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Dossier CPR L'ère des nouveaux câbles est arrivée Des règles plus strictes pour la responsabilité solidaire Eclairage LED: voilà comment choisir les produits adéquats La concertation CCT: Fedelec s'engage pour les électriciens Magazine professionnel de la Fédération nationale des Entrepreneurs Installateurs-électriciens Fedelec magazine AVRIL 2017 REVUE DES MEMBRES TRIMESTRIELLE

REVUE DES MEMBRES TRIMESTRIELLE magazine

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avril 2017 • 1

Dossier CPR

L'ère des nouveaux câbles est arrivée

Des règles plus strictes pour

la responsabilité solidaire

Eclairage LED: voilà comment

choisir les produits adéquats

La concertation CCT: Fedelec s'engage

pour les électriciens

Magazine professionnel de la Fédération nationale des Entrepreneurs Installateurs-électriciens

Fedelecmagazine

AVRIL2017

REVUE DES MEMBRES

TRIMESTRIELLE

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Editeur responsable Filip Coveliers, directeur communication [email protected]

Périodicité • Tirage 4x par an • 1.800 exempl.

Fedelec Joseph Chantraineplantsoen 1 • 3070 Kortenberg T. +32 2 757 65 12 F. + 32 2 757 65 41 [email protected] – www.fedelec.be

Directeur Fedelec Willy Pauwels [email protected]

Publicité Inge De Ridder T. 053 80 87 47 – F. 053 80 87 48 [email protected]

Rédaction Confédération Construction, pooling communication: communication@confederationconstruction

Traduction Anouk Van den Broek

Mise en pages Nikka Cuypers [email protected]

Impression Graphius

COLOPHON

Un vent nouveauL'année n’aurait pas pu mieux commencer pour Fedelec. Après une ‘Nuit des Electri-ciens’ à nouveau réussie (pour des photos d’ambiance, voir les pages 48 et 49), nous vous présentons aussi maintenant le nouveau Magazine Fedelec que nous réalisons en collaboration avec notre organisation coupole Confédération Construction. En tant qu’installateur-électricien, vous en bénéficierez également! Désormais, Fedelec vous informe de manière encore plus accessible et plus détaillée sur des sujets d'actuali-té (comme la nouvelle réglementation sur la réaction au feu des câbles, à partir de la

page 16), des projets intéressants (à partir de la page 36) et les nombreux avanta-ges pour les membres.

Cependant, 2017 nous réserve bien plus. De concert avec ICS, l'organisa tion professionnelle des installateurs de chauffage central et de sanitaire, nous organiserons le 1er décembre 2017 l’Install-Day (voir page 13), le premier salon professionnel en Belgique pour tout le secteur de l’installation. Notez d’ores et déjà cette date dans votre agenda car ce sera un événement phare! Fedelec et ICS sont, avec 1.500 membres chacune, les organisations profes-sionnelles les plus représentatives des entreprises d’installation. Les fabri-

cants le savent très bien et seront ainsi présents en grand nombre avec leurs nouveaux produits et services.

Le rapprochement entre Fedelec et ICS est une évidence. Les métiers des élec-triciens et des installateurs de chauffage central et de sanitaire se recouvrent de plus

en plus et nous ne pouvons pas ignorer cette inévitable évolution. Une chaudière moderne regorge d’électronique, tout comme les techniques récentes pour l'automa-tisation d’habitations et de bâtiments qui dépassent largement le champ de travail traditionnel de l'électricien. Les consommateurs d'aujourd'hui ne se contentent pas d’allumer et d'éteindre la lumière, mais ils veulent aussi être en mesure de régler sim-plement leur chauffage et autres techniques (multimédia), aussi à distance. Ceci est un grand défi, tant pour les électriciens que pour les installateurs de chauffage et de sanitaire. Un défi que Fedelec et ICS sont heureux de relever ensemble!

Karl Neyrinck PRÉSIDENT FEDELEC NATIONAL

Karl Neyrinck

ÉDITO

Une journée pour toutes les techniques Fedelec et ICS lancent ensemble un salon professionnel unique

Le premier salon professionnel belge dédié aux techniques d'installation : climat intérieur, installations sanitaires, électrotechnique, automatisation et sécurisation, chauffage, ramonage et traitement d’eau

Dans les grandes salles du Brussels Kart Expo, de 10h00 à 20h00.

Accès gratuit pour les professionnels de la construction.

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Pour obtenir plus d’informations sur la réservation d’un stand pour cet évènement unique, veuillez contacter [email protected].

magazineFedelec ICS

magazine

Installateurs-électriciens

organisation: une initiative de:partenaire médiatique:

avril 2017 • 5

INHOUD

10

La concertation sectorielle: Willy Pauwels jette un coup d’oeil sur l’avenir. “La flexibilité est indispensable dans la lutte contre la concurrence déloyale.”

Comment gérer les câbles plus onéreux? Kris Van Dingenen vous donne quatre conseils!

3

Edito: par le président Fedelec Karl Neyrinck

6

Epinglé: les dernières nouvelles, servies toutes chaudes

10 La concertation sectorielle: Willy Pauwels jette un coup d’oeil sur l’avenir

13

Distorsion de concurrence: Fedelec défend les intérêts du secteur

16

Dossier CPR: êtes-vous prêt pour les nouveaux câbles?

20

Témoignage: une école économise jusqu'à 75 pourcent de frais d'éclairage

22

Eclairage LED: voilà comment choisir les produits adéquats

32

Des panneaux photovoltaïques pour l’eau chaude: une bonne idée?

16

26

Infos de chantier: que savez vous sur la responsabilité solidaire pour les dettes salariales?

28

AIB-Vinçotte conseille: seconde partie de notre série ‘Travaux en hauteur’

Dossier Énergie renouvelable

30 Des panneaux photovoltaïques pour l’eau chaude: une bonne idée ?

31 Réduction de moitié de la contribution environnementale sur les panneaux photovoltaïques

34 Fedelec et ICS unissent leurs forces avec l’Organisation de l’Energie Durable (ODE)

35 Colloque ‘Rendez-vous de l’Energie’

36

Reportage: Dynamitec remporte un prix avec une habitation kangourou axée sur l’avenir

40

Pleins feux sur un membre: en visite chez le constructeur de tableaux électriques NRJ Concept

46

Avantages des membres: visitez Walibi et Bellewaerde avec une réduction

47

Réception de Nouvel An

48

La Nuit des électriciens : vous étiez à nouveau présents en grand nombre

50

Question et réponse : la liaison équipotentielle principale peut-elle être installée dans le local du compteur gaz?

NEX

ANS

• avril 20176

Epinglé

Offre de formation infrastructure de rechargement pour véhicules électriques chez VoltaLes voitures électriques gagnent lentement du terrain en Belgique. De toutes les voitures qui roulaient fin septembre 2016 sur les routes flamandes, il y en avait 6.800 électriques. Ce n’est pas beaucoup. Cependant on remarque que l’intérêt pour les voitures électriques grandit.

Symposium "Electricité et Besoins Thermiques"Volta organise le symposium "Electricité et Besoins Thermique" chez Living Tomorrow (à Vilvorde) le 16 mai de 12h à 17h.

Nous produisons localement, de plus en plus d’énergie re-nouvelable. Souvent, c’est sous la forme d’électricité que cette énergie est disponible, pensons aux panneaux photo-voltaïques par exemple. Le plus intéressant est de pouvoir utiliser cette énergie localement. Cette énergie peut, entre autre, être utilisée pour produire de l’eau chaude sanitaire ou chauffer l’habitation. Les pompes à chaleur et le chauffa-ge électrique, même sans accumulation, sont de plus en plus d’actualité.

Nouveaux résultats d’étudeDurant le séminaire, nous présenterons les résultats éma-nant des études menées par les universités de Gand et de Liège. Différentes options de production d’eau chaude sani-taire et de chauffage d’une habitation très bien isolées ont été

comparées ainsi que le pourcentage d’autoproduction possi-ble suivant le type d’habitation et l’option choisie. L’étude comparera également le stockage dans des batteries ou dans un ballon d’eau chaude en fonction de l’utilisation d’une pompe à chaleur ou de panneaux photovoltaïques. Nous aborderons également l’impact des différents systèmes sur le calcul PEB.

Les présentations seront faites notamment par professeur Michel De Paepe (UGent), professeur Vincent Lemort (ULg) et Sylvain Quoilin (Commission Européenne et ULg).

POUR PLUS D’INFORMATIONS Vous pouvez contacter Paul Jacobs ([email protected])

Porté par les objectifs climatiques, les autorités encouragent l’utilisation de la voiture électrique. La gamme de voitures électriques devient plus large. Les avantages les plus importants sont d’ éviter de générer localement des émissions, le confort de conduite et la possibilité de charger la voiture de

manière peu chère, à la maison ou au travail. De fait, une bonne infrastruc-ture est nécessaire afin de stimuler l’u-tilisation de la voiture électrique.

Théorie et pratiqueParce qu’il y a de plus en plus de ques-tions d’installateurs électriciens au

sujet des systèmes de rechargement, Volta va démarrer une formation "In-frastructure de rechargement" à partir de cette année. Cette formation sera non seulement axée sur la théorie mais aussi sur la pratique et elle sera orga-nisée à différents endroits.

Différents points d’attention seront abordés comme l’impact de l’infra-structure sur le réseau électrique exis-tant. Il va de soi que les différents mo-des de rechargement seront parcourus ainsi que les normes les plus impor-tantes. L'attention sera également portée sur la recharge à des endroits (semi-) publiques et sur la propriété d’une entreprise, mais également à la maison.

POUR PLUS D’INFORMATIONS Vous pouvez contacter directement

Geert Verhoeven de Volta

([email protected])

BMW

Porté par les objectifs climatiques, les autorités encouragent l’utilisation de la voiture électrique.

avril 2017 • 7

Fedelec et ICS unissent leurs forces pour un nouveau salon professionnel

Le nouveau salon professionnel comble un manqueUne seule journée pour toutes les techniques: voilà le concept à succès de l’Install-Day, le nouveau salon professionnel du secteur de l’installation. Spécialement pour vous donc! Notez d’ores et déjà le vendredi 1er décembre 2017 dans votre agenda.

“Outre les deux jours professionnels de Batibouw, il n’y a que peu de salons en Belgique qui répondent aux besoins du professionnel", affirme Jan Lhoëst, direc-teur d’ICS, avec 1.500 membres, la plus importante fédération professionnelle pour les installateurs de chauffage cen-tral et de sanitaire. “Par l’organisation de l’Install-Day, nous comblons ce manque. Ce sera l’événement par excellence pour le secteur de l’installation.”

L’Install-Day réunira fabricants et instal-lateurs dans une ambiance informelle. “A cette fin, nous collaborons avec notre organisation coupole, la Confédération Construction”, raconte Kris Van Din-genen, directeur-adjoint de Fedelec. “Depuis des années, la Confédération organise des salons professionnels avec succès. Des salons tels que la Journée du Parachèvement et le Belgian Roof Day sont, avec plus de 4.000 visiteurs, des ré-férences dans leur secteur. L’Install-Day continuera sur cet élan.”

Miser sur l’expérienceCependant, cette nouvelle grand-mes-se du secteur de l’installation sera bien plus qu’un simple événement de réseau-tage. “Nous misons sur l’expérience” déclare Jan Lhoëst. “Pensez alors aux démonstrations, groupes de travail et sessions d’information sur de nouveaux produits et techniques. Comment nous l’organiserons concrètement reste à voir, mais les fabricants sont déjà convaincus par le concept. Le premier hall du Brus-sels Kart Expo, environ 50 stands, était vendu en un rien de temps et le nombre d’exposants continue à croître.”

Plus forts ensemblePour l’organisation de l’Install-Day, Fe-delec et ICS unissent leurs forces. “Nos deux secteurs se rapprochent de plus en

plus”affirme Kris Van Dingenen. “Vous pouvez également le constater clairement au niveau des produits: il y a dix ans, une chaudière était purement hydraulique, mais actuellement, l’électronique est éga-lement très importante. Ceci s’applique également aux pompes à chaleur et au-tres techniques. En outre, nous sommes plus forts ensemble. Fedelec et ICS re-présentent 3.000 indépendants, PME et grandes entreprises.”

Une valeur ajoutéeJan Lhoëst voit également des interfaces macro-économiques entre les électriciens et les installateurs de chauffage central et de sanitaire. “D’abord, il y a la législation sur l’énergie: les techniques sont de plus en plus importantes dans la construc-tion. Ceci offre d’énormes opportunités.

Ensuite, il y a des défis communs. Pen-sez alors aux fournisseurs d’énergie qui empiètent sur notre marché ou à la concurrence étrangère. En tant que fédérations professionnelles, tant ICS que Fedelec défendent

leurs membres contre ces menaces. Bien entendu,

l’Install-Day est éga-lement une excellen-te opportunité pour convaincre les non membres de notre valeur ajoutée.”

INSTALL-DAY• QUAND?

1er décembre 2017

• A QUELLE HEURE?

De 10h00 à 20h00

• OÙ?

Brussels Kart Expo

• EN SAVOIR PLUS?

Mail kris.vandingenen@

fedelec.be Kris Van Dingenen (Fedelec) et Jan Lhoëst (ICS)

• avril 20178

Epinglé

‘Parlons Digital!’ Voici le slogan que la Confédéra-tion Construction a utilisé pour attirer l’attention des entrepreneurs, architectes et autres personnes intéressées sur les possibilités inouïs de la numérisation du processus de construction.

En présence d’un millier d’auditeurs, les spécialistes BIM ont expliqué que la numérisation du bâtiment

englobe bien plus que la modélisation de l’informa-tion du bâtiment. Le BIM a déjà prouvé que cette méthode peut améliorer nettement la conception et le procédé de construction de bâtiments. Néanmoins, la numérisation va bien au-delà du BIM. Pensez alors à l’em-ploi de robots, aux machines commandées par ordinateur, à l’impression et au scan-

ning 3D ou aux drones. Ces techniques ne sont plus des perspectives lointaines, mais elles sont déjà utilisées avec succès à l’heure actuelle sur de nombreux chantiers.

Tout le monde au ‘numérique’

Sans l’avoir remarqué, la numérisation est entrée dans nos vies de manière inaperçue. Pratiquement tous

les entrepreneurs utilisent un Smartphone leur permettant d’envoyer des mails et de contacter des clients à partir d’un chantier. Les documents importants sont sauvegardés via le Cloud computing (appelé aussi le nuage infor-matique), de sorte qu’ils sont disponibles à tout moment et en tout lieu. Dans les années à venir, les appareils que nous utilisons seront de plus en plus connectés à l’Internet pour qu’ils puissent être commandés à distance ou communiquer par eux-mê-mes avec un fournisseur lorsque leurs ressources sont presque épuisées, ...

