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ESPACES PUBLICS Communauté d’Agglomération de Montluçon. Charte Architecturale et Paysagère C A C A Préconisations. Eliane Auberger, Sycomore / Nathalie Lespiaucq Chomette. Mars 2006 169 Î Clarier les besoins et notamment bien dénir la place de l’automobile, des stationnements, Î Recenser les atouts et les valeurs, bien comprendre les fonctions symboliques Î nir le niveau d’intervention : faut il tout refaire ? Î Envisager les actions d’accompagnement : façades, éclairage, eurissement, enfouir les réseaux, modier un plan de circulation... Requalier les espaces publics Les espaces publics jouent un rôle fondamental dans la vie collective et dans l’image de ce territoire. S’ils sont le plus souvent le long d’une vie rurale passée, ils se sont adaptés à l’époque contemporaine. Les fonctions et usages modernes les ont progressivement transformés en lieu où se retrouvent la croix du village mais aussi la borne incendie, les poubelles, le panneau d’information, avec nécessité de faire circuler et stationner les véhicules. Dans certains cas la traverse de bourg est devenue un axe routier surfréquenté : automobiles et poids lourds, avec visibilité dégagée et place de goudron au centre du village, des aires de stationnement surdimensionnées pour faciliter les manoeuvres des poids lourds, un sentiment de danger immédiat règne .. En centre ville, les places ont aussi perdu leur fonction et sont désormais prises d’assaut par les automobiles. Car peu à peu les impératifs fonctionnels ont pris le dessus, et jusqu’à une époque récente, l’enrobé a régné en maître pour des raisons de facilité d’entretien. Quatre communes ont récemment terminé un programme d’aménagement de bourg. Les projets réalisés sont intéressants et vont nous permettre de revenir sur le rôle essentiel du végétal. Même si par ailleurs, la grande majorité des communes, et en particulier celles qui n’ont pas réalisé de travaux d’aménagement conséquents, fait des efforts ponctuels d’aménagements paysagers. Par dénition et par usage, ces espaces sont fortement hiérarchisés entre le communal de village, la placette de bourg et la place centrale. Î Conserver cette hiérarchie – c’est à dire ne pas refaire le couderc de village comme on referait la place du bourg-, respecter l’échelle des lieux tout en redonnant du charme à ces espaces est un des enjeux de la rénovation des espaces publics Î Pour y arriver cela nécessite la conviction et l’implication de tous les acteurs : les élus, le Conseil Général, les services de l’Equipement et les professionnels concepteurs. Î Une dynamique en marche qu’il faut encourager à Montluçon comme dans les petites communes rurales Î Tout l’enjeu des réaménagements est de conserver un équilibre –voire de créer une synergie- entre les aspects fonctionnels (stationnements, circulations, accès aux services et aux commerces, réseaux, évènements...) et l’image (mise en valeur du patrimoine, qualité des espaces, respect des lieux, hiérarchie des espaces entre eux .. .)

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ESPACES PUBLICS

Communauté d’Agglomération de Montluçon. Charte Architecturale et Paysagère C A C APréconisations. Eliane Auberger, Sycomore / Nathalie Lespiaucq Chomette. Mars 2006 169

Clarifi er les besoins et notamment bien défi nir la place de l’automobile, des stationnements, Recenser les atouts et

les valeurs, bien comprendre les fonctions symboliques Défi nir le niveau

d’intervention : faut il tout refaire ? Envisager les actions

d’accompagnement : façades, éclairage, fl eurissement, enfouir les réseaux, modifi er un plan de circulation...

Requalifi er les espaces publics Les espaces publics jouent un rôle fondamental dans la vie collective et dans l’image de ce territoire.

S’ils sont le plus souvent le long d’une vie rurale passée, ils se sont adaptés à l’époque contemporaine.Les fonctions et usages modernes les ont progressivement transformés en lieu où se retrouvent la croix du village mais aussi la borne incendie, les poubelles, le panneau d’information, avec nécessité de faire circuler et stationner les véhicules.Dans certains cas la traverse de bourg est devenue un axe routier surfréquenté : automobiles et poids lourds, avec visibilité dégagée et place de goudron au centre du village, des aires de stationnement surdimensionnées pour faciliter les manoeuvres des poids lourds, un sentiment de danger immédiat règne ..En centre ville, les places ont aussi perdu leur fonction et sont désormais prises d’assaut par les automobiles.Car peu à peu les impératifs fonctionnels ont pris le dessus, et jusqu’à une époque récente, l’enrobé a régné en maître pour des raisons de facilité d’entretien.Quatre communes ont récemment terminé un programme d’aménagement de bourg. Les projets réalisés sont intéressants et vont nous permettre de revenir sur le rôle essentiel du végétal. Même si par ailleurs, la grande majorité des communes, et en particulier celles qui n’ont pas réalisé de travaux d’aménagement conséquents, fait des efforts ponctuels d’aménagements paysagers.

