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Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire Rénovation de la voie professionnelle Information des élèves de troisième et de leurs familles NOR : MENE0900052N RLR : 520-3 ; 523-0 note de service n° 2009-018 du 23-1-2009 MEN - DGESCO A2-2 Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale ; aux principales et principaux de collège La rénovation de la voie professionnelle vise, en revalorisant l’enseignement professionnel , à augmenter le niveau de qualification des jeunes à leur sortie du système de formation et à limiter les sorties précoces du système éducatif. Pour assurer la réussite de cette rénovation, il est primordial d’informer pleinement les élèves et leurs familles sur la nouvelle organisation de la voie professionnelle. À cette fin, vous réunirez les enseignants pour leur donner les éléments leur permettant d’assurer leur rôle dans l’information et l’orientation des élèves et de leurs familles. Parallèlement, vous organiserez une réunion d’information en direction des élèves et de leurs familles au cours de laquelle vous mettrez l’accent sur la nouvelle organisation de la voie professionnelle. Afin de vous aider à dispenser au mieux cette information, vous disposez de deux documents joints en annexe à cette instruction : - annexe 1 : une présentation générale de la rénovation de la voie professionnelle avec un jeu de questions/réponses ; - annexe 2 : un diaporama de présentation de la voie professionnelle que vous pouvez utiliser comme support de communication (diaporama également mis à votre disposition sur Eduscol, http://eduscol.education.fr/). Enfin, vous vous appuierez sur les centres d’information et d’orientation de votre secteur ainsi que sur les documents proposés par les DRONISEP, notamment pour disposer d’informations précises sur la carte des formations de votre district. Pour le ministre de l'Éducation nationale et par délégation, Le directeur général de l’enseignement scolaire Jean-Louis Nembrini

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Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009

Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41

Enseignements élémentaire et secondaire

Rénovation de la voie professionnelle

Information des élèves de troisième et de leurs familles NOR : MENE0900052N RLR : 520-3 ; 523-0 note de service n° 2009-018 du 23-1-2009 MEN - DGESCO A2-2

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale ; aux principales et principaux de collège

La rénovation de la voie professionnelle vise, en revalorisant l’enseignement professionnel, à augmenter le niveau de qualification des jeunes à leur sortie du système de formation et à limiter les sorties précoces du système éducatif. Pour assurer la réussite de cette rénovation, il est primordial d’informer pleinement les élèves et leurs familles sur la nouvelle organisation de la voie professionnelle. À cette fin, vous réunirez les enseignants pour leur donner les éléments leur permettant d’assurer leur rôle dans l’information et l’orientation des élèves et de leurs familles. Parallèlement, vous organiserez une réunion d’information en direction des élèves et de leurs familles au cours de laquelle vous mettrez l’accent sur la nouvelle organisation de la voie professionnelle. Afin de vous aider à dispenser au mieux cette information, vous disposez de deux documents joints en annexe à cette instruction : - annexe 1 : une présentation générale de la rénovation de la voie professionnelle avec un jeu de questions/réponses ; - annexe 2 : un diaporama de présentation de la voie professionnelle que vous pouvez utiliser comme support de communication (diaporama également mis à votre disposition sur Eduscol, http://eduscol.education.fr/). Enfin, vous vous appuierez sur les centres d’information et d’orientation de votre secteur ainsi que sur les documents proposés par les DRONISEP, notamment pour disposer d’informations précises sur la carte des formations de votre district. Pour le ministre de l'Éducation nationale et par délégation, Le directeur général de l’enseignement scolaire Jean-Louis Nembrini

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Annexe 1

LA RÉNOVATION DE LA VOIE PROFESSIONNELLE : UNE NÉCESSITÉ

• Pourquoi une rénovation ?

Répondre aux besoins du marché du travail en termes de qualification professionnelle : - Augmenter le nombre de bacheliers professionnels ; - Réduire fortement le nombre de jeunes quittant le système scolaire sans qualification ; - Faciliter la poursuite d’études supérieures (notamment vers le technique supérieur). Offrir aux élèves la possibilité d’un cursus continu jusqu’au baccalauréat professionnel dans un même établissement. Assurer une égale dignité à la voie professionnelle en l’alignant sur la durée des cursus des voies générale et technologique.

Contrairement à ce que l’on pense parfois, l’organisation actuelle de la voie professionnelle (2 années de BEP, suivies de 2 années de baccalauréat professionnel) est très sélective puisque sur 100 jeunes entrés en première année de BEP, seulement 39 se retrouvent en terminale professionnelle. • Les grands points de la réforme

1. Des nouveautés concernant le baccalauréat professionnel

- Une parcours de référence en 3 ans au lieu de 4 actuellement (2 ans de BEP suivis de 2 ans de baccalauréat professionnel) pour obtenir le baccalauréat professionnel.

- La création de champs professionnels auxquels peuvent être rattachées des classes de 2ndes. Ils correspondent à plusieurs spécialités de baccalauréat professionnel.

- Cette organisation en champs professionnels permet à l’élève qui le souhaite de modifier, à l’intérieur de ce champ et à l’issue de la 2nde professionnelle, le choix de la spécialité de baccalauréat professionnel effectué à l’entrée.

- Une préparation au diplôme intermédiaire (BEP rénové, CAP plus rarement) est intégrée dans le parcours en 3 ans.

2. Des dispositifs qui évoluent

- L’offre de formation courte du CAP en 2 ans est renforcée lorsqu’elle débouche directement sur l’emploi.

- Le diplôme du BEP est maintenu sous une forme rénovée et devient une étape dans le cursus vers le baccalauréat professionnel. Le cursus spécifique de formation vers le BEP est maintenu pour 4 spécialités : Carrières sanitaires et sociales, Conduite et services dans le transport routier, Métiers de la restauration et de l’hôtellerie, Optique lunetterie.

- Les passerelles sont facilitées et de nouvelles possibilités sont offertes :

entre l’enseignement professionnel et l’enseignement général et technologique, dans les 2 sens,

entre les 2 cycles de la voie professionnelle et notamment entre le CAP et le baccalauréat professionnel (ainsi le parcours en 4 ans vers le baccalauréat professionnel reste possible).

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- Un accompagnement personnalisé, de 2 h 30 par semaine en moyenne, est mis en place pour les élèves qui en ont besoin (soutien, approfondissement).

DES QUESTIONS ET DES RÉPONSES

• Organisation générale du baccalauréat professionnel

Q : Qu’est ce que le cycle de 3 ans conduisant au baccalauréat professionnel ? R : C’est un parcours continu constitué par les classes de 2nde professionnelle, de 1ère professionnelle et de terminale professionnelle. Comme pour les autres cycles, un redoublement n’intervient, au cours de ces 3 ans, qu’à la demande de la famille, ou avec son accord. Ainsi, la fin de la classe de 2nde ne constitue pas un palier d’orientation et il n’y a pas de procédure d’appel. Q : On dit que les baccalauréats professionnels ne changent pas et pourtant ils sont préparés en 3 ans au lieu de 4 ans, pourquoi ? R : Les référentiels de diplôme de baccalauréat professionnel ne changent pas car les diplômes professionnels de l’éducation nationale sont construits en termes de compétences professionnelles terminales à acquérir. Seule est modifiée la durée du parcours de formation pour la voie scolaire et la voie de l’apprentissage. Le cursus en 3 ans permet d’éliminer les redondances entre la formation de BEP et la formation de baccalauréat professionnel. Q : Qu’est ce qu’un champ professionnel ? R : Un champ professionnel regroupe des spécialités de baccalauréat professionnel d’une même famille qui ont des éléments communs. Il y aura 19 champs professionnels correspondant à différentes spécialités de baccalauréat professionnel (au nombre de 55). Exemple : Le champ « relation aux clients et aux usagers » regroupe les spécialités de baccalauréat professionnel « commerce », « vente » et « services : accueil assistance conseil ». 20 spécialités de baccalauréat professionnel ne sont pas rattachées à des champs. Exemple : Le baccalauréat professionnel « sécurité-prévention ».

• La 2nde professionnelle et l’affectation en 2nde professionnelle Q : En quoi consiste la nouvelle voie « 2nde professionnelle – 1ère année de BEP » ? R : C’est une voie qui donne accès

- Au cycle conduisant en 3 ans au baccalauréat professionnel ; - Au cycle conduisant en 2 ans aux 4 BEP maintenus1.

Ainsi, les élèves concernés par une décision concernant cette voie pourront se porter candidats à l’affectation ou l’admission sur l’un ou l’autre des cycles, ou les 2. Cette voie s’adresse aux mêmes élèves que ceux qui, antérieurement, étaient concernés par une décision d’orientation vers la 2nde professionnelle conduisant en 2 ans au BEP. C’est pour ces élèves que l’on propose désormais un accès, sans rupture, au baccalauréat professionnel en 3 ans.

1 Voir ci-dessous : le BEP.

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Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009

Q : Qu’en est-il des évolutions de la procédure d’affectation par AFFELNET ? R : L’affectation en 2nde professionnelle sera réalisée par les inspecteurs d’académie, sous l’autorité des recteurs, dans les spécialités indiquées dans les voeux des familles. Q : La nouvelle organisation de la voie professionnelle a-t-elle une incidence sur la procédure d’orientation ? R : La procédure d’orientation demeure inchangée.

• Les certifications intermédiaires Q : Qu’est ce qu’une certification intermédiaire ? R : C’est un diplôme, BEP rénové ou CAP plus rarement, dont la préparation est intégrée dans le parcours de formation en 3 ans. Q : Qui détermine les certifications intermédiaires ? R : Ce sont les commissions professionnelles consultatives (CPC) au sein desquelles siègent des professionnels. Q : L’obtention du BEP ou du CAP, certification intermédiaire, sera-t-elle obligatoire pour se présenter au baccalauréat professionnel ? R : Non, l’obtention d’un diplôme de niveau V n’est pas un préalable à l’obtention du baccalauréat professionnel. En revanche, la certification intermédiaire permettra aux élèves de savoir où ils en sont dans l’acquisition des compétences professionnelles. En outre, le jeune qui n’obtiendrait pas, en certification intermédiaire, un BEP ou un CAP dans le cadre de son cursus de baccalauréat professionnel, pourra conserver le bénéfice de certaines unités pendant 5 ans et donc repasser l’examen ultérieurement pour compléter ses unités.

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• Le BEP Q : Que devient le BEP ? R : Le BEP rénové demeure un diplôme national de niveau V, inscrit, comme les autres diplômes professionnels, au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Il est passé par les jeunes sous statut scolaire au cours du parcours de baccalauréat professionnel en 3 ans. A cette fin, chaque spécialité de BEP est rénovée par les commissions professionnelles consultatives. Les titulaires de BEP acquis sous le régime précédent conservent les droits définitifs et permanents qui s’attachent à la possession d’un diplôme national. Ils peuvent notamment poursuivre des études en baccalauréat professionnel en intégrant le cursus de formation en 1ère professionnelle ou bien demander leur admission en 1ère technologique. Q : Quelles spécialités de BEP sont maintenues et pourquoi ? R : Les BEP maintenus sont : - Carrières sanitaires et sociales , - Conduite et services dans le transport routier, - Métiers de la restauration et de l’hôtellerie, - Optique lunetterie. Leur maintien provisoire est lié à la création ou à la rénovation de spécialités de baccalauréats professionnels. Ces BEP continuent à relever de l’ancienne réglementation et doivent, à terme, être rénovés comme tous les autres.

• Le CAP Q : Que devient le cycle de 2 ans conduisant au CAP ? R : La formation au CAP permettra, aux élèves souhaitant accéder rapidement à la vie active ainsi qu’aux élèves scolairement fragiles, l’accès à un 1er niveau de qualification. La capacité d’accueil globale en CAP doit progresser dans la proportion nécessaire pour atteindre cet objectif. Q : Un titulaire d’un CAP peut-il préparer un baccalauréat professionnel ? R : Le titulaire d’un CAP peut rejoindre le cycle de baccalauréat professionnel en 3 ans, au niveau de la 1ère professionnelle. Un dispositif d’accompagnement personnalisé facilitera son adaptation aux exigences du cycle.

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Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009

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• Passerelles et dispositifs d’accompagnement personnalisé Q : Un élève peut-il passer de la voie professionnelle à la voie générale et technologique ou l’inverse ? R : sur demande de la famille (ou de l’élève majeur), une passerelle est ouverte dans les deux sens entre ces voies : - à l’issue d’une 2nde ou d’une 1re professionnelle, après avis du conseil de classe, l’inspecteur d’académie pourra autoriser l’élève à intégrer le cycle terminal d’un lycée général ou technologique ; - à l’issue d’une 2nde ou d’une 1ère de lycée général ou technologique, après avis de l’équipe pédagogique de la classe de l’établissement d’accueil, le recteur pourra autoriser l’élève à rejoindre le cycle de préparation du baccalauréat professionnel. Q : Qu’est il prévu pour les jeunes qui auraient des difficultés pendant le parcours en 3 ans ? R : L’accompagnement personnalisé est notamment prévu pour compenser les éventuelles difficultés scolaires, en fonction des besoins constatés.

• Et l’apprentissage ? Q : L’apprentissage est –il concerné par le baccalauréat professionnel en 3 ans ? R : Oui, dès la rentrée 2009, les jeunes à l’issue de la 3ème pourront opter pour un contrat de baccalauréat professionnel, en 3 ans ou, comme actuellement, pour un contrat de CAP en 2 ans. A titre transitoire, les 4 BEP maintenus pourront faire l’objet d’un contrat d’apprentissage en 2 ans. Q : L’apprentissage est il concerné par les champs professionnels ? R : Non car l’objet du contrat, qui est un contrat de travail de type particulier, est la préparation d’un diplôme et d’un seul. Q : L’apprentissage est-il concerné par la certification intermédiaire ? R : Les apprentis en contrat de baccalauréat professionnel 3 ans qui le souhaitent peuvent se présenter au diplôme de BEP ou CAP déterminé comme certification intermédiaire.

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Annexe 2

Rénovation de la voie é o at o de a o eprofessionnelle

RENTREE 2009Ministère de l’Éducation nationale

Direction générale de l’enseignement scolaire Janvier 2009

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Objectifs généraux assignés à l’i tit ti scolairel’institution scolaire

Donner à 100% d’ ne classe d’âge n socle comm n de• Donner à 100% d’une classe d’âge un socle commun de connaissances et de compétences.

• Qualifier 100% d’une classe d’âge au niveau V minimum.

A 80% d’ l d’â i d• Amener 80% d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat.

• Amener 50% d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur.

2

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Atteindre ces objectifs pour la voie professionnelleprofessionnelle

• Faciliter l’accès au baccalauréat professionnel en instituant un parcours en 3 ansinstituant un parcours en 3 ans.

• Assurer à tous les élèves un diplôme de niveau V minimum par :

- une certification intermédiaire dans le parcours en 3 ans (le plus souvent un BEP rénové ou, dans quelques cas, un CAP),

- une offre accrue de CAP.

• Garantir la poursuite d’études grâce à des passerelles facilitées entre les parcours.

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Avantages pour les élèves• Réduire fortement et rapidement le nombre de jeunesRéduire fortement et rapidement le nombre de jeunes

quittant le système scolaire sans qualification.• Enrichir l’offre de formation au niveau IV pour augmenter p g

le nombre de bacheliers professionnels.• Assurer l’égale dignité des voies professionnelle,

é é l t t h l i l’ ifi ti d l d é dgénérale et technologique par l’unification de la durée du parcours scolaire au lycée.

• Améliorer la lisibilité du baccalauréat professionnel pour• Améliorer la lisibilité du baccalauréat professionnel pour les élèves et pour les chefs d’entreprises qui les recrutent.

• Offrir aux élèves la possibilité d’un cursus continu jusqu’au baccalauréat dans le même établissement et lutter ainsi contre le décrochage scolaire.

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lutter ainsi contre le décrochage scolaire.

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Trois voies d’orientation après la 3ème pour la rentrée 2009après la 3ème pour la rentrée 2009

• La classe de 2nde générale et technologique.• La classe de 2nde professionnelle (1ère année du cycle de

préparation en 3 ans du baccalauréat professionnel) et la classe de 1ère année de BEP (pour le cycle de 2 ans desclasse de 1è e année de BEP (pour le cycle de 2 ans des 4 BEP maintenus).

• La 1ère année du cycle en 2 ans préparant le CAP.La 1 année du cycle en 2 ans préparant le CAP.

Quatre spécialités de BEP sont maintenues : - carrières sanitaires et sociales,- conduite et services dans le transport routier- conduite et services dans le transport routier,- métiers de la restauration et de l’hôtellerie,- optique lunetterie.Leur maintien provisoire est lié à la création ou à la rénovation de spécialités de baccalauréats professionnels. Ces BEP continuent à relever de l’ancienne réglementation et doivent, à terme, être rénovés comme tous les autres

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rénovés comme tous les autres.

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Parcours de la voie professionnellep

Après la troisième, trois choix, sous statut scolaire ou par apprentissage, sont possibles :

• un parcours en trois ans conduisant au diplôme de niveau IV, le baccalauréat professionnelbaccalauréat professionnel,

• un parcours en deux ans conduisant au diplôme de niveau V, le CAP,

• un parcours en 2 ans, pour les 4 spécialités de BEP maintenues.

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En 3ème, vers la voie professionnelle sous statut scolaire le choix dessous statut scolaire, le choix des

spécialitésd• Pour la 2nde professionnelle choisir :

• un champ professionnel en précisant la (ou les) spécialité(s) de baccalauréat envisagéesde baccalauréat envisagées,

• une spécialité pour les 2ndes non rattachées à un champ professionnel.

• Pour la 1ère année des 4 BEP maintenus, choisir la spécialité

• Pour la 1ère année de CAP, choisir une spécialitéCes choix, au besoin multiples et hiérarchisés, seront portés sur les dossiers

d’orientation et reportés dans AFFELNET

7

d orientation et reportés dans AFFELNET

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Après la 3ème, vers la voie f i llprofessionnelle,

le choix possible de l’apprentissage

• Les élèves préférant l’apprentissage choisiront soit :

• un contrat de 2 ans vers un CAP ou l’un des 4 BEP maintenus,• un contrat de 3 ans vers le baccalauréat professionnelun contrat de 3 ans vers le baccalauréat professionnel.

Pour le baccalauréat professionnel : la durée de formation en CFA est portée à 1850Pour le baccalauréat professionnel : la durée de formation en CFA est portée à 1850 heures.

Un arrêté interministériel pris en application du code du travail formalisera la norme de trois ans pour le contrat de baccalauréat professionnel.

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Assurer la poursuite d’études : le cas des formations so s stat t scolaire

• Après la 2nde professionnelle :

le cas des formations sous statut scolaire

• Après la 2 professionnelle :• Poursuite du cycle en 1ère dans la spécialité choisie.

P it d l d t é i lité l t d• Poursuite du cycle dans une autre spécialité relevant du même champ professionnel (à l’issue des 2ndes organisées en champ).

• Modification du parcours et poursuite des études par un dispositif de passerelles :

soit en 1ère technologiquesoit en 1ère technologique,

soit en classe terminale du cycle de 2 ans préparant au CAP.

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Assurer la poursuite d’études : le cas des formations sous statut scolairele cas des formations sous statut scolaire

Après un diplôme de niveau V (CAP ou BEP• Après un diplôme de niveau V (CAP ou BEP maintenus) :

Ad i i iè f i ll d d d l• Admission en première professionnelle, sur demande de la famille et après avis du conseil de classe, pour préparer une spécialité de baccalauréat professionnel en cohérence avec celle du diplôme détenu.

• Après un baccalauréat professionnel :• Possibilité, pour les meilleurs élèves (mention au baccalauréat,…),

de continuer des études supérieures en BTS.

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Assurer la poursuite d’études: le cas des apprentis

L tit l i d’ di lô d i V i l i dLe titulaire d’un diplôme de niveau V acquis par la voie de l’apprentissage pourra :

• Choisir de continuer sous statut scolaire et, dans ce cas, rejoindre le cursus de baccalauréat professionnel, en classe j p ,de 1ère.

Ch i i d ti t t t d’ ti t d• Choisir de continuer sous statut d’apprenti et, dans ce cas, bénéficier d’un contrat de baccalauréat professionnel en 2 ans (ou de brevet professionnel en 2 ans).

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Bulletin officiel spécial n° 2 du 19 février 2009

Ministère de l'Éducation nationale 1 / 11

Éducation physique et sportive Préambule Le présent texte intègre les éléments relatifs à la loi n° 2005-380 du 23 avril 2005, loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École, au socle commun des connaissances et des compétences. Il s’inscrit dans le cadre commun retenu pour la rédaction de tous les programmes des enseignements généraux et professionnels. Il se situe dans la continuité du programme d’Éducation Physique et Sportive (d’EPS) pour le collège et en cohérence avec le programme d’EPS du lycée pour les voies générale et technologique. L'éducation physique et sportive concourt avec les autres disciplines à former un citoyen. Elle contribue spécifiquement à le rendre physiquement et socialement éduqué. Elle permet à l’élève d’acquérir des connaissances et des compétences pour contribuer notamment à une éducation à la santé et à la sécurité. Elle suscite le goût d’une pratique physique régulière et autonome. Les effets de la formation visent à être réinvestis en dehors de l’école, tant dans le cadre des activités quotidiennes ou professionnelles que dans celui de la pratique des activités physiques. Par la pratique scolaire, réfléchie, adaptée et diversifiée d’activités physiques, sportives et artistiques, l’EPS confronte l’élève à des valeurs de respect d’autrui dans ses différences de culture, de genre, d’aspect corporel, d’habileté, tout en faisant partager les valeurs de coopération et de solidarité. Ainsi, l’EPS contribue à l'accès à cette culture commune, constituée par les pratiques sociales présentées dans des formes scolaires, par les valeurs qui les fondent, par les règles qui les traversent et les régissent. A sa mesure, l’EPS constitue un espace privilégié d’éducation aux rapports humains. Pour les élèves de la voie professionnelle, avec un objectif de professionnalisation à court ou moyen terme, il est recommandé de prendre en compte les éléments suivants : le décalage souvent constaté entre la culture des élèves, leur motivation et les exigences de la formation ; le besoin de reconnaissance, de respect ; le souci de participer et d'émettre son avis ; le rapport au corps et aux activités physiques. Tout particulièrement pour ces élèves, l’EPS cherche à valoriser la réussite, afin de construire ou reconstruire l’estime de soi, de susciter la curiosité et l’envie d’apprendre, de développer le goût et la maîtrise des rapports aux autres, de produire des performances optimales dans des conditions individuelles ou collectives.

Finalité, objectifs, compétences La finalité, les objectifs et les compétences définissent la matrice disciplinaire qui structure et fonde l’enseignement de

l’Éducation Physique et Sportive à l’École primaire, au collège et aux lycées.

Une finalité L’éducation physique et sportive a pour finalité de former, par la pratique scolaire des activités physiques, sportives, artistiques, un citoyen cultivé, lucide, autonome, physiquement et socialement éduqué. Trois objectifs L’Éducation physique et sportive doit permettre à chaque élève de : Développer et mobiliser ses ressources pour enrichir sa motricité, la rendre efficace et favoriser la réussite L'éducation physique et sportive doit permettre à chaque élève de s’engager pleinement dans les apprentissages, quels que soient son niveau de pratique, sa condition physique et son degré d’inaptitude ou de handicap. Le développement des ressources, l’enrichissement de la motricité, la capacité à en disposer à bon escient dans le cadre d’une pratique raisonnée, constituent des conditions nécessaires pour accroître la réussite de l’élève dans des contextes de pratique diversifiée. L’efficacité perçue, grâce à l’observation objective des résultats et des progrès, apporte aux élèves un sentiment de compétence dans les activités, leur donne ou redonne confiance, conforte et prolonge leur engagement. Savoir gérer sa vie physique et sociale : assurer sa sécurité et celle des autres, entretenir sa santé, développer l’image et l’estime de soi pour savoir construire sa relation aux autres L’éducation physique et sportive vise à la recherche du bien-être, de la santé et de la forme physique. Elle contribue à bâtir une image positive de son corps, condition favorable au développement de l'estime de soi. Grâce au plaisir pris, aux efforts consentis, aux progrès réalisés, les élèves et apprentis sont amenés à comprendre les effets bénéfiques d'une activité physique régulière tout au long de la vie. A partir de la pratique physique et de la tenue des rôles sociaux (arbitre, juge, aide, etc.), l’EPS s’attache également à faire construire les attitudes et comportements permettant la vie en société : connaître les règles et en comprendre le sens, les respecter, les construire ensemble, pour agir en responsabilité. Accéder au patrimoine culturel, par la pratique d’une forme scolaire des activités physiques, sportives et artistiques,

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Bulletin officiel spécial n° 2 du 19 février 2009

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associée à une approche réfléchie des pratiques sociales et des valeurs qu’elles véhiculent. L’EPS offre la possibilité de disposer de connaissances nécessaires et d’un niveau de pratique suffisant pour se situer au sein d’une culture. Les compétences à acquérir en EPS Un cadre disciplinaire bâti à partir de deux ensembles de compétences Une compétence témoigne de la possibilité d’agir volontairement et de manière efficace face à une famille de situations. L’EPS vise donc à doter l’élève de deux ensembles de compétences : - celui des compétences propres à l’EPS, qui s’observent à travers la réalisation motrice de l’élève et qui supposent de sa part la mobilisation à bon escient de ses ressources, physiologiques, cognitives, affectives, etc ; - celui des compétences méthodologiques et sociales, outils qui permettent à l’élève de savoir apprendre et de savoir être, seul et avec les autres. Les cinq compétences propres à l’EPS, de dimension motrice, circonscrivent l’ensemble des activités physiques. Chacune des compétences recouvre à la fois l’énoncé de l’un des cinq problèmes fondamentaux posés à l’élève et les éléments qui vont témoigner de sa capacité à le résoudre. Elles se définissent ainsi : - réaliser une performance motrice maximale mesurable à une échéance donnée ; - se déplacer en s’adaptant à des environnements variés et incertains ; - réaliser une prestation corporelle à visée artistique ou acrobatique ; - conduire et maîtriser un affrontement individuel ou collectif ; - réaliser et orienter son activité physique en vue du développement et de l’entretien de soi. Les trois compétences méthodologiques et sociales constituent de véritables outils pour apprendre. Leur énoncé définit à la fois ce qu’il y a à savoir et les repères pour apprécier ce qui est réellement su : - s’engager lucidement dans la pratique; - respecter les règles de vie collective et assumer les différents rôles liés à l’activité ; - savoir utiliser différentes démarches pour apprendre : observer, identifier, analyser, apprécier les effets de l’activité, évaluer la réussite et l’échec, concevoir des projets. Au terme des enseignements, les compétences attendues qui constituent les acquisitions visées en EPS, s’observent dans la pratique des activités physiques. Les compétences attendues Une compétence attendue en EPS, se manifeste dans la pratique d’une des activités physiques sportives et

artistiques. Elle articule nécessairement les dimensions motrice et méthodologique et entretient une relation prioritaire à l’une des cinq compétences propres à l’EPS. Une compétence attendue est constituée par l’ensemble des connaissances, capacités et attitudes nécessaires pour se conduire de façon adaptée dans une situation représentative de la richesse culturelle de l’activité physique concernée. Les connaissances, capacités, attitudes Les connaissances, conformément au socle commun, renvoient aux informations que doit s’approprier l’élève sur les activités physiques, sur sa propre activité ou celle d’autrui. Elles recouvrent notamment, les processus, les règles, le vocabulaire spécifique, les principes et les repères. Connaître, savoir que, identifier, différencier, sont des exemples d’expression de ces connaissances. Les capacités attestent du pouvoir d’agir dans une situation particulière et non une classe de situations. Elles s’observent dans la pratique effective, dans le déroulement de l’action ou par son résultat. Elles recouvrent les dimensions motrices ou méthodologiques et sont formulées par exemple sous les termes de : attaquer sur une balle favorable, faire chuter en toute sécurité, observer l’alignement des segments, juger la conformité d’une séquence gymnique, etc. Les attitudes se définissent comme des manières d’être, de se préparer à, de se tenir, pour se mettre en rapport avec le monde environnant, humain et matériel. Elles correspondent à une disposition psychologique, à un état d’esprit à l’égard de quelque chose ou de quelqu’un. Elles renvoient à des postures intellectuelles, affectives et physiques. Les verbes accepter, s’opposer, assumer, coopérer, se concentrer, faire confiance, respecter, écouter, expriment certaines facettes de l’ensemble des attitudes. . Les activités physiques, sportives et artistiques Pour atteindre les objectifs définis par le programme et accéder aux compétences fixées, les élèves sont confrontés à la pratique des activités physiques sportives et artistiques. La sollicitation puis l’acquisition des cinq compétences propres à l’EPS, supposent que l’on veille, au cours de la formation, à proposer une offre de pratique diversifiée et équilibrée. Une attention particulière doit être portée à l’accès à la pratique d’activités physiques, de pleine nature, artistiques et acrobatiques et, parce qu’elles n’ont pas été proposées au collège, aux activités physiques spécifiquement centrées sur le développement et l’entretien de soi, afin de répondre aux besoins et intérêts des élèves de cette classe d’âge. Le projet pédagogique retient ces activités physiques, support de l’enseignement, à partir de l’ensemble national

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d’activités recommandées dans ce programme : Course de demi-fond, Course de haies, Course de relais-vitesse, Lancer de disque, Lancer de javelot, Saut en hauteur, Pentabond, Natation de vitesse, Natation de distance, Escalade, Course d’orientation, Natation sauvetage, Acrosport, Aérobic, Cirque, Danse, Gymnastique saut de cheval, Gymnastique au sol, Gymnastique rythmique, Basket-ball, Football, Handball, Rugby, Volley-ball, Badminton, Tennis de table, Boxe française, Judo, Course en durée, Musculation, Natation en durée, Relaxation, Step. Cet ensemble recouvre soit les activités les plus communément enseignées, soit celles présentant un potentiel éducatif pertinent au regard de la population concernée. L’offre de formation peut être élargie à un ensemble académique correspondant à une politique rectorale, dont le nombre d’activités ne pourra excéder le quart de l’ensemble national. En complément, les activités retenues peuvent aussi être issues de choix locaux liés à des richesses culturelles, humaines et matérielles qui offrent à certains EPLE une originalité qui les personnalise. Le projet pédagogique EPS de l’établissement ou du centre de formation les inclut alors explicitement afin de témoigner d’un choix de formation délibéré et partagé. Dès leur inscription dans la programmation au sein du projet pédagogique, les activités retenues deviennent support à enseignement sans pour autant servir de support aux épreuves d’examen. Seul l’accès à une liste nationale d’épreuves ou une liste académique leur confère le statut d’épreuve certificative.

Programme d’éducation physique et sportive pour un cursus de formation en trois ans : les classes de secondes, première et terminale Classe de seconde L’enseignement de l’EPS vise l’acquisition de compétences attendues de niveau 3 pour chacune des activités physiques retenues dans le projet pédagogique d’EPS. Nombre d’élèves de la classe de seconde ont véritablement besoin de construire des repères qui nécessitent des acquisitions essentielles : adopter des habitudes de travail, s’approprier des règles de vie collective, anticiper les conséquences de leurs actes pour agir de manière responsable. Ils ont besoin de trouver sens pour s’engager dans l’action, pour accepter de produire des efforts et se mettre en projet. Au-delà du sens, il faut leur offrir la possibilité d’une réussite régulière dans les apprentissages, condition nécessaire pour trouver ou retrouver le plaisir et l’envie d’apprendre et d'acquérir durablement une image positive d’eux-mêmes. Il sera également nécessaire de leur permettre d’établir un rapport à l’autre, confiant et constructif, et de savoir accepter l’erreur comme une étape et un levier d’apprentissage.

