Rester svelte au Þ l du temps · 2013. 4. 24. · cillations sur la balance. CÕest une ques-tion dÕhabitude. Suivez les conseils dans lÕarticle dÕAnn Kugler, en page 6, pour

TRIBUNE DU DROGUISTE 5/13 La publication de votre droguerie

Se mettre à l’ombre: stop aux allergies solairesDe grand secours en cas de plaies: les multiples talents du pansement

Tout pour le bonheur des petits hôtes: hôtels pour les familles

20 conseils pour garder la ligne sans régime!

Rester svelte au fi l du temps

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EditorialUn souci qui pèse lourdQui ne connaît pas la fâcheuse tendance des journalistes, lorsqu’ils écrivent un éditorial, à vouloir faire partager leurs préoccupations personnelles au monde entier. A vrai dire, cela tient plus d’un besoin que d’une mode. Vous l’avez deviné: moi aussi j’aimerais parler de moi, moi aussi je veux me confesser! Voici donc mon expérience concernant le souci le plus typiquement féminin qui existe: je parle bien sûr du problème du poids. Enfant, tout allait bien. Puis est venue la puberté et là, rien n’allait plus.Je me sentais grosse. Aujourd’hui, quand je regarde les photos d’autrefois, je constate que ma perception était totale-ment faussée, comme pour beaucoup de femmes. Mon poids était tout à fait nor-mal – je n’étais pas une brindille, mais j’étais de constitution normale. Comme toutes les jeunes fi lles, je me voyais alors dans un miroir déformant. S’ensuivirent des années d’oscillation dangereuse: trop, trop peu – avec un sentiment d’insatis-faction permanent. Mon comportement alimentaire et mes expérimentations en la matière auraient eu de quoi faire blê-mir d’effroi n’importe quelle diététi-cienne. La naissance de mon fi ls amena heureusement un tournant décisif. Je peux dire qu’il m’a mise au monde, à bien des égards, autant que je l’ai moi-même mis au monde. Tout à coup, j’avais les deux pieds bien ancrés sur terre. Désor-mais, ce fut limpide et simple – mon ali-mentation devint régulière et saine: de l’énergie pour moi et un modèle parental

à offrir à mon fi ls. Sérénité et stabilité sont entrés dans ma vie à travers mon ali-mentation. Quel soulagement! Mieux encore: c’est resté ainsi – mon poids est devenu normal, avec juste de légères os-cillations sur la balance. C’est une ques-tion d’habitude. Suivez les conseils dans l’article d’Ann Kugler, en page 6, pour sa-voir comment accomplir ce processus avec succès.

Katharina Redererré[email protected]

«Comme toutes les jeunes fi lles, je me

voyais alors dans un miroir déformant.»

TRIBUNE DU DROGUISTE 5/13 _ 3

Impressum 33e année

Tirage: 240 258 ex. (REMP), 880 000 de lecteurs (MACH Basic) Editeur: Association suisse des droguistes, Case postale 3516, Rue de Nidau 15, 2500 Bienne 3, tél. 032 328 50 30, fax 032 328 50 41, [email protected], www.droguerie.ch Directeur: Martin Bangerter Rédaction: Heinrich Gasser (hrg), rédacteur en chef, [email protected]; André Schnider (ase), responsable des médias grand public, [email protected]; Ann Kugler (akr), rédactrice en chef adjointe, [email protected]; Didier Buchmann (db), [email protected]; Katharina Rederer (kr), [email protected]; Vanessa Naef (vn), [email protected] Traduction: Daphné Grekos (dg), [email protected]; Marie-Noëlle Hofmann (mh) [email protected]; Claudia Spätig (cs), [email protected]; Laurence Strasser (ls), [email protected] Conseil spécialisé: Julia Burgener (service scientifi que ASD); Andrea Ullius (droguiste ES) Photographes: Flavia Trachsel; Corinne Futterlieb Ventes et sponsoring: Heinrich Gasser, h.gasser@drogisten verband.ch (ad interim); Nicolas Bobillier, [email protected]; Corinne Sommer, responsable des annonces, tél. 032 328 50 51, inserate@drogisten verband.ch Abonnements: abonnement annuel CHF 26.– (10 numéros, y compris TVA); tél. 058 787 58 70, fax 058 787 58 15, [email protected] en page: Claudia Holzer Impression: Swissprinters SA, 4800 Zofi ngue Photo couverture: Claudia Holzer

Dès maintenant, vous pouvez commander gratuitement un numéro de la Tribune du droguiste via e-mail à [email protected] ou par téléphone au 032 328 50 59.

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Sommaire6 20 conseils pour garder la ligne

11 Ces capitons disgracieuxLe b.a.-ba de la lutte contre la cellulite.

12 Comment calmer votre peau en cas d’allergie au soleil

17 Le mieux est l’ennemi du bien Les soins de la zone intime

18 De multiples usagesA chaque plaie son pansement.

20 Vacances en famille Les hôtels soignent leurs petits hôtes

24 Plongée dans les fl acons de vernisQuelles sont les dernières tendances en matière de vernis? Enquête.

26 Remettre sa digestion sur les rails

28 Des cours pour les parentsComment aider et accompagner ses ados pen-dant la puberté.

Les classiques15 Les mots fl échés23 Les produits de la droguerie30 Les brèves santé31 A venir en juin 2013

12Privilégier l’ombreLes personnes allergiques au soleil devraient rester à l’abri de ses rayons.

20 De la couleur dans l’assiette Les hôtels familiaux savent ce qui plaît à leurs petits clients.

26 Une moins longue attenteNous vous montrons comment remettre votre digestion sur les rails.

6 Une belle silhouette

Les 20 meilleurs conseils pour garder la ligne tout au long

de sa vie

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Qui n’aimerait pas rester toute sa vie mince, souple et séduisant? Nous avons sélectionné les meilleurs trucs qui vous aideront à vous rapprocher de cet objectif – en douceur.

«La plupart des gens ne peuvent plus se permettre de manger à volonté», ob-serve Susanne Früh-Eggimann, diététi-cienne diplômée ES. Ce qui n’est pas très agréable à entendre. Même les per-sonnes dotées d’un poids normal de-vraient davantage s’organiser en matière d’alimentation pour conserver ce poids. Martin Tschumi, droguiste diplômé ES à la tête de la droguerie Dropa Tschu-

mi, à Soleure, abonde en ce sens: «Je crois que de nombreuses personnes ont perdu le lien avec les aliments. De nos jours, la nourriture est disponible 24 heures sur 24 et ne nécessite presque au-cun effort pour être avalée; il suffi t d’al-longer le bras et d’ouvrir un placard.» D’un autre côté, la publicité et la mode véhiculent une image complètement fausse: «Qui a déjà vu une femme de

1,60 mètre et de 130 kilos sur une publi-cité pour du cervelas? Personne. Même pour vanter les mérites de ce genre de produit, on choisit un modèle mince, sé-duisant et souriant», fait remarquer Su-sanne Früh-Eggimann – ce qui donne une image faussée de la réalité. Malgré tout, il existe des moyens d’être au clair votre vie durant avec vous-même et votre corps.

6 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 5/13

20 recommandations pour affi ner votre corps Susanne Früh-Eggimann énumère 20 conseils à suivre – simples, sérieux et adaptés au quotidien.

Le principe de base, ce sont les recommanda-tions de la pyramide alimentaire – même dans l’assiette; autrement dit, une portion doit être composée de 50 % de fruits et lé-gumes, d’un quart de glucides et d’un quart

de protéines (poisson, viande et/ou produits laitiers). Plus 3 cuillères à soupe de bonnes

graisses par jour.

L’important, c’est de s’alimenter régulièrement.

Lorsqu’on mange, il faut se concentrer sur le re-pas. Pour ce qui est de lire le journal ou de sur-fer sur le Net, mieux vaut ne pas le faire en man-geant. En effet, si l’on ne regarde pas son assiette pendant un repas, le sub-conscient n’aura pas conscience de manger et l’on aura envie de man-ger davantage.

1.

BIEN DANS SA PEAU Garder la ligne tout au long de la vie

2.

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Prendre conscience de sa représentation personnelle d’un repas dans son subconscient. Un enfant

ayant appris à manger un repas chaud à table et en famille deviendra un adulte incapable

de considérer un repas froid, un pique-nique ou un en-cas pris sur le pouce comme un véritable repas. Alors que ce genre de repas

fournit suffi samment de calories, la personne ne se sentira que diffi cilement rassasiée, pour

des raisons psychologiques.