Par défi nition et par usage, ces espaces sont fortement hiérarchisés entre le communal de village, la placette de bourg et la place centrale.

Conserver cette hiérarchie – c’est à dire ne pas refaire le couderc de village comme on referait la place du bourg-, respecter l’échelle des lieux tout en redonnant du charme à ces espaces est un des enjeux de la rénovation des espaces publics

Pour y arriver cela nécessite la conviction et l’implication de tous les acteurs : les élus, le Conseil Général, les services de l’Equipement et les professionnels concepteurs.

Une dynamique en marche qu’il faut encourager à Montluçon comme dans les petites communes rurales Tout l’enjeu des réaménagements

est de conserver un équilibre –voire de créer une synergie- entre les aspects fonctionnels (stationnements, circulations, accès aux services et aux commerces, réseaux, évènements...) et l’image (mise en valeur du patrimoine, qualité des espaces, respect des lieux, hiérarchie des espaces entre eux .. .)

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BÂTIR LE PROJET

C o n s t a t e r p o u r m i e u x c l a r i f i e r l e s b e s o i n s

Avant tout aménagement de la place ou de la voie, il est indispensable de recenser ses utilisations actuelles.• La place

− Lieu public et espace de convivialité, elle regroupe les activités (commerces, institutions, équipements, marchés, fêtes, rencontres, promenade, jeux, …) mais aussi un espace d’information.

− C’est aussi un lieu symbolique, porteur de l’image du bourg : monuments majeurs, monuments aux Morts, croix… : comment sont ils mis en valeur, comment les faire vivre et remplir pleinement leur rôle ?

− Carrefour de routes importantes, lieu de passage fréquenté : comment s’organise les fl ux de circulations et le stationnement, la place du piéton.

• La voie : lieu de passage des voitures et/ou des piétons et des cycles, elle est aussi un alignement bâti et commercial, voire de stationnement.

• Une fois ces recensements effectués, il est important de hiérarchiser les utilisations souhaitées pour clarifi er les intentions, défi nir un programme et étudier les solutions à mettre en œuvre.

R e c e n s e r l e s a t o u t s e t l e s v a l e u r s :

• Evolution de la structure urbaine: le patrimoine bâti, les typologies architecturales• Un bâtiment remarquable (église, mairie, statue, …) singularise le site.• Les éléments de patrimoine à mettre en valeur et/ou à restaurer. • Des arbres remarquables: ils structurent l’espace et leurs proportions harmonieuses

mettent en valeur les monuments : quelle est leur longévité, leur possibilité de croissance et leurs exigences ?

• Le sol : sa perception est importante dans le champ de vision, nature et effet produit. Doit-il être en continuité ou en rupture avec les façades ?

• Les rues débouchent sur la place ouvrent l’espace et créent des perspectives vers l’extérieur.

• Les vues vers la nature et la campagne.

Exemple de la place des Marais, une place vouée totalement au stationnement. Plantée d’alignement de platanes, elle est totalement couverte d’enrobé. Le marché s’y déroule de façon hebdomadaire: l’accès doit être simple et le revêtement adapté.Dans le prolongement du jardin et le long de l’avenue, la plantation d’une haie avec aménagement d’une cheminement piéton ponctué de points de fl eurissement, par exemple, permettraient de qualifi er les abords directs tout en conservant le coeur de la place disponible.

L’aménagement de ce coudert à Quinssaines répond à des besoins qui ont été préalablement identifi és : aire de jeux. Les enfants peuvent venir jouer, un aménagement peu conséquent mais qui reste dans l’esprit villageois.

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L e s c o n t r a i n t e s • Les réseaux aériens• Les éléments à dissimuler ou à intégrer : poubelles…• Les incontournables, diffi cile à déplacer : panneaux directionnels, cabines téléphoniques,

transformateurs EDF…

D é f i n i r l e n i v e a u d ’ i n t e r v e n t i o n

Est-il nécessaire de refaire la totalité de la place ? Quelle part accorder au végétal, à l’espace vert et au minéral ?

Quel esprit veut-on ? - Urbain ou villageois ?- Libre ou structuré ?- Simple ou sophistiqué ?