Classe de première La classe de première constitue une seconde étape du cursus de formation de la voie professionnelle. Elle permet la stabilisation de compétences attendues de niveau 3 pour chaque activité physique retenue dans le projet pédagogique d’EPS et vise l’acquisition de celles de niveau 4, en prévision du baccalauréat professionnel. À ce niveau, l'enjeu de formation s'organise prioritairement autour de la construction de l'autonomie d'apprentissage. Classe terminale La classe terminale constitue la fin du parcours de formation initiale du lycéen. Elle permet d'atteindre des compétences de niveau 4 et de viser celles de niveau 5. Rendre l'élève capable, de prendre en charge sa pratique physique et de disposer d’une autonomie pour apprendre tout au long de la vie constitue, à ce niveau d’étude, un enjeu de formation prioritaire. Le programme national qui s’attache à délimiter avant tout un niveau de compétences attendues, laisse le soin au projet pédagogique d’EPS de chaque établissement de préciser les étapes et modalités d’acquisition des connaissances, capacités et attitudes en fonction des caractéristiques de la population.

Organiser les conditions d’enseignement de l’EPS dans un établissement scolaire ou un centre de formation Les exigences et les contraintes de l’enseignement de l’EPS pour l’établissement scolaire La mise en œuvre du programme nécessite une offre importante et variée d'installations couvertes et de plein air, dans ou à proximité des établissements, adaptées à l'enseignement de l'éducation physique et sportive. Cette discipline est dépendante pour une part importante des infrastructures sportives situées extra-muros et des conditions d’enseignement qui permettent de tenir compte des genres (féminin / masculin), des âges, des niveaux de sécurité (nageur / non nageur), etc. Elle fait ainsi peser sur la communauté éducative des exigences structurelles (emploi du temps des disciplines, alignement de divisions) et fonctionnelles (constitution de groupes de besoin, de niveau) qui doivent être perçues non pas comme un privilège à accorder aux personnels enseignants d’EPS, mais comme une condition indispensable à la mise en œuvre du programme de la discipline d’enseignement. Partager un projet pédagogique EPS au sein d’une équipe L’élaboration d’un projet pédagogique d’EPS pour chaque EPLE ou centre de formation, permet d’ajuster la mise en œuvre des programmes aux caractéristiques du public

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scolarisé, au projet d’établissement, au projet de réseau ambition-réussite si l’EPLE y est rattaché. Il est construit par l’équipe des enseignants d’EPS et définit les étapes et les acquisitions prioritaires pour la population concernée.

Partager un projet qui définit les enjeux de formation et offre un parcours d’expériences corporelles Le projet doit organiser le parcours de formation pour que la diversité d’expériences corporelles recouvre, dans la mesure du possible, les cinq compétences propres à l’EPS ; trois d’entre-elles parmi les cinq constituent le degré de diversité minimum à proposer. Leur diversité favorise l’adaptation de l’individu à son environnement présent et futur. De même, pour favoriser la construction de l’autonomie de l’élève, le projet doit permettre l’accès aux trois compétences méthodologiques. Offrir dans le projet pédagogique EPS de chaque établissement, sur l’ensemble des années préparant au diplôme, un choix diversifié d’expériences corporelles ou un choix plus restreint et un parcours plus approfondi, constitue une alternative de formation. La pertinence de la stratégie retenue doit être appréciée à l’aune des besoins de la population locale, des objectifs fixés dans l’EPLE et des résultats aux examens. Une attention particulière doit être portée aux expériences les moins fréquemment rencontrées. Elles relèvent des compétences propres suivantes : se déplacer en s’adaptant à des environnements variés et incertains ; réaliser une prestation corporelle, à visée artistique ou acrobatique ; réaliser et orienter son activité physique en vue du développement et de l’entretien de soi. Quelle que soit la stratégie de formation retenue dans le projet pédagogique de l’établissement, il est recommandé d’offrir aux élèves de la voie professionnelle l’accès au savoir nager si celui-ci n’a pas été acquis auparavant.

Partager un projet qui programme les activités physiques et décline les compétences attendues en connaissances, capacités et attitudes Le parcours d’expériences corporelles proposé à l’élève se traduit par le choix d’activités physiques, sportives et artistiques. Il tient compte des demandes du public scolaire local, celles des filles notamment. Le projet pédagogique d’EPS atteste du choix des connaissances, capacités et attitudes nécessaires à la construction des compétences attendues dans les activités programmées. Pour établir ces choix, l’équipe des enseignants peut s’appuyer sur les documents d’accompagnement. Partager un projet qui propose des traitements didactiques adaptés Le lycée professionnel se doit d’accueillir tous les élèves. Il est de la responsabilité et de la compétence des enseignants de concevoir et de mettre en œuvre des traitements didactiques spécifiques, adaptés aux enjeux de formation retenus pour les différents élèves de l’établissement. L’enseignant dispose de toute latitude pour adapter, son cours, les situations d’apprentissage, les rôles distribués, les outils utilisés, les évaluations, aux possibilités et ressources réelles des élèves.

L’accueil des élèves en situation de handicap, suppose que la classe, les groupes d’apprentissage et les enseignements soient organisés et aménagés pour le permettre. Si l’aménagement dans la structure classe, qui doit être prioritairement recherchée n’est pas possible, une modification de l’offre de formation par intégration dans un autre groupe classe peut être envisagée. Un regroupement de ces élèves provenant de différentes classes peut aussi être organisé sur un créneau horaire spécifique. Offrir un temps long d’apprentissage pour stabiliser les acquis et obtenir de réelles compétences L’organisation des enseignements généraux de la voie professionnelle impose à l’EPS comme à toutes les disciplines, l’usage d’une nouvelle terminologie avec le module de formation. Le module de formation correspond à un cycle d’apprentissage, d’une durée minimale de dix heures de pratique effective, s’appuyant sur la pratique d’une activité physique. Pour chaque année d’étude, il est recommandé de proposer au moins deux et si possible trois modules de formation différents, relevant d’au moins deux compétences propres. La construction des attitudes et l’accès à des connaissances et des capacités nouvelles suppose des temps d'apprentissage longs pour que chaque élève puisse réussir à la fois à court terme et de manière durable. De plus, le nombre d'heures d'enseignement doit être suffisant pour permettre au plus grand nombre d'atteindre le niveau exigible des compétences attendues. Evaluer et valider les acquis L’évaluation des compétences attendues à l’issue des modules de formation permet à l’élève de se situer, d’apprécier ses acquis. L’évaluation des prestations visant à la certification est réalisée au moyen des référentiels nationaux ou académiques d’évaluation. Dans le cas où les équipes d’enseignants d’établissement souhaitent que tel ou tel module de formation ne débouche pas sur une évaluation aux examens, il leur appartient de choisir collectivement les situations d’évaluation, les barèmes, les critères, permettant de vérifier le niveau atteint dans les compétences attendues. Offrir aux élèves volontaires une formation complémentaire : l’association sportive Dans le prolongement de l’enseignement obligatoire de l’Education Physique et Sportive, l’Association Sportive (A.S), à travers les formes multiples de rencontre, notamment les rencontres inter-A.S, permet l’initiation ou la spécialisation dans une ou plusieurs activités physiques, ainsi qu’une formation à des tâches d’organisation, d’arbitrage, de managérat et de communication. Par des prises d’initiatives et de responsabilité, elle permet aussi un apprentissage concret de la vie associative, élément de citoyenneté favorisant ainsi une approche humaniste du sport.

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Référentiel de compétences attendues Le programme national de la voie professionnelle présente trois niveaux de compétences attendues : les niveaux 3, 4 et 5 ; les niveaux 1 et 2 sont retenus pour le collège. Pour l’ensemble académique et les éventuels choix locaux d’activités, les trois niveaux de compétences attendues doivent être définis, ainsi que les connaissances, les capacités et les attitudes qui les constituent. Pour les candidats au CAP, l’enseignement vise l’acquisition de compétences de niveaux 3 et 4. Le niveau 3 est exigible lors de la certification.

Pour les candidats au BEP, l’enseignement vise l’acquisition de compétences de niveaux 3 et 4. Le niveau 3 est exigible lors de la certification. Pour les candidats au baccalauréat professionnel, l’enseignement vise l’acquisition de compétences de niveaux 4 et 5. Le niveau 4 est exigible lors de la certification. Les compétences attendues présentées ci-après intègrent nécessairement les dimensions méthodologiques et sociales.

Course de Demi-fond Niveau 3

Pour produire la meilleure performance sur une série de courses, se préparer et répartir son effort grâce à une gestion raisonnée de ses ressources.

Niveau 4 Pour produire la meilleure performance, se préparer et récupérer efficacement de l’effort sur une série de courses dont l’allure est anticipée.

Niveau 5 Pour produire la meilleure performance sur une série de courses, anticiper, réguler et optimiser la répartition des allures et la récupération en fonction des ressources du moment.

Course de Haies Niveau 3

Se préparer et réaliser la meilleure performance sur une course longue de haies en franchissant la série d'obstacles sans piétiner.

Niveau 4 Se préparer et réaliser la meilleure performance sur une course longue de haies, en limitant la perte de vitesse liée au franchissement des obstacles.

Niveau 5 Se préparer et réaliser la meilleure performance sur une course longue de haies, en limitant la baisse de vitesse sur la totalité du parcours.

Course de Relais-vitesse Niveau 3

Pour produire la meilleure performance, coordonner les vitesses de course du donneur et du receveur et assurer une transmission valide dans une course sécurisée.

Niveau 4 Pour produire la meilleure performance, optimiser les vitesses de course du donneur et du receveur en assurant une transmission efficace et valide, grâce à un repérage et un code de communication stabilisés.

Niveau 5 Pour produire la meilleure performance, s’organiser collectivement pour limiter la perte de vitesse du témoin grâce à la recherche d’une transmission valide et assurée à vitesse de course la plus élevée possible dans une zone de transmission réduite.

Lancer de Disque Niveau 3

Pour produire la meilleure performance, se préparer à l'effort, gérer la sécurité et réaliser un lancer équilibré en utilisant l’élan et le chemin de lancement efficace grâce à la rotation accélérée du train supérieur.

Niveau 4 Pour produire la meilleure performance en un nombre limité de tentatives, accroître la vitesse d’envol de l’engin en recherchant lors de la phase de volte, l’efficacité de la chaîne d’impulsion au moyen des prises d’avance et de la coordination des actions propulsives.

Niveau 5 Pour produire et stabiliser sa meilleure performance en un nombre limité de tentatives, gérer volontairement le compromis entre l’accroissement de la vitesse d’élan et le maintien de l’efficacité de la chaîne d’impulsion.

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Lancer de Javelot Niveau 3

Pour produire la meilleure performance, se préparer à l'effort, gérer la sécurité et réaliser un lancer équilibré en utilisant l’élan et le chemin de lancement efficace grâce à la phase de double appui.

Niveau 4 Pour produire la meilleure performance en un nombre limité de tentatives, accroître la vitesse d’envol de l’engin en recherchant lors de la phase de double appui l’efficacité de la chaîne d’impulsion au moyen des prises d’avance et de la coordination des actions propulsives.

Niveau 5 Pour produire et stabiliser sa meilleure performance en un nombre limité de tentatives, gérer volontairement le compromis entre l’accroissement de la vitesse d’élan et le maintien de l’efficacité de la chaîne d’impulsion.

Saut en Hauteur Niveau 3

Pour produire la meilleure performance, se préparer à l’effort, gérer la sécurité et réaliser les sauts en utilisant les actions propulsives à l’appel.

Niveau 4 Pour produire la meilleure performance avec un nombre limité de tentatives, accroître la vitesse d’envol en recherchant lors de la phase d’appel, l’efficacité de la chaîne d’impulsion au moyen des prises d’avance et de la coordination des actions propulsives.

Niveau 5 Pour produire et stabiliser sa meilleure performance en un nombre limité de tentatives, gérer volontairement le compromis entre l’accroissement de la vitesse d’élan et le maintien de l’efficacité de la chaîne d’impulsion.

Pentabond Niveau 3

Pour produire la meilleure performance, se préparer à l’effort et réaliser une suite de bonds valides (cloche-pied suivi de quatre foulées bondissantes) et sécurisés en utilisant des actions propulsives successives.

Niveau 4 Pour produire la meilleure performance en un nombre limité de tentatives, accroître la vitesse lors de la phase d’appel en recherchant l’équilibre des bonds et la coordination des actions propulsives.

Niveau 5 Pour produire la meilleure performance en un nombre limité de tentatives, gérer le compromis entre l’accroissement de la vitesse d’élan et le maintien de l’efficacité de la chaîne d’impulsion sur l’ensemble du saut.

Natation de vitesse Niveau 3

Se préparer et nager vite en privilégiant le crawl, en adoptant une expiration aquatique.

Niveau 4 Se préparer et nager vite en enchaînant judicieusement plusieurs modes de nage, dorsal, ventral alterné et simultané et récupérer dans l’eau.

Niveau 5 Se préparer et nager vite en enchaînant judicieusement plusieurs des quatre nages codifiées, et récupérer de l’effort en nageant.

Natation de distance Niveau 3

Nager longtemps en s’économisant, sans arrêt, pour pouvoir nager vite au terme de cet effort prolongé.

Niveau 4 Nager longtemps en s’économisant, de préférence en crawl, et en adoptant une expiration aquatique, pour pouvoir nager vite au terme de cet effort prolongé.

Niveau 5 Nager longtemps en crawl, en s’économisant pour pouvoir nager vite au terme de cet effort prolongé.

Escalade Niveau 3

Pour grimper en moulinette des voies de difficulté 4 à 6, se dominer et conduire son déplacement en s'adaptant à différentes formes de prises et de support. Assurer sa sécurité et celle d'autrui à la montée comme à la descente.

Niveau 4 Pour grimper en tête des voies de difficulté 4 à 6, conduire son déplacement en s'économisant selon des itinéraires variés en direction. Assurer sa sécurité et celle d'autrui à la montée comme à la descente.

Niveau 5 Pour grimper en tête des voies de difficulté proche de 6 ou plus, prévoir et conduire son déplacement de manière fluide et lucide selon des itinéraires variés en direction et en volume. Assurer avec anticipation sa sécurité et celle d’autrui.

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Course d'orientation Niveau 3

Prévoir et conduire son déplacement en utilisant principalement des lignes de niveau 1 (chemin, route, …) pour s’engager dans une épreuve de course d’orientation en milieu connu dans le respect des règles de sécurité.

Niveau 4 Construire son itinéraire, adapter son déplacement en utilisant des lignes de niveau 1 et 2 (sentier, fossé, ...) et gérer ses ressources pour réaliser la meilleure performance en milieu boisé et partiellement connu, dans le respect des règles de sécurité.

Niveau 5 Construire une stratégie de course adaptée à ses ressources et conduire son déplacement en utilisant des lignes de tout niveau (limite de végétation, courbe de niveau,..) afin de réaliser avec efficience la meilleure performance en milieu forestier partiellement connu, dans le respect du compromis risque/sécurité.

Natation (sauvetage) Niveau 3

En choisissant son mode de nage, se déplacer sur une distance longue, en un temps imparti, exigeant le franchissement en immersion d'obstacles disposés en surface, et la remontée d’un objet immergé.

Niveau 4 En choisissant son mode de nage, se déplacer vite sur une longue distance tout en franchissant en immersion une série d'obstacles variés disposés régulièrement sur un parcours choisi, puis remorquer en surface un objet préalablement immergé, sur un aller- retour dont la distance est déterminée par le nageur.

Niveau 5 Nager vite en crawl sur une longue distance, tout en franchissant en immersion une série d'obstacles variés dont la disposition est aléatoire, puis remorquer en surface un mannequin préalablement immergé, sur un aller-retour dont la distance est déterminée par le nageur.

Acrosport Niveau 3

Composer une chorégraphie gymnique constituée au minimum de quatre figures différentes et d’éléments de liaison pour la réaliser collectivement en assurant la stabilité des figures et la sécurité lors des phases de montage démontage. Chaque élève est confronté aux rôles de porteur et voltigeur. Les formations sollicitent des effectifs différents d’élèves (duo, trio…). Juger consiste à identifier les différents types de figures et valider les critères de stabilité et de sécurité.

Niveau 4 Composer une chorégraphie gymnique, structurée à l’aide d’un support sonore, constituée au minimum de quatre figures différentes et d’éléments de liaison. Elle est réalisée collectivement dans un espace orienté devant un groupe d’élèves en s’attachant à favoriser la fluidité lors des phases de montage démontage et des éléments de liaison. Chaque élève est confronté aux rôles de porteur et voltigeur, dans des formations différentes (duo, trio…). Les éléments de liaison permettent de positionner les figures dans des espaces différents. Juger consiste à apprécier l’orientation et l’occupation de l’espace et la prise en compte du support sonore, ainsi que la fluidité de la réalisation.

Niveau 5 Composer une chorégraphie gymnique mise en valeur par le support sonore, constituée au minimum de cinq figures différentes, statiques et dynamiques. Elle est réalisée collectivement et permet de créer des effets chorégraphiques en utilisant des modalités variées (simultané, cascade…). Les figures sollicitent des formations différentes d’élèves (duo, trio…) dont une concerne l’ensemble des membres du groupe. Juger consiste à apprécier la diversité et l’originalité des éléments ainsi que la qualité d’exécution au service des effets chorégraphiques.

Aérobic Niveau 3

Réaliser un enchaînement à partir de pas et de figures simples issus d'éléments chorégraphiques gymniques et dansés.

Niveau 4 Composer et réaliser un enchaînement collectif à partir de pas et figures spécifiques de la pratique aérobic.

Niveau 5 Composer et réaliser un enchaînement à partir des éléments spécifiques à l'aérobic et posant des problèmes de coordination et de synchronisation collective.

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Cirque Niveau 3

Reproduire des formes et figures singulières en jonglage, acrobatie, équilibre, les organiser pour les présenter au sein d’une pièce collective. Les élèves spectateurs apprécient la qualité de réalisation des différentes formes singulières.

Niveau 4 Construire une pièce collective à partir des différents arts du cirque pour la présenter, en intégrant une prise de risque technique ou affective à partir de différents paramètres : équilibre, gravité, trajectoire des objets ou des engins, formes corporelles individuelles ou collectives. Les élèves spectateurs apprécient l’organisation spatiale et temporelle de la pièce et la qualité d’interprétation des circassiens.

Niveau 5 S’approprier ou combiner plusieurs arts du cirque (jonglage, acrobatie, équilibre) dans une création collective concise et originale pour la présenter en s’engageant et s’affirmant affectivement et techniquement. Les élèves spectateurs apprécient la qualité de réalisation et d’interprétation des éléments constitutifs de la pièce et la pertinence du propos expressif.

Danse Niveau 3

Composer une chorégraphie collective à partir d’un thème d’étude proposé par l’enseignant, en faisant évoluer la motricité usuelle par l’utilisation de paramètres du mouvement (espace, temps, énergie) pour la réaliser devant un groupe d’élèves, dans un espace scénique orienté. Apprécier le degré de lisibilité du thème d’étude et l’interprétation des élèves danseurs.

Niveau 4 Composer une chorégraphie collective à partir d’une démarche et de procédés de composition définis avec l’enseignant. Enrichir la production par l’organisation de l’espace scénique et les relations entre danseurs. La motricité allie différents paramètres du mouvement au service d’un projet expressif. La chorégraphie est réalisée devant un groupe d’élèves. Repérer les éléments de composition et en apprécier la pertinence au regard du propos chorégraphique.

Niveau 5 Composer une chorégraphique collective à partir de choix personnels exprimés et partagés pour la réaliser devant le groupe classe avec un niveau d’engagement émotionnel maîtrisé et une stylisation du mouvement au service du propos chorégraphique. Apprécier le niveau d’interprétation des danseurs ainsi que l’utilisation des procédés et éléments scéniques qui renforcent le thème développé.

Gymnastique Saut de cheval Niveau 3

Choisir un saut par redressement, le maîtriser pour pouvoir le réaliser en sécurité deux fois consécutivement à niveau identique, dans le respect d’exigences techniques (impulsion et premier envol) et de la dimension esthétique. Juger en étant capable de repérer la qualité du premier envol (amplitude et forme du corps).

Niveau 4 Choisir un saut par renversement, le maîtriser pour pouvoir le réaliser en sécurité deux fois consécutivement à niveau identique, dans le respect d’exigences techniques (impulsion, premier envol, tenue du corps) et de la dimension esthétique. Juger en étant capable d’apprécier la qualité du saut (amplitude du premier envol, forme de corps, gainage).

Niveau 5 Choisir deux sauts différents, uniquement avec tremplin, dont au moins un par renversement pour les réaliser dans le respect d’exigences techniques (amplitude des deux envols, forme de corps, arrivée équilibrée) et de la dimension esthétique. Juger en étant capable d’apprécier la qualité du saut selon les contraintes retenues.

Gymnastique au sol Niveau 3

Composer deux séquences différentes constituées chacune de trois éléments enchaînés (trois familles gymniques distinctes dont un renversement), pour les réaliser avec maîtrise et fluidité devant un groupe d’élèves. Juger consiste à identifier les éléments et à apprécier la fluidité de chaque séquence.

Niveau 4 Composer un enchaînement de six éléments minimum (de quatre familles gymniques distinctes dont un renversement et une rotation arrière, de deux niveaux de difficulté) pour le réaliser avec maîtrise et fluidité devant un groupe d’élèves, en utilisant des directions et orientations variées. Juger consiste à identifier le niveau de difficulté des éléments présentés et à apprécier la correction de leur réalisation.

Niveau 5 Composer un enchaînement de huit éléments minimum (de quatre familles gymniques distinctes, dont un renversement et une rotation arrière, de trois niveaux de difficulté) pour le réaliser avec fluidité, amplitude et rythme devant un groupe d’élèves, en utilisant des directions et orientations variées. Juger consiste à identifier le niveau de difficulté des éléments présentés, et à apprécier la correction de leur réalisation et la qualité de leur enchaînement.

Gymnastique rythmique Niveau 3

Avec corde, cerceau, ballon, massue ou ruban, concevoir, produire et réaliser devant autrui une prestation alliant esthétique/efficacité et émotion, en modalité collective (à trois ou quatre), à son meilleur niveau de pratique, dans le respect des règles comportementales.

Niveau 4 Dans le cadre d'une motricité médiée par l'engin (corde, cerceau, ballon, massues ou ruban), concevoir, produire et réaliser devant autrui une production alliant des qualités optimales d'exécution et d'interprétation, en modalité collective (à deux et plus), dans le respect des règles comportementales. Maîtriser les moyens propres à l'écriture chorégraphique afin de

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communiquer à autrui.

Niveau 5 Dans le cadre d'une motricité médiée par l'engin (corde, cerceau, ballon, massues ou ruban), concevoir, produire et réaliser devant autrui une production alliant des qualités optimales d'exécution et d'interprétation, en modalité collective (à quatre ou plus), dans le respect des règles comportementales. Maîtriser et optimiser les moyens propres à l'écriture chorégraphique afin de communiquer à autrui.

Basket-ball Niveau 3

Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive qui utilise opportunément la contre-attaque face à une défense qui cherche à récupérer la balle au plus tôt dans le respect des règles.

Niveau 4 Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive capable de faire évoluer le rapport de force en sa faveur par une occupation permanente de l’espace de jeu (écartement et étagement), face à une défense qui se replie collectivement pour défendre sa cible ou récupérer la balle.

Niveau 5 Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive capable de faire basculer le rapport de force en sa faveur par un enrichissement des alternatives d’attaque (pénétration, fixation, renversement, alternance jeu intérieur / jeu extérieur…) face à une défense placée.

Football Niveau 3

Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive qui utilise opportunément la contre-attaque face à une défense qui cherche à récupérer la balle au plus tôt dans le respect des règles.

Niveau 4 Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive capable de faire évoluer le rapport de force en sa faveur par une occupation permanente de l’espace de jeu (écartement et étagement), face à une défense qui se replie collectivement pour défendre sa cible ou récupérer la balle.

Niveau 5 Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive capable de faire basculer le rapport de force en sa faveur par un enrichissement des alternatives d’attaque (jeu aérien, alternance jeu court/jeu long, renversement, changement de rythme..) face à une défense regroupée.

Hand-ball Niveau 3

Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive qui utilise opportunément la contre-attaque face à une défense qui cherche à récupérer la balle le plus rapidement possible dans le respect des règles.

Niveau 4 Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive capable de faire évoluer le rapport de force en sa faveur par l’occupation permanente de l’espace de jeu (écartement et étagement), face à une défense qui se replie collectivement pour défendre sa cible ou récupérer la balle.

Niveau 5 Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive capable de faire basculer le rapport de force en sa faveur par un enrichissement des alternatives d’attaques (s’infiltrer, surpasser, contourner) face à une défense placée.

Rugby Niveau 3

Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive capable de créer et d’exploiter le déséquilibre en perforant et/ou contournant la défense qui cherche à bloquer le porteur de balle le plus tôt possible. S’approprier les règles liées au contact corporel.

Niveau 4 Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive capable de faire évoluer le rapport de force en sa faveur en alternant opportunément jeu groupé et jeu déployé. La défense s’organise en une ligne disposée sur la largeur et cherche à conquérir le ballon.

Niveau 5 Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation offensive capable de faire basculer le rapport de force en sa faveur en alternant opportunément jeu groupé, jeu déployé et jeu au pied. La défense se structure en deux rideaux et est capable de se réorganiser sur plusieurs temps de jeu.

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Bulletin officiel spécial n° 2 du 19 février 2009

Ministère de l'Éducation nationale 10 / 11

Volley-ball Niveau 3

Pour gagner le match, mettre en œuvre une attaque qui atteint volontairement la cible, prioritairement la zone arrière. Les joueurs assurent collectivement la protection du terrain et cherchent à faire progresser la balle en zone avant.

Niveau 4 Pour gagner le match, mettre en œuvre une organisation collective qui permet une attaque placée ou accélérée. La défense assure des montées de balles régulièrement exploitables en zone avant.

Niveau 5 Pour gagner le match, l’organisation collective crée de l’incertitude chez l’adversaire en enrichissant les alternatives d’attaques (plusieurs appels de balles, attaques variées en direction et en vitesse). La défense s’organise en fonction des attaques adverses (« contre », « couverture »).

Badminton Niveau 3

S’investir et produire volontairement des trajectoires variées en identifiant et utilisant les espaces libres pour mettre son adversaire en situation défavorable et gagner.

Niveau 4 Faire des choix tactiques pour gagner le point, en produisant des frappes variées en direction, longueur et hauteur afin de faire évoluer le rapport de force en sa faveur.

Niveau 5 Prévoir et conduire des projets tactiques en enrichissant son jeu (varier le rythme, masquer les coups, …) pour gagner le match face à un adversaire identifié.

Tennis de table Niveau 3

Utiliser des placements de balles variés et des accélérations sur les balles favorables pour être à l’initiative du point et chercher à gagner.

Niveau 4 Faire des choix tactiques pour gagner le point en adaptant particulièrement son déplacement afin de produire des frappes variées (balles placées, accélérées et présentant un début de rotation).

Niveau 5 Prévoir et conduire des projets tactiques pour gagner ses matchs face à des adversaires identifiés en enrichissant son jeu par l’emploi d’effets variés.

Boxe française Niveau 3

Intégrer les principes d'affrontement en préservant son intégrité physique et celle d’autrui, par l’acquisition de techniques spécifiques et en acceptant d'entrer dans une logique d’assaut codifié.

Niveau 4 Pour gagner l’assaut, acquérir les éléments de base d'un système d'attaque et de défense afin de mettre en œuvre un projet.

Niveau 5 Pour gagner l’assaut, optimiser un projet personnel technico-tactique pouvant s'adapter aux caractéristiques de l’adversaire.

Judo Niveau 3

Intégrer les principes d'affrontement en préservant son intégrité physique et celle d’autrui, par l’acquisition de techniques spécifiques et en acceptant d'entrer dans une logique d’affrontement codifié.

Niveau 4 Combiner des techniques d’attaque et de défense pour affronter et dominer un adversaire en mettant en œuvre un projet stratégique dans une situation de randori.

Niveau 5 Gérer ses ressources et s’adapter aux caractéristiques de l'adversaire pour conduire l'affrontement dans une situation de randori.

Course en durée Niveau 3

Moduler l'intensité et la durée de ses déplacements, en rapport avec une référence personnalisée, pour produire et identifier des effets immédiats sur l'organisme en fonction d’un mobile d’agir.

Niveau 4 Prévoir et réaliser une séquence de courses en utilisant différents paramètres (durée, intensité, temps de récupération, répétition…) pour produire sur soi des effets différés liés à un mobile personnel.

Niveau 5 Concevoir et mettre en œuvre un projet d'entraînement personnalisé, pour produire des effets différés liés à un mobile personnel, dans un contexte de vie singulier (préparation à une compétition, entretien physique, bien-être psychologique…).

Musculation Niveau 3

Mobiliser des segments corporels en référence à une charge personnalisée pour identifier des effets attendus, dans le respect de son intégrité physique.

Niveau 4 Prévoir et réaliser des séquences de musculation, en utilisant différents paramètres (durée, intensité, temps de récupération, répétition…), pour produire sur soi des effets différés liés à un mobile personnel.

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Bulletin officiel spécial n° 2 du 19 février 2009

Ministère de l'Éducation nationale 11 / 11

Niveau 5 Concevoir et mettre en œuvre un projet d'entraînement personnalisé, pour produire des effets différés liés à un mobile personnel, dans un contexte de vie singulier (préparation à une compétition, entretien physique, bien-être psychologique…).

Natation en durée Niveau 3

Moduler l'intensité, la durée et la nature de ses déplacements, en rapport avec une référence personnalisée, pour produire et identifier des effets immédiats sur l'organisme en fonction d’un mobile d’agir.

Niveau 4 Prévoir et réaliser une séquence de nages en utilisant différents paramètres (durée, intensité, temps de récupération, répétition, matériel…) pour produire sur soi des effets différés liés à un mobile personnel.

Niveau 5 Concevoir et mettre en œuvre un projet d'entraînement personnalisé, pour produire des effets différés liés à un mobile personnel et/ou à un contexte de vie physique (préparation à une compétition, entretien, bien-être…).

Relaxation Niveau 3

Se centrer sur soi dans l'activité et réaliser des techniques respiratoires, éprouver des états de contraction – relâchement musculaires, prendre des postures, permettant d’engager un état de détente.

Niveau 4 Réaliser et associer, des techniques respiratoires, des mobilisations articulaires et musculaires, des postures spécifiques, des évocations mentales, et en identifier les effets pour assurer un état de détente.

Niveau 5 Concevoir et réaliser des actions sur soi (techniques respiratoires, mobilisations articulaires et musculaires, postures, évocations mentales) destinées à un état de bien-être psychologique et physiologique.

Step Niveau 3

Choisir un enchaînement défini par différents paramètres (intensité, durée, coordination), et le réaliser, seul ou à plusieurs, pour produire des effets immédiats sur l'organisme proches de ceux qui sont attendus.

Niveau 4 Prévoir et réaliser un enchaînement, seul ou à plusieurs, en utilisant différents paramètres (intensité, durée, coordination), pour produire sur soi des effets différés liés à un mobile personnel ou partagé.

Niveau 5 Concevoir et mettre en œuvre, seul ou à plusieurs, un projet d'entraînement pour produire des effets différés liés à un mobile, personnel ou partagé, dans un contexte de vie singulier (préparation à une compétition, entretien physique, bien-être psychologique…). Réaliser un enchaînement à partir de pas et de figures simples issus d'éléments chorégraphiques gymniques et dansés.

