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Revue de presse avril 2020 12.05.2020 Avenue ID: 347 Coupures: 6 Pages de suite: 3 25.04.2020 Le Quotidien Jurassien Une magnifique réalisation, mais minée par les soucis financiers 01 Tirage: 17'246 23.04.2020 Terre & Nature Du houblon dans le Doubs 03 Tirage: 19'087 21.04.2020 RTN - Radio Neuchâtel / Le journal 18.00 | Durée: 00:01:48 Le parc du Doubs encourage les agriculteurs à planter du houblon bio et local 04 Tirage: 1 15.04.2020 rfj.ch / Radio Fréquence Jura Online Le Parc du Doubs veut promouvoir la culture de houblon 05 15.04.2020 rjb.ch / Radio Jura Bernois Online Le Parc du Doubs veut promouvoir la culture de houblon 06 15.04.2020 Le Quotidien Jurassien Des carottes nourries à la passion 08 Tirage: 17'246

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Revue de presse avril 202012.05.2020

Avenue ID: 347Coupures: 6Pages de suite: 3

25.04.2020 Le Quotidien JurassienUne magnifique réalisation, mais minée par les soucis financiers 01Tirage: 17'246

23.04.2020 Terre & NatureDu houblon dans le Doubs 03Tirage: 19'087

21.04.2020 RTN - Radio Neuchâtel / Le journal 18.00 | Durée: 00:01:48Le parc du Doubs encourage les agriculteurs à planter du houblon bio et local 04Tirage: 1

15.04.2020 rfj.ch / Radio Fréquence Jura OnlineLe Parc du Doubs veut promouvoir la culture de houblon 05

15.04.2020 rjb.ch / Radio Jura Bernois OnlineLe Parc du Doubs veut promouvoir la culture de houblon 06

15.04.2020 Le Quotidien JurassienDes carottes nourries à la passion 08Tirage: 17'246

Date: 25.04.2020

Le Quotidien Jurassien2800 Delémont032/ 421 18 18https://www.lqj.ch/

Genre de média: Médias imprimésType de média: Presse journ./hebd.Tirage: 17'246Parution: 6x/semaine N° de thème: 808.005

Ordre: 1087983Page: 24Surface: 56'243 mm²

Référence: 77048483

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Une magnifique réalisation,mais minée par les soucis financiers

Le Centre Nature des Cerlatez a été créé grâce à l'élan donné par l'ANFM.

PASCALE JAQUET NOAILLON

Dans l'épisodeprécédent: l'ANFMorganise conférences,stages et sorties naturepour éduquerà là connaissanceet à la protectionde l'environnement.

ean Zahnd, membre de l'As-sociation des naturalistes

ancs-montagnards (ANFM),ancien instituteur à l'école desCerlatez, travailleau début des an-nées nonante àtemps partiel pourl'Office des eaux etde la protection dela nature (OEPN),l'ancêtre de l'actuel

Office de l'environnement(ENV). Il y effectue notammentun inventaire des prairies mai-gres. En parallèle, il collaboreavec Andreas Grünig à l'inven-taire fédéral des tourbières, pourl'Institut fédéral de recherchessur la forêt, la neige et le paysage(WSL) à Birmensdor£

C'est l'époque de l'initiativede Rothenthurm, qui prévoyait«d'interdire toute constructionsur les marais d'une beauté par-ticulière, et présentant un inté-rêt national». C'est aussi à cemoment-là, qu'une nouvelle LoiSur la protection de la nature en-tre en vigueur, qui met notam-ment l'accent sur la protectiondes hauts et bas marais.

Andreas Grüning émet alorsl'idée de créer une antenne ro-mande de l'institut WSL dans

PHOTO OLIVIER NOAILLON

(...) L'idéal est

d'être à la fois

scientifique

et businessman, et

c'est plutôt rare.»les Franches-Montagnes. Pourjean Zahnd; l'école des Cerlatez,qui vient de fermer, et dont lacommune de Saignelégier cher-che à se débarrasser, serait l'en-droit idéal.

L'idée fait rapidement sonchemin, et une fondation estcréée; avec à sa base l'ANFM,Pro Natura Jura et Pro NaturaSuisse, la commune de_Saigne-légier, ainsi qu'un comité de pa-tronage de 22 personnes. Cha-cun de ces membres donne unesomme de départ (Pro Natura

fr., l'ANFM 30oo fr.), lacommune faisant un

Rapport Page: 1/9

Date: 25.04.2020

Le Quotidien Jurassien2800 Delémont032/ 421 18 18https://www.lqj.ch/

Genre de média: Médias imprimésType de média: Presse journ./hebd.Tirage: 17'246Parution: 6x/semaine N° de thème: 808.005

Ordre: 1087983Page: 24Surface: 56'243 mm²

Référence: 77048483

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geste en cédant l'éco-le à un prix de faveur(400 000 fr.), alorsqu'elle entendaitpréalablement la ven-dre aux enchères.L'acte de fondation

est signé le 14 janvier 1992, leconseil de fondation est, présidépar Charles Wilhelm, ancienpréfet (1966 -1978) et présidentdu Tribunal du district des Fran-ches-Montagnes (19 6 6499o).

