REVISION DU SCHEMA DIRECTEUR D’ASSAINISSEMENT …€¦ · 2 Dimensionnement de l’assainissement pluvial ... Technique relative aux réseaux d’assainissement des agglomérations

08PHY016 Version N° 5 NOVEMBRE 2011

SIÈGE SOCIAL PARC DE L’ILE - 15/27 RUE DU PORT 92022 NANTERRE CEDEX Direction Déléguée Ouest : 1 rue du Général de Gaulle - 35760 SAINT-GREGOIRE

REVISION DU SCHEMA DIRECTEUR

D’ASSAINISSEMENT PLUVIAL

Zonage Pluvial

Ville de QUIMPER Zonage pluvial

Révision du schéma directeur d’assainissement pluvial

SAFEGE Unité Hydraulique et Environnement - RENNES F:\Environnement\EAU_ASSAINISSEMENT\ETUDES\ETUDES GENERALES\EAUX PLUVIALES\Schema directeur Pluvial\rapports\ZONAGE_EP\Zonage Pluvial Quimper_v5.doc

TABLE DES MATIERES

1 Contexte réglementaire ...........................................................................................1

1.1 Loi sur l’Eau et décrets d’application..................................................................1

1.2 Le SDAGE Loire-Bretagne .................................................................................2

1.3 Le SAGE Odet.....................................................................................................3

2 Dimensionnement de l’assainissement pluvial ......................................................4

2.1 Généralités...........................................................................................................4

2.2 Dispositions techniques générales.......................................................................4

2.3 Application à la zone d’étude..............................................................................5

2.3.1 Arbre des écoulements hydrauliques.......................................................5

2.3.2 Urbanisation projetée...............................................................................6

3 Assainissement des zones d’extensions urbaines...................................................8

3.1 Détermination des débits maximaux acceptables................................................8

3.1.1 Hypothèses de calcul ...............................................................................8

3.1.2 Débits actuels et futurs sur les zones destinées à l’urbanisation ...........10

3.2 Détermination des volumes à stocker................................................................12

4 Etablissement de la carte de zonage.....................................................................17

4.1 Solutions proposées...........................................................................................17

4.2 Carte de zonage .................................................................................................17

4.3 Incorporation dans le document d’urbanisme de la Ville..................................18

4.3.1 Traitement global...................................................................................18

4.3.2 Traitement à la parcelle ou techniques alternatives...............................19




TABLE DES ILLUSTRATIONS

Figure 2-1 : Zones d’extension de l’urbanisation sur la commune de QUIMPER 7

Figure 3-1 : Volumes à stocker en fonction de l’imperméabilisation et du niveau de protection souhaité (débit de fuite de 3 l/s/ha)...................................................... 15

Figure 4-1 : Mode de gestion des eaux pluviales préconisé par zone d’urbanisation future.................................................................................................. 20

Tableau 2-1 : Niveaux de protection selon la norme NF-EN-752......................... 5

Tableau 3-1 : Coefficients de ruissellement utilisés en fonction du type d’urbanisation future.................................................................................................... 9

Tableau 3-2 : Détail des débits décennaux actuels et futurs sur les zones à urbaniser 11

Tableau 3-3 : Calcul des volumes de stockage sur des zones d’extension de l’urbanisation 13

Tableau 3-4 : Volumes de stockage à prévoir pour la gestion des eaux pluviales des zones d’urbanisation (période de retour décennale)............................................ 14

Tableau 3-5 : Comparaison des volumes à stocker sur les zones inférieures à 7 ha en fonction du débit de fuite imposé.......................................................................... 15

Tableau 3-6 : Volumes à stocker en fonction de l’imperméabilisation et du niveau de protection souhaité (débit de fuite de 3 l/s/ha)...................................................... 16

Tableau 4-1 : Parcelles adaptées à une gestion globale des eaux pluviales......... 18

Tableau 4-2 : Parcelles nécessitant une gestion à la parcelle ou des techniques alternatives (volume de rétention calculé sur un niveau de protection décennal) ..... 19




TABLE DES ANNEXES

ANNEXE 1 : Plans de présentation des réseaux d’eaux pluviales de QUIMPER

ANNEXE 2 : Plan de zonage pluvial




1

1

Contexte réglementaire

1.1 Loi sur l’Eau et décrets d’application

La Loi sur l’Eau du 3 janvier 1992 a marqué un tournant dans la façon d’appréhender le problème de l’eau. Elle est fondée sur la nécessité d’une gestion globale et concertée de la ressource en eau tenant compte des besoins et usages, des impératifs économiques, mais également des exigences du milieu naturel.

Elle aborde en particulier, la nécessité de maîtriser le ruissellement pluvial, tant du point de vue qualitatif que quantitatif.

Ainsi l’article L 2224-10 du code général des collectivités territoriales, en application de l’article 35 de la loi sur l’eau et des milieux aquatiques du 30 décembre 2006 (LEMA), précise notamment que les communes ou leurs groupements délimitent, après enquête publique :

� les zones où doivent être prises des mesures pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ;

� les zones où il est nécessaire de prévoir les installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu’elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l’efficacité des dispositifs d’assainissement.

Par ailleurs, les articles R 214-1 à R 214-5 du Code de l’environnement, précisent à la rubrique 2.1.5.0: Les « rejets d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, augmentée de la surface correspondant à la partie du bassin naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet, étant :

1o Supérieure ou égale à 20 ha (soumis à autorisation) ;

2o Supérieure à 1 ha mais inférieure à 20 ha (soumis à déclaration). »

L’instruction des dossiers de déclaration et d’autorisation est assurée par le service départemental chargé de la police des eaux. Les dossiers doivent préciser des




2

éléments sur l’emplacement, la nature, la consistance, les volumes et travaux engendrés par l’ouvrage projeté.

