12
ARCHIVES A,A. RÉGIoN NORD-OUEST ouÉBEc (eo) BOX..i '41 DU - 5 Vot.4?, No 6 (version anglaise) Nouvelles duBureau des Sewices généraux des AAw Édition des fêtes20OO VoL 33, IS 6 (version française) P \r--/ n egttspg,riods dgsFltss, !liii', i ls,s f,f du rnon dg gntigr sg rgunissgnt pour eglgbrgr lg miràelg dg 1a libgrationqug nous avons trouvg.g. ehgz 1ss "flC. nousa gtÉ donng, nouspartaggons àvge d"autrgs gneorg eg eadgau dg 1'abst ingneg. Archive du contenant Teoe

RÉGIoN NORD-OUEST BOX..i '41 DUdev1.aa.org/newsletters/fr_FR/fr_box459_holiday00.pdfEn parlant du thème : < Le parrainage de pays à pays ), Thomas H.G., du Mexique, a parlé des

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • ARCHIVES A,A.RÉGIoN NORD-OUEST

    ouÉBEc (eo)

    BOX.. i '41DU

    -5Vot.4?, No 6 (version anglaise) Nouvelles du Bureau des Sewices généraux des AAw

    Édition des fêtes 20OOVoL 33, IS 6 (version française)

    P\r--/ n egtts pg,riods dgs Fltss,

    !liii', i

    ls,s f,f du rnon dg gntigr sg rgunissgnt

    pour eglgbrgr lg miràelg dg 1a

    libgration qug nous avons trouvg.g.

    ehgz 1ss "flC.

    nous a gtÉ donng, nous partaggons

    àvge d"autrgs gneorg eg eadgau dg

    1'abst ingneg.

    Archive ducontenant Teoe

  • Site Web:

    Le Box 4-5-9 est publié bimestriellement par le Bureau des Servicesgénéraux des Alcooliques anonymes, 475, Riverside Drive, NewYork, N,Y. 10115 @Alcoholics Anonymous World Services, Inc.,2000

    Adresse postale : P.O. Box 459, Grand Central Station,New York, NY 10163wwvr'.aa.org

    nouveaux membres sont des groupes qui ont tendance àdisparaître. Le secret essentiel est le suivant : Transmettrele message. Il en va de même au plan personnel, et si nouséchouons, une désillusion en amènera une autre, et lachaîne sera brl-e thème de la 16" réunion mondiale du ser-vice (RMS) était : < Les AA : Nous sommes responsablesde notre avenir. > Comme tous les thème précédents deces réunions, celui-ci était inextricablement lié à I'unitédes AA. Dieter H., de I'Europe germanique, dit : > (Réflexions de Bill, p.297)

    La RMS a eu lieu au Crowne Plaza Hôtel de New York,du 23 au 26 octobre, et elle a attiré 39 délégués représen-tant 29 pays. Cette réunion productive de quatre joursétait remplie d'exposés et d'ateliers durant lesquels lesdélégués ont partagé problèmes et solutions, ont renouéavec de vieux amis et s'en sont fait de nouveaux. Plu-sieurs de ceux qui ont fait des exposés ont insisté sur lanécessité que des pays, tout comme des individus, parta-gent leur expérience, leur force et leur espoir les uns avecles autres, aux réunions et par les publications des AA.> futle commentaire d'un administrateur universel américain,Dean R. < Où que nous soyons dans le monde aujourd-'hui, le même message de rétablissement véhiculé par lesfondateurs des AA, Dr Bob et Bill W, est disponible àtous les alcooliques qui souffrent. Le message est le mêmeparce que nous avons préservé l'intégrité des publicationsdes AA où il est consigné. >

    En parlant du thème : < Le parrainage de pays à pays ),Thomas H.G., du Mexique, a parlé des initiatives de sonpays pour transmettre le message à Cuba. En 1992, rap-porte-t-il, , GudrunM., le délégué de Grande-Bretagne, a suggéré : Gudrun est allé au devant desquestions sur les bris possibles d'anonymat, et a ajouté :< Si nous utilisons des mots de passe et des liens protégéspour contrôler l 'accès à ces pages, ainsi nous pourrionsnous assurer que seuls les lecteurs autorisés y ont accès. Jecrois que ce serait un excellent système pour donner des in-formations à jour, et il suffirait simplement d'aviser lesmembres par les moyens habituels, sur la façon dont ilspeuvent accéder aux pages spécifiques. >

