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FBD1LLE D'AVIS DE LAUSANNE Bale-Campafne. Election. Nous «ton» dit récemment que les électeurs de Râle- Campagne auraient i «lire dimanche dernier un conseiller d'Etat, en remplacement de M. Tanner, appelé i d'antres fonctions. H. le procureur généralBrodbeck, libéral, a été éln K r 2800 Toix. H. Feigenvrinter, candidat de fnion ouTriére et de la Ligne des panant, eu a obtenu 8300. Appenaell (Rh.-Eit.). Le parapluie en Appenzêll. — M. le pasteur Engster, de Hérisau, raconte dans un volume qu'il rient de publier comment le paraplnie a fait sa pre- mière apparition en Appenzêll. C'était, nous dit le narrateur, en 1760. Un blanchisseur d'Hérisau, dn nom de Tanner, reçut on jour, de Paris, on snperbe riflard, énorme, flam- bant neuf, d'an rouge écarlate, arec, lue su- prême, de magnifiques franges aux cétés. Ja- mais on n'avait TU quelque chose de si beau sur tout le territoire cantonal. Naturellement, le parapluie ne serrait que dans les grandes occasions. Les jours de pluie, on 1 eau tombait en abondance pour le plus grand bien de la terre et pour le repos des militaires, on le laissait religieusement i la maison. Hais le dimanche, c'était une autre affaire. Lorsqu'il pleurait, île domestique de M. Tanner revêtait des habits de gala et allait solennellement chercher a son domicile le maire pour le conduire i l'église sons le gi- gantesque c pépin ». Et la foule, ébahie, s'é- cartait respectueusement au passage. Après cela, c'était le tour du pasteur, puis Celai du propriétaire lui-même. Le mime cérémonial se répétait 4 la sortie du temple, et l'on doit penser si le parapluie de M. Tan- ner fit des envieux dans la bonne Tille d'Hé- risau. Artrovte. Une artiste misse. — Les journaux argoriens annoncent que, malgré son récent mariage, Erika Wedekmd, la can- • o«m,i«.i mn U tatnce bien connue en Suisse, rient de eon- | terre, à Ouchy. dure un brillant engagement au Grand Opéra | On peut juger de Société vandofae de gymnastique Ainsi que nous l'arons déjà annoncé, l'as semblée annuelle des délégués de !a Société cantonale de gymnastique aura lieu le diman- che 14 novembre, à 10 heures du matin, dans la grande salle de l'Hôtel-de-Ville, a Lausanne avec l'ordre du jour oi-après : Rapport du caissier. Communication dn Comité. — Projet de diplômes pour moniteurs «mérites. •— Propositions individuelles. Les sections voudront bien faire connaître les nomsde leurs délégués, d'ici au 6 novem- bre, a H. Jules Viret, secrétaire central, i Aigle. ' La société de gymnastique de Montreux, «HelTétia •, demande son entrée dans la So- ciété cantonale; s'il ne se produit aucune opposition dans les six semaines dés aojour- d nui, son admission sera prononcée (art, 30 des statuts). •Vnalne de Sévelln. On nous écrit : Le Lausannois, parlant des traraux exécutés par la Municipalité pendant l'année courante, cite 1 nsine de Sérelin pour la transformation parla vapeur des cadavres d'animaux en en- grais. Les habitants des maisons roisines et du hameau de Montoie n'ont pas lieu de se féliciter de cette installation. Non seulement I odeur qui s'en dégage est nauséabonde, mais I usine employant beaucoup d'eau les habi- tants se roient totalement privés de ce li- quide par suite de la petite dimension de la conduite d'amenée. Aussi espèrent-ils qu'il sera fait droit à leurs justes réclamations? •col* d'hôteliers a Onchy. L'école professionnelle créée par la Société muse des Hôteliers, sous la présidence de H Tschumi, directeur de l'Hôtel Beau-Rivage s'ourrira lundi 18 octobre, à l'Hôtel d'Angle- Chaminade. L'orchestre prête son concours gracieux, de même que M. et Mme Troyon, deux artistes aimés du public lausannois. Et ce concert offrira ceci d'original, e'est qu'en dehors des musiciens de l'orchestre et de M. et Mme Troyon, il sera donné par la fine fleur des amateurs lausannois, par des dilettanti éclairés, bien connus et appréciés du public. Ainsi la seconde partie du concert comprend six numéros qui seront un solo, nn duo (du Tannhauser), un trio (celui de la cantate des Fêtes universitaires, de Doret), un quatuor (celui de Rigoletto), un quintette (de Mozart), un seituor (le fameux sextuor de Lucie). Mais nous aurons à y revenir. Nous roulons dés maintenant prier les Lausannois de réserrer leur soirée du rendredi 29 octobre. Société anlaee de* Hôtelière. L assemblée générale de la « Société suisse des Hôteliers », aura lieu 4 Coire dans la grande salle du Casino, le samedi 23 octobre prochain, à 10 h. du matin, arec l'ordre du jour suivant : Rapport de gestion et comptes