La numérisation a envahi nos vies et cette tendance s’intensifiera encore pendant les années à venir. Ainsi, la Confédération Construc-tion et le CSTC monteront plusieurs projets pendant les mois et années à venir afin d’assister les entrepreneurs membres dans le processus de numérisation.

Comme de coutume, Batibouw – le plus grand salon belge de la Construction, de la rénovation et de l’Aménagement intérieur – a commencé avec le ForumConstruction. Lors de cet événement, organisé par la Confédération Construction, des experts issus de différents domaines ont commenté l’évolution numérique dans le processus de construction.

L’avenir (numérique) de la construction

avril 2017 • 9

Journée Chantiers Ouverts : zoom sur les techniques

Build Your Home réunit les entrepreneurs et les clientss’engage aussi pleinement pour la promotion du secteur de la construction.

Il y a quelques mois, la Confédération Construction a fondé la plate-forme numérique "Build Your Home". Par le biais de cette plate-forme, la Confédération Con-struction souhaite garder les consommateurs au courant des événements et activités dans le secteur de la construc-tion. Le candidat constructeur trouvera sur la plate-for-me de l'information correcte et fiable, des conseils utiles et de l'inspiration pour leurs futurs projets de construc-tion. Le candidat constructeur/rénovateur pourra faire des recherches dans la base de données de plus de 14.000 entrepreneurs affiliés à la Confédération Construction et demander aisément des devis.

Outre une liste de professionnels enregistrés (par spéci-alité), Build Your Home comprend également beaucoup d'informations pratiques sur la construction et la rénova-tion, les primes de construction par région, les avantages fiscaux, des conseils en cas de litiges de construction, ...

www.buildyourhome.be

La Confédération Construction s’engage de diverses façons pour ses membres. Outre la défense des intérêts du secteur de la construction auprès des pouvoirs publics et décideurs économiques, la Confédération Construction

Tout sur la construction et la rénovationwww.buildyourhome.be

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Construction

14.000 entrepreneurs fi ables à votre service

Comme chaque année, la Confé-dération Construction organise une Journée Chantiers Ouverts en 2017. Cette année, la 11ème édition de cette campagne d'image aura lieu le diman-che 7 mai. Avec la Journée Chantiers Ouverts, la Confédération Construc-tion désire mettre en avant de façon positive le savoir-faire dans la con-struction. Les entreprises participantes peuvent présenter au grand public des chantiers ou des produits de construc-tion qui font clairement preuve de ce savoir-faire.

Les techniques pourront compter sur pas mal d’intérêts pendant la Journée Chantiers Ouverts. Vous pourrez, entre autres, aller jeter un œil à la maternité et au service des enfants de l’hôpital UZ à Louvain, pour lesquels BAM Contractors, Wycor, Cordeel,

Groupe Janssen, Imtech et SPIE Belgium ont contribué. Un moment à ne pas rater pour les électriciens : une visite du réseau à haute tension qu’Elia

a développé avec SPIE Belgium, le long de la côte belge.

www.journeechantiersouverts.be

• avril 201710

Fedelec en action

La concertation sectorielle axée sur

quatre prioritésCe sont des mois importants pour les 28.000 ouvriers et

4.800 employeurs de la sous-commission paritaire 149.01 des électriciens. Les partenaires sociaux négocient sur une nouvelle

convention collective de travail et espèrent avoir un accord avant les congés du bâtiment. Le directeur de Fedelec,

Willy Pauwels, met en évidence les priorités.

1 FLEXIBILITÉ: "Favorable à une réglementation flexible"

Fedelec s’engage pour une plus grande flexibilité sur le lieu de travail. Willy Pauwels: "Ceci est absolument nécessaire pour nos entreprises dans leur lutte contre la concurrence déloyale et le dumping social. Nous ne devons pas partir d'une feuille blanche. La loi sur le travail faisable et maniable, approuvée fin février par le Parlement, crée des possibilités intéressantes. Nous pensons en particulier aux cent heures supplémentai-res que les travailleurs peuvent prester sur base volontaire et que nous pouvons augmenter via un accord sectoriel. Jusqu’à présent, les entreprises devaient justifier les heures supplémen-taires du personnel, mais désormais elles ont des possibilités supplémentaires. La nouvelle loi offre deux avantages: les tra-vailleurs qui effectuent des heures supplémentaires reçoivent un supplément de salaire et ne sont pas contraints de prendre un repos compensatoire. Cela est intéressant à la fois pour les travailleurs et les employeurs, car nos membres ont constaté que la majorité des travailleurs préfèrent recevoir un supplé-ment de salaire plutôt que de prendre un repos compensatoire obligatoire. C’est également un grand soulagement par rapport à la complexité actuelle et aux charges administratives. Il y a tant de systèmes pour les heures supplémentaires qu’il est diffi-cile pour les employeurs de s’y retrouver. Nous ne nous faisons pas d'illusion sur le fait que les autres règles disparaîtraient ra-pidement, mais la loi concernant le travail maniable offre des perspectives attrayantes, dont nous voulons développer la con-ditionnalité dans la nouvelle CCT".

Willy Pauwels, directeur Fedelec National: "Pour nous, c’est une priorité absolue que tous les

membres soient d'accord avec les propositions émises."

avril 2017 • 11

›››

2 MOBILITÉ: "Défendre l’indemnité de mobilité"

"Si vous parlez d'organisation du travail, vous ne pouvez pas faire abstraction du problème de la mobilité dans not-re pays", explique Willy Pauwels. "Nous continuons à dé-fendre l’indemnité de mobilité, car celle-ci est exonérée de cotisations ONSS et représente souvent le seul aspect po-sitif pour les entreprises qui sont confrontées quotidien-nement aux embouteillages de plus en plus longs. Mieux encore: la CCT relative à la mobilité est indispensable pour nos entreprises membres pour qu’elles puissent fai-re leur travail. Les travailleurs en bénéficient également, puisque le salaire net est plus grand".

3 FORMATION: "Nécessité de personnalisation"

La loi relative au travail faisable et maniable prévoit une mo-yenne de cinq jours de formation par an et par travailleur, à moins qu'il n'y ait pas de CCT sectorielle. Le cas échéant, les travailleurs pourront bénéficier individuellement de deux jours de formation. "Nous sommes donc favorables à une CCT d’ordre général", affirme Willy Pauwels. "La formation est essentielle, mais pas tout le monde exige le même niveau de formation. En vue de la numérisation et au passage au BIM, un chef de chantier doit suivre de nombreuses forma-tions pour rester à jour. Ceci est moins le cas pour quelqu’un qui exécute des activités de base. Le nombre de journées de formation doit être en proportion avec la responsabilité du travailleur".

Fedelec préconise aussi la formation en alternance, où les étudiants combinent l’école avec le lieu de travail. "Les em-ployeurs peuvent déjà faire reconnaître leur entreprise com-me un lieu de travail pour la formation en alternance et cette initiative s’avère être très réussie. Cependant, il y a encore des obstacles, tant sur le plan politique qu’au sein des réseaux d’enseignement. C’est pour cette raison que Fedelec a fondé il y a quelques années, le Flanders-E Consortium, dont le but est de rapprocher les prestataires de services d'éducation et de formation et l’industrie. Si les connaissances des élèves dans certains domaines s’avèrent être insatisfaisantes, nous prenons des initiatives concrètes, telles que la mise à dispo-sition de matériel pédagogique pour les écoles. Que le con-sortium soit actuellement intégré au niveau fédéral via Volta prouve une fois de plus que Fedelec fait vraiment progresser les choses", déclare Willy Pauwels.

"Nous continuons à défendre l’indemnité de mobilité, car celle-

ci représente souvent le seul aspect positif pour les entreprises qui sont

confrontées quotidiennement aux embouteillages de plus

en plus longs."

• avril 20171212

›››

Fedelec en action

4 COÛTS SALARIAUX: "Une remarque auprès du deuxième pilier de la pension"

Le nouvel accord interprofessionnel, qui a été récemment ap-prouvé par le gouvernement Michel, prévoit une augmenta-tion salariale de 1,1 pour cent en deux ans en sus de l'indice prévu. "Nous souhaitons fixer l'évolution des coûts salariaux dans un CCT sectorielle, de sorte que les règles soient les mê-mes pour tout le monde", affirme Willy Pauwels. "En ce qui concerne le deuxième pilier, la pension complémentaire pour les électriciens, nous avons d’ailleurs une remarque à faire. Dans les circonstances actuelles, avec des taux d'intérêt tou-jours exceptionnellement bas, il est très difficile de garantir le taux de rentabilité minimal de 1,75 pour cent. Avec toutes les conséquences pour les employeurs que cela implique, car ils doivent payer la différence via le Fonds de sécurité d’existen-ce. Nous cherchons des solutions, mais en attendant, nous ne sommes pas disposés à investir davantage dans le deuxième pilier. "Le gouvernement reste en défaut selon M. Pauwels. D'une part, il veut soutenir les pensions complémentaires, mais d'autre part, il nous impose ce taux de rendement mini-mal. Nous mettons tout en œuvre pour trouver des solutions, mais cela n'est pas évident, car nous ne pouvons pas nous per-mettre de prendre des risques inconsidérés."

AVEZ-VOUS DES QUESTIONS SUR LES NÉGOCIATIONS

SOCIALES? Ou souhaitez vous participer en tant

que membre Fedelec au groupe de

travail questions sociales? Envoyez

un mail à [email protected]

ou visitez www.fedelec.be.

COMMENT FEDELEC DÉFEND VOS INTÉRÊTS?Avec ses 1500 membres, indépendants, PME et grandes entreprises, Fedelec est l'organisation patronale la plus représentative du secteur électrotechnique. Ensemble avec les trois au-tres organisations patronales, Fedelec est actu-ellement en négociation avec les syndicats sur une nouvelle convention collective de travail (CCT) pour les travailleurs dans la sous-com-mission paritaire 149.01. Ces négociations sont extrêmement importantes pour les travailleurs et les employeurs, car la CCT détermine le les principales conditions salariales et de travail pour les deux prochaines années. Mais com-ment Fedelec défend au mieux vos intérêts en tant qu’entreprise membre? "Nous ne prenons aucune position sans concertation étroite avec les parties concernées", souligne Willy Pauwels, directeur de Fedelec. "Nous discutons les prin-cipaux problèmes socio-économiques non seulement au sein du conseil d'administration, mais nous impliquons aussi étroitement les treize sections locales dans nos activités. Ils choisissent des délégués pour le groupe de tra-vail des affaires sociales, qui se compose égale-ment des représentants de la sous-commission paritaire. En outre, nous communiquons en permanence, aussi bien avant que pendant les négociations sectorielles. Pour nous, c’est une priorité absolue que tous les membres soient d'accord avec les propositions émises".

avril 2017 • 13

Distorsion de concurrence

Dans ce courrier, ORES expliquait que la Cwape attend des GRD qu’ils maîtri-sent leurs budgets pour éviter des réper-cussions excessives sur les factures de gaz et d’électricité des ménages et des entre-prises et que par conséquent il était de-mandé aux entreprises qui collaborent avec ORES de :• Baisser de 2 % leurs prix ;• Baisser le délai de paiement de 60 à 45 jours.

ORES demandait aux entreprises de renvoyer signé dans les 30 jours le do-cument.

Groupe de travailCes différentes initiatives ont conduit la fédération à agir pour protéger ses mem-bres.

Fedelec a alors pris l’initiative de prend-re un avocat conseil qui connaît bien les thèmes liés au secteur de l’électrici-té pour étudier les pratiques du GRD et déterminer s’il y a lieu de les contester. Pour cela, nous avons constitué un grou-pe de travail, composé d’entreprises im-pactées par le développement de ces ac-tivités chez ORES. Nous avons ensuite interpellé ORES et exigé une rencontre. Celle-ci a eu lieu en janvier dernier.

Concernant les propositions aux entre-prises dans les contrats-cadre d'ORES de consentir à des rabais de prix en cours de contrat, il était important que le secteur fasse preuve de fermeté et de solidari-té. Ainsi, aucune entreprise n’a répondu favorablement à la demande du GRD,

comme Fedelec le leur a conseillé. ORES a reconnu que la démarche ne pouvait être contraignante d’un point de vue ju-ridique et a donc considéré, face au re-fus du secteur, que la manœuvre avait échoué et a renoncé à demander ces ra-bais.

Fedelec défend les intérêts du secteurAu cours de la seconde partie de l’année 2016, plusieurs membres nous ont alertés sur une situation de distorsion de concurrence de la part d’ORES concernant l’installation de cabines Haute Tension. Au même moment, plus ou moins, nous étions sollicités par d’autres entreprises, qui avaient reçu un courrier du GRD, pour le moins surprenant.

David Germani, Promotion sectorielle & Coordination chez Fedelec National: “Il est évident à comprendre que si une entreprise entreprend seule ce combat,

elle en paierait les conséquences dans sa relation avec un GRD. C’est pourquoi,

nous vous invitons à nous contacter.”

›››

• avril 201714

Distorsion de concurrence

Intermédiaire de la communeConcernant la concurrence d'ORES sur les cabines et services Haute Tensi-on, ORES a rappelé que conformément à l'AR 2012, le GRD a l'obligation de mettre les cabines en conformité. Sur base d'une analyse des risques, il y a un service de base (entretien) qui est assuré. Si des rénovations s'avèrent nécessaires, ORES peut intervenir via des équipe-mentiers (au travers de ses propres mar-chés publics). Mais ce qui est reproché à ORES, c’est qu’il joue actuellement le rôle d'intermédiaire de la commu-ne lorsque celle-ci rechigne à se charger de ces marchés. Or, ce n'est pas le rôle d'ORES !

Services d’entretienEn matière de services d’entretien (maintenance préventive et corrective), ORES est à la source pour opérer les coupures du réseau, indispensables pour effectuer lesdites opérations de mainte-nance, en raison de son monopole. Le coût refacturé aux installateurs intervi-ent pour plus de 40 % du coût total à refacturer aux clients. Comment ORES intègre-t-elle ce coût dans son propre calcul de prix de revient ? Pour Fedelec, ce manque de transparence n’est pas ad-missible.

Juge et partieDe par son monopole, ORES accor-de les autorisations, mais également les dérogations aux normes. Il n’est pas ad-missible que le GRD puisse être "juge et partie" lorsqu’il oriente les marchés vers des installateurs "recommandés" ou à fortiori vers ses propres services de four-niture et de pose.

