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Rapport Annuel 2010 Schneider Electric : Le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie Document de Référence Schneider Electric SA En Inde, à Govindpuri (sud de Delhi), notre solution d’éclairage basse consommation In-Diya apporte une lumière fiable, efficace et verte à ces enfants. Symbole de notre mission : aider chacun à tirer le meilleur de son énergie.

Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

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Page 1: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

Rapport Annuel 2010Schneider Electric : Le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie

Document de RéférenceSchneider Electric SA

En Inde, à Govindpuri (sud de Delhi), notre solution d’éclairage basse consommation In-Diya apporte une lumière fiable, efficace et verte à ces enfants. Symbole de notre mission : aider chacun à tirer le meilleur de son énergie.

Page 2: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

Message de Jean-Pascal Tricoire 2Message d’Henri Lachmann 4Entretien avec Emmanuel Babeau 5L’équipe dirigeante 6Chiffres clés 2010 82010 en bref 11

L’entreprise, sa stratégie, ses marchés, ses activités 151. Spécialiste mondial de la gestion de l’énergie 162. Leader dans une industrie d’avenir 203. Innovation et R&D au service de la croissance 294. Simplicité et efficacité de l’organisation 345. Facteurs de risques 37

Développement durable 451. Une démarche développement durable au cœur

de la stratégie 462. Une gouvernance durable 483. Le respect de l’environnement et l’éthique,

moteurs de la performance économique 544. L’engagement de Schneider Electric

pour la performance environnementale 625. Un Groupe engagé avec et pour ses collaborateurs 726. Schneider Electric, entreprise citoyenne 807. Méthodologie et audit des indicateurs 888. Indicateurs 97

Gouvernement d’entreprise 1051. Le Conseil de Surveillance** 1062. Organisation et fonctionnement

du Conseil de Surveillance** 1133. Activité du Conseil de Surveillance** 1154. Comités du Conseil de Surveillance (composition,

fonctionnement et activité)** 1165. Le Directoire - Composition 1196. Organisation et fonctionnement du Directoire 1207. Déclarations sur la situation des membres

des organes d’Administration, de Direction ou de Surveillance 120

8. Intérêts et rémunérations des dirigeants 1219. Conventions réglementées 12910. Contrôle interne et gestion des risques** 13011. Application du Code de gouvernement

d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF** 138

Commentaires sur l’exercice 1391. Évolution des principaux marchés 1402. Commentaires sur les comptes consolidés 1423. Commentaires sur les comptes sociaux 1464. Commentaires sur les résultats des participations 1475. Perspectives 147

Comptes consolidés au 31 décembre 2010 1491. Compte de résultat consolidé 1502. Tableau des flux de trésorerie consolidés 1523. Bilan consolidé 1544. État de variation des capitaux propres 1565. Annexe aux comptes consolidés 1576. Rapport des Commissaires aux comptes

sur les comptes consolidés 222

Comptes sociaux 2231. Bilan 2242. Compte de résultat 2263. Annexe aux comptes sociaux 2274. Rapport des  Commissaires aux comptes

sur les comptes annuels 2385. Inventaire des valeurs mobilières détenues

en portefeuille à la clôture de l’exercice 2010 2396. Filiales et participations 2407. Résultats financiers de la Société relatifs

aux cinq dernières années 242

Informations sur la Société et son capital 2431. Renseignements sur la Société 2442. Droits et obligations des actionnaires 2453. Capital 2474. Actionnariat 2515. Intéressement du personnel - Actionnariat salarié 2526. Plans d’options et plans d’attribution

d’actions de performance 2527. Publication des informations mentionnées

à l’article L. 225-100-3 du Code de commerce 2578. Bourse 2589. Politique d’information 260

Assemblée Générale 2611. Rapport du Directoire à l’Assemblée Générale

Mixte des Actionnaires 2622. Observations du Conseil de Surveillance sur

le rapport du Directoire établi en application de l’article L. 225-68 du Code de commerce 269

3. Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes 2704. Résolutions 276

Responsables du document et du contrôle des comptes 287 Table de concordance du Document de Référence 289Table de concordance du Rapport Financier Annuel 291Table de concordance du Rapport de gestion 292

4

5

6

7

8

1

2

3

Page 3: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 1

Rapport A nnuel

Document de R éférence

Le présent Rapport Annuel a été déposé comme Document de R éférence auprès de l’Autorité des

Marchés Financiers, le 21  mars 2011, conformément à l’article  212-13 du Règlement Général de

l’Autorité des  Marchés Financiers. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité

de  ses signataires.

Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération fi nancière s’il est complété par une note d’opération visée par

l’Autorité des Marchés Financiers.

L’ ensemble de l’ information réglementée de Schneider Electric est disponible sur le site Internet

www.schneider-electric.com, rubrique Finance.

Accédez au Rapport d’ Activité et de Développement Durable depuis le site Internet

www. schneider-electric.com, rubrique Développement Durable & Fondation.

2010

Page 4: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC2

> Message de Jean- Pascal  TricoirePRÉSIDENT DU DIRECTOIRE

2010 aura été un tournant pour Schneider Electric. Toutes les

activités, dans toutes les régions, renouent avec la croissance et le

chiffre d’affaires pro forma, en intégrant Areva Distribution sur une

base annuelle, franchit les 20 milliards d’euros.

En deux ans, nous avons réussi à transformer la crise en opportunité

pour acquérir une nouvelle dimension. Schneider Electric est devenu

le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie. Nos activités sont

confrontées à des enjeux planétaires : pour répondre à l’augmentation

de la population mondiale et aux besoins de développement des

pays émergents, il faut commencer par économiser une énergie de

plus en plus rare et chère, et donc proposer des solutions permettant

de faire mieux en consommant moins. Il faut aussi permettre aux

plus démunis, c’est-à-dire aux 1,4 milliard de personnes qui sont

aujourd’hui privées d’électricité, de ne pas rester au bord du chemin.

De nouveaux leviers de croissance

Le centre de gravité du monde s’est déplacé, les économies les

plus matures ont vu leur suprématie remise en cause, au profi t

d’un nouvel équilibre international. En 2010, la Chine a accédé au

rang de deuxième économie mondiale. Les nouvelles économies,

notamment dans la région Asie-Pacifi que, prennent aujourd’hui

conscience de la nécessité de concilier développement économique

et préservation de l’environnement. C’est pourquoi nous avons fait

du développement de nos activités dans ces pays un axe majeur de

notre stratégie.

Notre présence dans ces nouvelles économies comme la Chine ou

l’Inde est complète, du développement produit au commercial, en

s’appuyant sur une production locale. Nos investissements locaux

en recherche et développement sont adaptés aux besoins de ces

territoires. Nous y collaborons avec de multiples partenaires locaux.

Ancrés dans ces pays, nous faisons partie de leur vie quotidienne.

Autre facteur de croissance, la transformation rapide de Schneider

Electric : de fournisseur de produits, nous nous positionnons

désormais comme un acteur majeur de gestion de l’énergie. Nous

offrons à nos clients les solutions les plus intégrées du marché pour

assurer sécurité, fi abilité, effi cacité, contrôle à distance, et réduction

des émissions de CO2. Toutes nos technologies peuvent être

incorporées dans des solutions applicatives compatibles avec tous

les standards en vigueur. Aujourd’hui, partout dans le monde, nous

proposons à nos clients des solutions d’effi cacité énergétique faciles

à mettre en œuvre, économiques et garanties par une marque,

Schneider Electric.

Dans les pays matures, notre offre prend également en compte la

mutation du réseau électrique classique : d’une production d’énergie

concentrée, il a évolué vers un modèle infi niment plus complexe.

Aujourd’hui, il s’agit d’intégrer des sources multiples de production

d’énergies renouvelables, une consommation itinérante d’électricité

induite par la recharge des véhicules électriques et des utilisateurs

souhaitant moduler leur consommation. Tout cela induit une gestion

en temps réel du réseau. C’est pourquoi nous avons conçu notre

offre et développons nos compétences pour être un architecte

majeur de ce nouveau réseau intelligent, la “smart grid”, et le leader

dans toutes les applications en matière d’effi cacité énergétique.

Des acquisitions stratégiques

2010 a été également une année de forte croissance externe. Nous

avons concrétisé des acquisitions essentielles pour notre stratégie

de présence dans les nouvelles économies et pour notre stratégie

de solutions. L’acquisition de 50  % d’Electroshield–TM Samara

en Russie en est un exemple. Elle permet à Schneider Electric de

renforcer sa position en moyenne tension et d’étendre sa présence

sur tout le territoire russe. Une dizaine d’autres acquisitions ont

renforcé nos capacités en solutions et notre présence dans les

nouvelles économies.

Cependant, Areva Distribution demeure l’acquisition la plus

emblématique de 2010. Nous avons accueilli 12 000 nouveaux

collaborateurs afi n de bâtir le leader mondial de la moyenne tension.

Areva Distribution est consolidée depuis le 7 juin 2010 ; ses premiers

résultats ont dépassé nos attentes et elle formera en 2011, avec le

reste des activités de moyenne tension, la nouvelle activité Energy.

Notre bilan solide et notre forte génération de trésorerie nous mettent

en position de saisir de nouvelles opportunités et d’accélérer notre

déploiement stratégique.

PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE

MESSAGE DE JEAN-PASCAL TRICOIRE

Page 5: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 3

Une forte amélioration de la rentabilité

La stratégie mise en œuvre depuis 2009 dans le cadre du

programme d’entreprise One a largement contribué à la forte

croissance de 2010, mais aussi à l’amélioration de nos marges.

En simplifi ant notre organisation, nous avons gagné en effi cacité et

réduit nos coûts, ce qui accroit structurellement notre compétitivité.

Schneider Electric est aujourd’hui organisé autour de ses marchés

fi naux, chaque activité assurant la mise en œuvre de toute l’offre

de notre société pour ses clients clé. Nous avons également

simplifi é la chaîne logistique, concentré le nombre de fournisseurs

et réorganisé nos systèmes informatiques. Le fort rebond de

l’activité en 2010 s’est donc immédiatement traduit dans nos

résultats. Nous proposerons ainsi à nos actionnaires de porter

le dividende à 3,20 euros par action, tout en réalisant tous les

investissements nécessaires à notre développement. En particulier,

nous augmentons nos investissements en R&D et en innovation, qui

représentent 4 à 5 % du chiffre d’affaires, et dans le développement

de nouvelles activités, notamment dans les solutions d’effi cacité

énergétique, les systèmes pour énergies renouvelables et les

services.

Un engagement sur tous les fronts du développement durable

Le développement durable est une conviction, un engagement

à tous les niveaux de l’entreprise et dans toutes ses dimensions,

éthiques, sociales, environnementales ou sociétales. C’est aussi un

important levier de croissance pour Schneider Electric qui a, depuis

longtemps, choisi de mener une politique volontariste, innovante et

concrète, dont l’effi cacité est mesurée régulièrement.

Les collaborateurs de Schneider Electric sont les principaux acteurs

de cette croissance et de la réussite de Schneider Electric. Leur

diversité est un atout incomparable pour notre entreprise, implantée

dans plus de 100 pays, qui tient à attirer et à faire collaborer les

meilleurs talents mondiaux sur des sujets globaux et à adapter sa

stratégie aux spécifi cités locales. Toutes les diversités sont une

source de créativité et de compétitivité, celle des nationalités, mais

aussi celle des sexes, et nous les développons activement. Nous

portons une attention toute particulière au développement des

compétences de nos collaborateurs afi n d’accélérer l’évolution de

leur carrière.

Sur le volet environnemental, Schneider Electric se veut exemplaire

dans la gestion de l’impact environnemental de ses sites et dans

leur consommation énergétique. Parallèlement nous sommes fi ers

d’accompagner nos clients dans leur démarche de développement

durable avec, en particulier, une offre “verte” de plus en plus large et

une information très précise sur ses caractéristiques.

Au plan sociétal, l’engagement de Schneider Electric et sa capacité

d’innovation sont remarquablement illustrés par notre programme

d’accès à l’énergie BipBop, qui couvre à la fois l’offre de solutions

pour les 300 millions de foyers à travers le monde qui n’ont toujours

pas accès à l’électricité, la formation des jeunes aux métiers de

l’énergie, et l’incubation d’entreprises chez les populations les

plus pauvres du monde. Le projet a été lancé en Inde en 2009,

avec la conception d’une solution modulaire d’éclairage basse

consommation, In-Diya. En 2010, le programme BipBop a été

déployé en Asie du Sud, en Afrique et en Amérique latine.

La dynamique de croissance continue

Nous entrons en 2011 avec une très forte dynamique. Le

développement de nouvelles zones de la planète se poursuit, créant

des besoins d’électrifi cation, d’infrastructures, d’industrialisation qui

sont fondamentalement positifs pour notre société. Nous assurons

aussi l’exigence de fi abilité, avec la numérisation rapide de

l’économie et de plus en plus d’applications critiques, et d’effi cacité

énergétique, avec un coût de l’énergie qui s’inscrit à la hausse dans

beaucoup de pays. Enfi n, la “smart grid” devient de plus en plus

incontournable, et elle apportera de profondes transformations

dans notre industrie.

Nous nous positionnons méthodiquement pour saisir toutes ces

opportunités et générer une forte croissance lors du nouveau cycle

qui s’annonce. Nous poursuivons le déploiement de notre stratégie

et continuons à investir fortement dans les technologies qui en

supportent la mise en œuvre. Nous devons à nos collaborateurs

la performance de l’année passée. Nous continuerons à investir

en priorité sur leurs compétences et leurs idées, afi n de leur

donner les moyens de se développer au sein de notre projet

commun. La croissance de Schneider Electric doit s’accompagner

d’opportunités considérables pour leur développement personnel.

PRÉSIDENT DU DIRECTOIRE

MESSAGE DE JEAN-PASCAL TRICOIRE

Page 6: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC4

> Message d’Henri LachmannPRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

Les résultats économiques et fi nanciers de Schneider Electric en

2010 ont été à un niveau jamais atteint par votre entreprise. Ils sont

largement décrits et commentés dans ce rapport annuel. Le Conseil

de Surveillance voudrait remercier et féliciter tous les collaborateurs

du Groupe qui ont contribué à cette excellente performance.

Dans ce message, je souhaite insister sur la nouvelle composition

de notre Conseil de Surveillance et surtout sur l’évolution de notre

gouvernance.

Les réunions de votre Conseil de Surveillance sont l’occasion

de dialogues, de débats, - voire de confrontations d’opinions -

extrêmement constructifs. Le Directoire est transparent dans ses

présentations et entretient des rapports de grande franchise avec

le Conseil. Quatre nouveaux membres du Conseil de Surveillance

seront proposés au vote de l’Assemblée générale des actionnaires

d’avril 2011. Ils illustrent notre volonté de promouvoir la diversité

dans toutes les instances de notre entreprise. Les nouveaux

membres du Conseil de Surveillance ont été invités à participer à

nos travaux depuis l’été 2010. Ils ont considérablement enrichi nos

discussions et nos délibérations.

En termes de gouvernance, votre Conseil tient à défendre et à

promouvoir une vision de l’entreprise qui fasse leur place à toutes

les parties prenantes, sans en privilégier aucune et sans se focaliser

exclusivement sur les performances économiques et fi nancières.

Ces performances sont le résultat de l’ensemble des stratégies

mises en œuvre par le Directoire. Elles sont une conséquence et

non pas une fi n. C’est ainsi que le Directoire a choisi de ne pas

mesurer la performance des équipes sur les seuls critères fi nanciers,

mais aussi sur d’autres critères tels que la satisfaction des clients,

des collaborateurs, la responsabilité sociale de l’entreprise…

Les rémunérations variables, y compris celles des membres du

Directoire, sont donc calculées sur tous ces critères. Bien entendu,

le Conseil de Surveillance délibère sur ces sujets et sur ces mesures

qui visent à induire des comportements “vertueux”. En outre, le

Conseil pousse et encourage les équipes de direction à avoir une

vision, une stratégie et des politiques de long terme pour ne pas

être soumis aux pressions court termistes des marchés.

Le Conseil de Surveillance tient à renouveler sa confi ance dans

la croissance des marchés sur lesquels opère Schneider Electric,

dans les stratégies qui ont été décidées et surtout dans les équipes

qui sont responsables de leur mise en œuvre.

PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

MESSAGE D’HENRI LACHMANNPRÉSIDENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

MESSAGE D’HENRI LACHMANN

Page 7: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 5

2010 marque le retour de la croissance. Comment le chiffre d’affaires a-t-il évolué au cours de l’année ?

En 2010, Schneider Electric affi che un chiffre d’affaires de

19,6  milliards d’euros, en augmentation de 9,3  % à périmètre

et taux de change constants, et de 24 % au total. Grâce à nos

acquisitions, et en particulier à celle des activités Distribution

d’Areva, nous atteignons donc un chiffre d’affaires record.

Cette excellente performance est le résultat d’une dynamique qui

s’est accélérée au fi l de l’année : + 2 % de croissance organique

au premier trimestre, + 10 % au deuxième, + 12 % aux troisième

et quatrième trimestres. Le rythme a été soutenu tout au long de

l’année dans les nouvelles économies (+ 15  % en moyenne), le

rebond a été progressif dans les économies plus matures (+ 6 %)

et toutes les activités du Groupe ont affi ché une croissance positive

en 2010.

La performance fi nancière de Schneider Electric a-t-elle suivi la même tendance positive ?

Grâce au net redressement des marges, Schneider Electric

enregistre un EBITA* record de 3 milliards d’euros (avant coûts de

restructuration et charges d’intégration d’Areva Distribution), soit

15,6 % du chiffre d’affaires.

Nous avons bénéfi cié du solide rebond de nos volumes, mais

l’amélioration de la marge de 2,8 points provient largement des

initiatives d’effi cacité prévues par le programme d’entreprise One,

tant en termes de productivité de la chaîne d’approvisionnement que

de simplifi cation des structures administratives et commerciales,

qui ont généré au total des économies de 580 millions d’euros.

Le résultat net marque une hausse de 109 % par rapport à l’an

dernier et atteint 1 720 millions d’euros. Ces bons résultats nous

permettent de proposer à l’assemblée générale des actionnaires

un dividende de 3,20 euros par action, intégralement payé en

numéraire, soit une distribution de 50 % du bénéfi ce net 2010.

L’intégration d’Areva Distribution est-elle conforme aux attentes ?

Le démarrage d’Areva Distribution a dépassé nos attentes initiales.

La continuité des opérations a été assurée et les équipes de

vente ont été unifi ées dans tous les pays. Areva Distribution a

désormais fusionné avec l’activité moyenne tension du Groupe et

sera consolidée au sein de la nouvelle activité Energy à compter

de 2011. Les plans d’actions mis en place visent à dégager

120 millions d’euros de synergies d’ici 2014.

En 2010, Areva Distribution a été consolidée de juin à décembre

et a généré sur cette période un chiffre d’affaires de 1 230 millions

d’euros et un EBITA de 85 millions d’euros (soit 6,9 % du chiffre

d’affaires).

Ce démarrage conforte pleinement nos espoirs sur le potentiel de

l’activité Energy et sur la pertinence de cette opération stratégique.

Nous sommes par ailleurs très confi ants que nos autres acquisitions

de 2010, à savoir Cimac, Zicom, SCADAgroup, Electroshield-TM

Samara (50 %), Unifl air, Vizelia et D5X, représenteront également un

apport stratégique important et seront créateurs de valeur à travers

leur potentiel de croissance et les synergies que leur intégration à

Schneider Electric générera.

Comment se présente l’année 2011 pour Schneider Electric ?

La croissance organique du chiffre d’affaires devrait être à nouveau

soutenue. Notre ambition se situe entre + 6 % et + 9 %, avec une

tendance positive pour toutes les activités. Les activités Industry et

IT devraient rester dynamiques et l’activité Power devrait continuer

de bénéfi cier d’une amélioration progressive. En ce qui concerne

les activités dont le rebond à travers un cycle de croissance

intervient plus tardivement, Energy devrait croître notamment grâce

à la reprise graduelle du marché des régies électriques, tandis que

les investissements réalisés pour accroître l’effi cacité énergétique

profi teront à nouveau à l’activité Buildings.

Nous prévoyons également une poursuite de l’amélioration de la

rentabilité avec une marge EBITA de 15,0 % à 15,5 %, à comparer

avec un niveau de 14,5 % sur une base 2010 proforma incluant

Areva Distribution en année pleine. Les gains d’effi cacité et les

volumes seront des facteurs clé, tandis que la hausse de nos prix

de vente compensera une large partie de l’infl ation de nos coûts de

matières premières.

Enfi n, Schneider Electric entend préparer l’avenir grâce à des

investissements importants dans l’innovation et sur nos réseaux

commerciaux, destinés à saisir les opportunités de croissance liées

à l’effi cacité énergétique, à la “smart grid” et dans les nouvelles

économies.

* EBITA : résultat opérationnel avant amortissement et dépréciation des actifs incorporels issus des acquisitions

> Entretien avec Emmanuel BabeauDIRECTEUR GÉNÉRAL FINANCES,

MEMBRE DU DIRECTOIRE

ENTRETIEN AVEC EMMANUEL BABEAUDIRECTEUR GÉNÉRAL FINANCES, MEMBRE DU DIRECTOIRE

Page 8: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC6

L’ÉQUIPE DIRIGEANTE

Fonctions centrales

2 Emmanuel Babeau (1)

Directeur Général, Finances*

3 Hervé Coureil (1)

Directeur Général, Systèmes d’Information

4 Aaron Davis (1)

Directeur Général, Marketing

5 Philippe Delorme (1)

Directeur Général, Stratégie et Innovation

6 Karen Ferguson (1)

Directeur Général, Ressources Humaines Globales

7 Hal Grant (1)

Directeur Général, Opérations Industrielles

8 Christian WiestDirecteur Général, Customers & Alliances

> L’équipe dirigeanteComité Exécutif (au 16 février 2011)

1 Jean-Pascal Tricoire (1)

Président du Directoire*

(1) Membre du Comité Exécutif.

* Membre du Directoire.

** President and CEO, Custom Sensors & Technologies Inc.

*** Europe, Moyen-Orient, Afrique et Amérique du Sud.

Activités

9 Clemens Blum (1)

Directeur Général, activité Industry

10 Michel Crochon (1)

Directeur Général, activité Energy

11 Chris Curtis (1)

Directeur Général, activité Power Amérique du Nord et activité Buildings

12 Éric Pilaud (1)

Directeur Général, activité CST**

13 Julio Rodriguez (1)

Directeur Général, activité Power Global & EMEAS***

14 Éric Rondolat (1)

Directeur Général, activité Power Asie-Pacifi que

15 Laurent Vernerey (1)

Directeur Général, activité IT

Page 9: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 7

L’ÉQUIPE DIRIGEANTE

Henri LachmannPrésident du Conseil de Surveillance

Léo Apotheker*Vice-Président du Conseil de Surveillance

Claude BriquetMembre du Conseil de Surveillance du Fonds Commun de Placement “Schneider France-Germany”

Noël Forgeard*Administrateur de sociétés

Jérôme Gallot*Président de CDC Entreprises SAS

Willy R. Kissling*Administrateur de sociétés

Cathy Kopp*Administrateur de sociétés

Gérard de La Martinière*Administrateur de sociétés

Anand Mahindra*Vice-Président et Directeur Général de Mahindra & Mahindra Limited

G. Richard Thoman*Administrateur de sociétés

Serge Weinberg*Président du Conseil d’Administration de Sanofi -Aventis

CenseursClaude BébéarAdministrateur de sociétés

Dominique SénéquierPrésidente du Directoire d’AXA Private Equity

Secrétaire du conseilPhilippe Bougon

* Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF.

Henri LachmannPrésident

Claude Bébéar

Léo Apotheker*

Willy R. Kissling*

Serge Weinberg*

Gérard de La Martinière*Président

Noël Forgeard*

Jérôme Gallot*

Titulaires

Ernst & Young et Autres

Mazars

Suppléants

Société Auditex

M. Thierry Blanchetier

Conseil de Surveillance (au 16 février 2011)

Jean-Pascal TricoirePrésident

Emmanuel BabeauMembre du Directoire, Directeur Général Finances

Comité de Rémunérations, de Nominations et des Ressources Humaines Comité d’Audit

Directoire

Commissaires aux comptes

Page 10: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC8

CHIFFRES CLÉS 2010

> Chiffres clés 2010

• Niveau record du chiffre d’affaires, de l’EBITA et du résultat net • Le chiffre d’affaires pro forma(4) franchit les 20 milliards d’euros pour la première fois • Cash flow libre robuste à 1,7 milliard d’euros, dette nette en baisse à 2,7 milliards d’euros • Bon démarrage d’Areva Distribution, au-dessus des attentes • Croissance soutenue et amélioration de la marge en 2011

Chiffre d’affaires consolidé (en milliards d’euros)

06

13,7

10

19,6

07

17,3

08

18,3

09

15,8

Schneider Electric a atteint un niveau record en 2010. Le chiffre

d’affaires est en croissance organique de 9,3% et de 24% à

périmètre et taux de change courants. En incluant Areva Distribution

sur une base annuelle de 1,9 milliard d’euros, le chiffre d’affaires

Groupe pro forma a dépassé pour la première fois les 20 milliards

d’euros.

Toutes les activités et régions du Groupe ont renoué avec la

croissance en 2010, grâce à l’amélioration de ses marchés fi naux, à

son positionnement sur des métiers porteurs et à son organisation

tournée vers le client. Le Groupe a aussi bénéfi cié de sa forte

présence dans les nouvelles économies, qui représentent 37%

du chiffre d’affaires en 2010 et qui ont connu une forte croissance

organique de 15 %.

EBITA (1) avant restructurations (en millions d’euros et en % du chiffre d’affaires)

(1) Résultat d’exploitation avant amortissement et dépréciation des actifs incorporels issus des acquisitions.

(2) Hors charges de séparation et d’intégration d’Areva Distribution pour 25 millions d’euros.

(3) Hors gain exceptionnel de 92 millions d’euros lié à la modification d’un plan de retraite aux États-Unis.

(4) Pro forma intégrant l’acquisition d’Areva Distribution sur une base de 12 mois en 2010.

06 1007 08 09

15,2 %2 099

15,3 %2 660

16,0 %2 937

12,8 %(3)

2 018

15,6 %(2)

3 052

L’EBITA avant coûts de restructurations atteint 3  052  millions

d’euros (2), soit 15,6 % du chiffre d’affaires, en hausse de 2,8 points.

La forte amélioration de la rentabilité refl ète le fort rebond des ventes

et l’effort constant d’effi cacité, en ligne avec le programme One.

Grâce aux initiatives de simplifi cation, d’importantes économies

ont été réalisées sur le coût des fonctions de support et dans le

domaine de la productivité industrielle  : achats, rééquilibrage et

rationalisation de la production. Confi rmant son engagement pour

l’innovation, le Groupe a maintenu un niveau élevé de dépenses de

R&D, à 818 millions d’euros, soit 4,2 % du chiffre d’affaires.

SCHNEIDER ELECTRIC

Page 11: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 9

CHIFFRES CLÉS 2010

Chiffres d’affaires par zone géographique

18 %Reste du monde

24 %Asie-Pacifique

34 %Europe de l’Ouest

24 %Amérique du Nord

Résultat net (en millions d’euros)

06

1 309

10

1 720

07

1 583

08

1 682

09

824

Le résultat net atteint un record de 1  720  millions d’euros, en

hausse de 109  % par rapport à l’année précédente. Il bénéfi cie

de l’amélioration du résultat opérationnel, mais aussi de celle

du résultat fi nancier et du retour au profi t des sociétés mises en

équivalence. Le bénéfi ce net par action correspondant s’élève à

6,59 euros.

Cash flow d’exploitation (en millions d’euros et en % du chiffre d’affaires)

06 1007 08 09

1 92114,0 %

2 21112,8 %

2 50013,7 %

1 73411,0 %

2 46812,6 %

Le cash fl ow d’exploitation s’est révélé solide, atteignant

2 468 millions d’euros, soit une hausse de 44 %. Le rebond du

chiffre d’affaires s’est traduit par une consommation du besoin en

fonds de roulement de 206 millions d’euros, mais le cash fl ow libre

reste solide, atteignant 1 734 millions d’euros, soit 8,9 % du chiffre

d’affaires. Le taux de conversion en trésorerie ressort à 101 %. Les

investissements nets atteignent 528 millions d’euros.

Effectifs 2010

16 %Reste du monde

27 %Asie-Pacifique

35 %Europe de l’Ouest

22 %Amérique du Nord

* Effectif ponctuel CDI + CDD au 31/12/2010

118 819 collaborateurs*

Page 12: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC10

CHIFFRES CLÉS 2010

Bénéfice net par action (en euros)

06

5,95

10

6,59

07

6,78

08

7,02

09

3,32

Dividende net par action (en euros)

06

3,00

10

3,20*

07

3,30

08

3,45

09

2,05

* Proposition à l’Assemblée Générale du 21 avril 2011,

pour un versement le 4 mai 2011.

Évolution du cours de l’action et de l’indice CAC 40 sur cinq ans

0

20

40

60

80

100

120

140

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

31/12/200931/12/200731/12/200631/12/2005 31/12/201031/12/2008

Cours de l’action en euros

Cours de l’actionSchneider Electric

Cours de l’indiceCAC 40

Action Schneider Electric Indice CAC 40

112,00

75,3584,10 92,68

53,00

81,78

(Source Reuters)

Répartition du capital au 31 décembre 2010

8,2 %Capital Research & Management Co. (1)

81,8 %Public

1,7 %Autodétention

4,2 %Groupe CDC

4,1 %Salariés

(1) À la meilleure connaissance de la Société.

Page 13: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 11

2010 EN BREF

> 2010 en bref

Croissance externe

Acquisition d’Areva DistributionLe 20  janvier, Schneider Electric et Alstom annoncent avoir signé

avec Areva l’accord d’acquisition d’Areva T&D. L’accord intervient

à l’issue des négociations exclusives ouvertes le 30  novembre

2009 et après la consultation des instances représentatives du

personnel concernées. Le 26  mars, la Commission européenne

autorise le projet conjoint d’acquisition par Schneider Electric et

Alstom des activités d’Areva T&D. Le 7  juin, Schneider Electric

et Alstom fi nalisent l’acquisition des activités transmission et

distribution d’Areva, après avoir recueilli l’accord des autorités de la

concurrence de certains pays et l’avis favorable de la Commission

des Participations et des Transferts (CPT) française. L’accord de

consortium signé en novembre 2009 par les deux groupes prévoit

les transferts des activités Transmission (environ deux tiers du total)

à Alstom et Distribution (environ un tiers) à Schneider Electric,

ainsi que leurs modalités de gestion. Il permet aux deux groupes

d’assurer la responsabilité opérationnelle de ces activités. Alstom

et Schneider Electric prévoient également de développer des

coopérations entre leurs activités Transmission et Distribution,

incluant des accords commerciaux et des licences. Des accords

de R&D sont prévus pour le développement de technologies

innovantes au bénéfi ce des deux groupes.

Le 28  mai, Schneider Electric et Alstom annoncent une offre

d’achat obligatoire de 20 % du capital d’Areva T&D India Ltd. dans

la perspective de l’acquisition d’Areva T&D, en application de la

réglementation indienne sur les prises de contrôle et sous réserve

d’obtention des autorisations nécessaires en Inde. Le 3 décembre,

Alstom et Schneider Electric annoncent la clôture de leur offre de

rachat obligatoire sur les minoritaires d’Areva T&D India Ltd., les

deux groupes assurant désormais la responsabilité opérationnelle

de l’entité.

Le 6 juillet, Schneider Electric et Alstom signent avec la Fédération

Européenne des Métallurgistes un accord européen relatif aux

engagements sociaux pris dans le cadre de l’acquisition conjointe

d’Areva T&D. Cet accord rassemble les engagements forts pris par

les deux groupes industriels pour l’intégration des collaborateurs

d’Areva T&D, en leur garantissant un avenir professionnel et les

meilleures perspectives pour exprimer sur le long terme leurs

compétences.

Automatismes et contrôle industrielAcquisition de Cimac, leader de l’intégration de systèmes

d’automatismes industriels dans la région du Golfe Persique (chiffre

d’affaires supérieur à 40 millions d’euros ; plus de 400 collaborateurs).

Cette acquisition permet à Schneider Electric de saisir de nouvelles

opportunités sur le marché en forte croissance des automatismes

aux Émirats Arabes Unis et dans les autres pays du Golfe. Elle

présente en outre une bonne complémentarité géographique sur

les autres marchés du Moyen-Orient (21 janvier 2010).

Acquisition de l’Australien SCADAgroup, acteur majeur des

solutions et technologies de télémétrie sur les segments de l’eau,

du pétrole et du gaz (le chiffre d’affaires réalisé sur l’exercice à fi n

juin  2010, s’est élevé à 102  millions de dollars australiens, soit

environ 68  millions d’euros  ; plus de 500  collaborateurs). Avec

SCADAgroup, Schneider Electric acquiert des technologies et un

portefeuille de produits qui seront commercialisés via ses canaux

de distribution. De plus, les compétences en exécution et services

de SCADAgroup offrent une bonne complémentarité avec celles de

Schneider Electric sur ces segments (13 avril 2010).

Sécurité des bâtimentsAcquisition en Inde des actifs de l’activité intégration de

systèmes de sécurité électronique de Zicom Electronic Security

Systems Limited, à savoir Building Solutions Group et le Special

Projects Group (chiffre d’affaires d’environ 30  millions d’euros

en 2009, environ 200  collaborateurs). En associant les solutions

complètes de Schneider Electric, y compris l’offre de Pelco, leader

mondial de la sécurité vidéo, aux atouts de Zicom – excellence

d’exécution, connaissance approfondie du marché et large

empreinte commerciale – le Groupe vise la position de leader des

systèmes entièrement intégrés de gestion des bâtiments en Inde

(5 mars 2010).

Moyenne tensionSignature d’un accord portant sur le rachat de 50 % d’Electroshield

– TM Samara, leader des produits et solutions de moyenne

tension en Russie, ayant des positions clés auprès des industries

électro-intensives, pétrole et gaz et de la génération d’énergie

(chiffre d’affaires attendu pour l’exercice fi scal 2010 est estimé

à plus de 17  milliards de roubles, environ 425  millions d’euros  ;

7 000 collaborateurs). Cette acquisition permet à Schneider Electric

de renforcer sa présence en Russie en termes d’accès clients,

de présence industrielle locale, de capacités de recherche et de

développement, et de compétences en conception technique. Le

Groupe devient numéro un du marché en pleine croissance de la

moyenne tension en Russie, et conforte sa place de leader mondial

du secteur (20 octobre 2010).

Énergie sécuriséeSignature d’un accord portant sur le rachat d’Unifl air SpA, troisième

fabricant mondial de systèmes de refroidissement de précision et

de faux planchers modulaires destinés principalement aux centres

de données et aux applications de télécommunications (chiffre

d’affaires attendu de plus de 80 millions d’euros pour l’exercice en

cours, environ 500 personnes). Grâce à cette acquisition, Schneider

Electric élargit son offre de produits et est en mesure de proposer

à ses clients une gamme complète de produits et de solutions

de refroidissement. Elle permet également de renforcer ses

compétences régionales, ses capacités mondiales de recherche

et développement et son savoir-faire en matière de refroidissement

mécanique (23 novembre 2010).

Page 14: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC12

2010 EN BREF

Efficacité énergétiqueAcquisition de deux sociétés françaises pionnières dans les logiciels

de gestion des bâtiments : Vizelia, fournisseur de logiciels pour le

suivi en temps réel de la consommation énergétique des bâtiments

(12 collaborateurs, plus de 4 millions d’euros de chiffre d’affaires

attendu en 2010), et D5X, spécialiste des solutions pour optimiser

l’utilisation des espaces commerciaux (27 collaborateurs, plus de

4 millions d’euros de chiffre d’affaires attendu en 2010). Schneider

Electric complète sa gamme de solutions en matière de gestion

intégrée des bâtiments et renforce, par une plus grande attractivité

de ses offres, la valeur ajoutée apportée aux utilisateurs fi naux et

aux propriétaires immobiliers (9 décembre 2010).

Capital-risqueAlstom et Schneider Electric s’associent pour lancer un nouveau

fonds de capital-risque destiné au fi nancement de jeunes sociétés

innovantes (start-up) dans les domaines de l’énergie et de

l’environnement. Dénommé Aster Capital et basé à Paris, ce fonds

sera doté progressivement de 70 millions d’euros par Schneider

Electric (à hauteur de 40  millions d’euros) et Alstom (à hauteur

de 30  millions d’euros). D’autres partenaires industriels pourront

s’associer à cette initiative afi n de constituer le fonds européen

de référence des domaines de l’énergie et de l’environnement

(14 janvier 2010).

Émissions obligataires et cessions d’actionsSchneider Electric annonce le 9  juillet 2010 deux émissions

obligataires pour un montant total de 800 millions d’euros ainsi que

le rachat partiel de son obligation venant à échéance en juillet 2013.

L’objectif de ces transactions est d’assurer le refi nancement partiel

de la dette du Groupe, notamment de l’obligation de 900 millions

d’euros venant à échéance en août 2010, ainsi que d’allonger la

maturité moyenne de la dette.

Schneider Electric annonce, le 19 juillet 2010, le succès de l’offre

de rachat partiel de son obligation venant à échéance en juillet 2013

et portant un taux fi xe de 6,75 %. Ce rachat permet de diminuer le

coût de fi nancement à partir de 2011.

Schneider Electric annonce le 21  octobre 2010 que ses

fi liales belges, Cofi bel et Cofi mines, procèdent à la cession de

respectivement 2  035  108 et 432  205  actions de Schneider

Electric SA (représentant environ 0,9 % du capital de la Société).

Ces sociétés, qui ont des actionnaires minoritaires, détiennent ces

actions de longue date. Cette opération s’inscrit dans la poursuite

de la simplifi cation des structures du Groupe.

Innovation, partenariats et contrats clé

Schneider Electric annonce un partenariat stratégique avec

Masdar, société d’Abu Dhabi conduisant de multiples initiatives

dans les énergies renouvelables et fi liale de Mubadala Development

Company (Mubadala). Ce partenariat réunit un large ensemble

d’initiatives entre les deux entités. Schneider Electric fournit ses

solutions d’effi cacité énergétique, pour les centres de données

et pour les énergies renouvelables à Masdar City – projet urbain

de 6  km² basé sur les technologies propres situé à Abu Dhabi

(13 janvier 2010).

Schneider Electric signe, dans le cadre d’un consortium avec la

Société ENEX, un accord avec la ville de Ashgabat, capitale du

Turkménistan, pour la réalisation d’un projet d’amélioration de la

fi abilité de l’alimentation en énergie électrique de cette ville de plus

de 600 000 habitants (2 février 2010).

Schneider Electric présente In-Diya, solution d’éclairage à LED

basse consommation pour les populations indiennes qui n’ont peu

ou pas accès à l’électricité, le 3 février 2010 à New Delhi (Inde). In-

Diya est le seul système d’éclairage à LED qui éclaire parfaitement

une maison rurale indienne typique. L’expertise unique en R&D et

la capacité de production de Schneider Electric ont été totalement

mises à contribution afi n de développer une offre de grande qualité

à un prix abordable.

Schneider Electric et Solairedirect annoncent qu’ils prévoient

d’étendre leurs activités dans le domaine de l’énergie solaire au

Maroc, à l’occasion d’une importante visite au Maroc pour présenter

leurs projets communs dans le domaine de l’énergie solaire. Ce

déplacement permet d’avancer dans les pourparlers en vue d’un

partenariat avec plusieurs institutions marocaines notamment pour

des projets du Plan Solaire Marocain, qui prévoit la construction

d’une capacité de production électrique utilisant l’énergie solaire de

2 GW à l’horizon 2020 (14 mai 2010).

Schneider Electric et Parkeon annoncent la signature d’un accord

de collaboration pour le développement d’une offre de systèmes

de bornes de recharge du véhicule électrique incluant des

fonctionnalités de monétique et de gestion de l’énergie. L’accord

permet aux deux partenaires de soumettre des offres communes

techniques et commerciales sur des projets d’expérimentation du

véhicule électrique et de solutions de charges associées, en Europe

et en Amérique du Nord (16 juin 2010).

Schneider Electric s’engage auprès de Big C, leader de la grande

distribution au Vietnam, pour l’amélioration de la gestion de la

consommation énergétique, du fonctionnement et du confort de

10 supermarchés au Vietnam. Schneider Electric conçoit et déploie

un système de gestion de l’énergie permettant à Big C de contrôler

et d’intervenir en temps réel sur l’énergie consommée dans ses

10 magasins depuis son siège social vietnamien. Le projet inclut

des équipements de mesure ainsi qu’un service de maintenance

technique de trois ans (22 juillet 2010).

Schneider Electric devient principal partenaire IAC (Ingénierie,

Approvisionnement et Construction) pour la construction,

l’exploitation et la maintenance d’un projet d’énergie solaire

ambitieux dans la région des Pouilles (Italie) pour AES SOLE Italia.

Cette centrale photovoltaïque produira annuellement 56 GWh

(9 septembre 2010).

Schneider Electric met en œuvre une solution de gestion intelligente

du bâtiment pour l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière

(ICM), centre international de recherche situé au cœur du Groupe

Hospitalier de la Pitié-Salpêtrière à Paris (24 septembre 2010).

Page 15: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 13

2010 EN BREF

IBM et Schneider Electric annoncent une nouvelle solution

de gestion intelligente des bâtiments, destinée à améliorer la

performance énergétique des immeubles tertiaires. En mettant

en commun leur expertise, IBM et Schneider Electric aident les

entreprises à réduire jusqu’à 30 % leurs charges d’exploitation liées

à l’énergie et à atteindre ainsi leurs objectifs environnementaux, via

des pratiques actives de gestion de l’énergie. La nouvelle solution

d’IBM et Schneider Electric offre également une possibilité de

connexion à la “smart grid” (réseau intelligent) pour la gestion de

charge des utilités (accès, éclairage, climatisation et chauffage)

(1er octobre 2010).

Schneider Electric livre des bornes de charge universelle pour

véhicules électriques afi n d’équiper le réseau expérimental de

stations-service Plug to Drive de Total Belgium. Le Groupe réalise

une solution de recharge complète et universelle, proposant au

consommateur de disposer de toutes les options de la charge

normale à la charge rapide et ce pour n’importe quel type de

véhicule (18 octobre 2010).

Gouvernance

Le 22 avril 2010, le Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA

renouvelle M. Henri Lachmann en tant que Président du Conseil

de Surveillance. Il nomme M.  Léo Apotheker Vice-Président. Le

Conseil de Surveillance renouvelle également M.  Claude Bébéar

dans ses fonctions de censeur.

Le Conseil de Surveillance nomme Mme  Dominique Sénéquier

censeur de Schneider Electric SA le 1er juillet 2010. Sa nomination

comme membre du Conseil de Surveillance sera proposée à

l’Assemblée Générale des Actionnaires 2011.

Le Conseil de Surveillance de Schneider Electric  SA, réuni le

19 octobre 2010, décide de coopter M. Anand Mahindra en tant

que membre du Conseil de Surveillance, en remplacement de

M.  James Ross qui a choisi, pour des raisons personnelles, de

démissionner de son mandat.

Collaborateurs

Schneider Electric annonce le 29  mars 2010 une augmentation

de capital réservée aux salariés adhérents au plan d’épargne

d’entreprise et une augmentation de capital réservée à des entités

constituées en faveur de salariés de Schneider Electric. Cette

opération permet de renforcer le lien existant entre le Groupe et ses

collaborateurs en leur offrant la possibilité d’être plus étroitement

associés aux éventuels développements et performances futures

du Groupe.

Le 20  novembre 2009, Schneider Electric obtient le prix spécial

“Communication avec les actionnaires salariés”, décerné par la

Fédération française des associations d’actionnaires salariés (FAS).

Cette récompense salue le dialogue privilégié et pérenne établi

avec les salariés actionnaires grâce à une communication régulière

et pédagogique auprès des collaborateurs du Groupe, en France

et à l’international.

Engagement responsable

Schneider Electric annonce le lancement du projet collaboratif

MiCST, visant à générer de l’électricité à partir d’énergie solaire via

un procédé inédit, en collaboration avec 11 partenaires français. Le

projet MiCST (MicroCentrale Solaire Thermodynamique) consiste

à imaginer et proposer une centrale solaire originale, utilisant le

rayonnement solaire pour chauffer une réserve d’énergie thermique

alimentant une machine thermodynamique couplée à un alternateur

de 10 kW. La solution devra s’adapter à tout site non raccordé au

réseau électrique (27 avril 2010).

Schneider Electric sponsorise le Solar Decathlon Europe 2010,

compétition rassemblant des étudiants de grandes universités

européennes, américaines et asiatiques, et qui les invite à

concevoir, construire et mettre en œuvre des maisons solaires à

haut rendement énergétique (14 juin 2010).

Dans le cadre de la reconstruction post-urgence d’Haïti après le

séisme ayant frappé le pays en janvier  2010, Schneider Electric

signe un accord pour l’appui à la formation professionnelle dans

les métiers du bâtiment en Haïti avec le ministère français de

l’Éducation nationale, le ministère haïtien de l’Éducation nationale et

de la Formation professionnelle, l’ONG Aide et Action et l’Université

privée de Quisqueya. L’accord prévoit la création de trois Centres

d’excellence de formation et d’un Centre de référence pédagogique

couvrant les métiers de l’électricité, du bois, du bâtiment et des

travaux publics. Ce programme permettra de former plus de

2  000  jeunes sur deux  ans ainsi que les enseignants haïtiens

(1er juillet 2010).

Schneider Electric décerne le Schneider Electric Award au projet

Solar Change de l’Université UCD Michael Smurfi t (Irlande), dans

le cadre du concours Shanghai 2010 Award “Entrepreneuriat et

Développement Durable Urbain”, organisé par HEC Paris et la

School of Economics and Management de l’Université de Tsinghua

lors de l’exposition universelle de Shanghai (21 juillet 2010).

