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REVUE DE PRESSE

revue de Presse La Petite invite # 2011

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Revue de presse du festival Toulousain La Petite invite # 2011

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REVUE DE PRESSE

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« Loin de calquer le schéma 2010, La Petite met les petits plats dans les grands et renforce son

implantation dans le paysage toulousain »

« Des Nuits sonores avec l’accent »

« Sans faute ! »

« On dirait qu’entre la Petite et Nuits sonores, il y a anguille sous roche »

« Une petite invitation, une grosse programmation »

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LA PETITE INVITE #Allez hop, on se remet la petite soeur ! Après l’invitation faite à Nuits sonores l’année dernière, la Petite Invite a appelé.... Nuits sonores dans le cadre de ce festival Toulousain qui ramène à Toulouse les meilleurs festivals de France. Et la pioche est à nouveau très bonne cette année puisque viendront à la Petite invite # M.A.N.D.Y, Pilooski, Panteros666, Death in Vegas, Silver Apples, Souleance, Renart, et l’invité spécial Gonzales, en autres. On dirait qu’entre Nuits sonores et la Petite, il y a anguille sous roche.

NUITS ET JARDINSPour la deuxième fois consécutive, l’association toulousaine La Petite invite Nuits Sonores, festival optimal en matière de rock et d’électro, à s’emparerde la ville rose. Death In Vegas (forts d’un très attendu nouvel album) et Gonzales (en concert spécial à la Halle aux Grains) sont deux des principaux envoyés musicaux de cette année.

180 L’agenda des possibles

Gólgota picnic, de RodrigoGarcía. Photo : David Ruana.

Causes communes

Le TnBA de Bordeaux, le Parvis de Tarbes etle théâtre Garonne à Toulouse ont-ils faitalliance ? Ce trimestre, de l’une à l’autre de ces salles, on retrouvera ainsi la créationde Dominique Pitoiset autour desmarionnettes vietnamiennes (Le Maître desmarionnettes), le percutant Salves de MaguyMarin, l’acrobatique Immédiat de CamilleBoitel, L’Outrage au public de Peter Handke par les flamboyants Néerlandais de lacompagnie de Koe, Anne Teresa deKeersmaeker, ou enfin l’épicé triptyque Hotpepper… du nippo-brechtien Toshiki Okadaautour du thème de la précarité. Remarquables aussi : au TnBA, lesjudicieuses « reprises » de la mémorableLoi du marcheur autour d’entretiens avec Serge Daney (18>21/10) et du schizophréniqueZiggy… de Renaud Cojo (29/11>10/12), toutcomme El viento en un violin de ClaudioTolcachir avec sa compagnie timbrée(9>12/11). Avec Tercer Cuerpo (18-29.10),l’Argentin sera également présent au théâtre

Garonne, où les noms de Gwenaël Morin,Jean-Michel Bruyère, Carlotta Sagna,Richard Maxwell, Rodrigo Garcia ou leperformer Steven Cohen suffisent à laisserpenser que l’automne n’y sera guèreennuyeux. E. D.

De septembre à décembre au TnBA à Bordeaux

(www.tnba.org), au Parvis de Tarbes

(www.parvis.net), et au Théâtre Garonne de

Toulouse (www.theatregaronne.com).

Poitou-Charentes / Aquitaine / Midi-Pyrénées

Un autre septembreRendez-vous annuel desarts vivants et visuels, lePrintemps de Septembrese place cette année sousle signe « d’un autremonde ». Il mettra au jourdes nouvelles expressionsà partir du travaild’artistes qui s’inspirentdes énergies élémentaires– totems, cérémonies,invocations… Ainsi onpourra admirer les œuvresde Joe Bradley, KarlaBlack, Thomas Houseagoou encore une expositionconsacrée à TatsumiHijikata, fondateur de ladanse butô. Les Soirées

Nomades et le ParcoursNocturne seront aussi aurendez-vous, et, pour sapremière édition, leFestival international desécoles d’art.Le Printemps deSeptembre, jusqu’au 16 octobre à Toulouse.www.printempsdeseptembre.com

Nouvelle magieLe Silence du monde,installation d’EtienneSaglio, (>16/10)expérimente le lien entremagie et arts plastiques. A la façon des cabinets decuriosités, le spectateur

est invité à découvrir desfigurines de papiers, desnuages en lévitation dansune cloche de verre : unemagie sans magicien pourun réel transformé. Onretrouve l’artiste, cettefois-ci en jongleur invisiblede balles lumineuses, dansVibrations (les 13 et 14)de Raphaël Navarro. Octobre magique, du 4 au 20 octobre au TAP de Poitiers. www.tap-poitiers.com

Quartiers d’automnePierre Clément donne denouvelles constructionsaux éléments dont il

s’empare. Hélène Moreauquestionne le passage dela conception à laconstruction. John PhillipMäkinen explore lesplaisirs du quotidien etnos plus sombres désirs.Trois artistes, trois modesde création qui viennentprendre forme à Saint-Cirq-Lapopie. Cesplasticiens ont pris leursquartiers dans l’anciennemaison du peintre PierreDaura, reconvertie enrésidences d’artistesgérée par la Maison desArts Georges Pompidou à Cajarc. Un lieu propice à la fois au travail et à la

confrontation au public.Résidences d’automneaux Maisons Daura,jusqu’en novembre à Saint-Cirq-Lapopie,dans le Lot. www.magp.fr

Nuits et jardinsPour la deuxième foisconsécutive, l’associationtoulousaine La Petite inviteNuits Sonores, festivaloptimal en matière de rocket d’électro, à s’emparer de la ville rose. Death InVegas (forts d’un trèsattendu nouvel album) et Gonzales (en concertspécial à la Halle auxGrains) sont deux des

principaux envoyésmusicaux de cette année.Auparavant, les Toulousainsauront pu goûter auxdélices des Jardinssynthétiques dont ladeuxième édition met enrelation patrimoinearchitectural et créationcontemporaine, via desexpos, concerts, spectacleset autres conférences.Jardins synthétiques,du 13 au 16 octobre à Toulouse. www.jardins-synthetiques.orgLa Petite invite NuitsSonores, du 2 au 6novembre à Toulouse.www.lapetite.fr

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ELECTRO ET PLASTIQUELa Petite réitère son invitation à la version toulousaine du festival Lyonnais Nuits sonores. Au programme : une déambulation dans des lieux emblématiques de la ville. Objectif : privilégier la découverte, la création et les talents locaux avec des nuits aux esthétiques électroniques et indépendantes.Du 3 au 6 novembre.www.lapetite.fr

NUITS SONORESChaque année La Petite, structure d’accompagnement artistique, invite à Toulouse un festival déjà connu sur le territoire national pour ses talents de défricheur. Pour la deuxième année consécutive, c’est le festival lyonnais des Nuits sonores qui offre aux Toulousains un panorama des musiques électroniques au gré d’apéros sonores gratuits, d’une babyrave, et de 4 nuits de musique. C’est la Halle aux Grains qui a été désignée pour accueillir en clôture la création originale de cette édition : The Unspeakable Chilly Gonzales and his quintet.