Ces dossiers doivent aussi contenir des informations concernant les incidences quantitatives et qualitatives de l’ouvrage projeté : sur la ressource en eau, le milieu aquatique et l’écoulement des eaux de ruissellement, les moyens de surveillance et d’intervention en cas d’incidents.

Remarque : La région Bretagne a élaboré un document dans le cadre du club police de l’eau, intitulé : « Conception des projets et constitution des dossiers d’autorisation et de déclaration au titre de la police de l’eau : les eaux pluviales dans les projets d’aménagement en Bretagne, février 2008 ». Ce document formule des recommandations techniques de gestion des eaux pluviales. En particulier, il préconise l’infiltration in situ des eaux pluviales (au regard des potentialités du site).

1.2 Le SDAGE Loire-Bretagne

La transposition de la DCE par la loi n°2004-338 du 21 avril 2004 reconnaît dix districts hydrographiques nationaux (territoires des six Agences de l’Eau en France métropolitaine et quatre districts dans les DOM) ; les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux révisés (SDAGE) constituent les plans de gestion des districts au sens de la DCE.

La Ville de QUIMPER est située sur le territoire du SDAGE Loire-Bretagne, adopté le 15 octobre 2009.

Concernant la gestion des eaux pluviales, différents objectifs sont listés par ce SDAGE, sous l’objectif général « 3D […] Maîtriser les rejets d’eaux pluviales » :

� L’objectif 3D-2 est de « réduire les eaux pluviales (réseaux séparatifs collectant uniquement des eaux pluviales) ».

Il est précisé que le rejet des eaux de ruissellement résiduelles dans les réseaux séparatifs eaux pluviales puis le milieu naturel sera opéré dans le respect des débits et charges polluantes acceptables par ces derniers, et dans la limite des débits spécifiques suivants relatifs à la pluie décennale, de manière à ne pas aggraver les écoulements naturels avant aménagement.

Des prescriptions plus précises sont données par hydroécorégion. QUIMPER fait partie du Massif armoricain, hydroécorégion de niveau 1. Les prescriptions applicables à cette zone sont :

� dans les zones devant faire l’objet d’un aménagement couvrant une superficie comprise entre 1 ha et 7 ha : 20 l/s au maximum ;

� dans les zones devant faire l’objet d’un aménagement couvrant une superficie supérieure à 7 ha : 3 l/s/ha.




3

� L’objectif 3D-4 précise que, pour les communes de plus de 10 000 habitants, la cohérence entre le plan de zonage pluvial et les prévisions d’urbanisme est vérifiée lors de l’élaboration et de chaque révision du PLU. L’élaboration de ce plan de zonage pluvial, prévu dans les documents techniques d’accompagnement des PLU, offre une vision globale des aménagements liés au réseau d’eaux pluviales, prenant en compte les prévisions de développement urbains et industriels.

1.3 Le SAGE Odet

Introduit par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) est un outil de planification qui vise à assurer l’équilibre entre les activités humaines et la protection de l’eau et des milieux aquatiques à l’échelle d’un bassin versant.

Initié en 2001, le SAGE de l’Odet a été approuvé le 2 février 2007. Ce SAGE établit une stratégie collective de gestion de l’eau pour 10 ans.

Concernant la gestion des eaux pluviales et du ruissellement urbain en particulier, des recommandations sont listées au titre II « Inondations » du chapitre « prescriptions et recommandations » :

« Dans le cadre de la réalisation ou de la révision de son PLU, de son POS ou de sa carte communale, chaque commune devra réaliser un schéma directeur des eaux pluviales afin de planifier, d’organiser la maîtrise du ruissellement des eaux des nouvelles zones urbanisées, et de veiller au bon fonctionnement des ouvrages existants.

Ce schéma doit conduire à réduire au débit naturel avant aménagement, le ruissellement instantané pour une pluie de fréquence décennale par la programmation des équipements nécessaires en fonction du développement urbain projeté dans les documents d’urbanisme […]. »

Le dimensionnement de l’assainissement pluvial sur les zones d’urbanisation future devra être conforme aux prescriptions du SDAGE Loire-Bretagne et du SAGE Odet. On remarque que les prescriptions du SDAGE en termes de débit de fuite sont plus restrictives que celles précisées dans le SAGE, la plupart des zones d’urbanisation future ayant un débit spécifique naturel supérieur à 3 l/s/ha.




4

2

Dimensionnement de l’assainissement pluvial

2.1 Généralités

L’assainissement des eaux du ruissellement pluvial sur les agglomérations est réalisé généralement par des canalisations qui évacuent au plus vite les eaux collectées.

Toutefois, les capacités d’écoulement des réseaux existants en aval, voire même d’acceptabilité du milieu récepteur peuvent nécessiter de réduire ce ruissellement par des techniques appropriées (stockage, infiltration, …), ou autres dénommées alternatives.

Par ailleurs, certaines zones urbanisables ont pour exutoire un simple talweg pour lequel il est préférable de limiter les apports pluviaux (surplus de débit, pollution d’origine pluviale).

En effet, il est de notoriété que les eaux du ruissellement pluvial ne sont pas dépourvues de pollution (matières en suspensions, déjections animales, déchets végétaux, …).

2.2 Dispositions techniques générales

L’assainissement des agglomérations est actuellement régi par la circulaire interministérielle INT 77-284 du 22 juin 1977 qui stipule l’utilisation de l’Instruction Technique relative aux réseaux d’assainissement des agglomérations. Cette dernière instruction préconise, d’une manière générale, la fréquence décennale de protection pour le dimensionnement des réseaux d’assainissement des eaux pluviales, mais indique également que la fréquence de protection peut être supérieure si le risque encouru le justifie, ou inférieure, si les dommages occasionnés engendrent des coûts bien inférieurs aux investissements que la protection généralement préconisée.

