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DECEMBRE 2007 41 ISSN 1283-4181 Le journal de Promotelec pour les professionnels du bâtiment et de l’électricité Sommaire 2 4 5 8 9 12 9 Actualité 10 11 Un outil sur mesure pour les OPHLM Un outil sur mesure pour les OPHLM Actualité • Un outil sur mesure pour les OPHLM • Première expérimentation avec Tarn Habitat • Label Performance Première demande sur Internet : c’est un OPHLM ! Dossier technique Installation à basse tension Canalisations, modes de pose et connexions : du nouveau ! Questions/Réponses • Liaison équipotentielle supplémentaire locale Réglementation Nouveau : le DPE Construction Infos pratiques • Les échos du site Promotelec • Nouvelles publications Réalisation Première réalisation d’une maison “Performance THPE”

Revue Fil Pilote n° 41 - décembre 2007

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Page 1: Revue Fil Pilote n° 41 - décembre 2007

D E C E M B R E 2 0 0 7N ° 4 1IS

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Le journal de Promotelec pour les professionnels du bâtiment et de l’électricité

Sommaire

2�4

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Actualité

10�11

Un outilsur mesure

pourles OPHLM

Un outilsur mesure

pourles OPHLM

Actualité• Un outil sur mesure pour les

OPHLM• Première expérimentation avec

Tarn Habitat• Label Performance

Première demande surInternet : c’est un OPHLM !

Dossier techniqueInstallation à basse tensionCanalisations, modes de poseet connexions : du nouveau !

Questions/Réponses• Liaison équipotentielle

supplémentaire locale

RéglementationNouveau : le DPE Construction

Infos pratiques• Les échos du site Promotelec• Nouvelles publications

RéalisationPremière réalisation d’unemaison “Performance THPE”

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Un lien historique entre Promotelecet les bailleurs sociauxPromotelec a toujours été proche des HLM, sensibles à la sécurité de leur parc.Cette proximité s’est ainsi développée par le biais des diagnostics et deslabels.Rappel : le parc locatif social est en meilleur état que le secteur privé danslequel se trouvaient plus de 95 % des installations électriques à risque, selonl’Observatoire national de la sécurité électrique en France.

Actualité

Un outilsur mesurepourles OPHLMPour répondre aux préoccupationsdes OPHLM concernant la sécuritéde l’installation électrique de leurslogements, Promotelec a développéun outil d’auto-évaluation misà leur disposition. Il apporteaux organismes une vision concrètede l’état de leur patrimoine en matièreélectrique et leur permet de prioriser etd’engager les actions qui s’imposent.

P romotelec souhaite mettre entreles mains des différents acteurs

de proximité des OPHLM un outild’auto-évaluation qui leur permettra dedéceler une anomalie d’ordre élec-trique, de la rapporter à leur servicetechnique et d’engager les actionsnécessaires.« L’objectif de la collaboration entrePromotelec et les bailleurs sociaux,explique Pascal Carrez, délégué natio-nal Promotelec, est d’abord de les sen-sibiliser aux risques électriques et lesaider à mettre en œuvre les travaux demise en sécurité qui s’imposent. »Testé actuellement avec l’office HLMTarn Habitat, l’outil évoluera et s’adap-tera aux attentes et besoins spéci-fiques des organismes (voir ci-contre),lesquels décident et désignent eux-mêmes les personnes utilisatrices, eninterne : gardiens, électriciens, agentstechniques de gestion (AGT)…

Un “Cyberestim1 de terrain”À l’image de ce qui s’est fait dans leparc privé avec Cyberestim, cet outilpermet aux offices HLM d’évaluer eux-mêmes l’installation électrique de leur

patrimoine. Dans le cadre de l’opéra-tion expérimentale menée avec TarnHabitat, le bailleur dispose désormaisd’une fiche lui permettant de hiérar-chiser les travaux requis, en fonctiondu degré d’urgence, de la nature del’intervention et de son enveloppe bud-gétaire.Pour les bailleurs sociaux, l’intérêt decette démarche est multiple. D’unepart, son personnel est valorisé etimpliqué et, d’autre part, une anoma-lie décelée tôt permet de réagir plusvite et donc de limiter les risques d’in-cident. « En outre, explique PascalCarrez, une meilleure connaissance del’état électrique de son parc locatifévite au bailleur social de déclenchersystématiquement des travaux et desdiagnostics coûteux – et parfois effec-tués de façon brouillonne. »

Créer une culture de proximitéIl s’agit vraiment de promouvoir la sécu-rité électrique, une tâche au cœur de lamission de Promotelec. « Nous voulonssensibiliser et responsabiliser lesbailleurs sociaux, mais en aucun casnous substituer à eux. Notre rôle estavant tout de les accompagner dansleur démarche. »Cette initiative s’inscrit aussi dans laperspective prochaine, à partir de2008, du diagnostic électrique obliga-toire.En effet, en cas de vente, si le bailleura mis en place des procédures d’auto-évaluation, il aura pris de l’avance enévitant un constat d’anomalies. �

1. Outil interactif d’évaluation de l’installationélectrique des particuliers, accessible depuis lapage d’accueil du site de Promotelec(www.promotelec.com).

Page 3: Revue Fil Pilote n° 41 - décembre 2007

Actualité

La fiche d’auto-évaluationdéveloppée par Promotelec estactuellement expérimentée avecl’Office public Tarn Habitat.Cet organisme, qui fait de la sécuritéélectrique de ses 7 800 logementsune priorité, confie l’outil à sesgardiens et agents de gestiontechnique (AGT) afin d’avoir unevision concrète de l’état de son parclocatif sur le plan électrique. Unedémarche volontaire de Tarn Habitatpour la sécurité de ses locataires.

