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MUSÉE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION MAISON DES DROITS DE L HOMME Saison 2013/2014 www.isere.fr

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musée de la résistance et de la déportationmaison des droits de l’homme

Saison2013/2014 www.isere.fr

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Edito

Confrontés à la disparition des derniers acteurs de la Résistance française et iséroise, nous devons veiller à la transmission de l’histoire de ceux qui ont combattu au péril de leur vie le nazisme et le régime de Vichy à sa solde. Si notre département peut être fier d’avoir été à la pointe de cette action, il a perdu, ne l’oublions jamais, nombre de ces combattants. Des centaines d’Isérois n’ont pas eu la chance en effet de connaître le bonheur de la Libé-ration. Autant d’hommes et de femmes dont nous avons le devoir d’entre-tenir la mémoire.

Le programme du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère nous renvoie ainsi à l’une des pages les plus sombres de la guerre que notre département ait connue, à savoir l’arrivée de l’occupant nazi dans la région grenobloise et la répression qui s’en est suivie. L’exposition Automne 43 rappelle notamment la journée tragique du 11 novembre 1943 et celles, peu de temps après, de la « Saint-Barthélemy grenobloise ». Un film pré-cisément consacré à cette semaine sanglante au cours de laquelle ont été arrêtés, assassinés ou déportés plusieurs chefs de la Résistance iséroise, constitue l’autre temps fort de ce programme. Un hommage particulier est rendu au docteur Gaston Valois dont le rôle en tant que responsable dépar-temental des Mouvements unis de la Résistance méritait d’être enfin relaté dans un livre. Parallèlement aux actions organisées au musée et au palais du parlement de Grenoble, d’autres leur font écho en Isère pour commé-morer dignement les 70 ans de ces événements. Ce programme comporte donc bien d’autres manifestations aux thématiques et aux formes variées, en lien avec le temps présent, que je vous invite à découvrir au fil de cette nouvelle saison du musée.

André Vallini, Sénateur de l’IsèrePrésident du Conseil général

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Grenoble-Isère 1943 Résistance et répressions

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Exposition temporaire

Exposition présentée du 26 novembre 2013 au 19 mai 2014

L’automne 1943 constitue un moment charnière dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale en Isère. Début septembre, dans le contexte de l’armistice signé par Badoglio en Italie, les troupes allemandes occupent la totalité du département en lieu et place de leurs anciens alliés italiens. S’ensuit une répression sans précédent contre la Résistance, mais aussi contre la population juive qui ne s’achèvera qu’avec la Libération du département à la fin août 1944. En quelques semaines, une succession d’événements se produisent dans la région grenobloise dont la mémoire collective conserve encore le souvenir. Aux actes de répression opérés par l’occupant le 11 novembre à Grenoble contre les manifestants venus nombreux dans les rues de la ville pour dire leur opposition, puis du 25 au 30 novembre dans le cadre de la « Saint-Barthélemy grenobloise » contre les chefs de la Résistance iséroise, des actions de riposte aboutissent aux explosions du polygone d’artillerie et de la caserne de Bonne des 14 novembre et 2 décembre où se trouvent entreposés les stocks d’armes allemands. Une période marquante à laquelle le musée a voulu s’attacher soixante-dix ans après en les situant dans le contexte plus large de l’évolution du conflit.

Automne 43Résistance et répressions

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Autour de l’exposition

Le livreGaston Valois La République à en mourir

Par Gil Emprin

Editions du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, collection Parcours de résistants, novembre 2013, illustré, couleur.

Chef régional des Mouvements unis de la Résistance, ancien maire et conseiller général de Tullins, le docteur Gaston Valois trouve la mort au cours de la « Saint-Barthélemy grenobloise » le 29 novembre 1943. Malgré ses nombreux engagements politiques et sociaux avant et pendant la guerre, son parcours demeure pourtant largement ignoré. Face à ce constat, le musée a voulu proposer un premier livre de synthèse sur la vie du résistant à l’occasion des soixante-dix ans de sa disparition et a confié le soin de son écriture à l’historien Gil Emprin. Cet ouvrage inaugure une nouvelle collection Parcours de résistants dont l’objectif est de pouvoir raconter l’histoire des principales figures de la Résistance iséroise.

