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/ 45 6 es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net Roger Jon Ellory Royaume-Uni Roger Jon Ellory est un écrivain britannique, auteur de romans policiers et de thrillers. Il est né à Birmingham le 20 juin 1965. Après avoir connu l’orphelinat et la prison, il devient guitariste dans un groupe de Rhythm’n Blues puis photographe, avant de se consacrer à l’écriture. Quatre de ses romans sont traduits en français. Après la mafia dans Vendetta et la CIA dans Les Anonymes, c’est à la police de New York, autre figure de la mythologie américaine, que Roger J. Ellory s’intéresse dans son dernier roman traduit, Les Anges de New York. L’auteur Zoom D. R. Le crime Frank Parrish, inspecteur au NYPD, a des difficultés relationnelles. Avec sa femme, avec sa fille, avec sa hiérarchie. C’est un homme perdu, qui n’a jamais vraiment résolu ses problèmes avec son père, mort assassiné en 1992 après avoir été une figure légendaire des Anges de New York, ces flics d’élite qui, dans les années quatre-vingt, ont nettoyé Manhattan de la pègre et des gangs. Alors qu’il vient de perdre son partenaire et qu’il est l’objet d’une enquête des affaires internes, Frank s’obstine, au prix de sa carrière et de son équilibre mental, à creuser une affaire apparemment banale, la mort d’une adolescente. Persuadé que celle-ci a été la victime d’un tueur en série qui sévit dans l’ombre depuis longtemps, il essaie obstinément de trouver un lien entre plusieurs meurtres irrésolus. Mais, ayant perdu la confiance de tous, son entêtement ne fait qu’ajouter à un passif déjà lourd. Contraint de consulter une psychothérapeute, Frank va lui livrer l’histoire de son père et des Anges de New York, une histoire bien différente de la légende communément admise. Mais il y a des secrets qui, pour le bien de tous, gagneraient à rester enterrés. Avec ce récit d’une rare profondeur, qui n’est pas sans évoquer des films comme Serpico, La Nuit nous appartient, ou encore Copland, Ellory offre à la fois un grand thriller au suspense omniprésent et le portrait déchirant d’un homme en quête de justice et de rédemption. Ressources Le site des éditions Sonatine : www.sonatine-editions.fr Le site officiel de Roger Jon Ellory (vidéos, lectures...) : http://www.rjellory.com/ Les Anges de New York, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau (Sonatine, 2012) (552 p.) Les Anges de New York, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau (Sonatine, 2012) (552 p.) Les Anonymes, Livre CD (Audiolib, 2011) Les Anonymes, traduit de l’anglais par Clément Baude (Sonatine, 2010) (756 p.) Vendetta, Livre CD (Audiolib, 2010) Vendetta, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau (Sonatine, 2009 ; LGF, 2010) (651 p.) Seul le silence, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau (Sonatine, 2008 ; LGF, 2009) (504 p.) L’œuvre

Roger-Jon Ellory

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Roger-Jon Ellory

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Page 1: Roger-Jon Ellory

/ 456es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net

Roger Jon ElloryRoyaume-Uni

Roger Jon Ellory est un écrivain britannique, auteur de romans policiers et de thrillers. Il est né à Birmingham le 20 juin 1965. Après avoir connu l’orphelinat et la prison, il devient guitariste dans un groupe de Rhythm’n Blues puis photographe, avant de se consacrer à l’écriture. Quatre de ses romans sont traduits en français. Après la mafia dans Vendetta et la CIA dans Les Anonymes, c’est à la police de New York, autre figure de la mythologie américaine, que Roger J. Ellory s’intéresse dans son dernier roman traduit, Les Anges de New York.

L’auteur Zoom

D. R.

Le crime

Frank Parrish, inspecteur au NYPD, a des difficultés relationnelles. Avec sa femme, avec sa fille, avec sa hiérarchie. C’est un homme perdu, qui n’a jamais vraiment résolu ses problèmes avec son père, mort assassiné en 1992 après avoir été une figure légendaire des Anges de New York, ces flics d’élite qui, dans les années quatre-vingt, ont nettoyé Manhattan de la pègre et des gangs. Alors qu’il vient de perdre son partenaire et qu’il est l’objet d’une enquête des affaires internes, Frank s’obstine, au prix

de sa carrière et de son équilibre mental, à creuser une affaire apparemment banale, la mort d’une adolescente. Persuadé que celle-ci a été la victime d’un tueur en série qui sévit dans l’ombre depuis longtemps, il essaie obstinément de trouver un lien entre plusieurs meurtres irrésolus. Mais, ayant perdu la confiance de tous, son entêtement ne fait qu’ajouter à un passif déjà lourd. Contraint de consulter une psychothérapeute, Frank va lui livrer l’histoire de son père et des Anges de New York, une histoire bien différente de la légende communément admise. Mais il y a des secrets qui, pour le bien de tous, gagneraient à rester enterrés. Avec ce récit d’une rare profondeur, qui n’est pas sans évoquer des films comme Serpico, La Nuit nous appartient, ou encore Copland, Ellory offre à la fois un grand thriller au suspense omniprésent et le portrait déchirant d’un homme en quête de justice et de rédemption.