Page 16: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC14

2010 EN BREF

Les équipes de Schneider Electric, appuyées par la Fondation du

Groupe, se mobilisent pour venir en aide aux populations sinistrées

et soutenir des associations afi n de préparer la reconstruction suite

aux pires inondations subies par le Pakistan. Schneider Electric

et sa Fondation contribuent à deux projets portés par des ONG

d’urgence  : le premier, avec l’ONG Solidarités Internationales,

pour aider au rétablissement de l’eau  ; le second, avec Aide

Médicale Internationale, pour établir des mesures sanitaires,

notamment par le soutien à un centre de traitement du choléra,

dans la zone de Sukkur (sud-est du pays), pour une population

estimée à 40 000 personnes (16 septembre 2010).

Le siège social de Schneider Electric devient le premier bâtiment

en France à obtenir la certifi cation NF  EN  16001, grâce aux

solutions d’effi cacité énergétique du Groupe. Le bâtiment obtient

également les certifi cations ISO  14001 et HQE Exploitation

(22 septembre 2010).

Schneider Electric devient partenaire de la Chaire “Social

Business/Entreprise et Pauvreté” d’HEC Paris. Par son

travail de recherche et de formation, la Chaire doit favoriser le

développement d’un cercle vertueux faisant converger activité,

innovation et responsabilité au profi t de ceux qui en ont le plus

besoin (7 décembre 2010).

Page 17: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

1 L’entreprise, sa stratégie, ses marchés, ses activités

1. Spécialiste mondial de la gestion de l’énergie 16

2. Leader dans une industrie d’avenir 20

3. Innovation et R&D au service de la croissance 29

4. Simplicité et efficacité de l’organisation 34

5. Facteurs de risques 37

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 15

Page 18: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 SPÉCIALISTE MONDIAL DE LA GESTION DE L’ÉNERGIE

> 1. Spécialiste mondial de la gestion de l’énergie

Schneider Electric propose des produits et des solutions intégrées afi n de rendre l’énergie sûre, fi able, effi cace,

productive et verte.

Spécialiste mondial de la gestion de l’énergie, présent dans plus de 100 pays, le Groupe bénéfi cie d’une position

de leader sur les marchés des Régies et Infrastructures, des Industries et Constructeurs de machines, des Bâtiments

non résidentiels, des Centres de données et Réseaux ainsi que du Résidentiel.

1. 1 L’efficacité énergétique, enjeu planétaire

Avec le développement économique et l’augmentation de la

population mondiale, les besoins en énergie explosent, les émissions

de CO2 aussi.

Aujourd’hui, sur les 6 milliards d’habitants de la planète, 2 milliards

ont accès à des infrastructures énergétiques convenables et

2 milliards accéderont au statut de classe moyenne dans une dizaine

d’années, mais 1,4 milliard de personnes, c’est-à-dire 300 millions

de foyers, n’ont toujours pas accès à l’électricité. Par ailleurs, la

planète pourrait compter 2 milliards d’habitants supplémentaires d’ici

2030. L’augmentation de la demande mondiale d’énergie semble

donc inéluctable.

Dans le même temps, les sources d’énergie renouvelables

restent encore insuffi santes et le mix énergétique ne devrait pas

fondamentalement évoluer dans les 25 prochaines années : à moins

de transformations et d’accélérations radicales, près des deux tiers

de l’énergie continueront à être produits à partir du charbon et des

hydrocarbures.

À l’horizon 2050, l’équation énergétique se résume donc ainsi : la

demande d’énergie mondiale aura doublé et, dans le même temps,

les émissions de CO2 devront être réduites de moitié au niveau

mondial pour limiter le changement climatique. Dans ces conditions,

le développement économique impose une nécessité de gestion de

l’énergie et d’effi cacité énergétique. C’est le métier de Schneider

Electric.

(Source Agence Internationale de l’Énergie – 2009)

1. 2 Vers un réseau électrique intelligent

Le réseau électrique devient intelligent, les utilisateurs ont besoin de

connectivité, de simplicité et de sécurité.

Du téléphone mobile à l’Internet et à la domotique, les technologies

permettent une communication de plus en plus simple et rapide.

Cette tendance à la connectivité va croissante partout dans le

monde. Mais quelle que soit la technicité des produits et solutions,

les utilisateurs veulent que leur mise en œuvre, leur utilisation et

leur maintenance soient les plus simples possible. Ils exigent

également l’accès à une énergie fi able et sûre qui leur garantisse

un fonctionnement optimisé de leurs installations, infrastructures ou

équipements.

Un nouveau réseau électrique émerge, plus “intelligent”, la “smart

grid”. Le réseau classique, simple et linéaire, avec une production

d’énergie centralisée et des consommateurs passifs, est en train

de muter vers un modèle beaucoup plus complexe, interconnecté

et actif.

Avec les énergies renouvelables, chaque consommateur peut

produire sa propre énergie mais il faut désormais connecter des

sources variées et irrégulières au réseau central.

La demand-response rend l’énergie visible et offre à chacun la

possibilité d’agir sur sa consommation.

Les véhicules électriques révolutionnent la perception de la

mobilité, à la fois pour l’accès à l’énergie, son utilisation et son

stockage.

La gestion du réseau en temps réel permet d’anticiper la

consommation et d’adapter l’offre en conséquence.

Pour répondre aux impératifs réglementaires, environnementaux et

bien entendu de rentabilité, l’énergie doit être sûre, fi able, effi cace,

productive et verte. Cela passe surtout par l’intégration : c’est

l’ensemble du système, et non pas chacune de ses composantes

isolées, qui doit être pris en compte. L’ère de la gestion intelligente

de l’énergie s’ouvre et Schneider Electric dispose de la vision, des

offres appropriées et de la volonté nécessaires pour être un acteur

majeur de cette révolution énergétique.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC16

Page 19: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

SPÉCIALISTE MONDIAL DE LA GESTION DE L’ÉNERGIE

1. 3 L’émergence de nouvelles économies

Le centre de gravité du monde change, les opportunités de

croissance se déplacent.

De nouvelles économies remettent en cause la suprématie des pays

matures, à l’image de la Chine, qui s’est hissée au rang de deuxième

économie mondiale en 2010.

Avec la globalisation des économies et des échanges, la façon

de commercer, de concevoir le développement économique, de

collaborer avec les différents acteurs a intensément changé au cours

des deux dernières décennies. Il ne s’agit plus seulement d’exporter

de la technologie ; il faut savoir innover pour répondre aux besoins

de chaque marché. La présence de Schneider Electric dans plus

de 100 pays de même que sa nouvelle organisation constituent

des atouts prépondérants pour faire face à ces nouveaux enjeux.

1. 4 Une entreprise tournée vers la croissance

De l’acier à l’électricité puis à la gestion de l’énergie, l’entreprise

créée il y a 175 ans a connu d’importantes mutations de son activité

afi n de se positionner sur les meilleurs relais de croissance.

1836–1980 : la PME familiale devient un acteur prépondérant1836: Adolphe et Joseph-Eugène Schneider reprennent des

fonderies au Creusot et créent, deux ans plus tard, Schneider & Cie.

L’entreprise connaît un développement continu dans la mécanique

lourde, les équipements de transport et devient un conglomérat très

diversifi é.

1975 : Merlin Gerin, l’un des premiers fabricants français de matériel

de distribution électrique, intègre le Groupe, déjà présent dans le

secteur de l’électricité depuis la fi n du XIXe siècle.

1981–2001 : le Groupe se recentre sur les métiers de l’électricité1988 : prise de contrôle de l’entreprise française Telemecanique,

pionnière de la commande à distance des moteurs électriques.

1991: acquisition majeure aux États-Unis avec le rachat de Square D,

numéro 1 nord-américain du matériel électrique (1,65 milliard de

dollars de chiffre d’affaires).

1997 : vente de la Société de bâtiment et de travaux publics Spie

Batignolles. Le Groupe achève ainsi son recentrage sur les métiers

de l’électricité.

1999 : la dénomination Schneider Electric consacre la nouvelle

orientation du Groupe et marque plus clairement son expertise dans

le domaine de l’électricité.

• Acquisition de Lexel, numéro  2 européen des systèmes

d’installation et contrôle.

2000  : acquisition de Crouzet Automatismes, leader de la

commande, des petits automatismes et des capteurs adaptés, et

de Positec, leader européen du contrôle de mouvement.

• Création avec Toshiba de la société Schneider Toshiba Inverters

(STI) pour assurer le développement, la production et le marketing

de toutes les activités de variateurs de vitesse industriels des

deux partenaires. STI, dont Schneider Electric détient 60 %, est

le numéro 1 mondial des variateurs de vitesse industriels.

• Création de Schneider Electric Ventures, un fonds de capital-

risque doté de 50  millions d’euros destiné à des prises de

participations dans de jeunes entreprises innovantes dont les

technologies peuvent contribuer à enrichir l’offre du Groupe.

2001  : prise de contrôle de Legrand, leader des systèmes

d’installation et contrôle. La Commission européenne met son veto

à ce rapprochement et Schneider Electric doit céder sa participation

dans Legrand. La décision de la Commission sera annulée par le

tribunal de première instance des Communautés européennes en

octobre 2002.

2002-2009 : la transformation stratégiqueAu tournant de la décennie 2000, Schneider Electric repense

entièrement son profi l de croissance avec un triple objectif :

• assurer une exposition plus équilibrée aux marchés fi naux ;

• enrichir son portefeuille d’activités historiques (distribution

électrique, automatismes et contrôle industriel) ; et

• anticiper le futur énergétique des entreprises et des particuliers.

Une nouvelle dimensionLe Groupe double sa taille entre 2002 et 2008, à la fois par croissance

organique et en réalisant de nombreuses acquisitions. Son chiffre

d’affaires bondit de 9 milliards d’euros en 2002 à 18,3 milliards

d’euros en 2008 pour une croissance annuelle moyenne de 12 %.

Son effectif passe de 70 000 à 114 000 collaborateurs sur la même

période. Son modèle d’entreprise peu intégré lui permet d’être réactif

et en phase avec les mutations économiques et environnementales.

2003 : grâce à plusieurs acquisitions, et notamment TAC, Schneider

Electric devient un acteur majeur dans les automatismes du bâtiment.

2007 : le Groupe devient le leader mondial de l’énergie sécurisée

avec l’acquisition d’APC et le numéro 1 mondial des systèmes de

vidéosurveillance grâce à l’intégration de Pelco.

2009 : les acquisitions de Conzerv, leader reconnu sur le marché

indien de l’efficacité énergétique, et de Microsol Technologia,

spécialiste brésilien des onduleurs, améliorent l’exposition du

Groupe aux nouvelles économies comme aux marchés porteurs de

l’effi cacité énergétique et de l’énergie sécurisée.

L’accompagnement du changement :2001-2008  : les programmes d’entreprise NEW2004 puis

new² à partir de 2005, visent à accompagner le changement et

formalisent des objectifs cohérents et coordonnés à l’ensemble des

collaborateurs.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 17

Page 20: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 SPÉCIALISTE MONDIAL DE LA GESTION DE L’ÉNERGIE

Début 2009 : un nouveau programme d’entreprise, intitulé One,

soutient la stratégie de Schneider Electric. Héritier de new², One

conserve pour fondamentaux la satisfaction clients (Client priorité 1

– Customer 1) et le développement des collaborateurs (1 équipe –

1 Team). Il lance également des initiatives stratégiques pour renforcer

le leadership de Schneider Electric sur son marché :

• devenir un fournisseur de solutions (1 fournisseur de solutions –

1 Solution Provider) ;

• donner la priorité aux nouvelles économies (1 leader dans les

nouvelles économies – 1 Leader in New Economies) ;

• tout en simplifi ant ses processus afi n d’agir comme un seul et

même groupe (1 entreprise – 1 Company).

Une approche éco-citoyenne :Schneider Electric se mobilise pour réduire l’empreinte de ses

activités sur l’environnement, rendre l’énergie sûre, fi able, durable

et accessible à tous en optimisant son utilisation.

2002 : le Groupe affi rme son engagement responsable en créant une

Direction du Développement Durable, aujourd’hui partie intégrante

de la Direction Générale Stratégie & Innovation.

2005 : un baromètre trimestriel, “Planète et Société”, est créé afi n de

mesurer et rendre compte des performances du Groupe en matière

de développement durable. Schneider Electric est la première

entreprise industrielle à signer le Pacte écologique de Nicolas Hulot

et la sixième entreprise mondiale à rejoindre le Clinton Climate

Initiative (CCI).

2010 : vers de nouvelles opportunités de croissanceAvec le programme d’entreprise One, le Groupe poursuit sa

transformation pour mieux tirer profi t de ses leviers de croissance :

• capturer une plus grande part de la chaîne de valeur en apportant

des solutions simples et intégrées à ses clients ;

• bénéfi cier, à la fois du côté de la demande et de l’offre, des

opportunités du réseau intelligent ;

• accélérer sa croissance rentable dans les nouvelles économies.

De nouvelles acquisitions viennent renforcer le portefeuille du GroupeAnnoncé fin novembre 2009, le projet d’acquisition d’Areva

Distribution, visant à hisser Schneider Electric au niveau des

leaders mondiaux de la moyenne tension et des automatismes de

la distribution électrique, se conclut avec succès en juin 2010. La

moyenne tension de Schneider Electric est ainsi renforcée par les

activités de distribution d’Areva T&D pour créer une nouvelle activité :

Energy.

Janvier 2010 : acquisition de Cimac, leader de l’intégration de

systèmes industriels dans la région du Golfe persique.

Mars 2010  : acquisition en Inde des actifs de l’activité

Intégration de systèmes de sécurité éléctronique de

Zicom Electronic  Security  Systems  Ltd.

Avril 2010 : acquisition de SCADAgroup (Australie), acteur majeur

des solutions et technologies de télémétrie sur les segments de

l’eau, du pétrole et du gaz.

Octobre 2010 : accord portant sur le rachat de 50 % d’Electroshield

– TM Samara. Schneider Electric renforce ainsi sa position en

moyenne tension et sa présence en Russie.

Novembre 2010 : acquisition de la société italienne Unifl air SpA

spécialisée dans le domaine du refroidissement de précision.

Décembre 2010 : acquisition de deux sociétés françaises pionnières

dans les logiciels de gestion des bâtiments : Vizelia, fournisseur de

logiciels pour le suivi en temps réel de la consommation énergétique

des bâtiments, et D5X, spécialiste des solutions pour optimiser

l’utilisation des espaces commerciaux.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC18

Page 21: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

SPÉCIALISTE MONDIAL DE LA GESTION DE L’ÉNERGIE

One, le programme d’entreprise de Schneider ElectricPour mettre en œuvre sa stratégie de croissance, Schneider Electric a mis en place un programme d’entreprise, baptisé One, couvrant la période 2009-2011.

La vocation d’un programme d’entreprise est multiple : inscrire l’entité dans un contexte économique, social, culturel et environnemental, définir des objectifs de transformation en ligne avec la stratégie, réunir les moyens adéquats pour les atteindre, impulser une dynamique d’action tant en interne qu’en externe.

Trois transformations

Client : priorité 1

1 équipe

fournisseur de solutions

leader dans les nouvelles économies

entreprise

1

1

1

Deux fondamentaux

Schneider Electric s’appuie sur deux fondamentaux qui sont les piliers

de la transformation stratégique du Groupe :

• Client priorité 1 (Customer 1)  : focalisation sur le client,

développement de la satisfaction client ;

• 1  équipe  (1  Team)  : focalisation sur le développement des

collaborateurs, volonté de devenir un employeur de référence et

d’accroitre la collaboration entre les différentes géographies et

activités.

Afin de toujours mieux satisfaire ses clients, Schneider Electric

articule son programme d’entreprise autour de trois priorités de

transformation :

• 1 fournisseur de solutions (1 Solution Provider) : Schneider

Electric accélère son offensive pour répondre aux besoins des

utilisateurs fi naux, avec des solutions adaptées aux impératifs

de la gestion de l’énergie, et élargir ainsi ses marchés. Le

Groupe capitalise sur son portefeuille intégré d’activités grâce à

une architecture commune (EcoStruxure) tout en adaptant son

organisation aux différents segments de clients fi naux. Cette

nouvelle organisation est décrite en détail dans le paragraphe

4.1 de ce document. Le Groupe attend pour ces opportunités

de développement (qui représentent 33  % du chiffre d’affaires

en 2010) une croissance organique moyenne à travers le cycle

équivalente au niveau du PIB plus cinq points ;

• 1 leader dans les nouvelles économies (1 Leader in New

Economies)  : Schneider Electric accroît sa présence mondiale

en renforçant son implantation dans les nouvelles économies,

vecteurs de croissance à long terme et de compétitivité en

matière de coûts. L’exposition du Groupe à ces pays d’Asie

(hors Japon), d’Amérique Latine (y compris Mexique), d’Afrique,

du Moyen-Orient et d’Europe de l’Est était déjà de 32  % du

chiffres d’affaires en 2008. Cette exposition doit croitre encore à

l’avenir, compte tenu de l’objectif que s’est fi xé le Groupe d’une

croissance organique égale au PIB plus six points pour cette partie

de son activité (37% du chiffre d’affaires en 2010). Pour répondre

aux spécifi cités de ces marchés et alimenter cette croissance,

le Groupe met l’accent sur la R&D et le marketing local. Sur le

plan industriel, Schneider Electric entend continuer à bénéfi cier

des avantages de l’approvisionnement et de la production au

niveau  local  et vise d’atteindre environ 50  % de ses coûts de

production dans ces pays (41 % en 2008) ;

• 1 entreprise (1 Company)  : la simplifi cation est un préalable à

la plupart des ambitions stratégiques du Groupe. Elle passe par

la simplifi cation des fonctions de support permettant de réaliser

des économies structurelles, avec un objectif de procéder à des

réductions des coûts des fonctions support comprenant une partie

structurelle de 600 millions d’euros et un volet d’adaptation à la

crise pouvant aller jusqu’à 400 millions d’euros. Les principales

initiatives de simplifi cation des coûts de fonction support sont  :

l’optimisation des fonctions Finance et Ressources Humaines

(harmonisation des pratiques, déploiement de centres de service

partagés pour toutes les activités transactionnelles et pour les

ressources d’expertise), l’effi cacité des fonctions commerciales

(optimisation des processus, accroissement de la productivité des

équipes sur le terrain), la simplifi cation du marketing (élimination

des doublons entre les activités et les géographies), la réduction

des entités légales.

La simplifi cation passe également par la productivité industrielle,

en capitalisant sur la solide expérience du Groupe en la matière

pour améliorer la productivité de sa chaîne d’approvisionnement,

afi n de dégager des économies cumulées brutes de 600 millions

d’euros sur trois ans. Les principales initiatives de productivité

industrielle sont  : les achats et notamment la concentration des

fournisseurs (objectif de concentrer 70 % des achats sur 1 000

à 1 200 fournisseurs, à comparer à un niveau de 39 % en 2008),

la poursuite du rééquilibrage des coûts de production (objectif de

50 % pour les pays à bas coûts en 2011) et les économies de

chaine logistique (réduction du nombre de références de 800 000

en 2008 à 400 000 en 2011, réduction de 140 à 80 du nombre de

centres logistiques).

L’objectif du programme d’entreprise 2009-2011 est ainsi de porter :

• le potentiel de croissance organique du Groupe au niveau du PIB

mondial plus trois points, en moyenne, sur un cycle d’activité

normal,

• le potentiel de marge EBITA du Groupe entre 13 % et 16 %,

également dans un cycle d’activité normal.(1)

Le Groupe entend ainsi se mettre en position de rester à un niveau

au moins égal à 13% en cas de creux de cycle normal et d’atteindre

le niveau de 16% en haut de cycle normal. En 2010, et sur une base

pro-forma incluant les activités Distribution d’Areva sur une année

pleine, la marge EBITA du Groupe a atteint 14,5 %.

A l’occasion de sa Journée Investisseurs organisée le 17 novembre

2010, Schneider Electric a annoncé que cet objectif de marge

EBITA compris entre 13% et 16% est maintenu, même après prise

en compte de l’impact de consolidation d’Areva Distribution, grâce

notamment au potentiel de synergies attendu.

(1)  Schneider Electric défi nit un cycle d’activité normal comme une période incluant un ralentissement et une expansion, voire une période intermédiaire.

Cette notion répond aux besoins des investisseurs d’estimer le potentiel à long terme du Groupe, à travers un cycle. La durée d’un cycle économique

est bien entendu variable et non prévisible. On peut considérer que le dernier cycle économique a commencé avec la récession de 2000-2001 et s’est

achevé en 2007-2008, soit une durée d’environ sept ans. Le cycle actuel a commencé en 2009, marqué par une crise dont la sévérité est reconnue

comme exceptionnelle tant par son ampleur que par son étendue géographique. Ainsi Schneider Electric exclut l’année 2009 de sa notion de cycle

d’activité normal pour la mesure de son potentiel de croissance et de marge EBITA. L’année 2010 a à cet égard marqué un retour à une cyclicité plus

traditionnelle.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 19

Page 22: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 LEADER DANS UNE INDUSTRIE D’AVENIR

> 2. Leader dans une industrie d’avenir

Schneider Electric est aujourd’hui idéalement positionné pour saisir les opportunités de croissance liées aux enjeux

énergétiques de la planète et au développement des nouvelles économies.

Le Groupe réussit sa transformation et bénéfi cie d’importants leviers de croissance. Les activités dans lesquelles

il occupe une place de numéro 1 ou numéro 2 mondial représentent 90 % de son chiffre d’affaires en 2010, contre

50 % en 2000.

Aujourd’hui, Schneider Electric opère sur cinq grands marchés – des Régies et Infrastructures, des Industries et

Constructeurs de machines, des Bâtiments non résidentiels, des Centres de données et Réseaux ainsi que du

Résidentiel. Le Groupe est également présent sur tous les continents avec une offre compétitive et adaptée aux

besoins de chaque marché.

2. 1 Aider nos clients à tirer le meilleur de l’énergie

Au fil de sa transformation, Schneider Electric a renforcé son

portefeuille de produits, de services et de solutions afi n de proposer

une offre globale de gestion de l’énergie et aider ses clients,

entreprises ou particuliers, à rendre leur énergie à la fois :

• sûre, en protégeant les personnes et les biens ;

• fiable, en garantissant un courant ultra-sécurisé, ultra-pur et

ininterrompu pour des applications sensibles ;

• efficace, en proposant des solutions d’effi cacité énergétique et la

capacité à mettre en œuvre des installations présentant le meilleur

compromis entre investissement initial et coût d’exploitation ;

• productive, en généralisant automatismes et connectivité et

en proposant des services tout au long du cycle de vie des

installations ;

• verte, en proposant des solutions innovantes pour les énergies

renouvelables et des produits et systèmes éco-conçus.

Le développement des réseaux électriques intelligents (la

“smart grid”) ouvre au Groupe de nouvelles opportunités en matière

de gestion du réseau en temps réel, de gestion interactive de la

consommation d’énergie, d’intégration et de connexion des énergies

renouvelables au réseau et de raccordement du véhicule électrique

au réseau.

2. 2 Saisir les opportunités de croissance sur cinq marchés porteurs

Schneider Electric est bien positionné sur cinq grands marchés

prometteurs :

• Régies et Infrastructures ;

• Industries et Constructeurs de machines ;

• Bâtiments non résidentiels ;

• Centres de données et Réseaux ;

• Résidentiel.

Les réponses à leurs enjeux énergétiques sont autant de leviers

de croissance pour le Groupe.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC20

Page 23: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

LEADER DANS UNE INDUSTRIE D’AVENIR

R é g i e s   e t   I n f r a s t r u c t u r e s   : g a r a n t i r l a disponibilité, la sûreté et les coûts d’exploitationSur ce marché, les principaux clients de Schneider Electric sont

les opérateurs d’énergie, les exploitants d’usines de traitement

des eaux, les infrastructures pétrolières et gazières, la marine et les

investisseurs publics.

Les enjeux mondiaux auxquels ils sont confrontés offrent des

perspectives de croissance pérennes pour Schneider Electric  :

croissance démographique et économique, développement des

énergies renouvelables, dérégulation des marchés énergétiques,

besoins accrus de sécurité, externalisation de services…

Les solutions, produits et services du Groupe couvrent :

• la transformation et la distribution électrique ;

• la mesure et le contrôle de la consommation et de la qualité de

l’énergie ;

• la gestion des utilités (accès, éclairage, climatisation et

chauffage…) ;

• le contrôle et la supervision des processus ;

• la gestion décentralisée d’un ou plusieurs sites ;

• l’énergie sécurisée ;

• les systèmes de prépaiement facilitant l’accès à l’électricité des

consommateurs les plus défavorisés ;

• la mise en place et la gestion des réseaux électriques intelligents.

Industries et Constructeurs de machines : renforcer la productivité, la flexibilité, la sécurité et la  traçabilitéSchneider Electric s’adresse à l’ensemble des acteurs du secteur

(traitement de l’eau et des déchets, mines, cimenteries, manutention,

emballage). Ses clients sont à la fois les utilisateurs fi naux et les

professionnels, bureaux d’ingénierie, intégrateurs de systèmes,

constructeurs de machines, grandes industries, tableautiers,

distributeurs de matériel électrique.

L’effi cacité énergétique est au cœur des enjeux de l’industrie, à la fois

pour réduire les coûts de production, se mettre en conformité avec

de nouvelles réglementations ou s’adapter aux capacités limitées de

génération d’énergie. De plus, la demande croissante de matières

premières et d’infrastructures industrielles dans les nouvelles

économies et la modernisation nécessaire des infrastructures

industrielles dans les économies matures créent des opportunités

importantes pour nos clients.

Le Groupe travaille en étroite collaboration avec ses clients pour

connaître parfaitement leurs besoins en matière de gestion de

l’énergie et contribuer à renforcer la productivité, la fl exibilité, la

sécurité de leurs processus et de leurs installations. Ses solutions,

produits et services couvrent :

• l’automatisation des processus ;

• le contrôle et la supervision des machines ;

• la transformation et la distribution électrique ;

• la mesure et le contrôle de la consommation et de la qualité de

l’énergie ;

• la gestion des utilités (accès, éclairage, climatisation et

chauffage…) ;

• la gestion décentralisée d’un ou plusieurs sites ;

• l’énergie sécurisée.

Bâtiments non résidentiels : réduire les coûts d’investissement et d’exploitation, améliorer le  confort et la sécuritéLe marché des bâtiments non résidentiels comprend l’ensemble

des sites tertiaires, publics, commerciaux et industriels : bureaux,

hôtels, hôpitaux, centres commerciaux, bâtiments industriels,

écoles, équipements sportifs et culturels. Ce secteur est fortement

concerné par les impératifs d’économie d’énergie et de réduction

des émissions de CO2. Il doit aussi répondre aux attentes des

utilisateurs en matière de confort, de sécurité et de communication

comme aux exigences des propriétaires et gestionnaires qui veulent

réduire les coûts d’investissement, optimiser la maintenance et les

coûts d’exploitation, gérer simultanément leurs différents sites en

télégestion (via Internet, par exemple).

Schneider Electric s’adresse aux promoteurs, bureaux d’études,

intégrateurs de systèmes, installateurs-tableautiers, distributeurs de

matériel électrique, sociétés d’exploitation et clients fi naux.

Les solutions, produits et services du Groupe couvrent :

• la transformation et la distribution électrique ;

• la gestion des utilités (accès, éclairage, climatisation et

chauffage…) ;

• les échanges de données (Voix-Données-Images, radio) ;

• la mesure et le contrôle de la consommation et de la qualité de

l’énergie ;

• la gestion décentralisée d’un ou plusieurs sites ;

• l’énergie sécurisée.

Les offres de Schneider Electric sont adaptées aux normes et aux

usages locaux et sont disponibles partout dans le monde. Elles

intègrent des produits compatibles entre eux, faciles à installer et

à exploiter.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 21

Page 24: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 LEADER DANS UNE INDUSTRIE D’AVENIR

Centres de données et Réseaux : garantir fiabilité, disponibilité et efficacitéLes centres de données – c’est-à-dire les sites regroupant des

serveurs informatiques dans des salles sécurisées et climatisées –

traitent et stockent des milliards d’informations numérisées. Centres

névralgiques des PME-PMI, des entreprises multinationales comme

des administrations, ils représentent un marché à forte croissance

du fait de la numérisation généralisée de toutes les activités sociales,

professionnelles et personnelles. La densifi cation des centres de

données informatiques entraîne une augmentation importante de la

consommation d’électricité destinée au fonctionnement des serveurs

et à leur refroidissement ; le coût de l’énergie nécessaire pour refroidir

les salles de serveurs va bientôt dépasser celui des équipements.

Grâce aux solutions d’APC by Schneider Electric, le Groupe

dispose d’une offre unique au monde pour répondre aux impératifs

d’effi cacité énergétique des centres de données et réseaux. Ses

solutions, produits et services couvrent :

• la distribution électrique ;

• la gestion et le contrôle de l’énergie ;

• la conception de l’architecture, l’audit d’installation ;

• le système de l’énergie sécurisée avec des onduleurs,

générateurs… ;

• le refroidissement avec un système unique de confi nement de

l’air chaud ;

• la supervision et l’analyse des données en ligne ;

• la formation ;

• la maintenance ;

• la surveillance et la sécurité.

La position de leadership mondial de Schneider Electric s’appuie sur

son avance technologique qui lui permet de garantir une réduction

jusqu’à 30 % des consommations. Ce gain énergétique génère

une économie substantielle sur le coût de fonctionnement, pouvant

atteindre chaque année plusieurs millions d’euros et correspondant

à des milliers de tonnes de CO2 non rejetées dans l’atmosphère.

Résidentiel : mettre la technologie à portée de tous et faciliter l’accès à tous les moyens de communicationSur ce marché, les principaux clients de Schneider Electric sont

les architectes, maîtres d’ouvrage, constructeurs de logements,

artisans, distributeurs de matériel électrique, grandes surfaces de

bricolage et clients fi naux.

Le marché du logement individuel et collectif se caractérise par

une grande diversité de normes et de fortes spécifi cités locales.

Mais les besoins de confort, de sécurité et d’économie d’énergie

sont prédominants, au point que la rénovation et l’amélioration

énergétique des logements représentent aujourd’hui près de la

moitié du marché.

Les solutions, produits et services du Groupe couvrent :

• la distribution électrique ;

• la domotique (supervision, mesure et contrôle de l’énergie,

contrôle de l’éclairage, du chauffage et de la climatisation…) ;

• les réseaux Voix-Données-Images ;

• l’énergie sécurisée ;

• la surveillance et la sécurité.

Les solutions Schneider Electric sont faciles à mettre en œuvre,

évolutives, esthétiques et contribuent au confort et à la sécurité des

logements tout en facilitant les communications.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC22

Page 25: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

LEADER DANS UNE INDUSTRIE D’AVENIR

2. 3 Être leader dans nos cinq activités

Pour devenir le leader mondial incontesté de la gestion de l’énergie

à l’horizon 2011, Schneider Electric s’appuie sur un portefeuille large

et cohérent d’activités lui permettant de satisfaire les attentes de ses

clients grâce à des produits innovants, des solutions intégrées et

intelligentes et toujours plus de services.

L’offre du Groupe s’organise depuis janvier 2011 en cinq activités

qui répondent à des besoins précis chez ses clients :

• l’activité Power concerne tous les marchés pour la basse

tension, les systèmes d’installation et de contrôle ainsi que les

énergies renouvelables : tableaux électriques, équipements Voix-

Données-Images, appareillage, disjoncteurs à air… ;

• l’activité Energy, spécialiste de la moyenne tension, s’adresse

plus particulièrement aux infrastructures, régies et bâtiments

industriels ou tertiaires  : disjoncteurs, condensateurs moyenne

tension/basse tension, transformateurs, cellules moyenne

tension, systèmes de gestion de distribution SCADA (Supervision

Control And Data Acquisition)… ;

• l’activité Buildings contribue à l’effi cacité énergétique des

bâtiments tertiaires ou industriels grâce aux automatismes et

systèmes de sécurité : régulateurs programmables, systèmes de

gestion technique du bâtiment, capteurs caméras, équipements

de supervision de la sécurité… ;

• l’activité Industry propose une offre complète d’automatismes

industriels et de contrôle  : terminaux avancés IHM (Interface

homme-machine), alimentation, boutons poussoirs et

signalisation, contrôle de température optimale, capteurs

adaptés… ;

• l’activité IT est le spécialiste de l’énergie sécurisée pour

les centres de données  : onduleurs mono-phasés et tri-

phasés, baies, contrôle d’alimentation réseau, systèmes de

refroidissement InRow…

Le Groupe bénéficie ainsi de multiples leviers de croissance,

liés au besoin d’effi cacité énergétique dans le monde entier, au

développement des réseaux électriques intelligents et à la montée

en puissance rapide des nouvelles économies.

L’activité Power

Numéro 1 mondial en basse tension

Numéro 2 mondial des systèmes d’installation et de contrôleCette activité est la colonne vertébrale de tous les métiers du

Groupe : ses produits peuvent se retrouver dans la quasi-totalité des

solutions complètes proposées par les autres activités du Groupe

à leurs clients, notamment sur les marchés du bâtiment (résidentiel

et non résidentiel).

Pour les bâtiments industriels, tertiaires et résidentiels, Power

propose une très large gamme de disjoncteurs, transformateurs et

canalisations électriques.

Pour le marché résidentiel, l’offre est constituée d’équipements

de gestion de l’éclairage et du chauffage (prises, interrupteurs,

variateurs, thermostats…), de systèmes de contrôle des portes,

portails et volets roulants, de systèmes de surveillance, d’alarme

incendie et intrusion et de réseaux Voix-Données-Images permettant

d’apporter dans chaque pièce le téléphone, la télévision et l’Internet.

L’activité Power dispose de multiples leviers de croissance  :

développement de l’effi cacité énergétique, stimulée par les nouvelles

exigences réglementaires et par le renchérissement de l’énergie,

opportunités liées à l’émergence de la “smart grid”, besoins

énergétiques considérables des nouvelles économies, croissance

des énergies renouvelables, déploiement des véhicules électriques

et de leurs bornes de recharge…

L’activité Energy

Numéro 1 mondial en moyenne tensionEn novembre 2009, Schneider Electric et Alstom ont annoncé leur

projet d’acquisition d’Areva T&D, prévoyant le transfert à Alstom des

activités liées à la transmission et le transfert à Schneider Electric des

activités liées à la distribution. Finalisée en juin 2010, cette acquisition

permet à Schneider Electric de compléter le catalogue de son offre

moyenne tension et notamment de renforcer sa position dans les

automatismes de réseaux moyenne tension destinés principalement

aux clients électro-intensifs et aux régies électriques.

Par ailleurs, l’accord conclu en octobre 2010 pour le rachat de 50 %

d’Electroshield-TM Samara renforce encore la position de Schneider

Electric sur la moyenne tension, ainsi que sa présence en Russie.

Les leviers de croissance de cette nouvelle activité Energy résident

essentiellement dans le développement de la “smart grid”, dans la

croissance des besoins énergétiques des nouvelles économies, qui

représentent déjà 45 % du chiffre d’affaires de l’activité, et dans la

nécessité de moderniser les réseaux électriques dans les économies

matures.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 23

Page 26: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 LEADER DANS UNE INDUSTRIE D’AVENIR

L’activité Industry

Numéro 2 mondial en automatismes et contrôle industriel

Numéro 1 dans la technologie de pointe des gyromètres en quartzGrâce à une politique active de partenariats et d’acquisitions,

Schneider Electric n’a cessé de renforcer son offre dans le domaine

des automatismes et du contrôle.

Pour ses clients industriels et pour les constructeurs de machines

(Original Equipment Manufacturers ou OEMs), Schneider Electric

propose des automates programmables et des plates-formes

d’automatismes, des logiciels spécialisés de paramétrage, de

programmation et d’aide à l’exploitation et à la supervision,

ainsi qu’une large gamme de produits destinés à commander

les équipements industriels  : contacteurs, relais thermiques,

disjoncteurs-moteurs, variateurs de vitesse, commandes de

mouvement, capteurs-détecteurs, unités de commande, terminaux

d’exploitation.

L’acquisition de SCADAgroup en avril 2010 a permis de compléter

l’offre du Groupe dans le domaine des solutions et technologies de

télémétries pour les segments de l’eau, du pétrole et du gaz.

Enfi n, les capteurs adaptés qui constituaient la division CST (Custom

Sensors & Technologies) ont rejoint l’activité Industry début 2011,

lui apportant la plus large gamme de capteurs du marché, avec

notamment un leadership mondial sur les capteurs à vitesse

angulaire, les capteurs de position et les capteurs de pression

destinés aux marchés de l’automobile, de l’aéronautique et de

l’industrie.

L’activité Industry dispose d’importants leviers de croissance pour

aider ses clients à faire face à l’augmentation du coût de l’énergie, à

l’évolution des réglementations environnementales, à l’avènement de

la “smart grid” et aux besoins croissants des nouvelles économies.

L’activité IT

Numéro 1 mondial de l’énergie sécuriséeUn nombre croissant de secteurs d’activité, notamment ceux

liés aux technologies de l’information et à la fi nance, exigent de

disposer à tout moment d’une énergie électrique fi able et de qualité

irréprochable.

En combinant l’offre d’American Power Conversion (APC), acquise

en 2007, avec celle de MGE UPS Systems déjà présente dans le

Groupe depuis 2004, Schneider Electric a pu prendre la première

place mondiale sur ce marché porteur. Le Groupe offre un portefeuille

inégalé : produits, solutions et services, couverture géographique et

canaux de distribution, et d’innovation.

Par ailleurs, l’acquisition en 2009 de Microsol Tecnologia, spécialiste

brésilien des onduleurs, a fait de Schneider Electric le principal acteur

sur le marché brésilien de l’énergie sécurisée. Enfi n, l’acquisition

en 2010 de la société italienne Unifl air SpA dote le Groupe d’une

gamme élargie de systèmes de refroidissement de précision destinés

principalement aux centres de données et aux applications de

télécommunications.

L’activité IT bénéfi cie de leviers de croissance spécifi ques avec la

généralisation de la numérisation des données et les besoins accrus

en matière de disponibilité, de fl exibilité et de fi abilité de l’énergie,

particulièrement importants dans les économies matures.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC24

Page 27: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

LEADER DANS UNE INDUSTRIE D’AVENIR

2. 4 Enrichir l’offre de services et de solutions intégrées

Les servicesLes clients recherchent des solutions toujours plus efficaces

et adaptées au besoin de performance et de fiabilité de leurs

installations. La proximité est pour eux un atout majeur dans une

relation de services.

Partout dans le monde, les 6 000  experts Services de

Schneider Electric sont à l’écoute des besoins spécifi ques des

clients et, en tant que partenaires à long terme, leur proposent une

offre complète et unique de services tout au long du cycle de vie

de leur installation :

• audit et conseil  : expertise en ingénierie, audits d’installation,

audits énergétiques, solutions globales d’effi cacité

énergétique… ;

• ingénierie de solutions : gestion et mise en œuvre de projets,

modernisation de sites, projets clients sur mesure pour des

applications critiques, simulation de procédés, gestion de

l’énergie… ;

• services pour la base installée  : assistance et dépannage,

maintenance et rénovation pour une fi abilité accrue des

équipements et processus existants ;

• formation professionnelle, personnalisée ou non, dans l’un des

50 centres de formation du Groupe ou en ligne grâce à Energy

University by Schneider Electric.

La capacité d’industrialisation de Schneider Electric appliquée aux

services est pour ses clients une garantie de résultats :

• connaissance applicative et industrielle dans des secteurs en

rapide évolution ;

• services concrets et innovants intégrant des technologies de

pointe ;

• accompagnement depuis la prise en compte des besoins et

contraintes spécifi ques jusqu’à la réalisation concrète des projets.

Schneider Electric est en mesure de fournir à ses clients des services

sûrs, fi ables et effi caces pour les aider à accroître leur performance

tout au long du cycle de vie de leurs installations.

Les solutions d’efficacité énergétiqueL’effi cacité énergétique, c’est-à-dire le fait d’utiliser moins d’énergie

pour un même niveau de performance ou de service énergétique

représente le moyen le plus rapide, le plus économique et le plus

effi cace pour réduire les émissions de CO2, que ce soit pour les

gouvernements, les entreprises ou les individus. Selon l’Agence

Internationale de l’Énergie (World Energy Outlook 2010), 53 % de la

réduction des émissions de CO2 nécessaire dans les 20 prochaines

années doivent provenir d’une utilisation plus effi cace de l’énergie.

Or l’industrie, les infrastructures et les bâtiments, marchés

traditionnels de Schneider Electric, représentent à eux seuls plus de

la moitié de la consommation énergétique. Depuis 2005, Schneider

Electric se mobilise donc sur la problématique de l’efficacité

énergétique, et dispose ainsi aujourd’hui des savoir-faire, des

compétences et des technologies pour relever le défi énergétique

du XXIe siècle.

L’acquisition en 2009 de Conzerv Systems, leader sur le marché

indien de l’effi cacité énergétique pour les utilisateurs industriels et

commerciaux, a permis de renforcer sensiblement la position de

Schneider Electric sur le marché indien et de compléter l’offre du

Groupe.

Nos produits et solutions permettent de réaliser jusqu’à 30 %

d’économies d’énergie, notamment via la mise en œuvre de

L’activité Buildings

Numéro 4 mondial des automatismes du bâtiment et systèmes de vidéosurveillanceSchneider Electric est devenu en quelques années l’un des tout

premiers opérateurs mondiaux sur le marché de la gestion technique

du bâtiment.

Le Groupe propose une offre complète et innovante d’automatismes,

associée à des logiciels de conception et de supervision pour gérer

les installations techniques des bâtiments, et s’appuyant sur des

systèmes ouverts et intégrés. Ces solutions permettent d’optimiser

les installations, de les moderniser au meilleur coût, de réduire

les frais de maintenance et de consommation d’énergie. Elles

permettent également d’améliorer le confort et la sécurité, domaine

dans lequel le Groupe s’est renforcé avec l’acquisition en 2007 de

Pelco, leader mondial dans la conception, le développement et la

fabrication de systèmes de vidéosurveillance.

Les réserves de croissance sont liées à la croissance urbaine

et industrielle des nouvelles économies, à la mise aux normes

énergétiques des bâtiments existants dans les régions matures, au

développement de l’effi cacité énergétique pour tous les bâtiments,

soumis à des réglementations de plus en plus exigeantes, ainsi qu’au

rôle important qu’ils seront amenés à jouer dans la “smart grid”.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 25

Page 28: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 LEADER DANS UNE INDUSTRIE D’AVENIR

l’efficacité énergétique active  : audit énergétique et mesure

(pour établir un état des lieux, qualifier et évaluer le potentiel

d’économie), maîtrise des fondamentaux (déploiement d’appareils

basse consommation, maîtrise et fi abilité du courant électrique),

automatisation (solutions pour gérer les utilités du bâtiment, la

consommation d’électricité, les moteurs et l’éclairage), contrôle

(surveillance et conseil) – et mesure à nouveau.

Ce document contient des informations sur les activités

et les positions concurrentielles de Schneider Electric en

2010. À la connaissance de Schneider Electric, il n’existe

aucun rapport exhaustif sur les produits et systèmes

pour la distribution électrique, les automatismes et

contrôle. Schneider Electric réunit donc des données

sur ses activités par l’intermédiaire de contacts formels

et informels avec les professionnels de l’industrie et

notamment avec les associations professionnelles.

Schneider Electric estime sa position sur ses marchés

sur la base de ces informations et du chiffre d’affaires

réalisé dans les activités concernées.

2. 5 Au plus près de chaque marché

> UNE SEULE MARQUE POUR DES PRODUITS ADAPTÉS AUX NORMES LOCALES

La simplifi cation est l’un des objectifs majeurs du

programme d’entreprise One. Pour renforcer sa visibilité

et répondre à la demande de ses clients et partenaires,

Schneider Electric a lancé un ambitieux programme

de convergence de ses marques visant à passer de

120 marques en 2009 à 10 marques à horizon 2011.

Schneider Electric devient ainsi la marque du spécialiste

mondial en gestion de l’énergie.

Schneider Electric a choisi de multiplier les accès à ses différents

marchés et une grande partie de ses ventes s’effectue par des

intermédiaires tels que les distributeurs, les intégrateurs, les

installateurs et les prescripteurs, qui apportent leur propre valeur

ajoutée et leur savoir-faire.

Priorité à la qualité des relations et à la satisfaction des clientsSchneider Electric place la satisfaction de ses clients au cœur de sa

stratégie de croissance. Ainsi, toute relation avec Schneider Electric

doit être pour le client - quel qu’il soit et où qu’il soit - une expérience

positive et satisfaisante en termes d’accueil, d’écoute et de réponse

à ses besoins. Ce parti pris constitue un facteur de différenciation

important. Dans tous les pays des enquêtes mesurent régulièrement

le taux de satisfaction des clients et des programmes de formation

sont mis en œuvre pour les équipes.

Le Groupe met également à la disposition de ses clients des

prestations de diagnostic et d’assistance technique en ligne et de

nombreux services sur Internet (catalogue électronique mondial,

logiciels téléchargeables, formations).

Les distributeurs, partenaires au quotidienLes distributeurs représentent plus de 50 % des ventes totales du

Groupe au sein d’un réseau très dense de 16 000 points de vente

dans 190 pays à travers le monde.

Les distributeurs Schneider Electric sont multiples : distributeurs

locaux, grossistes et distributeurs professionnels généralistes,

grands groupes internationaux comme Rexel, Sonepar, Graybar

et Grainger, mais aussi spécialistes de la distribution informatique

comme Tech Data ou Ingram Micro aux États-Unis. Dans le domaine

de la rénovation des bâtiments résidentiels, les produits de Schneider

Electric sont également distribués par de grandes enseignes

spécialisées comme Home Depot et Lowes aux États-Unis,

Kingfi sher au Royaume-Uni, Saint-Gobain Distribution en France.

Schneider Electric utilise également des circuits de distribution

spécialisés pour les produits très techniques comme les solutions

d’automatisme, les logiciels industriels ou les offres de contrôle

d’accès et de sécurité de la marque Pelco.

Schneider Electric aide ses distributeurs à conseiller leurs clients et

leur fait bénéfi cier de ses innovations techniques. La performance

de son réseau de distribution est renforcée par une politique de

collaboration dans les domaines de la logistique, de la formation

technique et du marketing. Les outils Internet occupent maintenant

une place prépondérante pour la vente et surtout pour l’information.

L’outil eShop permet ainsi d’adosser au site eCommerce des

distributeurs la base de données produits complète et donc d’assurer

une information à jour, performante et accessible 24 heures/24.

