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Répertoire des églises et chapelles du diocèse de St

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R . C O U F F O N

Répertoire l e s Enlises et Chapelles y

DU DIOCÈSE DE ST-BRIEOC ET TRÉ&OIER

TROISIÈME FASCICULE

(SAINT - I G E A U X — YVIGNAC) T A B L E S

EXTRAIT DES MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ D'ÉMULATION

DES COTES-DU-NORD

L E S P R E S S E S BRETONNES -- SAINT-BRIEUC

19411

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Répertoire des Eglises et Chapelles DU DIOCÈSE DE SAINT-BRIEUC & TRÉGUIER

(SUITE ET FIN)

SAINT-IGEAUX (Q.)

Ancienne trêve de Laniscat, érigée en commune et succur- sale le II janvier 1829.

EGLISE SAINT-IGNACE. — L'édifice actuel, en forme de croix latine avec chevet peu accentué, date du début du xvie siècle. Le clocher, plus récent, fut construit en 1667, par Nicolas Hurel sur plans de G. Jacob, mais sa partie haute a été réédifiée au xixe siècle avec d'anciens matériaux. Le pignon du .transept est orné des armes des seigneurs de Correc.

Mobilier : Quelques restes de boiseries du XVII siècle. Statues anciennes de saint Ignace, sainte Vierge (2 dont une couronnée par des anges), saint Pierre, saint Yves ; belle croix de procession.

CHAPELLE N.-D. DE FICHAN, dédiée à N.-D. des Vertus. — Edi- fice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés et contre- forts puissants. La fenêtre du chevet, à voussure profonde et remplage fleurdelysé, date du début du xvie siècle ainsi que le chevet en grand appareil. La partie basse de la chapelle, en maçonnerie de blocage, date du' XIX siècle. La chapelle fut cédée à la fabrique le 18 septembre 1816 par Jean-Marie Jégou.

Mobilier : Statues de N.-D. des Vertus, saint Cado, saint Mathurin.

SAINT-IGNEUC (ST-B.)

EGLISE SAINT-IGNACE. — Au XIV siècle, pendant la guerre de

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Succession du duché, l'église de Saint-Ignace subit de graves dépradations et la chapelle Notre-Dame, située sur le territoire de la paroisse, fut entièrement détruite. Aussi, afin de continuer les reconstructions commencées, une bulle d'indulgences fut- elle sollicitée du pape le 3o avril 1382.

Le chœur de cet ancien édifice fut restauré en i8o5. Peu après, l'église fut supprimée comme succursale en exécution du décret du 3o septembre 1807, mais rétablie ensuite. En i845 les murs de la nef avaient perdu de leur aplomb et menaçaient de s'effon- drer, il fallut reconstruire.

L'édifice actuel, en forme de croix latine, est dû aux plans de M. Maignan et fut édifié par M. Eveillard, de Lamballe. L'on â conservé au porche sud des colonnes de la fin du XII siècle. La première pierre de l'église fut bénite à la fin du mois de mai i855 ; et l'édifice, livré au culte en 1859, fut solennellement bénit le 23 juin 1861. Il porte l'inscription : D.. o. M. PIETATE FIDELIUM. M. D. CCC LVI.

Mobilier : Statue ancienne de la sainte Vierge ; et, parmi les modernes, celle de saint Igneuc.

CHAPELLE NOTRE-DAME, détruite. CHAPELLE SAINT-SÉBASTIEN, dans le cimetière. — Petit ora-

toire moderne armoyé des armes de Lorgeril et abritant une statue de saint Sébastien.

CHAPELLE DU BOIS, détruite en 1833 parce qu'elle menaçait ruines. On a édifié à la place en 1834 un autel surmonté d'une niche renfermant une statue de sainte Anne.

CHAPELLE DE LA JARRETIÈRE. — Bâtie en 1506 et désaffectée dès longtemps, elle est en ruines.

CHAPELLE LE LA BARRE, désaffectée dès longtemps. CHAPELLE DE RANLEON. — Edifice de plan rectangulaire avec

chevet circulaire reconstruit en i836.

CHAPELLE DE LORGERIL. — Chapelle funéraire des Lorgeril dédiée à la Résurrection. — Edifice de plan rectangulaire avec

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chevet à pans coupés, présentant des restes de la fin du xvie s. et restauré en i833.

SAINT-JACUT-DE-LA-MER (D.)

Ancienne paroisse de Notre-Dame de Landouar qui prit le nom de l'abbaye de Saint-Jacut.

EGLISE NOTRE-DAME. — En forme de croix latine, elle com- prend une nef avec bas côtés de cinq travées plus celle du clocher, un transept et un chœur séparé de collatéraux par des colonnes.

Les travaux de ce bel édifice moderne, dû aux plans de M. Tassin, furent adjugés le 3 octobre 1930 à M. Couvidoux, entrepreneur, et commencèrent le 6 octobre. La bénédiction de la première pierre eut lieu le 22 mars 1931 et celle de l'église le 31 juillet 1932.

Mobilier : Parmi les statues modernes : saint Jacut, saint Yves et un saint Christophe, copie d'une statue du xve s. armoyée aux armes des Millon.

Dans les vitraux modernes des ateliers Rault, on trouve entre autres : saint Brieuc, saint Guillaume, saint Corentin, saint Yves, saint Malo, saint Pol de Léon, saint Guénolé, saint Samson.

ANCIENNE EGLISE. — Elle existe encore, désaffectée. Com- mencée en 1829, elle avait été terminée en 1844 et porte la date de 1842.

CHAPELLE DES EBIHENS, disparue. — Elle a donné son nom au petit port de la chapelle.

ANCIENNE ABBATIALE, détruite. — C'était un fort beau monu- ment de style normand dont M. le chanoine Lemasson a publié un dessin d'après la reproduction exécutée en 1776 par le P. Simon, architecte de la Congrégation et conservée au Musée de Dinan (v. Bibliographie).

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SAINT-JACUT-DU-MÉNÉ (ST-B.)

