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LES TANNERIES 234 RUE DES PONTS 45200 AMILLY T. 02.38.85.28.50 WWW.LESTANNERIES.FR MARTINE ABALLÉA OUASSILA ARRAS ÉRIC BAUDART CAMILLE BESSON MINIA BIABIANY ALAIN BIET LUDOVIC CHEMARIN © NIKOLAUS GANSTERER SAISON #4 CÉCILE LE TALEC BENOÎT MAIRE LUCY + JORGE ORTA RAPHAËL ROSSI BERNHARD RÜDIGER RYBN KLAUS-PETER SPEIDEL MAXIME TESTU VICTOR VAYSSE ANNE-CHARLOTTE YVER 5 OCT. 2019 30 AOÛT 2020 DOSSIER DE PRESSE

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MARTINE ABALLÉA OUASSILA ARRAS ÉRIC BAUDART CAMILLE BESSON MINIA BIABIANY ALAIN BIET LUDOVIC CHEMARIN©NIKOLAUS GANSTERER

SAISON #4

CÉCILE LE TALEC BENOÎT MAIRE LUCY + JORGE ORTA RAPHAËL ROSSIBERNHARD RÜDIGERRYBN KLAUS-PETER SPEIDEL MAXIME TESTU VICTOR VAYSSEANNE-CHARLOTTE YVER

5 OCT. 2019 30 AOÛT 2020

DOSSIER DE PRESSE

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L E S T A N N E R I E S

SOMMAIRE 3 COMMUNIQUÉ ET VISUELS FIGURE[S] — SAISON #4

9 COMMUNIQUÉ ET VISUELS BENOÎT, CHRISTOPHE, DELPHINE, GAËL, LAURA, NATHALIE, OLIVIER — LUDOVIC CHEMARIN© 12 COMMUNIQUÉ ET VISUELS SIMILITUDES — ALAIN BIET 14 COMMUNIQUÉ ET VISUELS ÉRIC BAUDART 16 LE CENTRE D’ART

17 LES PARTENAIRES

18 INFORMATIONS PRATIQUES

L U D O V I C C H E M A R I N © D O S S I E R D E P R E S S E

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L E S T A N N E R I E S

FIGURE[S]

SAISON #4 — 2019/2020

Expositions du 5 octobre 2019 au 30 août 2020 Entre figure(s), figuration(s) et défiguration(s), depuis les figures d’artistes jusqu’aux figures architecturales (des espaces d’exposition mais encore des dispositifs scénographiques), la qua-trième saison des Tanneries offre une grande diversité de propositions et d’expérimentations qui reposent sur des intentions, des esthétiques, des médiums et des matériaux tout aussi variés. Cette diversité se trouve structurée par des jeux d’échos, de correspondances, de rapprochements, de similitudes qui tissent des liens formels ou conceptuels entre les figures (re)présentées, formant ainsi un vaste motif – une toile traversée de fils rouge et d’Ariane – dans lequel le spectateur est invité à suivre le chemin des lucioles.

Tout au long de l’année, il pourra aller à la rencontre de figures de l’art reconnues comme émergentes qui présentent autant de personnes, de personnalités, de personnages et même de persona différentes. Autant de figures d’artiste que d’identités, de pensées et d’imaginaires singuliers, duals ou collectifs, qui laissent place à une multitude de formes, qui sont, à vrai dire, une autre typologie de figures. Émergent de ces formes artistiques des fictions qui deviennent réalités et en proviennent des réalités qui se changent en fictions à la faveur d’expérimentations, de métamorphoses et d’anamorphoses ; d’apparitions, de disparitions et de réapparitions.

Figure[s], qui met l’accent sur des formes d’arts contextuels, fait aussi la part belle aux œuvres inédites, créées in situ, ainsi qu’à des œuvres réactivées, remaniées ou recontextualisées pour l’occasion, en lien avec la spécificité des lieux, multipliant ainsi les chances de faire émerger de nouvelles figures de l’art, de créer les conditions de nouveaux possibles, tout en interrogeant continuellement les statuts de l’artiste et du dispositif de l’œuvre, entre visions et perceptions, narrations et absorptions.