Un programme de développement dans le domaine des solutions

d’effi cacité énergétique a été lancé avec l’édition d’un catalogue de

solutions d’effi cacité énergétique adaptées aux différents marchés

et segments de clientèle.

Les prescripteurs, en quête de solutions efficacesFace aux exigences croissantes de confort, d’ergonomie et de

design, les prescripteurs (ingénieries, architectes et bureaux

d’études) recherchent des solutions toujours plus effi caces et mieux

intégrées pour la gestion de l’énergie, mais aussi pour le contrôle

d’accès, la sécurité et les automatismes des bâtiments.

Les prescripteurs sont donc des partenaires essentiels pour le

développement de Schneider Electric, notamment dans les marchés

porteurs des bâtiments et du résidentiel (neuf comme en rénovation,

individuel comme collectif).

Schneider Electric déploie de nombreux outils d’information et

de formation à leur intention telles que des expositions dédiées,

des guides d’installation électrique, des logiciels de conception

d’installations et des moyens de formation.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC26

Page 29: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

LEADER DANS UNE INDUSTRIE D’AVENIR

Les tableautiers et intégrateurs de systèmes, à la source des solutionsLe principal enjeu pour Schneider Electric est d’aider ces

professionnels à étendre le champ de leurs compétences en leur

apportant le meilleur niveau de service partout dans le monde.

Les tableautiers, qui sont plus de 20 000 à travers le monde,

réalisent et vendent des tableaux électriques de distribution ou de

contrôle-commande, principalement destinés aux marchés des

bâtiments, de l’énergie et des infrastructures électriques. Leurs

principaux clients sont les installateurs. Les tableautiers achètent

des appareillages de basse et moyenne tensions (disjoncteurs,

contacteurs) et, de plus en plus, des composants de tableaux

préfabriqués.

Les intégrateurs de systèmes assurent la conception, le

développement et l’accompagnement de systèmes d’automatisation

pour répondre aux besoins de leurs clients en termes de

performance, de fiabilité, de précision et d’efficacité de leurs

opérations. En assurant une couverture mondiale mais en offrant

un contact local, ils offrent à leurs clients une grande fl exibilité.

Schneider Electric a considérablement élargi son offre

d’automatisation et propose aujourd’hui aux intégrateurs de

systèmes une puissante plate-forme qui s’étend sur tout le domaine

de l’automatisation, des machines de terrain aux systèmes globaux

de suivi d’exécution de la production (MES – Manufacturing

Execution System).

L’objectif du Groupe est de développer et de renforcer ces

partenariats afin d’améliorer encore la compétitivité de ses

partenaires et de développer de nouvelles ressources communes,

notamment pour préparer avec eux l’avènement de la “smart grid”.

Les installateurs, vers une révolution dans le résidentielL’élaboration de solutions répondant précisément aux besoins

des utilisateurs fi naux s’effectue en étroite collaboration avec les

installateurs, petits artisans spécialisés ou non, grandes enseignes

spécialisées dans la mise en place d’équipements et de systèmes,

ou ensembliers.

Les installateurs apportent leur propre valeur ajoutée aux clients

fi naux, d’abord en les conseillant en amont sur le choix des solutions

les mieux adaptées à leurs besoins, puis en réalisant l’installation de

systèmes effi caces. Le principal enjeu pour Schneider Electric est

de les accompagner dans l’évolution rapide des solutions et des

technologies pour le résidentiel : systèmes de gestion de l’éclairage,

de la température, des fermetures, bornes de recharge des véhicules

électriques, énergies renouvelables.

Afi n de renforcer une relation basée sur confi ance mutuelle et valeur

ajoutée, Schneider Electric coopère activement avec les installateurs

à travers des formations techniques et du conseil.

Les constructeurs de machines et d’équipements, partenaires de la performanceDe l’emballage aux machines textiles, des ascenseurs aux

équipements de convoyage et de manutention, du levage à la

ventilation et à la climatisation, les constructeurs de machines

(Original Equipment Manufacturers ou OEMs) cherchent en

permanence à améliorer les performances de leurs équipements et

à en optimiser la maintenance.

Schneider Electric travaille en étroite collaboration avec près de

30 000 OEMs. Le Groupe mobilise son expertise et ses savoir-

faire pour être et demeurer un partenaire privilégié. Cette démarche

s’appuie notamment sur :

• une connaissance approfondie de leurs applications ;

• des centres d’excellence dédiés dont la vocation est de proposer

les solutions les plus compétitives pour les nouvelles machines

et notamment des solutions pré testées, pré développées mais

personnalisées ;

• un Customer International Support pour assurer un service

après-vente performant dans le monde entier ;

• un programme spécifi que pour les OEMs multi-sites et/ou

mondiaux afi n de renforcer leur capacité à assurer des prestations

de haut niveau à l’échelle mondiale.

Les énergéticiens, face aux défis de l’évolution des réseaux électriquesLes producteurs et distributeurs d’électricité sont environ 11 000

à travers le monde. Ils sont clients du Groupe pour leurs activités

de production (alimentation électrique des centrales de production

d’énergie renouvelable et des auxiliaires de centrales de production

d’énergie centralisée, automatismes et contrôle), de transport

d’énergie (mesure de la qualité et de l’énergie distribuée), de

distribution (réseaux électriques de moyenne et basse tension) et

de commercialisation (compteurs à prépaiement, ventes de services

associés, gestion des pics de consommation).

Schneider Electric s’attache à répondre à leurs attentes grâce à

des supports applicatifs et des offres innovantes qui les aident à

relever les défi s liés à l’ouverture des marchés de l’énergie et au

développement des énergies renouvelables.

Les grands comptes internationaux, précurseurs exigeantsSchneider Electric a mis en place une organisation dédiée aux

groupes mondiaux afin de développer avec eux des relations

privilégiées. Pour répondre à cette attente, le Groupe propose des

“contrats de fournisseur préféré” afi n de leur garantir une qualité

relationnelle de haut niveau.

Cette organisation s’appuie sur des circuits de communication et de

décision courts, une mobilisation rapide des ressources du Groupe

dans le monde entier, et des équipes dédiées dans lesquelles sont

directement impliqués les cadres dirigeants.

Plus de 60 clients mondiaux bénéfi cient de cette organisation, parmi

lesquels Air Liquide, GlaxoSmithKline, IBM, Lafarge, Nestlé, Total,

Toyota, Veolia Environnement et Walmart.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 27

Page 30: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 LEADER DANS UNE INDUSTRIE D’AVENIR

2. 6 De nouveaux besoins de normalisation

Schneider Electric accompagne ses clients et répond à leurs besoins

grâce à des produits conformes aux standards en vigueur sur

leurs marchés. Ainsi, la plupart des produits de Schneider Electric

sont conformes aux normes de la Commission Électrotechnique

Internationale (IEC), reconnues dans le monde entier. En Amérique

du Nord, ils répondent généralement aux normes de l’Association

Nationale des Constructeurs Électriques (NEMA), de l’Underwriters

Laboratory (UL) ou de l’Institut Américain de Normalisation (ANSI).

Au Royaume-Uni, en Australie et en Asie, les produits sont aux

normes British Standards (BS). En Chine, ils sont aux normes

China Compulsory Certifi cation (CCC) et à celles de Japan Industrial

Standard (JIS) au Japon.

Cependant, de nouveaux besoins apparaissent en matière de

normalisation du fait de la multiplication des nouvelles technologies et

de l’émergence de solutions intégrées toujours plus sophistiquées :

bornes de recharge des véhicules électriques, énergie solaire,

gestion de l’énergie dans la maison...

Schneider Electric participe activement aux groupes de travail initiés

par les organismes de régulation afi n d’établir les nouvelles normes

et préparer les règlements de demain.

2. 7 Des concurrents et des participants de plus en plus variés

On peut classer les concurrents traditionnels de Schneider Electric

en trois catégories :

• les généralistes, avec des activités diversifiées : ABB, Eaton,

Emerson, General  Electric, Honeywell, Mitsubishi  Electric,

Panasonic (ex Matsushita), Siemens ;

• des groupes internationaux spécialisés  : Cooper, Legrand,

Omron, Rockwell Automation, Tyco International ;

• des groupes de dimension moyenne, principalement présents

en distribution électrique, comme Hager.

D’autres concurrents apparaissent :

• sur des produits bon marché spécifiques, notamment en

basse tension, à destination de marchés indirects  : Chint,

Legend, ...

Avec le développement des technologies de l’information et de la

communication dans tous les secteurs industriels, de nouveaux

acteurs émergent :

• intégrateurs de systèmes, spécialistes de la gestion des données

(HP, IBM), ...

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC28

Page 31: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

INNOVATION ET R&D AU SERVICE DE LA CROISSANCE

> 3. Innovation et R&D au service de la croissance

Aujourd’hui, l’innovation se conçoit au plus près des clients et des pôles de compétence technologique. Schneider

Electric étend constamment son réseau mondial de R&D, combinant ses propres compétences, des acquisitions

stratégiques et des partenariats avec des entreprises et des universités prestigieuses.

En alignement avec la stratégie du Groupe, les programmes d’innovation mettent l’accent sur l’effi cacité, mais aussi

la simplicité, et la facilité de mise en œuvre de produits et solutions toujours plus respectueuses de l’environnement.

Ces nouvelles réponses aux enjeux de l’effi cacité énergétique et des réseaux intelligents intègrent des produits

de haute technologie, des services et des logiciels, souvent développés dans le cadre de collaborations.

3. 1 Une nouvelle approche de l’innovation

L’innovation reste un moteur essentiel de la croissance de Schneider

Electric. Mais le curseur se déplace aujourd’hui du nouveau produit

doté d’une technologie inédite vers l’innovation associant produits,

services et logiciels dans des solutions “intelligentes”. Les clients

recherchent la solution intégrée qui leur facilitera la vie et optimisera

leurs coûts.

La convergence des technologies de l’automatisation, de

l’information et de la communication, accélère cette tendance et crée

une opportunité unique pour les sociétés qui sauront la maîtriser.

L’évolution très rapide des nouvelles économies imprime un

nouveau rythme et exige enfi n une adaptation continue de l’offre.

Pour identifi er les besoins, comprendre les enjeux et y répondre

avec des solutions pertinentes, il faut être au cœur des marchés et

innover sur place.

Désormais, la réussite de l’innovation repose sur la pluridisciplinarité

et la mise en œuvre rapide et performante des innovations. Elle

implique également la capacité à concevoir et piloter des processus

d’innovation collaborative.

2010, la montée en puissance d’EcoStruxureEcoStruxure est un programme de R&D transverse à l’ensemble

du Groupe. Lancé en 2009, il défi nit une architecture commune

permettant de combiner les technologies Schneider Electric de

distribution électrique, d’énergie sécurisée, automatisme et contrôle

industriel et de bâtiment dans des solutions complètes de gestion

de l’énergie ou d’autres domaines transverses. EcoStruxure répond

ainsi aux attentes des clients qui pourront atteindre un niveau optimal

d’effi cacité énergétique tout en réduisant leurs investissements et

leurs coûts d’exploitation.

Le programme EcoStruxure s’est considérablement accéléré en

2010. La phase de recherche est terminée et le programme est entré

dans sa phase de développement pour supporter des applications

de plus en plus sophistiquées regroupant tant des produits du

Groupe comme d’autres fabricants.

Le renforcement de la collaborationL’évolution de Schneider Electric vers les solutions demande de

renforcer l’innovation collaborative entre les différentes activités

produits et services. C’est l’objectif principal du Conseil de

l’Innovation et de la Technologie, créé en  2009, réunit les

Directeurs Techniques des différentes activités et des membres de

la Direction de la Stratégie et de l’Innovation.

En ligne avec la logique engagée avec EcoStruxure, le Conseil défi nit

et pilote l’adoption de plateformes communes, tant matérielles que

logicielles, permettant de réduire les coûts de développement,

tout en favorisant l’interopérabilité des produits. Basées sur des

architectures et standards ouverts, ces plateformes favoriseront

d’autre part l’intégration de produits et solutions provenant

d’acquisitions ou de partenariats.

3. 2 Des experts au cœur des marchés

Schneider Electric accompagne sa stratégie de croissance dans

les nouvelles économies par un mouvement de globalisation de sa

capacité d’innover. En effet, il n’est plus question, comme par le

passé, d’exporter à travers le monde des innovations standard.

Désormais, les centres de recherche et développement implantés en

Chine et en Inde ont la responsabilité complète tant des programmes

dédiés à ces nouvelles économies que de programmes mondiaux.

Innover sur placeEnviron 8 600 collaborateurs sont impliqués directement dans des

activités de recherche et développement ou d’ingénierie technique

dans 25 pays et sur plus de 70  sites, ce qui représente une

croissance de près de 15 % due pour les deux tiers à l’acquisition

d’Areva Distribution. Leur répartition géographique, qui se rapproche

de celle du chiffre d’affaires de Schneider Electric, est essentielle

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 29

Page 32: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 INNOVATION ET R&D AU SERVICE DE LA CROISSANCE

pour la prise en compte des besoins des marchés locaux et la

constitution de partenariats de recherche et développement avec

les acteurs les plus en pointe dans leur domaine, en Asie-Pacifi que,

en Amérique, comme en Europe.

Dans le cadre d’un programme global de reconnaissance des

experts, 300 collaborateurs de 19  pays représentatifs de la

R&D du Groupe ont été identifiés. Ils jouent un rôle important

dans le processus d’innovation de Schneider Electric. Dirigé

par les Ressources Humaines, la Direction de l’Innovation et les

principaux responsables de R&D, ce programme vise à favoriser le

développement d’experts de haut niveau, ainsi que leur contribution

à la défi nition et la mise en ouvre de la stratégie de R&D. L’ensemble

de ces experts sont regroupés au sein de réseaux formels alignés

sur les domaines de compétences critiques au succès à long terme

du Groupe.

Dans un environnement global de plus en plus compétitif, la

protection de la propriété intellectuelle est une priorité particulière

de ces réseaux d’experts. 386 brevets ont été déposés en 2010,

ce qui représente un accroissement de près de 20 % par rapport à

2009 et un doublement du nombre de brevets en quatre ans.

3. 3 Des projets centrés sur l’efficacité énergétique et les valeurs clients

Pour répondre aux challenges globaux et locaux de la gestion de

l’énergie, Schneider Electric déploie un programme de recherche,

de développement et d’innovation centré sur (i)  la conception

de solutions d’effi cacité énergétique adaptées à chaque marché

(des Régies et Infrastructures, des Industries et Constructeurs de

machines, des Bâtiments non résidentiels, des Centres de données

et Réseaux ainsi que du Résidentiel) et (ii)  l’amélioration de la

satisfaction des besoins de ses clients en termes d’interopérabilité,

d’ergonomie, de sûreté de fonctionnement, et de respect de

l’environnement.

La mise en œuvre des solutions d’effi cacité énergétique de demain

suppose de progresser sur la capacité de mise en œuvre de

capteurs et d’actionneurs dépendant du domaine d’application dans

leur fonction, mais intégrables de manière standardisée dans des

réseaux et systèmes de plus en plus globaux.

Par exemple, un capteur sans fi l et énergétiquement autonome,

facile à installer et désinstaller, est en cours de développement

dans le cadre du programme HOMES (Habitat et bâtiments

Optimisés pour la Maîtrise de l’Énergie et des Services) pour

l’effi cacité énergétique active des bâtiments.

Il s’agit ensuite d’assurer la bonne communication des données

recueillies, leur interprétation et l’optimisation des commandes

de contrôle passées en retour. Les équipes de recherche et

développement de Schneider Electric sont de plus en plus actives sur

ces sujets, guidées par des applications concrètes représentatives

des marchés du Groupe.

L’interopérabilité et la capacité d’adaptation des systèmes constituent

des éléments clés pour leur déploiement et leur intégration chez

les clients de Schneider Electric. Le Groupe consacre donc de

nombreux efforts, non seulement à l’amélioration de son offre, mais

aussi à l’émergence de standards internationaux dans ce domaine.

Par exemple, “ZigBee Green Power”, standard qui réduit

considérablement le niveau d’énergie requis pour la

communication radio et permet de développer des capteurs

sans fi l et sans batterie, tout en restant compatible avec la norme

ZigBee.

L’ergonomie de l’ensemble des produits fait également l’objet de

nombreux travaux, qu’il s’agisse de la simplifi cation des procédures

d’installation ou de l’amélioration de l’expérience de l’utilisateur fi nal.

Ceci amène les chercheurs de Schneider Electric à étudier le

potentiel de l’électronique imprimée et ce qu’elle permettra de

réaliser dans le futur en termes d’interfaces utilisateurs innovantes

pour nos produits. Son intégration, sur tous types de supports,

donne de la fl exibilité et permet d’obtenir des fonctions plus

compactes en épaisseur et moins coûteuses. Dans certaines

applications, cette nouvelle technologie facilite la conception et

favorise l’étanchéité du produit.

Plus globalement, le design cohérent des produits et solutions de

Schneider Electric fait l’objet d’un effort soutenu.

L’interopérabilité, la capacité d’adaptation et l’ergonomie des

produits et systèmes ne doivent néanmoins pas se construire aux

dépens de la sécurité et de leur fi abilité. Aujourd’hui comme hier,

la sécurité, la sûreté de fonctionnement, la fi abilité, constituent des

sujets de recherche de choix pour Schneider Electric.

Dans le domaine du logiciel embarqué, un des sujets de recherche

les plus importants vise à permettre certaines modifications

du logiciel tout au long du cycle de vie du produit (en fi n de

production pour une adaptation locale, durant son installation

pour une meilleure adaptation au contexte client, tout au long

de son utilisation pour faire évoluer ses fonctionnalités, etc.)

tout en garantissant le respect des contraintes de sûreté de

fonctionnement.

Le diagnostic des produits ou de certains de leurs composants,

permettant d’anticiper les dysfonctionnements, donne aussi lieu à

de nombreux travaux.

Le développement de Schneider Electric passe par celui de

produits, de composants et de matériaux plus respectueux de

l’environnement.

Ainsi, l’utilisation du carbure de silicium, qui permet de réduire

signifi cativement les pertes dans le domaine de l’électronique de

puissance, a donné lieu à de nombreux travaux, en central puis

au sein des différentes activités concernées. Schneider Electric

mène par ailleurs un programme conséquent de travaux dans le

domaine des plastiques écologiques, tout en encourageant les

progrès de la recherche académique dans ce domaine, à travers

le cofi nancement d’une chaire sur les bioplastiques (avec Arkema,

L’Oréal, Nestlé et PSA Peugeot Citroën) pour ne donner qu’un

exemple.

L’intégration de sources d’énergies renouvelables, dans le réseau

ou dans les zones géographiques dépourvues de réseau électrique,

donne également lieu à des développements divers et variés,

représentatifs de la diversité des situations rencontrées sur notre

planète.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC30

Page 33: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

INNOVATION ET R&D AU SERVICE DE LA CROISSANCE

3. 4 Des collaborations pour avancer plus vite

Parallèlement aux initiatives internes d’innovation et de R&D,

Schneider Electric poursuit une politique de partenariats de

recherche et développement avec des universités et des instituts

prestigieux, en particulier l’Université Jiao Tong en Chine, le MIT

Media Lab et Georgia Tech aux États-Unis, le CEA, l’INRIA, l’École

des Mines ParisTech, l’Institut National Polytechnique de Grenoble

et l’Université Joseph Fourier en France, l’Institut Technologique et

d’Études Supérieures de Monterrey au Mexique.

En France et en Europe, de nombreux projets collaboratifs impliquant

des partenaires académiques et industriels sont également menés,

notamment dans les domaines de l’effi cacité énergétique et de la

protection de l’environnement.

Des projets collaboratifs pour l’efficacité énergétiqueHOMES (Habitat et bâtiments Optimisés pour la Maîtrise de

l’Énergie et des Services) est le plus grand programme européen

d’innovation sur l’efficacité énergétique active des bâtiments.

Mené par Schneider Electric et soutenu par OSEO, établissement

public d’aide à l’entrepreneuriat et à l’innovation, il réunit au total

13 entreprises et laboratoires de recherche.

HOMES a pour but d’imaginer un ensemble de solutions cohérentes

pour une meilleure gestion de l’énergie dans les bâtiments sans

réduire le confort.

S’adressant aux bâtiments neufs, comme existants, au tertiaire et

au résidentiel, il proposera d’ici deux ans des prototypes prêts à

être industrialisés.

Cinq premiers prototypes ont été dévoilés en septembre 2010 lors

de la manifestation IBS (Intelligent Building System - Paris) :

• la solution Roombox, architecture électrique de commande et de

contrôle décentralisée et multi-applicative (Schneider Electric) ;

• le contrôleur d’émissions CVC (Chauffage, Ventilation,

Climatisation), pour une gestion au plus juste de la ventilation et

une meilleure transmission des informations (CIAT) ;

• le capteur de confort sans fi l et autonome, pour une intégration

de l’ensemble des paramètres de confort dans un même

composant (Schneider Electric et le CEA) ;

• le logiciel de collaboration eveBIM, pour intégrer la réfl exion sur

l’effi cacité énergétique à chaque étape de la réalisation et de la

gestion d’un bâtiment (CSTB) ;

• les équipements ZigBee et courant porteur, pour mettre à

disposition de l’habitat un ensemble de produits communicants

permettant de mesurer et contrôler des charges électriques

(Schneider Electric et Watteco).

Par ailleurs, le programme mène une expérimentation sur cinq sites

pilotes, depuis février 2010 en coopération avec la Fédération

Française des Installateurs Electriciens (FFIE). L’objectif est de

concevoir une méthodologie de mesure de la performance effective

pour les bâtiments existants pour ensuite d’identifi er les leviers de

réduction des consommations énergétiques pour chacun d’entre

eux.

VELCRI (Véhicule ÉLectrique à Chargeur Rapide Intégré) vise

à apporter une solution globale (véhicule et station de recharge)

pour augmenter la disponibilité des véhicules électriques selon trois

axes : réduire le temps de recharge des batteries, développer une

prestation “véhicule à la maison bidirectionnel” et proposer des

services pour l’utilisateur du véhicule à travers une communication

entre le véhicule et la station de charge. Les partenaires de Schneider

Electric dans ce projet sont Renault, Radiall, Johnson Controls Saft,

Valeo, EDF, Apojéen, le CNRS, le CEA, l’Institut Telecom et Eurecom.

Mobility on Demand 

La recharge des véhicules électriques donne également lieu à des

expérimentations dans le cadre d’une collaboration avec le MIT

(projet Mobility on Demand du Media Lab).

EnergeTIC, projet labellisé par le pôle Minalogic, vise à concevoir

un système d’optimisation énergétique de centres de calcul, en

adaptant constamment la configuration matérielle aux besoins

applicatifs. Cette gestion optimale est réalisée selon deux modes :

• le mode réactif a pour effet d’adapter la consommation

énergétique au besoin courant de l’application informatique, en

quasi-temps réel ;

• le mode anticipatif permet de prendre en compte des prévisions

d’activité informatique pour lisser la consommation énergétique.

L’idée originale dans ce mode est de tirer parti des fl exibilités

d’ordonnancement des tâches et des inerties intrinsèques des

installations.

Le projet permettra de valider et de quantifi er les gains énergétiques

potentiels par des expérimentations sur des sites réels.

Les partenaires impliqués dans le projet sont : Bull, B&D Eolas,

G2Elab, G-SCOP, UXP et l’Université Joseph Fourier.

MIND a pour objectif d’améliorer la productivité des développements

de logiciels embarqués, composants critiques des produits

“intelligents”. Grâce à une technologie de construction par

assemblage de composants, cette technologie permet de

développer effi cacement des produits sûrs et fl exibles.

Schneider Electric complète les résultats de ce projet avec ses

propres recherches visant à faire coexister dans le même produit des

logiciels embarqués certifi és, garants de la sûreté de fonctionnement,

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 31

Page 34: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 INNOVATION ET R&D AU SERVICE DE LA CROISSANCE

et des logiciels ouverts permettant de développer des fonctions

annexes évoluant plus rapidement.

Les autres partenaires du projet sont : CEA Grenoble - Orange Labs

- INRIA Rhône Alpes - IS2T - Itris Automation Square - Logica IT

Services - Sogeti High Tech - STMicroelectronics – ST Ericsson -

Université Joseph Fourier - INERIS - Verimag - LaSTRE - LASQUO/

ISTIA.

Des projets au service du développement durableSchneider Electric est également partenaire, aux côtés de l’ADEME,

EDF, Renault et Total, d’une Chaire Mines-Ponts-Agro ParisTech

sur la Modélisation Prospective au service du Développement

Durable. Les défis du développement durable exigent des

entreprises comme des acteurs publics des anticipations du

long terme au service des choix stratégiques. Dans ce contexte,

l’objectif de cette chaire est de fournir des outils de cohérence

dans le dialogue entre décideurs, experts et scientifi ques, en se

concentrant sur les articulations entre court, moyen et long termes,

et sur les interfaces entre économie, gestion des ressources,

climat et ingénierie. Au cours de l’année 2010, la Chaire a renforcé

la contribution de Schneider Electric au World Energy Congress

de Montréal en septembre 2010, en présentant une réflexion

prospective sur les implications régionales des engagements

globaux d’émission affi chés lors de la Conférence des Nations

Unies sur la Changement Climatique de Copenhague (COP15),

puis a participé à la Conférence de Cancun (COP16) lors d’une

table ronde sur les “smart grid”. Au-delà, les travaux entrepris par la

Chaire doivent permettre d’éclairer le choix des technologies et des

applications d’effi cacité énergétique dans lesquelles investir, selon

les géographies, sur le court et sur le long terme.

Dans le cadre de son engagement sociétal, Schneider Electric

dirige un projet dont l’objectif est la conception et la fabrication de

centrales solaires d’un genre nouveau : des unités d’une dizaine de

kilowatts utiliseront le rayonnement solaire pour activer une machine

thermodynamique capable d’entraîner un alternateur. À la différence

des centrales photovoltaïques existantes, ces unités n’utiliseront

plus de batteries mais une réserve de chaleur éco-conçue à partir

de matériaux propres extraits localement. Ce projet s’inscrit dans

l’effort de Schneider Electric pour apporter l’électricité à partir

d’énergies renouvelables aux populations des pays émergents. Les

10 partenaires dans ce projet, qui sont des PME et des laboratoires

de recherche, se rassemblent autour du programme d’entreprise

BipBop de Schneider Electric pour apporter leurs compétences

techniques et s’ouvrir de nouveaux marchés.

Un engagement fort au sein de la communauté de R&DSchneider Electric s’engage au sein de la communauté de R&D

nationale et internationale, notamment dans la définition de

programmes stratégiques de recherche et développement et dans

l’évaluation de projets en cours ou soumis au sein des pôles de

compétitivité (en particulier Minalogic, spécialisé dans les micro-

technologies, les nanotechnologies et le logiciel embarqué, et

Tenerrdis, consacré aux nouvelles technologies de l’énergie et aux

énergies renouvelables), de l’Agence nationale de la recherche

(France) ou de différentes instances de dimension européenne,

comme le FP7, ITEA (Information Technology for European

Advancement), la KIC (Knowledge Innovation Community)

InnoEnergy et le PPP E2B (Public Private Partnership on Energy-

Effi cient Buildings).

Schneider Electric est acteur du principal réseau de compétences

Organic Electronic Association et promoteur d’une “électronique

verte” dans le cadre de son groupe de travail WG-Green. Il pilote l’axe

“Produit Intelligent” du pôle de compétitivité Plastipolis et participe

aux échanges de la communauté scientifi que française dans le

cadre du GDR Électronique Organique. L’électronique imprimée

sur grande surface (Large Area Electronics) est une opportunité

d’innovation pour les produits du Groupe : cette technologie est

susceptible d’amener une grande fl exibilité dans la conception, un

gain de place et de nouvelles fonctionnalités en surface des produits

électrotechniques : boutons imprimés, écrans autonomes, etc.

Schneider Electric est également membre du groupe de support de

l’EMMI (European Multifunctional Materials Institute) dont l’objectif

principal est de servir de plate-forme commune à ses 15 membres

académiques de sept pays européens, pour la définition et

l’exécution de projets de recherche ou d’enseignement dans le

domaine des matériaux multifonctionnels. L’EMMI permet ainsi un

échange entre différentes communautés autour des céramiques

fonctionnelles, des matériaux hybrides organiques-inorganiques, etc.

Les questions environnementales jouent un rôle important dans de

nombreux projets issus de ces échanges : conception de nouveaux

matériaux ou systèmes pour réduire la consommation électrique,

remplacer des composants toxiques ou développer des capteurs

de gaz hyper sensibles, par exemple. Schneider Electric supporte

dans ce cadre une thèse lancée en 2009 et a appuyé deux sujets

de thèse pour 2011.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC32

Page 35: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

INNOVATION ET R&D AU SERVICE DE LA CROISSANCE

3. 5 Une nouvelle source de partenariats et d’innovation

L’observation des marchés émergents et des tendances

technologiques permet d’identifi er très tôt d’éventuelles opportunités

de croissance et d’innovation. Dès 2000, Schneider Electric a créé

un fonds, Schneider Electric Ventures, pour investir dans des

start-up de haute technologie dont les innovations répondent aux

problématiques sur lesquelles le Groupe souhaite se renforcer,

notamment dans les domaines de l’énergie, de la communication,

de l’automatisation et de l’exploitation des matériaux avancés et de

l’électronique. Ce fonds d’investissement constitue une source de

partenariats particulièrement productifs et noue chaque année des

contacts avec plus d’un millier de petites et moyennes entreprises

à travers le monde.

En 2010, Schneider Electric et Alstom se sont associés pour lancer

un nouveau fonds de capital risque, dénommé Aster Capital, destiné

au fi nancement de jeunes sociétés innovantes dans les domaines de

l’énergie et de l’environnement. Basé à Paris, ce fonds a été souscrit

à hauteur de 70 millions d’euros par Schneider Electric (40 millions

d’euros) et Alstom (30  millions d’euros). D’autres partenaires

industriels sont susceptibles de s’associer à cette initiative afi n de

constituer le fonds européen de référence des domaines de l’énergie

et de l’environnement.

Aster Capital bénéficie de l’expertise acquise en capital-risque

par l’équipe de Schneider Electric Ventures. Il a pour vocation

de prendre des participations minoritaires dans des start-up

innovantes, en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, dont les

technologies nouvelles seront sources d’évolutions majeures dans

les domaines de l’énergie et de l’environnement. En 2010, un

premier investissement a été réalisé par ce nouveau fonds et deux

sociétés du premier fonds lancé en 2003 ont été cédées avec des

retours sur investissement signifi catifs.

Optiréno - Investissement en novembre 2010Lancé en octobre 2009 en tant que fi liale de Saint-Gobain, Optiréno

adresse le marché de la rénovation résidentielle avec une approche

globale, incluant diagnostic, conseil et gestion de projet. L’entreprise

vise les clients qui veulent améliorer l’effi cacité énergétique de leur

maison en offrant une offre complète individuelle, comprenant le

fi nancement de projet.

La société offre des opportunités pour Schneider Electric en tant

que canal de vente pour l’offre Duoline, un moyen de renforcer sa

position sur le marché de la rénovation résidentielle et un moyen de

détecter les nouvelles tendances. Un contrat exclusif de vente a déjà

été signé (mai 2010) avec le Groupe.

Aster Capital opère un premier financement d’Optiréno de

500 000 euros à 1 million d’euros en novembre 2010.

CPower - Vente en septembre 2010La société CPower a été cédée pour 80 millions de dollars à

Constellation Energy, un fournisseur d’énergie basé à Baltimore,

Maryland.

Cette société américaine conçoit des programmes de demand-

response permettant d’effacer les pics de demande d’électricité

pendant les périodes de pointe. Soutenue par des partenaires clé

tels que Schneider Electric, la société est devenue l’un des trois

acteurs majeurs aux États-Unis.

Cette sortie a engendré un retour sur investissement signifi catif

pour Aster Capital et confi rme sa capacité à investir avec succès

en Amérique du Nord.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 33

Page 36: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 SIMPLICITÉ ET EFFICACITÉ DE L’ORGANISATION

> 4. Simplicité et efficacité de l’organisation

La transformation du Groupe a naturellement conduit Schneider Electric à adapter son organisation afi n d’avoir à

tout instant, dans tout pays et pour toute activité, un degré d’attention en rapport avec son importance stratégique.

La mise en place de la nouvelle organisation a été affi née début 2011 et accompagnée par un travail important sur la

culture d’entreprise.

Conçu pour accompagner la transformation de Schneider Electric, le programme d’entreprise One a largement facilité

l’intégration rapide des acquisitions et notamment celle d’Areva Distribution qui a donné lieu à la création de l’activité

Energy. Il contribue également à instaurer au sein du Groupe une culture d’entreprise commune.

4. 1 Une organisation tournée vers le marché final

L’évolution de l’organisation de Schneider Electric a été conçue

comme un accélérateur du programme d’entreprise One. En

effet, cette évolution d’organisation sous-tend chacune des trois

transformations du programme d’entreprise :

• la transformation 1 Solution Provider est accélérée par la création

de cinq activités ayant une responsabilité de mise à disposition

de solutions innovantes sur les segments de clients fi naux

prioritaires qui leur sont affectés tout en disposant de ressources

R&D dédiées à leurs lignes de produits et de forces commerciales

spécialisées ;

• la transformation 1  Leader in New Economies est accentuée

par la globalisation des fonctions de support et la mise en place

de stratégies spécifi ques par chacune des cinq activités sur les

nouvelles économies ;

• la transformation 1 Company est largement sous-tendue par la

mutualisation des back-offi ces locaux et par la mise en place de

fonctions globales permettant de bénéfi cier d’effets d’expérience

accélérés et de réaliser des économies d’échelles.

Une double responsabilité produits et clientsL’organisation de Schneider Electric a évolué vers un schéma plus

simple, structuré en cinq activités. Chacune de ces activités a une

responsabilité duale sur ses lignes de produits et sur les segments

de clients fi naux qui lui sont alloués.

Cette double responsabilité de chaque activité est un point central

dans l’évolution de Schneider Electric vers la maîtrise simultanée de

deux modèles : la vente de produits, qui requiert un clair leadership

technologique, et celle de solutions, qui requiert une intimité et une

compréhension détaillée des clients fi naux.

Cette évolution vers les solutions est l’un des axes majeurs du

programme d’entreprise One.

Chacune de ces cinq activités a le contrôle de ses forces de R&D,

de Marketing, de Ventes, et est responsable de son compte de

résultat mondial.

Un certain nombre de fonctions de back-offi ce (telles que Finance,

Ressources Humaines, Systèmes d’Information, Marketing, etc.)

sont prises en charge par des Fonctions Globales qui ont à la fois

un rôle de gouvernance et de prestation de service interne.

L’arrivée d’Areva Distribution a conduit à modifi er à compter de 2011

le périmètre des cinq activités :

• l’activité Power inclut les activités de basse tension, de systèmes

d’installation et contrôle, et d’énergies renouvelables ainsi que

deux segments de clients fi naux (Marine et Résidentiel) ;

• l’activité Energy réunit les activités d’Areva Distribution et la

moyenne tension de Schneider Electric précédemment intégrée

à l’activité Power ainsi que deux segments de clients fi naux

(Régies électriques, Pétrole et Gaz) ;

• l’activité Industry inclut les activités d’automatismes et contrôle

industriel et trois segments de clients fi naux (Constructeurs de

Machines, Traitement de l’Eau, Mines, Minéraux et Métaux). Elle

consolide désormais l’activité CST, essentiellement technologique

et focalisée sur les clients des secteurs automobile, aéronautique

et industriel ;

• l’activité IT inclut les activités d’énergie sécurisée et deux

segments de clients fi naux (Centres de données et Finance) ;

• l’activité Buildings inclut les activités d’automatismes du

bâtiment et de sécurité ainsi que cinq segments de clients fi naux

(Hôtels, Hôpitaux, Sciences de la vie, Commerces, Bureaux

“Green”).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC34

Page 37: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

SIMPLICITÉ ET EFFICACITÉ DE L’ORGANISATION

Rationalisation et optimisation des synergiesLa mise en œuvre de cette organisation est structurée selon

trois axes : spécialisation, mutualisation, globalisation. L’axe de

spécialisation recouvre essentiellement les fonctions commerciales

et de front-offi ce ; l’effort de mutualisation couvre le back-offi ce local

au niveau des pays et régions ; enfi n, la stratégie de globalisation

concerne les fonctions support, qui sont au nombre de six (et

désormais dénommées Fonctions Globales) :

• Finances ;

• Marketing ;

• Opérations Industrielles ;

• Ressources Humaines ;

• Stratégie et Innovation ;

• Systèmes d’Information.

Une partie des coûts de ces Fonctions Globales est réallouée aux

activités selon des clés de répartition ou des unités d’œuvre en

général défi nies annuellement :

• la spécialisation  : dans chaque pays, chacune des activités –

dès qu’elle acquiert la taille critique – est dotée d’une force de

vente et d’un responsable local spécifi que. Elle dispose ainsi d’un

front-offi ce spécialisé dans chaque pays où elle est active, afi n de

mieux répondre aux demandes d’expertise pointues formulées

par nos clients. Elle est également responsable de son compte

de résultat globalement, à la fois pour les activités de ventes

produits (dans ses lignes d’activité) et pour la mise en place de

solutions (en particulier à destination des segments de clients

fi naux qui lui sont alloués) ;

• la mutualisation : chaque pays a un Président Pays, en charge

de l’activité Power (et donc de son compte de résultat), de

l’implémentation de la stratégie de Schneider  Electric dans le

pays (incluant l’ensemble des sujets transverses locaux, tels que

par exemple l’accroissement des ventes croisées entre activités)

et de la mutualisation du back-offi ce local. Les fonctions de

back-offi ce locales sont donc progressivement mutualisées dans

chaque pays ou région sous l’égide du Président Pays. Cette

mutualisation concerne de multiples fonctions support locales,

telles que – selon les cas  − l’administration, l’exécution des

projets, etc. Au-delà de cette tâche de mutualisation du back-

offi ce, le Président Pays est également le principal représentant

de Schneider Electric dans le pays (par exemple face aux

collaborateurs ou aux autorités locales) ;

• la globalisation  : les grandes fonctions de support, qui ne

sont pas spécifi ques à un pays ou une activité donnée, ont

été progressivement globalisées au niveau mondial afi n d’en

accroître l’expérience tout en bénéfi ciant d’un effet d’échelle

signifi catif. Ainsi les opérations industrielles et logistiques, les

centres de services partagés ou d’expertise (Finances ou

Ressources Humaines), les systèmes d’information, certaines

fonctions marketing (par exemple le Web) se retrouvent au sein

de grandes Fonctions Globales.

Dimension géographique et structure juridiqueLe Groupe évolue et s’organise avec pour objectif de constituer, à

terme et lorsque c’est possible, une seule structure juridique par

pays.

4. 2 Une approche plus modulaire des systèmes d’information

L’organigramme juridique simplifi é de Schneider Electric est le suivant :

Schneider ElectricIndustries SAS Boissière FinanceSociétés

opérationnelles

SchneiderElectric SA

La liste des sociétés consolidées est présentée dans la note 32 de l’annexe aux comptes consolidés (p. 209 et suivantes).

Boissière Finance est la structure de gestion centralisée de la trésorerie du Groupe ; elle centralise également les opérations de couverture

pour l’ensemble des fi liales.

Schneider Electric a poursuivi en 2010 la re-conception de sa

stratégie informatique afi n de mettre en place progressivement un

modèle commun, permettant de fonctionner plus facilement et d’une

façon globale. Ce modèle évolue vers une architecture plus ouverte,

capable de déployer des plates-formes informatiques plus rapides

et moins interdépendantes pour évoluer et s’adapter plus facilement

et à moindre coût.

Quatre plates-formes sont ainsi en cours d’implémentation pour la

gestion des employés, la relation client, les fonctions de back-offi ce

et les systèmes de support à la R&D.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 35

Page 38: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 SIMPLICITÉ ET EFFICACITÉ DE L’ORGANISATION

Le déploiement progressif d’un système ERP mondial (core system

sous SAP) baptisé bridge est ainsi désormais focalisé sur les

fonctions de back-offi ce. Après la mise en place de versions pilotes

en Inde, Hongrie, Autriche, Croatie, Roumanie, Slovaquie et Slovénie,

qui ont permis de confi rmer l’adéquation de la solution développée,

le core system bridge a continué à être déployé en 2010 dans les

usines françaises et américaines ainsi qu’en Russie, en Argentine et

au Chili. Le déploiement se poursuivra en 2011.

Cette réfl exion au niveau du Groupe a été favorisée par la globalisation

des systèmes d’information au sein d’une fonction informatique

unique créée en 2009 et jouant un double rôle de gouvernance et

de prestation de service interne pour l’ensemble des activités. Ce

mouvement de globalisation s’est notamment traduit par :

• la mise en place progressive d’un service informatique unique

(servant d’une façon homogène l’ensemble des activités et des

utilisateurs au sein de Schneider Electric), faisant appel – en tant

que de besoin – aux prestataires externes ou internes les plus

qualifi és et compétitifs sur une échelle globale ;

• la mise en place progressive d’une infrastructure informatique

globale (réseaux, centres de données, informatique distribuée et

help desk), indépendante des diverses structures managériales

et permettant de bénéfi cier au maximum des effets de taille

critique et de cumul d’expérience.

4. 3 Production et logistique : le redéploiement mondial

Schneider Electric compte plus de 200 usines et 140 centres de

distribution répartis dans le monde. La satisfaction des clients est

leur première priorité.

Tout en s’inscrivant dans le cadre de l’amélioration continue

de la santé, de la sécurité des employés et de la protection de

l’environnement, la politique industrielle de Schneider Electric vise

cinq objectifs principaux, classés par ordre de priorité :

1. obtenir un niveau de qualité et de service conforme ou supérieur

aux attentes des clients ;

2. obtenir des coûts de produits compétitifs et maintenir une forte et

constante dynamique de productivité ;

3. optimiser les capitaux engagés industriels ;

4. limiter l’exposition aux risques de ses implantations industrielles

(parités monétaires, risques géopolitiques, évolution des facteurs

de coûts) ;

5. développer la fl exibilité et être capable de s’adapter en

permanence au changement.

Une partie des usines et des centres de distribution ont une vocation

mondiale. Les autres unités sont implantées le plus près possible des

marchés qu’elles desservent. Si la conception et/ou l’esthétique de

certains éléments sont adaptées aux spécifi cités locales, Schneider

Electric privilégie plutôt la standardisation des composants clés.

Cette combinaison “global/local” lui permet de maximiser les

économies d’échelle et contribue à améliorer sa rentabilité et sa

qualité de service.

Tirant parti de sa dimension mondiale, Schneider Electric a rééquilibré

et optimisé son dispositif industriel et logistique. En 2010, une

nouvelle étape de ce déploiement industriel a été mise en place. Dans

le cadre de la nouvelle organisation du Groupe, le dispositif industriel

et logistique de l’activité Power, qui était auparavant organisé par

régions et rattaché aux diverses Directions Opérationnelles, a été

globalisé et transféré dans une organisation industrielle et logistique

unique ayant une responsabilité opérationnelle globale.

En Europe de l’Ouest, aux États-Unis, au Japon et en Australie, des

plans d’adaptation ont continué à être déployés pour redimensionner

l’outil industriel et logistique en spécialisant et réduisant le nombre

de sites.

L’amélioration continue à l’échelle globaleDans le même temps, Schneider Electric a déployé dans toutes

ses usines un programme d’Excellence Industrielle, le “Système de

Production Schneider” (SPS), visant l’amélioration forte et continue

de la qualité de service, de la productivité tout en intégrant des

critères environnementaux. Le SPS fondé sur l’approche Lean

Manufacturing est renforcé par la généralisation des démarches Six

Sigma et Qualité et Analyse de la Valeur. Le déploiement mondial de

ces méthodes d’optimisation et le partage des meilleures pratiques

doivent permettre à toutes les usines d’atteindre un niveau de

performance opérationnelle équivalent.

Les sites et les produits de Schneider Electric se conforment aux

exigences de plus en plus strictes et exhaustives de la réglementation

européenne et aux normes internationales en matière de respect

de l’environnement dans tous les pays où le Groupe est présent,

et même les anticipent. Dès 1992, Schneider Electric a défini

une politique environnementale formelle, révisée en 2004 afi n de

prendre en compte les changements intervenus à l’intérieur comme

à l’extérieur du Groupe. Cette politique vise d’une part, à améliorer

les processus de fabrication, à promouvoir l’éco-conception, à

intégrer les attentes du client dans une démarche de protection

de l’environnement et, d’autre part, à sensibiliser l’ensemble du

personnel et des partenaires à la protection de l’environnement

et aux économies d’énergie. Afin de limiter les risques liés à

l’environnement d’une manière générale, Schneider Electric a

développé un processus d’amélioration continue de la performance

environnementale de toutes ses usines et centres logistiques, certifi é

par tierce partie conforme à la norme ISO 14001.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC36

Page 39: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

FACTEURS DE RISQUES

4. 4 Achats : l’internationalisation et la sélectivité

Les achats représentent environ 50 % du chiffre d’affaires de

Schneider Electric et constituent une composante essentielle de la

performance technique et économique de l’entreprise. Dans le cadre

de son programme de rééquilibrage destiné à optimiser la fonction

Achats, le Groupe a entrepris de porter à 70 % la part des achats

globalisés auprès de fournisseurs clés et de recourir pour plus de

50 % à des fournisseurs localisés dans les marchés émergents.

Schneider Electric achète principalement des matières premières

(argent, cuivre, aluminium, aciers, matières plastiques), des

composants, des produits électroniques et des services. Ses sources

d’approvisionnement sont diversifi ées (groupes internationaux et

PME). Les fournisseurs sont sélectionnés pour leur savoir-faire, la

qualité de leurs produits et de leurs services, leur compétitivité, leur

capacité à suivre l’entreprise dans sa démarche de globalisation

et de partenariat et leur respect de l’environnement et des droits

de l’homme. Adhérent à la Charte de l’ONU Global Compact,

Schneider Electric encourage ses fournisseurs à s’associer à cette

démarche, dont une convention de développement durable fi xe les

engagements respectifs de chacune des parties.

