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De 1960 à 2015, le Cameroun a développé des poli1ques et des stratégies de santé dont les temps forts vont de la mise en place des services de santé de base, à l’introduc1on des principes de cofinancement et de coges1on des ac1vités de santé. La Stratégie Sectorielle de Santé pour la période 2016-2027 découle de la Vision Cameroun 2035 et du Document de Stratégie pour la Croissance et l’emploi (DSCE) ; elle a pour objec1f global de contribuer au développement d’un capital humain sain, produc1f et capable de porter une croissance forte, inclusive et durable. Face au contexte épidémiologique, organisa1onnel et socio-économique, ceie stratégie s’appui sur six piliers, notamment la gouvernance, les ressources humaines, les informa1ons sanitaires et l’informa1sa1on, le financement, les médicaments, les presta1ons de services et de soins de santé. Dans ce cadre, 4 programmes sont en cours d’exécu1on pour le compte du triennat 2016-2018, à savoir la Gouvernance et le Pilotage stratégique du secteur, la Promo1on de la santé, la Préven1on de la maladie et la Prise en charge des cas. L’offre de soins qui en résulte doit faire face à de nombreux défis rela1fs à l’épidémiologie, aux ressources humaines, matérielles et financières, à la couverture de la popula1on en infrastructures sanitaires. - Les 10 premières causes de morbi-mortalité sont dominées par les maladies infec1euses, cependant l’émergence des maladies cardiovasculaires (7 ème rang) et des trauma1smes dus aux accidents de la voie publique (8 ème rang) est remarquable en même temps qu’elle traduit une transi1on épidémiologique. - En termes de ressources humaines, les ra1os (un médecin généraliste/ 16027 hbts, un médecin spécialiste/62059 hbts) confirment l’insuffisance des médecins, dont la répar11on géographique fait apparaître des inégalités entre les régions malgré les efforts de régula1on. En 2012, les besoins en ressources humaines en santé ont été es1més à 21919 pour l’ensemble de la pyramide sanitaire ; Et depuis 2014, 6 facultés publiques et privées forment en moyenne et par an environ 500 médecins généralistes, 300 pharmaciens et chirurgiens- den1stes, 100 médecins spécialistes. - En 2014 l’on a dénombré 4034 forma1ons sanitaires (27.9% dans le sous-secteur privé) dont 15 de 3 ème et 4 ème référence (Hôpitaux Centraux et Généraux), 15 hôpitaux régionaux et assimilés (2 ème référence), 218 hôpitaux de 4 ème catégorie (1 ère référence), 3786 Centres Médicaux d’Arrondissements et Centres de Santé Intégrés (5 ème et 6 ème catégories). Pour l’ensemble du pays, le ra1o forma1on sanitaire/popula1on est d’environ 1/5330 ; il semble sa1sfaisant mais des déséquilibres persistent à l’analyse de ceie couverture par région. En conclusion, L’offre des soins au Cameroun est sa1sfaisante en comparaison avec celle des pays de l’Afrique subsaharienne. L’améliora1on significa1ve en infrastructures et plateaux techniques constatée au cours de la dernière décennie, devrait connaître un saut qualita1f au Terme du Plan d’Urgence Triennal Volet Santé (2016-2018). Le Ministère de la Santé Publique a engagé sa première réforme hospitalière pour la période 2017-2021 à travers 12 grands chan1ers, pour garan1r un accès équitable aux soins de qualité. Celle-ci est de part son ampleur, profonde, exigeante et coûteuse ; enfin, elle pourrait entrainer la réforme de tout le Système de Santé du Cameroun. La rencontre historique entre d’une part l’Ordre de médecins du Cameroun(ONMC) représenté par son président et son vice-président et d’autre part, la diaspora médicale camerounaise en France, est en soi un évènement qui ne saurait laisser indifférent ni la société civile ni les par1s poli1ques ni encore moins le gouvernement du Cameroun. C’est qu’en réalité la santé publique cons1tue de nos jours un des défis majeurs de la société camerounaise dans toutes ses composantes, surtout au moment où le pays se projeie dans la perspec1ve d’un pays émergent en 2035. Ce défi est d’autant plus frappant que notre pays dispose à l’extérieur d’environ 6000 à 6500 médecins dont près de 3500 médecins sur le sol français. L’importante quan1té de ceie diaspora dont la qualité est unanimement reconnue rend encore plus per1nente ceie rencontre. L’ONMC ne peut donc venir à la rencontre de ceie brillante diaspora camerounaise médicale sans avoir exploré les problèmes principaux du système de santé de notre beau pays. C’est ainsi que serons abordés de manière sommaire l’état des lieux du système de santé de notre pays, puis les missions de l’ONMC telles qu’elles sont prévues par les textes et vécues dans la réalité. C’est au décours de ceie analyse que seront examinés le rôle de la diaspora et les problèmes de son efficacité poten1elle ou éventuelle dans le système de santé dans son ensemble. RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS LE SYSTÈME DE SANTÉ ET L’OFFRE DE SOINS AU CAMEROUN : Dr Yves Mathieu ZOA NANGA (Santé Publique / MP2 Management des Organisa6ons, Directeur de l’Organisa6on des Soins et de la Technologie Sanitaire / MINSANTE, CAMEROUN) RÔLE DE LA DIASPORA, DÉMOGRAPHIE MÉDICALE, MISSIONS DE L’ONMC, EXERCICE EXCEPTIONNEL : Pr TETANYE Ekoe (Professeur émérite de pédiatrie, doyen honoraire de la FMSB/UYI, vice-président de l’ONMC) 1 ère Session : 14h-15h Offre de soins au Cameroun Modérateurs : Dr Guy Sandjon (Gynécologue-Obstétricien, Président de l’ordre des médecins du Cameroun,) Dr Aloysius Mbako (Orthopediste, Représentant de l’ordre des médecins du Cameroun au Royaume-Uni) Dr Willy-serge MFAM (anesthésiste réanimateur, Chef de pôle d’anesthésie-réanima6on CH Orléans La Source)

