53
Revue de presse « Défense » (contact : [email protected] ) Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir en adressant un courriel à l’adresse indiquée ci-dessus. L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance et de votre intérêt pour son travail, toutes vos suggestions sont les bienvenues. Cette revue de presse paraît désormais sur le site de l’UNION-IHEDN, à l’adresse : http://www.union-ihedn.org/ Le 15 novembre 1900, le jeune Churchill défraie la chronique (ici une photographie datant de 1904) Date : 15 novembre 2014 ATTENTION : il n’y aura pas de revue de presse défense pendant 9 jours la prochaine revue de presse défense sera diffusée le lundi 24 novembre 2014 Sommaire des articles proposés 1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions : Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre l’épidémie Ebola 2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN : En marge du G20, sur fond de tension entre Tokyo et Pékin, Etats-Unis, Australie et Japon vont parler défense commune

Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Revue de presse « Défense »

(contact : [email protected])

Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous

pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir en

adressant un courriel à l’adresse indiquée ci-dessus.

L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance

et de votre intérêt pour son travail, toutes vos suggestions sont les bienvenues.

Cette revue de presse paraît désormais sur le site de l’UNION-IHEDN, à l’adresse :

http://www.union-ihedn.org/

Le 15 novembre 1900, le jeune Churchill défraie la chronique

(ici une photographie datant de 1904)

Date : 15 novembre 2014

ATTENTION : il n’y aura pas de revue de presse défense

pendant 9 jours – la prochaine revue de presse défense sera

diffusée le lundi 24 novembre 2014

Sommaire des articles proposés

1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions : Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre

l’épidémie Ebola

2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN : En marge du G20, sur fond de tension entre Tokyo et Pékin, Etats-Unis,

Australie et Japon vont parler défense commune

Page 2: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Le changement au Burkina Faso Accord sur une transition

Un Falcon 50 de la Marine nationale déployé en Pologne dans le cadre des mesures de réassurance de l’OTAN

3) Armements - Industries - Économie : L’Iran diffuse les images d’un vol de la copie du drone américain RQ-170

Sentinel

Les sanctions économiques au regard de l’histoire

Poutine stocke de l’or et se prépare à la guerre économique

Les Brics capables de résister à la crise économique mondiale (Poutine)

4) Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie : Commémoration de la Grande guerre : le ministère de la défense et la

fédération française de football signent une convention de partenariat

Un régiment bien dans sa ville

La Croix rouge française fête ses 150 à bord du porte-avion Charles de Gaulle

l’armée de l’air clôture les célébrations de ses 80ans en musique

5) Zones de conflits : L’Italie envoie 4 avions Tornado pour les opérations anti-Daesh en Irak

L'Algérie envoie des soldats sur sa frontière méridionale

La mobilisation contre l’EI doit être globale, assure un porte-parole US

Ukraine : un plan de retrait des troupes adopté (OSCE)

6) Renseignements et menaces : Au Tibet, sous l’œil de Pékin

Chine: une prime de 60000 euros pour dénoncer les «terroristes»

Les jihadistes marocains tentés par l'Etat islamique

Gestion des détenus islamistes en France : test d’isolement et crainte de contagion

7) Sécurité intérieure : L’Inspection générale de la gendarmerie nationale n’a pas recommandé

l’abandon des grenades offensives

8) Énergie environnement climat : Gard : les inondations causent quatre morts dont deux enfants

Risque de tsunami en Indonésie, après un puissant séisme

pétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes

9) Géopolitique de la culture : Le choc des islamismes ?

La Mauritanie revalorise l'enseignement religieux

10) Géopolitique de l’information : Opération Onymous : Tor a du plomb dans l’aile ?

Facebook ménage la vie privée pour optimiser le ciblage publicitaire

Skype débarque bientôt dans les navigateurs

YouTube et TF1 trouvent un accord honorable et annoncent un partenariat

Le site UnLimited-tracker.net fermé par la gendarmerie nationale

11) Jour après Jour : le 15 novembre

12) Revue de presse internationale en langue étrangère :

The U.S. strategy against the Islamic State must be retooled. Here’s how.

Page 3: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

U.S. weighs expanded CIA training, arming of Syrian allies struggling against Assad

On Asia trip, Obama makes the case for U.S. relevance — and his own

U.S. Navy F-35 jet makes first night flight as sea tests near end

US Defense Secretary Hagel Vows Reform of Nuclear Force

US Army Works Toward Single Ground Robot

13) Liste d’articles non retenus mais pouvant être consultés sur demande.

***** Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous

pouvez contacter directement le responsable de la revue, en adressant un courriel à :

[email protected], ou au webmaster du site « union-ihedn.org ».

1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE - CONCEPTS – MISSIONS

THEME 1 - 1 : Appareillage du BPC Tonnerre avec du matériel destiné à la lutte contre l’épidémie Ebola Source, journal ou site Internet : Defense.gouv.fr

Date 15 novembre 2014

Auteurs : EMA Adressé par André Dulou

Le 15 novembre, le BPC Tonnerre, basé à Toulon, a appareillé à l'occasion de son

déploiement en mission Corymbe. Après quelques jours de mer, il franchira le détroit de

Gibraltar et rejoindra sa zone d’opération, au large de l’Afrique de l’Ouest, où il retrouvera

l’aviso Enseigne de vaisseau Jacoubet. Durant les jours qui ont précédé le départ, une partie

du matériel nécessaire à la mise en place d’un centre de traitement et de transit pour soignants

(CTTS), destiné à la lutte contre l’épidémie du virus Ebola, a été embarqué. Du matériel

humanitaire a également été chargé à bord du BPC au profit d’organisations non

gouvernementales. Ce CTTS sera mis en place en Guinée selon les conclusions d’une équipe

d’experts actuellement déployée à Conakry. C’est dans ce port que le Tonnerre débarquera le

matériel destiné à l'installation de ce centre. D’autres équipements et du personnel militaire du

service de santé des armées devraient par la suite être acheminés en Guinée. Depuis cet été,

les armées prennent pleinement part à l’action gouvernementale de lutte contre le virus Ebola.

Cette participation a pour l’instant consisté à mettre à disposition des capacités d’évacuation

sanitaire et d’hospitalisation de patients contagieux au sein des hôpitaux militaires français, à

participer à la viabilisation d’une piste sommaire en Guinée et à participer aux différentes

structures du plan interministériel Ebola. Le Tonnerre assurera pour sa part la mission

Corymbe. Il s'agit, depuis 1990, d'une des missions des forces armées françaises dans le golfe

de Guinée. Elle est destinée à compléter le dispositif pré positionné en Afrique occidentale.

Outre leur mission de présence dans une zone où les intérêts français sont nombreux, les

navires déployés en Corymbe effectuent des actions de coopération bilatérale avec les pays de

la région. Ils sont en mesure d’apporter un soutien rapide en cas de besoin, au même titre que

les forces pré positionnées dans la région.

Page 4: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

2/ RELATIONS INTERNATIONALES - EUROPE DE LA DEFENSE - OTAN :

THEME 2 - 1 : En marge du G20, sur fond de tension entre Tokyo et Pékin, Etats-Unis, Australie et Japon vont parler défense commune Source, journal ou site Internet : L’Expression

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Barack Obama doit rencontrer le Premier ministre japonais, Shinzo Abe et le Premier

ministre australien, Tony Abbott, a déclaré un haut responsable de l'administration

américaine. Japon, Etats-Unis et Australie vont profiter du G20 de Brisbane pour tenter

d'approfondir leur coopération militaire, un sujet à même de froisser l'autre puissance

régionale, la Chine, dont les relations avec Tokyo sont toujours très tendues. Le président

américain, Barack Obama, doit rencontrer le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, et le

Premier ministre australien, Tony Abbott, a déclaré un haut responsable de l'administration

américaine. «Le dialogue trilatéral est une manière unique et nouvelle d'exploiter les capacités

de partenaires asiatiques clés afin d'améliorer notre sécurité dans la région, par exemple en

matière de sécurité maritime et de défense antimissile, et de collaborer sur d'autres problèmes

parmi lesquels (le groupe Etat islamique) EI, l'Ukraine et Ebola», a-t-il ajouté. «Le

rééquilibrage ne concerne pas seulement l'influence de l'Asie, mais il s'agit d'encourager les

partenaires asiatiques à travailler avec nous pour influencer l'ordre mondial», selon la même

source. La rencontre trilatérale doit avoir lieu en marge du sommet qui réunira aujourd'hui et

demain à Brisbane, dans l'est de l'Australie, les chefs d'Etat et de gouvernement du G20, les

pays les plus puissants du monde, parmi lesquels le président chinois Xi Jinping, alors que

l'importance de la Chine ne cesse de croître, dans le monde et dans la région. Shinzo Abe

avait déclaré plus tôt dans la journée vouloir approfondir les liens militaires du Japon avec les

Etats-Unis et l'Australie, quelques jours à peine après sa première rencontre formelle avec le

président chinois, l'autre grande puissance régionale. M.Abe dit être «déterminé à accroître la

coopération trilatérale entre les trois pays», dans une tribune au quotidien Australian Financial

Review. Et ce, pour «bâtir un avenir pacifique, sûr et prospère pour la région Asie-Pacifique».

Ces déclarations sont intervenues quelques jours après deux rencontres entre M.Abe et Xi

Jinping, sur fond de relations tendues entre Pékin et Tokyo d'une part, et parfois houleuses

entre Pékin et Washington d'autre part. Ces rencontres, les premières formelles entre les deux

dirigeants, ont eu lieu lundi et mardi dans le cadre de la réunion annuelle de l'Asie-Pacifique

(Apec) et ont été assorties de poignées de mains particulièrement froides. Arrivés au pouvoir à

peu près au même moment fin 2012 et début 2013, Shinzo Abe et Xi Jinping n'avaient jamais

tenu de sommet bilatéral. La perspective d'un resserrement des liens entre le Japon, les Etats-

Unis et l'Australie est de nature à hérisser Pékin qui pourrait y voir une tentative de ses rivaux

de limiter l'expansion chinoise dans la région. Les relations entre la Chine et le Japon se sont

Page 5: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

envenimées en raison principalement d'un différend territorial, la souveraineté des îles Diaoyu

(Senkaku en japonais), en mer de Chine orientale, revendiquées par Pékin mais administrées

par Tokyo, et de fortes dissensions portant sur l'Histoire. La Chine s'est régulièrement émue

du danger qu'elle perçoit dans la «remilitarisation» du Japon conduite par M. Abe, qui a

significativement augmenté le budget de la Défense depuis son arrivée au pouvoir. Quant aux

relations entre Chine et Etats-Unis, elles restent courtoises mais les deux pays s'opposent sur

de nombreux points. Les deux puissances s'opposent par exemple sur le commerce en Asie,

chacune faisant la promotion d'une zone de libre échange dont il serait le leader. Washington

pousse à la création du partenariat transpacifique TTP, regroupant plusieurs pays mais

excluant la Chine et la Russie, Pékin étant le fer de lance de la FTAAP, un projet moins

avancé mais plus vaste que le TTP.

THEME 2 - 2 : Le changement au Burkina Faso Accord sur une transition Source, journal ou site Internet : El Watan

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Mohammed Larbi Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida

Le Président de la transition, un civil, sera nommé par un collège électoral. Il ne pourra

pas venir d’un parti politique.

Les militaires burkinabés ont fait de la résistance en s’opposant aux ultimatums qui leur

étaient adressés depuis qu’ils se sont emparés du pouvoir, abandonné par le président Blaise

Compaoré. Il en est de même de l’opposition, qui a maintenu son effort de mobilisation en

empêchant le Président, aujourd’hui en fuite, de se maintenir au pouvoir après un

amendement de la Constitution — sans effet rétroactif tient-on à préciser — en prenant congé

des militaires, mais sans jamais renoncer à un retour à la légalité. Elle qui parlait de putsch et

rappelé à quel point la confiance manquait au sujet des militaires, a ainsi pris langue avec ces

derniers et convenu avec eux des termes d’une transition. Les deux parties sont ainsi tombées

d’accord, jeudi, sur les institutions qui en seront chargées, rendant possible une remise rapide

du pouvoir aux civils par les militaires. L’adoption de cette «charte de la transition» a eu lieu

en présence des 80 délégués. Un record, devrait-on dire, même s’il n’y a pas eu transfert du

pouvoir, ou encore un retour aux urnes comme le demandaient certaines capitales. Un peu

plus de deux semaines après la chute du président Blaise Compaoré, chassé par la rue après 27

ans de règne, les laborieuses tractations des derniers jours ont finalement porté leurs fruits.

«Ce travail ouvre de nouvelles perspectives à notre pays, surtout à la jeunesse», dont l’avenir

sera «protégé», s’est réjoui Ablassé Ouédraogo, ancien ministre des Affaires étrangères et

ténor de l’opposition, qui s’est dit «comblé». Tout le monde s’en félicite, laissant croire que

quelque chose pourrait avoir changé en Afrique. Même les militaires qui ont réussi le

changement en douceur. Le Président de la transition, un civil, sera nommé par un collège

Page 6: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

électoral. Il ne pourra pas venir d’un parti politique. Le président de l’Assemblée nommée

Conseil national de transition (CNT), une Chambre de 90 membres, sera également un civil,

ajoute-t-on de même source. L’armée, qui avait des prétentions sur ce poste, a cédé face aux

civils. Le Premier ministre, désigné par le Président, pourra être un civil ou un militaire, selon

les délégués. Il sera à la tête d’un gouvernement de 25 membres. La présence d’un militaire

en tant que chef du gouvernement avait été envisagée dans la journée. «La question est de

savoir quelle serait la place de Zida dans l’architecture qui est en train de se mettre en place»,

expliquait un diplomate, pour qui le lieutenant-colonel «se verrait bien Premier ministre». Il

s’agit bien entendu du chef d’état-major qui a exercé le pouvoir depuis le changement

d’octobre dernier. Et maintenant, quelle est la feuille de route qui ramènera les militaires dans

les casernes et refermera cette page de l’histoire du Burkina Faso, car le temps presse ?

L’Union africaine a posé, le 3 novembre, un ultimatum qui expire ce lundi. De son côté, le

Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, jeudi, qu’il attendrait la formation d’un

gouvernement «reconnu internationalement» pour reprendre son aide. Du côté burkinabè, on

réclame du temps pour organiser la succession de Blaise Compaoré, exilé en Côte d’Ivoire.

Les médiateurs africains «veulent aller directement aux élections, même dans six mois. Mais

pour nous, il ne s’agit pas seulement de cela», insiste un délégué de la société civile. On le

voit, tout est lié et un agenda important semble manquer dans l’accord de jeudi.

THEME 2 - 3 : Un Falcon 50 de la Marine nationale déployé en Pologne dans le cadre des mesures de réassurance de l’OTAN Source, journal ou site Internet : Lignes de défense

Date : 14 novembre 2014

Auteur : Laurent Lagneau

Adressé par André Dulou

Après les Rafale et les Mirage 2000 de l’armée de l’Air, c’est au tour de la Marine nationale, et plus

précisément de la flottille 24F, de fournir des moyens aux mesures de réassurance décidées par

l’Otan après l’annexion de la Crimée par la Russie au profit des pays baltes et de la Pologne. En

effet, depuis le 2 novembre, un avion de surveillance et de patrouille maritime Falcon 50 a été

déployé à Gdynia Oksuwie (Pologne). Le compte-rendu de la DICoD, qui donne cette information,

précise que cet appareil participera à des missions de surveillance du trafic maritime en mer

Baltique. « Dès le début de la crise russo-ukrainienne, la France a pris toute sa part à ces mesures en

engageant des moyens militaires pour renforcer la surveillance et la défense des espaces aériens

roumain, polonais et des pays Baltes, assurer des missions de surveillance et de veille stratégique

depuis la mer Noire, renforcer certains états-majors de l’OTAN et intensifier la présence française

dans les forces maritimes permanentes de l’Alliance », rappelle le résumé de la conférence de presse

Page 7: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

du ministère de la Défense. Mis en oeuvre par un équipage d’au moins 5 personnes (dont 2 pilotes),

le Falcon 50 est un tri-réacteur développé par Dassault Aviation. D’une autonomie de plus de 6h30

(ou de 6.300 km), il est notamment doté d’un radar Thales Ocean Master 100, d’une tourelle FLIR

Chlio et d’un système de transmission Inmarsat C. Par ailleurs, toujours dans le cadre des mesures

de réassurance, les vols d’E3F Awacs se poursuivent en Europe centrale. Deux missions ont ainsi

été réalisée les 7 et 13 novembre.

3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES – ECONOMIE THEME 3 - 1 : L’Iran diffuse les images d’un vol de la copie du drone américain RQ-170 Sentinel Source, journal ou site Internet : Zone militaire

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Laurent Lagneau

Adressé par Jean-François Mazaleyrat

En décembre 2011, et dans des conditions qui restent encore à établir, les forces américaines

perdaient le contrôle d’un drone furtif, le RQ-170 Sentinel, également appelé la « bête de

Kandahar » puisqu’il avait été photographié pour la première fois cette base de l’Otan

quelques mois plus tôt. Et cela avait contraint le Pentagone à communiquer à son sujet étant

donné que cet appareil était jusqu’alors « confidentiel ». Ce RQ-170 Sentinel ne fut pas perdu

pour tout le monde : tombé en Iran et disposant pas de système d’auto-destruction, les

gardiens de la Révolution (Pasdarans) le récupérèrent avant d’annoncer qu’ils allaient tenter

d’en faire une copie. Et il semblerait, d’après la rumeur, que l’appareil américain ait fortement

intéressé les ingénieurs chinois… En février 2013, le commandant des forces aérospatiales

des Pasdarans annonça que ses équipes étaient parvenues à « décoder » les informations

contenues dans le RQ-170 capture. « En l’interceptant, l’Iran a recueilli des documents secrets

des Etats-Unis. L’un de ces projets est la fabrication de ce drone par la rétro-ingénierie. Nous

avons, ensuite, commencé à identifier le drone. Nous le ferons voler, dès que nous le

pourrons, et nous présenterons, alors, des informations plus détaillées. La date est proche,

mais nous restons prudents », avait-il encore ajouté. Et comme les dernières productions

iraniennes en matière aéronautique ne sont pas toujours convaincantes (souvenez-vous du

Qaher 313), ce genre d’annonce ne pouvait susciter que des réserves. Cependant, à en juger

par les dernières informations en provenance de Téhéran, il semblerait bien que les ingénieurs

iraniens aient réussi leur coup… C’est à dire à faire voler une réplique du RQ-170 Sentinel.

Quant à savoir les capteurs que cette copie embarque et à connaître les matériaux qui ont été

utilisés pour la réaliser, c’est une autre paire de manches. En attendant, Téhéran a diffusé les

images du premier vol d’essais de cet appareil, dont les dimensions semblent réduites par

rapport à la version originale, qui a une envergure de 20 mètres. Selon le général Hajizadeh, le

prototype iranien est plus petit de 60%… Est-ce que cette proportion est respectée à en juger

par les images? Les séquences où l’on voit l’appareil sur une piste laisse perplexe, d’autant

plus que l’on a l’impression que les images ont été accélérées. Quant au moteur, il est difficile

de se faire une idée en écoutant la bande son. Quel type a été utilisé? Mystère. La seule chose

que l’on sait est qu’il a fallu en trouver un aux dimensions et aux performances adéquates.

