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SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMED VI Festival Taragalte... · Ce choix s‘explique par le faite que « Le palmier dattier » constitue le ... de base de l‘agronomie des oasis du ... femmes

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SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMED VI QUE DIEU L’ASSISTE

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Edito

La 7-ème édition du Festival Taragalte, qui sera organisée du 28 au 30 Octobre prochain à

M’Hamid el Ghizlane (sud Maroc) aura pour thème « Oasis, cœur du Sahara »

Ce choix s’explique par le faite que « Le palmier dattier » constitue le symbole de

l’écosystème des oasis, qui se sont développés grâce à des sources, des nappes phréatiques

ou des lits de cours d’eau.

Quant au rôle écologique et environnemental du palmier dattier, il y a lieu de souligner que

cette espèce constitue la structure de base de l’agronomie des oasis du Sahara notamment

par la création d’un microclimat indispensable au bon développement des cultures sous

jacentes. Les cultures du palmier dattier constituent la limite nord du Sahara (région du

Tafilalet-Drâa) où la population y vit grâce à une organisation sociale dans laquelle nomades

et groupes sédentaires cohabitent en symbiose.

Les uns, caravaniers, ont une économie pastorale et caravanière les autres, sédentaires,

habitent les oasis et sont les gardiens des points d’eau, des haltes et des précieuses

cultures.

C’est un rendez-vous annuel qui réunit art et culture du désert ayant pour vocation de

promouvoir le patrimoine ancestral de cette région en redonnant vie aux anciens Moussem

(fêtes traditionnelles) qui ont disparu de nos jours. Chants, musiques du désert, poésies,

contes et coutumes s’y donnent rendez-vous durant trois jours de fêtes dans un esprit qui

allie la musique traditionnelle à la musique moderne.

Le Festival Taragalte fêtera la clôture de la 3ème édition de la Caravane Culturelle pour la

Paix qui aura démarré à Ségou (Mali) lors du Festival sur le Niger – 3 et 4 février 2016 – se

poursuivant pour sa 2ème étape pendant le Festival au Désert itinérant (Djenné/Mopti

festival Dianmwari les 10 et 11 février 2016- en suite Niafunké 15-16 février 2016.

Passionnés de Musique du Monde et de Culture Nomade venez nous y rejoindre nombreux.

Halim et Ibrahim SBAI

Co-fondateurs du Festival Taragalte

Le Festival Taragalte

Origine

Le festival Taragalte est né de la volonté d’une équipe de jeunes marocains

d’origine nomade saharienne souhaitant apporter leur contribution au

développement humain de leur région tout en sauvegardant leur patrimoine

ancestral.

Le quadruple objectif du Festival Taragalte :

• Mettre en valeur et promouvoir le patrimoine d’une des

Principales régions sahariennes du Maroc, celle de M’Hamid El Ghizlane

• Favoriser la prise de conscience sur les nécessités du respect de l’environnement

naturel et culturel du territoire

• Renforcer les échanges culturels entre les différentes communautés sahariennes et

autres en hommage à l’époque des Grandes Caravanes

• Sensibiliser la population marocaine et la jeunesse en particulier à l’importance de son

patrimoine saharien.

Le site du Festival

Le Festival Taragalte se tient chaque année au milieu des dunes près de l’oasis de

M‘Hamid El Ghizlane dans la province de Zagora (Sud du Maroc), plus précisément

près de la Kasbah Sidi Khalil, ancien point de départ des grandes caravanes qui

sillonnaient autrefois le désert du Sahara, de M’Hamid jusqu’à Tombouctou.

Histoire et Patrimoine M’Hamid El Ghizlane, une histoire à découvrir

Tête de ligne du trafic transsaharien au seizième siècle,

Taragalte (ancien nom de M’Hamid el Ghizlane) était

l’une des principales villes de la province du Drâa.

Selon l’historien Jacques Meunié dans son ouvrage «le

Maroc Saharien des origines jusqu’en 1670», Taragalte était

peuplée par plus de vingt mille habitants dont environ deux

mille de confession juive.

Elle était située dans la palmeraie sur les rives de l’oued

Drâa, fleuve le plus important de la région qui prend sa

source au sommet de l’Atlas près de Ouarzazate et se jette

dans l’Océan Atlantique après avoir parcouru plus de mille

deux cents kilomètres.

La terre y était très fertile, agriculture, pâturage et

récolte des dattes permettaient à ses habitants d’y vivre

très à l’aise.

Les caravanes commerciales transsahariennes on continué

à traverser le Sahara jusqu’au milieu du vingtième siècle.

Son nom de «Porte du Sahara» lui a été attribué par SM

Mohamed V lors de sa visite historique en février 1958.

Histoire et Patrimoine

Taragalte, faire revivre l’âme des Moussems

Les Moussems, à M’hamid El Ghizlane,

étaient des rassemblements annuels qui

réunissaient les tribus de la région, la

population locale, les commerçants et les

caravaniers, une sorte de grande fête

traditionnelle aux fonctions économiques et

sociales.

Le Moussem était aussi un rendez-vous

culturel : musique, chants populaires,

jeux, poésie et autres traditions orales

faisaient partie intégrante du Moussem.

La majorité de ces Moussems a disparu de

nos jours dans la région.

L’un des objectifs du festival Taragalte est de

ressusciter l’un d’entre eux, celui de Sidi

Khalil, qui marquait la fin de la saison des

dattes et célébrait le départ et le retour des

grandes caravanes. Il permettait de conserver

les traditions locales et créait ainsi un lieu

de rencontre annuel de populations de divers

horizons.

C’était également l’occasion pour les

nomades et les sédentaires de la région de

se retrouver, d’échanger et de célébrer lors

de cérémonies collectives. C’est en

s’inspirant de ce Moussem et de ses

traditions que le premier Festival

Taragalte a vu le jour il y a sept ans déjà

Organisation

L’équipe du festival Taragalte est constituée de partenaires marocains et internationaux

mobilisés et fidèles depuis la première édition en 2009.

ASSOCIATION ZAILA ( MAROC )

www.taragalte.org

«Zaïla» signifie «passager éphémère» et désigne aussi le dromadaire sans lequel le mode de vie nomade ne saurait subsister.

Il décrit le passage éphémère de l’homme sur terre et nous fait prendre conscience de notre responsabilité vis-à-vis de l’environnement fragile du désert.

Protéger le désert du Sud Marocain et permettre sa découverte dans le respect et le partage, telle peut être résumée la mission de l’association Zaïla qui a déjà organisé depuis 2005 quatre opérations de ramassage des déchets plastiques et de produits non biodégradables à M’Hamid el Ghizlane auxquelles ont participé la population, les écoles, les associations et les autorités locales.

Contact : Association Zaïla - Président : Halim Sbaï

Centre de M’Hamid El Ghizlane 42400 Zagora – Maroc Tél : +212 524 88 79 08

FONDATION DOEN ( HOLLANDE )

www.doen.nl

La Fondation DOEN est une fondation néerlandaise qui favorise la promotion de personnes ou d’entreprises qui prennent des initiatives ou mènent un projet culturel ou social innovant dans le domaine du développement durable.

DOEN recherche différents innovateurs qu’elle soutient et rassemble afin de s’inspirer les uns des autres.

