelt gleichzeitig Einblick in das Schaffen des nach ihm benannten französischen Festungsingenieurs Sébastien Le Prestre de Vauban, dem bedeutendsten Festungsbaumeister unter Ludwig XIV. Informationen und Broschüren beim „Luxembourg City Tourist Office“ unter Tel. 22 28 09 oder www.lcto.lu

Geschichte zu Fuß

signalait l’Anglais Sherban Cantacuzino dans son rapport d’expertise. Son collègue Michel Jantzen est on ne peut plus clair: «La solution la plus compatible avec l’inscription sur la liste du patrimoine mondial serait la recherche d’un autre emplacement». Le Plateau du Saint-Esprit n’y figurant pas mais se trouvant «seulement» dans ce qui est convenu d’appeler la «zone tampon», ces avertissements n’ont pas été entendus. A ce jour, cela n’a pas eu de conséquence, mais le ris-que fut réel de voir l’UNESCO, au titre du doute, rayer des sites de sa liste.

Carrefour entre des mondes différents

S’ouvrir et se faire conna�tre auprès du public’ouvrir et se faire conna�tre auprès du public hors d’Europe constitue l’une des principales motivations de la demande d’inscription sur la liste de l’UNESCO. «L’UNESCO et le patri-moine mondial sont un système international ‡

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Suite au succès rencontré en mai 2005 par le premier colloque international organisé sur le thème «Journalisme et patrimoine mondial», une deuxième édition a lieu du 10 au 18 novembre à Luxembourg dans le cadre de l’Année de la Culture 2007. Cette rencontre interdisciplinaire intitulée «Regards croisés sur le patrimoine» est organisée par la Ville de Luxembourg, l’Université de Luxembourg, l’Université canadienne de Laval (titulaire de la chaire du patrimoine culturel de l’UNESCO), ainsi que l’ Organisation des Villes du Patrimoine Mondial (OVPM). Elle est patronnée par la Grande Duchesse Maria Teresa, Ambassadrice honoraire de l’UNESCO. Des experts internatio-naux exposeront l’importance de l’héritage culturel selon différents points de vue, son influence sur la vie politique,économique et sociale, et initieront 26 journalistes du monde entier à cette thématique particulière. Deux débats publics seront organisés le 14 novembre à partir de � heures à l’Abbaye de Neumünster sur les thèmes suivants: «Les différentes conceptions disciplinaires du patrimoine matériel et immatériel» et «Identité et patrimoine». Une autre conférence aura lieu le 15 novembre, également à partir de � heures, à l’Université de Luxembourg (Campus Limpertsberg) sur le thème: «Les discours respectifs des mouvements de conservation du patrimoine et des mouvements environnementalistes: distinctions et convergences».Les 5 et 6 novembre, l’Université de Luxembourg organise en outre au Centre Jean Monnet de Kirchberg une conférence avec des scientifiques étrangers sur la cohésion sociale en Europe, ainsi qu’en Amérique du Nord et du Sud. L’entrée est gratuite; les participants sont cependant invités à s’inscrire préalablement.Informations et inscriptions au 46 66 44 62 70, [email protected], www.uni.lu

Rencontre d’expertsExperten-Treffen

Nachdem im Mai 2005 in Quebec mit viel Erfolg das erste internationale Kolloquium zum Thema „Journalisme et patrimoine mondial“ veranstaltet wurde, findet jetzt vom 10. bis 18. November die zweite Auflage in Luxemburg im Rahmen des Kulturjahrs 2007 statt. Das interdisziplinär ausgerichtete Treffen erfolgt unter dem Motto „Regards croisés sur le patrimoine“ und wird von der Stadt Luxemburg, der Universität Luxemburg, der kana-dischen Universität Laval (Inhaberin des UNESCO-Lehrstuhls für das kulturelle Erbe) sowie der „Organisation des Villes du patrimoine mondial“ (OVPM) organisiert. Die Schirmherr-schaft übernimmt Großherzogin Maria Teresa, UNESCO-Botschafterin des guten Willens. Internationale Experten werden die Bedeutung des kulturellen Erbes aus verschiedenen Blickwinkeln beleuchten, seinen Einfluss auf das politische, wirtschaftliche und soziale Leben darstellen sowie 26 Journalisten aus der ganzen Welt in dieser spezifischen Thematik schulen. Zwei öffentliche Rundtischgespräche finden am 14. November ab � Uhr in der Abbaye Neumünster statt. Die Themen: „Les différentes conceptions disciplinaires du patrimoine matériel et immatériel“ sowie „Identité et patrimoine“. Eine weitere Vortrags-veranstaltung gibt es am 15. November ebenfalls ab � Uhr in der Universität Luxemburg (Campus Kirchberg) über „Les discours respectifs des mouvements de conservation du patrimoine et des mouvements environnementalistes: distinctions et convergences“. Informationen und Einschreibungen T 46 66 44 62 70, [email protected], www.uni.lu

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‡ qui peut aider Luxembourg à renforcer sonqui peut aider Luxembourg à renforcer son identité au-delà des frontières nationales et européennes. En outre, il offre des structures grâce auxquelles la capitale peut entretenir des relations concrètes avec d’autres sites de la région figurant au patrimoine mondial, et déve-lopper des projets communs», explique le polito-logue américain Harlan Koff, enseignant depuis un an à l’Université de Luxembourg et coorga-nisateur du colloque international «Regards croisés sur le patrimoine» (voir encadré ci-des-sous).

L’Américain, dont le travail porte sur la poli-tique européenne et comparée, ainsi que l’im-migration et l’intégration, est particulièrement sensible à l’ambiance pluriculturelle de sa patrie d’adoption. «J’ai, pour ainsi dire, mon sujet d’étude constamment sous les yeux», plai-sante-t-il. Né aux Etats-Unis et ayant passé une partie de son enfance en Italie, il exerce en France, en Italie et aux Etats-Unis. Avec ses racines russo-ukrainiennes et marié à une

Mexicaine, il vit lui-même au carrefour de mondes différents. Tout comme bon nombre de ses concitoyens ici. «Pour moi, Luxembourg a toujours été synonyme d’Europe. L’idée que l’on s’en fait à l’étranger s’est confirmée. Avec la multiplicité de ses langues, la ville m’appa-raît très internationale et d’une richesse cultu-relle impressionnante. Le monde entier est ici bienvenu. Pourtant, les Luxembourgeois ne s’ouvrent pas toujours si facilement au monde, probablement en raison de leur passé. L’un des buts de notre colloque est donc de renforcer la position de Luxembourg dans le discours inter-national sur l’importance de l’intégration au patrimoine culturel, mais également dans la conscience collective d’ici», ajoute Harlan Koff.

Le colloque comprend trois axes: l’organisa-tion de stages de formation continue pour les journalistes, des débats publics et une campa-gne de promotion de Luxembourg et de la région. Le Luxembourg City Tourist Office (LCTO) a parfaitement conscience que l’ins-

cription de Luxembourg au patrimoine mon-dial de l’UNESCO représente un argument commercial de poids pour le tourisme. A elles seules, les Casemates, élément important de ce qui reste de la forteresse, sont visitées chaque année par quelque 100.000 personnes. Les 150 guides de la ville ont été formés pour mieux faire conna�tre le patrimoine culturel aux visi-teurs nationaux et étrangers. «Ce label est intégré de manière ciblée dans toutes nos manifestations publicitaires, en particulier à l’étranger. Par exemple, le logo et la mention Luxembourg Ville – Patrimoine mondial» ont été ajoutés à notre ini-tiative sur les panneaux de signalisation de l’autoroute», déclare Roland Pinnel, directeur du LCTO. Dans le cadre du colloque, il dirigera d’ailleurs un atelier sur le thème «La communica-tion visuelle touristique de la ville de Luxembourg en tant que destination du patrimoine mondial». Une manière de plus d’affirmer que le patrimoine historique d’une ville peut se marier parfaitement à une conception moderne du tourisme.

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At all best restaurants in the world

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allée Marconi

Rocade

Trans(ient) in the CityIl ne vous reste plus que quelques jours pour profiter de ce programme d’intervention dans l’espace public. Retrouvez également, dans les pages suivantes, l’interview de son concepteur, Hou Hanru, ainsi que le portfolio de Michel Zavagno.Only a few days are left, so take the opportunity and experience this programme of installations interfering with the urban landscape. This issue also features an interview with its designer, Hou Hanru, as well as Michel Zavagno’s portfolio.

Photos: Andres Lejona

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Trois angles pour une même garantie: une balade divertissante et surprenante

Three angles for the same guarantee: an amusing and surprising stroll

u Sipan / Olaf Nicolai PlaceAugusteLaurent-Limpertsberg

v Le Pentagone Européen “Safe & Sorry Pavillon” / Bert Theis automne / Herbst 2007 Placedel’Europe-Kirchberg

w Instant / Simone Decker automne/ Herbst 2007 RueMohrfels-Pfaffenthal

x Oracle / Justin Bennett RuedeTrèves-Cents

y LUXtower 007 / Périphériques PlateauduRahm–RuedeTrèves-Cents

U Temporary Autonomous Zone / Didier Fiuza Faustino Untitled 2007 (The Sun Is Gone) / Rirkrit Tiravanija Anciensabattoirsmunicipaux-Hollerich

V Grandes Lignes / HeHe PasserellecouverteRotondes-Gare

W Casino Sindicalizado / Carlos Garaicoa

CasinoSyndical-Bonnevoie

Le Marché à 1 euro (The Window Is The World) / Surasi Kusolwong

CoopérativedeBonnevoie-Bonnevoie

X Red Sea Saw / Carl Michael Von Hausswolff

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ak Sunset Cinema / Apolonija Sustersic & Bik Van Der Pol Courducouvent-Bonnevoie

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cément porteuse lorsqu’on la transpose dansle contexte luxembourgeois. HouHanru: «J’ai com­m­encé à travailler sur ce projet il y a plus de deux ans. Ma prem­ière dém­arche fut de m­’im­pré-gner du concept m­êm­e de Capitale Européenne de la Culture. Cela m­’a renvoyé à ce question-nem­ent sur l’identité de l’Europe. Ce n’est plus un espace traditionnel basé sur des concepts uni-quem­ent culturels ou ethniques. L’Europe existe au travers d’une grande diversité. Il y a, en son sein, différents m­odèles économ­iques ou sociaux, une diversité que l’on retrouve dans l’espace urbain. La représentation du Luxem­bourg tourne autour de cette im­age de ville bancaire, alors que ce pays dispose notam­m­ent d’un form­idable patrim­oine, notam­m­ent industriel. Ce fut véri-tablem­ent le centre de production de centaines d’industries lourdes. C’est à cette caractéristi-que que l’on doit la présence historique de nom­-breuses com­m­unautés, attirées par un besoin évident de m­ain-d’oeuvre. Quand on se penche de plus près sur l’Histoire, on constate d’ailleurs que la population luxem­bourgeoise ‘de souche’ n’existe pas! Il m­e sem­blait donc nécessaire de nous interroger sur la m­anière dont ces différen-tes com­posantes sociales pourraient atteindre, dans une Europe en pleine transition, une cer-taine m­ixité dans l’espace urbain, dans un pays dont la capitale, elle-m­êm­e ville de transition, sem­ble pourtant en m­anque de m­ixité sociale».

Un programme en trois phases

Déployéesuruneannée,cetteinterventionaconnutroisphasesdedéveloppement:URBAN LAB,unlaboratoirepermanentderecherchedela réalitéetde l’histoireurbaine,unesériedeprojetsartistiquesconçuscommedespointsderepères(URBAN LANDMARKS)etCOMMUNITY LIFE, un versant attaché aux espaces urbainsisolésouabandonnés.Uneapprochetridimen-sionnelle à l’évidente complémentarité. HouHanru: «Alors qu’URBAN LANDMARKS est très ‘physique’, COMMUNITY LIFE a quelque chose de plus ‘souple’. On y croise des perfor-m­ances, des collaborations avec la population… On espère partager des expériences, com­m­e dans un m­agasin, un restaurant, un ciném­a…URBAN LAB est davantage un espace de réflexion théo-rique. J’ai notam­m­ent été très agréablem­ent sur-pris par ce volet. Il est le m­oins ‘direct’ pour la population, m­ais il est très porteur. La relation ‡

Conçu«afin de présenter de m­anière directe la vision inhérente à cet évènem­ent parti-

culier qu’est l’année culturelle au grand public»,Trans(ient) Citya,d’emblée,réussisonpremierpari:intriguer,susciterdescommentaires.Pre-nanticilaformed’unsacgéant,làd’unepistededanse, imposantde jouissivespistesdepétan-que à l’austérité d’une rue du Limpertsberg,illuminantunquartierde la garequine sem-blaitdemanderqueça,Trans(ient) Citys’appuieavanttoutsurunconstat.HouHanru:«Quand on observe la ville en Occident, on ne peut qu’être frappé par un incroyable phénom­ène de priva-tisation de l’espace. L’objectif de Trans(ient)City n’est pas seulem­ent d’am­éliorer la qualité esthétique et culturelle de l’espace urbain lui-m­êm­e, m­ais aussi de redonner une qualité publi-que à ces espaces. En outre, je suis convaincu que l’art ne doit pas s’en tenir aux espaces form­els que sont les m­usées, les galeries. Ces pièces doi-vent perm­ettre au grand public de com­m­encer à com­prendre l’art contem­porain, de rentrer en dialogue avec lui». Critique d’art, enseignant,commissaire d’exposition, ce Chinois récem-mentposéàSanFrancisconecompteplussesinterventionsà l’échelleduglobe.Maissi l’onnedevait retenirqu’un fild’Arianeàunecar-rière très‘universelle’, il faudraitcertainementchercherducôté,précisément,delamigration,del’échange,delamutation.Uneréflexionfor-

La culture comme réponseElément probablement le plus visible de l’année culturelle, le programme d’art public Trans(ient) City arrive au terme de son développement. Hou Hanru, son prestigieux concepteur, revient sur ses contours et aspirations.

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‡ avec la Fondation de l’Architecture est, à ce titre, exem­plaire. J’espère sincèrem­ent que le dialogue réalisé avec cette structure pourra provoquer certaines réactions et dégager des perspectives. Certains projets furent conçus com­m­e tem­poraires, d’autres devraient pouvoir survivre à l’année culturelle».Uneaspirationàla pérennité avec, pour argument massue, lacohésionsociale:«Il faut rester dans la discus-sion, c’est un sujet extrêm­em­ent sérieux et urgent. Il y a, m­êm­e à Luxem­bourg, des endroits que l’on estim­e ‘difficiles’ ou dangereux. Il faut précisém­ent s’interroger sur ce que l’on peut y am­ener, la culture étant une réponse. Mettre un ciném­a dans le quartier de Bonnevoie, travailler avec des associations locales, c’est déjà une réponse. Le projet n’a pas cherché à être ‘im­pres-sionnant’. L’aspect spectaculaire n’est pas dans l’im­pact im­m­édiat, m­ais dans la durée».Alexis Juncosa

TheTrans(ient)Citypublicartprogramme,probably the highest profile aspect of

theyearofculture,iscomingtotheendofitsdevelopment.HouHanrou,itsprestigiousdesi­gner,talksaboutitswindingsandaspirations.

Designed“in order to present the vision inher-ent to this special event, i.e. the year of culture, directly to the general public”, Trans(ient) Cityhas straightaway succeeded in achieving itsfirstobjective,whichistointriguepeopleandgive rise to comments. Taking the form of agiantbaghereandadancefloorthere,impos-ing brilliant petanque rinks on the austereroadinLimpertsbergandilluminatinganareaof thestationwhichseemed tobecryingoutforit,Trans(ient) City isprimarilybasedonafinding.“When you observe towns in the west, explains HouHanrou, you can’t fail to be struc��you can’t fail to be struc�� by an incredible phenom­enon of privatisation of the space. The aim­ of Trans(ient)City is not only to im­prove the aesthetic and cultural qual-ity of the urban space itself, but also to give bac�� a public quality to these spaces. Moreover, I am­ convinced that art should not be confined to form­al spaces, such as m­useum­s and galler-ies. These pieces should enable the general pub-lic to begin to understand contem­porary art and enter into a dialogue with it.”

Various social components

ThisChineseartcritic,teacherandexhibitioncurator,whorecentlymovedtoSanFrancisco,nolongerconsidershisinterventionsinglobalterms.However,ifyouhadtochooseonlyonevital thread inanextremely‘universal’ career,youshouldcertainlylooktotheareaofmigra-tion, changeandmutation,a reflectionwhichinevitablybecomeskeywhenyoutransposeitto thecontextofLuxembourg.“I started wor�� on this project over two years ago, continues Hou Hanrou. My first approach was to im­m­erse m­yself in the very concept of the European Capi-tal of Culture. This prom­pted m­e to this question-ing about the identity of Europe. It is no longer a traditional space based on solely cultural or ethical concepts. Europe exists through a great diversity. Within it, there are various econom­ic and social m­odels, a diversity which is reflected in the urban space. The representation of Lux-em­bourg revolves around this im­age as a ban��-ing city, despite the fact that this country has a fantastic heritage, particularly an industrial one. It was actually the centre of production for hundreds of heavy industries. This characteris-tic is the reason behind the historic presence of

a num­ber of different com­m­unities, since they were attracted by a clear need for labour. When you loo�� closer at the history of it, you also find that there is no ‘native’ Luxem­bourg population as such! It therefore seem­ed necessary to m­e that we consider how these various social com­po-nents could, at a tim­e when Europe is experienc-ing a great am­ount of transition, com­e together to som­e degree in the urban space, in a country whose capital, which is itself a city of transition, seem­s so lac��ing in social m­ixing.”