3filpilote

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«T arn Habitat a récemmentengagé une politique d’entretien

global de son patrimoine et a défini plu-sieurs points prioritaires, explique ClaireLouberssac, responsable du serviceMaintenance de l’Office public de l’habi-tat, le premier étant le respect du loge-ment décent (selon les critères définispar la loi SRU1), en particulier enmatièrede sécurité électrique. »C’est dans ce contexte qu’une réflexionétait menée, en interne, sur un outild’auto-évaluation de l’état des installa-tions électriques du parc locatif, unedémarche engagée parallèlement parPromotelec. « Nous étions en phase etavons donc uni nos forces : Promotelec

Première expérimentationavec Tarn Habitat

a apporté son savoir-faire pour valider laméthode, nous avons fourni nos forcesvives pour la tester et l’ajuster. »

Une fiche de cotation sanscompétence techniqueClaire Louberssac et Michel Larrue, délé-gué régional Promotelec, ont donc éla-boré, en étroite collaboration, un outild’auto-évaluation. La fiche de cotation,illustrée et en couleurs, porte sur sixpoints de l’installation électrique (disposi-tif de coupure générale, différentiel,tableau de répartition, état général del’installation, terre et salle de bains) etpermet d’identifier trois types de risques(graves, importants, faibles).

« La fiche de cotation,avec la formation,apporte une dimensionnouvelle à notre métier,ce qui est trèsvalorisant. »Ingrid Gasc, AGT

Rappel : les exigencesminimales de sécuritéélectrique• Présence, à l’intérieur du logement,d’une coupure générale de l’installationélectrique, facilement accessible.

• Présence d’au moins un dispositifdifférentiel protégeant l’ensemble del’installation électrique adapté à laprise de terre.

• Présence, à l’origine de chaquecircuit, de disjoncteurs ou de fusiblesadaptés aux fils électriques.

• Présence, dans chaque salle de bainsou douche, d’une liaisonéquipotentielle, et respect des règlesd’installation des matérielsélectriques autour de la baignoire oude la douche.

• Absence de matériels présentant deséléments accessibles sous tension.

Renseigner le document ne requiertaucune compétence technique, un exa-men visuel suffit.Néanmoins, pour se familiariser avecl’outil, les électriciens, les agents tech-niques de gestion (AGT) et les gardiensde Tarn Habitat ont été guidés par MichelLarrue.Une partie théorique : rappeler le fonc-tionnement d’une prise de terre, d’un dis-joncteur, etc., sensibiliser aux risquesélectriques et aux points de sécurité qu’ilconvient de vérifier pour s’assurer de lasécurité du logement (lire encadré).Puis la pratique. Les stagiaires sontconduits dans trois logements présen-tant des installations électriques diffé-rentes qu’ils doivent observer pour rem-plir eux-mêmes la fiche de cotation et sel’approprier.

Sensibiliser et valoriser les équipes« Seuls les AGT – qui effectuent l’étatdes lieux sortant – sont habilités à

Formation pratique sur le terrain par le délégué Promotelec.

Page 4: Revue Fil Pilote n° 41 - décembre 2007

Retrouvez Promotelec à Interclima+elec 2008 (stand K47 Hall 7.2)+ d’infos sur www.interclimaelec.com

Actualité

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Retrouvez Promotelec à Interclima+elec 2008

Le 12 juillet dernier, a été effectuéle tout premier dépôt de dossier

sur Internet pour une demande deLabel Performance1. Dans cettedémarche, Ciliopée Habitat a étéaccompagné en amont par MichelLarrue, délégué régional Sud-Ouest,qui leur a expliqué les modalités d’at-tribution du label. Ensemble, ils ontsoigneusement préparé le dossieravant de le saisir en ligne.En effet, il est possible d’effectuer sademande de label sur Internet àl’adresse www.labelperformance.pro-motelec.com, un site que CiliopéeHabitat s’est parfaitement approprié eta même contribué à améliorer.Une fois inscrit sur le site, il est possibled’accéder et de consulter son dossier,d’y apporter des modifications et de lecompléter. Au dossier sont joints les

plans du logement concerné, ainsi quel’étude thermique.« La démarche de Ciliopée Habitat– qui a déposé un deuxième dossier,depuis – n’est pas un cas isolé.Aujourd’hui, 20 % des dépôts en ligneémanent des bailleurs sociaux, sou-cieux d’accélérer les procédures d’attri-bution », précise Mathieu Averan,chargé d’études du pôle thermique deToulouse.Un chiffre croissant qui traduit la prisede conscience des bailleurs sociaux del’enjeu d’une meilleure gestion énergé-tique pour limiter l’impact de ses coûtssur le budget de leurs locataires. �

1. Le Label Performance peut être attribué auxopérations de construction neuve individuelle oucollective répondant a minima aux exigences duniveau HPE 2005 et du cahier des prescriptionsdu label.

Salon du génie climatique, du génie électrique, du froid, des énergies nouvelles et desautomatismes pour l’habitat et le bâtiment, Interclima+elec se tiendradu 5 au 8 février 2008 à Paris Expo, Porte de Versailles.Ce grand rendez-vous annuel est l’occasion pour la filière électrique de découvrirl’ensemble de l’offre industrielle en chauffage toutes énergies, climatisation,ventilation et régulation/GTB. La part belle sera donnée aux tendances et innovationsen matière d’efficacité énergétique, d’énergies renouvelables, de confort et de

communication pour l’habitat et le bâtiment, notamment autourdes deux concepts intitulés “100 % new energy” et “100 %connect”.Enfin, le magazine audio CD PROS organisera, en partenariat avecPromotelec, Consuel, Qualifec et UTE, chaque jour, sur leur standcommun, un jeu-questionnaire baptisé “défi électro quiz” avectirage au sort des gagnants. Saurez-vous relever le défi ?