Le Festival Taragalte est très honoré d’être soutenu par la Fondation DOEN dans le cadre de son programme «culture and media international» au sein duquel elle aide au développement du secteur création et de la fabrication de produits et d’artisanat locaux ainsi que de nombreuses expositions, mais également au travers des ateliers culturels en Afrique du Nord, parmi bien d’autres régions.

Organisation

BUTTERFLY WORKS ( HOLLAND )

www.butterflyworks.org

Butterfly Works est une fondation basée à Amsterdam créée en 2003. Elle emploie une équipe permanente de 15 designers ainsi que de nombreux créateurs

répartis dans le monde entier. C’est un bureau de créateurs au service des associations féminines locales qui les aident à développer leur créativité en entreprenant des projets d’apprentissage avec pour mission première de réduire la pauvreté mondiale et de lutter contre l’injustice. Les idées novatrices de Butterflyworks permettent ainsi d’améliorer le quotidien de ces femmes par la mise en valeur de leurs travaux originaux. Leur dernier projet en cours appelé «Carpet of Life» remporte un vif succès auprès de la population féminine européenne et les travaux des femmes de M’Hamid et des villages environnants sont exposés chaque année pendant le Festival Taragalte.

FONDATION SAHARA ROOTS ( HOLLAND )

www.sahara-roots.org

Dans la région de M’Hamid El Ghizlane, la Fondation Sahara Roots aide la population locale

à prendre conscience de l’importance de préserver son environnement magnifique mais fragile. En coopération avec diverses associations, elle utilise des moyens de sensibilisation variés, tels que la plantation d’arbres, l’aide au nettoyage des déchets,

ou encore la distribution aux jeunes enfants de livrets éducatifs.

ANDZOA ( MAROC )

Agence Nationale des Zones Oasienne et de l’Arganier

Dans le cadre de sa mission relative au développement rural, le Ministère de l’Agriculture a chargé l’Agence Nationale des Zones Oasienne et de l’Arganier (ANDZOA) de conduire une étude visant à définir un plan de développement des territoires entrant dans le périmètre d’action de l’ANDZOA. La présente note vise à rendre compte succinctement des résultats de l’étude.

PROVINCE DE ZAGORA

RÉGION DARAA

TAFILALET

CPT ZAGORA O.N.M.TFONDATION

HIBA

Culture et Paix

Après la réussite des deux premières éditions du projet Caravane culturelle pour la paix, le reseau des trois festivals

partenaires à savoir (Festival Taragalte Maroc, Festival au Désert et festival sur le Niger au Mali) est prêt à continuer l’aventure malgré quelques difficultés rencontrées lors de sa mise en œuvre inhérente à toute activité humaine. Pour accompagner le processus de paix qui vient d’être enclenché à la suite de la signature de l’accord de Paix entre les différentes parties au Mali, la Caravane Culturelle pour la

Paix aura pour ambition de continuer à contribuer au processus par une vaste campagne de sensibilisation pour favoriser et encourager la réconciliation entre les populations car il ne saurait avoir une paix durable sans une réussite du processus de réconciliation. Le réseau va continuer à travailler avec les autres réseaux du continent (Arterial Network, Kya,

DOADOA, African Synergie, Circuit Manding, Timbuktu

Renaissance et African Music Festivals Network etc...) qui partagent la vision et la philosophie de la caravane, mais peuvent aussi favoriser un effet de synergie pour la caravane. Ainsi le réseau « Caravane Culturelle Network » viendra soutenir les efforts des trois festivals pour la promotion et le développement de l’art et de la culture en Afrique, la

sensibilisation pour la paix et la cohésion sociale entre les peuples du Sahel et du Sahara, mais aussi leur participation au développement socioéconomique durable des populations de ces régions. Ce qui cadre parfaitement avec la vision de la fondation DOEN. Dans le cadre de cette initiative, les trois festivals partenaires travaillent en réseau dénommé « Caravane Culturelle

Network » et ont signé un protocole d’accord. Il s’agit en plus du festival Taragalte de :

Crée en Janvier 2001, le Festival au Désert se tenait chaque année dans le Nord du Mali, habituellement à Essakane, situé à deux heures de Tombouctou mais depuis 2010 directement à Tombouctou. Il est organisé par les Associations AITMA et

EFES en collaboration avec Essakane Production. Ce festival puise ces origines dans les grandes festivités traditionnelles touaregs, comme Takoubelt à Kidal et Temakannit à Tombouctou, qui représentaient pendant longtemps un endroit de prise de décision et d’échange d’information entre les différentes tribus nomades. Au départ, il y avait des chants et danses touaregs, des courses de chameaux et des

jeux. Avec le festival, ces anciennes rencontres traditionnelles se sont ouvertes au monde extérieur pour accueillir les artistes des autres régions du Mali et d’autres pays Africains, mais également de l’Europe et du reste du monde. Pendant trois jours, plus de 30 formations artistiques sont invitées de part le monde pour présenter leur art. Avec la crise politico-sécuritaire qu’a connu le Mali en 2012 et notamment

l’interdiction de la Musique au Nord du pays, le Festival au Désert est devenu un «Festival en Exil», itinérant à travers le Monde, en attendant son grand retour à Tombouctou dans le cadre du programme «Timbuktu Renaissance» qui prévoit en marge du processus de paix, un certain nombre de réhabilitations du patrimoine culturel affecté par cette crise

(Manuscrits anciens, festival...etc.) www.festival-au-desert.org

Culture et Paix

Fondation festival sur le Niger

Le Festival sur le Niger est un événement pluridisciplinaire

de musique et d’art, crée en 2005 et qui se donne pour

mission de contribuer à la promotion du tourisme et de la

culture malienne, d’offrir à son public national et

international une rencontre artistique de qualité et

d’appuyer l’économie locale à travers la création

d’opportunités économiques et le renforcement du secteur

de l’art. Il est né d’une initiative des entreprises

touristiques et culturelles de Ségou, afin de créer un

événement unique, mettant en valeur tout le potentiel

attractif de la ville et de la région afin de valoriser les

expressions artistiques et culturelles du Mali, de

promouvoir la diversité culturelle, et d’appuyer l’économie

locale. De la création du Festival sur le Niger en 2005, à

sa transformation en Fondation Festival sur le Niger en

2009, avec ses différents programmes (Evènement

Festival sur le Niger, Développement de l’économie locale,

Recherche et Développement et Centre Culturel Kôrè),

Ségou offre aujourd’hui des perspectives concrètes et des

opportunités aux jeunes artistes et entrepreneurs

culturels du Mali et d’Afrique de se produire, de diffuser

leurs œuvres et d’acquérir des compétences.

www.festivalsegou.org

Le réseau « Caravane Culturelle Network » offre une

opportunité de synergie, d’échange de compétence, de

possibilité de développement de relation non seulement

avec d’autres réseaux et évènements en Afrique (Circuit

Manding, Réseau KYA, Artérial Network, African Synergie

Trust, African Tour Circuit, fondation Bayimba, MASA,

Dak’Art, Timbuktu Renaissance, African Music Festivals

Network etc…), mais aussi avec des festivals en Europe et

en Afrique de l’Est dans le cadre du Touring Circuit qu’elle

organise désormais depuis l’été 2015. La constitution d’un

seul groupe de la caravane cette année sera une

expérience formidable pour nos jeunes talents d’échanger

et de se créer avec une forte diversité dans la production

qui sera présenté dans des festivals en Afrique et en

Europe. Ceci permettra d’envoyer un signal fort en faveur

de la paix, de la réconciliation et du vivre ensemble dans

la diversité.