Une alimentation saine dépend beau-coup d’une bonne organisation et planifi cation. Si l’on n’a pas d’ali-ments frais à la maison, on aura tendance à ouvrir une boîte de conserve ou un surgelé. En plani-fiant bien ses achats, la moitié du chemin est déjà accomplie.

Interroger son comportement et éventuellement le modifi er. Nombreuses sont les habitudes ali-

mentaires qui constituent une solution de fa-cilité. Avaler un croissant, c’est vite fait; préparer un muesli avec des fruits frais de-mande quelques minutes de plus. On peut changer son comportement, mais tout dou-

cement. Selon les chercheurs en psychologie, il faut en moyenne 5 ans avant qu’un nouveau

comportement prenne véritablement le dessus.

Les efforts consentis pour atteindre le poids idéal doivent rester surmontables. Si l’on n’y arrive pas, c’est que le but fi xé

est irréaliste et qu’il faut l’adapter.

Commencer par la salade ou la soupe. Cela permet de ne pas se gaver du plat principal. Une manière de limiter les calories sans res-ter sur sa faim.

Eviter le stress et profi ter du repas. Si, au moment de man-ger, on pense aux kilos qu’on va prendre en man-geant, on perd tout le plai-sir – sans compter la pres-sion qui s’ajoute. Ce stress psychique contribue à la sécrétion des hormones du stress, comme le cortisol. Une hormone qui pousse à faire des réserves de li-pides, tout en ralentissant la combustion des graisses et en augmentant les en-vies de sucré.


Garder la ligne tout au long de la vie

4.

5. 7.

6.

8.

9.

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Ne manger que ce qui convient à un repas donné, selon sa propre représenta-tion. Si une personne ne peut pas s’imaginer manger

de la salade le soir, mieux vaut la mettre au menu à midi.

Une erreur fréquente consiste à manger un pe-tit en-cas ou un repas froid le soir – par exemple un café complet. Conséquence in-désirable: trop de calories, tout en ayant l’impression de n’avoir que peu mangé. Un

repas chaud est souvent plus effi cace.

Tous les régimes font perdre du poids, que ce soit celui de l’ananas ou le régime métabolique. Mais l’objectif consiste davantage à modi-fi er ses habitudes alimentaires de ma-nière à pouvoir suivre ces nouvelles règles à long terme. Sinon, on retombe-ra dans ses anciens travers et tout sera à recommencer. Surtout si le régime suivi est basé sur des limitations trop strictes.

Les vacances et les jours de fête, on peut bien se laisser aller un peu et s’accorder quelques plaisirs gustatifs «interdits». Mais ensuite, il faut vite retourner à son programme alimentaire normal, équilibré.

Se montrer critique vis-à-vis des «nou-veaux» aliments. Autrement dit, ne manger ce qui n’existait pas il y a 50 ans qu’à titre exceptionnel. Cela vaut tout particulièrement pour tous les pro-

duits dits convenience et autres fast-food.

L’activité physique, c’est tous les jours. Mais pour commen-cer, mieux vaut s’adonner à une promenade d’une demi-heure, et ceci «seulement» 2 fois par semaine, afi n de s’habituer à cette nou-velle pratique. On peut prévoir de faire cela avec un ami ou encore d’al-ler au travail ou aux commissions à pied.

12.

13.

15.La droguerie vous aide à mincirPour Martin Tschumi, droguiste ES à la tête de la droguerie Dropa Tschumi, à Soleure, le printemps est un bon moment pour modifi er ses habitudes alimentaires. Dans l’idéal, on commencera par une cure détoxinante ou une cure à base de jus. «Le corps sera ainsi purifi é, ce qui stimulera le métabo-lisme et les organes digestifs. Autres possibilités adaptées à la saison: les mélanges spagyriques et les tisanes à base d’ortie, bouleau, artichaut, chardon-Marie ou dent-de-lion», souligne-t-il. Le droguiste recommande en outre une cure de gouttes foie-bile ou de sels de Schüssler n° 8, 9 et 10 (trio métabo-lisme). «Il faut aussi avoir son équilibre acido-basique à l’œil», ajoute-t-il. «Si l’équilibre est atteint, le métabolisme fonction-nera bien. Il existe des comprimés alcalins qui peuvent soute-nir ce processus.»

Et pour freiner l’appétit, il y a différents produits naturels qui gonflent dans l’estomac, donnant ainsi l’impression

d’être rassasié plus rapidement et réduisant la sensation de faim. On trouve également des produits naturels qui éliminent une partie des lipides et des glucides de l’ali-mentation. «Pour atteindre un objectif donné, c’est une possibilité qui peut être appliquée à titre provisoire. Mais ce n’est pas une solution à long terme. Les préparations qui gonflent dans l’estomac ne remplacent en aucun cas une alimentation saine et variée. Si vous voulez perdre du poids, la seule solution consiste à pratiquer suffisamment d’activité physique et à prendre conscience de ce que vous ingérez.

Enfi n, pour améliorer votre silhouette via la peau, vous trou-verez en droguerie des crèmes et des lotions spécifi ques pour purifi er et raffermir votre peau. La lotion de sels de Schüssler n° 1 et 11 allie les soins cutanés au raffermisse-ment.

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14.10.


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Pas de boissons su-crées! Boire, c’est

pour s’hydrater, pas pour ingérer des

calories. Si l’on a de la peine à ban-nir les bois-sons sucrées,

il faut réduire sa consommation

de sucre petit à petit.

Ne manger que trois fois par jour et s’accorder de longues pauses sans nourriture entre les re-pas, par exemple de 5 ou 6 heures. En effet, si l’on mange trop régulièrement, toutes les 2 heures,

on active des hormones stimulant l’appétit et la pa-resse. Le corps s’habitue à manger plutôt qu’à bouger.

Les longues pauses sont par ailleurs importantes parce que le corps ne va piocher dans ses réserves que quelques heures après le repas.

Certains préceptes sont à prendre avec des pincettes. On entend souvent qu’à partir de 40 ans, on ne peut que grossir. Si l’on en est persuadé, à 40 ans, on prendra automatique-ment quelques kilos chaque année. Une chose est sûre, les modifi cations hormonales font qu’on a besoin de 100 à 150 kilocalories de moins à cet âge-là. Cela peut sembler dérisoire, mais si l’on ignore cet état de fait, les calories ingérées en trop fe-ront des ravages. Pour réguler tout cela, un peu plus de sport ou un peu moins de nourriture. Moins de sucre ou moins d’al-cool.


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Retour à la liste d’annonceurs Information spécialisée

Reste à appliquer toutes ces règles. Tous les principes et les théories ne servent à rien si l’on n’est pas prêt à les mettre en pra-tique.

Text: Ann Kugler / trad: dg / Photos: Corinne Futterlieb

Besoin de l’aide d’un professionnel pour perdre du poids? Ren-dez-vous sur le site de l’Association suisse des diététicien(ne)s diplômé(e)s. www.asdd.chL’ASDD offre la possibilité de trouver un professionnel dans votre région.

Cela va de soi: beaucoup d’activité phy-sique, c’est essentiel pour le corps, mais il ne faut pas pour autant que cela se trans-forme en stress. L’exercice physique doit

être intégré dans le programme hebdoma-daire – du moins lorsqu’on commence. Car il

est facile de trouver des prétextes au quotidien pour ne pas se plier à 20 minutes d’exercice.


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19.vitagate.ch/fr/kilos_calories/regime_volumetrique/densite_caloriqueManger beaucoup tout en maigrissant: quel miracle! Le régime volumétrique s’appuie sur des aliments pauvres en calories mais qu’on peut manger en grandes quantités.

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CELLULITE Le combat contre les capitons disgracieux

Certes, il est possible de faire quelque chose pour lutter contre la cellulite et avoir une peau bien ferme. Mais la nature fi xe des limites aux exigences excessives de beauté des femmes.

A l’époque du peintre baroque fl amand Peter Paul Rubens (1577–1640), une sil-houette plantureuse avec ses capitons – ce que nous appelons aujourd’hui de la cellulite – était synonyme de féminité. Suscitant la convoitise, elle était immor-talisée sur de nombreuses toiles. Cela prouve une chose: la cellulite a toujours existé mais elle n’a pas toujours été consi-dérée au fi l des siècles comme inesthé-tique. Et la peau d’orange plonge effecti-vement ses racines biologiques loin dans l’histoire de l’humanité. Car il s’agissait à l’origine de stocker à titre préventif de la graisse pour couvrir les besoins accrus en énergie durant la grossesse. La struc-ture particulièrement souple du tissu conjonctif féminin est idéale pour ça. Au grand dam de nombreuses femmes.