Ancien prieuré de l'abbaye de Saint-Jacut mentionné dès le xiie siècle.

EGLISE SAINT-JACUT. — En forme de croix latine avec chevet et extrémités des ailes du transept à pans coupés ; le clocher est encastré.

L'ancien édifice menaçant de s'écrouler en 1841, la pose de la première pierre de l'édifice actuel eut lieu le 4 avril 1843 et les travaux achevés au milieu de 1844. Les plans sont dûs à M. Lebreton, architecte. Le clocher, foudroyé en 1936, a été reconstruit aussitôt.

Mobilier moderne, à l'exception des statues anciennes de saint Jacut et de saint Gildas.

CHAPELLE DE BON-RÉCONFORT, dédiée à saint Hubert. — Edifice de plan rectangulaire avec puissants contreforts et belle corniche à modillons. Il date en majeure partie de la fin du xvie siècle avec pignon ouest plus récent, l'édifice ayant été très raccourci. La chapelle renferme les statues de la sainte Vierge et de N.-S. priant.

CHAPELLE DU PARC, sous le vocable de saint Jean-Baptiste et saint Antoine. — Edifice de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés. Il date de i656 et est actuellement en mauvais état. Fenes- trage en fleur de lys.

Mobilier : Retable du XVII siècle, statue en pierre du xv.e de saint Jean portant l'agneau sur un livre et chasse de saint Hubert.

Une charte de 1439 de l'abbaye de Boquen mentionne la ma- ladrerie de Saint-Jagu-du-Méné.

SAINT-JEAN-KERDANIEL (T.)

Ancienne trêve de Plouagat. EGLISE SAINT-JEAN-BAPTISTE. — En forme de croix latine,

avec clocher extérieur et chœur accosté de deux chapelles dont

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l'une sert de sacristie. La première pierre fut bénite le 27 sep- tembre 1874, le portail porte la date de 1882 et la consécration de l'église fut faite le 2 août 1884 par le nonce : Mgr di Rende, archevêque de Bénévent.

Mobilier : Pierre tombale de Guy de Rosmar, sr de Kerdaniel et de Coatmohan et de sa femme Jeanne Le Noir, dame de Brin- golo ; sur la longère midi armes anciennes de Pierre de Rosmar, sT de Kerdaniel et de sa femme Françoise de Larmor ; parmi les statues modernes : saint Yves.

CHAPELLE SAINT-GUIGNAN. — Edifice rectangulaire du xve s., restauré au milieu du XIX siècle, clocheton récent. Sur le pignon ouest, pennon aux armes des Rosmar. Probablement c'est là la chapelle Saint-Ninian mentionnée dès le xie siècle et dont une dîmerie de Plouagat portait le nom au XIIe siècle. Par acte du II avril 146o, la duchesse Françoise d'Amboise avait acheté de Jean Eder cette dîme, dite alors dixme de Saint-Guenien en Plouagat-Châtelaudren. Elle la transporta avec d'autres aux dames de Nazareth, couvent fondé au Bondon près Vannes, par contrat du 11 février 1466.

Mobilier : Statues anciennes de saint Guignan, sainte Trinité, saint Eloi et deux statues sans nom.

A peu de distance, beau calvaire en granit avec saint Michel opposé à la Crucifixion.

SAINT-JOUAN-DE-L'ISLE (ST-M.)

Ancienne paroisse relevant de l'abbaye Saint-Jouin de Marne. EGLISE SAINT-JEAN-BAPTISTE. — En forme de croix latine avec

clocher extérieur et chœur cantonné de deux chapelles ouvrant également sur le transept. En avril 1894, le ministre accorda un secours de 12.000 fr. pour la reconstruction de l'église qui fut bénite le 17 janvier 1897. Elle est dûe aux plans de M. Angier.

Mobilier : Statue ancienne de saint ATmel ; piscine du XVI s. réemployée ; statue tumulare d'une dame de la Maison de la

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Moussaye dans la chapelle des fonts ; et, au bas de la nef, pierre avec inscription gothique « honour a Moussaye ».

CHAPELLE DE KERGOET, dédiée à saint Armel. — Déjà en ruines en . 1783, elle a disparu.

SAINT-JUDOCE (D.)

Cette église avait été donnée par Juhel, archevêque de Dol, à Saint-Magloire et figure dès 1158 dans la confirmation des biens de cette abbaye par le pape Adrien. Elle a été érigée en succursale le 17 mai 1821.

EGLISE SAINT-JUDOCE. — Dûe aux plans de M. Arthur Regnault, architecte à Rennes, elle comprend une nef avec bas côtés de cinq travées et clocher encastré, pas de transept, et un chœur plus étroit que la nef. La bénédiction de la première pierre eut lieu le 2 avril 1922 et celle de l'église le 23 septembre 1923. Ce nouvel édifice a été construit au centre de la paroisse et loin de l'ancien, toujours existant.

ANCIENNE EGLISE, au vieux bourg. — Edifice en forme de croix latine dont la partie basse remonte au xive siècle, le transept et le chceur au XVIII siècle. Ces derniers furent exécutés par Gilles Gourdel, entrepreneur, à qui les travaux furent adjugés le 23 oc- tobre 174o après de vives enchères entre celui-ci et Julien Rouault. de l'Hôpital, Lucas Touchet de Kerlual et Toussaint Prunier.

Mobilier : Tabernacle de la fin du XVII surmonté du Christ ressuscité. En 1694, le maître-autel ayant été interdit, parce que pas décemment orné, le recteur fit marché avec le sieur de la Porte-Piel pour y travailler. Chaire portant la date de iy58 ; statues du XVIII siècle de saint Judoce en surplis, saint Brieuc, sainte Anne, saint Joseph et sainte Marguerite dont le socle est décoré des armes des du Breil de Pontbriand de Pont-Harrouart. La statue de la sainte Vierge, aujourd'hui disparue, avait été dorée par Pierre Ride suivant devis du i5 mai 171I.

CHAPELLE DU FOURNET, déjà mentionnée au XVIIe siècle.

