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Photo : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum de procédures à respecter et des règles morales à observer par les instances dirigeantes de l’Etat. Il serait, par exemple, utile, avant de procéder aux prochaines privatisations, de faire le bilan des opérations à l’emporte-pièce d’un certain Temmar et qui étaient présentées, à l’époque, comme nécessaires et salutaires ! Ce fut un bradage… historique ! Beaucoup d’unités ainsi privatisées ont simplement disparu et leurs assiettes foncières récupérées, des hôtels prestigieux du temps du public sont totalement clochardisés, etc. Et puis, pourquoi privatiser ce qui est rentable ? Ne serait-il pas plus raisonnable et avantageux pour l’économie d’encourager les nouveaux investissements au lieu de «zyeuter» à chaque fois le public ? Qui n’a pas été heureux d’apprendre qu’un investisseur a pu réaliser une usine de sucre en un temps record ? Bien sûr, le facteur Rebrab a été déterminant et l’on se met à regretter qu’il ne soit pas présent dans tous les secteurs, ce serait la garantie assurée aux investissements privés massifs ! Et puis, dernière question : puisqu’on ne fait plus d’idéologie, appelons M. Rebrab et facilitons-lui les choses pour qu’il renonce à investir 750 millions de dollars au Brésil ! Rappelons-lui que l’Algérie a besoin de ces programmes de développement et puis, moi, je le préfère à ces chasseurs d’outarde qui, entre deux virées dans la steppe, lorgnent du côté des merveilles laissées par Boumediène et Pouillon. Des sites que tout autre pays aurait convertis en patrimoine national intouchable ! [email protected] Investissons au lieu de «privatiser» dans la précipitation ! Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015 - 8 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7668 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l RENOUVELLEMENT PARTIEL DES MEMBRES DU CONSEIL DE LA NATION LA SUCCESSION DE BENSALAH EN FILIGRANE l PARTICIPATION À LA COALITION SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du refus algérien l L’alliance saoudienne contre le terrorisme semble être partie sur de mauvaises bases. La manière même dont a été formée et décidée cette coalition suscite déjà des interrogations et des controverses notamment liées au choix des Etats membres et à l’objectif que vise réellement cette entreprise. L’Algérie fait partie de ces pays qui ont évité de s’associer à ce plan pour plusieurs raisons. l SELLAL À PARTIR DE SÉTIF : «Nous avons de l’argent mais nous refusons de nous aventurer avec l’avenir du peuple» l C’est à partir de Sétif, où il était en visite officielle hier, que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est décidé à répondre, enfin, au déluge de critiques qu’a engendré la loi de finances pour 2016, depuis son adoption par l’Assemblée populaire nationale. A plusieurs de ses haltes, au cours de sa tournée, Sellal s’en prendra en effet à ce qu’il appelle «les partisans de l’immobilisme». l SELON LE RCD l PME Le pouvoir vit une «crise de légitimité» L’Algérie accuse un déficit de un million d’entreprises l Le secrétariat national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) s’est réuni, vendredi à Alger, en session ordinaire consacrée à l’examen de la situation générale du pays. Le parti a, à cette occasion, critiqué l’initiative des 14 personnalités ayant sollicité une audience au chef de l’Etat, les accusant de «polluer la scène médiatique» pour à la fois sauvegarder leur influence et «brouiller le combat de l’opposition pour l’avènement d’une transition démocratique». l L’Algérie, avec un ratio de 20 entreprises pour mille habitants, contre une moyenne de 50 entreprises pour mille habitants, accuse un déficit de un million d’entreprises. Comment combler ce déficit ? Les initiatives pour la promotion de la culture entrepreneuriale chez les jeunes se multiplient. PAGE 5 PAGE 4 PAGE 3 PAGE 5 PAGE 3

SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

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Page 1: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

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Le Bonjour du «Soir»

Personne n’est contre l’économie demarché mais je crois qu’il y a un minimumde procédures à respecter et des règlesmorales à observer par les instancesdirigeantes de l’Etat. Il serait, par exemple,utile, avant de procéder aux prochainesprivatisations, de faire le bilan desopérations à l’emporte-pièce d’un certainTemmar et qui étaient présentées, àl’époque, comme nécessaires et salutaires !Ce fut un bradage… historique ! Beaucoupd’unités ainsi privatisées ont simplementdisparu et leurs assiettes foncièresrécupérées, des hôtels prestigieux dutemps du public sont totalementclochardisés, etc.

Et puis, pourquoi privatiser ce qui estrentable ? Ne serait-il pas plus raisonnableet avantageux pour l’économied’encourager les nouveauxinvestissements au lieu de «zyeuter» àchaque fois le public ? Qui n’a pas étéheureux d’apprendre qu’un investisseur apu réaliser une usine de sucre en un tempsrecord ? Bien sûr, le facteur Rebrab a étédéterminant et l’on se met à regretter qu’ilne soit pas présent dans tous les secteurs,ce serait la garantie assurée auxinvestissements privés massifs ! Et puis,dernière question : puisqu’on ne fait plusd’idéologie, appelons M. Rebrab etfacilitons-lui les choses pour qu’il renonceà investir 750 millions de dollars au Brésil !Rappelons-lui que l’Algérie a besoin deces programmes de développement etpuis, moi, je le préfère à ces chasseursd’outarde qui, entre deux virées dans lasteppe, lorgnent du côté des merveilleslaissées par Boumediène et Pouillon. Dessites que tout autre pays aurait convertisen patrimoine national intouchable !

[email protected]

Investissonsau lieu de

«privatiser» dansla précipitation !

Editio

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N III

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DIMANCHE 20 DÉCEMBRE 2015 - 8 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7668 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l RENOUVELLEMENT PARTIEL DES MEMBRES DU CONSEIL DE LA NATION

LA SUCCESSION DEBENSALAH EN FILIGRANE

l PARTICIPATION À LA COALITIONSAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME

Les dessousdu refusalgérienl L’alliance saoudienne contre le terrorisme semble

être partie sur de mauvaises bases. La manièremême dont a été formée et décidée cette coalitionsuscite déjà des interrogations et des controverses

notamment liées au choix des Etats membreset à l’objectif que vise réellement cette entreprise.

L’Algérie fait partie de ces pays qui ont évitéde s’associer à ce plan pour plusieurs raisons.

l SELLAL À PARTIR DE SÉTIF :«Nous avons de l’argent

mais nous refusonsde nous aventurer avec

l’avenir du peuple»l C’est à partir de Sétif, où il était en visite officielle hier, que le Premier ministre,

Abdelmalek Sellal, s’est décidé à répondre, enfin, au déluge de critiques qu’a engendréla loi de finances pour 2016, depuis son adoption par l’Assemblée populaire nationale.

A plusieurs de ses haltes, au cours de sa tournée, Sellal s’en prendra en effetà ce qu’il appelle «les partisans de l’immobilisme».

l SELON LE RCD l PMELe pouvoir

vit une«crise de

légitimité»

L’Algérieaccuse undéficit deun million

d’entreprisesl Le secrétariat national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)s’est réuni, vendredi à Alger, en session ordinaire consacrée à l’examen de la situationgénérale du pays. Le parti a, à cette occasion, critiqué l’initiative des 14 personnalités

ayant sollicité une audience au chef de l’Etat, les accusant de «polluer la scènemédiatique» pour à la fois sauvegarder leur influence et «brouiller le combat de

l’opposition pour l’avènement d’une transition démocratique».

l L’Algérie, avec un ratio de 20 entreprises pour mille habitants, contre une moyennede 50 entreprises pour mille habitants, accuse un déficit de un million d’entreprises.

Comment combler ce déficit ? Les initiatives pour la promotion de la cultureentrepreneuriale chez les jeunes se multiplient.

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Page 2: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

L’ultime Conseil des ministres deL’ultime Conseil des ministres del’année 2015 se tiendra le mercredil’année 2015 se tiendra le mercredi30 décembre . Le P rés iden t30 décembre . Le P rés iden tBouteflika procédera le même jour àBouteflika procédera le même jour àla signature de la loi de financesla signature de la loi de finances2016 et, comme le veut la tradition,2016 et, comme le veut la tradition,assistera à la séance photo avecassistera à la séance photo avecl’ensemble du gouvernement.l’ensemble du gouvernement.

PP

ConvoitisesDepuis que l'Enafor (filiale de la

Sonatrach, spécialisée dans le forage) aannulé des appels d'offres portant surl'acquisition de plusieurs appareils deforage, certains représentants de fournis-seurs étrangers ont redoublé d'agitation àHassi Messaoud.

Ces marchands de ferrailleconsidèrent que la filiale de laSonatrach n'avait pas le droitd'annuler ces consultationset ne reculent devant rienpour exiger que l'opérationsoit relancée immédiatement.

Dans ce cas précis,on parle d'un pac-tole de 100 millionsde dollars.

[email protected]

Dimanche 20 décembre 2015 - Page 2

Un jour, un sondage

Oui : 66,39%

Non : 25,79%

Sans opinion :7,82%

Pensez-vous que la révision constitutionnelleva introduire le poste de vice-président

de la République ?

Résultat sondage

Pensez-vous que l’Etat devrait autoriserle lancement de la 4G très rapidement ?

Les Allemands pourfournir les chariots

Ce sont finalement lesAllemands de WanzlMetallwarenf Abrik qui ont étéretenus par SGSIA/aéroportd'Alger pour la fourniture deschariots à bagages.

Plusieurs fournisseursétrangers se bat-taient pour l'ob-tention de cecontrat et la socié-té allemande a dûconsentir uneffort énormesur les prixpour garantirle succès.

NON Sans opinionOUI

Le dernier Conseil

Production de bentonite à Maghnia

L'entreprise publique Enof, qui relè-ve du groupe Manal, s'est enfin déci-dée à lancer le projet d'une usine deproduction de bentonite qui aura poursite Maghnia, dans la wilaya deTlemcen. Ce projet, dont le budget estde 3 200 millions de dinars, devraitpermettre la production annuelle de120 000 tonnes de bentonite et 20 000tonnes de terres décolo-rantes. Le complexe devraitpermettre la couverture desbesoins nationaux et l'ex-portation de 80 000 tonnesde bentonite et 10 000tonnes de terresdécolorantes.

ERISCOOPERISCOOPChameauChameau

On se plaint du sort réservé aux nôtresau-delà des mers en tant qu’émigrés.Délit de faciès. Racisme. Souffrance.Affres de l’exil. Mais on ne voit jamais lesort infâme que l’Algérie officielle et offi-cieuse réserve aux immigrants, notam-ment subsahariens. C’est pire que ce quenous vivons en Europe. Au point où lesONG nous fustigent. C’est du chameau,du dromadaire et de la bosse.

A. [email protected]

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

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Le Soird’Algérie Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 3Actualité

Abla Chérif - Alger(Le Soir) - Officiellement, Algerjustifie son refus par une positionde principe qui a toujours été lasienne : le principe de non-inter-vention militaire où que ce soit àtravers le monde, et exige la réci-procité.

Le ministre algérien desAffaires étrangères, M RamtaneLamamra, a d’ailleurs principale-ment axé son intervention sur cepoint expliquant que l’Algéries’est toujours refusée à participerà une quelconque coalition. Sansplus. La déclaration dénuée detout emballage diplomatique ren-seigne d’abord sur la véritablenature des relations bilatéralesentre les deux pays. Des rela-tions tièdes marquées par trèspeu d’échanges et qui ne peu-vent être par conséquent mises àmal ou perturbées par un refusd’adhérer à l’une des plusgrosses opérations politico-mili-taires entreprises par l’ArabieSaoudite depuis de longuesannées.

D’autre part, et selon les infor-mations que nous détenons,Alger aurait en fait très peu

apprécié la manière dont s’esteffectuée cette coalition à laquel-le elle aurait d’ailleurs été invitéelors de contacts informels qui sesont déroulés il y a plusieurssemaines. D’une manière trèspeu diplomatique, les Saoudiensont, semble-t-il, fait part de leurvolonté «d’ajouter encre surpapier» le nom de l’Algérie sur laliste des pays membres.

Le procédé a fortement déplu,on s’en doute, mais n’a en rieninfluencé la décision de refus deprendre part à ce qui ne repré-sente ni plus ni moins qu’uneforce d’intervention.

La polémique autour de ladémarche saoudienne dépassecependant largement le casAlgérie. Elle dépasse surtout lacontroverse autour de l’aspect decoopération militaire puisque ladémarche en elle-même estd’ores et déjà perçue commeune tentative de vouloir asseoirla suprématie saoudienne sur lemonde sunnite.

Au lendemain de l’annonce dela liste des pays membres de l’al-liance, de nombreux spécialistesont fait remarquer (par médias

interposés) que cette dernière secomposait majoritairement depays sunnites et se sont interro-gés sur l’exclusion de l’Iran, l’Iraket la Syrie. Inévitablement, lesSaoudiens ont justifié cetteabsence par le fait que ces payssont considérés comme étantdes Etats terroristes mais cer-taines capitales européennesvoient le problème d’un toutautre œil. Se basant sur des rap-ports établis par leurs servicessecrets, les Allemands craignentcarrément une destabilisation dumonde arabe en raison des«ambitions démesurées» de lafamille royale saoudienne et enparticulier du prince MohamedBen Salmane Al-Saoud.

Or ce dernier n’est autre quele ministre de la Défense saou-dienne qui enchaîne depuis plu-sieurs jours conférences etdéclarations autour de la coali-tion. Selon lui, il s’agit de«combattre le terrorisme militai-rement, idéologiquement etmédiatiquement».

Ce combat vise, dit-il, tous lesgroupes terroristes, et pas seule-ment l’EI. L’Allemagne, elle, sedit persuadée que les actionsenvisagées visent en particulierle renversement de Bachar Al-Assad.

Les doutes se sont accen-tués ce week-end après la publi-cation d’un communiqué parWashington, le véritable initia-

teur de cette coalition en fait,expliquant que «l’initiativedemandée (par les Américains)avait pour objectif de protéger lesnations musulmanes contre leterrorisme quels que soient leursecte et leur nom».

Pour l’heure, de nombreuxpays (ils sont 34 en tout) concer-nés par cette coalition pourrontbénéficier d’une importante aidesaoudienne. Selon les informa-tions rendues publiques, l’Égypteva à elle seule bénéficier de «30milliards de riyals (10 milliards dedollars) de matériel militaire et un

approvisionnement gratuit enénergie pour les cinq prochainesannées».

L’Arabie Saoudite a lesmoyens de sa politique. LePakistan qui s’était étonné de sevoir nommé parmi les membresde l’alliance saoudienne sansavoir été concerté a très vite corri-gé sa position en annonçant hierson ralliement à la coalition.«Nous allons demander des préci-sions afin de déterminer l’étenduede cette participation», ont décla-ré les responsables de ce pays.

A. C.

PARTICIPATION À LA COALITION SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME

Les dessous du refus algérienL’alliance saoudienne contre le terrorisme semble être

partie sur de mauvaises bases. La manière même dont aété formée et décidée cette coalition suscite déjà desinterrogations et des controverses notamment liées auchoix des Etats membres et à l’objectif que vise réelle-ment cette entreprise. L’Algérie fait partie de ces pays quiont évité de s’associer à ce plan pour plusieurs raisons.

Le secrétariat national duRassemblement pour la culture etla démocratie (RCD) s’est réuni,vendredi à Alger, en session ordi-naire consacrée à l’examen de lasituation générale du pays. Le partia, à cette occasion, critiqué l’initia-tive des 14 personnalités ayant sol-licité une audience au chef del’Etat, les accusant de «polluer lascène médiatique» pour à la foissauvegarder leur influence et«brouiller le combat de l’oppositionpour l’avènement d’une transitiondémocratique».

Younès Djama - Alger (Le Soir) - Leparti reproche à ces personnalités de faireune «exploitation politicienne» de l’adop-tion de la loi de finances 2016 «alors quele pays a, selon lui, besoin d’un vrai débatsur l’absence de stratégie économique».

Autre sujet d’actualité commenté par leRCD, la sortie médiatique de l’ex-patrondu DRS, Mohamed Mediène dit «Toufik»,et durant laquelle celui-ci a pris la défensede son ancien subordonné le généralHassan condamné à une peine d’empri-sonnement de 5 ans. Pour le parti, «l’inter-pellation publique et sélective de la justicepar des notables du système suggère enfiligrane que jusque-là l’appareil judiciairefonctionnait selon les normes édictées parle droit».

Pour le RCD, tous les citoyens algé-riens doivent être égaux devant la loi. Ilrappelle, à cet effet, le sort réservé auxpatriotes, aux centaines de cadres «livrés

à une justice implacable et instrumentali-sée» et «les milliers d’Algériens qui n’ontpas eu la chance de franchir les portes dela police politique» pour être jugés par-devant les juridictions compétentes.

Autre sujet évoqué, la «crise de légiti-mité» du pouvoir en place, symbolisée pardes «luttes ouvertes au sein des institu-tions», qui selon le RCD déteint sur toutela vie publique et plombe le fonctionne-ment habituel de l’ensemble des organesde l’Etat. «Pendant que le pays file droitvers une faillite financière, les décideursdu moment n’ont pour remède qu’un pro-gramme d’austérité pénalisant de larges

couches de la population et maintenantoutrageusement les privilèges des clien-tèles et du train de vie de l’Etat», déplorele RCD. Plus grave encore, le choix d’opé-rer des coupes sombres dans les investis-sements publics et l’annulation de projetsstructurants déjà programmés «hypothè-quent pour plusieurs années le retour àune croissance économique et l’atténua-tion du problème du chômage qui toucheparticulièrement la jeunesse», souligned’un ton grave le parti.

Abordant le projet de révision de laConstitution, le parti de Mohcen Belabbèsestime dans un communiqué sanctionnant

sa session ordinaire, que «toute constitu-tion pérenne doit émaner, non pas deconsultations restreintes et obéissant àdes calculs de pouvoir, mais d’un consen-sus issu d’un large débat public qui traduitl’aspiration de la majorité du peuple algé-rien à édifier un Etat moderne, démocra-tique et social».

Pour le RCD, la situation politiquerégionale et internationale démontre, unefois de plus, que l’élaboration de ce textefondamental «doit avoir pour objet degarantir l’équilibre des pouvoirs et l’indé-pendance de la justice, la promotion de lacitoyenneté, la sécurité nationale et l’ou-verture sur l’espace nord-africain».

En définitive, affirme le RCD, il serait«vain d’imposer à la Nation des réfé-rents et des visions aussi iniques quesectaires».

Sur un autre plan, le RCD dénonce le«mépris des libertés individuelles et collec-tives» ainsi que la répression du régime etqui s’est illustré une fois de plus par larécente interdiction faite aux organisateursd’une rencontre maghrébine au momentoù le monde commémore la Journée inter-nationale des droits de l’Homme.

S’agissant de la récente adoption parle Parlement de la loi sur la criminalisationde la violence faite aux femmes, celle-ci(la loi) ne peut être assimilée à une volon-té de rétablir la femme algérienne dans sapleine citoyenneté, estime le RCD pourqui «seule l’abrogation du code de lafamille consacre l’égalité devant la loi etparachève le combat du peuple algérienpour recouvrer sa liberté».

Y. D.

Ramtane Lamamra.

Le parti de Mohcen Belabbès a critiqué l’initiative des 14.

SELON LE RCD

Le pouvoir vit une «crise de légitimité»

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Page 4: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

Cherif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Invité à une rencontre-débats du Parti socialiste des tra-vailleurs (PST), cet expert en rela-tions sociales a estimé que le pro-cessus de privatisation qui a étéenclenché voilà presque unevingtaine d’années poursuivi jus-qu’à la moitié de la décade 2000,sera relancé.

Une relance qui sera concréti-sée dans le cadre du projet de

Code de l’investissement dontune mouture devra être examinéeprochainement par le Parlement.Or, ce projet aura des répercus-sions aussi importantes que leprojet de loi de finances pour2016, adopté récemment par lesdeux Chambres du Parlement,considérera NoureddineBouderba.

Et cela dans le contexte oùl’économie nationale est dans une

situation difficile au regard de ladiminution des revenus du pays,compliquée et complexe, en pre-nant en compte la prégnance dudiscours ultralibéral, l’«offensive»de l’argent et du capital ainsi queles divergences «politiciennes» etdangereuse au regard de la remi-se en question et des transfertssociaux, voire du contrat socialexistant en Algérie.

Selon cet expert, il s’agit certesde cerner le bilan de la privatisa-tion, ses résultats et ses effetssociaux, mais aussi de remettre

en cause certaines idées reçues.Ainsi, il relèvera que si les parti-sans de la privatisation arguentqu’une enveloppe de l’ordre de 60milliards de dollars a été injectéepour le développement du secteurpublic durant les quatre dernièresdécades, mais en vain, il faudraégalement prendre en compte les10 milliards de dollars dont béné-ficie annuellement le secteur privédepuis quelques années (sousforme d’avantages fiscaux etautres). Comme NoureddineBouderba considère que les argu-

ments avancés pour remettre encause la politique des transfertssociaux ne sont pas pertinents,les subventions alimentairesn’ayant jamais dépassé selon cetancien syndicaliste les 2 milliardsde dollars (quelque 2% de larichesse nationale).

Il estimera ainsi que ladémarche de «ciblage» des sub-ventions sociales sera inopéranteet que toute remise en cause destransferts sociaux ne fera qu’ag-graver les inégalités.

C. B.

Le Soird’Algérie Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE4Actualité

«Il faut dresser le bilan de la privatisation», déclaraithier l’ancien syndicaliste et spécialiste des questionssociales, Noureddine Bouderba.

PME

L’Algérie accuse un déficit de un million d’entreprises

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) - L’association Sidraet Jil FCE ont organisé hier lapremière édition du forum dujeune entrepreneur.

Le but étant d’encouragerl’esprit d’initiative et de créati-vité chez des jeunes avec desidées et qui veulent réaliserdes projets.

Près de 300 candidats por-teurs de projets et d’idées ontété sélectionnés pour êtreaccompagnés durant leur par-cours.

Pour stimuler l’esprit entre-preneurial chez ces jeunes, leforum a accueilli des chefs

d’entreprises, jeunes, ayantréussi à s’imposer dans lemonde de l’entreprise. Ils ontraconté leurs parcours, lesblocages auxquels ils ont faitface tout au long de leurs car-rières, les démarches à suivrelors de la création d’entrepriseou encore comment concréti-ser une idée de projet.

«Nous voulons donnerenvie aux jeunes mais aussipromouvoir l’entreprenariat,développer l’esprit d’initiativeet d’innovation, susciter l’en-vie d’entreprendre chez lesjeunes et aider cette tranchemajoritaire de la société à

prendre des décisions respon-sables pour son autonomisa-tion», ont déclaré les initia-teurs de ce forum qui propo-sent l’entrepreneuriat comme

solution incontournable pourla création de l’emploi et laconstruction d’une économienationale forte et durable.