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LES NUITS SONORES AVEC L’ACCENT« Beaucoup de festivals nous font rêver » s’illumine Stéphanie Ailloud, directrice de la Petite à Toulouse. « Alors quand notre association a voulu créer son propre événement, nous avons imaginer inviter un festival extérieur, le transporter dans notre ville et organiser ce festival à la toulousaine, avec l’accent et le soleil. Plutôt que de créer un énième festival - et il y en a beaucoup à Toulouse -, nous préférons importer un festival à l’image forte, à la programmation sûre ». Avec ce concept très original en tête, l’association La Petite a reçu en 2008 et 2009 Les Femmes s’en Mêlent, dans une esthétique entre folk, chanson et rock.L’année dernière et cette année, ce sont les Nuits sonores lyonnaises, événement majeur des musiques électroniques en France, qui quittent les Berges du Rhône pour rejoindre celles de la Garonne. « Chaque invitation se fait pour deux éditions, poursuit Stéphanie Ailloud. Cela nous permet de bien connaître nos invités et d’avoir un festival qui monte en puissance. Logiquement, après Les Femmes s’en Mêlent, nous avons eu envie d’inviter les Nuits Sonores. Nous partageons avec ce festival le goût des musiques électroniques et nous soutenons, comme lui, l’originalité et la création indépendante. Nous avons également un esprit fédérateur dans notre association, dont l’activité principale est l’accompagnement artistique et la formation. Nous aimons mettre en relation les artistes entre eux, créer une dynamique de création, comme le font les Nuits sonores.»

Babyrave et Apéros SonoresAprès une édition 2010 de très beau calibre (avec Erol Alkan, Ivan Smagghe, Joy Orbison, Francesco Tristano, Danger, Pantha du Prince), le cru 2011 s’annonce tout aussi éclectique et palpitant. « Nous établissons la programmation ensemble. La Petite connaît les lieux, le public toulousain, les artistes locaux. L’équipe des Nuits sonores apporte sa culture, ses goûts. » Le jeudi 3 novembre, l’ouverture - gratuite- se fera avec le duo synthétique et historique Silver Apples (au Lieu-Commun) avant un concert du groupe électro rock Death in Vegas (au Bikini). Le lendemain, toujours au Bikini, se tiendra une belle nuit avec une affiche électro pop/house avec The Shoes, Pilooski, M.A.N.D.Y et Caribou. Une autre nuit, plus électro, réunira le samedi Dusty Kid, Panteros666, Hudson Mohawke (Opéra Bouffe).« Chaque programmation est adaptée en fonction des lieux : salle de concerts, club, galerie d’art contemporain. Sur les nuits, le warm-up se fera avec des DJ’s toulousains comme Web 7.0 ou Laundrymix ». La Petite reprend aussi des axes de programmation qui ont fait la spécificité de Nuits sonores : une Babyrave, des Apéros Sonores et l’extension Extra! qui « proposera 13 projets pendant toute la semaine». Pour clôturer le festival, comme à Lyon cette année, Gonzales viendra jouer sa création Chilly Gonzales and his quintet, avec un orchestre de chambre (à la Halle aux Grains). « Nous sommes super contents d’accueillir Gonzales à Toulouse et treès fiers de la programmation de cette année, qui réunit quelques artistes connus et beaucoup de découvertes!».

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LE GRAND BARNUM DE LA PETITE

La Petite récidive et ouvre, pour la seconde année consécutive, les portes de Toulouse au festival lyonnais des Nuits Sonores, en collaboration avec Arty Farty. Boîte de Pandore sonique, l’événement s’approprie la ville via différent lieux stratégiques et impose une affiche actuelle, indépendante et bien évidemment riche en surprises. Une programmation mobile, sur 4 jours, qui défriche la crème de la crème des nouvelles tendances musicales, en gardant une identité résolument intime et conviviale.Loin de calquer le schéma 2010, La Petite met les petits plats dans les grands et renforce son implantation dans le paysage toulousain. L’Opéra Bouffe et la Halle aux Grains complètent cette année une cartographie riche de 6 lieux-clés (Bikini, Lieu-Commun...). Une Halle aux Grains qui recevra d’ailleurs l’un des temps forts de cette édition, en la personne de Gonzalès. L’artiste, accompagné d’un orchestre de chambre, livrera une création originale azimutée et en phase avec l’état d’esprit du festival.

« Notre idée est d’aller explorer d’autres territoires que ceux des musiques électroniques, afin de se tourner vers des esthétiques indépendantes, qui touchent parfois au spectre de l’électro », explique Julien Roche, en charge de la direction artistique graphique et de la communication chez La Petite. Une identité renforcée par la présence de Death in Vegas ou de Caribou, cador des platines made in Canada, mais aussi par des artistes moins exposés, à l’image de de Pilooski, ou encore Everydayz, sans oublier la légende des 60’s, Silver Apples, en ouverture.