    La présentation de Juan Manuel V., d'Espagne, portait sur( L'attrait de la prochaine génération >. Il a rapporté que< les résultats d'une étude récente faite par la Universidadde Deusto de Bilbao pour les AA d'Espagne, dont le rap-port est publié dans notre livre Informe Memoria, en ditlong sur lajeune génération : Seulement onze pour cent desjeunes reconnaissent avoir un problème avec I'alcool, etplus de la moitié d'entre eux n'ont pas persiste plus d'un anchez les AA. Ces statistiques sont les mêmes depuis le der-nier sondage, ce qui laisse supposer que nos efforts des dixdernières années pour apporter le rétablissement par la mé-thode des AA à la jeune génération n'ont virtuellement pasporté fruit. En conséquence, a-t-il ajouté, notre objectifpre-mier est de transmettre le message des AA aux jeunes al-cooliques. Nous savons tous que les groupes qui attirent de

    t

  • culturelle. Comme nous I'avons fait précédemment pourparrainer d'autres pays, nous avons publié des brochuresen plusieurs langes parlées sur l'île polynésienne. Bienqu'elles aient été grandement appréciées, la demande, hé-las, n'était pas forte parce que la plupart de nos pays voi-sins croient que la famille et l'église se doivent de solu-tionner tous les problèmes et qu'elles le feront - unecroyance que ne semblent pas fonctionner avec l'alcoo-lisme. > Steve, en rappelant une expérience qu'il a euavec une famille samoane, a dit ( qu'un soir, en revenantd'une réunion des AA avec un homme qui venait deconnaître le Mouvement, nous avons trouvé sa famillequi I'attendait. Elle s'est mise à le frapper parce qu'ilavait été chercher de l'aide à l'extérieur de la famille etde l'église. Cela prouve qu'il y a encore du travail àfaire ; il faut encore semer. ))

    Feliks D., de Pologne, a suggéré que le parrainage depays à pays pourrait être favorisé davantage en tenant desréunions conjointes de service pour deux pays ou plus,afin de partager l'expérience et la solution de problèmes. (Le langage du cæur, p.3aa)

    Lois a acquis tôt dans sa vie l'ingéniosité et la flexibiliténécessaires pour accomplir son travail au BSG. < Née àDelta, Colorado, à 60 kilomètres de Grand Junction, dit-elleavec le sourire, elle était I'une des deux sæurs élevées surdes bases militaires. > Elle se souvient avoir vécu < en lta-lie, au Japon et partout à travers les États-Unis. Nous démé-nagions constamment, et I'alcoolisme dans la famille étaitl 'une des rares constantes. J'ai commencé à boire quandj'étais enfant, à commencer par de petites gorgées de vin etde bière ici et là, et j'ai connu une première perte de mé-moire à l5 ans, alors que j'étais en secondaire, à Columbus,Georgie. >

    C'est cependant à I'université du Colorado, à Boulder,

  • que sa consommation d'alcool a ( vraiment augmenté >,rapporte Lois. Malgré tout. elle a obtenu son diplôme enlettres et science et s'est dirigée vers l'université de Cali-fornie. à San Francisco, pour obtenir une maîtrise en éduca-tion. < J'ai enseigné pendant 19 ans à San Francisco Sud, àLake Tahoe, à Reno et en Allemagne, ajoute-t-elle. Je mesuis aussi occupée d'administrat ion scolaire. Bien que je nel 'a ie pas compris à ce moment- là, l 'expérience acquise m'aaidee plus tard au BSG.

    Lois est abstinente depuis le l8 octobrc 1972. Elle s'estintércssée au service presque dès le début, elle a rempli desmandats de secrétaire aux groupes San Francisco YoungPeople et au groupe Friendly Circle. De plus, elle a été tourà tour représentante auprès des Services généraux et repré-sentante de district auprès de la région. et présidente del 'Assemblée régionale de la côte nord de la Cal i fornie.

    Son abstinence a pris une plus grande signification enseptcrrrbre 1977. alors qu'el le s 'est jo inte au personnel duBSG ( Il 1 a eu tellement de moments forts, dit Lois. Jesuis toujours émue de penser que j'ai pu assister à la troi-sième Conférence des Services généraux de Russie, à Vol-gograd. en 1992. J'ai bien aimé participer, vers la fin desannées soixante-dix, à la production du premier film AAdestiné au public, Chez le,s Alcooliques anonymes, ou l'onmontre des AA qui assistent à des réunions, (anonymement,sans moutrer de visages), et qui vaquent à leurs occupationsquotidiennes. J'ai aussi été ravie de participer à la prépara-tion dLr projet de quatrième édition du Big Book, qae le co-mite du Conseil pour les publications veulent soumettre aucomité des publications de la Conférence au printemps pro-chain. >