Quelle est la fonction de la place ? - espace de vie, d’accueil, d’animation- aire de stationnement

Se poser la question de l’impact de la voiture : - Trop de voitures et la place devient un parking, les bâtiments qui la bordent

sont masqués par les voitures,- Combien de places de stationnement de proximité? Quelle image? - Différencier les espaces circulés et stationnés par des revêtements de sol et

un traitement végétal différents?

ACCOMPAGNER LE PROJET

La réfection des façades Il est nécessaire que les espaces requalifi és soient accompagnés d’opérations de ravalement de façades; en effet une façade dégradée sur un espace traité, nuit à la qualité du cadre de vie.

L’enfouissement des réseauxC’est un problème récurrent dans les bourgs et surtout dans les villages et les entrées de bourgs.

Le fl eurissement Une action qui doit faire partie intégrante du projet et doit être pensée sur l’ensemble du bourg. Le plan d’aménagement doit intégrer le végétal pour éviter la prolifération de supports encombrants.

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A proximité du centre ancien, un équipement public nécessite du stationnement. Le parvis est très minéral, on aperçoit un seul arbre, l’enrobé domine au sol. Un espace peu vivant.

Le règne du tout enrobé: une image qui va appartenir au passé. Les communes de Lamaids et Quinssaines fortement pénalisées par le trafi c lié à la RN 145 réfl échissent à un aménagement de bourg.

Le bourg de Lignerolles se caractérise par un espace vaste, ouvert, ponctué d’un tissu bâti très lâche. Les équipements et services sont implantés autour de cet espace par ailleurs scindé en 2 parties: des espaces enherbés pas structurés ou sont implantés divers éléments de patrimoine, support de fl eurissement, quelques arbres. Et puis les voies et espaces de stationnement couvert en enrobé. Aucune délimitation entre voies et espaces verts. Une grande sensation de vide. Peut être l’organisation d’un jardin thématique permettrait de rééquilibrer les pleins et les vides et redonner une échelle aux choses.

DES ESPACES PUBLICS MONOTONES : L’ABSENCE DE CHARME

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CHOIX DES MATÉRIAUX ET DES TRAITEMENTS

L e s p r i n c i p e s

Les matériaux employés peuvent être de nature différente afi n de mettre en évidence les différents usages (stationnement, circulation piétonne, zones de jeux, fl eurissement….)

Le choix des matériaux doit être adapté aux usages, répondre aux exigences techniques souhaitées (la sous-couche d’une zone circulée est différente d’une zone piétonnière), et prendre en compte l’environnement bâti et paysager.

Toutefois l’approvisionnement en matériaux locaux est parfois diffi cile du fait de la fermeture de carrières proches. On est donc souvent réduit :

- à choisir des matériaux exogènes. Il faudra alors choisir les matériaux les plus proches par leur couleur, leur nature et leur texture

- à réemployer des matériaux existants : d’où la nécessité de constituer des «stocks» de matériaux à réutiliser

La texture (un pavé granite peut être sablé, grenaillé, bouchardé), la couleur, le sens de pose, les dimensions d’une dalle ou d’un pavé, déterminent des aspects différents pour un même matériau.

Un quadrillage au sol (par exemple en pavés ou dalles granite) sur une partie de voie circulée peut présenter des nuisances visuelles: le chauffeur comme le piéton différencient mal l’emprise de la voie circulée, et des nuisances sonores dues à des bruits de roulement importants .La délimitation discrète de certains espaces spécifi ques (une bande de pavés pour délimiter un espace de stationnement) peut être effi cace et suffi sante.

Mais attention, une grande diversité de matériaux peut donner le résultat inverse et rendre l’ensemble illisible.

Pour une meilleure harmonie du traitement de sol et du bâti environnant, il est préférable d’utiliser des matériaux locaux de coloris traditionnels.

Bandes de pavés faisant à la fois caniveau et m a r q u a g e . Toutefois le dessin peut être souvent dur. On doit avoir un rappel de pavés en proximité.

Un emploi similaire avec des galets

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noter un surcoût de l’ordre de 3 à 4 € au m²• Matériau sensible aux taches d’hydrocarbures, à éviter en aires de stationnement• Matériau qui peut devenir banal

Des contraintes techniques et fi nancières fortes lorsque le temps de transport s’approche d’une heure :

• Surcoût lié à l’incorporation d’un retardateur de prise• Disponibilité pour le chargement du camion et départ immédiat

EXEMPLES DE CHOIX DE MATÉRIAUX POUR DES ESPACES PIÉTONS

L e b é t o n d é s a c t i v é

• Facilité de mise en œuvre, longévité s’il est réalisé dans de bonnes conditions, variété de texture et de teinte par l’emploi de granulats locaux (granulométrie variable) qui lui confère une bonne adaptation au site.