Culture et Paix

Les actions de cette troisième année du projet caravane culturelle pour la paix s’articuleront autour de deux grandes étapes: A- Le Touring Circuit: Pour le Touring Circuit nous allons toujours maintenir la

participation d’un groupe d’artiste de chaque festival aux différentes éditions des trois festivals. Un seul groupe de 7 à 8 personnes sera constitué dont deux artistes seront désignés par chacun des trois festivals en plus d’un ou deux multi-instrumentalistes et d’un tour manager. Les

programmations se feront lors des festivals d’été 2016, (Juin-Juillet-Août 2016 pour l’Europe et Septembre 2016 pour l’Afrique

de l’Est). La délégation de la coordination comprendra 5 personnes qui va l’accompagner sur certaines étapes clés. Aussi le groupe de la caravane soutenu par certains artistes locaux feront des concerts dans les camps de réfugiés en Mauritanie et

au Burkina entre la tournée européenne et la tournée en Afrique de l’Est. L’organisation de la tournée en Afrique de l’Est se fera en partenariat avec les festivals membres du circuit Doadao avec l’aide et l’accompagnement de la Fondation Bayimba. Le Coordinateur de la caravane a déjà fait le déplacement en Uganda

pour avoir des échanges directs avec nos partenaires du Doadoa. C’est ainsi que certains festivals sont déjà envisagés dont : Jumbo Festival d’Arusha Tanzanie, Sondeka Festival de Nairobi- Kenya, Bayimba Festival de Kampala – Ouganda….

B- Les activités de la caravane au niveau des trois festivals :

- La constitution d’un groupe de musique de la caravane qui fera des résidences de création en amont de chaque festival sur une durée de 7 jours et dont les travaux seront également présentés lors de ces évènements à travers des concerts avec d’autres artistes.

- - L’organisation de causerie-débats dans chaque festival sur les

thèmes de la diversité culturelle, la cohésion sociale, la paix, la réconciliation et la tolérance ;

- La Reconstitution de liens familiaux entre des habitants du Sahara et du Sahel (au moins commencer par faciliter les retrouvailles d’une famille).

- L’appui des artisans et des artistes locaux pour la promotion de produits artisanaux.

Culture et Paix

Les activités de la caravane se tiendront selon le calendrier suivant :

- Festival sur le Niger : 3 et 4 février 2016 à Ségou - Festival au Désert se tiendra selon l’itinéraire suivant :

Djénné- Mopti (09 et 10 février) puis accueilli par le festival Dianmwari du 10 et 11 février 2016- en suite

Niafunké (15-16 février 2016). - Festival Taragalte : Du 28 au 30 octobre 2016 à M’Hamid

qui va boucler cette troisième édition

Chaque festival est responsable des activités de la caravane sur

son site, et à la fin de chaque étape on fera une assemblée d’évaluation de la caravane qui sera tournant.

La préparation de cette nouvelle étape a déjà débuté avec la visite

de travail du coordinateur du réseau en Afrique de l’Est en marge de Bayimba festival en septembre dernier. Les actions de promotion et de communications sont déjà en cours et le lancement des activités de cette troisième étape de la caravane a

démarrer à Visa for Music à Rabat (Maroc) du 11 au 14 novembre 2015. A ce grand salon de la Musique Africaine se sont retrouvés des professionnels de la musique du monde entier et nous en avons profité pour la promotion de nos activités programmées. Cela a été aussi l’occasion entre nous membres du Network caler les derniers détails de notre programme 2016 et aussi avec le

Directeur du Bayimba festival d’Ouganda de finaliser ensemble les étapes de la Caravane en Afrique de l’Est.

Nous souhaitons exécuter ces actions de manière répétitive sur deux années avec des améliorations à apporter certainement suite aux réunions d’évaluation. La durée du projet est de 24 mois (Décembre 2015 à Novembre 2017).

Les initiatives ponctuelles sont la tenue annuelle des festivals de la Caravane, la tournée européenne et celle de l’Afrique de l’Est par la caravane d’artistes : - Festival sur le Niger : 3 au 7 février 2016 à Ségou - Festival au désert se tiendra selon l’itinéraire suivant :

Djénné- Mopti (09 et 10 février) puis accueilli par le festival Dianmwari du 10 et 11 février 2016- en suite Niafunké (15-16 février 2016).

- Festival Taragalte : Du 29 au 30 octobre 2016 à M’Hamid qui va boucler cette troisième édition

- Tournée Européenne (Juin-Juillet- Aout 2016)

- Tournée Est africaine (Sept 2016).

Les deux premières années du projet de la caravane culturelle se

sont tenues respectivement de novembre 2013 à Février 2014 et de Janvier à Août 2015. Pour cette troisième année nous comptons débuter les premières activités de communication de la

caravane en novembre 2015 à Visa for Music et le lancement officiel de la caravane se fera au Festival sur le Niger en février 2016.

Pour participer à cette aventure humaine en

faveur de la paix et de la culture, contactez nous

www.culturalcaravanforpeace.org

Echange Culturelle

Conférences et ateliers

« Le sahel et le Sahara : carrefour culturel, rencontres et brassages au-delà des frontières »

MAMOU DAFFE ( MALI )

Président Arteriel netywork

Entreprenur culturel, expert en gestion d'art et culture, Ingénieur culturel ainsi, M.Daffé a conçu et mise en œuvre avec ses collègues un modèle de développementlocal basé sur les savoirs locaux et stratégies locales en aidant les organismes locauxà agir. L’année 2010, le festival devient une fondation et crée un centre culturel deréférence sous régionale pour la recherche, le développement et le perfectionnementdes métiers de la culture au Mali. M. DAFFE assure la Direction du CPEL, du CentreCulturel Kôrè et du Festival sur le Niger depuis leur création. M.DAFFE est membrefondateur de l’Alliance Ollinkan regroupant les festivals du Mexique, de la Norvège,du Mali et du Portugal. M.DAFFE est membre et représente le Mali au sein du réseauUCD (Union des Cultures pour le Développement), un réseau mondial des acteursculturels.

M.DAFFE est membre fondateur et président du Réseau Kya, le réseau des acteursculturels du Mali.

JOSSE KAMAL ( MAROC )

Collectif des festivals au Maroc

Issue du monde de l’édition d’art à Paris, José Kamal, passionné de déserts, décide en 2002 d’abandonner sa vie urbaine pour se consacrer à sa région préférée du Maroc : Dakhla dans le sahara atlantique. Il y crée le festival Mer et Dé- sert en 2007 avec comme parti pris la rencontre de la culture Hassanie avec les musiques actuelles. Plusieurs résidences d’artistes ont permis de révéler et mettre en lumière l’un des maitres du rock saharoui le guitariste Doueh. En parallèle, José a fondé en 2011 avec Younes Boumehdi, président de Hitradio, le Collectif Maroc Festivals dont l’objectif premier est l’édition d’un guide pour la promotion des festivals marocains à l’international et à travers eux la promotion des artistes marocains. Le collectif souhaite aujourd’hui consolider et étendre son réseaux en s’alliant à d’autres ré-seaux marocains et internationaux.