Guincher en toute proximitéLa Petite ne s’impose aucune limite et ré-affirme sa volonté de « faire découvrir, via des têtes d’affiche, des groupes émergents », comme le souligne Julien Roche. Des concerts, mais aussi des apéros sonores gratuits, avec notamment la Carte Blanche au label parisien Cartilage Records, le samedi 5 novembre au Connexion Café, sans oublier les fameux Extra !.Des Extra ! qui ont bénéficié d’un soin tout particulier et qui diffusent en journée, via des performances innovantes, un état d’esprit marqué par la proximité avec le public. On notera la Serre Musicale et son « Microqlima » riche en mix dj, mais aussi le fameux petit train (le 31.10 dans toute la ville) et ses platines mobiles, ou encore la distribution d’hosties sérigraphiées (si, si !). Mêmes les kids pourront guincher avec la Baby Rave (le 6.11 à la Médiathèque José Cabanis). À ne pas louper, avant le top départ, les Pré-Nuits, avec notre incontournable soirée Let’s Strip the Artist à la Dynamo (le 31.10) et le concert participatif Voyage Voyage Voyage (le 2.11 au Palais des Beaux-Arts).

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ECLECTIQUE ET ELECTRIQUEL’association toulousaine La Petite se fait une joie d’inviter cette année un festival renommé pour ses talents de défricheur, les Nuits sonores de Lyon. Depuis bientôt maintenant 10 ans, cette manifestation excelle, en effet à mettre en avant les jeunes talents de la musique actuelle, electro, mais pas seulement. Du coup, le quartier Bonnefoy va battre au rythme des apéros sonores, des nuits éclectiques, et même d’une « babyrave » pour les plus jeunes avec guimauve et bonbons à gogo ! Mais l’opéra Bouffe et la fameuse Halle aux Grains sont également réquisitionnés pour l’événement. Des Américains Silver Apples « vétérans » de la musique électronique, au trio Finlandais K-X-P, du jeune Lyonnais Everydayz au canadien Chilly Gonzales, aux multiples collaborations (Bowie, Björk, Iggy Pop), une large palette de la musique électronique sera présentée dans la ville rose.

LA PETITE INVITE # NUITS SONORESDu 3 au 6 novembre.Le célèbre festival de musique électronique lyonnais fait son escapade toulousaine annuelle : des stars, Death in Vegas, Caribou ou Gonzales (accompagné d’un orchestre de chambre), des découvertes et des initiatives amusantes, comme une babyrave pour les enfants. Sans faute !Bikini, Halle aux Grains et lieux divers ( Toulouse) - www.lapetite.fr

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ELECTRO CHOCSLe festival Les Nuits sonores quitte ses quartiers lyonnais pour réveiller les rues de Toulouse au son de l’électro. Six lieux emblématiques de la ville ou-vrent pour l’occasion leur scène à plus d’une vingtaine de djs et de groupes internationaux. Parmi les grands moments à ne pas louper, on fonce écou-ter le set du jeune prodige Dusty Kid à l’opéra-Bouffe, le concert du trio Honey for Petzi au Lieu-Commun, et le show forcément barré du génial The Unspeakable Chilly Gonzales à la Halle aux Grains. Entre deux nuits blanches passées à se déhancher, on n’oublie pas d’aller voir les expositions et autres performances programmées en journée. Un long et beau week-end en pers-pective.

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NUITS SONORESLa Petite invite pour la seconde fois à Toulouse le fameux festival lyon-nais Les Nuits sonores. 4 jours de pure musique et d’activités insolites. Six lieux qui font partie du patrimoine toulousain, investis pour accueillir les agitateurs urbains. Les journées passeront au rythme du programme Ex-tra! Expositions, showcase, animations, chaque événement est innovant et interactif pour toucher le plus large public. Manger des hosties à l’éffigie de David Hasselhoff ou se prendre pour Philippe Candeloro sous acide à la patinoire devient possible. Les apéros sonores (gratuits) se chargeront d’entamer les soirées dans une convivialité électrique. La nuit, quant à elle, sera placée sous le signe des sons électroniques et indépendants. Comme à leur habitude, les Nuits sonores proposent une ribambelle d’artistes de renomée, internationaux, ou locaux. Les anglais de Death in Vegas s’en don-neront à couer joie pour agiter la foule de la nuit #1; l’un des hommes de Caribou prendra la relève de la nuit #2 au Bikini pour un dj set envoûtant et en clôture des 4 nuits éclectiques, the Unspeakable Chilly Gonzales himself hantera la Halle aux Grains, accompagné d’un orchestre de chambre. Les Nuits sonores risquent vite de se transformer en nuits blanches tapageuses. Prévenez vos voisins.

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Qui est La Petite ?Ne vous fiez pas à son nom fragile et enfantin. La Petite joue bien dans la cour des grands. Créée en 2004, elle partage son activité entre accompagnement d’artistes et ateliers culturels. Le festival du même nom est quant à lui organisé pour la 4ème année consécutive. Comme nous l’explique Stéphanie Ailloud, directrice de production, La Petite privilégie toujours « les approches innovantes et indépendantes ». Côté musique, La Petite aime les sonorités électro et inventives, et accompagne chaque année plusieurs artistes. Elle leur fournit une aide com-plète à la création, à travers un « Média Pack », boîte à outils unique et personnalisée. Il com-prend pour chaque artiste un contenu de promotion général, à la fois radio, audio et visuel. C’est un véritable tremplin pour les talents toulousains, qui, après un an de soutien, se font une place sur la scène musicale. Evoluant par eux-même et acquérant de l’assurance, ils reviennent même avec de nouveaux projets de collaboration avec ceux qui les ont lancés. Mais La Petite n’est pas seulement un « complément d’artiste ». Elle est aussi l’organisatrice des ateliers Voix Ton Corps Comme Il Est Beau, des moments d’expression corporelle et vocale qui ont lieu toute l’année, au Centre Culturel de Bellegarde.