S. A.

L’Algérie, avec un ratio de 20 entreprises pourmille habitants, contre une moyenne de 50 entre-prises pour mille habitants, accuse un déficit de unmillion d’entreprises. Comment combler ce déficit ?Les initiatives pour la promotion de la culture entre-preneuriale chez les jeunes se multiplient.

Encourager l’esprit d’initiative chez les jeunes.

L’ANCIEN SYNDICALISTE NOUREDDINE BOUDERBAÀ UNE RENCONTRE DU PST :

«Il faut dresser le bilan de la privatisation»

Une cérémonie organisée en l’honneur del’ex-chef de Sûreté de wilaya d’Alger et ex-responsable au niveau de la Direction géné-rale de la Sûreté nationale, M. AhcèneBoufenaya, était une occasion pour évoquerbrièvement le «rôle que joue la société civiledans la consolidation de la stabilité sociale ».

C’était hier, à l’hôtel Essafir, lors d’unerencontre organisée par l’associationMachaâl Echahid (Le flambeau du martyr).La conférence avait pour thème «La police etla société civile».

Une rencontre qui coïncide avec les festi-vités de la Journée arabe de la police. Ainsi eten cette occasion, le commissaire principalLaroum Amar a relevé le rôle d'intermédiairejoué dans de nombreux cas par la sociétécivile, notamment dans le règlement deconflits et de litiges.

Il a souligné que «la société civile a unrôle important à jouer dans la préservation del'intérêt général au sein de la société». Il acité notamment le rôle que jouent les éluslocaux et les différentes structures sociales àl’image des comités de quartiers.

Le responsable a relevé, en outre, que lasociété civile, en préservant son caractèreapolitique, est crédible auprès des citoyens,et les encourage à adhérer à ses activitésd'éducation et de sensibilisation contre lesfléaux sociaux tels que la toxicomanie et laviolence.

De son côté, le commandant général desScouts musulmans algériens (SMA),Mohamed Boualleg, est revenu sur le pro-gramme de partenariat entre son organisa-tion et la DGSN, consacré à l'éducation sécu-ritaire en milieu de jeunes.

Ce programme à caractère pédagogiquede sensibilisation et de prévention porte surl'enseignement du respect de l'ordre public etson impact sur le citoyen et l'économie natio-nale, comme il est consacré aux confé-rences, rencontres, journées d'étude et cara-vanes de sensibilisation des jeunes nonadhérents aux Scouts.

Il a souligné, par la même occasion, l'im-portance de rapprocher le citoyen des institu-tions de l'Etat, notamment la police, afin d'in-culquer la culture démocratique, l'esprit decivisme, le respect de la loi et la préservationde la sécurité et la stabilité du pays.

En cette occasion, l’ex-officier supérieurde la Sûreté nationale, M. Kasmi, a mis enavant le rôle «professionnel et prépondérantjoué par M. Ahcène Boufenaya à l’époque oùil était à la tête de la Sûreté de wilayad’Alger».

A. B.

POLICE

Le rôle de lasociété civile

salué

CHUTE DES REVENUS PÉTROLIERS

Une aubaine pour les opérateurs économiques

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Pour leconsultant le Dr Ali Belkhiri, l’actualité liéeà la chute des prix du pétrole est uneoccasion pour que l’Algérie revoit l’organi-sation de son économie.

«C’est une opportunité pour trouver unnouveau modèle économique qui s’ap-puie sur les entreprises locales et relancerl’industrie», a-t-il affirmé hier, à Alger lorsd’une conférence pour l’annonce du3e Salon national de la formation continue,de la formation par apprentissage et durecrutement par alternance.

Une situation qui selon lui, encourage-ra les entreprises locales à se lancer dansla fabrication selon les normes internatio-nales du marché afin de «compenser lemanque de produits et marchandises».Seulement précise le Dr Ali Belkhiri, «pourse développer, ces entreprises doiventformer et mettre à niveau leurs res-sources humaines».

Même conviction chez le vice-prési-dent de l’Ugea (Union générale des entre-prises algériennes), Amar Yahiaoui. Etd’expliquer que nombre de grands projets

sont maintenus et leur réalisation impose-ra l’implication des entreprises nationalespubliques et privées.

«Pendant la réalisation de tous cesprojets, ces entreprises seront obligéesde recourir à la formation de leurs res-sources humaines pour se substituer àl’importation et aux entreprises étran-gères», dit-il avant de préciser qu’à l’origi-ne, la formation initiale en Algérie connaîtdes carences.

Selon lui, la qualité de la formation estla principale carence d’où «la nécessitéde former et de perfectionner».

Le vice-président de l’Ugea soulignepar ailleurs, les difficultés que connaît lesecteur du bâtiment et des travaux publicsen termes de main-d’œuvre spécialisée. Ila ainsi insisté sur la relance de certains

métiers du BTPH. Organisée par l’Agenceculture et communication, le Salon natio-nal de la formation continue, de la forma-tion par apprentissage et du recrutementpar alternance se tiendra du 16 au 18 jan-vier prochain au Palais de la Culture àAlger.

Dans sa troisième édition, cette mani-festation a été placée sous la thématiquede «La formation professionnelle parapprentissage et par alternance-sesapports et ses enjeux pour les entre-prises».

Des conférences et tables rondesautour des dispositifs, règlements, fiscali-tés, programmes de formations continueset autres thèmes seront organisées enmarge de ce rendez-vous professionnel.

Ry. N.

Les opérateurs économiquesvoient en la chute des revenuspétroliers une «opportunité»pour relancer l’industrie. Seloneux, c’est également l’occasionpour faire appel et impliquertoutes les entreprises locales.

Le secteur du bâtiment connaît des difficultés en main-d’œuvre.

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Page 5: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

Le Soird’Algérie Actualité Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE5

SELLAL À PARTIR DE SÉTIF :

«Nous avons de l’argent mais nous refusons de nousaventurer avec l’avenir du peuple»

Il faut entendre par «partisansde l’immobilisme», l’oppositiondans ses différentes composantes,c'est-à-dire y compris LouisaHanoune et le «groupe des 19-5».«Nous ne sommes ni des libéraux,ni des communistes. Noussommes réalistes», lancera le chefde l’exécutif qui visitait une usinede fabrication d’aluminium, uninvestissement privé. Et cette phra-se seule suffit pour deviner la cible: Louisa Hanoune ! «Ce genre d’in-vestissement constitue un exemplede notre politique. Vous ambition-nez d’aller jusqu’à 1 200 postesd’emploi ? Moi je vous encourage àaller aisément vers 2 400. Avec l’in-dustrie automobile que le gouver-nement a décidé de développer enAlgérie, vous pouvez investir dansla sous-traitance. C’est cela notrenouvelle politique. Il faut savoir qu’ici même à Sétif

par exemple, 73% des postesd’emploi créés en 2015 provien-nent du secteur privé.» Puis, ilajoutera, plus explicite :«Certainspensent que l’Algérie peut travaillerseule. Ceux-là sont les partisansde l’immobilisme. Ils nous suggè-rent de ne rien faire. Ils nous sug-gèrent de l’attentisme et, dans troisans, nous irons quémander auprèsdu FMI. Non ! Nous ne seronsjamais des mendiants !» En clair,Sellal défend l’option de l’ouvertureéconomique et de l’investissement.«Notre politique, celle du gouver-nement et du président de laRépublique, est claire. Nous nereviendrons jamais en arrière là-dessus. Nous avons choisi de

développer les deux grands sec-teurs que sont l’industrie et l’agri-culture, et c’est cela l’avenir.» Sellalcitera les exemples du ciment et dufer. «En septembre 2016, nousatteindrons 7 millions de tonnes enciment. Non seulement cela nouspermet de couvrir nos besoinsmais nous irons vers l’exportation àhorizon 2017. Idem concernant lefer. Avec Bellara, Bettioua et ElHadjar, nous serons en mesure depasser vers l’exportation dès2018.» Aussi, «je dis à ceux quinous accusent de dépenser de l’ar-gent et de n’avoir rien fait que,nous, nous maîtrisons la situation.Nous avons de l’argent mais nousnous interdisons de nous aventureravec l’avenir de notre peuple».Encore plus précis, Sellal citera,par la suite , les deux articles lesplus controversés de la loi de

finances pour 2016 : «Il y a cetarticle 66 que certains, les parti-sans de l’immobilisme, ont violem-ment critiqué. Je tiens à préciserque cet article vise, au contraire, àrenforcer l’économie nationale. Ilest destiné à renforcer l’entreprise.Il ne concerne, par contre, enaucun cas, les grandes entrepriseset sociétés stratégiques comme laSonatrach, la Sonelgaz, Naftal, etc.De même que l’Etat ne toucherajamais à la règle 51/49%. Quant àl’article 71 de la même loi definances, il ne s’agit que d’unmécanisme technique budgétaireet dans tous les cas, les transfertsbudgétaires ne se feront jamaissans l’aval du gouvernement.» Pour le chef de l’Exécutif, cette

nouvelle politique économiqueassociant intimement le secteurprivé, à travers notamment uneparticipation visible et hégémo-nique du FCE, est irréversible etcommence même à porter sesfruits puisque, annoncera-t-il parailleurs, «nous avons diminué de12 ,9% nos exportations pour les 9premiers mois de 2015. Il faut per-sévérer dans cette politique qui

consiste à encourager et privilégierle produit national. C’est égalementvalable pour les entreprises natio-nales. Le recours aux importationsdoit se limiter à des produits biendéterminés. Comme par exemplela technologie. D’ailleurs, lesbanques iront prochainement versl’institution de cahiers des chargesqui tiendront compte de cette nou-velle orientation dans la politique

économique en faveur des entre-prises et de l’investissement natio-naux». Sellal, qui n’ignore pas lesfortes inquiétudes du simplecitoyen, à la veille de l’entrée envigueur de la loi de finances, auracertainement voulu rassurer et, parlà même, éviter que le front socialne s’emballe, seule hantise, enréalité, pour le pouvoir…

K. A.

C’est à partir de Sétif, où il était en visite officielle hier,que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s’est décidé àrépondre, enfin, au déluge de critiques qu’a engendré laloi de finances pour 2016, depuis son adoption parl’Assemblée populaire nationale. A plusieurs de seshaltes, au cours de sa tournée, Sellal s’en prendra en effetà ce qu’il appelle «les partisans de l’immobilisme».

De notre envoyé spécialà Sétif, Kamel Amarni

Phot

o : S

amir

Sid.

Abdelmalek Sellal, Premier ministre.

RENOUVELLEMENT PARTIEL DES MEMBRES DU CONSEIL DE LA NATION

La succession de Bensalah en filigraneM. Kebci - Alger (Le Soir) - Le

FLN, version Ammar Saâdani,ambitionne tout simplement à l’oc-casion de cette joute de reprendreson règne au niveau de laChambre haute du Parlement envue de compléter sa dominationsur l’appareil législatif et sonemprise sur l’exécutif.En effet, le vieux front détient

une large majorité à l’APN à l’issuedes élections législatives du 10mai 2012, près de 120 élus aux-quels sont venus s’ajouter d’autresdéputés «indépendants» ou élussur les listes de cette kyrielle depetits partis. Comme c’est le cas, d’ailleurs,

du plus en vue de ces parvenus,Baha-Eddine Tliba, qui a piloté laliste d’un micro-parti à Annabaavant d’atterrir au FLN et se fairebombarder vice-président del’APN il y a seulement quelques

semaines à l’occasion du renou-vellement des instances de cetteChambre basse du Parlement. Le FLN se prévaut également

d’une majorité confortable auniveau de l’exécutif puisqu’ils sontnombreux, ceux qui étaient nom-més ministres dans le sillage dudernier remaniement gouverne-mental, à se revendiquer du vieuxfront et à rejoindre dans un mouve-ment de masse le comité centralissu du dernier congrès. Ammar Saâdani, qui, jusqu’à

une époque récente, revendiquaitmême le gouvernail de l’exécutifqui devait revenir à son parti majo-ritaire à l’APN, avant de lâcher dulest, le Premier ministre ayant,enfin, revendiqué publiquement sa«vieille» appartenance au vieuxfront mais aussi, perspective derévision constitutionnelle oblige.Manque donc, dans l’escarcelle du

FLN, une majorité au Conseil de laNation, qui lui permettrait d’asseoirsa suprématie. Ce qu’il tentera de réaliser à

l’occasion du tout prochain renou-vellement partiel des membres de

cette Chambre haute duParlement. Mais au cœur de cetteambition se loverait, selon de«mauvaises langues», une velléitéchez Saâdani de prendre le relaisde Abdelkader Bensalah dans le

cadre d’une succession qui setrame depuis des semaines enhaut lieu. Le patron du FLN prendrait les

rênes du Sénat et deviendrait,ainsi, le deuxième homme de l’Etataprès avoir été à un rang plus basquand il a été placé à la tête del’APN. Il serait, pour ce faire, nommé

comme sénateur dans le cadre dutiers présidentiel partiellementconcerné par ce renouvellementavant de se faire introniser prési-dent du Conseil de la Nation.Ce qui ne serait que récompen-

se à l’homme qui a fait preuved’abnégation dans l’application àla lettre de la feuille de route qui aaccompagné sa désignation à latête du FLN, fin août 2013. Et nombre de ses pourfendeurs

au sein du vieux front, dont notam-ment les redresseurs en chef, l’ac-cusent carrément de nourrir desambitions présidentielles. Une accusation qu’une telle

promotion viendrait ainsi démentir.M. K.

Le renouvellement partiel des membres du Conseil dela Nation intervient, cette fois-ci, dans une conjoncture quiconfère à ce scrutin des grands électeurs parmi les éluslocaux, APC-APW, toute son importance.

PROJET DE LOI DE FINANCES 2016

Sit-in de protestation du PT à Annaba Élus nationaux et locaux, militants

et sympathisants du Parti des tra-vailleurs (PT) ont organisé, hier same-di, devant le parvis du Théâtre régio-nal Azzedine-Medjoubi de Annaba unsit-in de protestation pour stigmatiserle projet de la loi de finances 2016voté par les deux chambres duParlement.Munis de pancartes dénonçant le projet de

loi de finances 2016, sur lesquelles il est écrit :«Non aux oligarques», «Non à la maffia»,«Nblic», «A bas La voyoucratie, «Pour uneAlgérie sociale», «Vive la République». Les protestataires des deux sexes dont cer-

tains étaient accompagnés d’enfants, criaient

haut et fort leur colère. «Annaba hospitalièrepour tous les Algériens sauf pour les truands etles voyous qui veulent s’accaparer del’Algérie», pouvait-on lire sur l’une des pan-cartes brandies par les militants du PT. Quelques énergumènes «téléguidés par

ceux que cette loi de finances avantage», selonles organisateurs, ont essayé de perturber lemouvement de protestation par des chahuts,mais les militants du PT les ont complètementignorés, poursuivant sereinement leur sit-in.«Nous connaissons très bien les commandi-taires de ces perturbateurs. Ils ne réussirontjamais à nous détourner de notre objectif quiest de faire barrage à cette loi de finances quiva à l’encontre des intérêts du peuple en géné-ral et des plus démunis en particulier», nousdira le député de Guelma, Smaïl Kouadria pré-

sent à ce sit-in avec d’autres élus à la chambrebasse du PT, représentant Annaba et El Tarf.Par ailleurs, le député Kouadria nous fera partde la remise aujourd’hui par des représentantsd’une coordination formée par cinq groupesparlementaires d’une lettre au président de laRépublique demandant la suppression desarticles 66, 71 et d’autres articles concernantles augmentations des prix de l’énergie et descarburants, entre autres, contenus dans le pro-jet de la loi de finances 2016. «Si d’ici débutjanvier aucune mesure n’est décidée à cet effet,la coordination prévoit de se réunir pour déciderdes suites à entreprendre», tient à faire savoirle député PT et membre de la commission desaffaires économiques, du développement, del’industrie, du commerce et de la planification.

A. Bouacha

Le FLN ambitionne de reprendre son règne au Sénat.

Phot

o : S

amir

Sid

Page 6: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

Il convient de rappeler, parailleurs, que la wilaya de Tipasaa bénéficié au titre de la loi definances 2015 d’une autorisa-tion de programme de l’ordre de1,7 milliard de dinars dans lecadre des PCD. C’est ce quenous a révélé une source quisouligne également que plu-sieurs communes ont déjàengagé les procédures adminis-tratives nécessaires auprès del’administration de la wilayapour la réalisation des pro-grammes retenus.

Aussi, dans le cadre des nou-velles dotations affectées à lawilaya, la même source précisequ’un accord a été donné pourl’affectation de 8,1 milliards dedinars à la wilaya de Tipasa pourréaliser des projets inscrits dansle programme sectoriel de déve-loppement (PSD). A ce titre, plus de trois milliards

ont été réservés pour l’inscriptionde 86 nouvelles opérations, tan-dis que les cinq milliards dedinars restants sont dédiés à laréévaluation du programme encours de réalisation qui regroupequant à lui 58 projets. On aappris, par ailleurs, qu’en 2014la wilaya a bénéficié d’une auto-risation de programme globaleestimée à plus de 45 milliards dedinars, dont plus de 40 milliardsont été affectés à la réalisationdes projets PSD, et plus dequatre milliards dédiés aux PCD.Ainsi pour 2014, 9,1 milliards dedinars du PSD furent destinés àla réévaluation du programme

en cours d’exécution et qui com-portait 144 opérations, dans lecadre du PSD avec le bénéficied’une enveloppe de plus de 40milliards de dinars. Nous avonsappris, en outre, que pour cettemême année, 129 nouvellesopérations du PSD avaientbénéficié d’une enveloppe deplus de 32 milliards de dinars.Toujours dans ce contexte, il aété révélé que les différendsPCD cumulés au titre de 2015,dont certains n’ont pas été fina-lisés représentent une envelop-pe de 4,26 milliards de dinars«de quoi réaliser un tronçon deplusieurs kilomètres de l’auto-route Est-Ouest», ont ironisécertains.Dans ce contexte et passant

au crible les principaux PCD, oùil a été constaté des lacunes, desinsuffisances et des incohéren-ce, M. Kadi, le wali de Tipasas’est fait plutôt menaçant «je vaisretirer pour certaines communesles projets en souffrance qui traî-nent», cela à l’instar de certainsdes projets concernant les villesde Sidi Amar, Hadjout, Tipasa etMenaceur.Pour la ville de Hadjout, il a

été révélé que 2 opérationsn’ont pas été réalisées, 6 opé-rations restent en cours et seu-lement une seule opérationachevée et 5 autres clôtu-rées. Il a été évoqué dans le cadre

ces opérations, les travaux derevêtement du stade communalde Hadjout avec un taux de réa-lisation de 40%, de même quel’aménagement urbain du chef-lieu dont 70% ont été réalisés,l’aménagement de l’entrée de laville, côté Ouest dont les tra-vaux sont toujours en cours,l’aménagement de 20 loge-ments LSP réalisés au tauxd’avancement de 40% et enfinl’aménagement du boulevarddes frères Guendouz à raisonde 60%. Pour toutes ces remarques,

il a été exigé de tous les chefsde daïra de faire un point précisde la situation pour confirmereffectivement le niveau d’avan-cement des réalisations.Mais ce fut surtout la ville de

Menaceur qui dispose d’impor-tantes opérations (49) dans lecadre du PCD, dont 9 opéra-tions sont retenues, 18 sont en

cours à fin 2015, tandis que 16sont achevées et 6 clôturées.Quant à la ville de Sidi Amar,

il a été recensé 21 opérationsdans le cadre du PCD, où onnote 8 opérations en cours, 1opération achevée et 12 opéra-tions clôturées. Les explications données au

wali pour ces opérations nesemblent pas avoir totalementconvaincu et semblent pécherpar leur insuffisance de précisionet de clarté d’après les conclu-sions de l’examen de ces opéra-tions.A l’image de toutes ces

explications, un bilan partiel aété dressé, où il a été constaté77 opérations non individuali-sées, 199 opérations achevéeset 42 opérations retenues. Ce qui fait dire au wali, «il y a

nécessité de revoir ce dossierdes différents PCD, communepar commune, avec un état deslieux et d’avancement des tra-vaux, des restes à réaliser etdes opérations achevées et clô-turées». Rendez-vous est donc pris

pour les prochains jours.Houari Larbi

Le salon Autowest 2015 a àpeine remballé ses carlingues,ses pare-chocs, ses batteries,que les différents marchésinformels de la voiture d’occa-sion que compte Oran n’ont pasperdu leur temps. Mais atten-tion l’expression de voituresd’occasion n’est plus tellementvraie, car lors de notre virée,nous avons constaté bonnombre de voitures neuvesannée 2015, avec encore l’im-matriculation temporaire. C’est aussi le phénomène en

vogue des salons de l’automo-bile, les courtiers font leursemplettes dans les salons etrevendent aussitôt sur cestypes de marchés informels,avec un bon petit bonus tran-quille. La crise est là, ce quiinduit nombre de comporte-ments du côté des revendeurset des acheteurs. Des deuxcôtés, l’on a tablé depuis desmois sur les hausses en toutgenre pour 2016, du coup, lemarché de l’offre et de lademande a réagi par anticipa-

tion. Les déçus du salonAutowest font depuis un va etvient vers les courtiers, entreles voitures, exposées dans lequartier en question. Le signe d’une frilosité est

perceptible chez les courtiersqui se la jouent discrets maisrepérables entre mille.D’ailleurs en fin de journée,chaque jour de la semaine,c’est l’envahissement, la bous-culade, les voitures sont garéespartout, dans tous les sens,débordant sur les trottoirs, gri-gnotant presque sur la platefor-me du tramway, souvent bloquépar l’engorgement que le mar-ché de l’occase provoque. Rien, ni les hausses à venir

du carburant, ni les tarifsactuels, ne semblent provoquerun effondrement de la deman-

de. Bien au contraire. Les véhi-cules de marques immatricu-lées 2012, 2013, ou encore jus-qu’en 2000 attirent, surtout lesmarques françaises, les logosde certains véhicules de presti-ge attirent plus les curieux,BMW, Alfa Roméo, y comprisune Mercedes. Le seul bémol,et de taille au milieu de cetteactivité, ce sont les riverains quivoient leurs espaces de vieenvahi à longueur de journée, etdonnant lieu à de nombreusesfrictions. Les lettres pour se plaindre

sont restées sans suite, et celarappelle le fameux site du mar-ché de la voiture qui avait étélancé à El Kerma par l’ancienwali, Boudiaf, qui ne fut qu’un feude paille de plus.

Fayçal M.

Le Soird’Algérie Dimanche 20 décembre 2015 - PAge 6Régions

TIPASA

Les plans communaux de développement en débat

ORAN

Un salon de l’automobile bis«Vous savez la tôle, c’est devenu cher, et c’est pas près

de s’arrêter, vous ne trouverez rien de bien en dessous de100 millions. La meilleure affaire c’est dans les Picanto ettoujours pas en dessous de 100». Parole de courtiers et derevendeurs de voitures d’occasion au cœur du marchéinformel, qui s’impose à la lisière des quartiers Saint-Eugène et Castors d’Oran.