Le Festival du MASA ( COTE D'IVOIRE )

Marché des arts du spectacle africain

Le MASA a été officiellement créé lors de la deuxième Conférence des Ministres de laCulture et de la Francophonie qui s’est tenue à Liège (Belgique) en 1990.

Les ministres francophones réunis à cette occasion ont pris la décision de créer cemarché pour renforcer les capacités des professionnels africains des arts vivants(musique, théâtre, danse) et permettre l’accès des productions africaines et de leursartistes au marché international. La première édition a été organisée à Abidjan en1993 par l’Organisation Internationale de la Francophonie et le Ministère ivoirien de laCulture. Le MASA est devenu le 5 mars 1998 un “Programme international dedéveloppement des arts vivants”. Structure indépendante, son siège est fixé à Abidjanaprès la signature d’un accord entre le MASA et le Gouvernement de la République deCôte d’Ivoire en janvier 1999.

Echange Culturelle

Conférences et ateliers

Atelier d’astronomie

Au milieu des dunes: atelier Astronomie avec

les nomades et les astronomes, réunis autour

d'un feu de camp et son thé du désert. Atelier

animé par Younes Jamjari, association 3AM

Mohamed Younes Jamjari ( MAROC )

3AM

Association d’Astronomie Amateur de Marrakech.

Mokhtar ouald Ahmed El barbouchi ( MAROC )

M'hamid El ghizlane

Mokhtar ouald Ahmed el barbouchi est un nomade natif du désert et ancien caravanier

Echange Culturelle

Conférences et ateliers

Table ronde «L’art et la musique comme vecteur de développement et de rapprochement entre les

peuples»

BRAHIM EL MAZNAD ( MAROC )

Directeur festival Timitar et du Visa for music

Brahim El Mazned est devenu, après plus de vingt ans d’activité dans le monde culturel marocain, une référence incontournable dans la programmation des musiques et dans

l’organisation de grands rendez-vous artistiques. Directeur du Salon des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient : Visa For Music, Directeur artistique du Festival Timitar et conseiller

artistique au Festival des Arts Populaires de Marrakech.

ISSA DICKO ( MALI )

Festivals au Desert

Issa Dicko, et un coordinateur du festival«Nuits Sahariennes d’Essouk », secrétaire général de l’association « Taghref Tinariwen » il organise des activités culturelles au niveau de la région de Kidal, il s'occupe de l’écriture Tifinar, et un ardent défenseur, ainsi il a animer

pleusieur conférences sur la culture touareg… L’association s’occupe aussi de la promotion des activités musicales du groupe « Tinariwen ».

MAMOU DAFFE ( MALI )

Festival sur le Niger

Mamou Daffé, Entreprenur culturel, expert en gestion d'art et culture, Ingénieur culturel. M. Daffé fait partie d'une nouvelle génération de dirigeants sociaux dont la vocation consiste à concevoir des projets et des opérations locaux avec un fort impact économique, culturel et

social.

HALIM SBAI ( MAROC )

Festival Taragalte

Halim Sbai est passionné de voyages et de désert. Dès 2001 il organise des expéditions dans le Sud Marocain grâce à son agence. Président de l'association Zaila pour la culturel et de

protection de l’environnement. Il cofonde en 2009 le festival Taragalte à M’Hamid El Ghizlane dans le Sahara. Aujourd’hui il défend le projet « Caravane Culturelle pour la Paix » en

collaboration avec le Festival sur le Niger (Ségou, Mali) et le Festival Au Désert (Tombouctou, Mali).

ALAIN WEBER ( FRANCE )

festival des Musiques sacrées de Fès

Alain Weber, conseiller artistique (conseiller de programmation des musiques du monde à la Philharmonie de Paris, directeur artistique du festival des Musiques sacrées de Fès - Maroc, du

World Spirit Festival de Jodhpur et Nagaur - Inde)

BRAHIM SBAI ( MAROC )

Festival Taragalte

Ibrahim Sbaï est issu d’une famille de M’hamid très active, en particulier pour tout ce qui concerne le développement durable et sahara héritage. Il est co-fondateur et directeur

artistique du Festival Taragalte de M’Hamid El Ghizlane au sud du Maroc, co-fondateur de la caravane culturelle pour la paix. Il est membre d’une association culturel et de protection de

l’environnement dans sa région.

Développement Durable

Débat avec la population locale

« Développement durable dans l’oasis de M’hamid face aux changements

climatiques » L’intervention abordera les trois points : 1. Les transformations en qualité et quantité d’eaux souterraines dans des zones arides

2. Le tourisme et la dégradation du milieu naturel dans les endroits d`une grande valeur naturel 3. Le développement du tourisme dans les endroits d`une grande sensibilité naturelle (des exemples de Dubaï, Malaisie, Egypte)

Présentation

«Un tapis pour la paix» Trois jeunes femmes de M'Hamid présenteront le projet «Un tapis pour la paix» réalisé dans le cadre de la Caravane Culturelle pour la Paix en partenariat avec Carpet of life

PROF. DR. JOANNA ROTNICKA

( POLOGNE )

Département de Minéralogie et de Pétrologie, Faculté des Sciences Géographiques et Géologiques, Université Adam Mickiewicz, Poznan, Pologne.

PROF. DR. MACIEJ DLUZEWSKI

( POLOGNE ) Département de Géomorphologie, Faculté de Géographie et D'études Régionales,

Université de Varsovie, Pologne.

CONCEPT

A partir d’un savoir faire authentique transmis de

générations en générations, les artisanes des villages de

M’Hamid El Ghizlane transformeront votre garde-

robe adorée en un tapis vibrant de vie. Une œuvre d’art unique faite de vos

souvenirs, que vous pourrez admirer pendant longtemps.

BOUCHEROUITE

Carpet of Life s’inspire des tapis marocains traditionnels

appelés Boucherouites ou Boucherwi et fabriqués par la plupart des familles d’origine

nomade. Ce savoir faire ancestral est fondé sur

l’instinct et l’expérience sur des règles pré-établies. Les

détails des motifs sont inspirés de la nature

VOTRE CARPET OF LIFE

Vous connaissez probablement ce sentiment, quand votre robe préférée est décidément trop usée,

mais impossible de vous en séparer…

Trop de souvenirs! Pourquoi ne pas en faire un point de

départ?En transformant vos

vêtements, Carpet of life

Environnement

Ateliers

Environnement

"L'espace scolaire pour consolider les valeurs environnementales"

proposera des sessions de formation et de sensibilisation au profit

des étudiants et élèves des établissements d'enseignement autour de la préservation de l'environnement désertique fragile de M'Hamid El Ghizlane Atelier animé par des expert en la matière.

Atelier de construction en terre

Il s'intéressera au bâti de la région à travers l'approche pratique des matériaux et techniques utilisées. Les échanges permettront d'aborder les différents problèmes liés à l'architecture en terre. Animé par Carlos de l'Observatoire du Drâa, association impliquée dans de nombreux projets au Sud Maroc, étudie la mise en œuvre de solutions adaptées aux besoins actuels tout en s'appuyant sur les techniques traditionnelles.

Atelier Aquarelle dessin

Signes et symboles du désert sur du sable collé sur un socle cartonné animé par le peintre Malal.

Atelier Tourisme durable

Atelier Guides des Espaces Naturels: le rôle des guides des espaces naturels dans le développement durable et la valorisation du désert.