« En vol, il semble avoir quelques oscillations en roulis autour de l’axe longitudinal dans

quelques-unes des séquences », a constaté un ingénieur aéronautique familier du RQ-170,

interrogé par le magazine National Interest. Pour ce dernier, l’appareil iranien ressemble plus

Page 8: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

à un jouet télécommandé qu’à un vrai prototype. Un élément susceptible de susciter des

doutes est l’affirmation selon laquelle le drone iranien inspiré par le RQ-170 pourra effectuer

des missions de reconnaissance mais aussi des frappes au sol… Chose que l’appareil

américain n’est pas capable de faire (d’où sa désignation, RQ). Pour cela, il faudra travailler

sur une soute pour y placer les missiles. Et ce n’est pas aussi évident que cela a en l’air… Le

général Hajizadeh a affirmé que 4 exemplaires de ce drone allaient être mis en sercice d’ici le

20 mars prochain. Et « nous ne rendrons par le RQ-170 aux États-Unis puisque c’est un

trophée de guerre. Mais si les sanctions contre l’Iran sont levées, peut-être que nous

donnerons aux Américains le modèle iranien », a-t-il ironisé.

THEME 3 - 2 : Les sanctions économiques au regard de l’histoire Source, journal ou site Internet : l’Hebdo

Date : 13 novembre 2014

Auteur : Olivier Meuwly

Adressé par Jean-Claude Tourneur

Les sanctions économiques semblent être devenues l’arme fatale que l’on se doit de

dégainer dès qu’un conflit éclate. A chaque fois, la même conviction hante les esprits :

l’adversaire désigné sera incapable de résister longtemps à la destruction progressive de son

économie que ne manquera pas de provoquer la rupture des relations commerciales avec le

reste du monde. Les puissances occidentales, tout particulièrement enclines à recourir à

l’arsenal financier pour s’épargner la nécessité d’envoyer des troupes sur le terrain, démarche

peu goûtée par leurs opinions publiques, y recourent évidemment avec insistance. Le journal

allemand Die Zeit publiait dans son édition du 23 octobre dernier un passionnant article

éclairant les méthodes hautement sophistiquées qu’emploient les services amércains pour

déstabiliser leurs ennemis. Ces « guerriers économiques » peuvent se targuer d’une série

impressionnante de succès, de l’Iran à la Russie où, dans ce dernier pays, leurs

opérations auraient causé la dramatique chute du rouble qui a été enregistrée. Il

n’empêche, comme le montre l’hedomadaire de Hambourg, tout puissants qu’ils puissent

être, ils ne détiennent pas tous les leviers et une conflit se joue sur plusieurs fronts. Un

bref regard rétrospectif ne peut qu’étayer ce verdict. Comme dans toute guerre menée à

distance, à travers l’économie ou la technologie, la décision ne pourra être emportée qu’avec

des hommes disputant à d’autres hommes des villes, des territoires, dont la valeur stratégique

possède un potentiel déterminant quant à l’issue du conflit. L’arme économique s’est même

rarement révélée décisive. Le choix de la sanction économique peut même se retourner

contre ceux qui décident de l’employer... Alors que l’on célèbre en grandes pompes et le

bicentenaire du Congrès de Vienne, qui réorganisa l’Europe postnapoléonienne, et le

centenaire du début de la Première Guerre mondiale, il convient de se rappeler que les guerres

commémorées en la circonstance recelèrent chacune un important volet de « guerre

économique », qui devait à chaque fois réduire les souffrances vécues sur les champs de

bataille et abréger des combats toujours indécis. Soucieux d’abattre une fois pour toutes la

menace anglaise, tant il savait Albion à la manœuvre de toutes les coalitions qui s’opposaient

à sa toute-puissance consacrée par la victoire d’Austerlitz, Napoléon entend, en 1806, saper

le fructueux commerce britannique en instaurant un hermétique blocus continental,

première épure de nos modernes sanctions économiques. Mais qu’advint-il en

définitive ? Napoléon, pour cimenter son contrôle sur les côtes susceptibles d’accueillir des

navires anglais, va s’embourber en Espagne avant de devoir conclure une alliance fragile avec

Page 9: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

la Russie. En 1811, le tsar se retire abruptement du blocus, obligeant alors l’Empreur

des Français à se lancer dans une désastreuse campagne de Russie, prélude à sa chute,

malgré une résistance héroïque à Leipzig, puis à Waterloo. Wellington avait vaincu...

Scénario différent mais avec quelques similitudes troublantes un siècle plus tard. Dès le

début de la guerre, les Anglais décident de filtrer le commerce à destination du continent afin

d’affamer l’Allemagne. Si, techniquement, l’opération fut couronnée par une certain nombre

de succès, elle n’empêcha pas les puissances centrales de tenir... jusqu’en novembre 1918 ! Et

que de terribles batailles durent être endurées jusque-là... Durablement affaiblie sur le plan

économique depuis 1916, l’Allemagne n’avait pas plié comme l’espéraient ses

adversaires. Pire, sa grande offensive du printemps 1918 sur le front occidental avait

failli réussir ! L’attaque directe sur les populations civiles qu’incarne toute guerre

économique consolida au contraire les gouvernements visés, plus que jamais le seuls recours

pour des masses poussées à la misère. Se mit en place une logique que l’on retrouvera plus

tard dès lors que l’option économique est retenue. La pression exercée sur les civils par le

biais des sanctions économiques, paradoxalement, renforce les pouvoirs autocratiques,

ou présumés tels, au détriment de leur opposition. Ou du moins les préserve sur une durée

suffisamment longue pour montrer que leur chute possible ne résultera pas d’une

quelqulconque guerre économique. Rien d’étonnant à cela. Orwell, dans 1984, l’a bien

montré : les dictatures, ou les pouvoirs autocratiques, légitiment leur puissance notamment en

maintenant leurs « sujets » dans un état de guerre permament. Or que font le sanctions

économiques sinon, par l’appauvrissement réel qu’elles entraînent, prolonger une

situation qui s’apparente à une période de conflit ? Ces observations n’ont pas pour but de

juger de l’opportunité des sanctions économiques infligées à tel ou tel pays. Mais force est de

constater qu’elles atteignent rarement leur cible, du moins dans le délai que ceux qui les

ont décrétées avaient espéré. Même en Afrique du Sud, elles feront la preuve de leur effet

très relatif : ce sont les bouleversements géostratégiques survenu au lendemain de la chute du

Mur de Berlin qui vont précipiter le rapprochement entre de Klerk et Mandela, deux

personnalités hors du commun qui plus est. Il serait dès lors peut-être bon de soumettre le

principe des sanctions économiques à une certaine critique et d’éviter de psalmodier

leur évidence pour mieux apaiser notre bonne conscience : n’est-ce pas confortable de

croire que l’on peut faire la guerre sans soldats ?

THEME 3 - 3 : Poutine stocke de l’or et se prépare à la guerre économique Source, journal ou site Internet : economie Matin

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Charles Sannat

Adressé par Jean-Claude Tourneur

Le cours de l'or a chuté de 7% depuis octobre 2014 et Vladimir Poutine

est en train d'en profiter.

Je vous livre la traduction par mes soins du dernier article du Telegraph fort intéressant

au sujet de l'accumulation de métal jaune par la Russie qui se prépare à la guerre

économique et à contrer la chute du rouble, sans oublier que, vraisemblablement, la

Russie se prépare aussi, hélas, à la guerre tout court.

Page 10: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

« Selon le dernier rapport du Conseil mondial de l'or, la banque centrale de Russie a augmenté

ses réserves de lingots au troisième trimestre. La Russie a profité de la baisse des prix de l'or

pour renforcer les réserves d'or de sa banque centrale afin de se préparer à la possibilité d'une

guerre économique de longue haleine avec l'Occident. Les dernières recherches du World

Gold Council révèlent que le Kremlin a récupéré plus de 55 tonnes de métal précieux – bien

plus que toute autre nation – dans les trois derniers mois lorsque les prix ont commencé à

faiblir. Le gouvernement de Vladimir Poutine est donc en pleine thésaurisation de grandes

quantités d'or, et les stocks russes ont triplé pour atteindre près de 1 150 tonnes. Ces réserves

pourraient fournir au Kremlin la puissance de feu nécessaire pour essayer d'enrayer la forte

baisse du rouble. En effet, la monnaie de la Russie a fait l'objet d'intenses pressions depuis la

mise en place des sanctions américaines et européennes, sans oublier que la baisse des prix du

pétrole a commencé à nuire sérieusement à l'économie russe. Il ne faut pas oublier que les

revenus provenant de la vente de pétrole et de gaz représentent environ 45 % des recettes

budgétaires du gouvernement russe. Les plus gros acheteurs d'or après la Russie sont

d'autres pays de la Communauté des États indépendants, avec en tête le Kazakhstan. Au total,

les banques centrales du monde entier ont acheté 93 tonnes du métal précieux au troisième

trimestre, marquant ainsi le 15e trimestre consécutif d'achats nets. Dans son rapport, le World

Gold Council a déclaré qu'il y avait une combinaison de tensions géopolitiques et de

tentatives par les pays de diversifier leurs réserves au détriment du dollar américain. À la fin

de l'année, les banques centrales auront acquis 500 tonnes d'or au cours de la dernière période

d'achat, selon Alistair Hewitt, qui est à la tête du service d'information sur le marché au World

Gold Council. « Les banques centrales ont été constamment acheteuses d'or depuis 2009,

renforçant sensiblement leurs réserves » a déclaré M. Hewitt au Telegraph. Dans le cas de la

Russie, M. Hewitt a déclaré que les récentes augmentations de ses avoirs en or pourraient être

un signe de plus grand risque géopolitique ayant surgi depuis l'annexion russe de la Crimée

suscitant un conflit avec l'Ukraine et l'Occident. Dans l'ensemble, le World Gold Council a

déclaré que la demande mondiale d'or a diminué de 2 % d'une année sur l'autre à 929 tonnes

au troisième trimestre en raison des signes de réduction de ses achats par la Chine, l'un des

principaux marchés. D'ailleurs, la demande de bijoux au dernier trimestre (se terminant en

septembre) était en baisse de 39 % à 147 tonnes, matérialisant ainsi la faible confiance des

consommateurs chinois dans la deuxième plus grande économie du monde ! Toutefois, la

demande d'or en Inde a fortement rebondi depuis l'élection plus tôt cette année du Premier

ministre Narendra Modi. La demande de bijoux dans la démocratie la plus peuplée du monde

a augmenté de 60 % par rapport à la même époque l'année dernière à 183 tonnes au troisième

trimestre. Les prix de l'or ont chuté d'environ 7 % (en dollars) depuis octobre pour s'échanger

aux alentours de 1 160 dollars l'once et la classe d'actifs devrait afficher sa deuxième perte

annuelle consécutive. Le métal précieux a néanmoins rebondi après avoir atteint un plus bas

en quatre ans au début de la semaine mais le sentiment reste baissier malgré les dernières

prévisions du Conseil mondial de l'or. » Fin de l'article du Telegraph.

Conclusion

L'or baisse, il ne sert à rien comme tout le monde le sait et c'est une relique barbare, à ceci

près que les pays recherchant leur indépendance et voulant la préserver ou la développer sont

actuellement en train de profiter à plein des cours plutôt bas de l'or pour renforcer de façon

importante leurs réserves. L'or est le moyen ultime de paiement ou de stabilisation de la

valeur d'une monnaie. Je vous faisais part dans un article de la décision de la Banque centrale

russe de ne plus défendre coûte que coûte la valeur du rouble. Cela peut sembler une défaite

mais en réalité cela n'en est pas une. Au contraire. La Banque centrale russe va procéder à des

Page 11: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

raids et des opérations commandos sur les marchés et viendra contrer les spéculateurs en les

prenant à contre-pied au moment où ils s'y attendent le moins. En réalité, la Banque centrale

russe vient d'introduire un aléa fort sur les marchés. Concernant les fondamentaux, il est exact

de constater que la demande est légèrement en baisse au niveau mondial. En cause : les achats

des consommateurs chinois en forte baisse, ce qui n'est une bonne nouvelle ni pour la

croissance chinoise, en réalité plus proche de 3 % que de 8 %, ni pour la croissance mondiale,

surtout que le froid revenant aux USA, on peut prévoir une récession au dernier trimestre...

Mais ce sera la faute du froid. Cependant, encore une fois, les banques centrales restent

acheteuses net d'or, ce qui est une excellente nouvelle. L'or va progressivement se remonétiser

et fera partie intégrante des discussions autour d'un nouveau système monétaire international.

Il profitera aussi bien des tensions géopolitiques qu'économiques puisque depuis 6 000 ans, il

reste l'assurance ultime aussi bien des nations que des patrimoines. Ne vous y trompez donc

pas. Quoi qu'il arrive, l'or est indispensable dans tous les patrimoines aujourd'hui. Encore une

fois, ne me demandez pas si l'or va monter ou baisser cette semaine et si vous devez le «

trader », ce n'est pas mon point de vue ni mon utilisation de l'or. J'ai toujours dit et expliqué

que l'or c'est l'assurance de vptre patrimoine financier en cas de sortie de l'euro de notre pays

ou d'explosion plus ou moins contrôlée de la monnaie unique, c'est votre assurance en cas de

faillite bancaire, c'est votre assurance en cas de faillite de l'État français ou de défaut de

paiement de l'État. Bref, l'or s'accumule surtout dans les phases de creux. Il s'achète

régulièrement, on moyenne son cours d'achat, on ne met pas tous ses œufs dans le même

panier. Il s'oublie dans un coin et on espère tous que surtout, surtout, qu'il ne nous servira pas

et que nous n'aurons pas à nous servir de notre assurance, mais je pense la même chose de

mon assurance incendie pour la maison... Je n'ai pas vraiment envie de savoir si je serai

remboursé !! Alors surtout, soyez sereins.

THEME 3 - 4 : Les Brics capables de résister à la crise économique mondiale (Poutine) Source, journal ou site Internet : RIA Novosti

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Adressé par André Dulou

© RIA Novosti. Mikhail Klimentyev

Les institutions financières des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud)

permettront de stabiliser les marchés nationaux des capitaux pendant la crise économique

mondiale, a déclaré samedi à Brisbane, en Australie, le président russe Vladimir Poutine. "Les

BRICS œuvrent pour la création de leurs propres institutions financières, ils achèvent la mise

en place de la Banque de développement et de la réserve commune de devises conformément

à la décision prises au sommet de Fortaleza (...). Nous aurons ainsi des mécanismes communs

permettant de stabiliser nos marchés nationaux des capitaux en cas de crises globales", a

indiqué M.Poutine lors d'une rencontre des chefs d'Etat des BRICS organisée en marge du

sommet du G20. Il a rappelé que les ressources totales du fonds de devises étaient évaluées à

200 milliards de dollars. Selon lui, ces efforts offrent de nouvelles possibilités d'élargir la

Page 12: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

coopération commerciale et d'investissement. Les BRICS intensifient leur coopération

industrielle et technologique, réalisent des projets énergétiques conjoints, collaborent dans la

production de minerais, l'agroalimentaire, les hautes technologies, la sécurité de l'information,

la santé publique, l'enseignement et la recherche scientifique.

4/ Les forces armées- Air - Marine - Terre – Gendarmerie

THEME 4 - 1 : Commémoration de la Grande guerre : le ministère de la défense et la fédération française de football signent une convention de partenariat Source, journal ou site Internet : Dicod

Date : 14 novembre 2014

Auteur : Communiqué de presse

Adressé par Jean-Claude Tourneur

Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, et Noël Le Graët, président de la Fédération

Française de Football, ont officialisé ce soir le partenariat entre les deux institutions dans les

salons du Stade de la Route de Lorient à Rennes. Cette convention vise notamment, à

favoriser l’insertion professionnelle au sein des armées et de la gendarmerie nationale, de

joueuses et joueurs licenciés à la FFF et n’ayant pu accéder au statut de professionnel, mais

aussi à renforcer la coopération technique et scientifique entre les deux institutions,

développer l’arbitrage et soutenir la réinsertion par le sport des blessés militaires. Par ailleurs,

dans le cadre de la commémoration, par le football français, de la première guerre mondiale,

les joueurs, le staff et les dirigeants du football porteront le Bleuet de France en hommage aux

anciens combattants et aux blessés de guerre. Un jeu de maillots « collector » de l’Equipe de

France sera également mis aux enchères. Les fonds récoltés seront reversés au Bleuet de

France.

THEME 4 - 2 : Un régiment bien dans sa ville Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr

Date :14 novembre 2014

Auteur : Victor Poulain

Adressé par André Dulou

Du 12 au 15 novembre, près de 700 militaires ont investi la ville d’Angers pour célébrer les

120 ans du 6e régiment du génie.

La volonté du régiment était de laisser de côté les traditionnelles « journées portes ouvertes »

pour aller à la rencontre de la population et lui présenter son travail. Franchissement sur

engins flottants, patrouilles, infiltration par les égouts, simulations d’incidents, parcours

commando… Toutes ces activités étaient organisées au cœur de la ville, pendant quatre jours.

Grâce à l’exercice ANGERS, ils sont nombreux à avoir pu découvrir les savoir-faire des

sapeurs du génie et une partie du matériel de l’armée de Terre, tout en échangeant avec les

soldats présents. Cette belle occasion de renforcer le lien armée-nation s’achèvera demain

soir, par une prise d’armes nocturne sur la Maine.

Page 13: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

THEME 4 - 3 : La Croix rouge française fête ses 150 à bord du porte-avion Charles de Gaulle Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr

Date : 14 novembre 2014

Auteur : marine nationale

Adressé par André Dulou

Le 7 novembre 2014, alors que la Croix Rouge française (CRF) fêtait ses 150 d’existence et

d’actions contre la précarité et l’isolement, notamment à travers l’organisation d’une soirée

caritative à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, le médecin général des armées Jean-

Marc Debonne, directeur central du Service de Santé des Armées (SSA) et Stéphane Mantion,

directeur général de la CRF, ont signé une convention-cadre dans le but de conforter leur

partenariat.

Cette coopération renforcée vise, notamment, à favoriser la constitution de la réserve

opérationnelle du SSA et du volontariat de la CRF, mais aussi optimiser la formation et

l’entraînement à la gestion des crises, ou enfin étudier les possibilités conjointes d’action

notamment lors de catastrophes naturelles.

Page 14: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

THEME 4 - 3 : l’armée de l’air clôture les célébrations de ses 80ans en musique Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr

Date : 13 novembre 2014

Auteur : armée de l’air/ LTN Alexandra Lesur-Tambute

Adressé par André Dulou

Mardi 11 novembre 2014, l’armée de l’air a clôturé l’année de ses 80 printemps autour d’un

concert dans le célèbre théâtre des Champs-Élysées, à Paris. Sous la présidence du général

Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), la Musique de l’air a déroulé

une suite de pièces autour du thème de la troisième dimension.

Un hommage aux aviateurs

Ce concert, le CEMAA a souhaité l’adresser tant aux glorieux anciens qu’à tous les aviateurs

engagés en opérations, sans oublier nos regrettés défunts morts au combat, l’adjudant Thomas

Dupuy et le caporal-chef Thomas Guillebault. « Ce concert leur est dédié ainsi qu’à leurs

proches », a précisé le général Mercier. Cet événement était d’ailleurs à but caritatif en

soutien de la fondation des œuvres sociales de l’air et de nos blessés. « Il s’agit de rester

solidaire face aux malheurs qui peuvent frapper les aviateurs », a ajouté le CEMAA. Sans

oublier d’y associer l’association des ailes brisées, fortement impliqué dans la réussite de cet

événement.

Une date symbolique pour une année extraordinaire

Quoi de plus emblématique pour l’armée de l’air que d’organiser ce gala le 11 novembre. "Il

faut dire que le jour, le mois et l'année sont riches en symboles : date de l’armistice, année du

centenaire de la Grande guerre et 80 ans de l’armée de l’air, a précisé le général Mercier

avant de poursuivre : les célébrations qui ont lieu cette année commémorent la création d’un

institution née il y a 80 ans mais qui ne fait pas l’âge de ses artères car c’est il y a cent ans

qu’est vraiment apparue l’aviation militaire et l’aviation tout court, d’ailleurs ». L’armée de

l’air n’a donc pas oublié d’associer les centenaires des premières missions aériennes aux

festivités de ses 80 ans dont le concert représente le point d’orgue. Des évènements et des

cérémonies ont en effet été organisés tout au long de l’année, tel que les 50 ans des forces

aériennes stratégiques, autour des valeurs communes et de l’identité qui forgent les aviateurs.