L’hémicycle de l’Assemblée populaire de la wilaya deTipasa vient d’abriter récemment un conseil de wilayadédié à l’examen du dossier «santé», en marge duquel il aété examiné aussi le bilan de la mise en œuvre des planscommunaux de développement (PCD).

SIDI-BEL-ABBÈS

La colèredes taxis

interwilayasDepuis plus de deux

semaines, quelque 150chauffeurs de taxis interwi-layas observent un mouve-ment de protestation en occu-pant les abords de laDirection des transports deSidi-Bel-Abbès afin d’exigerun système de rotation pourles différentes dessertes dupays à partir de la gare routiè-re El Ghalmi.Les chauffeurs de taxi qui

assurent le transport sur deslignes de faible fréquentationdéclarent ne pas faire unerecette importante pour sub-venir aux besoins de leursfamilles car, d’après eux, l’at-tribution de la ligne interwi-layas a été faite arbitraire-ment pénalisant beaucoupparmi eux.Nous exigeons un système

de rotation qui serait plusjuste pour tous les exploitantsde taxis interwilayas, commec’est le cas dans une quaran-taine de wilayas du pays.De son côté, la Direction

des transports dit qu’elle n’afait qu’appliquer la circulaireministérielle qui a été débat-tue avec les trois organisa-tions professionnelles, àsavoir l’UGCA, la SNTT-UGTA et l’OTA qui se sontréunies lors de la répartitiondes lignes entre les adhé-rents. Cependant, il s’estavéré que cette distributionde lignes a pénalisé certains,particulièrement ceux affiliésà l’OTA.Les grévistes mènent tou-

jours leur mouvement de pro-testation devant la Directiondes transports. Cette dernièremultiplie les rencontres avecles syndicats pour tenter detrouver une solution avec,peut-être, l’affectation denouvelles lignes.

A. M.

Les revenus de l’impôt sur l’acti-vité professionnelle à Tipasa ontenregistré cette année un recul de35 millions DA comparativement à2014, selon un constat de la com-mission financière et économiquede l’Assemblée populaire de lawilaya (APW). Ce recul est à l’origine d’une baisse dans

le budget initial de l’exercice 2015 de lawilaya, qui est passé de 1 166 milliards deDA en 2014 à 1 131 milliards de DA, en2015, soit une différence de plus de 35 mil-lions de DA, indique un rapport présenté,dernièrement, par cette commission.

Le même rapport fait, néanmoins, cas d’un«équilibre» dans ce budget 2015, car enre-gistrant une «égalité» entre les voletsrecettes et dépenses, estimés, chacun, à1,131 milliards DA. Le budget affecté à la gestion est de

896,83 DA, un montant bien supérieur àcelui consacré a l’équipement (235 millionsDA) représentant un taux de 31,75% dubudget global, avec une proposition de réa-lisation de 8 nouveaux projets au profit de lawilaya, dont un club équestre pour uneenveloppe de 20 millions DA. Le budget consacré à l’investissement a

été réduit de 55,163 millions DA, compara-

tivement à celui de 2014, est-il encore rele-vé dans ce rapport, adopté, dernièrement,par l’APW. La direction de l’administrationlocale de la wilaya a, pour sa part, fait leconstat d’’une situation financière «confor-table» au niveau d’une dizaine de com-munes sur les 28 que compte la wilaya. Une dizaine de communes vivent une

situation financière «confortable», aumoment ou 18 vivent une situation «modes-te» et 5 accusent une situation «faible»,dont Beni Milek, Aghbal et Sidi Semiane àl’Ouest de Tipasa, est-il souligné dans lemême rapport.

APS

Net recul dans les revenus de l’impôt sur l’activité professionnelle

Page 7: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

C’est lors d’une visite du wali, jeudidernier, de l’un des chantiers qui sesont multipliés le long du tracé, àBoukhalfa, dans la banlieue ouest deTizi-Ouzou, que la bonne nouvelle dela mise en service du tronçon BordjMenaiel-Draâ Ben Khedda a étéannoncée.

L’investissement, doté d’une enve-loppe financière d’un montant dépas-sant les 56 milliards de dinars, a étéconfié à plusieurs entreprises aussibien nationales qu’étrangères.

La cadence de travail semble avoiratteint un rythme qui, cette fois, augurela réception effective de cette infra-structure de base qui n’a pas besoin

de trop d’explications pour déterminerson utilité majeure.

Ainsi, les trois gares sises àTadmaït, Draâ Ben Khedda etBoukhalfa ont atteint le taux de réalisa-

tion de 75%. Elles viendront s’ajouter àla vieille gare rénovée au boulevardStiti, la plus récente réalisée dans l’en-ceinte de la gare multimodale deBouhinoun, et celle de Oued Aïssi, àl’est de la ville de Tizi-Ouzou, quiattendent depuis un moment de rece-voir les potentiels milliers d’usagers dutrain.

Par ailleurs, selon le même respon-sable cité par l’Agence de pressenationale, les travaux d’électrification

de la voie ont atteint l’appréciable tauxd’avancement de 77%. Il y a tout lieude s’attendre donc à ce que Tizi-Ouzou ne soit distante d’Alger que d’àpeine un peu plus d’une heure à comp-ter de juillet prochain au bonheur decette population de voyageurs quisouffrent le martyre sur la RN 12 enraison des embouteillages presqueproverbiaux qui émaillent le tronçonTizi-Alger depuis des lustres.

M. Azedine

Dans une missive adres-sée à notre journal, un groupede citoyens résidant dans lacité appelée communémentpar les Souk-Ahrassiens citédu cimetière des juifs fusti-gent les responsables char-gés de la collecte des orduresménagères et de ceux del’Algérienne des eaux et per-sistent et signent que l’insalu-brité est criante, les bennes

tasseuses ne passent jamaisici pour le ramassage desordures dans notre quartier,vous pouvez lire dans la lettrequ’ils se déplacent jusqu’à lacité Cnep pour jeter lesimmondices qui s’accumulentplusieurs jours au niveau denotre quartier, il faut le direcette déplorable image dedégradation du cadre de viequi porte atteinte à la nature

et au quidam révèle le dépha-sage entre le discours officieldes uns dont l’action et lesefforts consentis pour chan-ger en mieux l’image environ-nementale de la ville s’annihi-lent face à la nonchalancedes élus de la municipalité ;pourtant, la loi responsabiliseles communes dans la ges-tion, l’organisation et la collec-te des ordures.

Il est vrai que l’habitudeest une seconde nature maisles responsables concernéssont appelés à mettre unterme à la politique de deuxpoids, deux mesures ; autresingularité et pas desmoindres, trois fuites d’eausont visibles au niveau decette cité, laissant couler quo-

tidiennement des quantitésappréciables de ce précieuxliquide depuis des mois,l’Algérienne des eaux, orga-nisme gestionnaire, fait lasourde oreille, affirment descitoyens car la route menant àce quartier n’est pas l’itinérai-re des officiels, nous dit-on.

Pourtant, les responsablesde l’ADE ont été alertés àmaintes reprises de cesfuites, en vain.

La réparation de cesconduites en eau potabledans cette cité n’a pas étéfaite, entretemps, une grandequantité de ce liquide com-bien précieux est en traind’être gaspillée… une lapalis-sade.

Barour Yacine

Le Soird’Algérie Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 7Régions

LA LIGNE FERROVIAIRE THÉNIA-TIZI OUZOU ENTRERAEN EXPLOITATION EN JUILLET 2016

La fin d’un long calvaire

SOUK-AHRAS

La cité des oubliésEn dépit de la campagne lancée depuis plu-

sieurs mois par les autorités locales pour l’amélio-ration de l’environnement et la prise en charge effi-cace de l’hygiène publique et la qualité de vie duhumble citoyen au chef-lieu de la wilaya de SoukAhras, certes, il faut le dire, il y a une remarquableamélioration sur le plan de la propreté au niveau de laville de Souk-Ahras en somme, cependant il y a descités qui sont mises aux oubliettes.

La situation risque d’empirer en l’ab-sence d’une véritable stratégie de redres-sement, car l’Office est manifestementsoumis à des aléas de tous genres aggra-vés par un déficit criant d’un plan decharges consistant, pouvant éventuelle-ment assurer son fonctionnement et laprise en charge de ses énormesdépenses liées entre autres, à l’acquisi-tion de matériel, de pièces de rechange, etenfin au payement de ses 680

employés…. Selon nos sources, la surviede l’Office dépend d’une pléiade de cri-tères dont la détention de projets devenuerude et très souvent hors de portée devantles casseurs de prix, soumission obligedit-on. «Des dispositions doivent êtreentreprises pour privilégier le servicepublic en recourant à la formule du gré àgré selon la loi ou encore via le systèmede la concession» devait suggérer un res-ponsable à l’ONA à Tiaret, ajoutant dans

le même contexte qu’il est temps pour lespouvoirs publics de revoir les tarifs d’as-sainissement arrêtés à hauteur de 25% dela facture globale de l'eau que mêmel’ADE n’arrive pas à verser à l’ONA.

Les industriels devraient être assujet-tis à une tarification en cas de dommagecausé en termes de pollution, a tenu àconclure le même intervenant.

Cela dit, en dépit des mesures enclen-chées dernièrement par la Direction géné-rale pour ce qui est de la relance des pro-jets des STEP dont l'ONA est maître d'ou-vrage délégué, beaucoup reste à fairepour que l'Office retrouve ses marques ensa qualité de prestataire potentiel dans ledomaine de l'assainissement.

Mourad Benameur

TIARET

L’ONA en mauvaise posture financière

Les contestataires ont appelé les auto-rités de wilaya à intervenir en «urgence»pour accélérer les procédures administra-tives (choix du terrain et d'entreprises)pour lancer la réalisation de 800 loge-ments au titre du programme AADL 2 dont

a bénéficié le chef-lieu de wilaya. Ils ontindiqué à l’APS qu’ils ont déjà versé la pre-mière tranche de leur apport financier audébut de l’année en cours alors que ceprojet «n’a pas encore été lancé en dépitdes engagements pris par les autorités

locales», selon eux. La wilaya deTissemsilt a bénéficié de 2 000 logementsau titre du programme AADL 2 alors que lenombre de souscripteurs de la premièretranche dépasse le nombre de logements,a-t-on signalé.

Le wali de Tissemsilt, AbdelhamidGhazi, a reçu des représentants des pro-testataires leur affirmant que le dossierdes bénéficiaires de AADL 2 fait l’objetd’un «suivi personnel» et a instruit les res-

ponsables du secteur de l’habitat d’accé-lérer les procédures de réalisation d’un lotde 100 logements au chef-lieu de wilaya,selon la cellule de communication de lawilaya.

Des contacts sont en cours avec leministère de l’Habitat, de l'Urbanisme etde la Ville pour accélérer les mesures etfaire bénéficier la wilaya de 3 000 autreslogements AADL, a-t-on ajouté.

APS

Ce n’est pas trop tôt ! Selon le directeur des transports de lawilaya de Tizi-Ouzou, cité par l’APS, la ligne ferroviaire entreThénia et Tizi-Ouzou entrera officiellement en exploitation le 5juillet de l’année prochaine. Elle s’est fait longuement attendre,mais apparemment cette fois est la bonne.

RELIZANE

La crise des transports

persisteL'arrêt de transport urbain vers la

commune de Sidi-Khettab grouille decitoyens au milieu de bousculades etde chaînes interminables afin de «bri-guer» une place pour rejoindre sonchez-soi, un problème qui hante leshabitants de cette commune de lawilaya de Relizane.

Ce qui accentue davantage la souf-france de ces derniers, c’est lemanque de transport qui devient plusintense le soir. Ce qui a exhorté leshabitants de la région à réclamer lerenforcement des moyens de trans-port et améliorer ses services vu lechaos qui sévit quotidiennement danscette station, au milieu de la colèredes passagers qui attendent impa-tiemment une intervention de la tutellepour les faire sortir de ce calvaire ettrouver une solution à ce problème quidure depuis des années et qui s’inten-sifie durant la journée du marché heb-domadaire régional de Sidi-Khettab ,où la demande devient plus croissanteen raison de l’afflux des commerçantsvenant des quatre coins du territoirenational.

A. Rahmane

TISSEMSILT

Les souscripteurs à l’AADL 2 réclament l’accélérationdans la réalisation de leurs logements

Quelque 120 souscripteurs au programme d’habitat location-vente«AADL 2» de la commune de Tissemsilt ont organisé hier samedi un sit-in devant le siège de la Wilaya pour réclamer une «accélération» dans laréalisation de leurs logements, a-t-on constaté.

Spécialisé dans la gestion et l’exploitation pour le compte de l’Etat desinfrastructures hydrauliques comme les stations d’épuration, les stationsde relevage ainsi que les différents réseaux, l’Office national d’assainis-sement (ONA), du moins pour ce qui est de la zone de Tiaret, éprouvemille et une difficultés à se maintenir sur ses pieds à l’ère des difficultésfinancières auxquelles il fait face depuis quelque temps.

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 8

S i l’on sait quand et selon quellesmodalités Bennabi a écrit sesMémoires, il reste à se demander

à quelle principale motivation il a obéi enle faisant et pourquoi il leur a donné cetitre qui les dépersonnalise quelque peu,comme s’il ne s’agissait plus de lui, de savie propre, mais de celle d’un «témoin dusiècle» quelconque qui aurait pu êtren’importe qui d’autre de sa génération.Les motivations qui animent ceux qui écri-vent leurs mémoires sont diverses, maisils ont généralement en commun un sen-timent d’importance et d’extraversion quiles incite à vouloir graver le souvenir deleur passage sur la terre dans la mémoirehumaine. Je ne crois pas que c’est ce quianimait au premier chef le mémorialisteBennabi.

Comment faire pour parler de sonépoque, de son siècle, des autres, sansparler de soi ? Eh bien, en s’efforçant,comme il le fait dans la préface du premiervolume de ses mémoires (L’Enfant), deréduire au minimum toute considérationde «moi», d’enlever à l’ouvrage tout lienavec sa personne en allant jusqu’à le fairepasser pour un document trouvé près delui en terminant une prière dans une mos-quée de Constantine, quelques joursaprès son retour en Algérie, en août 1963.

Cet «exercice de réalisme» qui m’atroublé dans ma jeunesse quand j’ai lupour la première fois ce livre mérite d’êtreexaminé. Bennabi veut nous présenterdans la préface les circonstances danslesquelles le manuscrit de L’Enfant luiserait tombé entre les mains, écrivant :«J’en étais à la deuxième prosternationde l’“asr”. Une habitude apprise au Caireet avec laquelle reviennent certains denos pèlerins qui ont eu l’occasion de faireleur prière à la mosquée Sidna el-Houci-ne, près d’al-Azhar, me faisait gardercette attitude, face contre terre, plus long-temps qu’il n’est de coutume en Algérie.C’est pendant cette prosternation quej’entendis derrière moi un pas feutré sur letapis. Puis le pas se retira. En me redres-sant, dans la position accroupie, monregard se porta instinctivement à moncôté droit. Il y avait tout près de mongenou un rouleau. Je continuai ma prière,selon son rythme ordinaire.

A la fin, après la salutation de “taslim”,je me retournai : personne. Je regardai àdroite et à gauche : personne. Celui quiavait déposé le rouleau avait disparu.Qu’est-ce que c’est ? Je pris l’objet quiétait soigneusement enveloppé de papierfort, collé. Au toucher, je me rendis biencompte qu’il contenait du papier. Je fissauter les bouts de collant transparent quile fermaient. C’était des pages écrites,d’une écriture fine mais très lisible. Sur lapremière page je vis, en écriture plusgrosse, en lettres rondes, le titre‘‘Mémoires d’un témoin du siècle’’. J’enparcourus une page, puis deux… C’étaitcurieux, chaque Algérien de ma généra-tion et capable de se servir d’une plumepouvait l’écrire. Je lus encore quelquespages. Je tombais enfin sur un nom quipouvait être celui de son auteur : Seddik.Qui est Seddik ? Dès la première page, ilse présente comme un natif de Constanti-ne où il serait né en 1905. Un hommedonc de ma génération. C’est tout. Faut-illui rendre son bien ? Mais à quel Seddik le

rendre ? Mais n’est-ce pas le lui rendre unpeu en le publiant, selon probablementson vœu ?»

Ce n’est qu’à la dernière ligne du para-graphe que le doute sur l’auteur du livrese dissipe vraiment : «Que le lecteuraccueille donc ce livre comme la penséed’un Algérien qui a préféré lui parler der-rière un voile, en gardant l’anonymat.»Cet exercice n’est pas un artifice littérairepour donner du piquant à une œuvremais, chez Bennabi, l’expression d’unegêne sincère à parler de soi. Ne comptait-il pas publier Pourritures sous le titre –toujours impersonnel – de Mémoiresd’une génération ? On le sent tiraillé entredeux valeurs, toutes deux d’essence isla-mique : le devoir de témoigner prescrit parle Coran («Nous avons fait de vous unecommunauté éloignée des extrêmes pourque vous soyez témoins contre leshommes et que le Prophète soit témoincontre vous», II-143) et le devoir depudeur fortement présent dans l’éduca-tion algérienne.

C’est au cours d’un échange avec unofficier supérieur français qui lui suggéraiten 1947 à Constantine d’entrer dans leservice social de la police que la chargedu mot «témoin» éclata dans la conscien-ce de Bennabi. Voyant dans la propositionune tentative de l’inféoder à l’administra-tion coloniale et de porter atteinte à saconscience, il répondit, outré : «Monsieur,je suis le témoin !»

Relatant cet épisode de sa vie, il pour-suit dans Pourritures : «C’était la premièrefois que ce mot de “témoin” m’était venusur les lèvres… Plus tard, je penseraimême en faire le titre d’un roman.»

Le terme avait provoqué en lui une illu-mination de ce que devrait être sa missionpersonnelle. Il l’adopte pour de bon.Aussi, quand il se met à la rédaction dePourritures le 1er mars 1951, le place-t-ilsous cette égide en écrivant dans la pré-face : «Ce livre est simplement un témoi-gnage que je veux livrer aux générationsqui viennent. Mais je l’écris de façon quema génération elle-même le connaisse, lediscute et le critique. Car un témoignagen’est valable que s’il est contrôlé par lescontemporains. Sinon, il peut n’être que lemensonge d’outre-tombe d’un maniaquede la persécution ou d’un aspirant à uneauréole posthume… Je raconte donc sim-plement ce que je sais pour l’avoir vécu,vu, entendu et pensé.» Cette préoccupa-tion ne va plus le quitter.

Dans une «bonne feuille» de Vocationde l’Islam parue en juin 1951 sous le titrede «A la veille d’une civilisationhumaine ?»(1), il écrit : «Le témoin… Unatome peut-être, mais un atome nécessai-re pour que la roue de l’histoire humainepoursuive son mouvement. Toute existen-

ce, tout évènement, sont des parcelles,des atomes du destin humain.» Et quandl’ouvrage paraît à l’automne 1954, on peuty lire ce passage : «L’histoire commenceavec l’homme intégral, adoptant constam-ment son effet à son idéal et à sesbesoins, et accomplissant dans unesociété sa double mission d’acteur et detémoin... Le monde musulman n’est pasun groupe social isolé, susceptibled’achever son évolution en vase clos. Ilfigure dans le drame humain à la foiscomme acteur et comme témoin»…

En 1958, il confirme la permanence enlui de ce sentiment dans une note du 25mars où il dit : «Peut-être que le destinveut faire de moi malgré toutes mes implo-rations le témoin écœuré des maladiesmorales et sociales du monde musulman.»

C’est avec la même perception qu’il jugela Révolution algérienne et croit nécessaireen février 1962 de donner le titre de«Témoignage pour un million de martyrs» àun texte destiné au Conseil national de laRévolution algérienne (CNRA). Il était doncnaturel pour lui que le premier paragraphedu premier tome des Mémoires d’un témoindu siècle soit pour situer ce témoin dans letemps et l’espace : «En naissant en 1905en Algérie, on vient à un moment où lecourant de conscience peut être connectésur le passé avec ses derniers témoins, etsur l’avenir avec ses premiers artisans. J’aidonc bénéficié d’un privilège indispensableau témoin, en naissant à un tel moment.»

A la veille de quitter ce monde à la fin deson apostolat, le Prophète Mohammads’était adressé pour la dernière fois à lacommunauté musulmane réunie à LaMecque en un «Pèlerinage des Adieux» oùil voulait prendre Dieu à témoin qu’il avaitaccompli sa mission en établissant l’islam.Un des derniers versets coraniques futrévélé en cette circonstance. Cette adres-se célèbre a marqué Bennabi qui y a vu lamise en œuvre concrète et parfaite de l’im-pératif coranique.

Analysant cet impératif, il essaie dans«Idée d’un Commonwealth islamique» dedéfinir les modalités de son exercice : «Letémoin, c’est essentiellement celui qui estprésent dans le monde des autres. Lapremière qualité requise pour la validitéd’un témoignage, c’est la “présence” dutémoin. Dès lors, si le musulman doitassumer le rôle qui lui est dévolu, il estobligé de vivre en contact avec leurs pro-blèmes. Sa présence doit donc embrasserl’espace maximum pour que son témoi-gnage embrasse un maximum de faits.

D’ailleurs, dans cet état, le musulmann’est pas dans un rôle purement passif :sa présence même agit sur les choses,sur les actions des autres. Quand untémoin est présent, sa seule présencepeut changer le cours des évènements,

peut-être éviter l’irrémédiable. Or, lemusulman n’a pas seulement pour mis-sion dans le monde des autres de consta-ter les faits, mais de les modifier dans lesens du Bien s’il le peut.»

Mais en réalité, si l’on veut pousserdavantage les choses, ce n’est ni en 1958ni même en 1947 que Bennabi s’estéveillé à cette idée de témoignage ; elles’est formée en lui à partir d’un sentimentapparu précocement en lui et qui n’allaitplus le quitter. Ce sentiment, c’est celui del’auto-responsabilisation qui se mueraprogressivement en auto-culpabilisation.C’était avec son immersion dans le milieuprotestant de l’«Union des jeunes genschrétiens», quelques semaines après sonarrivée à Paris en septembre 1930, etl’ambiance d’études qu’il découvre ens’inscrivant à l’Ecole centrale de TSF. Ilécrit à ce propos dans L’Etudiant : «C’estlà que s’opéra ma prise de conscience àl’égard de tous les problèmes qui ontoccupé ma vie… J’entrais par cette portedans la vie d’une civilisation dont j’avaisfranchi le seuil le jour où j’étais entré àl’“Union” pour la première fois…

En rentrant à l’Ecole centrale de TSF,j’étais un homme autre, sur bien despoints, que celui qui avait débarqué àParis trois mois auparavant. Je ne rêvaisplus du lointain ou d’un titre et d’une situa-tion, je ne rêvais que de science. Lamedersa m’avait marqué sans pourtantme définir une vocation. A présent, je mevoyais une vocation. Je me sentais char-gé de tous les péchés, de toutes lesdétresses d’une société qui cherchait sonrachat. J’étais son bouc émissaire. Jesentais tout le poids de ses responsabili-tés, de ses inquiétudes et de ses espé-rances. Je devais ramener son rachatavec mes études.

