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Revue de presse "EN APARTÉ" (éditions) La Contre Allée www.lacontreallee.com NORD ECLAIR - MON DIMANCHE Quelques notes de Chailloux Extrait «Et c’est avec un poète-écrivain, Lucien Suel, qu’elle s’aventure cette fois-ci. Une résidence en novembre-décembre avec les (éditions) La Contre Allée. L’idée : retranscrire les paroles des Fivois en mots et en musique. « On va également créer un cabaret que l’on jouera le 19 décembre au théâtre Massenet. Et pourquoi pas un disque et un livre ? ». Delphine Pommier NORD ECLAIR - MON DIMANCHE 11 octobre 2009 TELERAMA Les voyages sonores de Laure Chailloux Extrait "En attendant, Laure Chailloux atterrit à Fives, son quartier de Lille. Avec les (éditions) La Contre Allée et l'auteur Lucien Suel, elle part à la rencontre des habitants pour écrire, en mots et en musique, l'his- toire de ce quartier populaire en pleine mutation. "On s'imprègne des choses, on va lire chez les gens, la matière s'étoffe au fur et a mesure... J'aime cette façon de créer en avançant." Un cabaret origi- nal en naîtra, encore une autre histoire..." Cécile Rognon TELERAMA semaine du 21 au 27 novembre 2009

Revue de presse - évènement En aparté 2009 - Éditions de la Contre Allée

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Revue de presse - évènement En aparté 2009 - Éditions de la Contre Allée

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Revue de presse "EN APARTÉ" (éditions) La Contre Allée www.lacontreallee.com

NORD ECLAIR - MON DIMANCHEQuelques notes de ChaillouxExtrait«Et c’est avec un poète-écrivain, Lucien Suel, qu’elle s’aventure cette fois-ci. Une résidence en novembre-décembre avec les (éditions) La Contre Allée. L’idée : retranscrire les paroles des Fivois en mots et en musique. « On va également créer un cabaret que l’on jouera le 19 décembre au théâtre Massenet. Et pourquoi pas un disque et un livre ? ».

Delphine PommierNORD ECLAIR - MON DIMANCHE 11 octobre 2009

TELERAMALes voyages sonores de Laure ChaillouxExtrait"En attendant, Laure Chailloux atterrit à Fives, son quartier de Lille. Avec les (éditions) La Contre Allée et l'auteur Lucien Suel, elle part à la rencontre des habitants pour écrire, en mots et en musique, l'his-toire de ce quartier populaire en pleine mutation. "On s'imprègne des choses, on va lire chez les gens, la matière s'étoffe au fur et a mesure... J'aime cette façon de créer en avançant." Un cabaret origi-nal en naîtra, encore une autre histoire..."

Cécile Rognon TELERAMA semaine du 21 au 27 novembre 2009

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Revue de presse "EN APARTÉ" (éditions) La Contre Allée www.lacontreallee.com

NORD ECLAIR

L’office du tourisme proposait, samedi, une visite de la place Degey-ter. Deux points de vue se confrontaient : celui, historique, d’une guide conférencière, et celui, urbaniste, d’un paysagiste ayant parti-cipé à la réalisation de la place.Saviez-vous que Pierre Degeyter, l’ouvrier fivois qui a donné son nom à la place centrale du quartier, est aussi l’homme qui a mis en musi-que l’Internationale ? C’est en tout cas ce qu’a appris la quinzaine de curieux ayant participé, samedi après-midi, à une visite guidée de la toute récente place Degeyter, inaugurée en avril 2007.Organisé par l’office de tourisme de Lille, l’événement a rassemblé principalement des habitants du quartier.La visite guidée a surtout parlé d’urbanisme, le domaine de Nico Bouts, paysagiste du cabinet Nord Sud Paysages ayant travaillé sur place. « Ca a été très difficile de choisir un projet, ça nous a pris des heures et des heures de discussions. Installer des parkings ou laisser de la place pour les arbres ? C’est la bataille entre un peu de convivia-lité et un peu de place», raconte-t-il. La version finalement retenue vise à mettre en valeur le centre du quartier et limiter le passage des voitures. « Ce fut dur d’en arriver là. Même Martine Aubry est interve-nue directement !».La visite guidée s’est conclue à Lasécu par une lecture en musique de Laure Chailloux et Lucien Suel organisée par une association du quartier, La Contre Allée.

