38
Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d’Information de Marché et des Organisations de Commerçants en Afrique de l’Ouest (MISTOWA) Rapport sur les Réunions Parallèles de l’anacarde, l’élevage et l’oignon Cotonou, Bénin et Ouagadougou, Burkina Faso Février 2004 Auteurs: Manon Mireille Dohmen et Mariëtte Gross IFDC, Division Afrique

Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d’Information de Marché et des

Organisations de Commerçants en Afrique de l’Ouest (MISTOWA)

Rapport sur les Réunions Parallèles de l’anacarde, l’élevage et l’oignon

Cotonou, Bénin et Ouagadougou, Burkina Faso

Février 2004

Auteurs: Manon Mireille Dohmen et Mariëtte Gross

IFDC, Division Afrique

Page 2: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 2

Sommaire 1. Bénin – Anacarde ..................................................................................................3

1.1 Objectifs et Méthodologie ....................................................................................................3 1.2 Résultats Groupe 1: Organisation de la Filière ....................................................................3 1.3 Résultats Groupe 1: Information ..........................................................................................4 1.4 Résultats Groupe 2: Valeur Ajoutée.....................................................................................5 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités .......................................................................6

2. Burkina Faso – Oignon, Elevage et Aviculture ..................................................7

2.1 Résume .................................................................................................................................7 2.2 Résultats Groupe 1 Elevage .................................................................................................7 2.3 Résultats Groupe 1 Oignon ................................................................................................10 2.4 Résultats Groupe 2 Oignon ................................................................................................12 2.5 Résultats Groupe 3 Oignon ................................................................................................14 2.6 Résultats Groupe 1 Aviculture ...........................................................................................16

Annexes ............................................................................................................................17

1 Participants du Bénin .............................................................................................................17 2 Participants du Burkina ..........................................................................................................17

Fichiers Attachés .............................................................................................................19

1 Résultats Bénin.......................................................................................................................19 2 Information Anacarde ............................................................................................................24 3 Information Elevage...............................................................................................................28 4 Information Oignon................................................................................................................32

Page 3: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 3

1. Bénin – Anacarde Une rencontre dite «réunion spéciale Anacarde», s’est tenue le mardi 27 janvier 2004 en marge de l’atelier principal1.

1.1 Objectifs et Méthodologie Cette rencontre a pour objectifs : 1. De permettre aux opérateurs de la filière de redynamiser leurs relations et de discuter des

difficultés et opportunités du secteur ; 2. De s’assurer que le système d’information et les activités d’appui envisagées dans le

cadre du projet seront utiles et bénéfiques à la filière anacarde et ses acteurs. La rencontre a été organisée autour de quatre thèmes principaux à savoir :

• L’organisation de la filière anacarde aux niveaux régional ou national • La valeur ajoutée dans la filière : questions de transformation, qualité, etc. • Renforcement des capacités dans la filière • Besoins en information/statistiques dans la filière

Pour débattre de ces sujets, trois groupes ont été constitués. Chaque groupe devra discuter d’un thème choisi pendant une heure de temps et entamer un second si le temps le permettait. Les participants peuvent aller d’un groupe à un autre s’ils sont intéressés par un thème plutôt qu’un autre. Parallèlement aux discussions en groupe, les participants sont invités à contribuer à la construction de «l’arbre à ramifications d’idées / pyramide» (ramifications d’idées écrites à partir d’un thème de débats). Ont activement pris part aux travaux, dix-sept participants représentant les privés, les organisations publiques et professionnelles agricoles de la filière anacarde du Bénin et du Togo2 (

1.2 Résultats Groupe 1: Organisation de la Filière Le premier thème discuté par le groupe 1 porte sur l’organisation de la filière anacarde aux niveaux régional ou national. Les participants ont unanimement reconnu que l’organisation de la filière est impérative car l’absence d’organisation est à la base des difficultés majeures que rencontrent les acteurs. Les initiatives d’organisation amorcées au Togo et au Bénin n’ont pas été prometteuses. Les structures comme Togofruit au Togo AS, ONS et CBCE au Bénin au servi de cadre à ces débuts d’organisation. Il est proposé que l’organisation commence au niveau national avant

1 Voir Liste des Participants du Bénin en Annex 1. 2 Voir liste en Attachment 1.

Page 4: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 4

de s’étendre au niveau sous-régional. Les problèmes éventuels majeurs à prendre en compte par les structures d’organisation sont : 1. Les statistiques dans la filière ; 2. Identification des acteurs ; 3. Promotion d’un label ; 4. Définition de normes de qualité ; 5. Politique de prix et de marché d’écoulement; 6. Création d’une plate-forme de discussion des acteurs autour de MISTOWA avec

organisation de rencontres périodiques ; 7. Etude de marché sur la filière en faisant ressortir les mécanismes de fraudes ; 8. Usine de transformation au niveau régional assortie d’une politique générale de soutien à

la production. Toutes les interventions sur ce thème se trouvent mis en annexe.

1.3 Résultats Groupe 1: Information Le second thème discuté par le groupe 1 porte sur informations nécessaires pour la filière. Les membres du groupe ont dressé un répertoire de ces informations qui sont : • Prix locaux et internationaux ; • Production locale ; • Flux de produits bruts ; • Technologies de production ; • Perspectives du marché ; • Avoir une photographie de départ, et donc un état des lieux annuel au niveau national, sur le

verger et la production ; • Savoir quels sont les ennemis de la culture et les intrants ; • Technologie de greffage, de plants, de performances des variétés ; • Conditions de marché : normes et grades des noix et des amandes ; • Comment améliorer les techniques de transformation ; • Quel type d’usine et à quel moment ; • Connaître mieux la transformation locale pour la renforcer ; • Statistiques des douanes (exports) ; • Transformation locale ; • Cadre institutionnel pour les producteurs (connaître qui, combien dans les différentes

régions) ; • Informations extérieures (Vietnam, pour voir la technologie de transformation et les

techniques de marketing en vue d’aborder les marchés de consommateurs ; Allemagne,

Page 5: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 5

Hollande, Angleterre : contrats d’achats, conditions d’importation et de distribution, connaissance de la chaîne de distribution, etc.) ;

• Jusqu'à quel niveau de transformation doit on arriver en Afrique de l’Ouest pour trouver des débouchés dans la sous région et ailleurs ?

1.4 Résultats Groupe 2: Valeur Ajoutée Le groupe 2 a discuté du sujet portant sur la valeur ajoutée ; quelle place pour la transformation et la qualité du produit. Un exposé liminaire d’un participant a permis d’éclairer les autres sur la réalité selon laquelle les produits sont en majorité exportés bruts. Il y a lieu de voir dans quelle mesure on peut ajouter de la valeur à la production. Ajouter de la valeur nécessite que le produit soit transformé sur place, soit qu’on travaille à la l’obtention d’une meilleure qualité répondant aux normes des consommateurs. Que faire donc ? Les discussions qui ont suivi ont permis de dégager les points de repère suivants : 1. Mettre en place une politique générale en matière de fonctionnement des industries

agroalimentaires ; 2. Mettre à la disposition des nationaux des informations sur les produits et sous-produits de

l’anacarde avec des normes de qualité applicables par tous les acteurs ; 3. Renforcer la capacité des acteurs nationaux pour être effectivement opérationnels dans le

système ; 4. Actualiser les Recherches/Etudes sur la filière pour que les acteurs aient l’information

nécessaire pour faire les transactions ; 5. Information de marché nécessaire ; 6. Initier une politique générale axée sur la transformation avec une bonne partie tournée vers la

consommation domestique ; 7. Travail de base pour accroître la qualité des produits mis sur le marché ; 8. Choix agronomiques qui répondent aux normes du marché ; 9. Cadre de concertation des acteurs à mettre en place pour développer une politique générale

appropriée pour l’exploitation de l’anacarde (identification des acteurs et définition des rôles) ; 10. Mesures institutionnelles et incitatives (création d’emploi, création des industries

agroalimentaires, taxes, etc.) ; 11. Code des investissements pas favorables ; nécessite une révision pour que la filière puisse en

tirer partie ; 12. Développer un lobbying autour de la filière ; pour sa promotion régionale. Tous les points évoqués se retrouvent en annexe.