Je me sentais donc engagé à savoir, àapprendre dans la mesure de l’ignorance,des déchéances que je voyais dans monpays et dans tout le monde musulman. Onne peut pas être le bouc émissaire d’unesociété sans se sentir un peu sonrédempteur… J’étais entré à l’Ecole deTSF avec cette idée-là.»

Ce sentiment avait son revers : Benna-bi a très tôt pressenti que sa vie seraitcelle d’un «proscrit», d’un «paria» et qu’ilserait, en cherchant cette rédemptionpour sa civilisation, la cible désignée de lapolice coloniale, de la Brigade spéciale dela rue Lecomte, du psychological-service,de la lutte idéologique, de «M. X» et deses «robots», du «myriapode»… Et il lesera effectivement.

On le sent tiraillé entre deux valeurs, toutes deuxd’essence islamique : le devoir de témoigner prescrit

par le Coran («Nous avons fait de vous unecommunauté éloignée des extrêmes pour que voussoyez témoins contre les hommes et que le Prophètesoit témoin contre vous», II-143) et le devoir de

pudeur fortement présent dans l’éducation algérienne.

Par Nour-Edine [email protected]

PENSÉE DE MALEKBENNABI 17) Le témoin

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Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 9

Quand il revenait à Tébessa pendantles vacances d’été de ces années fastes,entre 1932 et 1935, où l’action islahistemenée par l’Association des Oulamasd’Algérie rayonnait sur tout le pays, Ben-nabi était heureux de constater les effetstangibles produits par l’Islah. Il y voyait àl’œuvre l’esprit social et le sens collectif,ces moteurs du développement et de lacivilisation ; il y voyait «un système d’ini-tiatives privées qui constituerait en fait unEtat dans l’Etat». Il écrit dans sesmémoires : «Ce sont là les caractères dela naissance d’une société, et non pas lesmots qu’on a voulu déverser dans laconscience du peuple pour l’obstruer, ladévier de la voie de la véritable renaissan-ce. A cette époque, on ne s’occupait pas àTébessa des affaires des “zaïms”, deleurs élections, mais des affaires dupeuple, de son orientation, de l’édification

de la société algérienne.» En 1933, la«Fédération des élus de Constantine» estcréée par un ensemble d’élus municipauxautochtones. Mohamed-Salah Bendjel-loul, secondé par Ferhat Abbas, est à satête. Elle demande l’assimilation des Algé-riens. Bennabi y voit «une diversion admi-nistrative pour détourner l’opinion publiquede l’Islah qui battait alors son plein enAlgérie». L’électoralisme fait en effet sonapparition et, avec lui, la boulitique, l’intel-lectomane et le zaïm.

Le discours revendiquiste se superpo-se au discours réformateur, l’idole rempla-ce l’idée et le bulletin de vote l’amulette enhonneur au temps du maraboutisme. Lanouvelle ambiance tourne les têtes, lepeuple se met à croire à la lune, la reven-dication des droits remplace dans le dis-cours général l’exhortation au devoir.Bennabi en est profondément dépité. Il ledevient encore plus lorsque les Oulamass’allient en 1936 à Bendjelloul et devien-nent ses mentors. A Tébessa, Bennabis’éloigne à cause de cela de Larbi Tébes-si. Il dénonce «ce nationalisme de tré-teaux dans lequel il n’y avait aucune pré-occupation sociale». En juillet 1937, il està Tébessa. Le constat est plus amer : «Jene retrouvais pas l’Algérie qui, depuis1925, suivait lentement mais sûrement lesentier de la civilisation sous la bannièrede l’Islah. Je n’y retrouvais pas cette atmo-sphère de communion où la conscienceéclose mûrit sur des problèmes concrets :supprimer une superstition, édifier desécoles pour élever les âmes au-dessus dela condition post-almohadienne, c’est-à-dire au-dessus de la colonisabilité qui estla base psychologique de la colonisation.On ne parlait plus de tout cela, ni de Dieu,on parlait de Blum… C’était la débandadegénérale : l’esprit islahiste avait fichu lecamp avec tous les germes d’avenir qu’ilportait.» Pour lui, la politique n’a aucunsens si elle ne s’inspire pas de postulatsmoraux et si elle ne vise pas des finalitéscivilisationnelles : «J’ai toujours étéconvaincu qu’on ne peut pas faire un ordrepolitique sans faire au préalable un ordremoral.» Avec la tournure d’esprit critiqueet le style vitriolé avec lesquels il étaitrevenu de ses études, Bennabi a tôt faitde s’isoler du milieu intellectuel et poli-tique algérien de la période coloniale. Lequiproquo est précoce. Il apparaît en1936 avec sa réplique (non publiée) aufameux article de Ferhat Abbas («LaFrance c’est moi») et sa rencontre dansun grand hôtel parisien avec la délégationissue du Congrès musulman algérien quelui et les frères Ben Saï s’étaient permis

de critiquer ouvertement. Il note dansPourritures : «Les Ulémas sentaient déjàen moi l’implacable témoin.» Le quipro-quo s’affiche au grand jour en 1949 avecla parution des Conditions de la renais-sance où il n’épargne personne : Oula-mas, Fédération des Elus, UDMA, PPA-MTLD, Communistes… Tous les anima-teurs politico-intellectuels de l’époque ypassent.

Le témoin devient gênant. On ne lui par-donne pas ses outrances verbales, ses cri-tiques permanentes, ses sarcasmes bles-sants, ses néologismes vexatoires (coloni-sabilité, intellectomanes, zaïms et zaïmil-lons, âlems et âlimillons, traîtres et trai-trillons...). En retour, on l’accuse de spécu-ler dans la stratosphère pendant que lesautres s’échinent à régler les problèmes duprésent, on lui reproche sa tenue à l’écartde la vie politique, son maintien à distance

du mouvement national et plus tard dumouvement de libération. Sa penséen’étant pas strictement «nationale», on lasuspecte de manquer de patriotisme. Onlui en veut de se désintéresser de la«cause nationale», alors que lui pensen’avoir fait que le procès de la boulitique etde l’électoralisme (où il a pourtant faillis’engager en 1938 et en 1951).

Puis le malentendu se transporte auCaire où s’est domiciliée la direction de laRévolution algérienne et où est arrivéBennabi début mai 1956. Comme ce sontde part et d’autre de vieilles connais-sances, eux veulent le soumettre à leurnouvelle autorité (incarnée successive-ment dans la Délégation extérieure duFLN, le CCE puis le GPRA) et lui font griefde se consacrer aux problèmes du mondearabo-musulman et de l’afro-asiatisme audétriment de ceux de la Révolution algé-rienne, tandis que lui leur oppose soncombat personnel anticolonial ancien, sonindépendance intellectuelle et politique,l’autorité de ses écrits et, implicitement,celle que vient de lui conférer sa fraîchenotoriété internationale. Pourtant, il militeà sa manière. A son arrivée au Caire, il tra-vaille quelques semaines à la «Voix del’Algérie». Puis il demande par écrit à ladirection du FLN de l’affecter sur le frontoù il pourrait «servir comme brancardier etécrire l’histoire de la Révolution». Pendantla bataille d’Alger, il publie SOS Algérie quiest traduit en arabe et en allemand. Enmai 1958, à la veille de son déplacementà Moscou, il saisit Nasser pour lui deman-der d’inscrire à l’ordre du jour de ses dis-cussions avec Khrouchtchev la situationen Algérie. En septembre 1959, il rédigeune lettre ouverte à Khrouchtchev et àEisenhower pour leur demander de mettrefin à la guerre en Algérie. En octobre 1960,il écrit à Khrouchtchev pour le remercierd’une aide des syndicats soviétiques aupeuple algérien. Durant toute la périodede la Révolution, il entretient des relationsavec ceux qu’il estime être de réels«moudjahidine» et non des «tirailleurs».

Après l’indépendance de l’Algérie, ilaura affaire à une nouvelle génération dedirigeants politiques issue, non du mouve-ment national, mais de la guerre de libéra-tion. Il lui est alors plus facile de prendrelangue avec les nouvelles équipes dont ila connu quelques membres au Caire.Mais peu à peu, à l’instigation des cou-rants «progressistes» qui voient en lui un«réactionnaire» et un «fondamentaliste»,et avec l’accentuation des «options socia-listes», on se met à le marginaliser. On ledémet de ses fonctions de directeur de

l’enseignement supérieur, on suspend sacollaboration à la presse, on le confinechez lui mais on ne le réduit pas au silen-ce pour autant. Il crée sa propre activité,institue un séminaire à domicile, donnedes conférences, continue d’écrire…

On ne peut pas le dissimuler, Bennabia toujours porté la perception – qu’il n’apas totalement cachée au demeurant –d’être un homme chargé d’une missionexceptionnelle en vertu de l’impératifcatégorique dont on a parlé précédem-ment : ordonner le bien et combattre lemal ou, en cas d’impossibilité, portertémoignage. Parlant des années 1930, ildécrit l’image qu’il avait de lui-même et deson ami Hamouda Ben Saï : «C’est dansce rôle de missionnaire entre deux races,deux mentalités, deux jeunesses diffé-rentes que j’ai pris conscience de toutesles tares du monde musulman post-almo-hadien… Je me rends compte qu’enHamouda Ben Saï et en moi-même, il yavait vaguement, inconsciemment etinnocemment, un réflexe de “sauveurs del’Algérie”. Mais si Hamouda aimait sereconnaître comme tel, j’avoue que je lecombattais sur ce point…»

A l’époque (1932), les deux amis sontau sommet de la vague. Hamouda BenSaï et lui se sont imposés au sein de l’As-sociation des étudiants musulmans nord-africains (AEMNA) dont on avait offert lavice-présidence à Bennabi. Tous les deuxavaient donné des conférences retentis-santes. Ils constituaient le courant «panis-lamiste» à l’intérieur de l’Association desétudiants algériens. Il écrit : «J’étais unislahiste farouche, un islahiste qui avaitosé proposer la présidence d’honneur deBen Badis à l’Association des étudiantsalgériens.» Il était par ailleurs membre del’«Association de l’unité arabe», une orga-nisation clandestine constituée par desuniversitaires arabes, et président del’«Amicale franco-nord-africaine» qu’ilavait créée avec des amis de l’«Union desjeunes gens chrétiens». Parlant de leursqualités intellectuelles et morales,Hamouda et lui, il note : «Je voyais danscet ensemble de qualités un tout capablede faire une révolution spirituelle, intellec-tuelle et politique en Algérie.» On perçoità travers les Mémoires combien Bennabia voulu modeler sa vie sur celle du Pro-phète ainsi qu’y aspirent tous les musul-

mans dont l’idéal est de reproduire aumieux dans leur vie «al-uçwa al-haça-na» (la conduite excellente) qu’a été la viedu Prophète. Il a voulu en toutes chosesmettre ses pas dans les siens. Sa premiè-re femme, Paulette, a pris après saconversion à l’islam le prénom de Khadid-ja, celui de la première épouse du Pro-phète. Son premier livre (Le phénomènecoranique) se veut une démonstration del’authenticité de la prophétie mohamma-dienne et une exégèse sommaire duCoran. Il a parlé de «Hidjra» pour décrireson évasion de Tébessa en 1952, quandil avait parcouru par monts et par vauxune centaine de kilomètres à pied avecson compagnon, cuisinier de son état,Kalli Tayeb. Il s’est plusieurs fois comparédans ses notes au Prophète, comme on lelit dans les Mémoires. De fait, sa vie a étéun modèle de sens du devoir, de probitémorale, de droiture... Il avait certes desdéfauts, mais ils n’étaient pas d’ordremoral. Ou, plutôt, disons que la probitémorale peut avoir son revers intellectuel,l’esprit de système qui ne souffre aucunedéfaillance, aucune dérogation chez lesautres. Des qualités trop tranchantes en

effet peuvent devenir des défauts quandelles incommodent ou ne permettentaucun moyen terme. Ce témoin savaitqu’il n’était pas exempt de défauts. Ilconnaissait les siens depuis ses annéesde jeunesse et les reconnaît jusque tarddans la vieillesse. A l’époque de la méder-sa, quand il s’était livré à sa premièreintrospection, il était parvenu à unedouble définition de lui-même : «psycho-logiquement conservateur et politique-ment révolutionnaire». Dans le feu desdébats qui agitaient alors sa génération ils’était aperçu qu’il «manquait de souples-se», que son style était «cassant» et queces traits «expliquent bien des chosesdans (sa) vie». Il savait aussi que des pré-jugés lui faussaient parfois le jugement :«Mes préjugés, je les avais probablementhérités de mon enfance dans une famillepauvre de Constantine, nourrissant enmoi, inconsciemment, une sorte d’envieou de jalousie à l’égard des grandesfamilles.» Etudiant à Paris, il a conscienced’être «un exemple complexe de sincèrehumilité et d’innocent orgueil». Adulte, ilse met parfois lui-même en garde contrela manie de la méfiance qui s’était instal-lée en lui comme dans cette note du 27août 1961 où il écrit : «Il faut se méfierd’un état d’esprit où le doute devient sys-tématique.» Mais ce n’est qu’à soixante-cinq ans qu’il ouvre les yeux sur un de sesprincipaux défauts qu’il confesse danscette note du 23 aôut 1969 : «Un pli demon caractère m’est apparu ce matin aubureau de poste… Je suis un contestatai-re. Je ne laisse passer aucune occasionde protester… C’est peut-être un résidude la période de protestation anticolonia-liste qu’on a vécue dans ce pays. J’avaisprotesté pendant trente années de tout etde rien. Il m’en est resté quelque chose.»Et quand il réalise que ses conclusionssont hâtives ou contradictoires, il veut s’enexpliquer comme dans cette note en datedu 6 février 1970 : «Elles sont dictées parun système diabolique qui m’oblige à inter-préter tout ce qui est autour de moi.» Auregard de ce qui précède, nous pouvonsconclure que nous sommes devant untémoin qui vient déposer à la barre de l’his-toire pour dire la vérité, toute la vérité,sachant que cette vérité n’est jamais que«sa» vérité, celle d’un homme honnêtemais faillible comme tous les autres. Ben-

nabi a porté ses idées jusqu’au bout, nonpas à la manière d’un illuminé, maiscomme Galilée qui, après sa condamna-tion, continuait encore à marmonner : «Etpourtant elle tourne.» Il était obsédé parl’idée de transmettre aux générationsfutures son témoignage sur son tempsmais aussi le fruit de ses recherches et deses découvertes. Il voulait leur léguerquelque chose de capital, sa pensée.C’est qu’il nourrissait une grande peurpour l’avenir du monde musulman. Dansune note du 22 décembre 1958, il écrit :«Je vois surgir du XXe siècle un mondenouveau et une histoire humaine nouvelle.L’ambition d’un intellectuel musulman doitêtre de faire participer le musulman à laconstruction de ce monde nouveau, del’introduire davantage parmi les forces quifont son histoire.» Car il en est persuadé,ainsi qu’il le dit dans une note du 14 mai1959 : «Mes idées… Je crois que lemonde arabe et musulman les attendait.»

N. B.Prochain : PENSéE DE MALEK BEN-

NABI : 18) «Non-dits et clairs-obscurs».

1) Cf. La République algérienne du 29juin 1951.

Au regard de ce qui précède, nous pouvons conclure quenous sommes devant un témoin qui vient déposer à labarre de l’histoire pour dire la vérité, toute la vérité,

sachant que cette vérité n’est jamais que «sa» vérité, celled’un homme honnête mais faillible comme tous les autres.

Pourtant, il milite à sa manière. A son arrivée au Caire,il travaille quelques semaines à la «Voix de l’Algérie».Puis il demande par écrit à la direction du FLN del’affecter sur le front où il pourrait «servir commebrancardier et écrire l’histoire de la Révolution».

Page 10: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

Actuellement collégienne,elle prépare son BEM pourcette année scolaire et fait par-tie d’une association culturelledénommée «Alouane» (Cou-leurs) que préside d’ailleurs,son père Bouchetata Brahim,un artiste-peintre élève del’école des Beaux-Arts, l’undes grands spécialistes del’origami en Algérie.

La magie pratiquée parcette adolescente est fondéesur l’illusionnisme et la prestidi-gitation pour adultes, avec laprésentation des jeux éducatifsau profit des enfants. En vraie magicienne, talen-

tueuse dans son imagination etde son esprit développé, encape et costume, en chapeau,avec une baguette magique à

la main, objets et caisses spé-ciaux, accompagnée du jeuneHamada, un clown animateurqui égaye ses spectacles avecdes gestes, du rire et des amu-settes, Rania, qui a présentéau courant de cette semaine degrands spectacles de la magieà travers les grands centres dela wilaya, a laissé perplexe plusd’un. Cette jeune artiste a égale-

ment sillonné les grandes villesde l’Ouest notamment Sidi-Bel-Abbès, Tlemcen et El-Bayadh,où elle a fait montre de ses mul-

tiples connaissances desgrands secrets de la magie.Amatrice de la planche, Raniafait aussi du théâtre pourenfants, elle a joué un grandrôle dans deux pièces théâtralesintitulées «Le rêve de la cigale»et «Le tableau du bonheur» ;deux pièces théâtrales réaliséespar son père.Comment est-elle devenue

ainsi ? Son père Brahim nousdira qu’elle s’est inspirée dèsson jeune âge de l’art de lamagie, elle a débuté ses pre-miers rôles avant l’âge de huitans, et depuis, il a commencé àl’aider et à l’assister dans sesrecherches à appronfondir sesconnaissances ; maintenantelle pratique devant le publicdes jeux rapides qui font éton-ner tout le monde, dans lessalles de spectacle et de loisirs. Notons, enfin, que Rania

est invitée pour faire des spec-tacles à travers plusieurswilayas du pays, elle a été invi-tée dernièrement par «AâmouYazid» (le chanteur chebYazid) qui anime des spec-tacles pour enfants, mais paspour le moment, dira son père,puisque son agenda est tropchargé et elle s’occupe plus deses études.

B. Henine

Le Soird’Algérie Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 10Faits divers

AÏN-SEFRA

Magicienne à 14 ans !Native de Aïn-Séfra, Bouchetata Rania, est la plus

jeune magicienne en Algérie. Elle n’a que 14 ans etelle a commencé à pratiquer l’art de la magie dès l’âgede huit ans.

SIDI-BEL-ABBÈS

156 000 pétards interceptés

dans un hangarSuite à des informations par-

venues à son niveau, la Sûreté dela wilaya de Sidi-Bel-Abbès aintercepté, dans un hangar, 156000 pétards destinés à la vente.La marchandise estimée à 300

millions de centimes a été saisieet le propriétaire a été interpellé. Il faut rappeler que la vente

des pétards et autres explosifsest interdite.

A. M.

KHENCHELA

Les vendeurs de psychotropes

neutralisésSuite à des renseignements, la Gendarmerie natio-

nale a, lors d'un barrage fixe, mis la main sur un grandlot de psychotropes destinés à la commercialisation auniveau de la wilaya de Khenchela.Selon une source bien informée, il s'agit de plus de

126 plaques d'une nouvelle marque de psychotropesprêtes à l'écoulement par une bande de malfaiteurs qui aété arrêtée par la même brigade et en possession de troistéléphones portables et une grosse somme d'argent.Cette opération réussie par la gendarmerie a per-

mis de neutraliser tous les membres de la bande qui ainondé plusieurs localités de la wilaya par cettedrogue.

Benzaïm A.

Les enfants en raffolent, le prix duticket d’accès est super, il y a un per-sonnel chaleureux, aimable etaccueillant, il y a de la barbe à papa etdu maïs grillé et surtout des jeux superbien, les enfants en vacances d’hiverpassent des moments inoubliables etse lient vite entre eux.Une super idée que cette aire de jeux

dont la propriétaire est une charmantejeune fille du nom de Belmezouar Rachida

qui a mis sur pied ce projet grâce à un cré-dit Ansej et ce, pour offrir aux enfants unespace de divertissements pendant lespériodes de vacances et jours fériés. Il y a une dizaine de jeux dont des châ-

teaux gonflables, toboggans et autres jeux,en somme un monde magique pour lesenfants de 3 à 14 ans qui pourront libre-ment passer d’un jeu à un autre en toutesécurité. Il faut enlever les chaussures et les

enfants se retrouvent donc en chaussettes

pour jouer avec bien sûr une interdiction decourir entre les jeux. Depuis son ouverture ce jeudi, ce parc

suscite déjà la curiosité des enfants et ven-dredi dernier il y avait une foule d’enfantsqui attendaient impatiemment de découvrirce monde féerique. A la disposition des parents, des bancs

publics, des espaces verts et deux camions-snack avec quelques gourmandises pourles grands mais aussi pour les petits.

A. B.

LOISIRS

Le «Mia-Land», premier parc d’attractions itinérant à Mostaganem

En effet, la cellule de communi-cation de la police de Tipasa a pré-cisé qu’une dame, la dénommée K.H., âgée de 48 ans et résidente dela ville de Bourkika, avait récem-ment déposé une plainte contre lavente de son véhicule, à son insu eten son absence, après falsification

de sa carte grise. La police qui aprocédé à des investigations et àdes recherches, a appréhendé lessuspects K. A., 32 ans, le frère de lavictime, et A. M., 51 ans, un fonc-tionnaire de l’APC de Bourkika, quiavait procédé aux formalités devente et qui a appréhendé les com-

plices de cette opération B. A. et R.R., des fonctionnaires résidents dela daïra de Ahmer-El-Aïn.La bande de délinquants appré-

hendée a été présentée devant leprocureur de la République près letribunal de Hadjout, qui a placé sousmandat de dépôt, à la prison deHadjout , les dénommés A. M. et K.A., tandis que les dénommés R. R.et B. A. ont été placés sous contrôlejudiciaire.

Houari Larbi

AHMER-EL-AÏN (TIPASA)

Ils revendent le véhicule à l’insu de sa propriétaire

La cellule de communication de la police de Tipasa a rendupublic un communiqué faisant état du démantèlement d’une bandede faussaires, qui activait à Ahmer-El-Aïn, ville située à 25 kilo-mètres de Tipasa et à 60 kilomètres d’Alger.

21 personnes ont trouvé la mort et 84 autres ont étéblessées dans 25 accidents de la circulation enregis-trés durant les dernières 48 heures à travers 19 wilayasdu pays, selon un bilan rendu public samedi par lesservices de la Gendarmerie nationale. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya

de Tamanrasset avec 5 personnes décédées et 3autres blessées, note la même source.