C’est Ciliopée Habitat, un organisme social pourl’habitat d’Agen (47), qui a effectué le tout premierdépôt en ligne de dossier pour l’attribution du LabelPerformance. D’autres bailleurs sociaux lui ontemboîté le pas depuis.

déclencher des travaux, explique ClaireLouberssac. Cependant, il nous a sem-blé judicieux de former nos gardiens,car ils rencontrent le locataire entrantlors de l’état des lieux. Ils ont un outilpointu entre les mains qui les valoriseaux yeux du locataire et permet de lerassurer immédiatement s’il doute de laconformité de certains appareils élec-triques. »La fiche de cotation est faite de telle façonque le service technique peut, à partirdes informations récoltées par son per-sonnel, hiérarchiser les travaux à entre-prendre en matière électrique et savoirqui doit intervenir. De petites interven-tions dans un appartement seront prisesen charge par l’agence, tandis que destravaux plus lourds (concernant tout oupartie d’un immeuble, par exemple) ren-treront dans des travaux de programma-tion gérés par le service maintenance.« L’outil d’auto-évaluation ne remplacerapas le diagnostic d’un professionnel,maisdonne une photographie de l’état dulogement. Suivant les anomalies détec-tées, il détermine qui doit intervenir,quand et comment, et ce dans un seulbut : la sécurité de nos locataires »,conclut Claire Louberssac.

1. Loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

« C’est une vraie prisede conscience. Cette

initiative nous a ouvertles yeux et nous savonsdésormais ce qu’il faut

impérativementexaminer pour lasécurité de nos

locataires. »Guy Fournier, AGT

ClaireLouberssac,

responsable duservice

Maintenance del’Office publicde l’Habitat etMichel Larrue,

déléguérégional

Promotelec.

Label PerformancePremière demande surInternet : c’est unOPHLM !

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Dossier technique

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Dans les installations électriques àbasse tension, la pose descanalisations et la réalisation desconnexions obéissent à de nombreusesrègles de l’art décrites principalementdans le guide UTE C 15-520, dont unenouvelle édition est parue en juilletdernier. Sans prétendre être exhaustif,ce dossier vous propose un tourd’horizon des nouveautés à retenir.

Installation à basse tensionCanalisations, modes de poseet connexions : du nouveau !

Installation à basse tensionCanalisations, modes de poseet connexions : du nouveau !

Page 6: Revue Fil Pilote n° 41 - décembre 2007

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Dossier technique

dimension transversale du vide doit être d’aumoins 1,5 fois le diamètre extérieur du câble dela plus grande section. Les câbles employés doi-vent appartenir à la catégorie C2 (non-propaga-tion de la flamme).

� Pour les parties d’installation en faux plafondsaccessibles par démontage d’éléments ou pardéplacement d’un appareil tel qu’un luminaire, ilest admis d’installer, sur des parties fixes, desappareillages (télérupteurs, minuteries, transfor-mateurs, boîtes de connexions…). En revanche,les dispositifs de manœuvre ou de coupure (dis-positifs de protection, de commande ou de sec-tionnement) ne doivent pas être installés dansdes faux plafonds, sauf si repérés et accessiblespar un orifice prévu pour cet usage. Ces pres-criptions restent inchangées par rapport à l’an-cien guide, mais méritent d’être rappelées pourleur importance.

� Concernant les canalisations en contact avecdes matériaux thermiquement isolants, les textesexigeaient auparavant de mettre les câbles sousconduits non propagateurs de la flamme.Dorénavant, la pose directe (sans conduits) decâbles de catégorie C2 est admise (voir figure 2).Les canalisations électriques sont de préférenceposées côté chaud de l’isolant. Une canalisationélectrique de diamètre inférieur ou égal à 16 mmpeut cependant cheminer côté froid, entre lemur et l’isolant entre les plots de colle.

Encastré ou noyé ?Mode de pose encastré - Le terme encastré signifie laprésence d’un côté affleurant. “Encastré au sol”signifie protégé contre les contraintes mécaniquesextérieures par les matériaux du sol sur toutes lesfaces sauf la face supérieure, qui est montéeaffleurant le niveau supérieur du sol fini. La face nonprotégée est considérée comme exposée aux chargesdues à la circulation.Mode de pose noyé - Le terme noyé signifiecomplètement enrobé. (Une saignée rebouchée estassimilée à un mode de pose noyé).Les câbles ou conducteurs isolés encastrés ou noyésdirectement sont interdits.

à 3 cm (20 cm si les canalisations sont enter-rées). L’utilisation de canalisation non électriquecomme support de canalisation électrique estinterdite, et réciproquement.Rappelons que, pour parer aux effets du tasse-ment des terres, les câbles doivent être enfouis,au moins à 0,50 m de la surface du sol. Cetteprofondeur est portée à 0,85 m à la traverséedes voies accessibles aux voitures et sous lestrottoirs.

� Concernant la pose sous conduits et systèmesde conduits, la règle dite “du tiers” fait l’objetd’évolutions. Auparavant, les dimensions inté-rieures des conduits devaient permettre de tireret de retirer facilement les conducteurs et câbles.À présent, l’occupation d’un conduit ou d’unconduit-profilé n’est limitée au tiers de sa sectionintérieure que dans le cas de conducteurs isolésmis en œuvre après la pose des conduits. Iln’existe plus de règles particulières pour la miseen œuvre des câbles dans les conduits ou sys-tèmes de conduits-profilés.

