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La Lettre de l’Infectiologue Pneumonies communautaires sévères à S. aureus en France : quand soupçonner la leucocidine de Panton-Valentine ? (1) ECCMID 2014- D’après Tristan A. et al., Poster e073, actualisé Étude française (CNR des staphylocoques), multicentrique observationnelle des pneumonies communautaires sévères à Staphylococcus aureus Présentation des données concernant les 70 premiers patients (14 enfants, 56 adultes) La proportion de souches possédant les gènes codant la leucocidine de Panton-Valentine (PVL) est très élevée (54 %), alors que cette toxine n’est normalement retrouvée que chez 3 % des souches de S. aureus

SARM 18,8 %

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Pneumonies communautaires sévères à S. aureus en France : quand soupçonner la leucocidine de Panton-Valentine ? (1). É tude française (CNR des staphylocoques), multicentrique observationnelle des pneumonies communautaires sévères à Staphylococcus aureus - PowerPoint PPT Presentation

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La Lettre de l’Infectiologue

Pneumonies communautaires sévères à S. aureus en France : quand soupçonner la leucocidine

de Panton-Valentine ? (1)

ECCMID 2014- D’après Tristan A. et al., Poster e073, actualisé

• Étude française (CNR des staphylocoques), multicentrique observationnelle des pneumonies communautaires sévères à Staphylococcus aureus

• Présentation des données concernant les 70 premiers patients (14 enfants, 56 adultes)

• La proportion de souches possédant les gènes codant la leucocidine de Panton-Valentine (PVL) est très élevée (54 %), alors que cette toxine n’est normalement retrouvée que chez 3 % des souches de S. aureus

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La Lettre de l’Infectiologue

Pneumonies communautaires sévères à S. aureus en France : quand soupçonner la leucocidine

de Panton-Valentine ? (2)

Comparaison des pneumonies à S. aureus possédant (PVL+), ou non (PVL-), les gènes codant la toxine PVL

PVL+(n = 38)

PVL–(n = 32) p

À l’admissionÂge (ans), médian (extrêmes) 37,5 (0,2-79) 58 (16-82) 0,001Durée médiane des symptômes avant l’admission (jours) 3 (0-14) 3 (0-14) 0,70

Syndrome grippal 16 (43,2 %) 15 (48,4 %) 0,43

Diarrhée 6 (15,8 %) 0 0,02Erythrodermie 8 (21 %) 0 0,006Pneumothorax 3 (8,3 %) 0 0,15

Au cours de l’hospitalisationErythrodermie 9 (27,3 %) 2 (6,3 %) 0,03Abcès pulmonaire 12 (38,7 %) 5 (16,1 %) 0,04Pneumothorax 6 (18,7 %) 1 (3,3 %) 0,06

Condensation unilatérale 15 (46,9 %) 6 (19,4 %) 0,02

ECCMID 2014- D’après Tristan A. et al., Poster e073, actualisé

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La Lettre de l’Infectiologue

Pneumonies communautaires sévères à S. aureus en France : quand soupçonner la leucocidine

de Panton-Valentine ? (3)

• La prévalence de la résistance à la méticilline (SARM) est comparable que la souche soit PVL+ ou PVL-

• La mortalité à 7 jours est plus élevée en présence de la toxine PVL (31,6 % versus 6,6 % ; p = 0,006)

SARM 18,8 %

SASM81,2 %

PVL+

SARM21,8 %

SASM78,2 %

PVL-

ECCMID 2014- D’après Tristan A. et al., Poster e073, actualisé

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La Lettre de l’Infectiologue

Pneumonies communautaires sévères à S. aureus en France : quand soupçonner la leucocidine

de Panton-Valentine ? (4)

Cette étude confirme la gravité des pneumonies à S. aureus PVL+ qui restent majoritairement sensibles à la méticilline en France

Variations saisonnières des pneumonies sévères à Staphylococcus aureus et des grippes

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2013

S. aureus Grippe

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