A three-phase programme

Spread over one year, this interventionhas seen three development phases, namely URBAN LAB, apermanentlaboratoryforresearchonrealityandurbanhistory,aseriesofartisticprojectsdesignedaslandmarks (URBAN LAND-MARKS) and COMMUNITY LIFE, anaspectdedi-catedtoisolatedordisusedurbanspaces.Thisthree-dimensional approach has an obviouscomplementarity. “Whereas URBAN LAND-MARKSis very ‘physical’, commentsHouHan-rou, COMMUNITYLIFE has som­ething m­ore ‘flexible’ about it. Perform­ances interweave with collaborations with the population. We hope to share experiences, li��e in a shop, a restaurant or a cinem­a. URBANLAB is m­ore a space for theoretical reflection. I was pleas-antly surprised by this aspect in particular. It is the least ‘direct’ for the population, but it is extrem­ely ��ey. In this regard, the rela-tionship with the ArchitectureFoundation is exem­plary. I sincerely hope that the dialogue created with this structure will provo��e cer-tain reactions and bring out points of view. Som­e projects were designed to be tem­porary, and others should be able to survive the year of culture.”

An urgent matterThe sledgeham­m­er argum­ent for this aspira-

tion for continuity is social cohesion. “We have to ��eep tal��ing, it’s an extrem­ely serious and urgent m­atter. Even in Luxem­bourg, there are places which are considered ‘rough’ or danger-ous. We have to actually as�� ourselves what we can contribute, since culture is a response. Putting a cinem­a in the Bonnevoie district or wor��ing with local associations is already a response. The project has not sought to be ‘im­-pressive’. The spectacular aspect is not in the im­m­ediate im­pact, but in the long-term­.”

Culture as a response

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Le géant vertSi la politique de recyclage atteint, à Luxembourg, des résultats record, l’effort est en proportion. Du décideur jusqu’à l’utilisateur: une chaîne en mouvement depuis plus d’une génération.

A ctifauservicedelaVilledèslafindes années 70, Marcel Lamy a connu toutes les étapes d’une politique de

recyclage engagée, si l’on s’en réfère auxpaysvoisins,avecunecertaineprécocité.Rappelhis-toriqueparl’actuelChefduserviceHygiènedelaVilledeLuxembourg:«Tout a plus ou moins commencé en 1980 avec les premières collectes sélectives. Via ces premières bulles, nous recy-clions déjà le papier, le carton, les bouteilles… Ces ‘mini centres de recyclage’ sont apparus en réponse à un certain ‘boom’ de la société de consommation». Une expérience initiale qui,d’emblée, connut un succès au-delà de touteattente:«Nous avions commencé par en acquérir une demi-douzaine, mais ces bulles furent rapi-dement victimes de saturation. Nous avons donc dû en acheter d’autres».Unepolitiquepoursui-viejusqu’ànosjours,leterritoiredelacapitaledisposant désormais de quelque 75 unités,soitprèsd’uncontainerpour1.000habitants.Uneformulemiracle?«Non. Elles sont très uti-les, nous nous en rendons compte au travers des six relevés hebdomadaires que nous ‡ 

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Photos: Etienne Delorme

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‡ assurons, mais elles présentent également quelques inconvénients. Il y a d’abord le bruit lié à leur utilisation, mais aussi un phénomène d’abandon de déchets à leur proximité. Il serait, en conséquence, difficile de trouver de nouveaux endroits pour des bulles supplémentaires, car nous nous efforçons de les éloigner, autant que possible, des habitations. Or, les capacités en ter-mes de voirie ne sont pas extensibles. Ce n’est donc qu’un outil dans notre arsenal».Autredis-positif engagé très rapidement et qui disposeaujourd’hui d’un important know-how, la col-lecte en porte-à-porte. Marcel Lamy: «Outre le processus de collecte des ‘sacs bleus’ que connais-sent bien les résidents, nous mettons à la dis-position des collectivités ou des syndicats de propriétaires des containers verts pour la collecte du verre et des containers bleus pour le carton. C’est un service certes payant, mais qui ne coûte qu’un quart de la taxe dédiée aux déchets non recyclables». Et l’on voit déjà se profiler uneligne directrice qui fait, aujourd’hui encore, lesuccèsdelalogiquederecyclageàLuxembourg.Entre incitation financière et facilitation de ladémarche, une fine équation construite pas àpas.MarcelLamy:«Prenons l’exemple des déchets

encombrants. Nous procédions, auparavant, à leur enlèvement quatre fois par an. Mais cela posait de nombreux problèmes d’accumulation de déchets sur la voirie, de fouilles sélectives par des particuliers ou des brocanteurs… Ainsi, depuis 10 ans, nous assurons ce service à titre individuel, sur simple demande téléphonique. Imaginons que vous vouliez vous débarrasser d’un vieux lit, d’un sommier ou, dans le cadre d’un déménage-ment, de vos vieux meubles. Il vous suffit alors de nous appeler et de convenir d’un rendez-vous. Notre conseiller vous proposera généralement un créneau sous 48 heures. Il est important de préci-ser que ce service est non seulement gratuit, mais que le nombre d’interventions à domicile n’est pas limité».Rienqu’en2006,6.805enlèvementsontainsiétéréalisés,avecpourtouterestrictionla condition de déposer les objets en pas deporte.Maissimêmecetteconditionnepouvaitêtreremplie?MarcelLamy:«Si vous avez besoin que l’on démonte une armoire avant de l’enlever, ou que l’on aille chercher la machine à laver au grenier, il faudra alors passer par un tarif incita-tif. Nous mettrons à votre disposition trois techni-ciens et un véhicule pour 60 euros par quart d’heure de travail effectif».

Multiplierlesformules«afin d’éliminer toutes les excuses» relatives àun traitement inappro-priédesobjets encombrantsoudesmatériauxrecyclables,MarcelLamyreprendlesloganavec,danssamanche,deschiffresquiparlentd’eux-mêmes: «En 2006, nous avons récolté au total 72.000 tonnes d’ordures, dont 28.000 ont été recy-clées, soit près de 40% du total des ordures ména-gères!»Unrésultatàfairepâlird’envienombred’ensembles urbains,même si le taux zéro dedéverse sauvage n’existe pas. Marcel Lamy:«D’après les analyses des flagrants délits, il s’agit, dans une très grande majorité de cas, de person-nes résidant hors de la capitale et qui viennent s’en débarrasser ici, parce que chez eux c’est beaucoup moins simple». Là où Marcel Lamypeutafficherunegrandesatisfaction,c’estéga-lementdansletauxde«propreté»desdéchetsdéposés, cette «propreté» étant relative auxdéchetsnonrecyclablesenglobésdansleproces-susetqui,enAllemagneparexemple,représen-tentunvéritableproblèmedetraitement.MarcelLamy:«Le ramassage, notamment, des sacs bleus tous les 15 jours, nous permet d’affirmer que le tri est bien fait par les résidents. Ces sacs prennent la direction de la société Valorlux qui va ‡  

Au-delà des ‘bulles’, de la collecte sélective en porte-à-porte et du recours au Centre de recyclage, c’est dès l’acte d’achat que se joue la question du recyclage. La démarche la plus importante est donc d’essayer de limiter au maximum les déchets, d’être beaucoup plus critique dans sa politique d’achat. En évitant les produits inutilement emballés, en choisissant des matériaux 100% propres, en renonçant aux produits jetables et aux produits à usage unique par exemple. Au bureau, cela peut être: utiliser la photocopieuse avec discernement ou choisir du papier recyclé. Eviter des déchets, c’est ne pas avoir recours au recyclage.

Recyclage: les bons réflexes Recycling: good reflexesIn addition to ‘banks’, selective kerbside waste collections and using the Recycling Centre, you should bear in mind the issue of recycling every time you make a purchase. The most important thing is therefore to try to limit waste as far as possible and be a lot more critical about what you buy, for example by avoiding products with unnecessary packaging, choos-ing 100% clean materials and rejecting disposable or single-use products. In the office, this might mean using the photocopier judiciously or opting for recycled paper. Avoiding waste means it doesn’t need to be recycled.

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Les producteurs, importateurs et distributeurs de produits emballés œuvrent pour le développement durable en permettant d’économiser les matières premières. Grâce à eux et à vous, près de 9 000 tonnes de plastique – soit un canard de 41 m de haut – ont été collectées et recyclées au Luxembourg ! Cela représente 7 500 tonnes de pétrole qui n’ont pas été puisées dans les ressources de la planète. www.valorlux.lu

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Et les emballages renaissent

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‡ en assurer le traitement et le recyclage. En ce qui concerne les déchets organiques de jardinage, ils sont également collectés tous les 15 jours, de début mars à la mi-décembre. Ces collectes de compostés de porte en porte ont représenté, en 2006, 525 tonnes, auxquelles il faut ajouter 4.341 tonnes relevées dans des conteneurs fixes de 12 et 20 m3. Tout ceci prend ensuite la direction du service des parcs de la Ville de Luxembourg». Pourparfairecetourd’ho-rizond’unepolitiquede recyclage‘auvolume’,impossibledenepasévoquersapiècemaîtresse:leCentrederecyclage.

105.000 utilisateurs en 2006

Ouvertle17juin1987,leCentrederecyclage,àdeuxpasdustade,delarouted’ArlonetdelaCaserne des pompiers, est l’un des points depassage obligés des résidents de la Ville deLuxembourg. Depuis cette date fondatrice, lastructure a connu de nombreuses évolutions.MarcelLamy:«Nous avions l’idée de créer une plateforme centrale, d’offrir la possibilité d’y

déposer toutes les fractions de matière. Au lan-cement, ces fractions étaient au nombre de sept. Aujourd’hui, nous en sélectionnons une cinquan-taine! Sur l’ancien site, il était parfois compli-qué de se garer. Nous avons choisi, en 1994, de le fermer et de mettre en place un système de caddies. C’est un peu l’antithèse du supermar-ché: l’usager décharge son coffre et se déleste des déchets grâce à un système très étudié de containers. En 1999, nous avons réalisé un toit, ainsi qu’un espace supplémentaire de dépose rapide, destiné aux détenteurs de ‘monocharges’ telles que des déchets de chantier ou de jardi-nage».Trierleverreblancséparémentduverreteinté, trier les bouchons, les sacs plastiques,lesélémentspréforméspourarriveràune«pré-sentation uniforme des déchets»… une disci-plineparfoiscomplexepourlesnéo-arrivants,mais qui prend tout son sens en une simplevisite au Centre, lorsque la collecte se trans-forme en containers généreusement achalan-dés.MarcelLamy:«En 2006, nous avons accueilli 105.000 utilisateurs. Le Centre de recyclage a permis, à lui seul, le traitement de 8.483 tonnes de déchets».Uneamplituded’ouvertureimpres-sionnantede75heuresparsemaine(du lundi au samedi, de 7h à 19h30, ndlr.),deuxéquipes

deneufpersonnesspécialementforméesàlagestionet l’accueild’uncentrederecyclage…undispositifqui,bienqueparfaitementrodé,nécessite une sensibilisation permanente.Marcel Lamy: «Nous connaissons, à Luxem-bourg, une situation particulière. Chaque année, de 13 à 15% des habitants changent d’adresse et 10.000 nouveaux habitants arrivent. C’est autant de personnes à sensibiliser à nouveau. Et puis, n’oublions pas que si la ville compte 82.000 résidents environ, chaque jour c’est près de 200.000 personnes qui sont en ville, et y apportent leurs propres déchets! C’est eux aussi qu’il faut convaincre». Un jeu de sensibilisa-tionquicommenceaveclesplusjeunes:«Nous travaillons régulièrement avec les écoles. Nous accueillons en moyenne, chaque année, 60 à 70 visites de classes. Nous venons d’ailleurs de mettre la touche finale à une salle d’instruction qui nous permettra de recevoir ces groupes dans de meilleures conditions. Les bons réflexes doivent être appris dès le plus jeune âge. Car ne l’oublions pas, le recyclage est un acte avant tout volontaire».Alexis Juncosa

Centre de Recyclage, 48, route d’Arlon. Autobus: Ligne 7, arrêt Service d’incendie

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Fuel consumption (l/100km) : 4.1 - 7.0 Emissions of CO2 (g/km) : 109 -168. Environmental information : MINI.lu

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Depuis près d’une génération, la Ville de Luxembourg offre aux ménages et aux entreprises des conseils en matière de déchets. Considérant la multitude d’informations, de possibilités de collecte et d’autres prestations du Service d’Hygiène, même un spécialiste éprouve des difficultés à avoir une vue d’ensemble. Voilà pourquoi le conseiller en matière de gestion des déchets et les responsables «déchets» du Service d’Hygiène de la Ville et du Centre de recyclage sont à votre disposition. Ils répondront, sur simple appel au 47 96 36 40, à toutes les questions concernant la prévention, le tri, le recyclage, l’évacuation des déchets, la collecte des objets encombrants ainsi que la propreté sur le territoire de la Ville.

Un numéro unique: 47 96 36 40

47 96 36 40, a unique number

For more than a generation, Luxembourg City Council has been offering management advice waste to households and businesses. Given the array of information, waste collec-tion options and other services provided by the Sanitation Service, even an expert would have problems seeing the full picture. For this reason, the waste management adviser and “waste” managers from the City Council’s Sanitation Service and the Recycling Centre are on hand to help you. By simply calling 47 96 36 40, you can get the answers to any question you may have about prevention, sorting, recycling, waste disposal, collecting bulky items and keeping the city tidy.

Green GiantT he fact that recycling policy has

achievedrecordresultsinLuxembourgis due to the vast amount of effort put in.Fromdecision-makerstousers,thischainhasbeen evolving for more than a generation.

MarcelLamyhasseeneverystageinarecy-clingpolicywhichbeganveryearlyon,ifyoucompare itwithneighbouringcountries.Thepresent Head of Luxemburg City Council’sSanitation Service reminds us of the back-ground.“It all started in around 1980 with the first selective waste collections. Using these early banks, we were already recycling paper, card, bottles, etc. We started off buying half a dozen, but they quickly reached saturation point, so we had to buy more.”Thecapitalnowhasroughly75units,i.e.aboutonecontainerforevery1,000inhabitants.“They are very use-ful, but they also have their disadvantages, such as noise and the fact that people dump rubbish

nearby. As a result, new locations for extra banks are hard to find. However, they are only one of the weapons in our arsenal.” Anothermechanismwhichquicklycameintouse,andwhich isnowdown to a fine art, iskerbsidecollections,asMarcelLamyexplains:“In addi-tion to the process of collecting ‘blue bags, which residents are well acquainted with, we provide groups or residents’ associations with green containers for collecting glass and blue containers for card. It is not a free service, of course, but it only costs a quarter of the tax on non-recyclable waste. A fine equation between financial incentive and ease of use has gradu-ally built up. Let’s take the example of bulky waste, continuesMarcelLamy. We used to col-lect it four times a year. However, that posed a number of problems in terms of waste accumu-lating on the public highway and scavenging by individuals or second-hand goods dealers.

Consequently, for the past 10 years, we have provided this service on an individual basis in response to a straightforward telephone request. Let’s say you want to get rid of an old bed, couch or your old furniture. Just call us, and our adviser will generally offer you a slot within 48 hours. This is a free, unlimited service.”Increasingtheoptionsavailable“so that there is no excuse”fortheinappropriatetreatmentofbulkyitemsorrecyclablematerialsisaformulawhichworks.

“In 2006, we collected 72,000 tonnes of waste in total, of which 28,000 tonnes were recycled, i.e. roughly 40% of total household waste!,explainsMarcelLamy. Picking up blue bags every fort-night, in particular, enables us to see that resi-dents sort their waste very well. We collect them in the same way as we do for organic garden waste. These kerbside collections of composta-ble materials represented 525 tonnes in 2006, not to mention the 4,341 tonnes collected in

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Although it is on hand to help individuals, the Sanitation Service is also there for commerce and businesses. The Recycling Centre welcomes managers of small businesses which gener-ate a lot of waste. A complete range of incentive prices is available to them. Waste collec-tion using these services is still unquestionably much cheaper than incineration. Info: 47 96 36 40

A complete service Un service completS’il est au service des privés, le Service d’Hygiène l’est aussi pour le commerce et les entre-prises. Le Centre de recyclage accueille ainsi les gérants de petits commerces, générateurs de nombreux déchets. Toute une gamme de tarifs incitatifs est à leur disposition. La col-lecte des déchets, par ces services, reste indiscutablement beaucoup moins chère qu’une pratique de l’incinération.Infos: 47 96 36 40

12 and 20 m3 fixed containers.” To complete this panorama of a “voluminous” recycling policy, we have to mention its masterpiece, the Recy-cling Centre.