Page 6: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 6

1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe 3 a discuté du renforcement des capacités de la filière. Les discussions dans ce groupe sont organisées autour des besoins des acteurs intervenant dans la filière. A ce titre le premier travail a constitué à l’identification des acteurs selon leurs activités et niveaux d’intervention dans la filière. Une analyse des forces et faiblesses des uns et des autres a permis d’évaluer leurs besoins en renforcement de capacité. Les acteurs en présence Les producteurs, les collecteurs et acheteurs, transformateurs, exportateurs, (stockages ?) l’Etat, les prestataires de service (les encadreurs, fournisseurs des intrants, les transporteurs) Les besoins suivant les acteurs • Les Producteurs ont besoin des technologies pour valoriser tous les produits. Formation sur

la rentabilité de la pomme et de la noix de l’anacarde : est-ce que les deux produits procurent des bénéfices ou des pertes? Comment peut-on rendre les deux rentables ? La technologie de la production : Semences, emballages, etc.

• Les Transformateurs ont besoin de transformer toutes les noix d’anacarde. La promotion des unités de transformation sur le plan local, communale, régionale, et nationale.

• Les Exportateurs ont besoins d’un marché libre. Renforcer leur capacité en information sur le marché international et le management.

• Les Transporteurs ont besoins de financement ; Les aménagements des pistes en vue de l’évacuation des produits ; Information sur les zones de production.

• Les Encadreurs ont besoin d’être bien formés : Des informations sur les foires, salons, séminaires, pour un encadrement efficace avec des moyens de déplacement mis à leur disposition ; Etre au point avec des nouvelles technologies de production et être mobile.

• L’Etat va mettre un accent sur l’environnent juridique favorable à la promotion de la filière (normes, législation, garanties de crédit). L’Etat doit créer un cadre incitatif favorable aux investisseurs de la filière. Sensibiliser les officiels ministériels.

• Les fournisseurs d’intrants ont besoins d’avoir une meilleure connaissance sur les intrants spécifiques de la filière et adaptés à l’anacarde.

• Autres : Toute la filière a besoin de financement. Etude pour connaître les acquis et les projets déjà mis en place.

Page 7: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 7

2. Burkina Faso – Oignon, Elevage et Aviculture Une rencontre dite «réunion spéciale Oignon, Elevage et Aviculture», s’est tenue le lundi 16 février 2004 en marge de l’atelier principal3.

2.1 Résume • Rencontres Filières

o Oignons & Élevage • Thème: Comment SIM peut-il contribuer au renforcement des filières?

o Quelle type d’information, pour qui, comment les collecter et les diffuser? o Comment le SIM peut aider à substituer les importations par la production régionale

(oignon)? o Aider les transactions pour le bétail sur pieds?

• Groupes o 3 groupes oignon o 2 groupes élevage (bétail sur pieds et aviculture)

Type d’Info Pour Qui? Comment? Sur le marché Producteurs Collecte par moyens modernes - l’offre Commerçants Par les systèmes existants - la demande Structure d’appui public /

privées Par les points focaux de RESIMAO

- les prix Diffusion par internet Cadre réglementation Par TV, Radio, Bulletins - normes/qualité Rendre système durable - textes Par prélèvement, subvention de l’état Acteurs • Marché d’oignons dans la sous région fermée (importateurs sont les distributeurs) ; • L’oignon de la hollande moins cher que l’oignon du Niger ; • L’oignon du Niger se conserverait beaucoup moins bien ; • L’observatoire l’oignon peut être un lieu de dialogue entre les acteurs de la filière oignon

dans la sous région ; • Trop de tracasserie dans le commerce de bétail sur pieds.

2.2 Résultats Groupe 1 Elevage Comment SIM peut-il contribuer à aider les transactions pour le bétail sur pieds ?

3 Voir Liste des Participants du Burkina Faso en Annex 2.

Page 8: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 8

(Aline TRAORE, Innocent SINDIKUWABO, Sibri PARKOUDA, Abdoulaye YEYE, Sylvain KOUAO, Bagna DJIBO, JB ZOMA) Fait indiscutable : il existe de nombreuses tractations pour le commerce du bétail. Le SIM collecte-t-il ce genre d’info ? Des infos qualitatives ? Quelle place du SIM dans prise de décisions ? Lister les tracasseries. Les Ivoiriens ne savent pas forcément ce que l’exportateur nigérien rencontre comme tracasseries. Quel rôle du SIM ? ZOMA propose d’élargir le débat de « bétail sur pied » à « bétail » en général. Le poids recherché varie selon la période. Il faut savoir où on trouve quel poids à quelle période. A saison des pluies par ex difficile d’avoir des infos. Info nécessaire pour mettre en relations ceux qui produisent les animaux et ceux qui vendent. Les réseaux existent déjà. Ex à Abidjan réseau Mali, réseau Burkina, réseau Niger. SI situation du marché Abj mieux connue, on exporterait non plus en fonction de la disponibilité du camion, etc. mais en fonction du besoin à Abj. Ces infos existent-elles au Ministère Ressources Animales du Burkina ? Parkouda : les SIM existent-ils ? Quelles infos collectées ? Qui en bénéficie ? Les infos concernant offre, demande, prix existent en général. Mais fréquence = hebdomadaire. Mais au Burkina le SIM ne connaît pas la situation sur marché Abidjan, cela est connu par les réseaux informels. Il faut passer par ces réseaux informels pour avoir des infos, auquel seuls certains vendeurs ont actuellement accès. Actuellement : tous au même moment à Abj avec les mêmes animaux. Les SIM actuels collectent les infos surtout par les services techniques. Mais problèmes d’échanges d’info interprofessionnels. Il faut donc une meilleure structuration de la filière. SIM : doit être souple. Info éco mais aussi technique. Le SIM doit apporter une transparence sur le marché. Ex SIM de KOUAO (ANOPACI) : identifié radio rurale. Info reçue par fax, E-mail, la coordination traite l’info, et diffusion de l’info sur radio locale. Mais aussi animation régulière de débats sur la politique générale, technique, etc. Cohérence, souplesse et accessibilité. Quel est le problème du SIM ? Pourquoi les infos n’arrivent pas aux acteurs ? Car la ligne « diffusion » toujours minimisée. Les statistiques existent, données existent, mais problème de base

Page 9: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 9

= diffusion auprès des bons acteurs. Y compris les infos qualitatives (état des routes), techniques, débats. Tous les SIM ont problème de moyens. ZOMA : le SIM n’a rien à voir avec les tracasseries. Les tracasseries ne font pas partie du thème des transactions. Les tracasseries doivent être prises en compte, c’est une info importante. Quelles infos donner à qui ? L’Etat n’a pas besoin de la même info que le producteur. Maîtriser d’abord l’organisation sur le marché (les courtiers intermédiaires entre vendeurs et acheteurs, etc.). Cette organisation doit être à la base du fonctionnement des SIM. Financement des SIM doit passer les opérateurs eux-mêmes, ne plus compter sur les projets. Le SIM aide les transactions = doit être pris en charge par les opérateurs (mécanisme à trouver). Ex : BITOU autonome. L’info se vend et doit s’auto-gérer. Ex : ANOPACI : comment pérenniser SIM ? Fonds prélevé sur produits, Etat et bailleurs. Transparence des marché = aide au développement national. Les opérateurs économiques de la filière sont aussi sollicités. Idem des collectivités locales. Ex : animateur du Point D’Info Villageoise pris en charge par ANADER. Ex : Niger : collecteur envoie des infos au comité de la plateforme. Bulletin pour dispatcher l’info. Un animateur va être mis en place pour ROPPA à Ouaga. Données traitées avec 1 ou 2 semaines de retard : n’intéresse plus les gens. On veut le prix moyen de vente aujourd’hui pour suivre la dynamique du marché. On ne veut pas le prix d’il y a 8 jours. On achète à l’aveugle actuellement, or si on avait l’info on régulerait les prix et éviterait les extrêmes des prix. Si chaque marché arrive à suivre cette dynamique, ils peuvent se mettre en liaison. On peut mieux suivre l’offre et les variations des prix. Les observatoires améliorent la transparence du marché. D’abord organiser les acteurs au niveau local et assurer l’info au niveau local. Puis mettre en place ensuite un réseau. Cela permettra de suivre le mouvement des animaux « entre » les marchés. Systèmes sophistiqué : beau mais cher, or moyens limités. Infos de qui : tous les acteurs, qui s’approprient l’info qui les intéressent. La commune intéressée par le marché et doit être impliquée dans la gestion de ce marché.