    En pensant aux changements survenus au BSG depuisqu-ef f c en fait partie- en septembre 1977, Lois se rappelle :u Nous fais ions toute la correspondance à la dactylo. L ' in-forrnatrsatron etait une technique toute nouvelle et le Mou-ven.lent craignait la dépersonnalisation. En réalité, la tech-nologie a accéléré le processus de mécanisation, permettantun meilleur service personnel. > Un autre changement estque < le courrier était plus lent à l'époque. Maintenant, ilest normal de comrnuniquer par courriel, fax et téléphone.Ce qui est certain c'est que, quelle que soit la manière,.1 'aime beaucoup bavarder (chatter) et partager sur une base

    personnel le avec des AA, où qu' i ls soient. >

    Parlant du Congrès international de Minneapolis, l 'étédernier, Lois dit qu'elle a été < ravie de voir les nombreuxmembres des AA présents que je connais et que je consi-dère mes amis, grâce à mon travail au BSG. >> Quant auxvents de changement qui tourbillonnent à travers le mouve-ment des AA actuellement, elle croit < qu'ils sont avanttout merveilleux- surtout quand on pense à la croissance desAA dans d'autres pays, et aux nombreuses traductions depubl icat ions que nous avons pu publ ier. Nos délégués sontmieux inlbrmés que jamais, et il m'apparaît que toute lastructure de service est plus solide d'année en année. Noussommes privilégiés, grâce à la vigilance de nos groupes, quiveillent à maintenir l ' intention et l 'esprit de nos Etapes,Traditions et Concepts AA. )

    4

    Quatrième édition du Big BookFoire Aux Questions

    Q. Pourquoi une quatrième édition ?

    R. Bill Vy'. a écrit ceci concernant les nouvelles histoi-res dans la deuxième édition dt Big Book '. < La raisonprincipale de la révision est de rrettre à jour la sectiondes témoignages, de mieux cerner l'éventail de ceux quiont trouvé de l'aide - ce livre s'adresse à des gens quiviennent aujourd'hui chez les Alcooliques anonymes. )

    p. Qu'arrivera-t-il aux histoires publiées dans la troi-sième édition et qui ne seront pas reproduites dans laquatrième ?

    À La Conférence des Services généraux de 1997 a dé-cidé par vote de produire un livre où paraîtraient les té-moignages des première, deuxième et troisième éditionsdu Big Book. Ce nouveau livre sera publié quelque tempsaprès l'approbation et la publications de la quatrième édi-tion.

    p. Saurons-nous un jour qui a écrit les histoires dans laquatrième édition dt Big Book ?

    R. Conformément à la Douzième Tradition, mettre les< principes au-dessus des personnalités >, les auteurs destémoignages dans la quatrième édition resteront anony-mes.

    p. Combien a-t-on vendu d'exemplaires du 8lg Book ?

    R. Au Congrès international 2000 tenu à Minneapolis,un exemplaire commémoratif représentant le vingt mil-lionième livre, a été présenté le 2 juillet, à la réunion dudimanche matin, au président du conseil des Groupes fa-miliaux Al-Anon.

    Q. Combien y a-t-il eu de jaquettes différentes du BigBook ?

    rR. Trois. Il y a eu une jaquette de livre différente pourchacune des trois éditions.

    p. Si la quatrième édition dn Big Book est acceptée parla Conférence des Services généraux d'avril 2001, quandsera-t-elle disponible ?

    À. Il est difficile de répondre à cette question, puisquetout dépendra du nombre de changements qui pourrontêtre demandés, et des divers aspects du processus de pro-duction.

    p.Qu'en est-il des premières 164 pages du texte debase AA ?

    R. Une résolution de la Conférence des Services géné-raux de 1995 dit que si une quatrième édition da BigBook est publiée, < Les premières 164 pages du ,BlgBook, Alcoholics Anonymous, la préface, les avant-propos, 'l 'Opinion du médecin', 'Le cauchemar du DrBob', et les appendices ne changeront pas. >>

  • La joie de I 'abstinence dissipe lanostalgie des Fêtes chez desmembres des AA reconnaissantsPour plusieurs membres des AA, particulièrement les plusnouveaux, les Fêtes, avec leur cortège de cadeaux et de ré-unions, peuvent apporter des moments de solitude et d'ap-pauvrissement. Des AA du Pôle Nord, en Alaska, jusqu'àGarland, au Texas, ont constaté qu'il vaut mieux ne pas s'i-soler, même si l 'on souffre, car c'est souvent essentiel pourne pas boire.