Page 15: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Des invités prestigieux « aviateur » le temps d’une soirée

Aussi, l’ensemble du concert de la Musique de l’air a fait la part belle à l’univers aérien. Pour

l’accompagner, des invités prestigieux ont bien voulu se prêter au jeu de l’exercice. Vanina

Santoni, chanteuse lyrique a divinement interprété « Over the Rainbow », pour littéralement

nous transporter au-dessus de l’arc-en-ciel. Un autre artiste, le baryton et néanmoins stentor

Sébastien Lemoine, a également transporté le public. Dans une deuxième partie de soirée

consacrée quant à elle à l’exploration spatiale, c’est le célèbre pianiste Jean-François Zygel

qui a bien voulu voyager avec l’orchestre d’harmonie dirigé par le chef de la Musique de l’air,

le colonel Claude Kesmaecker. Comme l’avait annoncé le général Mercier en préambule : ce

soir-là, il y avait bien « de la musique dans l’air ». Une soirée dans les étoiles qui clôture

comme il se doit l’anniversaire de l’armée de l’air.

5/ ZONES DE CONFLITS THEME 5 - 1 : L’Italie envoie 4 avions Tornado pour les opérations anti-Daesh en Irak Source, journal ou site Internet : Zone militaire

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Laurent Lagneau

Adressé par Jean-François Mazaleyrat

En septembre, l’Italie avait envoyé des armes aux combattants du Kurdistan irakien

(Peshmergas), aux prises avec les jihadistes de l’État islamique (EI ou Daesh). Le mois

dernier, Rome a annoncé sa participation à la coalition anti-Daesh emmenée par les États-

Unis , avec l’envoi de 280 conseillers militaires, de deux avions ravitailleurs KC-767 et de

deux drones Predator pour des missions de reconnaissance et de surveillance. Le 14

novembre, dans une lettre adressée au Parlement, Roberta Pinotti, le ministre italien de la

Défense, a annoncé que la participation de Rome allait être renforcée par l’envoi de 4

chasseurs bombardiers Tornado. Ces appareils, mis en oeuvre par un détachement de 135

militaires, rejoindront prochainement la base Ahmed al-Jaber, au Koweït. Contrairement aux

autres partenaires européens de la coalition anti-Daesh, les Tornado italiens n’auront pas à

Page 16: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

effectuer de frappes : ils seront seulement sollicités pour des missions de reconnaissance. Par

ailleurs, le 14 novembre, au cours d’une reconnaissance armée dans la régionde Kirkouk, une

patrouille de 2 Rafale est intervenue au profit des forces irakiennes en larguant plusieurs

bombes guidées laser (des GBU-12) sur des positions jihadistes. Un bunker, du matériel et un

poste de combat ont été détruits.

THEME 5 - 2 : L'Algérie envoie des soldats sur sa frontière méridionale

Source, journal ou site Internet : Magharebia

Date : 14 novembre 2014

Auteur : Walid Ramzi Adressé par Jean-François Mazaleyrat

L'Algérie porte désormais son attention sur ses frontières méridionales. Le risque croissant

d'incursions de la part des trafiquants ainsi que des terroristes de l'Etat islamique (EIIL), du

MUJAO et d'autres groupes a suscité ce regain d'attention pour les frontières avec le Niger et

le Mali. Ces derniers mois, l'Algérie avait renforcé sa présence sécuritaire le long des

frontières avec la Libye et la Tunisie, en envoyant au moins trois mille soldats

supplémentaires dans ses provinces orientales.

[AFP/Pascal Guyot] Des soldats maliens arrêtent plusieurs suspects après un attentat suicide

en février dernier. L'Algérie renforce sa sécurité le long de sa frontière commune avec ce pays

pour empêcher toute incursion terroriste.

Mais le dernier déploiement en date a eu lieu dans la province de l'Adrar, proche du Mali.

Les autorités militaires ont en effet décidé d'envoyer 4 500 membres des forces d'opérations

spéciales et de l'infanterie pour repousser toute tentative d'infiltration à Bordj Badji Mokhtar.

Le commandement a également fait appel à 218 pisteurs bédouins et touaregs pour aider les

unités chargées d'assurer la protection des quelque 1 800 kilomètres de la frontière sud avec le

Mali et le Niger, dans les provinces de Tamanrasset et de l'Adrar. A quoi viennent s'ajouter

des survols de nuit de l'aviation pour repérer les mouvements suspects des terroristes. Cette

décision a été prise après que le commandement militaire ait reçu un rapport faisant état d'une

hausse alarmante des crimes liés au terrorisme. Ce rapport mentionne des réseaux

internationaux violents engagés dans les trafics d'armes et de personnes le long de la frontière

malienne, ainsi que dans les provinces de Tamanrasset et d'Illizi. Les forces armées

stationnées aux frontières ont récemment fait avorter plusieurs tentatives d'infiltration par des

terroristes. La dernière opération en date, lancée samedi 8 novembre, visait Ouhli

Abdurrahman, alias Abou Alqama al-Nidjiri, l'un des chefs d'al-Qaida au Mghreb islamique

(AQMI). Lors de cette opération à Bordj Badji Mokhtar, les soldats de l'ANP ont abattu

plusieurs terroristes. Des dizaines d'autres ont été neutralisés ces derniers mois. Les mesures

de sécurité mises en place aux frontières interviennent au lendemain d'alertes sur de possibles

Page 17: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

infiltrations d'éléments favorables à l'Etat islamique (EIIL) en Algérie. Plusieurs arrestations

récentes suggèrent que la menace pourrait venir de n'importe où. Les autorités algériennes ont

en effet récemment démantelé une cellule forte de quinze membres qui recrutait des

combattants pour les groupes terroristes opérant en Algérie et à l'extérieur. Interpol a mis en

garde l'Algérie, l'incitant à rester sur le qui-vive concernant des présumés combattants de

l'EIIL susceptibles de franchir les frontières internationales, a fait savoir le quotidien El

Khabar. Des estimations non officielles indiquent que deux cents Algériens auraient rejoint

les rangs de l'EIIL. Les chiffres officiels parlent, eux, de quatre-vingts. Mais selon un

responsable militaire, l'Algérie a pris toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute

infiltration par l'EIIL. "Les frontières sud et est de l'Algérie sont sécurisées", a expliqué le

général de brigade Mohamed Saleh Asrik, membre de l'état-major du commandement de

l'ANP.

THEME 5 - 3 : La mobilisation contre l’EI doit être globale, assure un porte-parole US Source, journal ou site Internet : l’Orient le Jour

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Jeanine Jalkh

Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Le directeur régional du Media hub, basé à Dubaï, et porte-parole en langue arabe du

département d'État US, Joshua Baker. Photo tirée de son compte Twitter.

« Les armes ne sauraient à elles seules infliger une défaite au terrorisme ».

« Les États-Unis n'ont pas une baguette magique pour résoudre tous les problèmes de la

région, dont le règlement réside en grande partie aux mains des partenaires locaux appelés à

œuvrer en vue de la stabilité et de la prospérité de leur pays. » C'est par ces propos que le

directeur régional du Media hub, basé à Dubaï, et porte-parole en langue arabe du

département d'État US, Joshua Baker, résume la situation au Proche-Orient, à l'ère de la

menace que fait peser l'État islamique dans la région. Invité par l'ambassade des États-Unis

pour parler des efforts parrainés par les Américains en collaboration avec leurs alliés pour

contrer les défis qui pèsent sur la région, le diplomate a effectué un tour d'horizon pour

expliquer la stratégie de Washington face à l'EI, dans une tentative d'évaluer ses effets sur le

terrain. Lors d'un jeu de questions réponses avec les journalistes, M. Baker a insisté à plus

d'une reprise sur l'idée que la stratégie mise en place est « globale », multilatérale, impliquant

plusieurs partenaires. Elle ne consiste pas uniquement dans des opérations de frappes visant

l'EI. Elle s'inscrit sans aucun doute dans le long terme, la victoire contre Daech n'étant pas

prévisible dans un proche avenir. « Pour la première fois, nous avons une coalition

internationale regroupant 60 États dans le cadre d'une coopération qui porte sur cinq

niveaux », dit-il. « L'un des cinq types d'efforts que nous déployons dans le cadre de notre

stratégie est de combattre Daech dans l'espace virtuel », affirme-t-il, en évoquant la création

d'un modèle-cadre habilitant tous les membres de la coalition internationale à s'engager dans

Page 18: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

cette lutte impliquant les médias sociaux. Les opérations militaires ont certes pour objectif

d'imposer à l'EI une défaite sur le champ de guerre, mais plusieurs mesures de nature

législative sont prises en parallèle dans le but de lui ôter ses supports financiers et d'assécher

les sources de recrutement « Nous déployons également des efforts pour remporter une

victoire contre les idées (promues par le groupe islamiste) », ajoute le diplomate qui assure

toutefois que l'idéologie de Daech ne trouve heureusement pas d'ancrage parmi les

populations de la région. « Ce qu'il faut savoir, c'est que ces efforts ne sont pas uniquement

requis de la part des gouvernements impliqués, mais nécessitent l'implication de la société

civile, des ONG, ainsi que de la majorité des populations de la région », dit-il, citant l'exemple

donné par des groupes actifs sur les médias sociaux tels que « Kharabeesh », « Not in my

name », etc. Combien de temps prendra la lutte contre l'EI avant de parvenir à lui infliger une

défaite ? « Il faut savoir que cette stratégie diffère totalement de toutes celles qui ont précédé,

en 1990 ou encore en 2003. » Selon lui, il n'est pas possible de remporter cette bataille « de

l'extérieur » même si les États-Unis ont sans aucun doute les capacités en termes de moyens

militaires aériens ou de renseignements. « C'est pour cela que Washington a fait savoir qu'il

n'y aura aucune participation de troupes américaines au sol, que ce soit en Syrie ou en Irak.

Les États-Unis, ajoute le diplomate, comptent sur les peshmergas, les tribus sunnites et

l'opposition modérée en Syrie. Ils comptent également sur les gouvernements de la région et

les pays environnants, et non sur les soldats américains qui ne seront jamais envoyés sur le

terrain », assure-t-il. « Nous avons réalisé qu'il y a beaucoup de défis liés à toute sorte

d'ingérence dans la région. C'est pour cela que cette stratégie diffère de toute stratégie utilisée

par le passé », ajoute M. Baker. Cette bataille dans son aspect global, dit-il, « prendra

beaucoup de temps ». À maintes reprises, le diplomate rappelle que la mission de la coalition

internationale consiste en deux volets : démanteler l'EI, pour ensuite lui porter un coup et lui

imposer une défaite. En Irak tout d'abord, pour pouvoir rétablir la stabilité dans ce pays avant

de paver la voie à une solution politique en Syrie. M. Baker reprend l'historique de

l'engagement des États-Unis en Irak pour tenter d'expliquer la position actuelle de

l'administration US. « Le président Obama était au départ convaincu qu'il ne fallait pas

intervenir militairement dans la région, car selon lui cela ne peut en aucun cas aider à trouver

une solution politique en Syrie. Mais les choses ont changé lorsque Mossoul est tombé, et que

la menace de Daech a commencé par peser sur Bagdad et Erbil », dit-il. À une question sur

l'inutilité des frappes militaires, il répond : « Je ne suis pas d'accord sur le fait que les

opérations militaires n'aident pas. Nous pouvons citer plusieurs exemples où elles ont

empêché l'avancée de l'EI, notamment à Kobané, Sinjar, Amerli », dit-il. L'armée irakienne

est-elle pour autant capable de faire face à l'EI ? « Le président Obama a envoyé 50 soldats en

Irak pour évaluer la situation. Le général Dempsey a affirmé hier (jeudi) qu'une partie de

l'armée irakienne était effectivement incapable de combattre l'État islamique. Mais en même

temps, il a relevé l'existence de brigades qui en sont capables. Les États-Unis vont tabler sur

celles-ci et aider à leur entraînement, en leur fournissant conseils et équipements », une tâche

que partageront également les États partenaires dans la coalition. Prié de dire si le président

Obama n'a pas tardé à mettre en place une stratégie pour combattre l'EI, le diplomate affirme

que Washington n'avait pas du tout anticipé le comportement de l'armée irakienne lorsque les

jihadistes ont avancé sur Mossoul, dont la chute a été surprenante pour de nombreux

responsables américains. « Quant à savoir si les services de renseignements US savaient à

l'avance que l'État islamique constituait une menace, la réponse est oui bien sûr », dit-il. Et M.

Baker de s'interroger : « Les États-Unis sont-ils capables de résoudre tous les problèmes du

Proche-Orient ? » « Je rappelle que ces problèmes sont issus de la région. Ils ont été causés

par des acteurs locaux à cause des politiques erronées des gouvernements en place qui ont fait

faillite. » Il rappelle que l'administration actuelle a essayé à travers l'Onu à trois reprises de

résoudre le problème syrien sans y parvenir. « Le président Obama ne voulait pas revenir en

Page 19: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Irak », ajoute-t-il. C'est lorsqu'il y a eu une véritable menace sur la sécurité de l'Irak et de la

région qu'il a été contraint à s'engager de nouveau », explique encore le diplomate. La partie

la plus difficile reste, selon lui, la guerre syrienne, d'autant que les États-Unis n'ont pas d'alliés

fiables, en présence d'une opposition disparate. Joshua Baker a enfin démenti toutes les

rumeurs au sujet d'un « marché » quelconque qui pourrait être conclu entre Washington et

Téhéran dans le cadre des négociations sur le dossier nucléaire, reconnaissant toutefois que

des tractations pourraient avoir lieu entre les deux parties sur la situation régionale en tant que

telle.

THEME 5 - 4 : Ukraine : un plan de retrait des troupes adopté (OSCE) Source, journal ou site Internet : RIA Novosti

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Adressé par André Dulou

© AP/ Dmitry Lovetsky

Le Centre pour le contrôle et la coordination en Ukraine a adopté un plan d'éloignement des

forces de la ligne de contact dans l'est de l'Ukraine, a annoncé vendredi la Mission spéciale

d'observation l'OSCE (SMM). "Les chefs ukrainien et russe du Centre pour le contrôle et la

coordination ont informé la SMM de leur entente sur un calendrier d'éloignement progressif

des forces de la ligne de contact", a indiqué SMM dans son rapport. Selon SMM, les

représentants du Centre ont lancé des discussions à ce sujet avec la république populaire

autoproclamée de Donetsk (DNR). "La première version du plan comprend trois phases: arrêt

des hostilités (deux jours), retrait des armes lourdes (cinq jours), éloignement des troupes de

la ligne de contact conformément au mémorandum de Minsk (21 jours)", lit-on dans le

rapport. Kiev a lancé le 15 avril une opération dite antiterroriste en vue de réprimer la révolte

qui a éclaté dans le Donbass suite au coup d'Etat de février. Le 5 septembre, après plusieurs

mois d'affrontements meurtriers, Kiev a signé avec les républiques populaires autoproclamées

de Donetsk et de Lougansk un accord de cessez-le-feu à Minsk, sous la médiation de la Russie

et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Un mémorandum en

neuf points pour sa mise en application a été signé à Minsk le 19 septembre.

6/ RENSEIGNEMENTS ET MENACES : THEME 6 - 1 : Au Tibet, sous l’œil de Pékin Source, journal ou site Internet : Le Temps

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Fr2déric Koller

Page 20: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Une caméra de sécurité sous le Palais du Potala à Lhassa, la capitale du Tibet. (Keystone)

Le Tibet est interdit aux journalistes. En de très rares occasions, les autorités chinoises

invitent un petit groupe de journalistes pour montrer la modernisation de la région

autonome et faire pièce au discours du dalaï-lama. Fin septembre, «Le Temps» était de

la partie pour un mini-périple de cinq jours sous bonne escorte. Reportage

Dans les avenues de Lhassa règne une agréable douceur de vivre. C’est vert, c’est calme. Est-

ce parce que les motocycles sont tous électriques? C’est propre, c’est ordré. Est-ce pour cela

que, année après année, Lhassa est désignée comme «la ville la plus heureuse» du pays par la

télévision centrale chinoise? Les enseignes de luxe, vides, côtoient les pharmacies, les

échoppes touristiques les bâtiments administratifs. A 3600 mètres d’altitude, sous le ciel bleu

qui couve le chef-lieu de la région autonome du Tibet (RAT), tout est résolument tranquille.

«La dernière immolation remonte à plus d’un an, indique un commerçant. C’était devant le

temple du Jokhang, un moine venu d’Inde.» Mais depuis, plus rien. «Même une bagarre est

impossible, poursuit l’homme débarqué de Xi’an, au nord du pays, après qu’un copain lui a

dit qu’on gagnait mieux sa vie ici. C’est la ville la plus sûre du monde.» Et si c’est le cas,

ajoute-t-il, c’est parce qu’elle est la plus armée: «Vous ne les voyez pas, les soldats sont dans

leurs casernes. Mais il y a plus de militaires que d’habitants.»

Le 14 mars 2008, Lhassa était le théâtre d’affrontements entre la police et des manifestants

tibétains dénonçant l’emprise grandissante de Pékin. Des échoppes tenues par des Chinois

avaient alors été incendiées et le bilan officiel fait état de 19 morts, tués par les émeutiers. De

sources tibétaines, on évoque un nombre de victimes tibétaines bien plus élevé, tuées par la

police. Depuis 2009, les territoires tibétains connaissent par ailleurs une vague d’immolations.

Ceux qui ont laissé un message affirment agir pour la liberté ou demandent le retour du dalaï-

lama, le chef spirituel des Tibétains réfugié en Inde depuis 1959. Dans les avenues de Lhassa,

en observant un peu plus attentivement, on aperçoit des caméras de surveillance à tous les

carrefours. Certaines rues, dans la vieille ville rénovée, sont ponctuées à chacune de leurs

extrémités par des guérites de police. Les lieux de rassemblement touristique sont filtrés par

des détecteurs de métaux. Les temples ont chacun leur petit poste de police intégré. Autour du

Jokhang, haut lieu du bouddhisme, des hommes en civil coiffés d’un chapeau de feutre

scrutent depuis les toits la circumambulation de la foule. Bien que ce ne soit pas indiqué sur

les plans, une partie des casernes militaires de Lhassa est située côté sud de la rue Jiangsu, en

bordure de la rivière Kyi, un affluent du Brahmapoutre. Dans son prolongement, rue de la

Perle d’or, il y a le siège des autorités de la RAT. C’est là que reçoit Bianba Zhaxi, le vice-

président du gouvernement. «A Lhassa, vous pouvez apprécier l’atmosphère d’harmonie et de

liberté», explique-t-il à l’adresse des quatre journalistes suisses et autrichiens alignés pour

l’occasion. En face, sur de grands fauteuils, une douzaine d’officiels prennent des notes.

Bianba Zhaxi, un Tibétain qui se présente comme fils de paysan, formule trois

«recommandations», «pour bien comprendre ce qu’est le Tibet d’aujourd’hui». La RAT, dit-

il, a réalisé en cinquante ans, ce qui a nécessité mille ans en Europe, à savoir le passage d’une

«société féodale et esclavagiste» à un monde moderne; cette transformation n’a été rendue

possible que par «la force des directives éclairées du grandiose système communiste»; le

développement du Tibet, enfin, profite à l’ensemble des Tibétains, des Chinois, et de

Page 21: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

l’humanité. «Notez. J’ai confiance, soyez objectifs.» Au terme de ce monologue, le vice-

président constate qu’il n’est plus en mesure de prendre des questions: «C’est l’heure de

passer à table.»