Un festival, une invitationUne fois par an, La Petite invite un autre festival, pour quatre jours de fête non-stop au son des dernières tendances musicales. Cette année, La Petite reçoit pour la deuxième fois consécutive le géant lyonnais des cultures électroniques Les Nuits Sonores. C’est alors sans surprise que l’on apprend que, lorsqu’il s’agit de sélectionner ses invités, La Petite sait se montrer exigeante. Elle ne choisit que des évènements originaux qui, comme elle, revêtent une dimension participative. En 2009 déjà, elle invitait Les Femmes s’en Mêlent, festival itinérant mêlant art et musique. au féminin, faisant de Toulouse un vrai rendez vousmusical. Pour la programmation, « l’invité propose, La Petite dispose » nous dit-on ! Cette étroite collaboration lui permet d’ac-cueillir à Toulouse des têtes d’affiche internationales, comme Death In Vegas ou Chilly Gonzales pour cette édition 2011. Les bé-névoles, au coeur du festival Pour l’organisation d’un tel évènement, la petite équipe toulousaine doit s’agrandir. Elle intègretout d’abord des volontaires civils en mission pour six mois, qui participent à la conception en amont de l’évènement. Vien-nent ensuite en renfort 70 bénévoles, qui, pendant les quatre jours du festival, sont rattachés au service communication, la régie ou la billetterie. Le bruit court que La Petite est l’un des festivals qui chouchoute le plus ses bénévoles! Et ce n’est pas étonnant, lorsque l’on apprend que ces derniers bénéficient d’une formation « sur mesure », afin de favoriser les liens et la co-hésion du groupe, avant même le festival. Au programme ? Présentation du projet et de l’esprit du festival, puis participation à des séances spécifiques selon les postes occupés. Et donc voilà un groupe de jeunes, motivés et compétents, qui assure une partie de la mise en oeuvre des festivités sur le terrain. Ambiance garantie !Un lieu (hors du) communLe village du festival - cet endroit où s’enchaînent animations, apéros sonores et autres réjouissances auditives - c’est au Lieu-Commun. Situé au 25 rue d’Armagnac (quartier Bonnefoy), La Petite transforme pour l’occasion ce faubourg en véritable « Brooklyn rose ». Et bien sûr, l’entrée est gratuite. Autour de ce point central, les lieux de concerts sont éclatés dans toute la ville, permettant au public de découvrir la diversité des espaces musicaux toulousains. Du Bikini au Café Connexion, en passant par la prestigieuse Halle aux Grains, tous les endroits sont bons pour installer les platines et faire bouger les foules.

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Les Nuits sonores : « Petite invite » pour grosse fiesta électroniqueAprès avoir attiré 8000 personnes en 2010, La Petite invite # Nuits sonores repart pour un tour de piste aux sons électros. « Notre gros axe reste les musiques électroniques avec, comme cible les 18-30 ans. C’est aussi l’occasion de rappeler que l’image de l’électro comme de la musique à fond plein les oreilles, qui date des années 1990, est dépassée. Le champs de l’électro est très vaste. Cela va de la musique en club à fort volume à de la musique minimale. Chacun peut trouver son intérêt dans des musiques accessibles ou pointues, et chaque soirée du festival aura une couleur différente. » Explique Stephanie Aillloud, directrice artistique du festival.Après un apéro-concert inaugural à Lieu-Commun, le jeudi 3 à partir de 19h, le festival va progressivement monter en puissance et gagner en décibels. le vendredi 4, le Bikini sera le théâtre d’une soirée pop-électro avec «The Shoes» ou M.A.N.D.Y en guest stars tandis que la nuit du samedi 5, plus dansante et plus « club » se déroulera à l’Opéra Bouffe. Enfin, pour la clôture, le dimanche 6 novembre, le festival des cultures électroniques et indépendantes a reconduit sa « Babyrave » à la médiathèque (17h) afin de « travailler sur la découverte des musiques actuelles au jeune public ». dixit Stephanie Ailloud, et a réussi à organiser une création originale à la Halle aux Grains (22h). « C’est une proposition cohérente avec ce lieux et les gérants étaient enthousiastes. Nous sommes fiers de ce programme en clôture !» continue l’organisatrice. Sans concurrence mais en complémentarité, les trois rendez vous toulousains de musiques électroniques ( Les Siestes Electroniques, Electro’Alternativ, et la Petite invite # Nuits Sonores) font émerger ce domaine musical dans la ville rose. « Nous sommes très attendu cette année ! » conclut Stephanie.

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Festival La Petite invite #En mettant à l’honneur à Toulouse un festival reconnu pour ses talents de défricheur (les Nuits sonores), la Petite offre 4 jours de découvertes artistiques, allant des esthétiques indépendantes, électroniques et transversales. Un maître mot : la mobilité. Elle prend la forme de plateaux originaux et explore une dizaine de lieux emblématiques de la ville. Festive, décomplexée, et curieuse, telle se veut l’empreinte de cette invitation.

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NUITS SONORES : Devine qui vient dormir ce soir ?Les Toulousains sont invités à louer un canapé où même leur studio aux fes-tivaliers. Une première !FESTIVAL. Arnaud, étudiant à l’ESC Toulouse a inscrit son canapé pour 10€ la nuit, ptit dej’ compris. Pierre loue son studio 40€ la nuit et Nathalie son appartement pour 6 personnes 89€. Pour sa deuxième édition, le festival toulousain de musiques électroniques La Petite invite # Nuits sonores innove en proposant aux Toulousains d’accueillir chez eux des festivaliers pour une ou plusieurs nuits. Pour cette première en France, l’organisateur, La Petite s’est associé à Morningrcroissant.com. Le principe ? Si vous habitez le centre-ville et que vous ayez un canapé, une chambre d’ami ou carrément un appart à louer, vous pouvez poster gratuitement votre annonce sur le site. « Chacun fixe le montant de son loyer à la nuit », explique Laurent de Vitton, cofondateur du site de location de particulier à particulier. Le paiement s’effectue en ligne à et l’hôte reçoit le loyer 24 heures après l’arrivée du festivalier. Ce qui évite les mauvaises surprises... Le directeur graphique de la Petite Julien Roche, précise : « C’est un mode d’hébergement alternatif, souvent bien moins cher que l’hôtel, qui correspond tout à fait aux fans d’électro et à l’esprit des Nuits sonores. Etre hébergé chez l’habitant, c’est une façon plus sympa, plus convi-viale de vivre la ville et l’événement ».

Côté festival : On ne rate pas Dj Caribou au Bikini pour son unique date fran-çaise de l’automne, le concert du généralissime Chilly Gonzales à la Halle aux Grains, avec un orchestre de chambre, à la médiathèque : la suprenante Babyrave avec des Djs comme chez les grands !

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ELECTRONIQUE > Une petite invitation, une grosse programmation.