    Il y a quelques années, un membre des AA a envoyé auBurean des Services généraux des væux anonymes, dacty-lographiés sur de papier orange décoré de deux sceaux deNoël représentant un sapin et une étoile. n Que nous illumi-nions un sapin, un menorah ou une simple chandelle, écri-vait-il, le geste symbolise la lumière. Suivant les AA, l'ac-ceptation, I'humilité et l 'amour offrent une capacité de paixet de joie. Pour moi, c'est ce que représente NoëI, Hanouk-ka et la joie de vivre - la célébration de la vie. >

    Les souhaits des Fêtes envoyés au Bureau des Servicesgénéraux sont petits, gros, dorés et ordinaires. Ils ont toutessortes de décorat ions, des madones jusqu'à des br ins de guiet des étoiles brillantes, qui transmettent des væux des Fê-tes en plusieurs langues. , peut-on lire sur une carte de Suède. < Gelukkig Niewjaar >>, écritun membre de Belgique, alors qu'un AA du Japon, où Noëln'est pas célébré, envoie ses væux du Nouvel An :< Shinen Akei-Mashi-Te Omede-Toh. > Un membre d'unetribu d'll l inois nous dit : < Puisse Noël vous entourer d'a-mis au coin du feu, mettre la paix sur votrs passage et yousapporter la santé en I'an nouyeau. ))

    Ce qui rend les Fêtes si spéciales, c'est que les gens departout communiquent brièvement dans le langage ducæur - une chose que les AA font à I'année longue. Il n'estpas nécessaire de connaître l'hawaïen pour traduire MeleKalikimaka, ou I'anglais pour comprendre ce que veut direMerry Christmas. Quand un AA dit à un autre : >, le sens est clair comme de I'eaude roche. Voici quelques exemples de la façon dont lesmembres des groupes aux E.-U./Canada, dans les villes etles campagnes portant des noms apparentés à la saison desFêtes, réagissent à la saison, et comment ils gardent cequ'ils considèrent comme le plus grand cadeau de tous, lasobriété, en la donnant librement à I'alcoolique qui souffreencore.

    Pôle Nord, Alaska.

    Excelsior, Minnesola. Mike N., le trésorier ou le( compteur de fèves ), comme il s'appelle, du groupeWednesday Nite, dit que < même si nous ne faisons vrai-ment rien de spécial pour les fêtes, nous nous assuronsqu'il y a une réunion de planifiée pour quiconque, surtoutun nouvoau, qui passe là... Je vois ces alcooliques actifset je me dis: 'Par la grâce de Dieu, j 'en suis sort i . 'J 'a idéjà assisté à une réunion à Noël où nous n'étions quedeux ou trois, mais c'est bien. > Ainsi que I'ont constaténos fondateurs, Bill W. et Dr Bob, ajoute-t-il, ( i l suffitde deux personnes pour tenir une réunion. > Mike, absti-nent depuis 14 ans, décrit son voyage chez les AA comme(( 'une progression spirituelle.' Les AA m'ont sauvé lavie. Je suis reconnaissant de chaque moment et aujourd-'hui, je remets ce que j'ai reçu. >>

    Hollywood, Californie. À Noel, j'avais généralementdes problèmes, se souvient Hugo D., du groupe espagnolAkron, qui se réunit sept jours par semaine. Mais mainte-nant, je suis abstinent chez les AA depuis juillet 1998 etles Fêtes sont une période heureuse. > Hugo dit que songroupe tient régulièrement des réunions à Noël et au Nou-vel An, mais < après la réunion, il arrive souvent quenous allions chez quelqu'un pour une soirée. > Il ajouteque les quelque 35 membres du groupe Akron< souhaitent à chacun dans AA ; Feliz NavidadJ y1 prôspero arîo nuevo ! >>

    Holiday, Florida.

  • dlorv et Easthampton Monday Night - je ne pouvais pas la-cer mes souliers sans I'aide de mon parrain. > Mais sur unenote plus gaie, elle raconte que Paul, son mari et un mem-bre des AA, ( était mon postier pendant que je buvais en-core. Nous sommes mariés depuis sept ans et je suis absti-nente chez les AA depuis six ans. >>

    Chrisman, Illinois. Larry H., ancien délégué (1997-98)abstinent depuis 20 ans, dit : < Notre nom peut ressembler à< Christmas >, mais c'est le nom de celui qui a fondé le vil-lage. Par contre, pour les fêtes, nous accrochons une grosseétoile au-dessus de notre haut silo. > Selon Larry, unegrande partie de l'esprit des fêtes est perdue dans la com-rnercialisation. > Un autre membre dugroupe, Vic P., dit : < Vous savez, pour moi, Noël n'estpas très différent des auffes jours. J'ai toujours eu beau-coup de plaisir, même quand je buvais, ou du moins,c'est le souvenir que j'en ai. Mon groupe est par contreessentiel. C'est la famille. Nous souhaitons à tous lesmembres des AA des Fêtes joyeuses et sobres. >

    Continuez à en mettredans le panier,les autres vous imiteront

    dit leCanadien, Mel H. Pour que cela se produise quelqu'undoit amorcer le mouvement et, pourquoi pas moi ? >