Page 10: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 10

Diffusion par écrit, radio, table ronde, bref tous les réseaux. Pour analphabètes : le crieur public annonce les infos à heure précise (comme en Hollande sur les fleurs). La diffusion est le point crucial. Résume final Partir d’un marché local et responsabiliser les acteurs. Remonter à niveau supérieur via réseau. Type d’infos : quantitatives, qualitatives. Acteurs : éleveurs, producteurs, communes, Etat. Les opérateurs et l’Etat doivent s’entendre, pas chacun de son côté avec son propre réseau. Prise en charge des coûts en partie par les opérateurs. Tout ceci valable au niveau régional. Débat :

♦ les tracasseries aussi prises en compte dans les infos disponibles. Les SIM doivent s’y intéresser davantage (nombre points de douanes, etc.). Il doit donner ces infos, c’est un préalable pour régler ces problèmes de tracasseries. Un SIM doit aider les OP à discuter de tout, y compris les sujets tabous jusqu’à présent (tracasseries), si cela affecte le compte d’exploitation du producteur ou de l’opérateur. Le SIM doit aider à calculer tous les ratios. Si les infos des tracasseries disponibles, l’Etat s’y intéressera sans doute davantage que si caché.

♦ autre avis (ZOMA) : ces pratiques étant illégales, le SIM ne peut rien faire, cela relève de la politique. Le SIM ne peut pas être au courant de tout ce qui se passe sur la route.

Les aspects transhumance aussi à prendre en compte. Le SIM ne peut pas tout collecter lui-même, mais aussi se baser les infos disponibles déjà au niveau des opérateurs et des institutions.

2.3 Résultats Groupe 1 Oignon Thème: Information 1. Quelle information? 1a- Sur le marché: • Eléments de l’offre:

quantitatifs, qualitatifs périodicité, perspectives de la saison

o niveau local o niveau sources d’importations

Page 11: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 11

Cas de la Côte d’Ivoire vis à vis du Niger: prix moins cher de la Hollande, mais aussi marché fermé (importateurs sont distributeurs) ce qui oblige les locaux à importer de l’extérieur (information et monopoles) + oignon du Niger se conserverait beaucoup moins bien.

Acteurs Sources

• Eléments demande:

caractéristiques (genre d’oignons) périodicité

• Eléments de prix

prix de gros pour importateurs et périodicité prix sur le marché international et périodicité prix détails transport:

o coût o entraves à la fluidité de circulation (tracasserie, état des routes)

technologies de conservation (ex projet Niger) 1b- Sur le cadre réglementaire :

• normes de qualité • dispositifs ou textes qui réglementent (favorisent ou interdisent) le commerce (projet

Niger)

1c- Sur les structures de soutien et acteurs existants 2. Pour qui? • Producteurs (individuels, associations et coopératives) ; • Commerçants ; • Structures d’appui publiques et privées (chambres d’agriculture, Etat à travers ses

directions) 3. Comment? 3a- Collecte: par des moyens modernes

• interne • système d’enquête

Page 12: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 12

3b- Par qui? Créer synergie entre systèmes existants (SIMs, Réseaux, chambres de Commerce et chambres d’agriculture)

• Améliorer capacités existantes • Centralisation au niveau national sur les SIM • Réseau niveau régional de points focaux nationaux au niveau du RESIMAO • Harmonisation des méthodes de collecte

3c- Diffusion

• Internet (site web) • Media

TV radio locale et nationale bulletins périodiques

3d- Durabilité:

• trouver un moyen pour la rendre suffisamment utile et donc payante • autres sources de financement

sur prélèvement au niveau des systèmes de chambre d’agriculture (cotisations déjà existantes)

subvention de l’Etat

2.4 Résultats Groupe 2 Oignon BF : il faudrait abord connaître les gros producteurs, puis organiser la commercialisation

=> nécessite de faire un état des lieux BF : pas d’interprofession d’oignons, pas organisés – les exportateurs nigériens mélangent

les oignons burkinabé au cours du transport Qualité oignons burkinabé supérieure a Niger / cause engrais Niger a très bonne expérience de la production / organisation du monde de producteur => se

nourrir de l expérience Niger pour le Burkina Semences violet de galmi importées par avion de France pour le BF alors que semences

produites au Niger ... surpris ! Ferme de tougouri fonctionne toujours et vend directement par les distributeurs Au BF, il faut faire la promotion des producteurs – non, il vaut mieux organiser les

producteurs un coté / distributeurs de l’autre Niger : comment faire pour développer les échanges régionaux ? appui a l’organisation des

producteurs ... mais personne ne peut vraiment dire quelles sont les surfaces emblavées, la production, etc. => structurer a la base => développer les services aux producteurs

Niger : uniquement les commerçants sont organisés, qui fidélisent les producteurs ...

Page 13: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 13

Sauf a Agadez ou l’organisation a commencé avec un site de commercialisation commun – ils gèrent les apports d’oignon : « amenez car le prix est bon / un commercent est la »/ « gardez vos oignons chez vous, il y en a trop, les prix baissent ... », répartition des camions depuis Galmi vers les zones de production

1 camion de Galmi : 35 postes de contrôle jusqu’a Abj ! (enquête SYFIA) De soi même, les échanges se structureront BF : / FEPA B : il faut créer des coopératives de commercialisation ! BF : une bourse de commerce, mais il faut différentier commerçants et producteurs ... sauf si

une coopérative / un groupement commercialise pour le compte des petits producteur Wabnet : analphabétisme, manque de crédit agricole, manque d’appui institutionnel ... de

bonnes raisons pour s’organiser UCOBAM : pbs de production contractualisée puis de commercialisation ... et de mauvaises

pratiques par les membres eux même qui ont mis Ucobam en problème (ils vendent en sous main et en direct)

ABC Bf : avoir connaissance des infos sur les oignons importés : prix, volume, qualité, comment ils font pour prendre ces parts de marché ? Avoir connaissance des mécanismes de subventions ?

FEPA B : unis, on est plus fort => il faut savoir ce que c’est que l’observatoire de l’oignon... Connaître les prix de revient, les différentiels coûts entre local / import ... Producteur a besoin de quelle info ? Distributeur a besoin de quelle info ? Infos producteur

o Volumes / période d’importation des oignons hollandais sur le marché ? o Prix en gros et détails sur les principaux points de vente dans la sous région o Connaissance des coûts annexes : transport ? o Identification / liste des principaux acheteurs / les gros commerçants o Volumes de production attendus par pays o Volumes de transaction o Besoin / consommation locale ? A l’export ? o Quels produits utiliser pour une production de qualité ? o Ou avoir les intrants ? a quel prix ? Comment les utiliser ? o Quelle qualité est demandée ? Variétés ? Emballages (par ex 25 kg au lieu de 50 kg) o Capacités de stockage pour réguler ? Comment améliorer les conditions de

stockage ? Même 30 a 50 % de pertes ? o Connaître les coûts de production dans les autres pays pour comparer et comprendre

Infos pour le commerçant o Quantité a acheter et a quel prix ? o Coût de transport ? Distances ? o Géographie des variétés

Par qui ? Comment ? o Structure de production de l’info ... qu’on doit subventionner !

Page 14: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 14

o Passer par l’organisation professionnelle pour toucher les producteurs o Mamadou Sy : infos en service public ... gratuites ! mais pour des infos précises ; il

faut payer !! o Echanger des infos a l’intérieur des réseaux professionnels , par ex. avec la Carte

d’Identité Professionnelle du ROPPA o FEPA ... attention : les services publics ne sont pas fiables car ils ne sont ni

producteurs ni commerçants ! M SY ... c’est de votre faute ! o Info payante ... ne peut pas s’autofinancer ! => doit être subventionné ... o Au Niger : sur chaque sac vendu, un prix par sac est payé a la coopérative! o M SY : sur statistika, les gens payent pour avoir l’info ! au moins une partie du

fonctionnement d’un SIM doit être assure par la vente d’info ! o Emission sur la radio : info vague = > gratuit / plus précis : payant !