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Fermée pendant la Révolution, l'évêque en demandait la réou- verture le 20 brumaire an XIII.

C'est un petit édifice rectangulaire, aujourd'hui désaffecté, dans la cour du château et paraissant un peu antérieur au reste de la construction. Celle-ci porte les armes de Pierre-Hyacinthe du Fournet et de Marie-Melaine de Farcy mariés le 11 février 1734.

CHAPELLE DE CHAMPSA VOIR; détruite. CHAPELLE DU PONT-HARROUART, mentionnée en 1615, détruite. CHAPELLE DE LESTIHIER, mentionnée dès la fin du xrve siècle,

détruite.

SAINT-JULIEN (ST-B.)

Ancienne trêve de Plaintel, dite chapelle de la Ville-Jégu. A la demande de Guy du Gouray, sr de la Coste, permission d'y célébrer les offices, d'y baptiser et d'y avoir un cimetière fut accordée par le chapitre de Saint-Brieuc le 4 septembre 1690 et par l'évêque le 27 janvier 1699. Elle fut érigée en paroisse le 3o octobre 1732.

EGLISE SAINT-JULIEN. — En forme de croix latine,, avec chevet à pans coupés et clocher accosté de deux chapelles, l'édifice actuel date du XVIIIe siècle, mais a été reconstruit en grande partie au XIX La tour date en effet de 1828 ; et, en 1870, on réédifia la longère sud, le chœur, et exhaussa la longère nord. Sur les lon- gères de l'église, l'on a encastré des écussons anciens aux armes des du Gouray de la Coste et de leurs alliances : armes de Guy du Gouray et de Jeanne du Plessix-Mauron, de Christophe du Gouray et de Catherine de Triac mariés en 1541, de Guy du Gouray et de Renée Budes mariés en 1616. Dans le pavage, on relève une tombe de 1.703.

Mobilier : Chaire du XVIII siècle, décorée du Bon Pasteur et des évangélistes. Elle est semblable à celles de Lanfains et de Saint-Martin de Lamballe et, sans nul doute, dûe également à l'atelier d'Yves Corlay.

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Statues anciennes : Crucifix, saint Paul ; dans les vitraux modernes : saint Guillaume.

CHAPELLE SAINT-GILLES, dite de la Croix-Dolo, près du village de l'Hôpital. — Edifice de plan rectangulaire séparé en deux par un arc diaphragme. Il paraît avoir été presque totalement recons- truit au xviie siècle. Au chevet, pierre sculptée importante aux armes des Angier et deux autres armes de Brangays, pleines et mi parti Angier. La chapelle fut vendue le 21 frimaire an IX.

Mobilier : Statues anciennes de saint Gilles, saint Loup, et trois de la sainte Vierge, dont une du XVIII siècle.

Près de là, croix de la fin du xv' siècle, sur le fût de laquelle est représenté un chevalier en armure à genoux au pied d'un saint évêque.

CHAPELLE SAINT-MARC, au château de la Coste, détruite. Le parc renfermant une fontaine ancienne dédiée à saint Gilles, un petit oratoire dédié à ce dernier saint a été élevé an château au XIX siècle. Il est appelé dans le pays Saint-Gilles Berria (Saint- Gilles qui guérit les enfants qui crient). Le saint patron y est invoqué, en effet, pour guérir les enfants du mal de Sainte-Rade- gonde (impédigo).

SAINT-JUVAT (ST-M.)

L'église fut donnée à Léhon au milieu du XII siècle par Jehan, évêque de Saint-Malo, et figure en ii58 dans la confirma- tion des biens de Saint-Magloire par le pape Adrien.

EGLISE SAINT-JUVAT. — Elle comprend une nef avec bas côtés de quatre travées, suivie d'un chœur comprenant deux travées avec bas côtés et un chevet polygonal ; il n'y a pas de transept.

Sa construction remonte à 1364 avec portail ouest du xiie siècle réemployé ; mais elle a été presqu'entièrement recons- truite à diverses époques. Le bas côté nord date du début du xvi" siècle (i5o8), ainsi que la porte sud, encore toute gothique d 'aspect, mais déjà en plein cintre. Sur la longère nord du chœur, on lit l'inscription suivante : A ESTE BASTY DU TEMPS DE

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MISSIRE GILLE LE CORVISIER RECTEUR DE CEANS ET DE Me IAN CAHREL ET JULIEN BIFART TRESORIERS L AN 1668.

En cette même année 1668, la charpente fut refaite suivant plans sur vélin de Pierre Fabien, couvreur de pierres de son art à Guenroc, et la sacristie construite.

La partie sud du chœur porte une autre inscription : MRE M. PICOUAYS R. c. 1694 ; la fenêtre du pignon ouest la date de 1784, enfin le collatéral sud : CE BAS COTE FUT BATI L AN 1836 ME F L(E) R(OY). RR.

Mobilier : Il est moderne, parmi les statues : saint Juvat tenant une ampoule. Bannière de 1776 représentant sur une face saint Juvat et sur l'autre saint Sébastien.

Près de l'église, calvaire avec table du XVI siècle. CHAPELLE NOTRE-DAME, dans le cimetière, détruite. En 1655,

une partie servait d'école. CHAPELLE SAINT-YVES DE LA RIONNAIS, détruite. Elle avait été

édifiée en 1627. CHAPELLE SAINT-MATHURIN de la Gaudière, en ruines. De plan

rectangulaire, elle avait été rendue au culte en 1831. CHAPELLE NOTRE-DAME de Carragat, dite aussi de Courlaye.

Edifice rectangulaire du XVIII siècle.

SAINT-LAUNEUC (D.)

EGLISE SAINT-LÉONORE,. — Elle comprend une nef avec bas côtés de quatre travées. Sa construction remonte aux dernières années du xve siècle ou aux premières du XVI siècle, mais elle a été très remaniée et reconstruite en grande partie en I832, date inscrite sur le porche.

Mobilier : Sacraire en pierre remontant à la construction de l'église, classé ; retable du XVIIe siècle avec statue de saint Laurent ; baldaquin des fonts du XVII siècle ; statues anciennes de saint Launeuc, sainte Vierge, sainte Marguerite et de saint Laurent, et, parmi les modernes, de saint Lunaire.

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Sur le placître, croix portant sur le socle la date de 1601. CHAPELLE DE LA HARDOUINAYE, détruite. CHAPELLE DE LA BRUYÈRE, dédiée à N.-D. de Bon-Secours. -

Petit édifice rectangulaire avec sacristie accolée, sans style ni date. Il paraît du XVII siècle (?) et renferme trois statues de la sainte Vierge.

SAINT-LAURENT

Bâtie dans le fief du Palacret, l'église avait pour patron et prééminencier le commandeur.

EGLISE SAINT-LAURENT. — Elle comprend un clocher-mur du type lannionais, et une nef avec bas côté nord de trois travées s'élargissant en aile au droit de la dernière.

D'abord rectangulaire, l'édifice actuel, de la fin du xive siècle, a été remanié au xvie siècle, puis au XVII siècle, époque dont datent le clocher (165o) et l'adjonction du collatéral avec la cha- pelle en aile. Le collatéral, à l'exception de la chapelle, a été re- construit à l'époque moderne. Le porche sud et les remplages des fenêtres sont très nettement influencés par la cathédrale de Tréguier.

A l'intérieur, les contreforts du clocher portent l'inscription : G. LE ROUX RECTEUR et la porte en bois du porche : FAICT FAIRE PAR M. DE K(ER)DANIEL ST DE KERAMPELIER E RECTEUR DE ST LAURENT L AN 1681. Un ancien ossuaire a été transformé en baptistère.

Avant la construction du clocher actuel, en i65o, le pignon ouest était surmonté d'un petit campanile qui menaçait ruines dès 1608. Un procès-verbal de cette dernière année mentionne qu'il y avait un petit logis grillagé attenant à l'église pour per- mettre aux lépreux de suivre l'office (comme autrefois à Plou- névez-Moëdec et à Coadout).

Mobilier.: Retable du maître-autel du XVII siècle, classé. Il a été réparé après expertise du 29 septembre 1775 de MM. Le Roy, Cozdenmat et Desjars, experts. Sur l'autel de la chapelle du

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Rosaire (aile nord) bas-relief en albâtre du xvie représentant le Baiser de Judas (classé) ; statues anciennes, à l'intérieur, de la sainte Vierge, saint Laurent, saint Yves, sainte Anne, saint Loup, sainte- Agnès et Crucifix ; et, à l'extérieur, sous le porche, de saint Yves et bustes de saint Laurent, saint Matilin et Santez KATRIN. Tableau de sainte Cécile portant « MEOLOMP DOUE ».

Sur le lambris, peinture du XVII siècle représentant : l'Ado- ration des Mages, la lapidation de saint Etienne, sainte Geneviève, le festin de Balthazar, le Sacrifice d'Abraham ; et, leur faisant face : l'Ascension, le martyr de saint Laurent, saint Vincent de Paul, Suzanne et les deux vieillards, le retour de Joseph.

Entre les scènes sont peints les quatre évangélistes et saint Grégoire, saint Augustin, saint François-Xavier, sainte Thérèse, Moïse, Noé, le roi David.

Dans le mur du cimetière, belles pierres armoriées des armes des commandeurs.

CHAPELLE DU PALACRET, dédiée à saint Jean, détruite au # xixe siècle. — Elle renfermait les statues de Notre-Dame et de saint Jean et la tombe du commandeur de Keramborgne qui y avait été inhumé en 1449.

CHAPELLE SAINT-PLACIDE. — Edifice rectangulaire portant la date de 1784. Elle renferme les statues de sainte Anne portant la sainte Vierge portant elle-même l'enfant et de saint Placide.

CHAPELLE SAINT-ILLION, détruite. Elle existait encore au XVIII siècle.

SAINT-LORMEL (ST-B.)

Largillière estimait que Saint-Lormel était un démembrement de Pluduno. La paroisse, supprimée en 1792, fut réunie à Plan- coët puis érigée à nouveau en succursale en 1820.

ANCIENNE EGLISE SAINT-LUNAIRE. — L'ancienne église, trans- formée en chapelle, existe toujours. De plan rectangulaire, elle a conservé son portail ouest du XII siècle. Le pignon est daté

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de 1495, la longère sud de 1753, la longère nord, en partie, de 1788 et la façade ouest de 1839. La porte sud, de la fin du xve, est décorée d'un lion et d'une chimère.

Mobilier ; Bénitier godronné du xvie siècle. On voyait jadis dans l'église le tombeau de Perrette de Largentaye, dame de Montbran et épouse de Hervé de Malestroit vivant en 1420.

NOUVELLE EGLISE SAINT-LUNAIRE. — En forme de croix latine, elle comprend une tour extérieure, une nef avec bas côtés de quatre travées, un transept et un chœur profond, avec chevet polygonal, et cantonné de deux chapelles ouvrant éga- lement sur le transept.

Dû aux plans de M. Maignan et de style XIII siècle, cet édi- fice eut sa première pierre bénite le 10 juillet i864 et fut con- sacré le 8 octobre 1866.

Mobilier : Parmi les statues modernes : saint Yves et saint Lunaire.

CHAPELLE NOTRE-DAME DE BELENRAY à la Ferté-Fromentel. — Jadis en Pluduno et aujourd'hui en Saint-Lormel, elle est mentionnée dès 1613 parmi les possessions de l'abbaye de Saint- Jacut. Aujourd'hui elle est désaffectée et présente des restes du xive siècle.

CHAPELLE DE LA VILLE-ROBERT. — Edifice de plan rectan- gulaire avec chevet à pans coupés paraissant de la fin du XVIII siècle. Elle est dédiée à saint Roch.

CHAPELLE DE LA VILLE-PIERRE, désaffectée. — Edifice de plan rectangulaire reconstruit au xixe siècle avec restes de fenestrage du xive siècle réemployés au chevet.

CHAPELLE DE LARGENTAYE, dédiée à saint René. — Edifice rec- tangulaire terminé, par une abside circulaire. Le portail est flanqué de deux tours rondes encastrées. De style XIII siècle, elle a été construite en 1854 sur les plans de M. Pellefresne, architecte, et a remplacé un édifice bénit en 1673.

Parmi les statues modernes dûes à Ogé : saint Lormel et saint Yves.

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SAINT-MADEN (ST-M.)

Une partie des dixmes de cette paroisse fut donnée entre 1181 et 1184 à l'abbaye de Saint-Melaine en compensation de la paroisse de Plumaudan donnée à l'abbaye de Beaulieu. La cure était, avant 1792, à la nomination de Léhon. Supprimée à la Révolution, la paroisse fut réunie à Guenroc puis rétablie comme succursale en 1824.

EGLISE SAINT-JEAN DEVANT LA PORTE-LATINE. - En forme de T, elle a été presqu'entièrement reconstruite au XVIII siècle. Au-dessus de la maîtresse vitre on lit en effet la date de 1739, puis sur la longère sud celle de 174 l, sur le pignon nord celle de 1762, sur le pignon ouest celle de 1791, enfin sur le mur du cimetière celle de 1847.

Le clocher est à la croisée, supporté par un puissant arc diaphragme séparant la nef du choeur. Il a été foudroyé le 23 décembre 1792 et fut alors très endommagé ainsi que la lon- gère sud.

Mobilier : Bénitier du xve siècle ; maître-autel et chaire du XVIII siècle ; confessionnal du XVIIIe siècle semblable à ceux de Guenroc et de Caulnes ; statues anciennes : saint Maden, Cru- cifix, sainte Anne, saint Jean-Baptiste avec moustache et barbe, saint Jean év., saint Yves, saint Sébastien, sainte Marguerite ; panneaux anciens de l'Annonciation et de la Nativité.

CHAPELLE DE LA HOUSSAYE, détruite. — Elle était hors des douves, à l'est de l'entrée du château.

SAINT-MARTIN-DES-PRÉS (Q.)

Autrefois sous le vocable de saint Germain, ce sont, suivant la tradition, les Bénédictins qui firent supplanter l'ancien patron par saint Martin dont ils avaient apporté une relique.

| Il est à remarquer qu'il existe toujours une fontaine Saint- 1 Germain et pas de fontaine dédiée au nouveau patron.

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EGLISE SAINT-MARTIN. — Elle comprend une nef avec bas côtés de cinq travées et clocher extérieur, pas de transept, et un chœur. Elle date du XVIII siècle. Son plan est dû à l'architecte Yves Poullain, demeurant à Saint-Jean-Kergrist, alors trêve de Saint-Michel de Plouisy, qui dressa également le devis s'élevant à 20.566 livres le 3o décembre 1731. Les travaux furent adju- gés au recteur Me Alexis-Guillaume Tanguy au profit de Thomas Tanguy. La flèche a été restaurée au milieu du xixe siècle et la toiture refaite au xxe siècle sur les plans de M. Hédou de la Héraudière.

Mobilier : Tabernacle du XVIII siècle provenant des Carmes de Quintin et attribué à Corlay ; bénitier provenant de l'an- cienne chapelle Saint-Benoît.

CHAPELLE SAINT-DAVID. — Edifice de plan rectangulaire datant du début du xvie siècle et très restauré au début du XVIII siècle ainsi que l'indique d'ailleurs l'inscription : 1. MENGUY Fit 1705. On y remarque les armes de l'un des Tanguy, abbés de Landévennec au XVII siècle, et les armes en alliances des Tanguy.

Mobilier ; Statues anciennes de la sainte Vierge au croissant, autre sainte Vierge, et saint David.

Près de la chapelle, fontaine Saint-David.

CHAPELLE SAINTE-BARBE, à la Porte-aux-Moines. — L'édifice actuel, de plan rectangulaire avec chevet à pans coupés, porte la date de 1769 et son clocher celle de 1775. Il porte les armes de la seigneurie de Kerpers : (d'azur à) une croix dentelée (d'or).

Près de la chapelle, fontaine Sainte-Barbe.

CHAPELLE SAINT-RICH, à la Ville-Morvan. — Edifice de plan rectangulaire datant du xvie siècle et très restauré. La charpente présente une ferme intermédiaire avec tirants engueulés et blochets. L'édifice est décoré des armes des d'Espinay de Clehu- nault pleines et en alliance avec Coetquen.

Mobilier : Statues anciennes de saint Roch, saint Benoît et \

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saint Appoline. Une statue de N.-D. de Pitié dont la robe était losangée d'or a disparu.

Fontaine Saint-Roch.

CHAPELLE SAINT-JEAN-BAPTISTE. — De plan rectangulaire. La bénédiction de sa première pierre eut lieu le 24 juin 1878 et celle de la chapelle le 24 juin 1879. L'édifice précédent datait de 1817.

Mobilier : Statues anciennes de saint Jean-Baptiste et de saint Michel, cette dernière provenant de la chapelle Saint- Michel.

Fontaine Saint-Jean-Baptiste près de la chapelle.

CHAPELLE SAINT-MICHEL, sur la butte du même nom, détruite. — Elle dépendait de l'abbaye de Bon-Repos et fut démolie pen- dant la Révolution. Auprès de son emplacement, fontaine Saint- Michel.

CHAPELLE SAINT-BENOIT, à Kernabat. — Détruite dans les pre- mières années du xxe siècle, elle avait été reconstruite en 1702.

Une fontaine, à quelque distance de Kernabat, s'appelle fon- taine Dom Louis.

CHAPELLE DE CLEHUNAULT, dédiée à N.-D. de Délivrance. — Petit oratoire rectangulaire avec chevet à pans coupés et atte- nant à l'aile sud-ouest du manoir.

Il renferme les statues de saint Pierre et de sainte Julienne, un retable du XVIII siècle et des portraits de saints de DUPONT de Pontivy.