Des fissures au figures, du désenchantement au réenchantement, de la fragilité à la résistance, de l’invisible au visible, les figures de l’art qui sont convoquées et qui émergeront au cours de cette quatrième saison forment un cheminement jalonné d’histoires et de strates, de géographies et de territoires aux frontières mouvantes, de géologies et de matériaux où se mêlent prétextes, textes et hypertextes et où se construisent des systèmes d’énonciation singuliers dans lesquels les cartes entre créateurs, regardeurs et regardés sont rebattues à l’aune d’un principe fondamental d’incertitude qui fait la part belle à une expérience sensible et subjective des œuvres, s’appuyant sur une appréhension de l’art comme phénomène.

Il y a donc mille et une Figure[s] comme il y a de nuits, d’histoires et de visages (figura en italien), autant de facettes et de fragments démultipliés qui n’en forment plus qu’un, à la faveur d’une vibration constante du regard comme de l’œuvre, son objet.

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Alors qu’il fête en septembre 2019 ses trois ans d’existence, le centre d’art contemporain Les Tanneries amorce l’écriture d’une nouvelle saga, d’un nouveau cycle de programmation, marqué, plus que jamais, par des interrelations multiples, garantes d’une vision d’ensemble et d’une cohérence propre à l’identité du centre, à la figure qu’il prend et qu’on lui prête au fil des ans.

Pour cela, cette figure de l’art contemporain « en-train-de-se-faire » travaille à en convoquer de singulières qui le façonnent à leur tour dans un échange bienveillant. La programmation de Figure[s], composée en six volets, se donne pour objectif d’interroger ces dernières sous toutes leurs formes afin d’en souligner la pluralité et la polymorphie mouvante, de tenter d’en saisir les contours jusqu’à l’insaisissable, comme l’on cartographie un territoire encore partiellement inconnu à la lumière tantôt vive, tantôt évanescente des lucioles.

Au cours d’un premier volet qui s’étendra du 5 octobre 2019 au 5 janvier 2020, Les Tanneries inviteront le spectateur à voyager dans les univers de Ludovic Chemarin© (entité créée en 2011), d’Éric Baudart (né en 1972 à Saint-Cloud, vit et travaille à Paris) et d’Alain Biet (né en 1959 à Montrichard, vit et travaille à Blois) dans le cadre de trois expositions monographiques qui investissent respectivement la Grande Halle, puis la Galerie Haute, la Verrière & le Hall et enfin la Petite Galerie. Chacune à leur manière, à travers des esthétiques et des dispositifs variés, ces trois expositions interrogent les processus de construction et de contextualisation des œuvres et des artistes comme autant de figures qui constituent l’objet de la démarche artistique. Soulignant la spécificité et la diversité des figures architecturales propres aux Tanneries et la place centrale qu’elles accordent au geste en train de se faire, elles seront accompagnées d’une entreprise de renouvellement du Parc de sculptures – lieu vagabond et hors-les-murs qui circonscrit l’enceinte du centre – avec l’apparition fin octobre d’une version revisitée et adaptée de Folies Mélodiques, œuvre sonore – figure impalpable – bercée de monumentalité et de légèreté réalisée par Cécile Le Talec (née en 1962 à Paris, vit et travaille entre la région Centre et Paris).

Le 11 janvier 2020, le centre d’art inaugurera un deuxième volet de propositions au cours duquel seront présentés les travaux d’Anne-Charlotte Yver (née en 1987 à Saint-Mandé, vit et travaille à Paris), dans la Grande Halle, et des membres du Marquis (atelier créé en 2017 – Raphaël Rossi, Camille Besson, Victor Vaysse et Maxime Testu), dans la Petite Galerie. Qu’elles soient individuelles ou teintées d’une forme de travail collaboratif, les figures d’artiste convoquées ici font la part belle à la création in situ à travers laquelle émanent des réflexions et des formes graphiques et architecturales singulières.