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Bulletin officiel n°31 du 27 août 2009

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Enseignements élémentaire et secondaire Éducation physique et sportive

Modalités d’organisation du contrôle en cours de formation et de l’examen terminal prévus pour l’E.P.S. aux examens du baccalauréat professionnel, du certificat d’aptitude professionnelle et du brevet d’études professionnelles NOR : MENE0916587A RLR : 933-4 ; 933-5 ; 933-6 arrêté du 15-7-2009 - J.O. du 31-7-2009 MEN - DGESCO A2-2

Vu code de l'éducation ; arrêté du 22-11-1995 ; arrêté du 5-8-1998 ; arrêté du 20-11-2000 ; arrêté du 17-6-2003 ; arrêté du 10-2-2009 ; arrêté du 8-7-2009 ; avis du CSE du 1-7-2009

Article 1 - Le présent arrêté fixe les modalités d’organisation du contrôle en cours de formation et de l’examen terminal prévus pour l’évaluation de l’enseignement d’éducation physique et sportive au baccalauréat professionnel, au certificat d’aptitude professionnelle et au brevet d’études professionnelles. Article 2 - Les candidats au baccalauréat professionnel, au certificat d’aptitude professionnelle et au brevet d’études professionnelles des établissements d’enseignement publics ou privés sous contrat et des centres de formation d’apprentis ou des sections d’apprentissage habilités à pratiquer le contrôle en cours de formation sont évalués, pour l’éducation physique et sportive, par contrôle en cours de formation. Sous réserve des dispositions des articles D 337-19 et D 337-84 du code de l’éducation susvisé et du 1er alinéa de l’article 13 du présent arrêté, les candidats au baccalauréat professionnel et au certificat d’aptitude professionnelle qui ont préparé ces diplômes par la voie de la formation professionnelle continue dans un établissement public sont évalués par contrôle en cours de formation et ceux qui ont préparé ces mêmes diplômes par la voie de la formation professionnelle continue dans un établissement privé sont évalués par contrôle ponctuel. Article 3 - Sous réserve des dispositions des articles D 337-19, D 337-83 et D 337-84 du code de l’éducation susvisé et du 1er alinéa de l’article 13 du présent arrêté, doivent participer à l’examen terminal les candidats individuels, les candidats scolarisés dans les établissements d’enseignement privés hors contrat, les candidats scolarisés au Centre national d’enseignement à distance, les candidats scolarisés dans les centres de formation d’apprentis non habilités. Doivent également participer à l’examen terminal, les candidats relevant de handicap ou présentant une inaptitude partielle, aptes à subir l’épreuve mais dont les conditions de scolarisation n’ont pu permettre la mise en œuvre du contrôle en cours de formation. Lorsque les conditions d’aménagement de scolarité prévues pour les candidats inscrits sur les listes de sportifs de haut niveau et de sportifs «espoirs», arrêtées par le ministre chargé des sports ne leur permettent pas de se présenter aux épreuves prévues en contrôle en cours de formation, l’examen terminal leur est proposé. La détermination du mode d’évaluation s’opère lors de l’inscription à l’examen. Article 4 - Les candidats présentant une inaptitude partielle ou un handicap physique attesté par l’autorité médicale scolaire ne permettant pas une pratique assidue des activités physiques et sportives bénéficient d’un contrôle adapté soit dans le cadre du contrôle en cours de formation, soit dans le cadre de l’examen terminal. Après avis de l’autorité médicale scolaire, les handicaps ne permettant pas une pratique adaptée entraînent une dispense d’épreuve et une neutralisation de son coefficient. Article 5 - Dès lors que le handicap ou l’inaptitude partielle attestée par l’autorité médicale scolaire ne permet pas une pratique assidue des activités constituant les ensembles certificatifs proposés, mais autorise une pratique adaptée de certaines activités, les candidats relevant du contrôle en cours de formation sont évalués, aux examens des certificats d’aptitude professionnelle, des brevets d’études professionnelles et du baccalauréat professionnel, sur deux épreuves adaptées. En cas de sévérité majeure du handicap, le recteur autorise, après avis de la commission académique d’harmonisation et de proposition des notes, une certification sur une seule épreuve appropriée au cas particulier de handicap. Les candidats qui ne relèvent pas du contrôle en cours de formation mais de l’examen ponctuel terminal, lorsque leur inaptitude partielle ou leur handicap l’exige, sont évalués à ces mêmes examens, sur une seule épreuve adaptée. Les adaptations, proposées par les établissements en début d’année, à la suite de l’avis médical et après avis de la commission académique d’harmonisation et de proposition des notes, sont arrêtées par le recteur.

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Bulletin officiel n°31 du 27 août 2009

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Article 6 - Dans le cadre du contrôle en cours de formation, chaque candidat au baccalauréat professionnel doit réaliser un ensemble certificatif composé de trois épreuves relevant de trois compétences propres à l’éducation physique et sportive différentes. Afin de respecter le principe de capitalisation, dans le cadre du contrôle en cours de formation, les unités de formation ont vocation à servir de support à la certification. Au début de l’année de terminale, chaque élève choisit un ensemble certificatif parmi les unités de formation offertes dans les classes de première et de terminale. L’une d’elles peut être issue de la classe de première pour servir de support à la certification. Pour chaque ensemble certificatif, deux des épreuves au moins sont choisies sur la liste nationale prévue à l’article 9. La troisième peut être issue d’une liste académique. Les notes sont attribuées en référence au niveau 4 (quatre) du référentiel de compétences attendues fixé par les programmes. La notation est individuelle, que la prestation soit individuelle ou collective. Article 7 - Dans le cadre du contrôle en cours de formation, chaque candidat au certificat d’aptitude professionnelle doit réaliser un ensemble certificatif composé de trois épreuves relevant de trois compétences propres à l’éducation physique et sportive différentes. Afin de respecter le principe de capitalisation, les unités de formation ont vocation à servir de support à la certification. Au début de la deuxième année de formation, chaque candidat choisit un ensemble certificatif parmi les unités de formation offertes au cours des deux années. L’une au moins doit être issue de la première année de formation. Dans le cadre du contrôle en cours de formation, chaque candidat au brevet d’études professionnelles doit réaliser un ensemble certificatif composé de trois épreuves relevant de trois compétences propres à l’éducation physique et sportive différentes. Afin de respecter le principe de capitalisation les unités de formation ont vocation à servir de support à la certification. Au début de la première professionnelle chaque candidat choisit un ensemble certificatif parmi les unités de formation offertes dans les classes de seconde et de première. L’une au moins doit être issue de la classe de seconde. Pour chaque ensemble certificatif, deux des épreuves au moins sont choisies sur la liste nationale prévue à l’article 9. La troisième peut être issue d’une liste académique. Les notes sont attribuées en référence au niveau 3 du référentiel de compétences, fixé par les programmes. L’évaluation est individuelle, que la prestation soit individuelle ou collective. Article 8 - Dans le cadre du contrôle en cours de formation, la notation de chaque épreuve au certificat d’aptitude professionnelle, au brevet d’études professionnelles et au baccalauréat professionnel est effectuée, par l’enseignant du groupe classe de l’année en cours, selon les dispositions définies à l’article 10. Chacune des trois épreuves est notée sur 20 points. Le total des points obtenus est divisé par trois pour obtenir une note individuelle sur 20. Article 9 - La liste nationale d’épreuves et les définitions d’épreuves correspondantes sont publiées en annexe I au présent arrêté. Une liste académique d’épreuves et des activités correspondantes la complète. Elle est arrêtée par le recteur. Elle retient au maximum quatre épreuves. Elle se rapporte à des activités physiques, sportives ou artistiques, présentant une particularité géographique ou culturelle régionale ou répondant à une politique éducative académique. Article 10 - Pour chaque établissement et pour chaque diplôme, un projet annuel de protocole d’évaluation précise les ensembles d’épreuves proposés aux élèves et le calendrier des contrôles. Le projet est adressé, pour validation, à la commission académique d’harmonisation et de proposition des notes, placée sous l’autorité du recteur. Il est ensuite transmis pour information au conseil d’administration de l’établissement. Le protocole définitivement validé est porté à la connaissance des élèves. Présidée par le recteur ou son représentant, la commission académique est composée du ou des inspecteurs d’académie-inspecteurs pédagogiques régionaux d’éducation physique et sportive et d’enseignants d’éducation physique et sportive. Article 11 - À l’issue des contrôles, la commission académique d’harmonisation et de proposition des notes analyse les notes qui lui ont été transmises et procède à leur harmonisation éventuelle. Elle communique ensuite les notes harmonisées au jury de l’examen considéré, lequel arrête définitivement la note affectée du coefficient en vigueur pour cet examen. La commission académique dresse le compte rendu de chaque session pour l’ensemble des épreuves de chaque examen (baccalauréat professionnel, certificat d’aptitude professionnelle et brevet d’études professionnelles) et le transmet à la commission nationale d’évaluation qui publie un rapport annuel. Placée auprès de la direction de l’enseignement scolaire, la commission nationale est présidée par le doyen du groupe d’éducation physique et sportive de l’inspection générale de l’éducation nationale ou son représentant. Article 12 - L’examen terminal de l’éducation physique et sportive au baccalauréat professionnel, au certificat d’aptitude professionnelle et au brevet d’études professionnelles s’effectue sur deux activités. Ces deux activités sont indissociables. La liste des couples d’activités est publiée en annexe II au présent arrêté. L’évaluation s’effectue selon les mêmes exigences que pour le contrôle en cours de formation. La proposition de note est faite sur 20 points. Le choix du couple d’activités est opéré par le candidat lors de l’inscription à l’examen.

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Bulletin officiel n°31 du 27 août 2009

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Article 13 - Les candidats autres que scolaires et apprentis peuvent à leur demande être dispensés de l’épreuve d’éducation physique et sportive. Les dispositions de l’article 6 de l’arrêté du 5 août 1998 susvisé sont abrogées. Article 14 - Le présent arrêté prendra effet à compter de la session 2011 de l’examen pour les certificats d’aptitude professionnelle et brevet d’études professionnelles et 2012 pour le baccalauréat professionnel. Les modalités d’organisation du contrôle en cours de formation et de l’examen ponctuel terminal pour l’évaluation de l’enseignement d’éducation physique et sportive, fixées par l’arrêté du 11 juillet 2005, sont abrogées pour ce qui concerne le baccalauréat professionnel à l’issue de la session 2011, le brevet d’études professionnelles et le certificat d’aptitude professionnelle, à l’issue de la session 2010. Article 15 - Le directeur général de l’enseignement scolaire et les recteurs sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 15 juillet 2009. Pour le ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du Gouvernement et par délégation, Le directeur général de l’enseignement scolaire Jean-Louis Nembrini

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Bulletin officiel n°31 du 27 août 2009

© Ministère de l'Éducation nationale > www.education.gouv.fr 201 / 284

Annexe 1 Liste nationale des épreuves Définition des épreuves Les compétences propres à l’E.P.S. Épreuves Réaliser une performance motrice maximale mesurable à une échéance donnée

1. Course de haies 2. Course de demi-fond 3. Relais-vitesse 4. Disque 5. Javelot 6. Pentabond 7. Natation de course

Se déplacer en s’adaptant à des environnements variés et incertains 8. Course d'orientation 9. Escalade 10 Sauvetage

Réaliser une prestation corporelle à visée artistique ou acrobatique 11. Acrosport 12. Gymnastique (sol et autres agrès) 13. Arts du cirque 14. Danse (Chorégraphie collective)

Conduire et maîtriser un affrontement individuel ou collectif 15. Basket-ball 16. Handball 17. Football 18. Rugby 19. Volley-ball 20. Judo 21. Savate boxe française 22. Badminton simple 23. Tennis de table simple

Réaliser et orienter son activité physique en vue du développement et de l'entretien de soi

24 Musculation 25 Course en durée 26 Step

Conditions de composition des ensembles certificatifs d’épreuves : 1) Les trois épreuves doivent relever de trois compétences propres différentes conformément à l’arrêté et dans le respect de la diversification des pratiques dans le second degré d’enseignement professionnel inscrite dans les programmes. 2) Une épreuve parmi les trois peut relever de la liste académique à condition de respecter la représentation des trois compétences propres à l’E.P.S. Annexe 2 Liste des couples d’activités La liste nationale des couples d’activités de l’épreuve obligatoire d’éducation physique et sportive pour les candidats qui sont évalués dans cette discipline en épreuve ponctuelle terminale aux examens du baccalauréat professionnel, du certificat d’aptitude professionnelle et du brevet d’études professionnelles, est la suivante : - demi-fond et badminton simple ; - demi-fond et tennis de table simple ; - sauvetage et tennis de table simple ; - sauvetage et basket-ball ; - gymnastique et basket-ball.

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ur le

sque

ls l'

élèv

e a

choi

si

d'êt

re n

oté.

D

es e

xige

nces

cla

irem

ent d

éfin

ies:

- po

ur c

haqu

e gr

oupe

de

4 à

5, u

ne p

ose

de d

épar

t à p

artir

de

l'esp

ace

scén

ique

, des

figu

res

stat

ique

s et

/ou

dyna

miq

ues

dans

au

moi

ns 2

type

s de

form

atio

n di

ffére

ntes

d'é

lève

s (d

uo, t

rio, q

uatu

or),

des

élém

ents

acr

obat

ique

s (r

oula

des,

roue

s, s

alti.

..) o

u gy

mni

ques

(sau

ts, p

iroue

ttes.

..) o

u de

s lia

ison

s ch

orég

raph

ique

s en

tre c

haqu

e fig

ure,

une

pos

e de

fin.

D

es c

ontra

inte

s de

tem

ps: d

urée

ent

re 1

'30

et 2

'30

Util

isat

ion

d'un

esp

ace

orie

nté,

var

ié e

t de

la m

usiq

ue.

Un

pass

age

deva

nt u

n pu

blic

et u

ne a

ppré

ciat

ion

porté

e pa

r des

juge

s.

Sel

on le

nom

bre

de c

andi

dats

, 2 e

ssai

s pe

uven

t être

acc

ordé

s, s

épar

és d

e 20

'. S

eul l

e m

eille

ur c

ompt

e.

Réf

éren

ce a

u co

de s

cola

ire d

'acr

ospo

rt po

ur le

s fig

ures

et d

e gy

mna

stiq

ue p

our l

es é

lém

ents

.

Com

men

taire

: un

élèv

e pe

ut p

artic

iper

à d

es fi

gure

s su

pplé

men

taire

s af

in d

e pe

rmet

tre à

ses

par

tena

ires

de ré

alis

er d

es p

rest

atio

ns p

lus

adap

tées

à le

urs

ress

ourc

es s

ans

être

lui-m

ême

péna

lisé

par l

e ni

veau

de

diffi

culté

plu

s ba

s pu

isqu

'il ne

cho

isit

pas

d'êt

re n

oté

dess

us.

Son

t app

elés

FIG

UR

E to

utes

les

"pyr

amid

es" d

'acr

ospo

rt, E

LEM

EN

T to

us le

s él

émen

ts (g

ymni

ques

et a

crob

atiq

ues)

de

gym

, LIA

ISO

N le

s lie

ns c

horé

grap

hiqu

es e

ntre

les

figur

es e

t les

élé

men

ts

Page 34: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

2

/ 33

AR

TS D

U C

IRQ

UE

: CA

P-B

EP

CO

MPE

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

3

Rep

rodu

ire d

es f

orm

es s

ingu

lière

s en

jong

lage

, acr

obat

ie,

équi

libre

, les

org

anis

er p

our

les

repr

ésen

ter

au s

ein

d’un

e pi

èce

colle

ctiv

e.

Les

élèv

es s

pect

ateu

rs a

ppré

cien

t la

qual

ité d

e ré

alis

atio

n de

s di

ffére

ntes

form

es s

ingu

lière

s.

En

s'ap

puya

nt s

ur d

es é

lém

ents

arti

stiq

ues

et s

céni

ques

sim

ples

pou

r su

ggér

er u

n un

iver

s (é

poqu

e, li

eu),

des

pers

onna

ges,

des

se

ntim

ents

, des

éta

ts, l

es c

andi

dats

par

gro

upe

de 3

, pré

sent

ent u

n nu

mér

o co

llect

if qu

i arti

cule

les

diffé

rent

es s

péci

alité

s de

s ar

ts

du c

irque

: jon

gler

ie, é

quili

bres

pré

caire

s, a

crob

atie

s co

llect

ives

. La

duré

e du

num

éro

est c

ompr

ise

entre

2’ e

t 5' L

a tro

upe

prés

ente

so

n nu

mér

o, e

n ut

ilisa

nt d

es o

bjet

s, d

es a

cces

soire

s, d

es c

ostu

mes

, un

supp

ort s

onor

e. E

lle d

ispo

se e

t met

en

pist

e so

n m

atér

iel

pour

inve

stir

et re

défin

ir en

tout

e sé

curit

é un

esp

ace

d'en

viro

n 8m

sur

8m

. D

eux

leço

ns a

vant

l’év

alua

tion

du n

umér

o, le

s él

èves

réa

lisen

t un

e ré

pétit

ion

(1)

deva

nt u

n gr

oupe

de

spec

tate

urs-

lect

eurs

(de

pr

éfér

ence

cho

isi).

Un

spec

tate

ur-le

cteu

r obs

erve

un

circ

assi

en à

l’ai

de d

’une

fich

e, le

rens

eign

e su

r sa

pres

tatio

n et

pré

sent

e un

e ou

des

pro

posi

tions

pou

r l’a

mél

iore

r. Il

est é

valu

é lo

rs d

e la

pré

sent

atio

n fin

ale

du n

umér

o su

r la

perti

nenc

e de

ses

con

seils

et s

ur

les

amél

iora

tions

pro

duite

s su

r la

qual

ité d

e ré

alis

atio

n du

circ

assi

en lo

rs d

e l’é

valu

atio

n .

(1)

Les

élèv

es p

rése

nten

t leu

r num

éro.

Il s

’agi

t d’u

ne é

tape

de

trava

il da

ns le

pro

cess

us d

e cr

éatio

n, p

uisq

u’ils

pou

rron

t le

mod

ifier

en

tena

nt c

ompt

e de

s in

dica

tions

four

nies

pa

r les

spe

ctat

eurs

lect

eurs

. (2

) P

ar e

xem

ple,

il e

st c

apab

le d

e pr

éser

ver l

es fo

rmes

de

jong

lage

en

mod

ifian

t des

form

es c

orpo

relle

s si

mpl

es :

avan

cer,

recu

ler,

s’as

soir,

tour

ner s

ur s

oi…

etc

(3)

Exe

mpl

e de

crit

ères

de

virtu

osité

: am

plitu

de d

es la

ncer

s, n

atur

e et

qua

lité

des

appu

is, q

ualit

é de

la s

urfa

ce s

ur la

quel

le il

s se

trou

vent

(4)

Exem

ple

de c

ritèr

es d

’orig

inal

ité: c

hoix

des

obj

ets,

dét

ourn

emen

t de

leur

s us

ages

con

vent

ionn

els,

orig

inal

ité d

e le

ur tr

ajec

toire

dan

s l’e

spac

e et

aut

our d

u co

rps

CO

MM

ENTA

IRES

:

(2) L

’acq

uisi

tion

des

savo

ir-fa

ire fo

ndam

enta

ux li

és a

ux d

iffér

ente

s te

chni

ques

circ

assi

enne

s se

réal

ise

dans

une

per

spec

tive

artis

tique

qui

priv

ilégi

e le

s di

men

sion

s cr

éativ

es e

t po

étiq

ues,

dén

uée

de te

chni

cism

e. A

u re

gard

des

con

ditio

ns d

’ens

eign

emen

t et d

es re

prés

enta

tions

des

élè

ves,

« re

prod

uire

des

form

es s

ingu

lière

s »,

est

à e

nten

dre

com

me

l’app

ropr

iatio

n et

la s

élec

tion

de s

avoi

r-fai

re e

t de

tech

niqu

es d

ans

une

rech

erch

e de

sin

gula

rité.

V

ous

trouv

erez

que

lque

s pi

stes

de

trava

il à

expl

orer

pou

r per

met

tre a

ux é

lève

s de

con

stru

ire c

ette

sin

gula

rité,

dan

s le

s di

ffére

nts

arts

du

cirq

ue.

Jong

lerie

: jo

ngle

r con

sist

e à

lanc

er, m

anip

uler

, rou

ler o

u fa

ire v

irevo

lter d

es o

bjet

s. L

a va

riété

et l

a di

vers

ité d

es tr

ajec

toire

s po

ssib

les

cons

titue

nt u

n pr

emie

r axe

de

rech

erch

e av

ec le

s él

èves

. Par

exe

mpl

e, l’

expl

orat

ion

des

traje

ctoi

res

supp

ose

de c

onfro

nter

l’él

ève

au tr

avai

l des

col

onne

s, c

asca

des,

jets

, mai

s au

ssi,

d’en

visa

ger

un tr

avai

l au

sol,

à ba

se d

e ro

ulem

ents

….

Div

ers

para

mèt

res

peuv

ent ê

tre e

nvis

agés

pou

r cré

er d

e l’o

rigin

alité

et/

ou d

e la

virt

uosi

té :

- la

nat

ure

et le

cho

ix d

es o

bjet

s : f

orm

e, ta

ille, v

olum

e, p

ropr

iété

s, s

ymbo

lism

e, m

atiè

re, n

ombr

e.

- le

type

d’a

ctio

ns m

is e

n œ

uvre

, leu

rs d

épla

cem

ents

(dan

s l’e

spac

e av

ant,

laté

ral,

arriè

re d

u ca

ndid

at),

et/o

u le

ur a

mpl

itude

. -

la tr

ajec

toire

des

obj

ets

dans

l’es

pace

et a

utou

r du

corp

s.

- le

s m

ouve

men

ts d

e l’o

bjet

: ro

tatio

n, tr

ansl

atio

n, s

pira

le…

enro

ulem

ent,

perc

ussi

on, a

rrêt,

amor

ti, re

bond

. Le

jong

lage

est

aus

si u

n tra

vail

d’ill

usio

n, d

e m

anip

ulat

ion,

de

circ

ulat

ion

et d

ispa

ritio

n d

’obj

ets

qui n

éces

site

l’ac

quis

ition

d’h

abile

tés

fines

. Il

fait

appe

l à d

es q

ualit

és d

e co

ordi

natio

n, l

atér

alis

atio

n, d

isso

ciat

ion

très

fines

et

esse

ntie

lles

aux

prog

rès

des

élèv

es.

Pou

r im

pres

sion

ner,

surp

rend

re,

éton

ner :

le

circ

assi

en

utili

se d

es p

artie

s du

co

rps

varié

es p

our l

ance

r, at

trape

r, pr

odui

re d

es re

bond

s ou

arrê

ts :

pied

s, g

enou

x, c

oude

s, é

paul

e, n

uque

Enf

in,

le jo

ngla

ge n

’est

pas

qu’

une

activ

ité in

divi

duel

le,

il ré

clam

e la

circ

ulat

ion

et le

par

tage

d’o

bjet

s en

tre le

s ci

rcas

sien

s. U

ne r

eche

rche

aut

our

des

écha

nges

, pa

ssin

gs,

pick

ings

et a

utre

s «

vols

» d

’obj

ets

est p

rimor

dial

e.

Équi

libre

: Il

s’ag

it p

our l

e ci

rcas

sien

de

joue

r av

ec le

dés

équi

libre

et l

e re

tour

à l’

équi

libre

: la

que

stio

n du

risq

ue e

t de

la c

hute

org

anis

e le

trav

ail d

e l’é

quili

bris

te q

ui c

herc

he

à re

cule

r san

s ce

sse

les

limite

s de

l’éq

uilib

re p

our m

ieux

y re

veni

r. Le

trav

ail d

es é

quili

bres

au

cirq

ue n

e se

lim

ite p

as à

la lo

ngue

ur d

u dé

plac

emen

t effe

ctué

san

s ch

ute

ou à

la

duré

e m

aint

enue

de

la s

tabi

lité,

m

ême

si e

lles

s’av

èren

t so

uven

t pr

emiè

res

pour

les

élè

ves.

La

rech

erch

e de

l’e

mpi

lem

ent

ou d

u tra

vail

en h

aute

ur e

st u

ne p

iste

pa

rticu

lière

men

t pro

met

teus

e et

app

réci

ée d

es é

lève

s,

mai

s la

rec

herc

he p

eut a

ussi

se

nour

rir d

’un

jeu

sur

la d

iver

sité

et l

e no

mbr

e d’

appu

is u

tilis

és (

pied

s, m

ains

, gen

oux,

fe

sses

, dos

…).

Com

me

au jo

ngla

ge, l

e tra

vail

des

équi

libre

s fa

it ap

pel à

des

qua

lités

de

coor

dina

tion,

laté

ralis

atio

n, d

isso

ciat

ion,

not

amm

ent e

ntre

les

mem

bres

infé

rieur

s et

le

rest

e du

cor

ps q

ui p

eut a

lors

s’e

ngag

er d

ans

d’au

tres

actio

ns, e

xpre

ssio

ns…

Page 35: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

3

/ 33

Acr

obat

ie :

Il pe

ut ê

tre i

ntér

essa

nt e

n ci

rque

d’a

bord

er l

’acr

obat

ie e

n ex

plor

ant

un r

éper

toire

sen

sibl

emen

t di

ffére

nt

de l

a gy

mna

stiq

ue :

figur

es c

olle

ctiv

es,

piro

uette

s,

casc

ades

, pyr

amid

es c

onst

ituen

t une

pre

miè

re e

ntré

e da

ns l’

acro

batie

au

cirq

ue. C

ette

que

stio

n es

t éga

lem

ent à

env

isag

er à

trav

ers

des

prod

uctio

ns d

’équ

ilibr

es c

olle

ctifs

: la

co

nstru

ctio

n d’

équi

libre

s pr

écai

res

par

oppo

sitio

n, t

ract

ion,

dan

s le

s co

ntre

poid

s et

app

uis

com

plém

enta

ires.

Mai

s el

le n

e se

rés

ume

pas

à la

réa

lisat

ion

de p

yram

ides

co

llect

ives

ou

de fi

gure

s st

atiq

ues

à 2,

3. C

’est

dan

s la

rec

herc

he d

e pr

oduc

tion

d’ef

fets

col

lect

ifs à

par

tir d

e fig

ures

sim

ples

: ro

ulad

es, r

oues

, sau

ts r

éalis

és e

n in

vers

ion,

sy

mét

rie,

addi

tion;

dan

s l’e

ncha

înem

ent

de f

igur

es in

divi

duel

les

ou c

olle

ctiv

es e

n jo

uant

sur

les

proc

édés

: ca

scad

e, c

anon

, ré

pétit

ion…

(p

ar e

xem

ple:

rou

lade

s ch

inoi

ses,

ch

ari-v

ari,

saut

e-m

outo

n) o

u en

core

dan

s la

réa

lisat

ion

de fi

gure

s dy

nam

ique

s. U

n tra

vail

sur l

e re

gard

, le

ryth

me,

l’en

chaî

nem

ent d

es fi

gure

s ou

leur

exé

cutio

n or

igin

ale

peut

êt

re p

rivilé

gié.

Enf

in,

l’acr

obat

ie a

u ci

rque

, da

ns u

ne e

xplo

ratio

n in

habi

tuel

le d

es a

grès

tra

ditio

nnel

s (m

ini t

ram

polin

es,

cord

es,

chai

ses,

édu

cgym

, bl

ocs

mou

sses

…)

ouvr

e m

aint

es p

ersp

ectiv

es.

A

RTS

DU

CIR

QU

E B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

4 :

C

onst

ruire

une

piè

ce c

olle

ctiv

e à

parti

r de

s di

ffére

nts

arts

du

cirq

ue p

our

la p

rése

nter

, en

inté

gran

t une

pris

e de

ris

que

tech

niqu

e ou

affe

ctiv

e à

parti

r de

diff

éren

ts p

aram

ètre

s :

équi

libre

, gra

vité

, tra

ject

oire

des

obj

ets

ou d

es e

ngin

s, fo

rmes

co

rpor

elle

s in

divi

duel

les

ou

colle

ctiv

es.

Les

élèv

es

spec

tate

urs

appr

écie

nt

l’org

anis

atio

n sp

atia

le

et

tem

pore

lle d

e la

piè

ce e

t l

a qu

alité

d’in

terp

réta

tion

des

circ

assi

ens.

A tr

aver

s un

thèm

e si

mpl

e, c

hois

i lib

rem

ent o

u pa

rmi c

eux

prop

osés

par

l’en

seig

nant

, les

can

dida

ts p

ar g

roup

e de

3 à

5 p

rése

nten

t un

num

éro

en e

xplo

rant

indi

vidu

elle

men

t, su

cces

sive

men

t ou

conj

oint

emen

t les

diff

éren

tes

spéc

ialit

és d

es a

rts d

u ci

rque

: jon

gler

ie,

équi

libre

s pr

écai

res,

acr

obat

ies

colle

ctiv

es (a

u m

oins

un

coup

de

proj

ecte

ur p

ar c

andi

dat)

La

trou

pe m

ixte

(si p

ossi

ble)

util

ise

des

obje

ts, d

es a

cces

soire

s, d

es c

ostu

mes

, mêm

e trè

s si

mpl

es :

nez,

mas

que,

gan

ts, c

hape

au,

chau

sset

tes.

Elle

arti

cule

des

spé

cial

ités

circ

assi

enne

s, e

t m

et e

n sc

ène

des

pers

onna

ges

sur

un u

nive

rs s

onor

e. E

lle s

e

réap

prop

rie l’

espa

ce d

ispo

nibl

e (e

nviro

n 12

m -

12m

) en

dél

imita

nt s

a pi

ste,

en

disp

osan

t so

n m

atér

iel,

en m

aint

enan

t so

n pu

blic

de

rriè

re u

ne li

gne

imag

inai

re o

u m

atér

ialis

ée. L

a du

rée

du n

umér

o es

t com

pris

e en

tre 3

’ et 6

'. La

trou

pe e

t le

spec

tacl

e on

t un

nom

, une

affi

che

et u

n pr

ogra

mm

e sp

écifi

ant l

a tra

me,

le c

anev

as d

e la

piè

ce.

Deu

x le

çons

ava

nt l’

éval

uatio

n du

num

éro,

les

circ

assi

ens

réal

isen

t une

répé

titio

n (1

) dev

ant u

n gr

oupe

de

spec

tate

urs-

lect

eurs

(de

pr

éfér

ence

cho

isi).

Cha

cun

obse

rve

le n

umér

o à

l’ai

de d

’une

fich

e, e

t ren

seig

ne la

trou

pe s

ur la

pre

stat

ion

en p

rése

ntan

t un

e ou

de

s pr

opos

ition

s po

ur l’

amél

iore

r. Il

est é

valu

é lo

rs d

e la

pré

sent

atio

n fin

ale

du n

umér

o su

r la

perti

nenc

e de

ses

con

seils

et s

ur le

s am

élio

ratio

ns p

rodu

ites

sur l

a qu

alité

de

com

posi

tion

lors

de

l’éva

luat

ion.

C

OM

ME

NTA

IRE

S :

(1

) Le

s él

èves

pré

sent

ent

leur

num

éro.

Il s

’agi

t d’

une

étap

e de

tra

vail

dans

le p

roce

ssus

de

créa

tion,

pui

squ’

ils p

ourro

nt le

mod

ifier

en

tena

nt c

ompt

e de

s in

dica

tions

fo

urni

es p

ar le

s sp

ecta

teur

s le

cteu

rs.

(2)

Par

exe

mpl

e, il

est

cap

able

, de

régu

ler s

on é

quili

bre

sur l

’eng

in s

ans

pertu

rber

la c

ontin

uité

du

jong

lage

(mob

ilité

jam

bes+

bas

sin

indé

pend

ante

du

bust

e).

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B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

4

/ 33

BA

DM

INTO

N C

AP

BEP

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

Niv

eau

3 :

S’in

vest

ir et

pr

odui

re

volo

ntai

rem

ent

des

traje

ctoi

res

varié

es e

n id

entif

iant

et u

tilis

ant l

es e

spac

es li

bres

po

ur

met

tre

son

adve

rsai

re

en

situ

atio

n dé

favo

rabl

e et

ga

gner

.

Les

cand

idat

s so

nt re

grou

pés

en p

oule

s m

ixte

s ou

non

, de

nive

au h

omog

ène.