Ressources

Le site des éditions Sonatine :www.sonatine-editions.fr

Le site officiel de Roger Jon Ellory (vidéos, lectures...) :http://www.rjellory.com/

Les Anges de New York, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau (Sonatine, 2012) (552 p.)

Les Anges de New York, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau (Sonatine, 2012) (552 p.) Les Anonymes, Livre CD (Audiolib, 2011)Les Anonymes, traduit de l’anglais par Clément Baude (Sonatine, 2010) (756 p.)Vendetta, Livre CD (Audiolib, 2010)Vendetta, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau (Sonatine, 2009 ; LGF, 2010) (651 p.)Seul le silence, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau (Sonatine, 2008 ; LGF, 2009) (504 p.)

L’œuvre

Page 2: Roger-Jon Ellory

/ 466es Assises Internationales du Roman / Un événement conçu et réalisé par Le Monde et la Villa Gillet / Du 28 mai au 3 juin 2012 aux Subsistances (Lyon) / www.villagillet.net

Seul le silence, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau (Sonatine, 2008 ; LGF, 2009) (504 p.)

Joseph Vaughan, écrivain à succès, tient en joue un tueur en série, dans l’ombre duquel il vit depuis bientôt trente ans. Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps horriblement mutilé d’une fillette assassinée. La première victime d’une

longue série qui laissera longtemps la police impuissante. Des années plus tard, lorsque l’affaire semble enfin élucidée, Joseph décide de changer de vie et de s’installer à New York pour oublier les séquelles de cette histoire qui l’a touché de trop près. Lorsqu’il comprend que le tueur est toujours à l’œuvre, il n’a d’autre solution pour échapper à ses démons, alors que les cadavres d’enfants se multiplient, que de reprendre une enquête qui le hante afin de démasquer le vrai coupable, dont l’identité ne sera révélée que dans les toutes dernières pages. Plus encore qu’un roman de serial killer à la mécanique parfaite et au suspense constant, Seul le silence marque une date dans l’histoire du thriller. Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, sans concession aucune, R.J. Ellory évoque autant William Styron que Norman Mailer par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu’il met en jeu.

« Un véritable piège, dévorant, parfaitement construit (…). Un impeccable thriller, d’une éclatante noirceur, un livre magnifique sur l’énigme du Mal et la culpabilité, la rédemption par l’écriture. »

Télérama

Vendetta, traduit de l’anglais par Fabrice Pointeau (Sonatine, 2009 ; LGF, 2010) (651 p.)

2006, La Nouvelle-Orléans. Catherine, la fille du gouverneur de Louisiane, est enlevée, son garde du corps assassiné. Confiée au FBI, l’enquête prend un tour imprévu : le kidnappeur, Ernesto Perez, se livre aux autorités et demande à s’entretenir avec Ray Hartmann, un obscur

fonctionnaire qui travaille à Washington dans une unité de lutte contre le crime organisé. À cette condition seulement il permettra aux enquêteurs de retrouver la jeune fille saine et sauve. A sa grande surprise, Hartmann est donc appelé sur les lieux. C’est le début d’une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va peu à peu retracer son itinéraire, l’incroyable récit d’une vie de tueur à gages au service de la mafia, un demi-siècle de la face cachée de l’Amérique, de Las Vegas à Chicago, depuis Castro et Kennedy jusqu’à nos jours. Quel est le véritable enjeu de cette confrontation ? Pourquoi Perez souhaite-t-il Hartmann comme seul interlocuteur ? Alors qu’une course contre la montre s’engage pour retrouver Catherine et que, dans l’ombre, la mafia et les autorités s’inquiètent du dialogue qui s’établit entre les hommes, Hartmann ira de surprise en surprise jusqu’à l’incroyable coup de théâtre final. Avec ce roman d’une envergure impressionnante, R.J. Ellory retrace cinquante ans d’histoire clandestine des Etats-Unis à travers une intrigue qui ne laisse pas une seconde de répit au lecteur. Maître de la manipulation, il mêle avec une virtuosité étonnante les faits réels et la fiction, le Cinémascope et le tableau intime, tissant ainsi une toile diabolique d’une rare intensité.

« Un roman fascinant sur la loyauté, l’amour et l’obsession de la revanche. »

Les Inrockuptibles

Les Anonymes, traduit de l’anglais par Clément Baude (Sonatine, 2010) (756 p.)

Washington. Quatre meurtres aux modes opératoires identiques. Il semblerait qu’un serial killer soit à l’œuvre. Pour l’inspecteur Miller, une investigation classique. Jusqu’au moment où il découvre qu’une des victimes vivait sous une fausse identité. Et ce qui semblait être une banale

enquête prend une ampleur toute différente, et va conduire Miller dans les arcanes de la CIA et le confronter aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain.Alliant la polémique à un suspense digne des plus grands polars, R. J. Ellory invente le thriller du siècle nouveau et lui donne une nouvelle dimension, loin de tous les stéréotypes du genre. Sur un arrière-plan historique qu’il serait criminel de divulguer ici, il mène une intrigue magistrale, jusqu’au cœur du système politique américain.

« Un véritable aboutissement du genre. Des fanfares devraient saluer l’arrivée d’un thriller de cette ambition, de cette puissance et de cette maîtrise »

The Guardian