Toute la réussite dépend du choix des granulats (couleur, aspect, granulométrie) et de la fi nition (désactivé, balayé, lavé …)

• Le matériau peut être mélangé à des fi bres colorées pour le rendre plus solide et lui donner une nuance

• Réalisation de surfaces importantes (joints de fractionnement tous les 20m²)

• La réalisation préalable d’échantillons de bonne taille est indispensable. Par exemple certains matériaux entraînent des traces de laitances importantes (ex du granite vert) qui sont à éviter

• Les matériaux peuvent provenir d’ailleurs, à

Le béton désactivé offre de nombreuses possibilités de rendu.

• A l’arrivée sur le chantier, mise en oeuvre immédiate et rapide, donc en couche plus épaisse

• La qualité du béton et sa fi nition sont moins performantes (des différences d’aspect peuvent apparaître entre le béton coulé en début et fi n de toupie).Ce matériau malgré cette contrainte liée à la proximité du chantier demeure globalement intéressant.

D e s r e v ê t e m e n t s à b a s e d e r é s i n e

Ce sont des matériaux adaptés de préférence aux pistes cyclables, cheminements piétons, espaces publics non circulés

• Revêtements constitués de résine et d’agrégats et/ou de sable

• Selon les types de produits, mise en oeuvre différenciées , sur sous couche drainante ou sous couche béton, asphalte etc..

• Le choix des couleurs varie en fonction du sable ou des agrégats

• Certains sont perméables à l’eau et à l’air et emploient des résines non toxiques.

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Pose avec joint au sable large : possibilité d’implantation d’herbe

LES NOMBREUSES POSSIBILITÉS QU’OFFRE LA POSE DES PAVÉS

Les pas de portes sont identifi és. Le calepinage reste dis-cret. Une idée simple et effi cace. Teillet Bordures et sols de même matière

Pose avec joint de sable + chaux

affl eurant

Facteur d’identité Grande souplesse des dessins de pose Possibilité de faire des stocks de récupération

Mélanges de pavés de natures différentes Selon le choix des pavés : on peut donner

l’impression de faire revenir la pierre du bâti sur le sol : un ancrage

L e s p a v é s o u d a l l e s e n p i e r r e n a t u r e l l e

C’est le matériau par excellence pour ce type d’usage. Mais il présente une forte contrainte fi nancière.

• Dimensions variables du pavé (de 8 x 8 à des dalles de 40 cm de large et longueur libre), épaisseur variable en fonction de la taille, non gélif, grande longévité, pérennité des couleurs et forte adaptation au site

• Possibilité d’emploi de matériaux locaux de récupération• Nécessité d’un savoir-faire pour la pose et la réalisation des

joints, les possibilités d’appareillages sont nombreuses• Des aspects différents suivant le traitement de surface:

grenaillé, fl ammé, brut de sciage, éclaté…

Trames créés par l’association de l’enrobé et de pavés, hors territoire.

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• Des aspects différents suivant le traitement de surface: grenaillé, fl ammé, brut de sciage, éclaté…

L e s p a v é s o u d a l l e s c o m p o s i t e b é t o n a v e c o u s a n s c o u c h e d e p a r e m e n t e n p i e r r e n a t u r e l l e

Ce matériau qui a été très utilisé pour son coût subit aujourd’hui un phénomène de rejet (pavés autobloquants), illustrant les aléas des modes même dans le choix des matériaux de sols.

Ses avantages : - choix de coloris, de formes et de tailles (de 6,5

x 6,5 à 30 x 20, voir plus suivant les fabricants), avec ou sans chanfrein, les arêtes irrégulières donnent un effet plus naturel,

- aspect grenaillé, lavé ou grésé,- résistance mécanique élevée et bonne

durabilité du produit,- coût moindre par rapport à la pierre naturelle

Ses inconvénients : - effet plus standard et plus “urbain” et plutôt

banalisant- l’effet banalisant est accru par le choix des

couleurs qui très souvent s’orientent vers le rose.

Le choix des couleurs est à adapter. Ici on doit tester la possibilité d’emploi de couleurs proches des sables blonds, plutôt que des roses.

Béton avec granulats de grosse dimension associé à des bandes de dalles. Hors territoire.

Les galets du tour d’arbre rappellent ceux du caniveau. L’exemple est harmonieux. Hors territoire.