� En vide de construction (voir encadré) lesconducteurs isolés ne sont autorisés que sousconduit ou conduit-profilé. En ce qui concerneles câbles posés directement, c’est-à-dire sansconduit, la plus petite dimension du vide devait,dans l’ancien guide, être d’au moins 20 mm surtoute sa longueur. Désormais, et en accord avecla norme NF C 15-100 en vigueur, la plus petite

Pose dans les volumes en périphérie des cloisons derrière les couvre-joints. Le tableau 14 du guide précise les types de conducteurs ou decâbles pouvant être utilisés suivant que les couvre-joints sont ou non démontables.

Figure 1

Les canalisationset leurs modesde pose

De façon générale, on distingue clairement lemode de pose noyé (complètement enrobé) dumode de pose encastré (présence d’un côtéaffleurant, voir encadré).

� Le nouveau guide UTE C 15-520 proposeun tableau de choix des câbles simplifié, en nementionnant que les câbles les plus employés. Ilcite ainsi le câble H 05 VV-F qui, pourtant cou-ramment utilisé, ne figure pas comme tel dans lanorme NF C 15-100. Le tableau introduit égale-ment le conducteur isolé H 05 SJ-K, de la famillePR (isolé aux élastomères). Précisons que desconducteurs isolés ne doivent en aucun cas êtremis en œuvre dans des systèmes de conduits métal-liques. Et si l’on souhaite tout de même utiliser de telsconduits, il faudra y faire circuler un câble de puis-sance présentant un niveau de sécurité équivalentà celui de la classe II.

� La mise à la terre des parties métalliques descanalisations (chemins de câbles, échelles àcâbles, conduits-profilés, goulottes) est large-ment développée : le texte distingue clairementla protection contre les chocs électriques de laprotection des circuits de communication contreles perturbations électromagnétiques (CEM).

� Lorsqu’une canalisation électrique est placéeà proximité immédiate de canalisations non élec-triques, elle doit être convenablement protégéecontre les dangers pouvant résulter de la pré-sence de ces autres canalisations. Entre la sur-face extérieure d’une canalisation de produitspétroliers ou de gaz et celles d’autres canalisa-tions, la distance minimale à respecter est fixée

Source : guide UTE C 15-520

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Dossier technique

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Les connexionsLe nouveau guide insiste sur la nécessaire dura-bilité dans le temps de la continuité électrique etde la tenue mécanique des connexions. Les épis-sures sont bien évidemment interdites.

� L’accent est mis sur la capacité des bornes et surle nombre de conducteurs par borne déclarés parle constructeur. Lorsqu’une borne sert de connexionà plusieurs conducteurs, il faudra notamment veillerà respecter les conditions suivantes :• conducteurs de même nature et de sections

identiques (ou pas plus d’une section d’écartpour les conducteurs de section inférieure ouégale à 4 mm2) ;

• impossibilité de retirer, même avec un effortmodéré, un conducteur de l’ensemble ainsiconnecté.

� Concernant la connexion des conducteurs deprotection, le guide précise que doit être indé-pendante la connexion :• de chaque conducteur au niveau de la borne

principale de terre ;• du conducteur principal de protection ;• de chaque conducteur de protection au conduc-

teur principal de protection ;• de chaque conducteur de protection sur les

répartiteurs de terre et dans les boîtes de déri-vation.

Boîtes et dispositifsde connexion

De façon générale, tout conduit ou conduit-profilé,noyé ou encastré (voir définition en encadré) doitêtre terminé par une boîte de connexion.Cependant, pour les points d’éclairage extérieurs,cette condition n’est pas exigée sous réserve derespecter le degré de protection IP34.

� Dispositifs de connexion pour luminaire (DCL)dans les locaux contenant une baignoire ou unedouche : dans les volumes 0 et 1, l’installationd’un socle DCL est interdite. En revanche, dans le

Le vide de constructionIl s’agit d’un espace existant dans la structure ou les éléments d’un bâtiment et accessible seulement à certainsemplacements. Des espaces dans des parois, les planchers supportés, les plafonds et certains types d’huisseriesde fenêtres ou de portes et les chambranles sont autant d’exemples de vides de construction.Les vides de construction spécialement construits sont généralement dénommés “alvéoles”. Les gaines, galerieset caniveaux ne sont pas considérés comme des vides de construction. Il en est de même des plénums des fauxplafonds et des faux planchers démontables pour lesquels les conditions de pose sont celles du montageapparent, les canalisations étant fixées ou supportées indépendamment des panneaux démontables.

Vue

enco

upe

laté

rale

Les canalisations électriques sont, de préférence, posées côtéchaud de l’isolant. Toutefois, lorsque la canalisation électrique aun diamètre inférieur ou égal à 16 mm, elle peut cheminer entremur et isolant entre les plots de colle.

Figure 2

volume 2, un socle DCL peut désormais être ins-tallé s’il respecte l’une des conditions suivantes :• soit laissé en attente et, dans ce cas, il doit être

muni d’un accessoire le protégeant contre laprésence d’eau ;

• soit connecté et recouvert par un luminaire adaptéaux exigences demandées pour ce volume.

Règles d’incorporationdes canalisationsdans les élémentsdes constructions

Le guide comporte à ce sujet une annexe infor-mative très détaillée sur la base de tableaux et deschémas. De nombreuses précisions sont don-nées quant aux emplacements et aux dimensionsdes saignées. Il est fait référence à plusieursreprises aux DTU (documents techniques unifiés)appropriés.

� Il est interdit de pratiquer des saignées dans leséléments de gros œuvre porteurs (poteaux,poutres, éléments précontraints, planchers...), àl’exception toutefois des murs porteurs en élé-ments de maçonnerie.

Pour les éléments de gros œuvre non pris encompte dans la stabilité du bâtiment (murs nonporteurs, cloisons, gaines techniques), les canali-sations peuvent être noyées ou encastrées dansune saignée après réalisation de l’ouvrage.