En tant que gestionnaire de réseau, ORES achète du matériel HT en très grandes quantités et à des prix inatteig-nables pour les installateurs. En bref, il n’est pas admissible qu’ORES puisse re-tirer de sa position monopolistique de gestionnaire du réseau un avantage con-currentiel dans le secteur de l’installati-on privée.

Face à ces arguments, il fut convenu lors de cette réunion:• que les règles de marchés publics doi-vent être rappelées aux communes ; • qu'une charte clarifiant le rôle d'ORES

en la matière devra être rédigée (en con-certation avec le secteur).

Cette réunion a eu lieu en mars dernier et s’est avérée extrêmement rassurante. ORES a estimé qu’une brochure réa-lisée par leurs soins et destinée à présen-ter leurs services pouvait être de nature à prêter confusion et a décidé de toutes les retirer.

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Le GRD a été très clair sur le fait qu’il ne souhaitait pas s’occuper de l’entretien des cabines, pas plus aujourd’hui que de-main.

Si nous avons été rassurés par le discours d’ORES, nous resterons vigilants dans la défense de nos affiliés.

C’est le rôle que les électriciens du pays sont en droit d’attendre de leur fédéra-tion et nous ne nous y déroberons pas.

Il est évident à comprendre que si une entreprise entreprend seule ce combat, elle pourrait en payer les conséquen-ces dans sa relation avec un GRD. C’est pourquoi, nous vous invitons à nous contacter lorsque des problèmes comme ceux-ci surgissent pour que nous puissi-ons vous défendre, au nom du secteur, sans que vous exposiez votre entreprise.

[email protected]

C’est le rôle que les électriciens

du pays sont en droit d’attendre

de leur fédération et nous ne nous

y déroberons pas.

Nous sommes prêts pour le futur. Vous aussi?

Dans le futur, vous ne pourrez plus installer n’importe quel type de câble. Vous devrez installer en tant qu’installateur un câble fiable et de qualité qui satisfait aux normes du CPR.

Le Construction Products Regulation (CPR) est un arrêté européen qui a pour but de fournir des

informations fiables à propos des prestations des produits de construction. Les câbles installés dans

des installations électrotechniques fixes tombent sous le CPR par rapport à leur comportement au feu.

Retrouvez toute la documentation sur le CPR sur notre site www.cheyns.be/cable

Cheyns peut vous aider

• avril 201716

Dossier CPR

L’ère des nouveaux câbles

est arrivée

Selon le règlement européen 350/2011, mieux connu sous le nom Construction Products Regulation, dans le cas des installations permanentes

dans les bâtiments, à partir du 1er juillet 2017, les fabricants pourront fabriquer uniquement des câbles qui répondent à la norme harmonisée

EN 50575 en ce qui concerne le comportement au feu des câbles. Êtes-vous prêt pour ce changement?

De quoi s’agit-il?Les nouvelles exigences concernant la réaction au feu des câbles découlent du règlement européen 350/2011. Ce Con-struction Products Regulation (CPR) est en vigueur depuis le 1er juillet 2013 et stipule que les fabricants, les importa-teurs et les distributeurs peuvent exclu-sivement introduire des produits sur le marché qui répondent aux exigences du règlement dans le but de garantir les per-formances des produits de construction et répondre aux exigences fondamentales pour les ouvrages de construction.

En ce qui concerne les exigences essen-tielles de sécurité d’incendie, le CPR pré-cise que:

• la production et la propagation de l’in-cendie et de la fumée doivent être limi-tées;

• en cas d’incendie, les habitants doivent être en mesure de quitter le bâtiment en toute sécurité;

• la sécurité du personnel de secours ne peut pas être menacée.

Conformément à l'annexe IV du CPR, les câbles électriques, câbles de comman-de et les câbles de communication qui sont installés de façon permanente dans un bâtiment - ainsi que les systèmes fixes de lutte contre l'incendie (systèmes de sécurité à l’incendie, anti-fumée et de protection contre les explosions) - sont des produits qui doivent se conformer au

CPR. Lorsque ces produits font l’objet d’une norme harmonisée, le CPR stipu-le que leur mise sur le marché doit être accompagnée d'une déclaration de per-formance (Declaration of Performance, DoP) et d’un marquage CE.

Le 1er juin 2016, la norme EN 50575: 2014 / A1: 2016 est entrée en vigueur en tant que norme harmonisée pour la clas-sification de la réaction au feu des câbles dans les bâtiments. Bientôt, la "période de coexistence" avec la norme nationale NBN C30-004:2004 prendra fin. A par-tir du 1er juillet 2017, la réaction au feu des câbles pourra uniquement être indi-quée selon la nouvelle norme européen-ne. Attention: les câbles résistants au feu

avril 2017 • 17

pour emploi dans des ouvrages de con-struction où il est essentiel d’assurer la continuité de l’énergie et/ou signaux des équipements de sécurité ne sont pas concernés par la nouvelle norme. Ceci est également valable pour les câbles de machines ou de procédés industriels.

Que dit la norme?La norme EN 50575 classe les câbles en sept catégories en fonction de leur réac-tion au feu primaire (propagation du feu), les ‘Euroclasses’ Aca, B1ca, B2ca, Cca, Dca, Eca, Fca. Il existe également des classifications supplémentaires, dé-crivant la réaction au feu secondaire,

telle que le dégagement de fumées (s), le degré d’acidité (a) et la production de gouttes/particules enflammées (d).

Le tableau ci-dessus présente 187 pos-

sibilités de combinaisons pour fabri-quer un câble. Mais comment savoir en tant qu’installateur quel câble utili-ser? Ainsi, chaque Etat membre choi-sit ses propres Euroclasses et classifica-

tions supplémentaires, en fonction de la réaction primaire ou secondaire au feu. En Belgique, la classification des câbles est décrite dans la norme NBN C30-004:2004. Cette classification a été reprise en 2013 à l'article 104 du RGIE (Règlement Général sur les In-stallations Electriques). L’article 104 du RGIE et la norme NBN C30-004 seront adaptées au plus tard le 1er juil-let 2017 à la norme harmonisée. L'ar-rêté royal à ce sujet est prévu pour juin 2017. En attendant, le SPF Economie a publié le 9 Septembre 2016 la "Note 74 aux organismes agréés"reprenant le tableau de correspondance entre d’u-ne part la dénomination des classes de réaction au feu dans le RGIE actuel (F1 of F2, SA et/ou SD) et d’autre part, la dénomination des classes de réaction au feu de la norme EN 50575:2014/A1:2016. Cela donne l’aperçu suivant:

Le tableau de conversion (tableau 2) est un guide pour convertir les câbles de l'ancienne à la nouvelle norme. Quelques exemples:

• XVB-F2 > XVB-Cca-s3d2a3• XGB-F2 SA+SD > XGB-Cca-s1d2a1

Tableau 1

Tableau 2

›››

• avril 201718

Que signifient les câbles plus onéreux pour votre entreprise?

La nouvelle classification de la

réaction au feu crée de l'incertitude et de la confusion chez les

électriciens. C’est avant tout la hausse

des prix qui inquiète les installateurs. Kris Van

Dingenen, directeur-adjoint de Fedelec, répond à quatre

questions clés

1 Qu’en est-il lorsque vous n’avez plus d’anciens câbles en stock?

Dans sa ‘Note 74 aux organismes agréés’, le SPF Economie confirme que, pour autant que les ‘anciennes’ canalisations électriques aient été mises sur le marché avant le 1er juillet 2017, vous pouvez les utiliser sans restriction dans le temps. Les installateurs électrotechniques qui n’ont plus d’anciens câbles et qui ne pourront plus les acheter en raison de l’épui-sement du stock du grossiste, pourraient être désavantagés par rapport aux électriciens qui disposent encore d’un stock. "Cette situation est possible", déclare Kris Van Dingenen. "En outre, en réalisant votre devis, vous ignorez si votre client potentiel n’a pas demandé également un devis chez un élec-tricien qui dispose encore d’un stock. La seule chose qui vous reste alors à faire est de souligner que vos câbles répondent aux exigences plus élevées posées actuellement aux câbles en faisceaux. Ainsi, vous aurez peut-être encore une chance. Le client pourrait demander au concurrent de réaliser également un devis avec des câbles CPR. Ainsi, il comparera ce qui est comparable."

VOUS AVES ENCORE DES QUESTIONS sur les nouveaux câbles électriques?

Envoyez un mail à [email protected].

Dossier CPR

• EXVB-F1 > EXVB-Eca• VOB = H07V-U > H07V-U-Eca• H07Z-K > H07Z-K-Cca-s1d2a1

Remarquez que le législateur a opté pour l’exigence la moins stricte (d2) en ce qui concerne les gouttes. En effet, les gouttes ne sont pas mentionnées dans la législati-on belge, ni dans l’article 104 du RGIE, ni dans la norme NBN C30-004.

En outre, la ‘Nota 74 aux organismes agréés’ confirme aussi que pour autant que les câbles électriques avec un com-portement au feu correspondant aux classes F1, F2, SA ou/et SD ont aient mis sur le marché avant le 1er juillet 2017, ils peuvent être utilisés sans restrictions dans le temps. Les installateurs ayant un grand stock pourront probablement en tirer profit en raison de l’augmentation de prix attendue des câbles CPR.

Rappel: puisque la nouvelle norme se

limite à la réaction au feu des câbles, le marquage de la résistance au feu des câbles (FR1 ou FR2) aura donc encore lieu selon la réglementation nationale NBN C30-004.

Quelles sont les conséquences pour l’installateur?Le CPR n'impose pas d'exigences aux utilisateurs de produits de construc tion, donc pas non plus aux installateurs. Ce-

pendant, certaines exigences sont im-posées aux fabricants et aux distributeurs. Le fabricant des câbles est responsable en-tre autres de l’apposition du marquage CE sur le produit (ou sur l’emballage) et de la rédaction et de la mise à disposition de la déclaration de performance. (DoP, Declaration of Performance). Il appar-tient alors au distributeur de contrôler les documents DoP et le marquage CE avant de mettre les produits sur le marché. Le distributeur assure également la traçabili-té des câbles du fabricant à l'installateur et doit mettre les documents DoP à disposi-tion de l'installateur.

Bien entendu, l’installateur est supposé:

• Connaître le CPR;• connaître le RGIE;• être en mesure de présenter les docu-ments DoP lorsqu’on demande à con-naître l’origine ou la réaction au feu des câbles

Les installateurs ayant un

grand stock pourront

probablement en tirer profit.

Conseils Fedelec

›››

avril 2017 • 19

2 Que faire des contrats en cours?

Supposons : vous avez conclu un marché qui va pro-bablement durer plus longtemps que les anciens câbles seront livrables. Que faire lorsque les anciens câbles ne seront plus disponibles? "Vous pouvez alors unique-ment installer les câbles plus chers, mais en fonction du contrat, le client pourra contester l'augmenta tion du prix. Consulter votre client dès que possible et essayer de trouver une solution à l’amiable. "Kris Van Dinge-nen craint que l'installateur sera sinon souvent perdant. "En discutant le sujet, vous saurez si le client est dis-posé à payer un supplément pour les nouveaux câbles CPR pour les travaux restants du contrat. Si cela n’est pas le cas, je vous recommande d’acheter ou de réserver au plus vite les câbles nécessaires pour finir le travail. Cela vous évitera d’avoir des problèmes avec le client concerné. Le seul inconvénient envisageable est que la baisse du cours du cuivre serait supérieure au supplé-ment du coût des câbles CPR ".

3 Comment rédiger les nouveaux contrats?

M. Van Dingenen recommande d'inclure une clause de révision des prix dans les nouveaux contrats. "Dans celle-ci, vous pouvez référer au tarif Nexans/Eupen N01/2016 pour les câbles actuels et l’addendum CPR de ce tarif pour justifier l'augmentation de prix. Ne vous contentez pas de référer simplement au RGIE, car tant les anciens que les nouveaux câbles sont conformes au RGIE. "

4 Que faire des marchés publics?

Pour les marchés publics aussi, vous pouvez référer à la liste des prix et son addendum. "Cependant, il fait faire très attention à la formulation dans le devis," souligne M. Van Dingenen. "Ne mentionnez pas ‘sous réserve’ sur votre devis, car cela risque de l’exclure. Il est préférable de référer dans le devis plutôt à l’obliga-tion légale d’informer le client sur la situation du marché concer-nant les câbles".

Une conséquence importante pour l'in-stallateur est que ces câbles CPR seront plus onéreux, car les produits des fabri-cants devront subir beaucoup plus d’es-sais. En outre, ces tests doivent être ré-pétés tous les ans. Pour des câbles XVB par exemple, il s’agit de seize groupes de

câbles qui doivent tous être testés séparé-ment. Etant donné qu'un seul test coûte environ 20 000 euros, cela équivaut à un total de 320.000 euros par an. En outre, les matières premières nécessaires pour répondre aux exigences plus élevées sont également plus chères. Tous ces aspects

engendreront inévitablement une aug-mentation des prix, en fonction du type de câble.

Attention: en raison de l'absence de nor-mes harmonisées pour les systèmes fixes de lutte contre l’incendie, il est impor-tant en tant qu’installateur de savoir ce qui est indiqué dans la déclaration de performance. Les fabricants peuvent déterminer librement sur quelles exi-gences fondamentales ils testent leurs produits. Seules les exigences qui ont été testés seront reprises dans la déclara-tion de performance. Ainsi, un fabricant pourra par exemple lancer un détecteur de fumée sur le marché avec un marqua-ge CE, sans que celui-ci ait été testé sur la détection de fumée. Soyez donc vigilants en installant ces produits.

VOUS AVEZ ENCORE DES QUESTIONS SUR CE SUJET? Sur www.fedelec.be, vous trouverez de la

documentation détaillée sur les câbles CPR.

• avril 201720

L'école économise jusqu'à 75 pourcent de frais d'éclairage grâce à des détecteurs Le groupe scolaire Impact de Bruges est parvenu à réduire les frais d'éclairage de 60 à 75 pourcent. Il y est parvenu grâce à des détecteurs d'éclairage intelligents qui ont un impact plus important sur la facture énergétique que l'heure d'été. De plus, la commande d'éclairage intelligente aide à augmenter la concentration des élèves. Impact est le premier groupe scolaire de Belgique à utiliser cette technologie.