La Petite, structure d’accompagnement d’artistes toulousaine invite le festival Lyonnais Nuits sonores à s’installer dans la ville Rose du 3 au 6 novembre. Les scènes du Bikini, de la Halle aux Grains, ou encore de l’Opéra Bouffe accueilleront les sensations électroniques du moment comme Caribou, Chilly Gonzales, Hudson Mohawke, The Shoes, Dusty Kid, Pilooski, Death in Vegas ou encore M.A.N.D.Y. Renseignements : www.lapetite.fr

Dans les ténèbres de Vegas.

En cinq albums, Death In Vegas s’est imposé comme l’un des groupes les plus fascinants de la scène indépendante actuelle. La musique des Anglais, lumineuse et inquiétante, a d’ailleurs servi de bande-son à des films comme « Blair Witch Project 2 », « Demonlover » ou encore « La dernière maison sur la gauche »… Interview de Richard Fearless.

Sept ans séparent ce nouvel album du précédent…Lorsque mes chansons ne convenaient pas à Death In Vegas, je les enregistrais avec d’autres musiciens. En revanche, je voulais travailler ces nouvelles compositions avec le groupe, en les nourrissant de nos expériences personnelles.

Vous assimilez toutes sortes d’influences…Pourtant, je n’ai quasiment pas écouté de musique ces dernières années. Quand je voulais en écouter, je prenais ma guitare, ou j’écoutais la musique dans ma tête. Mes influences, ce sont mes voyages - j’ai récemment vécu dans le désert africain du Kalahari - et des photographies de paysages que j’ai contemplées des heures durant…

Que donnera ce nouveau groupe sur scène ?Nos répétitions laissent présager d’excellents concerts : nous sommes tous très impliqués dans Death In Vegas. Nous nous sommes amusés à faire sonner nos titres les plus connus, comme « Aisha » ou » Dirge », comme ils n’ont jamais sonné : on dirait du Black Sabbath !

Death in Vegas, en concert jeudi 3 novembre à 20 h 30, dans le cadre de « La Petite invite les Nuits Sonores » au Bikini (rue Théodore Monod, Ramonville Saint-Agne). Première partie : Dona Confuse. Tarif : 22€.

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LES NUITS INDIE

La Petite remonte au créneau pour une nouvelle mouture des Nuits sonores, la deuxième, avec le fes-tival Lyonnais de musiques actuelles : quatre nuits donc, et bien au delà, dont la première débute ce soir, entre Lieu-Commun (avec Silver Apples et NS crew) et Bikini (où séviront Dona Confuse et Death in Vegas). Si les concerts y tiennent le haut du pavé jusqu’à la clôture du festival, dimanche, à la Halle aux Grains, par the Unspeakable Chilly Gonzales and his quintet (photo), le curieux pourra donner un coup de mains à la sculpture d’un cyclope géant baptisé Nakunoeil, profiter de l’installation interactive du collectif 10-43 au CRIJ ou flasher les QRcodes semés dans la ville pour découvrir des oeuvres sous licence libre. Ouvrez vos oreilles... Mais pas seulement.Du 3 au 6 octobre.

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« La Petite invites # Nuits sonores : Number 3 Top Ten November festival »

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LA PETITE INVITES # NUITS SONORES

The slimmed-down version of Lyon’s annual Nuits Sonores festival, hosted by arts outfit La Petite, makes its return to Toulouse this year, offering an exclusively indoor take on the main event’s multi-venue, multi-day format. Forgive us for skipping straight to the final act, but the press surrounding the festival appears at pains to point out the potential magic in Chilly Gonzalès & His Quintet’s performance at the Halle aux Grains theatre (they may have a point). Elsewhere across the four days, Richard Fearless’ recently revived Death In Ve-gas play the inaugural evening; Caribou, M.A.N.D.Y. and Pi-looski play the same venue—Le Bikini—the next night; and Hudson Mohawke, Dusty Kid, Panteros 666 and Renart show their wares at Opéra Bouffe.

LA PETITE INVITE # NUITS SONORES

Chaque année, la Petite, structure d’accompagnement artis-tique Toulousaine, aime à inviter sur son sol un festival connu pour ses talents de défricheur. En 2010, la Petite invitait le grand Lyonnais : Nuits sonores, pour 4 nuits aux esthétiques électroniques et indépendantes.Cette année encore, Arty Farty et La Petite propose une créa-tion originale, 4 nuits éclectiques, 3 apéros sonores et une ba-byrave pour les plus petits.A noter cette année, une ouverture sur les esthétiques rock avec le privilège de recevoir un groupe mythique des années 70 : Silver Apples. Chilly Gonzales nous fera le plaisir de clô-turer cette édition, dans l’écrin de la prestigieuse Halle aux Grains, avec une création originale.

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LES PETITES NUITS SONORES

La Petite invite le festival lyonnais Nuits Sonores à Toulouse pour une seconde collaboration, du 3 au 6 novembre, du Bikini, à la Halle aux Grains en passant par l’Opéra Bouffe. Objectifs affirmés de cette année : privilégier la découverte, la création (via une création originale) et les talents locaux, tout en adaptant la politique tarifaire.

La programmation présentera un panel des meilleurs cou-rants musicaux du moment avec Caribou, Chilly Gonzales, Hudson Mohawke, The Shoes, Dusty Kid, Pilooski, Death in Vegas, Souleance, Pantero 666 et bien d’autres…

ON Y SERA !

Du 3 au 6 novembre, le festival La Petite invite # Nuits Sonores se tiendra à Toulouse pour quatre nuits aux résonances éclectiques. Pour la deuxième année consécutive, diligentée par l’association La Petite – structure de soutien artistique et de créations innovantes – l’incontournable festival lyonnais des cultures indépendantes et électroniques Nuits Sonores est invité dans la ville rose. Pour cette nouvelle édition, La Petite nous réserve une réjouissante programmation et qui nous permettra de déambuler nuit après nuit à travers les hauts lieux du patrimoine toulousain.L’honneur sera à donner à Silver Apples, duo psyché-rock mythique, d’ouvrir les hostilités. Le trio finlandais de K-X-P leur donnera l’écho le lendemain pour un apéro sonore hypnotique entre battements robotiques et sombre électro-krauckrockienne.La Petite invite # Nuits Sonores investit le Bikini pour deux soirées : jeudi, les Anglais de Death In Vegas nous inviteront dans leur Trans-Love Energies électro planante, tandis que le shoegazing de Web 7.0 ouvrira le bal de la Nuit #2 avant que Caribou (DJ-set) et Pilooski galvanisent les foules.Danses frénétiques et DJ-sets assourdissants : le poulain de Warp Records Hudson Mohawke et la techno éclectique de Dusty Kid se relayeront derrière les platines toute la nuit pour nous scotcher les écoutilles et auront pour ambition de rendre cette Nuit #3 dansante et tortueuse.En journée les Extras ! métamorphoseront la ville en investissant l’espace urbain. Au programme, des projets – déjantés de préférence – qui conjuguent musique et esthétisme, avec entre autres un jardin d’hiver, des dégustations d’hosties sérigraphiées et une balade à la recherche d’affiches sonores.