    Mel, qui a été délégué (Groupe 34) de I'Ouest de l'On-tario en 1984-85 parle de la révélation qu'il a eue à pro-pos de la Septième Tradition d'autonomie financière desAA. ( Très tôt un matin de mai 1985, raconte-t-il, je ren-trais chez moi, à Owen Sound, à 230 kilomètres de Nia-gara Falls, ou j'avais, la veille, présenté le rapport du dé-légué à une assemblée. Il faisait très beau ce matin-là. Lesoleil se levait et les oiseaux chantaient, I'herbe étaitd'un beau vert et I'air était frais et propre. J'ai compriscombien j'étais privilégié d'être devenu un membre actifdu Mouvement. J'avais un bon emploi et, après 25 ansd'abstinence, j 'avais payé toutes mes dettes. J'avais desrelations chaleureuses avec ma famille, j'étais en bonnesanté et j 'entretenais d'excellents rapports avec ma Puis-sance supérieure. >>

    Mel raconte :

  • de ses six Garanties qui forment la base spirituelle des Ser-vices mondiaux des AA. J'ai pensé à la Deuxième Garantiequi nous dit que si la plupart d'entre nous n'hésitent pasconsacrer leur temps au travail de Douzième Etape, il enest tout autrement lorsque vient le temps de donner de l'ar-gent. Comme il est dit si clairement dans la Garantie :'quand il s'agit, effectivement, de débourser de I'argent,surtout pour des services AA à un haut niveau, beaucoupd'entre nous ont tendance à ne pas montrer beaucoup d'en-thousiasme.. . Nous ne ressentons pas non plus, quand nousjetons de I'argent dans le chapeau à la réunion, la mêmesensation d'accomplissement que quand nous passons desheures à parler à un nouveau. Il n'y a pas grand chose deronrantique dans le fait de payer le propriétaire.' >> (LesDouze Concepts des Services mondiaux, p.75)

    < C'est à cet instant, dit Mel, qui a célébré son 50" anni-versaire AA le 2 décembre, ( que j'ai décidé de donner unpour cent de mon revem brut à chaque année à mon groupd'attache, Scenic City. A cette époque, cela représentait en-viron l0 $ par semaine. Je m'assurais que si je ratais unesemaine, je compenserais la semaine suivante. Mes contri-butions régulières ont eu un effet d'entraînement dans legroupe. Les résultats ont été formidables car nous avons puenvoyer jusqu'à I 000 $ par année au Bureau des Servicesgénéraux de New York. Cet argent a aidé, à sa façon, àpayer pour le travail AA à travers le monde. Il est certainque le fait d'y contribuer est devenue une partie importantede mon rétablissement spirituel. >

    Les 25 ansdes archives du BSG

    Le point culminant de la visite des membres des AA auBureau des Services mondiaux est presque toujours la vi-site ar.rx archives des AA. Des milliers d'alcooliques absti-nents en sont venus à apprendre et à se pénétrer des trésorsde notre histoire ; c'était d'abord dans le modeste réduitqu'on avait réservé aux archives originales sur Park Ave-nue South à New York. Aujourd'hui, les locaux sont plusspacieux et ont été aménagés pour mettre en valeur la col-lection des archives au BSG sur Riverside Drive. Les cher-chenrs, tant alcooliques que non-alcooliques, y trouventune source inestimable et très variée d'information exactesur le Mouvement.

    Bien que I'ouverture officielle ait eu lieu enl975,l' idéedes archives remonte aux années 50 alors qu'un des fonda-teurs, Bill W., a demandé à son adjointe non-alcoolique,Nell Wing, de l'aider à organiser les dossiers du Mouve-ment qui prenait de l'ampleur. Nell avait déjà suivi descours de bibliothéconomie et, plus tard, elle a étudié la ges-tion d'archives aux archives nationales à Washington, D.C.Pendant toutes les années ou elle a été l'adjointe de Bill,Nell a été une force déterminante dans la conservation desdossiers importants des AA, devant souvent combattre lemanque de vision et le zèle mal placé des employés duBSG, pressés de se débarrasser des vieux dossiers. Bill a

    toujours eu un sens aigu de I'histoire et il était d'avisqu'un service des archives AA était une nécessité absolue(( ... pour mettre les choses au clair et éviter que le mythene remplace la réalité dans l'histoire du Mouvement. >Malheureusement, a déclaré Lois, sa veuve, lors des céré-monies d'ouverture, une bonne partie de la correspondanceet des dossiers des débuts n'a pas été conservée parce que( nous étions trop occupés à essayer d'aider les alcooliqueset leurs familles. > Bill a toujours reconnu I'importancethéorique des dossiers, a ajouté Lois, < mais i l n 'a pas ré-ussi à faire grand chose à leur sujet. > Dans le même ordred'idée, I'administrateur Tom S. se souvient avoir rendu vi-site à Bill à son bureau un jour alors que celui-ci cherchaitquelque chose dans ses dossiers et d'avoir pensé < quelbourbier ! >

    Au début des années 70, un incendie dans l' immeuble oirlogeait le BSG a fait fortement réfléchir le conseil d'admi-nistration sur les dangers de perdre des dossiers et artéfactshistoriques. Un comité du conseil pour les archives a étécréé en 1973 à l' initiative de Tom S. et de son collègue ad-ministrateur George G. George en a été le premier prési-dent et les autres membres du comité étaient deux adminis.trateurs de classe A (non-alcooliques) qui avaient une cer-taine connaissance du sujet, le Révérend Lee A. Belford deI'Université de New York et Milton Maxwell, Ph.D. MidgeM., membre du personnel du BSG en était la secrétaire etNell Wing est devenue la première archiviste du Mouve-ment.