> 5. Facteurs de risques

Risques opérationnels

Schneider Electric exerce ses activités sur des marchés mondiaux, concurrentiels et cycliquesLes marchés sur lesquels les produits du Groupe sont commercialisés

dans le monde se caractérisent par une forte concurrence sur les

prix, la qualité de l’offre, les délais de développement et de mise

sur le marché et le service client. Cette concurrence est exercée

par des entreprises d’une taille parfois plus importante que

Schneider Electric, ou qui se développent dans des pays à bas

coût de main-d’œuvre. Le Groupe est exposé aux fl uctuations

des cycles de croissance économique et aux niveaux respectifs

d’investissements des différents pays dans lesquels il est présent.

L’étendue de sa couverture géographique et la diversité de ses

marchés fi naux permettent au Groupe de modérer l’impact des

retournements de conjoncture de marchés spécifi ques.

Le Groupe réalise plus d’un tiers de son chiffre d’affaires sur les

marchés émergents ou en développement et se trouve donc exposé

aux risques inhérents à ces marchés.

En outre, du fait de sa forte présence internationale, le Groupe

est exposé à de nombreux risques économiques, juridiques et

politiques dans les pays où il exerce ses activités, notamment des

risques liés à l’instabilité sociale (en particulier grèves et arrêts de

travail) et politique, aux modifi cations réglementaires imprévues, aux

réglementations en matière de restrictions aux transferts de capitaux

et autres barrières d’échange, des régimes fi scaux différents qui

pourraient avoir un impact défavorable sur l’activité, les résultats ou

la situation fi nancière du Groupe.

Schneider Electric a intégré dans son fonctionnement des

procédures et des dispositifs en vue de gérer et maîtriser au

mieux ces risques sur lesquels il n’a souvent aucun contrôle et

d’en assurer au mieux la gestion. Parmi ces dispositifs fi gurent les

business reviews trimestrielles au cours desquelles sont contrôlées

les performances et les perspectives d’évolution – du point de vue

de l’activité, des plans d’action, des résultats à date et des prévisions

– et ce à tous les niveaux organisationnels du Groupe (cf. chapitre

Contrôle Interne et Gestion des Risques). Le Groupe dispose

également de compétences adaptées à la gestion de ces risques,

notamment au travers des fonctions centrales (fi nance, juridique,

fi scalité et douanes).

Néanmoins, les mesures mises en œuvre par Schneider Electric

pourraient s’avérer insuffi santes contre ces risques.

Le développement et le succès des produits du Groupe dépendent de sa capacité à concevoir de nouveaux produits et services et à s’adapter aux marchés et aux besoins de ses clientsLes marchés de Schneider Electric connaissent une évolution rapide

et signifi cative tirée par l’émergence de technologies innovantes.

Le Groupe doit rester en phase avec cette évolution en intégrant

ces nouvelles technologies dans son offre de façon continue

pour répondre aux besoins de ses clients – ce qui implique des

investissements importants en recherche et développement, à l’issue

parfois incertaine. Le chiffre d’affaires et les marges du Groupe

peuvent reculer s’il investit dans des technologies qui n’apportent

pas le résultat escompté ou sont mal accueillies par le marché, si

ses produits, systèmes ou services ne sont pas mis sur le marché

au moment opportun, sont frappés d’obsolescence ou ne répondent

pas aux besoins de ses clients.

Pour relever ces défi s, le Groupe consacre entre 4 et 5 % de son

chiffre d’affaires à la R&D, l’un des taux les plus élevés du secteur. La

R&D et l’ingénierie avancée mobilisent environ 8 600 collaborateurs

dans le monde, dont une partie se trouve dans les centres de

développement situés dans plus de 25 pays. Cet engagement sans

faille a permis à Schneider Electric de réduire les délais de mise

sur le marché et de capitaliser sur la technologie des partenaires

stratégiques avec lesquels il a noué des alliances afi n d’élargir son

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 37

Page 40: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 FACTEURS DE RISQUES

offre et sa couverture géographique. Les centres de développement

mondiaux du Groupe lui permettent de fédérer l’ensemble de

ses compétences techniques (électrotechniques, électroniques,

électromécaniques, informatiques…) afi n de créer de véritables

technopoles en Chine, aux États-Unis, en France et au Japon.

Des centres de support ont également été mis en place au

Mexique, en Inde et en Chine afi n d’apporter à ces technopoles des

compétences et des capacités de développement supplémentaires

à un coût très compétitif.

La croissance des activités du Groupe dépend de leur capacité à

développer, enrichir et améliorer la qualité des relations commerciales

établies avec leurs clients. Le Groupe doit être constamment en

mesure de proposer à ses clients des solutions innovantes, des

produits et des services de qualité répondant précisément aux

attentes, aux besoins et aux exigences de ses clients et à la pointe

du progrès en matière de nouvelles technologies. Cependant, le

Groupe n’a pas d’exposition signifi cative sur un client particulier.

Ses 10 premiers clients représentent moins de 25 % de son chiffre

d’affaires.

Le développement de la satisfaction de ses clients est un axe

de différentiation majeur pour Schneider Electric qui en suit donc

l’évolution sur la base des résultats d’enquêtes trimestrielles menées

dans plus de 80 pays et touchant l’ensemble des clientèles. Des

objectifs de progression sont fi xés dans le programme d’entreprise

One et déclinés dans chaque pays ; ils donnent lieu à la mise en

place et au suivi de plans d’actions dédiés.

La stratégie de Schneider Electric s’appuie sur des opérations de croissance externe potentiellement difficiles à identifier et/ou à mettre en œuvreLa stratégie du Groupe implique un renforcement de ses positions

par le biais d’acquisitions, d’alliances stratégiques, de joint-ventures

et de fusions. Les variations de périmètre de l’exercice 2010 sont

exposées en note 2 de l’annexe aux comptes consolidés (chapitre 5).

C’est pourquoi tout projet d’opération fait l’objet, en amont, d’un

processus interne rigoureux établi et mené par le Groupe de manière

centralisée, qui a pour objectif de mener une revue approfondie entre

les activités concernées et les fonctions centrales (stratégie, fi nance,

juridique, fi scal et Ressources Humaines). Le processus, dont les

étapes sont un comité de lancement en amont et plusieurs comités

de validation au cours de l’analyse, permet l’identifi cation des risques

et des opportunités liés à chaque dossier de croissance externe. Les

projets sont présentés pour décision au Comité des Acquisitions du

Groupe, qui comprend les principaux dirigeants du Groupe. Pour les

opérations les plus importantes, la décision est prise par le Directoire

qui recueille le cas échéant l’autorisation préalable du Conseil de

Surveillance.

Ce type d’opérations comporte des risques inhérents aux diffi cultés

potentielles rencontrées lors de l’intégration du personnel, des

activités, des technologies et des produits, ainsi que des coûts

(d’acquisitions, administratifs ou autres) associés.

C’est pourquoi une procédure d’intégration pour les nouvelles

acquisitions a été définie. L’intégration des acquisitions est un

processus qui s’étend sur une période de six à 24 mois selon la nature

et l’importance de la société acquise. Pour chaque acquisition, le

scénario d’intégration varie selon l’objectif stratégique de l’opération :

renforcement ou extension de l’offre, ou pénétration de nouvelles

activités. Il existe ainsi différents scénarii d’intégration, qui vont de

l’intégration totale à une gestion distincte. Chaque acquisition donne

lieu à l’élaboration d’un plan d’intégration approuvé par le Comité

des Acquisitions. La mise en œuvre de ce plan est confi ée à un

responsable de l’intégration, qui rend compte de l’avancement à un

comité de pilotage mensuellement puis trimestriellement.

L’entité qui présente un projet d’acquisition s’engage auprès des

dirigeants du Groupe sur un business plan comprenant des objectifs

précis quant à la performance future et les synergies envisagées. La

réalisation des business plans est suivie de manière périodique dans

le cadre des business reviews trimestrielles et pour les acquisitions

les plus importantes par le Directoire et le Conseil de Surveillance.

La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux de

trésorerie futurs qui seront générés par les actifs testés, généralement

sur une durée n’excédant pas cinq ans. Ces flux de trésorerie

futurs résultent des hypothèses économiques et des conditions

d’exploitation prévisionnelles retenues par la Direction du Groupe.

L’actualisation est réalisée à un taux correspondant au coût moyen

pondéré du capital (CMPC) du Groupe à la date d’évaluation affecté

de primes de risque en fonction de la zone géographique considérée

(taux sans risque local), de la nature du métier de la cible (bêta

approprié) et de la structure de fi nancement (prise en compte du ratio

dette sur capitaux propres et de la prime de risque pour la dette). Le

CMPC du Groupe est de 8,4 % au 31 décembre 2010, en légère

hausse par rapport à l’exercice 2009. Le taux de croissance à l’infi ni

est égal à 2 % et n’a pas évolué par rapport à l’exercice précédent.

Les écarts d’acquisition sont affectés à des Unités Génératrices

de Trésorerie (UGT) au moment de leur première comptabilisation.

L’affectation aux UGT est cohérente avec la manière dont le

management du Groupe suit la performance des opérations

et apprécie les synergies liées aux acquisitions. Les tests de

dépréciation sont réalisés au niveau des UGT, qui correspondent en

2010 aux activités Power, Industry, IT, Buildings et CST. Les détails

relatifs aux dépréciations d’actifs sont exposés en note 1.11 de

l’annexe aux comptes consolidés (chapitre 5).

Une perte de valeur est comptabilisée dès lors que la valeur

recouvrable d’un actif ou d’une UGT est inférieure à sa valeur

comptable. Lorsque l’UGT testée comporte un écart d’acquisition,

la dépréciation lui est affectée prioritairement.

Le Groupe est dépendant de sa capacité à recruter et à fidéliser des cadres dirigeants et du personnel technique hautement qualifiésAu sein des secteurs d’activité dans lesquels le Groupe opère, la

concurrence pour attirer des cadres dirigeants et du personnel

technique hautement qualifi és est très vive. La réussite future du

Groupe dépend en partie de sa capacité à recruter, intégrer et fi déliser

des ingénieurs, des commerciaux et des experts, notamment dans

le domaine des solutions et de l’effi cacité énergétique.

La réussite du Groupe s’appuie également sur une politique

volontariste de promotion de la diversité que cela soit en matière

d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes ainsi

qu’une plus grande représentation au niveau des équipes dirigeantes

des nationalités qui composent le Groupe.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC38

Page 41: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

FACTEURS DE RISQUES

Dans le cadre de sa stratégie de Ressources Humaines, conçue pour

créer un environnement de travail motivant, des politiques spécifi ques

ont été élaborées dans les domaines de la mobilité internationale,

du développement de carrière, de la formation, de la rémunération

et de la gestion des talents. Les collaborateurs expatriés du Groupe

lui permettent de préparer son avenir, de constituer les équipes

et de rassembler les compétences nécessaires dans les régions

dans lesquelles le Groupe souhaite exercer son activité. Ils ont

pour mission d’identifi er et de préparer des successeurs locaux.

Le Groupe mise sur la formation pour développer les compétences

de ses collaborateurs et les fi déliser grâce à l’Université Schneider

Electric, ses académies “métiers” et ses programmes de leadership.

Risques industriels et environnementaux

Le Groupe pourrait faire l’objet de litiges mettant en cause sa responsabilité de fabricant, résultant d’un dysfonctionnement ou d’un défaut de conception des produits ou portant sur des cas de dommages corporels ou de dommages aux biensEn dépit des procédures qualité du Groupe et des essais réalisés,

ses produits peuvent présenter des risques de dysfonctionnements,

d’erreurs ou de défauts, susceptibles de donner lieu à des litiges

engageant sa responsabilité soit de vendeur, soit de fabricant,

notamment en Europe au titre de la responsabilité du fait des

produits défectueux, d’entraîner une perte de chiffre d’affaires,

des réclamations au titre de la garantie, ainsi que des procédures

juridiques. Ces contentieux pourraient entraîner une baisse de la

demande pour ces produits et nuire à la réputation de qualité et de

sécurité des produits du Groupe. Pour prévenir ou limiter ces risques,

Schneider Electric n’hésite pas à procéder à des campagnes de

rappel de produits dès lors qu’apparaît, même potentiellement, un

doute sur la capacité d’un produit ou de l’un de des composants à

assurer à 100 % sa fonction de sécurité des personnes et/ou des

biens. Ainsi, il est à noter une action signifi cative de rappel d’une

gamme de condensateurs basse tension fabriqués sur une période

comprise entre 2004 et 2008. Cette campagne de rappel initialisée

fi n 2009 se poursuit en 2010 et en 2011. Certains des frais exposés

par Schneider Electric dans le cadre d’opérations de retrait des

produits sont couverts par le programme d’assurance Responsabilité

Civile décrit dans le paragraphe “Politique d’assurances” ci-après.

Le total des provisions pour risques sur produits s’élève à

409 millions d’euros au 31 décembre 2010 (cf. note 23 de l’annexe

aux comptes consolidés).

Les sites et les produits du Groupe sont soumis à la réglementation en matière de respect de l’environnementDans tous les pays où il est présent, les sites et les produits du

Groupe sont soumis au respect des exigences exhaustives et de

plus en plus strictes de la réglementation en matière de protection

de l’environnement.

Afi n de contrôler au mieux les risques liés à l’environnement, le Groupe

a engagé un processus d’amélioration continue de la performance

environnementale de ses usines et de ses produits. Schneider

Electric dispose depuis 1992 d’une politique environnementale

formelle visant à améliorer les processus de fabrication, à promouvoir

l’éco-conception, à intégrer les attentes du client dans une démarche

de protection de l’environnement. Cette politique a également pour

but d’identifi er, d’évaluer et de prévenir les risques environnementaux

afin d’être en mesure de respecter les différentes législations

environnementales applicables, et en particulier celles applicables

dans l’Union européenne considérées comme les plus strictes

(Directives DEEE ou programme REACH notamment). Le Groupe

comptabilise des provisions adéquates lorsque des évaluations

du risque sont disponibles ou que la réalisation des travaux est

probable et que leur coût peut être raisonnablement estimé. Le total

des provisions pour risques environnementaux s’élève à 55 millions

d’euros au 31 décembre 2010. Dans le cas où aucun risque n’a

été identifi é, Schneider Electric ne procède à aucune évaluation du

coût fi nancier associé aux risques environnementaux. Le respect des

réglementations environnementales actuelles et de leurs évolutions à

venir devrait avoir pour résultat d’accroître le niveau de dépenses et

d’investissements requis pour se conformer à ces règles.

Il ne peut toutefois être exclu que Schneider Electric soit tenu

de payer des amendes ou dommages et intérêts d’un montant

signifi catif au titre de violations passées, présentes ou futures des lois

et réglementations environnementales par des Sociétés du Groupe

ou qui ont été cédées depuis, y compris en l’absence de toute

faute ou violation des règles applicables par Schneider Electric dans

l’hypothèse où ces violations auraient été commises dans le passé

par des Sociétés ou des branches d’activité qui ne faisaient alors

pas partie du Groupe.

En outre, Schneider Electric pourrait faire l’objet de plaintes pour

violation des législations environnementales. La situation fi nancière et

la réputation de Schneider Electric pourraient être défavorablement

affectées par de telles actions, et ce en dépit de tous les efforts et

des investissements réalisés en vue de se conformer aux lois et

réglementations environnementales applicables, au fur et à mesure

de leur évolution.

Au cas où Schneider Electric n’exercerait pas ses activités en

conformité avec les différentes réglementations environnementales

applicables, les autorités judiciaires ou réglementaires pourraient

contraindre le Groupe à réaliser des investigations et/ou mettre

en œuvre des mesures de dépollution représentant des coûts

signifi catifs dans le cadre de contamination actuelle ou passée

d’installations actuelles ou anciennes ou encore d’installations de

traitement de déchets hors site et à réduire l’activité d’installations ou

à fermer celles-ci, temporairement ou défi nitivement, conformément

aux lois et réglementations environnementales applicables.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 39

Page 42: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 FACTEURS DE RISQUES

Risques liés aux systèmes d’information

Le Groupe exploite, directement ou par l’intermédiaire de prestataires,

des systèmes d’information multiples et très complexes (serveurs,

réseaux, applications, bases de données, etc.) indispensables à

la bonne conduite de son activité commerciale et industrielle. Une

défaillance de l’un de ces systèmes (matériel ou logiciel), ou de

l’un des prestataires, des erreurs humaines ou encore des virus

informatiques pourraient infl uer sur la qualité de service du Groupe.

Le Groupe étudie constamment des solutions alternatives afin

de se prémunir contre ce type de risque et met ainsi en œuvre

des programmes de secours afi n de pallier toute défaillance des

systèmes d’information. Les relations avec les prestataires ayant

la responsabilité de l’exploitation des fonctions informatiques du

Groupe sont placées sous le contrôle de structures de gouvernance

dédiées.

Par ailleurs, des difficultés pourraient intervenir lors de la mise

en place de nouvelles applications ou de nouveaux logiciels. En

particulier, le Groupe a développé ces dernières années un ERP

sous SAP bridge qu’il a commencé à déployer depuis 2008. Ce

déploiement s’est effectué partiellement ou totalement dans 17 pays

en 2009 et 2010 et va se poursuivre en 2011 et sur plusieurs années

en fonction des priorités stratégiques, techniques et économiques.

Compte tenu de la complexité liée à l’étendue géographique et

fonctionnelle de ce projet, le Groupe a mis en place une structure

de gouvernance et de contrôle des coûts dédiée qui lui permet de

piloter les enjeux et de limiter les risques qui y sont associés.

Néanmoins, le Groupe ne peut garantir que, malgré la politique de

mise en place des structures de gouvernance et des programmes de

secours, les systèmes d’information ne connaîtront pas de diffi cultés

techniques et/ou des retards de mise en œuvre. Ces événements,

diffi ciles à quantifi er de manière précise, pourraient avoir un impact

négatif sur le niveau des stocks, la qualité de service, et par

conséquent sur les résultats fi nanciers du Groupe.

Risques de marché

Exposition au risque de tauxLe Groupe est exposé aux risques liés à l’évolution des taux

d’intérêt. La gestion du risque de taux relatif à la dette du Groupe

est établie en fonction de la situation consolidée et des conditions

de marché. L’objectif principal de la politique de gestion du risque

de taux est d’optimiser le coût de fi nancement du Groupe. Les

dettes obligataires ont été émises pour la plupart à taux fi xe. Au

31 décembre 2010, 84 % de la dette brute du Groupe est à taux fi xe.

L’échéancier des actifs et passifs fi nanciers fi gure en annexe des

comptes consolidés, note 26.5.

L’impact d’une variation de 1 % des taux d’intérêt serait de l’ordre de

24 millions d’euros sur les charges fi nancières du Groupe.

Les instruments fi nanciers utilisés par le Groupe afi n de gérer son

exposition aux risques de taux sont décrits dans la note 26 des

comptes consolidés au 31 décembre 2010.

La présence internationale du Groupe l’expose au risque de changeUne part significative des opérations de Schneider Electric est

réalisée dans des monnaies autres que l’euro. Le Groupe est

donc exposé à l’évolution des différentes devises. En l’absence de

couverture, les fl uctuations de change entre l’euro et ces devises

peuvent donc signifi cativement modifi er les résultats du Groupe et

rendre diffi ciles les comparaisons de performance d’une année sur

l’autre.

Le Groupe gère son exposition au risque de change afi n de réduire

la sensibilité du résultat aux variations de cours, en mettant en place

des couvertures sur les créances, dettes et fl ux d’exploitation sous

la forme principalement d’achats et de ventes à terme.

Cette couverture peut, en fonction des conditions de marché et

sur les principales devises, être mise en place sur la base de fl ux

prévisionnels récurrents. L’horizon de ces couvertures est à un an

au plus.

La politique de couverture de change de Schneider Electric consiste

à couvrir l’ensemble des fi liales sur leurs opérations dans une devise

autre que leur devise de comptabilisation. Elle concerne plus de

20 devises et en particulier le dollar américain, le dollar de Hong

Kong et la livre sterling. Les instruments fi nanciers utilisés par le

Groupe afi n de gérer son exposition aux risques de change sont

décrits dans la note 26 des comptes consolidés au 31 décembre

2010 fi gurant au chapitre 5.

En 2010 le chiffre d’affaires réalisé dans des devises étrangères

s’élève à 14,1 milliards d’euros environ dont 4,8 milliards en dollars

américains et 2,2 milliards en yuan chinois.

La principale exposition du Groupe en termes de risque de change

est liée au dollar américain et aux devises liées au dollar. Le Groupe

estime que, dans la structure actuelle de ses opérations, une

appréciation de 5 % de l’euro par rapport au dollar américain aurait

un impact négligeable sur son taux de marge opérationnelle (impact

de l’effet traduction de 30 millions d’euros environ sur l’EBITA).

Exposition au risque des marchés actionsL’exposition du Groupe au risque des marchés actions est

essentiellement liée aux actions Schneider Electric autodétenues

et à la participation dans AXA. Le Groupe n’utilise pas d’instrument

fi nancier pour couvrir ces positions. Au 31 décembre 2010, la valeur

de marché des actions AXA est supérieure à leur coût d’acquisition.

L’augmentation du prix des matières premières pourrait avoir des conséquences négativesLe Groupe est exposé à des risques liés à l’évolution du prix de

l’énergie et des matières premières, et notamment de l’acier, du

cuivre, de l’aluminium, de l’argent, du plomb, du nickel, du zinc,

et des matières plastiques. Pour préserver ses résultats, le Groupe

doit être en mesure de couvrir, de compenser ou de répercuter cette

augmentation sur ses clients.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC40

Page 43: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

FACTEURS DE RISQUES

Le Groupe a toutefois mis en place des procédures destinées à limiter

son exposition aux risques liés à l’évolution du prix des matières

premières non ferreuses et précieuses. Les Directions des Achats

des fi liales opérationnelles communiquent leurs prévisions d’achats

au Département Financement et Trésorerie. Les engagements

d’achats sont couverts à l’aide de contrats à terme, de swaps et,

dans une moindre mesure, d’options.

Les instruments fi nanciers utilisés par le Groupe afi n de gérer son

exposition aux risques des matières premières sont décrits dans la

note 26 des comptes consolidés au 31 décembre 2010.

En 2010, les achats de matières premières se sont élevés à environ

1 320 millions d’euros dont environ 680 millions d’euros d’achats

de métaux non ferreux et précieux sur lesquels environ 55 %

représentent des achats de cuivre. Le Groupe souscrit des contrats

d’échange ou d’options destinés à couvrir tout ou partie de ses

achats de métaux non ferreux et précieux. La décision de couvrir

ces achats dépend des anticipations du Groupe sur l’évolution des

cours sur les marchés. Au 31 décembre 2010, les positions de

couverture du Groupe sur ces transactions portaient sur un nominal

de 51 millions d’euros.

Exposition au risque de contrepartieLes opérations de nature financière sont négociées avec des

contreparties soigneusement sélectionnées. Les normes de

sélection des contreparties bancaires sont basées sur des critères

généralement utilisés par la profession, notamment la notation

indépendante externe.

Le Groupe applique également une politique de répartition des

risques ; des contrôles périodiques sont réalisés pour en assurer

le respect.

Concernant le risque client, le Groupe applique une politique de

prévention, notamment par un recours important à l’assurance crédit

et autres formes de garantie applicable au poste client.

Exposition au risque de liquiditéLa liquidité du Groupe doit être appréciée au regard de sa trésorerie

et de ses lignes de crédit confi rmées non utilisées. Au 31 décembre

2010, le montant de la trésorerie disponible est de 3,4 milliards

d’euros. Au 31 décembre 2010, le Groupe dispose de 2,7 milliards

d’euros de lignes confirmées non utilisées dont 2,6 milliards à

maturité juin 2012 et au-delà.

La qualité de la notation fi nancière du Groupe lui permet de bénéfi cier

d’importants financements à long terme et d’attirer une base

d’investisseurs diversifi ée. La dette du Groupe est actuellement

notée A- par Standard & Poor’s et A3 par Moody’s. L’endettement

du Groupe et ses modalités sont décrits note 24 au chapitre 5.

Schneider Electric, agissant dans une optique de prudence et de

protection fi nancière, évite, lors de la négociation de ses contrats

relatifs à la mise à disposition du Groupe de liquidité, notamment

par le biais d’emprunts ou de lignes de crédit, d’y inclure des

engagements restreignant ses capacités d’utilisation des lignes de

crédit, notamment des engagements de respect de ratios fi nanciers

ou de non-survenance d’éléments signifi catifs défavorables (material

adverse changes). Au 31 décembre 2010, il n’existe aucun ratio

fi nancier dans les fi nancements et lignes de crédit confi rmées de

Schneider Electric SA.

Les contrats d’emprunts ou de lignes de crédit comprennent des

clauses de défaut croisé (cross default). Au cas où Schneider Electric

se trouverait en défaut au-delà d’un certain montant, elle pourrait être

contrainte par ces clauses à rembourser les sommes dues au titre

de certains de ces contrats.

Il existe pour certains emprunts et lignes de crédit des clauses de

remboursement anticipé conditionnelles en cas de changement

de contrôle. Ces clauses prévoient la possibilité pour les porteurs

d’exiger le remboursement lorsqu’un ou plusieurs actionnaires

agissant de concert viennent à détenir plus de 50 % du capital de la

Société et, pour la majorité des contrats, que cet événement entraîne

une révision à la baisse de la notation de la Société. Au 31 décembre

2010, le montant des emprunts incluant ce type de clause s’élève

à 4,2 milliards d’euros.

Risques juridiques

Les produits de Schneider Electric sont soumis aux différentes normes et réglementations nationales et internationalesCommercialisés dans le monde entier, les produits du Groupe

sont soumis à la réglementation de chaque marché national

mais également des règlements supranationaux (restrictions

commerciales, barrières douanières, régimes fi scaux et normes de

sécurité…). Toute modifi cation de ces réglementations ou de ces

normes ou de leurs conditions d’application à l’activité du Groupe

est susceptible de se traduire par une baisse des ventes ou une

augmentation des coûts d’exploitation, et donc de peser sur ses

résultats et sa rentabilité.

Par ailleurs, les produits Schneider Electric sont soumis à de multiples

contrôles et règlements de qualité et de sécurité, et répondent

aux normes locales et supranationales – la majorité des produits

est conforme aux normes de la Commission Électrotechnique

Internationale (IEC), reconnues dans le monde entier. La mise

en conformité avec des normes et réglementations nouvelles ou

plus strictes peut nécessiter des investissements ou des mesures

spécifi ques dont les coûts sont susceptibles d’avoir un impact

négatif sur l’activité du Groupe.

Le développement et le succès des produits du Groupe dépendent de sa capacité à protéger ses droits de propriété intellectuelleLe développement et la protection des droits de propriété

intellectuelle de Schneider Electric jouent un rôle déterminant dans

sa réussite future. En cas de violation de ses droits de propriété

intellectuelle par des tiers, le Groupe pourrait être dans l’obligation

de mobiliser des ressources importantes pour contrôler, protéger et

faire valoir ses droits. L’absence de mesure de protection pourrait

mettre en péril l’avantage concurrentiel, voire l’activité du Groupe.

Pour limiter ce risque, les brevets mis au point ou achetés par le

Groupe sont suivis par le Département Propriété Industrielle de la

Direction Finance-Contrôle-Juridique, qui centralise l’information

pour les principales fi liales du Groupe et assure la défense des titres

de propriété à travers le monde. Il en va de même pour les marques.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 41

Page 44: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 FACTEURS DE RISQUES

Litiges

En 2001, Schneider Electric a initié dans le cadre de la réalisation d’un

projet de rapprochement avec Legrand une offre publique d’échange

sur ce groupe. Dans le cadre de cette offre clôturée en juillet 2001,

Schneider Electric a acquis 98,1 % du capital de Legrand. La

Commission européenne ayant par une première décision en date

du 10 octobre 2001 mis son veto à ce rapprochement et par une

deuxième décision en date du 30 janvier 2002, ordonné la séparation

des deux entreprises à bref délai, Schneider Electric a été conduit

à céder sa participation dans Legrand au consortium KKR-Wendel

Investissement, ceci en dépit de l’annulation, le 22 octobre 2002, par

le Tribunal de Première Instance des Communautés Européennes

des décisions de la Commission. Enfi n, Schneider Electric a déposé

un recours indemnitaire contre la Commission européenne en

vue d’obtenir la réparation de son préjudice, évalué à 1,6 milliard

d’euros, subi dans cette opération. Le tribunal a, le 11 juillet 2007,

condamné la Commission à indemniser Schneider Electric à hauteur

des deux tiers du préjudice subi tel qu’il sera fi xé à dire d’experts.

La Commission a fait appel de cette décision. Le 16 juillet 2009, la

Cour de justice a rendu un arrêt sur le pourvoi de la Commission,

accueillant partiellement ce dernier. Aux termes de cet arrêt de la

Cour, la responsabilité non contractuelle de la Commission est

confi rmée dans cette affaire. Elle a bien commis une faute qui a

entraîné un dommage pour Schneider Electric. En revanche,

contrairement au Tribunal, la Cour a considéré que le dommage

résultant de cette faute ne couvrait en aucune manière la perte

de valeur enregistrée par Schneider Electric sur son actif Legrand

et ne retient comme dommage indemnisable que les frais liés à

la nécessité de renégocier avec la Commission en octobre 2002

après l’annulation de la décision d’interdiction. Le montant défi nitif

de ces frais, qui a été versé par la Commission à Schneider Electric

en décembre 2010, s’établit à 50 000 euros aux termes d’un arrêt

de la Cour du 9 juin 2010. Cette affaire est donc close.

À l’occasion des offres publiques lancées en 1993 par la SPEP, à

l’époque Société faîtière du Groupe, sur ses fi liales belges Cofi bel

et Cofi mines, la justice belge avait initié des poursuites à l’encontre

notamment d’anciens dirigeants et cadres du Groupe pour des

faits liés à la gestion par l’ex-groupe Empain-Schneider de ses

fi liales belges et notamment du sous-groupe Tramico. Le tribunal

correctionnel de Bruxelles a rendu un jugement dans cette affaire

fi n mars 2006. Il a retenu la responsabilité d’un petit nombre des

inculpés pour une partie seulement des incriminations poursuivies

et n’a déclaré recevable qu’une partie des constitutions de parties

civiles. Ces dernières invoquent un préjudice de 5,3 millions d’euros

au titre d’une gestion ayant conduit à une dévalorisation ou une

sous-évaluation des actifs présentés dans les prospectus d’offres et

de 4,9 millions d’euros pour des opérations réalisées par la Société

PB Finance qui était une société dans laquelle Cofi bel et Cofi mines

avaient une participation minoritaire. Dans son jugement, le tribunal

a également désigné un expert pour évaluer l’éventuel préjudice

de ces seules parties civiles dont il a admis la recevabilité de la

constitution. L’expert désigné a déposé son rapport en 2008. Les

inculpés contestent la totalité des montants retenus par l’expert

judiciaire sur la base notamment de rapports établis par le cabinet

Deloitte. Schneider Electric et ses fi liales belges Cofi bel – Cofi mines

ont été déclarées civilement responsables de leurs dirigeants dont la

responsabilité se trouve engagée. Schneider Electric prend en charge

les frais de défense de ses anciens dirigeants et cadres poursuivis

dans la mesure où ils ne sont pas couverts par les assurances.

L’affaire est pendante à la fois devant le Tribunal de première instance

et la Cour d’appel de Bruxelles car des appels ont été interjetés sur

des parties du jugement de mars 2006.

Par ailleurs, les repreneurs du sous-groupe Tramico auxquels

une filiale de Cofimines avait fait des avances dans le cadre

de la liquidation de ce sous-groupe se refusent à les restituer et

demandent, en outre, des dommages et intérêts pour avoir été

impliqués dans les procédures judiciaires belges. Une procédure

d’arbitrage est en cours à Genève.

Schneider Electric a couvert certains risques liés essentiellement à

des contrats et grands projets à l’occasion de la cession de Spie

Batignolles. Ces risques ont été, pour l’essentiel, clôturés dans le

courant de l’exercice 1997. Les risques subsistants ont fait l’objet

d’estimations et ont été couverts par des provisions au mieux de la

connaissance de leurs impacts fi nanciers attendus.

Schneider Electric ainsi que d’autres entreprises du secteur ont

été impliquées dans une procédure initiée par la Commission

européenne d’entente supposée concernant les GIS (Gas insulated

switchgears), et ce du fait de deux anciennes fi liales actives dans le

domaine de la haute tension et cédées en 2001. Schneider Electric

n’a pas fait appel de la décision rendue dans cette affaire par la

Commission le 24 janvier 2007.

Pour les mêmes faits et contre les mêmes entreprises, une action

a été lancée fi n 2007 par les autorités de concurrence en Nouvelle-

Zélande. En ce qui concerne Schneider Electric, cette action a

fait l’objet d’une transaction exécutée début 2009. Schneider

Electric reste redevable cependant d’une obligation de moyen de

coopérer au déroulement de l’enquête locale, si l’autorité locale de

concurrence en faisait la demande.

Par ailleurs, toujours dans le cadre de la même affaire et contre

les mêmes entreprises, dont Schneider Electric, le producteur

britannique d’énergie EDF Energy UK a introduit le 21 mai 2010

une action en dommages-intérêts devant la High Court de Londres

pour un montant de l’ordre de 15 millions de livres sterling. Cette

action est en cours d’instruction.

Schneider Electric a été cité parmi plus de 2 000 entreprises

recensées dans le monde par le rapport Volcker relatif au

programme “Pétrole contre Nourriture” et rendu public par l’ONU

en octobre 2005. En liaison avec ce rapport, Schneider Electric

Industries a été mise en examen par la justice française dans le

courant de l’année 2010. Des contrats passés avec des clients

publics irakiens entre 2000 et 2004 auraient été surchargés au

profi t du gouvernement irakien pour un montant total d’environ

450 000 dollars, en violation des dispositions de l’embargo alors

en vigueur.

Le Groupe est aussi l’objet de diverses revendications, réclamations

ou notifi cations administratives et actions judiciaires, telles que

demandes en justice fondées sur des demandes contractuelles,

des contrefaçons, des dommages corporels ou des actions liées

aux contrats de travail.

Bien qu’il soit impossible de prédire avec certitude les résultats et/ou

les coûts liés à ces différentes actions, Schneider Electric considère

que celles-ci ne sont pas de nature à avoir un impact signifi catif

sur ses activités, la valeur de ses actifs, sa solidité fi nancière ou sa

profi tabilité. Par ailleurs, Schneider Electric n’a pas connaissance

d’autres litiges qui pourraient avoir une incidence signifi cative sur

l’activité.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC42

Page 45: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS

1

FACTEURS DE RISQUES

Politique d’assurances

La politique générale de couverture des risques aléatoires et

transférables telle que pratiquée par Schneider Electric traduit

les objectifs de protection de son patrimoine, de respect de

l’environnement et de défense des intérêts de ses salariés, clients

et actionnaires.

Cette stratégie s’articule autour des axes fondamentaux suivants :

• identifi cation et quantifi cation des principaux risques ;

• prévention des risques et protection de l’outil industriel : réalisation

d’audits des principaux sites par une Société indépendante,

lancement d’une campagne d’autoévaluation du risque incendie

pour l’ensemble des usines et centres de distribution du Groupe ;

• élaboration de plans de continuité d’activité et d’outils de gestion

de crise, en particulier pour le risque de pandémie, les risques

politiques et techniques ainsi que pour les événements naturels ;

• réalisation d’études de danger et de vulnérabilité, gestion de la

sécurité des personnes et des biens ;

• politique globale de fi nancement des risques par la mise en place

de programmes d’assurances mondiaux négociés au niveau

du Groupe pour l’ensemble des fi liales auprès d’assureurs

répondant aux critères de solidité fi nancière reconnus par les

acteurs de l’assurance et de la réassurance.

Schneider Electric souscrit, par ailleurs, des couvertures spécifi ques

pour tenir compte des particularités locales, respecter la

réglementation ou encore pour répondre aux exigences particulières

de certains risques, projets ou activités. Une politique coordonnée

d’achat des couvertures locales a permis d’étendre les garanties et

de réduire les budgets de primes.

Responsabilité CivileLe programme mondial d’assurance Responsabilité Civile

Exploitation et Produits mis en place en 2007 a été renouvelé au

1er janvier 2011. Ce programme, de type “tous risques sauf”, offre

des plafonds de garanties en adéquation avec les engagements

du Groupe.

Certains risques particuliers comme les risques aéronautiques ou

d’atteinte à l’environnement font l’objet de programmes d’assurance

spécifi ques.

Dommages aux biens et pertes d’exploitationUn nouveau programme mondial d’assurance a été mis en place

au 1er juillet 2010 pour une durée de deux ans. Il s’agit d’un contrat

de type “tous risques sauf” couvrant les événements susceptibles

d’affecter les biens de Schneider Electric (notamment incendie,

explosion, catastrophes naturelles, bris de machine) ainsi que

les pertes d’exploitation consécutives à ces risques. La limite

contractuelle d’indemnité a été fi xée à 350 millions d’euros par

événement avec des sous-limites pour certaines garanties, en

particulier, les événements naturels et le bris de machine. Ces limites

ont été fi xées en fonction de scénarii de sinistres chiffrés par des

ingénieurs spécialisés et des capacités disponibles sur le marché.

Les actifs sont assurés en valeur à neuf.

TransportSchneider Electric a mis en place au 1er janvier 2009 un nouveau

programme d’assurance mondial qui a pour vocation de couvrir

l’ensemble des fl ux de marchandises (y compris les fl ux intragroupe)

dans la limite de 15,2 millions d’euros par transport, quel que soit

le moyen de transport retenu. Ce programme qui sera renouvelé

en 2011 couvre les fi liales du Groupe qui jusqu’à présent étaient

assurées par des polices locales non intégrées.

Auto-assuranceAfi n d’optimiser ses coûts, Schneider Electric auto-assure certains

risques de fréquence au travers de deux Sociétés d’assurance

captives :

• hors Amérique du Nord, une captive de réassurance intervient

sur les programmes Dommages et Responsabilité Civile dans la

limite d’un plafond de 11 millions d’euros pour l’ensemble des

sinistres et par année de souscription ;

• en Amérique du Nord, une captive d’assurance permet

d’uniformiser les niveaux de franchises et de rétention imposés

par les assureurs sur les premières lignes des polices automobile,

responsabilité civile et accidents du travail. Selon les risques,

les montants retenus varient de 500  000  dollars américains à

5  millions de dollars américains par sinistre. Les provisions

comptabilisées par la captive pour faire face à ces risques sont

validées chaque année par un actuaire.

Le coût de la sinistralité ainsi auto-assurée n’est pas signifi catif à

l’échelle du Groupe.

Montant des primesLe coût hors lignes captivées des principaux programmes

d’assurances du Groupe s’est élevé en 2010 à environ 15 millions

d’euros.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 43

Page 46: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

L’ENTREPRISE, SA STRATÉGIE, SES MARCHÉS, SES ACTIVITÉS 1 FACTEURS DE RISQUES

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC44

Page 47: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

21. Une démarche développement durable

au cœur de la stratégie 46

2. Une gouvernance durable 48

3. Le respect de l’environnement et l’éthique, moteurs de la performance économique 54

4. L’engagement de Schneider Electric pour la performance environnementale 62

5. Un Groupe engagé avec et pour ses collaborateurs 72

6. Schneider Electric, entreprise citoyenne 80

7. Méthodologie et audit des indicateurs 89

8 Indicateurs 97

Développement durable

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 45

Page 48: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 UNE DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT DURABLE AU CŒUR DE LA STRATÉGIE

> 1. Une démarche développement durable au cœur de la stratégie

Engagements sociaux et environnementaux, gouvernance, réduction

des émissions de CO2, mise sur le marché de solutions engagées et

respectueuses de la planète, évolutions sociales, ancrage territorial,

citoyenneté, éthique, business et pauvreté… les problématiques

du développement durable n’ont jamais été autant au cœur des

préoccupations des clients et de toutes les parties prenantes de

Schneider Electric.

Le Groupe s’engage à répondre aux défi s de l’énergie tout en

agissant de façon responsable et citoyenne partout où il est implanté,

avec des plans de progrès mesurés, basés sur les exigences des

standards internationaux en matière de politique de responsabilité

sociale des entreprises, et dont les résultats sont communiqués de

façon transparente en interne comme en externe.

1 Un engagement concret, innovant et humain

La responsabilité a toujours fait partie de la culture de Schneider

Electric. Depuis la création du Département Développement Durable

il y a 10 ans, cet engagement a largement évolué, motivé par une

logique d’innovation continue. La politique de développement durable

du Groupe fut d’abord une vision tournée vers des enjeux internes,

doublée d’initiatives en faveur de l’intégration professionnelle des

jeunes en France ; aujourd’hui, elle prend également en compte

le développement de solutions contribuant aux défi s énergétiques

majeurs de notre époque (effi cacité énergétique et accès à l’énergie)

ainsi qu’une responsabilité environnementale et sociétale au niveau

global.

L’engagement durable et responsable de Schneider Electric au

niveau des solutions proposées à ses clients a pour objectif :

• de mettre sur le marché des produits et des solutions qui

conduisent à moins gaspiller d’énergie, à produire et à

consommer dans le meilleur respect de l’environnement ;

• d’être un acteur de l’accès à l’énergie pour le 1,4  milliard de

personnes aujourd’hui privées d’électricité et de développement

économique pérenne.

L’engagement de Schneider Electric en tant qu’entreprise se traduit

dans une responsabilité sociétale et environnementale dynamique,

basée sur les hommes et les femmes du Groupe :

• une gouvernance responsable et éthique ;

• des sites et des produits respectueux de l’environnement ;

• le développement du bien-être des collaborateurs ;

• une politique de soutien et de développement des communautés

où il est implanté.

2 De l’engagement à l’action

Schneider Electric s’est fi xé quatre principes pour traduire son

engagement en action :

• une démarche d’amélioration continue portée par un outil

dynamique, le baromètre Planète & Société ;

• un dialogue ouvert avec les parties prenantes (enquêtes

trimestrielles de satisfaction des clients et des collaborateurs,

rencontres régulières des investisseurs et actionnaires,

participation à des groupes de travail et organisations locales et

internationales sur les enjeux de notre industrie, etc.) ;

• une communication régulière et transparente (une lettre

trimestrielle pour détailler les résultats du baromètre Planète &

Société, disponible sur le site Internet du Groupe et envoyée aux

parties prenantes demandeuses) ;

• une démarche basée sur des standards internationaux (Global

Reporting Initiative – GRI, certifi cations ISO, Pacte mondial des

Nations Unies, etc.).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC46

Page 49: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE

2

UNE DÉMARCHE DÉVELOPPEMENT DURABLE AU CŒUR DE LA STRATÉGIE

Le baromètre Planète & Société

Environnement1. Réduire nos émissions d’équivalent CO2 de 30 000 tonnes par an2. Réaliser 2/3 de notre chiffre d’affaires produits avec une offre Green Premium3. Permettre à 2/3 de nos collaborateurs de travailler dans des sites certifiés ISO 14001

Économie4. Dépasser de 7 points par an la croissance organique du Groupe avec nos activités d’efficacité énergétique5. Mettre en place des filières de récupération du SF6 dans 10 pays6. Contribuer à l’accès à l’énergie de 1 million de foyers de la base de la pyramide grâce aux solutions de Schneider Electric7. Réaliser 60% de nos achats avec des fournisseurs signataires du Pacte Mondial8. Assurer la présence de Schneider Electric dans les 4 indices boursiers éthiques majeurs

Société9. Diminuer de 10% par an le taux de fréquence des accidents du travail10. Augmenter de 14 points le score de recommandation de l’entreprise par ses employés11. Former 2 000 employés aux solutions de gestion de l’énergie12. Former 10 000 jeunes de la base de la pyramide aux métiers de la gestion de l’énergie13. Soutenir 500 entrepreneurs de la base de la pyramide dans la création de leur activité dans le secteur de la gestion de l’énergie

Performance globale du baromètre (note sur 10)Objectifs à fin 2011 2010 2009 2008

7,62 6,00 3,00

-110 156 -44 089 -26,1% 2,6% NS

69,0% 63,7% NS▲

8,3 5,3 NS

3 3 NS891 058 260 000 NS

42% 33% 30%2 3 3

-44% -32% -▲+16 0 -▲239▲ 40* 0

4 742 2 150 0209 125 0

▲▲

Les faits marquants

Accès à l’énergieLe programme BipBop a changé de dimension en 2010 (voir page 80).

Déjà commercialisée avec succès en Inde, In-Diya, l’offre d’éclairage

basse consommation pour la base de la pyramide est désormais

proposée en Afrique et de nouvelles offres de charge de batterie et

de gestion de charge d’appareils électriques et électroniques ont

également été lancées.

Le Fonds d’investissement solidaire a réalisé ses premiers

investissements en France et accueilli de nouveaux partenaires.

Par ailleurs, une quinzaine de projets de formation ont été menés

dans 12 pays.

Déploiement du programme Responsibility & Ethical Dynamics* (voir p. 48-49 et 50)Des processus et des équipes dédiés ont été mis en place en 2010

afi n de compléter le texte Nos Principes de Responsabilité, qui

pose les bases du comportement commun des collaborateurs de

Schneider Electric. L’objectif est de permettre à chacun d’avoir les

bons réfl exes de questionnement face à des situations délicates

et de pouvoir s’appuyer sur une organisation dédiée capable de

répondre à ces questions.

GouvernanceEn 2010, les différentes composantes qui soutiennent la politique

développement durable du Groupe se sont renforcées :

• continuité au Conseil de Surveillance : après James Ross, Cathy

Kopp, au sein du Conseil de Surveillance, porte une attention

spécifi que aux problématiques de développement durable ;

• renforcement au Comité Exécutif  : toujours supervisé par le

Directeur Général Stratégie et Innovation, le développement

durable fait l’objet d’une réunion trimestrielle avec deux autres

membres du Comité Exécutif, le Directeur Général Opérations

Industrielles et la Directrice Générale des Ressources

Humaines Globales, afi n de bien couvrir l’ensemble des

enjeux développement durable du Groupe. Une composante

développement durable a été ajoutée au bonus de l’ensemble

des membres du Comité Exécutif pour l’année 2011 ;

• un relais développement durable dans chaque entité  : des

correspondants développement durable ont été désignés dans

chaque fonction centrale et chaque activité du Groupe afi n de

mettre en place des plans de progrès adaptés.