RÉSUMÉS DES COMMUNICATIONS - medcamfrance.fr · été es1més à 21919 pour l’ensemble de la pyramide sanitaire ; Et depuis 2014, 6 facultés publiques et privées forment en

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De 1960 à 2015, le Cameroun a développé des poli1ques et desstratégiesde santédont les temps forts vontde lamiseenplacedes services de santé de base, à l’introduc1on des principes decofinancementetdecoges1ondesac1vitésdesanté.LaStratégieSectorielledeSantépourlapériode2016-2027découledelaVisionCameroun2035etduDocumentdeStratégiepourlaCroissanceetl’emploi (DSCE) ; elle a pour objec1f global de contribuer audéveloppement d’un capital humain sain, produc1f et capable deporterunecroissanceforte, inclusiveetdurable.Faceaucontexteépidémiologique, organisa1onnel et socio-économique, ceiestratégie s’appui sur six piliers, notamment la gouvernance, lesressources humaines, les informa1ons sanita ires etl’informa1sa1on, lefinancement, lesmédicaments, lespresta1onsdeservicesetdesoinsdesanté.Dans ce cadre, 4 programmes sont en cours d’exécu1on pour lecompte du triennat 2016-2018, à savoir la Gouvernance et lePilotage stratégique du secteur, la Promo1on de la santé, laPréven1onde lamaladie et la Prise en chargedes cas. L’offredesoins qui en résulte doit faire face à denombreuxdéfis rela1fs àl’épidémiologie, aux ressources humaines, matérielles etfinancières, à la couverture de la popula1on en infrastructuressanitaires.-  Les 10 premières causes de morbi-mortalité sont dominées par les

maladies infec1euses, cependant l’émergence des maladiescardiovasculaires(7èmerang)etdestrauma1smesdusauxaccidentsdela voie publique (8ème rang) est remarquable enmême temps qu’elletraduitunetransi1onépidémiologique.