Le 1er février 2020, un troisième volet s’ouvrira sur les interventions de RYBN (collectif créé en 2000) et d’Ouassila Arras (née en 1993 à Juvisy-sur-Orge, vit et travaille à Paris), respectivement dans la Galerie Haute et la Verrière. Ce troisième volet de la programmation verra aussi Ludovic Chemarin© prolonger sa présence aux Tanneries en investissant leur espace d’accueil qui sera agrémenté, pour l’occasion, en jardin d’hiver (Damien & P. Nicolas). Des géographies sous-jacentes cartographiées au gré de l’investigation multiforme des mouvements d’économies occultes par RYBN aux territoires hybridés par ceux des populations migrantes transfigurés dans les installations stratifiées d’Ouassila Arras, en passant par les espaces interstitiels parodiés de Ludovic Chemarin©, ce troisième volet met en lumière le développement de processus d’immersion, d’émergence et de résurgences à l’aune de cheminements actuels, virtuels et mémoriels à travers lesquels se croisent réalités et fictions.

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Le quatrième volet prendra acte dès le 4 avril 2020 avec l’inauguration des expositions monographiques de Martine Aballéa (née en 1950 à New York, vit et travaille à Paris) dans la Grande Halle et de Minia Biabiany (née en 1988 en Guadeloupe, vit et travaille entre Paris et Mexico) dans la Petite Galerie, accompagnées de l’exposition collective Figures de pensées proposée par le commissaire invité Klaus Speidel (docteur en philosophie de l’art, artiste et théoricien) qui présentera les œuvres de Nikolaus Gansterer (né en 1974 à Vienne où il vit et travaille) sur l’ensemble de la Galerie Haute, de la Verrière et du Hall. Des rêves d’éternité contenus dans les flacons réagencés et réinventés par Martine Aballéa, sur fond d’absences et d’histoires passées ou fantasmées, aux pérégrinations filaires de Minia Biabiany muées en constellations encore indéfinies, en passant par les doubles questionnements de la narration par l’image de Klaus Speidel et Nikolaus Gansterer, le printemps des Tanneries sera marqué par la mise en relation de petites et grandes histoires, à la fois cycliques et linéaires, passées et projetées, décomposées et recomposées, ou encore en train de se faire. À partir du 16 mai 2020, le Parc de sculptures fait place au dernier acte de la présence de Ludovic Chemarin© qui présentera, dans un entremêlement vertigineux intitulé Ludovic, des œuvres de Ludovic Chemarin et de Ludovic Chemarin©. À cette même date, l’installation Paroles sifflées, paroles tissées de Cécile Le Talec viendra habiter l’espace de la Verrière, entrant en écho avec Petrolio (locus desertus) (2006), œuvre sonore monumentale de Bernhard Rüdiger (né en 1964 à Rome, vit et travaille à Paris) qui viendra prendre place dans le Parc de sculptures en cette fin de printemps 2020. Entre intériorité et extériorité, à l’aube de l’été, les figures aux tendances aériennes semblent se déplacer vers les rayons du soleil, non sans annoncer, par un subtil jeu d’écho, le sixième et dernier volet de la saison. Inauguré le 27 juin 2020, ce dernier présentera les expositions monographiques de Lucy + Jorge Orta (nés respectivement en 1966 au Royaume-Uni et en 1953 en Argentine, vivent et travaillent entre Paris, Londres et Les Moulins – Centre de recherche artistique), dans la Grande Halle, et de Benoît Maire (né en 1978 à Pessac où il vit et travaille) dans la Galerie Haute. Mettant en jeu le déploiement de paradoxes qui émanent de la rencontre de figures à ciel ouvert au sein d’espaces fermés, ces deux expositions, qui courront jusqu’à la fin de l’été, interpelleront sans doute et à plusieurs titres notre rapport à l’environnant, à l’environnement. Quant au Marquis, il reviendra sur ses propres traces, dans le prolongement de sa première apparition en janvier 2020, arpentant à nouveau la Petite Galerie et renouant – à la faveur de l’absence des figures préalablement exposées – avec la possible convocation d’une pratique partagée.L’été 2020 sera aussi l’occasion de retrouver les (F)estivales et la résidence d’auteur qui se nourriront des événements produits au fil des mois et ne peuvent être, à ce titre et à présent, que des figures en devenir.