APS

ACCIDENTS DE LA CIRCULATIONÀ TAMANRASSET

21 morts et 84blessés durant les

dernières 48h Au moins 212 ressor-tissants nigériens ont ététransférés samedi aucentre d’accueil deTamanrasset dans lecadre des opérations derapatriement engagéespar les autorités algé-riennes sur demande dugouvernement nigérien,a-t-on appris auprès des

services de la wilaya. Cette opération, pour

laquelle 5 autobus ontété mobilisés, a permis letransfert des ressortis-sants nigériens, entrésclandestinement sur lesol algérien, au centred'accueil de Tamanrassetavec prise en chargecomplète jusqu’à leur

rapatriement dans leurpatrie, a-t-on ajouté demême source. Le gouvernement

nigérien avait expriméune demande pour lerapatriement de ses res-sortissants, entrés illéga-lement en Algérie, unedémarche acceptée parle gouvernement algé-

rien, qui a souligné la«prise de toutes les dis-positions nécessairespour le rapatriement desconcernés, dans uncadre fraternel et dans lerespect total de leurdignité, jusqu’à leur arri-vée dans leurs villages etmaisons».

APS

BLIDA

Transfert de 212 ressortissantsnigériens au centre d’accueil

de Tamanrasset

Page 11: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

Le Soird’Algérie Culture Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 11

[email protected]

MUSÉE NATIONAL DU BARDO(3, RUE FRANKLIN D.-ROOSEVELT,ALGER)Chaque jour : A l’occasion de l’annéede la lumière de l’Unesco, exposition«Le Bardo en lumières. Le savoir-faired’hier et le design d’aujourd’hui».PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Lundi 21 décembre à 14h : Piècethéâtrale pour enfants La lampemerveilleuse, de la Coopérative Somot.Texte et mise en scène de KouadriHabaz Abdarazak.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER) Jusqu’au 22 décembre : 7e Festivalculturel international de dansecontemporaine.PLACE DU 1ER-NOVEMBRE (TAMANRASSET)

Jusqu’au 24 décembre : 8e Festivalnational de la chanson amazighe.BIBLIOTHÈQUE PRINCIPALE DE LAVILLE DE TAMANRASSETJusqu’au 24 décembre : Salon nationaldes arts plastiques.SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH-ELFETH (EL-MADANIA, ALGER) :Du 20 au 26 décembre : 10e Festivalculturel international de musiqueandalouse et des musiques anciennes.AUDITORIUM DE LA RADIOALGÉRIENNE (21, BD DES MARTYRS,ALGER)Mardi 22 décembre à 18h30 : Concertdu groupe de musique traditionnellejaponaise Wasanbom, composé de ToenHibiki au taïko (tambour), Akihito Obamaau shakuhachi (flûte) et Dai Yamamotoau shamisen (luth).SALLE ZENITH AHMED-BEY(CONSTANTINE)

Jeudi 24 décembre à 18h30: Concertdu groupe de musique traditionnellejaponaise Wasanbom, composé de ToenHibiki au taïko (tambour), Akihito Obamaau shakuhachi (flûte) et Dai Yamamotoau shamisen (luth).GALERIE D’ART EL-YASMINE(ALGER)Jusqu’au 3 janvier 2016 : Exposition depeinture «Sérénité» de Salah Hioun.GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Exposition depeinture de l’artiste Meriem Kazouit.INSTITUT CULTUREL ITALIEN (4 BISRUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR,ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Exposition depeintures «Un Chant de couleurs» del’artiste Ahmed Mebarki.EZZOUAR’ART, GALERIE DUCENTRE COMMERCIAL ET DE

LOISIRS DE BAB EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 25 décembre : Exposition-vente de peinture «Algérie toujours» del’artiste Mira Naporowska.GALERIE D’ART DE L’HÔTELSOFITEL(EL HAMMA, ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Exposition-vente de peinture et de photoraphie «Dusoleil à la lune», avec NourredineChegrane, Farid Benyaâ, ValentinaGhanem, Ferrante Ferranti, etc. Lesbénéfices seront utilisés pour acheter dumatériel spécial aux enfants de la Lunesouffrant du xeroderma pigmentosum etqui ne peuvent supporter le moindrerayon de soleil.GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉED’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LESDEUX BASSINS, BEN AKNOUN,ALGER)Jusqu’au 14 janvier 2016 : Expositioncollective de peinture, par les artistes

Yacine Belferd, Nouredine Chegrane etAhmed Stambouli.GALERIE D’ARTS SIRIUS (139, BDKRIM-BELKACEM,TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 31 janvier 2016 : Expositionde peinture «Sirocco» de l’artisteValentina Ghanem Pavlovskaya.MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN M’HIDI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 11 février 2016 : 7e Festivalinternational de l'art contemporain (Fiac).Avec la perticipation de ClémentineCarsberg (France), Patrick Altes(France), Patrick Maïssa (France),Francisco Javier Ruiz Carrasco(Espagne), Yannis Stefanakis (Gréce),Paul Alden Mvoutoukoulou(Congo),Gastineau Massamba Mbongo(Congo), les artistes algériens FatihaBouziane, Slimane Ould Mohand,Mohamed Skander, etc.

Des journaux ont écrit mercredidernier que c’est la 27e «opérationd’éradication de l’habitat précaire»,sans préciser la date de la premiè-re, ni l’envergure, locale ou natio-nale, de cette impressionnantelongue série. Si c’est depuis 1962,ça fait une moyenne d’une «cam-pagne» chaque deux ans. Normale-ment, une «éradication» est desti-née à se débarrasser une fois pourtoutes d’un problème (sauf si on aaffaire à une hydre de Lerne).Mais c’est un secret de Polichi-

nelle : «l’habitat précaire» à traversun gourbi dans un bidonville est leplus sûr moyen d’avoir un loge-ment. C’est le critère de base, pour-rait-on dire. Et si on établissaitd’autres critères comme, parexemple, le diplôme, les capacitésartistiques ou le nombre de livresécrits ?

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ARTDUSOIR

Laisse bidon !Par Kader Bakou

6e FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ENGAGÉ

Totems et cinéma : la cohabitation forcée Plus on s’approche de la

fin de cette sixième édi-tion, plus il devient clairque le choix des films estdavantage motivé par leursthématiques que par leurspropositions formelles. Cequi peut paraître logiquequand on parle d’un festi-val du cinéma engagé maisl’inégalité de la sélectionpose question. Si elle peut se targuer de

quelques pépites cinématogra-phiques notamment du côté docu-mentaire, la cuvée 2015 révèle éga-lement un certain essoufflement dûsans doute à une tendance de plusen plus visible au niveau de la sélec-tion des films : la primauté du contenusur la forme et la prédominance d’unpropos plutôt répétitif et nostalgiquedes temps altermondialistes. Inégale,la sélection l’est surtout parce qu’ellene se prive pas de créer un espacede réflexion et d’esthétique à traversle choix de plusieurs films où le ton

militant n’exclut jamais la créationartistique : Béliers (Islande), Court(Inde), Dans ma tête un rond-point(Algérie), Bouton de nacre (Chili)…Mais en contrepartie, le festival estlesté par ce qu’il convient d’appeler

un schéma partisan, issu d’une défi-nition étriquée du sens même de l’en-gagement politique, souvent décla-matoire et binaire. Projeté vendredi après-midi, le

documentaire Victor Jara n°2547 deElvira Diaz est la parfaite illustrationde cette volonté de perpétuer unecartographie politique du monde oùtout est clairement compartimentéentre idéologie de la résistance etempire du mal. Une vision qui doitbeaucoup à une certaine nostalgie del’Algérie du temps où elle était la«Mecque des Révolutionnaires», uni-quement ceux venus d’ailleurs bienentendu !Le film en question est cependant

loin d’incarner tout ce qu’il y a derebutant et d’asséché dans la séman-tique manichéenne sous-jacente àune partie des œuvres sélectionnéesmais il ne résiste pas à la tentationiconique qui domine la démarcheprincipale du festival. Victor Jara est un artiste chilien

qui n’est plus à présenter et qui, mal-heureusement, doit une grande par-tie de sa célébrité à son statut demartyr emblématique de la dictaturede Pinochet ; sauvagement torturépuis assassiné au sinistre stadenational de Santiago où furent exécu-tés des milliers de Chiliens après lecoup d’Etat du 11 septembre 1973financé par la CIA. L’angle d’attaque de la cinéaste

qui en est au deuxième volet d’une

trilogie consacrée à cet épisode dou-loureux de l’Histoire chilienne, consis-te à en dresser un portrait enmosaïque à partir d’une pièce centra-le : l’histoire de Hector Herrera. Agéde 23 ans, cet employé de l’Etat civilsera réquisitionné par l’administrationPinochet pour expédier les cadavresau centre médico-légal de la capitale.Lorsqu’il se retrouve face au corpsmeurtri de Victor Jara, il décide avecson collègue de le sauver de la fossecommune et de l’enterrer convena-blement au risque de s’attirer lesfoudres de la junte. C’est donc grâce à lui, comme le

rappellera la veuve du poète, quecelui-ci a eu droit à des funéraillesnationales en 2009, année où adébuté le procès de son assassinatpour lequel l’exhumation du cadavrefut cruciale. Bercé par la voix chaudedu chanteur, le film fait défiler imagesd’archives et témoignages et accom-pagne Hector Herrera dans sa tour-née mémorielle qui prend parfois desallures cathartiques. Du centre des archives de l’Etat

civil au Stade rebaptisé au nom del’artiste assassiné, en passant par leMusée de la mémoire et des droits del’homme et le cimetière où la tombede Jara est devenue une sorte demausolée richement décorée enpoèmes et autres marques d’hom-mage, la réalisatrice rassemble lesingrédients habituels d’un documen-taire historique et n’hésite pas à ver-ser dans la facilité démonstrative,surtout quand il s’agit de surligner lecaractère tragique de son histoire,voire friser parfois le pathos. Lesbelles séquences de la veuve Jara,digne et battante dans sa recherchede justice, contrastent cependantavec la redondance des scènes dontl’affect est parfois poussif. Le malaise est d’autant plus per-

sistant qu’il s’agit pour Elvira Diazd’ajouter une énième hagiographieau culte voué à Victor Jara sansprendre garde au péril démagogiquequi guette son film. L’on se rend àl’évidence que la démarche initiale,consistant justement à éviter le docu-ment historique basique en recourantau parcours d’un anonyme, se seraavéré bien maigre vu qu’Elvira Diaz afini par suivre un canevas érodé où ledevoir de mémoire devient un sacer-doce, dispensant de toute créativitéformelle.

Sarah Haidar

VENTE-DÉDICACEArezki Metref dédicacera ses deux derArezki Metref dédicacera ses deux der--

niers ouvragesniers ouvrages Le jour où MLe jour où Mmeme Carmel sortitCarmel sortitson revolverson revolver (éditions Dalimen) et (éditions Dalimen) et La TraverLa Traver--sée du somnambulesée du somnambule (éditions Koukou),(éditions Koukou),aujourd’hui 20 décembre à 14h à la librairie du Tiers-Mondeaujourd’hui 20 décembre à 14h à la librairie du Tiers-Mondeplace place ÉÉmir-Abdelkader, Alger-Centre.mir-Abdelkader, Alger-Centre.

INFRASTRUCTURES

Livraison «technique» de l'Opéra d'Algerentre janvier et février 2016

L a «livraison technique» du pro-jet de l'Opéra d'Alger situé àOuled Fayet (ouest de la capi-

tale) interviendra au cours des deuxpremiers mois de 2016, alors que lestravaux de réalisation seront termi-nés à la fin du mois en cours, a-t-onappris jeudi auprès du directeurgénéral de l'Agence algérienne degestion et réalisation des grandsprojets culturels (ARPC). La partiechinoise chargée de la réalisation duprojet devrait finaliser les travaux decette grande infrastructure culturellele 31 décembre 2015, a indiqué ledirecteur de l'ARPC, Fayçal Ouaret.

Le ministre de la Culture, AzzedineMihoubi, avait annoncé en juillet der-nier que l'Opéra d'Alger serait inau-guré à la fin de 2015. Pendant la période de livraison

technique, l'Opéra d'Alger sera«fonctionnel» et pourrait accueillirdes spectacles, a dit le nouveaudirecteur de l'ARPC qui précise queles travaux d'aménagement exté-rieur sont toujours en cours, àl'exemple du parking et de laconnexion routière avec l'axe Chéra-ga-Douéra. Le projet de l'Opérad'Alger, qui a été lancé en 2012, estun don de la République populaire

de Chine à l'Algérie. D'une valeur de30 millions d'euros, ce montantcouvre les études, la réalisation etl'équipement de l'Opéra. D'une capacité de 1400 places, la

construction de l'édifice a été confiéeau groupe chinois Beijin Construc-tion Engineering Group, une desplus importantes entreprises deconstruction chinoises qui a, entreautres, réalisé la grand opéra dePékin et son stade olympique, alorsque la partie algérienne du projets'était vue confier les travaux d'amé-nagement de l'assiette foncière esti-mée à 1800 m².

L a capitale de l’Ahaggar Tamanrasset abrite depuisle 19 au 24 décembre la 8e édition du Festivalnational de la chanson amazighe, a appris l’APS.

Ce rendez-vous culturel verra la participation de 24troupes versées dans ce genre culturel, issues de diffé-rentes régions d’expression amazighe du pays, quiauront à se produire au niveau de la place du 1er-Novembre du chef-lieu de wilaya, dans différentsgenres lyriques amazighs, a précisé le directeur de laculture Karim Aârib. Cette manifestation a été activement préparée pour

être au rendez-vous le jour J avec les visiteurs et les

mélomanes venus de différentes régions du pays, nom-breux, car la manifestation coïncide avec les vacancesscolaires d’hiver, apprécier des facettes du patrimoinede musique et chanson amazighes. Cette édition sera aussi marquée par l’animation, par

les troupes participantes, de soirées artistiques deproximité au profit des populations des régions encla-vées, dont celle frontalière d’In-Guezzam. Un salon national des arts plastiques sera organisé

en parallèle à la bibliothèque principale de la ville deTamanrasset, avec la participation de plus d’une trentai-ne de plasticiens.

TAMANRASSET

Festival national de la chanson amazighe

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KHALED LOUNICI (ENTRAÎNEUR DU RC ARBAÂ) :

«Le maintien sera difficilemais pas impossible»

Après un exil de deuxannées au Canada, KhaledLounici, l’ex-«star» harrachie,est revenu au pays et il vient deprendre la barre technique duRCA, l’actuel dernier du cham-pionnat, pour une mission ôcombien difficile, celle de sau-ver le club de la relégation.Mais le sympathique Khaled atoujours aimé les paris ardus,et le climat du pays des bûche-rons ne l’a pas refroidi et on l’aretrouvé toujours aussi affableet disponible.Le Soir d’Algérie : Vous êtes le nou-

vel entraîneur du RCA pour une mis-sion pratiquement impossible.

Khaled Lounici : D’abord, j’aime bienles grands défis. C’est une mission diffici-le mais pas impossible.

Dans quel état avez-vous trouvél’effectif de l’Arbaâ ?

L’effectif était dans un état psycholo-gique désastreux en raison de la situationactuelle du club. Par conséquent, j’aientamé un travail sur le plan psycholo-gique, surtout. Après, j’ai noté qu’il y avaitégalement un problème financier et j’ai ditaux joueurs que même les clubs quijouent les premiers rôles ont des pro-blèmes de trésorerie. D’autre part, je leurau précisé qu’ils ont tous des contrats etque ce document constitue une garantieet une protection. Donc, ils peuvent seconcentrer sur le terrain.

Votre défi, c’est de sauver le clubpour qu’il ne soit pas relégué...

Oui, tout à fait. Mon objectif, c’est lemaintien.

Oui, mais le RCA est déjà à cinqpoints de l’avant-dernier, le CSC, etlors de la prochaine journée vous irez àConstantine pour un match à sixpoints.

C’est le match de la survie. Il ne faudrapas perdre à Constantine. Même un nulnous arrangerait, mais surtout pas unedéfaite.

Il faut dire qu’en cas de défaite, leCSC vous distancera de huit points, cequi vous condamnerait...

On est plutôt condamné à faire un bonrésultat à Constantine et j’espère que lesjoueurs vont se révolter et qu’il y aura undéclic. Moi, je suis confiant et je suis prêt

à entamer l’opération de sauvetage.

Avant d’atterrir à l’Arbaâ, vousaviez disparu. Où étiez-vous ?

Je m’étais installé au Canada, àMontréal où je réside depuis deux ans etoù j’entraînais des jeunes catégories.

Et vous avez quitté le calme cana-dien pour l’Arbaâ ?

Au Canada, c’est bien mais c’est tropcalme. L’enthousiasme et la ferveur desstades algériens me manquaient. LesCanadiens sont trop gentils, très bienéduqués et trop respectueux et moi j’aimela confrontation et le «houl».

Et les insultes qui ne manquerontpas de s’abattre sur vous si vouséchouez à l’Arbaâ...

Oui, je le sais. Je suis peut-être un peumasochiste. Maintenant, entraînerdemeure mon métier et je vais essayer derelever ce formidable défi de sauver le RCArbaâ.

Que pensez-vous du parcours del’USMH. Votre club de toujours ?

L’USMH fait un bon parcours. Elle estquatrième et malgré sa défaite face àl’USMA, elle développe un beau football.

Quels seront les arrivées et lesdéparts au cours de ce mercato d’hi-ver ?

En principe, c’est le président DjamelAmani qui s’en charge. Il m’a dit qu’il allaitramener trois joueurs.

A quels postes ?Je n’en sais rien. Il faudrait poser la

question à Amani.

Il y a vingt ans exactement, vousétiez avec l’EN qui avait atteint lesquarts de finale de la CAN en Afriquedu Sud. Depuis, l’Algérie n’arrive pas àgagner ce trophée. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’on n’a pasla culture de la gagne. On n’est pas sûr denous. Depuis longtemps, on se fixecomme objectif d’atteindre les quarts oules demi-finales. Mais, je n’ai jamaisentendu quelqu’un dire nous voulons laCAN et nous allons tout faire pour la rem-porter. D’ailleurs, récemment les U23 ontéchoué parce que, avant même de quitterl’Algérie, l’objectif était de se qualifier auxJO de Rio, c’est tout. Il fallait inculquer ànos jeunes la culture d’un vainqueur dutrophée. Il faut toujours viser la finale etsavoir qu’elle se joue pour se gagner.

Propos recueillispar Hassan Boukacem

CR BELOUIZDAD

Alain Michel craint une «pression inutile»L'entraîneur du CR Belouizdad, Alain

Michel, a conseillé de ne pas mettre une«pression inutile» sur ses joueurs,auteurs d'un parcours positif durant la pre-mière partie du championnat de Ligue 1algérienne de football et d'une victoireéclatante contre l'ASO Chlef (4-1), ven-dredi en 1/32es de finale de la Couped'Algérie. «Nous réalisons jusque-là unbon parcours, mais il faudra éviter demettre une pression inutile sur les joueursde peur qu'elle ait des répercussionsnégatives sur eux en vue de la suite duparcours», a averti Michel devant la pres-se, à l'issue du match face à l'ASO dispu-té au stade du 20-Août (Alger).

Les Rouge et Blanc occupent provisoi-rement la deuxième place au classementdu championnat à une journée de la fin dela phase aller, mais ils sont distancés deneuf points par le leader, l'USM Alger, quicompte de surcroît un match en moins àdisputer mardi face au MC Alger.

«Je préfère attendre la fin de la phasealler pour faire mon bilan. Mais, d'ores etdéjà, je peux dire que nous sommes entrain de réaliser un parcours positif.N'oubliez pas que l'équipe jouait à chaquefois pour sa survie parmi l'élite lors destrois précédentes saisons», a encore dit letechnicien français, aux commandes tech-niques du Chabab depuis octobre 2014.

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsDimanche 20 décembre 2015 - PAGE 12 Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 13

Phot

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SIX MOIS SANSLE MOINDRE

SALAIRE

La détresse desentraîneurs dejeunes du MCA

La formation des jeunes au Doyen estloin d’être le souci majeur de la directiondu nouveau président du club, M. AchourBetrouni. Mauvaise gestion ou crisefinancière, le Doyen est en train de sacri-fier son avenir immédiat.

Et pour cause ! Les staffs techniquesdes catégories des jeunes au Mouloudian’ont pas perçu le moindre salaire depuisvoilà six mois. Une situation qui a fini parexaspérer les entraîneurs en charge desjeunes des Vert et Rouge. «Nous avonsparaphé des contrats en bonne et dueforme.

C’était lorsque M. Abdelkrim Raïssiétait encore le président du MCA. Cela aeu lieu au début du mois de juillet. Avantque nous signions individuellement noscontrats, le bureau dirigeant avait réunitous les entraîneurs des catégories desjeunes pour nous sensibiliser sur la forma-tion qui semblait être leur cheval debataille. Aussitôt, nous avons entaménotre mission. Ensuite, la visite des diri-geants se faisait très rare», nous révéla unentraîneur des jeunes catégories qui atenu à garder l’anonymat.

Ce désintéressement pour les entraî-neurs des jeunes catégories s’est caracté-risé lorsque les jeunes du MCA étaientappelés à effectuer des déplacements.«Aucun dirigeant ne semblait s’impliquer,aucun médecin n’accompagnait noséquipes. Seuls quelques parents dejoueurs faisaient de leur mieux pour être ànos côtés», explique notre source.

«Il est très difficile de faire son métierdans de telles conditions. Ne pas empo-cher ses indemnités pour une aussilongue période se répercute négativementsur le moral des entraîneurs. Désormais,on fait notre métier par passion, surpas-sant nos soucis pécuniaires en espérantque notre administration fera son possiblepour honorer ses engagements», affirmeun autre éducateur du MCA.

Au vu du marasme que traversent lesentraîneurs des jeunes catégories auMCA, il ne faudrait pas trop espérer voiréclore une classe biberon en vue deprendre la relève. L’émergence d’un jeunecomme Oussama Chitta ne peut être quele fruit du hasard. Pareille «gestion» nepeut que favoriser la perdition des talents.

Pendant que les jeunes sont délaissés,Achour Betrouni ne semble se soucier quedes seniors, choyés comme jamais, préfé-rant, par ailleurs, investir davantage d’ar-gent sur les recrutements.

MCA, un mauvais élèveLes dirigeants du Doyen sont de mau-

vais élèves en matière de recrutement. Cen’est pas la première fois que leMouloudia engage des joueurs à coups decentaines de millions sans les faire jouer.Qui se souvient du gardien Mickael Fabrepayé à deux millions de dinars par moissans qu’il ait livré la moindre minute enmatch officiel ou encore le Malien LassanaDiarra, le faux Las’ (actuel milieu de ter-rain de l’OM de l’équipe de France) à quile MCA versait 170 millions de centimespar mois.

Cette année, le MCA a fait mieux, oupire c’est selon, avec les Matijas,Roberson et autre Salah-Eddine, tousrémunérés en devises sonnantes et tré-buchantes.