-  Entermesderessourceshumaines,lesra1os(unmédecingénéraliste/16027 hbts, un médecin spécialiste/62059 hbts) confirmentl’insuffisance des médecins, dont la répar11on géographique faitapparaître des inégalités entre les régions malgré les efforts derégula1on.En2012, lesbesoinsen ressourceshumainesen santéontété es1més à 21919 pour l’ensemble de la pyramide sanitaire ; Etdepuis2014,6facultéspubliquesetprivéesformentenmoyenneetparanenviron500médecinsgénéralistes,300pharmaciensetchirurgiens-den1stes,100médecinsspécialistes.

-  En 2014 l’on a dénombré 4034 forma1ons sanitaires (27.9%dans le sous-secteur privé) dont 15 de 3ème et 4ème référence(Hôpitaux Centraux et Généraux), 15 hôpitaux régionaux etassimilés (2èmeréférence),218hôpitauxde4èmecatégorie (1èreréférence), 3786 Centres Médicaux d’Arrondissements etCentres de Santé Intégrés (5ème et 6ème catégories). Pourl’ensembledupays, lera1oforma1onsanitaire/popula1onestd’environ1/5330;ilsemblesa1sfaisantmaisdesdéséquilibrespersistentàl’analysedeceiecouvertureparrégion.

En conclusion, L’offre des soins au Cameroun est sa1sfaisante encomparaison avec celle des pays de l’Afrique subsaharienne.L’améliora1on significa1ve en infrastructures et plateauxtechniques constatée au cours de la dernière décennie, devraitconnaître un saut qualita1f au Terme du Plan d’Urgence TriennalVolet Santé (2016-2018). Le Ministère de la Santé Publique aengagé sa première réforme hospitalière pour la période2017-2021 à travers 12 grands chan1ers, pour garan1r un accèséquitable aux soins de qualité. Celle-ci est de part son ampleur,profonde, exigeanteet coûteuse ; enfin, ellepourrait entrainer laréformedetoutleSystèmedeSantéduCameroun.

La rencontre historique entre d’une part l’Ordre demédecins du Cameroun(ONMC) représenté par sonprésidentetsonvice-présidentetd’autrepart, ladiasporamédicalecamerounaiseenFrance,estensoiunévènementqui ne saurait laisser indifférent ni la société civile ni lespar1s poli1ques ni encore moins le gouvernement duCameroun.C’estqu’enréalitélasantépubliquecons1tuedenosjoursun des défis majeurs de la société camerounaise danstoutessescomposantes,surtoutaumomentoùlepaysseprojeiedans laperspec1ved’unpaysémergenten2035.Cedéfiestd’autantplusfrappantquenotrepaysdisposeàl’extérieur d’environ 6000 à 6500médecins dont près de3500médecinssurlesolfrançais.L’importantequan1tédeceiediaspora dont la qualité est unanimement reconnuerendencoreplusper1nenteceierencontre.L’ONMCnepeutdoncveniràlarencontredeceiebrillantediaspora camerounaise médicale sans avoir exploré lesproblèmesprincipauxdu systèmede santédenotrebeaupays.C’estainsiqueseronsabordésdemanièresommairel’étatdes lieux du système de santé de notre pays, puis lesmissions de l’ONMC telles qu’elles sont prévues par lestextesetvécuesdanslaréalité. C’estaudécoursdeceieanalyse que seront examinés le rôle de la diaspora et lesproblèmesdesonefficacitépoten1elleouéventuelledanslesystèmedesantédanssonensemble.

