Resume Sur Etude Impact Sur Environnement Fr

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    EE T TUUDDEE DD’’IIMMPPAACC T T SSUURR LL’’EENNVVIIRROONNNNEEMMEENN T T DDUU PPRROO J J EE T T DDEE LL’’EEXX T TEENNSSIIOONN DDEE LLAA 

    CC EENN T TRRAALLEE T THHEERRMMIIQQUUEE DDEE J J OORRFF--LLAASSFFAARR-- T TRRAANNCC HHEESS 

    55 && 66 

    MMaaii,, 22001100 

    RREESSUUMMEE SSIIMMPPLLIIFFIIEE 

    Ed. 1 03/05/2010 i 

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     Table des Matières

    1. ................................................................................................................. Introduction 1 

    1.1. .........................................................................................................................Objet 1 

    1.2. ......................................................................Antécédents et justification du projet 1 

    1.3. ................................................................................................Localisation et accès 1 

    2..........................................................................................................

    Cadre Législative 2 

    3. ....................................................................................................Description du Projet 2 

    3.1. ......................................................................Aspects environnementaux du projet 6 

    4. ..........................................Examen alternatif et justification de la solution proposée 14 

    4.1. ........................................................................... J ustification de la sélection du site 14 

    4.2. ......................................................................Choix du charbon comme carburant 14 

    4.3. ..................................................................................... Technologie de combustion 14 

    4.4. ...........................................................................Dispositif de collecte de particules 14 

    4.5. ........................................................................Réduction de oxyde de soufre (SO2) 14 

    4.6.......................................................................................

    Système de refroidissement 15 

    4.7. ..............................................................................................Stockage des cendres 15 

    5. ................................................................................................... Description du milieu 15 

    5.1. .........................................................................................................Milieu physique 15 

    5.2. ...................................................................................................... Milieu biologique 16 

    5.3. ............................................................................................................Milieu humain 17 

    6. .....................................................................Identification et évaluation des impacts 19 

    7. .............................................................................Mesures préventives et correc tives 29 

    8. ................................................Programme de contrôle et de suivi environnemental 43 

    8.1. ..............................................................................................Phase de construction 43 

    8.2. .................................................................................................Phase d´exploitation 43 

    9. ..................................................................................................................Conclusions 44 

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     Table des Images

    Image 1: Localisation de ĺ emplacement ....................................................................................2 Image 2: Implantation des nouvelles tranches 5 et 6.................................................................5 Image 3: Distance aux zones sensibles. Flore et faune .............................................................17 

     Table des Tableaux

     Tableau 1: Résume des installations existantes et nouvelles....................................................6  Tableau 2: Répartition de la main d’œuvre locale en fonction des types d’activités économiques 19  Tableau 3 : RÉSUME DE Ĺ EVALUATION DES IMPACTS POUR LA PHASE DE CONSTRUCTION24 

     Tableau 4 : RÉSUME DE Ĺ EVALUATION DES IMPACTS POUR LA PHASE D’EXPLOITATION ....25  Tableau 5 : Résume de mesures..................................................................................................30 

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    1. Introduction

    1.1. ObjetĹ objet du présent document est de résumer les résultats de l Étude d Ímpact surl’Environnement de la construction et de l éxploitation de l éxtension de la Centrale

     Thermique de J orf Lasfar par deux nouvelles unités nommées (tranches 5 et 6).

    Cette étude a été confiée à la soc iété SOCOIN chargée de mener cette étude pour lecompte de J orf Lasfar Power Energy (J LEC)

    1.2. Antécédents et justification du projetLe projet initial de la centrale thermique de J orf Lasfar a été conçu pour ac cueillir sixgroupes de 330 MW. Les deux premières tranches, 1 et 2, chacune d'une puissance brutede 330 MW, ont commencé à fonctionner entre la fin de l’année 1994 et le début del’année 1995, et les tranches 3 et 4, chacune d'une puissance brute de 350 MW, ontcommencé à fonctionner en 2000.

    La Centrale thermique de J ORF LASFAR compte 4 Unités pour d’une puissance totale de1300 MW et satisfait ainsi plus de 50 % de la demande totale d'électricité du Royaume.

    Le projet de l’extension de J LEC avec 700 MW (2 tranches de 350 MW) fait partie du PlanNational d’Actions Prioritaires (PNAP, 2008-2012) qui, assure la sécuritéd’approvisionnement en énergie, et comprend plusieurs projets à moyen terme visantl’économie, la rationalisation de la consommation et l’amélioration de l’offreénergétique. Ce plan tend d´assurer l’équilibre offre-demande en pointe (la croissanceest près du 7-8% sur les 5 dernières années) pour 2008-2012, en renforçant en priorité lacapac ité de production.

    1.3. Localisation et ac cèsLe site de la c entrale existante est situé à J orf Lasfar, à 127 Km au sud ouest de

    Casablanca, sur la côte de l ócéan Atlantique, et à proximité immédiate du port de J orfLasfar.

    La centrale occupe 60 hectares et se trouve sur une étroite bande de terre, entre unefalaise de 60 m de hauteur à l’est et l’océan Atlantique à l’ouest.

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    JLEC

    EL JADIDA

     

    JLEC

    EL JADIDA

     Image 1: Localisation de l émplacement 

    2. Cadre LégislativeLa loi marocaine n°12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement définit que lescentrales thermiques et autres installations à combustion d’une puissance calorifiqued'au moins 300 MW, sont soumises à l’Étude d’Impact sur l’Environnement (EIE), parconséquent, le présent projet doit se soumettre à EIE.

    Deux décrets ont été publiés pour l’application de cette loi :- Un des décrets fixe les modalités d'organisation et de déroulement de

    l'enquête publique. Cette enquête a pour objectif d’informer la population surles impacts éventuels du projet et de recueillir les observations des citoyens àce sujet. L’enquête publique doit être prise en compte lors de l’examen del’étude d’impact.

    - Ĺ autre décret fixe les attributions et les modalités de fonctionnement ducomité national des études d'impact sur l'environnement et des comitésrégionaux des études d'impact sur l'environnement, pour avoir l’acceptabilitéenvironnementale.

    Dans le projet (durant toutes ses phases depuis la conception, en passant par laconstruction jusqu’à l’exploitation des unités) toutes les exigences de la législationenvironnementale marocaine et les recommandations de la Banque Mondiale, entreautres les Guides sur l'Environnement, la Sécurité et la Santé (Guides spécifiques pour lescentrales thermiques de décembre 2008 et Guides généraux d'avril 2007) ont étéincorporé à cette étude, À ce sujet, il convient de souligner que les limites d'émission degaz, de bruits, de déchets, et de la qualité de l'air, etc. sont les résultantes des valeurs lesplus restrictives des deux sources réglementaires.

    3. Description du ProjetInstallations existantes (unités 1, 2, 3 et 4)

    La Centrale thermique de J orf Lasfar produit de l’énergie élec trique à partir de lacombustion de charbon principale source d’énergie et de fuel dans une chaudièreconçue à cet effet. Le fuel étant utilisé pour l’a llumage des chaudières simplement.

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    Le charbon est entreposé dans le parc à charbon, adjacent à la centrale etparfaitement imperméabilisé avec une couche d’argile et des égouttoirs tout le long dela zone qui sont branchés aux principaux bassins de décantation des eaux.

    Depuis le dépôt de charbon, par le biais de convoyeurs de transport, le charbon estconduit jusqu’au broyeurs à travers des trémies pour être concassé. Une fois pulvérisé, ilest injecté, mélangé à de l’air chaud sous pression dans la chaudière en vue de sacombustion. Une fois dans la chaudière, les brûleurs provoquent la combustion ducharbon en générant une énergie calorifique qui transforme en vapeur à températureélevée l’eau qui circule à travers le vaste réseau composé de milliers de tubes quitapissent les parois de la chaudière.

    La vapeur générée dans la chaudière entre à grande pression dans la turbine de lacentrale, laquelle dispose de trois corps -de haute, moyenne et basse pression,respectivement- unis par un même axe. Cette triple disposition a pour objectif de profiterau maximum de la force de la vapeur, dans la mesure où celle-ci perd progressivementde la pression. Cette vapeur fait pivoter les aubes de la turbine, générant de l’énergiemécanique. À son tour, l’axe qui relie les trois corps de la turbine (à haute, moyenne etbasse pression) fait pivoter en même temps un générateur relié à celle-ci et produit ainside l’énergie électrique. Cette dernière est injectée dans le réseau de transport à hautetension par le biais de transformateurs et de lignes de transport à haute tension.