Une

renc

ontre

se

joue

en

deux

set

s ga

gnan

ts d

e 11

poi

nts

avec

2 p

oint

s d’

écar

t (co

mpt

abili

satio

n so

us fo

rme

de ti

e-br

eak

uniq

uem

ent)

• Le

s év

alua

teur

s pr

endr

ont e

n co

mpt

e le

s di

ffére

nces

gar

çon/

fille

pou

r app

réci

er la

vite

sse

des

vola

nts

et d

es

dépl

acem

ents

. .

B

AD

MIN

TON

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

Niv

eau

4 : F

aire

des

cho

ix ta

ctiq

ues

pour

gag

ner

le p

oint

, en

prod

uisa

nt

des

frapp

es

varié

es

en

dire

ctio

n,

long

ueur

et

ha

uteu

r afin

de

faire

évo

luer

le ra

ppor

t de

forc

e en

sa

fave

ur.

Les

cand

idat

s so

nt re

grou

pés

en p

oule

s m

ixte

s ou

non

, de

nive

au h

omog

ène.

Une

renc

ontre

se

joue

en

deux

set

s ga

gnan

ts d

e 11

poi

nts

avec

2 p

oint

s d’

écar

t (co

mpt

abili

satio

n so

us fo

rme

de ti

e-br

eak

uniq

uem

ent).

Les

éval

uate

urs

pren

dron

t en

com

pte

les

diffé

renc

es g

arço

n/fil

le p

our a

ppré

cier

la v

itess

e de

s vo

lant

s et

des

plac

emen

ts.

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B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

5

/ 33

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

3 :

Pou

r gag

ner l

e m

atch

, met

tre e

n œ

uvre

une

org

anis

atio

n of

fens

ive

qui u

tilis

e op

portu

ném

ent l

a co

ntre

-atta

que

face

à

une

défe

nse

qui c

herc

he à

récu

pére

r la

balle

au

plus

tôt d

ans

le re

spec

t des

règl

es.

• M

atch

à 4

con

tre 4

sur

un

terr

ain

régl

emen

taire

, opp

osan

t des

équ

ipes

don

t le

rapp

ort d

e fo

rce

est é

quili

bré

à pr

iori

(1).

• C

haqu

e éq

uipe

dis

pute

plu

sieu

rs r

enco

ntre

s de

8 m

inut

es m

inim

um,

dont

au

moi

ns d

eux

renc

ontre

s co

ntre

la m

ême

équi

pe. A

u co

urs

des

phas

es d

e je

u, d

es te

mps

de

conc

erta

tion

sont

pré

vus,

de

man

ière

à p

erm

ettre

aux

joue

urs

d’un

e m

ême

équi

pe d

’aju

ster

leur

s or

gani

satio

ns c

olle

ctiv

es, e

n fo

nctio

n du

jeu

adve

rse.

Les

règl

es e

ssen

tielle

s so

nt c

elle

s du

bas

ket,

la 3

ème fa

ute

pers

onne

lle e

st s

anct

ionn

ée p

ar u

ne e

xclu

sion

tem

pora

ire d

e 1’

30.

(1) C

omm

enta

ires

: Le

prin

cipe

d’é

quili

bre

du r

appo

rt de

for

ce :

les

équi

pes

qui s

e re

ncon

trent

doi

vent

être

hom

ogèn

es e

ntre

elle

s et

en

leur

sei

n (é

quip

es d

e ni

veau

). C

’est

à c

ette

con

ditio

n qu

e pe

uven

t être

rév

élée

s le

s co

mpé

tenc

es a

ttend

ues.

Dan

s ce

rtain

s ca

s pa

rticu

liers

(c

onte

xtes

spé

cifiq

ues

d’ét

ablis

sem

ent

et e

ffect

ifs),

ce p

rinci

pe p

eut

être

mis

en

œuv

re d

e m

aniè

re d

iffér

ente

: co

nstit

utio

n d’

équi

pes

de m

ême

nive

au m

ais

hété

rogè

nes

en le

ur s

ein,

à c

ondi

tion

que

les

indi

vidu

alité

s pu

isse

nt s

e ne

utra

liser

.

B

ASK

ET B

ALL

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

4 :

Pou

r ga

gner

le

mat

ch,

met

tre e

n œ

uvre

une

org

anis

atio

n of

fens

ive

capa

ble

de f

aire

évo

luer

le r

appo

rt de

for

ce e

n sa

fa

veur

par

une

occ

upat

ion

perm

anen

te d

e l’e

spac

e de

jeu

carte

men

t et é

tage

men

t), fa

ce à

une

déf

ense

qui

se

repl

ie

colle

ctiv

emen

t pou

r déf

endr

e sa

cib

le o

u ré

cupé

rer l

a ba

lle.

• M

atch

s à

4 co

ntre

4, s

ur u

n te

rrai

n ré

glem

enta

ire, o

ppos

ant d

es é

quip

es d

ont l

e ra

ppor

t de

forc

e es

t équ

ilibr

é (1

). •

Cha

que

équi

pe d

ispu

te p

lusi

eurs

renc

ontre

s de

8 m

inut

es, d

ont a

u m

oins

deu

x re

ncon

tres

cont

re la

mêm

e éq

uipe

. Ent

re

ces

deux

ren

cont

res

oppo

sant

les

mêm

es é

quip

es, u

n te

mps

de

conc

erta

tion

sera

pré

vu, d

e m

aniè

re à

per

met

tre a

ux

joue

urs

d’un

e m

ême

équi

pe d

’aju

ster

leur

s or

gani

satio

ns c

olle

ctiv

es e

n fo

nctio

n du

jeu

adve

rse.

Les

règl

es e

ssen

tielle

s so

nt c

elle

s du

bas

ket-b

all.

La 3

ème fa

ute

pers

onne

lle e

st s

anct

ionn

ée p

ar e

xclu

sion

tem

pora

ire d

e 1’

30’

’. (1

) Com

men

taire

s :

Le p

rinci

pe d

’équ

ilibr

e du

rapp

ort d

e fo

rce

: les

équ

ipes

qui

se

renc

ontre

nt d

oive

nt ê

tre h

omog

ènes

ent

re e

lles

et e

n le

ur s

ein

(équ

ipes

de

nive

au).

C’e

st à

cet

te c

ondi

tion

que

peuv

ent ê

tre ré

vélé

es le

s co

mpé

tenc

es a

ttend

ues.

Dan

s ce

rtain

s ca

s pa

rticu

liers

(c

onte

xtes

spé

cifiq

ues

d’ét

ablis

sem

ent e

t effe

ctifs

), ce

prin

cipe

peu

t être

mis

en

œuv

re d

e m

aniè

re d

iffér

ente

: co

nstit

utio

n d’

équi

pes

de m

ême

nive

au m

ais

hété

rogè

nes

en le

ur s

ein,

à c

ondi

tion

que

les

indi

vidu

alité

s pu

isse

nt s

e ne

utra

liser

.

BA

SKET

BA

LL

CA

P B

EP

Page 38: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

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ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

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catio

n.go

uv.fr

6

/ 33

SA

VATE

BO

XE F

RA

AIS

E C

AP

BEP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE

Niv

eau

3 : I

ntég

rer l

es p

rinci

pes

d’af

front

emen

t en

prés

erva

nt

son

inté

grité

phy

siqu

e et

cel

le d

’aut

rui,

par

l’acq

uisi

tion

de

tech

niqu

es s

péci

fique

s et

en

acce

ptan

t d’

entre

r da

ns u

ne

logi

que

d’as

saut

cod

ifié.

● su

rface

de

4 ou

5 m

ètre

s su

r 4 o

u 5

mèt

res

● as

saut

non

mix

te

● ra

ppor

t de

forc

e éq

uilib

● as

saut

: co

ntrô

le d

e la

pui

ssan

ce d

es to

uche

s, c

onfo

rmém

ent a

ux rè

glem

ents

UN

SS

arbi

trage

des

ass

auts

par

les

élèv

es

● 2

assa

uts

à th

èmes

de

2 re

pris

es d

’une

dur

ée d

e 1m

n 30

ave

c 1

mn

de ré

cupé

ratio

n en

tre c

haqu

e re

pris

e. (e

t non

plu

s du

os, m

ais

ça s

e di

scut

e e

n C

AP

!)

● 1

assa

ut s

emi l

ibre

de

2 re

pris

es d

’une

dur

ée d

e 1m

n30

avec

1 m

n de

récu

péra

tion

entre

cha

que

repr

ise.

SA

VATE

BO

XE F

RA

AIS

E B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE

Niv

eau

4 :

Pou

r ga

gner

l’a

ssau

t, ac

quér

ir le

s él

émen

ts d

e ba

se d

’un

syst

ème

d’at

taqu

e et

de

défe

nse

afin

de

met

tre e

n œ

uvre

un

proj

et.

● su

rface

de

4 ou

5 m

ètre

s su

r 4 o

u 5

mèt

res

● as

saut

non

mix

te

● ra

ppor

t de

forc

e éq

uilib

● as

saut

: co

ntrô

le d

e la

pui

ssan

ce d

es to

uche

s, c

onfo

rmém

ent a

ux rè

glem

ents

UN

SS

arbi

trage

des

ass

auts

par

les

élèv

es

● 3

assa

uts

libre

s de

2 re

pris

es d

’une

dur

ée d

e 1m

n 30

ave

c 1

mn

de ré

cupé

ratio

n en

tre c

haqu

e re

pris

e et

10

mn

de

récu

péra

tion

entre

cha

que

assa

ut

Page 39: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

7

/ 33

C

OU

RSE

DE

HA

IES

C

AP

BEP

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

3

Se

prép

arer

et r

éalis

er la

mei

lleur

e pe

rform

ance

sur

une

co

urse

long

ue d

e ha

ies,

en

franc

hiss

ant l

a sé

rie d

’obs

tacl

es

sans

pié

tiner

L’ép

reuv

e se

dér

oule

en

1 pa

rcou

rs d

e 20

0 m

ètre

s ha

ies

. L’é

lève

par

t ave

c ou

san

s st

artin

g-bl

ocks

mai

s le

dép

art e

st c

omm

andé

. C

haqu

e 20

0 ha

ies

com

pren

d 8

haie

s es

pacé

es d

e 20

m. D

ista

nce

entre

le d

épar

t et l

a 1èr

e hai

e : 3

0 m

; di

stan

ce e

ntre

la d

erni

ère

haie

et l

’arr

ivée

: 30

m. H

aute

ur d

es h

aies

: 70

cm

pou

r les

fille

s, 8

4 cm

pou

r les

gar

çons

(pos

sibi

lité

pour

les

élèv

es e

n di

fficu

lté d

e pr

endr

e de

s ha

ies

de 6

4 cm

pou

r les

fille

s et

76

cm p

our l

es g

arço

ns. (

Dan

s ce

cas

, la

perfo

rman

ce ré

alis

ée n

otée

sur

15

poin

ts e

st

dim

inué

e de

2 p

oint

s)

Le te

mps

réal

isé

sur l

e pa

rcou

rs c

ompt

e po

ur 7

5 %

de

la n

ote.

L’

écha

uffe

men

t (C

ompé

tenc

e M

étho

dolo

giqu

e 1

: s’e

ngag

er a

vec

luci

dité

) et l

a ge

stio

n de

la c

ours

e in

ter-

obst

acle

s co

mpt

ent p

our

25%

.

C

OU

RSE

DE

HA

IES

B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

C

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PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 4

S

e pr

épar

er e

t réa

liser

la m

eille

ure

perfo

rman

ce s

ur u

ne

cour

se lo

ngue

de

haie

s, e

n lim

itant

la p

erte

de

vite

sse

liée

au

franc

hiss

emen

t des

obs

tacl

es.

L’ép

reuv

e se

dér

oule

en

1 pa

rcou

rs d

e 25

0 m

pla

t ( u

n se

ul e

ssai

) et

1 p

arco

urs

de 2

50 m

ètre

s ha

ies

. L’é

lève

par

t ave

c ou

san

s st

artin

g-bl

ocks

mai

s le

dép

art e

st c

omm

andé

. C

haqu

e 25

0 ha

ies

com

pren

d 10

hai

es e

spac

ées

de 2

0 m

. Dis

tanc

e en

tre le

dép

art e

t la

1ère h

aie

: 30

m ;

dist

ance

ent

re la

der

nièr

e ha

ie e

t l’a

rriv

ée :

40 m

. Hau

teur

des

hai

es :

70 c

m p

our l

es fi

lles,

84

cm p

our l

es g

arço

ns (p

ossi

bilit

é po

ur le

s él

èves

en

diffi

culté

de

pren

dre

des

haie

s de

64

cm p

our l

es fi

lles

et 7

6 cm

pou

r les

gar

çons

. (D

ans

ce c

as, l

a pe

rform

ance

réal

isée

not

ée s

ur 1

5 po

ints

es

t dim

inué

e de

2 p

oint

s)

Le c

umul

des

tem

ps ré

alis

és s

ur le

s de

ux p

arco

urs

com

pte

pour

75

% d

e la

not

e.

En

cas

de c

hute

sur

le 2

50 m

hai

es u

ne d

euxi

ème

tent

ativ

e es

t pro

posé

e à

l’élè

ve.

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Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

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.edu

catio

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8

/ 33

CO

UR

SE D

E R

ELA

IS- V

ITES

SE

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 3

Po

ur p

rodu

ire la

mei

lleur

e pe

rfor

man

ce, c

oord

onne

r les

vi

tess

es d

e co

urse

du

donn

eur e

t du

rece

veur

et a

ssur

er

une

tran

smis

sion

val

ide

dans

une

cou

rse

sécu

risée

.

1. C

haqu

e él

ève

réal

ise

un 5

0 m

ètre

s dé

part

en s

tarti

ng-b

lock

s co

mm

andé

par

un

sign

al e

xtér

ieur

(2 e

ssai

s so

nt p

ossi

bles

). 2.

Les

équ

ipes

de

rela

is (1

) effe

ctue

nt c

hacu

ne 2

par

cour

s de

4 x

50

mèt

res,

dép

art e

n st

artin

g-bl

ocks

com

man

dé. L

ors

de la

2iè

me te

ntat

ive

les

cour

eurs

cha

ngen

t de

plac

e de

la fa

çon

suiv

ante

:le

post

e 1p

asse

au

2 , l

e po

ste

4 pa

sse

au 3

et r

écip

roqu

emen

t. Lo

rsqu

e le

tém

oin

ne fr

anch

it pa

s la

lign

e d’

arriv

ée, u

n es

sai s

uppl

émen

taire

est

acc

ordé

afin

de

pouv

oir c

ompa

rer l

es 2

ten

tativ

es

(et c

eci

dans

cha

cun

des

cas)

. Le

s zo

nes

de tr

ansm

issi

ons

et d

’éla

n so

nt le

s zo

nes

conv

entio

nnel

les

fédé

rale

s (1

0 m

d’é

lan,

20

m d

e tra

nsm

issi

on).

Cha

que

élèv

e es

t not

é se

lon

les

critè

res

suiv

ants

: P

our 2

5 %

sur

sa

perfo

rman

ce s

ur 5

0 m

ètre

s in

divi

duel

. P

our 2

5 %

sur

la d

iffér

ence

ent

re la

som

me

des

tem

ps ré

alis

és s

ur 5

0 m

. des

4 re

laye

urs,

et l

e m

eille

ur t

emps

des

2 re

lais

ef

fect

ués.

P

our 2

5 %

sur

la s

omm

e de

s 2

per

form

ance

s ré

alis

ées

lors

des

2 p

arco

urs

de re

lais

, don

t l’u

n av

ec c

hang

emen

t des

pos

tes

1-2/

3-4.

Po

ur 2

5 %

sur

l’éc

hauf

fem

ent a

vant

l’ép

reuv

e, l

a ré

cupé

ratio

n ap

rès

l’effo

rt, e

t la

val

idat

ion

des

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s de

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smis

sion

CO

MM

ENTA

IRES

(1

) R

egro

uper

les

élèv

es p

ar ra

ppor

t aux

tem

ps ré

alis

és s

ur 5

0 m

ètre

s, e

t con

stitu

er d

es é

quip

es d

e re

laye

urs

de te

mps

iden

tique

s. N

e pa

s ch

erch

er à

faire

des

équ

ipes

éq

uilib

rées

, plu

s le

s éc

arts

son

t im

porta

nts

et p

lus

les

régu

latio

ns d

es v

itess

es s

ont d

iffic

iles

à ré

alis

er. L

es é

quip

es p

euve

nt ê

tre m

ixte

s (2

) Le

tem

ps d

u re

lais

doi

t être

infé

rieur

à la

som

me

des

tem

ps a

dditi

onné

s, c

e qu

i tra

duit

le te

mps

gag

né lo

rs d

es 3

pas

sage

s de

tém

oin

grâc

e au

dép

art l

ancé

. (3

) L’

ense

igna

nt fa

it la

som

me

des

deux

per

form

ance

s ré

alis

ées

par l

a m

ême

équi

pe. L

ors

de la

sec

onde

pre

stat

ion

les

rôle

s de

rela

yeur

s po

stes

1 e

t 4 s

ont é

chan

gés

dans

l’o

rdre

ave

c le

s po

stes

2 e

t 3 .L

e ch

ange

men

t de

rôle

s pe

rmet

de

vérif

ier l

a fa

culté

de

s’ad

apte

r à d

iffér

ente

s pl

aces

pos

sibl

es d

ans

un re

lais

. (dé

part-

arri

vée,

deu

xièm

e et

tro

isiè

me

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is).

CO

UR

SE D

E R

ELA

IS- V

ITES

SE

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EA

U 4

P

our p

rodu

ire la

mei

lleur

e pe

rform

ance

opt

imis

er le

s vi

tess

es

de c

ours

e du

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neur

et d

u re

ceve

ur e

n as

sura

nt u

ne

trans

mis

sion

effi

cace

et v

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e, g

râce

à u

n re

péra

ge e

t un

code

de

com

mun

icat

ion

stab

ilisé

s.

1. C

haqu

e él

ève

réal

ise

un 5

0 m

ètre

s dé

part

en s

tarti

ng-b

lock

s co

mm

andé

par

un

sign

al e

xtér

ieur

(2 e

ssai

s so

nt p

ossi

bles

). 2.

Les

équ

ipes

de

rela

is (1

) effe

ctue

nt c

hacu

ne 2

par

cour

s de

4 x

50

mèt

res,

dép

art e

n st

artin

g-bl

ocks

com

man

dé. L

ors

de la

2iè

me te

ntat

ive

les

cour

eurs

cha

ngen

t de

plac

e de

la fa

çon

suiv

ante

: le

pos

te 1

pass

e au

2 e

t le

post

e 4

au 3

et r

écip

roqu

emen

t. Lo

rsqu

e le

tém

oin

ne fr

anch

it pa

s la

lign

e d’

arriv

ée, u

n es

sai s

uppl

émen

taire

est

acc

ordé

afin

de

pouv

oir c

ompa

rer l

es 2

ten

tativ

es

(et c

eci

dans

cha

cun

des

cas)

. Le

s zo

nes

de tr

ansm

issi

on e

t d’é

lan

sont

les

zone

s co

nven

tionn

elle

s fé

déra

les

(10m

d’é

lan

, 20m

de

trans

mis

sion

).

Cha

que

élèv

e es

t not

é se

lon

les

critè

res

suiv

ants

: P

our 2

5% s

ur s

a pe

rform

ance

sur

50m

indi

vidu

el

Pou

r 25%

sur

la d

iffér

ence

ent

re la

som

me

des

tem

ps ré

alis

és s

ur 5

0m d

es 4

rela

yeur

s et

le m

eille

ur te

mps

des

2 re

lais

effe

ctué

s.

Pou

r 25%

sur

la s

omm

e de

s 2

perfo

rman

ces

réal

isée

s lo

rs d

es 2

par

cour

s de

rela

is d

ont l

’un

avec

cha

ngem

ent d

es p

oste

s 1-

2/3-

4 P

our 2

5% s

ur la

val

idité

et l

’effi

caci

té d

es tr

ansm

issi

ons

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Min

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e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

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.edu

catio

n.go

uv.fr

9

/ 33

CO

MM

ENTA

IRES

(4

) R

egro

uper

les

élèv

es p

ar ra

ppor

t aux

tem

ps ré

alis

és s

ur 5

0 m

ètre

s, e

t con

stitu

er d

es é

quip

es d

e re

laye

urs

de te

mps

iden

tique

s. N

e pa

s ch

erch

er à

faire

des

équ

ipes

éq

uilib

rées

, plu

s le

s éc

arts

son

t im

porta

nts

et p

lus

les

régu

latio

ns d

e vi

tess

es s

ont d

iffic

iles

à ré

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er. L

es é

quip

es p

euve

nt ê

tre m

ixte

s (5

) Le

tem

ps d

u re

lais

doi

t être

infé

rieur

à la

som

me

des

tem

ps a

dditi

onné

s, c

e qu

i tra

duit

le te

mps

gag

né lo

rs d

es 3

pas

sage

s de

tém

oin

grâc

e au

dép

art l

ancé

. (6

) L’

ense

igna

nt fa

it la

som

me

des

deux

per

form

ance

s ré

alis

ées

par l

a m

ême

équi

pe. L

ors

de la

sec

onde

pre

stat

ion

les

rôle

s de

rela

yeur

s po

stes

1 e

t 4 s

ont é

chan

gés

dans

l’o

rdre

ave

c le

s po

stes

2 e

t 3 .L

e ch

ange

men

t de

rôle

s pe

rmet

de

vérif

ier l

a fa

culté

de

s’ad

apte

r à d

iffér

ente

s pl

aces

pos

sibl

es d

ans

un re

lais

. (dé

part-

arri

vée,

deu

xièm

e et

troi

sièm

e re

lais

).

(7)

Cha

que

cour

eur p

artic

ipe

sur

les

deux

par

cour

s de

4x5

0m à

troi

s ch

arni

ères

de

rela

is

(8)

Deu

x re

laye

urs

se ta

mpo

nnen

t lor

squ’

ils v

ienn

ent a

u co

ntac

t l’u

n de

l’au

tre o

u qu

and

le d

onne

ur e

st o

blig

é de

rale

ntir

pour

ne

pas

dépa

sser

le re

ceve

ur.

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ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

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.edu

catio

n.go

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10

/ 33

CO

UR

SE D

’OR

IEN

TATI

ON

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

ivea

u 3

: P

révo

ir et

con

duire

son

dép

lace

men

t en

util

isan

t pr

inci

pale

men

t de

s lig

nes

de n

ivea

u 1

(che

min

, ro

ute

…)

pour

s’e

ngag

er d

ans

une

épre

uve

de c

ours

e d’

orie

ntat

ion

en

mili

eu c

onnu

dan

s le

resp

ect d

es rè

gles

de

sécu

rité.

Le c

oure

ur d

oit r

éalis

er, s

eul o

u en

bin

ôme,

un

parc

ours

de

son

choi

x, c

ompo

sé d

e 8

post

es, d

ans

un te

mps

lim

ité d

e 30

ou

35

min

utes

, sel

on la

diff

icul

té d

u te

rrai

n : p

révo

ir un

e su

perfi

cie

du ré

seau

d’e

nviro

n 1

km²,

pour

un

circ

uit d

’env

iron

2,5

km.

24 p

oste

s (b

alis

es o

u pi

quet

s pe

rman

ents

ave

c pi

nces

) so

nt p

lacé

s su

r de

s él

émen

ts c

arac

téris

tique

s et

da

ns u

n m

ilieu

boi

sé o

u se

mi b

oisé

con

nu. 1

4 ba

lises

son

t de

nive

au 1

et 1

0 ba

lises

de

nive

au 2

. Le

cod

e d’

iden

tific

atio

n, d

e la

bal

ise

ou d

u pi

quet

, est

iden

tique

à c

elui

du

post

e pr

écis

é su

r la

carte

mèr

e.

Pen

dant

5 m

inut

es le

can

dida

t dev

ra c

hois

ir 8

post

es e

n fo

nctio

n du

niv

eau

qu’il

veu

t atte

indr

e.

Tout

es le

s do

nnée

s so

nt v

érifi

ées

à l’a

ide

d’un

car

ton

de c

ontrô

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ompo

rtant

les

num

éros

de

tous

les

post

es à

poi

nçon

ner.

Le

can

dida

t peu

t con

trôle

r la

duré

e de

son

dép

lace

men

t à l’

aide

d’u

n ch

rono

mèt

re o

u d’

une

mon

tre.

C

OM

MEN

TAIR

ES :

Dan

s le

cad

re d

u co

ntrô

le e

n co

urs

de fo

rmat

ion,

la c

ours

e es

t ind

ivid

uelle

ou

en b

inôm

e.

Les

cont

rain

tes

de s

écur

ité n

éces

site

nt d

e ch

oisi

r des

dis

posi

tifs

parti

culie

rs n

otam

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t dan

s le

s do

mai

nes

suiv

ants

: - c

once

ptio

n du

dis

posi

tif (d

épar

t et a

rrivé

e le

plu

s au

cen

tre, f

avor

iser

les

pass

ages

pro

ches

de

la z

one

cent

rale

, lim

iter l

’esp

ace

d’év

olut

ion,

avo

ir de

s lig

nes

d’ar

rêt v

isib

les

par l

es é

lève

s, e

tc.)

- Mis

e en

pla

ce d

e co

mm

issa

ires

adul

tes

ou é

lève

s (o

rgan

isat

ion

éven

tuel

le d

e l’é

preu

ve e

n 2

séqu

ence

s ou

2 s

éanc

es s

ucce

ssiv

es,…

etc.

) -

Il es

t pos

sibl

e d’

intro

duire

d’a

utre

s po

stes

san

s va

leur

, don

c no

n pr

is e

n co

mpt

e, p

our

augm

ente

r l’i

ncer

titud

e, l’

activ

ité d

e re

cher

che

pers

onne

lle e

t la

prés

ence

d’u

n pl

us

gran

d no

mbr

e d’

élèv

es s

ur le

par

cour

s.

- Des

ada

ptat

ions

des

tem

ps d

e co

urse

à h

aute

ur d

e 10

% p

euve

nt s

’app

lique

r lor

s de

mau

vais

es c

ondi

tions

mét

éo (t

erra

in g

ras,

plu

ie, f

roid

, ven

t for

t,…)

- Les

bal

ises

de

nive

au 1

se

situ

ent s

ur d

es é

lém

ents

car

acté

ristiq

ues

le lo

ng d

e lig

nes

dire

ctric

es (c

hem

in, s

entie

r, cl

ôtur

e, li

mite

de

végé

tatio

n pr

écis

e).

- Les

bal

ises

de

nive

au 2

néc

essi

tent

d’id

entif

ier u

n po

int d

’atta

que

sur d

es li

gnes

dire

ctric

es d

e ni

veau

1 (r

oute

, che

min

, sen

tier,

grill

age…

) pou

r leu

r rec

herc

he.

Les

sym

bole

s IO

F (in

tern

atio

nal o

rient

erin

g fé

déra

tion)

car

acté

risen

t l’é

lém

ent c

arac

téris

tique

du

post

e et

sa

posi

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par r

appo

rt à

celu

i-ci

ht

tp://

ww

w.o

rient

eerin

g.or

g/i3

/inde

x.ph

p?/io

f200

6/co

nten

t/dow

nloa

d/17

87/8

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20C

ontro

l%20

Des

crip

tions

%20

2004

.pdf

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B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

11

/ 33

CO

UR

SE D

’OR

IEN

TATI

ON

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

Niv

eau

4 : C

onst

ruire

son

itin

érai

re, a

dapt

er s

on d

épla

cem

ent

en u

tilis

ant d

es li

gnes

de

nive

au 1

et 2

(s

entie

r, fo

ssé

...)

et

gére

r se

s re

ssou

rces

pou

r ré

alis

er la

mei

lleur

e pe

rform

ance

en

mili

eu b

oisé

et

parti

elle

men

t co

nnu,

dan

s le

res

pect

des

gles

de

sécu

rité.

Le c

oure

ur d

oit r

éalis

er, s

eul o

u en

bin

ôme,

un

parc

ours

de

son

choi

x, c

ompo

sé d

e 8

post

es, d

ans

un te

mps

lim

ité d

e 30

ou

35

min

utes

, sel

on la

diff

icul

té d

u te

rrai

n : p

révo

ir un

e su

perfi

cie

du ré

seau

d’e

nviro

n 1

km²,

pour

un

circ

uit d

’env

iron

2,5

km.

24 p

oste

s (b

alis

es o

u pi

quet

s pe

rman

ents

ave

c pi

nces

) so

nt p

lacé

s su

r de

s él

émen

ts c

arac

téris

tique

s et

da

ns u

n m

ilieu

boi

sé o

u se

mi b

oisé

par

tielle

men

t co

nnu.

14

balis

es s

ont d

e ni

veau

2 e

t 10

balis

es d

e ni

veau

3.

Le c

ode

d’id

entif

icat

ion,

de

la b

alis

e ou

du

piqu

et, e

st id

entiq

ue à

cel

ui d

u po

ste

préc

isé

sur l

a ca

rte m

ère.

P

enda

nt 5

min

utes

le c

andi

dat d

evra

cho

isir

8 po

stes

en

fonc

tion

du n

ivea

u qu

’il v

eut a

ttein

dre.

To

utes

les

donn

ées

sont

vér

ifiée

s à

l’aid

e d’

un c

arto

n de

con

trôle

com

porta

nt le

s nu

mér

os d

e to

us le

s po

stes

à p

oinç

onne

r.

Le c

andi

dat p

eut c

ontrô

ler l

a du

rée

de s

on d

épla

cem

ent à

l’ai

de d

’un

chro

nom

ètre

ou

d’un

e m

ontre

. C

OM

MEN

TAIR

ES :

Dan

s le

cad

re d

u co

ntrô

le e

n co

urs

de fo

rmat

ion,

la c

ours

e es

t ind

ivid

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ou

en b

inôm

e.

Les

cont

rain

tes

de s

écur

ité n

éces

site

nt d

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oisi

r des

dis

posi

tifs

parti

culie

rs n

otam

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t dan

s le

s do

mai

nes

suiv

ants

: - c

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ptio

n du

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tif (d

épar

t et a

rrivé

e le

plu

s au

cen

tre, f

avor

iser

les

pass

ages

pro

ches

de

la z

one

cent

rale

, lim

iter l

’esp

ace

d’év

olut

ion,

avo

ir de

s lig

nes

d’ar

rêt v

isib

les

par l

es é

lève

s,…

etc.

) - M

ise

en p

lace

de

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mis

saire

s ad

ulte

s ou

élè

ves

(org

anis

atio

n év

entu

elle

de

l’épr

euve

en

2 sé

quen

ces

ou 2

séa

nces

suc

cess

ives

,…et

c.)

- Il

est p

ossi

ble

d’in

trodu

ire d

’aut

res

post

es s

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vale

ur, d

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non

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en

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pte,

pou

r au

gmen

ter

l’inc

ertit

ude,

l’ac

tivité

de

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erch

e pe

rson

nelle

et l

a pr

ésen

ce d

’un

plus

gr

and

nom

bre

d’él

èves

sur

le p

arco

urs.

- D

es a

dapt

atio

ns d

es te

mps

de

cour

se à

hau

teur

de

10 %

peu

vent

s’a

ppliq

uer l

ors

de m

auva

ises

con

ditio

ns m

étéo

(ter

rain

gra

s, p

luie

, fro

id, v

ent f

ort,…

) - L

es b

alis

es d

e ni

veau

2 n

éces

site

nt d

’iden

tifie

r un

poin

t d’a

ttaqu

e su

r des

lign

es d

irect

rices

de

nive

au 1

(rou

te, c

hem

in, s

entie

r, gr

illag

e…) p

our l

eur r

eche

rche

. - L

es b

alis

es d

e ni

veau

3 n

éces

site

nt d

’iden

tifie

r un

poin

t d’a

ttaqu

e su

r des

lign

es d

irect

rices

de

nive

au 2

(fos

sé, l

imite

de

végé

tatio

n, ta

lus…

) pou

r leu

r rec

herc

he

Les

sym

bole

s IO

F (in

tern

atio

nal o

rient

erin

g fé

déra

tion)

car

acté

risen

t l’é

lém

ent c

arac

téris

tique

du

post

e et

sa

posi

tion

par r

appo

rt à

celu

i-ci

http

://w

ww

.orie

ntee

ring.

org/

i3/in

dex.

php?