Arrêter de fumerLa cellulite apparaît de préférence à cer-taines périodes de la vie, comme à la pu-berté, pendant la grossesse ou la méno-pause, mais d’autres facteurs jouent un rôle dans la formation de cette peau d’orange. Ainsi, le manque de mouve-ment favorise son installation, de même qu’un style de vie peu sain et une alimen-tation déséquilibrée. «Une alimentation saine et suffi samment de mouvement

dans le quotidien comme pendant les loi-sirs sont des mesures préventives impor-tantes – même si cela ne constitue en au-cune façon une garantie contre la cellulite», explique la nutritionniste Na-thalie Faller de la Société suisse de nu-trition (SSN). Les sports idéaux pour garder une peau ferme sont par exemple la natation, le cyclisme ou la course à pied. En outre, il faudrait absolument éviter de fumer. La fumée est particulièrement nocive car elle a des effets négatifs sur la peau: la nicotine rétrécit les vaisseaux sanguins de la peau et endommage ainsi la struc-ture de collagène du tissu conjonctif. De toute évidence, dans la «lutte contre la cellulite», une chose est essentielle: boire beaucoup. «Les boissons four-nissent du liquide au corps, mais aussi des sels minéraux importants comme par exemple du calcium», dit Nathalie Fal-ler, «notre corps utilise l’eau comme ma-tériau pour les cellules, comme moyen de transport avant tout dans le sang et pour réguler l’équilibre thermique par la transpiration». La nutritionniste recom-mande aux adultes de boire au moins un à deux litres de boissons non sucrées par jour. L’eau est idéale pour ça d’autant plus qu’en Suisse, on peut tout aussi bien

consommer l’eau du robinet que de l’eau minérale.

Le rôle des œstrogènesNathalie Faller signale que la cellulite est aussi en partie d’origine héréditaire. En outre, les œstrogènes, les hormones fe-melles, jouent un rôle non négligeable. Les œstrogènes sont directement sécrétés dans les ovaires et comme précurseurs dans les glandes surrénales. Selon les dernières connaissances scientifi ques, la transfor-mation de ce précurseur hormonal en œs-trogène se fait dans le tissu graisseux sous-cutané, c’est-à-dire dans les cellules graisseuses elles-mêmes. Si ces cellules gonfl ent à la suite de ça, elles peuvent at-teindre la taille d’un haricot blanc au lieu de celle habituelle d’une tête d’épingle. Cela tend ensuite le tissu fi breux. Le tissu conjonctif déjà affaibli ne peut plus les contenir. Résultat: ces capitons inesthé-tiques se font alors visibles!

Aide de la droguerieDans le cadre de notre article «Garder la ligne tout au long de la vie», en page 6, vous trouverez les meilleurs conseils et astuces pour une belle silhouette.

Texte: Ann Kugler / trad: mh / Photo: fotolia.com

Peau normale Peau d’orange: cellules graisseuses problématiques

Château la pompe L’eau est l’alternative la plus écono-mique, la moins calorique et la plus saine à la consommation de bois-sons sucrées. Elle contribue au maintien d’un poids corporel sain et au bien-être général. Les Suisses savent que l’eau du robinet est saine et beaucoup en ont fait une boisson quotidienne. L’eau du robi-net est facilement disponible, sans sucre, et étanche parfaitement la soif. Buvez à votre santé en buvant de l’eau!

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ALLERGIES SOLAIRES

Mise à l’ombre volontaireQuand la chaleur agréable du soleil provoque soudain des réactions cutanées vio-lentes, il n’y a plus qu’une issue: se mettre à l’ombre! Voici aussi comment calmer rapidement la peau et la protéger durablement.

Que ce soit en vacances ou un jour de l’été naissant au bord du lac, une allergie solaire peut apparaître à tout moment. Elle peut toucher n’importe qui mais elle est plus fréquente chez les enfants, les jeunes adultes et les femmes. Cette réac-tion excessive et véritablement «épider-mique» est provoquée par une forte in-

tensité de rayons UVA et/ou UVB, qui déclenchent vraisemblablement une réaction immunitaire du corps. Les ex-perts ne s’accordent cependant pas en-core sur le véritable processus de réac-tion. Il pourrait aussi s’expliquer par une rupture d’équilibre au niveau des cellules de l’épiderme. L’allergie solaire la plus fré-

quente est la photodermatose poly-morphe, souvent appelée aussi la lucite polymorphe. Nicole Hasselmann, dro-guiste diplômée de la droguerie DROPA à Ittigen, explique les signes caractéris-tiques de cette allergie: «De fortes dé-mangeaisons surgissent, la peau devient rouge et se couvre de vésicules, de pus-

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tules ou de papules, généralement sur le décolleté, le cou et les bras.» Les symptômes apparaissent plusieurs heures seulement après l’exposition au soleil et perdurent généralement deux à trois jours.Il est intéressant de noter que ce ne sont pas forcément les per-sonnes qui sont le plus sujettes aux coups de soleil qui sont aus-si victimes d’allergies solaires. Car les causes d’un coup de so-leil, qui se traduit par des rougeurs et une sensation de chaleur et de brûlure, sont différentes.

Apaiser les symptômesQuand une dermatose solaire survient en pleines vacances, c’est bien sûr ennuyeux. Pour éviter que votre humeur ne sombre au fond de la piscine, il existe des mesures d’urgence qui permettent de calmer la peau et d’atténuer l’allergie. La dro-guiste Nicole Hasselmann recommande d’utiliser une crème apaisante qui calme les démangeaisons sur les zones touchées. «De très bons résultats sont généralement obtenus avec la crème Cardiospermum, les crèmes du Dr Schüssler n° 3 et 8, ainsi qu’avec des gels, notamment à l’aloe vera.» Des compresses froides, par exemple avec un linge en coton ou en lin mouillé,

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coococ tttotootoPas besoin de rester cloîtrer chez soi si l’on est allergique au soleil mais la mise à l’ombre s’impose.

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apaiseront les démangeaisons. Penser aussi aux mélanges spagyriques à base de Fagopyrum (sarrasin), Hypericum (mil-lepertuis), Rhus tox (sumac vénéneux), Cardiospermum (pois de cœur) et Na-trium chloratum n° 8 (essence spagyrique du Dr Schüssler), à prendre toutes les heures pour atténuer les démangeaisons. Eviter bien sûr de s’exposer au soleil tant que les symptômes ne se sont pas apaisés, surtout entre 11 et 15h. «A l’extérieur, il est indispensable de couvrir soigneuse-ment les zones touchés de la peau», pré-cise la droguiste. Pensez aussi à lire soi-gneusement les notices d’emballage des médicaments que vous prenez pour vous assurer que l’allergie n’est pas liée à un médicament. Les parfums peuvent éga-

lement provoquer des allergies en com-binaison avec la lumière du soleil. Sachez enfi n que les préparations à base de mil-lepertuis rendent aussi la peau plus sen-sible à la lumière. Si les symptômes sont particulièrement intenses, il est recommandé de consulter un médecin. Il pourra éventuellement vous prescrire un antihistaminique ou de la cortisone sous forme de comprimés ou de crème pour calmer les démangeaisons virulentes.

Prévenir les allergiesSi l’on soupçonne une allergie au soleil, il est bon de vérifi er auprès d’un médecin spécialisé qu’il s’agit bien d’une photoder-matose. Il vous indiquera ainsi les me-

sures prophylactiques à observer. La dro-guiste Nicole Hasselmann recommande aux personnes allergiques au soleil de tes-ter un complément de calcium en pro-phylaxie: «Le calcium renforce et protège les parois cellulaires». Certaines per-sonnes obtiennent de très bons résultats, bien qu’on ne dispose d’aucune preuve scientifi que de son effi cacité dans ce do-maine. «La peau tolère mieux le soleil grâce au bêta-carotène», souligne Nicole Hasselmann. Elle recommande donc de prendre ces préparations en association, en prévision de vacances à la plage, du-rant 4 à 6 semaines – surtout si vous pré-voyez des vacances balnéaires en hiver. «Sur place, n’oubliez pas de protéger la peau avec une crème de protection so-laire minérale ou un gel solaire orga-nique.» Il est important de choisir une crème sans émulsifi ants, sans lipides et sans parfum. En cas de doute, votre dro-guiste vous conseillera volontiers. De façon générale, il est conseillé de por-ter des habits et un chapeau et d’habituer la peau progressivement au soleil. Le bronzage artifi ciel, par exemple au sola-rium, comme mesure de «prévention», reste fortement controversé. Attention: certains produits cosmétiques, parfums, déodorants et un certain nombre de plantes peuvent provoquer des réactions allergiques au contact du soleil.