Dans les années 70, l'heure d'été a été introduite pour bénéficier de plus de lumière naturelle pendant la journée, afin d'économiser de l'énergie. Cependant, différentes études réfutent depuis longtemps l'utilité de l'heure d'été. En ef-fet, l'énergie consommée n'est pas toujours utilisée efficace-ment, surtout dans les écoles. Les bâtiments du groupe sco-laire Impact de Bruges ont été érigés dans les années soixan-te, septante et quatre-vingts. A l'époque, les économies d'énergie n'étaient pas vrai-ment un sujet de préoccupati-on. Le groupe scolaire a décidé d'y apporter du changement. L'installation lumineuse stan-dard a été remplacée par un réglage intelligent de l'éclaira-ge avec des détecteurs Dali de Niko, le leader belge du marché de l'éclairage intelli-

gent. « Les détecteurs enregis-trent les mouvements dans le local, en conséquence de quoi l'éclairage ne fonctionne que lorsque quelqu'un est présent. Ils veillent également à la mise en marche automatique de l'é-clairage, à la puissance lumi-neuse nécessaire. Lorsqu'il y a beaucoup de lumière du jour, l'éclairage est plus fort sur le côté (plus sombre) du couloir que du côté de la fenêtre. Ain-si, l'école bénéficie toujours et partout de la bonne quanti-té de lumière, » déclare Nico Schelfhout, expert de l'éclaira-ge intelligent chez Niko.

Eliminer la fatigueLe groupe scolaire a découvert qu'il pouvait ainsi consommer de 60 à 75 pourcent d'éner-gie en moins, selon l'espace dans lequel les détecteurs sont utilisés. De plus, l'éclairage

peut être adapté manuelle-ment. C'est surtout pratique en cas d'utilisation de tableaux numériques. Les enseignants peuvent mitiger les éclaira-ges sur le smartboard tan-dis que le reste de la classe reste suffisamment éclairé. Ainsi, la technologie intelli-gente aide les enseignants à conserver l'attention de leurs élèves. « Souvent, les enseig-nants éteignaient la lumière dans toute la pièce pour que le smartboard soit plus lisi-

ble. En conséquence, cepen-dant, les élèves se fatiguaient : lorsque leur regard passait du tableau à leur feuille, ils devai-ent adapter à chaque fois leurs pupilles à une puissance lumi-neuse différente. Le nouveau réglage de l'éclairage permet de bénéficier d'une quanti-té de lumière constante dans la classe. C'est plus conforta-ble et moins fatiguant pour les yeux des élèves, » explique Guy Dewulf, service infra-structure du groupe scolaire.

L'heure d'été est dépasséeLes avantages qu'offrirait l'heure d'été semblent donc dépassés. La direction de l'école revient avec satisfacti-on sur son investissement. Le directeur général, Wim Van Kerckvoorde : « Le nouveau réglage de la lumière naturelle est encore en phase de projet mais les premiers résultats sont certainement promet-teurs. Nous avons comparé la consommation à des locaux où nous n'avons pas encore installé la nouvelle technolo-gie et la différence est telle que nous pourrons rembourser notre investissement avec l'ar-gent que nous économisons sur notre facture énergétique. De plus, nous réduisons notre empreinte écologique. »

Témoignage

« La différence est telle que nous

pourrons rembourser notre investissement

avec l'argent que nous économisons sur notre

facture énergétique. »

Wim Van Kerckvoorde, directeur général

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• avril 201722

CT Hygrothermie

Eclairage LED : durée de vie et maintien des performancesLes luminaires à LED continuent leur progression: ils sont de plus en plus performants du point de vue énergétique. Actuellement, leur rendement dépasse souvent 100 lm/W, allant même jusqu’à 150 lm/W pour les luminaires les plus performants. La durée de vie des produits (se comptant généralement en dizaines d’années) permet aussi de réaliser d’importantes économies au niveau de la maintenance et de garantir un retour sur investissement. De telles durées sont particulièrement appréciées lorsque l’éclairage est utilisé de manière intensive (vitrines de magasins, centres d'appel, hôpitaux…) ou lorsque l’installation est difficilement accessible pour la maintenance et l’entretien (gares, halls industriels…). A ce titre, le maintien des performances durant toute la durée de vie du luminaire représente un indicateur important de la qualité des produits et un facteur souvent décisif pour le choix d’une installation d’éclairage performante.

Distinction entre durée de vie et maintien des performancesLes conditions à considérer pour qu’une installation d’éclairage soit jugée perfor-mante sont nombreuses (niveau d’éclai-rement à maintenir, bonne uniformité, risque d’éblouissement limité, puissan-ce installée réduite, ambiance lumineuse adéquate…). Si ces conditions sont bel et bien remplies dès la réception des tra-vaux, il va sans dire qu’il est indispensa-ble qu’elles le soient aussi tout au long de la durée de vie de l’installation. En prati-que, le terme ‘durée de vie’ ne concerne cependant que le maintien de la quantité de lumière émise par le luminaire et, de

ce fait, garantit uniquement de limiter la dégradation du niveau d’éclairement.

La durée de vie des sources de lumière in-candescente et fluorescente est assez sim-ple à estimer, puisqu’elle correspond au temps moyen jusqu’à la rupture soudaine et totale de leur émission de lumière. Les LED présentent quant à elles des modes de défaillance différents. En effet, dans la plupart des cas, on considère que le luminaire à LED est arrivé au terme de sa durée de vie, non pas lorsqu’il n’émet plus de lumière du tout, mais lorsque la quantité de lumière émise devient in-suffisante. Il faut alors remplacer l’en-

semble, étant donné que les puces LED (petites sources lumineuses) ne peuvent généralement pas être changées individu-ellement.

Identifier la durée d’utilisationSi opter pour des luminaires à LED annonçant une durée de vie exception-nelle s’avère précieux pour de nombreu-ses applications, ce ne sera cependant pas le choix le plus judicieux dans tous les cas. Il importe en effet de bien évaluer la durée d’utilisation annuelle de l’installa-tion d’éclairage et d’estimer la période au terme de laquelle une rénovation com-plète pourrait être réalisée. ›››

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• avril 201724

CT Hygrothermie

Par exemple, la durée d’utilisation an-nuelle dans un hôpital est en moyenne de 5.000 h. Dans l’hypothèse d’une ré-novation intérieure importante tous les 20 ans, il sera intéressant de choisir des produits présentant une durée de vie de 50.000 h et plus, sachant qu’ils devront néanmoins être remplacés au moins une fois avant la rénovation. Par contre, dans le cas d’un immeuble de bureaux, où la durée d’utilisation moyenne est de l’ordre de 2.500 h par an, et dans l’hypothèse d’un réaménagement tous les 10 ans, op-ter pour des produits dont la durée de vie équivaut à seulement 25.000 h pourrait répondre aux attentes des utilisateurs.

Choisir des produits performantsAprès avoir correctement identifié la durée d’utilisation, il y a lieu de s’assurer que la dégradation progressive et conti-nue de la lumière émise par le luminai-re reste acceptable tout au long de cette période. Bien plus que pour des luminai-res traditionnels, des différences de qua-lité significatives persistent et on observe des variations importantes des perfor-mances des produits.

Dans les informations techniques four-nies par les fabricants, la durée de vie d’un luminaire à LED exprime la dépré-ciation de la lumière émise après une

durée d’utilisation en fonction de deux facteurs :

• le facteur de conservation du flux lu-mineux (Lx) signifie qu’au terme de la période indiquée, la dépréciation de la lumière émise sera limitée à un certain pourcentage du flux lumineux initial (le plus souvent 90, 80 ou 70 %)

• le taux de défaillance (By) caractéri-se le pourcentage (généralement 10 ou, par défaut, 50 %) de luminaires pour lesquels le maintien du flux annon-cé n’est pas atteint, hors défaillances abruptes (rupture d’un composant, par exemple).

Ces deux facteurs combinés permet-tent de caractériser la dépréciation de la lumière émise après différentes durées d’utilisation. Les performances d’un lu-minaire peuvent donc s’exprimer à dif-férentes échéances. Par exemple, un fa-bricant peut annoncer, pour un même luminaire, une durée de vie utile L90B10 égale à 30.000 h ainsi qu’une durée de vie L80B50 de 50.000 h.

Ainsi, une durée de vie L90B10 de 30.000 h indique qu’après 30.000 h d’utilisation, 10 % des luminaires (B10) présenteront un flux lumineux inférieur à 90 % du flux lumineux initial (L90). Par contre,

dans le cas d’une durée de vie L80B50 de 30.000 h, le maintien du flux lumineux à 80 % de la valeur initiale n’est assuré que pour 50 % des luminaires. Ce taux de dé-faillance n’est toutefois pas imposé et est laissé à l’initiative du fabricant.

Dans la plupart des cas, envisager un taux de défaillance de 50 % n’est pas raison-nable. Pour dimensionner correctement une installation, il est dès lors conseillé de considérer, pour la durée d’utilisati-on estimée, un maintien du flux lumin-eux satisfaisant (au moins 70 %), avec un taux de défaillance de maximum 10 % (B10).

Dans la version intégrale de cet article, nous verrons que le maintien des perfor-mances d’une installation d’éclairage ne se limite toutefois pas au maintien de son flux lumineux et qu’il importe de ne pas négliger d’autres facteurs, notamment le maintien de la couleur blanche de la lu-mière, qui peut aussi se déprécier au fur et à mesure de l’utilisation.

B. Deroisy, ir., chef adjoint et V. Vanwelde, ir., chef de projet du laboratoire Lumière, CSTC

Cet article a été rédigé dans le cadre du projet SMART LED subsidié par la Wallonie DG04 et de l’AN Eclairage subsidiée par le SPF Economie.

Restez informé de la parution de la version in extenso de cet article via CSTC-Mail (infos sur www.cstc.be) : Les Dossiers du CSTC 2016/3.13

29CSTC-Contact 2016/3

Choisir des produits performants

Après avoir correctement identifié la durée d’utilisation, il y a lieu de s’as-surer que la dégradation progressive et continue de la lumière émise par le luminaire reste acceptable tout au long de cette période. Bien plus que pour des luminaires traditionnels, des différences de qualité significatives persistent et on observe des variations importantes des performances des produits.

Dans les informations techniques four-nies par les fabricants, la durée de vie d’un luminaire à LED exprime la dépré-ciation de la lumière émise après une durée d’utilisation en fonction de deux facteurs :• le facteur de conservation du flux

lumineux (Lx) signifie qu’au terme de la période indiquée, la dépréciation de la lumière émise sera limitée à un certain pourcentage du flux lumineux initial (le plus souvent 90, 80 ou 70 %)

• le taux de défaillance (By) caractérise le pourcentage (généralement 10 ou, par défaut, 50 %) de luminaires pour lesquels le maintien du flux annoncé n’est pas atteint, hors défaillances abruptes (rupture d’un composant, par exemple).

Ces deux facteurs combinés permettent de caractériser la dépréciation de la lumière émise après différentes durées d’utilisation. Les performances d’un

luminaire peuvent donc s’exprimer à différentes échéances. Par exemple, un fabricant peut annoncer, pour un même luminaire, une durée de vie utile L90B10 égale à 30.000 h ainsi qu’une durée de vie L80B50 de 50.000 h.

Ainsi une durée de vie L90B10 de 30.000 h indique qu’après 30.000 h d’utilisation, 10 % des luminaires (B10) présenteront un flux lumineux inférieur à 90 % du flux lumineux initial (L90). Par contre, dans le cas d’une durée de vie L80B50 de 30.000 h, le maintien du flux lumi-neux à 80 % de la valeur initiale n’est assuré que pour 50 % des luminaires. Ce taux de défaillance n’est toutefois pas imposé et est laissé à l’initiative du fabricant.

Dans la plupart des cas, envisager un taux de défaillance de 50 % n’est pas raisonnable. Pour dimensionner cor-rectement une installation, il est dès

lors conseillé de considérer, pour la durée d’utilisation estimée, un main-tien du flux lumineux satisfaisant (au moins 70 %), avec un taux de défaillance de maximum 10 % (B10).

Dans la version intégrale de cet article, nous verrons que le maintien des per-formances d’une installation d’éclairage ne se limite toutefois pas au maintien de son flux lumineux et qu’il importe de ne pas négliger d’autres facteurs, notam-ment le maintien de la couleur blanche de la lumière, qui peut aussi se déprécier au fur et à mesure de l’utilisation. ❙

B. Deroisy, ir., chef adjoint et V. Vanwelde, ir., chef de projet du laboratoire Lumière, CSTC

Cet article a été rédigé dans le cadre du projet SMART LED subsidié par la Wallonie DG04 et de l’AN Eclairage subsidiée par le

SPF Economie.

Comparaison du maintien du flux lumineux de deux types de luminaires en fonction de différents taux de défaillance et pour une même durée d’utilisation

Restez informé de la parution de la version longue de cet article via CSTC-Mail (infos sur www.cstc.be) : Les Dossiers du CSTC 2016/3.13

10 luminaires de type A : durée de vie L80B50 = durée de vie L50B10

10 luminaires de type B : durée de vie L80B50 = durée de vie L70B10

Minimum 80 % du flux lumineux initial dans 50 % des cas Minimum 50 % du flux lumineux initial dans 90 % des cas

Minimum 80 % du flux lumineux initial dans 50 % des cas Minimum 70 % du flux lumineux initial dans 90 % des casB

100 B

90 B

80 B

70 B

60 B50 B

40 B

30 B

20 B10 B

0

B100

B90

B80

B70

B60

B50 B40

B30

B20

B10 B0

95 %90 % 90 %

80 % 80 % 70 % 60 % 51 % 51 %15 %

L80 L50

89 % 88 % 88 % 85 % 81 % 78 % 78 % 76 % 75 % 69 %

L80 L70

ExempleLe schéma ci-dessus montre que deux luminaires différents, avec une durée de vie médiane identique L80B50, peuvent présenter une dégradation de leur flux lumineux fort différente si l’on considère que le maintien de leur flux lumineux doit être assuré pour au moins 90 % des luminaires : dans cet exemple, on se trouve alors au niveau de défaillance B10 et on constate que pour le luminaire A, le maintien du flux lumineux est plus faible (L50) que pour le luminaire B (L70).

CT HygrothermieLe schéma ci-dessous montre que deux luminaires différents, avec une durée de vie médiane identique L80B50, peuvent présenter une dégradation de leur flux lumineux fort différente si l’on considère que le maintien de leur flux lumineux doit être assuré pour au moins 90 % des luminaires : dans cet exemple, on se trouve alors au niveau de défaillance B10 et onconstate que pour le luminaire A, le maintien du flux lumineux est plus faible (L50) que pour le luminaire B (L70).