105,000 users in 2006Openedon17June1987,theRecyclingCen-

treisoneoftheinevitabledroppingoffpointsfor residentsof the cityofLuxembourg. “We had the idea of creating a central platform and providing the opportunity to dump all materials there, explains Marcel Lamy. Today, we select about 50 different types! It’s rather like the antithesis of a supermarket, i.e. users unload their boots and dump their waste using a care-fully-designed system of containers. In 2006, we received 105,000 users. The Recycling Centre alone enabled 8,483 tonnes of waste to be pro-

cessed.” With impressive opening times of75hoursperweek(MondaytoSaturday,7a.m.to7.30p.m.-Editor’snote)andtwoteamsofnine people trained specifically in theman-agementandreceptionofa recyclingcentre,thismechanismrequiresongoingawareness-raising.“We have a specific situation here in Luxembourg, comments Marcel Lamy. Every year, 13 to 15% of the population change their address and 10,000 new inhabitants arrive. We have to raise the awareness of all of these peo-ple all over again. In addition, let’s not forget that although there are about 82,000 residents in the city, roughly 200,000 people come into the city every day, and bring their own waste! We also need to win them over. Let’s not forget that recycling is voluntary.”

Recycling Centre, 48, Route d’Arlon. �us Line 7, �Service�us Line 7, �Service incendie”

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Regards sur la villeInformations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir... Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtres ouvertes sur la capitale en mouvement.Practical information, shopping news, new addresses and places to discover... The major topics of the city news are related through these pages, real windows that open up to the capital in motion.

City News

Travaux d’intérieurCure de jouvence terminée pour Abitare. Après avoir totalement reconfi-guré ses espaces, l’enseigne accueille ses clients depuis fin septembre dans trois bâtiments. Les nouvelles collections et nouvelles marques, variées et originales, s’exposent sur les 3.500 m2 entièrement remodelés et offrent un choix éclairé et audacieux des dernières tendances en matière de mobilier et de décoration. Les trois espaces abritent ainsi des ambiances différentes et des produits complémentaires, répondant à toutes les demandes: du mobilier réalisé essentiellement à partir de teck, au design ethnique, à la création contemporaine et mobilier d’extérieur, en passant par les meubles de salons et séjours, cuisines et salles de bain ainsi que les collections spécifiquement destinées aux adolescents.Internal work Abitare’s regeneration cure is now over. After totally redesigning its premises, they have been welcoming their customers back into three buildings since the end of September. The new varied and original collections and brands are displayed fully remodelled in the 3,500 m2 space, offering an enlightened and audacious choice of the latest trends in furniture and decoration. The three spaces evoke differ-ent ambiences and offer complementary products that can meet any demand: from furniture made essentially from teak, to ethnic design, to contemporary creation and outside furniture, via living-room, kitchen and bathroom furniture as well as collections specifically intended for adolescents.Abitare, 1 rue Nennig, Luxembourg, Dommeldange.

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En toute sécuritéDétecter les causes des accidents domestiques ou de la vie quotidienne permet d’effectuer un grand pas dans leur prévention ou, tout du moins, de minimiser les risques. Paru en Belgi-que l’année dernière, adapté au Grand-Duché, le Guide luxembourgeois Sécurité et Prévention apporte plus de 10.000 conseils, trucs et astu-ces, check-lists à suivre, afin d’éviter ou de limi-ter ces dangers liés à la vie quotidienne. Que faire en cas d’intoxication? Comment éviter brûlures et incendies? Qui sont les profession-nels de la sécurité au Luxembourg? Quels sont les conseils pratiques à suivre lors d’un voyage en bus, une promenade en forêt?… Autant de questions auxquelles le guide apporte des réponses, offrant à chacun la possibilité de ne plus jamais dire «Ah ... si j’avais su!». Partenaire du Guide luxembourgeois Sécurité et Prévention, Fortis Assurances Luxembourg s’est engagée, lorsque l’ouvrage sera acquis via son réseau, à reverser cinq euros du prix de vente au profit de la Croix Rouge Luxembourgeoise. In complete safety Detecting the causes of accidents in the home or in daily life is a big step towards preventing them or at least minimising the risks. The Luxemburg Safety and Prevention Guide, whose original version appeared in Belgium last year and which was adapted to the needs of the Grand Duchy, pro-vides more than 10,000 bits of advice, tricks, tips and check-lists to follow in order to avoid or limit the dangers linked to daily life. What to do if you get poisoned? How to avoid burns and fires? Who are the safety professionals in Luxembourg? What practical advice should be followed when travelling by bus, walking in a forest? Answers to all such questions are given in the guide, offering everybody the chance never to have to say again «If only I’d known!». As a partner of the Luxemburg Safety and Pre-vention Guide, Fortis Assurances Luxembourg has committed itself to giving five euros from the sales price of each guide, if purchased via its network, to the Luxemburg Red Cross.

Best of Europe…Pour la première fois, deux magazines luxembourgeois Rendez-Vous City Magazine Luxembourg et Flydoscope, publiés par Mike Koedinger Edi-tions, apparaissent dans la sélection des meilleurs travaux de corporate publishing, et se font les ambassadeurs du Grand-Duché aux côtés de 81 autres publications de 14 pays européens. Représentant la plus impor-tante association de corporate publishing en Europe et récompensant une approche qualitative et créative dans les domaines du journalisme, de la mise en page, de la photographie, de l’illustration et de la fabrica-tion, le Forum Corporate Publishing, fondé en 1999, compte aujourd’hui 70 membres issus d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse. Les travaux sélectionnés sont publiés dans l’ouvrage Best of Europe – Corporate Publishing in Dynamic Markets, qui offre, sur 200 pages, une description du marché national de chaque pays et dédie une double page à chaque magazine sélectionné. Edité par Forum Corporate Publishing e.V. / Euro-pean Institute of Corporate Publishing, l’ouvrage peut être commandé via: [email protected] of Europe… For the first time, two Luxemburg magazines, Rendez-Vous City Magazine Luxembourg and Flydoscope, published by Mike Koedinger Editions, have appeared in the selection of the best work of corporate publishing, representing the Grand Duchy next to 81 other publications from 14 European countries. Representing the most signifi-cant corporate publishing association in Europe and promoting qualita-tive and creative approaches in the fields of journalism, payout, photography, illustration and manufacturing, Forum Corporate Publish-ing, founded in 1999, now has 70 members from Germany, Austria and Switzerland. The selected work is published in Best of Europe – Corpo-rate Publishing in Dynamic Markets, which is over 200 pages provides a description of the national market of each country, devoting a double page to each magazine selected. Edited by Forum Corporate Publishing e.V. / European Institute of Corporate Publishing, it can be ordered via: [email protected] of Europe – Corporate Publishing in Dynamic Markets, 200 pages, 49 €.

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Le retour du Jah BarVoici le nouvel épisode de la saga lancée par les ineffables Steve, Jean-Claude et Louis. On les avait quittés, des projets plein la tête, voilà plus d’une année lors de la fermeture du Pulp, les revoilà qui proposent une suite au Jah Bar, le pendant rock du mythique club, au travers d’un bar du même nom. Repartis pour de nouvelles aventures, ces trois spécialistes du zinc luxem-bourgeois, définitivement passés du côté noc-turne de la force, ont choisi de sortir des sentiers battus par la galaxie des bars lounge fleurissant dans la capitale. La déco, épurée mais chaleu-reuse, mélange le brut du béton et de l’acier, adouci par des lumières bleues derrière le comptoir, le tout collant parfaitement à la musi-que principalement rock et pop distillée au Jah Bar. Concerts programmés les jeudis en soirée, et DJ’s aux commandes les week-ends. Que la force soit avec eux!The return of the Jah Bar Now for the new episode of the saga launched by those inde-scribable guys Steve, Jean-Claude and Louis. We left them more than a year ago, their heads full of plans when Pulp closed. Now they’re back with a follow up to the Jah Bar, the rock counterparts of the mythical club, with a bar sporting the same name. Having gone off on new adventures with these three Luxembourg bar specialists, who have definitively been taken over by the forces of the night, have cho-sen to leave the beaten track of lounge bars that are already flourishing in the capital. The deco-ration, spare but warm, mixes the cacophony of concrete with steel, softened by blue lights behind the bar, all perfectly harmonising with the mainly rock and pop music distilled at the Jah Bar. Concerts every Thursday evening and DJ’s in charge on week-ends. Way to go guys!Jah Bar, 19-21 rue de Hollerich, LuxembourgParking réservé devant le Passage Fitness tous les soirs à partir de 20h, dans la limite des places disponibles). www.jahbar.lu

Economiser son énergieL’utilisation rationnelle de l’énergie est devenue aujourd’hui une problémati-que incontournable. Ainsi, prendre en compte l’aspect énergétique lors d’un investissement, d’une nouvelle construction ou d’une rénovation est devenue une priorité s’inscrivant dans la politique de la Ville de Luxembourg. En dehors du rôle précurseur qu’elle occupe en assainissant ses propres bâti-ments et en construisant selon des critères énergétiques poussés, la Ville opte, depuis cet automne, pour un nouveau service pour le secteur résidentiel: le Conseil en énergie. Ce dernier informe, soutient et guide, au travers d’une aide technique, les personnes et sociétés qui construisent et assainissent dans le secteur résidentiel. Le but étant d’augmenter le nombre des constructions de bonne qualité énergétique, en l’occurrence les standards basse énergie et maison passive, pour lesquels une assistance technique poussée est offerte. De plus, une consultation pour une rénovation des installations de chauffage, ou pour un investissement dans des installations solaires, voire simplement pour faire baisser sa consommation en énergie est également possible. Le Conseil en énergie intervient ainsi tout au long de l’élaboration du projet immobilier (conseils sur l’orientation de la construction, les matériaux, l’isola-tion…), de l’avant-projet des plans, jusqu’aux rendez-vous avec les architectes et maîtres d’œuvres et les visites de chantier. Ce Conseil en énergie peut être considéré comme complémentaire aux aides accordées par l’Etat et vise, tout comme la politique de la Ville, à intensifier les efforts faits en matière d’éco-nomie d’énergie et d’utilisation rationnelle de celle-ci. Saving energy The rational use of energy has become a problem that cannot be ignored. Taking energy into account when making an investment, under-taking a new construction or carrying out renovation has become a priority in the policy of the City of Luxembourg. In addition to its precursor role in renovating its own buildings and constructing according to progressive energy criteria, since this autumn the City has opted to provide a new service for the residential sector: energy advice. This involves informing, supporting and guiding people and companies with building projects by providing technical assistance and cleaning up the residential sector in order to increase the number of buildings with high quality energy, in this particular case by keeping energy use low and providing a passive house for which extensive technical advice is offered. Consultations for renovating heating installations, investing in solar installations or simply reducing energy con-sumption is also possible. So energy advice is provided right through a prop-erty project (advice on the direction of the construction, materials and insulation etc), from the pilot study of layouts to meetings with architects and contractors and site visits. This energy advice can be considered as com-plementary to the aid granted by the State and, like the City’s policy, aims to intensify efforts made to save energy and use it rationally. Rens: à partir du 12 novembre: [email protected]érence pour architectes, promoteurs, hommes de l’art: le 22/11, 14h.Conférence pour particuliers: le 22/11, 19.30, 3, rue du Laboratoire, 1 er étage, Luxembourg. Résa. pour la conférence nécessaire: T: 47 96 24 86 ou [email protected] Ph

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La ronde des vignesComme il est désormais de tradition et ce, pour la quatrième année consé-cutive, la Fête des Vins et Crémants de Luxembourg investit le Knuedler à la fin du mois de novembre. Sous un chapiteau somptueusement décoré, la Commission de Promotions des Vins et Crémants de Luxembourg, regroupant tous les vignerons et viticulteurs luxembourgeois, fera décou-vrir aux amateurs les arômes du Riesling, du Pinot Gris et de bien d’autres spécialités, telles que les vendanges tardives ou le vin de glace. De nom-breux ateliers tournant autour du «plaisir gustatif», animés notamment par des sommeliers, initieront les visiteurs aux associations réussies entre les vins et crémants luxembourgeois avec la cuisine asiatique, les créations de desserts ou les sélections de fromages. La Wine Academy donnera lieu à plusieurs dégustations journalières agrémentées de com-mentaires de grands sommeliers, dont le meilleur du Luxembourg sera désigné. Les plus petits ne seront pas oubliés puisqu’un atelier de dégus-tation les initiera aux sensations olfactives et gustatives en leur faisant comparer différents jus de raisin, avant la venue prévue de Saint Nicolas. De nombreuses découvertes qui seront autant d’idées à piocher pour les fêtes de fin d’année. Making the rounds of vines In the tradition that it has become, for the fourth consecutive year, the Festival of Luxemburg Wines and Crémant Wines takes over the Knuedler at the end of November. Under a sumptu-ously decorated marquee, the Commission for the Promotion of Luxem-burg Wines and Crémant Wines, grouping together all Luxembourg winegrowers, will allow wine lovers to discover the aromas of Riesling, Pinot Gris and lots of other specialities such as late grape harvests or ice wine. Several workshops on «the pleasure of taste», organised especially by wine merchants, will initiate visitors into successful marriages between Luxembourg wines and crémant wines and Asian cuisine, des-sert creations or selections of cheeses. The Wine Academy will organise several daily wine tastings spiced with commentaries from the big wine merchants, including the best in Luxembourg. The little ones will not be forgotten either as a taste workshop will initiate them into olfactory and taste sensations by getting them to compare different grape juices before the planned arrival of Santa Claus. So a range of discoveries and ideas to draw on for year’s end parties. La fête des vins et crémants, les vins et crémants de fêtes, du 29 novembre au 2 décembre. Place Guillaume II (Knuedler), Luxembourg. www.vins-cremants.lu Ph

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Comme une starQuelle femme n’a jamais eu envie de connaître toutes les petites astuces utilisées par les pro-fessionnels du maquillage pour sublimer sa beauté? Un nouveau concept, qui va faire des heureuses, vient de voir le jour à Luxembourg: l’académie de maquillage de Céline C. Dans une ambiance raffinée, sont proposés diffé-rents cours adaptés à toutes les femmes, qu’el-les soient fashion victims, actives, seniors, débutantes… Les cours sont dispensés indivi-duellement ou en groupe, l’académie propo-sant notamment des cours after work, à suivre entre amies avant de se lancer à l’assaut des nuits festives. Un espace onglerie et un espace vente de cosmétiques de marques exclusives et de marques bio viennent compléter l’offre. Like a star What woman has never wished to know the little tricks used by professional make-up artists to enhance her looks? A new concept to put smiles on female faces has just been created in Luxembourg: the make-up academy of Céline C. In a sophisticated atmo-sphere a variety of courses are offered adapted to all women whether fashion victims, busy women, seniors, beginners etc. The courses are given individually or in groups, with the acad-emy offering in particular after work courses which can be taken by friends before hitting the parties. A nail care space and a cosmetic sales space for exclusive brands and bio brands complete the picture. Celine C. 17 Boulevard Royal, Luxembourg. Rens.: 26 26 24 44, www.celinec.lu

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HelloBeluga offre une large gamme d’objets originaux pour donner du style à son intérieur.HelloBeluga offre une large gamme d’objets originaux.

Nouveautés en bref…Du cadeau pour les plus petits aux articles de décoration les plus raffinés, en passant par les T-shirts, HelloBeluga ouvre son espace aux créateurs inventifs et indépendants. Agencé et initié dans l’esprit concept store, la boutique offre un large choix d’objets originaux à offrir ou pour donner du style à son intérieur (5, Côte d’Eich, Luxembourg).News in brief… From gifts for kids to the most sophisticated articles of decoration via T-shirts, HelloBeluga opens its space to inventive and independent creators. Designed to be initiated into a concept store framework, the boutique offers a wide choice of original objects to be given as gifts or to style one’s own home (5, Côte d’Eich, Luxembourg).

Se définissant comme un atelier floral, A fleur de peau personnalise désirs et envies aux travers de créations florales, alliant un juste dosage entre originalité, composition et beauté naturelle des fleurs grâce au savoir-faire de Cindy, l’artiste florale y œuvrant. Fleuriste événementiel, A Fleur de Peau propose également des prestations trendy pour les fêtes à thème et prévoit de mettre en place des ateliers pour enfants. Ouver-ture le 30/11, Spécial fêtes de fin d’année (324, rue de Rollingergrund, Luxembourg. Rens.: 27 28 18 91). Defining itself as a floral workshop, A fleur de peau personalises desires and hopes with floral creations, perfectly matching originality, composi-tion and the natural beauty of flowers thanks to the expertise of Cindy, the floral artist working on them. As an events florist, A Fleur de Peau also offers trendy services for theme parties and plans to set up work-shops for children. Opening on 30/11, Special year end parties (324, rue de Rollingergrund, Luxembourg. Rens.: 27 28 18 91).