Le Tibet n’est pas ouvert aux journalistes, sauf sur invitations, en petit groupe. Elles sont très

rares. Alors quand l’ambassade de Chine nous contacte pour participer cet automne à un

périple de cinq jours, il n’y a pas d’hésitation à avoir, même si le programme ne sera livré

qu’à la veille du départ. A Berne, un diplomate prévient: il ne faudra pas prêter oreille aux

«rumeurs» et aucune interview ne devra être entreprise en dehors du programme. A Lhassa,

les officiels répéteront qu’il n’y a «aucune entrave» à notre travail et que nous sommes libres

de sortir de l’hôtel. Pour autant que le programme le permette. De Lhassa à Shigatse, en

passant par Gyatse et des cols à 5000 mètres d’altitude, un constat s’impose: partout, les

routes sont désormais presque aussi belles qu’en Suisse. Les pylônes électriques envahissent

le paysage jusqu’aux vallées reculées, l’eau courante abreuve la plupart des ménages urbains.

Et puis il y a cette nouvelle ligne de chemin de fer qui serpente, entre ponts et tunnels, à plus

de 4000 mètres, le long du Brahmapoutre de Lhassa et Shigatse. C’est le dernier exploit des

ingénieurs du rail chinois. Bientôt le train ira jusqu’à la frontière népalaise. Ce Tibet

ressemble aux affiches de propagande des années 1950 qui promettaient une Chine nouvelle,

électrifiée, traversée d’ouvrages d’art spectaculaires, de trains, d’avions et de camions. On y

est. Pour ceux qui ont connu les chemins de terre du Tibet des années 1980, lors de cette

courte période d’ouverture et de détente, le contraste est saisissant. A Lhassa, les autorités

donnent à voir la nouvelle université, «la plus haute du monde», comprenant 14 facultés, dont

une de droit, et 10 000 étudiants dont 70% de Tibétains, ainsi que le Musée du Tibet – un

Tibet qui se limite à la région autonome, à l’exclusion des autres territoires tibétains rattachés

à d’autres provinces chinoises. A Gyatse, la visite se poursuit par la demeure d’un aristocrate

de l’«ancien Tibet», proche du dalaï-lama, ayant fui en Inde et qui mourra en Suisse. Sa

collection de montres suisses – un goût que partagent les cadres du Parti communiste

aujourd’hui – met en évidence sa débauche de luxure, explique un guide, alors que ses serfs

croupissaient dans des cellules de 2 m2. Dans cette même ville, aussi calme que Lhassa, le

secrétaire du parti fait visiter un projet pilote d’agriculture: à 4000 mètres d’altitude, sous

serres, on cultive des fleurs, des champignons et des légumes grâce à des systèmes

d’irrigation importés des Pays-Bas et financés par la ville de Shanghai. A Shigatse, le chef de

la cellule du Parti communiste du temple Tashilhunpo, accompagné d’un moine, supervise la

visite du siège du panchen-lama, numéro deux de la hiérarchie du lamaïsme dont la dernière

réincarnation fait l’objet d’une dispute entre Pékin et le gouvernement tibétain en exil.

Manque de chance, le saint homme donnait un prêche public une heure avant notre arrivée. Il

ne sera pas possible de le rencontrer. «Il est très occupé», note le moine. «Il se repose»,

précise le responsable du parti. S’ensuit la visite d’une communauté urbaine modèle ainsi que

d’une famille modèle productrice d’alcool à 56 degrés s’étant vu attribuer le titre de «Famille

des cinq bonnes civilités» – ce qui doit se comprendre comme la marque d’un attachement

particulier à l’unité nationale. Sur la route du retour vers Lhassa, enfin, la petite troupe fait un

détour par une zone de protection écologique qui consiste en un vaste projet de reboisement

financé par plusieurs villes chinoises. Le Tibet est l’une des régions les plus exposées aux

effets du réchauffement climatique. En chemin, on observe l’avancée du désert avec des

dunes grignotant le flanc des montagnes à 5000 mètres. Pour stopper les tempêtes de sable, on

plante des peupliers. Ce Tibet-là est résolument tourné vers l’avenir, ancré dans une Chine

modernisatrice. Mais qu’en pensent les Tibétains? A l’Université de Lhassa, un professeur

tibétain, flanqué du vice-recteur, un Chinois, explique que les thèses «séparatistes» du dalaï-

lama ne sont pas les bienvenues parmi la population. «Promenez-vous et demandez aux

gens.» Exercice difficile qui demande de ne pas parler en public. Plusieurs tentatives

Page 22: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

avorteront à l’apparition d’un homme vêtu d’un blouson de cuir dans tel temple alors que l’on

s’entretient avec un moine ou d’un officiel qui s’interpose quand on esquisse une conversation

avec un paysan.

Le passeport à croix blanche aide pourtant à délier les langues.

Les Tibétains connaissent la Suisse: «J’ai un cousin à Zurich»; «J’ai un oncle dans la région

de Lausanne»; «Il y a beaucoup de Tibétains en Suisse»; «Le dalaï-lama va souvent en

Suisse.» Lorsqu’on évoque le dalaï-lama, ces interlocuteurs hors circuit officiel mettent la

main sur le cœur et ajoutent: «99% des Tibétains pensent comme moi.» Un jeune homme

explique que, sous le calme apparent, les tensions sont toujours vives. Il voudrait quitter la

Chine, mais les autorités ne délivrent plus de passeport et l’Inde, après le Népal, a bouclé sa

frontière. A Pékin, la conclusion de cette visite s’organise autour d’un repas offert par le chef

du 7e bureau du Département de l’information du Conseil d’Etat, Lu Guangjing. C’est la voix

du gouvernement central sur le Tibet et les droits de l’homme. «Les médias occidentaux sont

trop influencés par l’opinion du dalaï-lama. Nous espérons qu’ils pourront à l’avenir rendre

compte objectivement de la situation du Tibet, y compris en Suisse.» Voilà, enfin,

l’explication de ce voyage. L’évocation d’une reprise du dialogue entre Pékin et le dalaï-lama

de même que l’éventualité d’une visite de ce dernier en Chine débouchent sur une diatribe

contre le chef spirituel des Tibétains accusé de vouloir diviser le pays quand bien même celui-

ci parle depuis vingt-cinq ans d’une autonomie renforcée et non plus d’indépendance. «C’est

un homme dangereux. Je n’arriverai peut-être pas à vous convaincre, constate l’officiel, mais

soyez certain que vous ne me ferez pas changer d’avis.» Une dernière question: pourquoi ne

pas laisser les journalistes faire leur travail librement au Tibet comme dans le reste de la

Chine? «Nous avons essayé dans le passé, soupire Lu Guangjing. Le résultat a été

désespérant. Le Tibet, c’est très compliqué.» Cette même semaine, Lhamo Tashi, 22 ans,

étudiant originaire du village de Drukdo, s’immolait devant le poste de police de Hezuo, gros

bourg de la province du Gansu. «Il l’a fait pour la liberté du Tibet», a indiqué sous couvert

d’anonymat un Tibétain à une radio américaine. Il est le 138e Tibétain à se suicider par le feu.

THEME 6 - 2 : Chine: une prime de 60000 euros pour dénoncer les «terroristes» Source, journal ou site Internet : RFI

Date : &( novembre 2014

Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Un barrage de police dans la province du Xinjiang, où les autonomistes ouïghours sont

régulièrement accusés d'attentats.AFP PHOTO / PHILIPPE LOPEZ

La police de la ville de Foshan, dans le sud de la Chine, a annoncé qu'elle offrirait

jusqu’à 60 000 euros à toute personne susceptible de donner des informations sur des

« activités terroristes suspectes ». L’annonce intervient après une attaque qui a fait 22

morts le mois dernier dans l’ouest du pays. Officiellement, il s’agit d’un « appel à la

Page 23: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

vigilance » des citoyens de Foshan. Dans les faits, la police de la ville s’apprête à

récompenser contre de l’argent toute information sur de présumés terroristes. Selon la radio

nationale chinoise, le bureau de la sécurité publique pourra être contacté par téléphone, par

courrier ou par e-mail. Une échelle des récompenses allant de 20 000 à 500 000 yuans (soit de

2500 à 60 000 euros) a été établie en fonction de la pertinence des informations.

36 millions d'euros

Ce n’est pas la première fois que ce genre de primes est proposé par les autorités chinoises.

Mais jusqu’à présent, ce système était surtout cantonné au Xinjiang, la région autonome

musulmane de l’ouest de la Chine. L’été dernier, l’agence Chine Nouvelle a ainsi annoncé

l’ouverture d’un budget de 300 millions de yuans (36 millions d’euros) pour récompenser les

résidents du Xinjiang qui contribuent à la « chasse aux terroristes ». Sont visés ceux que

Pékin qualifie de « séparatistes » : les autonomistes ouïghours – ou présumés tels – accusés

d’attentats au Xinjiang, mais aussi d’attaques au couteau dans plusieurs gares du pays (dont

celle de Kunming, la capitale de la province du Yunnan, ou celle de Canton en mai dernier).

Cette annonce de la police de Foshan, ville voisine de la capitale du Guangdong, intervient

deux jours après la condamnation à la prison de 22 émeutiers ouïghours accusés de perturber

l’ordre public, de viol ou de prédication illégale.

THEME 6 - 3 : Les jihadistes marocains tentés par l'Etat islamique Source, journal ou site Internet : Magharebia

Date : 14 novembre 2014

Auteur : Mawasi Lahcen

Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Les Marocains se sont longtemps sentis à l'abri des violences jihadistes dans les pays voisins,

mais l'arrivée de l'Etat islamique (EIIL) les pousse à ressentir les risques de violence dans leur

pays, plus encore qu'ils ne l'auraient imaginé. Par suite de la récente conversion des jihadistes

expatriés aux thèses de l'EIIL, les observateurs s'attendent à un changement qualitatif de

l'activité terroriste au Maroc. Dans un revirement qui en a surpris plus d'un, les leaders

marocains des groupes jihadistes en Syrie ont récemment déclaré leur allégeance au groupe,

alors que jusqu'à présent, ils avaient affiché une parfaite neutralité concernant la lutte entre al-

Qaida en Syrie (Jabhat al-Nusra) et l'Etat islamique.

[File] Des combattants de l'EIIL à Diyala posent pour une photo publiée sur des sites web

jihadistes le 1er novembre 2013.

Page 24: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

[File] C'est par un tweet sibyllin publié en juillet dernier que le cheikh salafiste marocain

Omar Haddouchi (au centre) a infligé une gifle au leader de l'Etat islamique Abu Bakr al-

Baghdadi.

Les analystes s'attendent maintenant à ce que ce changement d'attitude des Marocains

combattant à l'étranger pousse le mouvement de la Salafia Jihadia au Maroc à tomber dans les

bras de l'EIIL, le rendant ainsi plus violent et sanglant. Les leaders religieux radicaux les plus

connus dans le pays ont jusqu'à présent rejeté le "califat" auto-proclamé de l'Etat islamique.

Mohamed Abdelouahab Rafiki (alias Abou Hafs) a critiqué la violence, tandis qu'un autre

imam radical marocain, Omar Haddouchi, a condamné le fait de s'associer avec "un inconnu

sur une terre inconnue". Mais selon Cheikh Mohamed Fizazi, il reste encore aux salafistes

marocains à choisir une idéologie commune sous la bannière de laquelle ils puissent se

regrouper. "Le salafisme au Maroc revêt différentes formes. Leur seul problème est qu'ils ne

suivent pas une seule école de pensée ou une seule voie", avait expliqué l'ancien leader du

mouvement salafiste jihadiste marocain à Magharebia en juillet dernier. Mais aujourd'hui, ils

sont nombreux à s'unir en Syrie. Depuis la mi-octobre, plusieurs groupes opérant en Syrie au

sein de Jabhat Ansar al-Din ont annoncé leur adhésion à l'EIIL. Un ralliement qui concerne

entre autres le groupe jihadiste inspiré par al-Qaida Sham al-Islam, dont le fondateur

marocain Brahim Benchekroune a été tué en avril dernier en Syrie. Le 8 novembre, Salman

Arjani a déclaré qu'il se rendait à Raqqa en compagnie d'une centaine de combattants pour

prêter allégeance à l'organisation d'Abu Bakr al-Baghdadi. Arjani, de nationalité saoudienne,

est considéré comme le cerveau idéologique à l'origine du mouvement Sham al-Islam.

Quelques jours plus tôt, le Marocain Jawad Achraf, alias Abu Anas al-Andalusi, avait lui

aussi annoncé qu'il rejoignait l'EIIL, un ralliement fait en compagnie de plusieurs émirs alliés

au groupe jihadiste marocain. Or, ces dirigeants avaient compté aux rangs des détracteurs les

plus sévères de l'Etat islamique. Le changement d'attitude de ces personnalités devrait avoir

un écho important au Maroc. Selon le politologue Abdellah Rami, le serment d'allégeance des

chefs des combattants marocains en Syrie divisera les éléments salafistes jihadistes au Maroc,

entre ceux qui sont favorables à l'EIIL et à al-Baghdadi, et ceux qui restent fidèles à al-Qaida

Central et à Ayman al-Zawahiri. "La déclaration d'allégeance à l'organisation d'al-Baghdadi

par les leaders idéologiques et de terrain en Syrie aura un fort impact au Maroc", explique-t-il.

"Elle conduira à la mise à l'écart de leaders locaux comme Omar Haddouchi et d'autres",

ajoute Rami. Il prédit que le Maroc assistera à l'avenir à l'émergence de brigades affiliées à

l'EIIL, qui auront recours aux mêmes méthodes que celles utilisées en Syrie et en Irak.

Un bain de sang au Maroc ?

Mohamed Benhammou, président de la Fédération africaine d'études stratégiques (FAES),

met également en garde contre le fait que les salafistes jihadistes marocains pourraient adopter

les méthodes et le comportement de l'EIIL dans le royaume. "L'EIIL considère le meurtre et le

bain de sang comme un but en soi. L'organisation terroriste conseille à ses membres d'utiliser

tous les moyens disponibles pour atteindre ses objectifs, des attentats suicides aux autres

méthodes de meurtre", explique-t-il à Magharebia. "L'Etat islamique est l'organisation

Page 25: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

terroriste la plus sanguinaire et la plus brutale. Ils glorifient les massacres et le meurtre et en

font le cœur même de leur foi", ajoute-t-il. Pour sa part, l'analyste et militant amazigh

Boubaker Ounghir s'inquiète du fait que ce mouvement pro-EIIL au Maroc ne vienne créer

des préoccupations sécuritaires jusqu'alors inconnues. "Bien que ce mouvement représente

une réelle menace pour tous les Marocains par suite de ses idées, qui autorisent le meurtre de

chacun, les minorités ethniques et religieuses au Maroc seront les plus exposées à ces

risques", explique-t-il à Magharebia. En Syrie et en Irak, l'Etat islamique a essentiellement

tourné ses fusils et ses couteaux contre les minorités kurdes et chrétiennes, souligne ce

militant. Et il est fort probable que les partisans de ce groupe terroriste suivront la même

tendance au Maroc. Les militants amazighs ont déjà été visés par des fatwas appelant à

répandre leur sang, rappelle-t-il. Les citoyens juifs et chrétiens sont également menacés. Et si

le nombre des récentes arrestations de terroristes peut fournir une indication, le danger est

croissant. Le Maroc a en effet enregistré une augmentation du nombre des éléments actifs de

l'EIIL sur son territoire. Les magistrats de Salé ont été récemment surpris d'entendre des

déclarations de militants marocains arrêtés en liaison avec les combats en Syrie. Ces accusés

ont en effet déclaré qu'ils considéraient la société marocaine comme hérétique et ne

reconnaissaient pas la légitimité de ses tribunaux. Une cellule avait également planifié des

opérations terroristes au Maroc visant des sites militaires et de la sécurité, des intérêts

économiques et étrangers, et plusieurs personnalités connues.

Ce report d'allégeance au bénéfice de l'EIIL se retrouve même dans les prisons.

Certains détenus dans des affaires terroristes, comme Mohamed Fartakh et Abdel Ilah Ahram,

ont diffusé depuis leurs cellules des enregistrements audio dans lesquels ils déclarent leur

allégeance à al-Baghdadi. Ces déclarations publiées sur les sites des réseaux sociaux ont été

baptisées "Soutien marocain à l'Etat islamique". Au cours du seul dernier mois, plusieurs

autres arrestations ont montré que le royaume a des raisons de s'inquiéter. Un Marocain, ses

deux jeunes filles et une femme avec laquelle il avait contracté un mariage "orfi" ont été

arrêtés le 15 octobre avant de pouvoir rejoindre leurs contacts de l'Etat islamique à l'étranger.

Un autre suspect a été arrêté à Al-Hoceima pour avoir publié sur Internet des propos faisant

l'apologie des "opérations terroristes sauvages" commises par l'EIIL en Irak et en Syrie, a

indiqué le ministère de l'Intérieur. Un autre homme encore, dans la trentaine, a été appréhendé

à Oujda. Il avait prêté allégeance à l'EIIL et appelait sur Internet à mener des "opérations de

destruction". Il avait également passé dix ans en prison pour son rôle dans les attentats de

Casablanca en 2003. Face à de tels développements, le Maroc a relevé son niveau de vigilance

à son maximum. La semaine dernière, le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures

de sécurité combinant l'armée, la police et les forces para-militaires. Le pays n'est pas

confronté au risque de menaces directes et tangibles dans un futur proche, mais prudence et

vigilance sont néanmoins nécessaires face au terrorisme, a déclaré le ministre de l'Intérieur

Mohamed Hassad.

THEME 6 - 4 : Gestion des détenus islamistes en France : test d’isolement et crainte de contagion Source, journal ou site Internet : Le Soir d’Algérie

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Khedidja Baba-Ahmed

Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Page 26: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

La prison de Fresnes, en France, est l’objet d’une expérience assez inattendue. Les détenus

identifiés comme islamistes radicaux ont été regroupés dans une même partie de la prison et

isolés du reste de la population carcérale. L’expérience nouvelle a été lancée à titre de test

avant de l’étendre, si elle venait à être concluante, à d’autres établissements. Cette mesure fait

suite à un rapport accablant sur la radicalisation de certains détenus de droit commun pris en

charge et recrutés par les prisonniers prosélytes. Anticiper la radicalisation en prison en

déterminant la meilleure prise en charge possible de la population carcérale extrémiste est

l’objectif de ce test. Il y a trois semaines cette expérimentation, qui n’avait fait l’objet

d’aucune information publique, était lancée. Concrètement, les prisonniers considérés

radicaux ont été regroupés au premier étage de la prison où, jusque-là, étaient internés les

policiers, journalistes ou douaniers. L’’idée est de faire en sorte que les radicaux ne puissent

avoir aucun contact avec les autres détenus. Ils ne pourront plus toucher les personnes plus

faibles qui seraient susceptibles d’être radicalisées», a déclaré jeudi à l’AFP une source

pénitentiaire. Mais rien n’est encore joué. Certains de ces détenus se sont révoltés et ont

refusé un temps de regagner leurs cellules. Les syndicats interrogés sur ce test déplorent qu’il

ait été lancé en catimini et sont pour le moins sceptiques sur son efficacité. Le délégué CGT

de ce centre pénitentiaire est catégorique, il indique au Figaro : «L’administration se trompe.

Ce n’est pas du tout une punition pour ces détenus, au contraire. C’est pain bénit pour eux, ils

me l’ont dit. Leur rôle est d’endoctriner les autres. Cet isolement entre eux agit comme un

véritable centre de perfectionnement. Les uns vont apprendre aux autres comment s’améliorer

dans la diffusion du radicalisme. De plus, les vraies têtes pensantes n’apparaissent jamais,

ceux-là sont sans histoires. Ce sont les plus vulnérables qui se sont fait repérer comme

extrémistes.» La crainte de voir ces quartiers d’isolement des zones de non-droit est de plus

en plus exprimée. C’est un rapport portant «pour un plan d’action anti-radicalisation islamiste

en prison», qui a entraîné ce test préconisé par son auteur le député UMP guillaume Larrivé.