Jamais le pavé de béton n’aura la souplesse d’un pavé de pierres. Malgré le choix des couleurs et des textures, l’effet reste toujours rigide.

Pour cette raison il est à éviter dans les aménagements de villages ou de places

Eviter le mé-lange de ma-tériaux et les raccords de calepinage qui f ract ionnent i n u t i l e m e n t

l’espace

Sont à éviter les contrastes de couleurs trop forts qui fractionnent l’espace - un enrobé à granulats clairs de granite aurait été mieux adapté (exemple hors territoire)

Un matériau qui a fait son temps et qui est beaucoup moins uti-lisé. Il est vrai que des produits nouveaux of-frent de nouvelles pos-sibilités et un aspect plus satisfaisant avec des temps de pause réduitsPar exemple les bé-tons d’empreinte: l’utilisation de moules spéciaux permettent d’imprimer des motifs divers sur un béton coloré : dalles, pavage etc...

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- Un traitement de sol qui offre un aspect naturel intéressant, particulièrement en site rural.

- La granulométrie et la nature du matériau sont importantes. Un sol trop compacté et imperméable n’offre pas de bonnes caractéristiques pour un cheminement piéton. L’eau doit s’infi ltrer sinon le ruissellement en surface creuse et ravine d’autant plus vite que la pente est importante.

- Revêtement souple à la marche.- Egalement propice aux aménagements sur

des surfaces vastes (ex : places de marché...)- Des gammes de couleur qui varient des gris,

ocres jaunes aux rosés plus intenses.- Coût modéré; mais nécessite des réfections et

recharges au moins tous les 5 à 7 ans.- Nécessite une bordure de blocage pour retenir

le matériau.MAIS :

- Exige une planéité maximale (pente de 2% maxi). La déclivité peut être augmentée par le mélange avec de la chaux (6%) ou de la grave ciment (5%) qui permet de « tenir » le matériau. Cet apport a un coût et peut doubler le prix de la fourniture de base.

- Se tasse sous le poids des véhicules d’autant plus si la sous couche n’est pas uniformément compactée: formation de fl aques sur les zones de stationnement.

- Exige un entretien régulier pour maintenir une surface plane.

Ce matériau est intéressant en particulier en site rural. Son utilisation doit être maîtrisée.

L ’ e n d u i t g r a v i l l o n n é Ce matériau allie plusieurs avantages :

- Facilité d’exécution- Tenue dans le temps- Faible usure (selon la constitution)- Faible salissure- Et surtout possibilité d’allier des gravillons de

couleurs différentes dont la teinte ressort et réduit l’aspect enrobé. On peut employer des granulats gris/ jaune , ou rose.

- Possibilité d’avoir un liant végétal. Transparent il laisse apparaître la teinte naturelle des granulats. Des ajouts de pigments offre une diversité de couleurs.

Les inconvénients: la présence de gravillons persistants nécessitant un nettoyage soigneux au début. Le choix de la couleur du gravillon est déterminante si on veut éviter la banalité.

Attention à la multiplication des textures et à la taille des joints en béton. Les joints sont ici trop épais et nuisent à l’aspect général de l’aménagement. Hors territoire.

La piste cyclable est séparée par une bande de pavés. Hors territoire.

Le sablé stabilisé convient bien aux petites places de bourgs et villages. Même si ici on aurait pu concevoir une bande végétale entre espace public et voirie.

L e s a b l e s t a b i l i s é e t l e g r a v i l l o n

Exemple matériau végécol (source Colas)

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METTRE EN VALEUR LE PATRIMOINE

Les éléments de patrimoine sont très souvent implantés sur l’espace public. Ils en deviennent l’élément central à mettre en valeur. Mais on a souvent tendance à focaliser sur l’objet lui même et à l’enfouir sous du fl eurissement, tout en laissant le contexte nu . Il faudrait inverser cette tendance :

La mise en valeur du patrimoine ne se limite pas à l’objet lui-même mais il faut envisager le contexte global

Privilégier la simplicité et l’environnement végétal plutôt que les environnements minéraux, à moins que l’on ait un beau sol.

Un espace encombré....

