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SNJ-CGT, 263, Rue de Paris – Case 570 - 93514 MONTREUIL CEDEX Tél. : 01.55.82.87.41 – 01.55.82.87.42 – 01.55.82.87.43 – Fax : 01.48.51.58.08 COMMUNIQUE Sans presse indépendante pas d'affaire Cahuzac Les rebondissements incroyables de l'affaire Cahuzac et la mise en examen de Nicolas Sarkozy prouvent une fois de plus la nécessité d'une presse indépendante. En ce sens, nous saluons le travail et la ténacité de nos confrères de Mediapart, qui, très isolés, ont mené leur travail d'investigation sans relâche. Après avoir été accusés et vilipendés pour leur « absence de preuves », « leur idéologie », « leur feuilletonnage des affaires présentées », « leur soi-disant enfumage digne des meilleurs communicants », les journalistes de Médiapart se retrouvent encensés à l 'annonce des aveux de Jérôme Cahuzac. Pour Médiapart, on peut dire qu'ils ont été « 1) lynchés, 2) lachés, 3) léchés ». Le SNJ-CGT dans son combat pour libérer la presse des puissances de l'argent et des pouvoirs en place regrette qu'aussi peu de titres de presse ne publient de réelles investigations sur les affaires : Cahuzac, Karachi, Bettencourt, Takkiédine, Tapie… Il dénonce les fortes pressions sur les journalistes dans les rédactions, le poids de la publicité, les scoops faciles, la connivence des directions à l'égard des pouvoirs en place qui musèlent ou découragent ceux qui souhaitent « porter la plume dans la plaie ». Le SNJ-CGT réaffirme la necessité d'une loi garantissant l'indépendance des rédactions et un statut spécifique pour les entreprises de presse parce qu’ « une information malade, c'est une démocratie en danger ». Montreuil, le 5 avril 2013 SNJ-CGT

Sans presse independante

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Page 1: Sans presse independante

SNJ-CGT, 263, Rue de Paris – Case 570 - 93514 MONTREUIL CEDEX Tél. : 01.55.82.87.41 – 01.55.82.87.42 – 01.55.82.87.43 – Fax : 01.48.51.58.08

COMMUNIQUE

Sans presse indépendante pas d'affaire Cahuzac

Les rebondissements incroyables de l'affaire Cahuzac et la mise en examen de Nicolas Sarkozy prouvent une fois de plus la nécessité d'une presse indépendante. En ce sens, nous saluons le travail et la ténacité de nos confrères de Mediapart, qui, très isolés, ont mené leur travail d'investigation sans relâche. Après avoir été accusés et vilipendés pour leur « absence de preuves », « leur idéologie », « leur feuilletonnage des affaires présentées », « leur soi-disant enfumage digne des meilleurs communicants », les journalistes de Médiapart se retrouvent encensés à l 'annonce des aveux de Jérôme Cahuzac. Pour Médiapart, on peut dire qu'ils ont été « 1) lynchés, 2) lachés, 3) léchés ». Le SNJ-CGT dans son combat pour libérer la presse des puissances de l'argent et des pouvoirs en place regrette qu'aussi peu de titres de presse ne publient de réelles investigations sur les affaires : Cahuzac, Karachi, Bettencourt, Takkiédine, Tapie… Il dénonce les fortes pressions sur les journalistes dans les rédactions, le poids de la publicité, les scoops faciles, la connivence des directions à l'égard des pouvoirs en place qui musèlent ou découragent ceux qui souhaitent « porter la plume dans la plaie ». Le SNJ-CGT réaffirme la necessité d'une loi garantissant l'indépendance des rédactions et un statut spécifique pour les entreprises de presse parce qu’ « une information malade, c'est une démocratie en danger ».

Montreuil, le 5 avril 2013

SNJ-CGT