    Après avoir actionné les turbines, la vapeur passe à la phase liquide dans le condenseur.L’eau obtenue par la condensation de la vapeur est soumise à diverses étapes dechauffe, et elle est injec tée à nouveau dans la chaudière dans les conditions de pressionet de température les plus adaptées pour obtenir le rendement maximum du cycle.

    Le système d’eau de circulation qui refroidit le condenseur fonctionnera en c ircuit ouvert

    avec de l´eau prélevée de l´océan Atlantique. L´eau de refroidissement est ensuiterejetée dans l’océan selon le même processus que pour l´eau captée. L’augmentationde température est traitée par le biais d’un canal de 1 500 men cascade le long duquelse produit le refroidissement avant le rejet définitif. Cela permet ainsi d’obtenir unedifférence de température non significative.

    Pour minimiser les effets de la combustion de charbon sur l’environnement, la centralepossède une série de séparateurs électrostatiques ou électrofiltres pour arrêter lemaximum possible des particules et dont l’efficacité approximative avoisine les 99%. Cesélectrofiltres possèdent des électrodes émissives et des électrodes réceptives quichargent les particules de cendres pour qu’elles soient captées électriquement. Ensuiteun système de frappage permet de les libérer pour être véhiculées penumatiquement

    vers les silos des cendres volantes.Les chaudières sont également munies de brûleurs dits à faible génération de oxydesd’azote (NOx), qui aident à émettre le moins possibles d’oxydes d’azote.

    Les déchets qui proviennent de la combustion du charbon sont composés de matériauxinertes qui sont appelés cendre ou scorie en fonction de leur densité, de leurgranulométrie et des installations de collec te. Plus le contenu en cendre du charbon estélevé, plus grande sera la quantité de déchets inertes générés par unité de production.

    Une fois l’air filtré, le matériel particulaire collecté (cendres) pourra être soit recyclé (80 %min et 95 % Max), obtenant une valeur commerciale importante dans l’industrie duciment, soit déposé dans le site de stockage de cendres de la centrale. Ces cendres ne

    sont pas des matières dangereuses d áprès le catalogue marocain des déchets.

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    Le site de stockage des cendres est organisé selon les dernières techniques de stockagecontrôlé. En effet, il est constitué de plusieurs cellules. Le sol de chaque cellule estprotégé par du géotextile et une géomembrane. Le sous-sol du stockage est parcourupar des conduites de collecte des lixiviats qui sont drainées vers un bassin de rétention etde décantation.

    Nouvelles installations (unités 5 et 6)

    Le fait qu'il s'agisse d'une extension dans une centrale existante conçue initialement pour6 groupes (actuellement 4 groupes se trouvent en opération) située dans une zoneindustrielle et proche du port de J orf Lasfar (en permettant la proximité aux pointsd'approvisionnement de combustible et d´eau) le résultat est un impact globalbeaucoup moins significatif que celui qui pourrait être produit si le projet aurai été placédans une zone non nouvelle non altérée, en tenant compte du fait que l'infrastructureexistante de la centrale sera utilisée (parc à charbons, stockage de combustibles, canalde rejet, stockage des cendres de cendres, etc.).

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    Image 2: Implantation des nouvelles tranches 5 et 6

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    Les deux nouvelles unités seront complètement indépendantes mécaniquement etélectriquement et ce afin d’éviter les défauts d'Installations Communes entraînant l’arrêtd'une ou des deux unités, mais la majorité des installations auxiliaires seront encorecommunes à toutes les unités.

     Tableau 1: Résume des installations existantes et nouvellesExistante Nouvelle

    2 Ilot de puissance avec :o Chaudières avec des brûleurs de bas

    oxyde d´azoteo Système de traitement de gaz :

    séparateurs électrostatiques (efficience99%), système de désulfuration à l’eaude mer (efficience>90%)

    o Hauteur de la cheminée suffisante pourdisperser les gaz (130 m)

    Système de réfrigération (canalde rejet)

    Ajout d’un système de capture d éau de mer etconnexion avec le canal de déversement existant(en plus du système de refroidissement propre desnouvelles tranches)

    Système d’eau brute (eaudéminéralisée, eau contre lesincendies, eau potable, eau deservices, etc.)

    Ajout avec 1 système d ósmose inverse et unréservoir d’eau déminéralisée

    Système de gestion du charbon(parc de charbon)

    Ajout de 2 nouveaux gratteurs

    Système de stockage du fuel-oilSystème de stockage du gasoil

    légerSystème de gestion de cendreset mâchefer (déversoir)

    Un silo de stockage de cendres volantes et demâchefers /unité

    Système de traitementd´effluents

    Mise en place d’une nouvelle ligne de traitementpour les nouvelles tranches:

    Eaux ou effluents huileusesEaux domestiques ou sanitairesEffluents chimiques

    Une des principales différences entre les tranches existantes (1, 2, 3 et 4) et les unités 5&6,c´est le système de désulfuration à l’eau de mer pour le oxyde de soufre (SO 2)(efficacité minimum 90%) qui retiennent une bonne partie des polluants.

    3.1. Aspects environnementaux du projetDans ce paragraphe, sont expliqués d´une manière simplifiée les bilans desconsommations et des sources génératrices des nouvelles tranches de la centrale de J orfLasfar, en incluant les limites correspondantes.

    Émissions

    La pollution atmosphérique est un système intégré par trois composantes fondamentales:

    - Émission : totalité des substances qui passent dans l’atmosphère après avoirabandonné les sources dont elles procèdent.

    - Diffusion : après l’émission, les polluants se répartissent dans l’atmosphère selon unprocessus de diffusion qui dépend des caractéristiques des polluants et de la sourceémettrice, ainsi que des conditions météorologiques existantes.

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    - Immission/Qualité de l'air ambiant : niveaux de pollution atmosphérique existantsautour de la source émettrice. En raison de la diffusion atmosphérique, laconcentration de polluants dans l’air diminuera au fur et à mesure que nous nouséloignons de la source de pollution. La zone affectée sera plus ou moins étendue enfonction de la capac ité dispersante de l’atmosphère autour de la Centrale.

    En ce qui concerne l’émission, le combustible utilisé en fonctionnement normal de lacentrale sera le charbon. Les principaux polluants émis sont : oxyde de soufre (SO 2),oxyde d´azote (NOx), particules et des traces de métaux lourds (le plus caractéristiquedans ce type d’industrie est le mercure).

    Dans ce sens, les nouvelles tranches de la Centrale comprendront un système de mesuredes émissions en continu qui garantira que celles-ci seront toujours en dessous des limiteslégales. Il convient de prendre en compte que les concentrations d’émissions desnouvelles tranches qui ont été établies sont celles qui correspondent aux limites plusrestrictives de la Banque Mondiale Afin de réduire au maximum l’émission de polluantsatmosphériques, le projet inclut une série de mesures correctives : nettoyage des gaz(précipiteurs électrostatiques, désulfuration à l’eau de mer, etc.), brûleurs à faible oxyded´azote (NOx), emploi de charbons avec limitation de soufre, cheminée à hauteuradéquate pour la dispersion des gaz, etc.

    D´autre part, une cabine de surveillance et contrôle de la qualité de l´air appartenant à J LEC qui garantit le respec t des limites de la qualité de l'air1 en vigueur ou, quand ilconviendra, la prise de mesures correspondantes à cet effet 

    1 «valeur limite»: un niveau fixé sur la base de connaissances scientifiques, dans le but d’éviter, de prévenir ou

    de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l’environnement dans son ensemble, à atteindre dans un

    délai donné et à ne pas dépasser une fois atteint

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    Qualité de l'air ambiant

    Limites

    Décret n° 2-09-286du 20 hija 1430 (8 décembre 2009

    (ug/m3) 

    125 (Centile 99,2 moyennes journalières). Protec tion deDioxyde de soufre (SO 2)

    20 (Moyenne annuelle). Protec tion des éc osystè

    200 (Centile 98 des moyennes horaires). Protec tion de

    50 (Moyenne annuelle). Protec tion de la santéDioxyde d ázote (NO2)

    30 (Moyenne annuelle). Protec tion des éc osystè

    Matières particulaires 90% de réduction de SO2 avec désulfuration d éau

    Réduction de NOx avec brûleurs à faible génération

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    CED

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    Differentes sources d’EAUX et rejects :Les divers courants seront ségrégués en fonction de leur nature, étant soumises autraitement avant son rejet final de manière à ce que la qualité finale de ce dernierrespecte les limites des rejets fixés. Actuellement, il est fait application des les limitesdéterminées par la Banque Mondiale, étant donné que la législation marocaine dispose

    uniquement de projets de normes de rejets liquides.