Gaston ValoisLa République à en mourir

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Gil Emprin

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Le filmLa « Saint-Barthélemy grenobloise »La traque de la Résistance

Réalisé par France Images Production (novembre 2013, 26 minutes)

Entre le 25 et le 30 novembre 1943, quelques-uns des principaux responsables de la Résistance iséroise tombent sous le feu d’une équipe de collaborationnistes lyonnais dirigée par Francis André (« Gueule tordue »). A l’initiative du lieutenant SS Moritz, cette vaste opération de démantèlement a été rendue possible par l’arrivée de l’occupant nazi à Grenoble au mois de septembre qui a précédé. Appelées « Saint-Barthélemy », en référence aux massacres des protestants de 1572 au cours des guerres de religion, ces journées sont également connues sous le nom de « Semaine sanglante ». Soixante-dix ans après cet événement, le musée a souhaité revenir sur cette page sombre de l’histoire de l’occupation en Isère en faisant appel aux historiens et sur la base d’archives photographiques et filmiques d’époque. Au-delà des faits, le film entend proposer une réflexion sur les usages de la mémoire de la Résistance dans notre société actuelle.

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Autour de l’exposition

Vendredi 29 novembre 2013 10h30

Commémoration annuelle des 70 ans de la mort du docteur Gaston Valois, responsable des Mouvements unis de la Résistance (MUR).

Organisée par la Ville de Grenoble et le Conseil général de l’Isère.

Mur du souvenir, place de la Résistance à Grenoble

11h30

Présentation de l’ouvrage Gaston Valois, la République à en mourir suivie de la projection en avant-première du film La Saint-Barthélemy grenobloise. La traque de la Résistance.

Palais du parlement, place Saint-André à Grenoble

Mercredi 29 janvier 2014

Lancement de la version itinérante de l’exposition Automne 43. Résistance et répressions

Exposition présentée du 29 janvier au 15 février 2014,en partenariat avec la Ville de Saint-Marcellin.

Médiathèque, 1, boulevard du Champ de Mars à Saint-Marcellin

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Les rendez-vous

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Jeudis du parlement

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6 Le Musée de la Résistance et de la Déportationprésente

Palais du parlement > place Saint-André Grenoble

Programmation gratuite le jeudi à 18h30 dans la limite des places disponibles

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Jeudi 30 janvier 2014

ThéâtreC’est la guerreD’après C’est la guerre de Louis Calaferte © Editions Gallimard Par la compagnie La Véloce

Louis Calaferte (1928-1994) écrit C’est la guerre en 1993. Un récit épique et intime où l’auteur se souvient de son enfance entre 1939 et 1945. Il nous donne à entendre la v o i x d e l ’e n -fant qu’il était alors. Pris dans la tourmente de

la guerre, il découvre un monde qui bascule, les femmes et les hommes qui s’y débattent.Sur scène, un comédien et une guitariste. Le texte, écrit à la première personne dans une langue directe, est d’une actual i té poignante.Louis Calaferte n’est pas un tiède, son œuvre est toute entière celle d’un homme en prise avec son époque, taraudé par le souci de la justice, fustigeant les puissants. C’est la guerre est dans cette veine. L’auteur n’y raconte que ce qu’il a vu.Rares sont les récits aussi forts sur la société française pendant la Seconde Guerre. L’écriture est simple, précise, pour toucher le plus grand nombre. L’histoire nous prend aux premières heures de la guerre pour nous laisser à la Libération qui revêt l’allure d’une incroyable kermesse populaire.Un grand vent emporte l’enfant qui fait revivre sous nos yeux d’étonnants personnages.

Interprétation : Manuel Weber, Elisabeth Ehrlacher (guitare)Mise en scène : Manuel WeberAdaptation : Dominique CierCollaboration artistique : Elsa WolliastonConseiller pour la musique : Sylvain Sartre

Durée 1h10. À partir de 14 ans.