A son tour, le duo Ighil- Biskri n’a aucu-ne pensée envers les jeunes catégories,préférant recruter de nouveaux joueursdurant ce mercato. Une «envie» qui faitl’objet d’une opposition farouche de la partde la Sonatrach, le parrain, qui ne comptepas débourser en cette période de crise.

A. Andaloussi

LE CLASSEMENT MONDIAL COCA-COLA/FIFA SUBIRA PEU DE CHANGEMENTS EN JANVIER

Le CHAN et ses conséquences

Mohamed Bouchama - Alger(Le Soir) - Lors de ce deuxième moisde l’an 2016, une nouvelle configura-tion sera donnée au classementmondial des sélections masculines.En Afrique particulièrement, cetableau sera notablement refaçonné

Et pour cause ! En janvier pro-chain se tiendra au Rwanda la 4e édi-tion du Championnat d’Afrique desnations (16 janvier-8 février), épreuveréservée aux footballeurs locaux àlaquelle sont conviées les équipes duRwanda, l'Ouganda, du Cameroun,de la Zambie, le Mali, le Zimbabwe, leMaroc, la Côte d'Ivoire, le Gabon, laRD Congo, l’Angola, l’Ethiopie, leNiger, la Tunisie, le Nigeria et laGuinée. En effet, le CHAN est uneépreuve comptabilisée dans l’élabo-ration du classement Fifa. Elle pour-rait être d’une grande utilité pour cer-taines sélections en vue d’améliorerleur classement Fifa et, du coup, évi-ter de figurer dans les cinq (05) potsqui présideront lors du tirage au sortdu dernier tour programmé le 24 juinprochain au Caire (Egypte).

Hormis l’Angola, l’Ethiopie, leZimbabwe, le Niger et le Rwanda,pays organisateur du CHAN, les neufautres pays participants sont concer-nés par le troisième tour des qualifi-cations africaines pour le Mondial-2018. Des sélections locales dont lesrésultats au cours du tournoi africain

des locaux bénéficieront aux équipes«A» engagées au dernier tour qualifi-catif pour le rendez-vous russe. Lenom des trois premiers têtes de sériesont pratiquement connus. Il s’agit dela Côte d’Ivoire (19e), l’Algérie (28e),le Ghana (33e) qui disposent d’uneavance assez significative sur lereste des pays africains encore enlice pour le dernier tour africain quidébutera en octobre 2016. Comme leCap-Vert (4e africain et probable 38e

mondial dans le classement de jan-vier 2016), deux places sont en jeupour faire partie du pot 1. LesCapverdiens n’ont pas engagéd’équipe aux qualifications du CHAN.

La Tunisie y est presque,l’Égypte attend un miracle

Quatrième pays africain du clas-sement mondial, les Requins bleusdevraient batailler dur afin de conser-ver leur position de tête de série lorsdu tirage au sort pour l’ultime phasequalificative de la zone africaine pourle Mondial russe. En mars prochain,la sélection insulaire, versée dans lapoule F aux côtés de la Libye, affron-tera le Maroc, autre pays engagédans les éliminatoires du Mondial2018, dans une double confrontationcruciale et pour la qualification à laCAN du Gabon et pour l’améliorationde son capital/points dans le classe-

ment Fifa. L’un des principaux béné-ficiaires de la joute africaine duRwanda pourrait être la Tunisie quise maintiendra à la 40e place en jan-vier prochain qui lutte férocementpour intégrer le pot 1. Les Aigles deCarthage seront en course avecl’Egypte (58e en janvier), la Guinée(49e en janvier), le Congo (48e en jan-vier) et surtout le Sénégal (45e en jan-vier).

Les Pharaons qui ont déclaré for-fait pour le CHAN avant le début deséliminatoires de cette compétitionsemblent condamnés à réussir unmiracle. Leur parcours en mars 2016,mois durant lequel ils disputerontdeux rencontres comptant pour lesqualifications de la CAN-2017 (faceau Nigeria en aller et retour dans legroupe G), ne pourrait leur être utilequ’en cas d’échec précoce de laTunisie, de la Guinée et du Congolors du prochain CHAN et durant lesdeux matchs de la CAN-2015 en

mars prochain. Dans ces qualifica-tions pour Gabon-2017, les Tunisiens(groupe A) joueront en aller et retourle Togo, les Guinéens affronteront leMalawi (groupe L) et le Congo (grou-pe E) croisera le fer avec la Zambie.Ceci sans oublier les prochaines per-formances du Sénégal. Une sélection

qui regrette déjà son élimination faceà la Guinée au dernier tour des quali-fications pour le CHAN-2016 et qui,malgré son avance au classementFifa devrait faire très attention lors desa sortie en mars où elle se mesurera(groupe K) au voisin du Niger.

L’intérêt de ce championnatd’Afrique des locaux est d’autant plusimportant que les favoris parmi leséquipes en course pour glaner dubonus à l’exemple de la Tunisie, de laGuinée, le Maroc mais aussi leNigeria et le Cameroun, deux paysqui vont certainement s’installer dansle pot 2 à moins de nouvelles sur-prises.

Pour rappel, la Côte d'Ivoire,l'Algérie, le Ghana, le Cap-Vert, laTunisie, le Sénégal, la Guinée, leCongo, le Cameroun, l'Egypte, la RDCongo, l’Ouganda, le Mali, le Nigeria,la Zambie , l’Afrique du Sud, la Libye,le Gabon, le Maroc et le Burkina Fasosont les pays qualifiés pour le derniertour qualificatif de la zone africaineen course pour les cinq sésames auMondial-2018.

M. B.

Le prochain classement Coca-Cola/Fifa, attendu pour le7 janvier 2016, ne subira aucun changement notable. Letop 30 sera pratiquement le même que celui publié le 3décembre dernier. L’Algérie demeurera à la 28e place mon-diale, la seconde en Afrique derrière la Côte d’Ivoire. Il fau-drait attendre le mois de février de l’année prochaine pourespérer quelques petits réaménagements dans le tableauélaboré par l’instance internationale.

FOOTBALL

CS CONSTANTINE

Les voyants au rougeLe CS Constantine, éliminé vendredi

en 32es de finale de la Coupe d'Algériepar le MC El-Eulma sur le score de 1-0,a enchaîné son huitième match sansvictoire, entraînant plus que jamais leclub dans la crise.

L'arrivée en «pompier» du techni-cien franco-portugais Didier Gomez daRosa à la barre technique en remplace-ment d'Hubert Velud n'a pas encoreapporté le déclic à un groupe plus quejamais dos au mur, au grand dam desresponsables qui ne savent plus à quelsaint se vouer.

Attendu comme un messie, Gomeza tenté de redresser la barre, en vain,puisque le CSC continue de mangerson pain noir, à une journée de la fin dela phase aller.

Le départ de Velud, qui avait essuyédes critiques acerbes de la part des

supporters mais aussi de certains dirigeants, avait été accueilli avec un grandsoulagement par presque tous les Clubistes. Les supporters ont compris alorsque le mal de l'équipe était plus profond et que la solution ne résidait pas dansle changement opéré au niveau du staff technique, assurent les plus avertis. Ilfaudra remonter à la 7e journée du championnat pour assister à la dernière vic-toire du CSC face à l'USM Harrach (2-0), le 2 octobre dernier au stade Chahid-Hamlaoui. En essuyant vendredi une énième défaite sur la pelouse du stadeMessaoud-Zougar, les coéquipiers du capitaine Yacine Bezzaz n'ont désormaisplus qu'un seul objectif : celui de se battre pour assurer leur maintien. A une jour-née de la fin de la première partie de saison, le CSC occupe la 15e et avant-der-nière place au classement avec 13 points.

Un autre faux pas à domicile face au RC Arbaâ lors de la 15e journée prévuele week-end prochain pourrait avoir des répercussions «catastrophiques» pourune équipe en manque de confiance. Au niveau de la direction, le directeur géné-ral Mohamed Haddad n'a pas résisté à la pression, décidant de se retirer desaffaires de la formation de l'Est, pour être remplacé par Abdelhamid Harkati.

Les matchs de la phase retour du championnat seront de véritables «finales»pour le CSC, dont les joueurs sont appelés plus que jamais à se serrer lescoudes s'ils ne veulent pas retrouver la Ligue 2 qu'ils avaient quittée en 2011.

Khaled Lounici.

Équipe nationale U23.

DRB TADJENANET

Oussama Abdeljalil cibléL'attaquant franco-algérien, Oussama Abdeljalil, devrait être engagé par le DRB

Tadjenanet au cours de l'actuel mercato d'hiver après avoir marqué des points pen-dant les tests auxquels il est soumis depuis une semaine. S'il venait d'être retenu,Abdeljalil sera à sa deuxième expérience dans le championnat algérien. Il avait déjàporté les couleurs de la JS Kabylie au cours de la seconde partie de l'exercice 2014-2015, avant qu'il ne soit libéré de cette formation de l'élite en fin de saison. Le joueurde 22 ans, qui évolue actuellement à Saint-Priest (D 5, France), avait participé àquelques stages de la sélection olympique algérienne la saison précédente dans lecadre de ses préparatifs pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des moins de 23ans, mais il n'a pas été retenu pour les matchs officiels. Outre Abdeljalil, le DRBT, quioccupe la troisième place au classement de la Ligue 1, espère renforcer ses rangspar le milieu de terrain du MC Oran (Ligue 1, Algérie) Hamza Demmène. Ce derniersouhaite changer d'air en raison de son statut de remplaçant au sein de la formationoranaise qu'il avait rejointe l'été passé en provenance de l'US Chaouia (Ligue 2).

Phot

os :

DR

RésultatsUSM Blida 3 - OM Arzew 2CR Beni Thour 2 - NRB Ogla 1Tébessa 1 - NR Bouakal 0SC Aïn Defla 0 - ASB Maghnia 1ARB Ghriss 2 - NT Souf 1Tadjenant 4 - MB HassiMessaoud 0USB Tissemsilt 1 - IB Lakhdaria0

ESB Dahmouni 2 - RCK 1E Collo 1 - IRB Ouled Yaïch 0CRB Aïn Fekroun 2 - NBTouggourt 0HB Chelghoum-Laïd 1 - ABBarika 0RC Arbaâ 2 - ORBG Bousbaâ 0RC Relizane 1 - JS Kabylie 0ASMO 5 - NR Dely-Brahim 1Azeffoun 3 - Biskra 4 (tab)

COUPE D’ALGÉRIE SENIORS-GARÇONS(32es DE FINALE)

Page 13: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

Le club argentin de RiverPlate aura la rude tâche detenter d'arrêter la machineBarcelone qui vise aujour-d’hui (11h30, heure algérien-ne) en finale à Yokohamason troisième Mondial desclubs en 12 éditions. Certes, Messi est très incertain

en raison de coliques néphrétiquesmême s'il a repris l'entraînementsamedi. Certes encore, Neymar esten délicatesse avec ses adduc-teurs, mais il a lui aussi repris l'en-traînement et devrait être en mesu-

re de jouer. Il reste que l'équipe deLuis Enrique se présentera en gran-de favorite car même privée de sesdeux stars de l'attaque, elle s'estjouée (3-0) en demi-finales du clubchinois Guangzhou Evergrande...grâce à sa troisième étoile offensi-ve, Luis Suarez, qui a marqué troisfois. En cas de victoire aujourd’hui,le Barça, déjà sacré en 2009 et2011, deviendra le détenteur duplus grand nombre de titres dans cetournoi mettant aux prises leschampions continentaux. En face,l'entraîneur Marcelo Gallardo nedevrait pas apporter beaucoup de

modifications à l'équipe qui a péni-blement éliminé en demi-finales leclub japonais d'Hiroshima (1-0).Peut-être titularisera-t-ill'Uruguayen Camilo Mayada, quipourrait apporter sa vivacité et sapuissance dans le pressing, au seind'une équipe qui s'attend àdéfendre.«Nous devrons jouer unmatch parfait pour avoir une chancede l'emporter», a déclaré Gallardosamedi en conférence de presse.«Le River est fort et résistant, et ilsera plus que difficile de conquérirle titre», a toutefois prévenu LuisEnrique.

Rafael Benitez est-il démuni ?Le technicien a vu son crédits'épuiser sur le banc du RealMadrid, au point que les pro-chains matches, à commencerpar celui contre le Rayo Vallecanocet après-midi (16h) en Liga, fontfigure d'échéances capitales pourson avenir.

Des chiffresdans le rouge

Après son premier semestrede gestion, le bilan de «Rafa»n'est pas favorable. Son Real,certes qualifié pour les huitièmesde la Ligue des champions, a tré-buché dans les deux autres com-pétitions, le Championnat et laCoupe du Roi. En Coupe, l'incroyable bourde

de la titularisation à Cadix duRusse Denis Cheryshev, qui étaitsuspendu, a valu au Real l'humi-liation d'une disqualification pré-coce, même si un ultime recoursdoit être encore examiné en der-nière instance. Et en Liga, le Real a raté le

week-end dernier une opportunitéen or de revenir à deux pointsdes coleaders, le FC Barcelone etl'Atlético Madrid, en s'inclinant àVillarreal (1-0). Relégué à cinqlongueurs du duo de tête, le Realne compte que 30 points en 15journées, soit son pire démarragedepuis 2008-2009 (26 pts), sai-son où l'entraîneur allemandBernd Schuster avait été démisen décembre.

«C'est une Liga où les équipesvont perdre beaucoup de pointsen route», s'est défendudimanche Benitez, alléguant queson Real reste l'équipe d'Espagnequi frappe le plus au but. Mais l'ef-ficacité ne suit pas : seulement 32buts inscrits en 15 journées,contre 44 buts en 2013-2014 et55 en 2014-2015 avec l'entraî-neur italien Carlo Ancelotti.

Un déficit de charismeLes joueurs l'ont laissé

entendre : le courant passe moinsbien avec l'austère Benitez (55ans) qu'avec le charismatiqueAncelotti, qui a conduit le Real autriomphe en C1 en 2014. La presse espagnole s'est fait

l'écho de possibles tensions avecles poids lourds de l'effectif. Et lemanque d'engagement de l'équi-pe lors des matchs couperetinterroge. «La relation avec le vestiaire

est très bonne», avait assuréBenitez le week-end dernier. Mais les supporteurs commen-

cent à perdre patience au stadeSantiago-Bernabeu, où le nom dutechnicien madrilène a été visépar des sifflets depuis plusieursmatchs. «Les gens se manifestent

comme ils le souhaitent mais l'en-traîneur fait du bon travail», l'anéanmoins défendu la starCristiano Ronaldo la semainedernière. «Je pense qu'il faut luilaisser du temps.»

En cas de faillite, l'option Zidane ?

Le nom de Zinédine Zidaneavait déjà été évoqué après lagifle du clasico face au Barça (0-4) fin novembre, avant que le pré-sident Florentino Pérez ne confir-me dans ses fonctions Benitez,sous contrat jusqu'en 2018. Maisle Français est revenu au centredes discussions cette semaine,apparaissant en première pagedes quotidiens madrilènes Marcaet As. Il faut dire que l'entraîneur de

la réserve merengue réunit beau-

coup de qualités : immédiate-ment opérationnel, Zidane (43ans) connaît bien le Real pour yavoir joué cinq ans (2001-2006), ilreste adulé par les supporteurs etc'est un protégé de Pérez. Pour autant, «Zizou» a recon-

nu lui-même que malgré l'obten-tion en mai 2015 de son diplômed'entraîneur, il ne se sentait pasencore totalement prêt. «Il me manque beaucoup de

choses, mais en même temps unentraîneur n'est jamais préparé»,a fait valoir le Français finnovembre. Et Pérez a réaffirmé jeudi soir

sa confiance à Benitez, affirmantque l'option Zidane n'était «paspour aujourd'hui». «Il faut laisser(Benitez) travailler et il varésoudre cela avec la collabora-tion de l'effectif», a ajouté le diri-geant, invité de la radio espagno-le Cadena Ser. Tout pourrait donc se dénouer

lors des prochains matchs : si lafaillite de Benitez se confirmait enLiga contre le Rayo Vallecano(aujourd’hui), la Real Sociedad(30 décembre) et Valence (3 jan-vier), l'idée d'un changement decap pourrait prendre de la consis-tance.

Le Soird’Algérie Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 14Sports

ESPAGNE

Benitez, le crédit s'épuise

Le River peut-il arrêterla machine Barcelone ?

FOOTBALL

Phot

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Mourinho ne veut pasfaire de pause

Jose Mourinho, limogé jeudi par Chelsea, ne «prendra pas decongé sabbatique, n'est pas fatigué» et envisage déjà la suite de sacarrière, a-t-il indiqué samedi via un communiqué transmis par sesagents. «Il ne prendra pas de congé sabbatique, il n'est pas fatigué, iln'en a pas besoin, explique dans un communiqué l'agence CAA quidéfend les intérêts du technicien portugais de 52 ans. Il est très positifet regarde déjà devant lui ». «En raison de son amour pour le football,vous verrez Jose sur des terrains pour soutenir des amis mais il ne serendra pas sur des matchs de prestige parce qu'il tient à découragertoute spéculation sur son avenir», poursuit l'agence. En début d'après-midi, hier, Mourinho a ainsi été photographié à l'Amex Stadium où ilassistait à la rencontre de 2e division entre Brighton et Middlesbrough,actuellement entraîné par Aitor Karanka, son ex-adjoint au RealMadrid. «Jose veut continuer de vivre à Londres et il espère que, pourlui et sa famille, on lui permettra de le faire dans l'intimité. Il ne parlerapas de sa situation dans un avenir proche et il demande aux médiasde respecter cette décision», appelle encore le clan Mourinho. Commeen septembre 2007, le «Special One» a été limogé par les Blues. Ils'agit des deux seules évictions dans la carrière managériale duPortugais, sacré champion d'Angleterre au printemps. A l'époque, ilavait pris quelques mois avant de rebondir en juin 2008 à l'Inter Milan. «Jose espère que son après-Chelsea sera cette fois encore aussi

brillant que lors de son premier départ», conclut le communiqué.

Portugal

Real Madrid.

MONDIAL DES CLUBS (FINALE)

Page 14: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

«Nous avons perdu dix de nos soldats»et une «enquête a été ouverte», a déclaréKhaled Al-Obaidi. La veille, le commande-ment irakien, qui supervise la lutte contrele groupe terroriste autoproclamé Etat isla-

mique (EI/Daesh), avait annoncé que dixsoldats avaient été «blessés ou tués».

Une autre source militaire a confirméhier la mort des dix militaires. Selon lecommandement irakien, les deux pre-

mières frappes de la coalition avaient per-mis aux forces irakiennes de progresserrapidement en direction des zones tenuespar Daesh, notamment la ville de Fallouja.

Mais la troisième a été menée sanstenir compte de cette progression et alorsque «terroristes et soldats irakiensmenaient des combats rapprochés».

L'armée américaine a admis la possibleresponsabilité de la coalition «malgré la

coordination avec les forces irakiennes surle terrain», selon un communiqué publiévendredi par le Commandement desforces américaines au Moyen-Orient(Centcom).

Ce dernier précise que l'armée améri-caine ouvrira une enquête sur cette pos-sible première frappe de la coalition contreson propre camp depuis le début de sonengagement contre Daesh en 2014.

L'émissaire spécial de l'ONU pourle Yémen, Ismaïl Ould CheikhAhmedemen, a exprimé son inquié-tude face aux nombreuses violationsdu cessez-le-feu, et a appelé «toutesles parties à respecter l'accord» etpermettre un accès à tout le territoirepour les humanitaires.

Se disant «très inquiet (tard vendredi) faceaux nombreuses violations du cessez-le-feu», il a «appelé toutes les parties à respec-ter l'accord et permettre l'accès de l'aide

humanitaire aux districts les plus affectés»,selon le communiqué publié par ses services.

Un peu plus tôt, une source proche desnégociations qui se déroulent en Suisse avaitindiqué que l'émissaire de l'ONU avait passéla journée de vendredi à tenter de convaincreles différentes parties de revenir à la tabledes négociations, et que les pourparlersdevaient reprendre «en principe samedi (hier,ndlr)» avec «des discussions bilatérales et degroupe». Vendredi, la délégation desrebelles ne s'était pas présentée, mais unmembre de la délégation avait indiqué plus

tard que cette absence était simplement des-tinée à «protester contre le fait que l'ONU estincapable d'imposer un cessez-le-feu», maisque la délégation ne se retirait pas des pour-parlers.

Le conflit au Yémen a commencé en sep-tembre 2014, lorsque les rebelles houthis ontavancé à partir de leurs fiefs dans le Nordpour occuper Sanaâ. Il a connu une escaladespectaculaire en mars avec des frappesaériennes de l'Arabie Saoudite. Depuis mars,le conflit a fait plus de 5 800 morts et 27 000blessés.

Le Soird’Algérie Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 15Monde

IRAK

Baghdad enquête sur la mort de dix soldatstués dans une frappe de la coalition

YÉMEN

L’émissaire de l'ONU «inquiet» appelle à respecterl'accord d'un cessez-le-feu

Neuf officiers de l'armée nigérienneont été arrêtés, en début de semaine,après une tentative de coup d'Etatdéjoué, a annoncé hier le ministre del'Intérieur, Hassoumi Massaoudou.

«Neuf officiers identifiés comme étant res-ponsables du coup de force projeté, sont auxarrêts» et «seront traduits devant un tribunalmilitaire», a affirmé M. Massaoudou, lorsd'une conférence de presse à Niamey.

Ces militaires ont «projeté de faire leuraction le vendredi 18 décembre au retour" àNiamey du président Mahamadou Issoufoudes festivités du 57e anniversaire de laRépublique qui se sont déroulées à Maradidans le centre du pays, a expliqué M.Massaoudou. «L'enquête vient de commen-cer et est confiée à la gendarmerie dans lecadre d'une procédure devant le tribunal mili-

taire et le procès aura lieu», a-t-il ajouté. Selon le ministre, les putschistes présu-

més étaient «suivis depuis près d'un mois» etle coup de force a été «conjuré grâce à laloyauté» de certains militaires «qui rendaientrégulièrement compte de la progression duprojet».

«Nous avons suffisamment de preuves»,notamment des «échanges de SMS et decorrespondances entre eux», a précisé leministre, qui «ne note» pour "le momentaucune complicité» ou «implication de civils»dans le projet.

Parmi les personnes arrêtées, il a cité legénéral Souleymane Salou, 62 ans, ancienchef d'état-major, le colonel Idi Abdou DanHaoua, commandant de la base aérienne deNiamey, et le commandant Naré Maidoka,chef du 1er Bataillon d'Artillerie de Tillabéri,

une ville située à une centaine de kilomètresà l'ouest du pays. Parmi les officiers arrêtésfigurent également Issoufou Oumarou, lecommandant d'une force spéciale de lutteantiterroriste logée à la présidence, et lecapitaine Amadou Chékaraou, autre respon-sable d'une unité d'élite antiterroriste baséeau nord de la capitale.