Dans les aménagements modernes, cette osmose est parfois rompue par des choix de matériaux trop différents

Eviter les contacts de matériaux trop différents comme une fontaine en pierre / pavés béton (colorés ou non) ou fontaine / bitume.. Privilégier les matériaux naturels de même facture que les matériaux de construction de l’objet (même s’ils sont de provenance différente)

Il vaut mieux employer un béton désactivé avec du granulat qui rappelle la pierre de la fontaine que des pavés béton

Eviter des poser les éléments de patrimoine sur des “galettes” de traitement de sol qui s’isolent du reste, essayer de relier aux autres masses

Veiller aux proximités fâcheuses soit par leur fonction (poubelles…), leur encombrement (voitures) ou leurs couleurs (EDF)

Dégager les éléments à mettre en valeur du stationnement automobile; avoir des transitions entre les parkings et les éléments de patrimoine

Raisonner le fl eurissement qui ne doit pas être systématique,

Parfois au lieu de mettre en valeur, il masque ou déforme; trop de fl eurs «écrase» au lieu de mettre en valeur. On a parfois intérêt à fl eurir à coté plutôt que sur l’objet lui même.

On a souvent un rapport au sol intéressant : vieux dallage de même nature ou de même couleur que la fontaine ou que le socle de la croix …

Un traitement de sol adapté (dallage ou zone enherbée) serait plus valorisant qu’un enrobé.

Les éléments de patrimoine se trouvent trop souvent ici rejetés en fond de place ou situés au milieu d’un carrefour. Il y a une réfl exion importante à mener sur ce thème dans chaque commune.

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LA RUE

L’aspect de la rue est un ensemble complexe déterminé par plusieurs facteurs qui dépendent d’acteurs différents :

• la voie elle-même qui dépend de la commune (voie communale) ou du Conseil Général (traverse) ou de l’Etat (routes nationales )

- son gabarit- la nature des revêtements

• le trottoir est à la charge de la commune : dans les aménagements de traverses, les largeurs de chaussées sont (étaient) surdimensionnées et les trottoirs réduits. Aujourd’hui cette situation s’est améliorée et cet effet pervers joue moins.

- Son existence : en milieu rural, de nombreuses rues secondaires n’ont pas de trottoirs mais un accotement enherbé. En ville, dans les quartiers anciens et plus denses, il arrive aussi que l’emprise de la voie aille de mur à mur

- Sa largeur par rapport à la voie - Le matériau qui le recouvre souvent raisonné

pour optimiser le rapport coût/usage/entretien, mais pas forcément pour des raisons esthétiques

• A l’interface : le caniveau - Sa nature- Sa position : latérale, centrale…

• Et la bordure - Franchissable / haute- Sa nature - Sa hauteur

D‘autres acteurs interviennent dans l’aspect de la rue : • Les façades : privées mais dont l’aspect et le

recul peuvent être défi nis par des préconisations d’urbanisme relevant du PLU

• Les clôtures : privées mais dont l’aspect et le recul peuvent être défi nis par des préconisations d’urbanisme relevant du PLU

• Le mobilier urbain, l’éclairage, la signalétique ….

Visuellement c’est un ensemble mais sur lequel on intervient de manière séquentielle.

Le caniveau et la bordure• Ce sont des éléments importants dans le cadre

d’aménagements d’espaces publics. Ils permettent de créer une transition entre les différentes zones ou différents matériaux (ex du caniveau entre enrobé sur la voie et stationnement ou trottoir).

• ces deux éléments sont souvent proches dans l’espace, liés entre eux

• Le choix de la bordure est déterminant. Il doit allier deux types de préoccupations :

- Séparer les circulations quand cela est nécessaire

- Marquer une rupture de matériaux ou au contraire assurer leur transition harmonieuse

Des pavés de récupération peuvent être employés à moindre frais.

Requalifi er les espaces publics

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La position du caniveau : latéral ou central ?L’emplacement du caniveau dans la rue est primordial :

• Le caniveau central fait plutôt référence à une ruelle étroite, lorsqu’il n’y a pas de marquage latéral en pied de façade, il établit un « guide », un fi l conducteur dans la perception de la voie, mais également il fragmente les espaces ; la position du piéton par rapport à la voiture n’est pas clairement marquée, le partage de la voie impose une vigilance aux uns et aux autres.

• Par contre l’emploi d’un double caniveau latéral accroît l’effet d’étroitesse mais peut assurer une transition entre le mur et la voie

Caniveau en pavés de récupération : une pente latérale pour sortir les eaux.

Même principe mais en laissant des espaces pour les végétaux.

Caniveau central qui fragmente les espaces.

Le trottoir et son revêtementLa nature du revêtement est souvent liée à l’usage. Toutefois pour un même type de revêtement on peut jouer sur les nuances ou les textures • Par exemple un enrobé n’est pas forcément réalisé

avec des granulats basaltiques noirs, mais peut être réalisé avec granulats de couleurs : granitiques (gris ou roses ou en mélange ) alluvionnaires (jaune doré) …

• Un sablé stabilisé peut être gris rosé ou gris jaune, couleurs en accord avec les pierres et enduits des constructions du territoire.