Mullebutz prend de l’ampleur. La boutique dédiée au bio s’installe dans des locaux plus vastes et offre une gamme plus élargie de cosmétiques et de produits frais, avec un espace à température constante spécialement dédié aux fruits et légumes. Mullebutz privilégie toujours le haut de gamme et les produits de qualité proposés par les producteurs indépen-dants. La boutique développera dans un proche avenir les livraisons à domicile (1, Rue Auguste Charles, Luxembourg. Rens.: 29 02 91). Mullebutz is expanding. The organic shop is setting up in bigger premises and offering a wider range of cosmetics and fresh produce in a space with a constant temperature specially dedicated to fruits and vegetables. Mullebutz always gives priority to the top of the range and quality prod-ucts offered by independent producers. The shop will offer home deliveries in the near future (1, Rue Auguste Charles, Luxembourg. Rens.: 29 02 91).

Jeux de sociétésDernier volet de la trilogie initiée par le Centre d’Animation Pédagogique et de Loisirs de la Ville de Luxembourg (CAPEL) dans le cadre de Luxembourg et Grande Région, Capitale euro-péenne de la Culture 2007, le 36e Congrès Inter-national des Ludomobiles se déroule cette année à Luxembourg. Année culturelle oblige, il est placé sous le thème Migration des Jeux – Jeux des Migrants. Voyageant avec les joueurs, s’adaptant parfois même aux systèmes écono-miques, les jeux ne connaissent pas de frontiè-res. Ils ignorent les barrières linguistiques, culturelles et géographiques et forment un sup-port communicatif non négligeable. Organisé en étroite collaboration avec le Service National de la Jeunesse (SNJ), ce congrès accueille quel-que 250 professionnels de la pédagogie du jeu et de la culture, venus de toute l’Europe, qui participeront à des tables rondes, ateliers, dis-cussions, échanges pratiques ou théoriques concernant les différences des cultures du jeu, les influences des populations migratoires sur les jeux traditionnels, la création de nouveaux jeux et le rôle intégratif du jeu. Board games The 36th International Ludomobile Congress, the latest offering in the triad from the City of Luxemburg Pedagogical and Leisure Organisation Centre (Centre d’Animation Péda-gogique et de Loisirs = CAPEL) takes place in Luxembourg this year as part of the Luxem-bourg and Greater Region, European Capital of Culture 2007. Because of the Year of Culture, this year’s theme is The Migration of Games – Migrant Games. Games know no frontiers. They travel with players, sometimes even adapt them-selves to economic systems. Unaware of lin-guistic, cultural and geographic barriers, they provide a considerable amount of communica-tion support. Organised in close collaboration with the National Youth Service (Service National de la Jeunesse = SNJ), this congress welcomes 250 pedagogical professionals of games and culture from all over Europe who will participate in round tables, workshops, dis-cussions, practical or theoretical exchanges relating to differences in game cultures, the influence of migratory populations on tradi-tional games, the creation of new games and the integrating role of games. Migration des Jeux – Jeux des Migrants 36e Congrès International des Ludomobiles. Du 14 au 18 novembre, Luxembourg. www.capel.luPh

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Two for the Road: Lebanon Award-winning film director Beryl Koltz and film editor Amine Jaber share a passion for film-making. They met while working on separate projects and discovered, by chance, a shared cultural heritage.

For Beryl Koltz, her connection to the country of Lebanon is elusive, but nonetheless distinctive. Its influences

are “still to be played out” in her life, but her desire to go to Beirut and discover its secrets and its contrasts is strong. “It is something that is abstract but, at the same time, very important to me. I really want to go to Lebanon and absorb what is there!”

Beryl was born in Paris, but grew up in Luxem­bourg (her m­other is Lebanese and her father is Luxem­bourgish). She studied Film­ Arts in Brussels and Paris, and currently writes and directs short film­s and docum­entaries in Luxem­bourg. Her latest short film­, Starfly (a sur­real fictional piece that she wrote and directed in 2005 in collaboration with Sam­sa Film­), won top awards at num­erous International Film­ fes­tivals. It was also screened at the Museum­ of Modern Art in New York. Her chief editor for ‡

162 nationalities live in Luxembourg, including 250 Lebanese162 nationalités cohabitent à Luxembourg, dont 250 Libanais

International Community

Film director Beryl Koltz and film editor Amine Jaber

Photos: Andres Lejona

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Amine Bechara, Directeur, BEMO EuropeAmine Bechara, Director, BEMO Europe

‡ the piece was her friend and collaborator, Am­ine Jaber.

“Amine and I work well together, but the relationship between a director and an editor is not an easy one. I think my Lebanese side comes out in the editing room – I am very impa-tient! I know exactly what I want!” Am­ine sm­iles in agreem­ent. After ten years of film­ editing experience, he knows what it is like to negotiate with directors. His focus is what m­oves the film­ story along, what is necessary and what is not. He does not go to the set, for exam­ple, because he does not want to lose this perspective. “I relate absolutely to the film, but not to the shooting of it. Beryl may have spent all day setting up and filming a complicated shot. She doesn’t want to see it later on the edit-ing room floor.”

Contrasting imagesBeryl describes the process in m­ore em­otional

term­s: “It can be so depressing in this little edit-ing room – and the work is so intense. So we make a lot of noise! We sing, we scream. One time we even climbed on the editing table to spiritually

connect with the machine.” Am­ine calm­ly adds: “It is a process with a lot of compromise. You have to pick your battles carefully.”

Of the two friends and film­m­akers, Am­ine’s roots are grounded closer to Lebanese soil. Both his parents are Lebanese, and though the fam­­ily left Beirut when Am­ine was only eight years old, he has visited it m­any tim­es. He also speaks Arabic and has carried this influence into his other artistic work – Arabic calligraphy – which has been exhibited in various venues in Luxem­bourg.

Am­ine’s m­em­ories of Beirut are vivid. It is a place that, he believes, is not easily defined or understood until actually experienced. “It is not an Arab country; it is not a Western country. It has influences from everywhere.” The result can be a bit unsettling at first glance. “There are all these contrasting images hitting you at once. You might think it a bit bizarre. You may have to ask yourself what is going on here.”

“It’s a country of in-betweens,” says Beryl. “It is on the border of Asia and Africa; it hosts all this diversity of religions – Muslim and Chris-tian, and within that Roman Catholic, Greek Catholic, Maronite Catholic, Greek Orthodox and more.” In fact, there are 17 recognised reli­

gious sects in Lebanon. Larger than the popula­tion in country is the num­ber of em­igrants who have left – som­e for econom­ic reasons, som­e because of the civil war that divided the country in the m­id­1970s.

At home nowhere and everywhere

“We have always been a nation of travellers,” says Am­ine. “There is a saying that we are at home nowhere and everywhere.” As for Beryl, this sense of being apart and uprooted is often translated into her screenplays. There are them­es of social isolation and of individuals being on the fringe of society in m­uch of her work.

Back in the editing room­, Beryl and Am­ine have established a rapport that works. “Amine is very intuitive and I do trust him,” says Beryl. “He sometimes gives me a heart attack, though, because he cuts too much out. I call him the Ter-minator!” In the end, the two collaborators talk, argue, negotiate and, m­ost im­portantly (and very Lebanese) they go to lunch to strike a com­­prom­ise.

En tant que directeur de la Banque de l’Europe Méridionale Luxembourg, Amine Bechara apprécie les opportunités com­merciales que le Luxembourg propose. «Il y a de nombreuses ressemblances entre la façon de faire les choses au Luxembourg et au Liban. Ce sont des petits pays où le facteur humain joue un rôle important. Amine est fier de son pays d’origine («Un si beau pays, avec tant de ressources natu-relles») et affiche l’optimisme caractéristi­que des Libanais. «Ils se relèveront toujours. On le voit dans les rues de Beyrouth: si une bombe explose un jour, le lendemain le quartier est reconstruit. Les magasins sont ouverts. Ils travaillent trois fois plus dur dans les moments difficiles». Amine et sa famille retournent souvent au Liban. «Mes trois fils adorent retourner au pays. Ils revoient leurs cousins, ils font du jet-ski, et ils apprennent même l’arabe». Même après 23 ans passés au Luxembourg, les liens avec le Liban restent solides. «Je crois que les Libanais sont condamnés à vivre dans les deux mondes à la fois, avec un pied sur chaque continent».

Un pied dans chaque monde

A Foot in Both Worlds

As Director of Banque de l’Europe Méri­dionale Luxembourg, Amine Bechara appreciates the business opportunities in Luxembourg. “There are similarities between the Lebanon and Luxembourg style of getting things done. Both are small countries and both rely on the human factor – knowing with whom to connect within the system to get things done!” Amine has pride in his home country (“It is so beautiful – so many natural resources.”), and carries the typical opti­mism of the Lebanese character. “They will always stand up again. You see it in the streets of Beirut – if a bomb explodes one day, the next day the area is rebuilt. Shops open. They work triple-hard in times of adversity.” Amine and his family often return to Lebanon. “My three boys love it – they reunite with their cousins, they jet-ski and they are even picking up Arabic.” Although Luxembourg has been his home for 23 years, the tie to Lebanon remains strong. “I think we Lebanese are bound to live in both worlds – a foot on either Continent.” D.F.-A.

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L aréalisatriceBerylKoltzetlemonteur Amine Jaber partagent une passion

pour le cinéma. Ils se sont rencontrés alorsqu’ilstravaillaientsurdesprojetsdifférentset se sont découvert un héritage culturelcommun.

Le lien entre Beryl Koltz et le Liban est aussi indescriptible que particulier. «C’est quelque chose d’abstrait mais de très important pour moi. J’ai vraiment envie d’aller au Liban et d’absorber ce qui s’y trouve!».

Beryl est née à Paris m­ais a grandi au Luxem­bourg (sa m­ère est libanaise et son père est luxem­bourgeois). Au�ourd’hui, elle écrit desAu�ourd’hui, elle écrit des scénarii et elle réalise des courts­m­étrages et des docum­entaires. Son dernier court­m­étrage, Starfly, a rem­porté de nom­breux prix décernés par des festivals internationaux im­portants. Son collaborateur en charge du m­ontage pour ce film­, Am­ine Jaber, est aussi son am­i.

«Amine et moi travaillons bien ensemble, mais la relation entre un réalisateur et un mon-teur n’est jamais facile. Je crois que mon côté libanais ressort particulièrement dans la salle de montage: je suis très impatiente!». Am­ine laisse échapper un sourire entendu. Après dix années d’expérience en m­ontage de film­s, il

sait com­m­ent négocier avec les réalisateurs. «Je m’investis à fond dans le film, mais pas dans l’action de filmer. Beryl aura peut-être passé la journée sur un plan difficile. Elle ne veut pas le retrouver ensuite par terre dans la salle de mon-tage, abandonné».

Des deux am­is cinéastes, Am­ine est celui dont les racines sont plus proches du Liban. Ses sou­Ses sou­venirs de Beyrouth sont particulièrem­ent nets. C’est un endroit qu’il �uge difficile à décrire. «Ce n’est pas un pays arabe ni un pays occidental. Il subit des influences du monde entier». Le résul­tat peut être un peu dérangeant au prem­ier abord: «on est frappé par toutes ces images contrastées qui vous submergent en même temps». Beryl et Am­ine font rem­arquer que leurs deux fam­illes sont parm­i les nom­breux ém­igrants qui ont quitté le Liban – certains pour raisons économ­iques, d’autres pour fuir la guerre civile qui a déchiré le pays au m­ilieu des années 1970. «Nous avons toujours été une nation de voyageurs, note Am­ine. Il y un proverbe qui dit que notre foyer est à la fois partout et nulle part». Am­ine et Beryl espèrent continuer à travailler ensem­ble. En vrais Libanais, ils «se disputent, crient, font beaucoup de bruit», m­ais finissent par faire des com­prom­is, souvent autour d’un bon repas.

Deux pour la route: Liban

Nayla Medawar, résidente au Limpertsberg Nayla Medawar, Limpertsberg resident

Nayla Medawar et son mari ont une vue spectaculaire sur la ville qui est la leur depuis 35 ans. Nayla vient d’une grande famille libanaise de Beyrouth (certains y vivent encore), ville qu’elle a quittée en 1972 quand elle s’est installée en Europe avec son mari Roland. «A l’époque, Beyrouth était encore un endroit où il faisait bon vivre». Une situation bien différente en 1976, avec les bouleversements de la guerre civile au Liban. Nayla se souvient du stress qu’elle a connu quand elle essayait d’obte­nir des informations sur sa famille au Liban. «La journée entière, je passais d’un opéra-teur à l’autre. Il m’est arrivé d’aller à Arlon ou à Trèves pour essayer d’obtenir une communication». Il était parfois difficile et dangereux de se rendre dans son propre pays. Faute d’accès à l’aéroport de Beyrouth, il fallait prendre un bateau depuis Chypre et entrer dans le pays par le port de Jounie. Malgré tout cela, Nayla affirme que le caractère libanais reste inébranlable: «Ils ne perdent pas espoir, ils n’ont pas peur de réessayer encore et encore. Il faut que la vie continue!».

Préserver les liens familiaux

Sustaining Family Ties

Nayla Medawar and her husband have a spectacular view over the city that they have called home for 35 years. Nayla is from a large Lebanese family in Beirut (some are still living there), which she left in 1972 when she married her husband Roland and moved to Europe. “It was when Beirut was still a beautiful place to live.” A few years later in 1976 it was a different story, with the upheaval of the civil war in Lebanon. Nayla remembers the stress of trying to get any information in Luxem­bourg about her family still living in Leba­non. “I would spend all day going from one international operator to another, some-times even going to Arlon or Trier and trying to connect from there.” Travelling to her country was sometimes dangerous and complicated. Since they did not have access to Beirut Airport, they would take a boat from Cyprus and enter through the port at Jounie. Through all of this, Nayla says that the Lebanese character remains resolute: “They are not hopeless, they are not afraid to try again and again. Life has to go on!” D.F.-A.

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In 1949, 19-year old Albert Samaha joined a Pen Pal Club to improve his French. “I was also curious about the character of Europeans, the culture – I wanted to exchange ideas.” Originally from the mountainous region of Balbeck, Albert was in Beirut studying toward a teaching degree in chemistry and metallurgy. His pen pal turned out to be a congenial Luxembourger named Jeannine (only 15 years old at the time) whom Albert wrote to steadily for five years. They finally met when he was completing his Masters degree in Brussels. One year later they were married and returned to Beirut. “It was a paradise then – my wife loved the country as much as I.” All of that changed in 1975. His school closed and the living conditions deteriorated. Only when the bombs started falling on the French Embassy where Jeannine worked did they decide to move back to Luxembourg. Since 1992, Albert has been teaching Arabic and leading small tours to his country, where he and Jeannine still have an apart-ment. D.F.-A.

Letters to Luxembourg

Lebanon Facts

FOR MORE INFORMATIONEmbassy of LebanonH.E. Ambassador Fawzi Fawaz2, Rue Guillaume StocqBrussels, BelgiumTel: +322 645 7760 - 645-7765Fax: +322 645 [email protected]

AbOuT “STARFLy”Viewable online at:www.la-boheme-films.com

AbOuT LEbANONPopulation: 3.925.502 (07/2007 est.)Capital: BeirutGeography: Middle East, bordering the Mediterranean Sea, between Israel and Syria

Languages: Arabic (official), French, English, ArmenianGovernment: RepublicNational Day: Independence Day, 22 November (1943)Chief of State: President Emile Lahud

Head of government: Prime Minister Fuad Siniora

Ethnic groups: Arab 95%, Armenian 4%, other 1% note: many Christian Lebanese do not identify themselves as Arab but rather as descendants of the ancient Canaanites and prefer to be called PhoeniciansReligions: Muslim 59.7% (Shi’a, Sunni, Druze, Isma’ilite, Alawite or Nusayri), Christian 39%, other 1.3%

Note: 17 religious sects recognised

FAMOuS LEbANESEKahlil Gibran, poet (the Prophet), artist, sculptor and philosopherMika, pop singerCarlos Ghosn, CEO of Nissan and RenaultCharles Malek, philosopher and diplomatNicolas George Hayek, CEO and founder of Swatch groupFairuz, singer Elissa, singerJamie Farr, actor (MASH), Lebanese/American Paul Anka, singer, Lebanese/Canadian Hassan Kamel Al-Sabbah: inventor

HOW DO yOu SAy?Hello! Welcome! Thanks! Goodbye!Marhvaba! Ahlen! �islamo!�islamo! Maa Essalama!

Lettres pour le LuxembourgC’est en 1949, à 19 ans, qu’Albert Samaha s’est inscrit dans un club de correspondance pour améliorer son français. «Je voulais aussi découvrir le caractère des Européens, je voulais échanger des idées». Originaire de la région montagneuse de Balbeck, Albert vivait alors à Beyrouth, où il poursui-vait des études pour enseigner la chimie et la métallurgie. Sa correspondante était une Luxembourgeoise chaleureuse du nom de Jeannine. Elle n’avait que 15 ans à l’époque, et Albert lui a écrit régulièrement pendant cinq ans. Ils se sont finalement rencontrés alors qu’il suivait une maîtrise à Bruxelles. Une année plus tard, ils étaient mariés et de retour à Beyrouth. «C’était le paradis, ma femme aimait le pays tout autant que moi». Tout cela a changé en 1975. Son école a fermé, et les conditions de vie se sont détériorées. Lorsque les bombes ont commencé à tomber sur l’ambassade de France, où travaillait Jeannine, le couple s’est décidé à retourner au Luxembourg. Depuis 1992, Albert enseigne l’arabe et organise des voyages dans son pays, où Jeannine et lui possèdent un appartement.