Le SDAGE Loire-Bretagne et le SAGE de l’Odet préconisent, quant à eux, des niveaux de protection décennaux.




5

La norme NF-EN 752 recommande désormais des niveaux de protection en fonction de la vocation des zones aménagées. Ces niveaux sont rappelés au tableau ci-dessous :

Tableau 2-1 : Niveaux de protection selon la norme NF-EN-752

Lieu Fréquence d’inondation

Zones rurales 10 ans

Zones résidentielles 20 ans

Centres Villes / Zones industrielles ou commerciales

30 ans

Passages souterrains routiers ou ferrés

50 ans

Le choix de la fréquence de protection doit donc intégrer le facteur économique, le risque encouru, tant sur le plan matériel qu’humain, et désormais, avec la mise en application de la loi sur l’eau, la prise en compte des contraintes du milieu récepteur. Il demeure de la responsabilité du Maître d'Ouvrage.

2.3 Application à la zone d’étude

2.3.1 Arbre des écoulements hydrauliques

Dans un premier temps, le chevelu hydrographique des écoulements sur la zone d’étude a été établi à partir des documents existants (fonds de plan IGN au 1/25 000ème, réseau hydrographique, plans des réseaux pluviaux), en identifiant :

� les ruisseaux et les rivières,

� les talwegs,

� les réseaux pluviaux structurants,

� les ouvrages particuliers de régulation (bassins de retenue),

� les exutoires.

Ensuite, les bassins versants hydrologiques de collecte des eaux pluviales ont été définis pour chaque exutoire identifié. L’arbre des écoulements ainsi établi avec les limites des bassins versants est présenté en annexe.




6

2.3.2 Urbanisation projetée

Les zones d’urbanisation future ont été délimitées à partir des sources d’informations suivantes :

� du Plan d’Occupation du Sol, approuvé le 19 février 1980 (dernière révision le 8 juillet 2011),

� d’entretiens auprès des services d’urbanisme de la Ville de QUIMPER et de QUIMPER Communauté.

Actuellement, la Ville de QUIMPER dispose d’une POS (Plan d’Occupation des Sols) comme document d’urbanisme. Il divise le territoire de la commune en deux grands types de zones : les zones urbaines et les zones naturelles ou non équipées.

La Ville de QUIMPER envisage l’extension de l’urbanisation sur plusieurs secteurs de la commune pour lesquels il convient d’étudier l’assainissement des eaux du ruissellement pluvial. Ces zones sont essentiellement situées sur des secteurs classés actuellement en zones naturelles ou non équipées au POS (NA, NB, NC, ND), comme le montre la figure ci-dessous. Les zones NC et ND ne sont pas urbanisables dans la classification du POS. A l’occasion du passage du POS au PLU, le classement de ces zones devra donc être régularisé.

Il faut de plus souligner que dans les zones déjà urbanisées (zones U), de nouvelles constructions sont possibles à l’avenir. Ces constructions entraineront une densification de l’urbanisation existante.

7

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Figure 2-1 : Zones d’extension de l’urbanisation sur la commune de QUIMPER




8

3

Assainissement des zones d’extensions urbaines

3.1 Détermination des débits maximaux acceptables

3.1.1 Hypothèses de calcul

L’approche quantitative vise à définir un débit théorique spécifique de limitation de ruissellement par entité hydrologique homogène.

Ces entités hydrologiques peuvent être de taille variable, suivant la nature des problèmes rencontrés et la connaissance des phénomènes de ruissellement.

Nous avons étudié les caractéristiques hydrologiques des zones d’urbanisation futures afin de déterminer l’impact de l’urbanisation sur les écoulements pluviaux.

Afin de déterminer les débits à leur exutoire, certaines zones d’urbanisation, à cheval sur plusieurs bassins versants ont dû être découpées en sous-bassins versants.

Les débits spécifiques des ces zones ont été calculés en fonction :

� du ruissellement actuel,

� du débit naturel,

� des débits admissibles - capacités des ouvrages existants et futurs,

� des désordres constatés,

� de l’évolution attendue de l’urbanisation,

� du milieu récepteur.

L’intensité de la pluie de projet d’occurrence décennale a été déterminée avec la Loi de MONTANA pour le temps de concentration du bassin versant naturel actuel.

La réglementation, à travers le SDAGE Loire-Bretagne, fixe d’office un ruissellement limité à 3 l/s/ha pour les zones d’urbanisation supérieure à 7 ha et 20 l/s pour celles inférieures à 7 ha.




9

Pour chaque zone d’extension potentielle de l’urbanisation, nous avons calculé le ruissellement naturel avant urbanisation et le ruissellement futur après urbanisation.

Les coefficients de ruissellement utilisés dans les calculs sont présentés ci-dessous :

Tableau 3-1 : Coefficients de ruissellement utilisés en fonction du type d’urbanisation future

Type d’urbanisation Coefficient de ruissellement actuel

Coefficient de ruissellement futur

Habitat 0,2 0,4

Mixte (habitat et activités compatibles)

0,2 0,4

Zone économique 0,2 0,7

Les temps de concentration des bassins versants en situation actuelle et future ont été déterminés à l’aide de la formule suivante (cf. « Les réseaux d’assainissement » - Régis BOURRIER) :

Tc = L/(1,36*I0.5*(1+5C)) avec :

� L : Longueur du plus long chemin hydraulique (en mètres) ;

� I : la pente moyenne du bassin versant (en m/m) ;

� C : le coefficient de ruissellement (compris entre 0 et 1).