Texte: Anania Hostettler / trad: lsPhotos: Flavia Trachsel


Le bêtacarotène aide la peau à se proté-ger du soleil de l’intérieur. Mais plutôt que de manger des kilos de carottes, optez pour les préparations adaptées.

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Les démangeaisons, les brûlures, les odeurs déplaisantes, les pertes abondantes ou même la séche-resse des muqueuses vaginales sont des problèmes féminins très répandus. Est-ce bien nécessaire?

Infection vaginale et sécheresse du vaginL’infection du vagin est l’une des pathologies les plus fré-quentes que l’on rencontre dans un cabinet gynécologique. Une femme sur cinq qui se rend à un examen de dépistage souffre souvent sans le savoir d’une infection vaginale, tout par-ticulièrement en été. Les facteurs possibles de déclenchement peuvent être: la fréquentation d’une piscine publique, les anti-biotiques, la pilule contraceptive, un état général affaibli après une grossesse ou une maladie, le diabète, le stress ou l’utilisa-tion trop fréquente de tampons.La sécheresse des muqueuses vaginales est très répandue et s’accompagne souvent de démangeaisons, de brûlures ou de douleurs. 37% des femmes sont confrontées une fois dans leur vie à la sécheresse vaginale, surtout pendant et après la méno-pause, ainsi qu’après les accouchements.

Que peut-on faire?Comme pour les autres désagréments vaginaux, il est générale-ment pénible aux femmes concernées d’en parler, mais ce pro-blème ne leur semble pas suffi samment important pour consulter le gynécologue. S’il n’est pas traité, il peut pourtant entraîner des infections sévères. La gamme Gynofi t a été mise au point en col-laboration avec des gynécologues pour combattre ces deux pro-blèmes: Il s’agit d’un gel hydratant pour traiter la sécheresse vagi-nale et d’un gel à l’acide lactique pour rétablir l’équilibre de la fl ore vaginale. Très vite, les muqueuses retrouvent leur état normal, souple et humide, et l’équilibre bactérien nécessaire de la fl ore vaginale est rétabli.Deux gels vaginaux naturels intégrés dans un applicateur hygié-nique, idéals également en déplacement. Sans agents de conser-vation. Sans parfum.



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SOINS INTIMES Le mieux est souvent l’ennemi du bienLes femmes traquent les mauvaises odeurs, plus encore dans leur intimité. Mais des soins trop agressifs peuvent perturber la fl ore vaginale et favoriser les infections.

Il fut un temps où l’on prenait un bain par semaine et l‘on se contentait de faire une toilette de chat entre deux. Mais ces temps sont révolus. De nos jours, l’obses-sion de l’hygiène et le culte du corps touchent aussi les parties intimes de notre corps. Bien sûr, c’est une bonne chose, car personne n’aime sentir mauvais. Mais il y a aussi un effet pervers car la région gé-nitale est souvent mal, ou plus exacte-ment trop nettoyée. A tel point que cela perturbe le milieu vaginal. «Souvent, des facteurs externes comme certains médi-caments, la pilule ou encore une faiblesse du système immunitaire peuvent infl uen-cer le milieu physiologique du vagin, tout comme des soins intimes exagérés», ex-plique Marlis Cremer de la Droguerie Dropa à Oberriet (SG). Des lavages et des douches trop fréquents, peut-être même avec des gels douche ou savons inappro-priés peuvent provoquer des lésions de la peau très sensible de la zone génitale. Conséquence: le manteau protecteur acide naturel de la fl ore vaginale se mo-difi e. Au lieu du parfum frais attendu, ces soins excessifs peuvent engendrer une odeur désagréable, «exactement ce qu’on visait justement à empêcher. De plus, la perturbation de la fl ore vaginale laisse aussi la porte ouverte aux bactéries et aux champignons.»

L’eau suffi t«Le nettoyage externe avec de l’eau une fois par jour sous la douche suffi t ample-ment, même pendant les règles», ex-plique Marlis Cremer. Si l’on utilise une lavette pour se laver, il faut la changer tous les jours. Il faut en outre toujours nettoyer la zone intime de l’avant vers l’arrière, afi n d’éviter d’amener des bacté-ries intestinales vers le vagin. «Les femmes sensibles qui ont une tendance aux mycoses peuvent utiliser une lotion de lavage intime non parfumée.» Le smegma doit aussi être éliminé complè-tement mais en douceur. Ce mélange de sécrétion de sébum, de cellules mortes et de bactéries s’accumule dans les plis de la peau entre les lèvres internes et externes de la vulve, ainsi qu’autour du clitoris.

Des odeurs désagréablesConcernant les odeurs désagréables dans la région intime, Marlis Cremer estime qu’il faut différencier entre apparition d’odeurs «normales» et «pathologiques». Si la femme perçoit une odeur de pois-son, elle devrait consulter son gynéco-logue, conseille la droguiste. «C’est tou-jours un signe de maladie». Les autres odeurs sont imputables à une insuffi sance ou à un excès de soins. Pour ce qui est des pertes, il s’agit de faire la distriction:

«Des pertes fl oconneuses indiquent sou-vent la présence d’une mycose, alors que des pertes jaunes signalent l’apparition de pus et des pertes rouges peuvent être le signe d’une infl ammation ou d’une mo-difi cation de la muqueuse», explique Mme Cremer. Un écoulement léger in-colore, inodore, vitreux et glaireux est en revanche normal et même utile «car il maintient le vagin humide et le protège ainsi de l’intrusion des bactéries et des champignons».

Agir sur la fl ore vaginale Il existe différents moyens de prévenir la formation d’odeurs désagréables, explique Marlies Cremer. Elle pense notamment au yaourt nature et aux gouttes de capucine, par exemple, qui contribuent à reconsti-tuer le milieu vaginal abîmé. Pour le yaourt, il faut en enduire un tampon, que l’on introduit dans le vagin et qu‘on laisse agir pendant 15 minutes. A répéter plu-sieurs fois par jour. On peut aussi recom-mander une cure de gel d’acide lactique. En outre, Marlis Cremer déconseille de porter des vêtements synthétiques trop serrés et recommande d’utiliser des pro-tections hygiéniques 100 % coton et de changer régulièrement de tampon.

Texte: Silvia Stähli-Schönthaler / trad: mh

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Le pansement: un petit objet qui ne paie pas de mine mais sauve la mise dans de nombreuses situations. Qu’il s’agisse de soigner un genou d’enfant après une chute à vélo ou de protéger une ampoule douloureuse après une longue marche – à chaque plaie son pansement.

28 mars 1882: l’encre est encore fraîche sur le papier. Le pharmacien Paul Carl Beiersdorf et le dermatologue Paul Ger-son Unna tiennent dans leurs mains le brevet d’une invention révolutionnaire – le «pansement médicamenteux prêt à l’emploi». Le passage des deux scienti-fi ques allemands dans le bureau impérial des brevets marque la naissance du pan-sement que nous appliquons tout à fait na-turellement sur nos petits bobos au-jourd’hui. Une coupure en préparant les légumes, un genou écorché après une chute à vélo: nous saisissons la pharmacie de ménage, désinfectons la plaie et la pro-tégeons des impuretés avec un pansement. On trouve aujourd’hui une large gamme de produits pour les premiers soins. Des pansements spécifi ques pour tous les types de blessures sont nés des premiers panse-ments autocollants du 19e siècle.

Qu’une petite égratignureLes blessures les plus largement répandues sont les érafl ures, ainsi que les coupures et

les piqûres, explique Sandra Kammer-mann, droguiste diplômée ES qui dirige la droguerie Dropa Günther SA à Inter-laken. «Pour ce genre de plaies, on utilise principalement des pansements synthé-tiques élastiques. Par rapport aux panse-ments textiles classiques, ils présentent l’avantage de mieux repousser la poussière et l’eau», ajoute Sandra Kammermann. L’évolution des pansements textiles a par ailleurs engendré d’autres innovations: on trouve maintenant par exemple des pan-sements non tissés pour la peau sensible, ou des protections en mousse épaisse des-tinées aux sportifs pour protéger les bles-sures du frottement ou de la pression. Les personnes allergiques trouveront des pan-sements hypoallergéniques dont la colle ne provoque pas de réaction cutanée.Les pansements textiles ou synthétiques sont souvent vendus par boîtes, ajoute la droguiste Sandra Kammermann. Les mé-nages, mais aussi les associations et les entreprises, équipent leurs pharmacies principalement avec des pansements uni-

Les pansements existent depuis plus de 130 ans. Bons à tout faire, ils se trouvent aujourd’hui dans toutes les pharmacies de ménage.