Albert Samaha, professeur d’arabeAlbert Samaha, Arabic language teacher

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MesureconservatoireHonorable centenaire, la plus importante école de musique du Grand-Duché tient, dans un contexte en pleine mutation, à affirmer sa vigueur. Entre revendications et satisfecit, petit tour du Conservatoire en compagnie des instances dirigeantes.

En tant qu’école, nous voulons rendre l’enseignement musical accessible à un grand nombre d’enfants. Mais il est,

pour nous, également prioritaire de détecter les plus doués et ceux qui se destinent à une car-rière professionnelle, de les diriger vers un ensei-gnement adapté». Deux objectifs fièrementbrandis par Fernand Jung, le directeur d’unConservatoire demusique qui, du faîte de larue Charles Martel, revêt quasi quotidienne-mentdesalluresdefourmilière.Crééeaveclaloidu22mai1902quiévoquaitsacréationetl’arrêté grand-ducal du 11 mars 1904 relatifà son exécution, l’entité Conservatoire de musiquedevraattendre jusqu’en1906et l’im-portante donation d’une mécène, EugénieDutreux-Pescatore,pourvoirlejour.Logédansle bâtiment qui abrite aujourd’hui le muséed’Histoirede laVilledeLuxembourg, leCon-servatoire prit rapidement en charge jusqu’à400élèves.FernandJung:«Dans les premières années, la démarche fut expérimentale. Le pays disposait déjà d’une grande tradition d’orches-tres d’harmonie, il y avait, de fait, un besoin réel de création d’un Conservatoire. A la fin des années 70, l’institut fonctionnait via différentes annexes, éparpillées dans la ville. Personne ne ‡

Conservatoire

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‡ connaissait plus personne», rappelle-t-il.Aumême moment, la courbe des inscriptionsatteignitdetelssommetsquelaconstructiond’un bâtiment dédié s’imposa. Porté par ledirecteurdel’époque,JosyHamer,leprojetfitsoncheminauprèsdesdécideurs,quiportèrentle bâtiment actuel sur les fonts baptismauxen 1984. Une véritable révolution pour cettestructuresoucieused’étendresoninfluenceau-delà des frontières. Alain Wirth, directeuradjoint du Conservatoire: «La création de ce bâtiment s’est également inscrite dans l’idée qu’il manquait une salle de concert intermé-diaire d’environ 600 personnes. Nous avons eu, sur ce point, la chance de découvrir une salle à l’acoustique excellente!». Un atout majeurpour l’ensemble du paysage culturel luxem-bourgeois,commel’expliqueFernandJung:«Il faut se remettre dans le contexte de l’époque. Il n’y avait pas encore la Philharmonie, le Grand Théâtre était en travaux… Avant le lancement de ces grandes institutions, l’auditorium du Conservatoire constituait la seule grande salle de spectacle. Tout s’est passé ici pendant six à sept années, que ce soit l’Orchestre Philharmoni-que, les Solistes Européens, les Soirées de Luxem-bourg… Ce n’est que plus tard que d’autres ensembles urbains ont suivi la même voie. Dans

les 10 à 15 dernières années, de nombreuses communes ont ouvert des écoles de musique, jusqu’à la constitution de l’offre que l’on connaît aujourd’hui».

L’offre, précisémentRegroupéesauseindesdépartementsThéo-

rie Musicale, Instruments à claviers, Instru-mentsàcordes,Instrumentsàvent,Percussionetjazz,Chant,ThéâtreetDanse,lesdifférentesdisciplinesnécessitent,autotal,pasmoinsde5.000courshebdomadaires.Unchiffreimpres-sionnantquiencached’autres.FernandJung:«Plus de 2.700 élèves sont actuellement ins-crits, auxquels il faut ajouter les auditeurs libres. Nous disposons d’un corps de près de 140 enseignants».Unétatdes lieuxquepro-longeAlainWirth:«Nous accueillons toujours près de 150 grandes manifestations par an. La musique est certes majoritaire, mais cette pro-grammation est à l’image de la diversité qui existe dans nos murs. Nous assurons un ensei-gnement dans plus de 90 disciplines, il ne faut pas l’oublier!».

Réparti, à l’échelle européenne, selon diffé-rentsschémasdirecteurs,l’apprentissagemusi-

cal au Conservatoire a su composer avec ladiversité d’utilisateurs fréquentant les lieux.FernandJung:«Nous avons une longue tradition d’enseignement autour du système franco-belge, dont était issue, pendant de longues années, la majorité de nos professeurs. Mais nous nous sommes également fixé l’ambition de nous adap-ter à notre public. Aussi, parce que l’enseigne-ment du solfège est, en Allemagne par exemple, très différent, nous leur offrons des cours de réo-rientation». Alain Wirth: «Nous profitons de l’apport d’enseignants qui ont étudié partout en Europe, et même aux Etats-Unis. Ils contribuent à la variété de l’enseignement et des méthodes».

Côté pédagogieL’unedes grandes forces duConservatoire

est, indéniablement, de placer les élèves ensituation.AlainWirth:«Ils ont notamment la chance de pouvoir faire partie de différents orchestres (orchestresymphoniquedesélèves,orchestrepréparatoire,orchestred’harmonie,ndlr.), ce qui leur permet d’être rapidement confrontés à la pratique d’ensemble. Ils ont aussi la possibilité d’évoluer au sein de diffé-rents ensembles (clarinettes,accordéons,cors,

Elles se déroulent début septembre, les dates sont publiées dans les journaux locaux. Elles se font en fonction des places disponibles dans les différentes matières, suivant les horaires des enseignants. Des examens d’admission sont organisés dans les matières suivantes: solfège 2e, 3e, 4e et 5e année, jazz, chant et art lyrique, diction et art dramatique, danse classique, danse jazz, batterie. Les élèves détenteurs d’un bulletin ou certificat délivré par un autre conservatoire luxembourgeois et attestant la réussite d’un cours de solfège sont d’office admis au cours de l’année suivante. Les élèves des écoles de musique du Grand-Duché ou d’un cours de musique organisé par l’UGDA sont exempts de l’examen d’admission, dans la mesure où ces cours fonctionnent selon le programme harmo-nisé au niveau national.

Inscriptions EnrolmentEnrolment takes place at the beginning of September, and the dates are published in local newspapers. Enrolment depends on the places available in the various subjects, according to teachers’ timetables. Entry examinations are held in the follow-ing subjects: 2nd, 3rd, 4th and 5th year music theory, jazz, voice and opera, speech and drama, classical dance, jazz dance and percussion. Students with a report or certificate issued by another Luxembourg conservatory stating that they have passed a music theory course are automatically allowed into the following year. Students from music schools in Luxembourg or a music course organised by the UGDA are exempt from sitting the entry examina-tion, provided that these courses operate according to the harmonised national programme.

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cuivres,flûtes,percussions,saxophones,trom-bones, ensembles à doubles anches…) ou au sein d’un Big Band…». Sansoublier lephéno-mèneeuropéendeschorales,quiaégalementgagnéleLuxembourg.AlainWirth:«L’engoue-ment autour des Puericantores est, par exem-ple, très impressionnant. Nous avons la chance, là aussi, de disposer d’enseignants idéalistes qui se sont voués à la cause». Autre atout àmettreaucréditduConservatoire,laprésencepermanente, in situ, de formations et musi-ciens reconnus. Fernand Jung: «Outre le fait que la Fanfare Grand-ducale ait ses quartiers dans nos locaux, nous disposons de nombreux enseignants très actifs sur la scène nationale et internationale, le seul exemple du jazz étant très éloquent. C’est indéniablement très motivant pour certains élèves».Desélèvesnaturellementattentifs aux succès de leurs prédécesseurs.AlainWirth:«S’il est vrai que les raisons d’une carrière médiatique sont parfois surprenantes, nous sommes toujours étonnés du nombre de grands musiciens issus de notre institution. Cela tient à la politique de la maison qui veut que l’on incite les musiciens les plus talentueux à rejoindre rapidement les plus grandes éco-les».AFernandJungd’attirerl’attentionsurlabonne réputation du lieu: «Il n’est pas rare

qu’à peine sortis du conservatoire, certains de nos étudiants accèdent directement en troi-sième ou quatrième année d’études supérieures. Dans la théorie, notre supérieur est équivalent à un bac+1. Dans la pratique, nos diplômés accèdent très vite à un Master universitaire».

De la théorie à la pratique

Des collaborations prestigieuses (Conserva-toire Tschaikowsky deMoscou, ConservatoireRimsky-Korsakov de St. Petersbourg…) et desrésidences (Orchestre des Jeunes de l’Unioneuropéenne,OrchestreSaar-Lor-Lux,OrchestresdeConservatoire…) quinenégligent paspourautant lanécessitéd’uneentraidenationaleetprotéiforme.AlainWirth: «Nous multiplions les collaborations avec différentes structures natio-nales, dont la Philharmonie, le Grand Théâtre… Ce sont de belles opportunités pour toutes nos sections. Comme la danse qui, à elle seule, repré-sente quelque 350 élèves ou la centaine d’étu-diants en théâtre».Etpourl’avenir?«Au cours des dernières années, l’enseignement musical a pris une ampleur au niveau national. Nous pré-

parons notamment les enseignants pour les peti-tes écoles. Nous venons d’ouvrir de nouvelles branches comme la MusiqueAssistéeparOrdi-nateur,nous entreprenons de nombreuses démar-ches en musique contemporaine, avec notamment deux classes de composition qui fonctionnent très bien, nous continuons à défricher en matière d’analyse musicale…», explique Alain Wirth.Une série d’initiatives qui ne fera pas oublierquedenouveauxdéfisseprofilent:«Outre notre clientèle de base, nous continuons à chercher de nouveaux publics, à nous adapter aux évolutions sociétales. Avec la réorganisation des structures scolaires, nous allons, par exemple, devoir nous caler sur une sortie plus tardive des élèves».Unproblème repris au vol par Fernand Jung:«L’apprentissage de la musique n’occupe pas une place assez importante dans l’enseignement général. Lorsque l’on voit l’engouement national au niveau de la musique, il nous semble impor-tant de se pencher à nouveau sur la question. La musique est un outil très efficace d’intégration, de socialisation, il est dommage de ne pas l’ex-ploiter davantage».Alexis Juncosa

Conservatoire de musique, 33 rue Charles Martel, Luxembourg. Autobus: Ligne 12, arrêt Conservatoire. T 47 96 55 55 ou 47 96 52 03 www.conservatoire.lu

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later that other urban entities followed the same path. In the past 10 to 15 years, a number of towns have opened music schools, until we have the offer which we know today.”

Divided into the music theory, keyboardinstruments, string instruments, wind instru-ments, percussion and jazz, voice, dramaanddance departments, the various disciplinesrequire no less than 5,000 lessons aweek intotal.Quiteanimpressivefigure,buttherearemanysimilarly impressive figures. “Over 2,700 students are enrolled at present, points outFernand Jung, and that figure doesn’t include those registered to sit in on lectures. We have a teaching staff of around 140.”Astateofaffairswhich AlainWirth expands upon: “We still hold about 150 major events each year. Mostly music, of course, but this programme mirrors the diversity which exists within our walls. Don’t forget that we teach over 90 disciplines!”

TeachingDivided, atEuropean level, according todif-

ferentblueprints,musictrainingattheConserv-atoryhashadtotakeintoaccountthediversityoftheuserswhogothere.“We have a long tradi-tion of teaching according to the Franco-Belgian system which, over many years, has produced most of our teachers, commentsFernandJung.However, our aim is also to adapt ourselves to our

A t the venerable age of 101, Luxem-­ bourg’slargestmusicschooliskeento

prove, amid massive changes, that it isstill fighting fit. Claims and satisfactioninthecompanyof itsmanagementteamaswe go on a mini-­tour of the Conservatory.

“As a school, we want to make musical educa-tion accessible to a large number of children. However, one of our top priorities is also to iden-tify the most gifted and those who are destined for a professional career, and steer them towards the appropriate education.” These two objec-tivesareproudlybrandishedbyFernandJung,the Director of aMusic Conservatory which,fromthe topofRueCharlesMartel, takesonthe almost daily appearance of an ants’ nest.Founded by the law of 22May 1902, whichmentioned its creation, and the Grand-Ducaldecreeof11March1904concerningitsimple-mentation, theConservatoire de Musique hadtowaituntil 1906anda significantdonationfromthepatronEugénieDutreux-Pescatoretocomeintobeing.HousedinthebuildingwhichishometodaytotheLuxembourgCityHistoryMuseum, the Conservatory quickly took inaround400students.“In the early years,pointsout Fernand Jung, it was an experimental approach. The country already had a long tradi-tion of wind orchestras, so there was a genuine need for a Conservatory. By the end of the 1970s, the institute operated via different annexes, which were scattered throughout the city.

Nobody knew who anybody else was.” At thesame time, enrolmentnumbers reached suchheightsthatadedicatedbuildingneededtobebuilt.Supportedbythedirectoroftheday,JosyHamer, the projectmade itsway to the deci-sion-makers,whoofferedupthecurrentbuild-ingin1984.

Exactly what is on offer

This represented a veritable revolution forthis structure which was keen to extend itsinfluencebeyondourborders.AlainWirth,theConservatory’s deputy director, takes up thestory:“This building was also created with the idea in mind that there was no medium-sized concert hall for about 600 people. In this regard, we were fortunate enough to discover a hall with excellent acoustics!”Itwasamajorassetfortheentire cultural landscape of Luxembourg, asFernandJungexplains:“You have to think back to the context at the time. There was no Philhar-monic yet and the Grand Theatre was a building site. Before these major institutions were launched, the Conservatory’s auditorium was the only large entertainment venue. Everything happened here for six or seven years, whether it be the Philharmonic Orchestra, the Solistes Euro-péens or the Soirées de Luxembourg. It was only

Conservatory Measures

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audience. Consequently, because the teaching of music theory is very different in Germany, for example, we offer them reorientation lessons.” “We benefit from the input of teachers who have studied throughout Europe, and even in the United States. They contribute to the variety of the teaching and methods,”addsAlainWirth.

Undeniably,oneoftheConservatory’sgreatstrengthsisthatitputsitsstudentsinreal-lifesituations. “In particular, continues AlainWirth, they have the opportunity to play with various orchestras (students’symphonyorches-tra,preparatoryorchestra,windorchestra,edi-tor’s note), which enables them to come into contact with ensemble playing very quickly. They also have the opportunity to move within various ensembles (clarinets,accordions,horns,brass section, flutes, percussion, saxophones,trombones,doublereedensembles,etc. editor’snote) or within a Big Band.” NottomentiontheEuropeanphenomenonofchoirs,whichhasalsoreachedLuxembourg.“The craze forPueriCan-tores, for example, is very impressive, commentsAlainWirth. Again, we are lucky enough to have idealistic teachers who are devoted to the cause.”Another of the Conservatory’s trump cards isthe permanent on-site presence of famousgroupsandmusicians.“Besides the fact that the Fanfare Grand-ducale is based here, we have a number of teachers who are extremely active on the national and international scene, jazz being a prime example. This is undeniably extremely moti-

vating for some students, adds Fernand Jung.Studentswhoarenaturallymindfuloftheirpre-decessors’ success. “Although it is true that the reasons for a career in the public eye are some-times surprising, we are always amazed at the number of great musicians who have graduated from our institution, commentsAlainWirth. This is down to the house policy which decrees that we should encourage the most talented musicians to join the best schools as soon as possible.”

From theory to practice

FernandJungtakestheopportunitytopointouttheschool’sgoodreputation.“It isn’t unusual for some of our students straight out of the Con-servatory to go straight into the third or fourth year of higher education. In theory, our higher diploma is equivalent to A-levels plus one year of higher education. In practice, our graduates go onto university Masters courses very quickly.”Prestigiouscollaborations(MoscowTchaikovskyConservatory,St.PetersburgRimsky-KorsakovConservatory, etc.) and residencies (EuropeanUnionYouth Orchestra, Saar-Lor-Lux Orches-tra,ConservatoryOrchestras,etc.) ensure thattheneedfornationalandproteanco-operationisnotoverlooked. “We collaborate with many different national structures, continues AlainAlain

Wirth, including the Philharmonic and the Grand Theatre. These offer good opportunities for all our sections, such as dance, which represents approximately 350 students by itself, and the hundred or so drama students.”Sowhataboutthefuture?“In recent years, music education has grown nationally. In particular, we prepare tea-chers for the smaller schools. We have recently opened up new branches such as Computer-Assisted Music, we are doing a lot in the field of contemporary music, particularly via two com-position classes, which are working very well, and we are continuing to pioneer musical analy-sis, explains AlainWirth.Aseriesofinitiativeswhich will not mean that the emergence ofnewchallengesisoverlooked.In addition to our core clientele, we are continuing to seek out new audiences and adapt to changes in society. With school structures being reorganised, we are going to have to adapt to students leaving later, for example. Fernand Jung seizes upon thisissue: Learning music does not have a suffi-ciently important place in general education. When you look at the national passion for music, it seems important to us that the issue is re-examined. Music is a highly effective tool when it comes to integration and socialisation, so it is a shame that it is not put to better use.”