annuels. Budget de 1897-98. Election des commissaires- vénfleateurs. Rapport sur l'école profession- nelle. Election du conseil de surveillance de 1 école. Proposition concernant l'assurance collective contre les accidents des voyageurs et employés. Communications sur la pétition «Conseil fédéral concernant la responsabi- lité de 1 hôtelier. Proposition tendant i diplô- mer les employés ayant travaillé de longues années dans la même place. Pétition des so- ciétés d employés concernant l'abolition du livre noir. Revision partielle des statuts. Dé- signation du lieu de la prochaine assemblée générale. Propositions individuelles. II y aura le dimanche promenade aux tror- ges de la Via-Mala. 8 netre héros se dressa procès-verbal Les m> gistrats ont comblé }»™ïïïïr«£j£& en lui infligeant 6 fr. 28 d'amende. MARCHÉS I.AYKBA.IiNm, l e « n octobre Froment n. (80 s.), fr.J4.oo à îBOOles inô k« Avoine, 90 saw)/fr. 16.00 à 17 M!M look?" Pommes de t n. (150 c.) fr. 0.70 à o n b.% i S^!att?i. T, s à 7Wl - m ** OSufï fr. MO a l.io te douzaine Bols } fa y? rd 4 •'•). de fr. 16.00 a 18 00 le it ? sapin ffOst.), de fr. 11.00 à g l e »t MARCHÉ Afj PETIT BÉTAIL an Abattoirs ie Lausanne et Genève le 1» octobre. Vaux Amen. Vend. UUUM SenèT» Uaitnne Senew U Ut 48 II* Honloni M I M 163 I 1(1 UltS SOI» 1" qoilitt j. quaiq. •salai*. Chemin 4e fer. — On train a franchi samedi le nouveau pont de la ligne de chemin de fer de Zermatt an Gôrnergrat. L'essai e fort bien réussi. CANTON DE VAUO ••VIT. Etrangers. — Le comte Moura- ftev, ministre de la justice de Russie, qu'il m fa ut pas confondre avec son homonyme le ministre des affaires étrangères, est descendu samedi i l'hôtel des Trois Couronnes, à Vevey, p o u nn séjour d'une certaine durée. DHOEXT. Nouveau collège. Le Conseil général de cette localité a décidé la construc- tion d'un nouveau collège. Chasse. — Pendant le mois de septem- bre, on chasseur de Denezy, M. Crisinel, a tué 21 renards et une martre. Moaoxs. Instituteurs. —La Municipalité de Morges a proposé au Conseil communal de prendre les résolutions suivantes : A partir dn 1* janvier prochain, le traite- ment de tous les régente est porté i 2100fr, avec augmentation annuelle de 10 fr. pendant quinze ans. Le traitement de toutes les régen- tes est fixé i 1400 fr., avec la même augmen- tation. L'augmentation proposée grossirait le pro- chain budget d'une somme de 1100 fr., dont 800 fr. pour les régente et 600 fr. pour les régentes. Mais 4 partir de 1889, le budget » ™ * «rêvé d'une augmentation annuelle de 110 fr., ceci pour une période de quinze ans. Les traitements actuels varient pour les ré- gente de 2080 fr. 4 1950 fr. et ceux des régen- tes de 1400 i 1300 fr. 8 Ce projet a été renvoyé i une commis- sion. Mo»»*. Un monument. — Le comité 2 ui s est chargé d'élever un monument à trois lorgiens, Monod, Muret et Cart, qui ont for- tement contribué 4 U proclamation de l'indé- pendance vandoise, a adressé i la Municipa- lité de Morges une demande de souscription i 1 érection du monument quo l'on se propose d'inaugurer le 24 janvier prochain, t e mo- nument projeté sera élevé dans le jardin du Pare, sur une pelouse entre le lac et le che- min central ; le choix de la pelouse n'est pas arrêté; il fera l'objet de pourparlers ulté- mSSi. , itlia P réToit nn « dépense de 3 i 4000 fr,; le montant des souscriptions parti- culières est loin d'atteindre ce chiffre. La Mu- nicipalité, considérant qu'il s'agit d'une oeu- vre d'art qui sera un embellissement pour le beau parc de la ville en même temps qu'une oeuvre d'un réel intérêt historique, a de- mandé au Conseil communal de lui aceerder on crédit de 600 fr. pour cette souscription Cette demande a été renvoyée i la commis-' o -- l'intérêt que présente cette institution par le chiffre des inscriptions I FAITS DIVERS .,-' ;• ...,.. M v,; P ,™ s . — La femme-avocat. Samedi, unefem- reçues, qui dépasse 60. U n'a pu être fait I m6 » Mll « Chauvin, proclamée docteur pié- droit i tOllîfiS «S rlpm»ndAa la »Vi«.. l » FaiMilli da ,!••„.. A„ n..:. _ j ...... rî' droit à toutes les demandes, le chiffre maxi mum étant fixé a 30 élèves. _ Aaoleai rivage dn 1M. M. F.