Une visite guidée pour découvrir la place Degeyter

Adrien VilquinNORD ECLAIR 23 novembre 2009

Partenariat avec le département "Ville d'Art et d'Histoire"

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ZOOM

La soirée de samediCiné-concert, lecture et musi-que sont au programme deRen-contre(s) en aparté . On décou-vrira le travail de Lucien Suel etLaure Chailloux mais aussi ce-lui du troisième artiste en rési-dence, le réalisateur Nicolas De-vos, et des artistes invités, Péné-lope Michel, Leïla Bousnina, Éli-sabeth Gilly et Amandine Dhée.À 19 h au théâtre Massenet,rue Massenet. Entrée : 5/3 ? .

03 20 04 81 65.

À suivre sur le webDeux sites internet permettentde suivre l’actualité de la rési-dence et de la maison d’édition.lillefivesenaparte.blogspot.comlacontrealle.com

Un auteur, Lucien Suel, et uneaccordéoniste, Laure Chailloux,sont en résidence à Fives àl’invitation de la maisond’édition la Contre Allée. Leurimmersion se traduira par lasortie d’un ouvrage écrit etaudio dans quelques mois. Cesamedi, au théâtre Massenet,ils donnent à voir et à entendrequelques bribes de leur travail.

PAR CATHERINE [email protected] MAX ROSEREAU

Lucien Suel, écrivain, habitant or-dinairement Ligny-lez-Aire, dans lePas-de-Calais, s’est installé dans lequartier en octobre. La musicienneLaure Chailloux, elle, n’a pas eu àdéménager puisqu’elle a posé sesvalises ici il y a près de quinze ans.Tous deux vivent pourtant jus-qu’en février, à l’invitation de laContre Allée, la même expérience :être à Fives en résidence – Enaparté – pour créer « une œuvre ori-ginale sur l’histoire sociale et cultu-relle du quartier». Du texte et de lamusique naîtront de leur immer-sion, de leurs observations, deleurs recherches. « Il est importantqu’ils puissent séjourner long-temps, qu’ils rencontrent les com-merçants, les habitants, les gens»,appuie leur hôte Benoît Verhille,responsable de la maison d’édition.

300 briques !Lucien Suel collecte les informa-tions, évoluant comme un quidamdans son quartier. « Quand je vais àla boucherie, les gens ne me connais-sent pas. Je ne dis pas "bonjour, jesuis écrivain ". » Il discute, entendles conversations. « J’enregistretout, j’absorbe. Ça ne se voit pas,car je ne prends pas de notes en di-rect, mais je travaille.» En ce mo-ment, il recopie les intitulés des vi-trines, entre les stations de métroMarbrerie et Fives (mais en sur-face, évidemment). « Les magasins

qui ont disparu, ceux qui sont en-core là, ça dit des choses...» Il luireste à peu près un mois de rési-dence. « Il y a encore une liste dequestions que je voudrais creuser etde gens que je voudrais rencontrer.Par exemple, j’ai prévu un entretienavec une infirmière qui fait ses tour-nées ici depuis une douzaine d’an-nées. J’ai aussi rendez-vous au CDIdu collège Boris-Vian pour que lesenfants me parlent de leur environ-nement.» Chaque pas est une dé-couverte, puisque Lucien Sueln’avait mis les pieds qu’une foisdans le quartier, par inadvertance,il y a longtemps. Il note pourtantque les parents de sa femmeavaient tenu un café à Fives avant

la guerre... Et puis il avait fait quel-ques recherches, pour participer àl’ouvrage publié par la Contre Al-lée en septembre 2008, À chacunsa place. Ses impressions du quoti-dien ? « Je trouve que la propretés’est améliorée... ou alors je me suishabitué ! Je me sens à l’aise ici.Mais je pense qu’il est nécessaire depouvoir aller plus facilement dans lecentre de Lille, à pied ou à vélo.»

Que fera-t-il de toute cette matièrebrute ? « Ma production ne sera pasune fiction, car je sors d’un roman( La Patience de Mauricette). Cesera plutôt une vision poétique de Fi-ves, son passé, son futur.» L’auteurs’est posé la question de la forme.« L’objet le plus courant, ici, c’est labrique. J’ai décidé d’écrire des textesdans le format homothétique d’uneface de brique. Cela représente 7 li-gnes de 46 caractères. Pour donnerce côté visuel au texte, j’ai 300 bri-ques à faire !»

Tableaux sonoresLaure Chailloux vit à Fives depuisquatorze ans. « C’était un choix de

devenir propriétaire dans un quar-tier populaire. Je ne voulais pasm’enclaver dans un endroit avec desgens d’une seule et même classe so-ciale. Et puis je savais que ce quar-tier allait évoluer. L’habitat pascher attirait des gens qui voulaientacheter.» Pas déçue pour un sou,elle apprécie énormément «la vraieconvivialité entre voisins» et « lesrapports simples», l’impression« qu’il n’y a pas de système de précarré ». La musicienne observe lesmutations : « Il faut faire attentionà la façon dont on fait bouger les vil-les aujourd’hui. Que deviendra Fi-ves-Cail, quartier dans le quartier...Et les courées ?»De ses pérégrinations, LaureChailloux se nourrit pour écrire sespartitions pour accordéon. « Il y ades tas de tableaux visuels qui peu-vent se traduire en tableaux sono-res. Ils sont poétiques, charmants,contradictoires... Si on prend letemps de regarder, de se promener,on construit une musique.»

Spectacle vivantDans un système de constant va-et-vient, le texte nourrira la musiqueet la musique nourrira le texte. Onaura une idée, samedi, sur la scènedu théâtre Massenet, de cet enche-vêtrement. Cette étape de travailmontrée en public vient après d’au-tres présentations chez des habi-tants. « C’est difficile de faire entrertout le monde dans un salon, et puisc’est important aussi d’investir unlieu de diffusion culturelle de proxi-mité », indique Benoît Verhille. Lesartistes n’arriveront pas avec uneforme finie, cette lecture musi-cale-là n’aura lieu qu’une fois...« Ce n’est pas une représentationspectaculaire, mais on est vraimentdans le spectacle vivant.»Et puis cet instant suspendu, à sontour, suscitera des réactions dansla salle, des gens se proposerontpour accueillir des lectures... « Ilfaut que tout le monde se réemparede ces histoires, conclut l’éditeur.On peut en être dépositaire, mais onn’en est pas propriétaire.»

La résidence d’artistes est l’unedes initiatives de la maison d’édi-tion fivoise la Contre Allée, dontla thématique est « Mémoire et so-ciété ». Le premier ouvrage publié,À chacun sa place, auquel avaientdéjà participé Laure Chailloux etLucien Suel, était un livre mêlantphotos, paroles de Fivois et poè-mes. « Dans la continuité de ce tra-vail, nous avons initié En aparté»,indique Benoît Verhille. Préparéedepuis dix-huit mois, cette rési-dence a commencé avec le travailde Nicolas Devos, puisque « le prin-cipe est d’associer un plasticien, unmusicien et un auteur». De juin à

septembre, le réalisateur a filmé lequartier. « Pour initier l’histoire »,Sous les pavés, la placea été projetéen continu au théâtre Massenetlors des dernières Journées du patri-moine.Images, écriture et musique, laContre Allée ne néglige aucune dis-cipline pour refléter le quartierdans sa vérité. On sent Benoît Ver-hille habité par son sujet. « Fivesest un quartier historique, exposé àune totale reconversion, puisque cequi a légitimé son existence – l’acti-vité industrielle – n’est plus.» LaContre Allée regarde le passé« pour y trouver des explications

sur nos vies actuelles», pour letransmettre aussi. Elle observe leprésent, y agit comme lien social,proposant un sujet d’intérêt com-mun, fédère l’action de divers parte-naires publics et privés (hormis, bi-zarrement, le Département, tient àpréciser l’éditeur). Elle parie surl’avenir en invitant des artistes àrencontrer des habitants (et inver-sement) dans un quartier popu-laire. « On multiplie les possibles,on est une école de la curiosité, unemaison où l’on parle de la cité», dé-taille encore Benoît Verhille. C’estsûr, il y aura une deuxième rési-dence En aparté. C. P.

« On est une école de la curiosité »

Le quartier dans les mots de Lucien Suel,dans les notes de Laure Chailloux

« J’absorbe. Ça ne se voitpas car je ne prends pasde notes en direct,mais je travaille. »

Benoît Verhille, directeur de laContre Allée.

Ils seront trois sur scène samedi, dit Laure Chailloux : elle-même, l’accordéon et Lucien Suel.

FIVES

QUARTIERS LILLE 21

LA VOIX DU NORDVENDREDI 18 DÉCEMBRE 2009

1328.

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C e soir-là, c’est Brigitte quiinvite. Bonbons, cacahuè-tes et petit coup à boire.

On reçoit à la bonne franquettedans cette rue Désaugiers, à Fi-ves. Et on arrose le tout d’unebonne dose de chaleur humaine.Les voisins ne se sont pas déplacésen masse, mais ce n’est pas lenombre qui compte. « L’idée, c’estavant tout de rassembler des gensautour d’une histoire, autour duquartier qu’ils habitent », nous ex-plique Benoît Verhille, le créateurde la maison d’édition La ContreAllée qui propose ces « Rencon-tres en Aparté ».Et des histoires à Fives, il y en a.En résidence depuis octobre dansun petit appartement du quartier,l’auteur Lucien Suel a glané ici etlà des témoignages de ces Fivois,« des gens simples qui vivent en-semble ».L’auteur venu des collines de l’Ar-tois est même devenu un Fivois,avec ses « petites habitudes ». Derencontres en rencontres, il a bâtides textes sur la vie du quartier, etnotamment la place Degeyter.Chez Brigitte, c’est devant la che-minée que Lucien s’est installépour mettre en voix ces histoiresfivoises. À ses côtés, l’accordéo-niste Laure Chailloux salue unpar un les voisins venus assister àcette lecture musicale. Il y a Jean-Pierre, retraité SNCF, « embrigadédans cette association de malfai-teurs ! » se marre-t-il en évoquantson adhésion à Paroles d’Habi-tants. Il y a aussi Jean-Claude, at-taché à son quartier comme unarbre à sa terre. Au encore cejeune couple ou cette maman ve-nue avec ses deux enfants.

On s’installe dans le canapé. Et,comme au théâtre, le silence sefait pour permettre à Lucien etLaure d’entamer leur lecture mu-sicale. Lucien raconte la vie de Fi-ves Cail Babcock à coups de méta-phores, d’ellipses et de poésie.« L’usine est fermée », souffle-t-il.

« Ah, non ! Elle est pas fermée ! »tempête Jean-Claude, qui, letemps d’un instant, a oublié queles artistes sont en représentation,que les textes de Lucien sont ro-mancés, que, même si l’avenir deFCB est un sujet délicat pour lui etses voisins, le temps des débats estpour après. Cette intervention duvoisin de Brigitte prouve que le

travail mené par les artistes tou-che au cœur de la vie des habi-tants. Il faut la douceur des notesde l’accordéon de Laure pour re-plonger dans l’ambiance feutréede la lecture musicale.Les grands yeux bleus de la jeuneaccordéoniste balayent le publicrestreint. Ses doigts galopent surles touches blanc ivoire de son ins-trument en bois pendant que lefeu crépite dans la cheminée etque Lucien poursuit sa narration.À la manière d’aphorismes,l’auteur de romans raconte : « Àla place de la Place, il y avait desmaisons », « Il reste du passé qui

ne veut pas trépasser », « Il est en-core temps de refuser la tablerase, de remplir les places vides ».Fin du spectacle. Applaudisse-ments. Brigitte, Jean-Claude, Jean-Pierre et les autres digèrent cetexte sur la mémoire de Fives etses habitants. Benoît Verhille, quisouhaitait « aller au-delà du "bon-jour voisin" pour échanger sur cequi touche les habitants commeleur environnement qui bouge » aréussi son pari. Un double paripuisque selon lui, « une fois qu’ona fait passer un artiste dans la cui-sine des gens, on a déverrouilléquelque chose ». Si ces Fivois sedéplacent samedi soir au ThéâtreMassenet, c’est gagné. �

Laure Chailloux et Lucien Suel en pleine lecture musicale, organisée chez Brigitte, habitante de Fives.

ÉCLAIRAGE

On s’installe dansle canapé. Et, commeau théâtre, le silencese fait pour permettre àLucien et Laure d’entamerleur lecture musicale.

LILLE-CENTRE � Vol sous lamenace d’un couteau près de lagare Lille-Flandres. Un jeunehomme de 18 ans a été dépouillé deson argent, de ses cigarettes et deson téléphone, dans la nuit de mer-credi à jeudi, vers minuit. Après avoiralerté le 17, il a été escorté par unepatrouille de la Bac et a reconnu sonagresseur à proximité. Celui-ci, unSDF âgé d’une vingtaine d’années, etdéjà connu pour des faits de vol, a étéarrêté et placé en garde à vue. Confié

à la brigade de répression des actesviolents (Brav) de la Sûreté de Lille, ila reconnu les faits. Il doit être déférédemain au tribunal en vue d’une com-parution immédiate.