Jeudi 13 février 2014 18h30

Lecture-rencontreCeux qui ont dit Non : transmettre l’esprit de RésistanceEn 6 ans et 31 titres, la collection Ceux qui ont dit Non a non seulement su raconter aux ados les histoires de figures fortes de « rebelles » qui ont eu le courage de se révolter pour faire triompher la liberté, la justice ou les droits de l’homme, mais elle a aussi ouvert la porte aux insurrections intimes de chacun avec ses ateliers du Non. Et vous à quoi dites-vous non ?

Rencontre avec Murielle Szac, journaliste, écrivain, directrice de la collection, accompagnée des lectures de Gaëlle Partouche.

En partenariat avec la librairie Les Modernes et dans le cadre de l’exposition présentée à la librairie

18h30

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Jeudis du parlement

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Jeudi 27 mars 2014 18h30

ThéâtreInconnu à cette adresseInspiré du roman de Kressmann Taylor

Ils sont deux,Deux amis,L’un est allemand et l’autre juif américain.L’amour de l’art les réunit…Mais la montée du nazisme va bouleverser leur amitié, leurs relations, leurs vies.

Claudie Rajon, conteuse, s’empare de cet échange de lettres entre ces deux hommes et nous emmène dans l’ambiance et la réalité des années de la montée du nazisme. Sa voix chaleureuse, incisive qui sait aussi se faire douloureuse et ironique nous entraine dans l’ambivalence de toute relation humaine à l’épreuve de l’histoire.

Interprétation : Claudie RajonLumière : Hélène Giraud

Jeudi 10 avril 2014 18h30

Dans le cadre du 20e anniversaire du génocide des Tutsi du Rwanda

Projection-débatRwanda, un cri d’un silence inouï Film documentaire d’Anne Lainé (2003, 52 minutes, Palindromes et Little Bear, en association avec France 5)

Au Rwanda, neuf ans après le génocide des Tutsi, les souffrances qu’endurent des centaines de milliers de personnes rescapées du génocide entravent les stratégies de reconstruction de la société. Les coups de machettes ont blessé, mutilé, le viol systématique des femmes et des petites filles a propagé le sida, et partout il y a cette plaie béante qu’est la souffrance traumatique. En se situant délibérément sur le terrain de la subjectivité des victimes, ce film fait entendre un cri qui n’eut comme écho à l’époque que le silence inouï de la communauté internationale.

Avec la participation d’Anne Lainé, réalisatrice et d’Emmanuel Rugema, président de l’association Ibuka Rhône-Alpes et rescapé du génocide.

En partenariat avec Ibuka Rhône-Alpes

Palais du parlement > place Saint-André Grenoble > > > >

Jeudis du parlement

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Jeudi 21 novembre 2013 20h

Dans le cadre des Rencontres du cinéma italien à Grenoble et en Isère

CinémaRoma città aperta (Rome ville ouverte)

Film de Roberto Rossellini (1945, 100 minutes, Excelsa Film) avec Aldo Fabrizi, Anna Magnani, Marcello Pagliero, Maria Michi …Grand Prix au 1er Festival de Cannes en 1946

Hiver 1944, Rome est déclarée « ville ouverte ». Le chef d’un réseau de résistance communiste, l’ingénieur Manfredi, tente d’échapper aux Allemands qui occupent la ville. Il se réfugie chez un ami dont la fiancée, Pina, le met en contact avec le curé de la paroisse Don Pietro, résistant lui aussi. Après des péripéties d’arrestation et de libération par les partisans et la mort de Pina, Manfredi est trahi par sa maîtresse Marina Mari... Un grand classique du cinéma italien, toujours actuel pour sa puissance artistique et pour le poids de son témoignage historique sur la Résistance italienne pendant la Seconde Guerre mondiale.

Avec la participation d’Olivier Forlin, historien, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Grenoble.

Cinémathèque de Grenoble > salle Juliet Berto

Les rendez-vous du Musée

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Passage du palais, Grenoble

Tarif Plein : 6 € Tarif Réduit : 5 € (étudiants, demandeurs d’emploi, adhérents Dolce Cinema).