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Simon Castelli-Kérec Figure[s] 2019 Photographie officielle de la saison #4 des Tanneries Photo : Simon Castelli-Kérec Courtesy Les Tanneries — Centre d’art contemporain, Amilly

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Cécile Le Talec Folies Mélodiques 2019 Sculpture Dimensions variables Vue d’installation, Folies Mélodiques, Château de Bouges, 2019. Avec le partenariat du Centre des Monuments Nationaux de France. Photo et courtesy : Cécile Le Talec.

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Le Marquis Vue d’exposition, Has Been Hélas, 20è prix de la Fondation Ricard.De gauche à droite : Camille Besson, It’s easier, {…} Nick, Nick, Nick {…} , 2018 ; Raphaël Rossi, Tricherie bourgeoise, 2018 ; Victor Vaysse, Liquidités (1), 2018 ; Maxime Testu, Simple sculpture (1), 2018. Photo : Aurélien Mole.

Anne-Charlotte Yver Ulalume 2017 Installation Dimensions variables Vue d’installation, International Art Exhibition, Château de Lajone, Italie, 2017. Photo : Matteo Cirenei. Courtesy : Curate It Yourself.

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RYBN.org The Great Offshore Vue d’exposition, The Great Offshore — Détail: brevet de la Curta, Espace multimedia Gantner, Bourogne, 2018. Photo : Wilfried Bartoli.

Ouassila Arras Les Voisines 2019 Installation Dimensions variables Vue d’installation, La Fileuse, Reims, 2019. Photo et courtesy : Ouassila Arras.

Martine Aballéa Trois jours au jardin 2017 Photographie Impression Ultrchrome sur papier Fine Art 33 × 22 cm Photo et courtesy : Martine Aballéa

Nikolaus Gansterer Translecture 2017 Vidéo 16’4’’ Photogramme Courtesy Nikolaus Gansterer.

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Bernhard Rüdiger Petrolius (locus desertus) 2006 Sculpture Acier, inox, fonte870 x 650 x 570 cm Vue d’installation, La Collection IAC dans Le Partage des Eaux - Les Échappées, l’École du vent - La Crête Saint-Clément, 2018.Photo : Blaise Adilon Courtesy : IAC Villeurbanne

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Minia Biabiany Toli toli 2018 Installation Dimensions variables Vue d’exposition, We Don’t Need Another Hero, 10è Biennale de Berlin, 2018 Partenaires : Biennale de Berlin et Horizn Biennial Award. Photo : Tim Ohler.

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Lucy + Jorge Orta Antarctica Installation Vue d’installation, Les Moulins, Galleria Continua Photo et courtesy : Lucy + Jorge Orta ADAGP, Paris

Benoît Maire Château 2018 Sculpture Laiton, fossile de nautile, objectif 40 x 38 x 35 cm Photo : Philippe de Gobert.

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BENOÎT,CHRISTOPHE, DELPHINE, GAËL, LAURA, NATHALIE, OLIVIER LUDOVIC CHEMARIN©

Exposition du 5 octobre au 8 décembre 2019

vernissage samedi 5 octobre 2019 Pour sa première exposition aux Tanneries et sa première intervention de la saison en ces lieux, Ludovic Chemarin© (entité créée en 2011) investit la Grande Halle d’une imposante installation qui présente d’emblée un double enjeu curatorial : celui de la construction de l’œuvre et de l’artiste — faisant ainsi de la question de ces figures un des fils de cette nouvelle saison — et celui de leur contextualisation. En séparant le grand volume de la halle en deux par le moyen d’une cimaise centrale et transverse, Ludovic Chemarin© met en place un dispositif combiné, recto-verso.