LILLE � Deux cambriolagesélucidés. Un vol par effraction a étécommis lundi après-midi rue Necker,à Fives. Dans la foulée, la police aaperçu deux individus courir et a pu in-terpeller l’un d’eux. Le deuxième a étéarrêté mardi. Tous deux ont reconnules faits et seront convoqués ultérieu-

rement au tribunal. Un peu plus tard,dans la nuit de lundi à mardi, un autrecambriolage a été commis dans un ca-binet médical de la rue de la Collé-giale, dans le Vieux-Lille. Deux indivi-dus âgés de 17 et 20 ans ont été in-terpellés à proximité peu de tempsaprès, en possession de médica-ments et d’un ordinateur portable ap-partenant au cabinet. Ils ont reconnules faits et seront convoqués ultérieu-rement au tribunal. Le majeur pour yêtre jugé, le mineur pour être mis enexamen, par le juge des enfants.

La Contre Allée, maison d’édition lilloise attachée à la thématique « mémoires et société », organise des lecturesmusicales au domicile des Fivois. Sauf ce samedi, où « la Rencontre en Aparté » se déroule au Théâtre Massenet.LAURIE MONIEZ > [email protected]

FAITS DIVERS

Art et débat s’invitent chez les Fivois

Première édition de Rencontre(s) en apartéImplanté au cœur de Fives, le théâtre Massenet ouvre ses portes aux artistesrésidents des Rencontre(s) en aparté (Laure Chailloux, Lucien Suel, et Nico-las Devos) pour présenter et partager au public le travail entrepris il y a quel-ques mois avec les habitants de Fives. Souvent associée aux initiatives loca-les, la maison d’édition La Contre Allée propose différents rendez-vous, afinde multiplier les opportunités d’échanges et de dialogues. Dans cette dyna-mique, le dispositif « En Aparté » prévoit des périodes de recherches, des ren-contres des publics, des temps d’écriture, des lectures chez l’habitant (lire ci-dessus) et des représentations publiques comme ce samedi 19 décembreoù vous pourrez découvrir l’œuvre produite par les artistes et inspirée parl’histoire forte et populaire de Fives. Autres artistes invitées pour l’occasion :Leïla Bousnina, photographe, Amandine Dhée, auteur, et Élisabeth Gilly, co-médienne. �

� Rencontre(s)en aparté demain à 19h au théâtre Massenet. Tarifs : 3 et 5 €.

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LILLE

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www.culturenord.frLa Contre Allée : la vie entre les lignes

Dans le foisonnement du monde de l’édition, la Contre Allée fait sans doute figure de Petit Poucet. Mais ses cailloux semés sur le terreau du quartier de Fives, à Lille, lui ouvrent de singuliers horizons. Rendez-vous « en aparté », ce samedi, pour suivre le cheminement engagé de ses artistes.C’est une jeune maison d’édition née dans le quartier de Fives à Lille. C’est là que La Contre Allée trouve son inspiration, de quoi nourrir la fringale humaniste de ses auteurs, leur envie de dire, d’écrire, d’inscrire. Le principe de la maison, portée par Benoit Verhille : travailler autour de la thématique « mémoires et société»; interroger un territoire pour mieux témoigner, dialoguer, transmettre, imaginer l’avenir. En cela, le quartier de Fives, riche d’un siècle d’activité industrielle et aujourd’hui en pleine mutation est un terreau formidable. A partir d’une histoire singulière, La Contre Allée propose une réflexion universelle : quels choix de vie, de société pour demain ? Comment vivra-t-on la ville, Lille en l’occurrence ? C’est en croisant les regards, regards d’artistes, d’intellectuels, de politiques… et d’habitants, que la maison d’édition construit son bel édifice et son identité particulière. Espace de recherches et de ressources.Après un premier pas franchi en janvier 2008, avec la sortie de A chacun sa place, ouvrage sensible et original de textes et photos autour de la naissance de la Place De Geyter, à Fives donc, la Contre Allée poursuit sur sa lancée en mettant en place des résidences d’artistes intitulées « En aparté ». Un travail sur le long terme, en profondeur. « C’est un projet en gestation » explique Benoit Verhille, « on invite des artistes à créer en s’inspirant de leur territoire d’accueil. On est dans l’idée de la docu-fiction, fiction au sens de perspective. Et cette mise en perspective de l’histoire et du « on va vers quoi », je crois que les artistes peuvent faire ça ». La résidence permet aussi d’inscrire la création artistique au cœur du terrain. Et c’est une belle manière de « creuser la veine sur laquelle on a envie de se développer » poursuit Benoit Verhille. « On est dans l’action concrète, on met les gens au travail et on développe tout ce qu’il est possible de développer comme rencontres autour du sujet ».Ainsi, trois artistes arpentent le quartier depuis des semaines, des mois : Nicolas Devos, musicien, vidéaste, Laure Chailloux, accordéoniste, Lucien Suel, écrivain, poète, habitent Fives ou s’y sont installés pour un temps. Balades et rencontres, histoire