Art et Musique Les Artistes 2016

•OUM ( MAROC ) www.oum.ma

•Soul of Morocco fidèle Ambassadrice du Festival Taragalte

• Oum, marocaine, sensuelle, soul et raffinée, enveloppée par les sonorités de sa terre natale, impose d’emblée son mélange impressionnant de puissance et de sensibilité. Un rendez-vous à ne pas manquer !Chanteuse exceptionnelle au regard étincelle, inspirée par le jazz et l’Orient. Née Oum el Ghaït Benessahraoui à Casablanca en 1978 (Oum est le premier mot du prénom composé Oum el Ghaït, qui signifie « Mère de la délivrance », et que l’on donnait autrefois aux petites filles nées dans le désert dans une journée ou une nuit pluvieuse), elle passe sa jeunesse à Marrakech. Elle y développe des capacités certaines dans les arts plastiques et le chant. Elle peint, elle chante. A quatorze ans, son goût prononcé pour le jazz et les musiques noires lui fait intégrer une chorale de gospel dont elle deviendra vite une des solistes. A la fin de ses études secondaires en 1997, elle entre à l’Ecole Nationale d’Architecture à Rabat et y restera six ans. C’est en 2003 qu’elle prendra la décision de se consacrer à la chanson. Ambassadrice culturelle du Maroc d’aujourd’hui.

•L’EQUIPE : Alain Debiossat, co-fondateur de Sixun et complice de longue date de Karim Ziad a rempli son rôle de contrepoint du chant, avec dextérité. Accompagné de ses saxophones soprano, alto, du baryton et de sa flûte, il constitue à lui tout seul une section de cuivres ! La section rythmique du groupe est composée de trois musiciens qui ont chacun leurs couleurs et leurs spécialités. Patrick Marie-Magdelaine, est un guitariste d’origine guyanaise qui a notament joué avec Papa Wemba et Geoffrey Oryema. Damian Nueva-Cortes est un jeune contrebassiste cubain. Le plus parisien du groupe, le batteur et percussionniste Patrick Goraguer, a tourné et enregistré avec des figures emblématiques de la musique africaine, comme Salif Keita et Femi Kuti. Les deux jeunes marocains Yacir Rami (Oud) et Adil Mirghani (Derbouka) nourrissent le projet des saveurs de leur terre natale. Quant à lui, Jean-Luc Fillon, considéré comme le plus grand improvisateur de hautbois et de cor anglais, il amène une touche typique de la vieille Europe, et illustre parfaitement les passerelles intemporelles entre les continents et les époques.

•AZIZ SAHMAOUI ( MAROC/SÉNÉGAL/FRANCE ) www.azizsahmaoui.com`

•University of Gnawa

• En quelques coups de guembri, entouré d’un escadron de musiciens aussi talentueux qu’inspirés, leMarocain Aziz Sahmaoui met tout le monde d’accord. Son deuxième album, « Mazal » est celui de lamaturité, celui où il synthétise toutes ses amours musicales – gnawa, rock et fusion – et s’affirme commeun auteur-compositeur-interprète avec lequel il faut désormais compter.

• Tout commence en 2010 au French Kawa dans le vingtième arrondissement de Paris. Au fond de la salle, une minuscule scène que partagent des amis musiciens. Aziz Sahmaoui, l’un des fondateurs de l’Orchestre National de Barbès et fidèle acolyte de Joe Zawinul, en fait partie. Avec son complice du Zawinul Syndicate, Alioune Wade, il investit les lieux dès qu’il le peut pour essayer des mélodies qui lui trottent dans la tête depuis longtemps. La rumeur ne tarde pas à arriver à l’oreille d’autres musiciens. Parmi eux Hervé Samb, Cheikh Diallo et Adhil Mirghani qui s’investissent dans le groupe. La rumeur grandit, le public est de plus en plus nombreux à venir suer sur cette musique d’un genre nouveau. Bientôt le dénominateur commun entre le Marocain et les Sénégalais s’impose : les rythmes gnawa et leur transe rustique serviront de base aux expérimentations les plus folles de ces instrumentistes de haut vol. La University of Gnawa est née. Elle immortalise rapidement un premier enregistrement du même nom, unanimement salué par la critique. S’autoproclamant naïf et rêveur, Aziz n’a qu’une mission en tête, garder le cercle toujours ouvert, partager et évoluer. Sa voix ensorcelante, capable de prendre tour à tour les inflexions d’un bluesman, d’un muezzin ou d’un crooner, nous entraîne inexorablement dans son univers poétique où l’amertume du quotidien se fond dans une énergie jubilatoire. Line up concert Aziz Sahmaoui - chant, ngoni, mandole Cheikh Diallo - kora, claviers, chant Adhil Mirghani -percussion, chant Hervé Samb - guitare, chant Alioune Wade - basse, chant Jon Grandcamp – batterie.

Art et Musique

•TINARIWEN ( MALI ) www.tinariwen.com

• Blues touareg

• Le desert est un lieu de privations et de beautes subtiles, un monde desole qui revele ses secrets lentement et prudemment. Lavie y est resistante et forte, et les gens, de doux geants au milieu du sable, des tempetes et du soleil. Pour les musiciens du groupe de blues saharien tinariwen, le desert est leur maison, et leur rock hypnotique aux guitares ensorcelantes reflete lesrealites complexes de leur port d’attache situe au nord du mali.

• Ils sont touaregs, descendant de nomades qui ont parcouru les dunes depuis des millenaires, mais la musique de tinariwen voyage elle aussi, resonnant loin au-dela des plaines ensablees du mali. Leur album de 2011, tassili, enregistre dans le desert algerien – sous une tente et sous les etoiles, avec une equipe de musiciens prestigieux comprenant nels cline (wilco), ainsi quetunde adebimpe et kyp malone de tv on the radio – a remporte le grammy award du meilleur album de world music. Aujourd’hui, leur nouveau disque, emmaar, est un retour a leurs racines, avec des chants empreints de tristesse reduits a leur plus simpleexpression, des hymnes debordants de vie et, par-dessus tout, un retour a la simplicite et a l’honnetete.

• En raison de l’instabilite politique de son pays, le groupe a enregistre loin de sa terre natale pour la premiere fois, s’installant dans un autre desert, celui du mojave, en californie. « c’etait la premiere fois que nous enregistrions hors d’afrique, ça devait etre dans un desert, » dit le bassiste eyadou ag leche. « nous aimerions vivre en paix dans le nord du mali, mais c’est tres difficile, il n’y a pas d’administration, pas de banques, pas de nourriture, pas d’essence. Joshua tree est situe dans le grand desert de californie, nous aimons tous les deserts, ce sont des endroits ou nous nous sentons bien pour vivre et pour creer. »

• Aux cotes des membres originaux qui ont fonde le groupe dans les annees 1980 (les chanteurs et guitaristes ibrahim ag alhabib, abdallah ag alhousseyni, et alhassane ag touhami) et de la plus jeune generation qui a grandi en ecoutant la formation et l’a rejoint dans les annees 1990 (le multi-instrumentiste eyadou ag leche, le guitariste elaga ag hamid, et le percussionniste said ag ayad), le groupe a invites des amis musiciens rencontres aux gres de leurs tournees… grace aux apports du guitariste desred hot chili peppers, josh klinghoffer, de matt sweeney (guitare) de chavez, du violoniste et joueur de pedal steel de nashville, fats kaplin, et du poete saul williams, emmaar offre une musique riche, faite de textures atmospheriques, emmenee par un jeu de guitare incisif.