COMPARAISON DU MAINTIEN DU FLUX LUMINEUX DE DEUX TYPES DE LUMINAIRES EN FONCTION DE DIFFÉRENTS TAUX DE DÉFAILLANCE ET POUR UNE MÊME DURÉE D’UTILISATION

›››

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• avril 201726

Cette nouvelle loi a été approuvée le 11 décembre 2016 et est parue au Moniteur Belge le 20 décembre 2016. Il s'agit de la transposition en droit belge de la Directive européenne 2014/67/EU. L'objectif de cette Directive "Exé-cution" était de mieux contrôler et faire respecter les conditions de travail de la main-d’œuvre détachée.

Les règles actuelles Le mécanisme général de responsabil-

ité solidaire existant est maintenu. Mais la nouvelle loi y ajoute une responsabil-ité contractuelle particulière. Celle-ci ne s'applique que dans le cas d'une relation

directe entre les parties contractantes : donneur d’ordre/entrepreneur, entrepre-neur/sous-traitant, etc. Afin d'en estimer l'impact, nous allons brièvement abor-der le système général de responsabilité solidaire. En résumé, il se compose de quatre points essentiels.

∙ La responsabilité s’applique à toutes les entreprises ainsi qu’au donneur d’ord-re. Elle est appelée solidaire parce que l'inspection et les travailleurs-créan-ciers peuvent s’adresser (moyennant certaines conditions) à n’importe quel échelon de la chaîne pour obtenir paie-ment de la dette.

∙ La responsabilité n'est active qu'après que l'inspection sociale ait constaté une infraction salariale grave et l'ait communiqué par écrit. Ceci doit être affiché de manière visible sur le chan-tier.

∙ La période de responsabilité débu-te 14 jours après la notification. Elle a une durée maximale d'un an. La responsabilité porte uniquement sur les dettes qui surviennent durant cette période, à savoir les dettes futures.

Les entreprises de construction et les donneurs d'ordre peuvent donc encore éviter d'avoir à endosser concrètement la

Depuis le 1er janvier de cette année, une responsabilité solidaire immédiate et automatique pour les dettes salariales existe entre les parties contractantes. La nouvelle réglementation vise à contrer les abus en matière de détachement de main-d’œuvre étrangère. Elle s'applique toutefois également lorsqu'il s'agit uniquement de travailleurs et d'entreprises de construction belges. Elle prévoit néanmoins une garantie pour les entreprises qui s’engagent à payer correctement les salaires.

Un renforcement de la responsabilité solidaire pour les dettes salariales

Sous-traitance

avril 2017 • 27

responsabilité des salaires insuffisamment payés, en mettant fin à la collaboration avec l'employeur négligent ou en obte-nant des garanties selon lesquelles il s'en-gage à respecter les conditions salariales.

Une réglementation double Comme nous l'avons déjà souligné, cet-te nouvelle loi ne modifie la réglemen-tation existante que s'il est question d'une relation contractuelle directe en-tre deux parties. En conséquence, une réglementation double existe désorma-is. La réglementation particulière s'ap-plique lorsqu'il existe un lien contrac-tuel direct. Si les parties ne sont pas directement liées par un accord, le sys-tème général existant reste d'applicati-on. Il reste, en d'autres termes, appli-cable à toutes les infractions dans la chaîne de sous-traitance qui ne sont pas visées par la nouvelle réglementation particulière.

Comment cela fonctionne-t-il ? Nous n'aborderons ci-dessous que les situations dans lesquelles une relation contractuelle directe existe. Les règles, qui sont alors d'application, peuvent se

résumer comme suit :

∙ la responsabilité solidaire vaut dès la conclusion du contrat de sous-traitan-ce. Il s'agit donc d'une responsabilité immédiate.

∙ la responsabilité est d’application auto-matique en cas d’infraction. Une noti-fication préalable de l'inspection n’est donc pas nécessaire. Elle s'applique à toute la durée du contrat.

∙ la responsabilité vaut si le salaire dû n'est pas payé, ou n'a été payé que par-tiellement. Important : toute in frac-tion aux obligations salariales active la responsabilité solidaire, même en cas d'infraction mineure. Tout aussi important : il ne doit pas nécessaire-ment s'agir d'une relation contractuel-le avec une entreprise de construction étrangère qui détache de la main-d’œu-vre ici. La responsabilité solidaire est également activée pour toute infrac-tion concernant une entreprise belge employant des travailleurs belges :

∙ la responsabilité ne porte que sur le salaire relatif aux prestations effectuées dans le cadre du contrat.

∙ lorsqu'il existe une relation contractu-elle directe, c'est toujours le nouveau régime qui s'applique dans le secteur de la construction. On ne peut, alors, pas appliquer la réglementation générale existante. Celle-ci ne s'applique plus qu'aux sous-traitants situés plus loin dans la chaîne.

Echappatoires Une application rigoureuse de la res-ponsabilité automatique rendrait la tâche impossible à un entrepreneur. La Confédération a toujours insisté sur ce point. L'entrepreneur devrait, en effet, constamment vérifier si les salaires ont bien été payés à l'euro près par toute en-tité avec laquelle il a un contrat.

La loi permet toutefois à l'entre preneur d’y échapper. Ceci est possible par le bi-ais d'une clause dans le contrat, ou d'u-ne déclaration écrite signée par les par-ties. La clause ou la déclaration doivent stipuler que :

∙ l'entrepreneur a communiqué au sous-traitant où il peut trouver le site Internet du SPF Emploi qui précise quels salaires doivent être payés ;

∙ le sous-traitant s'engage à payer le salaire correct.

Le donneur d'ordre bénéficie de la même échappatoire. Mais qu'en est-il si, en dépit de cette mesure de précaution, le sous-traitant ne paie tout de même pas le salaire correct ? Dans ce cas, la res-ponsabilité solidaire commence à courir quatorze jours après que l'entrepreneur (ou le donneur d'ordre) ait été informé de l'infraction. La responsabilité vaut pour la durée résiduelle du contrat.

Il va de soi qu'un entrepreneur est au courant lorsque l'inspection signale une infraction. Attention toutefois : la loi ne stipule PAS qu'une notification de l'inspection soit indispensable pour ac-tiver la responsabilité comme dans la réglementation générale. Il suffit que l'entrepreneur soit au courant. Imagi-nons que l'inspection puisse démontrer de façon convaincante qu'un entrepre-neur savait déjà, il y a trois mois, que son sous-traitant ne payait pas les sa-laires correctement. L'entrepreneur de-vient alors solidairement responsable, quatorze jours après le moment auquel il a eu connaissance de ce fait. Et donc, pour les deux mois et demi écoulés éga-lement.

L'inspection notifiera l'infraction à l'employeur en défaut. Celui-ci devra af-ficher une copie de cette notification à l’endroit où les services d’inspection ont constaté ce manquement. S'il ne le fait pas, il incombera à la personne solidaire-ment responsable de le faire.

Droit d'action Si le travailleur concerné y consent, les syndicats, mais aussi la Confédération ou une autre organisation de représenta-tion des travailleurs a le droit d'introdui-re une action. Ils peuvent s'adresser au tribunal afin de défendre les intérêts du travailleur dans le cadre de la responsa-bilité solidaire particu lière.

La Confédération a rédigé, à l'attention de ses

membres des modèles de clauses à utiliser

dans le contrat de sous-traitance et dans la

déclaration.

Vous les retrouverez sur www.fedelec.be, dans

la partie réservée aux membres.

POUR QUI ?La nouvelle réglementation est d'application aux activités de construction dans les entreprises de construction.

Concrètement, la loi stipule qu'il s'agit des travaux et services qui ressortent de la commission paritaire de la construction et des travaux immobiliers qui ressortent de la sous-commission paritaire des électriciens, ainsi que des commissions paritaires des constructions métallique, mécanique et électrique, celle pour les entreprises de nettoyage, et celle de l’ameublement et de l’industrie transformatrice du bois.

• avril 201728

AIB-Vinçotte conseille

Travaux en hauteur (2ème partie)

Dans un précédent article, nous évoquions déjà les différents équipements de travail permettant de travailler en hauteur. Cet article était basé sur l'arrêté royal du 31 août 2005 relatif à l'utilisation des équipements de travail pour des travaux temporaires en hauteur. Nous n'avions cependant pas abordé un important article de cet arrêté royal : l'article 6§ 4.

Article 6§ 4. L'employeur prévoit l'instal-lation de dispositifs de protection pour évi-ter des chutes, en donnant la priorité aux mesures de protection collective par rapport aux mesures de protection individuelle. Ces dispositifs de protection sont d'une configu-ration et d'une résistance propres à empêcher ou à arrêter les chutes de hauteur et à préve-nir des dommages corporels aux travailleurs. Les dispositifs de protection collective pour éviter les chutes ne peuvent être interrom-pus qu'aux points d'accès d'une échelle ou d'un escalier.

Il s'agit donc de mesures de protection collective et individuelle. Dans cet arti-cle, nous allons examiner de plus près les mesures de protection individuelle, ce qui nous amènera inévitablement à la législa-tion sur les équipements de protection in-dividuelle et, bien évidemment, puisqu'il s'agit de travaux en hauteur, les équipe-ments de protection individuelle contre les chutes.

1. Mise sur le marchéComme dans le cas des machines, ap-pareils basse tension ou jouets par exem-ple, la commercialisation des équipements de protection individuelle (EPI) est régle-mentée au niveau européen.

Le 21 janvier 2016, le Parlement européen a adopté le nouveau règlement 2016/425 relatif aux EPI, qui remplacera la directive 89/686/CEE à compter de 2018. Dans ce règlement, la définition suivante d’EPI est donnée:

“Équipement de protection individuelle” (EPI): a) un équipement conçu et fabriqué pour

être porté ou tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusi-eurs risques pour sa santé ou sa sécurité;

b) un composant interchangeable pour un équipement visé au point a) qui est indispensable à la fonction de protecti-on dudit équipement;

c) un système de connexion pour un équipement visé au point a) qui n'est ni tenu ni porté par une personne, qui est conçu pour relier ledit équipement à un dispositif externe ou à un point d'ancrage sûr, qui n'est pas conçu pour être fixé de manière permanente et qui ne nécessite pas d'opération de fixation avant utilisation.

Sont donc considérés comme des équipe-ments de protection les équipements conçus pour être portés ou utilisés par une personne. L'annexe I du même rè-glement traite des différentes catégories de risques des EPI. Nous trouvons dans la catégorie III, point g : risques ayant trait à des chutes de hauteur. Les EPI dont nous allons parler aujourd'hui relè-vent donc du groupe d'EPI soumis aux règles les plus strictes. Ils auront subi un examen de type effectué par un organis-me notifié, seront accompagnés d'une déclaration UE de conformité et seront

munis d'un marquage CE.

Il convient de remarquer que les points d'ancrages ou lignes de vie horizontales installés à demeure ne sont pas concernés par cette définition et ne tombent donc pas sous le coup des obligations de ce rè-glement.

2. Utilisation des EPIIl va de soi qu'un fabricant ne commer-cialise par un article sans réfléchir. Il part du postulat que ce dernier se vendra pour être utilisé ensuite. L'utilisation des EPI

avril 2017 • 29

est aussi réglementée par l'arrêté royal du 13 juin 2005 relatif à l'utilisation des équipements de protection individuelle.

Cet arrêté royal fournit lui aussi une défi-nition de l'EPI. Nous la reprenons car elle est différente de la définition proposée par le règlement ou la directive:

Équipement de protection individuelle, ci-après dénommé "E.P.I." tout équipe-ment destiné à être porté ou tenu par le travailleur en vue de le protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de mena-cer sa sécurité ou sa santé au travail, ainsi que tout complément ou accessoire destiné à cet objectif, à l'exception :

a) des vêtements de travail ordinaires et uniformes qui ne sont pas spécifique-ment destinés à protéger la sécurité et la santé du travailleur;

b) des E.P.I. spécifiques aux militaires, aux policiers et aux services de maintien de l'ordre;

c) des E.P.I. des moyens de transports rou-tiers;

d) du matériel de sport; e) du matériel d'autodéfense ou de dissua-

sion; f) des appareils portatifs de détection et de

signalisation des risques et des nuisan-ces.

On remarque que cette définition tient compte de tous les compléments ou acces-soires, et qu'elle ne parle pas du caractè-re permanent ou non de l'installation. On note également que les équipements de sport sont exclus, même si la directive ou le règlement les considère bel et bien com-me des EPI.

Un harnais d’escalade conçu comme un équipement de sport sera donc mis sur le marché comme un EPI avec marquage CE, mais ne pourra pas être utilisé comme un EPI dans un environnement de travail…

Résumons ici un certain nombre de points importants relatifs à l'utilisation des EPI.• Chaque EPI doit être adapté aux risques

à prévenir, sans comporter lui-même de risque accru.

• Chaque EPI doit être adapté aux exi-gences en termes d'ergonomie, de con-fort, et de santé du travailleur.

• Chaque EPI doit être mis gratuitement à disposition par l'employeur.

• Avant de choisir un EPI, une évaluation

et une analyse du risque doivent en être effectuées, et le comité de sécurité et de prévention doit être associé à cette éva-luation.

• Les EPI sont utilisés selon les instruc-tions du fabricant.

• Un EPI est destiné à être utilisé par une seule personne et est ergonomiquement adapté.

• Nos travailleurs sommes formés à l'uti-lisation des EPI.

Et plus particulièrement aux EPI contre les chutes :• Seul un harnais anti-chutes peut être

utilisé dans un système d’arrêt de chute ;• Les ceintures de sécurité et ceintures

cuissardes ne peuvent être utilisées que comme dispositif de positionnement au poste de travail;

• Les harnais anti-chutes doivent être re-liés, généralement par l’intermédiaire d’une longe flexible de longueur limi-tée, soit à un point d’ancrage, soit à un dispositif de retenue solidaire d’un ou de plusieurs points d’ancrage;

• La liaison entre l’élément d’accrochage du harnais et le point d’ancrage ou le dispositif de retenue doit être réalisée de manière à ce que la hauteur de chute du travailleur soit aussi faible que possible ;

• le tirant d'air minimal en-dessous de l'utilisateur, par rapport à la surface de réception ou de tout obstacle suscep-tible de blesser une personne dans sa chute, doit être défini sur la base des informations contenues dans la noti-ce d'information du fabricant des dif-férents composants du système d'arrêt de chutes utilisé;

• Le point d'ancrage doit être suffisam-ment robuste et stable;

• les ceintures ou les harnais de sécurité, ainsi que les cordes et les sangles sont réalisés en fibres synthétiques. L’utili-sation de ces équipements est interdite dans les atmosphères où la température excède 70 °C. Les dispositions du pré-sent point ne s’appliquent pas aux EPI spécifiquement destinés à être utilisés à des températures supérieures.