    En plus de surveiller les démarches nécessaires pourcréer le service des Archives, une des premières tâches duComité (elle existe toujours) fut d'augmenter la collectiond'expériences des premiers membres sur rubans sonores,un projet lancé par Bill W. au cours des années 50. Dansune let t re de 1954, Bi l l demandait :

  • diskettes et CD-ROMS. Ce matériel permet au personneldes Archives de répondre avec exactitude à la centaine dedemandes d'information hebdomadaires (par la poste et partéléphone) sur les pionniers et les histoires des groupes, desdistricts ou des régions. Cet intérêt pour notre propre his'toire, qui a pris de l'ampleur au cours des dernières années,a aussi eu pour effet la création de services d'archives dansplusieurs régions, districts et bureaux centraux de services,en plus de la publication des histoires des régions.

    George G. a récemment fait remarquer qu'il y a avait unparadoxe dans le fait de recueillir l'histoire personnelle etles souvenirs des membres d'un Mouvement anonyme, danslequel l 'expérience personnelle est primordiale mais où lespersonnalités ne sont jamais mises de I'avant. La Traditiond'anonymat a toujours inspiré les travaux des Archives etles membres qui présentent des enregistrements sur rubande leur histoire personnelle ou toute autre information denature confidentielle sont assurés que leur anonymat serarespecté.

    Judit Santon, I'archiviste non-alcoolique du BSG depuis1997, a écrit dans le Grapevine (Janvier 2000) : < Du pointde vue d'un archiviste, les questions de vie privée et deconfidentialité sont de plus en plus difficiles à gérer à l'èredes techniques modernes... Tous les chercheurs... s'enga-gent par écrit à respecter la vie privée et la confidentialitédes dossiers d'archives et acceptent que I'accès à ces dos-siers ne leur garantit pas le droit de publier. >

    Judit, diplômée en bibliothéconomie, est assistée de troispersonnes : Erin Lange, archiviste adjointe, Noela Jordan,assistante de recherche et Michelle Ramlogan, recherchisteà temps partiel (toutes sont des non-alcooliques).

    Judit aime bien montrer la salle d'exposition au visiteursoir ceux-ci trouveront des trésors comme les premières édi-tions de chacune des publications des AA (dont toutes leséditions et réimpressions du Big Book), des copies des tra-ductions des publications en 40 langues, des photos despremiers locaux des AA et des photos des fondateurs et desamis non alcooliques des premiers jours du Mouvement.Des albums de coupures d'articles de journaux sur les AA,de photos et d'informations sur tous les Congrès internatio'naux, et des artéfacts, tel le Prix Lasker attribué aux AA en1951, retracent de façon visuelle I'histoire du développe-nrent des AA, des quelques ivrognes abstinents d'Akron etNerv York aux deux millions de membres et plus dans lemonde en 2000.

    Il arrive que les visiteurs soient émus aux larmes lors-qu'ils découvrent une partie de leur propre histoire' Au-jourd'hui, le Mouvement a plus de 60 ans et il y a des mem-bres de deuxième et même de troisième génération. Il n'estpas rare que des gens trouvent des traces de leurs parents ougrands-parents qui ont reçu I'aide des membres fondateurs'Les visiteurs d'autres pays trouvent des rappels émouvantsdes premiers temps du Mouvement dans leur pays, commela théière russe utilisée dans les toutes premières réunions dansce pays et une assiette faite à la main donnée par des membresPolonais aux premières heures des AA dans ce pays'

    8

    La plus grande partie du matériel des archives est trèsvieux et menacé à moins que des démarches spécifiquesne soient entreprises pour le préserver. Les lieux d'entre-posage des Archives sont dotés d'une atmosphère contrô-lée, sans acide, pour préserver les vieux papiers, dont laplus grande partie ont un fort contenu en acide et se dé-gradent donc avec le temps. Une bonne partie des dos-siers des premiers temps ont été numérisés pour accès in-formatique afin de rendre plus de données accessibles,tout en évitant d'endommager les documents fragiles, etpermettre au personnel des Archives de répondre plus ra-pidement aux demandes d'information.