CHAPELLE DE LA CONGRAIE,. — Edifice rectangulaire avec les angles abattus datant du XVII siècle. Il est actuellement désaffecté et sert de éellier. Certains habitants prétendent que la chapelle était dédiée à saint Hubert.

Outre les fontaines mentionnées plus haut, existent encore la fontaine Saint-Pierre et celle des Saintes-Reliques.

. Parmi les lieux dits : Moulin de Saint-Yviec.

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SAINT-MAUDAN (ST-B.)

EGLISE SAINT-MAUDAN. — Elle est en forme de croix latine. La bénédiction de la première pierre eut lieu le 27 juin 1847 et celle de l'église le dimanche des Rameaux, 16 avril i848. Il ne s'agissait que du chœur et du transept. L'adjudication des tra- vaux de reconstruction de la nef et de la tour eut lieu le 24 juin i856, stipulant l'achèvement de la nef pour le ier juil- let 1857. Mais l'adjudicataire, M. Le Neveu, entrepreneur à Loudéac, demanda à résilier son marché le 3o septembre 1858- et les travaux furent achevés en régie. Le pavé date de 1866 ; puis, en 1869, le ministre accorda 6.000 fr. pour les travaux.

Enfin la flèche de pierre et la peinture du lambris ne furent achevées qu'en i885. Les plans de l'église sont dûs à M. Daniel,, conducteur des Ponts et Chaussées à Loudéac.

Mobilier : Statues anciennes de saint Maudan, sainte Anne, saint Julien et saint Sébastien ; table de communion datée de 1849.

Parmi les lieux dits : L'embarcadère de Saint-Samson et vil- lage de Bomel.

SAINT-MAUDEZ (ST-M.)

Ancienne abbaye abandonnée au XII siècle. La dixme de Saint-Maudet fut donnée à l'abbaye de Beaulieu par Juhel de Mayenne et confirmée en 1224 par Richard Le Maréchal, époux de Gervaise de Dinan. Saint-Maudet devint alors prieuré-cure de Beaulieu. La paroisse fut supprimée pendant la Révolution et réunie d'abord moitié à Plélan et moitié à Vildé. Le 16 no- vembre i8o4, Saint-Maudez fut réunie à Saint-Michel de Plélan ; puis, le 21 août 18o5 à La Landec ; enfin le 16 mai 1820 érigée à nouveau en succursale.

EGLISE SAINT-MAUDEZ. — En formé de croix latine. Dès 1750 l'ancienne église était en grande partie ruinée et écroulée. D'un édifice en croix latine, seuls subsistaient le choeur et le carré de

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transept, dont les arcades des deux ailes avaient été bouchées et qui servait de nef. Le pignon oriental était de plus disloqué, les murs latéraux surplombés et la charpente pourrie.

Les plans d'un nouvel édifice furent dressés à Saint-Servan le 12 mai 1751 par l'architecte Veron, et les travaux adjugés en 1753 à un nommé Le Bourgeois ; mais, ce dernier étant insol- vable, ils ne furent pas exécutés. Un nouveau plan fut dressé le 23 août 1771 par Claude Even, ingT des Ponts et Chaussées au département de Rennes et les travaux commencés en 1774 par Nicolas-Julien Le Hardy, sous le cautionnement de Jean Plessix, maître maçon de Dinan. Ils étaient inachevés en 1785 mais terminés en 1792 à l'exception du clocher et de la sacristie. L'église est alors qualifiée de neuve et spacieuse, ayant 38 pieds de long mais pas de tour. La première pierre de celle-ci fut bénite le 26 septembre 1875. Le plan primitif fut dressé par M. Meslay et les travaux confiés à l'entreprise Joubeau, père et fils, puis résiliés et repris par M. Louis Bodin. Lors de cette re- prise, le plan fut simplifié par M. Guépin, architecte.

Le chœur fut entièrement refait et agrandi et les ailes du transept construites en 1902, travaux éxécutés sur les plans de M. Morvan par M. Réglain, entrepreneur. La bénédiction de l'église, ainsi rebâtie en partie, eut lieu le i4 décembre 1902.

Mobilier : Maître-autel du XVIII siècle ; statues anciennes de saint Maudez, sainte Vierge et saint Marcou et, parmi les mo- dernes, celle de saint Yves ; dans la chapelle des fonts, Cruci- fix ancien en pierre provenant d'une croix ; à l'extérieur, statue ancienne de saint Maudez, croix monolithe de grande hauteur et croix des Templiers.

CHAPELLE SAINT-JOUAN, disparue. — C'était un prieuré de Beaulieu, déjà en ruines au XVIII siècle. Plusieurs pierres sculp- tées en provenant sont conservées dans le parc de Thaumatz.

CHAPELLE DE THAUMATZ. — Oratoire privé de plan rectangu- laire et datant de la fin du xixe siècle.

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SAINT-MAYEUX (Q.)

EGLISE SAINT-MAYEUX. — En forme de croix latine, elle com- prend une nef avec bas côtés de cinq travées et un chœur. Au droit de la dernière travée de la nef deux chapelles en ailes forment les bras de la croix peu accentués. En juin 1806, la majeure partie de l'ancienne église s'étant écroulée, lors de la démolition de la tour ancienne, le maire demanda la chapelle Saint-Maurice pour y transporter le culte, elle lui fut accordée le 17 juillet 1806. On commença les travaux de restauration ; et, comme clocher, on transporta pierre par pierre l'ancienne tour de Bonrepos. Elle porte sur le portail l'inscription : s. MAIEUX 1808 MONSIEUR A JEGOUX et sur la balustrade : JEGOUX CURÉ, mais sa reconstruction n'était pas encore achevée en 1825.

Le reste de l'édifice fut reconstruit en i835 par M. François Mellionnec, maître maçon à Kerauter en Saint-Mayeux, sous le rectorat de M. Goadet. La nef porte l'inscription : « La com- mune de Saint-Mayeux a rebâti cette église en i835. »

Mobilier : Autels et chaire du XVIII siècle ; statues anciennes de saint Mayeux, Crucifix, sainte Vierge, saint Yves et saint abbé ; au bas de l'église, fonts avec vaste baldaquin du XVIII s.