Et même si tous les EPI doivent être sou-mis à un contrôle, les EPI contre les chu-tes de hauteur doivent être contrôlés par un Service externe de contrôle technique (comme Vinçotte) :• lorsque ces EPI sont fixés à demeure :

chaque fois que les EPI en question ont retenu une personne au cours d'une chute ;

• lorsque ces EPI ne sont pas fixés à de-meure : au moins tous les 12 mois ainsi que chaque fois que les EPI en question ont retenu une personne au cours d'une chute.

3. Choisir le bon EPI contre les chutes de hauteurEn tant que conseiller en prévention, il est essentiel de faire le bon choix. Pour ce qui est des EPI contre les chutes de hauteur, nous nous limitons ici à mentionner les principaux points d'attention pour le choix du harnais et de la ligne de vie assortie :Il existe des harnais de toutes les formes et dimensions, et évidemment de tous les prix. De quels éléments faut-il tenir compte?• Dans quel environnement le harnais

est-il utilisé, et cet environnement a-t-il un impact (négatif ) sur les matériaux? Il est peut-être préférable de choisir un harnais qui peut être remplacé plus fré-quemment;

• Il est préférable de tenir compte du syn-drome du harnais si le temps qui s'écou-le entre la chute et la libération de la personne bloquée risque d’être long ;

• Quelle est la durée d'utilisation et de vie prévue du harnais? Si vous devez le rem-placer fréquemment en raison de l'uti-lisation, cela ne constitue peut-être pas une priorité, mais s'il peut être conservé à un endroit sec et sombre, un harnais offrant une durée de vie allongée consti-tue peut-être le meilleur investissement;

• Selon quelle fréquence et dans quelle situation enfilez-vous le harnais et êtes-vous en mesure de le faire rapidement?

• À quel endroit voulez-vous arrimer votre ligne de vie : position sternale (sur la poitrine), dorsale (entre les épaule) ou les deux?

Pour le choix de la ligne de vie, il est important de réduire au maximum les for-ces libérées en cas de chute. Vous pouvez évidemment le faire en réduisant au maxi-mum la hauteur de la chute, ou en choisis-sant le bon absorbeur de chute ou mécanis-me d’arrêt de chute.

Avec nos remerciements

à Vinçotte

• avril 201730

Dossier energie renouvelable

Des panneaux photovoltaïques pour l’eau chaude: une bonne idée?Le chauffe-eau solaire est connu de manière généralisée, mais récemment des systèmes électriques sont lancés sur le marché, qui produisent de l’eau chaude à l’aide de panneaux photovoltaïques. Nous passons en revue les points les plus importants.

Avec un collecteur solaire thermique, les rayons du soleil chauffent le liquide qui s'écoule dans le collecteur solaire. Ce fluide est utilisé directement ou via un échangeur de chaleur pour chauffer l’eau chaude sanitaire. L’installation se com-pose d'un collecteur solaire, d'une pom-pe, d'une régulation et d'un réservoir de stockage. En revanche, un système élec-trique se compose uniquement - out-re des panneaux photovoltaïques, d’une unité de commande de chauffage com-plémentaire et d’une protection thermi-que – d’un ballon d’eau chaude avec un élément chauffant. Le courant continu

généré par les panneaux est utilisé direc-tement par l’élément chauffant, sans on-dulateur.

Les principaux avantagesLes fabricants des systèmes photovol-taïques pour la production d’eau chaude sanitaire signalent quatre avantages par rapport aux collecteurs solaires thermi-ques:

1. Des coûts d’installation réduits2. Un réservoir d’eau chaude plus petit3. Entretien minimum, voire nul4. Pas de risque de gel du fluide

caloporteur

Le fabricant s'engage à ce que l'installati-on produise, lors d'une ‘journée moyen-nement ensoleillée’, 200 litres d'eau à 80 °C avec 8 à 10 panneaux photovol-taïques. Les fabricants proposent des bal-lons d’eau chaude de 100, 120, 150 et 200 litres. Certains constructeurs pro-posent une option intéressante, à savoir un écran indiquant le nombre de kWh stocké sous forme d’eau chaude.

Construction neuve et rénovationLes rendements des systèmes photovol-taïques d’eau chaude sanitaire n’ont pas

avril 2017 • 31

encore été déterminés de façon in-dépendante, mais il est d'ores et déjà évident que la simplicité de l'installa-tion la rend particulièrement adaptée à la rénovation. Le ballon d’eau chaude peut bénéficier d’un apport en énergie du système de chauffage au gaz existant ou par un apport en énergie du réseau électrique).

La sécurité de l’installationSi pour le système complet (panneaux photovoltaïques, le câblage, l'unité de commande et le ballon d’eau chaude), le fabricant fournit un même marqua-ge CE et une déclaration de conformité UE, on peut supposer que l'ensemble est conforme aux directives en vigueur, comme la directive basse tension et la directive CEM. L'article 7 du RGIE sti-pule alors que l'on peut considérer que le système offre la sécurité exigée. Se-lon l'article 9 du RGIE, le système peut alors être installé et connecté selon les prescriptions du fabricant.

Si l’ensemble du système n’est pas muni d’un marquage CE, l'installateur doit veiller lui-même à ce que l'installa tion réponde aux prescriptions du fabri-cant et du RGIE. Il faudra assurer en premier lieu la protection contre les surcharges, les courts-circuits et les con-tacts indirects. Installez les composants de protection adaptés en tenant comp-te du niveau de la tension du CC, des courants de court-circuit maximum et minimum attendus, du schéma de liai-son à la terre (IT, TT, TN) et des classes d'isolation (classe I ou II) du matériel utilisé. N’oubliez pas qu’il s’agit de cou-rant continu.

Avec nos remerciements

à Volta.

Avec un système électrique de production d'eau chaude, le courant continu généré par les panneaux est utilisé directement par l’élément chauffant, sans ondulateur.

Une contribution environnementale sur les panneaux photovoltaïques en Wallonie à partir de 2018 La contribution environnementale pour la reprise des panneaux photovoltaïques (déjà présente depuis juillet 2016 en Flandre) sera obligatoire en Wallonie à partir de janvier 2018.

De quoi s’agit-il?Les fabricants, importateurs et installateurs qui importent des panneaux photovoltaïques en Belgique sont responsa-bles, selon la législation DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques), de la collecte et du traitement des panneaux photovoltaïques arrivés en fin de vie. Ceci est financé en payant une contribution environnementale. La façon la plus simple pour répondre à cette obligation est d’adhérer à PV Cycle Belgium. Depuis sa fondation, plus de 100 entreprises se sont affiliées à cette asbl.

Installez-vous des panneaux photovoltaïques? Alors, la con-tribution environnementale vous sera facturée lors de l’achat.

Qui paie finalement?L’objectif est que la contribution environnementale soit payée par le consommateur. En tant qu’installateur, vous facturez intégralement la contribution environnementale à votre client final. Les membres de PV Cycle (fabricants, importateurs et installateurs qui importent eux-mêmes des panneaux sur le marché belge) déclarent trimestriellement le nombre de panneaux photovoltaïques vendus auprès de PV Cycle Belgium et paient la contribution environnemen-tale due.

Qui contrôle?D’une part, l’asbl PV Cycle contrôle les déclarations de ses membres. D’autre part, les autorités publiques contrôlent le marché et adressent des amendes en cas de pratiques déloya-les aux utilisateurs clandestins.

Qu’est ce qui change?Lors de l’achat, les consommateurs en Flandre paient depuis juillet 2016 une contribution environnementale de quatre euros (hors TVA) par panneau photovoltaïque. Ce tarif, qui doit être mentionné séparément sur la facture, baissera à deux euros à partir du 1er juillet 2017. N’oubliez donc pas d’adapter toutes les factures à partir du troisième trimestre. A partir du 1er janvier 2018, la contribution environnemen-tale sera également redevable à Bruxelles et en Wallonie.

Visitez www.pvcycle.be

pour plus d'informations.

La solution logicielle pour entrepreneurs et installateurs …

étroitement liée à la comptabilité Bob50 mais également à PlanningPME ou MS-Project

BC-PRO est une suite de logiciels pour entrepreneurs, installateurs en tout genre et même commerçants avec un ou plusieurs points de vente. Comprenant plusieurs modules fonctionnant soit indépendamment soit en interaction. BC-PRO apporte de multiples solutions aux divers besoins des utilisateurs en procurant des outils puissants et modernes mais aussi surtout en proposant une solution globale de gestion d’entreprise avec une liaison très étroite à la comptabilité Bob50 (transfert aisé en comptabilité générale etanalytique des factures vente&achat+caisses, liaison bancaire – VCS, synchronisation des paiements factures et en exclusivité liaison à Bob-Demat via QR-code) mais aussi une liaison avec PlanningPME qui vous permettra de planifier aisément et efficacement les travaux pour chaque technicien/dépanneur/installateur/équipe, ou un exportvers MS-Project pour une planification plus poussée de gros projets.

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ainsi que les opérations de caisse (ventes comptant, virements internes, Bancontact/Visa, ...)

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repris dans BOB grâce au serveur BobOLE Synchronisation des paiements d’acompte et paiements

facture pour un historique clients/fournis. à jour en Bc-Pro Envoi factures PDF avec QR-code pour une reconnaissance

automatique par Bob-Demat.

BC-PRO v10 SQL en attendant la v10.1 … La nouvelle et actuelle version v10, qui a placé un tout nouveau moteur SQL sous le capot du Bc-Pro, avait déjà d’emblée apporté quelques optimisations SQL comme p.ex. la recherche sur mot clé en désignations articles qui est du coup maintenant presque instantanée ! Et bien au printemps la v10.1 apportera déjà d’autres optimisations SQL concernant cette fois l’impression de gros documents ou devis de 1000 lignes mais on vous dévoilera cela le mois prochain.. En attendant, voici une dernière fois toutes les avancées de la version actuelle v10 sortie en sept. 2016 :

Et ce moteur MS-SQL (Microsoft SQL Server) avec aussi SAP Crystal Reports pour les impressions sont d’abord les plus répandu dans le monde et la Base de Données SQL est bien plus robuste, plus performante et plus moderne, ce qui rend l’utilisation du Bc-Pro plus sûre, plus rapide et aussi avec de toutes nouvelles possibilités tel l’autorefresh de la prévisualisation à l’écran du document imprimé, qui du coup peut à présent rester affichée de manière permanente ! Voici donc en exclusivité pour un programme de gestion commerciale Windows, la fonction WISIWYG tant rêvée et attendue par certains utilisateurs : la mise en page qui change en direct après chaque changement de saut de page, ajout de poste, ligne remarque, modification des tailles en zone texte, etc…

Le gros avantage de passer sous MS-SQL est le « Client-Serveur » et l’ANSI bien sûr (caractères €, œ, Œ, ¾, ø, ‰, …) mais aussi vu la plus grande accessibilité d’une BD universelle, çà ouvre plein de nouvelles perspectives pour des développements annexes (Web ou Windows) qui seraient étroitement liés à la BD du « Bc-Pro<=>Bob50 » : stock articles dans un catalogue online, prise de commande online, programme de suivi de fabrication interne lié, etc…

Et oui, on peut effectivement presque parler maintenant d’une Base de Données commune « Bc-Pro<=>Bob50 » avec cette version v10, car tout a été fait pour avoir une intégration parfaite avec la comptabilité Bob50 ! C’était déjà très fort le cas avec Bc-Pro v8 mais ce qu’il manquait encore c’est la full compatibilité des longueurs de zones et ici c’est chose faite avec le passage des codes journaux à 4 caractères et les n° de documents à 8 chiffres ainsi que les abrégés de pays en codes ISO à 2 chiffres comme en Bob50.

Les principaux atouts du nouveau logiciel Bc-Pro v10 SQL : - Base de Données MS-SQL 2014 (MS-SQL 2016 en v10.1 début 2017) soit en version gratuite SQL Express si BD<10Gb et si moins de 15 user, soit MS-SQL Standard encore plus performant, surtout si BD>2Gb - Une foule d’optimisations SQL qui ont déjà été intégrées et qui profitent à fond de l’architecture Client/Serveur : jusqu’à 80% plus rapide pour certaines listes ou la recherche d’une référence article ou d’un mot clé… - SAP Crystal Reports avec visionneuse intégrée au Bc-Pro et qui offre de nouvelles possibilités tel que la prévisualisation des documents avec fonction auto-refresh ou l’export direct PDF/Outlook/Word/Excel et aussi maintenant par e-mail en HTML avec votre/vos signature(s) Outlook en 2 clics ! - Full compatible Windows 10 et Office 2016 ou 365 (Excel,Word,Outlook) - Full compatible Bob50 : BD synchronisées dans les 2 sens via Bob-Link et Bob-OLE (+Bob-Demat) - Impression des documents 40% plus rapide, en tout cas dans une configuration réseau de plus de 10 utilisateurs. - Images articles plus grandes sur vos offres et directement visibles et adaptables aisément dans les fiches articles - Une routine de backup automatisée pour MS-SQL Express ou Standard est fournie avec le Bc-Pro.SQL v10 - Et pour les utilisateurs avertis, un accès direct depuis Bc-Pro au Management Studio MS-SQL pour lancer scripts ou requêtes SQL et au générateur de rapport SAP Crystal Reports si vous voulez définir vous-même vos layouts.

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• avril 201734

Dossier energie renouvelable

"Défendre encore plus efficacement les intérêts des installateurs"

Bram Claeys d'ODE.

FEDELEC RENCONTRE LE NOUVEAU MINISTRE WALLON DE L’ÉNERGIE

Etant donné que le ministre de l'énergie, Paul Furlan (PS), a remis sa démission au début de l'année, Christophe Lacroix (PS) l'a remplacé. Il nous est apparu alors opportun de le rencontrer et de lui remettre un document qui synthétiserait les positions des différents comités de filières des énergies renouvelables de la REP (Renewable Energy Platform) de la Confédération Construction

dans ce que nous appellerons un 'position paper'. Fedelec le ren-contrera en mai prochain avec la CCW.Pour établir ces positions, Fedelec, en tant que coordina-teur de la REP, a donc convoqué les représentants des différents comités de filière. Ceux-ci exis-tent de manière plus ou moins formelle depuis 2014. Si la filière photo voltaïque est bien struc-

Fedelec, ICS et ODE élaboreront des posi-tions, des visions et des dossiers, et représen-teront le secteur des installations PV et pom-pes à chaleur. Ils organiseront également des activités communes. Pour soutenir ces objec-tifs, Jozefien Vanbecelaere a été recrutée par l’ODE comme nouvelle responsable des in-stallations PV et pompes à chaleur. Jozefien est riche d’une large expérience acquise au sein de la fédération professionnelle Friends of the Supergrid.