Alors, y est-il écrit «qu’environ 60% de la population carcérale en France, c’est-à-dire 40 000

détenus, peuvent être considérés comme de culture ou de religion musulmane, la

radicalisation islamiste est aujourd’hui susceptible de concerner plusieurs centaines de

détenus». Aujourd’hui, toutefois, ce député à l’origine de l’idée d’isolement des prosélytes,

rappelle qu’il avait préconisé cette mesure mais en isolant les détenus extrémistes les uns des

autres et en les encadrant par des personnels spécialisés formés à l’anti-radicalisation. En

attendant, et au regard du scepticisme ambiant sur l’efficacité de cette expérience, il n’est pas

évident que ce test soit adopté et généralisé à d’autres institutions pénitentiaires.

7/ SECURITE INTERIEURE THEME 7 - 1 : L’Inspection générale de la gendarmerie nationale n’a pas recommandé l’abandon des grenades offensives Source, journal ou site Internet : Zone militaire

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Laurent Lagneau

Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Ainsi, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a tranché : la grenade dite « offensive »

(ou OF/F1) utilisée par les forces de l’ordre, et notamment la gendarmerie mobile, sera

désormais interdite. Leur usage avait été précédemment suspendu après la mort d’un

Page 27: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

manifestant écologiste à Sivens (Tarn), le mois dernier. Dans le maintien de l’ordre, il existe 4

phases. La première n’exige pas de recours à la force pour disperser une foule. Si cette

dernière n’obtempère pas, il peut être alors décidé de l’usage de la force dite « simple », avec

l’utilisation de bâtons de défense, de boucliers, de grenades lacrymogènes MP7 et CM6 ou de

canons à eau. Dans le cas où les manifestants sont particulièrement violents, alors l’emploi de

grenades dites à effet de souffle (offensive, OF/F1 et GLI F4) est susceptible d’être autorisé,

et cela dans un cadre d’emploi très précis. Enfin, cas ultime, si les policiers et gendarmes sont

visés par des armes à feu, ils peuvent riposter en utlisant un fusil de précision de calibre 7,62

mm. Dans le rapport conjoint de l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) et

de l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), il est écrit que « la suspension des

grenades à effets de souffle requiert des solutions complémentaires, palliatives ou

alternatives ». Seulement, « à ce jour, il n’existe pas de solutions ‘sans danger’,

immédiatement disponible et déployable ». Et cela alors que les gendarmes mobiles et les

CRS sont confrontés à des manifestants particulièrement violents, qui n’hésitent pas à leur

lancer des cocktails molotov! « Les derniers engagements montrent que les manifestants

décidés à en découdre avec les forces de l’ordre adoptent des moyens de protection renforcés

et de nouvelles tactiques », souligne encore le rapport. L’on pourrait renforcer la protection

des policiers et des gendarmes face à ces individus… Mais cette logique favorise « une

élévation du niveau des agressions »… D’où la nécessité pour les forces de l’ordre de tenir à

distance les éléments les plus agressifs. Ce que permettaient les grenades à effets de souffle.

Depuis 2010, 1.827 GLI F4 et 435 OF/F1 ont été tirées ou lancées (les OF1 ne peuvent pas

être « tirées », comme l’affirment trop rapidement de nombreux médias). En 2013, le rapport

indique qu’un seul manifestant a été blessé par une grenade OF/F1 alors que, dans le même

temps, 113 gendarmes mobiles (et 325 policiers) l’ont été lors d’opérations de maintien de

l’ordre. En moyenne, depuis 10 ans, 74 « moblots » sont blessés chaque année. Et la tendance

est à une nette augmentation depuis 2 ans. « Aucun gendarme n’est décédé lors d’une

opération de maintien de l’ordre au cours des 10 dernières années », note le rapport. Ce qui

n’est pas le cas du côté des manifestants, avec la mort de l’un d’entre-eux à Sivens. Et ce

décès a donc motivé la décision du ministre de durcir les conditions d’emploi des GLI F4 et

d’interdire les grenades OF/F1… contre les recommandations du rapport de l’IGGN et de

l’IGPN qu’il avait commandé. « Aucun produit réellement innovant dans le domaine du

maintien de l’ordre (contrôle ou dispersion de foule) n’a été identifié, et aucun projet

n’émerge. Au demeurant, l’évolution la plus récente remonte à presque une vingtaine

d’années, avec le concept de grenade à main de désencerclement », avance le document. En

outre, il n’y a jamais de risque zéro quand on utilise des munitions… Même un flashball peut

être dangereux! Dans leur rapport, l’IGGN et l’IGPN ont dressé la liste des avantages et des

inconvénients de l’abandon des grenades OF/F1 et la remise en service des GLI/F4. Et force

est de constater que les seconds sont plus nombreux que les premiers. Si une telle mesure

permettrait aux forces de l’ordre de garder un « minimum capacitaire » et de préserver – a

minima – leur doctrine en matière de maintien de l’ordre, en revanche, « la gendarmerie

perdrait un moyen d’action adapté à certaines situations de haute intensité » et « la question

du renforcement de la protection des personnels deviendra essentielle lors de la préparation

des opérations de maintien de l’ordre ». Le rapport estime que « la disparition de la grenade

OF/F1 laisserait, comme seule alternative par défaut, dans les situations les plus conflictuelles

(maintien de l’ordre violents, rétablissement de l’ordre, manifestations agressives avec des

engins de chantiers ou agricoles, situations insurrectionnelles avec ou sans armes à feu), la

GLI. Or, ajoute-t-il, « il n’y pas de substitut disponible aussi efficace que l’OF connu pour

faire face à ce niveau de dangerosité et de violence ». Aussi, la conclusion s’impose d’elle-

même. « L’étude des engagements au cours des dix dernières années met en évidence que le

nombre de blessés graves et de tués du fait de l’emploi de GLI/F4 et d’OF/F1 est

Page 28: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

particulièrement réduit. Ceci démontre que le principe de ‘maintien à distance’ est respecté et

que l’emploi des moyens par les forces de l’ordre est maîtrisé. En conséquence, l’examen des

options détaillées ci-dessus conduit l’IGPN à soutenir le maintien en service de la GLI/F4″ et

« l’IGGN à soutenir la remise en service de la GLI/F4 et de l’OF/F1″. « Pour cette dernière

munition, poursuivent les auteurs du rapport, dans le cadre des propositions formulées,

l’IGGN conditionne sa remise en service à un renforcement du contrôle interne et des

processus de mise en oeuvre. Une posture juridique spécifique pourrait être ainsi envisagée ».

Une piste que M. Cazeneuve n’a donc pas suivi.

8/ ENERGIE - ENVIRONNEMENT – CLIMAT THEME 8 - 1 : Gard : les inondations causent quatre morts dont deux enfants Source, journal ou site Internet : 20 minutes

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Adressé par André Dulou

Quatre personnes sont mortes dans le Gard dans deux accidents distincts liés aux inondations.

Une mère et ses enfants de 4 ans et 1 an sont morts après que leur voiture a été emportée dans

un cours d'eau dans la nuit de vendredi à samedi entre Cruviers-Lascours et Saint-Césaire-de-

Gauzignan, dans les Cévennes. Le père a pu être sauvé. Dans le nord-est du Gard un

quinquagénaire a aussi été retrouvé mort dans son véhicule emporté par les flots, selon la

préfecture. «A 6h45, le véhicule a été localisé en aval du pont. Les corps sans vie de la mère

et d'un des deux enfants ont été retrouvés. Le père de famille a pu être secouru par les

pompiers. Les recherches se poursuivent pour retrouver le plus jeune enfant», a indiqué la

préfecture dans un communiqué. Dans l'après-midi, le corps du bébé a été retrouvé.

Le père hospitalisé

La voiture s'était engagée vers 0h30 sur un pont submergé par la crue de la Droude, entre

Cruviers-Lascours et Saint-Césaire-de-Gauzignan, dans les Cévennes. Le véhicule «est tombé

huit mètres en contrebas et a été emporté par les flots», avait indiqué le secrétaire général de

la préfecture du Gard, Denis Olagnon. Des témoins du drame ont pu aider à sortir des eaux le

père, fortement choqué, qui a été hospitalisé, mais ils ont vu la voiture disparaître dans le

courant. Le Gard n'était pas placé vendredi soir en vigilance orange pluies-inondations,

contrairement à quatre départements du Sud-Est, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, le Var

et les Alpes-Maritimes. Il était en vigilance jaune où il est conseillé d'être «attentif» si l'on

pratique «des activités sensibles au risque météorologique ou à proximité d'un rivage ou d'un

cours d'eau». Il s'agit d'un «épisode cévenol brutal» et très localisé, a indiqué M. Olagnon, qui

a souligné que les pompiers gardois n'avaient effectué que 17 interventions dans la nuit. Dans

le secteur, des pluies diluviennes très localisées -environ 280 mm d'eau- sont tombées en

quelques heures.

THEME 8 - 2 : Risque de tsunami en Indonésie, après un puissant séisme Source, journal ou site Internet : le Monde

Page 29: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Date : 15 novembre 2014

Auteur : avec AFP et Reuters

Adressé par André Dulou

Un puissant séisme, de magnitude 7,3 sur l'échelle de Richter, a été enregistré

samedi 15 novembre dans les Molusques, un archipel de l'est de l'Indonésie. Une alerte au

tsunami a été lancée dans un rayon de 300 kilomètres autour de l'épicentre, ont précisé le

USGS (pour US Geological Survey – institut géologique américain) et le Centre d'alerte aux

raz de marée du Pacifique. « Des vagues de tsunami pourraient atteindre des parties de

l'Indonésie, ainsi que des Philippines, du Japon, de Taïwan et d'autres îles dans le Pacifique

sud », a affirmé ce dernier. Elles pourraient atteindre de 30 centimètres à 1 mètre de hauteur

en Indonésie. Des vagues en dessous de 30 centimèters de hauteur étaient prévues sur les

côtes des Philippines.

« CEINTURE DE FEU »

L'épicentre du tremblement de terre a été localisé à une profondeur de 46 kilomètres, à 156

kilomètres au nord-ouest de la ville côtière de Ternate, selon le USGS. Un autre séisme, de

magnitude 6,2, a été enregistré peu après au large de l'archipel indonésien de Sulawesi

(Célèbes). On ne signalait pour l'heure ni dégâts importants ni victimes. L'Indonésie se trouve

sur la « Ceinture de feu » du Pacifique où des plateaux continentaux se heurtent entre eux

provoquant de fréquentes activités sismiques et volcaniques. En 2004, un très puissant

tremblement de terre sous-marin avait provoqué un gigantesque tsunami qui avait entraîné la

mort de 170 000 personnes dans la province d'Aceh, sur l'île de Sumatra, en Indonésie, ainsi

que des dizaines de milliers d'autres victimes dans d'autres pays ayant des côtes bordant

l'océan Indien.

THEME 8 - 3 : pétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes Source, journal ou site Internet : Les Echos

Date : 15 novembre 2014

Auteur : AFP

Adressé par André Dulou

Halliburton a tapé du poing sur la table devant le refus du conseil d’administration de Baker

Hughes d’accepter son offre « non sollicitée » et « amicale ». Après un mois de discussions

infructueuses, le numéro deux mondial des services à l’industrie pétrolière, l’américain

Halliburton, envisage désormais de lancer une offre d’achat (OPA) hostile sur son

compatriote Baker Hughes. Basé comme sa cible à Houston (Texas), la capitale pétrolière

Page 30: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

américaine, Halliburton a tapé du poing sur la table devant le refus du conseil

d’administration de Baker Hughes d’accepter son offre « non sollicitée » et « amicale » dont

les termes financiers ne sont pas connus, selon un communiqué publié dans la nuit de

vendredi à samedi. Halliburton donne les « quatre prochaines heures » à Baker Hughes pour

se soumettre, révèle dans un courrier distinct le président et directeur général de la cible

Martin Craighead. En cas de refus, le géant des services pétroliers menace de renverser la

totalité des membres du conseil d’administration lors de l’assemblée générale annuelle des

actionnaires en avril 2015. Baker Hughes renouvelle tous les ans le mandat de ses

administrateurs. Halliburton veut, selon M. Craighead, faire déposer des résolutions contre

leur reconduction et mise sur les actionnaires potentiellement alléchés par un mariage sur fond

de chute des prix du pétrole.

« Inacceptable »

« Baker Hughes pense que le fait qu’Halliburton choisisse la coercition plutôt que la

négociation (...) est inacceptable », regrette l’entreprise. « Votre intransigeance n’est pas une

réponse raisonnable », affirme Martin Craighead dans un courriel à son homologue

d’Halliburton David Lesar. Baker Hughes estime que la proposition financière non révélée de

son acheteur potentiel en l’état ne reflète pas sa valeur et ses perspectives de croissance. Tout

a commencé le 13 octobre: Halliburton fait une proposition de rapprochement à son

compatriote, numéro trois mondial du secteur. Les deux groupes entament alors des

discussions notamment sur les possibles obstacles concurrentiels. Le rapprochement

Halliburton-Baker Hughes, qui pesaient à eux deux un peu plus de 71 milliards de dollars en

Bourse vendredi soir, permettrait de dégager 2 milliards de dollars d’économies après

cessions d’actifs pour obtenir le feu vert des régulateurs, selon le communiqué. Baker

Hughes, qui emploie environ 60.000 personnes dans plus de 80 pays, est surtout connu pour

son parc de plates-formes de forage, mais est aussi présent dans toute une série de services

pour l’industrie pétrolière. Ses activités se recoupent avec celles d’Halliburton (80.000

salariés) dans de nombreux domaines, ce qui laisserait la place à d’importants gains de

productivité après restructuration. NLeur éventuelle fusion survient en pleine période de chute

des prix du brut, tombés au plus bas depuis 2010, ce qui pourrait contraindre les groupes

pétroliers à restreindre leurs programmes d’exploration pétrolière, avec un impact direct sur

l’activité de leurs sous-traitants comme Baker Hughes et Halliburton. Dans ce contexte,

Halliburton et Baker Hughes devraient baisser leurs tarifs, ce qui entamerait leur rentabilité,

estiment les analystes.

Reprendre la main

Un rapprochement leur donnerait « du poids pour augmenter leurs prix et améliorer leurs

marges », calcule la banque Morgan Stanley. « Si la transaction se confirme, l’industrie des

services reprendra la main dans un secteur qui a vu son pouvoir s’éroder ces dernières années

avec l’arrivée de petits acteurs et plus récemment la baisse des prix du brut », renchérit la

banque Deutsche Bank. Halliburton-Baker Hughes aurait du mal à augmenter ses tarifs dans

le créneau très concurrentiel du forage et de la fracturation hydraulique où sont omniprésents

des acteurs chinois, indiens et sud-coréens, son avance technologique lui donnerait des reins

solides dans des zones d’exploration pétrolière requérant un haut savoir-faire technologique

comme l’Arctique. La nouvelle entité Halliburton-Baker Hughes deviendrait le numéro un

mondial des services pétroliers en termes de chiffre d’affaires, avec un peu plus de 57

milliards de dollars contre 49 milliards de dollars pour le groupe franco-américain

Schlumberger, relèvent encore les analystes. Cette concentration accélérée du secteur serait en

Page 31: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

revanche mal vue par les autorités de la concurrence, notamment du département américain de

la Justice, puisqu’elle donnerait naissance à un duopole. « Environ 80% du marché des

services pétroliers les plus importants seraient entre les mains de deux entreprises » --

Schlumberger, Halliburton-Baker Hughes, fait remarquer Bank of America.

9/ GEOPOLITIQUE DE LA CULTURE : THEME 9 - 1 : Le choc des islamismes ? Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Anthony Samrani Adressé par Jean-François Mazaleyrat

Une nouvelle page s'ouvre dans l'histoire contemporaine du Moyen-Orient. Une nouvelle page

entamée au moment des révoltes arabes mais dont le contenu apparaît encore inconnu

aujourd'hui. Une nouvelle page jusqu'alors marquée par le réveil des revendications

populaires, par la chute de plusieurs régimes ancestraux, mais aussi par la remise en cause des

frontières de Sykes-Picot, par l'exacerbation des tensions communautaires et par la

radicalisation des projets politiques. Une nouvelle page où islamisme et autoritarisme, loin

d'avoir disparu, semblent au contraire s'être redéfinis à l'aune des nouveaux enjeux de

l'époque. Une nouvelle page que beaucoup présentent comme la genèse d'un énième conflit

fratricide entre sunnite et chiite. Un conflit interne à l'islam qui, du Liban au Pakistan, en

passant par l'Irak, la Syrie et le Yémen, suffirait à expliquer la multiplicité des crises actuelles.

En témoigne les récents attentats contre la communauté chiite qui ont meurtri le Nigeria, le

Pakistan, l'Irak et surtout l'Arabie saoudite, à l'occasion des célébrations de Achoura. En

témoigne le changement de discours du jihadisme international, version 2.0, dont le principal

ennemi n'est plus le lointain occidental comme autrefois, mais le voisin chiite qualifié

d'hérétique. En témoigne encore la tentative de mise à mort du régime syrien alaouite par les

puissances sunnites du golfe Arabo-Persique et par la Turquie d'Erdogan. À bien des égards,

on se croirait revenu au temps où Ibn Taymiyya, l'une des grandes références de la pensée

salafiste, qualifiait les nosaïris (alouites) d'hérétiques et appelait à les détruire. Pourtant, et

malgré sa séduisante apparence, la similitude n'a de sens qu'au niveau de la rhétorique. Et c'est

bien là le problème. C'est à partir de cette rhétorique, construite sur des arguments d'ordre

métaphysique, que les tensions entre les deux grandes branches de l'islam sont

instrumentalisées. Évoquer ce constat ne revient pas à nier la réalité de la construction des

identités communautaires et de leur processus exclusif de socialisation. Cela ne revient pas

non plus à nier les différences, pourtant peu visibles du point de vue extérieur, entre ces deux

branches appartenant parallèlement à la grande tradition de l'islam. Enfin, cela ne revient pas

à nier que la tension est à la fois réelle et exponentielle entre les deux communautés sur le

terrain. Cela revient surtout à ne pas tout voir, tout expliquer, tout penser, à partir de cette

grille de lecture qui oppose de manière manichéenne le monde sunnite et le monde chiite.

Cela revient à rappeler que ce soi-disant conflit ne suffit pas à expliquer les crises

Page 32: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

palestinienne, libyenne, égyptienne, qataro-saoudienne, afghano-pakistanaise, ou sahélienne.

Ce qui prend aujourd'hui l'apparence d'une nouvelle fitna semble être le résultat d'une lutte, à

tous les niveaux, entre deux versions radicales de l'islam politique. L'une wahhabite, financée

et diffusée grâce aux pétrodollars saoudiens, l'autre iranienne et aux ambitions tentaculaires

depuis sa prise de pouvoir en 1979. Deux versions de l'islam politique, qui ont donné

naissance à de multiples embryons islamistes, qui se combattent parfois entre eux, et que les

deux mastodontes régionaux utilisent habilement pour obtenir la victoire sur les plans

géopolitique et idéologique. Ce qui pourrait s'apparenter à un choc des islamismes, dont les

effets collatéraux échappent très largement à la stratégie des deux acteurs principaux, en

témoigne l'offensive de l'État islamique, est une confrontation entre deux projets politiques

ayant une vision exclusive de l'islam. De ce fait, alors que le renversement des Frères

musulmans en Égypte concrétise ce qu'Olivier Roy avait appelé « l'échec de l'islam

politique » et favorise sa mutation vers l'islamisme jihadiste, c'est probablement l'issue de ce

conflit irano-saoudien qui déterminera la (ou les) nouvelle(s) identité(s) de l'islam politique.