/iof2

006/

cont

ent/d

ownl

oad/

1787

/835

8/fil

e/IO

F%20

Con

trol%

20D

escr

iptio

ns%

2020

04.p

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B

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el n

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27 a

oût 2

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Min

istè

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natio

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12

/ 33

C

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PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

ivea

u 3

: M

odul

er l'

inte

nsité

et l

a du

rée

de s

es d

épla

cem

ents

, en

rapp

ort a

vec

une

réfé

renc

e pe

rson

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ée, p

our p

rodu

ire e

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entif

ier d

es e

ffets

imm

édia

ts s

ur l'

orga

nism

e en

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tion

d’un

mob

ile d

’agi

r.

Le c

andi

dat d

oit c

hois

ir un

obj

ectif

par

mi l

es 2

qui

lui s

ont p

rése

ntés

, cel

ui q

ui c

orre

spon

d le

mie

ux a

ux e

ffets

qu’

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uhai

te à

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e ob

teni

r sur

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org

anis

me.

Pou

r cel

a, le

can

dida

t doi

t ide

ntifi

er c

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ise

com

me

étan

t « le

bon

usa

ge d

e so

i » a

u se

in d

’un

cont

exte

de

vie

sing

ulie

r. Le

s 2

obje

ctifs

son

t :

Obj

ectif

1 :

Dév

elop

per u

ne s

anté

phy

siol

ogiq

ue p

erso

nnel

le o

ptim

ale

O

bjec

tif 2

: R

eche

rche

r les

moy

ens

d’un

e ré

cupé

ratio

n ou

d’u

ne d

éten

te o

u d’

une

aide

à l’

affin

emen

t de

la s

ilhou

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D

ans

le c

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du

prot

ocol

e d’

éval

uatio

n, le

can

dida

t doi

t don

c ré

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er u

n ex

trait

d’un

e sé

ance

d’e

ntra

înem

ent i

ntég

rant

une

ent

rée

dans

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tivité

et d

es e

fforts

(dép

lace

men

ts e

n co

urse

ou

en c

ours

e/m

arch

e) d

’une

dur

ée d

e 15

à 2

0 m

inut

es (y

com

pris

les

tem

ps

de ré

cupé

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n). D

es re

père

s so

nore

s ou

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uels

ext

erne

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nt ré

guliè

rem

ent a

nnon

cés

aux

cand

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s au

cou

rs d

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ur

entra

înem

ent (

par e

xem

ple

: ann

once

de

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ue m

inut

e de

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traîn

emen

t, ut

ilisa

tion

poss

ible

d’u

n ca

rdio

-fréq

uenc

emèt

re…

): Il

est

dem

andé

au

cand

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de

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truire

et d

e ré

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er u

ne p

artie

de

la s

éanc

e d’

entra

înem

ent.

Au

min

imum

2 c

hang

emen

ts d

’allu

res

au c

ours

de

cet e

ffort

sont

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ndus

. La

char

ge d

es e

ntra

înem

ents

pro

posé

s (d

ista

nces

, int

ensi

tés,

récu

péra

tion)

, et q

ui in

tègr

e la

pa

rtie

conç

ue p

ar le

can

dida

t, es

t ind

iqué

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ns le

pro

toco

le d

’éva

luat

ion

du p

roje

t péd

agog

ique

de

l’éta

blis

sem

ent,

prés

enté

à la

co

mm

issi

on a

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miq

ue d

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xam

ens.

Il

est d

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exig

é du

can

dida

t :

- qu’

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nçoi

ve u

ne p

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de

sa s

éanc

e d’

entra

înem

ent e

t qu’

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soi

t int

égré

e à

l’aut

re p

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pré

sent

ée d

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le p

roto

cole

d’

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uatio

n de

l’ét

ablis

sem

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- qu’

il ju

stifi

e pa

r ora

l ou

par l

’écr

it l’o

bjec

tif p

ours

uivi

par

un

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if d’

agir

pers

onne

l - q

u’il

expr

ime

par o

ral o

u pa

r l’é

crit

les

sens

atio

ns q

u‘il

iden

tifie

au

rega

rd d

e la

cha

rge

de tr

avai

l effe

ctiv

emen

t réa

lisée

- q

u’il

intè

gre

des

allu

res

de c

ours

e re

lativ

es a

ux ty

pes

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rts e

xigé

es p

ar l’

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ctif

choi

si e

t qu’

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it av

oir e

xpér

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tées

au

cour

s de

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prép

arat

ion

à ce

tte é

preu

ve.

CO

UR

SE D

E D

UR

EE

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

4 :

P

révo

ir et

réal

iser

une

séq

uenc

e de

cou

rses

en

utili

sant

di

ffére

nts

para

mèt

res

(dur

ée, i

nten

sité

, tem

ps d

e ré

cupé

ratio

n, ré

pétit

ion…

) pou

r pro

duire

sur

soi

des

effe

ts

diffé

rés

liés

à un

mob

ile p

erso

nnel

. Sc

hém

a de

prin

cipe

:

(Ex

: pou

r une

vite

sse

de 1

0 km

/h, l

'élè

ve c

ourt

83 m

à l'

alle

r et

83

m a

u re

tour

, en

1 m

inut

e)

Tout

aut

re d

ispo

sitif

est

acc

epté

dès

lors

qu'

il pe

rmet

le

pass

age

de to

us le

s ca

ndid

ats

aupr

ès d

e la

bal

ise

de

réfé

renc

e à

chaq

ue m

inut

e.

L'ép

reuv

e se

réal

ise

dans

un

disp

ositi

f per

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tant

à c

hacu

n de

cou

rir e

n al

ler-

reto

ur à

par

tir d

'une

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ise

de ré

fére

nce,

à d

es

vite

sses

alla

nt d

e 5

à 18

km

/h. D

'aut

res

balis

es s

eron

t ins

tallé

es p

our m

arqu

er le

s vi

tess

es d

e 5

km/h

à 1

8 km

/h. L

a rè

gle

impo

se à

to

us le

s co

ureu

rs d

e re

pass

er à

cha

que

min

ute

dans

une

zon

e au

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de

la b

alis

e de

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renc

e (5

m d

’ava

nce

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tard

son

t ac

cept

és).

Le d

ispo

sitif

est

déc

rit c

i-con

tre.

Le c

andi

dat d

oit c

onst

ruire

en

débu

t de

leço

n le

pro

jet d

e sa

séa

nce

d'en

traîn

emen

t , pr

évue

sur

un

tem

ps d

e 30

min

utes

. Il d

evra

ch

oisi

r, pa

rmi l

es tr

ois

obje

ctifs

pro

posé

s, c

elui

qui

cor

resp

ond

le m

ieux

aux

effe

ts q

u’il

souh

aite

à te

rme

obte

nir s

ur s

on o

rgan

ism

e :

Obj

. 1 :

Acc

ompa

gner

un

obje

ctif

spor

tif e

n ra

ppor

t ave

c de

s éc

héan

ces.

O

bj. 2

: D

ével

oppe

r un

état

de

sant

é de

faço

n co

ntin

ue.

Obj

. 3 :

Rec

herc

her l

es m

oyen

s d'

une

récu

péra

tion

ou d

'une

dét

ente

ou

d'un

e ai

de à

la p

erte

de

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s.

Dan

s le

pro

jet p

rése

nté,

le c

andi

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réci

se l'

obje

ctif

choi

si e

t con

stru

it sa

séa

nce

en c

onsé

quen

ce. I

l ind

ique

, les

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ps e

t des

in

tens

ités

des

cour

ses

en k

m/h

, les

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t les

type

s de

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péra

tion,

et s

es s

ensa

tions

, ava

nt d

e co

mm

ence

r l'é

preu

ve. S

es

tem

ps d

e co

urse

ou

de ré

cupé

ratio

n se

ront

touj

ours

un

mul

tiple

de

1 m

inut

e et

il d

evra

pro

céde

r à a

u m

oins

3 c

hang

emen

ts d

'allu

re

pend

ant l

es 3

0 m

inut

es.

Le c

andi

dat r

éalis

e en

suite

la s

éanc

e qu

'il a

cons

truite

. Un

de s

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amar

ades

, sou

s le

con

trôle

de

l'ens

eign

ant,

relè

ve s

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tard

s et

ses

ava

nces

ain

si q

ue le

s fo

rtes

accé

léra

tions

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décé

léra

tions

à la

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ise

de ré

fére

nce

et é

vent

uelle

men

t lui

rapp

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son

pro

jet.

Pou

r con

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r ses

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res,

l'él

ève

ne b

énéf

icie

que

d'u

ne s

eule

info

rmat

ion

sono

re :

un c

oup

de s

iffle

t tou

tes

les

min

utes

. Pu

is, à

l'iss

ue d

e l'é

preu

ve, à

par

tir d

es s

ensa

tions

épr

ouvé

es e

n co

urse

, des

reta

rds

et d

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vanc

es à

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e de

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renc

e re

levé

s pa

r son

cam

arad

e, e

t des

con

nais

sanc

es a

cqui

ses

sur l

'ent

raîn

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t, il

appo

rte u

n co

mm

enta

ire é

crit

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ur la

qua

lité

de s

on

entra

înem

ent.

Il ex

pliq

ue é

vent

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t les

éca

rts e

ntre

pro

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t réa

lisat

ion.

Il s

itue

en c

oncl

usio

n, c

ette

séa

nce

dans

l'en

sem

ble

de s

on p

rogr

amm

e d'

entra

înem

ent (

pass

é et

à v

enir)

. La

séa

nce

se d

érou

le d

onc,

apr

ès é

chau

ffem

ent,

en 2

tem

ps d

e 30

min

utes

pou

r per

met

tre le

pas

sage

de

2 gr

oupe

s d'

élèv

es. U

ne

fiche

indi

vidu

alis

ée fa

it ap

para

ître

l'obj

ectif

per

sonn

el p

ours

uivi

, la

VM

A e

t per

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l'éc

ritur

e de

cet

te s

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e d'

entra

înem

ent,

de s

a ré

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atio

n ef

fect

ive,

ain

si q

ue d

es c

omm

enta

ires

et c

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usio

ns. C

ette

fich

e es

t un

outil

pou

r Éva

luer

, Con

cevo

ir et

Ana

lyse

r.

CO

UR

SE D

E D

UR

EE

CA

P B

EP

Page 45: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

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natio

nale

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/ 33

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CH

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CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

Niv

eau

3 :

Com

pose

r un

e ch

orég

raph

ie c

olle

ctiv

e à

parti

r d’

un t

hèm

e d’

étud

e pr

opos

é pa

r l’e

nsei

gnan

t, en

fai

sant

év

olue

r la

mot

ricité

usu

elle

par

l’ut

ilisa

tion

de p

aram

ètre

s du

m

ouve

men

t (es

pace

, tem

ps, é

nerg

ie) p

our l

a ré

alis

er d

evan

t un

gr

oupe

d’

élèv

es

dans

un

es

pace

sc

éniq

ue

orie

nté.

A

ppré

cier

le

de

gré

de

lisib

ilité

du

th

ème

d’ét

ude

et

l’int

erpr

état

ion

des

élèv

es d

anse

urs.

Pré

sent

er u

ne c

horé

grap

hie

en g

roup

e de

2 à

5 é

lève

s

Dur

ée :

1’30

à 2

’30,

esp

ace

scén

ique

et e

mpl

acem

ent d

es s

pect

ateu

rs d

éfin

is

Deu

x le

çons

ava

nt l’

éval

uatio

n de

la c

ompo

sitio

n ch

orég

raph

ique

, le

s da

nseu

rs r

éalis

ent

une

répé

titio

n (1

) de

vant

un

grou

pe d

e sp

ecta

teur

s-le

cteu

rs (

de p

réfé

renc

e ch

oisi

). U

n sp

ecta

teur

-lect

eur

obse

rve

un d

anse

ur

à l’a

ide

d’un

e fic

he,

le r

ense

igne

sur

sa

pres

tatio

n et

pré

sent

e un

e ou

des

pro

posi

tions

pou

r l’a

mél

iore

r. Il

est é

valu

é lo

rs d

e la

pré

sent

atio

n fin

ale

de la

cho

régr

aphi

e su

r la

per

tinen

ce d

e se

s co

nsei

ls e

t su

r le

s am

élio

ratio

ns p

rodu

ites

sur

la c

horé

grap

hie

ou l

’inte

rpré

tatio

n du

dan

seur

lor

s de

l’é

valu

atio

n.

CO

MM

ENTA

IRES

:

(1)

Les

élèv

es p

rése

nten

t le

ur c

horé

grap

hie.

Il s

’agi

t d’

une

étap

e de

tra

vail

dans

le p

roce

ssus

de

créa

tion,

pui

squ’

ils p

ourro

nt la

mod

ifier

en

tena

nt c

ompt

e de

s in

dica

tions

fo

urni

es p

ar le

s sp

ecta

teur

s le

cteu

rs.

Con

cern

ant l

es rô

les

soci

aux

: L’

APSA

dan

se a

bord

ée s

ous

la f

orm

e de

cho

régr

aphi

e co

llect

ive

impl

ique

les

élèv

es d

ans

des

rôle

s so

ciau

x to

ut a

u lo

ng d

u cy

cle

et d

ans

les

3 re

gist

res

d’ap

pren

tissa

ge

(com

posi

tion,

inte

rpré

tatio

n, a

ppré

ciat

ion)

. Il n

e pa

raît

pas

perti

nent

de

quan

tifie

r ces

rôle

s de

faço

n sp

écifi

que

dans

l’év

alua

tion

des

regi

stre

s de

com

posi

tion

et d

’inte

rpré

tatio

n.

Dan

s le

s rô

les

de c

ompo

site

urs-

chor

égra

phes

, les

élè

ves

doiv

ent f

aire

des

pro

posi

tions

, acc

epte

r ce

lles

des

autre

s et

trou

ver

un c

ompr

omis

dan

s le

s ch

oix

rete

nus.

Cec

i im

pliq

ue c

onfia

nce

en s

oi, é

cout

e de

s au

tres

En t

ant

que

dans

eurs

-inte

rprè

tes,

ils

doi

vent

acc

epte

r de

se

« m

ontre

r » d

evan

t le

s au

tres,

ass

umer

le

choi

x de

s da

nseu

rs d

u gr

oupe

et

les

erre

urs

éven

tuel

les

d’in

terp

réta

tion.

E

n re

vanc

he, l

e rô

le d

e sp

ecta

teur

s-le

cteu

rs, l

es a

ppré

ciat

ions

des

élè

ves

se c

arac

téris

ent s

elon

les

3 ni

veau

x de

maî

trise

déf

inis

. C

once

rnan

t les

term

es u

tilis

és d

ans

la fi

che

d’év

alua

tion

:

mot

ricité

usu

elle

: mot

ricité

org

anis

ée a

utou

r de

la v

ertic

alité

, mob

ilisa

nt la

pér

iphé

rie d

u co

rps,

dan

s un

esp

ace

proc

he, p

eu d

isso

ciée

thèm

e d’

étud

e :

les

thèm

es p

euve

nt ê

tre e

xtrê

mem

ent

dive

rs :

gest

es f

onct

ionn

els

(frot

ter,

plie

r, to

rdre

, gl

isse

r, po

usse

r, tra

nche

r, ab

attre

..) l

es u

sage

s pr

ofes

sion

nels

: ge

stes

du

trava

il et

pos

ture

s du

mét

iers

(pa

rticu

lière

men

t per

tinen

ts p

our

ces

élèv

es),

les

rela

tions

soc

iale

s et

fam

ilial

es, l

es r

appo

rts h

umai

ns (

défi-

renc

ontre

...),

un

lieu

(gar

e, ru

e, …

), m

ais

égal

emen

t des

imag

es, d

es p

eint

ures

, des

text

es o

u de

s po

ésie

s (a

ppro

prié

s da

ns le

cad

re d

e pr

ojet

s pl

urid

isci

plin

aire

s)

argu

men

t : fa

ire e

xpliq

uer p

ar le

s él

èves

ce

qu’il

s on

t cho

isi d

e tra

iter d

ans

le th

ème.

pa

ram

ètre

s du

mou

vem

ent e

t prin

cipe

s de

com

posi

tion

(pro

cédé

s ch

orég

raph

ique

s) :

les

para

mèt

res

du m

ouve

men

t : l’

espa

ce, l

e te

mps

, l’é

nerg

ie, l

e co

rps.

La

fréqu

ence

, la

duré

e et

la m

aîtri

se d

e le

ur u

tilis

atio

n/ex

ploi

tatio

n so

nt d

es in

dica

teur

s du

ni

veau

de

com

péte

nces

acq

uise

s.

● l’e

spac

e : f

aire

gra

nd, p

etit,

pro

duire

des

form

es c

ourb

es o

u an

gula

ires,

alle

r ver

s le

hau

t ou

vers

le s

ol, o

rient

atio

n …

mai

s au

ssi l

es m

odes

de

grou

pem

ent,

les

ligne

s fo

rtes,

le je

u av

ec le

s ni

veau

x, le

s di

rect

ions

, les

orie

ntat

ions

par

rap

port

au p

ublic

, les

ent

rées

et s

ortie

s de

scè

ne, l

’am

énag

emen

t de

l’esp

ace

scén

ique

av

ec u

n dé

cor…

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B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

14

/ 33

● le

tem

ps :

faire

lent

, vite

, être

à l’

arrê

t, ut

ilise

r des

acc

ents

, mai

s au

ssi l

a fa

çon

dont

est

stru

ctur

ée la

cho

régr

aphi

e da

ns s

on e

nsem

ble

● l’é

nerg

ie :

dans

er a

vec

une

éner

gie

faib

le, f

orte

, sac

cadé

e, m

ais

auss

i dan

s l’e

nsem

ble

de la

cho

régr

aphi

e (c

omm

ent l

’éne

rgie

évo

lue

?…)

● le

cor

ps :

les

diffé

rent

es p

artie

s du

cor

ps q

ui s

ont

mob

ilisé

es,

le p

lace

men

t du

reg

ard,

la

prés

ence

… m

ais

auss

i la

rép

étiti

on d

’un

mou

vem

ent,

l’acc

umul

atio

n d’

un g

este

pou

r le

déve

lopp

er p

rogr

essi

vem

ent…

le

rap

port

aux

aut

res

: di

stan

ce,

orie

ntat

ion,

con

tact

, un

isso

n, p

olyp

honi

e, d

écal

age

dans

le t

emps

, co

ntra

stes

… a

fin d

’org

anis

er le

rap

port

aux

autre

s de

faç

on

dive

rsifi

ée, o

rigin

ale,

plu

s ou

moi

ns c

ompl

exe

(en

rela

tion

au th

ème

et e

n jo

uant

ave

c le

s pa

ram

ètre

s du

mou

vem

ent).

U

tilis

atio

n de

l’es

pace

scé

niqu

e da

ns c

es d

iffér

ente

s di

men

sion

s : d

ans

la p

rofo

ndeu

r, da

ns la

larg

eur (

de c

ôté

cour

à c

ôté

jard

in),

sur d

iffér

ents

niv

eaux

.

DA

NSE

CH

OR

ÉGR

APH

IE C

OLL

ECTI

VE

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

Niv

eau

4: C

ompo

ser

une

chor

égra

phie

col

lect

ive

à pa

rtir

d’un

e dé

mar

che

et d

es p

rocé

dés

de c

ompo

sitio

n dé

finis

pa

r l’e

nsei

gnan

t. E

nric

hir

la p

rodu

ctio

n pa

r l’o

rgan

isat

ion

de

l’esp

ace

scén

ique

et

les

rela

tions

ent

re le

s da

nseu

rs.

La

mot

ricité

alli

e di

ffére

nts

para

mèt

res

du m

ouve

men

t au

serv

ice

d’un

pro

jet e

xpre

ssif.

La

chor

égra

phie

est

réa

lisée

dev

ant u

n gr

oupe

d’é

lève

s.

Rep

érer

les

élém

ents

de

com

posi

tion

et e

n ap

préc

ier l

a pe

rtine

nce

au re

gard

du

prop

os c

horé

grap

hiqu

e

Pré

sent

er u

ne c

horé

grap

hie

en g

roup

e de

2 à

5 é

lève

s

Dur

ée :

1’30

à 2

’30,

esp

ace

scén

ique

et e

mpl

acem

ent d

es s

pect

ateu

rs d

éfin

is

Don

ner u

n tit

re e

t fou

rnir

un a

rgum

ent (

écrit

ou

oral

) D

eux

leço

ns a

vant

l’év

alua

tion

de la

cho

régr

aphi

e, le

s da

nseu

rs r

éalis

ent

une

répé

titio

n (1

) de

vant

un

grou

pe d

e sp

ecta

teur

s-le

cteu

rs (d

e p

réfé

renc

e ch

oisi

). C

hacu

n ob

serv

e le

num

éro

à l’

aide

d’u

ne fi

che,

et r

ense

igne

les

dans

eurs

sur

leur

cho

régr

aphi

e en

pré

sent

ant

une

ou d

es p

ropo

sitio

ns p

our

l’am

élio

rer.

Il es

t éva

lué

lors

de

la p

rése

ntat

ion

final

e de

la c

horé

grap

hie

sur

la

perti

nenc

e de

ses

con

seils

et s

ur le

s am

élio

ratio

ns p

rodu

ites

sur l

a qu

alité

de

com

posi

tion

lors

de

l’éva

luat

ion .

CO

MM

ENTA

IRES

(1

) Le

s él

èves

pré

sent

ent

leur

cho

régr

aphi

e. I

l s’a

git

d’un

e ét

ape

de t

rava

il da

ns le

pro

cess

us d

e cr

éatio

n, p

uisq

u’ils

pou

rront

la m

odifi

er e

n te

nant

com

pte

des

indi

catio

ns

four

nies

par

les

spec

tate

urs

lect

eurs

. Pr

océd

és c

horé

grap

hiqu

es

1.

/ c

orps

/mou

vem

ent:

La

répé

titio

n : re

pris

e, re

prod

uctio

n d’

un g

este

, d’u

ne s

éque

nce

ou d

’une

phr

ase.

La

tran

spos

ition

: pr

inci

pe d

e re

prod

uctio

n d’

un m

ême

mou

vem

ent a

vec

une

autre

par

tie d

u co

rps

ou u

n au

tre s

egm

ent.

L’ac

cum

ulat

ion

: à p

artir

d’u

n ge

ste

vien

t s’a

jout

er u

n au

tre g

este

, pui

s on

repr

end

en a

jout

ant u

n 3èm

e … D

’un

élém

ent s

impl

e à

un d

ével

oppe

men

t cum

ulat

if pa

r de

plus

en

plus

de

seg

men

ts.

L’al

éato

ire :

dans

la d

éter

min

atio

n d’

un c

erta

in n

ombr

e d’

élém

ents

: poi

nt d

e dé

part,

d’a

rriv

ée ;

nom

bre

de s

éque

nces

à ré

péte

r ; é

nerg

ies

choi

sies

; no

mbr

e d’

arrê

ts…

D

éfor

mat

ion

: agr

andi

r, ré

duire

, tor

dre…

2.

/esp

ace:

inve

rsio

n (in

vers

er d

ébut

et f

in, p

oint

de

dépa

rt et

d’a

rrivé

e), c

ontra

ste,

cou

plet

refra

in, d

iago

nale

s (li

gne

de fo

rce:

dia

gona

le q

ui p

art d

e ja

rdin

-fond

à p

ublic

-co

ur ;

ligne

de

fuite

: di

agon

ale

qui p

art d

e ja

rdin

-pub

lic à

fond

de

scèn

e co

ur),

ligne

/cer

cle.

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B

ulle

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ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

15

/ 33

3.

/tem

ps: c

resc

endo

-dec

resc

endo

(acc

élér

atio

n dy

nam

ique

pro

gres

sive

, pui

s dé

célé

ratio

n pr

ogre

ssiv

e), c

olla

ge-m

onta

ge à

par

tir d

’une

frag

men

tatio

n de

la p

hras

e da

nsée

, fo

ndus

- enc

haîn

és, e

ffet d

e tu

ilage

4.

/R

elat

ion

entr

e da

nseu

rs: s

olo,

duo

, trio

Alte

rnan

ce: q

uest

ion-

répo

nse

mou

vem

ent l

’un

aprè

s l’a

utre

. U

niss

on :

dans

eur e

n m

ouve

men

t sim

ulta

ném

ent.

Suc

cess

ion:

cas

cade

(la

vagu

e da

ns 1

sta

de).

Can

on: s

éque

nce

de m

ouve

men

ts ré

intro

duite

par

d’a

utre

s da

nseu

rs à

inte

rval

les

régu

liers

. La

fugu

e : u

ne s

éque

nce

se p

ours

uit d

iffér

emm

ent,

puis

se

retro

uve.

St

ylis

atio

n : P

roce

ssus

par

lequ

el le

mou

vem

ent s

’élo

igne

du

quot

idie

n po

ur d

even

ir un

mou

vem

ent d

ansé

.

Page 48: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

16

/ 33

CO

UR

SE D

E D

EMI-F

ON

D

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 3

P

rodu

ire la

mei

lleur

e pe

rform

ance

sur

une

sér

ie d

e co

urse

s,

se p

répa

rer e

t rép

artir

son

effo

rt gr

âce

à un

e ge

stio

n ra

ison

née

de s

es re

ssou

rces

.

En

dem

i-fon

d, c

haqu

e él

ève

réal

ise

3 co

urse

s de

500

m (

récu

péra

tion

de10

mn

max

imum

) ch

rono

mét

rées

par

un

ense

igna

nt à

la

seco

nde.

Les

élè

ves

cour

ent s

ans

mon

tre n

i chr

onom

ètre

mai

s un

tem

ps d

e pa

ssag

e le

ur e

st c

omm

uniq

ué a

ux 2

50m

Le

tem

ps c

umul

é co

mpt

e po

ur 7

5 %

de

la n

ote.

L’

écha

uffe

men

t, la

récu

péra

tion

et la

ges

tion

de l’

effo

rt c

ompt

ent p

our 2

5%.

C

OU

RSE

DE

DEM

I-FO

ND

B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 4

P

our

prod

uire

la

m

eille

ure

perfo

rman

ce,

se

prép

arer

et

cupé

rer

effic

acem

ent

de l

’effo

rt su

r un

e sé

rie d

e co

urse

s do

nt l’

allu

re e

st a

ntic

ipée

En

dem

i-fon

d, c

haqu

e ca

ndid

at r

éalis

e 3

cour

ses

de 5

00 m

(ré

cupé

ratio

n 10

mn

max

imum

ent

re c

haqu

e co

urse

), ch

rono

mét

rées

pa

r un

ens

eign

ant à

la s

econ

de.

Les

cand

idat

s co

uren

t san

s m

ontre

ni c

hron

omèt

re m

ais

un te

mps

de

pass

age

leur

est

com

mun

iqué

aux

250

m.

Apr

ès l’

écha

uffe

men

t et a

vant

la p

rem

ière

cou

rse,

le c

andi

dat i

ndiq

ue s

ur u

ne fi

che

le te

mps

vis

é su

r le

prem

ier

500

m.

Apr

ès la

pre

miè

re c

ours

e, il

not

e su

r sa

fiche

le

tem

ps v

isé

pour

le d

euxi

ème

500

m.

Le te

mps

cum

ulé

(som

me

des

3 te

mps

réal

isés

) com

pte

pour

70

% d

e la

not

e de

l’ép

reuv

e.

La p

répa

ratio

n et

l’éc

art a

u pr

ojet

(so

mm

e de

s 2

écar

ts te

mps

vis

és /

tem

ps ré

alis

és) c

ompt

ent

pour

30%

.

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B

ulle

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ffici

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oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

17

/ 33

LAN

CER

DU

DIS

QU

E

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE

NIV

EAU

3

Pou

r pro

duire

la m

eille

ure

perfo

rman

ce, s

e pr

épar

er à

l'ef

fort,

rer l

a sé

curit

é et

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iser

un

lanc

er é

quili

bré

en u

tilis

ant

l’éla

n et

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hem

in d

e la

ncem

ent e

ffica

ce g

râce

à la

rota

tion

accé

léré

e du

trai

n su

périe

ur.

Cha

que

cand

idat

dis

pose

de

6 es

sais

au

max

imum

ave

c él

an (d

épla

cem

ent d

es a

ppui

s et

rota

tion)

Le

s de

ux m

eille

urs

essa

is s

ont r

eten

us p

our l

a no

tatio

n. L

eur m

oyen

ne é

tabl

it la

per

form

ance

sup

port

de la

not

atio

n.

L1 e

t L2

= le

s 2

mei

lleur

s la

ncer

s.

Cha

que

élèv

e es

t not

é po

ur 7

5% s

ur la

moy

enne

de

L1 e

t L2

L’éc

hauf

fem

ent

(com

péte

nce

mét

hodo

logi

que

: s’

enga

ger

luci

dem

ent

dans

la p

ratiq

ue)

et la

ges

tion

de la

séc

urité

(co

mpé

tenc

e m

étho

dolo

giqu

e : r

espe

cter

les

règl

es d

e vi

e co

llect

ive

et a

ssum

er le

s di

ffére

nts

rôle

s lié

s à

l’act

ivité

) com

pten

t pou

r 25%

. P

oids

des

eng

ins

: 1K

G p

our l

es fi

lles,

1,5

KG

pou

r les

gar

çons

C

as d

’ess

ai n

ul :

règl

emen

t offi

ciel

.

LAN

CER

DU

DIS

QU

E

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE

NIV

EAU

4

Pou

r pr

odui

re la

mei

lleur

e pe

rform

ance

en

un n

ombr

e lim

ité

de

tent

ativ

es,

accr

oître

la

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tess

e d’

envo

l de

l’e

ngin

en

re

cher

chan

t lor

s de

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hase

de

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, l’e

ffica

cité

de

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haîn

e d’

impu

lsio

n au

m

oyen

des

pr

ises

d’

avan

ce

et

de

la

coor

dina

tion

des

actio

ns p

ropu

lsiv

es.

Cha

que

cand

idat

dis

pose

de

6 es

sais

au

max

imum

ave

c él

an (d

épla

cem

ent d

es a

ppui

s et

rota

tion)

A

près

son

éch

auffe

men

t et a

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le d

ébut

du

conc

ours

le c

andi

dat i

ndiq

ue a

ux é

valu

ateu

rs s

a pr

évis

ion

conc

erna

nt la

moy

enne

de

ses

3 m

eille

urs

essa

is

Il es

t not

é po

ur 4

0% la

per

form

ance

réal

isée

par

son

mei

lleur

lanc

er.

Pou

r 40%

sur

la p

erfo

rman

ce m

oyen

ne d

es 3

mei

lleur

s la

ncer

s.

Pou

r 20%

sur

la ju

stes

se d

e sa

pré

visi

on.

Poi

ds d

es e

ngin

s : 1

kg

pour

les

fille

s, 1

.500

kg

pour

les

garç

ons.

C

as d

’ess

ai n

ul :

règl

emen

t offi

ciel

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B

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tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

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n.go

uv.fr

18

/ 33

ESC

ALA

DE

C

AP

BEP

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

Niv

eau

3 :

Pou

r gr

impe

r en

mou

linet

te d

es v

oies

de

diffi

culté

4 à

5,

se

dom

iner

et

cond

uire

so

n dé

plac

emen

t en

s'

adap

tant

à

diffé

rent

es fo

rmes

de

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es e

t de

supp

ort.