Sur l’une des deux faces sont contre-collées de grandes feuilles de salle sur lesquelles ont été imprimés des éléments textuels retraçant la biographie et le parcours de l’artiste Ludovic Chemarin. À travers ce procédé, Ludovic Chemarin© reproduit en le détournant un geste curatorial bien connu des institutions muséales et artistiques afin de (re)mettre en question le statut de l’artiste ainsi que la nature et la temporalité de l’œuvre, en perpétuelle évolution. Au moment de sa fixation dans le temps par son impression finale, le titre de l’œuvre, Total Recall, est systématiquement complété par la mention du nombre de signes — espaces compris — qui la compose, devenant ainsi une pièce unique, une nouvelle œuvre : ici, Total Recall, 72 324 signes – espaces compris (2019). Cette dernière fera sans doute l’objet d’une actualisation au cours de l’exposition afin que les éléments en rapport avec cette dernière puissent également y figurer. Ce principe d’actualisation de l’œuvre au rythme de celle du curriculum vitae de Ludovic Chemarin — intrinsèquement lié aux activités de Ludovic Chemarin© — met en lumière l’importance des dispositifs de mise en scène et en abîme, centraux dans la démarche de Ludovic Chemarin© et que l’on retrouve par ailleurs dans l’ensemble des œuvres présentées au sein de cette grande installation constellaire et composite.

Comme souvent, Ludovic Chemarin y constitue le matériau même des œuvres de Ludovic Chemarin© qui endosse, à tour de rôle, celui du commissaire d’exposition et du commanditaire, tout en faisant, pour l’occasion, de l’entité artistique un groupement de co-auteurs. Ludovic Chemarin© pose ainsi de manière quasi frontale la question de l’auctorialité en remettant en cause l’inaliénabilité du droit d’auteur et du geste artistique.

Véritables clins d’œil au travail de Marcel Broodthaers et de Philippe Thomas, de petits modules, qui rappellent — non sans caricature et ironie — les espaces d’accueil et de documentation aseptisés et banalement répétitifs qui jalonnent les foires et les biennales d’art contemporain, seront répartis dans l’ensemble de la Grande Halle afin de parfaire l’opération de grand détournement proposée par Ludovic Chemarin© tout en facilitant la déambulation du spectateur.

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En 2011, les artistes Damien Beguet et P. Nicolas Ledoux achètent contractuellement l’œuvre et le nom de l’artiste Ludovic Chemarin (déposé au préalable comme marque par ce dernier), après que celui-ci a décidé en 2005 de mettre fin à sa carrière. Ils en poursuivent depuis l’exploitation sous le nom de Ludovic Chemarin©, que ce soit en réactivant le travail de Ludovic Chemarin ou en créant de nouvelles œuvres.

Parce qu’il interroge en soi et à plusieurs titres le statut, la nature et même la dénombrabilité de l’artiste, Ludovic Chemarin© est invité à devenir une figure centrale de la nouvelle saison artistique des Tanneries intitulée Figure[s] en déployant sur une saison entière de nouveaux dispositifs créatifs pour accompagner chacun des temps forts de la programmation.

Dans le prolongement des questionnements fondamentaux soulevés par Benoît, Christophe, Delphine, Gaël, Laura, Nathalie, Olivier suivront donc, plus tard dans la saison, deux autres interventions conçues en miroir par Ludovic Chemarin© : Damien & P. Nicolas (Centre d’accueil et de documentation des Tanneries) et Ludovic (Parc de sculptures).

AUTOUR DE L’EXPOSITION 16 novembre 2019, à partir de 15h30 : Conversation publique entre les artistes P. Nicolas Ledoux et Damien Beguet et Éric Degoutte, directeur du centre d’art, autour de l’exposition Benoît, Christophe, Delphine, Gaël, Laura, Nathalie, Olivier de Ludovic Chemarin©. Programmation détaillée à venir sur : http://www.lestanneries.fr/agenda/

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Ludovic Chemarin© Transformation 2016 Photogramme de la vidéo Transformation (2016) Vidéo 16/9 numérique HD 3’10’’ Filmée par Benoît Rossel Courtesy : Ludovic Chemarin©

Ludovic Chemarin© Paysage Kentia 2019 Impression numérique sur papier Dimensions variables Illustration de Laura Kopf réalisée sur invitation de Ludovic Chemarin© Courtesy : Ludovic Chemarin©

