SOMMAIREL'agenda, l'éditorial de la rédaction, les liens vers les vidéos du moment !

A vos agendas !13 et 14 octobre 2012 – Conseil national du Parti de GaucheLes délégué-e-s départementaux du Parti de Gauche se réunissent pour débattre des grandes orientations du parti dans la nouvelle phase politique.

13 octobre 2012 – Journée d'action antinucléaireA l’appel du Réseau « Sortir du nucléaire », les militant-e-s du Parti de Gauche se mobilisent pour demander l’arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim. RDV devant la cathédrale de Strasbourg à 15h.

13 octobre 2012 – Assemblée citoyenne sur le nucléaireAu Xanadoo, après le rassemblement, le Parti de Gauche organise une assemblée citoyenne sur le thème : «La fermeture de Fessenheim... c'est maintenant ? » à 18h

14 octobre 2012 – Rassemblement à Sélestatà l'appel de Sélestat PatrimoneS, manifestation devant le parvis du monastère St Quirin contre la vente de ce patrimoine classé à un promoteur immobilier (voir Facebook et contact : V. Toulza PG67)

20 octobre 2012 - Réunion nationale du réseau jeunes du Parti de Gauche – AndernosLe Parti de Gauche 67 sera représenté par une délégation départementale.

22 octobre 2012 - Élection du secrétariat du comité 1 du Parti de Gauche 67 - StrasbourgLe vote se tiendra à la Maison des Associations (1 place des orphelins) de 19h30 à 21h30. Ouvert auxadhérents du comité 1 à jour de cotisation.

15 novembre 2012 - Journée d’étude sur la protection sociale – ColmarLe Comité Régional Alsace de la CGT organise une journée d’étude sur la protection sociale dans la salle du cercle Saint Martin à Colmar (13 avenue Joffre).

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N°7 – OCTOBRE 2012

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ÉditorialCentrale nucléaire de Fessenheim : qu’est-ce qu’on attend pour la fermer et pour ouvrir le débat ?Situé à 24km au nord est de Mulhouse et à 75 km au sud de Strasbourg, le site électronucléaire de Fessenheim est en exploitation et produit de l'électricité depuis 1978.

Sous la pression des résistances manifestées sur les deux rives du Rhin, les socialistes et les verts français s’étaient entendus pour acter dans leur accord programmatique en vue des législatives, la fermeture immédiate de la centrale de Fessenheim, la plus ancienne et la plus dangereuse de France. François Hollande et son gouvernement ont repoussé la date de sa fermeture à la fin de l’année 2016 exposant ainsi, durant quatre années supplémentaires, les populations rhénanes aux risques et dangers qui émanent des deux réacteurs, à bout de souffle aujourd’hui. C’est inquiétant pour les populations et inacceptable d’un point de vue citoyen.

Parti écologiste, le Parti de Gauche est favorable à un arrêt immédiat des activités de production électrique du site électronucléaire de Fessenheim. En effet, nous considérons que ce site bénéficie du soutien aveugle des gouvernements successifs et du lobby nucléaire français. Or, les incidents techniques à la centrale de Fessenheim s’enchainent depuis quelques mois. A l'heure où nous écrivons, nous comptabilisons plus de 23 incidents depuis le mois de mars 2012 et plus de 240 au cours des dix dernières années. En moyenne, cette centrale vieillissante enregistre quatre fois plus d'accidents que la moyenne française. C’est ce que nous révèlent le « Réseau Sortir du Nucléaire » et le collectif « Stop Fessenheim », qui ont développé une expertise scientifique rigoureuse. Ainsi, le radier de la centrale est épais de 1,5m, alors que celui de Fukushima est de 8m. Située sur une faille sismique et sous le Grand Canal d'Alsace, cette centrale présente un réel danger. En cas de rupture de la digue, le cœur serait submergé sous un mètre d'eau, ce qui engendrerait une catastrophe à l'échelle européenne : c'est toute la nappe phréatique rhénane (la plus importante d'Europe) qui serait polluée pour plusieurs milliers d'années.  

Les réacteurs de Fessenheim en bout de course sont un véritable danger. Tant les travailleuses et les travailleurs de la centrale que les populations de chaque côté du Rhin y sont exposées parce que F. Hollande a tergiversé avec la parole donnée par le parti socialiste.

Pour autant, nous sommes conscients des inquiétudes que pourraient faire naître chez les salariés et sous-traitants cette fermeture qui en aucun cas ne doit déboucher sur des pertes d’emploi. Bien au contraire, en matière de démantèlement de centrale nucléaire, Fessenheim a vocation à devenir un laboratoire de recherche et d’expérimentation de technologies novatrices de haut niveau et créatrices d’emplois. De même, le secteur des énergies renouvelables constitue est un gisement considérable d’emplois nouveaux.

Le Parti de Gauche, membre du Front de Gauche, favorable à une sortie du nucléaire, souhaite que l'avenir du site de Fessenheim fasse l'objet d'un vaste débat public en Alsace afin que chacun de nos concitoyens puisse se saisir de la question. Toutes les organisations du Front de gauche ne partagent pas notre analyse sur cette question précise mais le Front de gauche unanime exige un référendum sur la politique énergétique de la France, et notamment sur le nucléaire. Si les Italiens ont pu voter sur ce sujet les 12 et 13 juin 2011, les Français aussi ont droit à ce débat.

La rédaction

Vidéos

Coordination du Bas-Rhin du Parti de GaucheCosecrétaires départementaux : Josiane NERVI-GASPARINI et Jean-Claude VAL – Strasbourg à Gauche, lettre d'information produite par la coordination information du PG67 – contact : lepartidegauche67@gmail.com - site internet de l'organisation : http://www.67.lepartidegauche.fr - site internet de la lettre d'information : http://www.strasagauche.blogspot.com/ . Lettre destinée à la publication numérique. Pour la publication sous forme papier, ne pas jeter sur la voie publique.

« Fessenheimboum », par Mélissa, militante du Parti de Gauche 67.

Célébration du 220e anniversaire de la fondation de la République

Jacques Généreux : dire non à l'Europe austéritaire

Appel du 9 octobre 2012 à la résistance, par Jean-Luc Mélenchon, suite au vote des socialistes sur le TSCG