Des campagnes de recherchede fonds sont également lan-cées. L'étude de faisabilité estmenée par Péan Rebetez, qui sedémène pour obtenir les souàtiens nécessaires, notammentde la part de la Confédération,qui octroie une importante sub-vention dont le montant est af-fecté à l'achat et à l'équipementde base du centre. C'est ainsique naît en 1993 ce qui à' l'épo-que s'appelait encore le Centred'études, d'information et deprotection des tourbières.

Au début, tout se passe bien.Plusieurs directeurs se succè-dent à la tête du centre, dontBlaise Mülhauser, Julie Rieder,Laurent Gogniat ou encore Phi-lippe Grosvernier. «Le problè-me, explique Jean Zahnd, c'estque pour diriger le centre, l'idéal

est d'être à la fois scientifique etbusinessman, et c'est plutôtrare.»

De belles carrièresPlusieurs anciens directeurs

ont fait de belles carrières par lasuite, comme Blaise Mülhauser,directeur du Jardin botanique deNeuchâtel, ou encore LaurentGogniat, responsable du domai-ne nature à l'ENV. «Malheureu-sement, on n'a pas pu les garder,parce qu'on n'avait pas lesmoyens de les payer à plein-temps, et aussi parce qu'ils de-vaient effectuer des tas de tâchesannexes qui les rebutaient», re-grette Jean Zahnd. Les souciscommencent lorsque la Confé-dération décide de restreindre saparticipation financière; ils s'ag-gravent quand le canton décidede se mettre au régime «Opti-Ma» en 2o14, d'autant plusqu'un important donateur suis-se alémanique se retire aussi, àce moment-là. Des restrictionsde personnel sont prises, et le di-recteur devient homme à toutfaire. À ce moment-là, c'estFrançois Boinay qui tient les rê-nes. Cet homme de terrain n'estni scientifique, ni businessman.Il tente tant bien que mal de gar-der le bateau à flot, mais la situa-

tion dégénère.Claude. SchafRer reprend la

présidence du conseil de fonda-tion le janvier 2016; il étudiede près la situation et se rendcompte que rien ne va plus:«François Boinay a eu beaucoupde mérite de reprendre ce ba-teau à bout de bras, et il s'est dé-pensé sans compter, mais au ni-veau administratif, il n'était pasà la hauteur. Et puis, il refusaitde collaborer avec le Parc duDoubs, alors que le canton pous-sait dans ce sens», explique cedernier. Finalement, le Conseilde fondation remercié le direc-teur, tout en "opérant un rappro-chement avec le Parc du Doubs,qui est effectif depuis la fin del'année dernière.

Une nouvelle directrice, Del-phine Desvenoges, est engagéeau printemps 2019. Depuis lors,tout semble aller pour le mieibt,ce qui a poussé Daniel Chaignat,le représentant de l'ANFM ausein du Conseil de fondation, àdéclarer, au moment de lasion avec le Parc, que «la mariéea retrouvé ses atours de jeune fil-le». Signe de cette évolution po-sitive, et de la confiance retrou-vée du public, les dons recom-mencent,à affluer.

Rapport Page: 2/9

Date: 23.04.2020

Terre & Nature 1005 Lausanne021/ 966 27 27https://www.terrenature.ch/

Genre de média: Médias imprimésType de média: Presse spécialiséeTirage: 19'087Parution: hebdomadaire N° de thème: 808.005

Ordre: 1087983Page: 2Surface: 5'080 mm²

Référence: 77017773

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Du houblon dans le DoubsC'est un ingrédient essentiel de la bière, pourtant,le houblon cultivé en Suisse ne couvre que 10 à 12%de la consommation nationale. C'est pourquoi le Parc

du Doubs a lancé un appel aux agriculteurs, informe RadioFréquence Jura. Il veut les encourager à planter du houblon bio.Se lancer dans cette culture demande des investissements quipeuvent aller jusqu'à 40 000 francs par hectare, sans compterles machines nécessaires à la récolte et au conditionnementdu produit. Le projet en est encore à ses balbutiements, mais desagriculteurs ont fait part de leur intérêt, tout en admettant quela question du financement risque de peser sur leur décision.