Ass

urer

sa

sécu

rité

et c

elle

d'a

utru

i à la

mon

tée

com

me

à la

de

scen

te.

Le d

ispo

sitif

com

pren

d de

s vo

ies

de n

ivea

u 3c

à 5

c po

ur le

s fil

les

et d

e 4a

à 6

a po

ur le

s ga

rçon

s, d

’une

long

ueur

min

imal

e de

7

m e

n S

AE

et 1

2 m

en

fala

ise.

Le

can

dida

t cho

isit

son

nive

au d

e di

fficu

lté s

elon

la m

odal

ité d

’asc

ensi

on

en m

oulin

ette

ave

c un

e bo

ucle

pin

cée

1 m

ètre

au

dess

us d

u ba

udrie

r par

un

élas

tique

ou

sans

bou

cle,

dan

s un

e vo

ie p

lus

ou m

oins

con

nue.

L’

épre

uve

cons

iste

à s

’équ

iper

, s’e

ncor

der

puis

grim

per

dans

un

tem

ps m

axim

um d

e 8

min

utes

. L’é

preu

ve e

st c

ompl

étée

par

un

e pr

esta

tion

d’as

sura

ge a

u co

urs

du

grim

per d

’un

parte

naire

. A

la p

rem

ière

chu

te, l

e ca

ndid

at p

eut r

epre

ndre

sa

prog

ress

ion.

A la

sec

onde

chu

te, l

’épr

euve

s’a

rrêt

e.

Dan

s le

cas

d’u

n ar

rêt

de l

’épr

euve

, le

can

dida

t m

arqu

e le

s po

ints

en

fonc

tion

de l

a ha

uteu

r de

voi

e gr

avie

. Le

s po

ints

ac

cord

és à

la c

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ion

sero

nt o

blig

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ent i

nfér

ieur

s à

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oitié

des

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poss

ible

s se

lon

la c

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ion.

ES

CA

LAD

E

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

Niv

eau

4

Pou

r grim

per e

n tê

te d

es v

oies

de

diffi

culté

4 à

5, c

ondu

ire

son

dépl

acem

ent e

n s'

écon

omis

ant s

elon

des

itin

érai

res

varié

s en

dire

ctio

n.

Ass

urer

sa

sécu

rité

et c

elle

d'a

utru

i à la

mon

tée

com

me

à la

de

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te.

Le d

ispo

sitif

com

pren

d de

s vo

ies

de n

ivea

u 3c

à 6

a, d

’une

long

ueur

min

imal

e de

7 m

en

SA

E e

t 12

m e

n fa

lais

e. L

es

déga

ines

son

t en

plac

e.

Le c

andi

dat c

hois

it so

n ni

veau

de

diffi

culté

pou

r grim

per e

n tê

te d

ans

1 ou

2 v

oies

con

nues

. L’

épre

uve

cons

iste

à s

e pr

épar

er, s

’équ

iper

pui

s gr

impe

r da

ns u

n te

mps

max

imum

de

8 m

n (p

ar v

oie)

. L’é

preu

ve e

st

com

plét

ée p

ar u

ne p

rest

atio

n d’

assu

rage

au

cour

s d

u gr

impe

r du

parte

naire

A

la 1

ére

chut

e, le

can

dida

t peu

t rep

rend

re s

a pr

ogre

ssio

n. A

la s

econ

de c

hute

, l’é

preu

ve s

’arr

ête.

L’

épre

uve

s’ar

rête

si l

e ca

ndid

at n

e m

ousq

ueto

nne

pas

tous

les

poin

ts.

D

ans

le c

as d

’un

arrê

t de

l’épr

euve

, le

cand

idat

mar

que

les

poin

ts e

n fo

nctio

n de

la h

aute

ur d

e vo

ie g

ravi

e. L

es p

oint

s ac

cord

és à

la c

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ion

sero

nt o

blig

atoi

rem

ent i

nfér

ieur

s à

la m

oitié

des

poi

nts

poss

ible

s se

lon

la c

otat

ion.

Page 51: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

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oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

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n.go

uv.fr

19

/ 33

FOO

TBA

L

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 3

: P

our

gagn

er l

e m

atch

, m

ettre

en

oeuv

re u

ne o

rgan

isat

ion

offe

nsiv

e qu

i ut

ilise

opp

ortu

ném

ent

la c

ontre

-atta

que

face

à

une

défe

nse

qui c

herc

he à

récu

pére

r la

balle

au

plus

tôt d

ans

le re

spec

t des

règl

es.

• M

atch

à 6

con

tre 6

(5jo

ueur

s de

cha

mp

et u

n ga

rdie

n) s

ur u

n te

rrai

n de

foot

ball

à 7,

opp

osan

t des

équ

ipes

don

t le

rapp

ort

de fo

rce

est é

quili

bré

à pr

iori

(1).

• C

haqu

e éq

uipe

dis

pute

plu

sieu

rs r

enco

ntre

s de

10

min

utes

min

imum

(com

porta

nt 2

mi-t

emps

). A

u co

urs

des

phas

es d

e je

u, d

es t

emps

de

conc

erta

tion

sont

pré

vus,

de

man

ière

à p

erm

ettre

aux

joue

urs

d’un

e m

ême

équi

pe d

’aju

ster

leur

s or

gani

satio

ns c

olle

ctiv

es, e

n fo

nctio

n du

jeu

adve

rse.

Les

règl

es e

ssen

tielle

s so

nt c

elle

s du

foo

tbal

l à

7. L

’eng

agem

ent

est

réal

isé

par

le g

ardi

en d

epui

s sa

sur

face

. Le

s re

mis

es e

n je

u s’

effe

ctue

nt a

u pi

ed.

(1) C

omm

enta

ires

: Le

prin

cipe

d’é

quili

bre

du r

appo

rt de

for

ce :

les

équi

pes

qui s

e re

ncon

trent

doi

vent

être

hom

ogèn

es e

ntre

elle

s et

en

leur

sei

n (é

quip

es d

e ni

veau

). C

’est

à c

ette

con

ditio

n qu

e pe

uven

t être

rév

élée

s le

s co

mpé

tenc

es a

ttend

ues.

Dan

s ce

rtain

s ca

s pa

rticu

liers

(c

onte

xtes

spé

cifiq

ues

d’ét

ablis

sem

ent

et e

ffect

ifs),

ce p

rinci

pe p

eut

être

mis

en

œuv

re d

e m

aniè

re d

iffér

ente

: co

nstit

utio

n d’

équi

pes

de m

ême

nive

au m

ais

hété

rogè

nes

en le

ur s

ein,

à c

ondi

tion

que

les

indi

vidu

alité

s pu

isse

nt s

e ne

utra

liser

.

FO

OTB

ALL

B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 4

: P

our

gagn

er l

e m

atch

, m

ettre

en

œuv

re u

ne o

rgan

isat

ion

offe

nsiv

e ca

pabl

e de

fai

re é

volu

er le

rap

port

de f

orce

en

sa

fave

ur p

ar u

ne o

ccup

atio

n pe

rman

ente

de

l’esp

ace

de j

eu

(éca

rtem

ent e

t éta

gem

ent),

face

à u

ne d

éfen

se q

ui s

e re

plie

co

llect

ivem

ent p

our d

éfen

dre

sa c

ible

ou

récu

pére

r la

balle

.

• M

atch

s à

6 co

ntre

6 (

5 jo

ueur

s de

cha

mp

et u

n ga

rdie

n),

sur

un t

erra

in d

e fo

otba

ll à

7, o

ppos

ant

des

équi

pes

dont

le

rapp

ort d

e fo

rce

est é

quili

bré

(1).

• C

haqu

e éq

uipe

dis

pute

plu

sieu

rs re

ncon

tres

de 8

min

utes

, don

t au

moi

ns d

eux

renc

ontre

s co

ntre

la m

ême

équi

pe. E

ntre

ce

s de

ux r

enco

ntre

s op

posa

nt le

s m

êmes

équ

ipes

, un

tem

ps d

e co

ncer

tatio

n se

ra p

révu

, de

man

ière

à p

erm

ettre

aux

jo

ueur

s d’

une

mêm

e éq

uipe

d’a

just

er le

urs

orga

nisa

tions

col

lect

ives

en

fonc

tion

du je

u ad

vers

e •

Les

règl

es e

ssen

tielle

s so

nt c

elle

s du

foo

tbal

l à

7. L

’eng

agem

ent

est

réal

isé

par

le g

ardi

en d

epui

s sa

sur

face

. Le

s re

mis

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n je

u s’

effe

ctue

nt a

u pi

ed.

(1) C

omm

enta

ires

: Le

prin

cipe

d’é

quili

bre

du ra

ppor

t de

forc

e : l

es é

quip

es q

ui s

e re

ncon

trent

doi

vent

être

hom

ogèn

es e

ntre

elle

s et

en

leur

sei

n (é

quip

es d

e ni

veau

). C

’est

à c

ette

con

ditio

n qu

e pe

uven

t être

révé

lées

les

com

péte

nces

atte

ndue

s. D

ans

certa

ins

cas

parti

culie

rs

(con

text

es s

péci

fique

s d’

étab

lisse

men

t et e

ffect

ifs),

ce p

rinci

pe p

eut ê

tre m

is e

n œ

uvre

de

man

ière

diff

éren

te :

cons

titut

ion

d’éq

uipe

s de

mêm

e ni

veau

mai

s hé

téro

gène

s en

leur

sei

n, à

con

ditio

n qu

e le

s in

divi

dual

ités

puis

sent

se

neut

ralis

er.

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B

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ffici

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° 31

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oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

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.edu

catio

n.go

uv.fr

20

/ 33

GYM

NA

STIQ

UE

AU

SO

L

C

AP

BEP

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

3

Com

pose

r deu

x sé

quen

ces

diffé

rent

es c

onst

ituée

s ch

acun

e de

3 é

lém

ents

enc

haîn

és (3

fam

illes

gym

niqu

es d

istin

ctes

do

nt u

n re

nver

sem

ent),

pou

r les

réal

iser

ave

c m

aîtri

se e

t flu

idité

dev

ant u

n gr

oupe

d'é

lève

s. J

uger

con

sist

e à

iden

tifie

r le

s él

émen

ts e

t à a

ppré

cier

la fl

uidi

té d

e ch

aque

séq

uenc

e.

Réa

lisat

ion

libre

pré

sent

ée s

ur u

ne fi

che

type

qui

com

porte

son

scé

nario

: nom

bre

d'él

émen

ts e

t fig

urin

es, v

arié

té d

es fa

mill

es,

chro

nolo

gie

et n

ivea

u de

diff

icul

tés.

D

es e

xige

nces

: le

s él

émen

ts p

rovi

enne

nt d

'au

moi

ns 3

fam

illes

gym

niqu

es d

iffér

ente

s do

nt u

n re

nver

sem

ent

Des

con

train

tes

d'es

pace

: l'e

ncha

înem

ent e

st ré

alis

é su

r un

chem

in d

e ta

pis

de 1

2mx2

m (a

u m

oins

2 lo

ngue

urs)

U

n pa

ssag

e de

vant

un

publ

ic e

t une

app

réci

atio

n po

rté p

ar d

es ju

ges

La c

otat

ion

des

diffi

culté

s es

t réf

érée

au

code

sco

laire

A:0

,20

B

:0,4

0

C:0

,60

D

:0,8

E

:1

G

YMN

AST

IQU

E A

U S

OL

B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 4

C

ompo

ser u

n en

chaî

nem

ent d

e 6

élém

ents

min

imum

(de

4 fa

mill

es g

ymni

ques

dis

tinct

es d

ont u

n re

nver

sem

ent e

t une

ro

tatio

n ar

rière

, de

2 ni

veau

x de

diff

icul

té) p

our l

e ré

alis

er

avec

maî

trise

et f

luid

ité d

evan

t un

grou

pe d

'élè

ves,

en

utili

sant

des

dire

ctio

ns e

t des

orie

ntat

ions

var

iées

. Jug

er

cons

iste

à id

entif

ier l

e ni

veau

de

diffi

culté

des

élé

men

ts

prés

enté

s et

à a

ppré

cier

la c

orre

ctio

n de

leur

réal

isat

ion.

Réa

lisat

ion

libre

pré

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ée s

ur u

ne fi

che

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qui

com

porte

son

scé

nario

: nom

bre

d'él

émen

ts e

t fig

urin

es, v

arié

té d

es fa

mill

es,

chro

nolo

gie

et n

ivea

u de

diff

icul

tés.

D

es e

xige

nces

: les

élé

men

ts p

rovi

enne

nt d

e 4

fam

illes

dis

tinct

es d

ont u

n re

nver

sem

ent e

t une

rota

tion

arriè

re d

e 2

nive

aux

de

diffi

culté

D

es c

ontra

inte

s de

tem

ps: e

ntre

30"

et 1

'

Des

con

train

tes

d'es

pace

: l'e

ncha

înem

ent e

st ré

alis

é su

r un

prat

icab

le (a

u m

oins

2 lo

ngue

urs

dont

une

dia

gona

le)

Un

pass

age

deva

nt u

n pu

blic

et u

ne a

ppré

ciat

ion

porté

e pa

r des

juge

s

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B

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° 31

du

27 a

oût 2

009

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Min

istè

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e l'É

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21

/ 33

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ND

BA

LL

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C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 3

: P

our

gagn

er l

e m

atch

, m

ettre

en

œuv

re u

ne o

rgan

isat

ion

offe

nsiv

e qu

i ut

ilise

opp

ortu

ném

ent

la c

ontre

-atta

que

face

à

une

défe

nse

qui c

herc

he à

récu

pére

r la

balle

au

plus

tôt d

ans

le re

spec

t des

règl

es.

• M

atch

à 6

con

tre 6

(5

joue

urs

de c

ham

p et

un

gard

ien)

sur

un

terr

ain

régl

emen

taire

, opp

osan

t des

équ

ipes

don

t le

rapp

ort d

e fo

rce

est é

quili

bré

à pr

iori

(1).

• C

haqu

e éq

uipe

dis

pute

plu

sieu

rs r

enco

ntre

s de

8 m

inut

es m

inim

um,

dont

au

moi

ns d

eux

renc

ontre

s co

ntre

la m

ême

équi

pe. A

u co

urs

des

phas

es d

e je

u, d

es te

mps

de

conc

erta

tion

sont

pré

vus,

de

man

ière

à p

erm

ettre

aux

joue

urs

d’un

e m

ême

équi

pe d

’aju

ster

leur

s or

gani

satio

ns c

olle

ctiv

es, e

n fo

nctio

n du

jeu

adve

rse.

Les

règl

es e

ssen

tielle

s so

nt c

elle

s du

han

dbal

l, m

ais

l’eng

agem

ent e

st ré

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é pa

r le

gard

ien

depu

is s

a su

rface

.

(1) C

omm

enta

ires

: Le

prin

cipe

d’é

quili

bre

du r

appo

rt de

for

ce :

les

équi

pes

qui s

e re

ncon

trent

doi

vent

être

hom

ogèn

es e

ntre

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s et

en

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sei

n (é

quip

es d

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). C

’est

à c

ette

con

ditio

n qu

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uven

t être

rév

élée

s le

s co

mpé

tenc

es a

ttend

ues.

Dan

s ce

rtain

s ca

s pa

rticu

liers

(c

onte

xtes

spé

cifiq

ues

d’ét

ablis

sem

ent

et e

ffect

ifs),

ce p

rinci

pe p

eut

être

mis

en

œuv

re d

e m

aniè

re d

iffér

ente

: co

nstit

utio

n d’

équi

pes

de m

ême

nive

au m

ais

hété

rogè

nes

en le

ur s

ein,

à c

ondi

tion

que

les

indi

vidu

alité

s pu

isse

nt s

e ne

utra

liser

.

H

AN

DB

ALL

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 4

: P

our

gagn

er l

e m

atch

, m

ettre

en

œuv

re u

ne o

rgan

isat

ion

offe

nsiv

e ca

pabl

e de

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re é

volu

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rap

port

de f

orce

en

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fave

ur p

ar u

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ccup

atio

n pe

rman

ente

de

l’esp

ace

de j

eu

(éca

rtem

ent e

t éta

gem

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face

à u

ne d

éfen

se q

ui s

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plie

co

llect

ivem

ent p

our d

éfen

dre

sa c

ible

ou

récu

pére

r la

balle

.

• M

atch

s à

6 co

ntre

6

(5 jo

ueur

s de

cha

mp

et u

n ga

rdie

n),

sur

un t

erra

in r

égle

men

taire

, op

posa

nt d

es é

quip

es d

ont

le

rapp

ort d

e fo

rce

est é

quili

bré

(1).

• C

haqu

e éq

uipe

dis

pute

plu

sieu

rs re

ncon

tres

de 8

min

utes

, don

t au

moi

ns d

eux

renc

ontre

s co

ntre

la m

ême

équi

pe. E

ntre

ce

s de

ux r

enco

ntre

s op

posa

nt le

s m

êmes

équ

ipes

, un

tem

ps d

e co

ncer

tatio

n se

ra p

révu

, de

man

ière

à p

erm

ettre

aux

jo

ueur

s d’

une

mêm

e éq

uipe

d’a

just

er le

urs

orga

nisa

tions

col

lect

ives

en

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du je

u ad

vers

e.

• Le

s rè

gles

ess

entie

lles

sont

cel

les

du h

andb

all.

L’en

gage

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t se

réal

ise

au c

entre

du

terr

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et p

eut-ê

tre ra

pide

.

(1) C

omm

enta

ires

: Le

prin

cipe

d’é

quili

bre

du ra

ppor

t de

forc

e : l

es é

quip

es q

ui s

e re

ncon

trent

doi

vent

être

hom

ogèn

es e

ntre

elle

s et

en

leur

sei

n (é

quip

es d

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veau

). C

’est

à c

ette

con

ditio

n qu

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uven

t être

révé

lées

les

com

péte

nces

atte

ndue

s. D

ans

certa

ins

cas

parti

culie

rs

(con

text

es s

péci

fique

s d’

étab

lisse

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t et e

ffect

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ce p

rinci

pe p

eut ê

tre m

is e

n œ

uvre

de

man

ière

diff

éren

te :

cons

titut

ion

d’éq

uipe

s de

mêm

e ni

veau

mai

s hé

téro

gène

s en

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sei

n, à

con

ditio

n qu

e le

s in

divi

dual

ités

puis

sent

se

neut

ralis

er.

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Min

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22

/ 33

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CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

Niv

eau

3 :

inté

grer

les

prin

cipe

s d’

affro

ntem

ent e

n pr

éser

vant

son

in

tégr

ité p

hysi

que

et c

elle

d’a

utru

i, pa

r l’a

cqui

sitio

n de

te

chni

ques

spé

cifiq

ues

et e

n ac

cept

ant d

’ent

rer d

ans

une

logi

que

d’af

front

emen

t cod

ifié.

• 3

rand

ori d

e 3

min

utes

, réc

upér

atio

n de

6 à

10

min

utes

ent

re d

eux

rand

ori.

• U

n él

ève

arbi

tre e

st c

harg

é de

faire

resp

ecte

r le

s rè

gles

de

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rité

et d

’ann

once

r les

ava

ntag

es m

arqu

és

(d

ebou

t et

au s

ol)

• É

thiq

ue e

t ritu

el d

éfin

is

• Le

ippo

n n’

arrê

te p

as le

com

bat

JU

DO

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

Niv

eau

4 :

Com

bine

r des

tech

niqu

es d

’atta

que

et d

e dé

fens

e po

ur

affro

nter

et d

omin

er u

n ad

vers

aire

en

met

tant

en

œuv

re u

n pr

ojet

stra

tégi

que

dans

une

situ

atio

n de

rand

ori.

• 3

rand

ori d

e 3

min

utes

, réc

upér

atio

n de

6 à

10

min

utes

ent

re d

eux

rand

ori.

• U

n él

ève

arbi

tre e

st c

harg

é de

faire

resp

ecte

r le

s rè

gles

de

sécu

rité

et d

’ann

once

r les

ava

ntag

es m

arqu

és

(d

ebou

t et

au s

ol)

• É

thiq

ue e

t ritu

el d

éfin

is

• Le

ippo

n n’

arrê

te p

as le

com

bat

Page 55: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

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uv.fr

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/ 33

LAN

CER

DU

JA

VELO

T

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE

NIV

EAU

3

Pou

r pro

duire

la m

eille

ure

perfo

rman

ce, s

e pr

épar

er à

l'ef

fort,

rer

la s

écur

ité e

t ré

alis

er u

n la

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équ

ilibr

é en

util

isan

t l’é

lan

et le

che

min

de

lanc

emen

t effi

cace

grâ

ce à

la p

hase

de

doub

le a

ppui

.

Cha

que

cand

idat

dis

pose

de

6 es

sais

au

max

imum

ave

c él

an

Les

deux

mei

lleur

s es

sais

son

t ret

enus

pou

r la

nota

tion.

Leu

r moy

enne

éta

blit

la p

erfo

rman

ce s

uppo

rt de

not

atio

n.

L1 e

t L2

= le

s 2

mei

lleur

s la

ncer

s.

Cha

que

élèv

e es

t not

é po

ur 7

5% s

ur la

moy

enne

de

L1 e

t L2

L’éc

hauf

fem

ent

(com

péte

nce

mét

hodo

logi

que

: s’

enga

ger

luci

dem

ent

dans

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ratiq

ue)

et la

ges

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de la

séc

urité

(co

mpé

tenc

e m

étho

dolo

giqu

e : r

espe

cter

les

règl

es d

e vi

e co

llect

ive

et a

ssum

er le

s di

ffére

nts

rôle

s lié

s à

l’act

ivité

) com

pten

t pou

r 25%

. P

oids

des

eng

ins

: 600

g p

our l

es fi

lles,

700

g p

our l

es g

arço

ns.

Cas

d’e

ssai

nul

: rè

glem

ent o

ffici

el.

LA

NC

ER D

U J

AVE

LOT

B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

4

Pou

r pr

odui

re la

mei

lleur

e pe

rform

ance

en

un n

ombr

e lim

ité

de

tent

ativ

es,

accr

oître

la

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tess

e d’

envo

l de

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ngin

en

re

cher

chan

t lor

s de

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hase

de

doub

le a

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l’ef

ficac

ité d

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ch

aîne

d’im

puls

ion

au m

oyen

des

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’ava

nce

et d

e la

co

ordi

natio

n de

s ac

tions

pro

puls

ives

.

Cha

que

cand

idat

dis

pose

de

6 es

sais

au

max

imum

ave

c él

an (5

app

uis

min

imum

) A

près

son

éch

auffe

men

t et a

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le d

ébut

du

conc

ours

le c

andi

dat i

ndiq

ue a

ux é

valu

ateu

rs s

a pr

évis

ion

conc

erna

nt la

moy

enne

de

ses

3 m

eille

urs

essa

is

Il es

t not

é po

ur 4

0% la

per

form

ance

réal

isée

par

son

mei

lleur

lanc

er

Pou

r 40%

sur

la p

erfo

rman

ce m

oyen

ne d

es 3

mei

lleur

s la

ncer

s.

Pou

r 20%

sur

la ju

stes

se d

e sa

pré

visi

on

Poi

ds d

es e

ngin

s : 6

00 g

pou

r les

fille

s, 7

00 g

pou

r les

gar

çons

. C

as d

’ess

ai n

ul :

règl

emen

t offi

ciel

.

Page 56: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

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tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

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24

/ 33

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SCU

LATI

ON

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

ivea

u 3:

M

obili

ser d

es s

egm

ents

cor

pore

ls e

n ré

fére

nce

à un

e ch

arge

pe

rson

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ée p

our i

dent

ifier

des

effe

ts a

ttend

us, d

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le

resp

ect d

e so

n in

tégr

ité p

hysi

que.

Le c

andi

dat d

oit p

rése

nter

, réa

liser

et a

naly

ser l

a sé

ance

d’e

ntra

înem

ent s

oum

ise

à év

alua

tion.

L’

épre

uve

se c

ompo

se d

e de

ux p

rest

atio

ns :

-

la p

rése

ntat

ion

d’un

pro

jet d

e sé

ance

de

mus

cula

tion

que

le c

andi

dat c

onço

it po

ur lu

i, af

in d

e se

sou

met

tre à

une

cha

rge

en ré

fére

nce

à se

s re

ssou

rces

. Le

choi

x de

s gr

oupe

s m

uscu

laire

s pa

r l’é

lève

s’é

tabl

it en

fonc

tion

d’un

mot

if d’

agir

pers

onne

l. -

la ré

alis

atio

n de

cet

te s

éanc

e.

Le p

roje

t per

sonn

el d

e m

uscu

latio

n po

rtera

sur

4 e

xerc

ices

sol

licita

nt 4

gro

upes

mus

cula

ires

( 3 g

roup

es s

ont c

hois

is p

ar l’

élèv

e et

1c

once

rne

oblig

atoi

rem

ent l

e gr

oupe

mus

cula

ire d

es a

bdom

inau

x).

M

USC

ULA

TIO

N

B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE

NIV

EAU

4 :

Pré

voir

et ré

alis

er d

es s

éque

nces

de

mus

cula

tion,

en

utili

sant

di

ffére

nts

para

mèt

res

(dur

ée, i

nten

sité

, tem

ps d

e ré

cupé

ratio

n, ré

pétit

ion…

), po

ur p

rodu

ire s

ur s

oi d

es e

ffets

di

fféré

s lié

s à

un m

obile

per

sonn

el

Le c

andi

dat d

oit c

hois

ir un

obj

ectif

par

mi l

es tr

ois

qui l

ui s

ont p

ropo

sés,

cel

ui q

ui c

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spon

d le

mie

ux a

ux e

ffets

qu’

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uhai

te à

te

rme

obte

nir s

ur s

on o

rgan

ism

e (m

obile

per

sonn

el é

labo

ré d

ans

un c

onte

xte

de v

ie s

ingu

lier)

:

- Obj

ectif

1 -

Acc

ompa

gner

un

proj

et s

porti

f (r

eche

rche

d’u

n ga

in d

e pu

issa

nce

mus

cula

ire).

- Obj

ectif

2 -

Con

duire

un

déve

lopp

emen

t phy

siqu

e en

rela

tion

avec

des

obj

ectif

s de

« fo

rme

», d

e pr

éven

tion

des

acci

dent

s (r

eche

rche

d’u

n ga

in d

e to

nific

atio

n, d

e ra

fferm

isse

men

t mus

cula

ire e

t/ou

d’ai

de à

l’af

finem

ent d

e la

silh

ouet

te).

- Obj

ectif

3 -

Sol

licite

r la

mus

cula

ture

pou

r la

déve

lopp

er e

n fo

nctio

n d’

obje

ctifs

est

hétiq

ues

pers

onna

lisés

(rec

herc

he d

’un

gain

de

du v

olum

e m

uscu

laire

). S

ur le

s po

stes

de

mus

cula

tion

disp

onib

les,

le c

andi

dat c

hois

i 2 g

roup

es m

uscu

laire

s (o

u pa

rties

du

corp

s) q

u’il

souh

aite

mob

ilise

r en

fonc

tion

de l’

obje

ctif

qu’il

s’e

st c

hois

i : m

olle

ts, c

uiss

es, f

esse

s, é

paul

es, d

os p

artie

hau

te, d

os p

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bas

se, t

orse

face

an

térie

ure,

bra

s, a

bdom

en…

; Il

doit

prés

ente

r des

exe

rcic

es d

e m

uscu

latio

n po

ur c

es 2

gro

upes

mus

cula

ires

choi

sis.

P

uis

un ti

rage

au

sort

d’un

exe

rcic

e m

uscu

laire

dan

s ch

acun

e de

s de

ux c

atég

orie

s (tr

onc

et m

embr

es) o

blig

e le

can

dida

t à le

s ré

alis

er e

n te

nant

com

pte

de l’

obje

ctif

qu’il

s’e

st c

hois

i. P

our r

épon

dre

à l’e

nsem

ble

de c

es e

xige

nces

, le

cand

idat

met

en

œuv

re u

ne s

éque

nce

de 4

0 m

inut

es q

ui d

oit ê

tre c

onsi

déré

e co

mm

e un

e pa

rtie

d’un

e sé

ance

de

mus

cula

tion.

Cet

te s

éque

nce

com

pren

d un

éch

auffe

men

t, un

e or

gani

satio

n en

plu

sieu

rs p

oste

s de

trav

ail,

des

récu

péra

tions

. Le

s ob

ject

ifs é

tant

diff

éren

ts, l

es é

lève

s en

gro

upes

de

deux

ou

trois

peu

vent

se

stru

ctur

er e

n fo

nctio

n de

s be

soin

s (m

atér

iel,

pare

ur,…

). C

haqu

e ca

ndid

at c

hois

i un

obje

ctif

de m

uscu

latio

n et

tran

scrit

sur

une

fich

e le

s él

émen

ts s

uiva

nts

: (m

obile

per

sonn

el,

mat

érie

l util

isé,

mus

cles

sol

licité

s, s

érie

s, ré

pétit

ions

, réc

upér

atio

ns p

révu

es, j

ustif

icat

ions

). A

u co

urs

de la

séq

uenc

e, l'

élèv

e re

lève

ra le

trav

ail e

ffect

ivem

ent r

éalis

é, e

t par

ora

l ou

par é

crit,

il id

entif

iera

les

sens

atio

ns p

erçu

es, e

t pro

pose

ra e

n fin

de

séqu

ence

un

bila

n de

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le c

i et u

ne m

ise

en p

ersp

ectiv

e po

ur u

ne s

éque

nce

d'en

traîn

emen

t fut

ure.

Page 57: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

25

/ 33

NA

TATI

ON

DE

VITE

SSE

C

AP

BEP

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

3

Se

prép

arer

et n

ager

vite

en

priv

ilégi

ant l

e cr

awl,

en a

dopt

ant

une

expi

ratio

n aq

uatiq

ue.

Epr

euve

chr

onom

étré

e de

100

m N

age

Libr

e.

La n

age

craw

lée*

est

val

oris

ée, d

’aut

ant p

lus

en s

econ

de p

artie

du

parc

ours

. Le

can

dida

t ann

once

son

pro

jet d

e pa

rcou

rs e

n sp

écifi

ant l

es m

odes

de

nage

aux

quel

s il

reco

urra

pou

r cha

que

fract

ion

de 2

5m.

(cra

wl,

bras

se, d

os).

Au

term

e du

par

cour

s, le

can

dida

t ann

once

le te

mps

qu’

il es

time

avoi

r réa

lisé

en in

diqu

ant u

n in

terv

alle

de

tem

ps d

e 5

seco

ndes

. Exe

mpl

e : e

ntre

1’4

0’’ e

t 1’4

5’’.

*

la n

age

est r

econ

nue

« cr

awlé

e »

si le

s ac

tions

des

bra

s so

nt a

ltern

ées

avec

reto

ur a

érie

n, e

t si l

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ctio

ns d

e ja

mbe

s so

nt

alte

rnée

s de

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bat

tem

ents

.

N

ATA

TIO

N D

E VI

TESS

E

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE

NIV

EAU

4 :

Se

prép

arer

et n

ager

vite

en

ench

aîna

nt p

lusi

eurs

mod

es d

e na

ge, d

orsa

l, ve

ntra

l, al

tern

é et

sim

ulta

né, e

t réc

upér

er d

ans

l’eau

.

Le c

andi

dat n

age

une

série

de

trois

50m

chr

onom

étré

s, e

ntre

coup

és d

’env

iron

10m

n de

récu

péra

tion

au c

ours

des

quel

les

le

cand

idat

peu

t cho

isir

de re

ster

dan

s l’e

au.

Un

prem

ier 5

0m «

2 n

ages

» c

hois

ies

parm

i le

craw

l, la

bra

sse,

le d

os, o

u le

pap

illon

. U

n se

cond

50m

« 2

nag

es »

don

t au

moi

ns u

ne e

st d

iffér

ente

des

deu

x re

tenu

es p

our l

e 1er

50m

. U

n tro

isiè

me

50m

« n

age

libre

».