Bram Claeys de l’ODE considère ce partena-riat comme une opportunité majeure, "Les installations photovoltaïques et les pompes à chaleur sont de magnifiques technologies complémentaires. Elles ont un grand po-tentiel en Flandre. Cette collaboration nous permettra de défendre plus efficacement les intérêts économique et énergétique de ces technologies et de convertir leur potentiel en réalité. Elles sont, en outre, indispensables à la réalisation des objectifs en matière d'éner-gie renouvelable à horizon 2020 en Flandre".

Un service encore plus performantKris Van Dingenen de Fedelec: "Par cette col-laboration, nous visons une approche plus coordonnée. Cette nouvelle synergie permet-tra non seulement une meilleure défense des intérêts du secteur, mais aussi un service plus performant pour les installateurs. Les mem-bres sont représentés par les Comités de filière "installations photovoltaïques" et "pompes à chaleur". Jan Lhoëst d’ICS confirme: “Cette collaboration est en effet une étape importan-te et logique dans l'expansion et le développe-ment d'une fédération de techniques spéciales. L'intérêt de cette union réside tant dans la va-leur ajoutée offerte à nos membres, que dans le positionnement stratégique dès lors pris dans le paysage de l'énergie renouvelable flamand."

AIMERIEZ-VOUS ÉGALEMENT PARTICIPER au comité de filière ‘Installations

photovoltaïques’ ou plutôt au comité de filière

‘Pompes à chaleur’ ? Contactez Kris Van Dingenen

au 02/757.65.12 ou par mail kris.vandingenen@

fedelec.be

L’Organisation de l’Energie Durable (ODE), la fédération des entrepreneurs électrotechniques (Fedelec) et la fédération des installateurs de chauffage central et sanitaire (ICS) unissent leurs forces pour développer, en Flandre et en Belgique, une stratégie d’énergie durable, spécifiquement axée sur les installations photovoltaïques et pompes à chaleur.

avril 2017 • 35

Se chauffer à plus de 10 pourcent avec le photovoltaïque en Belgique ? C’est possible !

turée avec un comité d’entrepri-ses élues par ses pairs, membres de Fedelec, les comités de la cogénération ou des pompes à chaleur par exemple ont été créés de manière moins formel-le. Nous avons invité des struc-tures que nous savions actives dans le domaine.Si vous souhaitez intégrer un de ces comités ou recevoir les invi-tations aux réunions, nous vous

invitons à nous le faire savoir. Les résultats des réflexions de ces différents comités ser-ont compilés dans le 'position paper' qui sera donc présenté au ministre et servira de balise pour évaluer son action au cours de son mandat.

SI VOUS AVEZ DES QUESTIONS, contactez David Germani via

[email protected].

Au programme, trois ateliers thémati-ques étaient proposés aux participants : l’intégration des énergies renouvela-bles dans les bâtiments à consomma-tion d’énergie quasi-nulle (NZEB), les avancées techniques en matière de tra-vaux de construction et le confort et la maîtrise des consommations. Les ateliers animés par le CSTC, l’Union Wallonne des architectes et la Renewable Energy Platform de la Confédération de la Con-struction ont suscité beaucoup d’intérêt et provoqué de vifs débats.

Plus de 10 pourcentL’atelier consacré au NZEB et animé par David Germani, coordinateur de la REP, était consacré à la gestion de l’énergie dans le résidentiel. Benjamin Wilkin de l’APERE y faisait une présentation ico-

noclaste sur la valorisation instantanée du surplus de production photovoltaïque au travers de la production d’eau chaude. Il y montrait que c’est une solution sim-ple et peu coûteuse qui permet d’instal-ler plus de photovoltaïque, de diminuer les consommations de combustibles et d’augmenter l’efficacité énergétique.

Il concluait que, se chauffer à plus de 10 pourcent avec le photovoltaïque en Belgique, c’est possible, en montrant un cas concret, son domicile.

La géothermieAprès le résidentiel illustré par Benjamin Wilkin, Jean-François Potelle de Dapesco s'est axé sur l’industriel avec une présen-tation sur un cas concret, là encore : la gestion performante de l’énergie de l’im-

primerie ROSSEL combinant intégrati-on des énergies renouvelables et gestion de la demande. M. Potelle montrait com-ment dans le milieu industriel parvenir à optimiser la gestion de l’énergie d’un bâ-timent, d’une société, avec quels outils ? Et pour quel résultat ?

Enfin, Jacques Vercruysse de Geo-Green clôturait cet atelier avec un coup de pro-jecteur sur la géothermie et comment cette technologie était capable de booster les économies d’énergie dans le tertiaire.

Le 20 janvier dernier la Confédération de la Construction Wallonie organisait les Rendez-vous de l’Energie aux Isnes, à Gembloux. Un évènement qui avait pour ambition de présenter les dernières avancées en matière d’énergie dans les bâtiments.

Christophe Lacroix (PS) est le nouveau ministre wallon de l’énergie.

Colloque Rendez-vous de l’Energie

• avril 201736

Automatisation de bâtiment

“Plus le client est critique, plus cela joue en notre faveur"

Dans la perspective de leur retraite, Erik et Carine de Tronchiennes souhaitaient réaliser une dernière rénovation. Leur maison a été transformée de fond en comble et convertie en maison kangourou. Joeri Thiré et Xavier Musschoot de Dynamitec ont répondu aux besoins des habitants avec une installation technique impressionnante, qui a remporté le KNX Innovation Award 2016. "Ce fut un processus d’apprentissage sans précédent!"

Continuer à vivre à la maison le plus longtemps et le plus confortablement possible : voilà le plus grand souhait d’Erik et Carine de Tronchiennes. Leur maison a été transformée de fond en comble et convertie en maison kan-gourou entre juin 2015 et mai 2016. Le rez-de-chaussée est destiné aux parents, tandis que la fille du couple habite avec sa famille aux premier et deuxième éta-ges. "Le concept est primordial pour le confort de l’habitation", souligne Joeri Thiré de l’entreprise gantoise Dynami-tec, spécialisée dans l’automatisation de bâtiments. "Mais les techniques ap-

pliquées sont toutes aussi importantes. Plus spécifiquement pour ce projet, car les clients avaient une double question : d’une part, ils souhaitaient optimiser le confort et d’autre part, ils voulaient pouvoir diviser la maison en entités in-dividuelles pour les vendre ou les louer séparément. Voilà pourquoi, ils ont opté pour KNX, un standard international dans l’automatisation. Ils nous ont trou-vé via le site web de KNX (www.knx.org, ndlr)."

Depuis 2013, Dynamitec se concent-re sur les installations KNX. "En Bel-

gique, une minorité d’installateurs tra-vaille pour l’instant avec KNX, mais selon nous, ce standard ne va pas tarder à s’imposer. Au niveau mondial, 405 fabricants ont déjà adoptés ce proto-cole, ce qui a pour effet d’augmenter la concurrence et faire baisser les prix. En outre, les clients deviennent de plus en plus exigeants, ce qui joue en faveur de KNX."

Une analyse détaillée des besoinsDynamitec a investi beaucoup de temps dans la phase préliminaire. Joeri Thiré :

avril 2017 • 37

“Plus le client est critique, plus cela joue en notre faveur"Le premier défi pour Dynamitec était d’intégrer la flexibilité, de sorte que le projet puisse, à terme, être divisé en deux logements séparés. "L’habita tion ne dispose que d’un seul compteur électrique, mais le logement au rez-de-chaussée ainsi que celui situé aux étages disposent de son propre tableau électri-que, son armoire de données, sa pom-pe à chaleur, son compteur d’eau et son système de ventilation. Nous avons re-liés les deux logements au moyen de câbles de connexion entre les armoires de données, les tableaux électriques et des câbles bus. Si nous retirons les câ-

bles, les deux installations sont autono-mes."

La sécurité avant toutUne attention particulière a également été apportée à la sécurité des habitants. "Ensemble avec les clients, nous avons composé un système d’alarme à l’aide de contacts de portes et de fenêtres et un contrôle d’accès via un lecteur d'em-preintes digitales. En cas d’effraction, la sirène se déclenche, les lumières s’allu-ment et différentes notifications sont envoyées. Grâce au lecteur d'empreintes digitales d’Ekey, chaque utilisateur peut

"La force de KNX, sa grande ouverture, est aussi sa faiblesse: les gens sont sub-mergés par les possibilités et se perdent dans l’offre. Ainsi, nous avons emmené le client dans la salle d’exposition de Ba-salte à Merelbeke (fabricant entre autres d’interrupteurs design pour les installa-tions KNX, ndlr) et à l’Antwerp eXpe-rience Home, une maison de démon-stration où l’on peut découvrir toutes les possibilités de KNX. Ceci est impor-tant, car chaque projet réussi commen-ce par une analyse détaillée des besoins. Qu’attend le client? Comment peut-on répondre à ses attentes?"

KNX EN TROIS QUESTIONS

1 QU’EST-CE QUE KNX ?

KNX est un standard interna-tional pour l’automatisation du bâtiment. Le protocole décrit comment les capteurs et les ac-tionneurs communiquent entre eux par l’intermédiaire de quatre média de transmission possi-bles (bien que le câble bus bien connu reste le plus important). KNX intègre toutes les techni-ques dans un système global : électricité, éclairage, chauffage, ventilation...

2QUELS SONT LES AVANTAGES DE KNX ?

Plus de 400 fabricants dévelop-pent dans le monde des produits pour KNX. En tant qu’installateur, ceci vous permet d’intégrer faci-lement des composants dans les anciennes installations. Pour les clients aussi, KNX est rassurant, car grâce à la technologie stan-dardisée, ils sont sûrs de pouvoir intégrer de nouveaux produits dans leur installation à l’avenir.

3COMMENT COMMEN-CER AVEC KNX ?

Sur le site web www.knx.org, vous pouvez suivre des cours en ligne. Pour en savoir plus, de-mandez le ‘Manuel KNX pour le contrôle de la maison et du bâ-timent’ ou suivez une formation reconnue.

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• avril 201738

Automatisation de bâtiment

entrer ou sortir et grâce au visiophone de Mobotix, les habitants voient les per-sonnes qui se présentent à la porte d’en-trée. La surveillance par caméra n’est pas encore implémentée, mais nous avons déjà fourni tous les câbles pour une inté-gration rapide."

En outre, nous avons également porté beaucoup d’attention à la sécurité d’in-cendie. "Nous avons relié des détec-teurs de fumée Schneider aux deux en-trées KNX, tant pour le rez-de-chaussée que pour les étages. En cas d’incendie, la sirène se déclenche, les pompiers sont alertés, l’issue de secours est éclairée au-tomatiquement et les stores se lèvent pour que les habitants puissent égale-ment sortir par les terrasses."

Hotte d’aspiration avec actionneur de variationLa consommation d’énergie est surveil-lée minutieusement. "Chaque tableau électrique est équipé d’un compteur d’énergie enregistrant la consommation de chaque pièce," explique Joeri Thiré. "Pour économiser de l’énergie, nous

"L’habitation ne dispose que d’un seul compteur électrique, mais le logement au rez-de-chaussée ainsi que celui situé aux étages disposent de son propre tableau électrique et armoire de données.

INFOFICHE DYNAMITEC

FONDATION : 2013CHEFS D’ENTREPRISE : Joeri Thiré et Xavier MusschootADRESSE : Ajuinlei 1, 9000 GandSPÉCIALITÉ : automatisation de bâtiments résidentiels et indus-triels. Pour l’installation-même,

Dynamitec fait appel à des électri-ciens spécialisés et à des installa-teurs d’alarme reconnus.MEMBRE DE FEDELEC ET DE LA CONFÉDÉRATION CONSTRUCTION DEPUIS 2014 : "Nous sommes d’avis qu’il est im-portant d’être bien informés sur l’évolution dans le secteur de la construction. En outre, nous pou-vons toujours consulter Fedelec et la Confédération Construction lorsque nous avons des ques-tions concernant des contrats, la fiscalité, les RH et les formations. C’est vraiment une valeur ajoutée pour nous, tout comme le sont les soirées de réseautage".

WWW.DYNAMITEC.BEXavier Musschoot (à

gauche) et Joeri Thiré

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avril 2017 • 39

avons installé partout de l’éclairage LED contrôlé par Dali pour une flexibilité optimale. Dans les couloirs, l’entrée, les toilettes, la cave, les remises et les salles techniques, nous avons monté des détec-teurs de mouvement pour régler l’éclaira-ge en fonction de la lumière du jour. Si quelqu’un veut aller aux toilettes ou à la salle de bain durant la nuit, un éclaira-ge minimal s’allume automatiquement. Dans la cuisine aussi, nous mesurons la consommation d’énergie de chaque pla-que de cuisson et en fonction de celle-ci, le débit de la hotte d’aspiration est réglé par un actionneur de variation. Pour évi-ter la surchauffe, le pare-soleil est action-né automatiquement par une station mé-téorologique."

La qualité de l’air est également surveil-lée. "Dans chaque salle de bains, nous mesurons la teneur en CO2 et l’humidité. En fonction de ces résultats, le débit de ventilation est immédiatement régulé."

Réfléchir avant d’agirLes clients étaient absolument convain-cus par KNX et voulaient éviter de fai-re des adaptations dans les cinq ans à venir. "Nous avons travaillé par étapes, mais toujours en fonction du résultat final," souligne Joeri Thiré. "Par exem-ple, Erik a installé sa salle de télévision et de musique quelques mois seulement après la réception, mais nous avons fait en sorte qu’il puisse aisément intégrer tous les composants. A cette fin, nous avons utilisé le module BO.sensor, mis au point par Basalte et Bang & Olufs-en. Grâce à ce capteur infrarouge, l’é-clairage, la télévision et le système audio sont commandés avec une seule télé-commande. Tous les appareils se situ-ent dans une armoire de données dans la salle technique, ainsi que la Digibox de Telenet. La seule chose que vous voyez dans la salle de télé est la télévision et le voyant du capteur infrarouge. Le résul-tat est impressionnant, mais nous avons

dû prévoir tous les câbles à l’avance : la connexion télé, le câble bus, les câbles de données...".

Des câbles partoutPour Dynamitec, cette maison kangou-rou a été le projet le plus intensif jamais réalisé. "Nous étions également responsa-bles de la coordination et des réunions de chantier avec l’équipe de construction. En outre, la réalisation nous a pris, ainsi qu’à nos partenaires, plusieurs semaines. Puisque la maison était entièrement re-faite de fond en comble, nous avions in-stallé des câbles bus partout pour antici-per l’avenir. Même dans l’îlot de cuisine. Mais si jamais les habitants ont besoin plus tard d’une connexion supplémen-taire, nous pourrons encore prévoir une solution sans fil".