CHAPELLE SAINT-MAURICE. — En forme de croix latine, elle a été refaite presqu'entièrement au XVIIe siècle. L'on a conservé dans l'aile nord un fenestrage du xive et dans l'aile sud un du XVI siècle.

Mobilier : Statues anciennes de saint Maurice d'Agaune, Crucifix, saint Laurent, saint Fiacre, saint Jean-Baptiste, sainte Vierge, sainte Anne et statue d'un pèlerin comme saint Jacques mais sans coquille, peut-être saint Louis ?

Panneau en bois du xvie siècle représentant les apôtres. CHAPELLE DE LA SAINTE-TRINITÉ ET DE SAINT-LUBIN. - Elle

est dite aussi Saint-Léon du bois. Edifice de plan rectangulaire portant la date de 1809 et donné à la fabrique le 25 octobre 1817 par le sr Menguy et sa femme.

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La chapelle renferme les statues de saint Léon et de saint Gildas.

Parmi les villages : Kerminic.

SAINT-MÉLOIR-DES-BOIS (D.)

La paroisse, supprimée en 1806, fut à nouveau érigée en suc- cursale le 7 mai 1826.

EGLISE SAINT-MÉLOIR. — En forme de croix latine. Elle porte la date de 1828, année du début des travaux, mais l'on y travail- lait encore en i838. Au cours de la construction, le 2 avril 1829, l'on décida l'édification de chapelles latérales formant transept. Sur la porte de l'aile midi est gravée l'inscription : MM. JOUQUAN R.(ECTEUR). MARCHIX, DUCLOS, ROBERT, BRIAND. et sur la grille du chœur : BRIAND GILLES maire 1867.

L'architecte et -l'entrepreneur de cet édifice fut M. Yves Rouillé.

Mobilier : Croix de procession du xvie siècle, qui, cachée pen- dant la Révolution, sert de Crucifix au maître-autel. Retable du XVIII siècle. Statues anciennes de saint Méloir en roi, saint Pierre et, à l'extérieur, sainte Vierge à l'oiseau (XIV ; pierre tombale aux armes dé Boisadam et pierre armoriée mi parti de Tréal et Saint-Méloir.

Près de l'église, monument de quatre colonnes milliaires amenées du chemin de l'Etrat (via strata).

Parmi les villages : Saint-Samson, Langavan.

SAINT-MICHEL-DE-PLÉLAN (ST-M.)

Ancienne trêve de Plélan-le-Petit, détachée en 1617 puis réunie à nouveau à Plélan en octobre 1792. Lors du Concordat, elle fut d'abord réunie à Saint-Maudez en i8o4, puis à Plélan en 1807. Elle forma ensuite avec Saint-Méloir, à partir du 17 mai 1826, une paroisse, union qui dura jusqu'au 18 septembre i844, date à laquelle elle redevint paroisse séparée.

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EGLISE SAINT-MICHEL. — Edifice en forme de croix latine édifié sur les plans de M. Ramard, architecte de Dinan, par M. Pansart, entrepreneur de Jugon. Il fut commencé au mois d'avril i855 et bénit le ier novembre 1857. .

Mobilier : Fonts baptismaux aux armes des de la Lande sr du Miroir.

SAINT-MICHEL-EN-GRÈVE (T.)

En breton : Lomikel-an-Trez. Paroisse ancienne agrandie le 23 juillet 1828 d'une partie de Trédrez.

EGLISE SAINT-MICHEL. — Elle comprend une tour sans ouver- ture à l'ouest, une nef avec bas côtés de quatre travées au nord et de trois au sud formant trois chapelles perpendiculaires à la nef principale.

Elle remonte dans ses parties les plus anciennes à la fin du xv6 siècle, époque dont datent ses trois grandes arcades sud ; mais elle a été profondément remaniée à plusieurs reprises. Au début du XVII siècle, la tour, qui porte la date de 1614, le bas côté nord et une partie de la nef ont été refaits. En 1679, le chœur fut agrandi en éloignant le pignon est. En 1695 et 1713, quelques réparations furent faites comme l'indiquent ces deux dates.

En 1778, l'église ayant besoin de grosses réparations fut interdite. Les travaux, dont le devis avait été dressé par le sr de Lezormel, architecte expert, furent adjugés le 8 mai à Jean- François L'Hostis, maître maçon de Plestin et à ses associés. Les fonts, qui étaient alors au milieu de la nef et occupaient une place considérable, furent transférés en appentis du bas côté nord.

La Révolution laissa l'église Saint-Michel dans un état pito- yable ; aussi, le 29 novembre 1811, la commission départemen- tale chargée d'établir la liste des églises à reconstruire, indiquait qu'il valait mieux ne pas reconstruire Saint-Michel et rattacher cette paroisse à Tréduder ; mais le relais de la diligence fit conserver la paroisse.

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En 1816, l'on répara la longère nord, puis la partie infé- rieure du bas côté sud ainsi que l'indique la date de i835 et le nom de Jeàn Dollo, prêtre, sur la clef de voûte d'un arc (Jean Dollo, recteur, de 1813 à 1851), travaux continués jusqu'en i85o et exécutés par M. Chamaillard, de Rostrenen, sur plans de M. Gauthier, conducteur des Ponts et Chaussées à Glomel. La partie supérieure du bas côté sud fut restaurée en 1862, ainsi que l'indique cette dernière date ; enfin, en 1869, l'on restaura complètement le clocher.

Mobilier : Maître-autel et retables des autels latéraux du XVII siècle ; statues anciennes à l'extérieur de saint Michel et à l'intérieur de saint Michel, de saint Yves, de saint Loup, de sainte Marguerite, et de sainte Anne ; autrefois, une statue de saint Cado est mentionnée. Parmi les statues modernes : saint Maudez.