• L’histoire de tinariwen elle-meme foisonne de mythes, dans leur pays natal et au-dela. Elle est de celles dont on fait les legendes. Le membre fondateur, ibrahim ag alhabib a grandi dans la desolation au mali, ou il a ete temoin de la mort de son propre pere a l’age de quatre ans. Plus tard, apres avoir vu un western, il a construit sa premiere guitare avec un cable de frein de velo, un baton et une boite de conserve. Le groupe s’est forme dans les annees 1980, dans des camps touaregs en libye, ou les nomades s’etaient implantes pour trouver du travail et vivre une nouvelle vie, loin de leur terre natale du sahara.

• A l’epoque, ayant perdu leurs illusions au sujet des promesses de kadhafi, les touaregs etaient impatients de repartir, ils avaient envie de rentrer chez eux. Mais l’interaction avec la vie citadine engendra des consequences inattendues, comme de decouvrir la musique occidentale – tout particulierement les hymnes emmenes par la guitare de jimi hendrix et le blues americain – qu’ils melangerent avec leurs propres chants tristes, qu’ils interpretaient dans leurs camps, autour du feu, avec des amplis alimentes par piles.

• Quand la revolution eclata au mali, ils laisserent la libye derriere eux, raccrocherent leurs guitares et empoignerent des fusils afin de se battre pour l’independance touareg. Quand la confrontation cessa, le groupe revint a la musique, livrant des chansonsimpregnees d’une beaute douloureuse et d’une poesie solitaire. Leur musique fut piratee et vendue dans toute la region, leur attirant de fervents supporters.

• Puis, a la fin des annees 1990, ils furent decouverts par des musiciens occidentaux et, pour la premiere fois, leurs chansonsquitterent le sahara et furent presentees au reste du monde. Pendant les dix annees suivantes, les nomades voyagerent cette fois dans le monde entier, se produisant dans quasiment tous les festivals et toutes les salles de renom de la planete, offrant au monde un aperçu de la beaute douloureuse et solitaire de l’assouf saharien.

Art et Musique

•SIDIBEMOL ( FRANCE/ALGERIE ) www.sidibemol.com

• World, rock, blues, celtic

• Surprenant par la richesse de ses musiques, Sidi Bémol (Hocine Boukellal’homme, Elho le dessinateur, Cheikh pour les initiés) est toujours dans la fusion: entre modernité et tradition, entre chaabi, gnawi, blues et rock, berbère et celte.

• Changeant de langue au fil des morceaux arabe, kabyle, français et anglais – les textes de Sidi Bémol ne sont pas anodins, tour à tour poétiques, nostalgiques, critiques, humoristiques, il dépeint la société avec beaucoup de tendresse et de lucidité…

• Sidi Bémol a parcouru le monde en se produisant en Angleterre, en Belgique, en Suisse, au Canada, en Suède, en Espagne, en France, au Maroc , en Algérie, en Tuinisie… participant à de prestigieux festivals. Certains de ses titres on été retenus dans de nombreuses compilations dans le monde. 2 livres, 2 DVD live de ses spectacles, 9 albums et des documentaires qui lui sont consacrés, rendent compte de la richesse et du foisonnement de l’artiste.

• Hocine Boukella (guitare et chant)

• Khliff Miziallaoua ou Abdenour Djémai ou Benoit Medrykowski (guitare), Eric Rakotoarivony

• Hichem Takaoute ou Jean Rollet-Gerard (basse), Clément Janinet (violon), Damien Fleau (sax), Maxime Fleau (batterie), Ira (manager)

•AWEK ( FRANCE ) www.awekblues.com

• Blues

• 20 années sur les routes, à travers le monde, à user l'asphalte pour écumer les clubs et les festivals, sur des scènes petites ou grandes, sans jamais faillir ni défaillir.20 années de passion pour ce Blues envoûtant voire enivrant, tel un dévouement. 9 albums et plus de 1600 concerts prouvent que le groupe s'est totalement investi dans cette aventure. AWEK n'a jamais cessé d'évoluer en gardant l'âme originelle, par respect, sincérité et simplicité.

• Des récompenses en France et aux USA : élu meilleur groupe français en 2004 et 2005, prix Cognac Blues Passions en 2008, finaliste à l'IBC de Memphis (USA) en 2008, prix du meilleur harmoniciste à l'IBC (USA) en 2011, premier groupe français à l'EBC de Berlin (Allemagne) en 2011, plusieurs fois numéro 1 au Power Blues, classement des albums par le Collectif des Radios Blues (CRB)...

• Invité dans nombre de festivals prestigieux tels que "Jazz à Montréal" (Québec), "Jazz à Vienne", "Jazz in Marciac", "Cognac Blues Passions", "Cahors Blues Festival", "Blues sur Seine", "Nancy Jazz Pulsation", "Tanjazz" à Tanger (Maroc), "Playing With Fire" à Omaha (USA), et tant d'autres...En ouverture d’artistes légendaires comme BB King, The Blues Brothers, The Yardbirds, John Mayall, Rickie Lee Jones, Zucchero, Texas...

• Ce palmarès éloquent nous en dit long sur leur ténacité. Leur livre « 20 ans de Blues » est un témoignage de cette belle tranche de vie, mais l'aventure continue avec entre autres, un nouvel album en projet...Plus présent que jamais en 2014, nos 4 baroudeurs poursuivent inlassablement leur route, celle qu'ils avaient choisie par instinct et passion il y a 20 ans, en 1994...

• Bernard Sellam - guitare et chantStéphane Bertolino – harmonicaJoel Ferron – basseOlivier Trebel - batterie

Art et Musique

LES ARTISTES DE LA CARAVANE CULTURELLE POUR LA PAIX 2016

•LES ARTISTES DE LA CARAVANE CULTURELLE POUR LA PAIX

• www.culturalcaravanforpeace.org

• A l’occasion de la 3ème édition, du la Caravane Culturelle pour la Paix Les trois festivals (Festival Taragalte, Festival sur le Niger, Festival au Désert) seront représentée par un groupe d’artistes de 7 à 8 personnes constitué dont deux artistes seront désignés par chacun des trois festivals en plus d’un ou deux multi-instrumentalistes.

• Aussi le groupe de la caravane soutenu par certains artistes locaux feront des concerts et des résidences de création en amont de chaque festival sur une durée de 7 jours et dont les travaux seront également présentés lors de ces évènements à travers des concerts avec d’autres artistes.

•GÉNÉRATION TARAGALTE ( MAROC ) www.taragalte.org

• Bleus Touareg Hassani

• Créé en 2009 en même temps que le festival, le groupe Génération Taragalte est composé de 6 musiciens originaires de M’Hamid el Ghislane, autodidactes et de culture nomade.

• Leur répertoire s’inspire des chants traditionnels sahariens, notamment ceux des femmes qui s’accompagnent avec des percussions (guidras). Ils chantent en langue Hassania et en Tamasheq. Comme les groupes touaregs maliens Tamikrest et Bombino, ils travaillent les influences qui ont marqué l’évolution de la musique saharienne appelée communément «Blues du désert ».

• C’est à l’occasion d’un concert à M’Hamid où ils ont pu jouer avec le célèbre groupe malien Tinariwen, de renommée internationale, que l’idée de persévérer pour bâtir leur carrière musicale s’est imposée dans l’esprit de ces jeunes artistes. Autre grande figure qui sert de modèle à ces musiciens talentueux Ali Farka Touré.