Fondation Schneider ElectricEn 2010, la Fondation a été très sollicitée dans ses activités d’aide

d’urgence à la reconstruction, notamment au Pakistan, au Chili

et en Haïti. Elle a mis en place des programmes de soutien à la

construction de centres de formation autour des métiers de l’énergie,

toujours soutenus par ses collaborateurs sur place et en lien avec

des tiers, ONG et/ou gouvernements.* Dynamiques responsabilité et éthique.

NS = indicateur non suivi

▲ Indicateur audité

* Dans le précédent Rapport Annuel, l’indicateur mesurait les personnes ayant assisté aux cours de solutions en gestion de l’énergie

(2 655 à fi n 2009). Depuis le début de 2010, seules les personnes ayant terminé le parcours complet de formation sanctionné par une

certifi cation sont comptabilisées par l’indicateur.

La performance de l’année 2008 sert de valeur de départ au baromètre Planète & Société du programme One entre 2009 et 2011.

La fl èche indique si l’indicateur a progressé, stagné ou régressé en 2010 rapport à 2009. La couleur indique si l’indicateur est au-

dessus ou en dessous de l’objectif.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 47

Page 50: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 UNE GOUVERNANCE DURABLE

> 2. Une gouvernance durable

La gouvernance est un ensemble de processus, réglementations, lois

qui infl uencent la manière dont l’entreprise est dirigée, administrée,

contrôlée.

Les textes de référence sont diffusés au sein de Schneider Electric

pour que l’ensemble des hommes et des femmes de l’entreprise

s’approprie la démarche de responsabilité et soit en mesure de la

décliner en cohérence avec la culture et la législation locale.

1 Des référentiels externes et internes pour un cadre solide

Nos référentiels externes

Le Pacte Mondial des Nations UniesLe Pacte Mondial des Nations Unies lancé en 1999 par le secrétaire

général des Nations Unies, Kofi Annan, le Global Compact (ou Pacte

Mondial) associe, sous l’égide de l’ONU, des entreprises et des

organisations non gouvernementales pour unir “la force des marchés

à l’autorité des idéaux universels”.

Les signataires s’engagent à respecter 10 principes fondamentaux

articulés autour de quatre domaines : les droits de l’homme, les

droits du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption.

En adhérant au Pacte Mondial en décembre 2002, Schneider Electric

a publiquement exprimé son attachement à des valeurs universelles.

Depuis 2003, le Groupe s’est principalement attaché à promouvoir

cet engagement auprès de ses partenaires (voir page 59 “Relations

avec les sous-traitants et fournisseurs”).

Conformément aux exigences du Bureau du Pacte Mondial,

Schneider Electric publie annuellement une Communication sur le

Progrès. Cette publication regroupe les différents plans d’action et

les indicateurs de suivi du Groupe sur les 10 principes du Pacte

Mondial.

La Global Reporting InitiativeLa Global Reporting Initiative (GRI) a été établie en 1997 avec comme

mission de développer les directives applicables globalement pour

rendre compte des performances économique, environnementale, et

sociale, initialement pour des sociétés et par la suite pour n’importe

quelle organisation gouvernementale, ou non gouvernementale.

Rassemblée par la coa l i t ion pour les économies

environnementalement responsables (CERES) en association avec

le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), la

GRI incorpore la participation active des sociétés, des ONG, des

organismes de comptabilité, des associations d’hommes d’affaires,

et d’autres parties prenantes du monde entier.

En s’alignant sur la GRI en 2010, Schneider Electric a renforcé son

reporting extra-fi nancier. Il produit à la fi n de ce document un tableau

de correspondance de ces indicateurs avec ceux proposés par la

GRI (voir page 92).

> POINT DE VUE SUR L’ISO 26000

L’Organisation internationale de normalisation (ISO) a

publié en 2010 ses lignes directrices sur la responsabilité

sociétale des organisations (norme ISO  26000).

L’ISO  26000 consacre une vision de compromis,

impliquant les différents acteurs des secteurs publics,

privés et associatifs de très nombreux pays (près de

100), de ce que doit être la responsabilité sociétale

d’une organisation. Les actions de développement

durable menées par Schneider Electric s’inscrivent

totalement dans le cadre de l’ISO 26000. Cette norme

valorise les actions de développement durable menées

depuis le début des années 2000 par le Groupe et

apporte un cadre et un support pédagogique à ses

actions dans ce domaine.

Notre référentiel interne : le programme Responsibility & Ethical Dynamics* (R&ED) et Nos Principes de Responsabilité

Les enjeuxEn tant qu’entreprise mondiale, Schneider Electric interagit

continuellement avec ses partenaires locaux et internationaux.

Les frontières du Groupe s’étendent, son environnement évolue

constamment, ses activités et ses responsabilités sociétales vont

croissantes. Dans ce contexte international, des comportements

répréhensibles peuvent apparaître dès lors qu’il existe des fragilités

dans la prévention et le contrôle du respect des principes éthiques.

La responsabilité du Groupe est de mettre en œuvre les moyens à

sa disposition pour accompagner ses collaborateurs lorsque des

dilemmes éthiques se posent à eux.

L’ambition du programmeEn adoptant en 2002 Nos Principes de Responsabilité, le Groupe

s’est doté d’un cadre de référence collectif et individuel. Ce texte

précise les engagements de l’entreprise vis-à-vis de chacune de ses

parties prenantes : les hommes et les femmes de l’entreprise, les

partenaires économiques (majoritairement clients et fournisseurs),

les actionnaires, la société civile et la planète.

* Dynamiques responsabilité et éthique.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC48

Page 51: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEUNE GOUVERNANCE DURABLE

En 2009, le Groupe a mis à jour Nos Principes de Responsabilité

afi n de préciser ses standards en matière d’éthique. Ce document

intègre une actualisation des engagements du Groupe et de ses

collaborateurs sur :

• le respect des lois, ce que chaque collaborateur s’interdit de faire

afi n d’être en totale conformité avec les lois dans tous les pays où

Schneider Electric intervient ;

• les règles déontologiques, ce que chaque collaborateur a le

devoir de faire pour agir en cohérence avec les règles métiers

du Groupe ;

• la responsabilité sociétale du Groupe, ce que chaque

collaborateur devrait faire pour agir de façon responsable envers

la planète et la société.

En 2010, le programme Responsibility & Ethical Dynamics

concrétise cette ambition en dotant le Groupe d’une organisation,

de procédures et d’outils permettant à ses collaborateurs :

• de bénéfi cier des meilleurs appuis pour guider leurs décisions

et leurs actions au quotidien, notamment en accédant aux

ressources nécessaires (politiques, procédures, outils & bonnes

pratiques) ;

• d’identifi er les interlocuteurs appropriés capables de les guider

dans leur démarche de responsabilité et dans chacun des

domaines couverts par les principes ;

• de savoir alerter, dans le respect des lois et réglementations en

vigueur, sur des malversations éthiques qu’ils peuvent observer.

2 Une organisation structurée en réseaux

Fonctionnement globalL’ensemble de l’organisation participe au progrès du Groupe en

matière de développement durable.

Depuis 2010, les trois membres du Comité Exécutif en charge des

Ressources Humaines globales, des Opérations Industrielles et de

la Stratégie et de l’Innovation se réunissent tous les trimestres autour

du Directeur du Développement Durable pour suivre et orienter les

plans d’action du Groupe dans ce domaine.

La Direction du Développement DurableCréée en 2002, la Direction du Développement Durable a rejoint

en 2008 la Direction Stratégie et Innovation. Elle a pour missions :

• de défi nir la stratégie développement durable de Schneider

Electric et déployer les plans d’action au niveau du Groupe avec

les entités concernées ;

• d’inventer et piloter les projets d’innovation sociétale et

environnementale de Schneider Electric pour assurer une

amélioration continue des performances du Groupe dans ce

domaine.

En 2010, la Direction du Développement Durable a évolué pour

être plus apte à répondre aux défi s de l’entreprise, présents et à

venir, et aux exigences du contexte et de ses parties prenantes. Elle

s’organise autour de quatre pôles :

• éthique, en charge du pilotage du programme Responsibility &

Ethical Dynamics (voir page 50) ;

• responsabilité sociétale, avec notamment la Fondation Schneider

Electric ainsi que des programmes d’insertion et d’essaimage

(voir page 84 à 87) ;

• accès à l’énergie, avec la responsabilité du programme BipBop

(voir page 80 à 84) ;

• soutien et développement de la performance du Groupe, avec

notamment le pilotage du baromètre Planète & Société et du

rapport d’activité et de développement durable (voir page 51 à 52).

L’organisation SERE – Safety, Real Estate & Environment (Sécurité, Sites et Environnement) (voir page 63).

Des comités spécifiquesQuatre instances sont composées de membres des différentes

entités du Groupe travaillant de près ou de loin sur le sujet. Ces

comités spécifi ques orientent et suivent les plans d’actions sur leur

domaine d’expertise.

Le Comité Stratégique Développement DurableCréé en 2008, il est présidé par le Directeur du Développement

Durable. Il réunit des représentants des fonctions et des programmes

suivants : santé et sécurité, diversité, innovation sociale, management

environnemental, offre durable programmes RoHS et REACH,

achats et logistique, éthique, programme d’accès à l’énergie,

communication, et relations avec les parties prenantes.

Les Comités liés à l’éthique (voir page 50).

Le Comité SantéLe Comité Santé qui réunissait chaque trimestre des membres

des Directions Centrales, des Activités et des régions du Groupe

pour orienter la Politique Santé et Sécurité de l’entreprise et valider

l’ensemble des plans d’action n’existe plus en tant que tel en 2010.

Ce sont les Présidents de chaque pays qui sont en charge de piloter

la dimension santé et sécurité pour l’ensemble du Groupe.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 49

2

Page 52: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 UNE GOUVERNANCE DURABLE

> Zoom 2010

Le déploiement du programme Responsibility & Ethical Dynamics (R&ED) en 2010

Une politique commune : Nos Principes de ResponsabilitéNos Principes de Responsabilité est un document synthétique de

15 pages aussi pragmatique et réaliste que possible, regroupant

les engagements communs du Groupe envers les salariés, les

partenaires, les actionnaires, la planète et la société. Nos Principes

de Responsabilité ne prétendent pas couvrir l’ensemble des

dilemmes éthiques mais proposent une ligne de conduite. Ils sont

enrichis localement pour répondre à des contraintes légales ou des

pratiques locales.

En 2010, Nos Principes de Responsabilité ont été traduits en

30 langues et communiqués à l’ensemble des collaborateurs du

Groupe.

Une clause a été ajoutée dans tous les contrats de travail pour

spécifi er que les nouveaux arrivants ont pris connaissance de Nos

Principes de Responsabilité lors de leur entrée chez Schneider

Electric.

Des processus adaptésLe programme Responsibility & Ethical Dynamics propose à chaque

collaborateur une méthode pour se poser les bonnes questions et

être orienté vers les bons correspondants selon deux approches :

• un processus détaillé de questionnement permet d’avoir les

bons réfl exes lorsqu’il est nécessaire de faire face à une situation

délicate. Celui-ci peut être synthétisé en trois étapes :

1. consulter l’Intranet dédié au programme,

2. contacter son responsable hiérarchique et/ou un membre des

services partagés concernés (juridique, fi nance, Ressources

Humaines (RH), environnement…),

3. contacter le conseiller Principes de Responsabilité de son

entité opérationnelle ;

• un processus d’alerte guide pas à pas les collaborateurs vers les

bonnes instances :

1. contacter ses responsables hiérarchiques,

2. utiliser les canaux internes existants (juridique, fi nance, RH,

environnement…),

3. contacter le Comité de Conformité du Groupe.

Une organisation et des équipes dédiéesLe programme s’appuie sur la mise en place d’une organisation

comprenant :

• un Comité de Gouvernance et un réseau de Conseillers Principes

de Responsabilité.

Leur mission est d’assurer la mise en œuvre du programme

Responsibility & Ethical Dynamics.

• un Comité de Conformité et un réseau de Compliance Offi cers

(agents de conformité).

Leur mission est de détecter et gérer les non-conformités

aux processus défi nis, en cohérence avec les lois et les

réglementations locales et Nos Principes de Responsabilité.

Trois outils accessiblesà tous les collaborateurs • Un Intranet, disponible sur la page d’accueil de l’ensemble des

collaborateurs, regroupe toutes les informations concernant le

programme et Nos Principes de Responsabilité, ainsi que des

actualités sur les avancées en la matière.

• Les questions les plus fréquemment posées (FAQ). Cet outil a

été mis en place suite à la collecte des rapports rédigés par les

managers après présentation du programme et de Nos Principes

de Responsabilité à leurs équipes.

• Un module de formation en ligne e-learning. L’objectif est qu’a la

fi n de la session, l’apprenant soit familiarisé avec Nos Principes

de Responsabilité et plus à l’aise pour les transposer dans son

cadre professionnel. À fi n 2010, près de 15 000 collaborateurs

ont effectué le module : 94 % notent le module bon ou excellent.

Mesure et efficacité du déploiementNos Principes de Responsabilité ont été déployés sur l’ensemble

des entités du Groupe. En novembre et décembre 2010, l’Audit

Interne a lancé une campagne d’évaluation du plan de déploiement.

Les résultats communiqués intègrent les résultats d’un sondage

auprès plus de 10 000 collaborateurs, ainsi qu’un périmètre audité

comprenant l’Argentine, la Chine, les Émirats Arabes Unis, les États-

Unis, la France, l’Inde, l’Indonésie, l’Italie et la Russie.

• 73  % des collaborateurs interrogés affi rment connaître Nos

Principes de Responsabilité ;

• 84  % des répondants affi rment que l’information obtenue est

utile et complète.

Perspectives en 2011

Le déploiement de ce programme se poursuit en 2011 selon

différents axes :

• la mise en œuvre des recommandations exprimées lors de l’audit

interne réalisé fi n 2010, en particulier la poursuite d’actions de

communication, de moyens de formation vers les collaborateurs

des pays les plus exposés aux risques d’atteinte à l’éthique ;

• l’animation du réseau des Conseillers Principes de Responsabilité

afi n d’obtenir un meilleur maillage entre les principes et les

directives et procédures opérationnelles qui devront être aisément

disponibles pour l’ensemble des collaborateurs du Groupe.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC50

Page 53: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEUNE GOUVERNANCE DURABLE

Des réseaux dédiés

Réseaux Description

Pour l’offre : les Experts Effi cacité Énergétique

et solutions

Au sein de la Direction Stratégie et Innovation, le Département Effi cacité

Énergétique et Solutions déploie et accompagne la transformation de l’entreprise

et de ses collaborateurs d’une approche de ventes de produits à une approche

de ventes de solutions.

Pour y parvenir, Schneider Electric s’appuie sur un réseau de 13 000

collaborateurs, au sein d’équipes commerciales et marketing dédiées, soutenues

par des experts techniques, et accompagnées par ses 25 Centres de Solutions

où des architectes développent les solutions demandées aujourd’hui par ses

clients et imaginent celles de demain.

Pour l’environnement (voir page 62-63).

Pour les Ressources Humaines Concernant la politique sociale, chaque responsable de fonction centrale et

d’activité est garant de la bonne gestion des Ressources Humaines au sein de

son périmètre, de la mise en œuvre du programme d’entreprise One, (cf. chapitre

1, page 19) du bon déploiement des politiques Ressources Humaines (dont la

santé et la diversité) et des Principes de Responsabilité.

Pour les communautés : le réseau des délégués

de la Fondation Schneider Electric (voir page 84).

3 Des politiques globales

Le document Nos Principes de Responsabilité constitue non

seulement la Charte éthique de Schneider Electric, mais également

son code de conduite. L’ensemble des politiques du Groupe en

découle (environnement, qualité, achats et les différentes politiques

sociales).

Au niveau environnementalLa politique environnementale de Schneider Electric a été

publiée dans sa première version en 1992, modifi ée en 2004 et

confi rmée en octobre 2007. Elle vise à améliorer les processus

industriels, à renforcer l’éco-conception des produits et à intégrer

les préoccupations des clients du Groupe dans le domaine de la

protection de l’environnement en leur apportant des solutions en

termes de produits et de services.

Au niveau socialLes politiques de Ressources Humaines déployées dans le Groupe

couvrent les thématiques suivantes : diversité, recrutement, mobilité

internationale, formation, compétences de leadership, rémunération

globale et santé/sécurité.

4 Le baromètre Planète & Société, une mesure régulière et objective des actions du Groupe

Le baromètre Planète  &  Société est le tableau de bord du

développement durable chez Schneider Electric depuis 2005. Il

présente l’ambition de développement durable du Groupe à trois ans

et indique les progrès réalisés chaque trimestre dans l’atteinte des

objectifs fi xés sur la période 2009-2011.

Il n’existe pas de norme reconnue définissant la performance

de développement durable d’une organisation. Le baromètre

Planète & Société est la réponse de Schneider Electric. Tous ses

objectifs sont volontaires, aucun ne répond à des contraintes légales.

Le baromètre Planète & Société a pour ambition de :

• mobiliser l’entreprise sur des objectifs de développement

durable ;

• communiquer les plans de progrès du Groupe à ses parties

prenantes.

Le baromètre Planète & Société est inscrit dans le programme

d’entreprise One. Il comporte 13 indicateurs clés de performances

converti en une note sur 10. La moyenne de ces notes donne la

performance globale du baromètre. Les départements directement

concernés par les plans de progrès (Ressources Humaines,

environnement, accès à l’énergie, etc. ), représentés chacun par

un pilote, mettent en œuvre les actions permettant de progresser.

Ce pilote travaille en contact direct avec les managers locaux de

l’entreprise dans leur domaine respectif.

En 2009, Schneider Electric a défi ni une nouvelle ambition pour sa

démarche de développement durable, en phase avec le programme

d’entreprise One, 13  plans de progrès environnementaux,

économiques et sociaux ont remplacé les 10 objectifs de la période

2005-2008.

Le tableau présenté page 47 montre la performance de développement

durable de Schneider Electric en 2010. Au lancement du baromètre

le 1er janvier 2009, la note globale était de 3,00/10. La note globale

a progressé de 6,00/10 au 1er janvier 2010 à 7,62 au 31 décembre

2010.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 51

2

Page 54: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 UNE GOUVERNANCE DURABLE

5 Des engagements externes globaux et locaux pour progresser collectivement

Liste des principaux engagements du Groupe en matière de développement durableSchneider Electric s’engage dans différentes associations et

organisations locales ou internationales pour faire évoluer le

cadre économique, social et environnemental en faveur du

développement durable en collaboration avec les différents acteurs

de la société. En 2010, Schneider Electric a confi rmé, en particulier,

son engagement et sa participation au débat sur les enjeux du

changement climatique.

Thème Engagement

Gouvernance durable International : World Business Council for Sustainable Development (WBCSD),

Pacte Mondial des Nations Unies.

France : membre du Conseil d’Administration de l’ORSE (Observatoire sur la Responsabilité

Sociétale des Entreprises) et du Forum français du Pacte Mondial

Énergie/Effi cacité énergétique International : Alliance to Save Energy (Effi cacité énergétique), Clinton Climate Initiative

(Bâtiments), Green Grid (Technologie de l’information)

France : EpE (Entreprises pour l’Environnement), IFPEB (Institut français pour la performance

énergétique du bâtiment), Pacte Écologique de Nicolas Hulot, Grenelle de l’Environnement.

Diversité International : signataire de la Charte de la diversité en 2004 et extension et application

dans l’ensemble des pays du Groupe depuis 2007.

Charte de l’apprentissage.

Politique sociale Observatoire social international

Normalisation Avec plus de 20 experts participant activement dans les organismes de normalisation

internationaux, Schneider Electric contribue d’une manière décisive à l’élaboration des

normes permettant de garantir la fi abilité et la transparence des allégations environnementales

de ses offres (UTE, Union technique de l’électricité et de la communication ; CENELEC,

Comité européen de normalisation électrotechnique ; IEC, Commission électrotechnique

internationale ; ISO, International Organisation of Standardization).

Schneider Electric est présent au sein de l’AFNOR (Association Française de Normalisation). Il

participe au groupe de travail sur le développement durable.

Depuis février 2007, Schneider Electric représente la France au Comité consultatif sur les

aspects environnementaux (ACEA – Advisory Committee for Environmental Aspects de l’IEC).

L’ACEA a pour mission de conseiller et de coordonner les travaux de la CEI sur les problèmes

relatifs à l’environnement.

Divers Schneider Electric est également depuis de nombreuses années un soutien actif de l’Admical

(Association pour le développement du mécénat industriel et commercial, membre du réseau

européen Ceres) et de l’IMS-Entreprendre pour la cité. Enfi n, le Groupe participe aux travaux

menés par le CSR Europe notamment dans le domaine de la santé au travail.

La note globale continue de progresser au-dessus des objectifs.

Ci-dessous les principaux faits marquants ayant contribué à la

performance 2010 :

• la croissance de l’activité d’effi cacité énergétique a dépassé son

objectif ;

• la part des achats réalisés avec des fournisseurs signataires du

Pacte Mondial, le taux de fréquence des accidents du travail et le

nombre de jeunes de la base de la pyramide formés aux métiers

de l’électricité ont également connu un rattrapage à fi n 2010 ;

• trois indicateurs stagnent encore la présence de Schneider

Electric dans les indices socialement responsables, la mise en

place de fi lières de traitement du gaz SF6 et la formation des

employés à la gestion de l’énergie.

Communication des résultats du baromètre Planète & SociétéDepuis 2009, le baromètre Planète & Société est diffusé via les

canaux suivants :

• le site www.barometre.schneider-electric.com a été enrichi début

2009 pour expliquer les nouveaux indicateurs 2009-2011 ;

• la Lettre du baromètre Planète & Société informe les principales

parties prenantes de Schneider Electric sur la performance et les

réalisations du trimestre précédent ;

• la liste de diffusion est gérée à travers une base de contacts

interne à la Direction Développement Durable et enrichie en

permanence ;

• sur l’Intranet du Groupe, la performance du baromètre

Planète  &  Société, qui refl ète la création de valeur pour ses

parties prenantes, fi gure aux côtés du cours de l’action Schneider

Electric, qui refl ète la création de valeur pour ses actionnaires.

Plus d’informations sur www.barometre.schneider-electric.com

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC52

Page 55: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEUNE GOUVERNANCE DURABLE

Faits marquants 2010

Adhésion au WBCSD – World Business Council for Sustainable DevelopmentEn mars 2010, Schneider Electric a rejoint le WBCSD, l’association

professionnelle leader mondial sur le développement durable, qui

regroupe plus de 200 entreprises. Son adhésion fait suite à la

publication par le WBCSD du Manifeste pour l’Effi cacité Énergétique

des bâtiments fi n 2009 (en français en février 2010), qui engage les

plus grandes entreprises mondiales à mettre en place des actions

destinées à réduire la consommation d’énergie dans leurs bâtiments.

Participation au G20 de SéoulEn novembre 2010, Jean-Pascal Tricoire, Président du Directoire,

et Philippe Delorme, Directeur Général Stratégie et Innovation ont

participé au Sommet économique du G20 de Séoul, Corée du

Sud, avec 120 dirigeants d’entreprises représentant à la fois les

économies émergentes et les économies développées.

L’objectif du Sommet était d’associer les dirigeants d’entreprises

aux chefs d’États du G20 dans une réfl exion commune sur les

meilleurs moyens d’assurer le retour de l’économie mondiale à une

croissance forte, durable et équilibrée. Le Sommet a mis l’accent sur

quatre thèmes principaux : la fi nance, le commerce international, la

responsabilité sociale et sociétale et la croissance verte. Sur le thème

de la croissance verte Jean-Pascal Tricoire était le rapporteur du

groupe de travail consacré à l’effi cacité énergétique.

Les contributions des membres des différents groupes de travail

ayant été réunies et synthétisées sous forme de recommandations

adressées par le monde économique au monde politique, le rapport

fi nal des chefs d’États du G20 précise que l’effi cacité énergétique

est le meilleur moyen d’assurer l’approvisionnement en énergie,

de limiter les émissions de gaz à effet de serre et de protéger les

économies de la volatilité des prix de l’énergie.

Engagement stratégique de Schneider Electric, l’efficacité

énergétique est désormais largement reconnue comme essentielle

pour relever les défi s de l’économie mondiale.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 53

2

Page 56: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉTHIQUE, MOTEURS DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

> 3. Le respect de l’environnement et l’éthique, moteurs de la performance économique

La performance économique recouvre trois thèmes :

• La gouvernance d’entreprise  : le fonctionnement du Conseil

de Surveillance et du Directoire, de l’Audit & Contrôle Interne,

des droits des actionnaires, de la rémunération des membres du

Conseil de Surveillance, du Directoire et du Comité Exécutif ; ce

que fait Schneider Electric pour garantir un bon fonctionnement

de ses organes de Direction. Ces sujets sont développés dans le

chapitre 3 “Gouvernement d’entreprise” page 105.

• Les offres de Schneider Electric : ce que fait Schneider Electric

pour apporter des produits et solutions “verts” à ses clients  :

l’effi cacité énergétique, les énergies renouvelables, les fi lières de

fi n de vie des produits, les nouvelles offres “vertes”.

• L’éthique des affaires  : ce que fait Schneider Electric pour

mener ses activités de manière responsable avec ses parties

prenantes sur la base de ses référentiels internes et externes (voir

page 48-49) : la lutte contre la corruption, les relations avec les

fournisseurs et sous-traitants.

1 En bref

EnjeuxLe changement climatique est l’un des enjeux majeurs du XXIe siècle.

Schneider Electric sert des secteurs d’activité qui représentent

la majorité de la consommation énergétique mondiale. Une

consommation énergétique qui n’est pas toujours optimisée, et

qui constitue l’une des plus importantes sources d’émissions de

CO2. Parallèlement, les produits et solutions du Groupe sont vendus

partout dans le monde, soit directement à des clients fi naux soit

au travers de réseaux de partenaires, donc sans regard sur leur

destination fi nale et leur traitement en fi n de vie.

Enfi n, le Groupe est présent dans plus de 100 pays, aux normes,

valeurs et pratiques hétérogènes.

C’est à tous ces enjeux que Schneider Electric tente de répondre

avec pertinence.

AmbitionEn tant que spécialiste mondial de la gestion de l’énergie, les

produits et solutions de Schneider Electric contribuent à réduire

la consommation d’énergie et les émissions de CO2. Le Groupe

développe ainsi des offres d’effi cacité énergétique pour réduire

jusqu’à 30 % la facture énergétique de tout type de bâtiments.

Les offres du Groupe s’adressent également aux autres domaines

des réseaux électriques intelligents (la “smart grid”) : la production

et la connexion au réseau des énergies renouvelables, le véhicule

électrique et la “demand-response”.

Schneider Electric veut également limiter l’impact de ses produits en

fi n de vie et met donc en place des fi lières de récupération de ses

équipements contenant du SF6, un gaz à effet de serre.

Le Groupe s’engage également à avoir un comportement

responsable avec ses partenaires. Il s’appuie pour cela sur le Pacte

Mondial des Nations Unies qu’il veut faire signer au plus grand

nombre de ses fournisseurs.

Enfin, Schneider Electric veut être présent au sein des indices

boursiers éthiques de référence au niveau international.

Objectifs et résultats 2010Cinq objectifs prioritaires de performance économique ont été fi xés

dans le baromètre Planète & Société sur la durée du programme

One (2009-2011) :

Objectifs à fi n 2011 2010 2009 2008

1. Dépasser de 7 points par an la croissance organique du Groupe avec nos activités d’effi cacité

énergétique 8,3 ▲ 5,3 NS

2. Mettre en place des fi lières de récupération du SF6 dans 10 pays 3 3 NS

3. Contribuer à l’accès à l’énergie de 1 million de foyers de la base de la pyramide grâce aux

solutions Schneider Electric 891 058 260 000 NS

4. Réaliser 60 % des achats avec des fournisseurs signataires du Pacte Mondial 42 % ▲ 33 % 30 %

5. Assurer la présence de Schneider Electric dans les 4 indices boursiers éthiques majeurs. 2 ▲ 3 3

NS = indicateur non suivi

La performance de l’année 2008 sert de valeur de départ au baromètre Planète & Société du programme One entre 2009 et 2011.

▲ Indicateurs 2010 audités

Se reporter aux pages 88 à 90 pour la présentation méthodologique des indicateurs et aux pages suivantes pour les analyses des résultats

(pages 56 pour l’indicateur 1, 58 pour l’indicateur 2, 80 pour l’indicateur 3, 59 pour l’indicateur 4 et 61 pour l’indicateur 5).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC54

Page 57: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLELE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉTHIQUE, MOTEURS DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

2 Des produits et solutions intelligents de gestion de l’énergie pour contribuer à la lutte contre le changement climatique

Notre planète fait face à un défi énergétique sans précédent. D’ici

2050, les besoins en énergie devraient doubler pour accompagner

la croissance démographique, économique et industrielle du monde.

Dans le même temps, les experts s’accordent à dire qu’il faudrait

réduire de moitié les émissions de gaz carbonique pour éviter les

conséquences dramatiques liées au changement climatique.

Les attentes de nos clients évoluent aussi. Les clients de

Schneider Electric veulent réduire leurs coûts énergetiques tout

en augmentant la fi abilité et la sécurité de leurs installations, et

améliorer la performance de leurs équipements tout en devenant

plus respectueux de l’environnement.

C’est pour toujours mieux répondre à leur besoin de gestion

optimisée de l’énergie que Schneider Electric a décidé de se

développer à la fois dans les produits et dans les solutions. En nous

appuyant sur notre portefeuille de produits compétitifs et innovants,

notre expertise reconnue, et notre réseau de clients et partenaires,

nous développons une nouvelle gamme de systèmes et de services

sur-mesure, plus complexes et plus sophistiqués.

“Smart grid” - Les réseaux intelligents

ContexteLe réseau électrique fait face à de multiples contraintes. Les

besoins en énergie ne cessent d’augmenter, les infrastructures

électriques sont vieillissantes ou sous-capacitaires, les installations

doivent devenir plus respectueuses de l’environnement, les sources

d’énergie renouvelable se multiplient mais restent intermittentes et

diffuses…

Le réseau doit donc évoluer vers une infrastructure électrique

performante combinée à une infrastructure informatique intelligente :

c’est le réseau intelligent ou “smart grid”, qui permettra de continuer à

assurer l’équilibre entre la production et la consommation d’énergie.

En ce qui concerne la consommation d’énergie, les citoyens et

les entreprises deviennent plus énergie-effi caces ; du côté de la

production, les opérateurs de réseau (transmission et distribution)

développent les systèmes d’automatisation et de contrôle  ; et

entre les deux, de nouveaux mécanismes de demand-response

se mettent en place : effacement, gestion optimisée des sources

d’énergie renouvelable, réduction de la pointe notamment carbonée,

valorisation financière de la modification des comportements

d’utilisation, etc.

OffresSchneider Electric propose des produits et des solutions pour tous

les grands domaines de la “smart grid” :

• bâtiments, sites industriels et résidentiels : produits et solutions

d’effi cacité énergétique, solutions complexes de gestion intégrée

de l’énergie, gestion de projet opérationnelle et fi nancière,

systèmes de charge de véhicules électriques ;

• production d’énergie renouvelable  : installation et équipement

de centrales solaires, éoliennes ou hydroélectriques, systèmes

d’automatisation et contrôle, SCADA (Supervisory Control And

Data Acquisition), ingénierie et maintenance ;

• distribution : contrôle et automatisation des sous-stations (entre

réseaux haute et moyenne tension, moyenne et basse tension),

SCADA, systèmes de protection et de mesure, appareillages de

coupure ;

• demand-response : conseil et mise en œuvre de plates-formes

logicielles de partage des données et d’effacement des pics de

consommation destinées aux opérateurs d’énergie.

Faits marquants 2010Le Groupe est engagé dans plusieurs projets pilotes à grande échelle

dans le cadre d’IDEA (inventer la distribution électrique de l’avenir),

un partenariat innovant réunissant industriels de l’énergie et de

l’informatique, pouvoirs publics et universités.

Labellisés au niveau européen, trois projets sont actuellement

en cours afi n de développer et de tester en conditions réelles et

de façon collaborative de nouvelles technologies et de nouveaux

business models.

Efficacité énergétique

ContexteL’effi cacité énergétique est le fait d’utiliser moins d’énergie pour un

même niveau de performance ou de service.

L’effi cacité énergétique représente le moyen le plus rapide, le plus

économique et le plus effi cace pour réduire les émissions de CO2,

que ce soit pour les gouvernements, les entreprises ou les individus.

Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (World Energy Outlook

2010), 53 % de la réduction des émissions de CO2 nécessaire dans

les 20 prochaines années doivent provenir d’une utilisation plus

effi cace de l’énergie.

Les offres d’effi cacité énergétique de Schneider Electric sont donc

idéalement positionnées pour répondre à cette problématique.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 55

2

Page 58: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉTHIQUE, MOTEURS DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

OffresSchneider Electric promeut l’efficacité énergétique active, qui

consiste à optimiser l’ensemble du cycle de l’énergie au travers de

plusieurs étapes :

• commencer par un audit énergétique qui débouchera sur une

série d’actions quick win pour faire des économies substantielles

rapidement ;

• ensuite, automatiser pour pérenniser les économies d’énergie ;

• enfi n surveiller, contrôler et ajuster pour de vraies économies

durables.

Pour ce faire, le Groupe propose une gamme de produits, logiciels

et services :

• produits : variateur de lumière, minuterie, contrôle du chauffage

et de la climatisation, variateur de vitesse pour moteur ;

• systèmes : gestion technique du bâtiment, contrôle de l’éclairage,

supervision des processus ;

• services : audits énergétiques, gestion des données, supervision

à distance…

Ces offres sont adaptées localement selon les réglementations et les

normes en vigueur dans chaque pays où elles sont commercialisées.

Faits marquants 2010Sur l’année 2010, le taux de croissance des activités d’effi cacité

énergétique dépasse de 8,3 points le taux de croissance organique

du chiffre d’affaires du Groupe.

Parmi les actions menées au niveau du Groupe qui ont contribué à

cette croissance, on peut noter :

• la consolidation de l’organisation des équipes autour de l’effi cacité

énergétique dans chaque pays, en lien avec les activités et le

Département Effi cacité Énergétique et Solutions ;

• le lancement de l’initiative “Ecoexpert”, partenaires externes

formés aux solutions d’effi cacité énergétique, avec des pilotes

en France, en Espagne, en Italie et aux États-Unis ;

• le développement d’offres de services à haute valeur ajoutée ;

• le développement d’architectures d’effi cacité énergétique

incluses dans nos offres solutions ;

• le renforcement des actions de formation à l’effi cacité énergétique

des clients et autres parties prenantes externes.

Énergies renouvelables

ContexteL’énergie issue de sources renouvelables est au cœur des enjeux

de développement, de responsabilité sociétale et d’engagement

environnemental de Schneider Electric.

Le défi énergétique, qui consiste à doubler la production mondiale

d’énergie tout en réduisant de moitié les émissions de CO2, implique

une profonde évolution du mix énergétique. Il s’agit d’augmenter de

façon signifi cative la part de l’énergie issue de sources renouvelables,

et d’intégrer de façon toujours plus performante ces sources

intermittentes au réseau électrique, via notamment la mise en place

progressive des réseaux intelligents (“smart grid”).

Selon les projections de l’Agence Internationale de l’Énergie

(World Energy Outlook 2010), la part des énergies renouvelables,

notamment l’éolien et l’hydraulique, dans la production mondiale

d’énergie devrait tripler entre 2008 et 2035, pour atteindre un tiers

du total.

OffresSchneider Electric propose une gamme complète de produits,

systèmes et services pour l’énergie solaire, éolienne et hydraulique.

Nos équipes assurent leur intégration performante au réseau

électrique grâce à notre expertise dans le domaine de la distribution

électrique (basse et moyenne tension), de la conversion et de la

gestion de l’énergie.

Nous servons et connectons au réseau électrique les centrales de

production ainsi que les grands bâtiments, équipons les fabricants

de turbines, et fournissons le marché résidentiel via notre réseau de

partenaires et de distributeurs.

Schneider Electric a activement renforcé son offre ces dernières

années, notamment par le biais d’acquisitions telles que celle

de Xantrex, un leader mondial du marché des onduleurs

photovoltaïques. Les offres de Xantrex sont aujourd’hui intégrées

à l’activité Power du Groupe et commercialisées sous la marque

Schneider Electric depuis 2010.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC56

Page 59: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLELE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉTHIQUE, MOTEURS DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

> UNE LOGIQUE DE PARTENARIAT AVEC DES START-UPS

Le fonds de capital-risque commun à Schneider Electric

et Alstom, Aster Capital, a pour mission de détecter de

nouvelles opportunités de croissance et d’innovation.

Il veille à l’identifi cation des tendances émergentes en

matière de marchés et de technologies et développe

des partenariats avec des start-ups en pointe dans leur

domaine. Aster a investi à hauteur de 20 % en 2009 dans

le capital de Solaire Direct, une société de conception

et d’installation d’infrastructures photovoltaïques de

toutes tailles pour la production d’électricité solaire.

Faits marquants 2010En 2010 Schneider Electric a réalisé environ 2 % de son chiffre

d’affaires dans les énergies renouvelables.

Schneider Electric a mené de nombreux projets de fermes

photovoltaïques comme celle de Vinon-sur- Verdon (France)

avec Solaire  Durance (Filiale de la Caisse  des  Dépôts et de

Solaire Direct), de Saint-Benoît (Île de la Réunion) pour le groupe

de grande distribution Casino ou encore en Italie en partenariat

avec AES SOLE Italia s.r.l.

Participation au pôle de compétitivité TenerrdisLa mission du pôle de compétitivité Tenerrdis est d’animer

l’écosystème rhônalpin pour développer les fi lières de demain dans

les énergies nouvelles, à la fois compétitives par l’innovation et

créatrices de croissance.

Ainsi, Tenerrdis mène plus de 400 projets labellisés représentant plus

de 300 millions d’euros d’investissement, dont 145 millions d’euros

fi nancés par l’État et les collectivités locales grâce à l’action du pôle.

Le pôle a identifi é six fi lières industrielles prioritaires : le solaire,

l’effi cacité énergétique dans les bâtiments, la gestion des réseaux

intelligents (“smart grids”) et le stockage électrique, la biomasse,

l’hydrogène/pile à combustible et l’hydraulique.

À l’international, le pôle a signé en 2010 un accord de collaboration

avec le NREL (National Renewable Energy Laboratory) aux États-

Unis et participe à plusieurs missions (au Danemark, en Égypte, en

Allemagne et aux États-Unis) qui ont permis de connecter des Petites

et Moyennes Entreprises rhônalpines avec ce vaste écosystème.

Véhicule électrique

ContexteLe véhicule électrique est aujourd’hui considéré comme l’une

des réponses pour réduire nos émissions de CO2, résoudre les

problèmes de congestion urbaine, et s’adapter à la raréfaction et

au renchérissement des énergies fossiles.

L’acceptation par les consommateurs et le développement du

véhicule électrique dépendent principalement de l’infrastructure

de recharge, qui doit impérativement combiner sécurité (des

utilisateurs, des véhicules, des bâtiments et du réseau électrique),

facilité (disponibilité des bornes de recharge à tout moment, à tout

endroit et pour tous les besoins) et intégration performante au réseau

électrique (première charge mobile de l’histoire).

OffresSchneider Electric a développé une gamme de solutions répondant

aux besoins spécifiques des huit environnements de recharge

de véhicules électriques : fl otte de véhicules, parking de centre

commercial, parking en voirie, parking d’entreprise privée, parking

payant, garage résidentiel ou copropriété, et recharge rapide.

Faits marquants 2010

Projets pilotes

Schneider Electric est activement impliqué dans des projets pilotes

qui lui permettent de tester ses solutions en conditions réelles et de

contribuer à une adoption réussie et rapide du véhicule électrique.

Le Groupe participe en particulier aux projets suivants :

• le projet SAVE (Seine Aval Véhicule Électrique) qui rassemble

Schneider Electric, l’Alliance Renault-Nissan, EDF, Total, le

Conseil Général des Yvelines, l’EPAMSA et la Région Île-de-

France afi n de tester une centaine de véhicules électriques et

infrastructures de recharges dans les Yvelines début 2011 ;

• le projet d’expérimentation VHR-Strasbourg, mené avec EDF,

Toyota et la Ville de Strasbourg, pour lequel le Groupe fournit

135 bornes de recharge.

Partenariats et collaborations

Schneider Electric participe également à un grand nombre

d’initiatives, parmi lesquelles un groupe de travail franco-allemand

sur les infrastructures destinées aux véhicules électriques.

Solaire

Fermes photovoltaïques/centrales solaires

• Études préliminaires

• Conception et optimisation des architectures de distribution

électrique

• Fourniture et installation des équipements

• Contrats d’exploitation et de maintenance pendant la durée

de vie des installations

Solaire résidentielProduits de conversion et de protection commercialisés via notre

réseau de partenaires distributeurs, spécialisés ou généralistes

ÉolienComposants et systèmes pour les circuits principaux et

auxiliaires, ainsi que pour les circuits de contrôle

Hydraulique Contrôle et automatisation de la distribution

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 57

2

Page 60: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉTHIQUE, MOTEURS DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

En mars 2010, Schneider Electric a participé à la création de l’EV

Plug Alliance, en collaboration avec Legrand et Scame. Cette

alliance a pour objectif l’adoption rapide d’une norme européenne

pour le branchement des véhicules électriques afi n de garantir

l’interopérabilité sur le continent européen.

Par ailleurs, Schneider Electric et Parkeon ont signé un accord de

collaboration afi n de développer un système de recharge du véhicule

électrique parfaitement intégré dans la politique de gestion de la

mobilité durable en ville.

Vers une gestion intégrée de l’énergie

ContexteLes clients fi naux de Schneider Electric font face à de plus en plus

de complexité pour gérer effi cacement leur énergie. Ils ont besoin

de solutions intégrées et intelligentes plus que de produits isolés.

OffresPour aider ses clients à gérer leur énergie de façon optimisée,

Schneider Electric propose des produits, systèmes et services

permettant de rendre l’énergie sûre, fi able, effi cace, productive et

verte.

Dans les grands bâtiments et les sites industriels, cette approche

se traduit par une gestion intégrée des systèmes de sécurité, de

chauffage et d’électricité, de contrôle des équipements et des

processus de fabrication, de supervision du centre de données…

voire des panneaux solaires. En mettant en place une gestion

combinée, intelligente et intégrée des fl ux d’énergie, les économies

peuvent atteindre 30 % de la facture énergétique.

EcoStruxure  : solutions logicielles de gestion intelligente

de l’énergie pour optimiser la consommation et l’effi cacité

énergétique

En 2010, Schneider Electric a poursuivi le lancement de son offre de

solutions intégrées pour une gestion intelligente de l’énergie. Cette

offre, baptisée EcoStruxure, permet au Groupe de proposer à ses

clients des solutions clé en main pour rendre leur énergie visible et

optimiser leur consommation d’énergie.

EcoStruxure interconnecte les logiciels du Groupe de contrôle et de

gestion de l’énergie afi n d’assurer à ses clients une meilleure effi cacité

opérationnelle et des économies sur leur facture énergétique pouvant

atteindre 30 %.

Avec EcoStruxure, le Groupe s’appuie sur les acquisitions réalisées

au cours des dernières années en développant les synergies entre

ses diverses compétences pour enrichir son offre.

Faits marquants 2010Schneider Electric vient de lancer la plate-forme logicielle

StruxureWare for Building, qui est la dernière génération de système

de contrôle et de gestion technique des bâtiments. Cette nouvelle

plate-forme permet de réunir sur un même écran les fonctions

essentielles de la gestion technique (climatisation, ventilation,

chauffage, éclairage et contrôle d’accès) et de lui associer les

informations nécessaires au suivi des consommations énergétiques.

L’ensemble des produits Schneider Electric de mesure de l’énergie

est désormais intégré nativement à la plate-forme logicielle,

simplifi ant ainsi le stockage et l’accès aux données énergétiques

des bâtiments.

StruxureWare for Building offre également une très grande

connectivité, facilitant ainsi l’intégration de systèmes tiers et de

systèmes existants.

Pour un traitement éco-responsable des produits en fin de vie

Respect de la réglementation : DEEE et équivalentsDes engagements politiques ou des réglementations visent les

déchets des produits électriques en fin de vie, à l’instar de la

directive européenne des Déchets d’équipements électriques

et électroniques (DEEE), transposée dans chacun des États de

l’Union. Des réglementations équivalentes existent ou sont en voie

de développement au Japon, en Chine, en Inde et aux États-Unis.

La directive DEEE a pour principal objectif d’augmenter le taux

de valorisation des déchets électriques les plus importants,

comme les équipements ménagers tels que les téléviseurs, les

réfrigérateurs, les éclairages ainsi que les matériels de l’information

et des télécommunications dont la durée de vie est extrêmement

courte. Cependant la directive ne couvre que très marginalement

les équipements électriques et électroniques industriels ou de

distribution électrique. Elle rend responsable le producteur de

l’équipement électrique de la mise en place et du fi nancement

de fi lières dédiées aux équipements électriques pour qu’ils soient

collectés et traités spécifi quement. La valorisation et le recyclage

sont clairement mis en avant avec des taux minima à respecter.

Bien que ses produits soient quasiment tous hors du champ de la

directive DEEE, Schneider Electric s’engage activement dans une

démarche responsable de gestion des déchets générés par ses

produits mis sur le marché.

En tant que société responsable, Schneider Electric doit pouvoir

démontrer l’existence de fi lières fi n de vie organisées. Celles-ci

doivent être fi nancées et qualifi ées pour la collecte, le traitement et

le recyclage de ses produits en fi n de vie dans le respect de la santé

et de l’environnement.

Cette démarche, menée en collaboration étroite avec l’ensemble

des partenaires du Groupe, doit s’effectuer au niveau de chacun

des États dans une démarche d’identifi cation et de qualifi cation,

voire d’organisation des fi lières pour le traitement des déchets

d’équipements électriques, avec la mise en place d’indicateurs

appropriés.

Filières spécifiquesDans le cadre de son baromètre Planète & Société, Schneider

Electric s’est fi xé pour objectif de créer des fi lières de traitement

du gaz SF6 pour les produits arrivés en fi n de vie dans 10 pays, en

Europe et en Chine. Le SF6 est un gaz utilisé dans des appareils de

coupure en moyenne tension comme isolant. Ce gaz a le plus fort

pouvoir réchauffant et nécessite donc un traitement spécifi que pour

éviter les fuites dans l’atmosphère.

Les premiers appareils contenant du gaz SF6 vendus par Schneider

Electric arrivent en fi n de vie depuis le début des années 2000.

L’objectif est de développer des offres commerciales proposant à

nos clients de récupérer leurs appareils contenant du SF6 arrivés

en fi n de vie et d’en extraire intégralement le gaz pour le recycler.

Dans le cas des piles ou autres consommables, la gestion des

déchets relève de la responsabilité des producteurs de ces produits.

La politique du Groupe soutient ce partage de responsabilités,

sachant que Schneider Electric garde la responsabilité de

l’information sur leur présence éventuelle. À ce titre, Schneider

Electric informe ses clients sur les impacts de ses produits et leur

composition grâce aux profi ls environnementaux produits (PEP) qui

accompagnent les produits.

Faits marquants 2010À fi n 2010, 344 profi ls environnementaux de produits ont été publiés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC58

Page 61: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLELE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉTHIQUE, MOTEURS DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

3 Relations avec les sous-traitants et fournisseurs

EnjeuxEn tant que signataire du Pacte Mondial, Schneider Electric tient

compte des enjeux du développement durable dans le processus

global de qualifi cation de ses nouveaux fournisseurs et encourage

ses fournisseurs et sous-traitants à adhérer au Pacte Mondial. Cette

démarche, qui invite les fournisseurs à répondre aux attentes directes

de l’entreprise et à dire publiquement leur engagement, permet

au Groupe d’étendre les principes du développement durable à

l’ensemble de ses partenaires-fournisseurs. Elle est d’autant plus

importante que le volume d’achats de Schneider Electric représente

plus de 50 % de son chiffre d’affaires, soit 11,5 milliards d’euros en

2010.

Cette démarche concrétise également la volonté de Schneider

Electric d’être un promoteur des droits humains conformément au

Principe 1 (les entreprises sont invitées à promouvoir et à respecter

la protection du droit international relatif aux droits de l’homme dans

leur sphère d’infl uence) et au Principe 2 (à veiller à ce que leurs

propres compagnies ne se rendent pas complices de violations des

droits de l’homme) du Pacte Mondial.

Objectifs et résultats 2010Un objectif prioritaire a été fi xé dans le baromètre Planète & Société

sur la durée du programme One 2009-2011 : réaliser 60 % de nos

achats avec des fournisseurs signataires du Pacte Mondial.

À fi n 2010, 42 % de nos achats ont été réalisés avec des fournisseurs

référencés signataires des 10 Principes du Pacte Mondial ou de

l’EICC. Cela représente une progression de 9 points par rapport à

fi n 2009.

Principaux plans d’actionLa démarche développement durable se décline sur les achats au

travers des quatre actions suivantes :

1. Diffusion de nos attentes achats durables dans le Guide fournisseur

Schneider Electric a déployé une charte à l’intention de ses

fournisseurs, appelée Supplier Guide Book, qui décrit ses attentes

vis-à-vis de ses fournisseurs. Cette charte comprend en particulier un

paragraphe important sur les attentes vis à vis de ses fournisseurs en

matière de développement durable dans quatre grands domaines,

à savoir l’environnement, les conditions de travail, le respect de

l’éthique et des droits de l’homme.

2. Intégration de la démarche achats durables dans la sélection de nouveaux fournisseurs

Pour sélectionner ses nouveaux fournisseurs, Schneider Electric

utilise un processus baptisé Schneider Supplier Quality Management

basé sur un questionnaire d’évaluation en neuf chapitres. L’un de

ceux-ci porte sur l’environnement et le développement durable.

Schneider Electric évalue les aspects sociaux, la performance du

fournisseur vis-à-vis de la communauté (SA 8000), sa performance

environnementale (ISO 14001), son respect des directives RoHS et

REACH et sa situation vis-à-vis du Pacte Mondial.

3. Exigence d’engagement en faveur du Pacte Mondial pour les sous-traitants et fournisseurs majeurs

L’engagement en faveur du Pacte Mondial est l’un des critères à

remplir pour faire partie des fournisseurs majeurs de Schneider

Electric. Conformément à un engagement public pris auprès des

Nations unies, une communication sur l’importance que revêt

l’adhésion au Pacte Mondial est faite par le pilote achat du Groupe

auprès de chaque fournisseur majeur de Schneider Electric.

4. Évaluation complémentaire des fournisseurs

En 2010, il a été décidé de franchir une étape supplémentaire avec

la mise en place d’un processus d’évaluation de la performance

développement durable auprès d’un nombre limité de fournisseurs.

L’évaluation a été réalisée sur la base d’un référentiel (Ecovadis) en

totale cohérence avec le Pacte Mondial.

L’utilisation d’un processus externe est la première étape vers une

base d’informations partagée avec les fournisseurs. C’est un signe

important en interne et surtout vis-à-vis des fournisseurs.

Fournisseurs et offre durable

Mise en place d’organisations spécifi ques pour tracer la conformité REACH et RoHS des fournisseurs

Les réglementations REACH et RoHS ont conduit à la mise en

place de projets transverses de mise en conformité, et ce aux

différents maillons de la chaîne logistique. Ces projets impliquent

par conséquent une participation forte des achats pour s’assurer de

la conformité des fournisseurs à ces réglementations.

Pour en savoir plus, voir partie Éco-conception page 68.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 59

2

Page 62: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉTHIQUE, MOTEURS DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

4 Lutte contre la corruption

Démarche de Schneider Electric

Nos Principes de Responsabilité : un socle commun pour des pratiques éthiques et responsablesSchneider Electric a publié en 2002 Nos Principes de Responsabilité*.

Il s’agit d’un document de référence concernant les risques éthiques.

Il a été actualisé et validé par le Conseil de Surveillance en avril 2008,

par le Comité Exécutif en novembre 2008 et publié en juin 2009 puis

déployé massivement en 2010.

Nos Principes de Responsabilité ont été élaborés dans le respect

des dix principes du Pacte Mondial, les principes de gouvernement

d’entreprise, la Déclaration universelle des droits de l’Homme et les

normes internationales du travail ; par conséquent, ces principes

sont conformes aux normes internationales telles que les principes

d’affaires pour lutter contre la corruption.

Collaborateurs

Un plan d’action à large communication a été déployé en interne en

2010 ainsi qu’une organisation et des processus pour permettre aux

collaborateurs du Groupe de répondre à leurs questions ou d’alerter

sur des pratiques qu’ils jugent douteuses en matière d’éthique.

Ensemble des parties prenantes

En ce qui concerne les actionnaires, Nos Principes de Responsabilité

sont mentionnés dans les documents d’entreprise (Rapport Annuel

et Rapport d’Activité et de développement durable) disponibles sur

le site Internet de Schneider Electric.

Fournisseurs

Un document de communication spécifi que est partagé avec tous

les fournisseurs du Groupe : Schneider Electric Supplier Guide Book.

Ce document sert de cadre de référence aux relations avec les

fournisseurs ; il défi nit les responsabilités des uns envers les autres,

mais aussi les attentes de Schneider Electric pour lutter contre la

corruption.

Principaux plans d’actions 2010

Contrôle de la lutte anti-corruptionSchneider Electric est soumis à des enquêtes, contrôlé par des

agences de notation et des investisseurs sur ses pratiques de

développement durable, avec parfois des questions sur des sujets

très spécifi ques comme la gestion de la lutte contre la corruption.

Nous nous efforçons de répondre à toutes les questions en toute

transparence.

Le Conseil Éthique créé en juin 2009 et présidé par le Directeur

Général Stratégie et Innovation, a défi ni en 2010 un plan de progrès

en sept points :

1. identifi er des collaborateurs de haut niveau pour superviser le

déploiement du programme Responsibility & Ethical Dynamics

(voir page 50) ;

2. défi nir les bonnes pratiques pour la prévention des actes illicites,

avec notamment un système d’alerte ;

3. s’assurer que toutes les politiques sont compatibles avec Nos

Principes de Responsabilité ;

4. informer les collaborateurs des standards et des procédures ;

5. mettre en œuvre des systèmes, de suivi, d’audit et de reporting ;

6. imposer une discipline pour la mise en pratique des standards et

des procédures ;

7. en cas d’atteinte aux principes éthiques, prendre les mesures

correctives nécessaires, y compris le renforcement des procédures.

Illustrations 2010Diverses initiatives anti-corruption sont mises en œuvre, souvent à

l’échelon national ou régional :

• en France, Schneider Electric participe à la défi nition de standards

éthiques au sein de la commission Entreprise et Éthique du

GIMELEC, groupement des fabricants de matériels électriques ;

• en Russie, Schneider Electric a signé une Charte éthique avec

l’Association of European Businesses ;

• Schneider Electric Égypte a obtenu une certifi cation anti-

corruption spécifi que pour ses activités avec la National Electricity

Corporation au Soudan.

* (Pour en savoir plus sur Nos Principes de Responsabilité, voir page 50)

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC60

Page 63: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLELE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ET L’ÉTHIQUE, MOTEURS DE LA PERFORMANCE ÉCONOMIQUE

Les évaluations des principales agences de notation spécialisées

et de gestionnaires de fonds éthiques précisent la performance de

l’entreprise dans son secteur de référence.

Objectifs et résultats 2010Un objectif prioritaire a été fi xé dans le baromètre Planète & Société

sur la durée du programme One 2009-2011 : assurer la présence

de Schneider Electric dans les quatre familles majeures d’indices ISR

(Investissement socialement responsable).

À fi n 2010, Schneider Electric fi gure dans deux indices boursiers

éthiques, contre trois en 2009. Le Groupe a en effet été confi rmé

dans l’indice DJSI Stoxx (Europe) et l’ASPI Eurozone, mais déclassé

de l’indice DJSI Monde pour la première fois. Plusieurs raisons

expliquent le déclassement de Schneider Electric. Premièrement,

l’agence de notation suisse SAM, dont le questionnaire sert de

référence pour la constitution des indices du DJSI, a renforcé cette

année certaines thématiques et abordé de nouveaux enjeux sur

lesquels Schneider Electric a apporté des réponses jugées trop

imprécises. Nos réponses ont été insuffi santes notamment sur

les consommations et rejets d’eau de nos sites, la production de

déchets dangereux, ou les indicateurs de suivi de la bonne santé de

nos collaborateurs. Deuxièmement, les indices du DJSI sont de plus

en plus attractifs : le taux de participation des entreprises a augmenté

de 20 % en deux ans, alors que l’indice compte toujours le même

nombre de valeurs. Cela révèle que de plus en plus d’entreprises

font de leur sélection dans les indices boursiers éthiques une priorité.

Nous avons un an pour réintégrer l’indice DJSI Monde avant la fi n

du programme d’entreprise actuel (2009-2011). Un plan d’action

est à l’étude pour ce faire.

Présentation des indices éthiques boursiers

Indice ASPI EurozoneDepuis 2001, Schneider Electric est inclus dans l’indice ASPI

Eurozone (Advanced Sustainable Performances Indices), qui

comprend 120 entreprises cotées de la zone euro (Univers DJ

Euro Stoxx) présentant les meilleures performances sociales et

environnementales. Les valeurs sont sélectionnées sur la base

des notations Vigeo conformément aux lignes directrices de l’ASPI

Eurozone.

www.vigeo.com

Indices Dow Jones SustainabilitySchneider Electric fait partie de l’édition 2010 du Dow Jones

Sustainability Index et Stoxx (indice européen). La recherche sur la

durabilité des entreprises pour cette famille d’indices est assurée

par SAM (Sustainable Asset Management), une société de gestion

d’actifs indépendante basée en Suisse.

www.sustainability-index.com

Indices Ethibel SustainabilityEn 2010, Schneider Electric fait partie des indices  : Ethibel

Sustainability Index (ESI) Excellence Europe et Ethibel Sustainability

Index (ESI) Excellence Global.

www.ethibel.com

Indices FTSE4GoodSchneider Electric vise à faire partie du FTSE4Good, quatrième

indice éthique boursier majeur. Cependant, le Groupe ne remplit

pas les critères d’intégration de l’indice et en est donc actuellement

exclu, pour les motifs suivants : Schneider Electric réalise une partie

de son activité sur des produits vendus au secteur militaire et certains

de ces produits participent à des systèmes d’armement nucléaire.

www.ftse.com

5 Notation

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 61

2

Page 64: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 L’ENGAGEMENT DE SCHNEIDER ELECTRIC POUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

> 4. L’engagement de Schneider Electric pour la performance environnementale

Ce chapitre traite des impacts environnementaux des activités industrielles du Groupe. Les produits et solutions de Schneider Electric

permettant de réduire les impacts environnementaux de nos clients sont traités dans le chapitre 3 (page 53).

1 En bref

Enjeux et ambition de Schneider ElectricSchneider Electric ne produit ni ne distribue l’énergie. Il conçoit et

fabrique des produits électriques et électroniques et propose des

solutions intégrées pour de nombreux segments de marché. La

grande majorité de ses produits sont des composants d’installation

servant à la gestion de l’énergie. Ils consomment peu d’énergie

par rapport aux appareils qu’ils contrôlent et les pertes dissipées

sont négligeables par rapport à l’énergie transitée. Les activités

de production, pour leur part, font essentiellement appel à des

techniques d’assemblage et de contrôle et n’intègrent que très peu

de procédés à fort impact environnemental tels que la transformation

et le traitement des métaux par exemple.

Schneider Electric s’engage à protéger l’environnement et la santé

humaine :

• en limitant son impact sur le climat par la réduction de ses

émissions de gaz à effet de serre générés en particulier par sa

propre consommation énergétique et l’usage de gaz SF6 ;

• en déployant la certifi cation ISO  14001 et les reportings

environnementaux de son programme d’entreprise One ;

• en respectant les directives et règlements visant à contrôler

les substances chimiques utilisées dans ses usines et celles

contenues dans ses produits ;

• enfi n, en minimisant la consommation de ressources naturelles

et en augmentant le taux de recyclage des déchets dans ses

sites industriels.

Le chapitre présente les quatre grandes démarches du Groupe pour

réduire l’impact environnemental de ses activités industrielles :

• la réduction des émissions de CO2 ;

• les économies d’énergie ;

• l’éco-conception ;

• l’éco-production.

Objectifs et résultats 2010Trois objectifs prioritaires ont été fi xés dans le baromètre Planète &

Société sur la durée du programme One (2009-2011) :

1. réduire les émissions d’équivalent CO2 de 30 000 tonnes par an ;

2. réaliser 2/3 du chiffre d’affaires produits avec une offre Green

Premium ;

3. permettre à 2/3 des collaborateurs de travailler dans des sites

certifi és ISO 14001.

Objectifs à fi n 2011 2010 2009 2008

1. Réduire nos émissions d’équivalent CO2 de 30 000 tonnes par an - 110 156 - 44 089 -

2. Réaliser 2/3 de notre chiffre d’affaires produits avec une offre Green Premium 26,1 % ▲ 2,6 % NS

3. Permettre à 2/3 de nos collaborateurs de travailler dans des sites certifi és ISO 14001 69,0 % ▲ 63,7 % NS

NS = indicateur non suivi

La performance de l’année 2008 sert de valeur de départ au baromètre Planète & Société du programme One entre 2009 et 2011.

▲ Indicateurs 2010 audités

Se reporter aux pages 88 à 90 pour la présentation méthodologique des indicateurs et aux pages suivantes pour les analyses des résultats

(pages 64-65 pour l’indicateur 1, 68-70 pour l’indicateur 2 et 70 pour l’indicateur 3).

À fi n 2010 :

• le Groupe a émis 66  067 tonnes d’équivalent CO2 de moins

qu’en 2009.

• l’offre Green Premium représente 26,1  % du chiffre d’affaires

produits.

• 69,0 % des collaborateurs de Schneider Electric travaillent dans

des sites certifi és ISO 14001.

L’analyse de ces résultats est présentée dans les sous-chapitres

“réduction des émissions de CO2”, “éco-conception” et “éco-

production” ci-dessous.

OrganisationAu niveau corporate, le Département Développement Durable au

sein de la Direction Stratégie et Innovation détermine la stratégie

environnementale du Groupe et anime les acteurs corporate de

l’environnement. Le Directeur du Développement Durable est placé

hiérarchiquement sous le Directeur Général (membre du Comité

Exécutif du Groupe).

Le Département Effi cacité Énergétique et Solutions, au sein de la

Direction Stratégie et Innovation, pilote le plan d’action EEM (Energy

Effi ciency Monitoring voir page 67).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC62

Page 65: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEL’ENGAGEMENT DE SCHNEIDER ELECTRIC POUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

Jusqu’à la fi n de l’année 2010, deux départements pilotaient la

démarche environnementale du Groupe :

• l’un en charge de la politique d’offre “verte” et rattaché à la

Direction Stratégie et Innovation ;

• l’autre en charge de la politique de sites “verts” et de l’application

des directives réglementant l’utilisation des substances

dangereuses (REACH et RoHS – voir pages 68-69) et rattaché à

la Direction des Opérations Industrielles.

Début 2011, ces deux départements ont été rapprochés dans un

même Département Environnement, au sein de la Direction des

Opérations Industrielles. Le Directeur de l’Environnement est placé

hiérarchiquement sous le Directeur Général Opérations Industrielles

(membre du Comité Exécutif du Groupe). Ce département défi nit et

déploie les politiques et programmes environnementaux. Il anime un

réseau de responsables environnementaux composé :

• pour la gestion des produits : de responsables de l’environnement

dans chaque Activité en charge de la conception et de la gestion

de l’offre, de délégués de l’environnement chargés de l’évaluation

des impacts marketing et d’éco-référents experts de la prise en

compte de l’environnement dans la conception des produits ;

• pour la gestion des sites : de responsables de l’environnement

dans chaque grande zone géographique du monde, de

responsables de l’environnement dans les pays dotés d’une

activité signifi cative, de responsables de l’environnement dans

chaque site industriel ou logistique. En 2010, l’organisation au

sein de la Direction des Opérations Industrielles a évolué pour

passer d’un pilotage uniquement au niveau corporate à une

organisation régionalisée (Amérique du Nord, Asie-Pacifi que,

Europe-Moyen-Orient, Afrique et Amérique du Sud). Trois

Directeurs Sécurité, Environnement et Immobilier (SERE –

Safety, Environment, Real Estate) ont été nommés  ; ils ont en

charge, chacun sur leur périmètre géographique, de mettre en

œuvre la politique du Groupe sur ces sujets pour l’ensemble

des sites et de réaliser le reporting des plans de progrès. Une

coordination de ces trois directeurs est organisée formellement

tous les trimestres de façon à garder une cohérence des

politiques Sécurité, Environnement et Immobilier sur l’ensemble

du Groupe. Les directeurs SERE animent un réseau de plus de

200  responsables du management environnemental des sites

industriels, logistiques et administratifs.

Ces réseaux disposent d’outils de gestion et de partage

d’expériences (directives, guides d’applications, Intranet spécifi que,

bases de données…).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 63

2

Page 66: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 L’ENGAGEMENT DE SCHNEIDER ELECTRIC POUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

2 Réduction des émissions de CO2

Démarche de Schneider ElectricSchneider Electric n’est pas soumis aux quotas européens sur les

émissions de carbone, du fait d’une activité industrielle globalement

peu émettrice comparée aux industries énergivores : les principales

émissions de son activité proviennent de ses achats et de sa

logistique. Schneider Electric est ainsi classé dans les secteurs

faiblement émetteurs par le Carbon Disclosure Project (1). Néanmoins,

le Groupe a défi ni un plan d’actions de réduction de ses émissions

de carbone.

En 2007, Schneider Electric a fait réaliser par un auditeur externe

spécialisé un bilan carbone de ses activités, depuis l’activité de tous

ses fournisseurs en amont jusqu’à l’activité logistique aval pour

distribuer ses produits à ses clients. Ce travail a permis de repérer :

• les grandes “masses” d’émissions de carbone (cf. schéma) ;

• l’impact potentiellement très élevé de la libération dans

l’atmosphère du gaz SF6 contenu dans certaines familles

d’appareils de moyenne tension. Ce gaz peut notamment se

libérer des appareils arrivés en fi n de vie lorsqu’ils sont démontés

par des sociétés ne récupérant pas les déchets.

5 %Consommation d’énergiedes sites

40 %Logistique et voyages d’affaires

53 %Achats

2 %Autres

Dans le cadre du baromètre Planète & Société, Schneider Electric

s’est fi xé comme objectifs sur 2009-2011 de :

• réduire ses émissions d’équivalent CO2 de 30 000 tonnes par an

sur la totalité des périmètres 1 et 2 au sens du GHG Protocol (2) :

les émissions de gaz SF6 dans les sites industriels concernés, et

la consommation énergétique des sites industriels et logistiques

et d’une partie des sites tertiaires  ; ainsi qu’une partie du

périmètre 3 au sens du GHG Protocol  (2) : le fret aérien dans le

mix transport du fret de longues distances (3). L’objectif à atteindre

revient à réduire d’environ 15 % sur trois ans les émissions de

CO2;

• mettre en place des fi lières de récupération du gaz SF6 dans

10 pays. Les premiers appareils contenant du gaz SF6 vendus

par Schneider Electric arrivent en fi n de vie depuis le début

des années 2000. L’objectif est de développer des offres

commerciales proposant à nos clients de récupérer leurs

appareils contenant du SF6 arrivés en fi n de vie et d’en extraire

intégralement le gaz pour le recycler (voir “Filières spécifi ques”

page 58).

En 2010, Schneider Electric a émis 66 067 tonnes d’équivalent CO2

de moins qu’en 2009 à périmètre constant.

Cette bonne performance par rapport à l’objectif de réduction

annuelle de 30 000 tonnes de CO2 équivalent est essentiellement due

à la réduction des fuites de SF6 dans les processus de production,

grâce à :

• un reporting rendu obligatoire et mensuel depuis mi-2010 contre

bisannuel en 2009 ;

• une analyse systématique des risques démarrée sur tous les

sites européens ;

• des améliorations de processus sur certains sites particulièrement

émetteurs en 2009.

La performance CO2 liée aux consommations énergétiques en 2010

a été calculée par rapport à une référence 2008 pour “absorber”

l’effet de la crise économique en 2009 qui avait vu une chute

drastique de la production et des consommations énergétiques

associées. En outre, la mesure de l’effi cacité est impactée par

l’évolution des températures qui n’est pas corrigée alors que 2010 a

connu des hivers très rigoureux dans l’hémisphère Nord. Par ailleurs,

certains de nos sites les plus énergivores ont connu une très forte

croissance en 2010, ce qui a accru leurs émissions de CO2.

En cumulé sur les années 2009 et 2010, Schneider Electric a réduit

ses émissions de 110 156 tonnes équivalent CO2 et a donc d’ores

et déjà dépassé l’objectif de réduction de 30 000 tonnes par an

pendant trois ans.

Schneider Electric travaille en 2011 à la défi nition de ses prochains

objectifs de réduction d’émissions de carbone pour le baromètre

Planète & Société du prochain programme d’entreprise. La démarche

du Groupe consiste à mesurer, contrôler et réduire les émissions

de CO2 en commençant par les émissions les plus directes sur

lesquelles il a le plus d’impact et la plus grande fi abilité de mesure

(correspondant aux périmètres 1 et 2 défi nis par le GHG Protocol)

et en poursuivant par les émissions plus indirectes (correspondant

au périmètre 3 du GHG Protocol).

Schneider Electric rend public sur son site web (www.barometre.

schneider-electric.com, partie Environnement) sa réponse aux

enjeux du changement climatique, en répondant chaque année aux

questionnaires du Carbon Disclosure Project (CDP), une initiative

mondiale menée par des investisseurs et des gestionnaires d’actifs.

Le CDP a pour objectif d’éclairer les décisions d’investissement

de ses membres en les informant des conséquences pour les

entreprises de la “contrainte carbone” et du changement climatique.

Score de Schneider Electric CDLI et CPLI en 2010

Score de Schneider Electric 2010 2009 2008

CDLI 52 60 69

CPLI B NA NA

(1) Source : Carbon Disclosure Project 2008, Enquête menée auprès des entreprises françaises du SBF120.

(2) Le Greenhouse Gas Protocol (GHG Protocol) est l’outil de comptabilisation des émissions d’équivalent CO2 le plus répandu dans le monde. Le

périmètre 1 correspond aux émissions de gaz à effet de serre provenant de sources détenues ou contrôlées par l’entreprise. Le périmètre 2

correspond aux émissions provenant de la génération d’électricité consommée par l’entreprise. Le périmètre 3 correspond à toutes les autres

émissions indirectes de l’entreprise provenant de sources qu’elle ne détient ou ne contrôle pas (transport, utilisation de produits et services, etc.).

(3) Le fret longues distances comporte le fret aérien et le fret maritime.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC64

Page 67: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEL’ENGAGEMENT DE SCHNEIDER ELECTRIC POUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

Le CDP publie un score de transparence de la communication

des entreprises sur leur stratégie de lutte contre le changement

climatique (Carbon Disclosure Leadership Index – CDLI) et, depuis

2010, un score d’intégration des enjeux de changement climatique

dans la stratégie de l’entreprise et des actions entreprises en ce sens

(Carbon Performance Leadership Index – CPLI) :

• la note de Schneider Electric au CDLI (sur une échelle de 0 à 100)

a régressé régulièrement au cours des trois dernières années.

Le Groupe a privilégié dans son plan d’actions la réduction

signifi cative des émissions de carbone sur un périmètre défi ni (les

périmètres 1 et 2 au sens du GHG Protocol et une petite partie

du périmètre 3), au détriment d’un travail de reporting extensif

sur le périmètre 3 du GHG Protocol : mesure des émissions du

transport et des achats, mesure de l’impact carbone pour les

clients, mesure des émissions par activité ou entité du Groupe.

Les exigences du CDP augmentent également d’année en

année, au fur et à mesure de la hausse du nombre de sociétés

publiant des informations sur leur démarche carbone ;

• le Carbon Performance Leadership Index évalue la qualité de

la stratégie, la gouvernance, la communication avec les parties

prenantes et des réalisations liées au changement climatique

sur une échelle de A (maximum) à D (minimum). Seules les

entreprises obtenant une note supérieure à 50 au CDLI peuvent

fi gurer au CPLI. La note B est attribuée aux entreprises “en phase

d’adaptation rapide”.

Davantage d’informations sont disponibles sur le site

www. cdproject. net.

Principaux plans d’actions 2010

Actions de réduction des émissions sur les sites du Groupe (gaz SF6 et consommations énergétiques)Pour atteindre l’objectif du baromètre Planète & Société de réduction

de 30 000 tonnes par an des émissions d’équivalent CO2, les fuites

industrielles de gaz SF6 doivent être ramenées à un taux de 1,2 %

du gaz acheté (l’objectif pris en 2011 est d’aller au-delà et de viser

1 %) et les consommations énergétiques des sites diminuées de 4 %

par an et par employé entre 2009 et 2011. Les actions suivantes ont

été menées en 2010 dans ce but :

• des objectifs spécifi ques de réduction de l’empreinte carbone

portant sur la totalité du périmètre industriel de Schneider

Electric ont été défi nis et sont pris en compte dans le calcul de la

part variable du salaire de toutes les personnes des opérations

industrielles bénéfi ciant d’un bonus ;

• la remontée des indicateurs portant sur la réduction de l’empreinte

carbone industrielle de tous les sites concernés est organisée

tous les mois, contre tous les semestres auparavant. L’empreinte

carbone des périmètres 1 et  2 au sens du GHG Protocol est

calculée mensuellement, ainsi que la mesure de la performance

de chaque site concerné ;

• depuis 2010, la performance carbone est présentée

mensuellement au Comité de Direction de la Direction des

Opérations Industrielles par le Directeur Environnement du

Groupe et les trois directeurs Sécurité, Environnement et

Immobilier (SERE) ;

• une Analyse des modes de défaillance, de leurs effets et de leur

criticité (AMDEC) a été déployée sur les processus de fabrication

intégrant du gaz SF6 ;

• le programme Energy Action incluant le déploiement du

système EEM (Energy Effi ciency Monitoring) sur les sites les plus

consommateurs d’énergie du Groupe a été poursuivi en 2010

(voir pages 66-67).

Actions de réduction des émissions liées au fretDes actions ont été menées en 2010 afi n de ramener la part du fret

aérien dans le fret de longues distances à 20 % entre 2009 et 2011 :

• le périmètre de suivi du fret longues distances a été étendu à

76 % (contre 40 % environ en 2009).

• l’importance de la réduction des émissions de CO2 a fait l’objet

en 2010 d’une sensibilisation de fond auprès de la communauté

transport du Groupe. Celle-ci s’est rapprochée de ses

fournisseurs afi n de pouvoir réaliser avec eux un bilan carbone

dans les transports en 2011 sur le plan mondial.

• la part respective du fret aérien et du fret maritime est suivie

mensuellement par la Direction des Opérations Industrielles.

• les managers clés de la chaîne d’approvisionnement et de la

logistique ont une part de leur bonus annuel sur l’atteinte des

objectifs de ratio fret aérien/fret maritime.

Malgré une forte augmentation de 40 % de nos flux longues

distances à cause de situations localisées de pénuries de

composants électroniques au niveau mondial, la part des tonnes

transportées par voie aérienne est restée stable à 20 %.

Le transport de marchandises est la deuxième source d’émissions

de CO2 chez Schneider Electric (37 % des émissions de CO

2 sur

la base du bilan carbone 2006 de l’entreprise). Des engagements

et actions ont été menés en 2010 pour étendre la mesure des

émissions de CO2 du transport de marchandises et préparer les

objectifs de réduction du prochain programme d’entreprise après

2011.

Deux engagements forts ont été pris en 2010 :

• l’évaluation systématique de l’impact CO2 lié au transport pour

tout projet de modifi cation des infrastructures industrielles ;

• l’évaluation systématique de la capacité du Groupe à mesurer

les émissions de CO2 liées au transport lors des audits des sites

logistiques.

La rationalisation continue de la logistique, qui contribue à la

réduction des émissions de CO2 du transport de marchandises a

continué de faire l’objet d’une attention particulière en 2010 au sein

des entités de Schneider Electric. Parmi les actions menées, on

peut citer la fermeture de 10 centres de distribution, l’identifi cation

et la simplifi cation continue de fl ux historiques complexes associant

plusieurs niveaux de stocks de notre chaîne d’approvisionnement,

le transfert du centre régional de distribution de la zone Asie

Pacifi que de Hong Kong vers Singapour (au barycentre de nos fl ux

internationaux de la zone), la consolidation de fl ux appartenant à

des activités différentes dans une même ville et sous un même toit

lorsque cela fait sens.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 65

2

Page 68: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 L’ENGAGEMENT DE SCHNEIDER ELECTRIC POUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

3 Économies d’énergie

Démarche de Schneider ElectricLes sites de Schneider Electric sont dans l’ensemble des

consommateurs moyens d’énergie, comparés aux industries

énergivores. Cependant, Schneider Electric se veut exemplaire dans

la réduction de ses consommations énergétiques en appliquant ses

propres solutions. Autour de 5 % des émissions totales proviennent

des consommations énergétiques des sites (selon le bilan carbone

réalisé en 2007). L’effi cacité énergétique des sites, avec un objectif

de - 4 % en 2010 par rapport à 2009 et de - 4 % en 2011 par

rapport à 2010, contribue à atteindre l’objectif de réduction des

émissions de CO2 du baromètre Planète & Société (voir page 64 -

Réduction des émissions de CO2).

Depuis 2005, Schneider Electric se fi xe des objectifs de réduction

annuels et publie (en interne) chaque année les consommations

énergétiques de ses sites de production et de logistique dans le

cadre d’un programme d’amélioration continue dénommé Energy

Action. Les consommations d’énergie cumulent les consommations

d’électricité, de fuel, de gaz et d’énergie thermique dans le cas (rare)

d’utilisation d‘un réseau d’eau chaude urbain pour des besoins de

chauffage essentiellement.

De 2005 à 2008, l’objectif de réduire de 10 % la consommation

énergétique par personne et par site de production a été globalement

atteint et dans certains cas dépassé.

Le baromètre Planète & Société du programme One (2009-2011)

a élargi le suivi des consommations aux sites tertiaires de plus de

300 collaborateurs en les intégrant dans les objectifs de certifi cation

ISO 14001 des sites. Le siège social du Groupe en France a ainsi

été certifi é pour les normes de gestion environnementale ISO 14001

et de gestion énergétique EN 16001 en 2010. Les consommations

énergétiques des sites sont suivies mensuellement en Comité de

Direction de la Direction des Opérations Industrielles depuis 2010.

La Direction des Opérations Industrielles a la responsabilité de

l’ensemble des sites du Groupe. Schneider Electric a poursuivi le

déploiement du programme Energy Effi ciency Monitoring (EEM) dans

ses principaux sites consommateurs d’énergie visant à mesurer très

précisément la réduction des consommations réellement réalisée

– en annulant les effets des variations climatiques et du niveau

d’activité d’une année à l’autre.

Des actions de réduction des consommations énergétiques sont

également menées dans les centres de données de Schneider

Electric, sans pour autant faire l’objet d’une publication au niveau

du Groupe.

Principaux plans d’action 2010

Programme Energy ActionEnergy Action est une démarche de réduction continue des

consommations énergétiques sur tous les sites du Groupe. Ces

objectifs sont de :

• réduire les consommations énergétiques (électricité, gaz, pétrole)

et donc réduire les coûts ;

• déployer les offres d’effi cacité énergétique de Schneider Electric

sur ses propres sites ;

• sensibiliser les collaborateurs de Schneider Electric aux nouvelles

offres d’effi cacité énergétique et à la manière dont ils peuvent

contribuer à leur développement.

Le programme met l’accent sur les consommations principales que

sont le chauffage, la ventilation et l’air conditionné (CVAC), certains

équipements (comme les compresseurs à air), l’éclairage et des

procédés industriels spécifi ques.

De nombreuses initiatives sont menées en interne pour améliorer la

compréhension des avantages à court et long termes de l’effi cacité

énergétique : campagnes de sensibilisation, élection de “champions

énergétiques” pour chaque pays, constitution de groupes de travail

locaux pour déployer les mesures d’Energy Action, désignation

du meilleur employé et du meilleur site en matière d’efficacité

énergétique. Un site Intranet dédié est également en ligne. Il permet

de suivre les évolutions et les résultats obtenus dans le cadre

d’Energy Action. Des manifestations et colloques thématiques ont

été organisés en France, en Grande-Bretagne, en Corée, en Turquie,

en Afrique du Sud, à Singapour, aux États-Unis à l’attention de nos

clients et, plus largement, de nos partenaires.

Ce programme a permis les réalisations suivantes à fi n 2010 :

• 256 sites transmettent leurs données énergétiques et 75 sites

ont un suivi centralisé des consommations avec des outils de

monitoring à distance, dont 60 % des sites les plus énergivores

de Schneider Electric ;

• 100  sites ont été formellement audités en interne sur leurs

consommations d’énergie ;

• 11 millions d’euros ont été investis dans des projets d’effi cacité

énergétique, la plupart avec un retour sur investissement inférieur

à trois ans ;

• 26 000 appareils d’éclairage ont été remplacés, 350 variateurs

de vitesse sont utilisés, 1 600 compteurs dans 110 sites, des

centaines de capteurs, régulateurs et systèmes de gestion des

bâtiments ont été installés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC66

Page 69: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEL’ENGAGEMENT DE SCHNEIDER ELECTRIC POUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

Illustrations 2010

1) Gestion de l’éclairage des sites industriels (exemples)

En France :

• le centre de distribution d’Évreux a remplacé ses 3 000  tubes

T8 par des tubes T5 permettant l’économie de 30  à 45  %

d’électricité ;

• des sites ont déployé la solution Lubio de Schneider Electric

pour réduire la tension de nuit et de jour en éclairage extérieur.

L’économie estimée est d’environ 20 % ;

• la plupart des installations contiennent des détecteurs de lumière

naturelle, qui contrôlent l’éclairage en fonction de la lumière, ce

qui représente par exemple 14 % d’économies en un an dans

l’installation de l’usine MGA.

En Inde dans l’usine de Chennai, les ampoules à vapeur de mercure

ont été remplacées dans les entrepôts, des détecteurs de proximité

ont été installés dans la salle des serveurs et les salles de repos

et un éclairage a été ajouté par poste de travail dans les zones

de production. L’investissement de 3 300 euros sera rentabilisé en

deux ou trois ans.

2) Energy Action aux États-Unis

• Le site de Columbia, avec plus de 550  employés, est une

usine d’assemblage de transformateurs intelligents et possède

des bureaux d’ingénierie. Un système Schneider Electric

d’automatisation du bâtiment a été installé pour réduire les pertes

de climatisation, chauffage, air comprimé et éclairage avec un

retour sur investissement de deux ans (près de 220 000 euros

d’économies): remplacement des équipements d’éclairage,

réparation des fuites d’air comprimé, réduction du système

de pression, optimisation de l’utilisation de stations de fi ltres

régulateurs, etc. ;

• le siège social Amérique du Nord de Schneider Electric Éclairages

à LaVergne a obtenu en 2010 la certifi cation LEED (Leadership in

Energy and Environment Design) (programme argent) décernée

par le US Green Building Council (USGBC). Cette certifi cation est

attribuée aux bâtiments conçus et construits pour réduire leur

impact environnemental. Les appareils de gestion de l’énergie

suivants ont été installés : détecteurs de présence, systèmes de

contrôle de l’éclairage Powerlink programmés selon les horaires

d’occupation du bâtiment, systèmes de surveillance PowerLogic

pour établir un profi l d’utilisation de l’énergie consommée. Le

système de gestion du bâtiment Andover Continuum est utilisé

pour suivre en direct la consommation d’énergie et la comparer

aux consommations précédentes. Parmi les autres solutions

Schneider Electric installées dans l’établissement  : le réseau

de contrôle de l’éclairage C-Bus les produits d’éclairage Juno,

l’équipement Integrated Power and Control Solutions (IPaCS).

Les actions suivantes sont prévues en 2011 pour atteindre l’objectif

de 4 % d’effi cacité supplémentaire par rapport à 2010 :

• mettre en place un suivi centralisé des consommations avec des

outils de monitoring à distance pour les 100 sites de Schneider

Electric qui consomment le plus d’énergie (dans le cadre du

programme EEM – voir ci-dessous) ;

• poursuivre les audits énergétiques et les projets lancés,

notamment la construction d’un champ solaire d’environ 1 MW,

comprenant près de 3  500 panneaux, à Smyrna aux États-

Unis, et de stations de rechargement à énergie solaire pour les

véhicules électriques à Paris en France.

Programme Energy Efficiency Monitoring (EEM)Energy Effi ciency Monitoring est un programme de supervision

centralisée de la performance énergétique (excluant les variations

de température et de production). Son objectif est de superviser

sur un même tableau de bord, accessible aux différents niveaux de

gestion, la performance énergétique de tous les sites inclus dans le

périmètre du reporting environnemental du Groupe pour :

• gérer précisément le coût de l’énergie ;

• comparer la performance des sites pour identifi er les ineffi cacités ;

• contribuer à atteindre les objectifs environnementaux du Groupe.

À fi n 2010, près de 60 usines parmi les plus consommatrices en

Amérique du Nord et en Europe ont déployé EEM pour mesurer

précisément leur consommation énergétique. L’objectif en 2011 est

de déployer EEM dans 100 usines couvrant au moins 75 % des

consommations énergétiques totales des usines du Groupe.

Programme Green ITGreen IT est un programme visant à réduire les consommations

énergétiques de l’infrastructure de technologies de l’information

(centres de données, serveurs et appareils informatiques) et à utiliser

les technologies de l’information de Schneider Electric pour réduire

les déplacements en déployant des systèmes de télé-présence/HD

vidéoconférences.

Les principaux objectifs sont :

• d’optimiser le nombre de centres de données et leur effi cacité

énergétique en utilisant les produits et solutions Schneider

Electric ;

• de former tous les employés du secteur informatique sur les

meilleures pratiques d’effi cacité énergétique et carbone ;

• de veiller à ce que plus de 80 % du matériel que nous achetons

soient évalués Energy Star.

En 2010, les actions suivantes ont été menées :

• consolidation de plus de 500 serveurs dans le centre de données

de Saint Louis (États-Unis), ce qui devrait générer près de

1,5 GWh d’économies en 2010 ;

• déploiement d’un guide de technologies de l’information

écologiques (“Green IT Playbook”) qui est une référence des

meilleures pratiques que les employés du secteur informatique

peuvent utiliser pour réduire les consommations énergétiques ;

• pilotage d’une étude de la consommation d’énergie type d’un

PC (couvrant 400  PC) dans la région Amérique Latine qui

pourrait permettre des économies annuelles d’environ 14 tonnes

d’équivalent CO2.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 67

2

Page 70: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 L’ENGAGEMENT DE SCHNEIDER ELECTRIC POUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

4 Éco-conception

Les produits de Schneider Electric sont majoritairement composés

de matière plastique (thermodur…) et de métaux (cuivre…) achetés

sur les marchés mondiaux. Leur fabrication nécessite toutefois

l’utilisation de composants et substances considérés pour certains

comme nocifs pour l’environnement et la santé, comme par exemple

les phtalates ou les retardateurs de fl amme bromés. Leur utilisation

consomme peu d’énergie en comparaison des moteurs et des

applications fi nales pour lesquels ils fonctionnent. La majorité des

produits en fi n de vie sont envoyés en décharge. Certains produits

ou sous-produits, plus dangereux pour l’environnement, nécessitent

cependant des traitements particuliers comme les batteries ou les

disjoncteurs moyenne tension fonctionnant au SF6. La durée de vie

des produits est très variable selon leur utilisation.

Schneider Electric est soumis à la réglementation environnementale

européenne, visant particulièrement à encadrer l’usage des

substances toxiques :

• la majeure partie de l’offre du Groupe est soumise à la directive

REACH, qui demande de tracer des substances dangereuses ;

• environ 1 % de l’offre de Schneider Electric est soumis à la directive

RoHS, qui demande d’éliminer six  substances dangereuses  :

le plomb, le mercure, le cadmium, le chrome hexavalent, les

polybromobiphényles (PBB) et les polybromodiphényléthers

(PBDE).

Schneider Electric est soumis très marginalement à la directive sur les

déchets DEEE et à la directive sur les consommations énergétiques

des produits EuP.

Un point important  : Schneider Electric applique ces règles

européennes à l’échelon mondial.

Les clients du Groupe demandent par ailleurs de plus en plus

fréquemment des informations environnementales sur les produits

qu’ils achètent.

Démarche de Schneider ElectricPour répondre à ces attentes, Schneider Electric s’est fi xé pour

ambition de :

• fournir une information environnementale à ses clients ;

• contrôler l’usage des substances dangereuses ;

• apporter des innovations fortes à ses produits.

Pour cela, le Groupe a mis en place les programmes suivants :

• pour répondre à la réglementation : un programme de traçabilité

des substances contenues dans tous ses produits listées par

la directive REACH  et un programme d’élimination des six

substances listées par la directive RoHS au-dessus des seuils

fi xés pour toute l’offre du Groupe ;

• pour répondre aux attentes de ses clients  : un programme

d’informations environnementales sur la majeure partie de son

offre via des profi ls environnementaux de produits (PEP) et des

guides d’instruction en fi n de vie ;

• Schneider Electric a créé le label Green Premium pour

communiquer ces informations à ses clients. Dans le cadre

du baromètre Planète &  Société, Schneider Electric s’est fi xé

comme objectif à fi n 2011 de réaliser deux tiers de son chiffre

d’affaires produits avec une offre Green Premium.

Les produits dits Green Premium apportent aux clients les

informations environnementales qui les caractérisent : les impacts

environnementaux tout au long de leur cycle de vie (consommation

d’énergie, empreinte carbone, consommation de matière première,

pollution sur l’air, l’eau, le sol, etc.), l’identifi cation voire l’élimination

des substances préoccupantes et les éléments nécessaires à leur

recyclage.

Principaux plans d’actions 2010Un produit Green Premium rassemble quatre caractéristiques

majeures :

• la mise en ligne des informations REACH ;

• l’absence des substances dangereuses selon les prescriptions

de la directive RoHS ;

• la publication du profi l environnemental de produit, qui permet

notamment de déterminer son empreinte carbone ;

• la publication d’une fi che d’instruction de fi n de vie si nécessaire.

Directive REACHLe programme de mise en conformité au règlement européen

REACH, initié en 2008, vise à :

• s’assurer que les substances utilisées par Schneider Electric

et ses fi liales sont dûment enregistrées et autorisées dans les

applications, conformément aux exigences de la réglementation

REACH ;

• formaliser les informations à communiquer auprès des clients

sur la présence des substances dites dangereuses dans ses

produits ;

• prendre en compte les informations à fournir au titre de la

directive REACH et les contraintes techniques apportées par

la directive RoHS dans le processus de développement de

nouveaux produits ;

• anticiper les substitutions inéluctables à terme de certaines

substances chimiques et éviter tout impact sur les performances

des offres de Schneider Electric.

Ce programme a été renforcé sur l’année 2010:

• pour anticiper la date limite fi xée au 1er  décembre 2010,

Schneider Electric a lancé un programme de vérifi cation du bon

enregistrement par ses fournisseurs auprès de l’Agence chimique

européenne des substances utilisées dans les applications,

conformément aux exigences de la réglementation REACH. Les

substances concernées sont celles qui sont consommées ou

importées en Europe à plus de 1 000 tonnes par an, et toutes

les substances cancérogènes, mutagènes et repro-toxiques de

catégorie 1 et 2 consommées ou importées en Europe à plus

d’une tonne par an, ainsi que les substances très toxiques pour

les organismes aquatiques, dites R50/53, et consommées

ou importées en Europe à plus de 100  tonnes par an. Cette

vérifi cation s’accompagne de la mise à jour, dans les sites de

production de Schneider Electric, des procédures d’utilisation

des substances chimiques telles que fi gurant dans les nouvelles

fi ches de données de sécurité de nos fournisseurs.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC68

Page 71: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEL’ENGAGEMENT DE SCHNEIDER ELECTRIC POUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

• La communication des informations sur la présence des

substances dites dangereuses s’est poursuivie sur 2010, pour

tenir compte de l’extension de la liste des substances candidates

à autorisation. Le nombre de ces substances est passé de

30 au 1er janvier 2010 à 46 à compter du 15 décembre 2010.

