Acquis du Centre de Suivi Ecologique dans les réponses à apporter aux crises alimentaires

Présenté par Amadou Sall

Rue Léon Gontran Damas, Fann Résidence, Bp 15 532Dakar-Fann, SénégalTél.(221)8258066/67,Fax (221)8258168

Sommaire

Mission du Centre  de Suivi Ecologique

Quelques initiatives majeures 

Centre Suivi Ecologique

Mission du Centre

LE "CSE" a pour objet la collecte, la saisie, le traitement, l'analyse et la diffusion des données et des informations sur le territoire, sur les ressources naturelles et sur les infrastructures en vue de l'amélioration de la gestion des ressources et de l'environnement, à tous les niveaux de décision

Centre Suivi Ecologique

Centre de Suivi Ecologique

Extérieur

Bailleurs de fonds

Société civile

Secteur privé

MISSIONS

Services et Produits en Géomatique

Télédétection Cartographie Reconnaissance aérienne Développement informatique

Systèmes d’Information géographiques

Veille Environnementale Gestion des Ressources Naturelles

Etudes socio-économiquesEtudes d’impacts

Appui à la GRN et au développement durableSuivi des feux de brousse Evaluations Environnementales

Suivi de la végétation Suivi Pastoral

Suivi agricole

Formation & Information

Programmes de formation régulier Formations spécifiques

Appui aux Universités

CommunicationDocumentation

Service public

Centre Suivi Ecologique

COLLECTE DE DONNEES

Imagerie satellitaire– Météosat– NOAA– LANDSAT– SPOT– Ikonos– QuickBird

Sources de données Niveau de collecte Exemples

• Prises de vues aériennes– Photographie aérienne– Vols systèmatiques de

reconnaissance– Vidéographie aéroportée

• Etudes de terrain• Inventaires• Mesures au GPS• Enquêtes

Veille environnementale

Appui au suivi de la campagne agricole

Suivi de la croissance de la végétationSuivi des feux

Centre Suivi Ecologique

Appui au suivi de la campagne agricole

Centre Suivi Ecologique

Progression des infestations de criquets au Sénégal Standardized Precipitation Index SPI en fin juillet

VCI (Vegetation Condition Index) en mi-Août 2004

Suivi pastoral

Centre Suivi Ecologique

Zones très déficitaires en

2002

Rapport (en %) entre charge réelle et capacités d’accueil pour les départements situés dans la zone pastorale.

orienter les éleveurs transhumants dans ces

départements

Quelques initiatives

InfoClimLADAValeurs

InfoClimComment permettre à des agriculteurs, souvent démunis etisolés, d’accéder à l’information pertinente pour adapter leurs

pratiques agricoles et stratégies socio-économiques face aux changements climatiques?

Face à ce défi, la contribution du projet InfoClim mis en oeuvre par le Centre de Suivi Ecologique (CSE), dans le cadre du programme ACCA, vise l’amélioration de l’accès des agriculteurs et autres acteurs locaux à l’information pertinente pour une meilleure adaptation

Pour ce faire, une plate-forme participative de collecte et de partage de l’information appelée observatoire, a été mise en place et cherche, par le partage de l’information, à renforcer les stratégies d’adaptation des populations vulnérables afin d’améliorer leurs conditions d’existence.

Face aux effets du CC, le CSE dans le cadre du programme ACCA avec le CRDI a eu exécuté le projet Infoclim dans les cl de…. Son objectif était de faciliter le partage et

l’intégration de l’information scientifique dans les stratégies locales d’adaptation . D’autant plus que les effets des CC constituent une pour menace pour la sécurité alimentaire des populations. Le projet a favorisé un apprentissage mutuel entre les producteurs et les chercheurs sur des pratiques et techniques agricoles adaptées à la variabilité climatique

Lada « Projet Evaluation de la Dégradation des Terres dans les zones arides »

Le coût estimé de la dégradation des terres (DT) dépasse les 42 milliards de dollars / an, sans compter les coûts cachés liés à l’utilisation accrue de fertilisants, la perte de biodiversité et de paysages uniques. Les conséquences de la DT (sols, ressources en eau et végétation) se traduisent par une perte de productivité, l’aggravation des difficultés socio-économiques, les migrations, la réduction des options de développement, la dégradation des écosystèmes et l’insécurité alimentaire.

La FAO, le PNUE et le FEM ont donc uni leurs efforts pour développer le projet PNUE/FAO/CNULCD intitulé « Evaluation de la Dégradation des Terres dans les zones arides (LADA ) pour aider Parties à la convention à évaluer et à suivre l’état des terres, à identifier les causes/pressions (liées à l’utilisation humaine/ mesures de gestion) et à mieux comprendre les forces motrices (exemples : population, marchés, sécurité foncière, politiques) et les impacts ; mais aussi à développer les réponses appropriées.

LadaAu Sénégal, la dégradation des terres dans les zones arides constitue une

menace importante pour la production agricole et la sauvegarde de l’environnement.

Les principales activités réalisées par le projet LADA-Sénégal portent sur : - la caractérisation et la cartographie des principaux systèmes de

production agricoles au Sénégal ; - l’évaluation nationale de la dégradation/gestion durable des terres ; - l’évaluation locale de la dégradation des terres - l’organisation d’une formation régionale sur les outils et approches LADA

; et - la documentation des meilleures pratiques de gestion durable des terres.

Cadre d’analyse des résultats de l’évaluation locale

VALEURS

Le Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature (MEPN) a mis en œuvre, avec l’appui de l’Ambassade des Pays-Bas à Dakar, un projet intitulé «Utilisation Durable des Ressources Sauvages/Valorisation des Espèces pour une Utilisation Durable des Ressources Sauvages» mieux connu sous le nom de Projet UDRS/VALEURS. L’objectif de ce projet est d’apprécier la contribution des ressources sauvages dans l’économie nationale et au revenu des ménages.

VALEURS

Bien que les ressources sauvages contribuent de façon significative à la subsistance en milieu rural et à l’économie nationale, l’ampleur du revenu dérivé de l’exploitation de ces ressources et des Produits Forestiers Non Ligneux en particulier, n’est pas bien connue, en l’absence d’un système de collecte de données systématique et rigoureux. Leur part dans le PIB national est souvent sous-évaluée, en partie à cause de l’absence d’information fiable sur leurs valeurs. De manière générale, seules ressources échangées sur les marchés sont comptabilisées et pas toutes. La part des produits sauvages dans la consommation des ménages (alimentation, médication, usages cultuels et culturels) et dans le commerce illicite passe le plus souvent inaperçue aux yeux des décideurs. En conséquence les ressources sauvages ne sont pas bien considérées dans le cadre des politiques nationales, de la planification et de l’investissement, au Sénégal.

Valeursdes études dans le but d’évaluer la contribution de ressources sauvages

ciblées (produits forestiers non ligneux, produits animaux et de la pêche continentale) au PIB du pays, ont été menées

Ces études ont permis de collecter l’information sur la récolte, la distribution et, dans une moindre mesure, la consommation des RS. Elles ont permis de cerner leur rôle dans les stratégies de subsistance des populations et d’identifier quelques facteurs de durabilité, de même que les risques et contraintes liées à l’utilisation de ces ressources. Les résultats de ces études ont estimé la valeur ajoutée annuelle pour l’ensemble des ressources sauvages (ressources animales sauvages et pêcheries continentales), à pas moins de 14 milliards par année.

Un atlas sur les ressources sauvages a également été confectionné

Centre Suivi Ecologique

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