� Cas des murs porteurs en béton : l’incorporationde canalisations, gaines, fourreaux dans un muren béton lors de sa construction doit satisfaire auxspécifications suivantes :• être situés entre les nappes d’armature (lors-

qu’elles existent) de chacune des deux faces ;• permettre un enrobage par le béton au moins

égal au diamètre de la plus grosse gaine, avecun minimum de 4 cm ;

• au droit des croisements ou empilages localisés,ne pas occuper plus de la demi-épaisseur etpermettre un bétonnage correct des zones deconcentration ponctuelle de gaines au voisinagedes raccordements dans les boîtiers.

� Cas des murs porteurs en éléments de maçon-nerie : de façon générale, saignées et réservationsne doivent pas dégrader la résistance du mur, nison étanchéité lorsqu’il s’agit de murs donnant >

Source : guide UTE C 15-520

Canalisations en contactavec des isolants thermiques

Page 8: Revue Fil Pilote n° 41 - décembre 2007

Dossier technique

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Pour en savoir plus :le guide UTE C 15-520Le nouveau guide UTE C 15-520, paru en juillet 2007,décrit les différents modes de pose des canalisationset les moyens de réalisation des connexions.Le lecteur trouvera dans cette nouvelle édition denombreux tableaux et schémas venant préciser lespoints abordés dans cet article. D’autre part, le guidedéveloppe notamment la pose sous goulottes etsystèmes de goulottes ou sur des chemins de câbleset échelles à câbles métalliques et les mises à laterre éventuelles associées. Un nouveau chapitretraite de l’installation rapide à base de connecteurspour circuits terminaux.

60 pagesRéf. : EDD0099Prix : 84,24 € TTC(modalités de commande page 12)

• en tracé vertical, une saignée ne peut dépasser1,30 m au-dessus du sol fini (1,20 m dansl’ancien guide). Dans une même cloison, ladistance horizontale entre les axes de deux sai-gnées verticales est d’au moins 1,60 m (1,50 mdans l’ancien guide) (voir figure 3). Le tableauA.4 du guide précise le diamètre maximal desconduits pouvant être noyés dans les cloisonsnon porteuses d’épaisseur finie inférieure ouégale à 120 mm.

Les espaces entre plaques de parements enplâtre ou autres matériaux composites sont desvides de construction. Seul ce mode de pose estautorisé dans ce cas. Il est interdit de perforer lesmontants.

� Cas des planchers (béton, dalles pleinesconfectionnées à partir de prédalles préfabri-quées et de béton coulé en œuvre, préfabriquésà dalles alvéolées, à poutrelles-hourdis avec tablede compression) : l’incorporation de canalisa-tions, gaines, fourreaux dans un plancher enbéton lors de sa construction doit satisfaire lesspécifications suivantes :• être situés entre les nappes d’armature (lors-

qu’elles existent) de chacune des deux faces ;• permettre un enrobage par le béton au moins

égal au diamètre de la plus grosse gaine, avecun minimum de 4 cm ;

• au droit des croisements ou empilages locali-sés, ne pas occuper plus de la demi-épaisseuret permettre un bétonnage correct des zonesde concentration ponctuelle de gaines au voi-sinage des raccordements dans les boîtiers.

� Cas du dallage en béton coulé en place : dansle cas où les canalisations sont placées sous le

dallage avant sa construction, la distance entreleur génératrice supérieure et la sous-face dudallage doit être au moins égale à leur diamètremajoré de 50 mm. Dans le cas où les canalisa-tions sont incorporées dans le dallage lors de saconstruction :• leur diamètre ne doit pas excéder 1/5 de

l’épaisseur du dallage dans la zone considé-rée ;

• leur enrobage en partie supérieure doit auminimum être de deux fois leur diamètre, sansêtre inférieur à 50 mm.

Rappelons que les câbles chauffants ne peuventêtre incorporés que dans les dallages exécutésen béton armé.

sur l’extérieur. Les tableaux A.2 et A.3 du guidedonnent les tailles maximales, admises sans cal-cul, des saignées et réservations dans le cas demurs porteurs réalisés en éléments de maçon-nerie (voir encadré ci-dessus).� Cas des murs non porteurs : la pose, lors de laconstruction, de canalisations électriques n’estautorisée que pour des cloisons constituées debriques à 1, 2 ou 3 alvéoles dans le sens del’épaisseur, quelle que soit cette épaisseur, et seu-lement pour des parcours horizontaux. Les cana-lisations doivent être exclusivement logées dansles vides longitudinaux constitués par les alvéolesen prolongement les uns des autres.Concernant la pose dans une saignée faite aprèsconstruction, plusieurs nouveautés apparaissent :• en tracé horizontal, la saignée ne peut être exé-

cutée que sur une longueur de 0,50 m de partet d’autre de l’intersection de deux cloisons oud’une cloison et d’un mur, et sur une longueur de1 m de part et d’autre d’une saignée verticale ;

Exemples de saignées verticales et horizontales dans les murs non porteurs en éléments de maçonnerie, cloisons de distribution et doublages. Sontinterdites : les saignées obliques, deux saignées verticales sur un même axe ou deux saignées horizontales sur les deux faces d’une même cloison.

Saignées verticaleset horizontalesConcernant les murs porteurs en éléments de maçon-nerie, pour les saignées réalisées après construction,deux cas sont considérés :• Saignées verticales : une saignée verticale deprofondeur maximale 30 mm et de largeur maximale100 mm est admise sans limitation de hauteur. Dessaignées verticales qui ne s’étendent pas sur plusd’un tiers de la hauteur d’étage au-dessus duniveau du plancher peuvent avoir une profondeurjusqu’à 80 mm et une largeur jusqu’à 120 mm sil’épaisseur du mur est de 225 mm ou plus. Letableau A.2 précise la taille des saignées et desréservations verticales en maçonnerie, admisessans calcul.