• Génération Taragalte s’est déjà produit sur les scènes du Maroc mais aussi à l’étranger, au Burkina Faso et au Mali notamment, où ils ont fait partie du projet « Caravane Culturelle pour la Paix » en 2013, ce qui leur a permis de vivre une belle expérience avec de grands artistes africains sur plusieurs semaines.

• Le groupe prépare l’enregistrement de leur premier album, à partir de leurs propres compositions. Il bénéficie du soutien du Festival Taragalte, dont il est un des symboles en ce qui concerne l’implication culturelle avec la population locale de M’Hamid El Ghizlane.

Art et Musique

•CHAMRA ( MAROC )

• Folklor Hassani

• La Chamra est une danse de femmes accompagnée de percussions et de chants d’hommes qui démarre au coucher du Soleil et peut durer jusqu’au bout de la nuit. Au pays du Soleil couchant, les nuances magiques de bleu, de jaune et de rouge de l’astre qui disparaît dans les dunes est une source d’inspiration naturelle pour les interprètes de cette tradition ancienne. La Chamra se déroule habituellement dans le cadre d’un rituel profane de séduction courtoise à l’occasion des mariages. Il existe des variantes moins formels, simplement festives et non ritualisées.

• Dans la version principale, le déroulement est le suivant : au sein de la communauté féminine, les tantes poussent leurs jeunes nièces célibataires ou divorcées à participer à la danse pour trouver un mari. Les jeunes femmes se présentent voilées, à genoux, et symboliquement, elles refusent au début, dans un tango saharien théâtralisé, de rentrer dans la ronde et de danser, par pudeur et par fierté. Elles sont poussées à danser par leur pairs. Au fur et à mesure que le rythme et les youyous accélèrent, la jeune femme, entourée d’un cercle d’hommes agenouillés à ses pieds, se lève progressivement en dansant pour se mettre debout, accompagnée dans ce mouvement par les hommes qui se tiennent sur leurs genoux et tapent le rythme du chant dans leur mains.

• Le rythme et la tension montent et les futures mariées sont dévoilées au fur et à mesure de la danse par un homme de la famille et l’on ne verra que le visage, les mains, les bras et les cheveux ornées par les magnifiques parures et bijoux sahariens qui magnifient les beautés du désert. Les différents prétendants à l’union sacrée déposent des offrandes sous forme d’objets précieux comme les dagues, les poignards ou les bijoux traditionnels.

• Rituel plusieurs fois centenaire, c’est un chant et une danse caractéristiques de la région de M’hamid El Ghizlane, dernier oasis de la vallée du Draa et chez d’autres communautés à la lisière de Jbel Bani .

• L’instrument unique et principal est la guedra, qui est un ustensile de cuisine, sorte de marmite en terre cuite ou en métal, utilisé avant et après la cérémonie pour la cuisine de la caravane. On y appose une peau de chèvre sur le dessus pour fabriquer la percussion basse qui servira pour accompagner les chants et la danse.

• Chamra, le groupe :

• Né à M’hamid El Ghizlane dans un contexte unique dans le Sahara caractérisé par l’absence de castes dans la pratique musicale Chamra est une formation restreinte qui rend compte d’une pratique collective du même nom. Cette dernière inclut originellement l’ensemble de la communauté dans le chant et la danse. Chamra aspire à préserver cette tradition artistique et rituelle ancestrale. Les textes chantés sont des poèmes anciens de la région qui s’inscrivent dans le patrimoine de la poésie nomade dédiée à la femme qui existent depuis des siècles.

• Encouragé et soutenu par le Festival Taragalte et ses fondateurs, la formation menée par Mustapha, Omar, Kadi et d’autres membres de la communauté a déjà présenté ce rituel dans plusieurs grands événements au Maroc et à l’international (Festival Bedouin Lifestyle à Dubai), le groupe participera dans la Caravane culturelle pour la paix à Ségou et Mopti en février prochain.

Art et Musique

Et chaque jour sur tout le site du festival de nombreuses autres activités : Musique, danse et chant traditionnel avec les groupes locaux :

AKLAL ROKBA GANGA GUEDRA

DRAA TRIBES ( MAROC )

fusion Sahraoui Hassani

Sahara Blues Band de Tagounite, sud maroc, c'est le groupe qui a la musique moderne touareg au Maroc. A partir de très humbles racines, le groupe a travaillé leur façon de créer leur propre style.

Tous les membres de Draa Tribes sont nés dans le désert au sud-est du Maroc. Ils ont passé leur enfance dans le désert, un mode de vie nomade, avant d'aller à l'école et le règlement dans le village. Depuis l'enfance, ils aimaient la musique, jouer de la batterie et chanter des chansons transmises par leurs familles. Comme ils ont grandi la musique était une constante dans leur vie et aujourd'hui, chaque membre du groupe est compétent dans plusieurs instruments.

Aujourd'hui, le groupe vit dans Tagounite, où ils travaillent et de pratiquer leur musique. Inspiré par l'environnement autour des chants sur leur vie, le désert et ses peuples.

Presse

Press

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La Caravane pour la Paix

Le Festival Taragalte était la première étape de la deuxième édition de la

Caravane Culturelle pour la Paix initiée main dans la main avec les festivals

maliens Sur Le Niger (du 5 au 8 février à Ségou) et Au Désert (les 12 et 13 février à Mopti).

http://www.rfimusique.com/actu-musique/musique-africaine/album/20150219-ben-zabo-wa-maliba

خّصصنا حلقة البرنامج لمهرجان تراغالت الذي أسدل ستار دورته السادسة وانتظمت من

"23 إلى 25 يناير 2015 حول محور أساسي كان " في الخيمة، مسكن الّرحل

http://www.mc-doualiya.com/programs/special-emission-mcd/20150130--المغرب

مهرجان-تراغالت-الخيمة-مسكن-الرحل-موسيقى-ثقافة

Presse

Caroline Trouillet

"LA CULTURE TOUARÈGUE N'EST PAS UN MUSÉE " De retour de Taragalte M'HAMID EL GHIZLANE, JADIS TARAGALTE, VILLE DU SUD MAROC. À L'HORIZON SE DESSINENT LES COURBES OCRES DE LA VILLE DE TOMBOUCTOU, QUATRE JOURS DE DESERT PLUS LOIN. ENTRE LES DEUX

VILLES, UN MEME TERRITOIRE, LE SAHARA, ET UN SILLON CREUSE DEPUIS FORT LONGTEMPS PAR LES CARAVANES TOUAREGUES. UNE SCENE, PUIS DES TENTES, PUIS TOUT UN FESTIVAL AUX ALLURES DE MOUSSEM(1) S'IMPROVISE DURANT TROIS JOURS DANS CES DUNES DEPUIS 2013. PETIT FRERE MAROCAIN DU FESTIVAL AU DESERT D'ESSAKANE, LE FESTIVAL DE TARAGALTE, DU 23 AU 25 JANVIER 2015, MISE SUR LA CULTURE POUR UN SAHARA LIBERE DE SES FRONTIERES GEOPOLITIQUES.