Il faut que les gens apprennent a se supporter et ne soient plus supporté ! 2.5 Résultats Groupe 3 Oignon Question clé : Quels types d’informations faut-il générer, pour qui et comment? 1. L’observatoire oignon

• Objectifs: répondre aux impératifs de développement du système d’information de la CMA/OC> Caractère régional, cadre global de généralisation.

• Historique : préparation juillet 2000, élaboration de projet de textes statutaires le 17 juillet 2003.

• Organes : président et secrétariat exécutif nommes en 2003. • Membres : autres pays de la sous région • Cadre conceptuel: Observatoire lieu de dialogue permettant la communication

réciproque de données relatives a un thème central avec l’intervention de tous les participants et dont les membres sont les acteurs de la filière oignon.

2. Filière oignon

• Volet information est très important : nécessite d’avoir un système d’information régional tel que l’initiative prise récemment par la CEDEAO le SIRSA qui constitue une base de données nécessaire pour corriger le déficit d’information au niveau des pays.

• Les types d’informations a avoir: - Quantités produites, disponibles - Quantités de produits consommes localement - Quantités de produits exportes - Qualité de la production (++) - Connaissance des prix en fonction des zones et des pays - Connaissance des prix en rapport avec la qualité et les localités

Page 15: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 15

- La projection des prix des produits - Les intrants utilises pour la production - Les produits bio, qui en produit et dans quelles région?

• Comment recevoir l’information? - Par e-mail - Point focal ou l’information doit aboutir - Système de dispatching de l’information reçue au niveau des pays - Utilisation de périodiques

• Pour qui? - Commerçants - Producteurs - Consommateurs - Chercheurs - Vulgarisateurs - Décideurs politiques

• Contraintes - Problème des pays consommateurs non producteurs d’oignon - Problème d’accès direct a la production au niveau des producteurs pour

minimiser les coûts - Problème d’intermédiaires et de surcoût

Quels mécanismes créer pour résoudre ces problèmes au niveau sous régional? L’observatoire oignon pourrait servir de cadre de concertation a travers des for a, ateliers…. Comment maîtriser les importations venant de l’extérieur ? Voir l’autre groupe. Pourquoi ne pas partager l’expérience du Niger avec les autres pays? • Filière bien structurée depuis fort longtemps et réseau d’information nigérien est très dense et

est constitue par : - Des entrées d’informations par le système d’encadrement national - Des sorties d’information par la douane - Traitement et analyse de toutes ces données par le SIM - Facilite de transactions douanières pour les exportations

Page 16: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 16

2.6 Résultats Groupe 1 Aviculture Aviculture traditionnelle Aviculture moderne Avantages Inconvénients Avantages Inconvénients - exportation vers les pays côtiers

- ne bénéficie pas de production moderne ; - secteur pas très rentable ; - gain de poids de 1kg en 6 mois

- résout le problème de l’augmentation des populations ; - gain de 2kg en 45 jours

- Les poulets de chaires importés ne résistent pas ; - utilisation intensive d’antibiotique ; - les poulets peuvent être dangereux pour l’homme à terme ; - développement de la résistance des parasites

La stratégie pour développer le commerce avec les pays côtiers peut se faire de la façon suivante :

- Mettre à la disposition de la population des informations à travers Internet, des journaux et des périodiques ;

- Répertorier les différents moyens de transport ; - Créer un observatoire ; - Créer un réseau entre les importateurs et les producteurs ; - Former les acteurs au système de conservation par la fumaison après décongélation. Les

informations devront concernées les prix, la disponibilités, les besoins, les offreurs et les problèmes entravant. L’existence d’un marché sûre pourra encourager la production.

Page 17: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 17

Annexes

1 Participants du Bénin Nom Organisation 1. DOSSOUHOUI Gaston ONASA/MAEP 2. AOGA Antione SG2000 3. VIGAN A. Justin ANACO 4. SAIZONOU Joachim AGRI-CULTURE 5. AKADIRI Mamudon SONAIFEK 6. AGOSSOU Gaston ONS/MAEP 7. AHOUADI Hervé Vojos ANFANI-GARBI 8. BATOKO Christine CNCB/MTPT 9. DAKEY K. Biouqse BANAMBA-SA-Togo 10. KOLANI G. Evariste CALLITOGO-SA 11. SOGLO Alain DPP/MAEP 12. SOTONDJI Cyrille PPAB/CF 13. LAWSON-ATUTU Latévi DSID/MAEP 14. TCHAKPEDEOU Essognina BN-CRA-Togo 15. ALIDOU Alassani CT-ROESAO 16. ATENI Atchadé UPAZ-C 17. AWOUMOU Richard SONAIFEL New addresses Telephone-number E-mail / address AGOSSOU Gaston 05406 [email protected] SOTONDJI Cyrille 059744 [email protected] AWOUNOU Richard 330980/33162/900560 06 BP2631 Cotonou

2 Participants du Burkina Organisation Participant 1 ANOPACI Attoh Sylvain KOUAO 2 ANOPACI Dihyé AMOAKOM 3 ANOPACI Ibrahim DIABITE 4 ANOPACI Innocent SINDIKUWABO 5 APHYS (AGRODIA) Jean Joseph TASPOBA 6 APIPAC Justin SAWADOGO

Page 18: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 18

7 APPSN Alzouma SOUNNA 8 Chambre d’Agriculture du Côte

d’Ivoire Martin Evoriste LAVRY

9 CNPFP / ROPPA Djibo BAGNA 10 RESEAO Rosalie BOTTI 11 Reseau de l'Entreprise en Afrique

de l'Ouest Xavier BAKYONO

12 ROESAO Maliki BARHOUNI 13 SEDELAN Maurice OUDET 14 WABNET Rahamatou ISSA 15 Conseil des Oléagineux du Burkina Jonas YOGO 16 PDFV Dieudonné OUEDRAOGO 17 FEPA-B Nebnoma SAWADOGO 18 GTZ Abdoulaye YEYE 19 DPVCQ Fataye AKAMOU 20 Maison de ‘Aviculture Abou Simbel OUATTARA 21 Ministère des Ressources Animales Mamadou OUEDRAOGO 22 Ministère des Ressources Animales Sibri PARCOUDA 23 OCPV Noel BI KOUABLE 24 PAF Jean Baptiste ZOMA 25 SONAGESS Alain TAGNAN 26 SONAGESS Mamadou SY 27 SOPHYCOM Boureïma KABORE 28 STATISTIKA Aline ZONGO 29 ECOBAM Ibrahima BAMBARA 30 UNIPHYTO Justin YOBOUE

Page 19: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 19

Fichiers Attachés

1 Résultats Bénin Discussion de Groupe 1 Organiser la filière au plan national ou au plan régional ? • Organisation de la filière au niveau national est importante ; • Identification et promotion des variétés selon les terroirs ; • Ex au Bénin : seul l’Atacora est réellement favorable ; • Au Togo : vieille filière avec Togofruit, et une usine qui n’a jamais fonctionné ; • AS / Au Bénin : initiative pour organiser la filière, avec ONS (production) et CBCE +++

(exportation ++), préoccupation des flux transfrontaliers (production 37000 T – export > 50000 T => re-export), mais pas de stats fiables de l’origine – par ex en CI, connaît import du Mali => créer un cadre pour négocier avec Nigeria, BF, Togo pour arriver a qualité et label ;

• Si on connaît les stats de vergers et de production, ca aidera a connaître les flux et a asseoir une stratégie de développement pour la filière ;

• Les exportateurs sont formellement contre une formalisation des stats de production et de flux !

• Identifier les producteurs, les organiser en filière nationale, l’état doit renforcer avec une politique de prix (a l’instar et pour « remplacer » le coton) ;

• Transformation locale est artisanale : pratiquement pas possible de savoir combien ? • Organiser la filière = organiser puis mettre en relation les # maillons de la filière, ie

producteurs, commerçants, exportateurs, transformateurs avec objectif d’accroître la performance globale de la filière pour le bénéfice de tous les acteurs ;

• Bon et normal que MISTOWA prend en compte la filière anacarde => prendre le maxi d’infos sur la filière / chaque année faire un état des lieux ;

• Que MISTOWA commande des études dans chaque pays pour faire l’état des lieux et faire des suggestions ;

• Au Bénin, beaucoup d’études : maintenant, il faut mettre en œuvre ! il faut renforcer les exportateurs nationaux et diversifier les débouchés (ex mission commerciale au Vietnam vient d’avoir lieu) ;

• Pas / peu de stats sur les cultures pérennes par rapport aux cultures annuelles ! MISTOWA peut aider a mettre en place cette collecte de stats pour la partie anacarde : vergers, flux, prix internationaux ;

• Il faut une politique … • UE : amandes de qualité / Asie : noix brutes ;

Page 20: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 20

• Explore la possibilité de joint venture entre entreprise Vietnam et Bénin pour la transformation – problème : pas sur de pouvoir fournir une usine locale de 20000 T s’il n’y a pas de politique pour assurer l’appro vs export (comme le coton) ;

• Faire venir des noix de l’extérieur : pas bon car la qualité du Bénin est meilleure et est en train de perdre son premium ! En ayant même des certifs de la DPQC pour origine Bénin ! => remettre le label ;

• Le trafic aura toujours lieu ! il faut donc assurer le label autrement, avec du contrôle qualité bien établi ;

• Bonne idée mais comment le mettre en pratique (les trafiquants prennent soin de mélanger les noix !) ;

• Quelle est la compétitivité des transformateurs nationaux ??? Ne peuvent pas affronter la concurrence !

• Instaurer une politique de prix pour les producteurs / sauvegarder la qualité Bénin => protectionnisme positif !

• Si on veut être régional et pas protectionniste fermé => il faut imposer des standards de qualité communs !

• Pour assurer appro d’une usine locale : il faut lui assurer un stock tampon / un périmètre de production ;

• Privilégier les transformations artisanales, question d’emploi et pour profiter a un plus grand nombre

• En exportant du brut / qq soit la qualité, la surcoté bénéficie a celui qui transforme, pas au producteur !

• Une grosse « usine sous régionale » ! • Soutenir la production en qualité et en quantité, cela va amener naturellement l’industrie. Discussion de Groupe 2 1. Comment organiser la filière ? National / Régional 2. Valeur ajoutée : que faire? (transformation / qualité) 3. Informations et Statistiques / Renforcement des capacités de la filière • Les produits sont en majorité exportés brut. Il y a lieu de voir dans quelle mesure on peut

ajouter de la valeur à la production ; • Ajouter de la valeur: transformer sur place; mieux tirer bénéfice des produits et des sous-

produits ; • Information pas totale ; quels sous-produits en tirer ? • Quelle politique locale pour aider à faire fonctionner les industries ? • Quelle qualité pour ajouter de la valeur / pour savoir quel transformation à faire ? • Méthode de conditionnement à définir ; • Qualité par rapport au goût du destinataire ;

Page 21: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 21

• Mais le destinataire est Indo-pakistanais / maîtrise mieux les rouages du conditionnement ; • Qualité pour la transformation : que faire pour que la graine soit de qualité ; • La noix ne se récolte pas au Bénin; elle se ramasse : que faire? • Deux produits : la noix et la pomme ; c’est à partir de produits qu’on peut ; • Filière : recherche - consommateur ; • Noix est vendue à 90% à l’extérieur ; • Jus d’anacarde développée au Cap-Vert : contient 10% plus de calcium que le citron

sécurité alimentaire ; • Pour bénéficier de la totalité du produit cueillir ; • Analyse éco de la transformation : marché domestique du cajou en Inde ; le produit est assez

développé en Inde ; • 400 g de noix à 2800 F ; • Marché international ; • 5 Kg de noix bonne brute pour 1 kg de noix transformée ? • Susciter une consommation locale / ou susciter une transformation pour le marché

international ; • Unité de transformation organisée ; • Qualité rdt de amende/noix rdt autour 48 livre ; en Inde 52 livres ; • Politique de normalisation de la qualité pour avoir de la valeur ajoutée ; • Travail de base pour que la qualité soit supérieure ; • Pomme ou Noix ? Politique générale ; • Recherche se met à l’oeuvre pour déterminer des normes ; • Politique de relance de la filière ; • Des choix agronomiques d’abord; pour le moment c’est la noix qui est valorisée ; • Est-ce parce que une pol. D’exploitation de la pomme n’est pas mise en place ; • Produits transformés pas connus localement ; • Marché local pas incitateur ; pas au goût du consommateur ou à la bourse du

consommateur ; • Baume de cajou : utilisé pour le traitement des arbres ; insecticide pour le traitement ; • Problème d’information pour l’exploitation des sous produits (ex de baume) ; produit

médicinale ; • Cadre de concertation pour réfléchir sur la politique générale d’exploitation d’ajouter de la

valeur au produit ; problème d’information ; • Problème de goût du consommateur ; • Mesure institutionnelle; environnementale; mesures incitatives pour développer des

industries AA ; • Incitation à la création d’emploi ; charge trop importante ; qui n’incite pas à la

transformation;

Page 22: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 22

• Taxes trop lourdes; • Toute exportation apporte du revenu brut à l’Etat; tandis que la transformation entraîne une

exonération perte pour l’état; • Interprofession? Un cadre institutionnel et incitatif pour la filière ; • Cadre de concertation avec identification des personnes identifiées (définition des rôles ) ; • Plateforme de circulation de l’information ; • Codes des investissements pas favorables à la filière; concertation autour du code des

investissements; lobbying à développer autour de la filière; sensibilisation. Discussion de groupe 3 Il faut qu’on connaisse les acteurs de la filière (les gens qui animent la filière)? Indentification des acteurs selon leur zone au niveaux local, commune, région, et nationale et selon leurs activités (les acteurs sont où et ils font quoi) ? Il faut évaluer des acteurs et leurs besoins, les forces et les faiblesses de chaque on. Chaque on pour soi maintenant ? Les acteurs : les producteurs, les collecteurs et acheteurs, transformateurs, exportateurs, (stockages ?) l’Etat, les prestataires de service (les encadreur, fournisseur des intrant, les transporteur) On doit connaître les besoins des acteurs: Les Producteurs ont besoins des technologie pour valoriser tous les produits. Palm et la noix de l’anacarde est ce que les deux produits les pertes ou les bénéfices Comment on peut rendre les deux rentable ? Il faut valoriser la palm et la noix. Semences et la technologie Les sacs Les Transformateurs ont besoins de transformer toutes les noix d’anacarde. Les exportations des noix doivent être réduire. La promotion des unités de transformation sur le plan local, communale, régionale, et nationale. Les Exportateurs ont besoins d’une marche libre. Renforcer leur capacité en information sur le marche internationale et management. Les Transporteurs ont besoins de financement. Les aménagements des pistes en vue évacuation des produits. Information sur la zone de production.

Page 23: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 23

Les Encadreurs ont besoins d’être bien formé (des informations sur les foire, salon, séminaires) pour un encadrement efficace avec de moyen de déplacement. Etre au point des nouvelles technologies de production et être mobile L’Etat va mettre accent sur l’environnent juridique favorable a la promotion de la filière (normes, législation, guaritie de crédit). L’Etat dois créer un cadre incitatif favorable aux investisseurs de la filière. Les fournisseurs d’intrants ont besoins d’avoir un meilleur connaissance sur les intrants spécifique de la filière et adapté a l’anacarde. Toute la filière a besoin de financement. On doit connaître les acquis et projets déjà mise en place.

Page 24: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 24

2 Information Anacarde Le marche international de la noix de cajou et les pays africains: evolution et perspectives Mme M. MAFTEI Administrateur principal, Centre de Commerce International/CNUCED/OMC (CCI) Noix et noix de cajou - Marché mondial des noix: 350000 à 400000 t/an (amandes, noisettes, noix, pékan, noix Brésil,

anacarde) - Noix de cajou: 15% - 20% (70 à 75000 t/an) - Propriétés nutritives spécifiques du cajou: Très bas contenu de sucres solubles (1%); pas de

cholestérol; combinaison appropriée des acides aminés, minéraux (Cu; Mg) et vitamines; 82% des graisses sous la forme d’acides gras insaturés.

Produits à base de cajou - Noix: salées, épicées, sucrées, enrobées de chocolat, miel, etc. - Noix granulées, en poudre, pâtes, beurre, etc. - Pomme: fruit, jus de pomme de cajou, boissons alcoolisées - Huile: produits médicinaux - CNSL: antioxydants, couverture des freins , produits médicinaux, etc. - Préparations alimentaires: yogourts, glaces, biscuiterie et produits de pâtisserie, currys,

chutneys, etc. Caracteristiques du marche de la noix de cajou L’arbre du pauvre…et - Implications sociales - Pourvoyeur important des devises (Guinée Bissau, Inde, etc.) Donc: - Encourager la production et l’augmentation des parts des marchés - Stabilisation des prix et des prix du producteur La nourriture favorite du riche - Produit à haute valeur ajoutée par la transformation, avec des possibilités d’expansion de la

consommation Donc: - Augmenter la part des produits transformés dans les exportations - Promouvoir la consommation

Page 25: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 25

- Développer des nouvelles formes de consommation du produit Offre très fluctuante (du simple au double, en fonction des fluctuations des productions du

Mozambique, de la R. U de Tanzanie ou du Brésil) => perte des parts de marché en faveur des noix

de substitution (amande, etc.) dans la fabrication des produits alimentaires. Donc: Besoin de stabiliser l’offre. Culture/production d’anacarde en 2000 - 2002

- 3.5 – 4 millions ha. Cultivés - 1.5-1.8 million t /an anacarde - Rendement moyen 500 kg/ha - Cinq origines couvrant 73% de la production mondiale: Inde 32%; Brésil 15%; Vietnam 12%;

R.U. Tanzanie 8%; Nigeria 6%; autres 22 pays 27%. - Changements structuraux majeurs durant les dernières 30 années, Afrique ASIE Changements structuraux dans la production de l’anacarde Parts dans la production Idem mondiale dans les années ’70 2000-2002 Afrique 78% 30% Asie 15%* 55%** Brésil 7% 15% *Inde ** Inde, Vietnam, Chine, Thaïlande, Indonésie, Myanmar.. La plupart des origines sont des pays a risques (risques d’instabilité politique, économique, financière, sociale, mauvais records des opérateurs économiques, etc.)

Asie 55%

Amérique Latine 16%

Afrique29%

Page 26: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 26

Transformation et exportations de noix de cajou - Production actuelle: 9,5 millions cartons noix de cajou - Exportations: 267000 tonnes* (925 millions $) en 2000 - Croissance des importations valeur, 1996-2000: 6%/an

Exportations Dans les années ’50 En 2000/2001 20,000 tonnes Env. 170,000 tonnes Inde 95% Inde 55-60% + autres pays d’Asie, d’Afrique, Brésil * Produit 080130 Noix cajou fraîches ou séchées, décortiquées ou non Importations de noix de cajou Structure des importations en quantité, en 2000-2001 USA et Canada 41% Inde 21% Union Européenne* 16% Chine 8% Autres pays d’Asie et du Pacifique 8% Japon 3% Brésil 3% * Fournie par l’Inde (20%), Brésil (20%), Afrique (60%) Implications - USA est le plus gros marché, qui décide les prix, mais leur principal fournisseur est le Brésil - Les 2/3 des noix consommées dans le monde sont transformées dans des pays avec une

compréhension limité des notions de substitution entre les produits et des besoins et goûts des utilisateurs.

- Marchés les plus accessibles aux pays d’Afrique: Europe, Japon, autres pays d’Asie Exportations d’afrique: noix brutes ou transformees? Importateurs des noix brutes Terme Court Moyen/long Vietnam X _ Brésil X ….. Inde X X Exportations d’Afrique Tous Inde Principaux compétiteurs des pays d’Afrique - Noix brutes

Page 27: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 27

o Inde et autres importateurs à court terme, avec les industries locales de transformation

- Noix transformées o Inde, Brésil, Vietnam o L’offre régionale

Page 28: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 28

3 Information Elevage BURKINA FASO L'élevage est une activité économique importante au Burkina Faso. Il couvre non seulement les besoins de la population en protéines animales mais participe également à l'équilibre de la balance commerciale du pays par les exportations. Le tableau 1 présente un bref aperçu des statistiques de production, de consommation et d'exportation des produits de l'élevage. Tableau 1 : Production, consommation et exportation (1000 tonnes)

L'élevage est une filière importante dans l'économie burkinabé: Il contribue pour environ 10 % à la formation du PIB national; Il représente la deuxième source de devises après le coton avec 25 % des exportations du

pays; Il concerne, avec l'agriculture, 90 % de la population active du pays.

L'élevage des bovins et des petits ruminants représente l'essentiel de la production animale du pays. Le reste, non négligeable cependant, concerne la volaille (21 millions de têtes) et les porcins (585 000 têtes). Transformation locale L'abattage des animaux qui correspond à la première transformation primaire des produits de l'élevage n'est pas abordé dans le diagnostic qui s'intéresse plus particulièrement à la transformation des cuirs et peaux et à la mise sur les marchés urbains des produits laitiers modernes issus de laits frais: lait, yaourt, crème et fromages. Transformation des cuirs et peaux

1997 1998 1999 2000 2001 Consommation Bovins 75859 80595 83230 76969 69744 Petits ruminants 103410 102951 109570 111636 113683 Volaille 15174 15656 16154 16647 17156 Consommation totale 194442 199202 208953 205252 200582 Consommation Kg/hb/an 6,5 6,5 6,5 5,8 5,8 Exportations Bovins 29493 26864 26379 34832 44293 Petits ruminants 6963 10842 7749 9319 11020 Volaille 912 912 912 930 949 Exportation totale 37369 38618 35040 45081 56262 Production Bovins 105352 107459 109609 111801 114037 Petits ruminants 110373 113793 117319 120955 124702 Volaille 16086 16568 17066 17577 18105 Production totale 231811 237821 243994 250332 256844 Source: Données et indicateurs économiques et financiers. DG Statistique. 2002

Page 29: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 29

TAN-ALIZ est la seule entreprise industrielle sur la filière cuirs et peaux dans le pays. Elle résulte de la privatisation en 1996 de deux sociétés publiques : la SBPC (Société Burkinabé des Peaux et Cuirs) et la SBMC (Société Burkinabé de Manufacture des Cuirs). Elle comprend un atelier de tannerie des peaux et cuirs bruts, et deux ateliers de finition. Ces trois unités sont situées à Ouagadougou et sont placées sous l'autorité d'une direction privée centralisée. Transformation des produits laitiers frais Le Projet d'Appui aux Filières Bio-alimentaires (PAF) a contribué à structurer les producteurs laitiers autour des villes en groupements et à apporter aux transformateurs une formation pratique sur les technologies appropriées. Le PNPDL, projet d'appui au développement de la filière lait, distribuait des ressources aux structures locales organisées: matériels de traitement du lait, glaciaires, etc. Pour se qualifier et obtenir des aides, des transformateurs déjà installés ont créé leur propre association (Table Filière Lait) qui reste cependant peu active. Avec une dizaine d'opérateurs de fabrication de produits laitiers pour le marché urbain à partir de lait frais et de lait en poudre, et un grand nombre d'artisans producteurs et distributeurs de leurs propres produits, les villes sont correctement approvisionnées. COTE D’IVOIRE L'élevage reste encore une activité économique secondaire avec une contribution au PIB agricole de l'ordre de 4,5% et de 2% au PIB total. Cette activité est cependant importante dans la mesure où elle contribue à l'équilibre alimentaire (apports en protéines animales), à la diversification et à l'augmentation des revenus des agriculteurs et éleveurs, à l'équilibre de la balance des paiements (réduction des importations) et à la préservation et à l'amélioration de l'environnement. L'activité d'élevage concerne un grand nombre d'éleveurs. Les techniques traditionnelles de conduite de l'élevage restent dominantes malgré un courant de modernisation affectant des unités individuelles moyennes ainsi que des structures plus récentes d'entreprise orientées vers l'approvisionnement des marchés urbains de Côte d'Ivoire et des pays voisins. Les taux de couverture de la consommation locale en 2001 par la production nationale sont les suivants : � Viande de bœuf 44% � Viande de petits ruminants 78% � Porc 48% � Volaille 91%; avec 100% pour les œufs � Produits laitiers 18% La politique actuelle du gouvernement est caractérisée par un désengagement de l'Etat des activités de production et un encouragement particulier au développement des productions à cycles courts (volaille et porc) ainsi que de la production laitière.

Page 30: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 30

Production, consommation et importations / Produits de l'élevage (en tonnes d'équivalent carcasse (TEC)

NIGER Les systèmes de production traditionnels d'élevage et d'agriculture ont préservé pendant longtemps un équilibre précaire au Niger. Ces systèmes sont désormais dépassés et inadaptés pour la poursuite d'un développement équilibré. Des modèles participatifs incorporant des initiatives dans le sens d'une intensification de l'élevage, d'une amélioration des performances et des rendements s'imposent pour redonner au secteur de l'élevage une perspective nouvelle.

Page 31: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 31

Effectifs du cheptel au Niger (100 têtes) Année Bovins Ovins Caprins Camelins Asins Equins 1997 2 088 4 019 6 224 391 516 93 1998 2 905 5 919 7 375 1 078 562 104 1999 3 368 6 099 8 504 1 094 698 251 2000 3 435 6 282 8 716 1 105 712 253 Source: Direction de l'Elevage. Services des Statistiques L'effectif du cheptel nigérien est de 6 749 495 UBT (Unité Bétail Tropical) dont les besoins alimentaires s'élèvent à 11 390 238 tonnes de matière sèche. Le bilan fourrager comparant la production fourragère disponible au besoin du cheptel national fait ressortir un déficit de 1 827 841 tonnes de matière sèche. On estime donc que le cheptel actuel est en surnombre de l'ordre de 16 % par rapport aux ressources naturelles du Pays consacrées à l'élevage. Le développement de l'élevage passe désormais par une exploitation plus rationnelle des troupeaux et par une meilleure valorisation des produits: lait, viande et cuirs et peaux. Les contraintes imposées au secteur de la viande sont: un rétrécissement des parcours naturels de transhumance, une précarité de la santé animale et une faible intégration à l'économie de marché. La faible productivité du cheptel local ainsi que les nombreux conflits entre éleveurs et agriculteurs contribuent à affaiblir cette filière passablement éprouvée. Ce secteur reste cependant sous exploité et sous valorisé malgré une présence et une potentialité forte dans l'économie. Des actions d'intensification et de meilleure exploitation des produits de la filière devraient faire l'objet d'initiatives privées locales secondées par des partenariats régionaux.

Page 32: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 32

4 Information Oignon

DE LA PRODUCTION NIGERIENNE AU MARCHÉ OUEST AFRICAIN DE L’OIGNON --------------------------------------------------------------

La Filière Oignon au Niger Généralités sur la filière

L'oignon est une production maraîchère bien ancrée au Niger qui a développé depuis longtemps une réputation de qualité dans ce domaine. L'oignon Violet de Galmi s'impose depuis longtemps sur les marchés sous-régionaux comme la référence en matière de goût et de qualité. Cette variété liée à son terroir d'origine est cependant copiée par les pays voisins qui ne manquent pas d'utiliser le label sans pour autant en égaler la qualité.

Cultivées en petites parcelles irriguées, l'oignon a un cycle assez long qui se traduit par des opérations délicates, cependant bien maîtrisées en milieu paysan:

Ø Semis: j;

Ø Repiquage: j+40 à 50 jours;

Ø Récolte des bulbes: j + 180 jours;

Ø Récolte des semences: j + 230 jours.

Il apparaît sur le marché, après récolte, en Mars – Avril et se conserve assez bien quelques semaines et de façon variable, selon les conditions et selon l'année, pour quelques mois. Dans le processus de conservation (sur claies et au frais), les pertes peuvent être importantes. On estime qu'en moyenne les pertes représentent 30 % de la production, mais il n'est pas rare de perdre plus de 50 % du produit sur une durée de conservation de 6 mois.

Statistiques de production, commercialisation et prix des produits de la filière

Le Niger a une tradition de maraîchage bien implantée dans des zones bien circonscrites où l'eau est abondante toute l'année pour satisfaire les besoins en irrigation. Les principaux produits du maraîchage sont l'oignon, la tomate et le poivron. Ces produits font l'objet de transactions importantes sur tout le territoire et à l'exportation. Le tableau 3 présente l'importance relative de ces productions maraîchères.

Tableau 3 : Principales cultures maraîchères au Niger

Superficie Production Légumes Ha t Oignon 7 657 271 234 Tomate 4 496 104 025 Poivron 3 194 50 867 Chou 3 290 113 569

Page 33: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 33

Source: Evaluation des Campagnes des cultures irriguées. Statistiques Agricoles

L'évolution de la production d'oignon, de la consommation locale et des exportations est présentée dans le tableau 4. On observe une dynamique de croissance de la production mais sans grande fluctuation d'une année sur l'autre du fait de la bonne maîtrise des conditions de culture par l'irrigation.

Tableau 4 : Production, consommation et exportation d'oignon du Niger (tonnes)

Année 1994 1995 1996 1997 1998 2001-02 Production nationale 185700 184600 178000 178000 226000 271234Pertes conservation (30 %) 55700 55400 53400 53400 67800 81370Semences (10 %) 18600 18500 17800 17800 22600 27123Consommation nationale 9800 10100 10400 10700 11000 12000Surplus exportable 101600 100600 96400 96100 124600 150741

Source: PPEAP 2000 et statistiques agricoles Les deux principaux pays importateurs d'oignon du Niger sont la Côte d'Ivoire et le Ghana. Le Bénin et le Togo importent également des oignons, mais à un moindre degré, comme appoint à des productions nationales frontalières (la zone de Malanville au Bénin).

Transformation locale

a. Description du secteur de la transformation

Aucune transformation locale à caractère industriel de l'oignon n'existe à ce jour. A l'échelle artisanale, on assiste à du séchage dans des conditions sanitaires sommaires pour répondre à des besoins locaux de consommation en contre-saison. Ces produits n'ont pas pu s'imposer sur le marché du fait d'une conservation médiocre ne répondant pas aux critères minimum de qualité et de goût.

b. Organisation du secteur

Les maraîchers sont généralement organisés en coopératives pour leur approvisionnement en intrants (semences, engrais et produits de traitement) et pour bénéficier de projets d'appui sur financement extérieur. 54 coopératives maraîchères, groupant 20 000 adhérents, sont regroupés dans la FCMN – Niya (Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger – Niya signifiant "volonté").

La FCMN – Niya est active pour organiser les coopératives, apporter des services réels d'approvisionnement et représenter la profession auprès des instances publiques. Autonome, cette fédération subit des pression en vue de sa marginalisation. Les pouvoirs publics lui préfèrent des organisations plus dociles et moins impliquées au niveau de la base.

A la faveur du PPEAP (Projet de Promotion des Exportations Agro-pastorales financé par la Banque Mondiale), les secteurs de l'agriculture et de l'élevage se sont organisés en filières – produits dans lesquelles les producteurs sont associés aux commerçants pour l'organisation des opérations de production jusqu'à la commercialisation.

Page 34: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 34

Pour la filière oignon, des ANFO (Association Nigérienne de la Filière Oignon) ont vu le jour au niveau des communes, des départements et du pays. Théoriquement l'idée de rassembler les producteurs et les commerçants autour d'une table pour décider à l'avance des prix des produits en fonction des informations avancées par les commerçants sur les marchés et sur les coûts de transport peut paraître séduisante; ce qui l'est moins est que les ANFO sont généralement présidées par les commerçants qui maîtrisent seuls l'information sur les marchés et sont donc susceptibles de les utiliser à leur profit.

Prix – Concurrence et Positionnement des produits

Les prix à la production sont très variables en fonction de la période de commercialisation. Les producteurs susceptibles de stocker leur production quelques semaines, voire un ou deux mois, réalisent des plus-values importantes. Les prix des oignons regroupés au niveau d'une coopérative pour leur embarquement sont approximativement les suivants:

Ø En Mars – Avril : 150 FCFA/ kg

Ø En Juillet – Août : 250 FCFA/ kg

Ø En Novembre – Décembre : 300 FCFA/ kg.

Cependant, au moment de la récolte, en bord champ, les prix peuvent descendre à des niveaux de l'ordre de 50 FCFA / kg. Si le producteur s'est endetté auprès d'un commerçant pour préfinancer sa production, celle-ci pourra alors lui être achetée à des prix encore inférieurs, de l'ordre de 30 à 40 FCFA / kg. On voit donc l'intérêt qu'auraient les producteurs à renforcer leurs structures coopératives pour mobiliser des crédits de campagne moins onéreux et financer un stockage avant commercialisation.

Les circuits de commercialisation sont organisés en trois axes selon la destination finale du produit:

Ø Axe Niger – Côte d'Ivoire : sous contrôle quasi exclusif de commerçants nigériens.

Ø Axe Niger – Ghana : dominé par des opérateurs nigériens.

Ø Axe Niger – Bénin / Togo : partagés entre les opérateurs nigériens, béninois et togolais.

L'incursion des commerçants béninois et togolais sur le territoire pour l'achat d'oignons en période de récolte est diversement appréciée. Négativement par les commerçants locaux qui y voit une concurrence. Positivement par les producteurs, bien que les prix proposés soient généralement bas.

Le facteur limitant du commerce de l'oignon est la capacité des commerçants spécialisés dans cette filière à mobiliser des financements suffisants pour accroître leur capacité d'achat et de transport. Un cycle complet (sans stockage intermédiaire) de vente d'oignon sur Abidjan mobilise un camion et des capitaux sur plus d'un mois. Même si l'opération est lucrative, elle nécessite un fonds de roulement important qui ne peut réaliser au mieux que 4 ou 5 cycles par an.

Page 35: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 35

Structure de la valeur ajoutée d'une entreprise représentative

La production d'oignon est une activité rentable au niveau des producteurs, d'autant plus rentable qu'ils pourront conserver l'oignon quelques semaines après la récolte pour obtenir des prix de vente plus rémunérateurs. Le compte d'exploitation simplifié pour la production d'un hectare d'oignon, avec un rendement modeste de 8,4 tonnes et un prix également modeste de 50 FCFA/ kg, est présenté dans le tableau 5.

Compte d'exploitation, production d'un hectare d'oignon

Producteurs: 1 ha d'oignon FCFA / ha % Produit: 8,4 t x 50 F 420000 100% Charges Intrants 136553 33% Irrigation 183402 44% Main d'œuvre 68784 16% Total charges 388739 93% Profit du planteur 31261 7%

Source: Enquête marché de l'oignon / SAP. Madaoua/1996

Au niveau de la commercialisation, l'oignon fait l'objet d'une spéculation active qui rend délicats les calculs de prix de revient en fonction des prix de vente. Les meilleurs résultats sont obtenus par des commerçants supportant un stockage des produits sur plusieurs mois; cependant les pertes de produits peuvent représenter de 30 à 50 % des achats, compensés par des niveaux de prix de l'ordre de 3 à 5 fois le prix d'achat bord champ. Le tableau 6 présente une structure des coûts pour une commercialisation directe (sans stockage intermédiaire) des oignons sur Abidjan.

Tableau 6 : Structure des coûts et marge pour le commerce de l'oignon du Niger sur Abidjan - Camion de 35 tonnes d'oignon

FCFA/Chargt % Commerçant Achat oignon 1320000 39% Sac 132000 4% Chapeau 16500 0% Chargement + taxe de marché 150000 4% Transport (Niamey - Abidjan) 1155000 34% Certificat phyto + douane 150000 4% Pots de vin - escorte 316000 9% Déchargement 33000 1% Perte (20 sacs) 80 000 2% Total 3352500 100% Prix du sac à Abidjan 13000 Marge 677500 17%

Page 36: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 36

Source: Enquête marché de l'oignon / SAP. Madaoua/1996 Potentialités et contraintes

La filière oignon du Niger dispose d'un potentiel important. L'organisation de la filière et surtout son financement par un système de crédit approprié devraient permettre de doubler la production commercialisée dans les trois prochaines années.

Les principaux atouts de la filière sont:

Ø Un environnement agro-climatique propice à la culture de l'oignon et notamment à la variété "Violet de Galmi" dont la qualité et le goût sont réputés dans toute la sous-région.

Ø Des techniques de production bien maîtrisées par les paysans.

Ø Des circuits commerciaux bien rodés où le commerçant dispose cependant d'une position dominante sur le producteur renforcée par la mise en place des ANFO.

Les contraintes de la filière touchent principalement les points suivants:

Ø Une conservation aléatoire et mal maîtrisée des oignons sur une période de plusieurs mois.

Ø Une absence de crédits de campagne pour le financement des intrants, ce qui place les producteurs en position très vulnérable face aux commerçants.

Ø Une spéculation forte sur les produits du fait de disparités importantes des prix du marché au cours de l'année.

Ø Un manque d'information objective sur les marchés de consommation accessible aux producteurs pour accroître leur pouvoir de négociation face aux commerçants organisés.

2.1.5. Besoins de partenariat

Ø Pour les coopératives de producteurs d'oignon, le besoin de partenariat est essentiellement financier pour couvrir les coûts de la campagne de production en intrants (semence, engrais, produits de traitement).

Ø Pour la Fédération des coopératives maraîchères, un partenariat serait utile pour mobiliser l'information sur les marchés de consommation et diffuser régulièrement cette information auprès des coopératives adhérentes.

Pour les commerçants intervenant dans la collecte, le stockage et l'exportation des oignons, le besoin d'un partenariat financier est également recherché pour accroître leur capacité d'intervention sur un marché loin d'être saturé.

Source : Agro Ind 2002

Page 37: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 37

La filière oignon en chiffres (FAO)

Production (Mt) 1996 1997 1998 1999 2000 2001

Western Africa 882 185 911 5501 000

394 988 7511 118

495 1 048

581 Nigeria 550 000 567 000 580 000 596 000 600 000 600 000 Niger 183 400 181 100 224 273 225 971 356 184 271 218 Senegal 63 785 73 000 81 097 89 550 90 000 90 000 Mali 46 767 45 000 64 583 25 690 20 291 30 169 Ghana 29 500 35 400 38 400 38 500 38 500 38 500 Benin 7 760 8 945 11 005 11 665 12 000 17 094 Cape Verde 973 1 105 1 036 1 375 1 520 1 600 Exportations (Mt) 1996 1997 1998 1999 2000 2001

Western Africa 61 559 43 706 55 601 49 625 47 154 38 719 Niger 59 699 41 723 54 942 49 085 46 330 37 897 Côte d'Ivoire 308 414 466 431 439 439 Burkina Faso 1 500 1 500 129 24 304 304 Importations (Mt) 1996 1997 1998 1999 2000 2001

Western Africa 58 920 80 463 58 468 79 803 118 045 115 932 Senegal 20 381 22 918 18 751 28 293 45 645 52 041 Côte d'Ivoire 13 273 23 734 19 680 23 876 23 531 23 531 Guinea 9 015 11 554 3 500 8 355 10 665 10 299 Mauritania 3 400 7 100 4 800 5 700 14 700 11 357 Gambia 2 045 4 100 3 100 4 783 11 591 7 645 Sierra Leone 5 600 5 600 2 200 2 700 2 600 2 600 Burkina Faso 1 000 1 000 1 686 574 4 460 4 460 Togo 2 162 1 688 1 688 1 945 1 649 716 Liberia 585 1 455 1 200 1 750 1 750 1 750 Cape Verde 762 838 1 037 1 087 1 077 1 302 Importations - Valeur (k$) 1996 1997 1998 1999 2000 2001

Western Africa 10 914 12 687 9 346 11 480 13 237 15 902

Page 38: Renforcement des Réseaux Régionaux des Systèmes d ...hubrural.org/IMG/pdf/mistowa_rapports_reunions_paralleles.pdf · 1.5 Résultats Groupe 3: Renforcer les Capacités Le groupe

Rapport Réunions Parallèles 38

La filière oignon en graphes (FAO)

PRODUCTION D'OIGNONS (tonnes)

0

200 000

400 000

600 000

800 000

1 000 000

1 200 000

1996 1997 1998 1999 2000 2001

Western Africa Nigeria Niger Senegal

IMPORTATIONS (tonnes)

0

20 000

40 000

60 00080 000

100 000

120 000

140 000

1996 1997 1998 1999 2000 2001

Western Africa Senegal Côte d'Ivoire Guinea Mauritania

EXPORTATIONS (tonnes)

010 00020 00030 00040 00050 00060 00070 000

1996 1997 1998 1999 2000 2001

Western Africa Niger