Conservatoire de Musique, 33, Rue Charles Martel, Luxembourg. Bus Line 12, Conservatory stop. Tel. 47 96 55 55/47 96 52 03 www.conservatoire.lu

La division inférieure s’adresse aux élèves débutants (dès sept ans). La division moyenne offre un enseignement complet dans les matières principales, avec pour objectif l’acquisition de bonnes connais-sances techniques et d’interprétation. Le diplôme final y relatif atteste un bon niveau de musicien amateur. La division moyenne spécialisée offre un enseigne-ment plus exigeant et plus intensif. Les intéressés doivent faire preuve d’une motivation et d’un engagement plus conséquents. Le diplôme de 1er prix atteste d’un très bon niveau instrumental, mais également d’une culture musicale de base. Il s’agit d’un diplôme donnant accès aux études supérieures. La division supérieure s’adresse aux étudiants souhaitant se perfectionner ou entamer une carrière professionnelle.

Divisions Sections

The lower section is aimed at new students (age seven and up). The middle section offers complete teaching in the core subjects, with the aim of acquiring good knowledge of techniques and interpreta-tion. The relevant final diploma indicates a good level as an amateur musician. The specialist middle section offers more demanding and more intensive teaching. Those concerned must demonstrate greater motivation and commitment. The 1st prize diploma indicates a very good instrumental level, but also basic musical knowledge. It is a diploma which gives access to higher education. The upper section is aimed at students wishing to improve or embark on a professional career.

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My space. Both an experimental field and a reflection and proposition space, the TRANS(IENT) CITY project (see article in this issue) can appear, according to the nature of the object placed in the urban landscape, displaced, surprising, playful or projective. Michel Zavagno has surveyed the contours of this protean inter-vention, taming the object by placing it back in its geographic context.

A la fois champ d’expérimentation, espace de réflexion et de proposition, le projet TRANS(IENT) CITY (lire par ailleurs) sait se montrer, selon la nature de l’objet posé dans l’espace public, décalé, surprenant, ludique ou projectif. Michel Zavagno a arpenté les contours de cette intervention protéiforme, domptant l’objet en le replaçant dans son contexte géographique.

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LUXtower 007 / Périphériques28.04 – 02.12.2007Plateau du Rahm – Rue de Trèves, Cents

Red Sea Saw / Carl Michael Von Hausswolff28.04 – 02.12.2007Façade Ateliers CFL, Gare

Temporary Autonomous Zone / Didier Fiuza Faustino, 28.04 – 31.08.2007Avenue de la Porte Neuve - KinnekswissLuxembourg Ville, 28.09 – 02.12.20O7Anciens abattoirs municipaux, Hollerich

The Carpet From The Sky / Tsuyoshi Ozawa17.09 – 07.10.2007Espace Paul Wurth, Hollerich

Jiu Yue Jiu De Jiu (Wine For 9th Of September) / Xu Tan, 21.06 – 28.09.2007Place des Martyrs, Gare

Le Marché à 1 euro (The Window Is The World) / Surasi Kusolwong28.09 – 02.12.2007Coopérative de Bonnevoie, Bonnevoie

Casino Sindicalizado / Carlos Garaicoa28.09 – 02.12.2007Casino Syndical, Bonnevoie

Oracle / Justin Bennett28.04 – 02.12.2007Rue de Trèves, Cents

Instant / Simone Decker07.12.2006 – automne / Herbst 2007Rue Mohrfels, Pfaffenthal

Le Pentagone Européen Safe & Sorry Pavillon / Bert Theis, automne / Herbst 2007Place de l’Europe, Kirchberg

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Photos: Andres Lejona

Ice… speedNouveau venu parmi les très populaires sports de glisse, le short-track commence timidement à s’imposer sur les pistes luxembourgeoises. Associant de réelles aptitudes athlétiques à de grisantes accélérations, la discipline a tout pour séduire les sportifs en quête de sensations.

Encore méconnu du grand public etloin de l’engouement qu’il suscitecheznosvoisinsnéerlandais,leshort-

track rassemble pourtant toutes les qualitésd’unsportmoderne:agilité,vivacité,souplesseet surtout, rapidité. Les virtuoses de la disci-pline accomplissent d’ailleurs régulièrementdesprouessesremarquablesdanscedomaine;iln’estpasinhabitueldelesvoircouvrirunedis-tance d’un kilomètre en moins d’une minutetrentechrono.Esthétiquement,l’exercicerelèveplutôtduballetimpeccablementajusté,requé-rantunefluiditésansfaille,labeautédumouve-ment métronomique est d’ailleurs totalementdédiée à la performance, l’ensemble donne àregarderunspectacleétonnammentgracieux.

Pourtant,malgrétoussesatouts,ladisciplinepeineàsefaireuneplacesurlesolluxembour-geois, d’abord parce que le Club Hiver SportLuxembourgnejouitd’unaccèslimitéàlapati-noiredelavillequedepuismars2006.Maissur-toutàcausedepréjugésmenantlaviedure‡

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Sport de démonstration aux Jeux olympiques de Calgary en 1988, le short-track a très rapidement rencontré un réel succès au Canada, en Corée du Sud et en Chine, pays qui dominent actuellement la compétition mondiale. La particularité de la discipline tient dans l’association d’une vitesse élevée sur une piste ovale de seulement 111.12 mètres de long, obligeant les pratiquants à défier constamment la force centrifuge afin de venir flirter avec les 60 kilomètres par heure requis au meilleur niveau.

Le Short-track en bref

Short-track in briefA demonstration sport at the Winter Olympics in Calgary in 1988, short-track became popular very quickly in Canada, South Korea, and China, the country that currently dominate world competition. The particular feature of the discipline in linking high speed on an oval track of only 111.12 metres in length, forces practitioners to constantly defy the centrifugal force so as to try to reach the 60 kilometres an hour required at the highest level.

Anewcomeramonghighlypopularboardsportsshort-trackshasgraduallystarted

to make its presence felt on Luxembourgtracks. Combining real athletic ability andheadyacceleration,thesporthaseverythingto seduce sporty types in search of sensa-tions.

StillunknowntothegeneralpublicoverherecomparedtothekeeninterestitexcitesintheDutch,short-trackneverthelessbringstogetherall the qualities expected of a modern sport:agility, flexibility and above all, speed. Theexperts in thesport regularlyachieveremark-ablefeatsinthisarea.Itisnotunusualtoseethemcoverthedistanceofakilometreinlessthanminuteandahalf,remarkableasthatmaysound.Aesthetically,theexerciseisratherlikeanimpeccablybalancedballet,requiringunfail-ing flexibility, metronomic beauty of move-mentandatotaldedicationtotheperformance,thewholeanastonishinglygracefulspectacle.

Inspiteofallshort-track’s assetsthedisci-pline has found it hard to gain ground inLuxembourg, first because the LuxembourgWinterSportClubhasnothadaccesstothecity’sskatingrinksinceMarch2006.Butalsobecauseofprejudice thathasmade lifedif-ficult for the latest arrival in ice sports asconfirmed by Mrs Gisèle Greth, the club’ssecretary:“Following the closure of the Remich rink where we used to go, we were only able to obtain an hourly slot on Sundays, which resulted in considerably reducing our member-ship. Today we have 25 members and we expect soon to draw new recruits and thus increase the frequency of training. It should also be admitted that short track still remains in the shadow of leading ice sports like hockey or artistic skating. Many people still see speed skating as monotonous or even boring and are actually quite surprised when being introduced to it that it is powerful and spectacular.”

Ice… speed

‡ aubenjamindessportsdeglace.GisèleGreth,secrétaireduclub:«Suite à la fermeture de la patinoire de Remich où nous étions précédem-ment basés, nous n’avons pu dégager qu’une plage horaire le dimanche, ce qui a eu comme conséquence d’amoindrir largement notre effec-tif. Aujourd’hui, nous comptons vingt-cinq mem-bres. Nous espérons prochainement attirer de nouvelles recrues, et ainsi augmenter la fré-quence des entraînements. Il faut également admettre que le short-trackreste la plupart du temps dans l’ombre des disciplines reines de la glace telles que le hockey ou le patinage artisti-que. Beaucoup voient toujours le patinage de vitesse comme une pratique monotone, voire ennuyeuse, et en définitive sont souvent surpris par son côté puissant et spectaculaire lors d’une initiation».

Ajoutons à ces bienfaits incontestables lapossibilitédepratiquerà tousâgesetdans laplusparfaitemixité.Lesplus jeunespourrontcommenceràfendrel’airglacédèssixans,lesseniors,quantàeux,neserontlimitésqueparleurs capacités physiques. L’association pro-pose des initiations tous les dimanches à lapatinoiredeKockelscheuer,sousladirectiondeleurentraîneurSteveNarduccietd’unperson-nel d’encadrementqui vous fournira lematé-riel et lesprotectionsadéquates.Pour l’heure,les courageux organisateurs planchent sur denouveauxprojets:quelquesstagesenpériodesdecongésscolairesetsurtout,unchampionnatopen qui devrait se tenir dans le courant dumoisd’avril2008.Lim Sung Jin

Les entraînements de short-track se tiennent de septem-bre à avril tous les dimanches de 17h15 à 19h45 sur le site de la patinoire de Kockelscheuer. Parallèlement, de nom-breux stages et autres activités sont également pris en charge par le Club Hiver-Sport Luxembourg durant les congés scolaires. Renseignements: Mme Gisèle Greth: 23 69 81 81 ou 26 66 05 88, [email protected]

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MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ARTMarché-aux-Poissons (Vieille ville)T 47 93 30 1, F 47 93 30 27 [email protected] 10-17h, je 10-20h

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE – NATUR MUSEE25, rue Münster (Grund)T 46 22 33 1, F 47 51 [email protected] 10-18h

VILLA VAUBAN GALERIE D’ART DE LA VILLE DE LUXEMBOURG18, avenue Emile Reuter (Centre)www.vdl.luFermée pour rénovation

Théâtre

GRAND THEATRE 1, Rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 57 77 www.theater-vdl.lu [email protected]

Musées

CASINO LUXEMBOURG – FORUM D’ART CONTEMPORAIN41, rue Notre-Dame (Centre)T 22 50 45, F 22 95 [email protected] 11-19h, je 11-20h,sa-di 11-18h

MUSEE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN – MUDAM3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg)T 45 37 85 1, F 45 37 85 [email protected] 11-18h, me 11-20h

MUSEE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville)T 47 96 45 00, F 47 17 [email protected] 10-18h, je 10-20h

KASEMATTEN-THEATER / SAAL TUN DEUTSCH 14, rue du Puits (Bonnevoie) T 29 12 81 (Réservations) www.kasemattentheater.lu

THEATRE DES CAPUCINS 9, place du Théâtre (Centre) T 47 96 40 54 (Standard) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 50 65 www.theater-vdl.lu [email protected]

THEATRE NATIONAL DU LUXEMBOURG 194, route de Longwy (Merl) T 2644 12 70, F 26 44 13 70 www.tnl.lu

THEATRE DU CENTAURE 4, Grand’Rue (Centre) T 22 28 28 (Réservations) F 26 27 06 33 www.theatrecentaure.lu

THEATRE OUVERT LUXEMBOURG – TOL 143, route de Thionville (Bonnevoie) T 49 31 66 www.tol.lu

Cinémas

CINEMATHEQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 17, place du Théâtre (Centre) T 47 96 26 44 (Standard) T 29 12 59 (Info programme) F 40 75 19 www.cinematheque.lu [email protected]

CINE UTOPIA 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)T 22 46 11www.utopolis.lu

UTOPOLIS KIRCHBERG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg)T 42 95 95 (Standard)www.utopolis.lu

Lieux de spectacles

CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMÜNSTER 28, rue Münster (Grund) T 26 20 52 1, F 26 20 19 80 www.ccrn.lu [email protected]

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG33, rue Charles Martel (Merl)T 47 96 55 55 (Standard)T 47 96 54 32 (Réservations)F 44 96 [email protected]

DEN ATELIER54, rue de Hollerich (Hollerich)T 49 54 66 1

PHILHARMONIE1, Place de l’Europe (Kirchberg)T 26 32 26 32, F 26 32 26 33www.philharmonie.lu

ROTONDES62, rue de Bonnevoie (Gare/Bonnevoie)T 26 62 2007www.luxembourg2007.org

SANG A KLANG Rue Vauban/rue des Trois Glands (Pfaffenthal) www.bluesclub.lu

Informationstouristiques

LUXEMBOURG CITY TOURIST OFFICE30, place Guillaume II (Centre)T 22 28 09, F 47 48 18www.lcto.lu

Musées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg… Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif.

Adresses utiles

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Organisateurs d’événements

lu-ve 8-17h

ESPACE PAUL WURTH/LX51, rue de l’Acièrie, Luxembourgwww.luxembourg2007.org; www.lx5.net

FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGENIERIE1, rue de l’Aciérie (Hollerich)T 42 75 55, F 42 75 56www.fondarch.lulu-je 9-12h30, 14-17h (bureau)lu-ve 10-12h, 14-18h, sa 11-15h (bibliothèque)

INFO-VIDEO-CENTER5, avenue Marie-Thérèse (Centre)T 44 74 33 40ma-di 13-18h

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURG 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 22 99 01 1 T 47 08 95 1 (Réservations) F 22 99 98 www.opl.lu

SOLISTES EUROPEENS LUXEMBOURGT 46 27 65, F 22 98 14www.sel.lu

UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN 10, rue de Cessange Leudelange T 621 35 53 55 www.lucilin.lu

Billetterie

LUXEMBOURG TICKET1, rond-point Robert Schuman(Limpertsberg)Réservation et vente par téléphone:T 47 08 95 1F 47 08 95 95lu-ve 10-18h30www.luxembourgticket.lu Points de vente en ville:Grand Théâtre (Limpertsberg)Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II)Conservatoire de Musique (Merl)Centre culturel de Rencontre – Abbaye de Neumünster (Grund)Rotondes (Gare/Bonnevoie)Pavillon Grand-Ducal (Gare)

Discothèques

BARBARELLA 36, rue Joseph Junck (Gare) T 49 57 36

BYBLOS CLUB 58, rue du Fort Neipperg (Gare) T 24 87 33 21

L’ELITE75, route d’Esch (Hollerich) T 44 29 31

FASHION CLUB 1, rue Joseph Heintz (Hollerich) T 26 18 71 87

MELUSINA 145, rue de la Tour Jacob (Clausen) T 43 59 22

MUKO MUKO14, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)

VIP ROOM19, rue des Bains(Centre ville) T 26 18 78 67

WHITE 21, rue des Bains (Centre ville) T 26 20 11 40

Piscines

BONNEVOIE Rue des Ardennes (Bonnevoie) lu, ve, sa 8-20h30. ma, je 7-20h30. di 8-12h.T 47 96 28 89

CENTRE BADANSTALT 12, rue des Bains (Centre) ma-ve 8-21h30. sa 8-20h. di 8-12h.T 47 96 25 50

CENTRE AQUATIQUE D’COQUE2, rue Léon Hengen (Kirchberg) lu 12-22h. ma-ve 8-22h. sa 8-18h30. di 9-13h30.T 43 60 601

Sports pour tous

Le programme Sports pour tous mis en place par le service des Sports de la Ville de Luxembourg propose une large gamme d’activités spor- tives à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur bien-être physique. Aînés, adultes et jeunes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours organisés dans les différents quartiers de la ville. Les cours sont conçus de manière évo-lutive afin de tenir compte des aptitudes physiques individuelles des participants. Ils sont dirigés par des moni-teurs de la Ville de Luxem- bourg. L’inscription peut se faire tout au long de l’année.

Rens.: Service des Sports de la Ville de Luxembourg, 5, rue de l’Abattoir, L-1111 Luxembourg. T 47 96 24 63, 47 96 44 24. Hotline: 691 98 24 63

Côté pratique

BIERGER-CENTER Centre Hamilius 51, boulevard Royal L-2449 Luxembourg T 47 96 22 00 F 26 27 09 99 [email protected] Lu–ve: 8–17h Registre de la population (inscriptions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recher-ches d’adresses, vignettes de stationnement résiden-tiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales, etc.