Ludovic Chemarin© Salon© 2019 Vue de l’exposition Moments, galerie mfc-michèle didier, 2019 Premier plan : Salon© (contrat) Au mur : Ludovic Chemarin enfant sur fond bleu (peinture de Gaël Davrinche) Photo et courtesy : galerie mfc-michèle didier

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Ludovic Chemarin© Ludovic Chemarin enfant sur fond gris 2018 Huile sur toile 60 x 73 cm Peinte par Gaël Davrinche Photo et courtesy : Ludovic Chemarin©

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SIMILITUDES ALAIN BIET

Exposition du 5 octobre au 15 décembre 2019

vernissage samedi 5 octobre 2019 Pour sa première exposition aux Tanneries, Alain Biet (né en 1959 à Montrichard, vit et travaille à Blois) présente, sur les deux murs principaux de la Petite Galerie, une multitude de ses dessins d’objets du quotidien réalisés à l’échelle 1 et rehaussés à l’aquarelle.

Brosses à cheveux, brosses à dents, dentifrices, vernis à ongles, lotions pour le corps, pommades, blaireaux, rasoirs électriques, ciseaux, lunettes de ski, montres, téléphones, écouteurs, tous et d’autres encore trouvent une place dans l’opération de mise au point d’objets en apparence inanimés entreprise par l’artiste, qui semble toujours osciller entre tentative d’épuisement et de réenchantement du réel.

À travers une scénographie épurée liée à un dispositif en face à face, Alain Biet sélectionne et agence ces relevés précis du réel et de la maisonnée sur le principe d’un fonctionnement en paires, faisant émerger de leur incroyable profusion des similitudes et dissemblances propices aux échanges rhizomatiques.

Ces derniers ne sont pas sans rappeler les multiples connexions rendues possibles par la fameuse Toile dont Alain Biet semble partager le goût pour la génération et l’accumulation systématiques d’images tout en maintenant à distance leur instantanéité et virtualité intrinsèques. Car si les dessins d’Alain Biet peuvent rappeler le flot des images qui s’inscrivent sur nos écrans ou encore les « instantanés » photographiques, ils n’en demeurent pas moins les résultats d’une entreprise artistique artisanale reposant sur des processus de transformations de la matière – papiers, couleurs – dans lesquels le temps trouve pleinement à s’inscrire, leur conférant un relief supplémentaire. Là se situe peut-être le cœur du riche paradoxe sur lequel repose l’œuvre d’Alain Biet, qui s’escrime à dessiner à la main jusqu’aux contours de la modernité, de plus en plus présente dans nos quotidiens.

À la croisée des planches encyclopédiques et des imagiers Google, en passant par les jeux des sept différences ou de Memory, les dessins d’Alain Biet offrent un large spectre d’appréhension et d’interrogation du réel et de sa représentation. Entre approches ethnographique, empiriste et ludique, l’artiste procède à un drôle d’inventaire – construit en écho autour de catégories de formes et de couleurs – duquel émergent petit à petit des familles de figures usuelles et familières.

Véritables mises à plat d’un réel en deux dimensions, les Similitudes d’Alain Biet renvoient en effet aussi bien à des processus de construction d’imaginaires communs autant que personnels, soulignant avec la subtile justesse du pinceau les entrelacements de l’intime et du collectif.

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Alain Biet Deux dessins extraits de la série « Shampoings, gels douche » qui compose la série « Grands Canons » entamée en 2004 Dessins rehaussés à l’aquarelle sur papier d’Arches 300 g Photo et courtesy : Alain Biet

Alain Biet Deux dessins extraits de la série « Blaireaux » qui compose la série « Grands Canons » entamée en 2004 Dessins rehaussés à l’aquarelle sur papier d’Arches 300 g Photo et courtesy : Alain Biet

Alain Biet Deux dessins extraits de la série « Rasoirs » qui compose la série « Grands Canons » entamée en 2004 Dessins rehaussés à l’aquarelle sur papier d’Arches 300 g Photo et courtesy : Alain Biet