RÉSUMÉSDESCOMMUNICATIONS

LESYSTÈMEDESANTÉETL’OFFREDESOINSAUCAMEROUN:Dr Yves Mathieu ZOA NANGA (Santé Publique / MP2Management des Organisa6ons,Directeur de l’Organisa6on desSoinsetdelaTechnologieSanitaire/MINSANTE,CAMEROUN)

RÔLE DE LA DIASPORA, DÉMOGRAPHIE MÉDICALE,MISSIONSDEL’ONMC,EXERCICEEXCEPTIONNEL:PrTETANYEEkoe(Professeuréméritedepédiatrie,doyenhonorairedelaFMSB/UYI,vice-présidentdel’ONMC)

1èreSession:14h-15hOffredesoinsauCameroun

Modérateurs:DrGuySandjon(Gynécologue-Obstétricien,Présidentdel’ordredesmédecinsduCameroun,)DrAloysiusMbako(Orthopediste,Représentantdel’ordredesmédecinsduCamerounauRoyaume-Uni)DrWilly-sergeMFAM(anesthésisteréanimateur,Chefdepôled’anesthésie-réanima6onCHOrléansLaSource)

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L’AVC hémorragique concerne 10 à 15% des AVC, son taux demortalité est élevé de l’ordre de 40 à 60%. Il convient dedis1nguer 2 principales catégories d’AVC hémorragique selon laprésenta1on clinique et l’imagerie cérébrale injectée : spontané(60 à 70% des cas dont l’hypertension artérielle est le principalfacteur de risque) et secondaire (malforma1on vasculaire,trauma1sme crânien…). Il est recommandé de transférer cespa1ents vers une unité spécialisée du fait de l’améliora1on dupronos1cetdelamortalité.1

Dans ceie op1que de transport vers un centre spécialisé, lesobjec1fssontde limiter l’expansionde l’hématomeet les lésionsneurologiquessecondairesdurantletransport:contrôle de la pression artérielle (objec1f de pression artériellesystoliqueinferieurà140mmHg)2-4monitorerlapressionintracrânienneencasdesignescliniqueset/ou radiologique (imagerie cérébrale, doppler transcranien)d’hypertension intracrânienne. Dans ce cas, il est nécessaire deraisonner enpressiondeperfusion cérébrale et non enpressionartérielle systolique (objec1fdeplusde60mmHgdepressiondeperfusion cérébrale). L’hypertension intracrânienne peut être enrapport avec le volumede l’hématomeet l’œdèmepérilésionnelet/ou avec une hydrocéphalie. Le traitement de l’hypertensionintracrânienne est médical (intuba1on orotrachéale et séda1on,osmothérapie, curarisa1on, hypothermie) et chirurgical(dériva1onventriculaireexterne,évacua1ondel’hématome).corriger les troubles de l’hémostase (antagonisa1on desan1coagulants, pas de transfusion plaqueiaire en cas de prised’an1agrégantsplaqueiairesaufsigestechirurgicalnécessaire)contrôle des agressions cérébrales systémiques d’originesecondaires(normocapnie,contrôleglycémique,normothermie…)L’op1misa1on des pa1ents vic1mes d’AVC hémorragique estsimpleetindispensabledurantletransportsanitaire sachantquela moi1é des pa1ents décèdent dans les 48 premières heuresaprèslesaignementintracrânienetquelevolumedel’hématomeaugmente de plus de 30% dans les trois premières heures chezplusde40%despa1ents.1.anghorne P, Fearon P, Ronning OM et al. Stroke unit care benefits pa1ents with intracerebralhemorrhage:systema1creviewandmeta-analysis.Stroke.2013Nov;44(11):3044-9.2.Anderson C, Heeley E, Huang Y et coll for the INTERACT2 Inves1gators. Rapid Blood-PressureLoweringinPa1entswithAcuteIntracerebralHemorrhage.NEnglJMed2013.3.SteinerT,Al-ShahiSalmanR,BeerRetal.EuropeanStrokeOrganisa1on(ESO)guidelinesforthemanagementofspontaneousintracerebralhemorrhage.IntJStroke.2014Oct;9(7):840-55.4.Hemphill JC 3rd, Greenberg SM, Anderson CS et al. Guidelines for the Management ofSpontaneous Intracerebral Hemorrhage: A Guideline for Healthcare Professionals From theAmericanHeartAssocia1on/AmericanStrokeAssocia1on.Stroke.2015Jul;46(7):2032-60.