THEME 9 - 2 : La Mauritanie revalorise l'enseignement religieux

Source, journal ou site Internet : Magharebia

Date : 14 novembre 2014

Auteur : Bakari Guèye

Adressé par Jean-François Mazaleyrat

La Mauritanie vient juste d'approuver une augmentation du nombre d'heures consacrées à

l'enseignement islamique et religieux (IMCR) dans les écoles secondaires. Conséquence de

cette décision du ministre de l'Education, la religion sera désormais l'une des épreuves

obligatoires au baccalauréat. Cette décision, prise le 4 novembre et saluée par les élèves et les

organisations de la société civile, vise à initier les jeunes à une forme de l'Islam centriste et

modéré, enseignant les vertus de la religion et évitant les fausses interprétations qui

conduisent à l'extrémisme.

[AFP/Georges Gobet] Les imams mauritaniens saluent une initiative gouvernementale visant

à consacrer plus de temps à étudier le discours religieux modéré dans les écoles.

Plus d'heures de cours et une augmentation du coefficient aux examens pour l'éducation

islamique "contribueront sans doute à renforcer l'immunisation de notre jeunesse contre toutes

les formes de déviation", ont estimé les principaux syndicats d'enseignants dans un

communiqué. "Cette décision est salutaire et répond aux aspirations de tout le peuple

mauritanien", a commenté le professeur Mohamed Ould Sidati. "C'est là une réponse

favorable aux demandes répétées des oulémas et notamment de l'imam de la grande mosquée

de Nouakchott Ahmedou Ould Lemrabott Ould Habibourahmane, qui n'a cessé d'insister sur

les avantages de cette revalorisation, qui permettra de mieux éduquer la jeunesse aux

fondements d'un Islam tolérant", a-t-il ajouté. L'imam Ali Ould M'Boirik de la mosquée

Page 33: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Omar, dans la banlieue de Nouakchott de Dar Naim, estime que cette décision vient "au bon

moment". "Aujourd'hui plus que jamais, notre jeunesse, qui est confrontée aux influences du

monde extérieur, a besoin de revenir aux véritables enseignements de notre sainte

religion", poursuit-il. "Pour immuniser les jeunes contre l'extrémisme, on doit les inciter à

mémoriser et comprendre le Coran, qui demeure la matière la plus importante en éducation

islamique, suivie par la mémorisation et la compréhension des hadiths du Prophète Mahomet,

QLPSSL." "Aujourd'hui, certaines personnes qui prétendent agir au nom de la religion

peuvent mal l'interpréter ou la pratiquer incorrectement. C'est pourquoi il serait faux de se

faire une idée de cette religion en se basant sur les actes de telles personnes. La meilleure

façon de comprendre l'Islam est de se référer à sa source divine. La source de l'Islam est le

Coran ; et le modèle de moralité décrit dans le Coran est irréprochable. Voilà ce que nos

enfants doivent assimiler et appliquer", ajoute cet imam. Mohamed Mahmoud Ould Tah,

étudiant à l'Institut d'études islamiques (ISERI) de Nouakchott, déclare soutenir cette

décision, parce qu'elle "contribuera à vulgariser les vrais enseignements de l'Islam". "Le

Coran est basé sur les concepts de la bonne moralité, de l'amour, de la compassion, de la

miséricorde, de l'humilité, du dévouement, de la tolérance et de la paix. Un Musulman qui vit

selon ces préceptes moraux est réfléchi, tolérant et digne de confiance. Voilà le vrai visage de

l'Islam que les jeunes doivent connaître", ajoute-t-il. Il poursuit en expliquant que l'Islam est

"une religion qui encourage la liberté de vie, d'opinion et de pensée. Selon le Coran, l'un des

plus grands péchés est de tuer un être humain qui n'a pas commis de crime. Ce sont tous ces

enseignements que l'on peut maintenant transmettre aux élèves et aux étudiants, car l'IMCR

est devenue une matière de base." Fatimetou Mint Ahmed, mère d'un lycéen, se félicite

également de cette initiative, estimant que les jeunes sont "totalement conquis par les

influences extérieures". "Il y a l'internet, les réseaux sociaux et les organisations extrémistes

qui diffusent des idées très dangereuses. L'école doit être un bon paravent contre toutes les

formes de dépravation", estime-t-elle.

10/ GEOPOLITIQUE DE L’INFORMATION : THEME 10 - 1 : Opération Onymous : Tor a du plomb dans l’aile ? Source, journal ou site Internet : ZDnet

Date : 14 novembre 2014

Auteur : Louis Adam

Adressé par André Dulou

Sécurité : Outre l’arrestation de l’administrateur présumé de Silk Road 2, les services du FBI

et Europol ont porté un coup dur aux sites illégaux qui profitaient du réseau Tor pour établir

leur business. Au total, une trentaine de sites ont été fermés par le FBI. Une opération de

grande envergure menée conjointement pas les services de police de plusieurs états, chapeauté

par Europol, une communication bétonnée et l’arrestation d'une figure de proue : l’opération

Onymous, qui a conduit notamment à la nouvelle fermeture de Silk Road, est un succès pour

la police et un désastre pour les habitués du réseau Tor. L’annonce en fanfare a d’ailleurs

donné lieu à quelques imprécisions : Europol a annoncé la fermeture de 410 « services cachés

» présent sur Tor, un chiffre rapidement ramené à 50. Puis à 27 aux dernières nouvelles, 27

sites dissimulés derrière 400 adresses en .onion dont deux serveurs saisis sur le sol français et

Page 34: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

au total 17 interpellations à travers le monde. Un bilan un peu moins glorieux qu’au premier

abord pour la J-Cat, la structure de coordination qui s’est chargé d’organiser l’opération

Onymous, mais un coup dur porté néanmoins au réseau Tor.

Considérations post mortem

Sur le blog du projet Tor, les contributeurs au réseau ont d’ailleurs réagi à cette annonce et

font le bilan de cette opération d’ampleur des services de police. L’occasion pour eux de

rappeler les évidences : non, ils n’ont pas la moindre idée de la façon dont les services de

police sont parvenus à localiser les différents serveurs qui hébergeaient ces services cachés.

Ils ont tout de même quelques pistes et profitent de l’occasion pour faire le point sur les

différentes menaces qui pèsent sur la sécurité des utilisateurs de Tor. Si bien sur les erreurs

d’implémentations et de sécurisation basiques face aux attaques SQL sont évoquées (et

l’administrateur présumé de la seconde version de Silk Road pourrait bien avoir commis de

graves erreurs dans ce domaine), ce ne sont pas les seules hypothèses évoquées par les

développeurs. Le Bitcoin pourrait selon eux être en cause, citant les travaux de 3 chercheurs

luxembourgeois qui s’étaient penchés sur cette possibilité. Autre piste : les attaques ayant visé

Tor cet été, qui visaient purement et simplement à casser l’anonymat fourni par le réseau aux

utilisateurs, du fait de son fonctionnement. Une attaque d’ampleur, rendue possible par une

faille depuis corrigée, mais qui aurait pu permettre aux services de police de débusquer les

services cachés qui ont subi les fermetures de ces derniers jours.

Pas tirés d’affaire pour autant

Plusieurs pistes sont donc possibles, et l’éventualité d’une attaque combinant ces différents

vecteurs d’attaque n’est pas non plus à écarter, rendant la tache encore plus ardue. Les

développeurs invitent donc les utilisateurs à la plus grande prudence et appellent aux dons

pour financer les éventuels travaux nécessaires) à l’amélioration du réseau Tor. En attendant,

si effectivement les services de police sont parvenus à bloquer plusieurs sites illégaux qui

profitaient de Tor, les observateurs remarquent que d’autres sites proposant des contenus

pédopornographiques ou des plateformes de vente illégales sont eux, toujours en ligne. Mais

comme le rappelle le communiqué d’Europol, les services de polices n’entendent pas en rester

là.

THEME 10 - 2 : Facebook ménage la vie privée pour optimiser le ciblage publicitaire Source, journal ou site Internet : silicon

Date : 14 novembre 2014

Auteur : La rédaction

Adressé par André Dulou

Facebook a simplifié ses règles de confidentialité en vue du lancement de son offre de ciblage

publicitaire dans plusieurs pays. Une précaution pour éviter les dérives. Confronté à la

pression des investisseurs, mais aussi régulièrement mis à l’amende pour sa gestion de la vie

Page 35: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

privée des internautes, Facebook est pris entre deux feux pour développer sa stratégie

publicitaire. A l’heure de déployer ses dernières technologies de ciblage dans six pays dont la

France, le réseau social joue la transparence en simplifiant ses règles de confidentialité et en

offrant aux utilisateurs davantage de contrôle sur leurs données personnelles. Dernière

initiative en date, le lancement, ce jeudi 13 novembre, d’un guide interactif « Privacy

Basics » disponible en 36 langues et qui aborde des aspects comme la sécurité du compte,

l’identification sur des photos ou encore la visibilité des publications. Facebook met

également à jour ses conditions générales d’utilisation en apportant quelques précisions sur

l’exploitation des informations renseignées par ses membres. L’accent est mis sur la « valeur

ajoutée » liée à la collecte de données de géolocalisation… non sans reconnaître le bénéfice

pour les commerçants, selon nos confrères d’ITespresso. La société Internet de Mark

Zuckerberg revient aussi sur les éléments utilisés à des fins d’amélioration de ses services. Par

exemple, sur mobile, la quantité de data consommée ou l’état de la batterie. Elle revient par

ailleurs sur les tests en cours autour d’un bouton « Buy » qui doit permettre de réaliser des

achats en ligne sans quitter le réseau social. Cette clarification fait suite au lancement, début

septembre, du Privacy Checkup, module qui permet à chacun de vérifier l’étendue de ses

contacts et la manière dont les contenus sont partagés sur Facebook et au-delà. Une approche

pédagogique matérialisée, depuis le début de l’année, par des mesures ayant trait à

l’accessibilité du centre d’aide, au système de notifications, etc.

Un ciblage pas à pas

Les propos sont tout aussi mesurés sur la question des contenus publicitaires. Facebook insiste

en premier lieu sur la possibilité de refuser le pistage hors Facebook par toutes les sociétés

privées membres de la Digital Advertising Alliance (aux Etats-Unis) et de l’European

Interactive Digital Advertising Alliance (en Europe). Un élément important à l’heure où le

réseau social amorce, en France, en Allemagne, en Irlande, au Royaume-Uni, en Australie et

au Canada, l’exploitation d’une technologie de ciblage basée sur l’historique Web. Chaque

membre de Facebook connecté à son compte pendant une session de navigation verra

s’afficher, dans son fil d’actualités, des publicités différentes selon les sites qu’il aura visités

et les applications qu’il aura utilisées. Déjà mise en place par des régies comme Google

AdSense et Criteo, cette fonctionnalité dépend notamment des « modules sociaux »

implémentés sur de nombreuses pages Web. C’est la première fois que Facebook monétise

officiellement des données générées hors de sa plate-forme. Auparavant, les campagnes de

publicité ciblée se basaient sur les informations de profil (âge, sexe, lieu de résidence,

préférences) ainsi que sur les mentions « J’aime » attribuées à des publications ou à des pages.

Cette forme de traçage influe sur la nature des publicités ; pas sur leur nombre. L’utilisateur

aura la possibilité de manifester son désintérêt pour certains contenus afin qu’ils ne s’affichent

plus. Une option « Pourquoi je vois cette publication ? » accessible via un menu déroulant lui

permettra de visualiser les informations que Facebook détient à son sujet, de déterminer de

quelle manière elles sont segmentées et éventuellement d’en modifier, d’en supprimer ou d’en

ajouter.

THEME 10 - 3 : Skype débarque bientôt dans les navigateurs Source, journal ou site Internet : silicon

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Jacques Cheminat

Page 36: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Adressé par André Dulou

Fini le lancement de Skype depuis une application propre, Microsoft prévoit de déployer le

service de messagerie directement dans les principaux navigateurs. La plupart des utilisateurs

s’étaient habitués à lancer l’application Skype pour passer leurs appels ou réaliser une visio-

conférence. Cela pourrait n’être plus qu’un lointain souvenir dans quelques mois. En effet,

Microsoft annonce la mise à disposition, en version bêta, de Skype for web. Comme son

nom l’indique, ce développement prévoit d’intégrer directement le service de communication

dans le navigateur. Sur le blog de Skype, la firme de Redmond précise que ce service est

encore en test sur différents navigateurs. Parmi eux, on retrouve bien sûr Internet Explorer

(à partir de la version 10), les dernières versions de Chrome et de Firefox, ainsi que celles de

Safari (à partir de la mouture 6). L’objectif de cette bêta ? Recueillir l’avis des utilisateurs

pour corriger des bugs. Microsoft en a déjà relevé quelques-uns comme un impact sur

l’autonomie de la batterie en utilisant Skype for web sur Mac. De même, les appels sortants

peuvent prendre plus de temps pour sonner Ce choix de l’intégration de Skype directement

dans le navigateur vise à séduire une population traditionnellement frileuse à télécharger une

application sur son ordinateur ou tout simplement des nomades qui ne disposent pas des

autorisations pour installer d’autres applications que celles de l’entreprise. Dans un

premier temps, il sera quand même nécessaire d’installer un plug-in dans le navigateur,

notamment pour les discussions vidéos. Par la suite, Skype devrait être directement intégré

dans les navigateurs, sans nécessiter de module additionnel. Par contre, Microsoft n’a pas

donné de date pour la disponibilité de la version définitive de Skype for web.

THEME 10 - 4 : YouTube et TF1 trouvent un accord honorable et annoncent un partenariat Source, journal ou site Internet : 01net

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Pascal Samama

Adressé par André Dulou

TF1 abandonne son procès en échange d’un chèque d’un million d’euros. Mais surtout,

la chaine pourra enfin lancer ses programmes sur YouTube.

Il aura fallu six années de batailles juridiques pour mettre un terme à la bataille que se mènent

TF1 et YouTube. Selon une information de BFM Business, les deux groupes ont conclu un

accord amiable qui va être prochainement entériné par la justice -précisément, il sera examiné

par la cour d'appel de Paris lors d'une audience le 19 novembre. Dans cet accord

transactionnel, YouTube aurait versé la somme d’un million d’euros en échange de l'abandon

de son procès pour piratage. Dans un communiqué, la filiale de Google a «réaffirmé sa

volonté d’accompagner l’utilisation par les ayants-droit de son système de protection des

Page 37: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

contenus (Content ID) et plus généralement d’œuvrer pour garantir aux titulaires de droit le

contrôle de leur contenu sur le web.» Mais TF1 n’avait pas d’autres choix. Cette procédure

l'empêchait de lancer des chaînes sur le site de partage, comme le font tous les groupes de

télévision. YouTube a donc également annoncé dans son communiqué «un partenariat relatif

à la création par TF1 de chaînes et contenus originaux sur la plate-forme.» Le site ajoute que

«cette collaboration ouvre de nouvelles perspectives [avec TF1]».

THEME 10 - 5 : Le site UnLimited-tracker.net fermé par la gendarmerie nationale Source, journal ou site Internet : 01net

Date : 14 novembre 2014

Auteur : Damien Bancal Adressé par André Dulou

La Gendarmerie Nationale a arrêté jeudi matin l'administrateur d'un gros site pirate. Il

est accusé d'avoir diffusé des contenus contrefaits et empoché entre 50.000 et 100.000

euros de dons.

Jeudi 13 novembre, six heures, la Section de Recherche de la Gendarmerie Nationale de

Melun débarque au domicile de F.L. Cet internaute de 27 ans, informaticien de métier, est

réveillé par les militaires qui viennent l'entendre à la suite d'une plainte de la Sacem pour

diffusion de contrefaçons. Il lui est reproché d'avoir créé le site unlimited-tracker.net, un

portail privé, uniquement accessible par invitation d'un autre membre, dédié au

téléchargement de MP3, de films, de logiciels et d'eBook contrefaits. Manque de chance pour

le webmaster, un agent assermenté de la Sacem a réussi à passer outre les sécurités qu'il avait

mises en place. Entendu durant 3 heures à la Gendarmerie Nationale de Melun, l'homme n'a

pas nié être avoir créé le site. Qui ne proposait pas directement les contrefaçons, mais qui a

permis à quelques 180.000 membres, depuis 2009, de piocher dans les quelques 898 albums

de musique, les milliers de films et les logiciels répertoriés.

Un admin qui risque gros

Contactée par la rédaction de 01net, la Sacem a confirmé, mais n'a pas souhaité nous en dire

plus en raison de l'enquête, toujours en cours. Le créateur d'unlimited-tracker.net aurait gagné,

selon plusieurs sources que la rédaction a pu joindre, entre 50.000 et 100.000 euros. De

l'argent récupéré via un système de dons qu’il avait mis en place. Les fonds étaient ensuite

envoyés dans une grande banque internationale basée à Hong-Kong par le biais d'une

entreprise spécialisée basée à Paris. L'auteur risque gros. Car la jurisprudence française veut,

en plus de l'amende, qu’il rembourse les copies diffusées. Soit le nombre d'œuvres

téléchargées (une moyenne de 10 chansons par album), multipliées par 13 (un ratio étrange,

mais la justice française considère qu'une œuvre est téléchargée au moins 13 fois), multipliées

par 9 centimes d'euros, ce à quoi se rajoute la TVA. Un calcul savant qui mènerait à une

amende de plus de 10.000 euros, sans compter la saisie de son matériel et de l'argent déposé à

Hong-Kong. A noter que l'homme a été retrouvé via les traces qu'il a laissées au lancement de

son site dans une régie publicitaire chez qui il s'était inscrit !

Page 38: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

11/ JOUR Par JOUR ... le 15 novembre 2014 THEME 11 - 1 : Evénements dont c’est aujourd’hui l’anniversaire Source, journal ou site Internet : l’internaute histoire

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Adressé par André Dulou

1315 15 novembre

La bataille de Morgarten

Se sentant menacé par la Confédération suisse, Léopold Ier de Habsbourg tente

de réaffirmer son autorité, accompagné d’une importante armée. Les confédérés

n’ont cependant aucun mal à remporter la victoire à Morgarten. Cet événement

consolidera le pacte signé en 1291 et permettra d’enrichir l’union avec l’adhésion

des cantons de Zurich, Lucerne, Glaris, Zoug et Berne. Multipliant les défaites,

les Habsbourgs finiront par reconnaître l’indépendance de la Confédération et

établiront un traité de paix en 1389.

1533 15 novembre

Prise de Cuzco par les Espagnols

Francisco Pizarro fait son entrée dans la capitale de l'Empire inca. La ville est

mise à sac, le temple du soleil est entièrement détruit pour son or et les tombes

des souverains incas sont profanées. La capitale de l'immense et majestueux

empire n'est plus. Les espagnols construiront Lima et en feront la nouvelle

capitale de la vice-royauté du Pérou.

1630 15 novembre

Décès de l'astronome Johannes Kepler

Johannes Kepler est un astronome et mathématicien allemand connu pour ses

études sur l'héliocentrisme, l'hypothèse selon laquelle la Terre tourne autour du

Soleil formulée par Copernic. Il est également célèbre pour avoir démontré par

les mathématiques que les orbites des planètes sont elliptiques et non circulaires à

partir des mesures très précises effectuées par Tycho Brahe. Ses observations sur

les mouvements des planètes seront nommées « Lois de Kepler ». Plus tard, Isaac

Newton s'en servira pour énoncer la loi de l'attraction gravitationnelle ou

« gravitation ». Enfin, Kepler découvrira les principes fondamentaux de l'optique

moderne comme la réfraction de la lumière, avant de mourir le 15 novembre

1630.

1671 15 novembre

Antoine V de Grammont, duc de Grammont, maréchal de France. (décès le 16

septembre 1725).

A peine entré dans l'adolescence, Antoine V de Grammont devient mousquetaire.

Il combat dans de nombreux conflits armés. Il se marie avec Marie-Christine de

Noailles en 1687 et devient brigadier en 1694. Grâce à ses capacités militaires il

accède au poste de lieutenant général de Bayonne. En 1715, il fait partie du

conseil de Guerre de la Régence. Devenu duc de Gramont en 1720, il est

Page 39: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

également fait maréchal en 1724 mais il meurt quelques mois plus tard.

1708 15 novembre

Naissance de William Pitt l'Ancien

William Pitt, dit l'Ancien, naît le 15 novembre 1708 à Londres. Après avoir

étudié et voyagé en France, en Italie et dans les Provinces-Unies, il se lance dans

une carrière militaire qu'il ne peut concrétiser par le combat. Il rejoint alors le

parti whig, au sein duquel il devient de plus en plus influent. En 1746, il devient

Paymaster of the Forces. Ministre de la guerre durant la Guerre de Sept ans, il est

partisan d'attaquer les colonies françaises pour affaiblir la France. En 1766, il

accède au poste de premier ministre.

1715 15 novembre

Troisième traité de la Barrière.

Le troisième traité de la Barrière est signe le 15 novembre 1715 à Angers. Les

signataires de cet écrit sont les Pays-Bas et l'empereur possesseur des Pays-Bas

espagnols. Ce traité fait suite à celui d'Utrecht signé en 1713 qui délivrait aux

Hollandais le droit de tenir garnison dans les Pays-Bas méridionaux

(respectivement, Furnes, Ypres, Menin, Tournai, Mons, Charleroi et Namur).

1738 15 novembre

Naissance de William Herschel.

William Herschel est né le 15 novembre 1738 en Allemagne. Après une enfance

passée à Hanovre, il est appelé à servir l'Angleterre en 1756 pour la défendre

contre une attaque française. Ainsi, il détient les nationalités allemande et

britannique. Une fois sa mission accomplie, il se découvre une passion pour la

musique, puis pour l'astronomie. Plus tard, il sera reconnu pour sa découverte de

la planète Uranus ainsi que pour celle des rayons infrarouges. En 1781, il reçoit la

médaille de Copley. Il décède le 25 août 1822 à l'âge de 83 ans dans son pays

d'adoption, l'Angleterre.

1781 15 novembre

Exécution de Túpac Katari

Túpac Katari, de son vrai nom Julián Apasa Nina, était le chef des révoltés du

peuple aymara du Haut-Pérou et l'un des leaders de la révolte indienne face à

l'occupation espagnole en Bolivie. En 1781, il rassembla 40 000 hommes qui

firent le siège de la Paz avant d'être repoussés par les troupes espagnoles. Túpac

Katari tenta à nouveau de prendre la ville quelques mois plus tard, mais il fut

capturé par les Espagnols, qui l'exécutèrent par écartèlement le 15 novembre

1781.

1787 15 novembre

Décès de Christoph Willibald Gluck

Christoph Willibald Gluck est un compositeur d'opéra allemand qui naît le 2

juillet 1714 à Erasbach, en Bavière. Il se révèle en impulsant une réforme

cherchant à apporter du naturel et de la vérité dramatique aux opéras classiques.

Cette volonté l'opposera à l'Italien Piccini dans une célèbre querelle d'artistes. Il

Page 40: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

disparaît en Autriche, à Vienne, le 15 novembre 1787, après avoir mené sa

réforme à Paris, avec un succès relatif, entre 1774 et 1779.

1853 15 novembre

Pierre V devient roi du Portugal.

A la mort de sa mère Marie II, Pierre V monte sur le trône du royaume du

Portugal et y reste jusqu'à son décès en 1861. Durant son règne, il procède à une

modernisation du pays en développant l'enseignement et l'équipement technique

du Portugal. Il fait construire des routes, des chemins de fer ainsi que des

télégraphes. Intègre et dévoué, il devient rapidement un roi très apprécié du

peuple portugais.

1863 15 novembre

Début du règne de Christian IX de Danemark

Après le décès de Frédéric VII, Christian IX devient roi du Danemark. Il a été

choisi par Christian VIII car son fils Frédéric VII n'avait pas descendance. Il va

tenter de limiter la diffusion de la démocratie sans succès. En 1900, le parlement

danois est créé, mettant fin au régime absolutiste. Il va également mettre en place

une série de réformes sociales à l'instar de la retraite et de l'assurance chômage. A

sa mort, il est remplacé par son fils aîné, Frédéric VIII.

1866 15 novembre

Naissance de la Ligue française de l’enseignement

La Ligue française de l’enseignement naît grâce à la volonté de Jean Macé. Ce

dernier avait en effet lancé un appel dans le journal l’ "Opinion nationale", afin

de réunir un maximum de volontaires pour améliorer l’instruction en France.

Beaucoup s’enthousiasment pour le projet et y prennent part. Avec un nombre

d’adhérents toujours croissant dans toute la France, la Ligue se battra pour

l’éducation populaire et publique. Elle lancera également une pétition pour une

instruction gratuite, obligatoire et laïque. Lorsque les lois Ferry seront

promulguées, elle se donnera un statut juridique, s’organisera en fédérations et ne

cessera de lutter contre les inégalités et pour le développement culturel.

1872 15 novembre

Ulysses Simpson Grant est réélu président des Etats-Unis

Réélection du républicain Ulysses Simpson Grant (1822-1885) à la présidence

des Etats-Unis. Déjà fort critiqué lors de ses quatre premières années en fonction,

son second mandat lui vaut l'ostracisme de son propre parti. Incapable

d'empêcher le développement des abus et scandales dans son gouvernement,

poursuivant une politique controversée de rude répression contre les Etats du Sud

(carpetbaggers), mais également attaqué pour ses décisions en vue de consolider

le capitalisme industriel, le général victorieux de la guerre de Sécession ne put

briguer de troisième mandat.

1884 15 novembre

Début de la conférence de Berlin

Le 15 novembre 1884 s'ouvre la conférence de Berlin, qui réunit quatorze pays,

dont la France, l'Italie ou la Russie. Durant cette réunion qui se déroula jusqu'au

Page 41: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

15 février 1885, on discuta du règlement de la colonisation sur le continent

africain entre les puissances européennes, ainsi que du conflit entre la France et le

Belgique au Congo. La conférence aboutit à la libre navigation sur les fleuves

Niger et Congo.

1886 15 novembre

Naissance de René Guénon

René Guénon, métaphysicien français, naît à Blois le 15 novembre 1886. Après

des études de mathématiques, il se passionne rapidement pour la métaphysique, et

notamment la métaphysique d'Orient. Durant sa vie, il rédigera de nombreux

ouvrages exposant les rapports que les civilisations occidentales devraient avoir

avec l'Orient, qui influenceront André Breton. Il part pour l'Egypte en 1930 afin

d'obtenir des sources pour un ouvrage sur l'ésotérisme. Il meurt au Caire le 7

janvier 1951.

1889 15 novembre

Dom Pedro II abdique au Brésil

Un Coup d'Etat militaire dirigé par le maréchal Manuel Deodoro Da Fonseca

renverse l'empereur du Brésil Dom Pedro II. La révolution est conduite par la

bourgeoisie créole et les grands propriétaires terriens qui reprochent au souverain

d'avoir abuser des réformes libérales et l'abolition de l'esclavage. Dom Pedro est

contraint d'abdiquer et la république est proclamée. Les idées positivistes du

philosophe français Auguste Comte influenceront énormément la Constitution

des "Etats-Unis du Brésil" de 1891 et la devise du pays: "Ordre, amour et

progrès.

1891 15 novembre

Naissance d'Erwin Rommel

Erwin Rommel naît le 15 novembre 1891, à Heidenheim. Militaire, général puis

maréchal au sein de l'armée allemande, il participe à l'extension territoriale nazie.

Adorateur d'Adolph Hitler, il remporte la Bataille de la Meuse, en 1940, grâce

aux blindés panzers. De 1941 à 1943, il dirige l'Afrika Korps, en Afrique du

Nord, lui octroyant son surnom de Renard du désert. Impliqué dans le coup d'état

raté contre Hitler, en 1944, il se suicide le 14 octobre.

1897 15 novembre

Matthieu Dreyfus accuse Esterhazy

Alors que la mobilisation des Dreyfusards augmente notamment dans les milieux

intellectuels de gauche, le frère d’Alfred Dreyfus envoie une lettre au ministre de

la guerre. Celle-ci reprend les conclusions du sénateur Scheurer-Kestner qui s’est

joint à Lazare et au "Figaro" dans la défense de Dreyfus. Une enquête est alors

ouverte, elle aboutira au procès d’Esterhazy au mois de janvier suivant.

1900 15 novembre

Le jeune Churchill défraie la chronique

Parti en Afrique du Sud couvrir la guerre des Boers pour le Morning Post,

Churchill est fait prisonnier par les troupes de Louis Botha lorsque le train blindé

qu’il emprunte déraille. Agé de 26 ans, le futur Premier ministre anglais ne met

Page 42: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

même pas un mois avant de trouver la faille et de s’évader. Il rejoint alors

l’ambassade anglaise du Mozambique alors que sa tête est mise à prix. Faisant la

une des journaux, il profite de sa popularité pour être élu député dans les mois qui

suivent.

1908 15 novembre

Le Congo devient une colonie belge

Propriété personnelle du roi des Belges, Léopold II, depuis 1885, l'état

indépendant du Congo devient la colonie du Congo Belge. Léopold II choisit de

remettre ce territoire à son pays car il s'est fortement discrédité auprès de ses

sujets avec la révélation des atrocités commises sous son autorité par les

compagnies coloniales. Entre 1875 et 1879, l'explorateur anglais Sir Henry

Morton Stanley avait pris possession au nom de la Belgique de la rive gauche du

fleuve Congo. C'est en hommage au roi des Belges qu'il fonde Léopoldville près

du village de pêcheurs de Kinshasa. Après 75 ans de domination Belge, le Congo

accèdera officiellement à l'indépendance en 1960 et prendra le nom de Zaïre en

1971.

1908 15 novembre

Puyi devient empereur de Chine

L'Impératrice de Chine Ts'eu-hi meurt à Pékin. Son arrière-neveu, Puyi, âgé de 2

ans monte sur le trône. Puyi sera le dernier empereur de Chine et abdiquera le 12

février 1912 lorsque la république sera proclamée par les révolutionnaires.

1927 15 novembre

Trotski exclu du PC

L'ancien collaborateur de Lénine, Léon Trotski, est exclu du parti communiste

soviétique par le premier secrétaire du parti, Staline. Déporté en Asie centrale, il

sera expulsé d'URSS vers la Turquie en Février 1929 et déchu de sa nationalité.

Trotski, avait été l'un des principaux acteurs de la révolution d'octobre en 1917. Il

sera assassiné au Mexique par un agent stalinien le 20 août 1941.

1939 15 novembre

Bataille du sud de Guangxi

Le 15 novembre 1939 marque le début de la bataille du sud du Guangxi entre

l'armée nationale révolutionnaire de Chine et les troupes impérialistes japonaises.

L'objectif pour le Japon est de bloquer efficacement les convois vers le sud de la

Chine en débarquant sur les côtes du Guangxi, situées dans le golfe du Tonkin, à

la frontière vietnamienne. Ils remportent la bataille et tiennent la région jusqu'en

novembre 1940, avant de se replier stratégiquement vers l'Indochine qu'ils

occupent.

1951 15 novembre

Première sortie en mer pour "la Calypso"

L'ancien dragueur des mines acheté par le commandant Cousteau en 1950,

effectue sa première sortie en mer au large de Toulon. Entièrement aménagé en

bateau océanographique de haute technologie, "la Calypso" partira pour sa

Page 43: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

première expédition en Mer Rouge le 25 novembre.

1971 15 novembre

Mise en vente du premier microprocesseur

La société américaine "Intel" lance sur le marché informatique l'invention de

Marcian Hoff, le microprocesseur. Baptisé "Intel 4004", il coûte 200 dollars. Le

processeur 4 bits permettra le développement des micro-ordinateurs.

1999 15 novembre

Adoption du PACS

Le Pacte civil de solidarité (PACS) est adopté par l’Assemblée Nationale malgré

les protestations d’une partie de la population. Permettant aux personnes de

s’associer sans pour autant vivre en concubinage ou répondre aux contraintes

légales demandées pour le mariage, il a été avant tout conçu comme une étape

vers le mariage homosexuel. Mais c’est justement ce point qui fait débat, la droite

et les associations traditionalistes et catholiques ne souhaitant pas cautionner un

texte qui reconnaît le couple homosexuel en lui ouvrant un statut. Cependant le

PACS connaîtra un rapide succès pour les couples hétérosexuels et homosexuels.

2000 15 novembre

Pétillon publie l'Enquête corse

L’auteur de bande dessinée René Pétillon envoie son enquêteur Jack Palmer en

Corse. Cette caricature suscite un véritable intérêt et se voit décerner le prix du

meilleur album au Festival d’Angoulême en 2001 avant qu’ Alain Berbérian ne la

transpose au cinéma avec Christian Clavier et Jean Reno en 2004. Œuvrant dans

le milieu de la BD depuis 1968 et diffusant les aventures de Jack Palmer depuis

1974, Pétillon avait déjà obtenu le grand prix de la ville du Festival d’Angoulême

en 1987.

2003 15 novembre

Drame lors d'une visite du Queen Mary 2

Quelques semaines avant sa livraison et alors qu’il est au stade des essais et

finitions, le Queen Mary 2 est ouvert aux visites pour les employés et leur

famille. C’est alors qu’une passerelle qui relie la cale sèche, où le navire est en

cours d’armement, au quai s’effondre. Les victimes tombent de plusieurs dizaines

de mètres et on compte alors 15 morts et 37 blessés.

12/ REVUE de PRESSE INTERNATIONALE en langue étrangère

THEME 12 - 1 : The U.S. strategy against the Islamic State must be retooled. Here’s how. Source, journal ou site Internet : The Washington Post

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Max Boot

Page 44: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Adressé par Jean-Claude Tourneur

(Matthew Bruch/AP)

Max Boot is a senior fellow at the Council on Foreign Relations. This commentary was

adapted from a CFR Policy Innovation Memo.

President Obama’s strategy in Syria and Iraq is not working. The president is hoping that

limited airstrikes, combined with U.S. support for local proxies, will “degrade and ultimately

destroy” the Islamic State. But while U.S. actions may have blunted the Islamic State’s

expansion, they have not shaken the terrorist group’s control of an area the size of Britain. If

the president is serious about dealing with the Islamic State, he will need to increase

America’s commitment well beyond his recent decision to deploy 1,500 more advisers.

What will it take to achieve the president’s objective?

●Intensify airstrikes. When the Taliban lost control of Afghanistan between Oct. 7, 2001, and

Dec. 23, 2001 — a period of 75 days — U.S. aircraft flew 6,500 strike sorties and dropped

17,500 munitions. By contrast, between Aug. 8, 2014, and Oct. 23, 2014 — 76 days — the

United States conducted only 632 airstrikes and dropped only 1,700 munitions in Iraq and

Syria. Such desultory bombing will not stop such a determined force as the Islamic State.

●Lift the prohibition on U.S. “boots on the ground.” Obama has not allowed U.S. Special

Forces and forward air controllers to embed themselves at the company level and go into

combat as they did with the Northern Alliance in Afghanistan in 2001. This lack of eyes on

the ground makes it harder to call in airstrikes and to improve the combat capacity of U.S.

allies. Advisers fighting alongside indigenous troops are far more effective than trainers

confined to big bases.

● Increase the size of the U.S. force. The current force, even with the recent authorization to

expand to 3,000 personnel, is still inadequate to counter the 20,000-plus fighters of the

Islamic State. Credible estimates of the necessary troop strength range from 10,000 personnel

(retired Marine Gen. Anthony Zinni) to 25,000 (analysts Kim and Fred Kagan).

●Send in the Joint Special Operations Command. Between 2003 and 2010, JSOC —

composed of units such as SEAL Team Six and Delta Force — became skilled at targeting the

networks of al-Qaeda in Iraq. Its success was due to its ability to gather intelligence by

interrogating prisoners and scooping up computers and documents — something that bombing

alone cannot accomplish. JSOC squadrons should once again be moved to the region (they

could be stationed in Iraq proper, the Kurdish region or Jordan) to target Islamic State

organizers.

Page 45: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

●Do more to mobilize Sunni tribes. Given Shiite militia infiltration, working exclusively

through the Iraqi Security Forces would risk empowering the Shiite sectarians whose attacks

on Sunnis are the Islamic State’s best recruiter. The United States should directly assist Sunni

tribes by expanding the newly established U.S. outpost at al-Asad Air Base in Anbar

province, and also increase support for and coordination with the Free Syrian Army and Sunni

tribes in Syria. Current plans to train only 5,000 Syrian fighters next year need to be beefed

up.

●Impose a no-fly zone over part or all of Syria. Even though U.S. aircraft are overflying

Syria, they are not stopping dictator Bashar al-Assad’s forces from bombing rebel-held areas.

This has led to a widespread suspicion among Sunnis that the United States is willing to keep

Assad in power — a suspicion fueled by news that Obama sent a letter to Assad’s backers in

Tehran proposing cooperation. Sunnis are not going to fight the Islamic State if the alternative

is Iranian domination. A no-fly zone over part or all of Syria would save lives while rallying

Sunnis to the anti-Islamic State cause, allowing the Free Syrian Army to expand, and possibly

paving the way for greater Turkish involvement.

●Prepare now for nation-building. The United States should lay the groundwork for a post-

conflict settlement in both Iraq and Syria that does not necessarily require keeping both

political entities intact. In the Iraqi context, this means offering greater autonomy to the

Sunnis (they should be promised Kurd-like autonomy) and guaranteeing the Kurds that their

hard-won gains will not be jeopardized. The United States should offer to station troops for

the long term in the Kurdish area and possibly Anbar, too. Social fragmentation in Syria will

make reconstruction there harder. The U.S. goal should simply be to ensure that Syrian

territory is not controlled by Shiite or Sunni extremists. The postwar settlement in the former

Yugoslavia, which involved the dispatch of international peacekeepers and administrators

under United Nations, European Union and NATO mandates, could be a model. This is

admittedly an ambitious, long-term goal, but if no such plans are in place, as in Libya in 2011

or Iraq in 2003, failure is guaranteed.

Critics will call this strategy too costly, alleging that it will push the United States down a

“slippery slope” into another ground war. But while this approach will undoubtedly incur

greater financial cost and higher risk of casualties, the present minimalist strategy has scant

chance of success and risks backfiring — the Islamic State’s prestige will be enhanced if it

withstands half-hearted U.S. airstrikes. Left unchecked, the Islamic State could expand into

Lebanon, Jordan, Turkey or Saudi Arabia, making a major ground war involving U.S. troops

more likely. By contrast, this strategy would enhance the odds that the group could be

defeated before Obama leaves office.

THEME 12 - 2 : U.S. weighs expanded CIA training, arming of Syrian allies struggling against Assad Source, journal ou site Internet : The Washington Post

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Greg Miller and Karen DeYoung

Adressé par Jean-Claude Tourneur

Page 46: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

A rebel fighter readies a mortar during clashes with regime forces in the northern Syrian city

of Aleppo on October 31, 2014. Syria accused Turkey on October 30, of a "flagrant violation"

of its sovereignty, as Ankara allowed Iraqi Kurdish peshmerga fighters and opposition rebels

to cross its border to battle jihadists. AFP PHOTO/KARAM AL-MASRIKARAM AL-

MASRI/AFP/Getty Images (Karam Al-Masri/AFP/Getty Images)

The Obama administration has been weighing plans to escalate the CIA’s role in arming and

training fighters in Syria, a move aimed at accelerating covert U.S. support to moderate rebel

factions while the Pentagon is preparing to establish its own training bases, U.S. officials said.