    Afin d’éviter la contamination des eaux marines et de respecter la législationmentionnée, il sera fait application des systèmes de traitement des effluents suivants :

    - Systèm e d e sép a ra tio n d e g ra isse s e t huiles .

    - Systèm e d e tra item ent d e s e a ux usées sa nita ire s .

    - Systèm e d e tra item en t d es eff luen ts c himique s .

    En général, les différents effluents des nouvelles unités seront ou bien traités et gérés dansdes installations existantes des autres unités ou bien traités dans de nouveaux systèmes etrecueillis finalement dans un nouveau bassin d’homogénéisation et de contrôle.

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    DéversementsDirec tive

    pour les cEntre

    lesquels lMaroc et

    pH

    MES

    Huile et graisse

    Chlore résiduel total

    Chrome total

    Cuivre

    Fer Zinc

    Plomb

    Cadmium

    Mercure

    Ars enic

     Température

     

    Régie Autonome deDistribution d’Eau et

    d’Electricité del’Aqueduc d’El J adida

    Océan

    28578m3/mes

    22,8m3/s

    Eau de service etprotection contre les incendies

    Eau PotableEau déminéralise

     J LEC (5 & 6)

    Systègrais

    Systèeaux

    Systèefflue

    Rejets

    Eau derefroidissement

    Eau pour le systèmede désulfuration

    22,8m3/s

    Canal du

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    Déchets J LEC, consciente de son devoir en matière de protection de l’environnement, prendtoutes les dispositions nécessaires pour assurer une bonne gestion de ses déchets. A cetégard, J LEC gère ses activités de manière à :

    -

    trier et valoriser ses déchets autant que possible dans des conditionséconomiques raisonnables,- chercher des alternatives de recyclage de ses déchets en vue de les réutiliser

    dans la fabrication de nouveaux produits.- s’assurer que les déchets spéciaux sont évacués, transportés et traités d’une

    manière respectable pour l’environnement.

    Les nouveaux groupes 5 et 6 seront intégrés dans le Système de Gestion Environnementalselon la Norme ISO 14001 de la Centrale. Ce système disposera d’un mécanismed’identification des conditions légales à appliquer à l’installation et avec des procéduresde gestion des déchets nécessaires. Tous les déchets seront parfaitement caractérisésavec leur composition, source, type de déchet produit ou taux de production.

    Il existe actuellement un entrepôt fermé, imperméabilisé et aménagé pour les déchetsdangereux, dans lequel ces déchets sont triés en fonction de leur nature. Le reste desdéchets sont entreposés dans une zone aménagée pour être recyclés avant d’êtretransportés vers leurs différentes destinations.

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    Déchets

    * JLEC a passé un contrat avec la soc iété c imentière qui a installé un système pour l’utilisation ddéchets. La soc iété est titulaire de la certification ISO 14001 et dispose de ses propres limites en

    accord avec le ministère marocain de l’environnement.

     J LEC (Tranches 5&6)

    Déchets ménagers et assimilés(132 T/année)

    Déchets industr iels dangereux(≈ 50 T/année)

    Évacuation des cendres mâcheferset des cendres volantes(257 000 T/année)

    Nettoyage des fosses septiques

    Déchets industr iels banals

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    Bruits

    Les nouvelles tranches seront dotées de nombreux équipements qui, durant la phased’exploitation, produiront des niveaux importants de bruit. Afin de réduire tant le niveausonore à l’intérieur de l’enceinte que celui transmis hors de celle-ci, les mesures suivantes

    d’atténuation acoustique ont été intégrées :

    - Chaudières : elles disposeront des éléments nécessaires d’atténuationacoustique. En outre, la fermeture thermique sera conçue pour réduire son niveausonore.

    - Les conduites d’admission d’air seront recouvertes d’une couverture acoustique.- Les conduites de by-pass de vapeur et le surchauffeur seront recouverts d’une

    couverture acoustique.- Les soupapes de sécurité et les conduites de récupération des purges seront

    dotées de silencieux.- Pour tous les déchargements dans l’atmosphère de fluides sous pression (gaz ou

    vapeur), l’installation de silencieux à atténuation sonore est prévue.

    A ce jour, le Royaume du Maroc ne dispose pas d’une réglementation ayant trait auxniveaux sonores, c’est pourquoi les limites établies par la Banque Mondiale pour les zonesindustriel, résidentiel, institutionnel et éducatif sont prises comme référence.

    Guidelines for Community Noise (OMS 1999)

    Une heure LAeq (dBA)

    De jour De nuitRécepteur

    7h00 – 22h00 22h00 – 07h00

    Résidentiel, institutionnel et éducatif 55 45Industriel, commercial 70 70

    Dans les espaces occupés par le personnel

    (opération normale)

    Moments ponctuelles

    turbo-transformateurs

    transformateurs-élévateurs

    soupapes de sûreté

    by-pass HP et BP des turbines

    90 dBA

    110 dBA

    Exploitation normale

    Toutes les équipements sauf:

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    4. Examen alternatif et justification de la solution proposéeCette section explique pourquoi et comment certaines décisions concernant le projet enquestion ont été prises, et analysées.

    4.1. J ustification de la sélec tion du site

    Plusieurs raisons de poids justifiaient la sélection de l’emplacement de la Centrale Thermique de J orf Lasfar (J LEC) à Jorf Lasfar. Parmi ces raisons, on cite :- localisation dans les terrains de J LEC (zone déjà aménagée, à usage industriel) ;- minimisation de l’impact sur les zones peuplées dans les environs ;- existence de lignes de distribution et de transport ;- présence de points d’approvisionnement en combustible proches (port et voie

    de chemin de fer) ;- proximité de points d’approvisionnement en eau d’un débit suffisant pour fournir

    l’eau nécessaire à la centrale (océan Atlantique) ;- existence de bonnes infrastructures de communication (chemin de fer, routes) ;

    proximité d’importants centres de consommation.

    4.2. Choix du charbon comme carburantDû au fait que les 4 tranches existantes fonctionnent avec du charbon commecarburant principal et que la centrale thermique de J orf Lasfar a été conçue etconstruite pour brûler du charbon dans l énsemble des 6 tranches. Ĺ utilisation d ún autrecarburant fossile (sauf pour l´allumage et le support) pour les deux nouvelles tranches (5et 6) n ést pas raisonnable.

    4.3. Technologie de combustionÀ ce propos, la centrale a été conçue pour accueillir six tranches présentant descaractéristiques technologiques similaires. L’ajout d’une nouvelle technologie dans lacentrale thermique de J orf Lasfar pour les tranches 5 et 6 compliquerait les infrastructureset le fonctionnement et augmenterait les coûts de construction. Finalement, latechnologie du charbon pulvérisé choisie pour ces deux nouvelles tranches est

    cohérente avec la technologie existante dans la centrale et présente un excellentrapport technologie/coût de l’investissement, compte tenu du fait que les émissionsseront les plus restrictives correspondantes au BM et les limites d'émission correspondantau projet seront accompli à tout moment (limites plus strictes indiqués par la BanqueMondiale, Direc tives environnementales, sanitaires et sécuritaires, Décembre 2008).

    4.4. Dispositif de collecte de particulesÉtant donné que le fonctionnement de la J LEC est continu et ne présente pas dechangements opérationnels significatifs, la sélection du filtre électrostatique, au vu de saperte de charge moindre et son coût d´entretien inférieur à celui d’autres technologies,est considérée la plus adaptée pour les nouvelles tranches en raison de son efficacitéélevée (approximativement 99%), de son rendement et de sa fiabilité, ce qui permet la

    réduction d'émissions de poussière à l'atmosphère que garantit le l´accomplissement deslimites environnementales les plus restrictives correspondant au projet qui indique laBanque Mondiale (Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires, Décembre2008).

    4.5. Réduction de oxyde de soufre (SO2) La désulfuration à l´eau de mer est une technologie considérée comme la plusappropriée pour nettoyer les gaz d’échappement avec un taux d’efficac ité élevé.L’eau de mer contenant environ entre 110 et 130 mg/l de CaCO3, l’emploi de cettetechnologie dans des installations qui se trouvent à proximité de la mer comme c’est lecas de J LEC est donc très efficace. Le grand avantage de ce type de technologie estque le processus de l’eau de mer n’implique pas l’importation ou l’exportation deproduits chimiques ou de sous-produits solides. Il utilise seulement de l’eau de mer. Le

    système de désulfuration des gaz de combustion aura une efficacité minimaled’enlèvement de oxyde de soufre (SO2) de 90% basé sur un charbon avec 1,5% de soufremaximum et assurant un rejet maximal de 200 mg/Nm3  (sur base sèche et à 6%

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    d’oxygène), correspondant à la limite la plus restrictive telle que spécifiée dans le guidede la Banque Mondiale (Direc tives environnementales, sanitaires et sécuritaires,Décembre 2008). Selon l'explication précédente, ce système de désulfuration permet laréduction de oxyde de soufre (SO2) à l'atmosphère ce qui garantit l´accomplissementdes limites environnementales les plus restrictives.