Rapport Page: 3/9

Date: 21.04.2020

RTN - Radio Neuchâtel

RTN- Radio Neuchâtel2074 Marin032 756 01 40www.rtn.ch

Genre de média: Médias Radio/télévisionType de média: Radio

N° de thème: 808.005Ordre: 1087983 Référence: 77006512

Langue: Français Temps d'émission: 18:00

Durée: 00:01:48Taille: 1,6 MB

Le parc du Doubs encourage les agriculteurs à planter du houblon bio etlocalEmission: Le journal 18.00

Actuellement il n'y a que 18 hectares de houblon cultivé dans le pays, mais la demande existe et l'intérêt pour cetteplante grandit. Bastien Christ, chercheur à l'institut agroscope, s'exprime.

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Rapport Page: 4/9

Date: 15.04.2020

Radio Fréquence Jura Online

Radio Fréquence Jura2800 Delémont032/ 421 70 40www.rfj.ch

Genre de média: Internet

N° de thème: 808.005Ordre: 1087983 Référence: 76953639

Type de média: Sites d'informationsUUpM: 44'000Page Visits: 740'359

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Le Parc du Doubs veut promouvoir la culture de houblonLe succès des brasseries artisanales ne se dément pas, avec ce paradoxe : le houblon consommé en Suisse restetrès largement importé

Le houblon produit en suisse couvre entre 10 et 12% de la consommation. (image: LDD)

C’est un ingrédient essentiel de la bière, pourtant, le houblon cultivé en Suisse ne couvre que 10 à 12% de laconsommation nationale. Le Parc du Doubs a récemment lancé un appel aux agriculteurs. Il veut les encourager àplanter du houblon bio et local. Mais se lancer dans cette culture demande des investissements qui peuvent allerjusqu’à 40'000 francs par hectare, sans compter les machines nécessaires à la récolte et au conditionnement duproduit.

Un rare exemple dans le Jura

La Brassée du Chevrier, à Vermes, est l’une des très rares brasseries romandes à cultiver du houblon. La premièreplantation a été réalisée il y a trois ans, mais la sécheresse a pesé sur les premières récoltes.

Simon Clerc, co-fondateur de la Brassée du Chevrier : « La mise en place de l’infrastructure est assez importante »

Ecouter le son

Pourtant, les différentes variétés de la « vigne du nord » pourrait très bien s’acclimater à nos régions. Le houblonpousse naturellement partout en Suisse, mais il est sensible au terroir. L’institut Agroscope de Monthey étudiedepuis peu les rendements et les propriétés organoleptiques de cette plante.

Bastien Christ, chercheur à Agroscope : « C’est comme pour la vigne : il y a une forte réponse de la plante au terroir».

Ecouter le son

Le projet du Parc du Doubs en est encore à ses balbutiements. Certains agriculteurs ont fait part de leur intérêt,mais admettent que la question du financement risque de peser sur leur décision. /vja

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Date: 15.04.2020

Radio Jura Bernois Online

RJB -Radio Jura Bernois2710 Tavannes032/ 482 60 30https://www.rjb.ch/

Genre de média: Internet

N° de thème: 808.005Ordre: 1087983 Référence: 76953641

Type de média: Sites d'informationsUUpM: 23'000Page Visits: 250'494

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Le Parc du Doubs veut promouvoir la culture de houblonLe succès des brasseries artisanales ne se dément pas, avec ce paradoxe : le houblon consommé en Suisse restetrès largement importé

Le houblon produit en suisse couvre entre 10 et 12% de la consommation. (image: LDD)

C’est un ingrédient essentiel de la bière, pourtant, le houblon cultivé en Suisse ne couvre que 10 à 12% de laconsommation nationale. Le Parc du Doubs a récemment lancé un appel aux agriculteurs. Il veut les encourager àplanter du houblon bio et local. Mais se lancer dans cette culture demande des investissements qui peuvent allerjusqu’à 40'000 francs par hectare, sans compter les machines nécessaires à la récolte et au conditionnement duproduit.

Un rare exemple dans le Jura

La Brassée du Chevrier, à Vermes, est l’une des très rares brasseries romandes à cultiver du houblon. La premièreplantation a été réalisée il y a trois ans, mais la sécheresse a pesé sur les premières récoltes.

Simon Clerc, co-fondateur de la Brassée du Chevrier : « La mise en place de l’infrastructure est assez importante »

Ecouter le son

Pourtant, les différentes variétés de la « vigne du nord » pourrait très bien s’acclimater à nos régions. Le houblonpousse naturellement partout en Suisse, mais il est sensible au terroir. L’institut Agroscope de Monthey étudiedepuis peu les rendements et les propriétés organoleptiques de cette plante.

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Date: 15.04.2020

Radio Jura Bernois Online

RJB -Radio Jura Bernois2710 Tavannes032/ 482 60 30https://www.rjb.ch/

Genre de média: Internet

N° de thème: 808.005Ordre: 1087983 Référence: 76953641

Type de média: Sites d'informationsUUpM: 23'000Page Visits: 250'494

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Bastien Christ, chercheur à Agroscope : « C’est comme pour la vigne : il y a une forte réponse de la plante au terroir».