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TOULOUSE FM

CAMPUS FM

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LA PETITE INVITE # NUITS SONORES

Pour la deuxième année consécutive, la structure d’accompagnement toulousaine La Petite a invité l’énorme festival lyonnais Les Nuits Sonores. Le principe de l’invitation se limitant à deux années, ce crû 2011 était l’ultime venue du festival dans la ville rose. Nous avons donc profité au mieux de cette programmation 2011 alléchante avec Chily Gonzales (Interview à paraitre), Caribou, Death In Ve-gas, The Shoes (Interview à paraitre), Silver Apples et bien d’autres... Jeudi 3 novembre dernier, la soirée (privée) d’ouverture au Lieu Commun a fait salle comble. L’honneur nous a été donné de voir la moitié de Silver Apples, Simeon, actuellement en tournée. Le papy américain (aucune péjoration ici, au contraire) a littéralement séduit le public, en trifouillant son oscillateur et chantant pour un live psychédélique et charnel. Une grosse leçon de musique purement ressentie, ça commençait très fort… La suite nous emmenait au Bikini (salle de concert réputée de Toulouse) pour Death In Vegas. Ici , l’ambiance redescend un peu pour nous. L’orientation pop-mystique du dernier album (chronique ici) laissait présager d’un concert peu intéressant. Ce fut le cas, malgré une horde de fans de la première heure.

Vendredi 4 novembre, toujours au Bikini, The Shoes livre une prestation survoltée. Deux batteurs, une basse et des machines pour un son electro-pop cristallin et allant crescendo. Les rémois, musiciens mais aussi producteurs, nous ont prouvé leur ta-lent avec un concert très bien ficelé et une bonne dose d’humilité.La mention spéciale revient à Caribou. Auréolé de son album Swim, le canadien était annoncé en Dj set (de quoi inquiéter un peu)… mais c’était tout simplement fantastique! Les morceaux choisis allaient de la tribal house à l’electro-pop hypnotique qu’on lui connait, le tout orchestré avec une finesse remarquable. Ils sont rares les artistes capables d’une telle sensibilité. Quelle claque ! Le lendemain, samedi 5 novembre, Dusty Kid, Hudson Mohawke et Renart investissent l’Opéra Bouffe pour des performances techno-minimal et des manipulations sonores qui ne laissent personne indifférent. La salle était déjà comble à minuit, fermeture annoncée à 5h00…

Dimanche 6 novembre, c’est Chilly Gonzales and his quintet qui se charge de clôturer le festival dans le magnifique cadre de la Halle aux Grains. Le pianiste de génie s’amuse, distrait et essaye de nous apprendre l’histoire de la musique (et de la sienne). Ambiguité, charisme et un peu de folie. La sauce prend avec le public. Je ne retiens que la musicalité (Solo Piano aura bientôt une suite !)

Pour cette dernière édition de La Petite invite # Nuits Sonores, le public toulousain est venu massivement. Les lieux choisis par les deux équipes ont donné un bel écrin à une programmation plus que réjouissante.

Pour l’année prochaine, La Petite invitera un autre festival. En attendant, vous pouvez retrouver photos et infos sur le site.

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LA PETITE INVITE # NUITS SONORES / NUIT # 2 / BIKINI

Direction le Bikini à Toulouse, pour une soirée organisée par la Petite. La structure d’accompagnement Toulousaine a décidé d’inviter pour la seconde fois le festival les Nuits Sonores de Lyon, et nous offre une programmation alléchante pour cette soirée du 4 novembre.Dès son entrée sur scène, Web 7.0, jeune Bordelais de 19 ans, nous emporte dans son espace intergalactique avec ses compo-sitions électro-acoustiques. Les gens sont assis, debout, mais tous attentifs aux arrangements du jeune artiste qui délivre un set planant, pour un bon début de soirée, au calme.

Il suffit que les deux acolytes de The Shoes débarquent avec leurs potes percussionnistes de Das Gallianos pour que la notion de “calme” s’évapore. Un début en trombe, ça percute : ils annoncent, ils sont en forme. Un peu d’humour « cette chanson on l’a écrite avec Anita, mais elle n’est pas là, on l’a mise dans la MPC », et ils enchaînent avec Cliché. Anita a beau être dans la boite, l’efficacité du morceau n’est en rien altérée. Les percus reprennent de plus belle lorsqu’ils entament Stay The Same. Le temps pour les deux chaussures de se détendre sur Wastin’ Time, Das Gallianos eux ne cessent de faire battre la cadence. « Merci les meufs, merci les mecs » : et paf, c’est l’heure de People Movin’, on les attendait là, on peut dire qu’ils étaient pré-sents, et plutôt 4 fois que deux… Le public s’enflamme sur Time To Dance, qui annonce la fin du show. Déception au moment du « merci Toulouse », c’est trop tôt, on avait encore de l’énergie à revendre, on avait encore de l’énergie pour se dandiner dans la salle du Bikini, transformée en dancefloor par leur musique. Le final est à la hauteur de leur entrée en scène, ça percute jusqu’au bout. Une bière à la main, les Shoes quittent la scène en trinquant de loin avec le public, à la coul quoi ! C’est au tour de Pilooski de faire son entrée. Cédric Marszewski, de son p’tit nom, est connu pour sa technique de l’edit (technique qui consiste à transformer des morceaux du passé en allongeant leur durée pour les métamorphoser en électro-psyché). Le concept paraît aguicheur, on attendait donc Pilooski au tournant. Le jugement aura été rapide, après un quart d’heure d’écoute, on quitte la salle, préférant se pointer, tout comme une bonne partie du public, au bar et au fumoir, plutôt que d’écouter un son assez statique. Certes talentueux, l’artiste est plus intéressant à écouter sur ton canapé.Requinqués par cette petite pause, on se redirige dans une atmosphère carrément électrisante avec le son de Caribou, ou plutôt avec le DJ-set de Dan Snaith. Le public l’attendait, plus d’une fois dans la salle on a entendu « bon et Caribou c’est pour quand ? ». Ça commence à se déhancher énergiquement dès les premières notes. Caribou transcende, tant et si bien qu’une bande de joyeux lurons montent sur scène pour suivre leurs envies dansantes. Entre changements de direction et mélange de styles, Caribou sample une multitude de sons différents et fait de ce set un parfait appel au hochement de tête et au tapage de pieds. Quand on pense que Dan Snaith était étudiant en mathématiques… on s’estime heureux qu’il n’ait pas fini prof. Caribou a fait notre soirée, malgré un set un tantinet longuet. Il est un peu plus de 3h30, ne nous en voulez pas mais on décide de sè-cher Philipp Jung et Patrick Bodmer, les deux allemands de M.A.N.D.Y..Selon les retours de leur set, on ne pourra s’en vouloir qu’à nous-mêmes. Bilan de la soirée : pas déçus du déplacement, on reviendra volontiers, en espérant que la collaboration La Petite/Nuits Sonores se poursuive!