    4.6. Système de refroidissementL’installation de la Centrale Thermique de J orf Lasfar jouxte la côte de l’oc éan atlantiqueet le système de refroidissement utilisé dans les quatre tranches existantes est celui àcircuit ouvert. Ce système a été conçu pour accueillir les 6 tranches prévues, les deuxnouvelles tranches s’uniront donc au système de refroidissement à circuit ouvert existant.Ce système est le plus indiqué dans ce cas, étant donné que J LEC se situe à côté de lamer, car il évite la consommation d’eau et c´est un système compatible avecl´hydrologie et l écologie de la source d´eau et des eaux de réception.

    En ce qui concerne la hausse thermique produite par le rejet, il faut préc iser que le canalde rejet est long de 1 500 m et présente une cascade réfrigérante, ce qui permetl’échange thermique avec la masse d’air proche et par conséquent, au point de rejet, lesaut thermique se réduit considérablement par rapport à celui qui se produit dans lecondenseur. Grâce à ce système de décharge l'accroissement de température dans lazone de mélange d'un demi - récepteur (Océan atlantique) sera a inférieure à 3º C(limite de rejet indiqué par la Banque Mondiale: Directives environnementales, sanitaireset sécuritaires, Décembre 2008) en évitant de ce fait un impact significatif surl´écosystème local.

    4.7. Stockage des cendresLe système de stockage contrôlé des cendres est actuellement utilisé pour les groupesexistants. Ce site a été conçu pour une période de 30 ans dans la mesure où 100 % descendres générées y seraient stockées. Aujourd’hui, 80-95 % des cendres sont employéesdans des processus de fabrication de ciment, la capacité du site a donc augmentédans le temps pouvant héberger les cendres de ces deux nouvelles tranches.

    Étant donné que le site existe déjà et que cette manière de procéder permet ladiminution de la génération de lixiviats et de la possibilité que les métaux puissent migrerfacilement dans les alentours, réduisant de cette façon le risque écologique qui estassocié à un système de lagunage, il n’est pas nécessaire de concevoir un nouveausystème de stockage, cela évite les impacts que sa construction pourrait susciter.

    5. Description du milieu

    5.1. Milieu physiqueQualité de l áir : La zone d’étude présente des caractéristiques principalement

    industrielles.Pour déterminer la qualité de l´air ont été utilisé de données de la station fixe prochaineà J LEC du 2006 au 2008 et les résultats de la campagne de mesure de 2 points et 15 joursdans chacun a été réalisé entre décembre 2009 et janvier 2010. Il est procédé à l’analysedu respect de la législation, (Décret n° 2-09-286du 20 hija 1430 (8 décembre 2009) duMaroc), dans le cas du oxyde de soufre (SO2), ces limites son dépassée à la station dequalité de l’air de J orf Lasfar et dans le cas des matières particulaires inférieur a 10 microns(MP10), aux trois points analysés. Dans le cas du dioxyde de soufre (NO 2), les limites ne sontdépassées à aucune station.

    En ce qui concerne le oxyde de soufre (SO2), on peut considérer que selon l’analyse descampagnes sur la qualité de l’a ir effectuées avant l’existence de la J LEC (1994), il est très

    probable que les épisodes de dépassement soient dus à d’autres sources de pollution dela zone en tenant compte de la direc tion des vents où J LEC se situe en dehors des picsconcentration enregistrés. Si on compare les valeurs mesurées durant 1994 avec les

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    valeurs enregistrées à la station de la qualité de l’air de J LEC en 2006, 2007 et 2008, onpeut conclure que ni les valeurs moyennes annuelles, ni les maximums quotidiens, ni lesmaximums horaires varient de manière significative, c’est-à-dire que l’augmentation dela concentration de oxyde de soufre (SO2) dans la zone dû à l’exploitation de J LEC estpeut significative.

    En ce qui concerne les matières particulaires inférieur a 10 microns (MP10), on peut deconsidérer que le niveau de fond est élevé certainement car, à l’exception del’influence anthropogénique, les caractéristiques arides de la zone d’étude (solsdécouverts et faible pluviométrie) rendent naturelle la présence de particules. Ce fait estmis en évidence si on observe les valeurs de particules avant et après la construction de J LEC, dans lesquelles on observe un ordre d'ampleur semblable.

    En ce qui concerne le dioxyde de soufre (NO2), il n’y a pas de direction claire à laquelleassigner les maximums horaires car ils se produisent de manière ponctuelle dans toutesles directions. En comparant les valeurs mesurées durant la campagne de 1994 (lorsquela centrale thermique de J orf Lasfar existait pas encore) avec les valeurs enregistrées àla station de la qualité de l’air de J LEC en 2006, 2007 et 2008, il en ressort que lesmoyennes annuelles ne varient pas mais que les valeurs horaires ont augmenté leurconcentration nette. Étant donné que le dioxyde de soufre (NO2) se produisent dans toutprocessus de combustion (industrie, circulation, etc.) et que ces maximums ne sont pasassoc iés à une direc tion déterminée, J LEC et d’autres centres présents dans toutes lesdirections pourraient avoir une influence sur l’augmentation des valeurs horaires dedioxyde de soufre (NO2).

    Qualité des eaux marinesDans l´évolution chronologique des 10 points qui font l’objet de mesures annuelles par laCentrale (prélèvement est effectué chaque mois de septembre), on constate que latempérature, le pH, la conductivité et la demande en oxygène varient très peu d’unpoint à l’autre et d’une année à l’autre. Ces valeurs semblent normales pour les eaux du

    littoral dans cette époque de l’année (septembre). Les PCB (Polychlorobiphényles) n’ont jamais été détectés dans ces eaux et les concentrations en BTEX (Benzène, Toluène,Éthylbenzène, Xylènes) n’ont jamais dépassé 0,025 µg/l. En ce qui concerne les métaux,un analyse à été faite avec les concentration relevées chaque mois de septembre desannées 2007 et 2008 (mesurées par J LEC) et comparées aux concentrations déjàrelevées en 1996 (qui ont été mesurées pour ĺ Étude d´Impact sur ĺ Envirinnement desunités 3 et 4). On constate que généralement toutes les concentrations ont baissé entre1996 et 2008. En 2008, presque aucune concentration en metaeaux lourds ne dépasseles PNEC (Previsible Non Effect Concentration) proposées par l’INERIS (Institut national del'environnement industriel et des risques).

    En général, de très faibles concentrations de tous les paramètres au cours du temps est

    observé.L’analyse de la concentration de la sortie de l’eau de mer par rapport à l’entrée montrequ’il n’y a pratiquement pas de variation. Tous les paramètres analysés sont en dessousdes normes de la Banque Mondiale à l’exception du chlore résiduel à la sortie de l’eaude mer. La limite antérieure de J LEC pour ce paramètre était de 0,5 mg/l, et qui esttoujours respectée. Les limites actuelles de la Banque Mondiale ont réduit cette valeur à0,2 mg/l, la future gestion de J LEC devra donc veiller à ne pas dépasser cette valeur à lasortie de l’eau de mer. Tous les métaux lourds analysés sont également en dessous desvaleurs de référence du PNEC à l’exception de aluminium. Dans ce cas, la valeur estdéjà dépassée à l’entrée de l’eau de mer mais sans que les valeurs soient plus élevées àla sortie.

    5.2. Milieu biologiqueFlore: Formations liées aux activités humaines et composées essentiellement d´espècesde décombres, nitrophiles.

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    La flore algale ne commence à se reconstituer qu’à 5 kilomètres de la zone industriellede J orf Lasfar.

    Faune: Plusieurs espèces sont connues du secteur, mais aux environs du port de J orfLasfar, la roche est parfaitement azoïque et le peuplement faunistique ne commence à

    se reconstituer qu’à une dizaine de kilomètres environ du port.