A l’

arriv

ée d

e ch

aque

50m

chr

onom

étré

, le

cand

idat

ann

once

le te

mps

qu’

il es

time

avoi

r réa

lisé

en in

diqu

ant u

n in

terv

alle

de

tem

ps

de 3

sec

onde

s. E

xem

ple

: ent

re 5

0 et

53

seco

ndes

. P

our l

e pr

emie

r et l

e se

cond

50m

, la

pres

tatio

n es

t con

sidé

rée

com

me

régl

emen

taire

si l

es n

ages

cho

isie

s so

nt e

ffect

uées

com

me

suit,

par

frac

tion

de 2

5m.

Cra

wl :

act

ion

alte

rnée

et r

etou

r aér

ien

des

bras

ver

s l’a

vant

, act

ion

alte

rnée

des

jam

bes

de ty

pe «

bat

tem

ents

».

Bra

sse

: act

ion

sim

ulta

née

et re

tour

aqu

atiq

ue d

es b

ras

vers

l’av

ant,

actio

n si

mul

tané

e de

s ja

mbe

s de

type

« c

isea

ux »

. D

os :

actio

n de

s br

as e

t des

jam

bes

en p

ositi

on d

orsa

le.

Pap

illon

: ac

tion

sim

ulta

née

et re

tour

aér

ien

des

bras

ver

s l’a

vant

, act

ion

sim

ulta

née

des

jam

bes.

P

our l

e tro

isiè

me

50m

, réa

lisé

en «

nag

e lib

re »

, le

cand

idat

est

néa

nmoi

ns c

ontra

int d

e se

dép

lace

r en

surfa

ce, à

l’ex

cept

ion

des

ph

ases

de

coul

ée, c

onsé

cutiv

es a

u dé

part

et a

u vi

rage

.

Page 58: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

26

/ 33

NA

TATI

ON

SA

UVE

TAG

E

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

ivea

u 3

: E

n ch

oisi

ssan

t so

n m

ode

de n

age,

se

dépl

acer

sur

une

di

stan

ce

long

ue

en

un

tem

ps

impa

rti,

exig

eant

le

fra

nchi

ssem

ent

en

imm

ersi

on

d’ob

stac

les

disp

osés

en

su

rface

, et l

a re

mon

tée

d’un

obj

et im

mer

Épr

euve

com

porta

nt d

eux

parti

es e

ncha

înée

s.

Un

parc

ours

de

200m

com

porta

nt 8

obs

tacl

es à

fra

nchi

r en

imm

ersi

on. C

ette

dis

tanc

e do

it êt

re n

agée

en

moi

ns d

e 5

mn2

0 po

ur

les

cand

idat

s et

en

moi

ns d

e 5

mn4

0 po

ur le

s ca

ndid

ates

. Le

par

cour

s de

200

mèt

res

est c

onst

itué

par l

e ju

ry q

ui d

ispo

se le

s 8

obst

acle

s ré

guliè

rem

ent s

ur le

par

cour

s. U

n in

terv

alle

d'

envi

ron

25m

sép

are

les

obst

acle

s qu

i son

t orie

ntés

ver

tical

emen

t par

rapp

ort à

la s

urfa

ce a

fin d

’impo

ser u

ne im

mer

sion

d’e

nviro

n 1

m d

e pr

ofon

deur

, ou

horiz

onta

lem

ent i

mpo

sant

un

dépl

acem

ent s

ubaq

uatiq

ue d

’au

moi

ns 2

m.

Les

mod

alité

s de

fran

chis

sem

ent s

ont l

ibre

s. L

e no

mbr

e de

tent

ativ

es d

e fra

nchi

ssem

ent n

'est

pas

lim

ité. P

asse

r les

obs

tacl

es s

ans

les

heur

ter e

st v

alor

isé.

A

u te

rme

du p

arco

urs

d’ob

stac

les

et d

ans

son

prol

onge

men

t, le

can

dida

t nag

e ve

rs u

ne z

one

indi

quée

, dis

tant

e d'

une

ving

tain

e de

m

ètre

s, p

our r

emon

ter e

n su

rface

en

moi

ns d

e 30

s (g

arço

ns),

de 3

5 s

(fille

s), u

n m

anne

quin

qui

s'y

trou

ve im

mer

gé à

env

iron

2 m

de

pro

fond

eur.

C

e pa

rcou

rs e

st c

hron

omét

ré, j

usqu

'au

mom

ent o

ù le

s vo

ies

resp

irato

ires

du m

anne

quin

son

t ém

ergé

es.

Le

cand

idat

com

mun

ique

ava

nt le

déb

ut d

e l’é

preu

ve a

u ju

ry le

nom

bre

de p

oint

s qu

i lui

ser

ont a

ttrib

ués

pour

cha

cun

des

élém

ents

év

alué

s, a

u co

urs

des

deux

par

ties

de l'

épre

uve.

N

ATA

TIO

N S

AU

VETA

GE

B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 4

E

n ch

oisi

ssan

t son

mod

e de

nag

e, s

e dé

plac

er v

ite s

ur u

ne

dist

ance

long

ue to

ut e

n fra

nchi

ssan

t en

imm

ersi

on u

ne s

érie

d’

obst

acle

s va

riés

disp

osés

régu

lière

men

t sur

un

parc

ours

ch

oisi

, pui

s re

mor

quer

en

surfa

ce u

n ob

jet p

réal

able

men

t im

mer

gé, s

ur u

n al

ler-

reto

ur d

ont l

a di

stan

ce e

st d

éter

min

ée

par l

e na

geur

Épr

euve

com

porta

nt u

n pa

rcou

rs d

e fra

nchi

ssem

ent d

’obs

tacl

es c

hron

omét

ré d

’une

dis

tanc

e de

200

m, p

rolo

ngé

sans

inte

rrupt

ion

par l

e re

mor

quag

e d'

un m

anne

quin

sur

une

dis

tanc

e de

10

à 40

m c

hois

ie p

ar le

can

dida

t. Le

par

cour

s de

200

mèt

res

est c

onst

itué

par l

e ju

ry e

n di

spos

ant a

u m

oins

8 o

bsta

cles

à fr

anch

ir. C

es o

bsta

cles

son

t orie

ntés

ve

rtica

lem

ent p

ar ra

ppor

t à la

sur

face

afin

d’im

pose

r une

imm

ersi

on d

’env

iron

1m d

e pr

ofon

deur

, ou

horiz

onta

lem

ent i

mpo

sant

un

dépl

acem

ent s

ubaq

uatiq

ue d

’au

moi

ns 2

m. L

es m

odal

ités

de fr

anch

isse

men

t son

t lib

res.

Tou

t con

tact

ave

c un

obs

tacl

e es

t pé

nalis

é. L

e no

mbr

e de

tent

ativ

es d

e fra

nchi

ssem

ent e

st li

mité

à 1

0 su

r l’e

nsem

ble

du p

arco

urs.

A

u te

rme

du p

arco

urs

d’ob

stac

les,

et s

ans

arrê

t, l’é

lève

rem

onte

en

surfa

ce le

man

nequ

in c

hois

i im

mer

gé à

env

iron

2m d

e pr

ofon

deur

, et l

e re

mor

que

sur u

ne d

ista

nce

choi

sie,

sou

s fo

rme

d’al

ler r

etou

r en

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ps li

mité

(1 m

inut

e m

axim

um).

Pou

r cha

que

pass

age,

deu

x m

anne

quin

s au

moi

ns s

ont i

mm

ergé

s; le

can

dida

t ide

ntifi

e ce

lui c

hois

i dan

s so

n pr

ojet

. Le

can

dida

t com

mun

ique

ava

nt le

déb

ut d

e l’é

preu

ve s

on p

roje

t per

sonn

el d

e pa

rcou

rs :

perfo

rman

ce c

hron

omét

rée,

nom

bre

d’ob

stac

les

franc

his,

type

de

man

nequ

in re

mor

qué

(enf

ant o

u ad

ulte

).

Page 59: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

27

/ 33

RU

GB

Y

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

IVEA

U 3

: P

our

gagn

er l

e m

atch

, m

ettre

en

œuv

re u

ne o

rgan

isat

ion

offe

nsiv

e ca

pabl

e de

cré

er e

t d’

expl

oite

r le

dés

équi

libre

en

perfo

rant

et/o

u co

ntou

rnan

t la

défe

nse

qui c

herc

he à

blo

quer

le

por

teur

de

balle

le p

lus

tôt p

ossi

ble.

S’a

ppro

prie

r les

règl

es

liées

au

cont

act c

orpo

rel.

• M

atch

à 7

con

tre 7

sur

un

terr

ain

de 5

0m x

40m

, opp

osan

t des

équ

ipes

don

t le

rapp

ort d

e fo

rce

est é

quili

bré

a pr

iori

(1).

• C

haqu

e éq

uipe

dis

pute

au

moi

ns 2

ren

cont

res

de 1

0 m

inut

es, d

ont a

u m

oins

deu

x re

ncon

tres

cont

re la

mêm

e éq

uipe

. E

ntre

les

ren

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res,

les

tem

ps d

e re

pos

sont

mis

à p

rofit

pou

r ré

ajus

ter

l’org

anis

atio

n co

llect

ive

en f

onct

ion

du j

eu

adve

rse.

Les

règl

es e

ssen

tielle

s so

nt c

elle

s du

rug

by à

7 s

cola

ire (

mêl

ée à

3 s

imul

ée, t

ouch

e à

2 sa

ns a

ide

au s

aute

ur, j

eu a

u pi

ein

dire

ct d

onc

tact

ique

sur

tout

le te

rrai

n).

(1) C

omm

enta

ires

: Le

prin

cipe

d’é

quili

bre

du r

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rt de

for

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les

équi

pes

qui s

e re

ncon

trent

doi

vent

être

hom

ogèn

es e

ntre

elle

s et

en

leur

sei

n (é

quip

es d

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veau

). C

’est

à c

ette

con

ditio

n qu

e pe

uven

t être

rév

élée

s le

s co

mpé

tenc

es a

ttend

ues.

Dan

s ce

rtain

s ca

s pa

rticu

liers

(c

onte

xtes

spé

cifiq

ues

d’ét

ablis

sem

ent

et e

ffect

ifs),

ce p

rinci

pe p

eut

être

mis

en

œuv

re d

e m

aniè

re d

iffér

ente

: co

nstit

utio

n d’

équi

pes

de m

ême

nive

au m

ais

hété

rogè

nes

en le

ur s

ein,

à c

ondi

tion

que

les

indi

vidu

alité

s pu

isse

nt s

e ne

utra

liser

.

R

UG

BY

B

AC

CA

LAU

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T PR

OFE

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CO

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CE

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END

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PRIN

CIP

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’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

4 :

Pou

r ga

gner

le

mat

ch,

met

tre e

n œ

uvre

une

org

anis

atio

n of

fens

ive

capa

ble

de f

aire

évo

luer

le r

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rt de

for

ce e

n sa

fa

veur

en

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rnan

t opp

ortu

ném

ent j

eu g

roup

é et

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dépl

oyé.

La

déf

ense

s’o

rgan

ise

en u

ne li

gne

disp

osée

sur

la la

rgeu

r et

cher

che

à co

nqué

rir le

bal

lon.

• M

atch

à 7

con

tre 7

sur

un

terr

ain

de 5

0m x

40m

, opp

osan

t des

équ

ipes

don

t le

rapp

ort d

e fo

rce

est é

quili

bré

a pr

iori

(1).

• C

haqu

e éq

uipe

dis

pute

plu

sieu

rs r

enco

ntre

s de

10

min

utes

, do

nt a

u m

oins

deu

x re

ncon

tres

cont

re l

a m

ême

équi

pe.

Ent

re le

s re

ncon

tres,

les

tem

ps d

e re

pos

son

t m

is à

pro

fit p

our

réaj

uste

r l’o

rgan

isat

ion

colle

ctiv

e en

fon

ctio

n du

jeu

adve

rse.

Les

règl

es e

ssen

tielle

s so

nt c

elle

s du

rugb

y à

7 sc

olai

re (m

êlée

à 3

sim

ulée

, tou

che

à 2

sans

aid

e au

sau

teur

, jeu

au

pied

in

dire

ct d

onc

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ique

sur

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le te

rrai

n).

(1) C

omm

enta

ires

: Le

prin

cipe

d’é

quili

bre

du r

appo

rt de

for

ce :

les

équi

pes

qui s

e re

ncon

trent

doi

vent

être

hom

ogèn

es e

ntre

elle

s et

en

leur

sei

n (é

quip

es d

e ni

veau

). C

’est

à c

ette

con

ditio

n qu

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uven

t être

rév

élée

s le

s co

mpé

tenc

es a

ttend

ues.

Dan

s ce

rtain

s ca

s pa

rticu

liers

(c

onte

xtes

spé

cifiq

ues

d’ét

ablis

sem

ent

et e

ffect

ifs),

ce p

rinci

pe p

eut

être

mis

en

œuv

re d

e m

aniè

re d

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ente

: co

nstit

utio

n d’

équi

pes

de m

ême

nive

au m

ais

hété

rogè

nes

en le

ur s

ein,

à c

ondi

tion

que

les

indi

vidu

alité

s pu

isse

nt s

e ne

utra

liser

.

Page 60: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

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Min

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28

/ 33

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HEV

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C

AP

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MPÉ

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CE

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END

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PRIN

CIP

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BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

3

Cho

isir

un s

aut p

ar re

dres

sem

ent,

le m

aîtri

ser p

our p

ouvo

ir le

alis

er e

n sé

curit

é 2

fois

con

sécu

tivem

ent à

niv

eau

iden

tique

, dan

s le

resp

ect d

'exi

genc

es te

chni

ques

(im

puls

ion

et p

rem

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nvol

) et d

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dim

ensi

on e

sthé

tique

. Jug

er e

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ant c

apab

le d

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pére

r la

qual

ité d

u pr

emie

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ol

(am

plitu

de e

t for

me

du c

orps

).

Pré

sent

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n d'

une

fiche

qui

com

porte

le s

aut c

hois

i (le

niv

eau

de d

iffic

ulté

est

indi

qué)

La

tabl

e de

sau

t ou

le c

heva

l son

t à u

ne h

aute

ur d

e 1,

10m

pou

r les

fille

s, 1

,20m

pou

r les

gar

çons

U

ne z

one

de ré

cept

ion

est t

racé

e à

1m d

e l'a

grès

3

zone

s so

nt tr

acée

s su

r l’a

grès

(si t

able

de

saut

ou

chev

al e

n lo

ng)

2 es

sais

con

sécu

tifs

U

ne 3

ème

cour

se e

st a

utor

isée

si l

'élè

ve n

'a p

as to

uché

le tr

empl

in o

u l'a

grès

, mêm

e si

le p

lan

du c

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l ou

de la

tabl

e a

été

dépa

ssé

Le

sau

t est

nul

si:

1-

app

ui d

'un

seul

pie

d ou

d'u

ne s

eule

mai

n (à

l'ap

pel e

t sur

l'ag

rès)

2-

le s

aut e

xécu

té n

'est

pas

répe

rtorié

3-

une

aid

e es

t app

orté

e pe

ndan

t le

saut

Le

mei

lleur

des

2 s

auts

ser

a re

tenu

pou

r la

note

fina

le

SA

UT

DE

CH

EVA

L

BA

CC

ALA

UR

ÉAT

PRO

FESS

ION

NEL

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

4

Cho

isir

un s

aut p

ar re

nver

sem

ent,

le m

aîtri

ser p

our p

ouvo

ir le

alis

er e

n sé

curit

é 2

fois

con

sécu

tivem

ent à

niv

eau

iden

tique

, dan

s le

resp

ect d

'exi

genc

es te

chni

ques

(im

puls

ion,

pr

emie

r env

ol, t

enue

du

corp

s) e

t de

la d

imen

sion

est

hétiq

ue.

Juge

r en

étan

t cap

able

d'a

ppré

cier

la q

ualit

é du

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t (a

mpl

itude

du

prem

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nvol

, for

me

du c

orps

, gai

nage

).

Pré

sent

atio

n d'

une

fiche

qui

com

porte

le s

aut c

hois

i ( le

niv

eau

de d

iffic

ulté

est

indi

qué)

La

tabl

e de

sau

t ou

le c

heva

l son

t à u

ne h

aute

ur d

e 1,

10m

pou

r les

fille

s, 1

,20m

pou

r les

gar

çons

U

ne z

one

de ré

cept

ion

est t

racé

e à

1m d

e l'a

grès

2

essa

is c

onsé

cutif

s

Une

3èm

e co

urse

est

aut

oris

ée s

i l'é

lève

n'a

pas

touc

hé le

trem

plin

ou

l'agr

ès, m

ême

si le

pla

n du

che

val o

u de

la ta

ble

a ét

é dé

pass

é

Le s

aut e

st n

ul s

i:

1- l

e sa

ut e

xécu

té n

'est

pas

répe

rtorié

2

- une

aid

e es

t app

orté

e pe

ndan

t le

saut

Le

sau

t est

déc

lass

é si

la fo

rme

du c

orps

et l

a ha

uteu

r du

bass

in (a

u-de

ssus

des

épa

ules

) son

t tro

p él

oign

és d

es e

xige

nces

du

saut

ch

oisi

Le

mei

lleur

des

2 s

auts

ser

a re

tenu

pou

r la

note

fina

le

Page 61: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

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uv.fr

29

/ 33

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T EN

PEN

TAB

ON

D

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE

NIV

EAU

3

Pou

r pro

duire

la m

eille

ure

perfo

rman

ce, s

e pr

épar

er à

l’ef

fort

et ré

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er u

ne s

uite

de

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s va

lides

(clo

che-

pied

sui

vi d

e qu

atre

foul

ées

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issa

ntes

) et s

écur

isés

en

utili

sant

des

ac

tions

pro

puls

ives

suc

cess

ives

Le p

enta

bond

est

un

ench

aîne

men

t de

5 bo

nds

aprè

s un

e co

urse

d’é

lan.

Le

prem

ier b

ond

est o

blig

atoi

rem

ent u

n cl

oche

-pie

d. C

inq

essa

is s

ont a

utor

isés

. La

moy

enne

des

2 m

eille

urs

saut

s (S

1 et

S2)

com

pte

pour

75%

de

la n

ote.

L’

écha

uffe

men

t (c

ompé

tenc

e m

étho

dolo

giqu

e :

s’en

gage

r lu

cide

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t da

ns

la

prat

ique

) et

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cupé

ratio

n (C

ompé

tenc

e M

étho

dolo

giqu

e : a

ppré

cier

les

effe

ts d

e l’a

ctiv

ité) c

ompt

ent p

our 2

5%.

Cas

de

nulli

té :

1) lo

rsqu

e le

1er

bon

d n’

est p

as u

n cl

oche

-pie

d

2) q

uand

le s

aute

ur p

rend

son

pre

mie

r app

el a

u-de

là d

e la

lim

ite d

’app

el e

t/ou

quan

d il

ne re

tom

be p

as d

ans

le s

able

à l’

inté

rieur

la

zone

de

réce

ptio

n (q

ui c

omm

ence

un

mèt

re a

u de

là d

u bo

rd d

u sa

utoi

r ou

débu

t du

sabl

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Mes

ure

des

saut

s : d

epui

s la

lim

ite d

’app

el c

hois

ie p

ar l’

élèv

e ju

squ’

à la

mar

que

dans

la z

one

de ré

cept

ion

auto

risée

. Plu

sieu

rs

« pl

anch

es »

(ou

dist

ance

s co

mpr

ises

ent

re la

lim

ite d

’app

el e

t la

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de

réce

ptio

n) s

ont a

mén

agée

s.

SA

UT

EN P

ENTA

BO

ND

B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE

NIV

EAU

4

Pou

r pr

odui

re la

mei

lleur

e pe

rform

ance

en

un n

ombr

e lim

ité

de te

ntat

ives

, acc

roîtr

e la

vite

sse

lors

de

la p

hase

d’a

ppel

en

rech

erch

ant

l’équ

ilibr

e de

s bo

nds

et

la

coor

dina

tion

des

actio

ns p

ropu

lsiv

es.

Le p

enta

bond

est

un

ench

aîne

men

t de

5 bo

nds

aprè

s un

e co

urse

d’é

lan.

Le

prem

ier b

ond

est o

blig

atoi

rem

ent u

n cl

oche

-pie

d.

Cha

que

cand

idat

(e) r

éalis

e 6

essa

is a

u m

axim

um.

Apr

ès s

on é

chau

ffem

ent e

t ava

nt le

déb

ut d

u co

ncou

rs le

can

dida

t ind

ique

aux

éva

luat

eurs

sa

prév

isio

n co

ncer

nant

la m

oyen

ne d

e se

s 3

mei

lleur

s es

sais

. Il

est n

oté

pour

40%

la p

erfo

rman

ce ré

alis

ée p

ar s

on m

eille

ur s

aut.

Pou

r 40%

sur

la p

erfo

rman

ce m

oyen

ne d

es 3

mei

lleur

s sa

uts.

P

our 2

0% s

ur la

just

esse

de

sa p

révi

sion

. M

esur

e de

s sa

uts

: dep

uis

la li

mite

d’a

ppel

cho

isie

par

l’él

ève

jusq

u’à

la m

arqu

e da

ns la

zon

e de

réce

ptio

n au

toris

ée. P

lusi

eurs

«

plan

ches

» (o

u di

stan

ces

com

pris

es e

ntre

la li

mite

d’a

ppel

et l

a zo

ne d

e ré

cept

ion)

son

t am

énag

ées.

C

as d

e nu

llité

:

lors

que

le 1

er b

ond

n’es

t pas

un

cloc

he-p

ied.

Qua

nd le

sau

teur

pre

nd s

on p

rem

ier a

ppel

au-

delà

de

la li

mite

d’a

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et/o

u qu

and

il ne

reto

mbe

pas

dan

s le

sab

le à

l’in

térie

ur la

zo

ne d

e ré

cept

ion

(qui

com

men

ce u

n m

ètre

au

delà

du

bord

du

saut

oir o

u dé

but d

u sa

ble)

.

Page 62: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

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30

/ 33

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C

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BEP

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

Niv

eau

3 :

choi

sir

un

ench

aîne

men

t dé

fini

par

diffé

rent

s pa

ram

ètre

s (in

tens

ité,

duré

e,

coor

dina

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et

le

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er

seul

ou

à

plus

ieur

s, p

our

prod

uire

sur

soi

des

effe

ts i

mm

édia

ts s

ur

l’org

anis

me

proc

hes

de c

eux

qui s

ont a

ttend

us.

Les

cand

idat

s pe

uven

t pré

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er l’

épre

uve

indi

vidu

elle

men

t ou

colle

ctiv

emen

t*. I

ls d

oive

nt r

éalis

er u

n en

chaî

nem

ent,

à pa

rtir

d’un

im

posé

, d’a

u m

oins

troi

s bl

ocs,

en

choi

siss

ant u

n ob

ject

if. C

et e

ncha

înem

ent e

st ré

pété

en

bouc

le s

ur u

n ry

thm

e m

usic

al d

e B

PM

**

com

pris

ent

re 1

30 e

t 16

0,

sur

des

duré

es d

’effo

rt et

de

récu

péra

tion

dépe

ndan

t de

l’or

ient

atio

n ch

oisi

e. L

e re

gist

re d

’effo

rt e

st

réfé

ré à

la F

réqu

ence

Car

diaq

ue (F

C).

L’ut

ilisa

tion

de c

ardi

ofré

quen

cem

ètre

est

con

seill

ée.

O

BJE

CTI

F 1

: SE

DÉV

ELO

PPER

SE

DÉP

ASS

ER (1

60<F

C<2

00)

L’ef

fort

est

cou

rt e

t l’u

tilis

atio

n de

par

amèt

res

le r

end

plus

inte

nse.

L’e

ncha

înem

ent

est

prés

enté

sur

3 s

érie

s de

3 X

2’

avec

2’

de r

écup

érat

ion

et 4

’ à

6’ e

ntre

les

sér

ies.

La

natu

re d

es p

aram

ètre

s à

utili

ser

indi

vidu

elle

men

t es

t d’

ordr

e én

ergé

tique

: ut

ilisa

tion

d’un

éta

ge, u

tilis

atio

n de

s br

as, u

tilis

atio

n de

lest

s, im

puls

ions

, BPM

.

OB

JEC

TIF

2 :

S’EN

TRET

ENIR

R

EPR

END

RE

UN

E A

CTI

VITÉ

PH

YSIQ

UE

SE

REM

ETTR

E EN

FO

RM

E SE

TO

NIF

IER

(1

10<F

C<1

60)

L’ef

fort

est l

ong

et d

e fa

ible

inte

nsité

. L’e

ncha

înem

ent e

st p

rése

nté

sur u

ne s

éque

nce

de 3

X 1

0 m

inut

es a

vec

une

récu

péra

tion

sem

i act

ive

entre

les

pério

des.

La

natu

re d

es p

aram

ètre

s à

utili

ser i

ndiv

idue

llem

ent e

st d

’ord

re é

nerg

étiq

ue :

haut

eur d

u st

ep, à

té d

u st

ep, u

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atio

n de

s br

as, u

tilis

atio

n de

lest

s, im

puls

ions

, BPM

.

OB

JEC

TF 3

: DÉV

ELO

PPER

SA

MO

TRIC

ITÉ

ET A

MÉL

IOR

ER S

A C

OO

RD

INA

TIO

N. L

e gr

oupe

ou

l’élè

ve p

rése

nte

deux

fois

un

ench

aîne

men

t de

sa c

réat

ion

sur u

ne d

urée

de

4 m

inut

es p

ar p

assa

ge, a

vec

5 m

inut

es d

e ré

cupé

ratio

n. U

n co

de d

éfin

i au

sein

du

proj

et d

isci

plin

aire

doi

t per

met

tre d

e dé

finir

le n

ivea

u de

com

plex

ité d

e l’e

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înem

ent.

La n

atur

e de

s pa

ram

ètre

s à

utili

ser

indi

vidu

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men

t est

d’o

rdre

bio

méc

aniq

ue :

com

plex

ité d

es p

as, u

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atio

n de

s br

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oord

inat

ions

, syn

chro

nisa

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vite

sse

d’ex

écut

ion

et m

émor

isat

ion

POU

R T

OU

TES

LES

OB

JEC

TIFS

, C’E

ST L

A C

ON

TIN

UIT

É D

AN

S LA

RÉA

LISA

TIO

N D

ES S

ÉQU

ENC

ES Q

UI E

ST

REC

HER

CH

ÉE.

Com

men

taire

s :

* la

poss

ibili

té d

e ch

oisi

r ind

ivid

uelle

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t un

mob

ile d

oit p

réva

loir

sur l

’org

anis

atio

n pa

r gro

upes

en

cas

de fa

ible

effe

ctif.

Si l

e ca

ndid

at e

st s

eul,

il n’

y a

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d’év

alua

tion

du «

pro

duire

ens

embl

e »,

la

tota

lité

de la

not

e es

t ind

ivid

uelle

. **

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: B

atte

men

t Par

Min

ute

ou te

mpo

de

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usiq

ue

Afin

d’é

valu

er l’

ense

mbl

e de

s él

èves

sur

une

seu

le s

éanc

e, il

est

pos

sibl

e de

faire

évo

luer

des

gro

upes

sim

ulta

ném

ent e

t d’a

nnon

cer

aux

élèv

es le

s te

mps

d’e

ffort

et d

e ré

cupé

ratio

n dé

finis

pou

r leu

r obj

ectif

, afin

de

les

aide

r à s

’org

anis

er.

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B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

31

/ 33

STEP

B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

ivea

u 4

: pr

évoi

r et r

éalis

er u

n en

chaî

nem

ent s

eul o

u à

plus

ieur

s, e

n ut

ilisa

nt d

iffér

ents

par

amèt

res

(inte

nsité

, dur

ée, c

oord

inat

ion)

po

ur p

rodu

ire s

ur s

oi d

es e

ffets

diff

érés

liés

à u

n m

obile

pe

rson

nel o

u pa

rtagé

.

Les

cand

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s pe

uven

t pr

ésen

ter

l’épr

euve

indi

vidu

elle

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t ou

col

lect

ivem

ent*

. Ils

doi

vent

réa

liser

un

ench

aîne

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t d’

au m

oins

ci

nq b

locs

. Cet

enc

haîn

emen

t est

rép

été

en b

oucl

e su

r un

ryt

hme

mus

ical

de

BP

M**

com

pris

ent

re 1

30 e

t 16

0,

sur

des

duré

es

d’ef

fort

et d

e ré

cupé

ratio

n dé

pend

ant d

e l’o

bjec

tif c

hois

i.

Cha

que

cand

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s’in

scrit

dan

s un

pro

jet p

erso

nnel

en

choi

siss

ant p

arm

i les

troi

s ob

ject

ifs p

ropo

sés

celu

i qui

cor

resp

ond

le m

ieux

au

x ef

fets

qu’

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uhai

te à

ter

me

obte

nir

sur

son

orga

nism

e. L

e re

gist

re d

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rt es

t ré

féré

à l

a Fr

éque

nce

Car

diaq

ue d

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rt (F

CE

)***

. L’

utili

satio

n de

car

diof

réqu

ence

mèt

re e

st v

ivem

ent c

onse

illée

.

OB

JEC

TIF

1 : I

NTE

NSI

TE S

E D

ÉVEL

OPP

ER, S

E D

ÉPA

SSER

(int

ensi

té d

e tra

vail

> 85

%)

L’

ench

aîne

men

t pe

ut s

’insp

irer

d’un

impo

sé.

Deu

x po

ssib

ilité

s :

2 sé

ries

de 3

X 4

’ ave

c 2’

de

réc

upér

atio

n et

4’ à

6’ e

ntre

les

série

s ;o

u 3

série

s de

3 X

2’ a

vec

2’ d

e ré

cupé

ratio

n et

4’ à

6’ e

ntre

les

série

s. L

a na

ture

des

par

amèt

res

à u

tilis

er in

divi

duel

lem

ent

est d

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re é

nerg

étiq

ue :

utili

satio

n de

s ét

ages

, util

isat

ion

des

bras

, util

isat

ion

de le

sts,

impu

lsio

ns, B

PM.

O

BJE

CTI

F 2:

DU

RÉE

S’E

NTR

ETEN

IR, R

EPR

END

RE

UN

E A

CTI

VITÉ

PH

YSIQ

UE,

SE

REM

ETTR

E EN

FO

RM

E. (i

nten

sité

de

trava

il en

tre 6

0 et

75

%)

L’en

chaî

nem

ent p

eut s

’insp

irer d

’un

impo

sé. D

eux

poss

ibili

tés

: une

séq

uenc

e de

4 X

10

min

utes

ou

de 2

X 2

0 m

inut

es, a

vec

une

récu

péra

tion

sem

i act

ive

entre

les

pério

des.

La

nat

ure

des

para

mèt

res

à ut

ilise

r ind

ivid

uelle

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t est

d’o

rdre

éne

rgét

ique

: ha

uteu

r du

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, à c

ôté

du s

tep,

util

isat

ion

des

bras

, ut

ilisa

tion

de le

sts,

BP

M.

O

BJE

CTI

F 3

: C

OO

RD

INA

TIO

N D

ÉVEL

OPP

ER S

A M

OTR

ICIT

É, A

mél

iore

r sa

coo

rdin

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n- d

isso

ciat

ion,

sa

conc

entra

tion,

son

an

ticip

atio

n, s

a sy

nchr

onis

atio

n et

sa

créa

tivité

. L’

ench

aîne

men

t est

ent

ière

men

t cré

é pa

r le

s él

èves

. Un

code

déf

ini a

u se

in d

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ojet

péd

agog

ique

de

l’éta

blis

sem

ent,

prés

enté

à

la c

omm

issi

on a

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miq

ue d

es e

xam

ens,

doi

t per

met

tre d

e dé

finir

le n

ivea

u de

com

plex

ité d

e l’e

ncha

înem

ent.