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LA PETITE INVITE #NUITS SONORES : NUITS BLANCHES ET ARTISTES LOCAUX

La Petite est une structure d’accompagnement artistique toulousaine. Nuits Sonores un festival de musique lyonnais parmi les plus importants. Le rapport entre les deux? La Petite invite # Nuits Sonores : un festival éclectique qui s’est déroulé de jeudi à dimanche et qui fait le grand-écart avec succès entre artistes internationaux et scène locale. Retour sur le festival. Une organisation binôme La programmation est faite en binôme avec un objectif comme l’explique la directrice de la Petite, Sté-phanie Allioud : »il s’agit de promouvoir les jeunes pousses locales, de défricher les talents« . Les Nuits Sonores apportent leur portefeuille d’artistes et l’experience d’un festival majeur et mature. Mais plus qu’une simple invitation, c’est une coopération entre deux structures non-dissemblables mais peu similaires. La Petite donne le ton, ses envies, son public, Nuits Sonores son point de vue différent ainsi qu’une force de proposition, et le programme s’établit presque organiquement. Et cela se ressent sur l’offre : soirée à tête d’affiche et extras à gogo. C’est peut-être toute la réussite ou tout le côté décontenançant parfois du festival : coincés entre deux monstres de scène les « petits jeunes » ont parfois du mal à s’imposer. Mais le pari est relevé, c’est déjà bien, et ça forme le talent. Death in Vegas, The Shoes, Caribou, M.A.N.D.Y., Hudson Mohawke, Dusty Kid, Chilly Gonzales entre autres, de quoi électriser la ville pour quatre jours sans pour autant laisser la scène locale simple spectatrice.« Défricheur de talents »La Petite ce n’est pas que des grosses têtes d’affiche internationales. Elle est ancrée dans la vie culturelle toulousaine. Le grand nombre « d’Extras » et l’éclectisme des évènements proposés témoigne d’une véritable volonté de permettre aux jeunes géné-rations d’artistes locaux de s’exprimer et de trouver leur public. Plus que la simple exposition ou mise en valeur des artistes, la Petite les accompagne vers la professionalisation. Et c’est un programme divers qui est proposé passant de la fabrication d’une peluche cyclope géante (Nakunoeil), à un évènement disco de marionettes, ou encore une rave pour enfants à la Médiathèque José Cabanis. Bref, l’ambition est de s’approprier la ville autant que le public. Et cela se ressent aussi dans la diversité des lieux choisis : le Lieu-Commun, un espace d’art contemporain, le Connexion Café, l’Opéra Bouffe, la Halle aux Grains, le Bikini, il fallait avoir de bonnes chaussures et un bon ciré pour couvrir l’ensemble des évènements.Soirées à guichet ferméPour sa seconde édition la direction confie que le festival est une réussite: « Le public est au rendez-vous« . Autant pour les soirées que pour les « Extras ». Le public est au rendez-vous même si les conditions climatiques particulières ont quelque peu contrarié certains points de l’organisation avec changement de lieux. Près de sept cent personnes se sont retrouvées pour le concert de Death in Vegas ce jeudi au Bikini, et c’est près de mille personnes qui ont assisté à la Nuit #2. La #3 a tourné à guichet fermé dès minuit, une véritable surprise pour les organisateurs qui ont dû refuser du monde à l’entrée « à contre-coeur ». Et pour finir en beauté une soirée Chilly Gonzales à la Halle aux Grains, la salle était pleine. Pour la direction la réussite du festival tient au fait « qu’il a su trouver son public et offrir un large panel d’ambiances, de proposer beaucoup de choses différentes sans perdre de sa cohérence. L’idée principale c’est d’inviter le festival et d’inviter le public ». Ce n’est en effet pas tous les jours qu’on propose une rave pour enfants.Et l’an prochain?Si cette édition est globalement un succès, La Petite termine son cycle de collaboration avec les Nuits Sonores pour renouve-ler le concept. Il s’agissait d’un engagement biennal, l’objectif étant d’amener à Toulouse le meilleur des festivals de France et d’Europe. Et pour l’année prochaine, si les organisateurs ne s’avancent pas à nous donner des noms, ils sont sur plusieurs pistes, « françaises ou étrangères ». A suivre donc pour passer d’autres nuits blanches sudorifiques.