    Zones sensibles: La Centrale thermique de J orf Lasfar ne se situe pas dans un espacenaturel protégé, mais dans ses environs se trouvent trois zones sensibles avec différentescatégories de protection : salines sidi el Abed (Siidi Moussa Oualidis), Sibe J orf Lasfar,Dayet El Fahs

    Image 3 : Distance aux zones sensibles. Flore et faune

    Le recensement des espèces végétales et animales au voisinage immédiat du site de laCentrale Thermique n’a identifié aucune espèce remarquable, menacée ou en voie dedisparition. 

    d > 5 km

    d > 8 km

    SIBE JORF LASFAR

    SALINES SIDI EL ABED 

    DAYET El FAHS d > 6 5 km

    5.3. Milieu humainSoc ioeconomie : La répartition de la main d’œuvre locale en fonction des typesd’activités économiques met en évidence le fort taux de représentativité descommerçants (24 %) et l’importance du secteur administratif (22,3 %). Le secteur industriel

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    occupe la troisième position avec une proportion de près de 17 % de la populationactive occupée.

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     Tableau 2: Répartition de la main d’œ uvre locale en fonction

    des types d’activités économiques

    Activités Répartition des activités en %

    Agriculture, forêt, pêche 15,2Industrie (y comprisl’artisanat)

    16,9

    Bâtiment et travaux publics 2,3Commerce 24,9 Transport et communication 2,8Réparation 2,8Administrations générales 22,3Service fourni à la collectivité 5,6Autres services 4,5Activité mal désignée 2,7

     Total 100

     Tourisme : La zone de J orf Lasfar ne présente pas un potentiel touristique important. C’estune zone industrielle par excellence.

    Infrastructures : Le port de J orf Lasfar est conçu pour répondre à un trafic maritime deplus de 25 millions de tonnes grâce à ses infrastructures et à son outillage. 70 % du traficest lié aux phosphates.

    Le parc industriel et portuaire de J orf Lasfar fait actuellement l óbjet d´un aménagementimportant, qualifié un des plus importants à l´échelle africaine. La nouvelle zoneindustrielle, qui sera fin prête en juillet 2012, drainera des investissements de l'ordre de 14

    milliards de dirhams.Ce projet a pour principal objectif de donner une nouvelle impulsion au secteur desindustries énergétiques au Maroc et de renforcer le dynamisme, l'attractivité et lacompétitivité de la région Doukkala-Abda. Le nouveau parc de J orf Lasfar constituera lapremière zone industrielle destinée aux industries lourdes et ciblera les secteurs del'énergie, de la métallurgie et de la chimie-parachimie.

    Archéologie : Il n’y pas de site archéologique ou historique qui peut être affecté parl’extension de la centrale de J orf Lasfar.

    Paysage : la Centrale est cac hée par une falaise sur laquelle sont localisés la plupart desobservateurs potentiels, cette barrière naturelle réduit donc considérablement le champ

    visuel

    6. Identification et évaluation des impactsEn vue de l’identification des impacts produits par la construction et l’exploitation desdeux nouveaux groupes de génération électrique, une matrice à double entrée a étéutilisée (actions du projet / facteurs environnementaux aptes à être altérés). Laconstruction de la matrice s’appuie sur les points suivants: analyse détaillée du projet etdes conclusions dérivées de l’inventaire environnemental, liste des actions du projetsusceptibles de provoquer des impacts, liste des facteurs environnementaux susceptiblesd’être affectés, consultation de groupes d’experts, application de scénarios comparés.

    L’évaluation de chaque effet comprend les étapes suivantes :

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    - Description de chaque impact : l’impact est d’abord décrit et analysé. Si celui-cirésulte NON SIGNIFICATIF, son évaluation ne s'effec tue pas. S’il est significatif, il estcaractérisé et évalué.

    - Caractérisation des effets selon leurs attributs, (Signe, immédiateté, accumulation,

    synergie, moment auquel il se produit, persistance, réversibilité, récupérabilité,périodicité). L’obtention de l’incidence de l’impact est effectuée en trois phases : (1)Assignation d’un poids au caractère que peut prendre chaque attribut, limité entre unevaleur maximale pour la plus défavorable et une valeur minimum pour la plus favorable ;(2) application d’une fonction somme pondérée des attributs selon leur signification.L’incidence de chaque impact est ainsi obtenue.

    INCIDENCE = Inm + 2A + 2S + M + 2P + 2R + 2Rc + Pr + CCette fonction permet d’évaluer comme plus significatifs les attributs d’accumulation,synergie, persistance, réversibilité et récupérabilité de l’impact, multipliant par deux leureffet par rapport aux autres. Les valeurs obtenues de l’incidence se normalisent entre 0et 1

    - Obtention de la magnitude : la magnitude de chaque impact ś estime comme dehaute, moyenne et basse

    - Valeur finale et évaluation : Enfin, l’évaluation de chaque impact est obtenue àpartir des résultats acquis d’incidence et de magnitude (Impact compatible, Impactmodéré, Impact sévère, Impact critique) Dans le cas des impacts positifs, cettecaractérisation n’est pas applicable, puisqu’ils restent définis par leur incidence etmagnitude.

    L´identification des impacts et le résume de l´évaluation de ces impacts, en phase deconstruction et d´exploitation, est abordée dans les tableaux ci-après:

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    CED

    MATRICE D’IDENTIFICATION DES IMPAC TS POUR LA PHASE DE CONSTRUCTION

    FAC TEURS ENVIRONNEMENTAUX

    SOUS-SYSTÈME PHYSIQUE NATUREL

    MILIEU PHYSIQUE MILIEU BIOTIQUEMILIEU

    PRÉCEPTUELUSAGES D

    AtmosphèreGéomorphologie Sol Hydrologie Processus Faune Flore Paysage Rural Prod

    AC TIONS DE PROJ ET

       C  o  n   f  o  r   t  s  o  n  o  r  e

       Q  u  a   l   i   t   é   d  e   l   ’  a   i  r

       R  e   l   i  e   f

       Q  u  a   l   i   t   é   d  u  s  o   l

      e   t   d  u  s  o  u  s -  s  o   l

       H  o  r   i  z  o  n

       S   t  r  u  c   t  u  r  e

       Q  u  a   l   i   t   é   d  e   l   ’  e  a  u

       Q  u  a   l   i   t   é   E  a  u  x

       S  o  u   t  e  r  r  a   i  n  e  s

       É  r  o  s   i  o  n

       D  r  a   i  n  a  g  e

      s  u  p  e  r   f   i  c   i  e   l

       H  a   b   i   t  a   t  s

       f  a  u  n   i  s   t   i  q  u  e  s

       M  o   d   è   l  e  s   d  e

      c  o  m  p  o  r   t  e  m  e  n   t

       H  a   b   i   t  a   t  s   d  e

      v   é  g   é   t  a   t   i  o  n

       Q  u  a   l   i   t   é

      p  a  y  s  a  g   i  s   t   i  q  u  e

       B  a  s  s   i  n   V   i  s  u  e   l

       I  n   t  r  u  s   i  o  n   V   i  s  u  e   l   l  e

       U  s  a  g  e  a  g  r   i  c  o   l  e

      e   t   é   l  e  v  a  g  e

       U  s  a  g  e   I  n   d  u  s   t  r   i  e   l

    Dégagement etdéfrichage végétation

    Mouvements de terres

    Ouverture de fossés

    Oc cupation de terrains

    Construction

    Présence d’engins etstockages

     Travail engins   A   G   R   A   N   D   I   S   S

       E   M   E   N   T   C   E   N   T   R   A   L   E

       T   H   E   R   M   I   Q   U   E

       D   E   J   O   R   F   L   A   S   F   A   R

    Personnel employé

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    MATRICE D’IDENTIFICATION DES IMPAC TS POUR LA PHASE D’EXPLOITATION

    FAC TEURS ENVIRONNEMENTAUX

    SOUS-SYSTÈME PHYSIQUE NATUREL SO

    AC TIONS DE PROJ ETMILIEU PHYSIQUE MILIEU BIOTIQUE

    MILIEUPRÉCEPTUEL

    USAGES DU

    Atmosphère Sol Hydrologie Faune Flore Paysage Rural P

       C   l   i  m  a   t

       C  o  n   f  o  r   t

       S  o  n  o  r  e

       Q  u  a   l   i   t   é   d  e

       l   ’  a   i  r

       Q  u  a   l   i   t   é   d  u

      s  o   l  e   t   d  u

      s  o  u  s -  s  o   l

       Q  u  a  n   t   i   t   é   d  e

       l  a  r  e  s  s  o  u  r  c  e

       Q  u  a   l   i   t   é   d  e

       l   ’  e  a  u

       Q  u  a   l   i   t   é   E  a  u  x

       S  o  u   t  e  r  r  a   i  n  e  s

       H  a   b   i   t  a   t  s

       f  a  u  n   i  s   t   i  q  u  e  s

       M  o   d   è   l  e  s   d  e

      c  o  m  p  o  r   t  e  m

      e  n   t

       H  a   b   i   t  a   t  s   d  e

      v   é  g   é   t  a   t   i  o  n

       Q  u  a   l   i   t   é

      p  a  y  s  a  g   i  s   t   i  q  u

      e

     