-A. Forel écrit au Journal de Morges : Dans les fosses creusées pour y asseoir les fondements du nouveau Casino de Morges, les ouvriers ont rencontré une ancienne ligne de rivage : sables et graviers du lac, lavés, au milieu desquels une douzaine de blocs er- ratiques de petite taille, le plus gros attei- gnant a peine un demi-mètre cube. Ce rivage est assez ancien; en effet, dans presque toute son épaisseur, la couche de sable ne contient pas trace de briques d'argile cuite ; elle est donc antérieure 4 la construction de la ville moderne de Morges, XIII» siècle. Dans les strates supérieures seulement, quelques gm ins roulés d'argile rouge, bien cuite, mieux cuite que celle des poteries de l'âge de bronze la- custre ; ce sable a donc contenu des débris des tuiles et briques de la ville des Comtes de Savoie. Nous y avons récolté, en plusieurs exem- plaires, avec d'autres coquilles terrestres et fluviatiles, Hélices, Planorbes, Limnées, Palu- dmes, Cyclas, Pisidies, Anodontes, une co- quille fossile, la Muléte, Unio batavus, qui n existe plus aujourd'hui dans le Léman, dans nos régions du moins. Elle n'y est con- nue que dans le golfe de Villeneuve (M. Schardt) et dans les environs de Genève (un exemplaire trouré par A. Rrot derant les Pâ- quis, une valve trouvée par M. 6. de Mortillet près de l'embouchure du Vengeron) ; elle est au contraire abondante dans les museaux des environs de Genève et de Fernex, dans les eaux de la plaine du Rhône, Noville, Chessel, dans les lacs de Neuchitel, de Morat, etc. Cette Muléte était autrefois fréquente à Mor- ges, si j'en juge par les trouvailles faites d'une coquille dans la palafilte lacustre des Ro- seaux, d'une coquille dans les terres extraites d un puits du jardin Conod, entre la place du Manège et le Château, enfin de nombreu- ses coquilles dans le terrain du nouveau Ca- sino. Une autre Muléte, l'Unie tumidus, la moule des peintres, existait autrefois à Morges, mais elle a complètement disparu des eaux du bas- sin du Léman; j'en ai trouvé une belle co- quille dans les terres extraites, en 1894, lors du creusement d'un puits dans le jardin de M. Pache, Grande-Rue n» 96, rang dessus, probablement sur le trajet d'un des anciens fossés des fortifications de la ville. la Faculté de droit de Paris, a demandé à'ïi Omr d appel de Paris, à prêter le serment d avocat; non seulement cette Française a terminé avee le plus grand succès ses études littéraires et juridiques i l'Univer- sité de Paris, non seulement elle a affirmé sa supénorité en conquérant plusieurs men- tions et un prix de droit civil, mais encore elle professe dans un établissement de l'Etat et elle a signé déjà deux ou trois ouvrages dont l'un est préoédéd'une préface de M. Col- met de Santerre, doyen de la Faculté de Paris. Ce sont des titres, à supposer que, pour être avocat, on doive produire d'autre titre que le diplôme de licencié; et cependant, beau- coup de gens estiment que Mlle Jeanne Chau- vin ne saurait être admise au barrean, parce que, parce que... eht mon Dieu, parce qu'elle est femme et parce que t La femme a les che- veux longs et l'esprit court ». Mlle Jeanne Chauvin connaît Schopenhauer et la fameuse boutade de l'enragé misogyne mais comme elle connaît aussi fort bien ses textes et qu'elle a suffisamment rétorqué la seconde partie de la fameuse définition, elle en retient le début et réplique aussitôt en in- voquant certain article 6 d'un arrêté de ni- vôse an XI, toujours en vigueur, ordonnant que les gens de loi porteront les cheveux longs ou ronds. « Or, j'ai les cheveux longs, dit-elle, tandis que pour la plupart, les avocats du barreau de Pans sont coiffés i la Titus ou 4 la Pres- sant, donc... » Le lecteur entend bien qne Mlle Chauvin ne plaide pas ainsi une cause fort intéressante et que sa gravité de docteur ne s'abaisse pas a de semblables arguments ; les raisons qu'elle met en avant sont infiniment plus sérieuses et méritent toute notre attention ; elles sont exposées, développées longuement dans un volume, dont l'auteur, M. Louis Frank, avo- cat au barreau de Bruxelles, est vice-président de la fédération féministe universelle. Température. i uJH* 61 ' A 6 <* tobre ' * 7 ! '• h. dn matin : 18 îi ,!SV' r U * Gersau . W «u* Avants et i Rla- RâL « à Locarno « Coire, U à Lugano, 10 * Bâle, Montreux, Sierra et Castasegna, 9 à Laiî sanne, 8 à Lucerne, 7 à Berne et Zurich. 8 â Genève et au Pilate, 3 à Davos. a£J ' / \ h ;. < ! e ,,a P rès raidl : n a SIa rts, 80 4 Hef.len et Coire, 19 à Sierra et Zurich, 16 à Da- vos et Berne, 18 a Lausanne et Lueerne. là a Sâiui™ 0 ' 13 à Lugano ' U * Castaaegna, « au i i b i m i i i o i i •ftfRorofngiqnes I I H Slalioa cemrm do tap-de-l'air. Hauteur du B a r o m è t r e Octobre I» |l3 |l4 \lS ||8 ||7 |l8 | Octobre Heures de Soleil et Plnle en î i heures" Soleil (h.) Soleil (h.) «31/»16 Vil Pluie (mm) | | | i» j7V,jlV.| « I Vent. Direction et vitesse en kilom. par Heure. 