Principes :On recherchera un matériau :• En accord avec les usages• En accord avec les couleurs locales • Ou en rupture mais à bon escient

ADOPTER un seul type de traitement de trottoirs par type de séquence (lotissement, entrée, bourg...) même si cette séquence est interrompue par un giratoire ou un carrefour éviter la multiplication des styles sur un même type de séquence Laisser quand c’est possible une place à la

végétation, surtout si celle ci peut répondre à une végétation « naturelle » en p lace Soigner le traitement des accotements même en

milieu non bâti Eviter l’enrobé jusqu’en pied de mur Faire attention à la nature du caniveau et du

trottoir : rechercher une solution où l’on ait un seul matériau, avec une pente pour évacuer les eaux Ponctuellement prévoir la plantation de végétaux

entre mur et trottoir (publics ou privés)

La couleur du trottoir

Les contrastes de couleurs trop forts découpent l’espace, ce peut être un effet à rechercher pour une raison précise : passage piéton, marquage de carrefour, sécurité …

On a toujours intérêt à rechercher une couleur de trottoir qui se rapproche de celle de l’élément architectural que l’on veut mettre en valeur (effet de masse) Eviter les contrastes trop durs entre chaussée et trottoir en adoucissant la couleur de la voie (enrobé clair) plutôt qu’en fonçant le trottoir

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MATÉRIALISER LES ZONES DE STATIONNEMENTLe problème est de rendre lisible les places de stationnement en évitant l’emploi de teintes de matériaux trop tranchées, qui fragmentent l’espace lorsque les voitures n’y stationnent pas.

C’est souvent par la présence de bandes de séparation que le stationnement est rendu lisible. On peut retrouver les mêmes matériaux que précédemment. Les places sont séparées par des

bandes de pavés qui font caniveau. (Hors territoire)

Aménagement de stationnements et trottoirs en béton désactivé. La couleur se rapproche de celle des murs, le matériau étire le bâti vers le sol ; l’espace roulant est nettement identifi é et semble «rétréci» (Hors territoire)

Un traitement soigné d’aire de stationnement : plantations, cheminement bois, places délimitées par des rondins bois. Hors territoire.

Communauté d’Agglomération de Montluçon. Charte Architecturale et Paysagère Préconisations. Eliane Auberger, Sycomore / Nathalie Lespiaucq Chomette. Mars 2006 183

AMENAGEMENT DE PLACES / ORIENTATIONSMONTLUCON - Place du 11 Novembre

Vue 1.

Vue 2.

EXISTANT

Une place de quartier intéressante à plusieurs niveaux:

- La place est située dans le quartier des Fours à Chaux à proximité du Pont du Châtelet, proche des principaux pôles d’activités- A proximité de la place, des équipements comme la piscine Descartes, l’aire de roller et skate- Un quartier en mouvement avec l’agrandissement de la caserne des Pompiers- Un quartier situé dans le périmètre OPAH : réhabilitation et remise sur le marché de logements

OBJECTIFS

- Renforcer le dynamisme du quartier par la requalifi cation d’un espace public ou la voiture règne aujourd’hui en maître absolu.- Créer un lieu convivial et attractif au coeur du quartier- Créer un lien avec les équipements de quartier existants: piscine, skate, les projets futurs: berges du Cher, qualifi er les espaces publics au regard de la qualité architecturale du projet de la caserne des pompiers en cours de travaux- Trouver un équilibre entres espaces piétonniers et espaces voués à la voiture

ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT

Il s’agit ici de proposer des pistes de réfl exion et non un programme d’aménagement. Une réfl exion préalable, sans analyse approfondie des contraintes urbanistiques et foncières à ce niveau d’étude.Il pourrait s’agir de:

- Redessiner la voie traversante tout en conservant une bande de stationnement en linéaire (50% de l’existant conservé)- Intégrer la voie pompiers au traitement de la place par un revêtement de sol homogène et différent des voies circulées automobiles- Qualifi er le pied de front bâti principal (en supprimant la présence de la voiture) par une animation de végétaux en pots complétés de massifs plantés (graminées, lavandes...)- Créer un square de quartier thématique: jardin, animations culturelles et/ou artistiques, jardin de sculptures temporelles- Conserver autant que faire se peut les arbres existants après contrôle phytosanitaire. Toutefois il semblerait nécessaire (au regard du couvert végétal sur la photo aérienne) d’aérer les façades du principal front bâti- Utiliser des matériaux de traitement de sols harmonieux (matières, teintes...)