Pour le confort des habitants, Dyna-mitec a consacré beaucoup d’attention à l’élaboration de visualisations claires. A cette fin, Logic Machine 4 d’Embed-ded Systems a été installé dans chacun des deux tableaux de distribution pour conserver la flexibilité en cas de divisi-on, mais pour les utilisateurs les deux vi-sualisations semblent former un seul en-semble. "Nous avons également mis au point un guide pratique avec un aperçu de toutes les fonctions ", commente Joe-ri Thiré. "Ceci sera un atout en cas de vente de la maison."

Recherchons talentPour adapter parfaitement l’installation aux besoins des utilisateurs, Joeri s’est rendu sur place pour la programmation. "Le peaufinage doit se faire en consulta-tion avec les utilisateurs. Ainsi, ils com-prennent mieux et peuvent tout consta-ter de visu."

Thiré est satisfait de son projet. "Ce fut un processus d’apprentissage incroyable! Mais nous avons aussi investi beaucoup de temps dans ce projet. A présent, nous évaluons comment nous pouvons tra-vailler de manière encore plus efficace. Eventuellement en recrutant un pro-grammeur supplémentaire ou en faisant appel à plus de partenaires externes pour la mise en œuvre. Une chose est cer-taine: nous continuons à travailler sur notre expertise en KNX, car la deman-de d’auto matisation ne fait que croître."

Des câbles bus ont été installés partout, même dans l'îlot de

cuisine.

• avril 201740

Pleins feux sur un membre

Depuis sa création, le personnel NRJ Concept suit des formations techniques de pointe chez des sociétés spéci-alisées tels que: Schneider-Electric, Socomec, Legrand, Siemens, Phoenix … Ces spécialités permettent à NRJ Concept d’offrir, à ses clients, une technologie de pointe pour l’intégration de la mesure communicante dans les ta-bleaux électriques. Pour répondre au volume croissant des demandes, NRJ concept s’installe en 2015 dans le zoning de Sorinnes. Elle dispose maintenant d’un bureau d’étude et d’un atelier des plus performants.

Réflexion techniquePour NRJ Concept, tout commence par une analyse technique. Cette étude technique tient compte des uti-lisateurs, de leurs préférences et du mode d’exploitation de la future installation. Une solution proposée en étapes évolutives permettra de respecter les budgets. La solution répondra à des besoins techniques tout en privilégient le meilleur rapport qualité prix.

Dans les deux exemples (voir encadrés) on retrouve un autre élément de base qui est "la mesure". C’est grâce à celle-ci qu’il est possible de prendre les bonnes décisions. Toutes ces informations sont disponibles bien sûr en local, mais également n’importe où sur des pc, tablettes, smart-phones … La commande à distance devient également possible avec bien évidement des sécurités d’accès.

Le respect des normesNRJ Concept réalise tous les tableaux électriques, coffrets et armoires de distribution conformément à la norme européenne EN 61439 1 & 2. Une étude approfondie est nécessaire pour faire en sorte que l’ensemble réponde

NRJ Concept votre meilleur partenaire techniqueFort de 40 années d’expérience en électrotechnique, en 2007 Robert Nicolay crée avec son fils la société NRJ Concept. Malgré un contexte économique difficile, NRJ Concept se développe et se confirme comme partenaire "tableautier" pour les installateurs électriciens, installateurs HVAC, Data center et industrie.

avril 2017 • 41

aux exigences. Lorsque les calculs sont faits, NRJ Concept détermine le matériel nécessaire et ensuite, tout doit être assemblé correctement en respectant les règles de l'art. Des appareils de test permettent de certifier la conformi-té de la réalisation. Ces tests respectent la procédure de la norme. Certains tests sont fait à des tensions voisinant les 2000 volts.

Une traçabilité est mise en place avec archivage des don-nées, elle est un gage de sécurité et de fiabilité pour l’in-stallateur ou son client utilisateur. La mise en place de ces procédures strictes ainsi que des audits réalisés par des fa-bricants permettent à NRJ Concept d’être certifié par les plus grandes marques tel que Legrand, Rittal et Schneider Electric.

L’atelier de NRJ Concept consiste d’ un compartiment mécanique et un compartiment électrique.

Pour NRJ Concept, tout commence par une analyse technique. Cette

étude technique tient compte des utilisateurs, de leurs préférences et

du mode d’exploitation de la future installation.

Robert Nicolay est fort de 40 années d’expérience en électrotechnique.

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INFOFICHE NRJ CONCEPTFONDATION: 2007

CHEFS D’ENTREPRISE: Robert et Jonathan Nicolay

ADRESSE: Zoning de la voie Cuivrée 26, 5503 Sorinnes

SPÉCIALISATION: construction de tableaux électriques, NRJ Concept conçoit en moyenne un tableau électrique tous les deux jours.

MEMBRE DE FEDELEC ET DE LA CON-FÉDÉRATION CONSTRUCTION DEPUIS 2013WWW.NRJ-CONCEPT.BE

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• avril 201742

Pleins feux sur un membre

La collaboration avec l’électricienNRJ Concept collabore avec l’électricien avec une mul-titude de services qui vont de la pré-étude, de l’enregis-trement de mesures sur site, des relevés sur site, jusqu’à la conception complète de la solution. L’accompagnement se fait également par le calcul des câbles, des courants de court-circuit, de la filiation et de la sélectivité. NRJ Con-cept met tout en œuvre pour faciliter la tâche de l’installa-teur, non seulement en termes de qualité technique, mais aussi en ce qui concerne la facilité d'installation. L’installa-teur doit être totalement satisfait. C’est une collaboration "Win-Win".

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Des appareils de test permettent de certifier la conformité de la réalisation.

Certains tests sont fait à des tensions voisinant les 2000 volts.

Jonathan Nicolay a fondé NRJ Concept en 2007, ensemble avec son père.

EXEMPLE 1: LA SÉCURITÉ ÉLECTRIQUE GRÂCE À LA MESURENRJ Concept réalise, pour un important gestion-naire de transport, une gestion de distribution d’é-nergie sécurisée. Toute cette solution sécurisée est conçue à partir de produits Schneider Electric. Les demandes du client : alimenter de façon sécurisée 80 consommateurs. NRJ Concept étudie l’architec-ture composée de deux TGBT alimentés par trois sources possibles et propose une solution avec les nouveaux automates Schneider Electric M580. Ces automates constituent l’intelligence capable de contrôler en temps réel l’état des 80 circuits.

NRJ Concept intègre dans les tableaux un réseau "ModBus + Ethernet". Il permet de communi-quer avec les disjoncteurs et contacteurs. Cette communication se fait via les modules Schneider Electric "SmartLink". Il devient possible de connaître l’état enclenché ou déclenché ainsi que toutes les grandeurs électriques pour n’importe quel circuit triphasé ou monophasé. Il est également possible de vérifier et de commander la position des contac-teurs. Les automates M580 sont installés en redon-dance totale, si une anomalie est détectée sur un, l’autre prend la main.

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avril 2017 • 43

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NRJ Concept a construit aussi les tableaux électriques de l’usine de Jindal Films à Virton.

EXEMPLE 2: LA SURETÉ D’UN ÉQUIPEMENT GRÂCE À LA MESURE

Un grossiste en produits pour boulangerie réali-se un nouveau hall intégrant un immense con-gélateur (-30°C), pouvant contenir un camion. Suite à la concertation avec le client, NRJ Concept comprend quelles sont ses craintes et ses attentes. Il faut une tenue en température fiable avec une consommation minimale. NRJ Concept retrouve bien sûr les alarmes en tem-pérature, mais en plus l’étude prend en comp-te : Le réseau électrique est-il présent avec toutes ses phases ? Le groupe de froid consom-me-t-il normalement ? Ni trop ni trop peu, dans ces deux cas un problème est en train de se dé-velopper ? La porte d’accès est-elle fermée, ou dans une position non autorisée ? Tous les cas de figure ont été pris en compte des alarmes locales ou distantes sont automatiquement générées (e-mail, sms … ). Cette solution est un peu plus coûteuse qu’un simple tableau électri-que de protection électrique, mais elle répond parfaitement au besoin de sûreté du client.

• avril 201744

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avril 2017 • 47

Evénement Fedelec

Au casino avec Fedelec LuxembourgLes électriciens de la province du Luxembourg étaient rassemblés le jeudi 1er décembre 2016 à l’occasion de l’Assemblée Général de la section locale de Fedelec.

A cette occasion, le conseil d’administration s’est enrichi d’un nouveau membre, Philip-pe Vieuxjean dirigeant de l’entreprise Do-melec. Le président historique de la section, Jacques Pierlot, a lui cédé sa place à Daniel Touillaux (entreprise Ardenne-Elec). Ce dernier en a profité pour le remercier pour son implication durant toutes ces années.

L’Assemblée générale clôturée, les convi-ves ont partagé un drink et un buffet varié, avant qu’une soirée casino termine la soirée dans une ambiance festive et décontractée avec, à la clé, la remise de trois superbes lots.

La section Fedelec de la Province remercie

vivement les sponsors de cette soirée, Rexel,

Cebeo et LightElec Group.

Bruxelles-Hal-Vilvorde célèbre le Nouvel An avec la famille

Des visages heureux à la réception du Nouvel An de la section locale Bruxelles-Hal-Vilvorde de Fedelec. La réception annuelle fut transformée cette année en un véritable événement familial où non seulement étai-ent invités les 122 membres de la section BHV mais également leur famille. Après la vaste réception, les participants pouvaient se laisser aller sur le parcours rapide du Brussels Karting.

On avait également pensé aux plus petits. Ils pouvai-ent laisser libre cours à leur créativité en participant à un concours de dessin et ils ont tous reçu un cadeau à la fin. Le gagnant recevant quant à lui un chèque- cadeau de Fedelec BHV pour Dreamland. A l'année prochaine!

LA SECTION LOCALE BRUXELLES-HAL-VILVORDE compte actuellement 122 membres et est

dirigée par Yvan Rassaerts, Kris De Leener, Jean Luyckx,

Freddy Cnop et par le président François Leon.

• avril 201748

Evénement Fedelec

Plus de 260 fêtards à la "Nuit des

électriciens"La dix-neuvième ‘Nuit des électriciens’, qui a eu lieu

en mars dernier à l'abbaye du Val-Saint-Lambert à Seraing, était à nouveau un immense succès. Plus de 260 personnes

ont apprécié la réception et le banquet et se sont amusés ensuite sur la piste de danse de l'ancienne abbaye

cistercienne, connue surtout comme implantation de la cristallerie et verrerie célèbre du Val-Saint- Lambert.

avril 2017 • 49

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• avril 201750

Question et réponse

La liaison équipotentielle principale peut-elle être installée dans le local

du compteur gaz?La liaison équipotentielle principale est indispensable pour la sécurité de l’installation

électrique. Mais pouvez-vous réaliser celle-ci dans le local où se trouve le compteur gaz? Voici la question que Peter, membre de Fedelec à Hove, se pose pour une installation

dans le réseau de distribution d’Eandis (en Flandre).

Quelle est la fonction de la liaison équipotentielle principale?La liaison équipotentielle principale fait en sorte que lorsqu’une augmentation de potentiel externe se produit dans les conduites du gaz ou de l’eau, une même augmentation de potentiel se produit dans tous les conducteurs reliés à la bor-ne principale de terre, donc également dans le conducteur de terre. Ainsi, les différences de potentiel auxquelles les personnes peuvent être exposées sont li-mitées à des valeurs non dangereuses.

Que dit le RGIE?Selon le RGIE (art. 72) les parties sui-vantes doivent être raccordées à la bor-ne principale de terre par une liaison équipotentielle principale:

• Les conduites principales de gaz et d’eau

• Les conduites principales du chauffage central et de l’unité de climatisation

• Les parties métalliques accessibles faisant partie de la structure du bâtiment

• Les parties métalliques de toutes les conduites

La liaison équipotentielle principale doit avoir une section correspondant à mi-nimum la moitié de la section du plus grand conducteur de protection de l’in-stallation (minimum 6 mm² de cuivre) et doit être munie d’une gaine isolante de couleur vert/jaune. La section peut être limitée à maximum 25 mm² (cuivre) ou une section équivalente dans le cas d’un autre métal. La meilleure méthode de connexion est un câblage en étoile dans lequel chaque liaison équipotentielle est reliée directement à la borne principale de mise à terre.

Le RGIE ne se prononce pas sur l’endroit où doivent être réalisées les liaisons équipotentielles principales.

Que dit le gestionnaire du réseau de distribution Eandis?Le gestionnaire du réseau de distribu-tion Eandis impose une exigence sup-plémentaire aux liaisons équipotentielles

dans les locaux de compteurs gaz. Plus précisément pour des installations à par-tir de neuf compteurs gaz. Dans ce cas, le GRD exige explicitement d’installer les sources d'inflammation éventuelles (telles que la barrette de sectionnement, la liaison équipotentielle et la vanne de coupure électromagnétique) à l'extérieur du local. Pour les installations avec neuf compteurs gaz ou moins, cette exigence n’est pas d’application et il suffit de sui-vre le RGIE.

ConclusionPour une installation dans le réseau de distribution d’Eandis, vous pouvez réa-liser une liaison équipotentielle dans le local des compteurs gaz, à moins que ce-lui-ci contienne plus de neuf compteurs gaz. Dans ce cas, toute source d'inflam-mation éventuelle doit se situer à l'extéri-eur du local.

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ATTENTION AUX COMPTEURS D'EAU ET DE GAZ

En raison de l'utilisation croissante de tuyaux en matéri-aux synthétiques, il devient parfois difficile de trouver des parties conductrices sur la distribution de l'eau ou du gaz pour réaliser la liaison équipotentielle principale. La ten-tation est alors grande de réaliser celle-ci directement sur le compteur. Ceci est une mauvaise idée, car les sociétés d’utilité publique peuvent toujours remplacer le compteur existant et demander explicitement de ne pas réaliser de connexions sur leurs compteurs. Dès lors, la possibilité est grande que les organismes agréés n’acceptent plus de

liaisons équipotentielles principales directement réalisées sur les compteurs des sociétés d’utilité publique. Selon Tecnolec, ils pourront invoquer le premier paragraphe de l'art. 202 du RGIE sur le ‘Voisinage avec des canalisations non électriques’. "Celui-ci précise que dans le cas de voisi-nage de canalisations non électriques, toute intervention évidente, telle que le remplacement d’un compteur, doit pouvoir être faite sans changer ou endommager l'instal-lation électrique, donc sans devoir déconnecter la liaison équipotentielle principale".

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