Il es

t pré

sent

é su

r un

e du

rée

de 6

min

utes

par

pas

sage

, av

ec 5

min

utes

de

récu

péra

tion.

L’e

ffort

est

aéro

bie.

La

natu

re d

es p

aram

ètre

s à

utili

ser

indi

vidu

elle

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t es

t d’

ordr

e bi

oméc

aniq

ue :

com

plex

ité d

es p

as,

utili

satio

n de

s br

as,

coor

dina

tions

, sy

nchr

onis

atio

n, v

itess

e d’

exéc

utio

n et

mém

oris

atio

n.

Cha

que

élèv

e pr

ésen

te s

on p

roje

t de

séan

ce p

ar é

crit

: obj

ectif

et s

éque

nces

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rt/ré

cupé

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n ch

oisi

s, a

insi

que

les

para

mèt

res

utili

sés

pers

onne

llem

ent.

Il ré

alis

e en

suite

ce

proj

et.

A l’

issu

e de

l’ép

reuv

e, l’

élèv

e an

alys

e sa

pre

stat

ion

par

écrit

, à p

artir

des

sen

satio

ns é

prou

vées

. Il a

ppor

te u

n co

mm

enta

ire s

ur la

qu

alité

de

sa s

éanc

e. Il

exp

lique

éve

ntue

llem

ent l

es é

carts

ent

re p

roje

t et r

éalis

atio

n.

Ce

sont

les

aspe

cts

éner

gétiq

ues

(FC

E) d

’une

par

t et b

iom

écan

ique

s (c

ontin

uité

) d’a

utre

par

t qui

son

t les

repè

res

de la

per

tinen

ce

des

choi

x de

l’él

ève.

PO

UR

TO

US

LES

OB

JEC

TIFS

, C’E

ST L

A C

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TIN

UIT

É D

AN

S LA

RÉA

LISA

TIO

N D

ES S

ÉQU

ENC

ES D

ÉTER

MIN

EES

QU

I EST

R

ECH

ERC

HÉE

C

omm

enta

ires

: * l

a po

ssib

ilité

de

choi

sir i

ndiv

idue

llem

ent u

n m

obile

doi

t pré

valo

ir su

r l’o

rgan

isat

ion

par g

roup

es e

n ca

s de

faib

le e

ffect

if. S

i le

cand

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est

seu

l, il

n’y

a pa

s d’

éval

uatio

n co

llect

ive

du «

con

cevo

ir »

et

du «

pro

duire

», l

a to

talit

é de

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ote

est i

ndiv

idue

lle.

**B

PM :

Bat

tem

ent P

ar M

inut

e ou

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po d

e la

mus

ique

**

* For

mul

e de

KA

RVO

NEN

: FC

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rt =

FC

Rep

os +

[(FC

Max

– F

CR

epos

) X %

d’in

tens

ité d

e tr

avai

l déf

inie]

Ex

: can

dida

t de

16 a

ns a

vec

une

FC R

epos

de

65 c

hois

issa

nt l’

obje

ctif

1 : F

CE

=

65 +

[(22

0-16

) – 6

5) X

90

%] =

190

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B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

32

/ 33

TEN

NIS

DE

TAB

LE

CA

P B

EP

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

ivea

u 3

: U

tilis

er d

es p

lace

men

ts d

e ba

lles

varié

s et

des

acc

élér

atio

ns

sur l

es b

alle

s fa

vora

bles

pou

r être

à l’

initi

ativ

e du

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nt e

t ch

erch

er à

gag

ner.

Les

cand

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s so

nt re

grou

pés

en p

oule

s m

ixte

s ou

non

, de

nive

au h

omog

ène.

Une

renc

ontre

se

joue

en

deux

set

s ga

gnan

ts d

e 11

poi

nts

avec

2 p

oint

s d’

écar

t. Le

cha

ngem

ent d

e se

rvic

e s’

effe

ctue

to

us le

s de

ux p

oint

s sa

uf e

n ca

s d’

égal

ité à

10

où le

ser

vice

dev

ient

alte

rné.

Les

éval

uate

urs

pren

dron

t en

com

pte

les

diffé

renc

es g

arço

n/fil

le p

our a

ppré

cier

la v

itess

e de

s ba

lles

et d

es

dépl

acem

ents

.

TE

NN

IS D

E TA

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B

AC

CA

LAU

RÉA

T PR

OFE

SSIO

NN

EL

C

OM

PÉTE

NC

E A

TTEN

DU

EPR

INC

IPES

D’É

LAB

OR

ATI

ON

DE

L’ÉP

REU

VE N

ivea

u 4

: fa

ire d

es c

hoix

tact

ique

s po

ur g

agne

r le

poin

t en

adap

tant

pa

rticu

lière

men

t son

dép

lace

men

t afin

de

prod

uire

des

fra

ppes

var

iées

(bal

les

plac

ées,

acc

élér

ées

et p

rése

ntan

t un

débu

t de

rota

tion)

.

Les

cand

idat

s so

nt re

grou

pés

en p

oule

s m

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s ou

non

, de

nive

au h

omog

ène.

Une

renc

ontre

se

joue

en

deux

set

s ga

gnan

ts d

e 11

poi

nts

avec

2 p

oint

s d’

écar

t. Le

cha

ngem

ent d

e se

rvic

e s’

effe

ctue

to

us le

s de

ux p

oint

s sa

uf e

n ca

s d’

égal

ité à

10

où le

ser

vice

dev

ient

alte

rné.

Les

éval

uate

urs

pren

dron

t en

com

pte

les

diffé

renc

es g

arço

n/fil

le p

our a

ppré

cier

la v

itess

e de

s ba

lles

et d

es

dépl

acem

ents

.

Page 65: Rénovation de la voie professionnelle Information des ...Bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2009 Ministère de l'Éducation nationale 4 / 41 Enseignements élémentaire et secondaire

B

ulle

tin o

ffici

el n

° 31

du

27 a

oût 2

009

©

Min

istè

re d

e l'É

duca

tion

natio

nale

> w

ww

.edu

catio

n.go

uv.fr

33

/ 33

VOLL

EY B

ALL

C

AP

BEP

CO

MPÉ

TEN

CE

ATT

END

UE

PRIN

CIP

ES D

’ÉLA

BO

RA

TIO

N D

E L’

ÉPR

EUVE

NIV

EAU

3 :

Pou

r ga

gner

le

mat

ch,

met

tre e

n œ

uvre

une

atta

que

qui

atte

int v

olon

taire

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t la

cibl

e, p

riorit

aire

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t la

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arr

ière

. Le

s jo

ueur

s as

sure

nt c

olle

ctiv

emen

t la

prot

ectio

n du

terr

ain

et

cher

chen

t à fa

ire p

rogr

esse

r la

balle

en

zone

ava

nt.

• M

atch

à 4

con

tre 4

sur

un

terr

ain

de 1

4m s

ur 7

m o

ppos

ant d

es é

quip

es d

ont l

e ra

ppor

t de

forc

e es

t équ

ilibr

é à

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ri (1

). •

Cha

que

équi

pe d

ispu

te a

u m

oins

2 re

ncon

tres

en u

n se

t de

25 p

oint

s (jo

ué a

u po

int d

écis

if). A

u co

urs

des

phas

es d

e je

u,

des

tem

ps d

e co

ncer

tatio

n so

nt p

révu

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Bulletin officiel spécial n° 9 du 15 octobre 2009

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Spécial Rénovation de la voie professionnelle à compter de la rentrée 2009 - Diplôme intermédiaire (C.A.P., B.E.P.) NOR : MENE0922333N RLR : 543-0c note de service n° 2009-138 du 25-9-2009 MEN - DEGESCO A2-2

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie

La rénovation de la voie professionnelle est entrée dans sa phase de généralisation à la rentrée 2009. La circulaire n° 2009-028 du 18 février 2009, publiée au B.O.E.N. spécial n° 2 du 19 février 2009, a précisé les objectifs de cette rénovation et les principales mesures permettant de les atteindre. Au même B.O.E.N. ont été publiés les premiers textes réglementaires : les décrets et un certain nombre d’arrêtés d’application. Un deuxième train de mesures visant principalement la mise en œuvre du diplôme intermédiaire, C.A.P. ou B.E.P. rénové, passé en cours de cursus de préparation du baccalauréat professionnel en trois ans, a fait l’objet d’arrêtés publiés cet été au Journal officiel. Ont notamment été publiés les arrêtés de création de 27 spécialités de B.E.P. rénové. La présente note de service a pour objet d’apporter des précisions sur les conditions d’application de ces nouvelles dispositions. I - La désignation du diplôme intermédiaire Au cours du cycle de préparation du baccalauréat professionnel en trois ans, les élèves se présentent obligatoirement et les apprentis facultativement aux épreuves d’un diplôme de niveau V. Ce diplôme intermédiaire est, soit un C.A.P., soit un B.E.P. L’arrêté du 20 juillet 2009 relatif aux certificats d’aptitude professionnelle et aux brevets d’études professionnelles prévus à l’article D.337-59 du code de l’Éducation indique, pour chaque spécialité de baccalauréat professionnel, la spécialité de C.A.P. ou de B.E.P. qui pourra, seule, être présentée. Pour 26 spécialités de baccalauréat professionnel, le C.A.P. a été choisi comme diplôme intermédiaire. Pour certaines spécialités de baccalauréat professionnel, deux C.A.P. ont été désignés : ainsi notamment, pour la spécialité « boulanger-pâtissier », les jeunes pourront se présenter, soit au C.A.P. de boulanger, soit à celui de pâtissier. Pour tous les C.A.P. passés au cours du cycle conduisant au baccalauréat professionnel, l’article D.337-4 du code de l’Éducation prévoit que la durée de la période de formation en milieu professionnel (P.F.M.P.) - qui est intégrée dans la P.F.M.P. de la spécialité de baccalauréat correspondante - ne peut être inférieure à huit semaines. Le diplôme intermédiaire de toutes les autres spécialités de baccalauréat professionnel est un B.E.P. « rénové ». La durée de la P.F.M.P, qui est également intégrée dans celle du baccalauréat professionnel, est en règle générale de six semaines. Il reste quelques spécialités de baccalauréat professionnel pour lesquelles l’arrêté de création du C.A.P. ou B.E.P. choisi comme diplôme intermédiaire doit être prochainement validé par la commission professionnelle consultative compétente. Il s’agit du baccalauréat professionnel « sécurité- prévention » et des baccalauréats professionnels « artisanat et métiers d’art ». II - Le B.E.P. ancien régime et le B.E.P. rénové Il est rappelé que, à compter de la rentrée scolaire 2009-2010, seules quatre spécialités de B.E.P. continuent à faire l’objet, à titre transitoire, d’un cursus de formation autonome de deux ans. Il s’agit des B.E.P. : - carrières sanitaires et sociales ; - conduite et services dans les transports routiers ; - métiers de la restauration et de l’hôtellerie ; - optique lunetterie. S’agissant de la formation comme de la certification, ils demeurent régis par les dispositions réglementaires antérieures. Toutefois, le B.E.P. « métiers de la restauration et de l’hôtellerie » peut être passé par deux types de candidats sous statut scolaire ou d’apprenti : - ceux qui sont dans un cursus de formation autonome ; - ceux qui préparent le baccalauréat professionnel « restauration » en trois ans et le passeront en tant que diplôme intermédiaire.

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Les jeunes déjà engagés dans une formation de B.E.P. l’année précédente la poursuivront jusqu’à son terme. Les arrêtés régissant ces spécialités seront abrogés à l’issue de la session d’examen de 2010, voire de celle de 2011 lorsqu’une session de rattrapage est prévue. Les nouvelles spécialités de B.E.P. rénové qui ont été créées ne font pas l’objet, pour les élèves et les apprentis, d’un cursus de formation spécifique, mais sont préparées et passées dans le cadre de la formation conduisant au baccalauréat professionnel. Ces diplômes peuvent cependant être obtenus de manière autonome selon d’autres modes : succès à l’examen des candidats individuels ou des candidats de la formation continue et validation des acquis de l’expérience. La première session d’examen des B.E.P. rénovés est prévue en 2011. III - L’enseignement professionnel Les jeunes qui se présentent aux épreuves du diplôme intermédiaire sont en formation de baccalauréat professionnel. Ils ne suivent pas d’enseignement ou de formation en milieu professionnel spécifique au C.A.P. ou B.E.P. concerné. Il est rappelé que, sauf cas particulier de rénovation, les référentiels de baccalauréat professionnel ne sont pas modifiés. Ce sont les spécialités de B.E.P. rénové qui ont été élaborées au sein des commissions professionnelles consultatives de telle sorte que les compétences professionnelles à acquérir soient parfaitement intégrées dans celles du baccalauréat professionnel correspondant. Les C.A.P. qui ont été choisis comme diplôme intermédiaire l’ont été selon les mêmes critères. IV - L’enseignement général 1) au B.E.P. : Les nouveaux programmes d’enseignement général de baccalauréat professionnel s’appliquent aux jeunes entrant en seconde professionnelle à la rentrée 2009. L’évaluation de l’enseignement général au B.E.P. se fera donc sur la base de ces programmes. Pour la plupart des disciplines, les programmes d’enseignement général publiés au B.O.E.N. spécial du 19 février 2009 définissent d’ailleurs les référentiels de certification de B.E.P. Les modalités d’évaluation de l’enseignement général du B.E.P. ont été fixées par l’arrêté du 8 juillet 2009. L’examen comportera trois unités générales : - français, histoire-géographie et éducation civique ; - mathématiques-sciences ou seulement mathématiques (pour les spécialités du secteur des services) ; - éducation physique et sportive. L’enseignement général de prévention-santé-environnement fait l’objet d’une évaluation spécifique dans le cadre de l’épreuve professionnelle pratique. L’enseignement de langue vivante ne donnera pas lieu à une évaluation dans le cadre d’une épreuve de l’examen du B.E.P. Toutefois, une qualification « langue vivante» pourra être inscrite sur le diplôme, pour les candidats sous statut scolaire ou d’apprenti en centre de formation d’apprentis ou section d’apprentissage habilité. Elle mentionnera le niveau du cadre européen commun de référence pour les langues atteint par le candidat. Les candidats devront en faire la demande lors de leur inscription à l’examen en précisant la langue choisie parmi celles enseignées dans l’établissement. Les modalités d’évaluation seront précisées prochainement dans une note de service spécifique. S’agissant des quatre spécialités de B.E.P. maintenues, elles demeurent régies par l’arrêté du 11 janvier 1988 et celui du 3 août 1994 fixant les modalités d’évaluation de l’enseignement général dans les brevets d’études professionnelles et continuent à relever des anciens programmes. 2) au C.A.P. Les jeunes entrés en seconde professionnelle à la rentrée 2009 afin de préparer des baccalauréats professionnels pour lesquels le diplôme intermédiaire désigné est un C.A.P. suivront les programmes d’enseignement général de baccalauréat professionnel. Les programmes d’enseignement général de C.A.P. sont en cours de rénovation afin de les mettre en cohérence avec ceux de baccalauréat professionnel. Cette rénovation vise notamment à permettre aux candidats au baccalauréat professionnel de passer le C.A.P. diplôme intermédiaire et facilitera également la poursuite d’études vers le baccalauréat professionnel des jeunes qui auront obtenu préalablement un C.A.P. Ces programmes rénovés entreront en application dès septembre 2010. Il est rappelé que d’ores et déjà, depuis la rentrée 2009, le programme de prévention santé environnement se substitue à celui de vie sociale et professionnelle. V - Les modalités de certification 1) Candidats entrés en formation de baccalauréat professionnel en trois ans à la rentrée 2009 Pour les candidats au B.E.P. sous statut scolaire en établissement public ou privé sous contrat ou sous statut d’apprenti en centre de formation d’apprentis ou section d’apprentissage habilité, quatre épreuves, dont deux professionnelles,

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seront évaluées par contrôle en cours de formation (C.C.F.). Ce contrôle sera effectué au cours des deuxième et troisième semestres de formation de baccalauréat professionnel. L’épreuve de français, histoire-géographie et éducation civique sera passée sous forme ponctuelle à la fin de la première professionnelle ou de la deuxième année de contrat d’apprentissage. Au C.A.P., l’évaluation est effectuée conformément au règlement d’examen de chaque spécialité. L’arrêté du 20 juillet 2009 modifie les arrêtés fixant les conditions d’habilitation des centres de formation d’apprentis ou section d’apprentissage à mettre en œuvre le C.C.F. Il permet aux centres de formation d’apprentis, qui sont habilités à mettre en œuvre le C.C.F. pour l’obtention d’une spécialité de baccalauréat professionnel, à mettre en œuvre ce contrôle en vue de l’obtention de la spécialité de C.A.P. ou de B.E.P. désignée comme diplôme intermédiaire, sans avoir à en faire la demande spécifique. 2) Candidats entrés en formation de baccalauréat professionnel en trois ans, dit expérimental, à la rentrée 2008 Les candidats sous statut scolaire et d’apprenti relèvent toujours du décret n° 2004-659 du 30 juin 2004 : ils ont la possibilité, sur la base du volontariat, de passer, au cours de leur cursus de formation de baccalauréat professionnel, un diplôme de niveau V du même secteur professionnel. En ce qui concerne les B.E.P., il ne peut s’agir naturellement que d’un B.E.P. « ancien régime ». Il apparaît souhaitable que ces jeunes puissent passer les épreuves du diplôme intermédiaire dans des conditions similaires à celles des élèves entrés en formation à la rentrée 2009. Il convient donc de demander aux établissements d’inscrire ces élèves à l’examen comme candidats en formation initiale et non comme candidats individuels afin de leur permettre de se présenter aux épreuves en C.C.F. prévues par le règlement d’examen de chaque spécialité. Dans tous les cas, le diplôme intermédiaire sera délivré à la fin de la classe de première professionnelle. L’application OCEAN sera modifiée afin de prendre en compte les nouvelles modalités de certification du B.E.P. Vous trouverez en annexe un tableau faisant apparaître le calendrier de mise en œuvre du B.E.P. pour les candidats sous statut scolaire. Pour le ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du Gouvernement et par délégation, Le directeur général de l’enseignement scolaire Jean-Louis Nembrini Annexe Rappel de calendrier pour les candidats sous statut scolaire au B.E.P.

Année scolaire 2009-2010 Année scolaire 2010-2011 Année scolaire 2011-2012

Première année de B.E.P. « ancien régime » seulement pour les quatre B.E.P. maintenus

Deuxième année de B.E.P. « ancien régime », seulement pour les quatre B.E.P. maintenus

Au choix de la famille de l’élève, arrêt des études ou classe de première de bac. pro.

Deuxième année de B.E.P. « ancien régime »

Au choix de la famille et de l’élève, arrêt des études ou classe de première de bac pro

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Classe de seconde de bac pro et premières situations de C.C.F. en vue de l’obtention du B.E.P. « rénové »

Classe de première de bac pro : -suite et fin du C.C.F. en vue de l’obtention du B.E.P. rénové » (+ premières situations d’évaluation bac pro) ; - passage de l’épreuve ponctuelle de F, H-G et E.C. en fin d’année

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Classe de première de bac. pro. « expérimental » avec passage facultatif du B.E.P. (ancien régime)

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Enseignements élémentaire et secondaire Éducation physique et sportive

Évaluation de l’éducation physique et sportive aux examens du baccalauréat professionnel, du certificat d’aptitude professionnelle et du brevet d’études professionnelles NOR : MENE0922931N RLR : 933-4, 5, 6 note de service n° 2009-141 du 8-10-2009 MEN - DGESCO A262

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours d’Ile-de-France

La présente note de service précise les modalités d'évaluation de l'éducation physique et sportive (E.P.S.) au baccalauréat professionnel, au certificat d’aptitude professionnelle (C.A.P.) et au brevet d’études professionnelles (B.E.P.), définies par l'arrêté du 15 juillet 2009 et applicables à compter de la session 2011 de l’examen pour les C.A.P. et B.E.P. et 2012 pour le baccalauréat professionnel. En fonction de la situation de chaque candidat au baccalauréat professionnel, au B.E.P. et au C.A.P., l'évaluation de l’E.P.S. s'effectue soit en contrôle en cours de formation (C.C.F.), soit en examen terminal, soit en contrôle adapté, selon des modalités fixées par les articles 2 à 5 de l’arrêté du 15 juillet 2009 précité. Pour le CCF, les situations d’évaluation pourront être mises en œuvre dès l’année scolaire 2009-2010 pour les C.A.P. et B.E.P. et à compter de l’année scolaire 2010-2011 pour le baccalauréat professionnel. La présente note se substitue à la note de service n° 05-179 du 4 novembre 2005 dans les conditions prévues aux paragraphes précédents. 1 - Le contrôle en cours de formation Le C.C.F. vient ponctuer chaque module de formation (ou cycle d’apprentissage). Les dates des contrôles sont définies et précisées par chaque établissement de formation, y compris celles des contrôles organisés en fin d’année pour les élèves en cas de blessure médicalement attestée lors des situations d’évaluation du C.C.F. 1.1 Le choix des épreuves et leur notation a) Baccalauréat professionnel Choix des épreuves Parmi l’ensemble des unités de formations (cycles d’apprentissage) offertes à l’élève dans les classes de première et terminale, identifiées dans le projet pédagogique d’E.P.S., chaque établissement propose à l’élève de terminale le choix de son « ensemble certificatif ». Chaque ensemble certificatif est composé de trois épreuves relevant obligatoirement de trois compétences propres à l’E.P.S. différentes. Le candidat choisit en classe terminale un « ensemble certificatif », faisant appel au maximum à une unité de formation évaluée en classe de première, les deux autres sont obligatoirement validées en classe terminale à partir des unités de formation offertes au groupe-classe. Deux épreuves au moins sont issues de la « liste nationale des épreuves » (cf. annexe 1 de l’arrêté du 15 juillet 2009). La troisième épreuve peut être issue de la « liste académique des épreuves ». Notation Dans le cadre du C.C.F., la notation de chaque épreuve au baccalauréat professionnel est effectuée par l’enseignant du groupe-classe qui met en œuvre l’enseignement d’E.P.S., commun au groupe classe de l’année en cours, selon les dispositions définies à l’article 11 de l’arrêté du 15 juillet 2009. Chacune des trois épreuves est notée sur 20 points. Au terme de la classe de terminale, le total des points obtenus à l’« ensemble certificatif » est divisé par trois pour obtenir une note individuelle sur 20. b) B.E.P. et C.A.P. Choix des épreuves Parmi l’ensemble des unités de formation (cycles d’apprentissage) offertes à l’élève au cours des 1ère et 2ème année de formation, identifiées dans le projet pédagogique d’E.P.S., chaque établissement offre à l’élève de première le choix de son « ensemble certificatif » en vue de l’obtention du C.A.P. ou du B.E.P. Chaque ensemble certificatif est composé de trois épreuves relevant obligatoirement de trois compétences propres à l’E.P.S. différentes. Le candidat choisit au cours de la 2ème année de formation un « ensemble certificatif », comprenant au maximum deux unités de formation issues de la 1ère année de formation, la ou les autres étant évaluée(s) l’année suivante parmi les unités proposées au groupe-classe. Deux épreuves au moins sont issues de la « liste nationale des épreuves ». La troisième peut être issue de la « liste académique des épreuves ».

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Notation Dans le cadre du contrôle en cours de formation, la notation de chaque épreuve aux C.A.P. et B.E.P. est effectuée par l’enseignant du groupe-classe qui met en œuvre l’enseignement d’E.P.S. pour le groupe-classe de l’année en cours, selon les dispositions définies à l’article 11 de l’arrêté du 15 juillet 2009. Chacune des trois épreuves est notée sur 20 points. Au terme de la classe de première, le total des points obtenus à l’ensemble certificatif est divisé par trois pour obtenir une note individuelle sur 20. 1.2 Les conditions exceptionnelles et les modalités d’application Quel que soit l’examen concerné, lorsqu'un établissement est, pour des raisons techniques ou matérielles, dans l'impossibilité de dispenser l'enseignement prévu des trois activités avant la fin de l'année terminale de l’examen, il peut être autorisé par le recteur, après expertise de l'inspection pédagogique régionale d’éducation physique et sportive, à proposer en C.C.F. deux épreuves relevant de deux compétences propres différentes, au lieu de trois. L’une des épreuves peut être issue de la liste académique des épreuves. Il peut aussi, à titre exceptionnel, demander au recteur l’autorisation d’inscrire ses élèves à l’examen terminal, au même titre que les établissements ou les élèves relevant de l'article 3 de l’arrêté du 15 juillet 2009. 1.3 Les référentiels de certification et d’évaluation Les référentiels de certification et d’évaluation respectent les niveaux d’exigence et le référentiel de compétences attendues, fixés par les programmes d’éducation physique et sportive en vigueur. Chaque référentiel est décliné sous forme de fiches qui présentent, pour chaque épreuve, ses modalités d’organisation de l’épreuve, les éléments d’évaluation, les niveaux et les échelles de notation. Dans chacune des épreuves, l'évaluation de l'efficacité du candidat représente au moins 60 % de la note finale. Selon les épreuves, le pourcentage restant prend en compte un ou plusieurs éléments complémentaires qui participent à l'atteinte des compétences. À titre d'exemples, ceux-ci peuvent concerner l'organisation motrice, la sécurité, la prévisibilité, les rôles sociaux. À partir des fiches ci-dessus, compte tenu des caractéristiques de l’établissement, les équipes d’enseignants élaborent des outils spécifiques pour réaliser la notation. a) Pour les épreuves issues de la « liste nationale des épreuves » Baccalauréat professionnel Conformément aux programmes et à son référentiel de compétences attendues, les exigences pour chacune des épreuves correspondent au niveau 4 de compétence attendue. Dans les établissements disposant des moyens nécessaires (pas de coût de fonctionnement supplémentaire, présence d’au moins deux enseignants d’éducation physique et sportive dans l’établissement), l’évaluation pourra être assurée par deux examinateurs dont l’un est nécessairement l’enseignant du groupe-classe. Ils procéderont conjointement à la notation de chaque épreuve selon un calendrier prévu et les exigences fixées par les référentiels. B.E.P. et C.A.P. Conformément aux programmes et à son référentiel de compétences attendues, les exigences pour chacune des épreuves correspondent au niveau 3 de compétence attendue. b) Pour les épreuves issues de la « liste académique des épreuves » Un référentiel académique de certification est élaboré par la commission académique d’harmonisation et de proposition des notes avec l’avis d’expertise de l'inspecteur pédagogique régional d’éducation physique et sportive. Il accompagne la liste des épreuves arrêtées par le recteur. Il est transmis, pour information, à la commission nationale d’évaluation. 2 - L'examen terminal Quel que soit l’examen concerné, les candidats choisissent deux épreuves, à partir de la « liste nationale des couples d’épreuves » en annexe 2 de l’arrêté du 15 juillet 2009. Les deux épreuves doivent être réalisées au cours d'une seule journée, sauf exception, pour un même candidat. La date est fixée par le recteur. Chacune des deux épreuves est notée sur 20 points. Le total des points obtenus pour le couple d’épreuves est divisé par deux pour obtenir une note individuelle sur 20. La note obtenue par chacun des candidats est transmise ensuite au président du jury pour attribution définitive. Un bilan de la session est établi à partir des rapports des responsables des centres d'examen. Plusieurs centres d’examen peuvent être organisés dans une académie, ils sont placés sous la responsabilité d’un enseignant nommé par le recteur. 3 - Les dispositions particulières au contrôle adapté a) Candidats présentant un handicap ou une inaptitude partielle attestée par l’autorité médicale scolaire en début d’année scolaire En référence à l’article 5 de l’arrêté du 15 juillet 2009, le contrôle adapté est destiné aux candidats présentant un handicap ou une inaptitude partielle attestée par l’autorité médicale scolaire. Dès lors que le handicap ou l’inaptitude partielle nécessite une pratique adaptée de certaines activités, les candidats relevant du contrôle en cours de formation sont évalués, aux examens des C.A.P.-B.E.P. et du baccalauréat professionnel, sur deux épreuves

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Bulletin officiel n°42 du 12 novembre 2009

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adaptées relevant de deux compétences propres différentes. Les candidats qui relèvent de l’examen ponctuel terminal, lorsque leur inaptitude partielle ou leur handicap l’exige, sont évalués aux C.A.P.-B.E.P. et baccalauréat professionnel sur une seule épreuve adaptée. Dans le cadre du C.C.F., les adaptations, proposées par les établissements en début d’année, à la suite de l’avis médical, sont arrêtées par le recteur après avis de la commission académique d’harmonisation et de proposition des notes. Dans le cadre de l’examen ponctuel terminal, les modalités sont arrêtées par le recteur après avis de la commission académique d’harmonisation et de proposition des notes. Les services de santé scolaire et la commission académique d'harmonisation et de proposition des notes sont associés à l’élaboration de ces modalités de contrôle. b) Candidats présentant une inaptitude physique en cours d’année scolaire En cas d’inaptitude du candidat en cours d’année scolaire, dûment attestée par la médecine scolaire, ne permettant plus d’évaluer la performance du candidat au terme de l’enseignement, il revient à l’enseignant du groupe classe d’apprécier la situation pour soit : - renvoyer l’élève au contrôle fixé en fin d’année scolaire pour chaque établissement ; - permettre une certification sur deux épreuves, pour le candidat dont l’inaptitude en cours d’année est attestée et qui ne peut, de ce fait, présenter la troisième épreuve physique de son ensemble certificatif ; - ne pas formuler de note et porter la mention « dispensé d’éducation physique et sportive pour raisons médicales » si l’élève ne peut subir au moins deux épreuves. c) Candidat absent à une des situations d’évaluation Lorsqu’un élève est absent à une des situations d’évaluation de l’ensemble certificatif sans motif valable, la note zéro est attribuée à cette situation d’évaluation et la note finale sera la moyenne des trois notes obtenues. 4 - La dispense de l’épreuve d’E.P.S. à l’examen Seuls les handicaps ne permettant pas une pratique adaptée au sens de la circulaire n° 94-137 du 30 mars 1994 entraînent une dispense d'épreuve, conformément aux dispositions de l’article D. 312-4 du code de l’Éducation. Les candidats de la formation continue doivent solliciter une dispense de l’épreuve d’E.P.S. pour pouvoir en bénéficier (arrêté du 15 juillet 2009). Il n’y a plus de dispense automatique. 5 - La commission académique et la commission nationale Le rôle et le fonctionnement de la commission académique d’harmonisation et de proposition de notes et de la commission nationale, prévues par les articles 10 et 11 de l’arrêté du 15 juillet 2009 précité, sont précisés par la note de service n° 2002-131 du 12 juin 2002 modifiée relative à l’évaluation de l’E.P.S. aux baccalauréats de l’enseignement général et technologique. L'établissement propose un protocole d'évaluation des épreuves qui définit les « ensembles certificatifs » d'épreuves proposées aux élèves, les modalités d'organisation du C.C.F., les outils de notation, les aménagements du contrôle adapté, les périodes de l'année scolaire retenues pour les épreuves, les informations simples et explicites portées à la connaissance des élèves et des familles. Ce protocole est transmis, pour validation, à la commission académique d’harmonisation et de proposition des notes. Le calendrier des épreuves et les repères de l'évaluation sont portés à la connaissance de l'ensemble de la communauté éducative, aux familles et aux élèves, sous la responsabilité du chef d'établissement. Pour le ministre de l’Éducation nationale, porte-parole du Gouvernement et par délégation, Le directeur général de l’enseignement scolaire Jean-Louis Nembrini Annexe Référentiels nationaux de certification et d’évaluation de l’E.P.S. aux C.A.P., B.E.P. et baccalauréat professionnel Acrosport Arts du cirque Badminton Basket-ball Course de demi-fond Course de haies Course de relais vitesse Course d’orientation Course en durée Danse chorégraphie collective Escalade Football Gymnastique au sol Handball

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