En outre, «un sous-lieutenant, en fuite...s'est rendu de lui-même aux gendarmes», aajouté M. Massaoudou.

Les réseaux sociaux et la presse localeavaient évoqué lundi dernier des arrestationsde militaires.

La tentative de coup dEtat déjoué estintervenue au Niger alors que le pays s'ap-prête à organiser une élection présidentiellele 21 février. Elu en 2011, M. Issoufou brigueun second mandat.

NIGER

Neuf militaires arrêtés après une tentative de coup d'État déjoué

Le ministère chinois de laDéfense a dénoncé hier «unegrave provocation militaire»après le survol la semaine derniè-re par deux bombardiers améri-cains B-52 d'une zone de la merde Chine méridionale revendi-quée par Pékin, objet de vifs dif-férends avec ses voisins.

«Le 10 décembre au matin, deux bom-bardiers américains B-52 sont entrés sansautorisation dans l'espace aérien des îleschinoises Nansha et des eaux territorialesadjacentes», a annoncé le ministère, seréférant au nom chinois des îles Spratleys.

«Ce comportement (représente) unegrave provocation militaire, qui compliquela situation générale en mer de Chine méri-dionale» et qui contribue même «à la mili-tarisation de la région», a accusé le minis-tère. Lors d'une mission de deux B-52 la

semaine dernière, l'un des deux appareilss'était approché à moins de deux millesmarins, plus près que prévu, d'un îlot artifi-ciel construit par la Chine sur un récif desSpratleys, avait rapporté vendredi le WallStreet Journal, citant des responsables duPentagone.

L'avion avait «dévié de sa route», «sansen avoir l'intention», peut-être en raison demauvaises conditions météorologiques,avait précisé le quotidien.

Le Pentagone a affirmé hier enquêtersur cet incident. «Les Chinois nous ont faitpart de leur préoccupation au sujet de latrajectoire de vol d'une récente missiond'entraînement. Nous nous renseignons àce sujet», a déclaré à l'AFP le porte-paroledu ministère américain de la Défense, MarkWright.

«Je peux aussi vous dire que pour cettemission, il n'y avait aucune intention devoler à moins de douze milles nautiques de

toute installation», a-t-il ajouté. Pékinrevendique des droits de souveraineté surla quasi-totalité de la mer de Chine méridio-nale et mène d'énormes opérations deremblaiement d'îlots, transformant desrécifs coralliens en ports, pistes d'atterris-sage et infrastructures diverses.

Le Viêtnam, les Philippines, la Malaisieet Taïwan ont des revendications — qui sechevauchent parfois — sur une partie de lazone, au cœur de vifs différends territoriauxavec la Chine.

De son côté, Washington considère lesconstructions et prétentions chinoisescomme une menace à la liberté de naviga-tion, sur l'une des routes maritimes les plusstratégiques du globe.

«Cela fait déjà quelque temps que lesEtats-Unis envoient de façon incessantedes avions et navires de guerre dans l'es-pace aérien et les eaux de la mer de Chinedu Sud pour des démonstrations de force

et pour attiser les tensions», a insisté leministère chinois.

«Nous demandons aux Etats-Unisd'adopter immédiatement des mesurespour éviter (que se répètent) ces comporte-ments dangereux, afin de ne pas nuire auxrelations entre les deux pays. L'armée chi-noise prendra toutes les mesures néces-saires pour défendre résolument la souve-raineté et la sécurité du pays», ajoutait-il.

De fait, Washington a provoqué la colè-re de Pékin à plusieurs reprises ces der-niers mois en envoyant un destroyer puisun bombardier B-52 à proximité d'îlots arti-ficiels des Spratleys contrôlés par la Chine.

De leur côté, des forces navales chi-noises — comprenant des navires de guer-re, sous-marins, systèmes de détection etde commandement aéroporté ainsi quedes avions de chasse — ont été déployéescette semaine en mer de Chine méridiona-le pour des exercices de combat.

Les autorités irakiennes ont ouvert une enquête pour déterminer lescirconstances de la mort de dix soldats irakiens tués vendredi à l'ouestde Baghdad dans une frappe de la coalition dirigée par les Etats-Unis, aannoncé hier le ministre de la Défense.

SYRIELavrov appelle

à fermer la frontière

turco-syrienneLa frontière entre la Syrie et la

Turquie devrait être fermée «immé-diatement», a déclaré vendredi leministre russe des Affaires étran-gères Serguei Lavrov.

«Comme l'ont dit plusieurs foisdes représentants des paysmembres, l'idéal serait de fermer lafrontière entre la Syrie et la Turquieafin de limiter le soutien extérieurdes différents groupes qui combat-tent en Syrie», a indiqué M. Lavrovau terme d'une réunion du Conseilde sécurité de l'ONU qui s'est tenueà New York. Le chef de la diploma-tie russe a fait connaître la positionde principe de la Russie, selonlaquelle le processus de négocia-tions ne doit impliquer que l'opposi-tion patriotique qui n'est pas liée aucourant extrémiste et à l'organisa-tion autoproclamée «Etat isla-mique» (EI/Daesh).

La résolution du Conseil desécurité sur un plan de paix enSyrie, adoptée vendredi soir, nementionne pas le nom du présidentBachar Al-Assad.

A cet égard, M. Lavrov a souli-gné qu'il fallait éviter de commettreles mêmes erreurs. Selon lui, lamise en place d'une coordination dela lutte contre le terrorisme estimpossible tant que la question dusort de Bachar Al-Assad ne serapas réglée.

APRÈS LE SURVOL DE B-52 AMÉRICAINS EN MER DE CHINE

Pékin dénonce une «grave provocation militaire»

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TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : [email protected] / [email protected] 20 décembre 2015 - Page 16

L’eau à la pomme et à la cannelle

Parmi les multiples bienfaits de l’eau à la pomme et à la cannelle,on trouve sa capacité à désenflammer le ventre et à améliorer lasanté hépatique, en plus de stimuler le système immunitaire et laperte de poids.

Cette eau peut se consommer plusieurs fois par jour pour demeilleurs effets dans l’organisme.

Ingrédients :• 1 litre d’eau.• 1 bâton de cannelle.• 1 pomme verte.• 1 citron.Préparation :• Mettez à chauffer un litre d’eau.• Quand elle est chaude, versez-la dans un pichet et ajoutez le

bâton de cannelle et une pomme verte coupée en morceaux.• Couvrez pendant 10 minutes et mettez la préparation dans le

réfrigérateur durant environ 2 heures.• Une fois qu’elle est froide, ajoutez un peu de jus de citron et ser-

vez-vous la quantité que vous désirez consommer.• Si vous ne voulez pas faire chauffer l’eau, vous pouvez la pré-

parer froide, mais il faudra la laisser reposer toute la nuit pour que lesnutriments des ingrédients se libèrent dans tout le liquide.

Si vous consommez cette eau à jeun et plusieurs fois par jour,vous remarquerez en peu de temps, que votre ventre se désenflam-mera et que votre santé hépatique s’améliorera ! Profitez-en !

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Des remèdes maison pour la soulager

Du gingembre contre la constipation

Buvez une tisane de gin-gembre (skendjbir) additionnéed’un jus de citron. Dans unetasse versez de l'eau bouillantesur une cuillérée à soupe deracine de gingembre coupéefin. Laissez infuser 10 minutes.Filtrez.

La petite centauréepour grossir

Grâce à l'action des principesamers gentiopicrine et amaro-gentine, la petite centaurée(merarete lahnèche) est uneplante médicinale aux proprié-tés apéritives, stomatiques ettoniques (tonique hépatique etde la vésicule biliaire). La petite centaurée est très

utile pour combattre l'anorexieet les troubles digestifs divers.Elle stimule également le transitintestinal.

Soins des pieds quitranspirent

Après un bain de pied avecune décoction tiédie de feuillesde laurier (ran’d), séchez puisbadigeonnez la plante despieds avec une macération deprêle : Faites macérer pendant vingt

jours dans un bocal herméti-quement fermé, 100 g de prêle(dheyl el houssane) pour 200 gd'alcool à 90°. Remuez sou-vent. Filtrez.

Plus de tonus en hiverEn hiver, pour être en forme,

il faut boire tous les matins unjus de carotte-orange-citron,additionné d'une cuillère à caféde gingembre frais râpé.

Des tomates pour fairebaisser la tension

Crue et nature, mais égale-ment en soupe, en sauce ou enjus. Les tomates sont recom-mandées pour faire baisser latension.

Pour lutter contre la bronchite

Faites tremper une poignéede raisins secs dans 3 verresd'eau pendant 10 minutes.Jetez ensuite le raisin dans unlitre d'eau froide. Laissez bouillir15 minutes. Avalez tout au longde la journée.

Soigner une crise de foie avec de la laitueLa laitue (salade verte) atté-

nuerait les nausées et redonne-rait de l'énergie à un foie malade.Voilà pourquoi elle peut être pré-cieuse en cas de crise de foie.Laver une laitue et la mettre à

cuire dans une casserole d'eau,pendant 45 minutes. Filtrer. Boire1 tasse du jus de laitue aprèschaque repas, jusqu'à améliora-tion.

Boisson aux épicescontre la grippe

Dans une casserole faitesbouillir 3 minutes le contenud’une tasse d’eau avec 2 clousde girofle (qronfel), deux étoilesde badiane (habète lahlawa enforme d’étoile), un bâton de can-nelle (qorfa) et une cuillérée àsoupe de gingembre (skendjbir)râpée. Filtrez. Versez dans unverre en ajoutant le jus d’undemi-citron et une cuillère àsoupe de miel mélangé à de lacannelle. Buvez chaud.

La verveine en lotion cal-mante

La verveine est une planteadoucissante et cicatrisante. Ellecalmera les irritations de la peau : corps et visage. Tamponnez les zones irritées

du corps avec une boule decoton imprégné d’infusion de ver-veine. Et remplacez votre lotionhabituelle par cette infusion.Gardez cette lotion dans unebouteille fermée, trois jours auréfrigérateur.

Douleur bas du dosSi vous ressentez une douleur

aiguë, intermittente ou constante,dans le bas du dos, dans le côtédroit, le côté gauche, le milieu, ilpeut s’agir d’une lombalgie.C’est-à-dire un mal au dos. Lesfeuilles du chou possèdent despropriétés anti-inflammatoires.Composez une pâte avec 250 gd’argile verte, 2 cuillérée devinaigre de cidre, 1/2 litre d’eauminérale. Mélangez l'argile avecl'eau puis le vinaigre. Laissezreposer. Appliquez cette pâte encouche épaisse d’au moins 2 cm

sur la zone douloureuse. Placezsur la pâte 2 feuilles de chou,puis un morceau de tissu enlaine. Faites tenir le cataplasmepar du sparadrap. Laissez agirdurant toute la nuit.

Une astuce incroyablepour éclaircir deslèvres foncées

Avoir des lèvres sombres peutrévéler une mauvaise santé, ouêtre simplement inesthétiqueselon le teint de la peau. Voiciune astuce naturelle et efficacequi vous permettra d’éclaircir deslèvres foncées.Plusieurs facteurs peuvent être

responsables des lèvres fon-cées. Cela peut être dû à deschangements hormonaux, aucafé, à des allergies, au tabac,aux rayons du soleil, à la déshy-dratation, à l’accumulation depeaux mortes ou encore à l’utili-sation de produits de mauvaisequalité. En effet, les lèvres sontconstamment exposées à ladéshydratation. C’est la raisonpour laquelle il est important deboire suffisamment d’eau, aumoins 8 verres d’eau par jour,afin d’hydrater toutes les partiesde votre corps. Cette recettecomprend des ingrédients natu-rels qui vont vous aider à enleverles peaux mortes et à éclaircir lapeau fine des lèvres.Mélangez 1 cuillère à café de

miel et 3 cuillères à café de sucreroux dans une casserole et lais-sez chauffer à feu doux pendantquelques minutes. Remuez lemélange avec une cuillèrejusqu’à ce qu’il devienne consis-tant, ajoutez un peu de miel sinécessaire. Lorsque le mélangecommence à s’épaissir, ajoutezle jus d’un demi-citron. Appliquezle mélange sur vos lèvres eneffectuant de légers mouvementscirculaires, puis laissez reposerpendant quelques minutes.Ensuite, rincez avec de l’eautiède. Refaites cette opérationtrois fois par semaine, de préfé-rence le soir avant de vous cou-cher car le citron est photo-sensi-bilisant et risque d’assécher votrepeau. Optez pour de l’huiled’amande douce pour hydratervos lèvres après application decette astuce.

La meilleure manière deconnaître la cause exacte de lasinusite est de faire un test médi-cal. Cependant, d’un point de vuegénéral, il existe certains remèdesnaturels qui peuvent aider à lacontrôler.

L’eucalyptusSon odeur intense a la capaci-

té de dégager les voies respira-toires de manière instantanée.L’eucalyptus a également despropriétés calmantes qui contri-buent à diminuer les maux de têteassociées à cette maladie.

Comment faire ?Ce remède peut être réalisé

avec les feuilles ou avec l’huileessentielle.

• Préparez une infusion d’eu-calyptus et inhalez les vapeurs envous couvrant avec un linge.

La mentheCette herbe a une action

vasoconstrictrice qui contribue àéliminer la congestion des sinusparanasaux pour diminuer lessymptômes de la sinusite.

Comment faire ?• Vous pouvez l’ingérer dans

une infusion ou vous préparer uneinhalation en mettant quelquesfeuilles de menthe dans de l’eaubouillante.

La mauveCette plante a un composé

connu sous le nom de mucilage,qui crée une barrière protectriceentre la muqueuse et les agentsexternes qui empirent la sinusite.

Ses propriétés anti-inflamma-toires soulagent le gonflement dessinus paranasaux et contribuent àéliminer l’obstruction.

Comment faire ?• Vous pouvez la dissoudre

dans de l’eau pour la consommeren infusion, mais vous devez lefaire de manière modérée car ellea un léger effet laxatif.

Le romarinCe nettoyant des voies respi-

ratoires aide à diminuer les symp-tômes de la sinusite et contribue àl’élimination des muqueuses quiprovoquent leur obstruction.

Comment faire ?• Préparez une infusion de la

plante de romarin et avant qu’ellene refroidisse, inhalez-en lesvapeurs.

Le cataplasme aux radisLe radis a des composés qui

facilitent l’élimination du mucuspour dégager les voies respira-toires. Avec l’application d’uncataplasme, on peut profiter deses propriétés pour ressentir unsoulagement.

Ingrédients :• 1 oignon.• 6 radis.Comment faire ?• Ecrasez l’oignon et les radis

jusqu’à l’obtention d’une pâte et

étalez-la avec une gaze sur lessinus paranasaux.

Les gouttes d’ailL’ail est un ingrédient multi-

usages grâce à son fort pouvoirantibactérien et anti-inflammatoirequi peut lutter contre différentstypes de micro-organismes.Utilisé sous forme de gouttes pourle nez, il peut être très utile pourcombattre et prévenir la sinusite.

Comment faire ?• Ecrasez une gousse d’ail,

diluez-la dans de l’eau et appli-quez 10 gouttes du liquide obte-nu, dans chaque narine.

• Répétez le traitement 2 ou 3fois par jour jusqu’à ce que lessymptômes disparaissent.

L’infusion spécialeUne manière efficace de lutter

contre les symptômes de la sinu-site de l’intérieur consiste à utiliserune infusion spéciale faite à basede gingembre, d’eucalyptus et demiel d’abeille.

Tous ces ingrédients ont uneffet positif dans le système respi-ratoire et ils agissent comme undécongestionnant.

Ingrédients :• 1 cuillerée de gingembre

râpé (5 g).• 1 cuillerée de feuilles d’euca-

lyptus (10 g).• ½ citron.• 1 cuillerée de miel (25 g).• 1 tasse d’eau (250 ml).Comment faire ?• Mettez une tasse d’eau à

bouillir et ajoutez-y le gingembreet l’eucalyptus.

• Laissez la décoction se fairependant 10 minutes.

• Ensuite, ajoutez le jus d’undemi-citron et une cuillerée demiel.

Sachez que...Des études ont prouvé sonpouvoir anticancéreux. Eneffet, les vitamines que lechou (blanc et rouge)

contient constituent tant desubstances bénéfiques quemanger du chou deux foispar semaine suffirait àréduire les risques de

cancer, et notamment celuidu poumon.

Le pissenlit pour soulager les jambes fatiguées

Il a la capacité d’éliminer l’excès de liquides du corps etde faire dégonfler les jambes. L’infusion de cette plante estparfaite dans les cas de jambes fatiguées.

Faites chauffer 1 tasse d’eau (250 ml) jusqu’à ce qu’ellebout, ajoutez-y 1 cuillerée de pissenlit (tifaf) sec (5 g) et lais-sez faire la décoction pendant 5 minutes. Retirez du feu etlaissez reposer 5 minutes supplémentaires. Filtrez et buvezen sucrant avec du miel ou de la stévia (en pharmacie). Vouspouvez en consommer 3 tasses par jour.

Le saviez-vous...?Selon une étude publiée enavril 2015 dans la revuePLOS Neglected Tropical

Diseases, 59 000 personnesmeurent chaque année de larage dans le monde. Selon

cette étude, 95% desinfections mortelles sontdues à des morsures de

chiens, l'OMS estime mêmedans un communiqué de

décembre 2015 que 99% descas de transmission de larage à l'homme proviennentdes chiens. La rage est une

maladie infectieuseextrêmement grave une foisdéclarée, avec un taux demortalité proche de 100%.

RECETTERECETTESANTÉSANTÉUne soupe

de brocoli anticancer du côlon

Selon les nutrition-nistes, le brocoli, grâce àses composés soufrés et àd’autres substances a lapropriété de neutraliser cer-tains composés toxiques.

Il contribuerait donc à laprévention contre le cancerdu côlon.

La recette pour 6 per-sonnes : éplucher 3 pommes de terre, 2 oignons et 1 gousse d’ail.Mettre le tout dans une cas-serole d’eau et ajouter uncube de bouillon.

Laisser cuire le tout unedizaine de minutes avantd’ajouter les bouquets debrocolis et laisser de nou-veau cuire 15 minutes.

Passer le tout au mixeur.

À nouvelle époque, nouvelle pathologie. Lanomophobie, la peur excessive d’être séparé de sontéléphone portable, nous envahit.

Vous vérifiez toutes les quelques minutes quevotre smartphone est dans votre poche ? Vous êtesperdu si vous sortez sans ? Vous vous sentez nuquand votre batterie est vide ? Alors peut-être êtes-vous nomophobe..

Contraction récente de « no mobile phone » etphobie, ce serait une angoisse bien réelle d’aprèsune étude menée au Royaume-Uni par l’institut desondage YouGov en 2013. Selon elle, pas moins de53% des utilisateurs de téléphones mobiles montrentdes symptômes d’anxiété quand ils perdent leur télé-phone, l’oublient, n’ont pas de couverture réseau oun’ont plus de batterie. 55 % des sondés révélaientavoir besoin de garder le contact avec leur famille ouleurs amis à tout moment. Et 10% affirmaient avoirbesoin d’être joignables à tout moment pour leur tra-vail. En déterminant notre degré de dépendance, leschercheurs espèrent mieux comprendre s’il existe unterrain social, génétique ou structurel à notre dépen-dance croissante aux téléphones portables.

La nomophobie aurait quatre dimensions : ne pasêtre en mesure de communiquer ; perdre saconnexion ; ne pas pouvoir accéder à l’information etrenoncer au confort. Les chercheurs précisent que lanomophobie serait révélatrice non pas d’une formed’addiction, mais d’une névrose.

Une autre étude, menée par Russell Clayton del’Université du Missouri, révèle clairement que lespetits ordinateurs que sont les téléphones portablessont devenus de véritables extensions de nous-mêmes, phénomène que l’accroissement de leurscapacité ne pourra que renforcer : ils seront bientôtencore plus rapides, auront plus de mémoire, pour-ront traduire en direct les langues étrangères, pour-ront commander toujours plus d’objets de notre viequotidienne, jusqu’à nos ampoules et radiateursconnectés…

Les recherches de Clayton montraient que lesparticipants à ses travaux voyaient leur niveaud’anxiété, leur rythme cardiaque et leur niveau depression artérielle augmenter lorsqu’ils étaient décon-nectés de leur mobile, et qu’ils se sentaient en mêmetemps psychologiquement diminués.

LA SINUSITELA SINUSITE

LA NOMOPHOBIE, LA PEUR D’ÊTRE SÉPARÉDE SON TÉLÉPHONE PORTABLE

Ce remède permet de lutter contre l’arthriteLes symptômes liés à l’arthrite chronique peuvent être traités

grâce à la consommation régulière du mélange suivant : une tassed’eau bouillante, à laquelle vous ajoutez deux cuillères à soupe demiel et une cuillère à soupe de cannelle. Pour que ce remède soit effi-cace, il est recommandé de le boire deux fois par jour, matin et soir.

Dans une étude menée à l’Université de Copenhague, des méde-cins ont administré à leurs patients souffrant d’arthrite un mélange àbase d’une cuillère à soupe de miel et ½ cuillère à café de cannelleavant le petit-déjeuner. Résultat : sur les 200 personnes traitées, 73d’entre elles ont constaté un soulagement de la douleur en moinsd’une semaine. Et au bout d’un mois, la plupart des patients ont com-mencé à se mouvoir sans ressentir de douleur.

Crème au poivre contre l’arthrose de la hancheLe poivre ou «piment de Cayenne» soulage les douleurs de l'ar-

throse sous forme de crème appliquée sur la douleur. Il est possiblede ressentir une sensation de brûlure à l'application. Dans un saladiermélangez le contenu d’une tasse d’huile d’olive, 3 cuillérées à soupede piment de Cayenne, faites chauffer au bain-marie. Ajoutez unedemi-tasse de cire d’abeille, réduite en petits morceaux.

Remuez. Mettez le saladier au frigo pendant ¼ d’heure pour refroi-dir le mélange. Fouettez. Refroidissez à nouveau pendant ¼ d’heureen couvant le mélange. Sortez, fouettez à nouveau, puis versez dansun pot que vous conserverez une semaine au frigo.