Les débits de pointe décennaux ont été calculés par la méthode rationnelle et en utilisant les données pluviométriques fournies par Météo-France pour la station de QUIMPER :

Qp = C.I.A.

avec :

� Qp : débit de pointe restitué à l’aval du bassin versant en m3/s ;

� C : coefficient de ruissellement (adimensionnel) ;

� I : intensité de la pluie en m3/s/ha (coefficients a et b de MONTANA calculés par Météo-France pour une période de retour T = 10 ans, a = 251 et b = 0,608 calés sur des pluies de 6 minutes à 24 heures) ;

� A : surface du bassin versant en ha.

Nous avons ensuite comparé le débit actuel et le débit futur des zones à urbaniser pour une pluie de temps de retour 10 ans. Afin de respecter les prescriptions du SDAGE Loire-Bretagne et du SAGE de l’Odet, nous avons appliqué aux différentes zones les débits maximaux suivants :




10

� si le débit spécifique en situation actuelle est inférieur à 3 l/s/ha, la règle est de ne pas aggraver la situation actuelle. Le débit spécifique futur devra donc être égal au débit spécifique actuel ;

� si le débit spécifique en situation actuelle est supérieur à 3 l/s/ha, le débit spécifique en situation future sera fixé à 3 l/s/ha afin de respecter les prescriptions du SDAGE et ce, quelle que soit la superficie de la zone aménagée.

Il faut noter que selon les prescriptions du SDAGE, les 3 l/s/ha ne s’appliquent qu’aux zones dont la surface est supérieure à 7 ha. Pour les zones de moins de 7 ha, le SDAGE fixe un débit de fuite à 20 l/s. Le choix d’un débit de fuite de 3 l/s/ha pour toutes les surfaces à urbaniser permet d’homogénéiser la réglementation à l’échelle de la Ville de QUIMPER, d’éviter le morcellement des projets et de raisonner sur l’ensemble des bassins versants de façon cohérente.

3.1.2 Débits actuels et futurs sur les zones destinées à l’urbanisation

Les zones d’urbanisation futures, leur découpage en sous-bassins versants et les exutoires de ces sous-bassins versants sont présentés sur un plan joint.

Compte tenu des observations précédentes, les caractéristiques hydrologiques des zones réservées à l’extension de l’urbanisation et de leurs sous-bassins versants qui doivent faire l’objet d’un ruissellement limité, sont présentées dans le tableau suivant.

On remarque que les débits spécifiques naturels actuels sont supérieurs aux 3 l/s/ha prescrits par le SDAGE. En situation future, le ruissellement de toutes les zones à urbaniser devra donc être limité à 3 l/s/ha.

De plus, l’urbanisation entraîne une forte augmentation des débits de pointe décennaux sur les secteurs concernés. Les débits de pointe décennaux sont augmentés d’un facteur 2,5 en secteur urbain et d’un facteur 5 en secteur d’activités. La mise en place de dispositifs de limitation du ruissellement permettra de réduire l’effet de choc hydraulique sur le milieu naturel et la saturation des réseaux existants.

La limitation du ruissellement peut être envisagée sous deux formes :

� par un traitement global consistant en la construction d’un bassin de rétention unique sur le bassin versant (sur des parcelles collectives),

� par un traitement « à la parcelle », consistant en la création de multiples dispositifs de rétention sur le bassin versant (sur des parcelles privées), complété par un système de rétention public (pour les parties communes).

Le choix du mode de gestion des eaux pluviales conditionne la Maîtrise d’Ouvrage et les modalités d’entretien des dispositifs.

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Tableau 3-2 : Détail des débits décennaux actuels et futurs sur les zones à urbaniser

Longueur du

BV (m)

Actuel Futur Point haut Point bas Actuel Futur Actuel Futur1-1 Lieu dit Kerc'hont est 22.1 0.2 0.4 417 80 40 0.10 0.85 2.07 39 94

1-2 Lieu dit Kerch'hont ouest 7.7 0.2 0.4 495 80 40 0.08 0.25 0.65 33 85

2-1Lieu dit Keromen nord

ouest10.3 0.2 0.4 370 65 35 0.08 0.41 0.96 39 94

2-2 Lieu dit Keromen nord est 9.1 0.2 0.4 203 50 30 0.10 0.43 0.85 47 94

2-3 Lieu dit keromen centre 17.6 0.2 0.4 407 64 25 0.10 0.69 1.65 39 942-4 Lieu dit keromen sud 21.6 0.2 0.4 623 53 20 0.05 0.55 1.40 25 65

3 Lieu dit Kernoter 1 3 3 Lieu dit Kernoter 1 2.8 0.2 0.4 275 51 40 0.04 0.11 0.26 38 944-1 Lieu dit Park Olier nord 14.0 0.2 0.4 305 85 70 0.05 0.54 1.32 38 944-2 Lieu dit Park Olier sud 17.2 0.2 0.4 370 85 70 0.04 0.55 1.41 32 82

5 Ménez Prat 12 5 Ménez Prat 11.7 0.2 0.7 897 75 55 0.02 0.18 1.04 16 896 Kerdroniou 4 34 6 Kerdroniou 4 34.2 0.2 0.7 975 78 55 0.02 0.51 2.95 15 86

7-1 Moulin des Landes 1 nord 6.4 0.2 0.7 438 30 10 0.05 0.19 1.05 30 164

7-2Moulin des Landes 1 sud

8.6 0.2 0.7 400 30 15 0.04 0.18 1.02 21 118

8 Moulin des Landes 2 8 8 Moulin des Landes 2 7.7 0.2 0.7 660 30 10 0.03 0.16 0.91 21 1189 Kerlic 33 9 Kerlic 32.8 0.2 0.7 646 55 35 0.03 0.69 3.94 21 120

10-1 Kervalguen nord 8.7 0.2 0.4 344 76 50 0.08 0.35 0.82 40 9410-2 Kervalguen sud 4.5 0.2 0.4 234 76 50 0.11 0.21 0.42 47 9411-1 Park Poullic nord est 5.5 0.2 0.7 523 85 55 0.06 0.16 0.91 29 16411-2 Park Poullic nord centre 8.2 0.2 0.7 328 88 60 0.09 0.36 1.35 43 16411-3 Park Poullic nord ouest 7.9 0.2 0.7 331 88 60 0.08 0.34 1.29 43 16411-4 Park Poullic sud 13.5 0.2 0.7 675 85 60 0.04 0.29 1.67 22 12411-5 Park Poullic centre 15.9 0.2 0.7 800 85 64 0.03 0.28 1.60 18 101

12-1Lieu dit Kermorvan ouest

5.0 0.2 0.4 262 61 35 0.10 0.24 0.47 47 94

12-2 Lieu dit Kermorvan centre 3.6 0.2 0.4 302 61 35 0.09 0.17 0.34 46 94

12-3 Lieu dit Kermorvan est 1.3 0.2 0.4 178 61 40 0.12 0.06 0.12 47 9413 Lieu dit Kerbieta 2 13 Lieu dit Kerbieta 1.9 0.2 0.4 212 32 25 0.03 0.08 0.17 42 9414 Lieu dit Kerfily 1 3 14 Lieu dit Kerfily 1 2.9 0.2 0.4 288 52 20 0.11 0.14 0.28 47 9415 Lieu dit Kerfily 2 5 15 Lieu dit Kerfily 2 5.1 0.2 0.4 220 40 25 0.07 0.24 0.48 47 9416 Lieu dit Ty Nevez 9 16 Lieu dit Ty Nevez 8.7 0.2 0.4 630 25 10 0.02 0.17 0.44 20 5017 Kervoalic 29 17 Kervoalic 28.7 0.2 0.7 504 25 10 0.03 0.69 3.97 24 138

18 Lieu dit Kervoalic nord 21 18Lieu dit Kervoalic nord

21.0 0.2 0.4 527 35 15 0.04 0.53 1.36 25 65

19 Lieu dit Kernoter 2 5 19 Lieu dit Kernoter 2 5.0 0.2 0.4 329 51 45 0.02 0.14 0.35 27 698 20-1

Lieu dit Moulin des Landes 3 ouest 5.0 0.2 0.4 562 30 15 0.03 0.11 0.28 22 56

20-2Lieu dit Moulin des

Landes 3 est 2.9 0.2 0.4 224 30 25 0.02 0.10 0.27 36 93

21 Lieu dit Ty Bos 5 21 Lieu dit Ty Bos 5.3 0.2 0.4 324 68 60 0.02 0.16 0.40 30 7622 Lieu dit Kerjéquel 22 22 Lieu dit Kerjéquel 21.8 0.2 0.4 563 54 15 0.07 0.64 1.63 29 7523 Lieu dit Kervilou 6 23 Lieu dit Kervilou 5.6 0.2 0.4 306 59 45 0.05 0.21 0.52 37 9424 Armor Lux 10 24 Armor Lux 10.3 0.2 0.7 368 71 55 0.04 0.34 1.69 33 164

253ième tranche ZA du

Grand Guélen5 25

3ième tranche ZA du Grand Guélen

4.9 0.2 0.7 320 85 75 0.03 0.16 0.80 32 164

26Extension 2ième

tranche ZA du Grand Guélen+Cuisine

3 26Extension 2ième tranche

ZA du Grand Guélen+Cuisine

3.1 0.2 0.7 170 85 65 0.12 0.14 0.51 47 164

Surface zone (ha)

Nom sous BVn°

sous BV

Débit spécifique (l/s/ha)Surface sous BV

(ha)Pente (m/m)

Altimétrie Débit de pointe décennal

(m3/s)Coefficient de ruissellement

n° Nom zone

1 Lieu dit Kerc'hont

2 Lieu dit Keromen

4 Lieu dit Park Olier

Park Poullic

12 Lieu dit Kermorvan

7 Moulin des Landes 1

10 Kervalguen

10Lieu dit Moulin des

Landes 3

25

48

30

13

13

51

10

11




12

3.2 Détermination des volumes à stocker

Dans le cas d’une régulation des débits de pointe futurs par stockage ou par infiltration, on considère le débit maximal acceptable comme débit de fuite global des ouvrages, ce qui permet de déterminer le volume des bassins de retenue à mettre en place.

Partant de cette hypothèse, les volumes à stocker on été déterminés par la méthode des volumes.

Les volumes de rétention à prévoir sur les zones d’urbanisation future pour assurer une protection décennale ainsi que les débits de pointe décennaux par sous-bassins versants sont indiqués aux tableaux suivants.

L’hypothèse choisie d’imposer 3 l/s/ha, y compris pour les zones d’urbanisation inférieures à 7 ha (pour ces zones 20 l/s sont autorisés par le SDAGE) conduit à des volumes de stockage légèrement plus importants que l’impose la réglementation, comme le montre le tableau 3-5.

13

Ville d

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c

Tableau 3-3 : Calcul des volumes de stockage sur des zones d’extension de l’urbanisation

n° Nom_ZoneSurface du bassin versant collecté incluant la zone d'urbanisation future(ha)


Débit de fuite autorisé (l/s)

Temps de remplissage (h)

Temps de vidange (h)

Volume ruisselé (m3)

Volume à stocker (m3)

1-1 Lieu dit Kerc'hont est 22,05 0,40 66,2 6,0 10,1 3 833 2 4001-2 Lieu dit Kerch'hont ouest 7,66 0,40 23,0 6,0 10,1 1 332 8002-1 Lieu dit Keromen nord ouest 10,26 0,40 30,8 6,0 10,1 1 784 1 1002-2 Lieu dit Keromen nord est 9,07 0,40 27,2 6,0 10,1 1 577 1 0002-3 Lieu dit keromen centre 17,60 0,40 52,8 6,0 10,1 3 060 1 9002-4 Lieu dit keromen sud 21,64 0,40 64,9 6,0 10,1 3 762 2 4003 Lieu dit Kernoter 1 2,79 0,40 8,4 6,0 10,1 485 300

4-1 Lieu dit Park Olier nord 14,04 0,40 42,1 6,0 10,1 2 441 1 5004-2 Lieu dit Park Olier sud 17,22 0,40 51,7 6,0 10,1 2 994 1 9005 Ménez Prat 11,68 0,70 35,0 14,5 24,6 4 943 3 1006 Kerdroniou 4 34,18 0,70 102,6 14,5 24,6 14 467 9 100

7-1 Moulin des Landes 1 nord 6,40 0,70 19,2 14,5 24,6 2 708 1 7007-2 Moulin des Landes 1 sud 8,60 0,70 25,8 14,5 24,6 3 639 2 3008 Moulin des Landes 2 7,72 0,70 23,2 14,5 24,6 3 267 2 1009 Kerlic 32,77 0,70 98,3 14,5 24,6 13 868 8 700

10-1 Kervalguen nord 8,72 0,40 26,2 6,0 10,1 1 516 1 00010-2 Kervalguen sud 4,47 0,40 13,4 6,0 10,1 777 50011-1 Park Poullic nord est 5,53 0,70 16,6 14,5 24,6 2 340 1 50011-2 Park Poullic nord centre 8,24 0,70 24,7 14,5 24,6 3 487 2 20011-3 Park Poullic nord ouest 7,86 0,70 23,6 14,5 24,6 3 326 2 10011-4 Park Poullic sud 13,49 0,70 40,5 14,5 24,6 5 709 3 60011-5 Park Poullic centre 15,93 0,70 47,8 14,5 24,6 6 741 4 20012-1 Lieu dit Kermorvan ouest 5,04 0,40 15,1 6,0 10,1 876 60012-2 Lieu dit Kermorvan centre 3,64 0,40 10,9 6,0 10,1 633 40012-3 Lieu dit Kermorvan est 1,33 0,40 4,0 6,0 10,1 231 10013 Lieu dit Kerbieta 1,86 0,40 5,6 6,0 10,1 324 20014 Lieu dit Kerfily 1 2,94 0,40 8,8 6,0 10,1 511 30015 Lieu dit Kerfily 2 5,08 0,40 15,2 6,0 10,1 884 60016 Lieu dit Ty Nevez 8,65 0,40 26,0 6,0 10,1 1 504 90017 Kervoalic 28,73 0,70 86,2 14,5 24,6 12 160 7 60018 Lieu dit Kervoalic nord 20,96 0,40 62,9 6,0 10,1 3 644 2 30019 Lieu dit Kernoter 2 5,04 0,40 15,1 6,0 10,1 876 600

20-1 Lieu dit Moulin des Landes 3 ouest 4,99 0,40 15,0 6,0 10,1 867 50020-2 Lieu dit Moulin des Landes 3 est 2,88 0,40 8,6 6,0 10,1 501 30021 Lieu dit Ty Bos 5,29 0,40 15,9 6,0 10,1 919 60022 Lieu dit Kerjéquel 21,82 0,40 65,5 6,0 10,1 3 794 2 40023 Lieu dit Kervilou 5,57 0,40 16,7 6,0 10,1 968 60024 Armor Lux 10,27 0,70 30,8 14,5 24,6 4 346 2 70025 3ième tranche ZA du Grand Guélen 4,89 0,70 14,7 14,5 24,6 2 068 1 300

26Extension 2ième tranche ZA du Grand

Guélen+Cuisine3,08 0,70 9,3 14,5 24,6 1 305 800

14

Ville d

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Tableau 3-4 : Volumes de stockage à prévoir pour la gestion des eaux pluviales des zones d’urbanisation (période de retour décennale)

N° Zone Nom Zone

Surface de la zone

d'urbanisation future (ha)

Volume de stockage pour une protection décennale (m3)

Observations

1 Lieu dit Kerc'hoat 25 3 200 /

2 Lieu dit Keromen 48 6 400Pentes très faibles et exutoire vers le milieu naturel, techniques alternatives à privilégier

3 Lieu dit Kernoter 3 300 /

4 Lieu dit Park Olier 30 3 400 /

5 Ménez Prat 12 3 100 /

6 Kerdroniou 4 34 9 100 /

7 Moulin des Landes 1 13 4 000 /

8 Moulin des Landes 2 8 2 100 /

9 Kerlic 33 8 700 /

10 Kervalguen 13 1 500 /

11 Park Poullic 51 13 600

Techniques alternatives à privilégier (multiples exutoires vers le milieu naturel).Zone située en amont de zones d'urbanisation denses : privilégier un niveau de protection supérieur à 20 ansPrévoir un isolement hydraulique de la zone (important bassin agricole en amont).

12 Lieu dit Kermorvan 10 1 100

Techniques alternatives à privilégier (multiples exutoires vers le milieu naturel)Zone située en amont de zones d'urbanisation denses : privilégier un niveau de protection supérieur à 20 ans

13 Lieu dit Kerbieta 2 200Exutoires vers zones d'urbanisation denses : privilégier un niveau de protection supérieur à 20 ans

14 Lieu dit Kerfily 1 3 300Exutoires vers zones d'urbanisation denses : privilégier un niveau de protection supérieur à 20 ans

15 Lieu dit Kerfily 2 5 600

Prévoir la gestion des eaux du petit bassin versant amont (compris dans ce volume de stockage).Exutoires vers zones d'urbanisation denses. Privilégier un niveau de protection supérieur à 20 ans

16 Lieu dit Ty Nevez 9 900 /

17 Kervoalic 29 7 600 /

18 Lieu dit Kervoalic nord 21 2 300Pentes très faibles et exutoire vers le milieu naturel, techniques alternatives à privilégier

19 Lieu dit Kernoter 2 5 600 /

20 Lieu dit Moulin des Landes 3 8 800 /

21 Lieu dit Ty Bos 5 600Pentes très faibles et exutoire vers le milieu naturel, techniques alternatives à privilégier

22 Lieu dit Kerjéquel 22 2 400 /

23 Lieu dit Kervilou 6 600 /

24 Armor Lux 10 2 700 /

25 3ième tranche ZA du Grand Guélen 5 1 300Pentes très faibles et exutoire vers le milieu naturel, techniques alternatives à privilégier

26 Extension 2ième tranche ZA du Grand Guélen+Cuisine 3 800Pentes très faibles et exutoire vers le milieu naturel, techniques alternatives à privilégier

VOLUMES DE STOCKAGE SUR LES ZONES D'URBANISATION FU TURES




15

Tableau 3-5 : Comparaison des volumes à stocker sur les zones inférieures à 7 ha en fonction du débit de fuite imposé

Les volumes présentés précédemment correspondent à une protection décennale – période de retour de protection minimum imposée dans le présent zonage. Dans certains cas, notamment pour les zones d’urbanisation situées en amont de secteurs déjà urbanisées, il peut être recommandé de choisir une protection vicennale (20 ans), voire trentennale en amont de zones très densément urbanisées.

De plus, les volumes ont été calculés sur la base de coefficients d’imperméabilisation théoriques. Le calcul des volumes de stockage à mettre en jeu devra être affiné sur la base de projets d’aménagement de chaque zone et en fonction du niveau de protection souhaité par le Maître d’Ouvrage.

L’abaque suivant présente, à titre indicatif, les volumes à stocker en fonction de l’imperméabilisation de la zone à urbaniser et du niveau de protection souhaité.

Figure 3-1 : Volumes à stocker en fonction de l’imperméabilisation et du niveau de protection souhaité (débit de fuite de 3 l/s/ha)

Volumes à stocker par hectare pour différents nivea ux de protection

0

100

200

300

400

500

600

700

5% 20% 35% 50% 65% 80% 95%

Imperméabilisation

Vol

ume

à st

ocke

r en

m3/

ha

10 ans

20 ans

30 ans

50 ans

n° Nom_ZoneSurface du bassin versant collecté incluant la zone d'urbanisation future(ha)






3 Lieu dit Kernoter 1 2,79 0,40 8,4 300 20 180

13 Lieu dit Kerbieta 1,86 0,40 5,6 200 20 100

14 Lieu dit Kerfily 1 2,94 0,40 8,8 300 20 200

15 Lieu dit Kerfily 2 5,08 0,40 15,2 600 20 470

19 Lieu dit Kernoter 2 5,04 0,40 15,1 600 20 470

21 Lieu dit Ty Bos 5,29 0,40 15,9 600 20 500

23 Lieu dit Kervilou 5,57 0,40 16,7 600 20 550

25 3ième tranche ZA du Grand Guélen 4,89 0,70 14,7 1 300 20 1080

26Extension 2ième tranche ZA du Grand

Guélen+Cuisine3,08 0,70 9,3 800 20 520

3 l/s/ha 20 l/s




16

Tableau 3-6 : Volumes à stocker en fonction de l’imperméabilisation et du niveau de protection souhaité (débit de fuite de 3 l/s/ha)

On constate que l’imperméabilisation influe de manière importante sur les volumes de stockage à mettre en place pour la gestion des eaux pluviales. Il est donc pertinent de raisonner la gestion des eaux pluviales dès le commencement des projets d’aménagement en limitant au maximum l’imperméabilisation.

Coefficient

de ruissellement

10 ans 20 ans 30 ans 50 ans

0.05 4 m3/ha 5 m3/ha 6 m3/ha 6 m3/ha0.1 12 m3/ha 15 m3/ha 16 m3/ha 18 m3/ha0.15 23 m3/ha 28 m3/ha 31 m3/ha 35 m3/ha0.2 36 m3/ha 44 m3/ha 48 m3/ha 54 m3/ha0.25 52 m3/ha 62 m3/ha 68 m3/ha 77 m3/ha0.3 69 m3/ha 83 m3/ha 91 m3/ha 102 m3/ha0.35 88 m3/ha 106 m3/ha 115 m3/ha 130 m3/ha0.4 109 m3/ha 130 m3/ha 142 m3/ha 160 m3/ha0.45 132 m3/ha 157 m3/ha 171 m3/ha 192 m3/ha0.5 156 m3/ha 185 m3/ha 202 m3/ha 226 m3/ha0.55 181 m3/ha 215 m3/ha 234 m3/ha 262 m3/ha0.6 208 m3/ha 246 m3/ha 268 m3/ha 300 m3/ha0.65 237 m3/ha 279 m3/ha 304 m3/ha 340 m3/ha0.7 266 m3/ha 314 m3/ha 341 m3/ha 382 m3/ha0.75 297 m3/ha 350 m3/ha 380 m3/ha 425 m3/ha0.8 329 m3/ha 387 m3/ha 420 m3/ha 470 m3/ha0.85 362 m3/ha 426 m3/ha 462 m3/ha 517 m3/ha0.9 397 m3/ha 466 m3/ha 505 m3/ha 565 m3/ha0.95 433 m3/ha 508 m3/ha 549 m3/ha 615 m3/ha

1 469 m3/ha 550 m3/ha 595 m3/ha 666 m3/haP:\Projets\FR_29\C_Quimper\08PHY016\_Technique\calculs\Zonage\[Zonage.xls]Abaque stockage

Volume à stocker par hectare en fonction de la période de retour




17

4

Etablissement de la carte de zonage

4.1 Solutions proposées

En général, l’assainissement des eaux du ruissellement pluvial pose des problèmes majeurs pour les extensions urbaines situées en amont de secteurs déjà urbanisés car les structures en place ne peuvent pas admettre des augmentations importantes de débit.

Dans ce contexte, les techniques alternatives d’assainissement des eaux pluviales (infiltration - stockage) s’imposent ; elles doivent donc être intégrées dans les schémas d’urbanisation, ainsi que dans la conception de l’urbanisation.

Elles permettent en outre de limiter le coût de l’assainissement pluvial primaire en aval ; elles présentent également l’intérêt de diminuer l’impact polluant des eaux du ruissellement pluvial (effet choc) en facilitant les retenues de pollution à la source (piégeage des MES1 collectées par exemple).

Sur certaines zones, la gestion des eaux pluviales pourra être faite par l’intermédiaire de noues enherbées de rétention, par infiltration ou par gestion à la parcelle (stockage sur toiture, …).

4.2 Carte de zonage

La carte du zonage pluvial est présentée sur un plan joint. Elle identifie :

� les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ;

� les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel, et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et du ruissellement.

1 Matières En Suspension




18

4.3 Incorporation dans le document d’urbanisme de la Ville

Dans le but d’adopter une gestion homogène des eaux pluviales sur son territoire, de gérer une urbanisation qui s’étale dans le temps et de raisonner sur l’ensemble des bassins versants de façon cohérente, la Ville de QUIMPER a choisi d’adopter le règlement de zonage suivant :

Toutes les zones d’urbanisation futures et les zones faisant l’objet d’un réaménagement devront respecter un débit de fuite de 3 l/s/ha pour une pluie décennale (au minimum).

Sauf justification technique contradictoire, les eaux de toiture seront infiltrées à la parcelle.

Le mode de gestion des eaux pluviales – global ou à la parcelle – est proposé à titre indicatif dans ce chapitre pour les zones d’urbanisation future. L’adoption d’un choix de gestion des eaux pluviales et des caractéristiques techniques des ouvrages (localisation, volume, débit de fuite, etc.) devra faire l’objet d’une étude validée par la Commune de QUIMPER.

4.3.1 Traitement global

Les parcelles prévues pour l’extension de l’urbanisation pour lesquelles les eaux pluviales pourront être gérées de manière globale, par l’intermédiaire de bassins de rétention sont les suivantes (volume de stockage calculé pour une pluie décennale) :

Tableau 4-1 : Parcelles adaptées à une gestion globale des eaux pluviales

N° Nom Zone

Surface de la zone


Volume de stockage pour une protection décennale (m3)

Débit de fuite à respecter (l/s)

1 Lieu dit Kerc'hoat 25 3 200 765 Ménez Prat 12 3 100 356 Kerdroniou 4 34 9 100 1037 Moulin des Landes 1 13 4 000 408 Moulin des Landes 2 8 2 100 23

16 Lieu dit Ty Nevez 9 900 2617 Kervoalic 29 7 600 8619 Lieu dit Kernoter 2 5 600 15

20Lieu dit Moulin des

Landes 3 8 800 23

22 Lieu dit Kerjéquel 22 2 400 6523 Lieu dit Kervilou 6 600 1724 Armor Lux 10 2 700 31




19

Ces bassins devront être équipés de dispositifs de décantation qui permettront d’atteindre une qualité satisfaisante de rejet (une part importante de la pollution présente dans les eaux pluviales est liée aux matières en suspension).

Si nécessaire, les bassins collectant des eaux de voirie pourront être équipés de dispositifs de traitement des hydrocarbures (par exemple débourbeur-déshuileur).

4.3.2 Traitement à la parcelle ou techniques alternatives

Des techniques alternatives (noues enherbées) ou de gestion à la parcelle doivent être mises en œuvre dans certains cas, quand la gestion globale n’est pas possible ou pas souhaitable.

Les zones concernées sur la commune de QUIMPER sont présentées dans le tableau ci-dessous :

Tableau 4-2 : Parcelles nécessitant une gestion à la parcelle ou des techniques alternatives (volume de rétention calculé sur un niveau de protection décennal)

La figure ci-après rappelle le mode de gestion des eaux pluviales préconisé pour chaque zone d’urbanisation future de la Ville de QUIMPER.

N° Zone Nom Zone

Surface de la zone


Volume de stockage pour une protection décennale en gestion alternative (m3)

Débit de fuite à respecter (l/s)

2 Lieu dit Keromen 48 6 400 1453 Lieu dit Kernoter 3 300 84 Lieu dit Park Olier 30 3 400 919 Kerlic 33 8 700 98

10 Kervalguen 13 1 500 3911 Park Poullic 51 13 600 15312 Lieu dit Kermorvan 10 1 100 3013 Lieu dit Kerbieta 2 200 614 Lieu dit Kerfily 1 3 300 915 Lieu dit Kerfily 2 5 600 1518 Lieu dit Kervoalic nord 21 2 300 6321 Lieu dit Ty Bos 5 600 16

253ième tranche ZA du

Grand Guélen5 1 300 15

26Extension 2ième tranche

ZA du Grand Guélen+Cuisine

3 800 9

20

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Figure 4-1 : Mode de gestion des eaux pluviales préconisé par zone d’urbanisation future

2

3

4

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9

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12

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1415

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21

22

23

24

2526

1

© Scan IGN Serie BLeue© BD Carthage

1 0 1 2 3

Kilomètres




ANNEXE 1

PLANS DE PRESENTATION DES RESEAUX D’EAUX PLUVIALES DE QUIMPER




ANNEXE 2

PLAN DE ZONAGE PLUVIAL

Documents

REVISION DU SCHEMA DIRECTEUR D’ASSAINISSEMENT …€¦ · 2 Dimensionnement de l’assainissement pluvial ... Technique relative aux réseaux d’assainissement des agglomérations