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versels en raison de leur grande facilité d’utilisation. Si les clients arrivent en droguerie avec des coupures plus pro-fondes, des déchirures ou des blessures au visage, Sandra Kammermann les adresse au médecin: «de telles blessures doivent absolument faire l’objet d’un examen et de soins médicaux», conseille la dro-guiste.

Quand le bât blesseLes pansements pour les ampoules sont pratiquement aussi demandés que les pansements classiques. Et cela pas seule-ment dans la région pédestre de l’Ober-land bernois: dans les drogueries suisses, les chiffres des ventes de pansements pour les ampoules sont pratiquement aus-si élevés que ceux des pansements clas-siques.Afi n que la randonnée ne se transforme pas en cauchemar, ce type de pansement protège l’ampoule des pressions et du frottement dans les chaussures grâce à un petit coussinet. Il prévient aussi la forma-tion d’autres ampoules sur la zone. Et le coussinet absorbe les liquides sécrétés par la blessure tout en la maintenant hu-mide, ce qui favorise la guérison. On di-sait autrefois que les blessures guéris-saient mieux à l’air libre mais cette croyance est démentie scientifi quement depuis longtemps. Il existe aussi des pan-sements qui libèrent en outre des prin-cipes antalgiques.Les pansements contre les ampoules ont un pouvoir adhésif élevé car ils doivent rester en place pendant plusieurs jours. On peut en outre les coller de manière préventive aux endroits sensibles avant la prochaine balade.

Genoux écorchésQuand les petits se défoulent dehors sur une planche à roulettes, un vélo ou une trottinette, une écorchure est vite arri-vée. On peut alors recommander les pan-sements pour égratignures hydrocolloïdes qui, comme les pansements pour am-poules, gardent la plaie humide pendant plusieurs jours, permettant une guérison plus rapide. Si la blessure s’étend sur une grande surface, le traitement hydrocol-loïde (aussi appelé hydroactif) est parti-culièrement indiqué: la compresse qui se

trouve sur le pansement produit exacte-ment la même humidité que celle qu’on trouve sous une peau saine, ce qui crée les conditions optimales pour la forma-tion du nouveau tissu cutané. Les bords de la blessure se ressoudent aussi plus fa-cilement car sans exposition directe à l’air, il n’y a pas de formation de croûte sur la blessure. Des études prouvent que les blessures guérissent près de deux fois plus vite en milieu humide que sous un pansement traditionnel. Cette guérison plus rapide réduit par ailleurs le risque qu’une cicatrice inesthétique rappelle longtemps encore la chute malheureuse. Les pansements pour égratignures hydro-colloïdes sont disponibles en forme pré-découpée pour les genoux et les coudes des enfants particulièrement vulnérables. Cela garantit également une tenue de plusieurs jours sur les articulations constamment en mouvement.

BrûluresLa peau est le plus grand organe de l’homme avec une surface qui peut at-teindre jusqu’à 2 mètres carrés. Elle pro-tège l’organisme des infl uences extérieures et soutient par son irrigation la régulation de la circulation et de la température cor-porelle. Si la peau souffre de lésions sur une grande surface, comme par exemple en cas de fort coup de soleil ou de brûlure avec une tasse de thé chaud, il faut agir rapidement: de telles blessures nécessitent impérativement une consultation médi-cale. Dans tous les cas, il s’agit de rafraî-chir immédiatement la blessure pendant un long moment sous l’eau froide. Pour les plus petites brûlures, comme celles pou-vant apparaître en touchant par mégarde un fer à repasser chaud ou des plaques de cuisson, la droguiste Sandra Kammer-mann recommande encore une fois l’uti-lisation de pansements appropriés: les pansements hydrocolloïdes pour brûlures ou les compresses avec une couche d’hy-drogel qui ont une action rafraîchissante par évaporation de l’humidité. Si vous n’avez pas de tels produits sous la main, une pommade cicatrisante et un panse-ment classique feront l’affaire.

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HÔTELS FAMILIAUX Menus spéciaux pour les petits

Les parents accordent généralement beaucoup d’importance à l’alimentation de leurs enfants et pour certains, c’est un point primordial en vacances aussi. Particu-

lièrement si les petits souffrent d’allergies alimentaires. Les hôtels familiaux sont une excellente solution pour concilier plaisir et santé.

Caresser des animaux dans un mini-zoo, partir à l’aventure ou jouer tout un après-midi: les hôtels pour enfants rivalisent d’imagination pour contenter leurs petits hôtes. Afi n qu’enfants et parents soient sa-tisfaits, l’offre culinaire doit être à la hau-teur. En particulier pour les petits de moins de sept ans qui sont encore souvent diffi -ciles à table, mais aussi pour ceux qui souffrent d’allergie alimentaire et ne sup-portent pas le gluten ou les protéines du lait, par exemple. «En effet, les allergies sont toujours plus fréquentes et cela pas seulement chez les enfants», note Susanne Daxelhoffer, responsable médias chez Hotel-leriesuisse.

L’association hôtelière a octroyé la spécia-lisation «hôtel pour familles» à 55 établis-sements dans toute la Suisse. Pour l’obte-nir, il faut remplir plusieurs critères comme «La cuisine offre une restauration appro-priée (menus pour enfants ou menus nor-maux en petites portions) à des heures convenant aux enfants (sur demande déjà dès 18 heures)» ou «boissons gratuites entre 10 et 20 heures (thé, sirop, eau). Ac-cès à un four à micro-ondes, à un chauffe-biberon, à une bouilloire électrique.» Il n’y a pas encore de catalogue d’exigences pour les petits souffrant d’allergies et d’intolé-

rance, selon Susanne Daxelhoffer

qui ajoute qu’il y a là quelque chose à faire: «Actuellement, nous sommes en train d’élaborer un label de qualité cor-respondant.» Jusqu’à ce que celui-ci soit introduit, elle recommande aux parents d’informer au préalable l’hôtel choisi sur les éventuelles allergies ou des désirs par-ticuliers. «En général, ça ne pose pas pro-blème pour la cuisine.»

Des assiettes coloréesDans les faits, les chefs et les hôtelières in-terrogés se montrent fl exibles et pleins de fantaisie pour satisfaire les souhaits des enfants. Vera Brawand, propriétaire de l’hôtel Kirchbühl à Grindelwald, explique par exemple: «chez nous, les enfants peuvent manger ce qui leur fait envie.» Les parents sont aussi généralement beau-coup plus coulants sur ce point pendant

les vacances, a-t-elle constaté. Ils sont satisfaits de l’offre pour les enfants. En

tête de la carte des menus enfants, on trouve – qui en sera surpris –

les frites, suivies de près par les pâtes de toutes sortes. En outre, le chef du Kirchbühl sert gé-néralement de la viande, par exemple chipolatas, esca-lopes ou wienerlis, et il ajoute sur toutes les assiettes une garniture de légumes du jour, «généralement des ca-rottes, des petits pois, du brocoli et d’autres légumes du même type, afi n que l’as-

siette soit bien colorée», ex-plique Vera Brawand.

Que ce soit un minet ou ....

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Les désirs particuliers des parentsL’hôtel achète yaourts, lait, beurre et viande chez les fournisseurs de la région, et ceux qui ont opté pour un apparte-ment familial et qui souhaitent y cuisi-ner peuvent depuis peu faire remplir leur réfrigérateur avant leur arrivée. «Cette offre de produits locaux s’appelle ‹Eiger-ness’ et est très appréciée par nos clients», se réjouit Vera Brawand. Qui a par ail-leurs remarqué que les familles qui ont des souhaits alimentaires très particuliers préfèrent de toute manière préparer les repas elles-mêmes dans leur apparte-ment, qui sont tous équipés d’une cui-sine. «Mais les désirs spécifi ques n’éma-nent que rarement des enfants, ils viennent bien plus souvent des adultes.» Ils concernent le plus souvent les pro-duits sans gluten ou les allergies aux pro-téines du lait. Christian Schubert, chef au Märchen-hotel à Braunwald (GL), a constaté la même chose: «Je dois rarement préparer des plats spéciaux à la demande des en-fants, cela vient beaucoup plus souvent des parents.» Pour les petits végétariens, il mitonne volontiers en un tournemain une escalope composée de légumes et d’œuf. Il met par ailleurs à disposition de

chaque enfant souffrant d’allergies du lait sans lactose, des yaourts de soja ou du pain spécial sans gluten ou il adapte un menu existant en fonction de l’allergie. Il utilise de toute façon plutôt des produits laitiers et du bœuf biolo-gique de la région. Et pour les plus petits, le cuisinier prépare volontiers sur de-mande de la purée fraîche, «un peu de poulet, des pommes de terre et des ca-rottes, ou ce que les parents désirent, que je cuis et que je mixe – c’est très vite fait».

Sticks de poisson & CieConcernant les menus normaux pour les enfants, Christian Schubert écoute leurs préférences, qu’il connaît plutôt bien grâce à son fi ls de huit ans: «Les menus les plus appréciés sur le buffet sont par exemple les bâtonnets de poisson ou les macaronis du chalet et le dimanche, c’est spaghettis à gogo.» Les buffets sont parfaits pour les pe-tits, s’accordent à dire les hôteliers: «car ils peuvent choisir quels plats ils veulent manger et dans quelle quantité.» En outre, le chef Schubert agrémente sa salade d’une sauce douce claire, «car il faut que ça soit plutôt doux pour que les enfants

mangent plus volon-tiers la salade». Le cuisinier pro-

pose par ailleurs toujours trois légumes dif-férents, «bien colorés» comme du brocoli, des carottes et du chou pomme. Il recourt là à une petite astuce: «Au lieu de propo-ser de simples carottes, nous les avons ap-pelées ‹Power-carottes’... et nous coupons les fruits en petits morceaux appétissants – séduits, les enfants apprécient ainsi deux fois plus les choses.»A l’hôtel Muchetta à Davos Wiesen, les enfants peuvent également se servir eux-mêmes au buffet le soir. «Ils peuvent ain-si regarder à quoi les aliments ressemblent et composer eux-mêmes leur assiette», ex-plique Sylvia Bärtschi, propriétaire. L’éta-blissement propose un buffet de salade co-loré avec huit à dix sortes de salade. «La préférée est toujours la salade de maïs. Si-non, la salade et les légumes ne sont pas aussi volontiers choisis que les autres offres», sourit Mme Bärtschi. «Mais nous pensons que c’est le rôle des parents de motiver leurs enfants à manger de la sa-lade et des légumes.» Ceux-ci ferment souvent un œil en vacances: fi nalement, tout le monde a le droit de profi ter du temps passé à l’hôtel.

... un robot: les enfants mangent davantage de

légumes quand ils sont présen-tés de manière amusante.

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Formulaire allergie utileA midi, l’hôtel Muchetta offre une carte de menu spéciale pour les enfants. Le soir, il y a un menu pour enfants avec à chaque fois de la viande, des accompa-gnements et des légumes, en plus de pâtes avec des sauces, «le tout séparé, les en-fants préfèrent comme ça». Seuls les en-fants qui ont des besoins particuliers comme une alimentation sans gluten ou sans protéines de lait doivent toujours respecter des directives sévères, y com-pris pendant les vacances. «Nous recom-mandons alors aux parents de remplir au préalable notre formulaire d’allergies», ajoute Sylvia Bärtschi. «Ensuite, nous pouvons faire en sorte qu’il y ait tout ce qu’il faut à disposition et que les précau-tions principales soient respectées.» Le choix de l’hôtel incombe aux parents et c’est parfois compliqué: la multiplici-té de l’offre ne rend pas forcément les choses plus simples: en plus des 55 hô-

tels labellisés pour enfants par Hotelle-riesuisse, Suisse tourisme présente sur son site internet MySwitzerland.ch 27 Kid-hôtels. (Certains d’entre eux se trouvent d’ailleurs sur les deux listes.) Et il ne faut pas perdre de vue le plaisir lorsque l’on cherche un endroit où pas-ser ses vacances. Si vous avez trouvé un hôtel agréable dans la région souhaitée, il vaut la peine de téléphoner au proprié-taire ou au chef cuisinier: vous trouve-rez certainement une bonne solution ensemble. Comme le souligne Sylvia Bärtschi de l’hôtel pour enfants Mu-chetta: «Une bonne communication entre les parents et nous est très impor-tante, car nous essayons toujours de trouver un terrain d’entente.» Plus rien ne fait alors obstacle à des vacances en famille sans souci.

Texte: Claudia Weiss / trad: mh

Photos: Flavia Trachsel

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vitagate.ch/fr/kilos_calories/alimentation_enfants/legumesFaire manger des légumes aux enfants n’est pas un défi seule-ment dans les hôtels familiaux. Les petits doivent progressive-ment s’habituer à manger des plats avec des légumes.


Comment faire manger des légumes à ses enfants?Installez l’application Shortcut et photographiez la page.

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VERNIS À ONGLES Un artifi ce de couleursPour beaucoup de femmes, le vernis à ongles est un accessoire aussi indispensable que le sac à main ou les bijoux. Pour sé-duire les clientes, les fabricants mettent chaque année de nom-breuses collections sur le marché. Où puisent-ils leur inspira-tion pour les couleurs et les nouvelles tendances? Regard dans les coulisses d’un fabricant allemand…

Si la voiture n’avait pas été inventée, le vernis à ongles n’existerait pas. Non, non, il ne s’agit pas d’une plaisanterie sexiste douteuse… Dérivé des peintures automo-biles, le vernis à ongles a été inventé dans les années 1920. Fort heureusement, tout comme les peintures de l’industrie auto-mobile, sa fabrication a évolué depuis se-lon les dernières connaissances scienti-fi ques. Des vernis à ongles bon marché pour les jeunes fi lles (au budget modeste) aux vernis de luxe enrichis en «soie et poussière de diamant» pour la femme exi-geante, le choix des produits est infi ni. Près de 90 ans après son invention, on pourrait penser que la palette des couleurs est épuisée. Bien au contraire: des pro-ducteurs tels qu’Alessandro ou Artdeco, en Allemagne, jouent avec virtuosité sur les couleurs, les teintes et les nuances et créent régulièrement de nouvelles ten-dances. Comme les vernis à paillettes pour un effet glamour, des vernis hybrides semi-permanents (Perfect Polish, tenue jusqu’à 2 semaines) ou des vernis qui

changent de teinte au gré de la tempéra-ture: quand Madame sort de la maison, son vernis change de couleur.

Naissance des teintes et des modesLes producteurs de vernis à ongles connaissent aussi tous les arcanes de la publicité et du marketing. Photos stylées, fl acons aux formes élégantes et noms évocateurs attirent les consommatrices de tout âge vers cet objet du désir expo-sé avec panache au rayon cosmétique. Les mentions de qualité comme «longue tenue, séchage rapide, résistant, ultra brillant» ou «application facile» achèvent de les convaincre si besoin était. Mais à quelle source s’inspirent les fabricants pour trouver de nouvelles idées de créa-tions et de coloris? «Je m’inspire surtout des tendances internationales. Je regarde les défi lés de mode ou les magazines», nous confi e Helmut Baurecht, fondateur et propriétaire de Artdeco Cosmetic Group à Karlsfeld, près de Munich, une

entreprise de près de 1100 collaborateurs. C’est lui qui développe les idées et les co-loris pour chaque collection de vernis à ongles. Les créateurs de la marque Ales-sandro consultent même des «gourous de la couleur», qui dévoilent leurs prédic-tions deux ans avant. Les grands coutu-riers en font autant. Impossible cepen-dant de savoir si ces prophètes tirent leurs prévisions de la lecture du marc de café. Les couleurs fi nalement retenues par l’équipe créative d’Artdeco se basent sur les représentations inspirées de Helmut Baurecht. Les teintes pour les nouvelles collections sont choisies dans la «chambre des couleurs». «L’équipe ne se contente pas de capter les tendances mais essaie de traduire l’évolution de la mode dans la conception des couleurs», souligne Helmut Baurecht. Le processus de fabrication, qui va du mélange des couleurs à la mise en fl acons, exige beau-coup de précision et de professionna-lisme. Ute Grabner, responsable Quali-ties & Colors, précise: «Notre procédure

Pédicure facile – les meilleures astuces_ Bain de pieds relaxant: choisir un produit qui permette à la fois de nettoyer, masser et soigner la peau avec un effet peeling. Appliquer une noisette de produit sur la peau sèche puis rincer. Vos pieds seront doux et lisses._ Limer les ongles des pieds avec une lime taillée en biseau. _ Eliminer les callosités: une lime spéciale en pierre ponce naturelle permettra d’adoucir les zones cornées. _ Soigner les zones sèches: pour prévenir les callosités et soigner les talons fendil-lés, appliquer par exemple un stick à base de panthénol, d’allantoïne et d’urée. _ Masser tous les jours les pieds avec un baume pour les pieds. Détend les pieds fatigués et prévient la formation de corne._ Une poudre désodorisante pour les pieds garde les pieds secs, souples et inodores.

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de fabrication veille à éviter tout pigment qui risquerait d’al-térer durablement la teinte de la surface de l’ongle.»

Contrôles stricts et minutieuxLes matières premières utilisées par Artdeco Cosmetic Group pour ses vernis à ongles sont achetées en vrac en Europe. Elles sont transformées puis mises en fl acons en Allemagne. Aucun produit ne quitte l’entreprise sans avoir été contrôlé avec soin. On vérifi e notamment l’absence de petites bulles d’air, qui indiqueraient qu’un fl acon est trop rempli. La «naissance» d’un nouveau vernis à ongles, de sa conception à la vente, dure en-viron six mois. Nagia El Sayed, directeur des relations publiques, nous révèle les prochaines tendances en matière de couleurs: «Au printemps et en été, la mode sera aux couleurs vives et gaies, pour l’automne et l’hiver ce sera plutôt une prédominance de gris clair, bleu pétrole et brun, dans de nombreuses nuances. Nos vernis à ongles seront bien sûr assortis à ces tendances.» La res-ponsable RP de la marque Mysslin lève aussi un coin du voile sur les nouveautés attendues cette année: des textures inédites pour des vernis à effet sable, ou des french manucures de cou-leurs vives et contrastées que l’on applique librement ou à l’aide de pochoirs entre la surface de l’ongle et la pointe.

Texte: Claudia Merki / trad: ls / Photos: panthermedia.net

L’histoire du vernis à ongles

Au 19e siècle déjà, les femmes se limaient les ongles, les enduisaient de

crème et les polissaient, les colorant parfois aussi avec une huile teintée.

Dans les années 1930, l’industrie automobile, alors en plein boom, utili-

sait des pigments à fort pouvoir couvrant pour la peinture des carrosse-

ries. En 1932, les frères Charles et Joseph Revson reprirent cette techno-

logie et créèrent le premier vernis à ongles. Avec l’aide du chimiste Charles

Lachman, ils en affi nèrent le procédé de fabrication puis, reprenant le «L»

du patronyme du chimiste, ils fondèrent la célèbre marque «Revlon. Ces

premiers vernis à ongles avaient un bon pouvoir couvrant mais leur du-

rée de conservation laissait encore à désirer. Leur composition fut heu-

reusement améliorée jusqu’à nos jours. L’apparition des ongles synthé-

tiques constitua une nouvelle révolution. Souvent appelés «ongles

américains», ils étaient autrefois réservés aux stars hollywoodiennes et

devinrent accessibles à toutes les femmes dans les années 1970. Ces

ongles artifi ciels très résistants offrent une apparence naturelle. Des ver-

nis bleus et verts ont également fait leur apparition sur le marché. Les

femmes portent les ongles courts ou longs, carrés ou arrondis, optent

pour la french manucure ou colorent l’ongle en entier, y collant à leur

guise paillettes, perles, éclats de coquillage ou motifs de toutes sortes.

Source: www.fem.com

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Lorsqu’on évoque le pro-blème de la constipation, les mythes et les semi- vérités sont légion. Qu’en est-il vraiment et com-ment faire pour réactiver le système digestif?

En Suisse, 7 % environ de la population déclare souffrir régulièrement de consti-pation et 16 % occasionnellement. Un problème désagréable. En cas de diges-tion lente, on recommande souvent d’éviter les aliments réputés favoriser la constipation, tels que le chocolat noir, le riz ou les bananes. En est-il vraiment ain-si ou s’agit-il plus d’une légende bien an-crée dans les esprits? «Cela tient plutôt de la légende. Les réactions aux aliments varient passablement d’une personne à l’autre. Cet effet n’est pas avéré scientifi -quement et il serait exagéré d’interdire aux personnes concernées de manger du chocolat ou des bananes», nuance Stef-fi Schlüchter, diététicienne diplômée ES et responsable du service d’information Nutrinfo auprès de la Société Suisse de Nutrition SSN. Autre source de confusion, les aliments réputés favoriser la digestion ne dé-ploient leurs effets positifs que si l’on boit suffi samment en les consommant. «Les produits complets, par exemple, que l’on recommande en cas de consti-pation, favorisent au contraire la consti-pation si l’on ne boit pas assez en man-geant. Car c’est grâce à l’eau que les fi bres gonfl ent dans l’intestin grêle et permettent ainsi l’absorption des li-quides», explique Monika Wegmüller,

Les aides de la droguerie _ Emollients: Ils sont adaptés à une thérapie à long terme. Important: boire beaucoup!_ Laxatifs chimiques: Ils favorisent l’évacuation du gros in-testin et du côlon. Après un lavage intestinal, il arrive sou-vent qu’on ne puisse pas aller à selle pendant quelques jours. Beaucoup s’en trouvent incommodés et se remettent à prendre des laxatifs. Le système intestinal s’y habitue et de-vient peu à peu paresseux.

_ Laxatifs végétaux: Ils favorisent la motilité intestinale et freinent l’absorption d’eau par la paroi intestinale. Le volume des selles et la pression augmentent ainsi dans les intestins, ce qui facilite l’évacuation. Le séné est un bon laxatif végétal. _ Laxatifs saliniques: Le sel de Glauber est le plus connu d’entre eux. Les laxatifs saliniques, composés de sels minéraux, sont utilisés surtout avant une cure de détoxination. Leur avan-tage est qu’ils agissent très vite, généralement en 30 min.

Mieux vaut prendre sa digestion en main si l’on est condamné à passer des heures sur les toilettes.

CONSTIPATION Mythes et légendes Retour au sommaire


droguiste ES qui dirige la droguerie Dro-pa à Ittigen. Ceci est valable pour tous les aliments à pouvoir «gonfl ant», comme les graines de lin, de plantain psyllium ou les fi gues, qui agissent comme un émollient fécal. «Chaque fois que l’on consomme des aliments de ce type, il faudrait boire au minimum un grand verre d’eau», recommande la dro-guiste. De façon générale, il est bon de boire au moins deux litres d’eau ou de thé non sucré par jour.Pourtant, certains aliments permettent effectivement d’activer les fonctions in-testinales. Notamment les aliments fer-mentés comme la choucroute, le petit-lait ou le brottrunk, une autre boisson lacto-fermentée. Steffi Schlüchter conseille de tester également le son de froment, en augmentant peu à peu les quantités. «Je recommande de commencer avec 5 à 10 g par jour et de passer après une à deux se-maines à 20 à 30 g», précise la diététi-cienne.

Rester en mouvementIl est également indispensable de bouger suffi samment pour stimuler l’activité in-testinale. En outre, selon la droguiste, «le mieux est d’accorder régulièrement des pauses de quatre à cinq heures à son sys-tème digestif en s’abstenant de manger». Elle conseille de «réduire l’alimentation à trois repas équilibrés par jour». Le système digestif a besoin de ces pauses pour fonc-tionner au mieux. Parfois, les médica-ments peuvent également être la cause de problèmes de constipation. «Les prépara-tions à base de fer ou de zinc, par exemple, ainsi que certains antalgiques, peuvent avoir ce genre d’effets secondaires», relève la droguiste. Dans ce cas, il faut souvent renoncer à ces médicaments. Lorsqu’on souffre de constipation, une bonne respiration est importante. «La res-piration abdominale profonde est béné-fi que. Mais attention: au début, elle peut provoquer de légers vertiges», avertit la droguiste. Les massages abdominaux ont

également un effet favorable: masser dou-cement le ventre dans le sens des aiguilles de la montre, à l’aide par exemple d’huile de cumin. Autre astuce simple et effi cace: s’accorder suffi samment de temps lorsqu’on va aux toilettes. Rester au calme et, pour-quoi pas, prendre un peu de lecture ou de musique pour se détendre. Ce conseil vaut en particulier aussi pour les enfants.

Text: Ann Kugler / trad: lsPhoto: Corinne Futterlieb

Quand parle-t-on de constipation? Médicalement parlant, on juge qu’l y a constipation lorsqu’une personne va habituellement à selle moins de trois fois par se-maine et que les selles sont dures, avec évacuation incom-plète, pénible ou douloureuse.