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Qualifi cation du pied de front bâti: jardin en pots

Voie pompiers

Square thématique: jardin innovant saisonnier, mobi-lier urbain ludique ...

Jardin de sculptures temporelles

Caserne pompiers

Vers le Cher/centre ville

Piscine Descartes

Voie pompiers

Caserne pompiers

Vers le Cher/centre ville

Piscine Descartes

La place du 11 Novem

bre à Montluçon

Communauté d’Agglomération de Montluçon. Charte Architecturale et Paysagère Préconisations. Eliane Auberger, Sycomore / Nathalie Lespiaucq Chomette. Mars 2006 185

AMENAGEMENT DE PLACES / ORIENTATIONSSAINT VICTOR - Place de l’église

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22 33

Vue 1. La place devient un espace résiduel bordée de 3 voies et d’aires de stationne-ment. Le créabus effectue un demi tour dangereux devant l’église en sortie de virage pour rejoindre l’arrêt de bus. Il aurait été préférable de planter un bel arbre au centre de la place (tilleul par exemple) pour créer un peu de convivialité.

Vue 2. Les espaces circulés en enrobé représentent une surface importante. La cour-be autour de l’église (à droite) représente un réel danger lorsque deux véhicules se croisent. La vitesse est parfois importante. Les passages piétons renseignent sur le che-min à suivre mais il n’existe pas vraiment de cheminements clairement matérialisés.

Vue 3. Une placette en contrebas de l’église. Uniquement vouée au station-nement, utilisée lors des offi ces à l’église, pour les 2 commerces situés en face (restaurant, salon de coiffure). Le stationnement n’est pas organisé.

EXISTANT

Le coeur de bourg de Saint Victor est aujourd’hui éclaté en 4 secteurs:- la place principale , un espace triangulaire délimité par 2 fronts bâtis et l’église,- la placette sous l’église- les abords de la mairie qui sont déconnectés de l’espace central- en remontant vers la RN 144 on retrouve en ordre dispersé l’école maternelle et primaire, des commerces (pharmacie...) et la salle polyvalente.

Un périmètre relativement restreint mais désorganisé et peu lisible. Les voies de circulation sont larges et morcellent les espaces publics. L’enrobé est le matériau dominant, les efforts réalisés sur les espaces verts en pied d’église ne sont pas structurants ni les arbres de la place qui sont peu mis en valeur.

OBJECTIFS

- Créer une ambiance conviviale et chaleureuse pour ce coeur de bourg- Apporter une cohérence et une fl uidité (visuelle, de déplacement...) entre les différents pôles: mairie, église, écoles, commerces, salle polyvalente.- Requalifi er les espaces par l’emploi de matériaux et de mobilier urbain homogènes- Trouver un équilibre entre espaces piétonniers et espaces voués à la voiture- Sécuriser le centre bourg

ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT

Il s’agit ici de proposer des pistes de réfl exion et non un programme d’aménagement. Une réfl exion préalable, sans analyse approfondie des contraintes urbanistiques et foncières.Deux approches différentes:

- Variante 1 : A partir de la trame viaire existante, défi nir une zone 30 par des marquages au sol, la restructuration des 2 places, la création d’un cheminement piéton reliant physiquement la mairie au coeur du bourg

- Variante 2 : Une réfl exion urbaine plus globale, qui consiste à élargir le coeur de bourg, autour des 3 pôles principaux : église, mairie, école. Une restructuration fonctionnelle qui ouvre le paysage du bourg de Saint Victor...

EGLISE

Commerces

MAIRIE

ECOLE

EGLISE

Commerces

Création de liaisons piétonnes par le parc de la mairie

Plantation d’ar-bres sur placette. Stationnement organisé

Traitement de sol (dalles, béton dé-sactivé...) Plantation d’un bel arbre, pose de bancs

Voie riverains

Marquage au sol ponctuel plus clair (béton désactivé): réduire la surface d’enrobé, inciter à ralentir

MAIRIE

ECOLE

Création d’une voie au coeur du bourg.

Création de liaisons piétonnes et ouverture du parc sur le bourg

Aménagement d’un jardin en pourtour de l’église. Création d’une rampe place/église : accès PMR

Agrandissement de la place : arbres, bancs, fontaine, accès direct à la mairie par un par-vis et le parc

Aménagement de sta-tionnement linéaire

Voie riverains

Variante 1 Variante 2

La place de l’église à Saint-Victor