2emeSession:15h-16hAccidentsvasculairescérébrauxhémorragiques

Modérateurs: Dr Romuald Hentchoya (Anesthesiste-réanimateur, Réanima6on Hopital General de Douala), DrWilliamNgatchou(chirurgiencardiovasculaire,médecindelafedéra6oncamerounaisedefootball,Représentantdel’Ordrena6onaldesmédecinsduCamerounenBelgique)

COMMENT OPTIMISER L’ÉVACUATION SANITAIRE D’UN AVCHÉMORRAGIQUE?Dr Foued EL GHARBI, Chef de clinique assistant, Anesthésie-réanima1onneurochirurgicale,CHUPi1é-Salpêtrière,Paris.

16h-16h30:PAUSE-Rencontreaveclespartenaires-Inscrip1onsàl’associa1onMedCamFrance-Dépôtdedossieràl’ONMCauprèsduprésident

PRISECHARGEDESAVCHEMORRAGIQUESAUCAMEROUNDrSergeNGOUATNA(Anesthésiste-Réanimateur,CentredesUrgencesdeYaoundé–CURY)

L’accidentvasculairecérébralestunepathologiefréquenteet grave, cause fréquente de mortalité, de handicap nontrauma1que et de démence; son incidence est enconstanteaugmenta1onauCameroun.L’AVChémorragique(AVCH)estévoquédevantlestroublesneurologiques focaux d’installa1on soudaine, associés àune éléva1on des chiffres de pression artérielle. Lediagnos1c est confirmé par l’imagerie cérébrale (scannercérébral sans injec1on de produit de contraste et IRMcérébrale). Les difficultés diagnos1ques résident dansl’inaccessibilité des pa1ents aux examens d’imagerie pourdes raisons de coût ou de disponibilité de ceux-ci surl’ensembledu territoirena1onal. Lediagnos1cdifféren1else fait avec un AVC ischémique, une thrombose veineusecérébrale,unetumeurcérébrale,unhématomesousduralsubaigu ou chronique, crise convulsive, méningo-encéphalite…Lesprincipauxfacteursderisqueretrouvéssont : l’HTA, lediabète, l’âge, le sexe masculin, l’obésité, le tabac. Lediagnos1cé1ologiquequi condi1onneà la fois lapriseencharge immédiate et la préven1on secondaire, est uneétape fondamentale très souventnégligée. Lesprincipalescauses d’AVCH sont : l’anévrysme artériel, malforma1onartério-veineuse,maladiedepe1tsvaisseauxfavoriséeparl’HTAchronique.L’angioscanneretl’angioIRMcérébralsontles examens à visée é1ologique les plus u1lisés quand ilssontdisponibles.Lapriseenchargede l’AVCHestmul1disciplinaire, faisantintervenir urgen1ste, radiologue,neurologue, cardiologue,anesthésiste-réanimateur, neurochirurgien et larééduca1on fonc1onnelle. En l’absence d’unité neuro-vasculaire au Cameroun, la prise en charge des AVChémorragiquesedérouleauxurgences,danslesservicesdemédecines (neurologie, cardiologie, médecine interne) etenréanima1on.Lesbutsdutraitementsont:surveillerlesparamètres vitaux, prévenir et traiter les complica1ons,reconnaitrelesindica1onsdeneurochirurgieetlescritèresd’admission en réanima1on. En raison d’un plateautechnique encore insuffisant dans nos hôpitaux, certainsAVCH graves ou nécessitant des gestes de neurochirurgieoudeneuro-radiologieinterven1onnellesontévacuésversdespaysmieuxéquipés (Europe,Afriquedunord,AfriqueduSud…)L’évolu1on se fait habituellement vers le décès oul’appari1on de séquelles neurologiques parfois lourdesavecpertedel’autonomiedupa1ent.Lesmesurespréven1vessontméconnuesdespopula1onsàrisque et l’AVC ne fait pas encore par1e des prioritésgouvernementalesenma1èredesantépublique.L’AVC hémorragique au Cameroun concerne unepopula1onauxcondi1ons socio-économiques faibleset saprise en charge se heurte encore à une insuffisance demoyensdiagnos1quesetthérapeu1ques.