7 V. 1 »/i 12 w 0 w 16 N E 4 13 E 1 sw 4 NtO 14 N0 S 4 N E 0 15 N E 0 S 1 N B 0 NO SW 0 N B 0 17 NtO S E 0 N B 4 18 JTTi LAUSANNE Conra profeasloanela. Samedi soir a eu lieu, i l'Hôtei-ae-Ville, sous la présidence de Ad. Cuénoud, la séance d'ouverture des cours professionnels de la Société industrielle et commerciale. Ces cours, au nombre de 18, sont placés sous la direction de M. Charles Ronjour, architecte. Ils réunissent i ce jour 280 élèves, soit 180 jeunes gens et 100 jeunes filles; la liste d'ins- cription n'est pas définitivement close, il est i prévoir que ce chiffre s'élèvera à 400, soit l'effectif d'une de nos grandes écoles cantona- les. C'est une des preuves les plus évidentes de l'importance et de l'utilité de ces cours. Par l'harmonie, pour l'harmonie. La Saciété pour le développement de Lau- sanne a profité des travaux de consolidation et de réfection qui se font i la cathédrale et au temple de Saint-François pour faire procéder a 1 harmonisation des cloches de Lausanne Cette opération, désirée par toutes les oreilles musicales, fera de la sonnerie de Lausanne une des plus belles qui existent. La Société de développement a offert dans ce but une somme de 8000 francs à répartir sur plusieurs exer- cices. Il s'agit maintenant pour elle de se pro- curer les ressources nécessaires. Elle compte pour cela sur l'appui bienveillant du public amateur de musique. Un comité d'amateurs dévoués a été consti- tué et il organise pour le vendredi 99 octobre un concert dont le sucées est certain. Ce sera un concert joyeux; la « grande musique », qui est pour beaucoup la « musique ennuyeuse ». en sera bannie. Il aura lien au théâtre. On y exécutera des airs d'opéra, des valses chan- tées, etc ; des dames chanteront nn choeur de Le» rayons X et h cécité. Les rayons Roentgen, 4 qui l'on doit déjà tant de merveilleuses surprises, nous réser- veraient-ils, dans un prochain avenir, la gué- rison de la cécité? Le Sun, de New-York, an- nonce qu'un oculiste de la Havane, le docteur Astudillo, en soumettant 4 l'influence des rayons»; nn mendiant aveugle depuis plus de six ans, a obtenu une si remarquable amélio- ration qu'il ne désespère point d'obtenir, dans un certain nombre de cas, la guérison com- plète. Après quelques semaines de traite- ment, le malade commençait i discerner dans une sorte de brume diverses parties de l'ap- pareillumineux; encouragé par ce premier succès, le docteur continua la cure et, nn mois après, l'aveugle distinguait nettement tous les meubles et objets qui garnissaient le cabinet de consultation. Le docteur Astudillo doit prochainement publier le compte rendu de cette cure intéressante et l'exposé scienti- fique de sa méthode. Il sera particulièrement curieux de savoir de quelle nature était le mal qu'il a guéri et quels sont, parmi les aveu- gles, ceux à qui tout espoir n'est plus désor- mais interdit. Un conacienelenx agent. L'histoire d'un consciencieux policeman est, en ce moment, proposée 4 l'admiration de tons ses collègues d'Angleterre; c'est celle du superintendant de police de Torquay qui s'est traîné lui-même devant la justice de son pays. L'autre soir, il se promenait à bicyclette lorsque sa lampe s'éteignit; un clergvman lui fit observer qu'il était en contravention et BOUnSR DB UUSANNB du 18 octobre 1897. Dem. 723 60 668 — 506 — 500 — H50 - 460 — 80 - 80 — 830 — 700 — 315 - 48 - 38 - MO - loi - 100 — 110 50 54 50 101 50 VALBURS ACTION» Banque cantonale vaudolse . Caisse hypothécaire vaudolse Banque '(Escompte et Dépôts Chemin de fer Viège Zermatt. Chemin de Ter Territet-GIion. Chemin de fer Glion-Naye. Lausanne-Ouchy Lausanne-Echallens . . . . C* cên. Nsvifatlon, libérées. » » fr. 180 verset. Société ïmmobll. lausannoise » » d'Ouchy. . Soc. électr. Vevey-liontreux. Soc. coopérât, de conaomm. Soc. vaudoise de consommât. Tramways lausannois, priv. OBLIGATIONS Jnra-SIraplon 3 l/S •/• . • Joogne-Bclépens 3 •/• • . . Lombardes ancienne» . . . Méridionale* d'Italie. . . . Chem. de fer orientaux 4 •/•• Canton de Genève 3 •/• 4 lot». Ville de Frihourg 4 lot». . . Commune» fribourg. (lots). . Canton de Vaud 3 1/x •/» - . Caisse hypoth. vaud. 3 l/J •/• Ville de Lausanne 3 1/x •/• Ville de Vevey 3 1/x y , . Cb. de fer Giion-Naye 4 •/•. . Vièae-Zermatt 4 l/S •/•• . . Commune du Chltelard. . . Crédit foncier égyptien 4 »/,. J5S 50 Tramways lausannois . . . 101 £l^JP!ïi;i CT ' I0NS : Glion Nave460. P5H GA J I0NS : Canton de Vaml 100.7» LOTS : Canton de Genève 101.75. Offre 7S7 50 670 515 - 1500 — 480 — 840 - 440 680 — 165 — 501 467 387 50 307 - 110 75 17 — 55- 100 78 100 50 100 40 101 257 80 (0159 lean Allenspach, éditeur responsable. UPUIIBIUX FAVL AIXENSPACB.