• Saignées horizontales et parallèles aux arêtes desparois : lorsqu’il n’est pas possible de les éviter, ilconvient de localiser les saignées sur 1/8 de lahauteur d’étage du mur, au-dessus ou au-dessousdu niveau du plancher, et la profondeur totale, ycompris celle d’un trou atteint lors de l’exécution dela saignée, est généralement inférieure à la taillemaximale indiquée au tableau A.3 du guide.

Figure 4

Exemple d’incorporation de canalisations dans lecas d’un plancher en dalle pleine confectionné àpartir d’une prédalle.

< 2,00 m

Figure 3

>

Source : guide UTE C 15-520

Source : guide UTE C 15-520

ErratumUne erreur est parue dans le précédent dossier technique(Fil Pilote 40). Il faut en effet lire, en page 8, dans letableau intitulé DDRHS 30 mA en locaux d’habitation

neufs, pour le premier critère : “Surface habitable(branchement monophasé de puissance ≤≤ 18 kVA)”.En vous remerciant de votre compréhension.

Page 9: Revue Fil Pilote n° 41 - décembre 2007

9filpilote

Pourquoi une liaison équipotentiellesupplémentaire dans une salled’eau ?La liaison équipotentielle supplémentaire(LES) ou liaison équipotentielle locale apour but d’égaliser les potentiels de tousles éléments conducteurs et de toutesles masses de la salle d’eau.

Quel est son rôle ?Les parties métalliques en présencepeuvent subir une élévation de poten-tiel liée à un défaut dans une autre par-tie du logement, voire dans un autrelogement (cas des conduites métal-liques en copropriété). La LES garantitalors une équipotentialité locale et pro-tège ainsi les personnes des chocsélectriques.

Quel intérêt par rapport à la liaisonéquipotentielle principale (LEP) ? La LEP relie, entre elles et à la borneprincipale de terre, toutes les canalisa-tions métalliques (eau, gaz, chauffagecentral…) à leur pénétration dans lebâtiment. Effectuée localement danschaque salle d’eau, la LES limite toutetension de contact à une valeur nondangereuse, compte tenu des condi-tions particulières (zone humide) danslesquelles se trouvent les personnes.Liaisons principale et supplémentairesont donc complémentaires !

Comment la réalise-t-on ?La LES est réalisée à l’intérieur de lasalle d’eau le plus souvent au moyend’un conducteur de 2,5 mm² sousconduit ou sous goulotte (éventuelle-ment à l’aide d’un conducteur de 4 mm² fixé directement aux parois).Cette liaison relie toutes les canalisa-tions métalliques, les corps des appa-reils sanitaires lorsqu’ils sont métal-

liques, l’une des canalisations de chauf-fage central (arrivée ou départ), lesarmatures métalliques du sol, les autres éléments conducteurs accessibles,comme les huisseries métalliques ettous les conducteurs de protection.Il n’y a pas lieu de relier à la LES lesappareils non électriques et non chauf-fants en métal, ni les robinets reliés àdes canalisations isolantes. �

Questions/réponses

Réglementation

Nouveau : le DPE Construction

Exemple de liaison équipotentiellesupplémentaire locale.

Liaison équipotentiellesupplémentaire locale

Lancé le 1er novembre 2006 pour les biens immobiliers destinés à la vente,le diagnostic de performance énergétique (DPE) s’est étendu aux biens enlocation et aux logements neufs. L’arrêté d’application, qui devrait prochai-nement être publié, concernera, pour les logements neufs, les permis deconstruire délivrés depuis le 1er juillet 2007. Le DPE Construction est quelque peu différent des deux autres diagnostics.Il repose sur la synthèse standardisée de l’étude thermique en vigueur (RT 2005). Les éditeurs de logiciels concernés adaptent actuellement leursoutils afin de délivrer cette synthèse. Muni des données issues du bureaud’études, le professionnel en charge du diagnostic doit ensuite inspecter laconstruction neuve à la fin des travaux, pour vérifier sur le terrain la cohé-rence des informations. Il prendra en compte les éventuels changementsconstatés avant de délivrer le DPE.

Rappelons que, quelle que soit la transaction immobilière (vente, locationou construction), le DPE précise : • les caractéristiques pertinentes du bâtiment et des équipements concer-

nés, • la consommation des équipements et le coût annuel des énergies réel ou

estimé, • les émissions de CO2, la quantité d’énergie d’origine renouvelable, • le classement du bâtiment, les recommandations d’amélioration (effica-

cité et amélioration de la gestion thermique), • et comprend le rapport d’inspection de la chaudière (puissance supé-

rieure à 20 kW).

Le DPE est valide pendant dix ans. �

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Première réalisation d’une maison“Performance THPE”

Réalisation

Construite à Jebsheim, dans larégion de Colmar (68), la maison

individuelle de type R+1 (six piècessur 144 m2), réalisée par MaisonsPrestige, affiche un gain de 27,1 %sur le Cep de l’étude. Une consom-mation conventionnelle d’énergie quirépond largement aux exigences duLabel Performance de Promotelecavec mention THPE. Pour atteindreun tel résultat, les principales caracté-ristiques de l’habitation sont :

• type constructif : la maison estélevée en briques de terre cuiteponcées, rectifiées et collées,qui augmentent de 30 à 40 % lesperformances thermiques de lamaçonnerie, en limitant les joints etdonc les déperditions ;

• isolation des murs : la brique est dou-blée de 20 cm de laine de verre semi-rigide à haute densité. Elle est termi-née par deux plaques de plâtre (26 mm) qui donnent sa rigidité audoublage intérieur et l’inertie ther-mique nécessaire au confort d’été.Avec 43 cm d’épaisseur totale, les

Le premier Label Performance dePromotelec avec mention THPE a étéattribué, au mois d’octobre, à unemaison individuelle de type R+1,réalisée par la société MaisonsPrestige.