Ce besoin de communication est pris en compte en amont de

la commercialisation des offres : toutes les nouvelles offres sont

désormais conçues en respectant les contraintes techniques de

RoHS et les informations à fournir au titre de REACH.

• Ces informations sont centralisées et publiées sur une base de

données accessible gratuitement en ligne, permettant d’obtenir

immédiatement un certifi cat REACH pour un ou plusieurs

articles, ainsi que ces mêmes informations exportées dans un

tableur pour en faciliter l’exploitation par le demandeur. Plusieurs

milliers de visiteurs mensuels consultent cette base de données

à travers le monde  ; des traductions en espagnol et allemand

ont vu le jour, pour compléter les versions anglaise et française ;

en complément du site corporate, les sites des pays reprennent

et diffusent ces mêmes informations au service de leurs clients,

partenaires, et clients de leurs clients, quelle que soit leur situation

géographique.

• Schneider Electric est membre d’un consortium technique

auquel participent d’autres grandes entreprises et laboratoires

de recherche. L’objectif de Schneider Electric est de se mettre en

position de valider la faisabilité technique de remplacement des

substances chimiques dans ses produits.

• Le Groupe a continué sa politique de communication et

d’échange de méthodologie et bonnes pratiques au sein de

séminaires européens et internationaux. Fort de son excellent

positionnement vis-à-vis de la mise en œuvre de REACH,

Schneider Electric s’emploie à complémenter ses systèmes

d’informations pour permettre une automatisation des analyses

REACH concernant ses articles afi n de garantir une mise à jour

aussi fréquente que requise.

Directive RoHSSi l’offre de Schneider Electric directement couverte par la directive

RoHS est extrêmement limitée, une part plus large est concernée

indirectement. C’est le cas des matériels de Schneider Electric

intégrés dans des produits couverts par le champ d’application

de la directive et commercialisés par d’autres entreprises,

clientes du Groupe. C’est pourquoi Schneider Electric, depuis le

1er juillet 2006, a mis en conformité les produits directement visés

par la réglementation mais aussi progressivement les autres produits

de son offre. Par ailleurs, si la directive RoHS Europe s’applique aux

produits vendus sur ce seul continent, Schneider Electric a de plus

décidé de compléter la mise en conformité de son offre partout dans

le monde. En décidant de généraliser l’élimination de ces substances

à tous ses produits, Schneider Electric s’est ainsi engagé bien au-

delà des exigences de la directive.

Pour chaque référence conforme, Schneider Electric précise la date

à partir de laquelle la mise en production de la version conforme

RoHS a été effective. Pour les références non encore conformes et

à volume de production signifi catif, Schneider Electric indique la date

prévisionnelle de production d’une version RoHS. Ces informations

sont disponibles sur le site Internet de Schneider Electric, mais

sont aussi reprises sur un certain nombre des sites Internet pays

du Groupe.

À fi n 2009, seule une partie des offres locales spécifi ques à un

pays en particulier, ainsi que les produits devant être retirés à court

terme du marché ou fabriqués en très petite quantité n’étaient pas

conformes à RoHS.

En 2010, l’effort de mise en conformité des produits s’est poursuivi

et en particulier pour les nouvelles entités ayant rejoint le Groupe

récemment. Cependant pour certaines entités dont les produits

sont très éloignés du champ d’application de la directive RoHS,

comme l’appareillage de moyenne tension provenant des activités

Distribution d’Areva, la décision de mise en conformité RoHS a été

différée.

> POINT DE VUE SUR L’ÉVOLUTION ROHS

Le 24  novembre 2010, le Parlement européen a

adopté un projet de refonte de cette directive appelée

“RoHS2”. Ce nouveau texte a fait l’objet de longues

discussions tout au long de l’année 2010 entre la

Commission européenne, le Parlement et les fédérations

industrielles. Schneider Electric a activement participé

à ces discussions comme représentant français dans

le groupe de travail européen Orgalime. Cette nouvelle

directive devrait être publiée au Journal offi ciel de

l’Union européenne début 2011.

Des directives similaires à la directive européenne

RoHS sont maintenant en vigueur ou en cours de

discussion dans de nombreux pays. Les similitudes

avec la directive européenne sont très fortes même si

les mises en œuvre peuvent être différentes. La décision

de Schneider Electric de généraliser l’application de

la RoHS à tous ses produits a permis d’anticiper les

évolutions des réglementations partout dans le monde.

De ce fait, Schneider Electric est capable d’offrir des

produits conformes aux directives RoHS en vigueur sur

tous ses marchés.

C’est le cas en particulier en Chine où une directive RoHS

est en vigueur depuis le 1er mars 2007, en Corée du Sud

et au Japon. De nouvelles réglementations RoHS sont

en cours de discussion en Inde, aux États-Unis, en

Ukraine, en Serbie, etc.

Profils environnementaux de produits (PEP)Le programme PEP vise à publier les profi ls environnementaux

produits pour l’ensemble des produits vendus par Schneider Electric.

Fin 2010, 344 PEP étaient publiés.

L’analyse des caractéristiques environnementales des produits porte

sur les éléments suivants :

• le bilan matière ;

• la présence des substances dangereuses selon RoHS ;

• le calcul des 10 impacts environnement sur les quatre phases

du cycle de vie, i.e. la consommation de matières premières,

la consommation d’énergie, l’empreinte carbone, la diminution

de la couche d’ozone, la production d’ozone photochimique,

l’acidifi cation de l’air, la production de déchets dangereux,

l’eutrophisation de l’eau, la toxicité de l’air et le taux de

recyclabilité.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 69

2

Page 72: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 L’ENGAGEMENT DE SCHNEIDER ELECTRIC POUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

La majorité de ces PEP sera mise en conformité avec les exigences

du programme PEPecopassport, programme de déclaration

environnementale conforme à la norme ISO 14025 lancé en 2010.

Celui-ci atteste de la conformité aux règles de l’art et couvre

l’ensemble des produits électriques et climatiques communs pour

le bâtiment, les infrastructures et l’industrie. Schneider Electric a

assumé la présidence du programme et de son comité de pilotage,

et piloté la rédaction des statuts de l’association qui gère le

programme, des règles de gouvernance et des PEP.

Le processus de développement des produits de Schneider Electric

est conforme à la “CEI 62430 Environmentally Concious Design”

basée sur l’analyse multicritère du cycle de vie.

Guides de fin de vieSchneider Electric intègre l’impact environnemental de la fi n de vie de

ses produits dès leur phase de conception en allant au-delà du calcul

du taux potentiel de valorisation par l’EIME (logiciel d’évaluation

des risques environnementaux et de gestion des opportunités).

Le Groupe a en effet développé un guide des bonnes règles de

conception pour optimiser les coûts de fi n de vie et le taux potentiel

de recyclabilité de ses produits.

En 2010, Schneider Electric a généralisé la publication des manuels

d’instructions de ses produits comportant les recommandations

nécessaires et les bonnes pratiques pour que le traitement en

fi n de vie puisse être fait dans des conditions respectueuses de

l’environnement. À fi n 2010, environ 40 % du chiffre d’affaires réalisé

avec des références commerciales globales a son information fi n de

vie disponible en ligne.

5 Éco-production

Démarche de Schneider ElectricSchneider Electric veut étendre le nombre de ses sites qui mettent

en place un système de gestion environnemental et contribuent au

reporting, donc aux objectifs, du Groupe. Des objectifs prioritaires

d’augmentation du nombre de collaborateurs travaillant dans des

sites certifi és ISO 14001 et de réduction de ses consommations

énergétiques ont été fixés sur 2009-2011 dans le cadre du

baromètre Planète & Société pour l’ensemble du Groupe. L’objectif

de certifi cation permet de porter un effort continu de réduction sur

les principaux impacts environnementaux des sites, reportés dans

le tableau pages 97-98 :

• les quantités de déchets produits ;

• la part des déchets valorisés ;

• la consommation d’énergie ;

• la consommation d’eau ;

• les émissions de CO2 ;

• les émissions de COV (Composés organniques volatiles).

Principaux plans d’action 2010

Certification ISO 14001 des sites du GroupeDès la parution de la norme ISO 14001 en 1996, Schneider Electric

a retenu le principe de certifi cation de ses sites. Le Groupe impose

depuis plusieurs années la certifi cation ISO 14001 de tous les sites

industriels et logistiques de plus de 50 personnes dans les deux ans

qui suivent leur acquisition ou leur création.

L’extension de cette directive interne à tous les sites tertiaires de plus

de 300 personnes a été actée dans le programme One à partir de

2009 et réellement lancée en 2010. Le siège du Groupe en France,

à Rueil-Malmaison a ainsi été certifi é en 2010.

L’objectif prioritaire du Groupe, inscrit au baromètre Planète &

Société, est de permettre à deux tiers des collaborateurs de travailler

dans des sites certifi és ISO 14001. En 2010, l’objectif était dépassé :

69 % des collaborateurs travaillaient sur des sites ISO 14001.

En 2010, le taux maximum de sites industriels certifi és est quasiment

atteint : 251 sites pour un effectif total de 82 373 personnes (incluant

l’ensemble des personnes travaillant sur le site pour Schneider

Electric) étaient certifi és ISO 14001 à fi n 2010.

Le challenge consiste pour 2011 à certifi er les nouveaux sites dans

un délai de deux ans après leur acquisition ou leur création et à

continuer les nouvelles certifi cations des grands sites tertiaires.

Gestion des consommations industrielles

Consommations en eau

Les consommations d’eau sont analysées en distinguant l’eau

puisée dans les nappes phréatiques et celles consommées sur le

réseau public. Les eaux puisées aux seules fi ns de refroidissement et

immédiatement rejetées sans altération peuvent être comptabilisées.

Schneider Electric reporte semestriellement les quantités d’eau

consommées par ses sites et suit les consommations d’eau per

capita à périmètre comparable pour évaluer sa performance d’une

année à l’autre.

La démarche globale d’éco-production a permis la réduction de

6,5 % des consommations d’eau per capita en 2010 par rapport à

2009 à périmètre comparable. Le Groupe n’a pas déployé de plan

d’action spécifi que dans ce domaine en 2010.

Consommations en énergie

Voir réduction des émissions de CO2 page 64 et Économies d’énergie

page 66.

Consommations en matières premières

Afi n de proposer à ses clients des produits plus respectueux de

l’environnement, Schneider Electric s’attache à miniaturiser ses

produits pour économiser les ressources naturelles. Schneider

Electric a développé des outils de conception visant à maîtriser les

contraintes thermiques et électriques, optimisant ainsi la quantité

de matériaux nécessaire à la fabrication de ses produits. Le bilan

matière ainsi établi pour tous ses produits est communiqué avec le

profi l environnemental des produits. Le choix de matériaux faciles

à recycler, de systèmes de clipsage pour démonter aisément les

composants facilite le traitement des matériels en fi n de vie. L’analyse

du cycle de vie et de la recyclabilité permet également de déterminer

les points d’amélioration.

Schneider Electric n’a pas eu de plan d’action spécifi que de Groupe

dans ce domaine en 2010.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC70

Page 73: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEL’ENGAGEMENT DE SCHNEIDER ELECTRIC POUR LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

Gestion des déchets, rejets et nuisances industriels

Déchets

Reconnue comme l’une des sources principales de pollution mais

également une ressource potentielle de matière première, la gestion

des déchets est l’une des priorités en matière de protection de

l’environnement.

Les principaux rejets de Schneider Electric sont constitués de

déchets solides. Leur gestion fait l’objet de progrès continus. Cette

démarche s’inscrit pleinement dans le cadre de la certification

ISO 14001 que Schneider Electric met en place pour l’ensemble de

ses sites industriels et logistiques à travers le monde.

Compte tenu des disparités de classifi cation selon les pays, le Groupe

n’opère pas de consolidation globale par catégorie des déchets

industriels spéciaux et banals. Ces enregistrements font l’objet d’une

traçabilité au niveau local. En France, par exemple, le taux des déchets

industriels spéciaux est de l’ordre de 14 % du total. Tous les déchets

sont traités par des fi lières spécialisées selon leur nature.

Schneider Electric note semestriellement les quantités de déchets

produits et recyclés par ses sites et suit ces productions per capita

à périmètre comparable pour évaluer sa performance d’une année

à l’autre.

La démarche globale d’éco-production a permis la réduction de

4,8 % de nos productions de déchets per capita en 2010 par rapport

à 2009 à périmètre comparable et d’augmenter la part des déchets

recyclés de 80 % en 2009 à 84 % en 2010 à périmètre comparable.

Le Groupe n’a pas déployé de plan d’action spécifi que de Groupe

dans ce domaine en 2010.

Conditions d’utilisation et rejets dans les sols

La quasi-totalité des terrains utilisés par Schneider Electric est située

dans des zones urbanisées ou industrielles aménagées et n’affecte

donc pas de biotopes remarquables. Aucune activité d’extraction

de matériaux ou d’épandage n’est recensée dans le portefeuille

d’activités.

L’exploitation des sites ne donne lieu à aucun rejet volontaire dans le

sol. Les sols des ateliers sont rendus étanches par des traitements

appropriés. Les produits dangereux sont systématiquement stockés

et manipulés sur bac de rétention. Les dispositifs de rétention

prennent également en compte les cas de dysfonctionnements ou

sinistres, incendies par exemple.

Comme chaque année, Schneider Electric a procédé en 2010 à une

revue des risques de pollution de l’ensemble de ses sites industriels

dans le cadre du suivi de la certifi cation ISO 14001. Aucun incident

majeur n’a été répertorié en 2010.

Rejets dans l’air et l’eau

Les rejets de substances dans l’air et l’eau sont par défi nition très

limités, l’activité de Schneider Electric étant majoritairement une

activité d’assemblage. Les ateliers spécialisés dans la fabrication de

composants mécaniques font l’objet d’un suivi strict, dans le cadre

de leur certifi cation ISO 14001. Leurs rejets sont suivis localement

dans le respect de la législation. Aucun accident majeur n’a été

répertorié en 2010.

Nuisances sonores et olfactives

Tous les sites opèrent dans le respect des règles de nuisances

sonores et olfactives.

Gestion des risques environnementaux et préventionLa gestion des risques environnementaux est intégrée au

système de management environnemental ISO 14001. Aucun

site Schneider Electric n’est classé Seveso. Hormis les opérations

volontaires de prévention mentionnées à propos de rejets dans

les sols (pollutions historiques anciennes), il n’a pas été versé

d’indemnités en application de décision judiciaire.

Tous les sites industriels, certifi és ISO 14001, sont organisés pour

prévenir les situations d’urgence et réagir effi cacement en cas de

problème. Les plans d’actions préventives et correctives s’appuient

en amont sur une analyse des situations dégradées et des impacts

potentiels, en partie extraite de l’étude de danger des dossiers

d’installations classées.

En France par exemple, certains sites manipulant des composés

chimiques en plus grande quantité, comme Le Vaudreuil, MGA

et 38 TEC, sont équipés de ballons gonfl ables dans les réseaux

d’eau pour éviter tout transfert de pollution vers l’extérieur, d’autres,

proches d’une rivière, disposent de barrages fl ottants.

Toutes ces actions sont accompagnées de procédures et sont

régulièrement testées au cours d’exercices dédiés durant l’année.

Une organisation nationale est en place pour suivre les sites

sensibles. Leurs managers participent systématiquement à une

formation à la gestion de crise environnementale éventuelle. Des

directives, procédures et guides nationaux sont disponibles sur

l’Intranet : gestion de crise environnementale, gestion des activités

passées et présentes, prévention des risques de pollution, etc. Leur

application est vérifi ée par des audits internes.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 71

2

Page 74: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 UN GROUPE ENGAGÉ AVEC ET POUR SES COLLABORATEURS

> 5. Un Groupe engagé avec et pour ses collaborateurs

1 En bref

Enjeux et engagementsLes hommes et les femmes de Schneider Electric sont le cœur et les

artisans de la réussite du Groupe. C’est en valorisant leur diversité,

en accompagnant leur développement professionnel et en leur

assurant des conditions de travail qui préservent leur santé et leur

sécurité que Schneider Electric mobilise et motive ses collaborateurs.

La politique Ressources Humaines du Groupe s’articule autour

d’engagements forts et partagés :

• toutes les entités du Groupe participent à l’élaboration des

politiques de Ressources Humaines et l’appliquent dans

leur périmètre, garantissant une cohérence globale tout en

s’adaptant aux réalités économiques, législatives et culturelles

des implantations mondiales ;

• tout salarié, sur la base de ses compétences, doit être géré avec

la même équité vis-à-vis de l’emploi, la mobilité, la formation, la

rémunération, la sécurité et la santé ;

• un effort tout particulier est fait sur la communication

des orientations stratégiques de l’entreprise auprès des

collaborateurs, afi n de leur permettre de donner du sens à leur

contribution ;

• enfi n, la formation est un des outils majeurs qui doit permettre

d’assurer l’adaptation continue des collaborateurs aux nouvelles

évolutions de l’entreprise.

L’année 2010 a connu le développement continu de la fonction

Ressources Humaines, acteur majeur dans l’accompagnement du

Groupe dans sa transformation. Conçue pour être suffi samment

agile pour soutenir les exigences changeantes de l’activité du

Groupe (croissance, acquisitions, réorganisations, etc.), la fonction

Ressources Humaines est organisée depuis 2009 de manière à

tenir trois rôles principaux : Business Partner RH, Solutions RH et

Opérations RH (voir page 73 Organisation).

L’articulation de ces trois champs de responsabilités s’appuie sur un

système global d’information des Ressources Humaines (bridge HR),

qui structure et aligne l’ensemble des processus de Ressources

Humaines mondiaux et constitue une base de données mondiale

primordiale pour une gestion partagée des talents. Bridge HR est

déployé pour 100 % des cols blancs en 2010 avec l’objectif de

couvrir tous les employés du Groupe à fi n 2011.

Schneider Electric encourage chaque employé à être l’acteur

principal de sa gestion de carrière, avec le soutien de son manager,

de son responsable de Ressources Humaines et des outils mis à

sa disposition sur l’Intranet. Les employés ont un rôle important à

tenir dans les évaluations de performance et le développement de

leurs compétences.

La fonction Ressources Humaines veut gagner en efficacité et

productivité  (plus de 20 % de productivité réalisée entre 2008

et 2010) : réduire les coûts tout en assurant des services effi caces

et répondant aux besoins des employés et de leur manager.

Objectifs et résultats 2010Trois objectifs prioritaires ont été fi xés dans le baromètre Planète &

Société sur la durée du programme One (2009-2011) :

Objectifs à fi n 2011 2010 2009 2008

1. Diminuer de 10 % par an le taux de fréquence des accidents du travail -44 % ▲ -32 % -

2. Augmenter de 14 points le score de recommandation de l’entreprise par ses employés + 16 ▲ 0 -

3. Former 2 000 employés aux solutions de gestion de l’énergie 239 ▲ 40* 0

NS = indicateur non suivi

* Dans le précédent Rapport Annuel, l’indicateur mesurait les personnes ayant assisté aux cours de solutions en gestion de l’énergie

(2 655 à fi n 2009). Depuis le début de 2010, seules les personnes ayant terminé le parcours complet de formation sanctionné

par une certifi cation sont comptabilisées par l’indicateur.

La performance de l’année 2008 sert de valeur de départ au baromètre Planète & Société du programme One entre 2009 et 2011.

▲ Indicateurs 2010 audités.

Se reporter aux pages 88 à 90 pour la présentation méthodologique des indicateurs et aux pages suivantes pour les analyses des résultats

(page 74 pour l’indicateur 1, 75 pour l’indicateur 2 et 76 pour l’indicateur 3).

À fi n 2010

• Schneider Electric a réduit de 44 % son taux de fréquence des

accidents du travail par rapport à fi n 2009 ;

• le score de recommandation de l’entreprise par ses employés

a augmenté de 16 points par rapport au score de départ du

baromètre ;

• le Groupe a formé 239 experts en gestion de l’énergie.

L’analyse de ces résultats est présentée dans les sous-chapitres

“Sécurité et santé des collaborateurs”, “Engagement des

collaborateurs” et “Développement des talents et formation”.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC72

Page 75: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEUN GROUPE ENGAGÉ AVEC ET POUR SES COLLABORATEURS

OrganisationDepuis environ deux ans l’organisation des Ressources Humaines a

été construite autour de trois rôles principaux pour mieux répondre

à leurs missions :

• le Business Partner RH est un partenaire du quotidien des

responsables d’activité, travaillant sur la stratégie d’activité et

déterminant les besoins en Ressources Humaines nécessaires

pour permettre à l’entité d’atteindre ses objectifs. En accord

avec les responsables d’Activité, le Business Partner RH joue un

rôle central dans l’anticipation des compétences requises, leur

développement et la gestion des relations avec les employés ;

• les Solutions RH apportent et développent des solutions globales

répondant aux enjeux stratégiques de l’organisation dans des

domaines clés : rémunération, bénéfi ces sociaux, développement

du capital humain, formation et gestion de la performance. Ces

départements disposent d’équipes régionales afi n de mieux

prendre en compte l’internationalisation des activités du Groupe ;

• les Opérations RH assurent la logistique et l’administration de ces

solutions (administration/paie, recherche de candidats, mobilité,

programmes de formation), au travers notamment de centres de

services partagés visant à optimiser l’effi cacité et les coûts.

En 2010, l’organisation RH s’est redéployée sur plusieurs fronts :

• l’augmentation et la qualité du service aux managers et aux

salariés avec un meilleur conseil, des processus plus clairs et

des réponses plus rapides y compris pour la population de cols

bleus localisée sur les sites industriels. Le service des Opérations

RH (Services partagés) s’est largement étendu (30 000 salariés

servis en 2009, 70 000 en 2010).

Cette amélioration du service a un impact direct sur la qualité

du travail des collaborateurs et leur satisfaction professionnelle.

Le concept “PeopleLink” de service desk et de centre d’appels

ouvert aux employés permet avec un numéro unique d’avoir

un contact direct et une réponse aux questions relatives aux

Ressources Humaines. Ces plates-formes existent aux États-

Unis, au Mexique, au Canada, en Grande-Bretagne et en France.

Elles seront mises en place aux Philippines et en Pologne en

2011, avec un objectif de 100 000 personnes servies. Ces plates-

formes offrent un service très complet  : Paie, Administration,

Recrutement, Système d’information, Formation, Centre

d’appels… Le taux de satisfaction des salariés pour ces centres

d’appels nouvellement créés dépasse d’ores et déjà 80 % ;

• la fonction Ressources Humaines s’est aussi fortement

redéployée pour tenir compte des évolutions géographiques du

Groupe. En 2010, plus de 45 % des professionnels de la RH sont

localisés dans des nouvelles économies et le renforcement des

talents dans ces zones a été une réelle priorité. Cette diversité

s’inscrit aujourd’hui à tous les niveaux de l’organisation : 50 %

des principaux responsables des Solutions RH et Opérations

RH sont issus des nouvelles économies et la représentativité des

talents est aujourd’hui en ligne avec la géographie des Activités

du Groupe.

Cette organisation élargie s’accompagne d’une standardisation

des processus RH en matière de détection des talents, de

recrutements, de mobilité, de formation dans tous les pays afi n

de permettre à tous les salariés une vraie égalité des chances et

l’accès à toute l’offre des Ressources Humaines.

• La capacité de recrutement a été le véritable enjeu pour soutenir

leur croissance. Les prévisions étaient largement en dessous de

la réalité notamment dans les nouvelles économies. En 2010, les

Opérations RH en Chine ont effectué plus de 1 700 recrutements

externes de cols blancs et celles de l’Inde plus de 1 000. En

Chine, ce travail d’attraction des talents et de notoriété auprès

du marché et des universités a fait passer Schneider  Electric

du 41ème au 36ème rang parmi les entreprises les plus attractives

du pays (Enquête Universum). Cette action s’est aussi amplifi ée

en Europe et aux États-Unis avec une croissance moins forte

mais plus sélective notamment auprès des universités les plus

appropriées aux besoins futurs de compétences ;

• une Direction “Strategic Workforce Planning” est en cours de

construction pour mieux défi nir les besoins de compétences à

long et moyen termes. Ce programme s’appuie sur un travail

considérable réalisé depuis près de 10 ans par Schneider Electric

sur la connaissance et la codifi cation de ses métiers essentiels à

sa pérennité. Cet outil devient aussi indispensable à l’évaluation

des compétences requises en matière de solutions de Gestion

de l’énergie nécessaires à la croissance des pays matures.

La capacité à prévoir sur le long terme les compétences requises

est un avantage concurrentiel très important ;

• la mobilité des ressources pour faciliter l’“employabilité” et la

gestion des carrières est devenue un point d’attention majeur

dans les pays matures comme la France. Une organisation

et des outils adaptés permettent aujourd’hui une complète

visibilité des postes ouverts, une rencontre individuelle avec de

vrais professionnels de l’orientation et une meilleure égalité des

chances. En France en 2010, plus de 500  mobilités internes

ont pu ainsi être réalisées avec succès. L’opération “TGV pour

l’emploi” a permis de présenter dans toutes les régions les

métiers de Schneider Electric et les postes disponibles. À chaque

étape, des professionnels des métiers s’impliquent pour susciter

des vocations.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 73

2

Page 76: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 UN GROUPE ENGAGÉ AVEC ET POUR SES COLLABORATEURS

La politique Santé s’appuie sur la défi nition de l’OMS : “la santé est

un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste

pas seulement en l’absence de maladie ou d’infi rmité”. Schneider

Electric s’est engagé à promouvoir le respect de la santé et de la

sécurité au sein de son organisation. Dans le cadre des activités

professionnelles, son objectif est d’assurer le meilleur niveau de

Santé-Sécurité à ses collaborateurs et à ses intervenants extérieurs.

Schneider Electric veut être reconnu comme une référence en

matière de Santé et de Sécurité au Travail.

Sa politique et ses engagements clés sont défi nis au niveau global et

adaptés par les Présidents Pays à chaque contexte local afi n d’une

part de répondre aux besoins et d’autre part de mettre en place des

moyens adaptés.

En matière de santé, les enjeux chez Schneider Electric sont :

• de préserver la santé physique et mentale tout au long de la

carrière professionnelle ;

• d’améliorer la qualité de vie au travail ;

• d’anticiper les événements pouvant impacter la santé des

collaborateurs.

En matière de sécurité, l’enjeu reste celui de protéger la sécurité des

collaborateurs en prévenant les accidents et les situations à risque.

Démarche de Schneider Electric

SécuritéEn matière de sécurité, Schneider Electric cherche en premier lieu

à assurer un environnement de travail sécurisé, propre et sain à ses

collaborateurs. Il leur fournit le savoir, les compétences et les outils

pour travailler de manière sécurisée, en particulier par l’enseignement

et le renfort des pratiques de sécurité dans le cadre professionnel

et privé.

SantéPour améliorer la santé physique et mentale de ses collaborateurs,

Schneider Electric travaille à prévenir l’apparition de maladies à

effets différés pouvant altérer l’effi cacité, la créativité et le bien-être

au travail. Par exemple, l’amélioration continue de l’ergonomie des

postes de travail dans le cadre du déploiement du système de

production du Groupe permet de prévenir les troubles musculo-

squelettiques. En France, le Groupe participe au maintien en emploi

des personnes en situation de handicap.

En matière de qualité de vie au travail, l’accent est mis sur une

anticipation accrue des risques professionnels et sur l’intégration

de cette dimension dans les politiques et les projets d’entreprise.

Par exemple, le Groupe mesure la satisfaction de tous ses salariés

dans le monde (enquête OneVoice, page 75). En France, il évalue et

prévient les situations de travail à risques psychosociaux.

Enfi n, Schneider Electric vise à être le plus réactif possible face aux

événements liés à la santé. Il a par exemple intégré un volet Santé

dans ses Emergency Plan et Business Continuity Plan. De même,

le Groupe a mis en place un plan de prévention face à la pandémie

grippale H1N1.

Principaux plans d’action 2010

SécuritéDans le cadre du baromètre Planète & Société, Schneider Electric

s’est fi xé comme objectif 2009-2011 de diminuer de 10 % par an le

taux de fréquence des accidents du travail.

À fi n 2010, le taux de fréquence des accidents a baissé de 44 %

par rapport au taux moyen de 2009. Il s’établit à 2,51 (voir page 90).

Dans le cadre du programme One, Schneider Electric a décidé en

2010 de créer trois organisations régionales (Amérique du Nord,

EMEAS* et Asie Pacifi que) sous la responsabilité de la Direction

des Opérations Industrielles, qui se positionnent en appui du Groupe

sur les trois domaines que sont la Sécurité, l’Environnement et

l’Immobilier. En 2010, les efforts se sont donc concentrés sur la

construction de la nouvelle organisation dans chacune des trois

régions, en renforçant l’engagement du management en matière de

sécurité, en créant des équipes en charge de coordonner et piloter

les projets et en incitant plus d’employés à s’impliquer activement

sur l’amélioration des résultats en matière de sécurité. L’organisation

a également continué à se concentrer sur l’évaluation des risques,

la formation, les audits internes et le déploiement continu dans

les sites d’un système de management de la sécurité basé sur

l’OHSAS 18001.

En 2011, Schneider Electric poursuivra les initiatives engagées en

2010 et commencera à suivre le “Medical Incidence Rate” (MIR). Le

MIR est un cas médical lié au travail qui requiert un traitement allant

au-delà des premiers soins. Le Groupe désire se concentrer sur les

blessures les moins bénignes afi n d’identifi er et parer les dangers

qui peuvent causer des blessures graves et entraîner notamment

des arrêts de travail.

SantéLe sujet de la santé est aujourd’hui géré au niveau des pays en

fonction des réglementations locales. Schneider Electric n’a pas

défi ni de plan d’action de Groupe dans ce domaine dans le cadre

de son programme One.

* Europe, Moyen-Orient, Afrique et Amérique du Sud

2 Santé et Sécurité des collaborateurs

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC74

Page 77: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEUN GROUPE ENGAGÉ AVEC ET POUR SES COLLABORATEURS

3 Engagement des collaborateurs

En interne, Schneider Electric cherche à être un employeur de

référence et mesure chaque trimestre la satisfaction de ses

collaborateurs.

En externe, le Groupe s’est fi xé comme horizon de développer une

marque employeur forte.

Démarche de Schneider Electric

En interneMise en place en 2009, l’enquête de satisfaction interne OneVoice

permet trimestre après trimestre de prendre le pouls de l’entreprise à

l’échelle mondiale en utilisant une méthodologie comparable à celle

utilisée pour estimer la satisfaction des clients du Groupe.

Concrètement, un court questionnaire en ligne adressé à tous les

employés mesure leur engagement et leur inclinaison à recommander

Schneider Electric comme un employeur de référence. Il permet

d’identifi er les axes clés d’amélioration sur les facteurs majeurs

d’engagement.

Les résultats de cette étude analysés par pays et par entité

permettent d’améliorer de manière régulière l’engagement des

salariés sur les processus et les projets dont la bonne exécution

détermine à la fois le succès de la mise en œuvre de notre stratégie

et la satisfaction de nos clients.

En externeInitié en 2008 dans le cadre du programme d’entreprise One,

le déploiement mondial d’une marque employeur forte a été

accéléré en 2009 et 2010. Il vise à systématiser, dans le cadre

de campagnes appropriées, la promotion des valeurs employeur

(Employer Value Proposition) de Schneider Electric  : Passion,

Dynamisme, International, Développement professionnel, Effi cacité

et Développement durable.

Des partenariats multiples ont été noués avec les plus grandes

universités mondiales  : Moscow Power Engineering University,

Université du Caire, INSEAD, HEC, ParisTech, Supelec, College of

Engineering of Bangalore, South China University of Technology,

University of Toronto, Virgina Tech etc. En 2010, de nouvelles

grandes universités ont été identifiées pour mieux refléter nos

implantations géographiques et les nouvelles compétences que nous

devons développer dans le domaine de la gestion de l’énergie. Des

partenariats avec des laboratoires de recherche prestigieux comme

le MIT ont ainsi été signés.

Dans le cadre de l’unification des sites Internet existants, un

espace dédié aux opportunités de carrières au sein du Groupe a

été aménagé afi n d’assurer la meilleure attractivité de toutes les

catégories de candidats à un emploi. Un accent particulier a été

mis sur la spécialisation du Groupe dans le domaine de la gestion

de l’énergie.

Ainsi, cette promotion d’une marque employeur forte contribue

également à positionner Schneider Electric comme une référence

mondialement reconnue, capable d’attirer les meilleurs talents

tout en permettant, en interne, un engagement de l’ensemble des

collaborateurs autour de valeurs partagées et conformes à l’évolution

stratégique du Groupe.

Principaux plans d’action 2010Dans le cadre du baromètre Planète & Société, Schneider Electric

s’est fi xé comme objectif 2009-2011 d’augmenter de 14 points le

score de recommandation de l’entreprise par ses employés.

À fi n 2010, le score d’engagement des employés est de 16 points

au-dessus du score initial au lancement de l’indicateur. Le score a

signifi cativement progressé tout au long de l’année. Les résultats

sont publiés et commentés chaque trimestre et communiqués au

sein des entités avec mise en place de plans d’action ciblés sur les

axes à améliorer.

En 2010, 65 382 collaborateurs ont répondu à l’enquête OneVoice

soit 54 % des employés, refl étant un fort niveau d’engagement

(85  % des collaborateurs se déclarent prêts à consentir des

efforts supplémentaires pour permettre l’atteinte des objectifs de

l’entreprise).

4 Développement des talents et formation

La stratégie de Schneider Electric n’est rendue possible que par le

développement continu d’un vivier de plusieurs milliers de talents

suivis à travers le monde, mais également sur l’identifi cation de

nouveaux potentiels, et plus particulièrement dans les nouvelles

économies.

Le virage stratégique de la vente de produits à celle de produits et

de solutions complètes pour ses clients nécessite une adaptation et

un renforcement continu des compétences. Schneider Electric place

les dispositifs de formation au cœur de sa politique de Ressources

Humaines.

Démarche de Schneider Electric

Développement des talentsLe Programme mondial d’accélération des talents (Talent

Acceleration Program) vise à augmenter le nombre de nos talents

et à en développer la diversité sous toutes ses dimensions,

conformément au programme d’entreprise One.

En 2009, ce programme a mis particulièrement l’accent sur les

nouvelles économies, mais aussi sur l’acquisition des bons réfl exes

managériaux afi n d’assurer la détection et le développement des

collaborateurs les plus performants.

Dans ce cadre, le déploiement à tous les niveaux de l’entreprise

d’outils de gestion de la performance a été généralisé : entretien

individuel de compétences, entretien annuel de performance, revue

à mi-année (permettant de faire un bilan à mi-parcours sur l’atteinte

des objectifs et de les ajuster) et “people reviews” participent

du dispositif d’identifi cation continue, d’évaluation précise de la

performance individuelle et collective et de la détection des meilleurs

potentiels.

Ces outils ont permis d’introduire davantage d’objectivité et une

meilleure individualisation des décisions dans les domaines de la

gestion des carrières, de la rémunération et de la reconnaissance.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 75

2

Page 78: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 UN GROUPE ENGAGÉ AVEC ET POUR SES COLLABORATEURS

En 2009, un programme de mentoring global a été mis en place

afi n de faciliter le développement professionnel et personnel des

talents, de les exposer au management, de renforcer la culture de

l’apprentissage sur le terrain et le partage d’expérience.

FormationL’approche “3E” a été développée au cours de l’exercice 2009. Elle

repose sur un modèle de développement optimal des compétences

combinant l’exercice de responsabilités adaptées dans le cadre

de la tenue du poste de travail (Experience), le développement de

méthodes de feedback et de coaching managériaux structurés

(Exposure) et l’investissement dans la formation (Education).

À travers ce modèle, l’ambition du Groupe est que chaque salarié

bénéficie d’un plan de développement de ses compétences

personnalisé, élaboré avec son manager consécutivement à un

entretien de carrière et de compétences.

Schneider Electric met à disposition des collaborateurs une offre

de formation moderne : programmes de leadership dans le cadre

de l’Université Schneider Electric et à travers des partenariats avec

des universités et écoles prestigieuses (Harvard Business School,

HEC…), formations métiers élaborées par ses centres mondiaux

d’expertise fonctionnelle (marketing et ventes, RH, finance,

opérations industrielles, logistique, solutions et gestion de l’énergie)

mais aussi formations plus générales.

L’ensemble de ces formations est délivré à travers un modèle

d’acquisition des compétences associant formation en salle et

e-learning.

Tous les stages de formation sont évalués par les participants sur

la qualité du contenu pédagogique, des intervenants, du format et

de la logistique.

Le Groupe s’appuie sur six campus internes pour délivrer ses

formations : États-Unis (Chicago et Boston), France (Rueil-Malmaison

et Grenoble), Chine (Beijing), Inde (Bangalore).

Dans le cadre de l’initiative One Team, des modules d’e-learning

sur mesure ont été lancés en 2009, fournissant aux employés

et managers des solutions de formation “à la demande” sur des

thématiques stratégiques comme l’effi cacité énergétique, les valeurs

du Groupe, la diversité hommes/femmes, la santé et la sécurité, la

gestion des talents, etc. Ainsi, le module “effi cacité énergétique” nous

a permis de développer les compétences de 10 000 personnes sur

le sujet. Ces modules spécifi ques à l’entreprise viennent compléter

une offre e-learning proposant plus de 100 contenus adaptés aux

besoins de l’entreprise.

En 2010 plus de 55 000 collaborateurs ont consulté ces modules

d’e-learning.

Principaux plans d’actions 2010Dans le cadre du baromètre Planète & Société, Schneider Electric

s’est fi xé comme objectifs 2009-2011 de former 2 000 employés

aux solutions de gestion de l’énergie.

À fi n 2010, 239 employés ont été certifi és formés aux solutions de

gestion de l’énergie.

En matière de formation, en 2010 :

• un programme de formation au leadership (One leadership)

s’adressant à l’ensemble des managers du Groupe a été

lancé avec un cursus comprenant plusieurs modules visant à

développer les compétences managériales. Ce programme

est déployé dans l’ensemble des pays. Fin 2010, plus de

3 000 managers avaient participé à ce programme ;

• les principaux programmes de formation ont intégré dès leur

conception des indicateurs de mesure de leur effi cacité ;

• l’ensemble des offres de formation dispensées dans le cadre

de l’Université Schneider Electric a été regroupé sous un portail

unique dans l’Intranet du Groupe et est accessible à l’ensemble

des collaborateurs.

5 Diversité

La diversité est un vecteur de performance de Schneider Electric.

En favorisant l’intégration de nouveaux talents et la multiplicité des

compétences, la diversité représente une source d’innovation, de

performance et de compétitivité. Au-delà de ce constat, il s’agit de

passer le cap de la simple promotion de la diversité et de mettre en

place des dispositifs qui nous permettent de la gérer de manière

pragmatique au quotidien.

Dans le cadre de sa politique de diversité, l’égalité professionnelle

entre les hommes et les femmes constitue en particulier pour

Schneider Electric la meilleure assurance de développer les valeurs

et compétences nécessaires aux enjeux économiques et sociétaux

du XXIe siècle. La conviction du Groupe Schneider Electric est

que les différences entre les hommes et les femmes dans leurs

responsabilités professionnelles (style de leadership, personnalités…)

sont complémentaires, favorisent l’innovation et apportent de la

richesse à ses clients.

Diversité et égalité professionnelle sont inscrites au sein du

programme d’entreprise One. L’objectif est double :

• renforcer le rôle des managers dans la conduite de la stratégie du

Groupe en matière de mixité ;

• consolider la place de l’égalité professionnelle dans les pratiques

de gestion des Ressources Humaines.

De manière opérationnelle, il s’agit :

• d’augmenter de façon signifi cative le recrutement des femmes ;

• d’assurer l’égalité d’accès à la formation et de développer les

conditions d’une réelle mixité des emplois ;

• de résorber les écarts salariaux moyens en allouant un budget

spécifi que annuel ;

• de promouvoir les femmes dans des postes à responsabilités

clés ;

• de créer des conditions de travail favorables aux hommes et aux

femmes en adoptant des mesures en faveur de l’équilibre entre

vie professionnelle et vie privée.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC76

Page 79: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEUN GROUPE ENGAGÉ AVEC ET POUR SES COLLABORATEURS

Démarche de Schneider Electric

Diversité • La diversité a été intégrée dès 2002 dans les Principes de

responsabilité du Groupe et formalisée en 2004 par l’adhésion et

la signature de la Charte de la Diversité.

L’engagement de Schneider Electric est décliné sur tous les axes

de la diversité :

• Mixité de genre :

– Accord Égalité Professionnelle Hommes/Femmes (depuis 2004),

– Label égalité (depuis 2007 – renouvelé en 2010),

– Charte de la parentalité (depuis 2008) ;

• Mixité générationnelle :

– Accord Alternance,

– Accord formation,

– Accord Seniors (depuis 2010) ;

• Mixité d’origine (sociale, culturelle…) :

– Plan espoir banlieue,

– Partenariat avec l’association “Nos Quartiers ont du Talent”,

– Programme “100 chances-100 emplois” (voir page 87) ;

• Handicap :

– Accord Handicap (huitième accord signé en 2010).

Plusieurs programmes sont développés en faveur de notre politique

diversité :

• détection des talents avec le processus “People Review” qui

permet de promouvoir l’égalité et la mixité à tous les niveaux de

l’entreprise afi n de garantir une évolution professionnelle basée

sur l’égalité tant pour les hommes que pour les femmes ;

• développement des potentiels hommes/femmes afi n de

développer le réservoir des talents de Schneider Electric partout

dans le monde ;

• évolution professionnelle de toutes les catégories socio-

professionnelles grâce à des formations diplômantes et

qualifi antes pour les OATAM (ouvriers, employés administratifs,

techniciens, agents de maîtrise), dont l’impact est majeur sur la

promotion et la rémunération des collaboratrices, notamment

pour les ouvrières et les assistantes ;

• formation des membres du Comité Exécutif et de leurs équipes

de direction grâce à des sessions de travail.

Égalité professionnelle homme/femmeDès 2002, Schneider Electric a placé l’égalité professionnelle au

cœur de ses principes de responsabilité. En 2004, le Groupe a

formalisé ses engagements en faveur de l’égalité professionnelle

dans un premier Accord d’Entreprise. En 2007, Schneider Electric

a obtenu le Label Égalité Professionnelle Homme/Femme et, un

an plus tard, signé la Charte de la Parentalité. En 2009 Schneider

Electric a lancé au niveau mondial une formation en ligne dédiée à

la promotion de la mixité et de l’égalité professionnelle.

Plusieurs actions sont menées par le Groupe dans le sens d’une

plus grande mixité hommes/femmes : sessions de sensibilisation,

formation en ligne, politiques de recrutement et de management

adaptées…

• La mixité de genre est également au cœur des politiques de

recrutement et de management des talents de Schneider

Electric. Les plans de succession aux postes clés de l’entreprise

doivent compter au moins une femme. Un suivi des promotions

des femmes est effectué, de même que pour leur participation

aux programmes de développement du leadership.

HandicapSchneider Electric privilégie la formation et l’adaptation des postes

de travail pour rendre autonomes ses collaborateurs en situation

de handicap et donner à tous les mêmes chances de réussite.

Schneider Electric s’applique à rendre le plus possible autonomes

ses collaborateurs en adaptant l’organisation et les postes de travail

et en les faisant bénéfi cier des meilleures technologies permettant

de compenser leur handicap.

Afi n d’assurer l’égalité de chances envers les personnes en situation

de handicap, toutes les équipes collaborent pour changer les

comportements et améliorer les pratiques, et chaque acteur est

force de proposition :

• le Pôle Recrutement & Mobilité sollicite les cabinets partenaires

et veille au respect de l’égalité de traitement à toutes les étapes

du recrutement ;

• la Direction Santé au Travail se charge de la prévention des

situations handicapantes individuelles et collectives, le maintien

dans l’emploi et la compensation du handicap ;

• la Direction Achats précise ses exigences aux agences de travail

temporaire et assure le respect des engagements en termes de

sous-traitance vers le secteur du travail protégé.

Schneider Electric fait notamment appel aux ESAT (Établissements et

Services d’Aides par le Travail) pour de la sous-traitance industrielle

mais aussi de services pour les espaces verts, la restauration, les

séminaires.

Principaux plans d’actions 2010

DiversitéEn 2010, le processus “People Review” a été développé au

niveau mondial via des systèmes d’information dédiés. En 2011,

ce processus sera étendu à l’ensemble des entités de Schneider

Electric y compris les dernières acquisitions, permettant ainsi

d’identifi er et développer les talents à travers une démarche unique

et de favoriser les mobilités et carrières au sein de toutes les entités

du Groupe.

Une attention particulière est portée au nombre de talents dans les

nouvelles économies et parmi les femmes.

En 2010 plus de 2 200 talents ont été identifi és à travers le Groupe

dont plus de 30 % dans les nouvelles économies (12 % de plus

qu’en 2009) et comprenant 21 % de femmes (10 % de plus qu’en

2009).

En 2010, sur les 507 talents identifi és en France, 422 hommes et

85 femmes ont été identifi és et sont suivis en tant que tels.

En 2010, 803 collaborateurs de Schneider Electric ont suivi une

formation dans le cadre des programmes de développement des

talents, dont 469 pour des formations au management et 334 pour

des formations orientées métiers.

En 2009 et 2010, six membres du Comité Exécutif de Schneider

Electric et 68 managers membres de leurs équipes ont suivi la

formation dédiée au Comité Exécutif sur le sujet.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 77

2

Page 80: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 UN GROUPE ENGAGÉ AVEC ET POUR SES COLLABORATEURS

Égalité professionnelle homme/femme (France)À fi n 2010, près de 2 800 managers dont 550 en France ont été

formés à la mixité hommes/femmes. Au-delà du bilan quantitatif,

les témoignages reçus confortent sur les orientations des modules

de cette formation pour sensibiliser et prévenir les risques de

discrimination tout en informant sur l’impact économique positif de

la mixité.

Le label Égalité Professionnelle Homme/Femme a été reconduit et

Schneider Electric a reçu le Trophée de la diversité.

Schneider Electric est devenu sponsor d’un programme de

développement du leadership féminin, le programme EVE, en

partenariat avec six autres grandes entreprises françaises.