En partenariat avec Dolce Cinema et la cinémathèque de Grenoble

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Cinémathèque de Grenoble > salle Juliet Berto

Les rendez-vous du musée

Mercredi 19 Février 2014 18h30

Soirée étudianteDébutant par une visite guidée de l’exposition « Automne 43, Résistance et répression », cette soi-rée se prolongera autour d’un buffet suivi de la projec-tion du film « Sophie Scholl, les derniers jours »réalisé par Marc Rothemund (2006, 118 minutes, Broth Film).

Avec Julia Jentsch, Fabian Hinrichs, Gerald Alexander Held…

Munich, 1943. Tandis qu’Hitler mène une guerre dévastatrice à travers l’Europe, un groupe d’étu-diants forme un mouvement de résistance, La Rose Blanche, appelant à la chute du IIIe Reich. D’obé-dience pacifique, ces membres propagent des tracts antinazis, couvrant les murs de la ville de slogans, et invitent la jeunesse du pays à se mobiliser.Le 18 février, Hans Scholl et sa soeur Sophie - qui font partie du noyau dur du mouvement - sont aper-çus par le concierge de l’université de Munich en train de jeter des centaines de tracts du haut du deu-xième étage donnant sur le hall. Ils sont immédia-tement appréhendés par la Gestapo et emprisonnés à Stadelheim. Durant les jours suivants, l’interro-gatoire de Sophie Scholl est mené par l’agent de la Gestapo Robert Mohr, un véritable duel psycholo-gique s’engage...

Avec la participation de Laurence Noblet, enseignante en cinéma au lycée de La Côte Saint-André.

Contact et réservations : Bureau culture Université de Grenoble - Tél : 04 56 52 85 22mail : [email protected]

En partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble et Un tramway nommé culture

> Musée de la Résistance >et de la Déportation

14, rue Hébert, Grenoble

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Lundi 17 mars 2014 18h30

Dans le cadre de la semaine Mémoires et Résistances organisée par la Ville de Seyssins

Conférence-débatLe programme du Conseil national de la Résistance (CNR) : histoire et enjeux70e anniversaire du programme du CNR

Adopté à l’unanimité par l’ensemble des membres du Conseil national de la Résistance, le 15 mars 1944, dans un Paris occupé, le programme du CNR est un texte aux objectifs essentiels. Il établit en premier lieu un « plan d’action immédiate » pour la Libération du territoire, mais aussi des mesures concrètes à appliquer une fois la République restaurée qui font encore date, soixante-dix ans après, telles que les nationalisations ou la sécurité sociale. Ces dispositions participent largement de la refondation de la société française au sortir de la guerre autour de principes visant à plus de solidarité et d’égalité entre les individus et à favoriser l’accès du plus grand nombre à l’instruction et à la culture. Régulièrement évoqué ces dernières années pour rappeler les conquêtes sociales de la Résistance, le programme du CNR est devenu aujourd’hui l’objet de véritables enjeux politiques et mémoriels.

Avec Laurent Douzou, professeur d’histoire contemporaine à l’Institut d’études politiques de Lyon, membre senior de l’Institut universitaire de France (sous réserve).

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

En partenariat avec les Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, Association nationale des anciens combattants de la Résistance - Isère et l’Association des amis du Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère.

> Espace Schoelcher 89, avenue de Grenoble, Seyssins

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Samedi 5 avril 2014 11h

Jeune publicEt si on résistait ?Atelier philoPour les 6/9 ans

On discute, on recueille les questions, on écoute l’autre, on prend la parole, on argumente, on donne son avis… dans la joie et la bonne humeur.

Atelier animé par Catherine Krust, conteuse et animatrice d’ateliers philo pour enfants formée à la méthode Lipman.

Durée : 1hTarif: 3,80 €

Et si on

resistait

En partenariat

avec la Librairie Les Modernes

Les rendez-vous du musée

Inscriptions Musée de la Résistance et

de la Déportation de l’Isère : 04 76 42 38 53 / [email protected]

> Musée de la Résistance >et de la Déportation

14, rue Hébert, Grenoble

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Le parcours muséographique

Et si on

resistait

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Six thèmes sont principalement développés

L’entrée en Résistance, moment déterminant pour Grenoble. Peu de villes françaises font état d’un aussi large éventail de situations et de groupes dans lesquels naît la Résistance.