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Alain Biet Deux dessins extraits de la série « Dentifrices » qui compose la série « Grands Canons » entamée en 2004 Dessins rehaussés à l’aquarelle sur papier d’Arches 300 g Photo et courtesy : Alain Biet

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ÉRIC BAUDART

Exposition du 5 octobre 2019 au 5 janvier 2020

vernissage samedi 5 octobre 2019 Dans le cadre de sa première exposition monographique aux Tanneries, Éric Baudart (né en 1972 à Saint-Cloud, vit et travaille à Paris) présente une vingtaine d’œuvres récentes produites entre 2018 et 2019 (à l’exception de cubiKron0.0 réalisée en 2010) sur l’ensemble des espaces supérieurs de la Grande Halle : Galerie Haute, Verrière et Hall.

Mêlant tableaux et sculptures à Épis (2018), une installation monumentale faite de panneaux de BA13 installés à la verticale qui jalonne la plupart des espaces d’exposition et se meut, çà et là, en élément de scénographie ou en support à part entière, Éric Baudart construit, à partir d’une forme d’hétérogénéité intrinsèque – qui repose sur l’usage qu’il fait d’objets trouvés dans ses (ré)arrangements artistiques – un ensemble à travers lequel il pose et recompose, dans une approche matiériste qui alterne entre réalisme et abstraction, les frontières entre réalité et fiction.

Ceintures de natation désarticulées (Swimming belts – 2019), pot de lessive vide et à l’étiquette passée posé sur une vitrine réfrigérée désaffectée (Time’s gone dim – 2019), affichages de ville arrachés et accumulés comme autant de strates d’un passé rénové par l’artiste grâce à l’ajout de peintures pastel et acidulées (série « conCav » – 2019), pneu effiloché (Tire – 2019), vieille vitrine contenant des artefacts laissés tels que présentés au moment de son acquisition par l’artiste (Time, Time, Time – 2018), papier millimétré rehaussé de peinture cuivrée, dorée ou argentée (« Papiers millimétrés » – 2018), tous ont un rôle à jouer dans l’entreprise de réactivation, si ce n’est de réhabilitation, voire de réenchantement, mise en place par l’artiste.

En-deçà et au-delà d’un rapport sensible à la matière, dont l’esthétisme puise dans ses accidents ou ses érosions sous l’effet du temps – omniprésent dans le travail de l’artiste –, Éric Baudart introduit les conditions d’une continuité et d’une contiguïté entre réalité et fiction, sans jamais prendre le parti de l’une ou de l’autre. Est-ce la réalité brute des objets qu’Éric Baudart sélectionne et utilise qui, déplacée dans le champ de l’art, active une figure fictionnelle qui fait œuvre ? Est-ce le traitement de ces objets dits « du quotidien » en fictions plus ou moins (dé)colorées qui les réanime en une réalité alternative ? Dans les deux cas, l’émergence d’une œuvre ne peut-elle se faire qu’à travers un passage par la fiction ?

En inscrivant sa pratique dans une oscillation permanente entre immanence et transcendance, Éric Baudart formule l’hypothèse d’une superposition vibrionnante et poétique du réel et de la fiction au sein de laquelle le point de vue et le regard du spectateur trouvent toute leur place.

AUTOUR DE L’EXPOSITION 7 décembre 2019, à partir de 15h30 : Conversation publique entre l’artiste Éric Baudart et l’historienne et critique d’art Rahma Khazam autour de l’exposition d’Éric Baudart et de la présence des œuvres d’Olivier Mosset au sein de cette proposition. Programmation détaillée à venir sur : http://www.lestanneries.fr/agenda/

É R I C B A U D A R T C O M M U N I Q U É D E P R E S S E

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L E S T A N N E R I E S

Éric Baudart Time’s gone dim 2019 Sculpture Acier, verre, marbre, plastique 250 x 130 x 130 cm Photo et courtesy : Éric Baudart

Éric Baudart conCav UltraWhite 2019 Sculpture Acier, papier, peinture, résine 160 x 120 x 40 cm Photo : Grégory Copitet Courtesy Galerie Valentin

É R I C B A U D A R T V I S U E L S D E P R E S S E

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Éric Baudart Swimming belts 2019 Sculpture Polystyrène, nylon Dimensions variables Photo et courtesy : Éric Baudart

Éric Baudart R 2019 Tableau Aluminium, bâche, PVC 225 x 175 x 5 cm Photo et courtesy : Éric Baudart

Je souhaite recevoir une sélection plus élargie dès que possible ainsi que les visuels d’exposition dès qu’ils seront disponibles.