CHAPELLE GWENNOJEN, dédiée à sainte Geneviève et relevant avant la Révolution de la seigneurie de Kerhuel. — Petit édi- fice rectangulaire reconstruit en 1767 et érigé en chapelle de secours le 25 nivôse an XII. En 1897, chapelle était en ruines, le retable de l'autel et les chandeliers furent emportés. Il ne restait plus que la statue de la sainte au milieu d'instruments agricoles. Depuis, au xxe siècle, la chapelle a été restaurée et renferme les statues de saint Pierre et de sainte Geneviève. Le -calvaire voisin porte la date de 1737.

Près de la chapelle, deux fontaines voisines dédiées à la sainte Vierge et à saint Fiacre.

SAINT-NICODÈME (Q.)

Ancienne trêve de Duault érigée en succursale en i84o et en commune en 1869.

EGLISE SAINT-NICODÈME. — En forme de croix latine avec clocher-mur et chapelle des fonts au sud-ouest. Elle date du XVII siècle, à l'exception des ailes qui remontent au XVI époque- dont datait également le choeur. Celui-ci a été reconstruit sous

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l'épiscopat de Mgr David (1862-82) dont les armes ornent le chevet. Les fenêtres sont surmontées de gables, leurs remplaces rappellent ceux de Magoar et les gargouilles celles de Lanrivain.

Mobilier : Statues anciennes : Crucifix, sainte Trinité, N.-D. de Pitié, saint Nicodème, saint Derien. Cette dernière est en pierre et paraît du XVIII siècle. — Fonts du xvie siècle.

Parmi les villages : Saint-Derien et Saint-Cognan. 1

SAINT-NICOLAS-DU-PÉLEM (Q.)

Ancienne trêve de Bothoa qu'elle a absorbé. EGLISE SAINT-PIERRE, Autrefois dédiée à saint Nicolas. —

Elle comprend une nef avec bas côté nord de trois travées sur lequel s'ouvre, au droit de la troisième, la chapelle des fonts, nef suivie d'un chœur à chevet plat accosté au nord d'une grande chapelle en aile.

Ancienne chapelle du Pélem, devenue église paroissiale en 1845, elle date dans son ensemble de la seconde moitié du xve siècle, et, peu après, fut agrandie de la chapelle en aile sur la sablière de laquelle on lit : « An l'an mil cccc L xx IIII ». L'église fut modifiée au xvie siècle, ainsi que l'indiquent la date de 1575 surmontant la porte nord de style Renaissance et la partie inférieure du clocher-mur. Celui-ci fut reconstruit en 1825. L'édifice fut restauré en 1870 et la chapelle des fonts cons- truite sur le bas côté nord par M. Raoult à la demande du rec-, teur, M. Cabec.

Une plaque de marbre blanc placée sur le pignon occidental rappelle cette restauration dûe à la générosité du comte de Loz de Beaucours : ILIZ ROET GANT AN OTRO KOMT LOZ DE BEAUCOURS DA BARREZ ST NICOLAS 1870. RA VEZO DA VIKEN MEULET.

Mobilier : Maître-autel en partie du XVII siècle et transformé au xixe siècle par Philippe Le Merer ; maîtresse vitre du Xve siècle,. classée. Parmi les statues modernes : saint Yves, saint Emilion et statue en acajou du Sacré-Cœur dûe au ciseau de M. Bacon de Caurel.

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CHAPELLE SAINT-ELOI. — Déjà mentionnée dans un acte du io septembre 1447 par lequel Jean de Malestroit, sr de Beaucours, obtient du recteur un chapelain pour la desservir.

L'édifice actuel, en forme de croix latine, date de la pre- mière moitié du xvie siècle et présente un intéressant clocher et un chevet plat avec beau fenestrage. L'aile sud du transept paraît avoir été modifiée ainsi que l'indique la trace d'une grande arcade indiquant qu'autrefois une chapelle communi- quait avec elle. Il y a lieu de remarquer également les sablières sculptées et les clefs pendantes du lambris. La chapelle a été restaurée en 1882 par M. Raoult et classée le 14 juin Ig0g.

Mobilier : Statue 'du XVIIIe siècle de N.-D. de la Clarté ; et, parmi les modernes, celle de saint Maudez ; grand coffre à avoine servant à recueillir les dons du pardon ; débris de sarco- phage très ancien.

CHAPELLE DU RIOLLOU. — En forme de croix latine, elle date en majeure partie du xvi° siècle avec quelques restes du XIV s.

Mobilier : Statues anciennes : Crucifix, Notre-Dame du Riollou, saint Yves et Piéta (curieuse : un ange soutient le bras pendant du Christ ainsi qu'à Plusquellec et Lohuec) ; et, parmi les modernes, celle de saint Hervé.

Roue à sonnettes portant l'inscription : ALLEIN LE ROUX 1777. CHAPELLE SAINT-HERVÉ, disparue. — Du xve siècle, elle fut

supprimée par décret du 3o mai 1806. Il ne reste que la fontaine. CHAPELLE DE KERUHEL, dédiée à la Sainte Famille. On l'ap-

pelle aussi chapelle Saint-Joseph. — De forme hexagonale, elle date du XVII siècle, ainsi que l'indique d'ailleurs la date MDC LXIX. Restaurée vers 1870, elle est aujourd'hui désaffectée.

CHAPELLE SAiNT-EusÈBE. — Sans doute dédiée jadis à saint Bieuzy, disciple de saint Gildas.- Elle est en ruines et porte sur la façade l'écusson des Francheville.

SAINT-NORGANT (Q.)

Ancienne k#ve de Kerrien érigée en succursale en 1879.

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1 R . C O U F F O N

Répertoire les Eglises et Chapelles DU DIOCÈSE DE ST-BRIEUC ET TRÉGUIER

TROISIÈME FASCICULE

( S A I N T - I G E A U X — YVIGN AC) T A B L E S 1

EXTRAIT DES MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ D'ÉMULATION

DES COTES-DU-NORD

LEf8 P R E S S E S BRETONNES — SAINT-BRIEUC

1 9 4 1

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