Cette première demande de Label Performance de niveau THPE s’inscrit dans la gammeExcellis® de Maison Prestige. Le constructeur est ainsi en mesure de livrer des habitations peugourmandes en énergie – environ 325 euros par an1 pour une surface aménagée de 144 m² –et qui dépassent les exigences de la RT 2005, en combinant des équipements adaptés et uneisolation renforcée et performante. Viser le label s’inscrit pleinement dans une démarche de développement durable. « Nouspartons du principe que la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas, souligneThierry Loechleiter, directeur de Maisons Prestige. Les constructions de notre gamme Excellis®

sont donc dotées d’une isolation surdimensionnée et brevetée qui permet de diminuerconsidérablement le coût du chauffage, quelle que soit la solution retenue – gaz, électricité,

géothermie, aérothermie… À travers le label, c’est l’anticipation de la réglementation et lavalorisation de la qualité de nos constructions que nous mettons en avant. »En effet, le constructeur suit de très près l’évolution de la réglementation, y compris àl’étranger (notamment l’Allemagne où les maisons passives sont nombreuses et où le triplevitrage se généralise), ce qui explique son ambition de ne pas en rester au niveau THPE. Il affirme d’ailleurs être déjà en mesure de finaliser des dossiers conformes au niveau BBCEffinergie et la construction d’une maison, qu’il annonce à énergie positive, a démarré ennovembre, dans les environs de Colmar.

1. Coût prévisionnel déterminé sur la base d'une étude thermique réglementaire, horsabonnements.

Excellis® : des constructions à l’isolation renforcée et brevetée

La brique collée doublée de laine semi-rigideet terminée par deux plaques de plâtre

augmente de 30 à 40 % les performancesthermiques de la maçonnerie.

murs apportent une valorisation esthé-tique, qualitative et un confort acous-tique non négligeables à l’habitation ;

• isolation des plafonds et combles : ilssont isolés par 30 cm de laine deverre, 28 cm en rampants ;

• le traitement des ponts thermiques estassuré par le faux plafond isolé par10 cm de laine minérale, combinéaux 3 cm de mousse polyuréthanesous la chape de l’étage ;

• le plancher du rez-de-chaussée estde type Duo avec hourdis polystyrènecouplé à 3 cm de polyuréthane souschape.

Des solutions simples pour uneperformance énergétique au-delàdu seuil réglementaireAinsi traitée sur le plan thermique grâceà son isolation performante, la maisonpeut conserver un système de chauf-fage classique : • chaudière-gaz De Dietrich,

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Jean-Sébastien Henry, délégué régionalPromotelec, Fabrice Beysang, maître

d’ouvrage, et Thierry Loechleiter,directeur de Maisons Prestige.

Enfin, l’orientation de la maison parti-cipe aussi à la performance. Le garageau nord et les baies vitrées au sud favo-riseront les apports solaires gratuits l’hi-ver et, à l’inverse, les volets et la végé-tation plantée de façon réfléchie

filpilote 11

Réalisation

« Je voulais une maison bien isolée carl’énergie est de plus en plus chère.

Le surcoût pour l’isolation renforcéeétait acceptable. Le label vient

aujourd’hui certifier les performancesde la maison, c’est rassurant. » Fabrice Beysang, maître d’ouvrage

Les gains thermiquesNature Descriptif de base Améliorations THPE Gain des parois thermique

Mur extérieurBrique Murbric R+ 10 cm de laine de verre + 20 cm de laine (Isover) 54 %+ BA13 + 2*BA13

Sol vide Hourdis polystyrène Hourdis (Rector)

sanitaire + chape+ polyuréthane (Knauf) 28 %+ chape

Combles 20 cm de laine minérale30 cm de laine (Isover), 20 + 10 (isolation croisée)

33 %

Rampants 20 cm de laine minérale28 cm de laine (Isover), 12 + 16 (isolation croisée)

35 %

Liaisons dalle Dalle béton non isolée Dalle avec rupteur de pont intermédiaire thermique (double isolation)

75 %

ChauffageChaudière BT, basse Chaudière à condensation température classique De Dietrich

15 %

Ventilation Ventilation simple flux Aldès BAHIA Micro-Watt 71 %

autoréglable classique

• plancher chauffant sur vide sanitaireau rez-de-chaussée, radiateurs àl’étage, ballon d’eau chaude de130 litres associé à la chaudière,

• une ventilation hygroréglable B.Les déperditions énergétiques sont net-tement endiguées par :• le choix de vitrages peu émissifs (gaz

argon),• des menuiseries triple-joint, • des portes auto-isolées,• des conduites gainées de mousse

polyuréthane…

Fiche d’identité• Début des travaux : septembre 2006• Fin des travaux : juin 2007• Surface habitable : 144 m2 (157 m2 aménagés)• Surface garage : 38 m2

• Gain sur Cref : - 27,1 %• Gain sur Ubât : - 30,3 % • Consommation : 76 kWhep/m2/an (160 kWhep/m2/an pour une maison standard)• Surcoût : 3 à 5 % (par rapport à une maison standard)

contribueront ainsi au confort d’été. Autant de solutions simples à mettre enœuvre pour une performance énergé-tique optimale, et ce pour un inves-tissement abordable et durable. �

ContactsMaisons PrestigeTél. : 03 89 41 68 49E-mail : [email protected] : www.maison-prestige.frPromotelecJean-Sébastien Henry, délégué régional Nord-EstTél. : 06 77 04 38 28E-mail : [email protected]

Chaudière-gaz De Dietrich avec départ vers le plancher chauffant et les radiateurs.