    Derrière la préservation physique des dossiers qui estabsolument nécessaire, il y a l'énorme signification spiri-tuelle des Archives. L'ex-archiviste, Frank M, a écritdans l'édition de janvier 2000 du Grapevine : < Noussommes nombreux... à croire que l'étude approfondie denotre histoire est essentielle - pour augmenter notre re-connaissance pour ce que nous avons reçu et pour encou-rager un effort renouvelé pour nous souvenir et transmet-tre notre message originel, C'est ainsi que les archives ai-dent à nous rappeler notre histoire collective et nos lut-tes, encourageant ainsi un sentiment d'humilité et deconfiance en Dieu, transformant le langage abstrait denos Traditions en outils essentiels à notre survie. C'est engardant ouverte cette fenêtre sur notre passé, que nouspourrons le mieux éclairer notre avenir. >

    Le BSG à la recherche d'unmembre du personnel bilingueLes membres du personnel du BSG sont des membres desAlcooliques anonymes qui accomplissent certaines tâchesspécifiques et correspondent avec les membres des AAdu monde entier sur tous les aspects du rétablissement etdu service. De plus, ils représentent le BSG aux diversactivités des AA aux Etats-Unis et au Canada et fournis-sent le support en personnel au Conseil des Services gé-

    néraux.

    Un poste de membre bilingue du personnel du BSG estactuellement libre et on recherche des candidats. Onexige une connaissance approfondie de I'anglais et del'espagnol, et une grande habilité de rédaction dans lesdeux langues. On exige un minimum de 6 années d'absti-nence ; I'expérience dans les services AA sera aussiconsidérée, et le candidat(e) devra être prêt à déménagerà New York, si nécessaire. Le poste deviendra disponibleen 2001, sui te à la retrai te de Danny M., coordonnateurdes services hispanophones.

    Prière d'envoyer vos CV professionnels et AA avant le

    28 février 2001 à : Staff Coordinator, Box 459, GrandCentral Station, Nelv York, NY 10163

  • Date limite pour les annuaires- le 1" mars 2000

    Un rappel aux délégués régionaux : si vous n'avez pas dé-jà renvoyé les listages de vos groupes, il faut vous souvenirque la date limite absolue pour être inclus dans les annuairesest le l " mars 2001.

    Les listages corrigés pour mettre à jour les plus récentesinformations qui auront été retournés au BSG par les régionsserviront. à la préparation des annuaires AA de 2001-2002 :Est des Etats-Unis, Ouest des Etats-Unis et Canada. Ces an-nuaires confidentiels donnent la liste des groupes et des per-sonnes ressources, les noms des délégués et des administra-teurs, les bureaux centraux/ intergroupes/services téléphoni-ques et les contacts internationaux spéciaux.

    CMPLe programme< Adoptez un médecin >>s'inspire de I'expérience AAConscients que dans cette région très populeuse, il y a desmilliers de médecins et autres professionnels de la santé -qui sont souvent les premiers à rencontrer les alcooliquesmalades - le comité de Collaboration avec les milieux pro-fessionnels du Sud-est de New York (SENY) cherohait de-puis longtemps une façon efficace de leur présenter le mes-sage des AA. Le coup d'envoi est venu d'un article dans leBox 3-5-9 (édition des Fêtes 1998) sur la manière dont lesmembres du comité CMP du comté Broward en Floride ai-dent les médecins à aider leurs patients alcooliques et sur lesuccès qu'ils avaient connu. Les membres AA du SENY ontpris note et ( ont fait un peu de recherche > gui leur a apprisde que tels programmes existaient déjà aux Etats-Unis et auCanada et connaissaient eux aussi du succès.

    < Après une longue étude, nous rapporte le comité, nousavons créé notre propre programme. Nommé 'Adopt-a-Doctor' [Adoptez un médecin], il consiste principalement àinformer nos propres médecins et soignants sur les AA et àles inviter à assister à une réunion ouverte pour qu'ils puis-sent entendre de leurs propres oreilles les histoires de ceuxqui se rétablissent de l'alcoolisme. D Comme les médecinssont très occupés et qu'ils assistent rarement aux congrès ouateliers où la CMP est susceptible de faire un exposé, nousavons préparé un simple dossier contenant deux feuillets -'Vous vous occupez professionnellement d'alcoolisme ?' et'Renseignements sur les Alcooliques anonymes (un feuilletd'une page) - accompagnés d'une lettre adressée à 'Cher soi-gnant', qui explique nos buts et notre programme et notre dé-sir de collaborer (sans s'affil ier) avec les professionnels. Ledossier est enveloppé dans une lettre de transmission adres-sée aux membres des AA et intitulée 'Votre médecin sait-il ?'. Elle suggère aux membres de remetfie ce dossier à leurmédecin lors d'une prochaine visite. >