Les maquis et la place prépondérante qu’ils occupent dans l’Isère dès 1943. Tous communiquent par Grenoble appelée alors « capitale des maquis ».

La situation des Juifs à Grenoble et en Isère entre 1939 et 1945.

La répression qui frappe durement les responsables des principaux mouvements de la Résistance, notamment à la fin de l’année 1943 (lors de la « Saint-Barthélemy grenobloise ») et la déportation, qui révèle la monstruosité de la logique nazie.

La Libération et le rôle du Comité départemental de Libération nationale, issu de la réunion « Monaco », où les représentants de la Résistance décident d’unir leur action autour des valeurs républicaines.

L’actualité de l’action de Résistance enfin, face aux situations qui, ici et ailleurs, remettent en cause ses acquis.

Le parcours du musée retrace les événements

marquants de l’histoire locale, replacés dans

le contexte historique français et mondial.

Sa collection d’objets, photographies,

documents audiovisuels et témoignages est

mise en valeur par une muséographie qui mise

sur la restitution de lieux ou d’ambiances.

Émotion et réflexion sont ainsi tour à tour

sollicitées.

Le parcours muséographique

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Chronologique, le parcours de la visite se décline selon les trois niveaux du musée

Au rez-de-chaussée : une première séquence, consacrée à la naissance et au déroulement du conflit mondial vécus depuis Grenoble et l’Isère. Événement marquant de cette période : la visite du Maréchal Pétain à Grenoble, le 19 mars 1941, dont un film vidéo amateur retrace les moments importants.

Au premier étage : le visiteur se trouve transporté dans plusieurs milieux, différents et cloisonnés, où naît l’idée de la Résistance. Six univers sont reconstitués. Le visiteur traverse par exemple une rue de Grenoble, lieu de manifestations des étudiants et autres mouvements de jeunesse, la salle à manger de Marie Reynoard (responsable de la section iséroise de « Combat »), le bureau de René Gosse, doyen de la Faculté des sciences de Grenoble (membre du Réseau « Marco Polo »), etc.Le parcours continue avec une présentation des maquis de l’Isère, à travers une carte en relief où apparaissent, à la commande du visiteur, les maquis, les sabotages, les parachutages...

Au deuxième étage : le fil du temps reprend avec la présentation des événements tragiques qui marquent l’Occupation allemande : collaboration, répression et déportation. Un des moments forts du parcours : les trois portes des cellules aménagées par la Gestapo dans l’immeuble du 28 cours Berriat à Grenoble, chargées des inscriptions de ceux qui connurent ces cachots. Le parcours s’achève sur la Libération et la restauration des valeurs républicaines. Un nouvel espace évoque l’universalité et l’intemporalité des valeurs de la Résistance. Grâce à une installation audiovisuelle originale, conçue dans un esprit pédagogique et didactique, cette dernière partie du musée montre combien les attendus du programme du Conseil national de la Résistance de 1944 restent actuels et entrent en résonance avec ceux de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948.

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OuvertureTous les jours sauf le mardi matin. Lundi - vendredi de 9 h à 18 h. Mardi de 13 h 30 à 18 h Samedi et dimanche de 10 h à 18 h (dès 9 h le samedi sur rendez-vous pour les groupes)Fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

Informations pratiques

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’IsèreMaison des Droits de l’Homme

14, rue Hébert 38000 Grenoble Tél. 04 76 42 38 53 - Fax 04 76 42 55 89www.resistance-en-isere.fr [email protected]

AccèsTramway ligne A / bus : arrêt VerdunTramway ligne C : arrêt Hôtel de VilleParking : place de Verdun ou rue Hébert

Retrouvez l’actualité du musée

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Visites guidéesPour les groupes scolaires sur réservation : 1 h : 46 € / 1 h 30 : 51 € / 2h : 56 €

Pour les groupes sur réservation : 1 h : 84 € / 1 h 30 : 89 € / 2h : 95 €

Visite guidée gratuite le premier dimanchede chaque mois à 14 h 30.

Centre de documentation accessible à tous sur rendez-vous

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L’entrée est gratuite