Mythes et légendes

Constipation?Passez la nuit dessus

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Le coin bouquinsRemèdes maisonLes remèdes de grand-mère sont de plus en plus à la mode. La plu-part de ces remèdes sont à base de plantes ou de matières minérales (argile, bicarbonate) que l’on peut se procurer facilement dans la na-ture ou en pharmacie/droguerie. Ils s’avèrent simples à préparer et présentent d’excellents résultats. Confection-ner soi-même un bon sirop contre la toux, une tisane, un cataplasme contre les rhumatismes, ou un masque de beauté peut devenir un vrai plaisir. De quoi soigner tous les bobos du quotidien et améliorer son apparence sans débourser beaucoup.Xavier Gruffat: «220 remèdes de grand-mère», Favre Sa, 2013, ISBN 9782828913052

Garder la ligne sans régimeAdieu les régimes à la mode! Bienvenue aux recettes de santé, de jeunesse et de vitalité pour tous...Véritable principe d’hygiène de vie adapté à votre organisme, à vos propres besoins, fruit de près de 60 années de recherche et de pratique réelle en médecine, bio-logie et naturopathie. Découvrez tous les secrets pour vous sentir au top de votre forme, sans vous serrer la ceinture. Retrouvez votre forme et votre ligne; vivez mieux en bénéfi ciant des précieux conseils d’un professionnel de la santé. Les points forts: la vraie naturopathie présentée, détaillée et expliquée.Grégoire Jauvais: «Bien manger pour être jeune, mince et en bonne santé», La Providence, 2013, ISBN 9782930678160

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Ralentir la cadence, s’accorder du répit, musarder, qui ne rêve parfois de suspendre le temps? Laurence Strasser a fl âné avec bonheur au fi l de ces pages poétiques sur la nécessité de réintroduire un peu de dou-ceur dans nos existences agitées de ci-

toyens pressés.

Le tuyau de la rédactionAlors qu’avec l’âge, beaucoup semblent presser le pas, multiplier les activités et courir les événements culturels et sociaux en proie à la frénésie du monde économique et technologique, l’auteur nous in-vite à retrouver le goût de la fl ânerie, de la patience, de la rêverie. Privilégier l’attention plutôt que l’agir, préférer l’écoute aux échanges instantanés de la communication mo-derne, prendre du temps et accorder sa place au repos «comme un moment à respirer, une forme de bonheur tranquille»... Rêvons, avec l’auteur, que la douceur parvienne parfois à prendre le pas sur la recherche effrénée du pouvoir.Pierre Sansot: «Du bon usage de la lenteur», Rivages, 2000, ISBN 9782743606787

Le tuyau de la rédaction

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A qui s’adresse le cours?Ce nouveau cours public s’adresse aux parents, grands-pa-rents et à tous ceux qui s’occupent d’enfants et d’ados de dix ans et plus.

Qu’offre le cours?Quand la puberté commence, de nouvelles questions sur-gissent soudain. La série de cours «Acné, stress & peines de cœur – Le passage de l’enfance à l’adolescence» a justement pour objectif d’y répondre. Le cours traite des problèmes de peau et des questions liées à l’hygiène corporelle, au stress dans les relations et à l’école, au poids, à l’alimentation et à la croissance. Lors de ce cours du soir, des droguistes vous donneront des conseils à l’aide d’exemples concrets pour accompagner et soutenir vos ados au mieux durant cette période mouve-mentée. Et pour rester vous-même détendu et en bonne san-té. Afi n que vous puissiez réagir de manière adéquate et trou-ver l’appui de spécialistes si nécessaire.

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Durée: de 19h30 à 21h30

Lieu Date Local Vevey Me 12.6.2013 Astra Hôtel Bâle Lu 10.6.2013 Hotel Bildungszentrum 21 Berne Me 19.6.2013 Hotel Bern Davos Ma 4.6.2013 Sunstar Parkhotel Lucerne Ma 18.6.2013 BRL Bahnhof Restauration Pfäffi kon (SZ) Je 6.6.2013 Seminarhotel Seedamm Plaza Schaffhouse Me 12.6.2013 Kronenhof St-Gall Je 13.6.2013 Hotel am Spisertor (Kursana) Thoune Je 20.6.2013 Hotel Freienhof Winterthour Me 5.6.2013 Sorell Hotel Krone

Inscription

Veuillez réserver places à mon nom.

Lieu du cours

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Renvoyez ou faxez votre inscription à: Association suisse des droguistes (ASD), «Acné, stress & peines de cœur», Case postale 3516, 2500 Bienne 3, Fax 032 328 50 41

Partenaires médias:

Nouvelle série de cours des drogueries suisses en juin 2013.

Les partenaires 2013 des drogueries suisses:

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Les brèves santéEtre pessimiste main-tient en bonne santéPenser qu’on sera en moins bonne santé et moins heureux cinq ans plus tard maintient en forme. Les personnes âgées pessimistes ont ainsi 10 % de chances de plus d’être encore en bonne santé passé ce délai que celles qui ont des perspec-tives (trop) optimistes. C’est le résultat d’une étude portant sur 40 000 personnes. Raison possible de cette meilleure es-pérance de vie: les pessimistes font davantage pour leur san-té que les optimistes.

www.upi.com/Health−News

L’air sec bon pour les virus

L’air humide af-faiblit les virus de la grippe, qui se propagent par gouttelettes. Les

virus ont complètement perdu leur pouvoir de contamination après une heure dans un local dont l’humidité relative est de 45 %. Si l’humidité est de 20 %, ils restent contagieux pendant quatre à cinq heures, selon les résultats d’une expérience en laboratoire réalisée par l’Uni-versité de Virginie occidentale.

www.aerzteblatt.de/nachrichten

Artères bouchées dès l’AntiquitéNos ancêtres souffraient déjà d’un épaississement des parois de leurs vaisseaux sanguins. L’examen de 137 momies pro-venant d’Egypte, du Pérou, du sud des Etats-Unis et de l’Alas-ka et dont certaines dataient de plus de 4000 ans a montré que l’artériosclérose n’était pas seulement une maladie de ci-vilisation moderne. L’étude américaine semble suggérer une prédisposition plus large de l’espèce humaine.


Jeux vidéo – seniors hereux?

Les person-nes âgées qui jouent au moins une fois par semaine à un jeu vidéo se sentent

mieux et plus rarement dé-pressives que celles qui ne jouent jamais. Ce sont les résultats d’une étude por-tant sur 140 personnes âgées de 63 ans et plus en Caro-line du Nord. Il semble que les personnes dépressives jouent moins à l’ordinateur. L’étude ne dit en revanche pas si, à l’inverse, les jeux vidéo sont bénéfiques pour le bien-être.


Une saucisse par jour, c’est trop

La consommation quoti-dienne de 40 grammes ou plus de saucisse ou de char-cuterie diminue l’espérance de vie. En manger 50 grammes par jour accroît ainsi le risque de maladies cardiovasculaires et de can-cer de 18 %. Ce sont les conclusions d’une étude de l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Zurich. Le salami, le jam-bon et la charcuterie sont sans risque pour autant que l’on n’en mange pas tous les jours et que la consomma-tion hebdomadaire ne dé-passe pas 250 grammes.

www.aerztezeitung.de/medizin

Racontez-nous votre romance

Vous avez connu le coup de foudre ou ren-contré l’amour de vos rêves? Vous sou-

venez-vous de votre premier rendez-vous, quand votre cœur battait la chamade? De votre premier baiser ou de votre demande en mariage?

Racontez-nous ces instants inoubliables. En-voyez-nous le récit de votre histoire avec

la mention «Histoire d’amour» par e-mail à: [email protected] ou par courrier

postal à l’adresse suivante: Association suisse des droguistes, Case postale 3516, 2500 Bienne 3. Délai d’envoi: 20 mai 2013. Les

plus belles histoires ou les plus in-solites seront publiées dans notre

édition d’été. Participez et faites partager votre coup de cœur à nos lecteurs!

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printemps

En vacances de poilsAu bord de la mer, les femmes n’ont pas très envie de se saisir de leur rasoir tous les jours pour exposer de jolies jambes lisses.

A venir en

Au sommaire Voyager les jambes légères Les longs voyages font considéra-blement souffrir nos jambes et nos veines. Se protéger des rayons UV est incontournable La peau ne prend pas de vacances. Mycoses La prudence est de mise lors des vacances balnéaires. «Acné, stress & peines de cœur» Nos nouveaux cours pour les parents d’ados.

juin 2013

Paré à toute éventualitéLes vacances sont en vedette dans notre édition de juin. Les pharmacies de voyage sont souvent pleines de produits in-utiles. Un droguiste explique ce qu’il faudrait vraiment y glisser.

Contraception – même en vacancesLa pilule peut être moins effi cace lors de voyages dans des pays lointains.

Fotos: C. Futterlieb & F. Trachsel

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Rester svelte au Þ l du temps · 2013. 4. 24. · cillations sur la balance. CÕest une ques-tion dÕhabitude. Suivez les conseils dans lÕarticle dÕAnn Kugler, en page 6, pour