S^!a tt?i. - fsgmontreux.ch demande adhesion... · Tanner, appelé i d'antres fonctions. H. le procureur généralBrodbeck, libéral, a été éln Kr 2800 Toix. H. Feigenvrinter,

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FBD1LLE D'AVIS DE LAUSANNE B a l e - C a m p a f n e . — Election. — Nous

«ton» dit récemment que les électeurs de Râle-Campagne auraient i «lire dimanche dernier un conseiller d'Etat, en remplacement de M. Tanner, appelé i d'antres fonctions. H. le procureur généralBrodbeck, libéral, a été éln

Kr 2800 Toix. H. Feigenvrinter, candidat de fnion ouTriére et de la Ligne des panant,

eu a obtenu 8300.

A p p e n a e l l (Rh.-Eit.). — Le parapluie en Appenzêll. — M. le pasteur Engster, de Hérisau, raconte dans un volume qu'il rient de publier comment le paraplnie a fait sa pre­mière apparition en Appenzêll. C'était, nous dit le narrateur, en 1760. Un blanchisseur d'Hérisau, dn nom de Tanner, reçut on jour, de Paris, on snperbe riflard, énorme, flam­bant neuf, d'an rouge écarlate, arec, l u e su­prême, de magnifiques franges aux cétés. Ja­mais on n'avait TU quelque chose de si beau sur tout le territoire cantonal.

Naturellement, le parapluie ne serrait que dans les grandes occasions. Les jours de pluie, on 1 eau tombait en abondance pour le plus grand bien de la terre et pour le repos des militaires, on le laissait religieusement i la maison. Hais le dimanche, c'était une autre affaire. Lorsqu'il pleurait, île domestique de M. Tanner revêtait des habits de gala et allait solennellement chercher a son domicile le maire pour le conduire i l'église sons le gi­gantesque c pépin ». Et la foule, ébahie, s'é­cartait respectueusement au passage.

Après cela, c'était le tour du pasteur, puis Celai du propriétaire lui-même. Le mime cérémonial se répétait 4 la sortie du temple, et l'on doit penser si le parapluie de M. Tan­ner fit des envieux dans la bonne Tille d'Hé­risau.

A r t r o v t e . — Une artiste misse. — Les journaux argoriens annoncent que, malgré son récent mariage, Erika Wedekmd, la can- • o«m,i«.i mnU

tatnce bien connue en Suisse, rient de eon- | terre, à Ouchy. dure un brillant engagement au Grand Opéra | On peut juger de

S o c i é t é v a n d o f a e d e g y m n a s t i q u e Ainsi que nous l'arons déjà annoncé, l'as

semblée annuelle des délégués de !a Société cantonale de gymnastique aura lieu le diman­che 14 novembre, à 10 heures du matin, dans la grande salle de l'Hôtel-de-Ville, a Lausanne avec l'ordre du jour oi-après :

Rapport du caissier. — Communication dn Comité. — Projet de diplômes pour moniteurs «mérites. •— Propositions individuelles.

Les sections voudront bien faire connaître les nomsde leurs délégués, d'ici au 6 novem­bre, a H. Jules Viret, secrétaire central, i Aigle. '

La société de gymnastique de Montreux, «HelTétia • , demande son entrée dans la So­ciété cantonale; s'il ne se produit aucune opposition dans les six semaines dés aojour-d nui, son admission sera prononcée (art, 30 des statuts).

• V n a l n e d e S é v e l l n . On nous écrit : Le Lausannois, parlant des traraux exécutés

par la Municipalité pendant l'année courante, cite 1 nsine de Sérelin pour la transformation parla vapeur des cadavres d'animaux en en­grais. Les habitants des maisons roisines et du hameau de Montoie n'ont pas lieu de se féliciter de cette installation. Non seulement I odeur qui s'en dégage est nauséabonde, mais I usine employant beaucoup d'eau les habi­tants se roient totalement privés de ce li­quide par suite de la petite dimension de la conduite d'amenée. Aussi espèrent-ils qu'il sera fait droit à leurs justes réclamations?