       U  s  a  g  e

      a  g  r   i  c  o   l  e  e   t

       é   l  e  v  a  g  e

    Émissions gaz de combustion

    Émissions sonores

    Captation d’eau

    Consommation d’eau

    Rejet des effluents

    Génération de déchets

    Présence physique de laCentrale

    Personnel employé

    Produc tion d’énergieélectrique

    Ac tivités d éntretien del´installation   C

       E   N   T   R   A   L   E   T   H   E   R   M   I   Q   U   E   À   C   H   A   R   B   O   N

       D   E   J   O   R   F   L   A   S   F   A   R

    Valorisation des déchetsdangereux

    Émission de particules

    Émissions sonores

    Production de lixiviats

    Présence physique du parc

       P   A   R   C   À   C   H   A   R   B   O   N   S

    Demande de services etmain d’œuvre

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    MATRICE D’IDENTIFICATION DES IMPAC TS POUR LA PHASE D’EXPLOITATION

    FAC TEURS ENVIRONNEMENTAUX

    SOUS-SYSTÈME PHYSIQUE NATUREL SO

    AC TIONS DE PROJ ET

    MILIEU PHYSIQUE MILIEU BIOTIQUE

    MILIEU

    PRÉCEPTUEL USAGES DU

    Atmosphère Sol Hydrologie Faune Flore Paysage Rural P

       C   l   i  m  a   t

       C  o  n   f  o  r   t

       S  o  n  o  r  e

       Q  u  a   l   i   t   é   d  e

       l   ’  a   i  r

       Q  u  a   l   i   t   é   d  u  s  o   l

      e   t   d  u  s  o  u  s -  s  o   l

       Q  u  a  n   t   i   t   é   d  e

       l  a  r  e  s  s  o  u  r  c  e

       Q  u  a   l   i   t   é   d  e   l   ’  e  a  u

       Q  u  a   l   i   t   é   E  a  u  x

       S  o  u   t  e  r  r  a   i  n  e  s

       H  a   b   i   t  a   t  s

       f  a  u  n   i  s   t   i  q  u  e  s

       M  o   d   è   l  e  s   d  e

      c  o  m  p  o  r   t  e  m  e

      n   t

       H  a   b   i   t  a   t  s   d  e

      v   é  g   é   t  a   t   i  o  n

       Q  u  a   l   i   t   é

      p  a  y  s  a  g   i  s   t   i  q  u  e

     

       U  s  a  g  e

      a  g  r   i  c  o   l  e  e   t

       é   l  e  v  a  g  e

    Émission de particules

    Consommation d’eau

    Génération de lixiviats

    Présence physique de ladécharge

     Transport, cha rgement etdéchargement des déchets

    Demande de services etmain d’œuvre

       D   É   C   H   A   R   G   E   D   E   C   E   N   D   R

       E   S   E   T   S   C   O   R   I   E   S

    Valorisation des cendres

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     Tableau 3 : RÉSUME DE Ĺ EVALUATION DES IMPACTS POUR LA PHASE DE CONSTRUCTION

    IMPACT SIGNEINCNO(D

    Augmentation ponctuelle et localisée des particules en suspension dans l’air. - Altération de la qualité de l’air par émissions des gaz d’échappement des engins dechantier -

    Augmentation potentielle du niveau sonore des chantiers - Altération potentielle de la géomorphologie locale - Compaction potentielle du sol - Contamination potentielle du sol et des eaux par un stockage ou une manipulationincorrec ts des matériaux et/ou déchets issus des travaux -

    Augmentation de solides en suspension dans les eaux consécutive aux travaux deconstruction pour ĺ agrandissement de la Centrale -

    Contamination potentielle des eaux superficielles par le rejet des eaux sanitaires destravailleurs -

    Augmentation potentielle du risque d’érosion dérivé des travaux - Modification potentielle du drainage naturel de la zone d’ac tion - Élimination potentielle de la végétation par dégagement et débroussaillage - Diminution potentielle de la superficie des habitats faunistiques dans le secteur d’action - Impacts et gênes potentiels sur la faune terrestre - Modification potentielle du paysage durant la construction pour l’agrandissement de laCentrale -

    Impact potentiel aux espaces naturels - Impact potentiel au patrimoine historico-archéologique - Demande de main d’œuvre durant la phase de construction + Augmentation potentielle du trafic - Détérioration potentielle du réseau routier comme conséquence du trafic lourd dechantier -

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    Valorisation de cendres et déchets dangereux dans d’autres industries

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    Les impacts les plus caractéristiques de ce type d´installation, parmi ceux qui ont étéévalués dans les tableaux ci- dessus, sont résumés ci bas.

    Phase de construction:

    Demande de main d’œuvre durant la phase de construction

    La phase de construction de l’installation nécessitera du personnel pour effectuerles travaux. Cet impact positif se manifestera uniquement pendant la durée destravaux de construction (approximativement 30 mois). Cette durée contribueracertainement à l’amélioration de l’emploi dans les communes alentours, le tauxde chômage dans la zone de El Jadida étant de 14,5 % (Source : Enquête SDAUd’El Jadida – 2001).

    Phase d´exploitation:

    Diminution de la qualité de l’air comme conséquence de l’émission des gaz decombustion:

    Conformément au résultat obtenu du modèle de dispersion des polluants dansl’atmosphère « AERMOD » de l’EPA (Environmental Protection Agency des ÉtatsUnies) recommandé par la Banque Mondiale on peut conclure que :

    Pour une hauteur de cheminée de 130 m pour les deux nouvelles tranches (5 et 6),et prenant en considération l’alternative la plus défavorable (fonctionnementcontinu à 100 % de charge), il se produira une légère augmentation des niveauxd’immission de polluants atmosphériques actuels. Dans ces conditions, le calcul dela hauteur de la cheminée indique que la réduction de la pollution qui est obtenuegrâce à l’augmentation de la hauteur n’est pas suffisamment significative pour justifier une hauteur supérieure à celle des autres cheminées de la centrale.

    Les cas dans lesquels se produit un dépassement des limites de la qualité de l’airde référence (SO2 à la station de la centrale et matières particulaires inférieur a 10microns (MP10) aux deux points de la campagne mobile) sont dus à ce que lasituation de départ (pollution de fond) est supérieure à ces valeurs. Dans ces cas,la contribution à la pollution de fond par le fonctionnement des nouvelles tranches(5 et 6) est très faible

    En ce qui concerne le oxyde de soufre (SO2), il y a lieu de considérer que selonl’analyse des campagnes sur la qualité de l’air effectuées avant et aprèsl’existence de la J LEC, il est très probable que les épisodes de dépassementsoient dus à d’autres sources de pollution de la zone en tenant compte de la

    direction des vents où J LEC se situe en dehors des pics concentration enregistrés.Par rapport aux limites journalières du oxyde de soufre (SO2), le nombre de joursde surpassement n’augmentera pas (la contribution des nouveaux tranches seraseulement de 1,76 %). Par rapport à la limite annuelle de oxyde de soufre (SO 2) lacontribution des nouvelles tranches ne sera que de 2,8 %.

    En ce qui concerne les matières particulaires inférieur a 10 microns (MP10), il y alieu de considérer que le niveau de fond est élevé certainement car, àl’exception de l’influence anthropogénique, les caractéristiques arides de la zoned’étude (sols découverts et faible pluviométrie) rendent naturelle la présence departicules. Ce fait est mis en évidence si on observe les valeurs de particulesavant et après la construction de J LEC, dans lesquelles on observe un ordred'ampleur semblable. Il convient de signaler que le nombre de jours de non

    respect ne sera pas augmenté et que la contribution à la pollution de fond serainsignifiante (entre 0,04 et 0,28 ug/m3, ce qui suppose un accroissement entre0,007 et 0,28 %).

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    Dans les cas où la situation de départ (pollution de fond) est inférieure aux limitesde la qualité de l’air (NO 2 et SO2  aux deux points de la campagne mobile), enaucun cas les limites comme conséquence du fonctionnement des nouveauxtranches (5 et 6) ne sont pas respectées. La contribution à la contamination de

    fond de la moyenne annuelle de dioxyde de soufre (NO2) est comme maximum du17%.