The proposed CIA buildup would expand a clandestine mission that has grown substantially

over the past year, U.S. officials said. The agency now vets and trains about 400 fighters each

month — as many as are expected to be trained by the Pentagon when its program reaches full

strength late next year. The prospect of expanding the CIA program was on the agenda of a

meeting of senior national security officials at the White House last week. A White House

spokesman declined to comment on the meeting or to address whether officials had reached a

decision on the matter. Others said the proposal reflects concern about the pace of the

Pentagon’s program to bolster moderate militias, which so far have proved no match for al-

Qaeda offshoots including the Islamic State. “We need a little more urgency in helping the

moderates, and the agency was viewed as the best way to get that going fast,” said a senior

U.S. official, who spoke on the condition of anonymity, citing the sensitivity of the Syria

debate. A decision to expand the CIA program would deepen U.S. involvement in Syria,

where the United Nations says 200,000 people have been killed during more than three years

of civil war. The agency’s mission is a central but secret component of a broader U.S. effort

that also involves airstrikes and an influx of U.S. military advisers into Iraq. The agency’s

ability to scale up its operation over the past year has given officials confidence that U.S.

teams can recruit and screen larger numbers of fighters without increasing their exposure to

security risks including infiltration by al-Qaeda. Even so, there is little indication that U.S.-

trained and armed moderates have had any substantial impact on the direction of the conflict

in Syria. The latest setbacks came this month, when CIA-backed factions were routed by

Jabhat al-Nusra, al-Qaeda’s primary affiliate in Syria. Fighters with militias including Harakat

Hazm — one of the biggest recipients of U.S. arms — fled positions in towns across northern

Syria, with many leaving their weapons to be scooped up by al-Nusra. Rep. Adam B. Schiff

(D-Calif.), a member of the House Intelligence Committee, said the ease with which those

groups were overrun exposed problems that will be difficult to offset through remote training,

even if it is ramped up. Scenes of “the moderate opposition either melting away, running

away or joining league with al-Nusra is a good indication of the difficulty that we’re going to

have,” Schiff said. He would not discuss classified programs but said he has been troubled by

other recent developments including the outrage voiced by supposed moderate factions over

U.S. airstrikes that hit al-Nusra positions, suggesting that U.S.-backed militias see the al-

Qaeda affiliate as an ally against Syrian President Bashar al-Assad and not as an adversary.

The CIA declined to comment on any aspect of its role in Syria.

Page 47: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

The agency’s training effort began early last year after President Obama issued a classified

“finding” that authorized the CIA to start providing arms and instruction to beleaguered

insurgents seeking to oust Assad. Initially, the program was run from secret camps in Jordan,

but over the past year, it has expanded to include at least one location in Qatar, according to

U.S. and Middle East officials. Much of the instruction is carried out by U.S. commandos

working on loan from the Department of Defense. Fighters have been drawn from militias in

Syria as well as refugee camps. The intelligence services of Saudi Arabia, Jordan and other

regional U.S. allies have been involved in the training as well as assisting in background

checks to help ensure that combatants with ties to al-Qaeda are excluded. The agency has

collected biometric data on fighters who pass through the program, officials said, meaning

DNA samples, iris scans or other identification markers. The weapons distributed have been

mostly light arms, although Harakat Hazm was among a select group of units to be given

U.S.-made TOW antitank missiles. Overall, the CIA is operating on pace to train about 5,000

fighters a year — roughly the same output that Pentagon officials have said they aim to

achieve. Defense Secretary Chuck Hagel testified this week on Capitol Hill that preparations

for the Pentagon training program are now “complete,” and that “Saudi Arabia, Turkey and

other partner nations have agreed to host training sites.” But recruiting and vetting will not

begin until Congress authorizes funding, Hagel said, adding that it would take eight to 12

months “to begin making a difference on the ground.” Acceleration of the CIA training

program could help compensate for that delay. It could also address an imbalance in Obama’s

strategy that involves thousands of U.S. military personnel in Iraq to help that country’s

military regroup but no comparable ground force to work with in Syria. U.S.-led airstrikes

began early in the summer after major Iraqi cities including Mosul were overrun by the

Islamic State, a group that severed ties with al-Qaeda last year, declared a border-straddling

caliphate and made propaganda videos of its executions of U.S. and British citizens. The

group’s haven in Syria is seen by U.S. intelligence officials and military planners as one of

the main obstacles to Obama’s declared aim to “degrade and eventually destroy” the Islamic

State. Months of airstrikes have slowed the Islamic State’s momentum but have not dislodged

it from strongholds in the Syrian city of Raqqah and elsewhere. U.S. defense officials have

outlined a goal of assembling a force of up to 15,000 whose main objective will not be

fighting Assad but gradually prying territory away from the Islamic State. U.S. officials said

their vetting efforts will focus on identifying recruits who are willing and motivated to fight

the Islamic State, but they acknowledge that enforcing that agenda may prove difficult once

the fighters leave CIA and U.S. military camps. “There’s going to be fighting in Syria that we

cannot necessarily predict,” retired Marine Corps Gen. John R. Allen, the administration’s

coordinator for the Syria and Iraq coalition, said in an interview with Al Jazeera last month.

The hope, he said, is that U.S.-trained forces will be able to hold their own against Assad’s

military, al-Nusra and other groups but will focus their offensive operations against the

Islamic State. “We are dealing with that component first because we must,” Dempsey said.

“They’re a threat to our allies. They are a threat to us.”

Missy Ryan contributed to this report.

THEME 12 - 3 :On Asia trip, Obama makes the case for U.S. relevance — and his own Source, journal ou site Internet : The Washington Post

Date : 15 novembre 2014

Auteur : David Nakamura

Page 48: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

Adressé par Jean-Claude Tourneur

President Barack Obama walks off the stage after addressing an audience at the University of

Queensland in Brisbane, Australia. (Dan Peled/EPA)

BRISBANE, Australia — President Obama left Washington a week ago with sagging

approval ratings on foreign policy, dragged down by a year of crises ranging from Islamic

militants to Ebola to Ukrainian separatists. He’ll return Sunday evening feeling rejuvenated

after a swing through the Asia Pacific netted a potentially major deal with China on climate

change and a renewed sense that the United States still holds sway on the major issues of the

day. Obama’s eight-day, three-nation tour won’t turn public perception of his global

leadership around on its own, and the outcome of the crises that have preoccupied his

administration over the past year are very much still in doubt. But his jaunt through the

Pacific Rim helped him to rediscover his voice and make a forceful case for his world view.

And his concrete accomplishments on the trip, while modest, provided a rare chance to boast.

In addition to getting China to reduce carbon emissions in a first-of-its-kind agreement,

Obama will bring back to Washington a breakthrough plan with Beijing that could lead to the

first major international tariff reduction in 17 years. He also announced new U.S.

commitments — $3 billion to a United Nations fund to help developing countries deal with

the effects of global warming, and the creation of a new Peace Corps bureau in Burma.

Obama and his aides hope the trip sets the stage for his final two years in office, a time when

two-term presidents traditionally turn more attention to foreign policy. The president

delivered a 5,400-word speech at the University of Queensland here on Saturday — an

address billed as a talk about U.S. leadership in the Asia Pacific, but one that touched a broad

range of issues: security, economics, trade, climate change, gay rights, women’s rights, health

care and human rights. “Our world is getting smaller,” Obama said, emphasizing that the

United States is determined to help shape events all the way across the globe. Standing in

front of American and Australian flags, Obama then quoted local writer David Malouf: “In

that shrinking of distance that is characteristic of our contemporary world, even the Pacific,

largest of oceans, has become a lake.” Asked about the broad nature of Obama’s remarks, a

senior administration official said the goal was to “underscore or highlight the agenda for the

next two years. The bulk of the speech covered areas where we are going to continue to

invest.” Obama’s critics have said the president has, despite his rhetoric, overseen a foreign

policy that has diminished the role of the United States in global affairs and, by consequence,

left a vacuum for more nefarious actors — Russia’s Vladimir Putin, China’s Xi Jinping, the

Islamic State — to feel emboldened to expand their power and influence. But the president

took on Xi directly during the first stop on his trip, a three-day visit to Beijing, and more than

held his own. In addition to the climate and tariff deals, the U.S. and China hammered out an

agreement to relax short-term visa restrictions for students, tourists and businesses to promote

tourism. Obama’s first bilateral meeting in Beijing was a symbolic rebuke to China — he met

with Indonesia President Joko Widodo, who was elected this summer on an anti-corruption

platform in a nation transitioning to democracy. Obama also took the opportunity at the 21-

nation Asia Pacific Economic Forum (APEC) in Beijing to confront Putin. They chatted

informally three times on the sidelines of the APEC meetings, speaking on Ebola, the Islamic

State and the fighting in eastern Ukraine for a total of 15 to 20 minutes, White House aides

said. They did not elaborate on the outcome of the talks, but it marked the first face-to-face

Page 49: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

interaction between Obama and Putin in five months. In his Queensland speech, Obama

acknowledged that his critics have looked skeptically at his administration’s self-proclaimed

“pivot to Asia,” a strategic shift of military, economic and diplomatic resources away from

the Middle East and Europe. People question “whether America has the staying power to

sustain it,” Obama said. “And it’s true that in recent years pressing events around the world

demand our attention. As the world’s only superpower, the United States has unique

responsibilities that we gladly embrace.” He ticked off the international crises of the past

year. “So, yes, we have a range of responsibilities,” he said. “It’s a burden we gladly

shoulder.” In his second stop in Burma, Obama gave voice to American values such as free

speech, democratic elections and tolerance for religious and ethnic diversity — a theme that

human rights advocates have said has gotten short shrift in Obama’s international agenda. He

was greeted warmly by Burmese Nobel laureate Aung San Suu Kyi, who hugged him happily

as he stood with her on her porch addressing the media. And Obama met with Vietnamese

Prime Minister Nguyen Tan Dung in hopes of deepening ties with a fast-growing country that

has, like Burma and other Southeast Asian nations, felt threatened by a rising China. Obama

aides said the broader goal of the week was to make the point that the United States’ Asia

pivot is not aimed simply at growing America’s influence in Asia, but also to enlist U.S. allies

— and even some traditional adversaries — to increase Asia’s role on the world stage in

global problem-solving. Obama praised China, for example, for contributing $130 million to

help fight Ebola. Feeling good about the trip, White House aides distributed e-mails full of

positive news coverage, and the president himself appeared energized as he took the stage at

Queensland to the soundtrack from his 2008 campaign, including Brooks and Dunn’s “Only

in America.” In a bid to charm his audience, Obama noted that he had tweeted about a study

on climate change conducted by the university last year to his 31 million Twitter followers.

(Obama now has 50 million followers.) “Just bragging a little bit,” the president said, though

he acknowledged that his influence only goes so far. “I don’t think that’s quite as much as

Lady Gaga,” he noted, “but it’s pretty good.”

THEME 12 - 4 : U.S. Navy F-35 jet makes first night flight as sea tests near end Source, journal ou site Internet : Reuters

Date : 13 novembre 2014

Auteur : Andrea Shalal Adressé par Jean-Claude Tourneur

ABOARD THE USS NIMITZ, Nov 13 (Reuters) - The U.S. Navy version of Lockheed

Martin Corp's F-35 fighter jet made its first night flight off an aircraft carrier on Thursday as

it neared the end of two weeks of sea-based testing aboard the USS Nimitz, Navy and

Pentagon officials said. Two F-35 C-model jets on board the carrier have already met 95

percent of the requirements for the first of three rounds of sea-based tests, proving to be more

reliable and performing better than expected, Navy test pilots told reporters. By midday

Thursday, the jets had carried out over 101 catapult launches from the carrier, 214 planned

"touch and go" landings, and 104 arrested landings using a redesigned tailhook, according to

the F-35 program office . Lockheed is developing and building three F-35 models for the

U.S. military and U.S. allies, a $399 billion endeavor that is the most expensive weapons

program in the world. The Navy's F-35C model has longer wings that fold up to save space

and carries more fuel and weapons. Two more sea-based testing periods are planned for the F-

35C in 2015 and 2016 before it can be declared ready for initial combat use in 2018. The jet's

Page 50: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

successful carrier testing about 100 miles (160 km) south of San Diego comes as the cash-

strapped Navy decides how many jets to include in its fiscal 2016 budget request. The C-

model costs about $130 million now, but Lockheed and other key contractors are trying to

lower the price to about $96 million by 2018, including inflation, by cutting overhead and

other measures. Jim Gigliotti, director of F-35C and Navy programs for Lockheed, told

Reuters the biggest driver would be a decision by the Navy to buy more than two jets per

year. Commander Tony Wilson, one of four test pilots carrying out the flights and

maneuvers, said there had been only one "bolter" so far, a term for a jet that fails to catch the

heavy duty cables used for arrested landings, forcing it to circle around again. "We're

conducting the Super Bowl of flight test," he said, adding that no major issues had emerged

during 11 test days. "Everything that we're learning is extremely minor." Navy officials said

the testing was ahead of schedule and could wrap up before the planned finish date of

Monday. (Reporting by Andrea Shalal; Editing by Ken Wills)

THEME 12 - 5 : US Defense Secretary Hagel Vows Reform of Nuclear Force Source, journal ou site Internet : voice of America

Date : 14 novembre 2014

Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur

FILE - Launch key mechanism at the deactivated Delta Nine Launch Facility near Wall,

South Dakota.

U.S. Defense Secretary Chuck Hagel says U.S. nuclear arsenal personnel are suffering from

low morale, mismanagement and staffing shortages that could undermine the group's safety,

security and effectiveness. He has promised nearly $10 billion in new funding. In announcing

Pentagon reviews of the nuclear mission, Hagel told reporters on Friday there has been a

consistent lack of investment and support for the U.S. nuclear force. He said the Pentagon

would increase the budget for the nuclear mission by about 10 percent to reverse problems

such as leadership lapses, security flaws and sagging morale. "The reviews found evidence of

systematic problems if not addressed could undermine the safety, security and effectiveness of

elements of the force in the future," said Hagel. "These problems include manning,

infrastructure and skill deficiencies, a culture of micro-management, over-inspection,

inadequate communication, follow-up and accountability by senior department and nuclear

enterprise leadership." Hagel called for the reviews following a series of troubling incidents

involving nuclear personnel. One of them was a scandal in which airmen were caught

cheating on a proficiency test for people who launch intercontinental ballistic missiles

(ICBMs).

Page 51: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

THEME 12 - 6 : US Army Works Toward Single Ground Robot Source, journal ou site Internet : Défense news

Date : 15 novembre 2014

Auteur : Joe Gould

Adressé par André Dulou

Unmanned and Ready: The US Army is refurbishing a portion of its robot fleet, including the

Talon IV, by QinetiQ. (Maj. Penny Zamora/ / US Army)

WASHINGTON — The US Army is pruning 40 percent of its ground robotics fleet,

removing obsolete or excess robots before it goes to a single ground machine, according to

Program Executive Office Combat Support and Combat Service Support (PEO CS&CSS).

The Army plans to refurbish 1,477 of its ground robots, which is about 60 percent of the total

fleet, said Michael Clow, PEO CS&CSS strategic communication lead. “After reset, current

robots will be fielded to units to use as bridge capabilities until final programs of record are

fielded, at which time the reset robots will be replaced by the program of record equipment,”

Clow said.

The robots due for reset:

■ 353 QinetiQ Talon IVs, of which 296 will go to Army engineers and 57 to the National

Guard.

■ 224 iRobot 510 FasTac Packbots.

■ 219 Dragon Runner 10s by QinetiQ.

■ 436 iRobot FirstLooks.

■ 245 iRobot 310s.

The Army’s Robot Logistics Support Center at Selfridge Air National Guard Base in

Michigan is conducting the reset. The center has performed field and sustainment-level

maintenance on the Army’s robots for the past eight years. The robots will be reset to a

baseline configuration unless obsolescence requires a revised configuration, Clow said.

Formal Program

Speaking at an Association for Unmanned Vehicle Systems International conference here, the

Army’s force development chief, Maj. Gen. Robert Dyess, generally echoed Army leaders’

dire predictions for the service’s budget, but he said “there is light” for unmanned ground

systems. The president’s 2016 budget, he said, is expected to shift ground robots fielded on an

ad hoc basis during the wars into formal programs, albeit at a slower pace and with less

Page 52: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

funding than manufacturers may prefer. “Development for the Army is relatively limited right

now,” Dyess told reporters after his remarks. “It’s more like, ‘fix what we have and make it

better, and have fewer things in development because there’s this desert you have to cross

before you’re fully funded.’ ” The Army invested more than $730 million in unmanned

ground vehicles, which were rapidly fielded to Afghanistan and Iraq. Few are interoperable,

are optimized to share information or have payloads, sensors or software that aren’t

outmoded. The result is a mixed fleet of systems with high sustainment costs Through its Man

Transportable Robotic System (MTRS) program, the Army is switching out proprietary for

government-owned hardware and software in its 900 Talon robots and the 300 PackBots,

using an engineering change proposal, Dyess said. Under the current phase of MTRS,

Increment 2, the Army will move to a single unmanned ground vehicle with one configu-

ration, Clow said. The program anticipates a production decision next summer before a

request for proposals in 2016. Meanwhile, Congress’ inability to pass a budget could derail a

separate Army robotics procurement program — the Common Robotic System Individual

(CRS-I). It’s intended to yield a new backpack-carried ground robot for surveillance missions,

or bombs and hazardous materials, for soldiers on foot. According to Dyess, the CRS-I would

likely be delayed if Congress passes a continuing resolution, which would fund the

government at last year’s level. Congress has not passed a defense budget on time since 2005.

CRS-I is intended to replace the terminated small unmanned ground vehicle program — at

half the weight and cost, Dyess said. The CRS-I, announced in an Army market survey in

June, would weigh 20 pounds or less and allow a soldier to set it up in five minutes and

operate it from up to 300 meters away. It would feature a joint plug-and-play architecture for

sensors, claw arms and other peripherals, which allows the government to procure and service

these separately. Army officials have briefed a plan to begin fielding the CRS-I in 2020 as a

joint program with the Marine Corps, for a total of 5,266 systems. The CRS-I program is

working toward a materiel development decision this summer, according to PEO CS&CSS.

“Rules regarding continuing resolutions and new program start activities certainly could

impact many programs if passed — including CRS-I,” Clow said. “As with all programs, we

will adjust to budgetary changes as needed while continuing to pursue the timely delivery of

improved, affordable capabilities for America’s soldiers.” QinetiQ is among the companies

that responded to the CRS-I market survey and is awaiting the Army’s final requirements for

MTRS, said Jason Montano, the company’s product manager for Talon robots. For the latter,

QinetiQ is offering its Talon V, which is compliant with the Army’s plug-and-play

interoperability architecture, he said. The Talon V, Montano said, sports a host of electronics

upgrades, including a more powerful processor, more communications throughput and,

physically, it is better able to climb stairs and lift heavier objects. “It’s a product we have been

working hard on for the last three or four years,” Montano said. “It’s the next-generation robot

to benefit soldiers and keep soldiers out of harm’s way.” ■

13/ Titres des articles pouvant être demandés à l’adresse [email protected], qui vous les adressera dans la journée de la demande. Ces articles n’ont pu être insérés dans la revue de presse. Pour recevoir un ou plusieurs articles, il suffit d’adresser un message électronique à l’adresse :

[email protected];

Page 53: Revue de presse « Défense - UNION-IHEDNpétrole / Halliburton envisage une OPA hostile sur Baker Hughes 9) Géopolitique de la culture : ... avancé mais plus vaste que le TTP. ·

1) Articles en langue française : La galaxie de l'Etat islamique

Révélations sur la nuit où Rémi Fraisse est mort

Et si on vendait les Mistral à la Suisse ? | Site mobile Le Point

2) Articles en langue étrangère :

Union-ihedn.org