En plus de faire des vapeurs et des inhalationsavec des herbes aromatiques, il est très importantde bien vous reposer, et toujours avec la tête unpeu surélevée pour faciliter la respiration.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 17

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P i z z aP i z z aà l a t o mat eà l a t o mat e

p imen té e p imen té e 30 g de levure de boulanger, 5 cl

d’huile d’olive, 5 cl d’eau tiède, 200 gde farine. Garniture : 1 kg de tomatesmûres, pelées et concassées, 1 c. à s.de sucre, 4 gousses d’ail, 1 pimentrouge, 2 c. à s. d’huile d’olive,

1 branche de basilic, sel

Mélangez la levure et l’eau tiède. Malaxezdu bout des doigts la farine, l’eau et l’huilepour obtenir une pâte élastique ethomogène. Laissez-la reposer dans unendroit chaud 20 mn pour qu’elle lève.Hachez l’ail. Préchauffez le four à 200°C.Dans une casserole, mettez les tomatesavec le sucre et une pincée de sel, faitescuire à feu moyen jusqu’à ce que leliquide soit évaporé. Faites revenir dansune petite poêle l’ail écrasé et le pimentpour que l’ail prenne couleur. Versez dansla sauce tomate. Etalez la pâte sur laplaque huilée du four. Versez dessus lasauce tomate et mettez au four 20 mn.Une fois cuite, décorez avec des feuillesde basilic et servez chaud.

Des situations quotidiennes,comme les entretiensd'embauche, parler en public etdes urgences familiales,peuvent être tout aussistressantes si nous ne sommespas habitués à les gérer. Apprendre à rester calme dansles moments de stress fera nonseulement aller les choses plusen douceur immédiatement, maisaussi, au fil du temps, vous aiderà mener une vie en meilleuresanté et être plus heureux. Voicicomment faire pour garder soncalme et son sang-froid lorsque lapression monte. Déterminez la cause de votrestress : est-ce que votre cœur batà cent à l'heure à cause de cetidiot qui vient juste de vouscouper la route sur l'autoroute, ou

est-ce à cause de cette disputeavec votre conjoint ? Songez uninstant et essayez de comprendrece qui vous tracasse vraiment.Choisissez votre réponse : mêmesi vous êtes impuissant pourchanger la source de votre stress,vous avez le pouvoir de choisircomment vous allez réagir. Afind’y arriver, posez-vous quelquesquestions. 1 - Est-ce si important que cela ?Bien sûr, c'est toujours des petiteschoses, mais certaines ont moinsd'importance que d'autres. 2 - Quel contrôle avez-vous sur lasituation ? Vous n'avez aucuncontrôle sur la pluie qui a ruinévotre mariage, mais vous pouvezcontrôler la façon dont va sepasser votre entretien

d’embauche demain.3 - La source du stress est-elle situéedans le passé, le présent ou le futur ?Vous ne pouvez pas changer lepassé, mais réagir face auprésent et préparer l'avenir.Laissez couler : si une situationest au-delà de votre contrôle, ousi elle n'est tout simplement pas siimportante que cela, arrêtez devous en soucier. Plus facile à direqu'à faire ? Faites-le. Inspirezprofondément par le nez. Dans votre esprit, comptezjusqu'à cinq, puis expirezlentement par la bouche, pendantcinq autres secondes. Répétez cemode de respiration jusqu'à ceque vous vous sentiez à l'aiseavec celle-ci.

Comment garderson calme

Phot

os: D

R

Les antibiotiques, c'est pas automatique !Utilisés à tort, les antibiotiques sont moins forts La surconsommation d’antibiotiques a pourconséquence directe le développement derésistance bactérienne qui, à force, réduitleur efficacité et conduit à des échecsthérapeutiques.

La bonne utilisation des antibiotiques, c’est quoi ? Respecter la dose et la durée du traitement,et ce, même si votre état s’améliore avant lafin, ne pas utiliser votre traitement poursoigner un autre membre de la famille et nepas reprendre un antibiotique une fois letraitement terminé. Seul un médecin peutvous prescrire le bon traitement.

Feuilleté aux poires,cannelle et chocolat

chaud1 pâte feuilletée, 4 poires, cannelle (quantité selon votregoût), 1 œuf (pour dorer la pâte), 80 g de bon chocolat,1 briquette (20 cl) de crème liquide, 30 cl de crème

anglaise

Etaler lapâtefeuilletée etla découperen carrésafin qu'ilspuissentcontenir lapoire etformer uneaumonière.Eplucher lespoires puisen disposerune parcarré.Saupoudrer la poire de cannelle, puis former à l'aide d'unpinceau un cordon de jaune d'œuf sur la pâte autour de lapoire, former l'aumonière, refermer le haut de celle-ci, puisdorer la pâte au jaune d'œuf. Enfourner à thermostat 7(210°C), jusqu'à ce que la pâte soit bien croustillante et dorée(soit environ 20 mn). Pendant ce temps, faire fondre lechocolat avec la crème fraîche (consistance onctueuse maispas trop liquide). Dès que les poires sont cuites, sortir du four,laisser à température ambiante 10 mn. Dresser sur desassiettes individuelles, sur fond de crème anglaise, réchaufferle coulis de chocolat, puis en napper les aumonières.

LOTIONANTI-

COUPEROSE Il vous faut : 3 cuil. àsoupe de jus d'orangepressée - 1 cuil. à café d'huiled'olive - 1 cuil. à café de crèmefraîche - 2 cuil. à soupe d'argileblanche

Mélangez les ingrédientsen commençant parl'argile, l'huile, puis lacrème fraîche et le jus defruit. Appliquez encouche épaisse sur leszones du visageconcernées pendant 20minutes. Rincez à l'eauminérale. Conseil : Encomplément, fabriquez-vous une lotion anti-couperose avec de lalaitue cuite deux heuresdans de l'eau minérale.Vous en tamponnerezvotre visage matin et soir.Gardez-la au frigo dansune bouteille en verrepréalablementébouillantée, pas plus dequatre jours.

Si je suis grosse, c’est pas de ma faute !Beaucoup de personnes accusent leurs gènes d'être responsables de leurexcès de poids. «Dans ma famille, on a tous une large ossature» ou «j'aiun métabolisme paresseux».Il est vrai que l'obésité a un lien avec la génétique. Quoi qu'il en soit, lesgènes ne sont pas seuls en cause. Leur activité façonne, et est façonnée,par notre comportement. On peut donc influer sur la manière dont notrecorps interagit avec nos gènes. Une chose est sûre, il y a deschangements physiologiques qui interviennent au fil du temps avec l'âge etqui provoquent une prise de poids. Pour conserver le même poids, laquantité d'aliments consommés devra donc diminuer. C'est cette donnéequ'il est difficile d'admettre car la saveur des aliments est un plaisir en soi,et peut être un substitut à bien des déplaisirs. La raison principale de laprise de poids reste le fait de manger trop et de ne pas se dépenser assez.C'est une question de balance énergétique. Donc pour perdre du poids, ilfaut réduire sa consommation alimentaire et brûler plus de calories.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de douze joueurs de la JSM Béjaïa (2015).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Autre club de Béjaïa»

1- BENKHODJA2- BENMANSOUR3- BENATTOU4- MEBARKI

5- LEMAÏSSI6- DHIF7- AÏT FERGUÈNE8- NAÏT YAHIA

9- BENSAHA10- FRIOUI11- ZEGHLI12- KRAOUCHE

MOT RESTANT = MOB

A N B M O B E H C U O AI E E U M E B A R K I RT N N O T T A N E B L KY E K R E IA U H U M LH G O O A HI R D S I GA E J A B E N M A N S EB F T I A F I H D I S ZE N S A H A F R I O U I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

D E P E T R E R - G R E N A D AE M I S - O T A R I E - I R - BN U E - V I - N E T - T A M I SS E - R E - R D A - T O - E G OI - S E R A I S - T E R N E - LF A N T O M E - F A R D E S - UI R - O L E - B A R R E E - P MC A D R E - M E N T E S - L U EA B U S - R O T - E S - S A I NT E R - F O R A I S - R A - S TI S - P A N T I N - T A I R E -O - E R - D E L - D O N N E E SN A T U R E S - B E R G E R - E- V E N U S - B O T T E S - O CR A T E E - P A L E U R - P R OA L E S - B A L - N E - D I O NL E S - R E - A I D - P E C - DE R - D E D A I N - R E P O S -

S - D E V O U E - P I L E R A S- M I T E U X - P A - U N E - UO O - A L I - R E G A R D - B AU T I L E - R E T A P E - C A SR E N E - R E P R I S - P I S -D U S - S A G A I E - T O T A LI R - D O T - R E - N O T E - A- S P O L I E E - F I L E - P TC - A N - O U - R U E E - C R ID I S C O N V E N I R - P I O N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- A M R O U C H E - K O U B A -A M I E - S A U R A - U N I - BD E S - D I R E S - P T - L I EE R - B O T T E - C R I M E - LL - V O U E E - V O I L A - S G- M I N C E - - - - A S - L U IK U R D E - - - - - I - P I - QE T E S - H - - - - - B A T T U

N I E - R A C L E - S E R R E EY N - M A N I E - V E N U E S -A - S A - T E - V A N N E - T E- P E N S E - P A R T E - C E SP R U N E - C R I A I - P R E SS E L E C T I O N N E U R - S E

LETTRES DELETTRES DE

PAHANGPAHANG

- - - - C A P I T A L E - -- - - M A L A I S I E - - -- - - D E C H I N E - - - -- - H E V E A S - - - - - -- - - K U A N T A N - - - -- P A H A N G - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Sonclub

Membre----------------Sandale----------------Chrome

Joignit----------------

NoteConjonction

Branché----------------Poème----------------Violent

Privatif----------------Carrière----------------Sied

Iridium----------------Lithium

Dépôt----------------Hélium----------------Fabrique

Mélodie----------------

LoyalAffectais

----------------Vagues

Sans goût----------------Cité antique

Tantale----------------Radium

Attaché----------------

TisserPartiras

----------------Hélium

Louper----------------Dans le sol----------------Ex-JSKLogis

----------------Contourna

Flots----------------Possessif

Boxeuralgérien

----------------Racla

Valise----------------

PosaMarque

l’hésitation

Sonunivers

Cube----------------Soldat----------------Géant

Tableau----------------Divinité (ph)

Fête----------------Couleur

Sélectionner

Béryllium----------------

RangVase

----------------Lac

Balancé----------------

TitaneNéon----------------Tenterais----------------Froid

Tournoi----------------Choisis----------------ChampAssoiffés

----------------Thulium

Rongeur----------------Epais----------------Dans le sol

Lents----------------Dormeur

Erbium----------------Dans la nuit----------------Liaison

Rejetais----------------Organe

Pronom----------------Chrome

Son titreaux JM deMirsin

Lanthane----------------

MisHuttes

----------------Erbium

1- CITADELLE

2- PEUPLE BER-

BÈRE

3- VILLE

4- PAYS

5- PEUPLE

6- RELIGION

OUADAI

1

2

3

4

5

6

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12

LETTRES DE : Ouadaï

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 20 décembre 2015 - PAGE 19

Top Secret----------------

Ragot

Conspuée----------------

PossédéGuettées

----------------Note (inv)

Salut (ph)----------------

Dans lemagot

Fer----------------Lentille----------------Impliquais

Nickel----------------Grecque----------------Pronom

Préposition----------------Diplôme----------------PhotoIssus----------------Etain (inv)----------------Shoot

Fin deséries----------------Silencieuse----------------SubstancePlantigrade----------------

TellureA vu le jour----------------

Poisson

Chef----------------Consonnedouble----------------Etuis

Clairs----------------

Sudiste

Arbre----------------

CombatCellules

----------------Sanctionnées

Enfuis----------------

RépèteRavie----------------Texte----------------Excepté

Corbeille----------------

RadonRadon----------------Fin de série----------------Liaison

Loisir----------------Mollusque----------------Saint

Amincir----------------

BrevetPalmipèdes----------------Volontaire-

ment

Résonnes----------------Chiffré----------------Pas assezClair

----------------Récompenser

Richesses----------------Anneau----------------Placées

Courtois----------------

Arsenic

Erbium----------------

Sécréter

Possessif----------------Dans lapaix----------------Coupé court

Souffler----------------Monnaie----------------Mots

Récipient----------------

Tantale

Siège----------------

Etonné

Ville deFrance

----------------Oiseaux

Possessif----------------

Terrain

Souterrains----------------

RigolerasPlat (ph)

----------------Note

Vil----------------Divinité (ph)

Réfections

Humiliés----------------

Sombres

Détendu----------------Précieux----------------LeçonsPlus âgés

----------------Possédions

Plié----------------

Solution

Pouffé----------------

Infinitif

Lettresd’Oran----------------Voyelledouble

Article----------------

Saintespagnol

Règles----------------

PrêtéeNobélium

----------------Pronom

Flatteur----------------

Arbres

Prévenus----------------Apprécia----------------BlêmisPrécieux

----------------Fabriques

Détesteras----------------Arme----------------Barque

Drame----------------Métro----------------PrépositionErbium----------------Europe----------------Hérissées

Nouveau(inv)

----------------Hardi (dés)

Cellules----------------

OiseauMonsieur

Demeurons----------------

LibèreVirils

----------------Ville

Boucherie----------------

FrotteraComparatif----------------

RefuséHurlement

----------------Salive

Gisements----------------

ObusVedettes

Pour deux----------------

Laveur

Baudets----------------

SavoureCartouche

----------------Restitue

Possessif----------------

RefusBelle

----------------Blague

Berge

Appris----------------Interjection

Soupçon----------------

RongeurDirige

----------------Artère

Attacher----------------

EnlevaExténué----------------Pagaie----------------Manganèse

Ville duBrésil

----------------Meitnerium

Pause----------------Rassemblée

Eclats----------------Magicien----------------SilencieuxAdjoint

----------------Palpera

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PENSÉELe 19 décembre 2014nous a quittés àjamais notre cher etregretté époux et père

MESSOUS BENAOUDA

Le vide qu’il a laissédans nos vies demeurera à jamaisimpossible à combler. La douleur de sadisparition est toujours intense.En hommage au grand homme qu’il aété, une pensée est demandée en samémoire ainsi qu’une prière pour lerepos de son âme. Tu resteras toujours vivant dans lecœur de ta femme Lila ainsi que danscelui de tes enfants, Yasmine,Mohamed, Anouar et Faïz.

Page 20: SAOUDIENNE CONTRE LE TERRORISME Les dessous du … filePhoto : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Personne n’est contre l’économie de marché mais je crois qu’il y a un minimum

Toujours la même interrogation unpeu évanescente à cette époquede l’année ? Qui, quoi, etc. De quoi saperlipopette faut-il

causer ? L’usage, bien compréhen-sible, et bien établi surtout, comman-derait qu’on dresse un peu le bilan del’année. Qui a fait quoi et, de tout ça,qu’est-ce qui restera ? La rétrospecti-ve, qu’il dit, lui !

Un bilan ? Oui, une esquisse, uneépure, histoire de marquer le coup, tuvois. Même subjectif, même partial, lebilan reste une façon de pointerquelques événements qui ont marquél’année 2015. et qu’est-ce qui a donclaissé son empreinte sur ce paquet demois enveloppés dans le kraft de cemillésime qui cède sa place à son sui-vant ? et ça continue…

Heu… en fait, dans le fracas de l’ac-tualité plutôt trash qui a jalonné lesdouze mois qui sont en train de tirerleur révérence avec désinvolture, onn’a eu ni le temps ni, à vrai dire, l’enviede noter au fur et à mesure ce qui ulté-rieurement en constituerait le best of.et puis voilà, et nous y sommes, unpeu confus certes. Le moment estvenu, et on se retrouve là à se deman-der, en se grattant la pointe du crâne,qu’est-ce qui a bien pu se produire aucours des mois passés qui mérited’être développé ?

Je ne sais pas. Sincèrement, 2015me paraît rétrospectivement un peucomme un fouillis dramatique, unchaos nivelé duquel dépasseraientdeux ou trois choses pas particulière-ment jolies. Que ce soit au plan natio-nal ou international, d’ailleurs. Mais onverra l’international un peu plus tard.

D’abord, au plan national donc. Lapièce pourrait s’appeler «La régres-sion déguisée en surplace ». Oui, l’im-pression d’une catastrophe, pas dedoute ! Le bigntz. Le feuilleton tragi-comique ponctué de cris et chuchote-ments sur des événements et des per-sonnages clair-obscur qui n’enfinissent pas d’alimenter la rumeur etla fantasmagorie. L’algérie est l’un desrares pays au monde, pour ne pas direle seul, où les questions de la retraitedes responsables des services secretsou de dégommages et nominationsdans ces derniers procèdent des dis-cussions du café du commerce.

Donc, nous autres algériens n’ai-mons pas uniquement les feuilletonségyptiens de jadis, turcs aujourd’hui,et peut-être daeshiens demain. Onadore aussi ces racontars jubilatoireset parfois carrément baroques sur lesluttes de palais, les coups bas que lesautres donnent aux uns et inverse-ment, les intrigues de chez Machiavel,les peaux de banane d’import-import,

les peaux des vaches qui regardent lestrains prendre consciencieusement duretard, les faiseurs de peau de toutesobédiences religieuses, mafieuses oupolitiques… Ce type de dialogue estdevenu le quotidien des commenta-teurs à l’eau de fleur d’oranger :

- Tu sais ce qu’a dit Toufik à l’autrelà ? eh bien, c’est officiel, je peux te lerévéler. il lui a dit… sabhane allah !

- etc.Dans un théâtre d’ombres comme

on les aime par chez nous car ils nedisent rien et nous laissent tout croireou gober n’importe quoi, il s’est passédes choses difficilement déchiffrables.Un épisode saillant a eu pour scènedissimulée Zeralda cet été. Que s’est-ilpassé dans l’opacité du sérail ? Onlaisse démocratiquement à chacun leloisir de se faire son propre scénario.a vos claps, citoyens !

Le mien de scénario ? Peut-être pastrop différent du tien. Scène originelleà partir de quoi a découlé un jeu dedominos qui a emporté le DrS «canalhistorique» pour laisser place à unappareil de renseignements qu’onnous vend comme du new look, neufcomme un sou, dans l’air du temps. Undeus ex machina qui, enfin, a un visa-ge. Celui du général Tartag.

Un antique avatar du DrS lui-même,fabriqué autrefois dans les labora-toires où se conçoit la perpétuation dela race des dinosaures, devenu lepatron d’un parti lui-même préhisto-rique, claironne que c’est le commen-cement du pouvoir civil. allons, bon !

Dans cette série haletante dont on adu mal à discerner les principaux pro-tagonistes, on devine à quel point lescoups sont rudes. On assiste alors àl’inimaginable. Des généraux sont jetésen prison comme de vulgaires journa-listes. Le puissant Toufik qui s’exprimepar une prosaïque lettre ouverte.

et plus inimaginable encore, d’insi-gnifiants sous-fifres s’amusent à luitomber dessus. On ne peut pas direque c’est banal. rien que pour ça,2015 restera une année particulière,

celle de la chute des dieux et de lamontée des mutants…

et c’est ça, la nouveauté de 2015, laconsécration de nouveaux colifichetsen plastique en guise de symboles del’algérie héroïque.

Ceux de la dégringolade abyssale.Pour que l’algérie éternelle, celle

qui mêle dans le même panthéonMassinissa, Jugurtha, ben M’hidi,abane et boudiaf finisse par être incar-née par des Saâdani et des Tliba, ilfaut vraiment qu’on tombe au-dessousdu niveau de la mer. et ça, c’est enco-re pour rester poli.

C’est une histoire qui mérite d’êtrecontinuée. Ou comment, par un affais-sement de terrain politique et moralsans précédent, et scandaleux, tout ceque le pays compte d’hommes et defemmes de valeur disparaît comme parenchantement pour laisser place auduo de choc de la déprime nationale.Merci 2015…

a. M.

Par arezki [email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

POUSSE AVEC EUX !

Coopération. Des experts canadiens vont former de hautscadres algériens à la bonne conduite des réformes. S’ilspouvaient nous former à…

… la bonne conduite, tout court !

C’est quasiment officiel ! Les Chinois vont nous livrerl’Opéra d’alger dont ils nous ont fait cadeau.Livraison prévue au cours du premier trimestre 2016.bonne nouvelle, donc. Je ne voudrais pas paraîtreabuser de la gentillesse de nos «partenaires» chinoisqui ont eu déjà ce geste unique de nous offrir unopéra. Ce n’est tout de même pas courant qu’un paysproducteur de pétrole, de gaz et d’hommes providen-tiels qui ont marqué l’histoire universelle, Madjer,belloumi, assad, brahimi ou encore Cheb Khaled,reçoive d’un autre pays un opéra en cadeau. Mais jetenais, malgré ma gêne profonde, à demander encorequelques petits trucs, d’autres présents à nos amischinois, grâce à qui beaucoup d’entre nous ne dor-ment plus dans des caves humides ou à la belle étoi-le. allez ! Je me lance ! amis chinois, frères chinois,pourriez-vous, en plus de ce magnifique opéra, nousoffrir aussi l’orchestre qui va avec ? Oui ! Un opéravide, ça serait du plus mauvais effet. Que ferions-nous d’un opéra sans vie, sans animation ? D’autantplus que comparé au prix du premier cadeau, le bâti-

ment en lui-même, un petit orchestre en rab, en sup-plément, disons légèrement philarmonique, pas tropcar il ne faut jamais abuser de la gentillesse desgénéreux donateurs, ça ne doit pas représenter unedépense astronomique. Oui, vous le sentez bien queje suis encore gêné, hein ? C’est parce qu’emportépar mon «élan demandeur», tout empreint de ce ventde fraternité que la Chine fait souffler sur nos mainstendues, paumes en avant, j’ai encore envie dedemander, d’implorer Pékin de nous gratifier d’unballet ou deux. Oh ! Pas de grands ballets. non !Juste de petits ballets, de quoi faire résonner un peules murs de l’opéra lorsque l’orchestre plus ou moinsphilarmonique se reposera de temps à autre. Unecompagnie théâtrale ? ah ! Vous avez réussi à liresur mes lèvres que je souhaitais, dans la foulée, quela Chine nous offre une compagnie théâtrale ? Vouslisez bien sur les lèvres, je dois vous l’accorder.alors oui ! Pour clore cette corbeille de la mariée, unetroupe théâtrale, ça serait fun ! Tout en vous réitérant,amis et frères chinois, l’expression de ma contritionet de mon effarement devant autant d’audace de mapart. recevoir un opéra en cadeau, et demander, ensus, un orchestre, un ballet ou deux et une compa-gnie théâtrale, et puis quoi encore ? Jusqu’où irons-nous ? Jusqu’à fumer du thé chinois pour resteréveillés à ce cauchemar qui continue. H. L.

Opéra-comique, jusqu’aux larmes de rage !

L’année des ombres

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

AVIS DE DÉCÈSLa famille Menia de Hussein-Dey a la douleur de faire part du décès de leur

cher et regretté époux, père, beau-père et grand-pèreMenia Larbi

survenu le samedi 19 décembre 2015. L’enterrement a eu lieu le même jour aucimetière el alia.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

CONDOLÉANCESLes membres fondateurs, la rédaction ainsi que l’ensemble du personnel du

Soir d’Algérie, très affectés par le décès du père de leur collègue et amie Menia SabeHa, lui présentent ainsi qu’à toute sa famille leurs sincères condoléanceset les prient de trouver ici l’expression de leur profonde sympathie.

Que Dieu le Tout-Puissant accorde au défunt Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.