    En ce qui concerne le mercure, les valeurs résultant de la modélisation sont trèsinférieures aux limites de référence.

    D'autre part, il faut signaler que, les émissions d'un seul projet ne doivent pasconstituer plus du 25% du niveau disposé dans les normes applicables sur la qualitéde l'air ambiant pour permettre un plus grand développement soutenable de cebassin atmosphérique dans le futur. Comme il est indiqué dans les paragraphesprécédents, la c ontribution des deux nouveaux groupes dans le cas des polluants,(SO2  et MP10), est pratiquement insignifiante. Dans le cas des polluants dont laqualité de l'air n'est pas dépassée de départ (NO2), si nous considérons les résultatsdans la station existante (unique avec des données registré dans un période detemps représentative) cette valeur est du 19% pour les données journalières et du4% pour les données annuelles, ce qui permettrai un futur développementsoutenable dans ce domaine par rapport à ce polluant.

    Augmentation du niveau du bruit :

    L’augmentation sonore sera pratiquement imperceptible, ou bien il n’y auraaucune augmentation du au fonctionnement des deux nouveaux groupes enconditions d’exploitation normale de la C entrale.

    Contamination potentielle du sol et eaux souterraines par des fuites accidentelles

    et/ou par la gestion incorrecte des déchets :

     Tous les déchets générés par les nouveaux groupes seront gérés de manièreadéquate en fonction de leur nature comme cela a toujours été pour les groupesexistants, ne donnant lieu à aucun impact à cause d’une mauvaise gestion évitantainsi la possibilité de contamination du sol ou des eaux. En ce qui concerne lesfuites, le projet mettra en place les mesures de sécurité nécessaires pour éviter desécoulements vers le milieu. Compte tenu des mesures de sécurité et gestionprévues, et que les nouveaux groupes seront intégrés dans le Système de GestionEnvironnemental de la Centrale et disposeront de procédures spécifiques pour lagestion des déchets, l’impact est estimé non significatif.

    Diminution potentielle de la qualité de l’eau littorale aux alentours du point derejet des effluents :

    En vue de connaître l’impact de la qualité de l’eau littorale aux alentours dupoint de rejet, une modélisation du rejet thermique dans des conditions plusdéfavorables, a été réalisée

    - Conditions d’exploitation : Fonctionnement des 6 groupes (nouveaux etexistants) à pleine charge.

    - Conditions de débit : Débit de rejet de refroidissement des 6 groupessimultanément.

    - Conditions de température : Augmentation de la température maximum dansl’eau de mer déversée par rapport à celle captée par le système de

    refroidissement.

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    Le résultat de la modélisation du panache de dispersion effectué par le modèlede simulation numérique CORMIX (recommandé par la Banque Mondiale)permet de vérifier qu’elles ne dépasseront pas les 3ºC établis par la BanqueMondiale comme augmentation thermique maximum à la limite de la zone demélange sur le milieu récepteur fixée à 100 mètres. Concrètement, la zone de

    mélange s’étend sur une faible distance (15 mètres) en passant de 4 à 6 groupesen fonctionnement. Compte tenu de la petite variation de la zone de mélangeque suppose l’addition de deux unités de plus par rapport au fonctionnementdes groupes existants, et après avoir vérifié que l’écosystème actuel de la zonede rejet est adaptée à l’opération des groupes existants et qu’il n’existe aucunhabitat protégé ni de zone sensible, il n’est prévu aucune impact surl’écosystème aquatique.

    Finalement, toutes les eaux usées seront traitées de manière adéquate enfonction de leur nature avant leur rejet final, de manière à respecter les limites derejets.

    Impact potentiel sur le paysage :

    La Centrale se situe à la base d’une falaise, son bassin visuel est donc assez réduitpar rapport à toutes les structures que la composent, et donc seule la partiesupérieure de la future cheminée sera surélevée. La position semi-cachée desfuturs groupes dans l’actuelle Centrale thermique, induit vraiment un faibleimpact sur le paysage.

    Cette analyse permet de conclure que l’emplacement sélectionné est le plusapproprié du point de vue du paysage, étant donné qu’il se situe sur la parcellemême de la Centrale thermique, qui dispose déjà de structures de grandesdimensions et très visibles qui occulteront à moitié la visibilité des structuresconstruites pour les deux nouveaux Groupes en les intégrant dans le paysage

    industriel. Par conséquent, l’impact est estimé comme non significatif.

    En conclusion, la contribution à la pollution de fond produite par le fonctionnement desdeux nouveaux groupes de J LEC est peu significative.

    7. Mesures préventives et correc tivesDans le but d'incorporer toutes les mesures nécessaires pour exécuter les limitesd'émission, dans le projet ont été pris en considération les suivantes:

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     Tableau 5: Résume de mesuresNº DEFINITION DE LA MESURE DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPEC

    31 Contrôle de la circulation dutrafic.

    Réalisation d’un contrôle de la c irculation du trafic et du respectransport sur les voies de communication appartenant à J LEC.Une bonne sensibilisation sera faite au près des conducteurs, en

    sécurité et en coordination avec la direction du chantier.Mise en place de services de transport par autobus du personneextérieure.Adoption de mesures de réglementation de la c irculation, y comsignalisation, et l’emploi de personnes chargés de signaler la pré

    32 Restitution des services etservitudes.

    Les services qui ont été coupés ou modifiés par les travaux d’exésituation initiale, et les dommages causés réparés.

    33 Exécution en continu du Pland'Environnement Sécurité etSanté en construction quiinclut la formation aupersonnel en matière de

    sécurité, de santé etd'environnement

    Dans le Plan d´Environnement, Sécurité et Santé qui sera respecconstructeur la des nouveaux groupes, la formation des ouvriers

    34 Le Coordinateur Environnemental réalisera la supervision du respContrôle Environnemental et dans les conditions légales exigibleUne équipe de personnes supervisera l'activité du contractant edes exigences.

    Établissement de la figure duCoordinateurEnvironnemental du chantier,qui sera le plus hautresponsable de tous lesaspects environnementaux

    35 Établissement des exigencesenvironnementales pour lessous-adjudicataires.Développement d’une

    procédure decommunication et évaluationdu comportementenvironnemental des sous-adjudicataires.

    Une équipe de personnes supervisera l'activité du contractant edes exigences

    36 Amélioration de l’efficacitéénergétique durant la phased’exécution des travaux

    Obtenir une réduction de la charge de réchauffement.Améliorer l’efficience du refroidissement du processus par réducexécution dans l’installation du système.

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     Tableau 5: Résume de mesuresNº DEFINITION DE LA MESURE DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPEC

    PHASE D´EXPLOITATION37 Sélection d’un charbon à

    contenu limité en soufre

    (poids maximal 1,5 %),compatible avec la politiqueénergétique etenvironnementale généraledu Maroc

    Utiliser un charbon dont le contenu en soufre permette, lors de sdésulfuration des gaz, une concentration d’émission respectant

    à 6 % de O2).Il est recommandé de brûler de préférence du charbon à haut peu de soufre.

    38 Contrôle des immissions àpartir d’un réseau desurveillance de la qualité del’air et la météorologie.

    Compléter l’actuelle station de mesure de la qualité de l’air de continu SO2, NO, NOx et NO2, et les paramètres météorologiquetempérature, pression atmosphérique, humidité relative, radiatiomesure en continu pour les Particules Solides Totales, et MP10.Vérification du respect des limites de la qualité de l’air fixées pachacun des paramètres, à partir des données journalières des mannuelles. Le rapport des résultats sera trimestriel.

    39 Arrosage par eau pour lastabilisation des superficiesexposées au vent en raisonde la décharge de cendreset de scories et dumouvement des véhicules etengins dans les zones nongoudronnées.

    Application d’arrosages d’eau sur les zones exposées au vent dcendres et des scories, et les zones de fréquente c irculation de vdéchargement.L’arrosage de cendres et de scories sera effectué tel que cela aavec de l’eau provenant du bassin de lixiviats de la propre déchl’arrosage se autrement en période de sécheresse (camion c iteimperméabilisée et drainée ; les drainages sont envoyés au bass

    40 Couverture des camions quitransportent les cendres et lesscories dans la décharge.

    Les camions qui transportent des cendres et des scories doivent autre type de dispositif pour éviter la dispersion des particules.Le dispositif doit couvrir la totalité de la benne.