• c o l * d ' h ô t e l i e r s a O n c h y . L'école professionnelle créée par la Société

muse des Hôteliers, sous la présidence de H Tschumi, directeur de l'Hôtel Beau-Rivage s'ourrira lundi 18 octobre, à l'Hôtel d'Angle-

Chaminade. L'orchestre prête son concours gracieux, de même que M. et Mme Troyon, deux artistes aimés du public lausannois. Et ce concert offrira ceci d'original, e'est qu'en dehors des musiciens de l'orchestre et de M. et Mme Troyon, il sera donné par la fine fleur des amateurs lausannois, par des dilettanti éclairés, bien connus et appréciés du public. Ainsi la seconde partie du concert comprend six numéros qui seront un solo, nn duo (du Tannhauser), un trio (celui de la cantate des Fêtes universitaires, de Doret), un quatuor (celui de Rigoletto), un quintette (de Mozart), un seituor (le fameux sextuor de Lucie). Mais nous aurons à y revenir. Nous roulons dés maintenant prier les Lausannois de réserrer leur soirée du rendredi 29 octobre.

S o c i é t é a n l a e e d e * H ô t e l i è r e . L assemblée générale de la « Société suisse

des Hôteliers », aura lieu 4 Coire dans la grande salle du Casino, le samedi 23 octobre prochain, à 10 h. du matin, arec l'ordre du jour suivant :

Rapport de gestion et comptes annuels. Budget de 1897-98. Election des commissaires-vénfleateurs. Rapport sur l'école profession­nelle. Election du conseil de surveillance de 1 école. Proposition concernant l'assurance collective contre les accidents des voyageurs et employés. Communications sur la pétition «Conse i l fédéral concernant la responsabi­lité de 1 hôtelier. Proposition tendant i diplô-mer les employés ayant travaillé de longues années dans la même place. Pétition des so­ciétés d employés concernant l'abolition du livre noir. Revision partielle des statuts. Dé­signation du lieu de la prochaine assemblée générale. Propositions individuelles.

II y aura le dimanche promenade aux tror-ges de la Via-Mala. 8

netre héros se dressa procès-verbal Les m> gistrats ont comblé }»™ïïïïr«£j£& en lui infligeant 6 fr. 28 d'amende.

MARCHÉS I.AYKBA.IiNm, l e « n o c t o b r e

Froment n. (80 s.), fr.J4.oo à îBOOles inô k« Avoine, 90 saw)/fr. 16.00 à 17 M ! M l o o k ? " Pommes de t n. (150 c.) fr. 0.70 à o n b . % i

S ^ ! a tt?i.T,sà 7W l-m ** OSufï fr. MO a l . io te douzaine Bols } f a y? r d JÎ 4 •'•). de fr. 16.00 a 18 00 le it

? sapin ffOst.), de fr. 11.00 à g l e »t

M A R C H É A f j P E T I T B É T A I L an Abattoirs ie Lausanne et Genève

le 1» octobre. Vaux

Amen. Vend.

U U U M SenèT»

Uaitnne Senew

U Ut

48

I I *

Honloni

M I M 163 I 1(1

U l t S S O I »

1 " qoilitt j. quaiq.

• s a l a i * . — Chemin 4e fer. — On train a franchi samedi le nouveau pont de la ligne de chemin de fer de Zermatt an Gôrnergrat. L'essai e fort bien réussi.

CANTON DE VAUO • • V I T . — Etrangers. — Le comte Moura-

f tev , ministre de la justice de Russie, qu'il m fa ut pas confondre avec son homonyme le ministre des affaires étrangères, est descendu samedi i l'hôtel des Trois Couronnes, à Vevey, p o u nn séjour d'une certaine durée.

DHŒXT. — Nouveau collège. — Le Conseil général de cette localité a décidé la construc­tion d'un nouveau collège.

— Chasse. — Pendant le mois de septem­bre, on chasseur de Denezy, M. Crisinel, a tué 21 renards et une martre.

Moaoxs. — Instituteurs. —La Municipalité de Morges a proposé au Conseil communal de prendre les résolutions suivantes :

A partir dn 1 * janvier prochain, le traite­ment de tous les régente est porté i 2100fr , avec augmentation annuelle de 10 fr. pendant quinze ans. Le traitement de toutes les régen­tes est fixé i 1400 fr., avec la même augmen­tation.

L'augmentation proposée grossirait le pro­chain budget d'une somme de 1100 fr., dont 800 fr. pour les régente et 600 fr. pour les régentes. Mais 4 partir de 1889, le budget » ™ * «rêvé d'une augmentation annuelle de 110 fr., ceci pour une période de quinze ans. Les traitements actuels varient pour les ré­gente de 2080 fr. 4 1950 fr. et ceux des régen­tes de 1400 i 1300 fr. 8

Ce projet a été renvoyé i une commis­sion.

Mo»»*. — Un monument. — Le comité

2ui s est chargé d'élever un monument à trois lorgiens, Monod, Muret et Cart, qui ont for­

tement contribué 4 U proclamation de l'indé­pendance vandoise, a adressé i la Municipa­lité de Morges une demande de souscription i 1 érection du monument quo l'on se propose d'inaugurer le 24 janvier prochain, t e mo­nument projeté sera élevé dans le jardin du Pare, sur une pelouse entre le lac et le che­min central ; le choix de la pelouse n'est pas arrêté; il fera l'objet de pourparlers ulté-mSSi. , itlia PréToit nn« dépense de 3 i 4000 fr,; le montant des souscriptions parti­culières est loin d'atteindre ce chiffre. La Mu­nicipalité, considérant qu'il s'agit d'une œu­vre d'art qui sera un embellissement pour le beau parc de la ville en même temps qu'une œuvre d'un réel intérêt historique, a de­mandé au Conseil communal de lui aceerder on crédit de 600 fr. pour cette souscription