Naturalisations: T 47 96 26 40 / 41 86 Info-Conseils / assistant social T 47 96 27 51

CAPEL – CENTRE D’ANIMATION PEDAGO-GIQUE ET DE LOISIRS4-10, rue de l’Ecole (Mühlenbach)T 47 96 24 42www.vdl.lu

ETAT CIVIL Hôtel de Ville 42, place Guillaume ll L-2090 Luxembourg T 47 96 – 26 30 F 47 36 53 Lu–ve 8–17h, Sa 9h30–11h30 Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes

IMPOSITIONS COMMUNALES9, bd F.D. RooseveltT 47 96 26 84F 22 91 36Lu–ve 8–11h30, 13h30-16h30Taxes communales

RECETTE COMMUNALEBâtiment administratif Rocade3, rue du LaboratoireL-1911 LuxembourgT 47 96 20 20F 22 03 36lu-ve 8h30-11h45, 13h30 -16h30 Recette communale (Encaissement des factures)

OFFICE SOCIAL24, côte d’EichL-1450 LuxembourgTél.: 47 96 23 57 Fax: 46 92 01lu-ve 8-11h30, 13h30-16h30Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics

BIBLIOTHEQUE MUNICIPALECENTRE E. HAMILIUS 51, bd Royal (Centre)T 47 96 27 32http://[email protected] 15-19h, me 10-12h, 15-19h, ve 13-18h, sa 15-1h7

PERTE/VOL DE CARTES DE CREDIT (24H/24)American Express, Bancomat, Eurocard MasterCard, Visa: 49 10 10Diners Club: 22 76 36

PERTE DETELEPHONES MOBILES (24h/24)Luxgsm: 80 02 43 21Vox: 80 06 16 06Tango: 80 07 77 77

URGENCES Urgences médicales, pompi-ers:112 (24h/24)Pompiers - ambulance: 44 22 44Police grand-ducale: 113 (24h/24)

Pour faire apparaître votre établissement dans ce list-ing ou faire connaître son actualité, envoyez un mail avec vos coordonnées com-plètes à l’adresse suivante: [email protected]

PHOTOS: Raymond Faber, Villa Vauban,

Date: 12. 11. 1994, Réf. 1994/151

nég.17, © Copyright Photothè-

que, Ville de Luxembourg |

© Christophe Olinger | Olivier

Minaire | © Patrick Fabre &

Sean Hudson | Carlo Hommel,

Cinéma Utopolis, Date: 27. 05.

1999, Réf. 1999/133 nég. 12,

© Copyright Photothèque, Ville

de Luxembourg | © Christophe

Olinger, © Patrick Fabre &

Sean Hudson | Olivier Minaire |

RGBretouche | Philippe Hurlin

| Jean Huot | G. G. Kirchner |

barth&design

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Passion commune

Alchimiste iconoclaste

Dèssaplustendreenfance,LucEwensavaitqu’ils’aventureraitdanslesméandres de la création artistique.

Malgréunedestinéeapparemmenttoutetracée,l’enfantdevenuadulten’auradecessedematé-rialisersaconceptionduréel,sesfantasmes,sesvisions.C’estsongrand-père,facteurdesonétatet initiateurde lapremièreheure, qui guiderasespremierspasdephotographeetluidonnera,d’unecertainemanière,legoûtdel’expérimen-tation qui confère à son œuvre cette tonalitétoute particulière:«A l’époque, mon grand-père habitait à côté de l’importateur principal de la marque Agfa. Tous les jours, il récupérait la plu-part des matériaux invendus. De pellicules usa-gées en produits chimiques divers jetés pêle-mêle, il a longtemps sondé les différents effets que ses mélanges improvisés offraient au regard. Je me souviens avoir été fortement impressionné par ses premiers montages et les résultats de ses épreuves. Dès que j’en ai eu l’occasion, je me suis inspiré de cette veine artistique décalée qui correspond à mes propres attentes créatives.

ferme unemécanique dont la simplicité n’ad’égalquelessurprenantseffetsqu’ilenretire.SebasantsurleprincipeanciendelaCamera obscura,LucEwenasuétendre leprocédéàunevisionpanoramique,l’œuvredutempsetde la lumière faisant le reste. Une nouvellefois, l’artiste poursuit son éternel fil rouge,l’idéede l’éphémère imprimant lentement lefilm,lareprésentationinéditeetnaturelledeplusieurs vues simultanément, un paradoxedont le père de ce sténopé raffole:«J’ai vu dans ce mécanisme une opportunité d’expri-mer une illustration du temps qui m’est pré-cieuse. N’étant pas intéressé par la photographie de représentation, j’ai eu l’idée de créer un outil qui me permettait de capturer une réalité physique palpable, sans pour autant me limiter à un unique point de vue ou à un instant précis. Le Tortuga 5 permet de prendre des clichés moyennant une période d’exposition très lon-gue, généralement de plusieurs heures. Ainsi, lentement, les différents points de vue se com-binent et donnent à voir une réalité brute, mais

Aujourd’hui encore, je cherche des alternatives de création, de la manipulation de produits, afin d’obtenir les effets les plus singuliers, le détourne-ment de certains objets. La complexité est évi-demment de mettre le moins de distance possible entre l’objet et la photographie, capturer une réa-lité et lui conférer un cachet irréel».

Dececanevassedégageuneœuvre toutàfaitoriginale,empreintedepoésieinattendue,etd’unevolontémétaphysiqueparticulièrederefléterleréel, letempsquis’écouleinexora-blement. Inspiré de littérature, nourri d’œu-vres picturales, le travail de LucEwen laissetransparaîtreçàet làdeseffluvesapocalypti-ques chers à Jérôme Bosch, un goût certainpour ladéformationdefragmentscaptéssurla pellicule, une appétence pour la sincéritédans l’image et la liberté de création sansimpératiftemporelouartificiel.C’estd’ailleursdans cette optique que notre concepteur degénieacrééuninstrumentàlamesuredesaquête,baptiséTortuga 5.Uningénieuxappa-reilélégammenthabillédeboisnoblequiren-

Photographe atypique, inventeur éclairé et poète pictural, Luc Ewen est l’incarnation de l’autodidacte. Véritable ovni dans le microcosme de la photographie luxembourgeoise, il nous révèle la nature d’un art oscillant entre maturité débridée et onirisme. Ph

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Passion commune

déformée». Un paradoxe en soi donc, auparoxysmedel’instantTdurantlequell’éphé-mèrecôtoiel’intemporel.

Que les curieux se rassurent, si vous n’avezpaseulachanced’admirerlesplusbellesépreu-vesquiontétéexposéeset largementplébisci-tées dans le cadre de la galerie Nei Liicht àDudelangeen2003,vouspourrezvousaventu-reraucœurde l’œuvredeLucEwenviadeuxsitesInternetremarquables.Ceuxquisesententuneâmed’artistepourronts’offrirl’undesder-niersexemplairesencoredisponiblesdusténopéen édition limitée, bien entendu. Pour l’heure,l’artisteseconsacreàlapréparationd’uneexpo-sitionàSaint-BrieucenBretagne,quisetiendradanslecourantdumoisdejanvier.Maisavantcela, rendez-vous en novembre sur le site desRotondes.Deuxoccasionsdeseconfronteràlaphotographied’uneautremanièreetd’apprécieruneœuvre libre, sincère et livrée sans conces-sions.Lim Sung Jin

www.tortuga.lu

Atypicalphotographer,enlightenedinventor

and pictorial poet, Luc Ewen is theembodimentof the self-taughtman.Averi-tableUFOinthemicrocosmofLuxembourgphotography,he reveals tous thenatureofan art oscillating between unbridled matu-rityandhallucination.

Fromaveryearlyage,LucEwenknewthathe would venture through the twists andturns of artistic creation. Despite a conven-tionaldestinyapparentlyallmappedout,thechild turned adult was to endeavour con-stantlytomakehisconceptionofreality,hisfantasies and his visionsmaterialise. It washis grandfather, apostmanby trade andhisearliest mentor, who was to guide his firststeps inphotographyandgivehimacertaintasteforexperimentation,whichiswhatgiveshis work that unique tone.“At the time, my grandfather lived next to the main importer of

Agfa products. Every day, he salvaged most of the unsold materials. Used films in various chemicals thrown higgledy-piggledy, he spent a long time exploring the different effects that his improvised blends made on the eye.

I remember that I was extremely struck with his early montages and the results of his exper-iments and, as soon as I had the opportunity, I took inspiration from this warped artistic vein, which corresponds to my own creative expecta-tions. Even today, I look for creative alterna-tives, from manipulating products in order to obtain the most extraordinary effects to mis-appropriating certain objects. The impossible challenge is obviously to put the least possible distance between the object and the photo-graph, capture a kind of reality and give it an unrealistic character.”

Iconoclastic alchemist

Depuis plus de dix ans, Luc Ewen met ses talents de graphiste et de créatif au service du Centre d’Animation Pédagogi-que et de Loisirs (CAPEL). Il est notam-ment en charge, avec ses collaborateurs, de l’illustration des projets pédagogi-ques de sensibilisation dédiés à la jeunesse sur des thèmes aussi divers que les sciences, la santé et la culture.

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Luxembourg utile

Coloration orangeAvant les fêtes de fin d’année, la couleur orange domine en ville, au travers des monstres et sorcières qui investissent les vitrines. Pour faciliter le quotidien de tous ceux qui se déplacent dans la Capitale, la Ville multiplie les initiatives, de l’achat de ticket de bus par sms, au service Call-a-Bus, jusqu’au Gare Shopping Shuttle. Shortly before Christmas time, the town is covered in orange. All sorts of strange creatures, monsters and sorceres are taking over window displays. To facilitate the day-to-day life for the mere mortals moving in and around the capital, the City has initiated some useful services that range from buying bus tickets by sms to a Call-a-Bus service and a Gare Shopping Shuttle.

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Illus

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Luxembourg utile

Call-a-BusCall-a-Bus est un service de bus sur demande, donnant aux usagers la possibilité de prendre l’autobus au moment de leur choix et ce du lundi au samedi entre 9h et 20h. Au moins 45 minutes avant le départ souhaité, le client appelle au tél. 47 96 47 97 et indique l’heure de départ ainsi que l’arrêt de départ et d’arrivée sur le territoire de la ville. Le bus, dont le retard maximum sera de dix minutes, emmènera éventuellement d’autres passagers en chemin. Le trajet emprunté ne sera donc pas nécessairement le plus direct. Le prix d’un trajet en Call-a-Bus est de 5 euros.Adresses utiles:AVL - Bureau des AbonnementsCentre Aldringen (sous-sol)L-1118 LuxembourgTél. 47 96 29 78, [email protected], www.vdl.luMobilitéitszentralTél. 24 65 24 65, www.mobilitéit.lu

Call-a-Bus Call-a-Bus is a bus service on demand, providing users with the chance to take the bus whenever they want, from Monday to Saturday between 9 a.m. and 8 p.m. At least 45 minutes before the desired departure time the customer calls 47 96 47 97, indicating the departure time as well as the departure and arrival stops within the city limits. The bus, whose maximum delay is ten minutes, may take other passengers along the route. The route taken will therefore not necessarily be the most direct. The price of a Call-a-Bus journey is 5 euros.Useful addresses:AVL – Subscription OfficeCentre Aldringen (basement)L-1118 LuxembourgTel. 47 96 29 78, [email protected], www.vdl.luMobilitéitszentralTel. 24 65 24 65, www.mobilitéit.lu

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Luxembourg utile

SMS4ticketLancé lors de la Semaine de la mobilité 2007, le système SMS4ticket permet l’achat de billet pour les autobus municipaux par SMS. En envoyant un SMS avec le message «a» au numéro 64 222, vous pouvez acquérir un billet courte durée par téléphone mobile. Un mes-sage confirmant la validité du ticket, ainsi que l’heure du début et de la fin de la validité, vous parvient sur votre GSM. En montant dans le bus, vous montrez simplement l’écran de votre portable comme preuve de payement.Le prix d’un ticket SMS est de 1,50 euro, auquel il convient d’ajouter le prix de la com-munication (0,25 euro). Lorsque le client aura acheté dix tickets, il recevra un bonus de deux tickets gratuits, de sorte que le prix du ticket acheté par SMS est identique à celui du ticket-papier. Le coût des tickets achetés par SMS sera rajouté sur la facture mensuelle de l’opé-rateur mobile. Le ticket virtuel a la même durée de validité que le billet courte durée, c’est-à-dire deux heures.SMS4ticket Launched during the 2007 mobi-lity week, the SMS4ticket system enables you to buy municipal bus tickets by SMS. You can obtain a short-term ticket on your mobile phone by sending an SMS with the message «a» to 64 222. A message confirming the vali-dity of the ticket as well as the time validity will then be sent to your mobile. When boarding the bus you simply show the screen of your mobile as proof of payment.The price of an SMS ticket is 1.50 euro plus the price of the SMS (0.25 euro). A customer buying ten tickets receives a bonus of two free tickets.So the price of the SMS ticket is identical to that of the paper ticket. The cost of the tickets bought by SMS will be included in the monthly bill from your mobile operator. The virtual tik-ket has the same period of validity as the short-term ticket, i.e. two hours.

Gare Shopping ShuttleA l’instar du City Shopping Bus circulant entre le Champ du Glacis et le centre-ville, la Ville vient d’introduire le Gare Shopping Shuttle. Le trajet du bus est le suivant: Place de Paris, rue Origer, avenue de la Gare, Viaduc et boulevard Roosevelt, et pour revenir: Pont Adolphe, ave-nue de la Liberté et Place de Paris. Le bus cir-cule à une cadence de douze minutes, le lundi de 13h30 à 18h, du mardi au samedi de 10h30 à 18h. Les utilisateurs pourront ainsi facile-ment se déplacer entre le centre-ville et la gare pour effectuer leurs emplettes. Le Gare Shop-ping Shuttle est gratuit.Gare Shopping Shuttle Just like the City Shop-ping Bus running between the Champ du Glacis and the town centre, the city has just introdu-ced the Gare Shopping Shuttle. The bus route is as follows: Place de Paris, rue Origer, avenue de la Gare, Viaduc and boulevard Roosevelt and on the return: Pont Adolphe, avenue de la Liberté and Place de Paris. The bus runs every twelve minutes, Monday from 1.30 p.m. to 6 p.m. and Tuesday to Saturday from 10.30 a.m. to 6 p.m allowing users to move easily between the town centre and the train station to do their shop-ping. The Train Shopping Shuttle is free.

Heures d’ouverture du bureau d’accueil du LCTODepuis le 1er octobre 2007 le bureau d’accueil du Luxembourg City Tourist Office à la Place Guillaume II s’est mis à l’horaire d’hiver: du 1er octobre 2007 au 31 mars 2008, le bureau est ouvert du lundi au samedi de 9h à 18h et les dimanches de 10h à 18h. www.lcto.luOpening hours of the LCTO reception office From 1st October 2007 the Luxembourg City Tourist Office reception office at Place Guil-laume II is on a winter schedule: from 1st Octo-ber 2007 to 31 March 2008, the office is open Monday to Saturday from 9 a.m. to 6 p.m. and on Sundays from 10 a.m. to 6 p.m. www.lcto.lu

Modifications des tournées du Service d’Hygiène

Modifications des tournées d’enlèvement des ordures ménagères, du papier, du verre, des déchets de jardinage et des sacs bleus des col-lectes Valorlux à l’occasion de la Toussaint et du Jour des Morts (Allerséilen):- lundi 29.10 avancé au samedi 27.10- mardi 30.10 avancé au lundi 29.10- mercredi 31.10 avancé au mardi 30.10- jeudi 01.11 avancé au mercredi 31.10- vendredi 02.11 remplacé par samedi 03.11Le jeudi 1er novembre 2007, le centre de recy-clage à la route d’Arlon restera fermé. Le ven-dredi 2 novembre 2007, le centre de recyclage sera ouvert.IMPORTANT: Toutes les modifications à l’oc-casion des jours fériés sont reprises dans les bulletins trimestriels INFO édités par la Ville et distribués à tous les ménages.Changes to sanitation service rounds Chan-ges to the rounds for removing household rub-bish, from paper to glass, garden waste and blue bags for the Valorlux collections on All Saints Day and All Souls’ Day (Allerséilen):- Monday 29.10 moves forward to Saturday 27.10- Tuesday 30.10 moves forward to Monday 29.10- Wednesday 31.10 moves forward to Tuesday 30.10- Thursday 01.11 moves forward to Wednesday 31.10- Friday 02.11 replaced by Saturday 03.11The recycling centre on the route d‘Arlon will be closed on Thursday 1st November 2007. The recycling centre will be open on Friday, 2nd November 2007.IMPORTANT: All holiday changes will be reported in the quarterly INFO bulletins edited by the City and distributed to all households.