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     Tableau 5: Résume de mesuresNº DEFINITION DE LA MESURE DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPEC

    Les produits chimiques reçus soi en petites quantités pour le tonnes pour ce qui est de l’acide et la soude, seront étiquetéspuis enregistrés par le service chimie. À chaque livraison il faudr

    sécurité et d´environnement sont prises.

    43 Gestion des produitschimiques durant lefonctionnement des

    nouveaux groupes et de leurstockage spécifique dans laCentrale.

    Il faudra s’assurer que les fiches de sécurité et environnementexistent et sont bien apparentes et disponibles pour tous les oppersonne de la Centrale.Des contrôles mensuels seront effectués en vue de s’assurer de des produits chimiques et déclencher des actions préventives o

    44 Transport correc t de matièresdangereuses

    Il devra être vérifié que les gestionnaires de résidus dangereux dpour assurer la conformité aux lois locales et aux exigences intematières dangereuses (règlement type des Nations Unies d'autreexigences locales pour les transports terrestres, etc.)Ces gestionnaires devront accomplir le point 3.5 Transport de mBanque Mondiale (avril 2007), et inclure dans sa méthodologie

    matières dangereuses (Hazmats)

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     Tableau 5: Résume de mesuresNº DEFINITION DE LA MESURE DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPEC

    50 Régulation du trafic devéhicules lourds quetransportent les déchets de la

    Centrale vers les zones devalorisation ou, le caséchéant, à la décharge decendres et de scories.

    Réalisation d’un contrôle du trafic des camions, et du respect devéhicules de transport sur les voies de J LEC.Une bonne sensibilisation sera faite pour les conducteurs, en att

    sécurité et en coordination avec la direction du chantier.Mise en place de services de transport par autobus autant que pcirculation extérieure.Adoption de mesures de réglementation de la c irculation, y comsignalisation, et l’emploi de personnes chargés de signaler la pré

    51 Amélioration de l’efficienceénergétique durant la Phased’exploitation de la Centrale

    Les mesures à prendre durant l’exploitation et l éntretien de l’inssont pour :

    • Les programmes de maniement de l’énergie• Effectuer des analyses systématiques des améliorations

    des opportunités de réduction des coûts dans les systèm• réduction de la charge de réchauffement• réduire les pertes de chaleur

    • l’amélioration de l’efficience du système de conversion • l’amélioration de l’efficience du refroidissement du proc• l’amélioration de l’efficience du refroidissement du proc

    condensation• l’amélioration de l’efficience dans les systèmes auxiliaire• l’amélioration de l’efficience des systèmes d’air comprim• l’amélioration de l’efficience dans les systèmes de distrib

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     Tableau 5: Résume de mesuresNº DEFINITION DE LA MESURE DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPEC

    Environnement: L’identification des besoins en formation et le ps’effectuent une fois par an en début d’année lors des entretienle Responsable environnement. Le responsable environnement

    environnementaux significatifs, les objectifs, les responsabilités ensur l’environnement et s’assure de leur intégration dans le plan peuvent également être recensés en cours d’année. Le plan deResponsable formation pour identifier les formateurs potentiels eun planning annuel.

    52 Exécution en continu du Pland'Environnement Sécurité etSanté qui inclut la formation

    au personnel en matière desécurité, de santé etd'environnement.

    Hygiène Santé et Sécurité: L’identification des besoins en formats’effectuent une fois par an en début d’année lors des entretienle Responsable SMSST. Le Responsable SMSST fait le lien avec lesresponsabilités santé et sécurité, les activités à impact sur la sanintégration dans le plan de formation. Des besoins en formation cours d’année. Le plan de formation est communiqué ensuite ales formateurs potentiels et pour l’organisation des formations se

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    8. Programme de contrôle et de suivi environnementalAussi bien pendant la phase des travaux qu'après leur finalisation, il convient de vérifier lamise en œuvre de toutes les mesures préventives et correctives proposées dans cetteétude.

    8.1. Phase de constructionUn Plan de Gestion environnementale, sécurité et santé sera élaboré pour la phase deconstruction, ce document inclura les suivantes plans :

    • Plan G énéral préalable au commencement des travaux• Plan de Contrôle des Zones d’Action• Plan de Contrôle des Émissions Atmosphériques et du Bruit des machines• Plan de C ontrôle de la qualité de l’air• Plan de Contrôle des déchets et des effluents• Plan de Contrôle de la Qualité des Eaux• Plan de Protection de la Végétation et de la Faune• Plan de C ontrôle du Paysage• Plan de Contrôle du Trafic• Plan de prévention d’impact sur l’Archéologie• Plan de Restitution des Services et Servitudes Affectés

    Pour l´établissement des exigences environnementales pour les sous-adjudicataires, et ledéveloppement d’une procédure de communication et évaluation du comportementenvironnemental des sous-adjudicataires, un équipe de personnes supervisera l'activitédu contractant et vérifiera qu’il est en conformité avec toute la conception du projet eten accord et la législation en vigueur

    8.2. Phase d´exploitationEn plus de cela Actuellement la centrale a mis en place depuis 2004 son propre Plan deGestion Environnementale selon la norme internationale (ISO14001) et un système de

    gestion de la santé et de la Sécurité au travail selon la norme internationale(OHSAS18001). Ces programmes de gestion de Santé Sécurité et Environnement (HSE :Health, safety and environment) seront modifiés pour inclure les nouveaux groupes 5&6,en les actualisant avec les dernières recommandations établies par la Banque Mondiale.Certaines des mesures incluses dans le Plan de Gestion Environnementale du projet sontdétaillées :

    Les différents plans compris dans ces documents sont :

    • Plan de C ontrôle de la Qualité de l’air :- Système de Contrôle des Émissions (CEMS, Continuous Emissions Monitoring

    System) qui garantira que celles-ci seront toujours en dessous des limites légales et

    qui analysera et enregistrera, de manière continue et automatique les polluants :oxyde de soufre (SO2), oxyde d´azote (NOx), particules et opacité des gaz decheminée.

    - Station de mesure de la qualité de l’air de J LEC qui mesure actuellement encontinu oxyde de soufre (SO2), oxyde d´azote (NO, NOx et NO2), et paramètresmétéorologiques, à l’a ide de capteurs de mesure en continu pour les total desparticules en suspension (TPS) et matières particulaires inférieur a 10 microns (MP10)et qui garantit le respect des limites de la qualité de l'air en vigueur ou,

    • Plan de Contrôle et Contrôle de la Contamination du Sol

    • Plan de Restitution des Sols

    • Plan de Contrôle et de Contrôle des Rejets et de la Qualité des eaux :

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    - Système de contrôle des rejets liquides a l Ócéan (touts les points de rejet, sortiede la station de traitement des effluents, bassin de décantation des eaux du parcà charbon) :

    a) Suivi en continue (Tº, turbidité, pH, conductivité, et le Chlore résiduel total).b) Suivi mensuel (les métaux lourds ; MES; la teneur en matières huileuses et

    en graisses (O + G); la demande chimique en oxygène).- Système de contrôle des eaux souterraines (Suivi trimestriel des eaux souterrainesdu parc à charbon et de stockage des cendres)

    - Système de contrôle de ĺ eau des eaux marines Océan Atlantique (Suiviannuel dans 10 points de l Ócéan)

    • Plan de Contrôle du Bruit :- Campagnes annuelles de mesure du bruit à l’aide d’un sonomètre

    • Plan de protection de la faune

    • Révision du Plan de Contrôle Environnementale

    Le rapport annuel de suivi environnemental qui est élaboré pour les groupes existantsdevra comprendre les deux nouveaux groupes 5 et 6. Ce rapport annuel inclut lesaspects tels que :

    - Impacts environnementaux significatifs- Contrôle de la qualité de l’air : station de contrôle de la qualité de l’air ; qualité

    de l’air ambiant ; conformité des émissions de cheminée ; Qualité de l’air autravail.

    - Contrôle de la qualité de l’eau : effluents ; eaux souterraines ; eau de mer- Gestion des déchets solides- Contrôle des niveaux du bruit

    9. ConclusionsEn conclusion: l’Étude d’Impact sur l’Environnement de la construction et del éxploitation de l’extension de la Centrale Thermique de J orf Lasfar par deux nouvellesunités nommées (tranches et après avoir analysé tous les impacts éventuels susceptiblesd’être générés par ce projet, il est considéré que ce dernier produit un impact globalcompatible, maîtrisable et entre parfaitement dans le cadre de la politique dudéveloppement durable entamé dans laquelle le Maroc s’est engagée

    L’ensemble de ce projet est donc viable à condition que soient mises en œuvre lesmesures préventives et correctives ainsi que le programme de surveillanceenvironnementale, développés dans cette étude.