Cette demande a été renvoyée i la commis-'

o - - l'intérêt que présente • cette institution par le chiffre des inscriptions I

FAITS DIVERS .,-' ;• . . . , . . M v , ; P , ™ s . — La femme-avocat. — Samedi, unefem-

reçues, qui dépasse 60. U n'a pu être fait I m 6» M l l « Chauvin, proclamée docteur pié­droit i tOllîfiS «S rlpm»ndAa la »Vi«.. l » FaiMilli da ,!••„.. A„ n . . : . _ j . . . . . . r î ' droit à toutes les demandes, le chiffre maxi mum étant fixé a 30 élèves.

„ _ Aaoleai r ivage dn 1 M . M. F.-A. Forel écrit au Journal de Morges : Dans les fosses creusées pour y asseoir les

fondements du nouveau Casino de Morges, les ouvriers ont rencontré une ancienne ligne de rivage : sables et graviers du lac, lavés, au milieu desquels une douzaine de blocs er­ratiques de petite taille, le plus gros attei­gnant a peine un demi-mètre cube. Ce rivage est assez ancien; en effet, dans presque toute son épaisseur, la couche de sable ne contient pas trace de briques d'argile cuite ; elle est donc antérieure 4 la construction de la ville moderne de Morges, XIII» siècle. Dans les strates supérieures seulement, quelques gm ins roulés d'argile rouge, bien cuite, mieux cuite que celle des poteries de l'âge de bronze la­custre ; ce sable a donc contenu des débris des tuiles et briques de la ville des Comtes de Savoie.

Nous y avons récolté, en plusieurs exem­plaires, avec d'autres coquilles terrestres et fluviatiles, Hélices, Planorbes, Limnées, Palu-dmes, Cyclas, Pisidies, Anodontes, une co­quille fossile, la Muléte, Unio batavus, qui n existe plus aujourd'hui dans le Léman, dans nos régions du moins. Elle n'y est con­nue que dans le golfe de Villeneuve (M. Schardt) et dans les environs de Genève (un exemplaire trouré par A. Rrot derant les Pâ-quis, une valve trouvée par M. 6 . de Mortillet près de l'embouchure du Vengeron) ; elle est au contraire abondante dans les museaux des environs de Genève et de Fernex, dans les eaux de la plaine du Rhône, Noville, Chessel, dans les lacs de Neuchitel, de Morat, etc. Cette Muléte était autrefois fréquente à Mor­ges, si j'en juge par les trouvailles faites d'une coquille dans la palafilte lacustre des Ro­seaux, d'une coquille dans les terres extraites d un puits du jardin Conod, entre la place du Manège et le Château, enfin de nombreu­ses coquilles dans le terrain du nouveau Ca­sino.

Une autre Muléte, l'Unie tumidus, la moule des peintres, existait autrefois à Morges, mais elle a complètement disparu des eaux du bas­sin du Léman; j'en ai trouvé une belle co­quille dans les terres extraites, en 1894, lors du creusement d'un puits dans le jardin de M. Pache, Grande-Rue n» 96, rang dessus, probablement sur le trajet d'un des anciens fossés des fortifications de la ville.

la Faculté de droit de Paris, a demandé à'ïi Omr d appel de Paris, à prêter le serment d avocat; non seulement cette Française a terminé avee le plus grand succès ses études littéraires et juridiques i l'Univer­sité de Paris, non seulement elle a affirmé sa supénorité en conquérant plusieurs men­tions et un prix de droit civil, mais encore elle professe dans un établissement de l'Etat et elle a signé déjà deux ou trois ouvrages dont l'un est préoédéd'une préface de M. Col-met de Santerre, doyen de la Faculté de Paris. Ce sont des titres, à supposer que, pour être avocat, on doive produire d'autre titre que le diplôme de licencié; et cependant, beau­coup de gens estiment que Mlle Jeanne Chau­

v i n ne saurait être admise au barrean, parce que, parce que... eht mon Dieu, parce qu'elle est femme et parce que t La femme a les che­veux longs et l'esprit court ».

Mlle Jeanne Chauvin connaît Schopenhauer et la fameuse boutade de l'enragé misogyne mais comme elle connaît aussi fort bien ses textes et qu'elle a suffisamment rétorqué la seconde partie de la fameuse définition, elle en retient le début et réplique aussitôt en in­voquant certain article 6 d'un arrêté de ni­vôse an XI, toujours en vigueur, ordonnant que les gens de loi porteront les cheveux longs ou ronds.

« Or, j'ai les cheveux longs, dit-elle, tandis que pour la plupart, les avocats du barreau de Pans sont coiffés i la Titus ou 4 la Pres­sant, donc... »

Le lecteur entend bien qne Mlle Chauvin ne plaide pas ainsi une cause fort intéressante et que sa gravité de docteur ne s'abaisse pas a de semblables arguments ; les raisons qu'elle met en avant sont infiniment plus sérieuses et méritent toute notre attention ; elles sont exposées, développées longuement dans un volume, dont l'auteur, M. Louis Frank, avo­cat au barreau de Bruxelles, est vice-président de la fédération féministe universelle.