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LA PETITE INVITE # NUITS SONORES : DEATH IN VEGAS / CHILLY GONZALESLa Petite est une structure toulousaine spécialisée dans l’accompagnement artistique, le développement de projets et le sou-tien de créations innovantes. L’association a accueilli en 2009 le festival itinérant Les femmes s’en mêlent avec plusieurs soi-rées au Théâtre Garonne et a invité l’an dernier le festival électronique lyonnais Les Nuits sonores pour quatre nuits festives et exigeantes. Véritable succès public avec 8 000 spectateurs, 30 artistes accueillis et huit lieux différents visités, La petite a réitéré cette année son invitation aux Nuits Sonores. Le festival s’est installé, cette fois, dans six lieux à l’image de la Ville Rose, entre patrimoine culturel et dynamique urbaine, avec une programmation ambitieuse, mélangeant l’esprit défricheur avec la confirmation de talents.Direction le Bikini, pour la première soirée, avec les Anglais de Death In Vegas dont on mesure – quand ils apparaissent sur scène – le côté protéiforme, en constante mutation. Du line up initial, composé de ses co-fondateurs histo-riques, Tim Holmes et Richard Fearless, seul le second est présent sur scène, entouré d’un groupe jeune dont le guitariste, che-velu, donne l’impression d’être issu d’un groupe de metal, look et attitudes inclus. Le cinquième album du groupe, Trans-Love Energies, sorti quelques semaines plus tôt, se situait davantage dans un esprit electro dark très torturé plutôt que dans celui du psychédélisme rock des débuts, avec un son lourd et industrieux, moite et inquiétant. Tel ce diptyque qui ouvre les hostilités sur le disque, un Silver Time Machine hypnotique et envoûtant qui débouche sur la rythmique puissante de Black Hole, comme la sortie du tunnel d’un groupe au bord de la rupture, dont on n’avait pas eu de nouvelles depuis cinq ans. Ces deux morceaux ne seront malheureusement pas joués ce soir, le groupe ayant choisi de démarrer en territoires familiers avec Leather et Girls, deux titres phares de leur album Scorpio Rising que Richard Fearless joue bizarrement dos au public. Il poursuit aux claviers avec Your loft my acid et le set se concentre alors logiquement sur les titres du dernier opus, alternant avec les classiques du groupe dans des versions remixées comme ce Aisha dont subsiste uniquement la voix samplée de Iggy Pop et Dirge où Richard Fearless se charge des vocalises, ruinant la beauté vaporeuse de la version studio portée par la voix de Dot Allison. On évite cependant la faute de goût in extremis, malgré un groupe peu subtil, qui joue très fort et un light show excessif en recherche constante de l’effet de transe. Death in Vegas a choisi de gonfler ses muscles plutôt que d’exhiber ses plaies, le groupe est ef-ficace à défaut d’être touchant. On passe de la soirée d’ouverture directement à la clôture du festival avec le concert de Chilly Gonzales à la Halle aux Grains. La salle accueille habituellement des concerts classiques, ce qui tombe bien car le Canadien vient accompagné d’un quintet : trois violonistes, un violoncelliste, un batteur et lui-même au piano. Génial et mégalo, montant sur scène en chaussons et robe de chambre en soie, Gonzales livre un one man show bourré d’humour d’une heure quarante qu’on voit à peine passer et réussit le cross over improbable entre la musique classique à la Erik Satie et les codes du hip hop et du rap. A la façon de La boîte à musique de Jean-François Ziegel, mais en infiniment plus drôle et moins pédagogique, il explique pourquoi les accords majeurs sont de droite et les accords mineurs de gauche, donne une leçon de solfège avec les différents rythmes musicaux (le quatre-quatre, le trois-quatre et celui de son invention : le six-huit) puis «viole» son piano avant de s’offrir une pause intimiste au coin du feu de l’application cheminée de son Ipad. Le spectacle, manifestement parfaitement réglé dans sa construction et écrit dans ses interventions laisse peu de place à l’improvisation mais permet à Gonzales de libérer sa folie et son talent de musicien. Gonzales n’oublie pas qu’il joue dans un festival electro et nous offre un tutoriel d’une application de remix de sa tablette Apple, dont il a d’ailleurs écrit le thème du premier spot télévisé ! C’est drôle, excessif, décalé, un pur régal. Le public de la Halle aux Grains ne s’y trompe pas, réservant un véritable triomphe à cette performance qui constitue l’unique date française de la tournée. On savoure d’autant plus ce moment !

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CARIBOU, SHAMAN DE LA PETITE INVITE#NUITS SONORES

Vendredi 4 novembre au Bikini de Toulouse, il y avait un shaman bien au-dessus des autres (The Shoes, Pilooski…) et c’est Dan Snaith alias Caribou qui envoutait le public de la Petite invite#Nuits sonores pour un dj set autrement plus sophistiqué, inspiré et puissant que les prestations des français du programme. A la lisière de genres parfois cheesy comme le drum’n bass ou d’autres plus anciens comme l’afrobeat et en façonnant un son qui n’appartient qu’à lui, le Canadien a donné des volutes de textures ouatées et de beauté spatiale à une jeune audience qui a adoré s’y lover. Les Berlinois de M.A.N.D.Y pouvaient consciencieusement clore le bal avec leur set classique et efficace.

Le programme du festival s’est poursuivi le samedi soir à l’Opéra Bouffe avec la découverte écossaise de Warp, Hudson Mo-hawke et l’échappé du Club Cheval, Panteros666. Un public très jeune adepte d’un crunk dubstep débridé faisait passer les trentenaires pour des flics en civil. On pouvait trouver à redire sur la qualité technique du son dans un endroit aussi vitré et l’en-chaînement un peu facile de djs davantage destiné à capter l’énergie clubesque du samedi soir qu’à satisfaire les mélomanes.

Le dimanche en revanche, on a eu le plaisir de retrouver l’inénarrable Gonzales et son orchestre de chambre à la Halle aux Grains pour une leçon de piano punk et grandiloquente, foutraque et subtile. A n’en pas douter le haut-fait de l’extension tou-lousaine du festival lyonnais.

DROLES DE NUITS.

Une année encore, La Petite a fait parler d’elle. En invitant le festival lyonnais des Nuits Sonores, elle a trouvé le créneau idéal pour s’imposer en actrice culturelle conséquente à Toulouse. Fervent supporter de cette initiative, Aparté s’est promis de couvrir le festival. Nos deux reporters, Mathis Grassot et Marc Bonomelli ont été désignés pour assurer le compte-rendu complet des évènements. Le problème, c’est que tout ne s’est pas déroulé comme prévu. A l’arrivée, c’est l’histoire de bien drôles de nuit que nous racontent ces deux rédacteurs pas franchement stables mentalement.

DOSSIER COMPLET SUR www.aparté.com

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