Samedi soir, 24 janvier, les musiciens de Génération Taragalete

jouent sur scène, soleil couchant, appelant à la danse les quelques 2000 personnes et autant de chèches rassemblés sur le sable. Dans

la foule, Hassan, 29 ans, venu comme chaque année en dromadaire

depuis son campement à quatre heures de désert. "Génération

Taragalte est un des groupes les plus écoutés du coin", raconte-t-il.

Six ans plus tôt, ces musiciens de M'Hamid El Ghizlane, ville

marocaine rurale de la vallée du Draa, jouaient les soirs en impro

avec Tinariwen, invité de cette première édition de 2009. Depuis,

ils ont formé leur groupe, écumant les villes du Sahel voisin, et

Ibrahim Sbai, co-directeur du festival de Taragalte, est devenu leur manager. Cette année, ils iront de Taragalte à Ségou, au festival

sur le Niger du 4 au 8 février puis à Mopti, aux côtés d'artistes

maliens embarqués dans une Caravane culturelle pour la paix.

UN DEFI TRANSSAHARIEN

Appendice du Festival au Désert qui animait depuis 2001 la région

de Tombouctou façon "Woodstock du désert", cette caravane réunit

ainsi des artistes en une scène itinérante, du Maroc au Mali. Voyage

forcé, puisque l'occupation djihadiste de 2012 condamne ce réputé

Festival au Désert à l'exil. Issa Dicko, acteur clef de ce projet

culturel, comprend ces rencontres musicales comme une manière de transcender les frontières étatiques qui découpent le Sahara.

"Les acteurs politiques doivent s'inspirer de ces passerelles que

nous créons, nous, acteurs culturels", insiste ce touareg de Kidal

dont la silhouette se dessine souvent au détour d'un concert ou

d'une conférence, ombre sereine de grand sage, le verbe

intellectuel et politique. La cinquantaine, il a fondé avec Manny

Ansar le Festival au Désert, à Essakane, quelques kilomètres au-

delà de Tombouctou. L'événement répondait alors à sa manière aux

accords de paix entre le Mali et la rébellion touareg de 1992. Depuis la crise de 2012, le festival Taragalte reste ainsi la

célébration transsaharienne à rayonnement international qui les

préoccupe.

Puisant dans la mémoire des caravaniers, entre M'Hamid El

Ghizlane et Tombouctou, l'événement de Taragalte conte la

nostalgie d'un temps où le désert avait ses propres frontières.

"Dans les années 1960, la France a importé l'idée des Etats-Nations

et dessiné de nouvelles frontières dans l'espace saharien, découpé

entre le Mali, la Mauritanie, le Tchad, le Niger etc. Or tous ces

espaces étaient occupés et traversés par des nomades commerçant entre la Méditerranée et le Sahara ", raconte Issa Dicko. Des

habitants de M'Hamid El Ghizlane ont encore de la famille par-delà

la frontière marocaine. Ainsi, ce vieil homme qui, à la rencontre

d'Abdallah Ag Lamida, ex-Tinariwen, apprend que le musicien

connaît une partie de sa famille à Tombouctou, avec qui les liens

sont coupés depuis la crise. Les deux hommes s'entendent pour

entamer une correspondance entre les deux versants de ce désert.

Et voilà l'esprit colporteur du caravanier un instantressuscité…

Concernant l'intérêt grandissant des scènes européennes autour des musiques touarègues, Issa Dicko s'interroge. Ce regard rivé sur

le cliché des hommes bleus, guitare à l'épaule, kalach à la main,

l'exaspère. "La culture touarègue n'est pas un musée. C'est une

culture dynamique qui va vers l'avant", malgré les intrigues

politiques et économiques qui se tissent derrière ces dunes. Agacé,

Issa l'est aussi par cette manière dont les djihadistes ont masqué

les enjeux d'occupation des puissances étrangères sur ce territoire :

"les populations nomades sont confrontées à des problématiques

qui ne sont pas les leurs, car le désert avec son pétrole, son

uranium et son eau, est la source de tous les intérêts géopolitiques". S'imposant dans le débat sur les migrations vers

l'Europe, le désert cristallise aussi les enjeux en matière de

sécurité, et l'homme ne manque pas une occasion d'en parler aux

journalistes. À l'écouter ainsi, une autre manière d'organiser la

résistance se dessine pour cette génération de Touaregs improvisés

promoteurs culturels : "Aujourd'hui, on ne prend plus les armes, on

parle de culture".

LA PAIX, DEAL FESTIF

Avec quels moyens ? Cette 6e édition du festival Taragalte n'a pu voir le jour que parce qu'elle s'inscrit dans ce partenariat

transsaharien avec la Caravane culturelle pour la paix, financée par

Doen, une fondation hollandaise. En renfort, l'Office marocain du

tourisme a fléché son soutien sur les voyages d'une vingtaine de

journalistes internationaux. Un investissement sur le potentiel

touristique donc, l'État veillant à ce que les hôtels de la région se

remplissent, après de récentes inondations. Autrement, un tel

projet, revendiqué sur sa base d'appartenance transsaharienne,

n'aurait pu compter sur un apport institutionnel de ce type. Cela

risquerait d'ouvrir un débat, probablement, entre les États sur cet espace saharien de plus en plus instable. Ce n'est pas un hasard si

le projet de caravane et ses rencontres avec les artistes maliens

occupe ainsi les esprits cette année. Le festif est conditionné par le

deal politique. Car, prolongement direct du Festival au Désert, la

"caravane" se fonde avant tout sur un idéal de paix, au-delà des

lignes mélodiques des uns et des autres. En provenance des

différentes régions du Mali et du Sahel, les artistes qui la

composent incarnent cet élan, bien que des tensions menacent

parfois de perturber le jeu. En 2013, la caravane a traversé des camps de réfugiés au

Burkina Faso et en Algérie, en essayant de convaincre les

Touaregs exilés de revenir sur leur territoire d'origine. Elle a

même réussi le pari de rassembler le groupe féminin Tartit depuis

le Burkina. Mais les artistes se sont aussi confrontés à l'hostilité

de certains réfugiés se revendiquant de l'Azawad. "Certains

pensent qu'ils sont exilés à cause du gouvernement malien. Mais

nous voulons les convaincre de retourner chez eux et de faire

face aux djihadistes" explique Ehamatt Targui, directeur

artistique du Festival au Désert, originaire de Tombouctou. Le terrain est sensible, Ehamatt craignant que certains, par manque

de confiance des gouvernants, ne passent du côté des

extrémistes. Pour cette année, il n'y aura pas de visites dans les

camps, mais quatre étapes sur le chemin de la caravane :

M'Hamid El Ghizlane, le festival sur le Niger de Ségou, Mopti, puis

Bamako. Ehamatt évoque même de possibles accords de paix

pour bientôt et un grand concert qui y serait associé. Entre les

deux scènes de Taragalte, Ben Zabo, artiste de Ségou, note que

cette dynamique musicale pourrait aboutir sur une perspective autrement plus intéressante pour les carrières des artistes de

cette région Nord. Sourire intègre, l'artiste rappelle que les

"grands ennemis", Tiken Jah Fakoly et Alpha Blondy, se sont

justement réconciliés autour de ce même discours sur la paix.

(1) Fête régionale annuelle qui associe une célébration religieuse

à des activités festives et commerciales.

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CONTACT

Association ZAILA

Centre de M’Hamid El Ghizlane

42400 Zagora – Maroc Tél : +212 524 88 79 08