T e m p é r a t u r e . i uJH*61' A 6 < * t o b r e ' * 7 ! ' • h. dn matin : 18 îi ,!SV'r

U * G e r s a u . W «u* Avants et i Rla-RâL «à L o c a r n o « Coire, U à Lugano, 10 * Bâle, Montreux, Sierra et Castasegna, 9 à Laiî sanne, 8 à Lucerne, 7 à Berne et Zurich. 8 â Genève et au Pilate, 3 à Davos. a£J ' / \ h ; . < ! e , , a P r è s raidl : n a SIarts, 80 4 Hef.len et Coire, 19 à Sierra et Zurich, 16 à Da-vos et Berne, 18 a Lausanne et Lueerne. là a Sâiui™0'1 3 à L u g a n o ' U * Castaaegna, « au

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do tap-de-l'air. Hauteur du B a r o m è t r e

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LAUSANNE Conra profeasloanela.

Samedi soir a eu lieu, i l'Hôtei-ae-Ville, sous la présidence de Ad. Cuénoud, la séance d'ouverture des cours professionnels de la Société industrielle et commerciale. Ces cours, au nombre de 18, sont placés sous la direction de M. Charles Ronjour, architecte. Ils réunissent i ce jour 280 élèves, soit 180 jeunes gens et 100 jeunes filles; la liste d'ins­cription n'est pas définitivement close, il est i prévoir que ce chiffre s'élèvera à 400, soit l'effectif d'une de nos grandes écoles cantona­les. C'est une des preuves les plus évidentes de l'importance et de l'utilité de ces cours.

P a r l ' h a r m o n i e , p o u r l ' h a r m o n i e . La Saciété pour le développement de Lau­

sanne a profité des travaux de consolidation et de réfection qui se font i la cathédrale et au temple de Saint-François pour faire procéder a 1 harmonisation des cloches de Lausanne Cette opération, désirée par toutes les oreilles musicales, fera de la sonnerie de Lausanne une des plus belles qui existent. La Société de développement a offert dans ce but une somme de 8000 francs à répartir sur plusieurs exer­cices. Il s'agit maintenant pour elle de se pro­curer les ressources nécessaires. Elle compte pour cela sur l'appui bienveillant du public amateur de musique.

Un comité d'amateurs dévoués a été consti­tué et il organise pour le vendredi 99 octobre un concert dont le sucées est certain. Ce sera un concert joyeux; la « grande musique », qui est pour beaucoup la « musique ennuyeuse ». en sera bannie. Il aura lien au théâtre. On y exécutera des airs d'opéra, des valses chan­tées, etc ; des dames chanteront nn chœur de

L e » rayons X et h c é c i t é . Les rayons Rœntgen, 4 qui l'on doit déjà

tant de merveilleuses surprises, nous réser­veraient-ils, dans un prochain avenir, la gué-rison de la cécité? Le Sun, de New-York, an­nonce qu'un oculiste de la Havane, le docteur Astudillo, en soumettant 4 l'influence des rayons»; nn mendiant aveugle depuis plus de six ans, a obtenu une si remarquable amélio­ration qu'il ne désespère point d'obtenir, dans un certain nombre de cas, la guérison com­plète. Après quelques semaines de traite­ment, le malade commençait i discerner dans une sorte de brume diverses parties de l'ap-pareillumineux; encouragé par ce premier succès, le docteur continua la cure et, nn mois après, l'aveugle distinguait nettement tous les meubles et objets qui garnissaient le cabinet de consultation. Le docteur Astudillo doit prochainement publier le compte rendu de cette cure intéressante et l'exposé scienti­fique de sa méthode. Il sera particulièrement curieux de savoir de quelle nature était le mal qu'il a guéri et quels sont, parmi les aveu­gles, ceux à qui tout espoir n'est plus désor­mais interdit.

U n c o n a c i e n e l e n x a g e n t . L'histoire d'un consciencieux policeman

est, en ce moment, proposée 4 l'admiration de tons ses collègues d'Angleterre; c'est celle du superintendant de police de Torquay qui s'est traîné lui-même devant la justice de son pays. L'autre soir, il se promenait à bicyclette lorsque sa lampe s'éteignit; un clergvman lui fit observer qu'il était en contravention et

BOUnSR DB UUSANNB du 18 octobre 1897. Dem.

723 60 668 — 506 — 500 —

H50 -460 — 80 -80 —

830 — 700 — 315 -

48 -38 -

MO -

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54 50

101 50

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Banque cantonale vaudolse . Caisse hypothécaire vaudolse Banque '(Escompte et Dépôts Chemin de fer Viège Zermatt. Chemin de Ter Territet-GIion. Chemin de fer Glion-Naye. Lausanne-Ouchy Lausanne-Echallens . . . . C* cên. Nsvifatlon, libérées.

» » fr. 180 verset. Société ïmmobll. lausannoise

» » d'Ouchy. . Soc. électr. Vevey-liontreux. Soc. coopérât, de conaomm. Soc. vaudoise de consommât. Tramways lausannois, priv.

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