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L E S T A N N E R I E SL E C E N T R E D ’ A R T P R É S E N T A T I O N

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Les Tanneries Vue extérieure Photo : Takuji Shimmura Courtesy : Les Tanneries — Centre d’art contemporain, Amilly

Les Tanneries Grande Halle Photo : Patrick H. Müller Courtesy : Les Tanneries — Centre d’art contemporain, Amilly

LES TANNERIES Réhabilitées par un projet respectueux des espaces et de leurs natures réalisé par l’architecte Bruno Gaudin, les anciennes tanneries qui abritent le centre d’art recouvrent des volumes et des dispositifs directement liés aux usages industriels qui les ont motivés. La singularité du site se définit au regard des dispositions du lieu à favoriser l’émergence du geste artistique. Le projet artistique du centre d’art s’appuie donc sur cette prédisposition à favoriser le travail de l’artiste et plus particulièrement son geste, à travers lequel des réalisations spécifiques pourront être engagées et valorisées dans les espaces d’exposition. En cela, il est l’expression d’une volonté de proximité à l’œuvre directement liée au processus de création s’y déployant in vivo, dans le cadre de résidences de création. La démarche singulière que met en place le Centre d’art contemporain Les Tanneries repose en partie sur le souhait d’imaginer d’autres approches de l’œuvre d’art. Les Tanneries sont un lieu privilégié de partage autour des œuvres en train de se faire. Durant la saison hivernale, à la façon d’un atelier, le public est invité à venir rencontrer les artistes au travail. Rencontres publiques avec les artistes, conférences, tables rondes et textes écrits par des auteurs en résidence accompagnent régulièrement une réflexion sur le travail comme acte de transformation.

Je souhaite recevoir une sélection plus élargie de visuels du lieu.

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L E S T A N N E R I E S

PARTENAIRES Le Centre d’art contemporain Les Tanneries est porté par la Ville d’Amilly. Il reçoit le soutien du ministère de la Culture – DRAC Centre-Val de Loire, du Conseil Régional Centre-Val de Loire, du département du Loiret, de l’Agglomération Montargoise Et Rives du Loing. Sa création a été cofinancée par le Feder et le CPER, ainsi que par la Fondation Total dans le cadre de son partenariat avec la Fondation du Patrimoine.Cette opération est cofinancée par l’Union Européenne. L’Europe s’engage en Région Centre-Val de Loire avec le Fonds européen de développement régional.

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L E S T A N N E R I E S

A19

T

VERS

PARIS

VERS

ORLÉANS

A77

A77

A6

A19

D943

N7

234 rue des Ponts Amilly

MONTARGIS

VERS

AUXERRE

VERS

NEVERS

INFORMATIONS PRATIQUES

Les Tanneries Centre d’art contemporain 234 rue des Ponts 45200 Amilly

Informations générales : 02.38.85.28.50 [email protected] www.lestanneries.fr Contact presse : Louise Le Moan [email protected]

Ouvert du mercredi au dimanche de 14h30 à 18h Entrée libre

ACCÈS • Transports en commun depuis Montargis : Réseau bus Amelys Ligne 5 Mirabeau < > Hôpital / Arrêt Tanneries • Par le train depuis Paris Ligne nationale Paris - Nevers au départ de la Gare de Paris Bercy. Ligne régionale Paris - Montargis au départ de la Gare de Lyon. Arrêt gare de Montargis

• Par la route depuis Paris A6 direction Lyon, puis A77. Montargis, sortie D943 Amilly Centre.

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