Ventilation hygroréglable B.

Isolation des combles. Isolation intérieure avec 10 cm de laine de verre.

Les cinq niveaux du Label PerformanceNiveau Dénomination Exigences

HPE 2005 Label “haute performance C < Cref - 10 % et C < Cepmax - 10 %énergétique”

THPE 2005 Label “très haute performance C < Cref - 20 % et C < Cepmax - 20 %énergétique”

HPE-EnR 2005 Label “haute performance C < Cref - 10 % et C < Cepmax - 10 % et énergétique énergies part de la consommation conventionnelle de renouvelables” chauffage par biomasse > 50 % ou système

de chauffage relié à un réseau de chaleur alimenté à plus de 60 % par des énergies renouvelables.

THPE-EnR Label “très haute performance C < Cref - 30 % et en résidentiel : 2005 énergétique énergies C < Cepmax - 30 % et 1 exigence parmi

renouvelables et pompes 6 introduisant les EnR ou une pompe à à chaleur” chaleur performante.

BBC Label “bâtiment basse C (chauffage + refroidissement + ventilation Effinergie consommation” + production ECS + éclairage des locaux) 2005 < 50 kWhep/m2/an, selon des coefficients

relatifs aux zones climatiques.

+ perméabilité à l’air du bâtiment sous 4 Pa < 0,8 m3 /h.m2.

C : consommation conventionnelle d’énergie. Cref : consommation conventionnelle de référence.Cepmax : consommation maximale.

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les échos du site Promotelec

Infos pratiques

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PROMOTELEC - Décembre 2007Tour Chantecoq - 5, rue Chantecoq 92800 Puteaux CedexTél. : 01 41 97 42 22 - Fax : 01 41 97 42 25www.promotelec.com

Directeur de la publication : Claude DescombesRédactrice en chef : Gaëlle BeauchesneComité de rédaction : Gaëlle Beauchesne, Damien Hasbroucq, Antoine Chevalier, CatherineBruneteau, Bruno Gendron, Olivier Jourdan, JonathanSteimetz.Crédits photo : Infokom, Fotolia, Yam, Matteo Natale, DR.

filpilote Réalisation :Tél. : 01 56 08 30 90Impression : Imprimerie VincentDépôt légal : 4e trimestre 2007ISSN 1283-4181

Nouvelles publications

Installations solaires photovoltaïquesCe guide sur les installations solaires photovoltaïques raccordées au réseaude distribution inférieures ou égales à 36 kVA, à destination des installateursélectriciens, aborde en détail les démarches administratives à accomplir pourmener à bien un projet. Sur le plan technique, les règles de mise en œuvre sont précisées dans leguide UTE C 15-712 intitulé “Installations de générateurs photovoltaïques”.

Publication éditée par la FFIE72 pagesRéf. PRO 1263-1 Prix : 15 euros TTC

Mémento Locaux d’habitationCette 24e édition, à paraître en janvier 2008, intègre les dispositions dunouveau guide UTE C 15-520 publié en juillet 2007. Les nouveautés portent essentiellement sur :• la distinction entre le mode de pose noyé et le mode de pose encastré ;• l’emploi de conduits métalliques ;• l’aménagement de la règle dite “du tiers”;

• les distances de voisinage avec des canalisations nonélectriques ;

• la pose de canalisations en contact avec desmatériaux isolants ;

• l’installation sous conditions d’un socle DCL dans levolume 2 des salles de bains ;

• la précision des règles d’incorporation descanalisations.

128 pagesRéf. PRO 851-16 Prix : 12,50 euros TTC

Pour commanderla documentation,deux solutions • Le site Internet

www.promotelec.comrruubbrriiqquuee lliibbrraaiirriiee eenn lliiggnnee

• Par correspondance en indiquantles références souhaitées et en adressantvotre règlement à l’ordre de Promotelec.Tour Chantecoq - 5, rue Chantecoq92808 Puteaux Cedex

Frais d’envoiUne participation de 5,50 euros TTC estdemandée pour les envois en Francemétropolitaine.Pour les envois hors Francemétropolitaine, vous pouvez nous contacter pour un devis au 01 41 97 42 22 ou par fax au 01 41 97 41 15.

Pour plus d’informationConnectez-vous sur promotelec.com,rubrique “Librairie en ligne”. Lesconditions générales de vente sontdisponibles dans les “Infos pratiques”.

Pour recevoir gratuitement par e-mail

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Le site Promotelec enrichi en interactivité

Les principales nouveautés du site sont :

Le nouveau site web 2.0 de Promotelec mis en ligne au mois d’octobre estdésormais une véritable plate-forme d’échange offrant des services interactifs :forum, interviews filmées, articles d’experts, votes en ligne...

• L’espace expert : des pages avec des interviews filméeset des articles rédigés par des experts reconnus que l’onpeut commenter. Il est même possible de donner sonappréciation en votant. Illustration de l’interactivité renfor-cée du site, les internautes peuvent poser à l’avance desquestions aux prochains experts invités, les interviews fil-mées étant annoncées un mois avant leur publication.

• La possibilité d’ajouter un flux RSS. L’utilisateur peuts’abonner à ce système de diffusion qui lui permet d’êtreinformé en temps réel des dernières mises à jour.

• La page d’accueil repensée pour une navigation optimisée.

• Le forum : autour de cinq thématiques (électricité,domotique, confort thermique, développement durable,fonctionnement du site), cet espace permet aux pro-fessionnels, sur simple inscription, de partager leursexpériences ou de donner leur avis sur un thèmepropre à l’électricité ou au confort dans le bâtiment.