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Demande de brochure et info :Tél. : 4796-2486 / [email protected]

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Des conseils avisés en énergie

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Luxembourg utile

Conférence „Das Geschlecht spielt eine Rolle - auch für Männer“

Le sexe joue un rôle bien plus important dans notre quotidien que ce que nous avons ten-dance à croire. Ce sont surtout les hommes qui sont souvent loin d’admettre ce fait. Dans le contexte du plan d’action communal pour l’éga-lité entre femmes et hommes de la Ville de Luxembourg, l’éditeur du magazine allemand switchboard, formateur et ingénieur, Andreas Haase, plaide pour une vue plus sensible aux différences entre les sexes. Il évoquera égale-ment comment l’égalité entre femmes et hommes peut devenir partie intégrante de la pratique administrative. Conférence dans le cadre de la journée internationale de l’homme.Langue: luxembourgeois/allemand.Mercredi 7 novembre à 17h au Centre culturel de Bonnevoie 2, rue des Ardennes, Luxem-bourg-Bonnevoie. Rens.: Christiane Bertrand-Schaul, Déléguée à l’égalité entre femmes et hommes. Tél. : 47 96 41 18, [email protected] “Gender plays a role – including for men” Gender plays a more important part in our daily life than we tend to believe. It is mostly men who are unwilling to admit this. In the context of the communal action plan for equality between men and women in the City of Luxembourg, the editor of the German maga-zine switchboard, trainer and engineer, Andreas Haase, pleads for a more responsive approach when it comes to the differnce between gen-ders. He will also relate how equality between men and women can become an integral part of administrative practice. This conference forms part of International Men’s Day.Language: Luxembourgish/German.Wednesday 7 November at 5 p.m. at the Bon-nevoie Cultural Centre 2, rue des Ardennes, Luxembourg-Bonnevoie. Information: Christiane Bertrand-Schaul, Delegate for Equality between Men and Women. Tel.: 47 96 41 18, [email protected]

Conférence „Kinder brauchen Männer - Männer a Jongen an der Erzéiungsaarbecht“Conférence sur le thème des hommes dans les professions éducatives par l’expert et auteur allemand Tim Rohrmann; table ronde autour du thème des hommes dans le monde socio-éducatif à Luxembourg.Langue: luxembourgeois/allemand, traduction française.Jeudi 22 novembre à 18h30 au Centre culturel de Bonnevoie, 2, rue des Ardennes, Luxem-bourg-Bonnevoie. Rens.: Christiane Bertrand-Schaul, Déléguée à l’égalité entre femmes et hommes. Tél.: 47 96 41 18, [email protected] “Children need men - Männer a Jongen an der Erzéiungsaarbecht” Conference on the topic of men in educational professions by the German expert and author Tim Rohr-mann; a round table on the subject of men in the Luxemburg socio-educational environment.Language: luxembourgish/German, translation into French.Thursday 22 November at 6.30 p.m. at the Bon-nevoie Cultural Centre, 2, rue des Ardennes, Luxembourg-Bonnevoie. Information: Christiane Bertrand-Schaul, Delegate for Equality between Men and Women. Tel.: 47 96 41 18, [email protected]

Nuit du roman policier “Sisters in Crime”

Suspense et ambiance morbide garantis lors de la Nuit du roman policier allemand. Lecture par les auteures allemandes Stephanie Koch, Eva Maaser, Gise Klönne et Almuth Heuner du réseau international “Sisters in Crime”. Langue: allemand. Vendredi 23 novembre à 20h à la Bibliothèque du Cid-femmes, 14 rue Beck, 2e étage, Luxem-bourg. www.cid-femmes.luNight of the detective novel «Sisters in Crime» Suspense and morbid atmosphere are gua-ranteed during the Night of the German detec-tive novel. Reading by German authors Stephanie Koch, Eva Maaser, Gise Klönne and Almuth Heuner from the international “Sisters in Crime” network. Language: German. Friday 23 November at 8 p.m. at the Biblio-thèque du Cid-femmes, 14 rue Beck, 2nd floor, Luxembourg. www.cid-femmes.lu

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Courrierdes citoyens

Mobilité

Loll, 13 Septembre, 11h21 Call2Park/Parking résidentielMoien Ech wollt mol froen wei den Call2Park mat der „carte-horloge“ ze gebrauchen as. D.h. waat zielt? Den virtuelle Parkticket oder d’Auerzeit op der «carte-horloge»?

Moderateur 1, 13 Septembre, 12h34Re: Call2Park/Parking résidentielEng carte-horloge kritt jo nëmmen deen, deen och eng vignette de stationnement résidentiel huet. D‘carte-horloge ass nëmme valabel a Kombinatioun mat der Vignette. Mat der carte-horloge kënnt Dir jo gratis parken während 2 Stonnen an dene Quartier‘en wou Är Vignette net gëllt. Wann Dir méi laang stationnéiert, da musst Dir bezuelen, an dann kënnt Dir dat dee Moment mat Call2Park maachen. Mir hoffen dass dës Explikatioun Äer Fro beäntwert.

Loll, 13 Septembre, 13h25 Re: Call2Park/Parking résidentiel Merci fir dei schnell Äntwert. Ech froen leiwer no, ier een Agent munici-pal mir een pecht, well “carte-horloge” ofge-laaf as, an den virtuellen Ticket dann och net mei gülteg as. Mee wann ech daat elo richteg verstaan hun, as et egal waat ech op der „carte-horloge“ agestallt hun, haapt-saach et huet een en gültegen Parkticket.

Moderateur 1, 13 Septembre, 16h23 Re: Call2Park/Parking résidentielWann Dir Äer carte-horloge fir 2 Stonne gratis Stationnéieren astellt, da kann Dir een ticket nokafen, sief et bei engem horo-dateur oder ee virtuellen ticket per sms. Wann deen Ticket (wat fir een och emmer) am Auto läit, spillt d’carte-horloge keng Roll.

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Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville de Luxembourg permettent aux résidents ou utilisateurs de la ville d’échanger sur des thématiques telles que l’urbanisme, la culture, les sports, le shopping, l’université… Voici une sélection de messages collectés.

Participez, vous aussi, à ces forums en vous rendant à l’adresse suivante: http://forum .vdl .lu

Culture

Bouneweger, 10 Septembre, 13h07MUDAM, MNHA & MHVLUgaangs September hat ech Frënn aus Baden – Würtemberg op Besuch. Mir sin den 1. Dag duerch d‘Stad gaangen an den 2. Dag hu mer di 3 uewegenante Muséë besicht. Am MNHA hu mer virun allem de Viichtener Mosaik bewonnert, an den Deel mat den Taken an den Héilen huet besonnesch bei engem vu menge Gäscht groussen Androck gemaach. Am MHVL stoung d‘Festungsgeschicht mee och aner Elementer aus der Geschicht vun der Stad um Programm. De Panorama-Lift huet extra-gudd bei menge Frënn „age schloen“. Eisen Tour um Kierchbierg hu mer ënnerbrach mat enger laanger Visite am MUDAM. Meng Gäscht waren hellop begeeschtert vun där Ambiance, déi een am MUDAM emfängt, wann een erageet. Si hu font, datt de Bau vu baussen éischter onscheinbar ausgeséich. ‡

‡ (Mir waren awer wéinst dem Chantier fir de Festungsmusée an och aus Zäitman-gel net ganz ronderem getrëppelt!). Den Interieur allerdéngs – an do waren di 5 Leit sech eens - ass enorm réusséiert, accueillant an „anspruchsvoll“. Et ass mir wichteg, op deser Plaz d‘Andréck, déi vu Leit vu bausse beschriwwe gin, ze rapportéiren. Mir Lëtzebuerger hunn nach ze vill „a priori-ën“ besonnesch wat de MUDAM ugeet... an dofir deet d‘Begeeschterung vu Visiteur-ën extra gudd. Gällt?!? Zugudderläscht: ech hat et och net verpasst fir Dënschdesowes meng Gäscht an de Restaurant „La Serre Bleue“ (Rotonde 1) ze féieren. Do huet net nëmmen dat begeeschtert, wat mer um Teller haten... De Kader ass exceptionnell, flott an emol eppes anescht. Mat bäschte Gréiss, e Bouneweger

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De quelle manière pourrait-on améliorer la mise en valeur du patrimoine histori-que de la ville de Luxembourg et plus particulièrement les vestiges de ses fortifications et de ses vieux quartiers inscrits, depuis 1994, sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco?

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Photo: Olivier Minaire

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LSAPLes vestiges et les fortifications ont été res-

taurés de manière exemplaire. Le nouveau plan lumière et la nouvelle signalétique, lors-qu’ils seront enfin mis en place, permettront de contribuer à une mise en valeur de qualité de ces trésors historiques.

Je pense cependant que l’Etat et la Ville devront faire des efforts pour rendre les quar-tiers historiques de la ville, tels que la Vieille ville et le Grund, plus attrayants. Rénover les bâtiments historiques ne suffit pas. Une réflexion globale devrait être menée afin de réorganiser ces espaces et leur redonner leur caractère de quartier populaire qu’ils avaient jadis.

Pour le LSAP, il faudrait tout d’abord repeu-pler ces quartiers en créant des logements abordables. En effet, de nombreux logements sont actuellement utilisés pour des bureaux ou des administrations étatiques. Depuis des années, nous plaidons au conseil communal pour l’introduction de mesures qui inciteraient les propriétaires à affecter leurs immobiliers à des logements plutôt qu’à des bureaux.

Comme il s’agit de quartiers centraux, il ne faudrait cependant pas les transformer en cités-dortoirs et il faudrait veiller à la mise en place d’un bon mix entre logements, commer-ces et loisirs. De cette manière, ces quartiers offriraient une qualité de vie qui attirerait principalement une population dynamique et urbaine, ce qui donnerait un coup de jeune à la ville. Le City-Management devra jouer, à mon avis, un rôle crucial dans la revalorisa-tion de ces quartiers, qui ne passe pas simple-

ment par des rénovations de façades et des jeux de lumières, mais nécessite un travail de fond, ayant pour objectif d’attirer la population.

Je pense aussi que l’organisation d’événe-ments culturels ou populaires de qualité per-mettrait de rendre le Grund et la Vieille ville plus attrayants. En effet, mieux valent quelques bons événements choisis, qu’une quantité d’animations diverses risquant de donner l’impression d’une kermesse permanente. Marc [email protected]

ADRPour un centre historique actif, convivial et

habité.Il importe de mettre en valeur notre patri-

moine historique tant pour la vie quotidienne des Luxembourgeois que pour l’attrait touristi-que de la cité.

Protéger son patrimoine, lui rendre son authenticité, mais aussi réinvestir le centre his-torique de la Ville, faire venir de nouveaux rési-dents, affirmer sa fonction de lieu d’échanges en lui donnant vie doivent être les préoccupa-tions majeures de la politique à mener.

Le centre historique de la ville ne vit que le jour. A partir de 18 heures, ce centre se trouve quasiment déserté de ses habitants. Le nouveau centre doit être actif, convivial et habité.

Il importe dès lors, dans le cadre d’un projet urbain spécifique à définir, de dessiner la trame du centre historique de demain et d’arrêter un plan d’action dans le but de le compléter pour améliorer la qualité de vie et le confort résiden-tiel de ses habitants actuels et d’en séduire de nouveaux.

Il faut notamment prévoir la création d’un centre commercial avec un supermarché ainsi que cela est prévu au Centre Hamilius, aména-ger des jardins de poche et créer un stationne-ment résidentiel dans le cadre d’une extension du Parking Knuedler actuel, cette extension étant réservée aux seuls résidents effectifs.

La Ville se doit également de prévoir une aide pour permettre l’accessibilité aux loge-ments vacants situés au-dessus des commerces.Jacques-Yves [email protected]

L’histoire en héritageChaque mois, Groupes politiques offre une tribune libre aux partis représentés au Conseil communal de la Ville de Luxembourg. Entièrement consacrés à l’initiative et à la force de proposition, ces espaces d’expression permettent aux partis d’exprimer leurs points de vues sur les thèmes importants de la Ville.

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ProchainementSur cette page, retrouvez à chaque parution, les manifestations (fêtes, foires, concerts, festivals...) qui vont ponctuer l’actualité dans les prochains mois.

En couvErturE Photographie Andres Lejona

est édité par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg.

coMItE DE rEDActIonCorinne Briault, Georges Fondeur, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Géraldine Knudson, Christiane Sietzen

rEDActIonCourrier BP 728, L-2017 LuxembourgTéléphone 29 66 18-1E-mail [email protected]

Corinne Briault [email protected] Juncosa [email protected]

DIrEctIon ArtIStIQuEGuido Kröger, Elisa Kern (xGraphix)

SEcrEtArIAt DE rEDActIonDelphine François, Nathalie Lemaire

SuIvI DE proDuctIonRudy Lafontaine, Christelle Néant

DIFFuSIonRudy Dropsy (-28) [email protected]

pHotoGrApHIELuc Deflorenne, Etienne Delorme, Andres Lejona, Olivier Minaire

ILLuStrAtIonElisa Kern, Vera Capinha Heliodoro, Nathalie Petit

coLLABorAtIonSDeborah Fulton Anderson, Lim Sung Jin, Vibeke Walter

MISE En pAGExGraphix, M&V Concept

ABonnEMEntSRecevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à l’adresse suivante: [email protected] (objet du mail: abonnement) ou par téléphone: 47 96 41 14.

puBLIcItETEMPO S.A.Téléphone 29 66 18-1E-mail [email protected] www.tempo.lu

paraît onze fois par an.tIrAGE 35.000 exemplairesIMprESSIon Imprimerie Centrale S.A. Imprimé sur papier cyclus

procHAInE pArutIon 29 novembre 2007

orGAnISAtEurS / proDuctEurSPour être annoncés dans les pages Highlights et Vademecum, vos événements doivent parvenir à la rédaction exclusivement via le lien www.rendez-vous.lu/agenda et dans le respect des délais suivants:

Edition décembre 2007: avant le lundi 5 novembreEdition janvier 2008: avant le jeudi 29 novembreEdition février 2008: avant le jeudi 27 décembre

Tous les événements seront, dans la limite de l’espace disponibleet de leur pertinence, publiés dans le calendrier Au jour le jour de Vademecum (avec une priorité accordée aux événements organisés dans ou aux alentours de la Ville de Luxembourg). La rédaction se réserve le droit de réaliser une sélection d’événements qui seront présentés dans les pages Highlights, une priorité étant accordée aux institutions culturelles de la Ville de Luxembourg (dans la limite d’un quota défini). Aucun événement livré incomplet (photos et textes au format) ne sera pris en compte.Afin de promouvoir au mieux votre événement, nous vous conseillons d’insérer, en complément, une publicité. Renseignements: www.tempo.lu/rendezvous

© Ville de Luxembourg / Editions Mike Koedinger S.A.Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.

Dimanche 4 novembreWalter Trout And The RadicalsLa légende vivante du blues rock.Support act: Little John and the CadillacsDen Atelier, Luxembourg

Mercredi 7 novembre Chris Potter’s UndergroundLe jeune Chris Potter figure aux Etats-Unis parmi les meilleurs saxophonistes de jazz de sa génération. Philharmonie, Luxembourg

Vendredi 16 novembreAdam and The WeightLa perle du songwriting américain avec le fondateur du fameux groupe Live.Den Atelier, Luxembourg

Vendredi 7 décembreMaroon 5Révélé en 2002 avec leur tube interpla-nétaire This Love, Maroon 5 sort cette année un nouvel opus et repart en tour-née, avec dans ses bagages, une cas-cade de récompenses. Plutôt hybrides aux débuts du groupe, mélangeant sonorités Rock et R’n’B, les mélodies du récent album restent toujours efficaces mais sont beaucoup plus dansantes.Rockhal, Esch-Sur-Alzette

Vendredi 14 décembreViktoria TolstoyTrès appréciée de ses confrères suédois (Arne Domnerus, Putte Wickman et Svante Thuresson), la chanteuse avait déjà conquis le public luxembourgeois en 2005 lors de son passage au cours du festival Printemps Musical. Dans le cadre du Festival Live at Vauban.Conservatoire de Musique, Luxembourg

Du 30 novembre au 24 décembreMarché de NoëlConcerts de Noël en plein air, stands, artisanat, vin chaud et ambiance Place d’Armes.www.winterlights.lu

Les 12 et 13 janvierCendrillonConte de fées en quatre actes, d’après le conte de Perrault (Livret de Henri Cain), adapté pour les enfants. Histoire simple, heureuse et touchante, ce conte a inspiré de très nombreuses adapta-tions à la scène lyrique, chorégraphique, dramatique et même à l’écran. Grand Théâtre, Luxembourg

De novembre 2007 à février 2008Winter LightsFestivités d’hiver de la ville avec une panoplie de manifestations: concerts Gospel, expositions, cortège de la Saint Nicolas, ventes dominicales…

Samedi 8 décembreFête de clôture 2007Entre rêve et réalité, des personnages fantasques et merveilleux vous guident à travers la ville et vous transportent au travers de leurs histoires et légendes dans un grand final musical pour clore l’année culturelle.(Photo: ouverture 2007 Cie Carabosse. Sylvie Monier. Nantes 31 déc)

Les 8, 9 et 11 décembreLe Bal Masqué & Les Mamelles de TirésiasSurréalisme français et absurde belge se rencontrent sur la scène luxembour-geoise. Un opéra bouffe et une cantate profane où sous la simplicité apparente de la bouffonnerie se cache le regard tendre de Poulenc sur la nature humaine. Grand Théâtre, Luxembourg

Dimanche 9 décembreI am a mistake – Jan Fabre / Troubleyn / Chantal Akerman / Wolfgang RihmCette profession de foi de Jan Fabre mêlant danse, film et musique, est dédiée à ses maîtres subversifs Luis Buñuel et Antonin Artaud.Philharmonie, Luxembourg

Les 14 et 15 décembreFrédéric Flamand – Humberto & Fernando CampanaAprès l’impressionnant Body / Work / Leisure de Frédéric Flamand en 2005, le chorégraphe belge revient avec les frères Campana, pour une toute nou-velle création présentée en première mondiale à Luxembourg, dans le cadre de Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007.Grand Théâtre, Luxembourg

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