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sociale et culturelle du quartier nourrissent leurs écritures. Surtout, depuis le début de leurs pérégrinations, ils proposent des lectures régulières (musicales, imagées, bien sûr) de leurs travaux : principalement chez l’habitant, mais aussi dans différentes structures du quartier comme des foyers d’ados ou de femmes en difficultés. « C’est un rendez-vous singulier pour le public, et une étape de travail pour les artistes » souligne Benoit Verhille. Pas à pas, l’ouvrage se construit, mais c’est bien ce qui se lit, ce qui se vit entre les lignes qui lui donne tout son sens.Le prochain rendez-vous « En aparté » aura une résonance un peu particulière. Ce samedi 19 décembre, l’équipe de la Contre Allée s’installe au théâtre Massenet. Avis aux Fivois… et non Fivois. Une nouvelle fois, les compositions de Laure Chailloux feront échos aux mots de Lucien Suel et Nicolas Devos proposera un ciné-concert… ou comment se plonger 24h dans le vie du quartier de Fives. (Parallèlement, deux autres artistes sont invitées : la photographe Leïla Bousnina, qui travaille sur la mémoire des retraités immigrés maghrébins, et Amandine Dhée, jeune auteur lilloise qui croque avec acuité les situations de la vie quotidienne).« Il faut être clair, tout ceci n’est pas très spectaculaire, il n’y aura pas de feu d’artifice » s’amuse Benoit Verhille. N’empêche, ce genre de temps fort souligne l’importance de pouvoir travailler dans le temps. Et c’est un chapitre de plus dans l’histoire d’un livre en train de s’écrire.

SignatureTitre (bold) Date

Cécile Rognonwww.culturenord.fr Le 14 décembre 2009

www.culturenord.fr(suite)

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LIBERTE HEBDOLa Contre Allée , maison d’édition lilloise attachée à la mémoire et à la place de l’individu dans la société, nous invite aux Rencontre(s) En Aparté, samedi 19 décembre, 19h, au théâtre Massenet de Lille-Fives. L’écrivain-poète Lucien Suel, l’accordéoniste Laure Chailloux et le musicien mais aussi réalisateur Nicolas Devos présenteront, chacun, une œuvre originale issue du travail en résidence qu’ils ont effectué dans ce quartier de Fives à l’invitation de La Contre Allée, et inspirée de son histoire sociale et culturelle. L’objectif de cette résidence tient en quelques mots : témoigner, transmettre, dialoguer, questionner les mémoires et l’histoire d’un territoire. La soirée du 19 sera égale-ment l’occasion de découvrir le travail de deux artistes invitées : la photographe Leïla Bousnina, qui, depuis un an mène un travail auprès des résidents du foyer ARELI de Lille-Fives, et l’auteure Aman-dine Dhée.

Liberté Hebdo Du 11 au 17 décembre 2009

SORTIREn Aparté, c’est la rencontre que vous proposent les (éditions) La Contre Allée. Le théâtre Massenet implanté au cœur de Lille Fives ouvre ses portes aux artistes résidents pour présenter et partager au public le travail entrepris, il y a quelques mois, avec les habitants du quartier, les forces vives et associatives. Autour du questionnement des mémoires, de l’histoire, et du devenir d’un territoire, les artistes pressentis pour l’aventure, Laure Chailloux, Lucien Suel et Nicolas Devos ont rencontré au fil des mois les Fivois. De ces échanges chez l’habitant, de ces recherches, qui contribuent à la transmission et à la valorisation du patrimoine, l’accordéoniste, l’auteur de romans et le plasticien cinéaste donnent à entendre, à voir, à écouter une parti-tion originale, inspirée de l’histoire sociale et culturelle du quar-tier.

Sortir Du 16 décembre 2009 au 5 janvier 2010