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Le projet du Parc du Doubs en est encore à ses balbutiements. Certains agriculteurs ont fait part de leur intérêt,mais admettent que la question du financement risque de peser sur leur décision. /vja

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Date: 15.04.2020

Le Quotidien Jurassien2800 Delémont032/ 421 18 18https://www.lqj.ch/

Genre de média: Médias imprimésType de média: Presse journ./hebd.Tirage: 17'246Parution: 6x/semaine N° de thème: 808.005

Ordre: 1087983Page: 7Surface: 36'355 mm²

Référence: 76941471

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LE PEUCHAPATTE

Des carottes nourries à la passion

Lucia aux rênes, Romain à la charrue: la famille Vuillaume en action au Peuchapatte.

PASCALE JAQUET NOAILLON

Lucia et RomainVuillaume, agriculteursau Peuchapatte, cultiventdepuis l'année dernièredes carottes jaunes duDoubs, travaillant essentiel-lement avec les chevaux.

Le travail a commencéil y a deux semaines avec leslabours.

«Figaro, Lucky Luck, tendu!Et hue».

Les deux chevaux se mettentlentement en branle, guidéspar Lucia Vuillaume. Sonmari, Romain, à l'arrière, ma-nie la charrue, qui trace sonsillon régulier dans la terregrasse. «La première foisqu'on a labouré avec les che-vaux, en octobre 2018, la terreétait tellement sèche que leschevaux ne voulaient plus ti-rer. Il a fallu aller chercher untroisième cheval pour les ai-der, et on a travaillé quatredemi-journées pour venir à

bout du champ», se souvientLucia, ajoutant: «On n'yconnaissait pas grand-chose,mais plein de gens qui pas-saient par là nous ont donnédes conseils.» .

Soc graissé au saindouxDe tâtonnements en tâton-

nements, ils acquièrent unecertaine expérience. «Il a no-tamment fallu élargir lesroues, croiser les traits etgraisser le soc», raconte la jeu-ne mère de famille, qui préci-se: «Pour ce faire, on nousavait conseillé de mazouter,mais comme nous sommes enbio, ce n'était pas faisable. Fi-nalement, quelqu'un nous aexpliqué qu'autrefois on utili-sait du saindoux, et ça marchesuperbien.»

Pourquoi se donner tant demal? «C'est ma passion, etmon mari fait tout cela pourme faire plaisir», avoue LuciaVuillaume.

Cette native de Delémont atoujours rêvé de monter à che-val. Réaction des parents: «Pas

PHOTO OLIVIER NOAILLON

question, c'est beaucoup tropcher.» Aussi, lorsqu'elle ren-contre son futur conjoint, ellelui fait part de son rêve de gos-se: «Il m'a tout appris, commeil a fait l'armée comme trin-glot (n.d.l.r.: soldat du train), ilconnaissait bien tout ça.»

En 2006, a lieu la premièreédition de la Route de la Têtede Moine. Les «Jeunes duPeuch» y participent, puis lan-cent leur propre concours degymkhana, débardage et detraction au Peuchapatte.

Une véritable passion estnée, et les deux jeunes agricul-teurs récupèrent ici et là desmachines anciennes pour lestravaux des champs. «Il y a 7ans , on s'est dit pourquoi onne ferait pas les fenaisons avecles chevaux, cela ferait un en-traînement pour le Marché-Concours?», confie Lucia. Niune, ni deux, ils tentent l'expé-rience. «Bon, il s'agit juste defaire les andain.s et de rader,sinon on n'y arriverait pas,parce que cela prend énormé-

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Date: 15.04.2020

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Genre de média: Médias imprimésType de média: Presse journ./hebd.Tirage: 17'246Parution: 6x/semaine N° de thème: 808.005

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ment de temps.» Passer lacharrue était donc la suite logi-que de ce processus: la pre-mière année, les Vuillaumeont planté des patates. Puis,en 2018, le. Parc du Doubss'approche des Femmes pay-sannes pour leur demanders'il y avait des personnes inté-ressées à planter des carottesjaunes du Doubs, une ancien-ne variété faisant partie duprogramme de conservationde ProSpecieRara. «On s'esttout de suite annoncé», indi-que Lucia Vuillaume.

La première récolte a étéquelque peu déçevante, lescampagnols étant apparem-ment très friands de ce légu-me. «On en a pleuré, tous cesefforts pour ça, c'était un peudésespérant.» Mais les Vuil-laume ne sont pas du genre àse laisser abattre par si peu. Etils espèrent bien que la récoltesera bonne cette année.

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