    Immédiatement, nous rapporte Dave Q, du comité CMPdu SENI deux questions ont été soulevées : l) 'Ce pro-gramme viole-t-il notre 11" Tradition en faisant la promo-tion des AA plutôt que nous en remettre au seul attrait 'l' et2) 'Incitons-nous nos membres à renoncer à leur anonymaten discutant des AA avec un non-alcoolique ?' Sur la pre-mière question, nous dit Dave, ( nous sommes rapidementtombés d'accord sur le fait que nous ne tentions pas defaire la promotion du programme ; en réalité, nous expli-quions, à une autre personne directement, un programme derétablissement qui avait réussi sur nous. )

    Le dossier lui-même peut être envoyé anonymement aumédecin, sans adresse de retour, ou déposé à la réceptiondu bureau. La première phrase de la lettre adressée au mé-decin se lit comme suit :

  • VOUS PROJETEZ UN EVENEMENT POUR FEVRIE& MARS OU AVRIL ?

    Veuillez nous faire paruenir vos informations (dactylographiées) sur des événements de deux jours ou

    plus au plus tard le 20 janvier afin qu'elles soient publiées dans le numéro de février-mars du Box 4-5-9

    du Calendrier des événements et faites-les parvenir au BSG.

    Date de l'événement :

    Lieu (ville, état ou prov.) :

    Nom de l'événement :

    Pour information, écrire (adresse postale exacte ) :

    COUPON D'ABONNEMENT AU BOX 4.5.9publié tous les deux mois

    Veuillez remplir ce coupon et I'envoyer avec votre chèque ou mandat-poste, payable en fonds américains, à I'adressesuivante :

    A.A.\il.S.,Inc.

    P.O. Box 459. Grand Central Station.

    New'Yort , ll-Y 10163

    Abonnement individuel .............. ......3.50 $ U.S.*

    Abonnement de groupe (10 exemplaires)............... ..6 $ U.S.*

    * Inscrire au recto de votre chèque : < Payable in U.S. Funds >

    t0

  • Dovze recettes pour vous assurerdes Fêtes sobres et joyeuses

    Les réceptions des Fêtes sans alcool peuvent encore sembler redoutables aux nouveoux membres. Mais beaucoup d,en-tre nous ont connu les plus belles Fêtes de lear vie ssns consommer d'olcool, chose que nous n'ourions jomais imogi-née, souhaitée ou crue possîble au temps où nous bavions. Voici qaelques recettes qii roo, p"r*ettront d,être jo-yeux

    projetés pour le temps des Fêtes par 9r-.;l ,"à. l/ç1 X t )l t /

    iif,ïr?i:,Hi[: ;i:îïiiï:* qH H*#trI M)r,nouveau que vous. tI I \t}.' / \ l\,Al ,,VNe restez pas inactif, à broyer dunoir. Faites de la lecture, visitez desmusées, prenez des marches, écrivezà vos amis.

    N'assistez à aucune réception des Fê-tes qui vous perturbe. Vous souvenez-vous de votre habileté à trouver desexcuses lorsque vous buviez ? Il estmaintenant temps de mettre ce talentà profrt. Aucune réception de bureaune vaut votre bien-être.

    Si vous devcz aller dans une récep-tion où on sert de I'alcool et qu'il estimpossible d'être accompagné d'unmembre des AA, ayez des bonbons àvotre portée

    Ne vous croyez pas obligé de prolon-ger votre soiree. Prenez à I'avance un> que vousdevrez respecter.

    DN

    Ne commencez pas maintenant àvous préoccuper de ces tentations desFêtes. Souvenez-vous : .

    Profitez de la véritable beauté des Fê-tes qui se traduit par I'amour et lajoie. Peut-être vous est-il difficiled'offrir des cadeaux tangibles, maiscette année. vous pouvez offrir de I'a-mour.

    Point n'estbesoin ici de répéter la DouzièmeEtape puisque vous la connaissez dé-jà.

    Pro.jetez plus d'activités AA pendantla saison des Fêtes. Amenez des nou-veaux aux réunions. Offrez-vous àrépondre au téléphone dans un clubou dans un bureau central, transmet-tez le message, aidez dans la cuisineou visitez I'aile réservée aux alcooli-ques d'un hôpital.

    Recevez des amis AA, particulière-ment des nouveaux. Si vous nravezpas I'espace voulu pour accueillir ungroupe, n'invitez qu'une personne àdîner et recevez les autres au momentde prendre le café.

    Gardez à portée de la main votre listetéléphonique de membres des AA. Sil'angoisse ou l'obsession de boirevous assaille, cessez toute activité jus-qu'à ce que vous ayez téléphoné à unmembre.

    d]iillt t l

    MH HRenseignez-vous surréunions ou autres

    les réceptions,rassemblements

    l t

    Allez à l'église, n'importe laquelle.

  • ZT

    Button1: Button2: Button3: