REVUE DE PRESSE

LA GENEYTOUSEPublié le 25/11/2017

Un solo poético-musical avec Sylvain Roux

C’est un poète-musicien, artiste de la parole et du souffle. © Droits réservés

Les souffles des fifres de Sylvain Roux ont résonné à La maison du Berger.L'artiste a glané des poèmes parmi nos poètes mais aussi en Chine, en Martinique, au Japon, en Russie, au Liban, au Sénégal. Le silence régnait à La maison du Berger pendant qu'il lisait avec délicatesse, puis s'appuyant sur les mots qu'il venait d'égrener, il improvisait, en solo, une musique toute en harmonie. Il en ressortait une force et une puissance peu commune, proche de la spiritualité.

C'est un poète-musicien, artiste de la parole et du souffle. « Les cigales cigulent », le fifre symbolise le temps, et « dans le repli de l'âme, il y avait des

étoiles ». Du fifre, sortait le bruit du tam-tam, c'était un cri, une voix, le reflet de la femme noire qui nourrissait les racines de la vie.

Un hommage à J.-J. RouvereauQuelques-unes de ses improvisations, il les a partagées avec J.-J. Rouvereau, avec lequel il a travaillé à l'école Britten et à qui il rendait hommage. Ses souffles, ses frappes, ses stridulations, servaient à communiquer avec l'invisible. « Le son a un pouvoir ». C'était de la magie. En fin de concert, il a improvisé sur deux poèmes lus par leurs auteurs, « Inlassablement nous recherchons notre aurore », « La mort n'est rien, la vie signifie toujours ».Différentes cultures se sont rencontrées et se sont conjuguées au présent. C'était l'ouverture sur le monde. Et comme il le dit : « La poésie et la musique peuvent servir d'outil de réflexion et de paix face à l'intolérance et à la barbarie ».

LA GENEYTOUSE

LA GENEYTOUSEPublié le 12/11/2017

Concert d’un flûtiste virtuose à la Maison du Berger

Pleins feux sur « L’insoliste » qui joue du fifre basse. © Droits réservés

Musicien atypique, il a le don de se lancer dans des improvisations enchanteresses et, dimanche prochain, mettra les désirs du public à contribution.

le titre du spectacle est prometteur de quelques belles cabrioles musicales que seul un instrumentiste virtuose peut s'autoriser. La preuve en sera donnée dimanche 19 novembre à 15 heures, à la Maison du Berger, où l'association Plan de culture a invité le flûtiste Sylvain Roux.

La Fantaisie poétique pour fifre très seul sera aussi pour tous un temps d'hommage au regretté Jean-Jacques Rouveroux, musicologue de haut vol bien connu des mélomanes. Sylvain Roux était intervenant à l'école Britten de Périgueux et a entretenu une forte amitié avec lui.

Un poème tiré au sort

L'artiste présente de magnifiques poèmes glanés dans différentes cultures (occitane, japonaise, africaine, russe, arabe, chinoise, antillaise…), sur lesquels il s'appuie délicatement pour improviser une musique toute en harmonie, force et spiritualité.Pour ce musicien atypique, la poésie peut servir d'outil de réflexion et de paix face à l'intolérance et à la barbarie. Ce sera l'occasion de découvrir toute la famille des flûtes.Afin d'impliquer davantage le public, Sylvain Roux demande à chacun de venir avec un poème de son choix, lequel sera déposé dans une corbeille. A la fin du spectacle, il tirera au sort l'un des poèmes et la personne qui l'aura apporté viendra le lire devant l'assemblée. Sylvain Roux improvisera alors une nouvelle musique en regard de ce poème.

Sylvain ROUX, un maître du fifre.

FIFRE PAS TRES SEUL, Sylvain ROUX :MOMENT MAGIQUE DE POESIE à laCHAPELLE DE POUILLAS et PREMIEREPRESTATION pour le FIFRE EN "LA", TOUTFRAIS SORTI DE L’ATELIER DE Pierre-Olivier GINESTIERE FACTEUR de FIFREVANOSCOISPublié le lundi 31 juillet 2017 par Mairie

Une nouvelle fois la pimpante chapelle de Pouillas était bien garnie pour écouter le concert de SylvainRoux, joueur de fifre expert.Moment doublement magique. D’abord parce que les mélodies aux belles sonorités créent un univers desplus agréables et aussi parce que Sylvain Roux déclamait un poème avant chaque séquence musicale.

Un spectateur particulièrement attentif, DominiqueEngles autre facteur instrumental mais de vielle à roue.

De Gérard de Nerval, à Leopold Sédar Senghor, en passant par Edouard Glissant ou Bernard Lesfargues etautre poète japonais ce fut un vrai plaisir.

Il faut dire que l’invité du jour, enseignant au conservatoire de Périgueux, spécialiste des musiquesmédiévales, Renaissance, baroque et classique explore depuis quelques années de nouvelles pistesartistiques dont l’improvisation.

Le public a particulièrement apprécié son impro jouée sur le dernier fifre « en la »fabriqué dans l’atelierde Pierre-Olivier Ginestière.

Sylvain a pris le temps de décrire la gestation et la confection de son nouvel instrument fruit de la maîtrise

Les fifres de Sylvain dont deux conçus et réalisés à Vanosc.

acoustique du facteur de fifre local. Des essais à n’en plus finir, pour obtenir une qualité maximale. Laréalisation d’un trou avec des vérifications à l’ordinateur relève d’une haute technicité.L’exigence de Pierre-Olivier n’a pas rebuté le musicien, bien au contraire.Sylvain a narré cette complicité avec des talents évidents de conteur, cerise sur le gâteau pour un publicconquis.

Belle soirée dans cette chapelle qui accueillera le 16 août prochain un concert de NicolasHémard, autre passionné bien connu dans la Vocance.

LE JAZZ A SA TRIBUNE.édition du 28 novembre 2017 // Citizenjazz.com / ISSN 2102-5487

SCÈNES : ZESTES D’UZESTE MUSICAL

Deux passages à Uzeste… forcément trop brefs !

On ne soulignera jamais assez le courage – ou l’inconscience  ! - qu’il faut à la Compagnie Lubat de Gascogne pour faire de ce minuscule village du Sud Gironde un îlot de résistance « poélitique » en plein mois d’août. Par-delà le discours alter qui est une marque déposée du mestre de céans, l’inénarrable batteur multi-instrumentiste Bernard Lubat, la Hestejada De Las Arts est aussi un beau pied de nez à une société locale confite dans l’hypocrisie catholique, dont François Mauriac avait souligné la cruauté.

17 août 2016Investir la Collégiale bâtie entre les XIVe et XVIe siècle pour y organiser des concerts de musique jazz et/ou improvisée est un beau pari sur les capacités subversives de ces dernières. C’est du moins ce qu’il nous a été donné d’observer lors des prestations croisées de Philippe Laccarrière et de Sylvain Roux en ces lieux. Le premier, avec son stick contrebasse, offre une prestation solo dans la lignée de son album Tributes  : un hommage aux maîtres et compagnons de la quatre cordes, appuyé par des interludes parlés qui, loin d’être une conférence, sont autant d’instants poétiques. Ainsi de cette anecdote sur Jean-François Jenny-Clark  : « Quand je rejoignais celui qui était mon professeur et mon ami, on improvisait librement puis on finissait par deux standards, soit c’était Nardis, soit c’était Solar… Aujourd’hui je vais vous jouer Solar ». Le standard écrit par Miles Davis, qui le mit sur la voie d’un jazz modal, retrouve en ce lieu désacralisé toutes les velléités de profondeur de champ musicale dont le trompettiste l’avait doté. Bien évidemment, l’on croisera les routes de Jaco Pastorius et de Jimmy Garrison, trop souvent réduit à sa fonction d’accompagnateur de Coltrane, dont Laccarrière dévoile ici un pan de l’immense talent d’improvisateur. Le choc de l’organique du cadre ecclésial et du synthétique du stick contrebasse donne à cette proposition des airs de performance et l’on finit totalement séduit lorsque le musicien finit en déclamant un poème de Federico García Lorca, rappelant ses racines espagnoles et occitanes en cette terre gasconne.

Philippe Laccarrière & Sylvain Roux

Lui succédant, Sylvain Roux, enfonce le clou entre poésie, musique improvisée et occitanisme. L’artiste est assurément un grand voyageur, avec sa collection de flûtes et fifres. Entre une pièce polyphonique à la flûte japonaise et une déclamation d’un poème d’Edouard Glissant, ce musicologue thérapeute n’oublie pas d’être un redoutable artiste de la parole et du souffle. Et lorsque le contrebassiste le rejoint pour une pure improvisation, la messe est dite  ! C’est cela l’esprit d’Uz(este)  : des artistes conteurs dans un lieu hors du temps pour une subversion des corps et des esprits, sans oublier un tropisme occitan qui tend à l’universel .19 aoüt 2016Bien évidemment, le chapiteau Marie Lubat est dressé dans un champ à côté pour recevoir des propositions plus collectives. On aura ainsi pu profiter de la prestation de l’Anguison Quartet  : deux batteries (Jacques Di Donato, Romero Monteiro), un trombone (Fabrice Charles), un saxophone baryton (Nicolas Nageotte) qui fuient l’harmonie pour se fondre dans une dissonance collective avec force inflexions tribales et scratches de trombone  ! Le bienveillant «  leader », Jacques Di Donato, d’habitude clarinettiste, s’empare de l’instrument de prédilection de Lubat, la batterie, dans une sorte d’hommage irrévérencieux à son hôte… qui le lui rend bien en rappelant combien il a contribué à le « libérer » dans sa quête de l’universel musical.

[…]par Laurent Dussutour // Publié le 27 novembre 2016

S

A LA UNE / LE-BUISSON-DE-CADOUIN / Publié le 03/06/2017 à 3h41 par Nicole Thabaraud.

amedi 10 juin, à 19 heures, le jardin Planbuisson organise un concert-promenade avec Le

Trio Tokyo sur Dordogne, au cœur d’un univers végétal et pour un voyage musical au Pays

du soleil levant. Un lieu idéal qui se prête au dépaysement avec sa grande diversité botanique et

ses différentes espèces de bambous sur 1,5 ha.

Le Trio Tokyo est composé du périgourdin Sylvain Roux, pour qui le Japon n’a plus de secret. Il y

promène son fiffre depuis plusieurs années. Le Périgourdin, présentera son nouveau récital,

mêlant musique classique, japonaise, et occitane avec la complicité des musiciennes japonaises,

Fumie Hihara (koto et chant) et Masako Ishimura (flûte traversière). Le public sera invité à suivre

les artistes dans divers lieux du jardin. En cas de mauvais temps, le concert aura lieu à l’église de

Cabans.

Tarifs : 10 euros; gratuit pour les moins de 12 ans. Il faut apporter son siège. Renseignements au

05 53 57 68 02 ou au 06 81 86 21 42. Un repas, de type auberge espagnole sera possible après le

concert.

Le Trio Tokyo sur Dordogne, dans un univers végétal. ©PHOTO DR

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