Handicap (France)En janvier 2010, Schneider Electric a signé son huitième Accord de

Groupe : l’Accord 2010-2011-2012 est piloté et animé globalement

sur tout le territoire autour d’un réseau d’acteurs internes et

externes (Direction Achats, Direction Gestion de l’Emploi, Direction

Santé au Travail, Direction Communication, partenaires sociaux,

cabinets spécialisés) et déployé localement par des “Responsables

handicap”.

Schneider Electric recrute en alternance sur des métiers à dominante

technique mais aussi sur les métiers tertiaires, du niveau CAP au

diplôme d’ingénieur. L’entreprise s’engage à recruter annuellement

15  personnes en situation de handicap, sur des contrats en

alternance (apprentissage et/ou professionnalisation) et a minima

cinq personnes en CDI.

En 2010, 13 personnes sur des contrats alternance et cinq personnes

en contrat à durée indéterminée en situation de handicap ont été

recrutées. L’emploi de travailleurs handicapés représentait 6,09 %

chez Schneider Electric en France en 2010 dont 3,09 % en emploi

indirect (sous-traitance au secteur protégé) et 3,00 % en emploi

direct. La mobilisation des acteurs internes et la création d’un réseau

de responsables handicap nommé par grande entité managériale

ont permis d’améliorer et de professionnaliser les pratiques du

Groupe pour atteindre en 2010 l’objectif de 6 % fi xé par l’État, pour

la première fois depuis cinq ans.

En 2010, Schneider Electric a reçu le prix “entreprise privée” de

l’Association des Paralysés de France pour son rôle “d’entreprise

privée génératrice du plus grand nombre d’emplois de travailleurs

handicapés”.

6 L’actionnariat salarié

Schneider Electric est convaincu que l’actionnariat salarié constitue

un instrument majeur du renforcement du capital (financier ou

humain) des entreprises mais aussi que les actionnaires salariés

sont des partenaires de long terme.

Démarche de Schneider ElectricLe Groupe s’est engagé depuis 1995 dans la mise en place d’un

actionnariat salarié international représentatif de sa diversité et

permettant à terme d’assurer une détention du capital par les salariés

de l’ordre de 7 %.

Principaux plans d’actions 2010

Plan d’actionnariat salarié 2010Schneider Electric a renforcé sa communication interne envers

ses salariés afi n d’assurer une bonne compréhension des enjeux

de l’entreprise, de sa politique et de ses résultats fi nanciers. Dans

un contexte boursier pour le moins complexe, le Groupe a mis

en place un “Plan 2010” qui a été largement adopté avec 17 700

souscripteurs dans 17 pays et un montant souscrit de 144 millions

d’euros.

L’actionnariat salarié représente au 31 décembre 2010 :

• 4,11 % du capital de Schneider Electric SA et 6,14 % des droits

de vote ;

• plus de 30  000 actionnaires salariés, soit plus de 28  % des

collaborateurs au niveau mondial.

Le Plan 2011 couvrira 14 pays (Allemagne, Australie, Belgique, Brésil,

Canada, Chine, Espagne, États-Unis, France, Inde, Italie, Mexique,

Nouvelle-Zélande, Singapour), soit 83 000 salariés.

Fonds d’investissement labellisé solidaireEn novembre 2009, Schneider Electric a créé le Fonds Schneider

énergie FCPE (Fonds commun de placement d’entreprise). Ce fonds

solidaire dédié a fait l’objet de nombreuses sessions d’information

afi n de permettre aux salariés de partager les idéaux et les actions

de Schneider Electric décrites dans son programme BipBop.

Les investissements de ce fonds sont de plus de 2 millions d’euros

au 31 décembre 2010, permettant à plus de 1 500 salariés de

Schneider Electric de participer aux projets solidaires en France et

à l’étranger développés dans le programme BipBop.

RécompenseSchneider Electric a reçu le prix spécial “Communication avec les

actionnaires salariés”, décerné par la Fédération française des

associations d’actionnaires salariés (FAS), après celui du Grand

Prix de l’Actionnariat Salarié des sociétés du CAC 40 également

décerné par la FAS en 2009. Cette récompense salue le dialogue

privilégié et pérenne établi avec les salariés actionnaires grâce à une

communication régulière et pédagogique auprès des collaborateurs

du Groupe, en France et à l’international.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC78

Page 81: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEUN GROUPE ENGAGÉ AVEC ET POUR SES COLLABORATEURS

7 Dialogue et relations sociales

La Direction de Schneider Electric et les Représentants du personnel

s’accordent sur la place et l’importance du dialogue social européen.

Démarche de Schneider Electric

Comité européenLe Comité européen de Schneider Electric a été mis en place

dès janvier 1998. Ce Comité est depuis sa création un véritable

lieu d’échange et de concertation. Il a pour mission de promouvoir

l’information, l’échange de vues et le dialogue social sur des

questions économiques, fi nancières et sociales qui, en raison de

leur importance, de leur caractère global et de leurs incidences

transnationales, nécessitent d’être examinées à ce niveau, dans un

esprit d’anticipation.

Le Comité européen de Schneider Electric a également pour mission

de favoriser le partage d’expériences entre les salariés exerçant leurs

activités professionnelles dans les différentes fi liales de Schneider

Electric en Europe.

Le Comité compte actuellement 35 membres titulaires. Les mandats

ont été renouvelés pour une nouvelle période de quatre ans.

Comité de Groupe FranceLe Comité de Groupe de Schneider Electric est une structure

destinée à assurer le dialogue, dans les domaines économique,

fi nancier et social, entre les dirigeants du Groupe et les représentants

du personnel des fi liales françaises. Le Comité de Groupe France

est constitué pour trois ans et compte actuellement 30 membres

titulaires.

Les membres bénéfi cient au début de leur mandat d’une session de

formation de cinq jours, sur de nombreux sujets tels que la stratégie,

la fi nance et le développement durable.

Pour permettre aux représentants du personnel d’être au plus près

de la réalité du Groupe, la Direction organise deux visites annuelles

au sein des fi liales et des établissements du Groupe.

Principaux plans d’actions 2010

Comité européenEn 2010, le Comité européen a tenu cinq réunions : quatre réunions

du Comité restreint et une réunion plénière.

Compte tenu de l’arrivée du personnel de la branche Distribution

d’Areva et de l’évolution législative prochaine sur le Comité

d’Entreprise européen, une adaptation de l’accord aura lieu dans le

courant du premier semestre 2011.

Pour assurer la continuité du dialogue social pendant la phase de

préparation de l’intégration du personnel des activités Distribution

d’Areva, une “instance temporaire de dialogue” européenne a été

créée, associant trois membres des Comités européens d’Areva,

d’Alstom et de Schneider Electric. Cette instance s’est réunie

quatre fois en 2010.

Négociation européenneLa Fédération Européenne des Métallurgistes (FEM), Alstom et

Schneider Electric ont conclu le 5 juillet 2010 un accord européen

relatif aux engagements sociaux pris par les deux groupes industriels

dans le cadre de l’acquisition conjointe d’Areva T&D.

L’accord signé rassemble les engagements forts pris par Alstom

et Schneider Electric pour l’intégration des collaborateurs d’Areva

T&D, en leur garantissant un avenir professionnel et les meilleures

perspectives pour exprimer sur le long terme leurs compétences.

Dès le 17 décembre 2009, lors de la réunion du Comité européen du

groupe Areva, Patrick Kron, Président-Directeur Général d’Alstom, et

Jean-Pascal Tricoire, Président du Directoire de Schneider Electric,

avaient affi rmé cette volonté commune de gestion de l’emploi, de la

formation et de promotion du dialogue social.

Pour assurer le suivi de cet accord au niveau européen, les trois

parties signataires ont convenu de se réunir une fois par an. De plus,

les modalités de mise en œuvre de l’accord feront l’objet d’un suivi

spécifi que dans les groupes Alstom et Schneider Electric au sein de

leur Comité d’Entreprise européen, ainsi que pays par pays dans le

cadre de leurs instances sociales respectives.

Comité de Groupe FranceLes mandats du Comité ont été renouvelés en septembre 2010

après deux réunions avec l’ensemble des organisations syndicales

françaises.

Dans le cadre de ses visites annuelles, le Comité de Groupe a eu

l’opportunité de visiter le Centre de R&D Electropole à Eybens et

l’Usine EMT au Fontanil en décembre 2010.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 79

2

Page 82: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 SCHNEIDER ELECTRIC, ENTREPRISE CITOYENNE

> 6. Schneider Electric, entreprise citoyenne

1 Programme d’accès à l’énergie

Démarche de Schneider Electric

EnjeuxÀ ce jour, 1,4 milliard* de personnes, soit près de 300 millions de

foyers, n’ont pas accès à l’électricité ; 585 millions vivent en Afrique

subsaharienne, 404 millions en Inde, 100 millions en Indonésie et

autant au Bangladesh.

Ces populations défavorisées disposent en général de moins de

2 dollars par jour pour vivre.

Les dépenses d’énergie représentent plus de 15 dollars par mois

pour ces familles. Un meilleur accès à l’énergie contribue non

seulement à l’amélioration de la qualité de vie, mais facilite également

l’accès aux soins, à l’éducation et au développement de ceux qui

en ont le plus besoin.

Pour participer au développement d’un accès à l’énergie sûre,

abordable et propre aux populations de la “base de la pyramide”,

Schneider Electric a créé en 2008 un programme nommé BipBop.

AmbitionEn accompagnant les communautés ou parties prenantes

défavorisées, Schneider Electric s’engage autour de trois champs

spécifi ques :

• Business (Investissement), gérer un fonds d’investissement

pour le développement d’entreprises dans le domaine de

l’électricité ;

• Innovation (Offres et modèles économiques), concevoir et

mettre à disposition des solutions en distribution électrique à

destination des populations défavorisées ;

• People (Formation), contribuer à la formation des jeunes en

insertion professionnelle dans les métiers de l’électricité. Cet

axe philanthropique bénéfi cie de l’engagement de la Fondation

Schneider Electric et de ses collaborateurs souvent contributeurs.

Lancé en 2009, ce programme d’accès à l’énergie BipBop (pour

Business, Innovation, People at the Base of the Pyramid) exprime la

volonté de Schneider Electric de devenir l’acteur d’un cercle vertueux

qui fait converger activité, innovation et responsabilité.

* Source : Agence Internationale de l’Énergie – World energy poverty 2010

Schneider Electric a toujours eu la volonté d’être actif dans le

développement économique et social des communautés où il

est implanté. Cela se traduit par une forte implication du Groupe

et de ses collaborateurs pour le soutien aux communautés,

particulièrement à travers son programme d’accès à l’énergie et

par l’insertion professionnelle.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC80

Page 83: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLESCHNEIDER ELECTRIC, ENTREPRISE CITOYENNE

> QU’EST-CE QU’UNE PERSONNE DE LA BASE DE LA PYRAMIDE ?

“Base de la pyramide” est une expression aujourd’hui

couramment utilisée pour désigner ceux dont les

revenus sont les plus faibles au niveau mondial et dans

un pays donné. Qu’elle soit absolue (revenu inférieur

à 1,25  dollar/jour en parité de pouvoir d’achat selon

la Banque mondiale) ou relative (revenu inférieur à

60 % du revenu médian pour l’Union européenne), la

pauvreté touche des populations dont la situation de

vie est marginalisée (infrastructures, isolement, faible

bancarisation…). Il convient alors de développer des

approches spécifi ques pour répondre à ces enjeux et

contribuer à la réduction de la pauvreté.

Organisation

Le pilotage

Le programme est piloté par la Direction du Développement Durable.

L’équipe de pilotage du programme BipBop s’est renforcée en

2010 pour atteindre les objectifs fi xés dans le cadre du programme

d’entreprise One et est à présent répartie en nombre équivalent sur

la France et sur l’Inde :

• un Directeur Business Développement de nos solutions BipBop ;

• un Directeur Création d’Offres basé à Bangalore (Inde) ;

• un Directeur de l’Investissement Solidaire, qui dirige le Fonds

solidaire Schneider Electric Energy Access ;

• un Directeur des programmes de Formation ;

• un Coordinateur qui anime les différents acteurs internes et

externes du programme.

Le déploiement

Pour mener à bien sa mission, le programme BipBop s’appuie

principalement sur sa présence locale dans les pays concernés

par la problématique de l’accès à l’énergie. Sauf exceptions rares,

tout projet initié bénéfi cie du suivi des collaborateurs des entités

de Schneider Electric présentes dans le pays concerné. Ces

collaborateurs constituent un réseau de correspondants privilégiés

dans la conception, la conduite et le suivi des projets.

Ces correspondants sont impliqués à temps partiel voire à plein

temps. Ils apportent leurs connaissances du contexte local

(organisations de la société civile, autorités locales, secteur privé…)

et garantissent l’adéquation du projet avec les besoins locaux. Leur

présence est primordiale pour assurer un suivi des projets sur le long

terme dans lesquels Schneider Electric est impliqué.

Les principales zones ciblées par le projet sont l’Inde, la Chine, l’Asie

du Sud, l’Afrique subsaharienne, l’Amérique du Sud.

Deux objectifs prioritaires de performance sociale envers les communautés ont été fi xés dans le baromètre Planète & Société sur la durée

du programme One (2009-2011) :

Objectifs à fi n 2011 2010 2009 2008

1. Former 10 000 jeunes à la base de la pyramide aux métiers de l’électricité 4 742 2 150 0

2. Soutenir 500 entrepreneurs à la base de la pyramide dans la création de leur activité dans le

secteur de l’électricité 209 125 0

La performance de l’année 2008 sert de valeur de départ au baromètre Planète & Société du programme One entre 2009 et 2011.

Un troisième indicateur du baromètre Planète & Société est suivi dans le cadre du programme BipBop : “Contribuer à l’électrifi cation

d’un million de foyers à la base de la pyramide, grâce aux solutions Schneider Electric”. Cependant, cet indicateur, bien qu’ayant un

impact sociétal certain, suit une démarche marchande, au contraire des deux autres indicateurs du programme BipBop, à vocation

philanthropique. Il est donc présenté dans le chapitre sur la performance économique page 54.

Se reporter aux pages 88 à 90 pour la présentation méthodologique des indicateurs et aux pages suivantes pour les analyses des résultats

(pages 83 pour l’indicateur 1 et 87 pour l’indicateur 2).

L’investissement solidaire (Business)En juillet 2009, Schneider Electric a créé un fonds d’investissement

solidaire mondial baptisé Schneider Electric Energy Access (SEEA),

doté d’un capital initial de 3 millions d’euros.

Au 31 décembre 2010, le fonds gère les montants suivants :

• 3 000 000 euros de capital investi par Schneider Electric ;

• 500  000  euros de capital investi par Schneider Énergie Sicav

Solidaire.

DémarcheCréé avec le soutien du Crédit Coopératif, ce fonds a pour objectif

de soutenir, partout dans le monde, le développement d’initiatives

entrepreneuriales favorisant l’accès à l’énergie des populations les

plus pauvres. Il investit dans des projets précis :

• la création d’entreprises dans le domaine de l’électricité par des

personnes éloignées de l’emploi ;

• le développement d’entreprises permettant l’accès à l’énergie

dans des zones rurales ou périurbaines de pays en développement ;

• la mise en place de solutions innovantes d’accès à l’énergie

grâce aux énergies renouvelables au profi t des populations de la

base de la pyramide.

Le fonds SEEA associe différentes parties prenantes, en proposant

aux collaborateurs de Schneider Electric et à ses partenaires

économiques, au niveau mondial, de prendre une part active dans

cet engagement. Cette structure d’investissement solidaire imaginée

par Schneider Electric en faveur d’un développement responsable

répond à la nouvelle législation française sur l’épargne salariale

(cf. page 78 – Actionnariat salarié). En 2010, 1 500 salariés du

Groupe en France ont montré leur intérêt dans le programme BipBop

en investissant pour un peu plus de 2 millions d’euros.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 81

2

Page 84: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 SCHNEIDER ELECTRIC, ENTREPRISE CITOYENNE

SEEA a pour vocation de favoriser le développement tout en

protégeant les actifs gérés. Le fonds a donc adopté des règles de

gestion strictes telles que :

• toujours investir en partenariat avec des acteurs reconnus ;

• ne jamais prendre de participation majoritaire ;

toujours s’assurer d’un accompagnement de l’entreprise soutenue

(aide à la création du business plan, conseils techniques, etc.)

pour permettre la plus grande effi cacité sociale tout en minimisant

les risques.

> POLITIQUE D’INVESTISSEMENT DU FONDS SEEA

Projets France

Projets internationaux

Secteur de

Spécialisation sectorielle

Cibles géographiques

Règles méthodologiques

Caractéristiques des investissements

Principaux plans d’action 2010

Investissements en FranceLa Foncière Chenelêt est une entreprise du Groupe d’insertion

Chenelêt qui a pour vocation de lutter contre la précarité énergétique

en créant des logements sociaux à très basse consommation. De

plus, les chantiers de construction mêlent entreprises d’insertion

et entreprises classiques pour favoriser le retour à l’emploi des

personnes en insertion.

La SIDI (Solidarité internationale pour le développement et

l’investissement) est un fonds d’investissement qui privilégie l’impact

sur le développement par rapport au rendement. C’est un partenaire

important de SEEA particulièrement actif dans le domaine du

micro-crédit.

Solasyst est une société du groupe d’insertion “La Varappe”

basé à Aubagne. Cette société est spécialisée dans les énergies

renouvelables et a développé une compétence de pose de panneaux

solaires intégrés au bâti. L’investissement SEEA va permettre

l’ouverture de deux nouvelles agences dans le Sud de la France.

Partenariat avec l’ADIEMis en place depuis deux ans, le projet de Schneider Electric

“Créer son entreprise dans les métiers de l’électricité” est le fruit d’un

partenariat avec l’Association pour le droit à l’initiative économique

(ADIE). Il exprime une triple ambition :

• permettre à des personnes éloignées du monde professionnel,

parfois depuis de nombreuses années, de créer leur propre

emploi sur un secteur porteur ;

• contribuer à la vie économique locale ;

• promouvoir les métiers de l’électricité.

Ce projet cible les créateurs d’entreprise et porteurs de projet n’ayant

pas accès au crédit bancaire, notamment les chômeurs, mais

également les allocataires du revenu de Solidarité active et les salariés

précaires. Schneider Electric et sa structure d’essaimage, Schneider

Initiative Emploi, fi nancent une partie des microcrédits accordés

par l’ADIE à des entrepreneurs dans le domaine de l’électricité. Le

Groupe assure ensuite un support au développement via sa Direction

Commerciale en France, qui met à disposition un “pack créateur”

comprenant des outils dédiés à la formation technique et un support

commercial assuré par le commercial le plus proche.

En 2010, 109 entreprises ont été accompagnées.

Investissements à l’internationalSur sa poche internationale, SEEA n’a pas clôturé d’opérations

sur 2010 mais a noué des relations avec plusieurs sociétés grâce

à l’appui de ses partenaires. Ces relations ont débouché sur

une prise de participation minoritaire dans une société sénégalaise

de distribution de systèmes solaires photovoltaïques en milieu rural

(Kayer SARL, accord signé le 8 février 2011).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC82

Page 85: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLESCHNEIDER ELECTRIC, ENTREPRISE CITOYENNE

Les offres et modèles économiques pour la base de la pyramide (Innovation)L’innovation se traduit par la manière de concevoir et mettre à

disposition des solutions en distribution électrique à destination des

populations défavorisées.

DémarcheSchneider Electric innove en partant des besoins locaux et du

contexte socio-économique des populations qui n’ont pas ou peu

accès à l’électricité. Ses offres et modèles économiques visent

principalement à :

• répondre aux besoins en énergie de village pour soutenir une

activité économique et sociale durable ;

• inclure et impliquer les populations locales dans la réalisation des

projets pour en assurer une pérennité certaine.

Schneider Electric a pour objectif de fournir des solutions complètes

d’accès à l’énergie qui soutiennent les activités entrepreneuriales

génératrices de revenus, favorisent les services communautaires

ou permettent les usages domestiques. L’offre de produits et

solutions se développe donc pour répondre aussi bien aux besoins

individuels que collectifs, du système d’éclairage à la micro centrale

décentralisée, en passant par la station de charge de batteries et le

système de pompage de l’eau.

Principales réalisations en 2010

Électrifi cation de villages en Tanzanie, au Cambodge et au Vietnam

Après Madagascar en 2009, trois projets similaires ont été mis en

place avec succès en 2010.

Les deux premiers, en Tanzanie et au Cambodge, sont des répliques

exactes du système installé à Madagascar. Ils ont été mis en place

en partenariat avec les instituts de formation dans lesquels Schneider

Electric s’est investi pour apporter aux populations défavorisées des

compétences dans les métiers de l’électricité.

Au Vietnam, le village 61 a été électrifi é grâce à un micro réseau

hybride décentralisé. 35 foyers (151 habitants) ainsi qu’un poste

frontière bénéfi cient de l’installation.

Lancement d’un projet collaboratif

Le projet MiCST (MicroCentrale Solaire Thermodynamique)

consiste à imaginer et développer une centrale solaire originale,

chauffant une réserve d’énergie thermique alimentant une machine

thermodynamique couplée à un alternateur de 10 kW. La solution

devra s’adapter à tout site non raccordé au réseau électrique.

Elle sera plus particulièrement destinée aux pays en voie de

développement bénéfi ciant d’un fort taux d’ensoleillement. Simple

d’installation et de maintenance, elle pourra être adoptée facilement

par les populations locales. Elle prendra en compte des critères

exigeants de robustesse, de coût réduit et d’éco-conception.

Le projet, d’une durée de 42 mois, coordonne les expertises de

12 partenaires industriels et acteurs de la recherche. Il bénéfi cie

du soutien de l’ADEME.

Solution modulaire d’éclairage basse consommation

Dans une démarche d’accès à l’énergie pour le plus grand nombre,

l’éclairage est l’un des premiers besoins essentiels exprimés par les

populations qui sont privées d’accès à l’électricité ou d’un réseau

électrique fi able. Il permet par exemple d’étudier lorsque la lumière

du jour diminue, et de prolonger une activité entrepreneuriale dans la

soirée. Schneider Electric a développé In-Diya, un système innovant

d’éclairage domestique à très bas coût. Le système comprend deux

types de lampe composée de 90 ou 45 diodes électroluminescentes

(DEL) de très basse consommation (4,5 W pour 90 DEL) à laquelle

peuvent s’ajouter une batterie et un panneau photovoltaïque

permettant la charge de cette dernière.

La commercialisation de cette offre est maintenant accessible

quasiment partout dans le monde. Des partenariats avec des

institutions et organisations locales sont mis en place afi n d’assurer

le déploiement dans les meilleures conditions et cibler les populations

les plus pauvres.

La vente de ces lampes s’effectue au travers de nos réseaux de

distribution, de nos fi liales, de quelques ONG et entrepreneurs du

domaine de l’accès à l’électricité.

La formation (People)

DémarcheL’enjeu principal de la formation dans les métiers de l’électricité

est de permettre aux populations de la “base de la pyramide”

d’acquérir les compétences et les savoir-faire pour pouvoir vendre

et maintenir des offres d’accès à l’énergie et à terme mettre en place

leur propre entreprise, car sans ces compétences locales, pas de

développement durable.

Aujourd’hui la stratégie de Schneider Electric pour les formations des

populations à la base de la pyramide s’articule autour de trois axes :

• des formations de base, relativement courtes, peu onéreuses et

accessibles au plus grand nombre ;

• des formations diplômantes en partenariat avec les ministères de

l’Éducation locaux ;

• des formations pour les formateurs, pour une démultiplication

effi cace et de qualité.

Ces formations sont fi nancées par la Fondation Schneider Electric

et se font toujours en partenariat avec des acteurs locaux et des

organisations nationales ou internationales (ONG, gouvernements…).

Principaux plans d’action 2010En 2010, Schneider Electric a développé les projets existants,

particulièrement en Inde, au Brésil et au Liban, et a lancé de nouveaux

projets au Burkina Faso (en partenariat avec la ville de Grenoble), au

Cameroun, en Inde (en coordination avec la société Degrémont), au

Kazakhstan et en Afrique du Sud (en partenariat avec le ministère

français de l’Éducation Nationale (MEN) ). Le Groupe a également

été actif pour aider face aux situations d’urgence au Chili et en Haïti

suite aux tremblements de terre. Les projets visent à favoriser la

reconstruction autour de la formation professionnelle aux métiers

de l’énergie. Ils sont soutenus par la Fondation Schneider Electric.

Lancement du projet de formation en Haïti

Dans le cadre de la reconstruction post-urgence d’Haïti après le

séisme ayant frappé le pays en janvier 2010, Schneider Electric

a signé le 1er  juillet 2010 un accord pour l’appui à la formation

professionnelle dans les métiers du bâtiment en Haïti, avec le

ministère français de l’Éducation nationale, le ministère haïtien de

l’Éducation nationale et de la formation professionnelle, l’ONG Aide

et Action et l’Université privée de Quisqueya.

L’accord prévoit la création de trois Centres d’Excellence de

Formation et d’un Centre de Référence Pédagogique, couvrant

les métiers de l’électricité, du bois, du bâtiment et des travaux

publics. Ce programme permettra de former plus de 2 000 jeunes

sur deux ans ainsi que les enseignants haïtiens. Schneider Electric

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 83

2

Page 86: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 SCHNEIDER ELECTRIC, ENTREPRISE CITOYENNE

s’engage à équiper les laboratoires de formation en électricité, à

contribuer à l’équipement de 20 centres satellites et d’une unité

mobile complémentaire, à apporter support et expertise technique

ainsi qu’à mobiliser son réseau de partenaires techniques et

fi nanciers. Le montant total de l’apport de Schneider Electric est de

plus de 500 000 euros sur trois ans.

Partenariat avec Degrémont (Suez Environnement) pour une formation en Inde aux systèmes de gestion de l’eau

Mis en place avec le ministère de l’Éducation nationale français, et

l’Université de Mysore en Inde, ce projet vise à former des étudiants

de niveau social modeste qui géreront l’usine de traitement de l’eau

de demain en Inde et à l’étranger.

Le premier pas de ce partenariat se traduit par la construction d’un

nouveau bâtiment.

Collaboration, information et récompenses

Une communication active sur le programmeEn 2010, Schneider Electric a intensifié sa communication sur

le programme à travers le web et la participation à de nombreux

événements :

• création d’une adresse Internet dédiée www.schneider-electric.

com/bipbop/fr ;

• participation à l’événement Convergences qui réunissait des

acteurs du social business du monde entier les 25 et 26 mai à

Paris ;

• participation au salon et conférence Lighting Africa en tant que

Gold Sponsor. Schneider Electric a présenté le programme

BipBop devant plus de 400 participants du monde entier lors de

la seconde édition de cet événement organisé conjointement par

la Banque mondiale et l’IFC (Société Financière Internationale),

du 18 au 20 mai 2010 à Nairobi (Kenya) ;

• création d’une carte interactive qui permet d’accéder à l’ensemble

des projets soutenus dans le cadre de BipBop, accessible depuis

l’adresse Internet dédiée et l’Intranet du Groupe ;

• développement d’un site de réseau social sur Facebook et sur

Twitter.

Entrée dans la Chaire Social Business HECLe 7 décembre 2010 à Paris, Schneider Electric s’est engagé à

soutenir la Chaire Social Business/Entreprise et pauvreté de HEC.

Schneider Electric récompensé par l’Observatoire français de l’innovationDans le cadre des Trophées du management de l’innovation 2010,

Schneider Electric a remporté le Prix de l’innovation citoyenne le

16 décembre 2010 à Paris pour sa solution d’éclairage In-Diya à

destination des populations de la base de la pyramide.

2 Fondation Schneider Electric

DémarcheCréée en 1998, sous l’égide de la Fondation de France, la Fondation

Schneider Electric s’engage sur des projets concrets et pérennes

qui privilégient :

• la formation et l’insertion des jeunes de la base de la pyramide,

prioritairement aux métiers de l’électricité ;

• le soutien à des actions d’urgence après des catastrophes

naturelles ;

• la sensibilisation au développement durable à travers des projets

innovants.

Dotée chaque année d’un budget de 4 millions d’euros, la

Fondation réalise ses actions en s’appuyant sur un réseau de

120 salariés volontaires, appelés aussi délégués. Ses derniers

répartis dans plus de 50 pays ont pour mission de sélectionner les

partenariats localement, de les proposer aux salariés de leur entité

puis à la Fondation et de suivre l’avancée des projets. Sur la base

d’informations administratives et fi nancières, chaque projet fait l’objet

d’une procédure d’instruction au niveau de la Fondation Schneider

Electric puis au niveau de la Fondation de France qui l’héberge avant

versement des soutiens.

Un réseau de collaborateurs partout dans le monde : les déléguésLa structure en réseau de la Fondation est un moyen original et très

adapté pour engager un mécénat de proximité, humain et dans

la durée. Il permet aussi de renforcer la vitalité des personnes qui

s’engagent. Dans chaque site, le choix des délégués est effectué sur

la base du volontariat reconnu et offi cialisé par une lettre de mission

signée par le responsable du site et celui de la Fondation pour une

durée de deux ans. En 2010, la Fondation compte 120 délégués

dans 75 pays pour une mission qui consiste à :

• sélectionner une association dédiée à l’insertion des jeunes et

faire vivre ce partenariat ;

• bâtir des événements locaux adaptés à la culture du pays, pour

mobiliser au mieux les salariés ;

• informer les salariés des activités de la Fondation sur leur site.

Organisation et gouvernanceLe Conseil d’Administration de la Fondation Schneider Electric se

réunit deux fois par an. Il défi nit et impulse les grandes orientations

stratégiques de la Fondation. Il est composé de dirigeants de

Schneider Electric, de représentants du personnel et de personnalités

extérieures à l’entreprise.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC84

Page 87: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLESCHNEIDER ELECTRIC, ENTREPRISE CITOYENNE

Les sollicitations reçues, répondant aux critères de la Fondation, sont

systématiquement envoyées au délégué du pays concerné par le

projet proposé. Si le projet est sélectionné et soutenu localement,

il peut ensuite être étudié au niveau central par le comité de

sélection si un budget complémentaire est nécessaire.

Ce comité est composé de trois membres : le délégué général de

la Fondation, la directrice des programmes de la Fondation et le

directeur formation du programme d’accès à l’énergie. Il se réunit

tous les mois.

Champs d’intervention

Favoriser l’intégration professionnelle des jeunes par la formation aux métiers de la gestion de l’énergie Pour aider à l’insertion et à la formation professionnelle des jeunes

les plus défavorisés, la Fondation Schneider Electric encourage

et soutient sur le long terme des associations nationales et

internationales d’insertion ou bien encore des organismes de

formation aux métiers de l’électricité. Ces actions sont complétées

par les projets de formation du programme d’accès à l’énergie

BipBop. Ensemble, elles sont suivies et mesurées de façon

trimestrielle dans le cadre du baromètre Planète et Société.

Un  indicateur est consacré à la formation. L’objectif de ce plan de

progrès est de former 10 000 jeunes aux métiers de l’électricité

(voir page 83).

Agir comme relais aux mobilisations d’urgenceAgissant comme relais à la mobilisation de ses collaborateurs, la

Fondation Schneider Electric apporte régulièrement son soutien

suite à des catastrophes naturelles. Elle souhaite avant tout inscrire

son action dans la durée. Après une première contribution liée à

l’urgence, la reconstruction mobilise l’ensemble de ces moyens.

Elle se concentre autour de projets de construction, reconstruction,

réhabilitation de centres de formation techniques aux métiers de la

gestion de l’énergie.

> HISTORIQUE DES CAMPAGNES DE MOBILISATION D’URGENCE

1999

Tremblement de terre en Algérie

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Inondations en Allemagneet en Algérie

Attentats aux Etats-unis

Tremblement de terre au JaponTsunami dans l’Océan Indien

Tremblement de terre en Chine

Tempêtes tropicales

aux Philippines en

Indonésie et auVietnam Tremblement de

terre au Chili et en Haiti, Inondations au Pakistan

Tremblement de terre enTurquie

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 85

2

Page 88: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 SCHNEIDER ELECTRIC, ENTREPRISE CITOYENNE

Principales réalisations en 2010

Formations aux métiers de l’énergie(voir Programme d’accès à l’énergie > Formation page 83)

Costa Rica : Colegio Tecnico Don BoscoSoutien à la mise en place d’une formation aux métiers de l’électricité en équipant des laboratoires et en impliquant les salariés dans les différentes activités de l’école.Égypte : Galal Fahmy Specialized Technical SchoolSoutien du centre de formation aux métiers de l’électricité dans le cadre d’un accord avec le Ministère égyptien de l’Education nationale. L’accord comprend la rénovation du laboratoire, la formation des enseignants, le programme pour les jeunes diplômés, etc.

Relais aux mobilisations d’urgence Chili : Programme suite au tremblement de terre• électrifi cation de 550 maisons par les jeunes du centre de formation professionnel CEDUC Lebu soutenus par la Fondation ;• réalisation d’installations électriques dans des écoles primaires.Pakistan : Programme suite aux inondations• participation à des programmes de prévention choléra ;• collecte et acheminement de 3 tonnes de matériels de première nécessité ;• identifi cation de deux projets de reconstruction/réhabilitation de centres de formation professionnelle (en cours).Haïti : Programme suite au tremblement de terre• soutien à deux programmes d’urgence (Croix Rouge Dominicaine et Association Fraternité Universelle) ;• mise en place d’un programme de formation professionnelle en partenariat avec les ministères de l’Éducation en France et en Haïti, l’ONG Aide et Action et l’université de Quisqueya avec pour objectif de former 2 000 jeunes à fi n 2012.

Soutien à la sensibilisation au développement durable • Mécène de l’institut du cerveau et de la moelle (ICM) ;• Poursuite du partenariat avec la Fondation Polaire Internationale pour la station de recherche scientifi que “zero emission” Princess Elisabeth Antarctica ;• Financement d’un projet de l’INES (Institut National de l’Énergie Solaire) dans le cadre du Solar Decathlon 2010.

Initiatives en Amérique du NordLa culture américaine confère une importance particulière à

l’engagement auprès des communautés. Au sein de Schneider

Electric en Amérique du Nord, on peut noter les engagements

suivants :

• La Fondation Square D / Schneider Electric dont l’un des

programmes phares, le “matching gift program”, consiste à

abonder les dons des salariés au profi t d’associations de leur

choix. 2 578 dons ont été abondés en Amérique du Nord en

2009 et 2 674  en 2010 ;

• Pelco by Schneider Electric, l’entité du groupe spécialisée dans

la sécurité des bâtiments et la vidéosurveillance développe un

programme nommé Pelco Community Partnership Program qui

encourage les collaborateurs à s’engager auprès d’associations

sélectionnées à hauteur de 40 heures de volontariat par employé

par an ;

• APC by Schneider Electric met en place chaque année un

programme appelé Community Impact qui rassemble les

collaborateurs du siège et d’autres à soutenir des associations

locales dans des actions auprès des communautés (don

ou recyclage de matériel informatique, aide aux personnes

handicapées, etc.).

Soutenir des projets innovants de sensibilisation au développement durableEn soutenant des projets innovants, la Fondation Schneider Electric

a la volonté de contribuer à sensibiliser ses différentes parties

prenantes aux enjeux du changement climatique. Elle s’investit

dans des programmes emblématiques et internationaux en mettant

à disposition son savoir-faire notamment en gestion de l’énergie par

des dons de matériels et/ou de compétences.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC86

Page 89: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLESCHNEIDER ELECTRIC, ENTREPRISE CITOYENNE

3 Impact sur le développement régional et relations avec la société civile

Partout où Schneider Electric est présent, il s’engage fortement

vis-à-vis de ses partenaires et de la communauté, un ancrage

indispensable pour une entreprise globale qui veut rester en

prise avec la réalité locale de ses marchés. De nombreux projets

se développent. Ils démontrent la volonté du Groupe d’être actif

(en particulier pour l’emploi) et de contribuer ainsi pleinement au

développement économique local.

L’essaimage en France – soutien à la création d’entreprises avec Schneider Initiatives Emploi (SIE)

DémarcheDepuis plus de 15 ans, Schneider Electric en France au travers

d’une structure dédiée Schneider Initiatives Emploi (SIE), soutient

des projets de création ou de reprise d’entreprises portés par ses

salariés. Cette démarche témoigne de l’engagement responsable du

Groupe en faveur de la mobilité, de l’emploi et du développement

économique régional.

Elle illustre aussi l’encouragement de Schneider Electric au

développement de valeurs entrepreneuriales au sein de ses entités.

Schneider Initiatives Emploi accompagne les salariés de Schneider

Electric, en intervenant à toutes les étapes qui mènent à la création

ou à la reprise d’entreprise, puis au-delà avec un suivi sur trois ans.

SIE dispose d’une équipe dédiée composée de managers

expérimentés dont la mission est de fi abiliser et de pérenniser les

projets de création dans leurs dimensions fi nancière, juridique,

technique et commerciale.

La structure est représentée directement ou indirectement dans les

réseaux économiques locaux et enrichit sa qualité de service par

des partenariats avec des associations telles que EGEE, ECTI, les

Boutiques de Gestions, ALIZE, les réseaux Entreprendre locaux ou

d’autres associations locales.

Objectifs et résultats 2010Plus de 900 porteurs de projet (dont 100 en 2010) ont ainsi été

accompagnés. Électricien, boulanger, consultant, graphiste,

gestionnaire de patrimoine, fl euriste, etc.

Un accompagnement spécifi que est proposé pour tous les métiers

de l’énergie. Ces projets représentent plus de 20 % des projets

menés en 2010 :

• 85 % : c’est le taux de réussite des projets soutenus par SIE

après trois ans d’exercice ;

• 1 850 emplois créés  : chaque création ou reprise d’entreprise

génère en moyenne deux emplois.

Principales réalisations en 2010Depuis deux ans, un concours national des créateurs de SIE est

organisé. En 2010, le jury présidé par Emmanuel Babeau, Directeur

Général Finances et Membre du Directoire de Schneider Electric a

récompensé huit lauréats par des prix allant de 500 à 6 000 euros.

En 2010, Schneider Electric a été élu à la tête du réseau

d’essaimage des entreprises françaises “DIESE” (l’Association

pour le développement de l’initiative et de l’entrepreneuriat chez les

salariés des entreprises).

Le Groupe est également un membre actif de l’APCE (Agence pour

la création d’entreprises).

Le développement économique des territoiresSoutien de l’ADIE (l’Association pour le droit à l’initiative économique).

(Voir page 82)

Revitalisation des bassins d’emploi en FranceLes équipes en charge de l’entrepreunariat en France sont

directement impliquées dans les actions de développement

économique des territoires en pilotant et structurant les actions

de revitalisation conduites dans le cadre de la convention gestion

anticipée des emplois, des métiers et des compétences (GAEMC),

ou des conventions de revitalisation pregnant dans les Plans de

sauvegarde de l’emploi (PSE).

L’implication des équipes dans les réseaux économiques locaux

permet d’affecter au plus près des besoins les moyens alloués dans

le cadre de ces conventions.

En 2010, sept bassins d’emploi sont concernés. Nos actions se

traduisent par le pilotage des conventions locales ayant pour but de

générer des emplois et contribuer au développement des PMI/PME

(petites et moyennes industries/entreprises).

L’insertion des jeunes en difficulté en France

DémarcheApprentissage, partenariats avec des écoles et des associations,

soutien financier à de jeunes étudiants, intervention dans les

cycles de formation techniques ou généralistes… tel est l’éventail

d’initiatives mis en œuvre dans tous les pays où Schneider Electric

est présent. Ces actions complètent les partenariats noués dans le

cadre de la Fondation Schneider Electric (voir page 84).

En France, l’opération “100 Chances-100 Emplois” concerne des

jeunes adultes de 18 à 30 ans, ayant un faible niveau de qualifi cation

ou diplômés et susceptibles de discrimination, issus des zones

urbaines sensibles (ZUS) et prêts à s’engager dans un parcours

d’insertion professionnelle.

L’objectif : faciliter l’accès à l’emploi durable grâce à des parcours

personnalisés de qualifi cation avec le concours de nombreuses

entreprises fédérées et animées par l’entreprise pilote, Schneider

Electric sur Grenoble, Chambéry et Rouen, et ce dans un délai de

36 mois.

L’ambition : atteindre 60 % de sorties positives, c’est-à-dire un CDD

supérieur à six mois, un CDI ou une formation qualifi ante.

Le dispositif “100 chances-100 emplois” a été déployé pour la

première fois à Chalon-sur-Saône en janvier 2005.

Principales réalisations en 2010Plus de 400 jeunes ont obtenu un CDI, CDD de plus de six mois

ou suivent une formation qualifi ante, soit 57 % de sorties positives.

Plus de 200 autres jeunes sont accompagnés par le dispositif.

Les villes concernées par le programme “100 chances-100 emplois” :

Aubervilliers, Saint-Denis, Chalon-sur-Saône, Grenoble, Chambéry,

Dieppe, Lyon, Nice et Rouen.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 87

2

Page 90: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 MÉTHODOLOGIE ET AUDIT DES INDICATEURS

> 7. Méthodologie et audit des indicateurs

1 Éléments de méthodologie sur les indicateurs publiés

En l’absence de référentiel public reconnu et pertinent pour les

activités de fabrication et l’assemblage de composés électroniques,

Schneider Electric a formalisé un référentiel précisant les méthodes

de reporting des indicateurs du baromètre Planète & Société et des

données de Ressources Humaines, sécurité et environnement.

Ce référentiel comprend les périmètres, les procédures de collecte et

de consolidation et les défi nitions de ces informations. Engagé dans

un processus d’amélioration continue, Schneider Electric complète

progressivement ce travail pour adapter son référentiel d’indicateurs

de développement durable aux évolutions du Groupe. Ce document

est mis à jour régulièrement et des informations complémentaires

sont consultables sur www.barometre.schneider-electric.com.

Dans une logique d’amélioration continue, Schneider Electric

a demandé à Ernst & Young de conduire des travaux d’examen

visant à produire une assurance modérée sur certains indicateurs de

Ressources Humaines, sécurité et environnement. Les travaux de

vérifi cation se sont inscrits dans la continuité de ceux réalisés depuis

2006 et ont été élargis à un plus grand nombre d’indicateurs clés

de performance du baromètre Planète & Société (voir rapport des

Commissaires aux comptes page 95).

Indicateurs de Ressources Humaines, sécurité et environnementLes indicateurs de Ressources Humaines et sécurité sont issus

de plusieurs outils de reporting dédiés, disponibles sur l’Intranet

du Groupe, dont l’outil de reporting One pour les données de

Ressources Humaines et de sécurité. Leur consolidation est placée

respectivement sous la responsabilité de la Direction des Ressources

Humaines Globales et de la Direction des Opérations Industrielles

du Groupe. Les contrôles de fi abilité des données s’effectuent lors

de la consolidation (revue des variations, comparaison intersites).

Les indicateurs sur les effectifs (répartition par genre, par genre

et catégorie, par âge, par ancienneté, par fonction et par type de

contrat), les sites déclarant bénéfi cier d’instances de représentation

du personnel, le nombre d’accords collectifs, les formations portent

sur plus de 80 % des effectifs totaux.

Ces données sont consolidées sur l’ensemble des sociétés intégrées

globalement dans le périmètre de consolidation fi nancière, lorsque

la fi liale est détenue à plus de 50 % par le Groupe.

Les unités qui appartiennent à des sociétés du Groupe consolidées

par intégration globale sont intégrées à 100 % dans le reporting

de ces données. Les unités qui appartiennent à des sociétés

consolidées par intégration proportionnelle sont également

consolidées par intégration globale. Enfi n, les sociétés consolidées

fi nancièrement par équivalence ne sont pas prises en compte dans

le reporting.

Les données sur les effectifs du Groupe (répartition par genre, par

genre et catégorie, par âge, par ancienneté, par fonction et par type

de contrat) portent sur plus de 80 % des effectifs totaux.

Toutes les entités certifi ées ISO 14001 doivent reporter les données

environnement. Les sites de production et de logistique comptant

un effectif de 50 personnes ou plus doivent être certifi és ISO 14001

au cours de l’année suivant deux années civiles d’exercice complet

après leur acquisition financière par le Groupe ou leur début

d’activité. Les sites administratifs, R&D et commerciaux comptant

un effectif de 300 personnes ou plus doivent progressivement, d’ici

à fi n 2011, être certifi és ISO 14001. Les autres sites se certifi ent et/

ou reportent sur la base du volontariat.

Indicateurs du baromètre Planète & SociétéLes données de Ressources Humaines, sécurité et environnement

suivantes sont utilisées pour des indicateurs du baromètre Planète

& Société et vérifi ées par Ernst & Young : effectifs totaux, effectif

moyen présent sur les sites de production, taux de fréquence des

accidents, consommation d’énergie, sites certifi és ISO 14001.

D’autres données sont utilisées et consolidées sous la responsabilité

des départements directement concernés par les indicateurs

(Ressources Humaines, Environnement, la Fondation…) et

représentés chacun par un pilote.

La performance globale du baromètre Planète & Société est

calculée par la Direction du Développement Durable du Groupe.

Les indicateurs du baromètre Planète & Société portent sur le

périmètre Groupe avec des niveaux de couverture spécifi ques à

chaque indicateur.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC88

Page 91: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEMÉTHODOLOGIE ET AUDIT DES INDICATEURS

Réduire nos émissions d’équivalent CO2 de 30 000 tonnes par anLe contenu de cet indicateur comprend les émissions :

• directes de gaz à effet de serre, en l’occurrence de gaz SF6 dans

les sites industriels concernés ;

• indirectes liées aux consommations énergétiques des

sites industriels et logistiques et des sites tertiaires les plus

importants (électricité, gaz, fi oul, gasoil, chauffage urbain) ;

• indirectes, liées au fret transporté sur de longues distances.

Les émissions liées à ces activités sont converties en équivalent CO2

à partir des facteurs de conversion suivants :

• 23  900  kg de CO2 pour 1  kg de SF

6 (source  : l’Agence

Internationale de l’Énergie).

• Énergie / CO2 de l’AIE. Les facteurs sont fi gés pour la période du

programme d’entreprise One de 2009 à 2011. Ces facteurs de

conversion peuvent être globaux (gaz, fi oul, gasoil) ou nationaux

(électricité, chauffage urbain).

En 2010, le périmètre de calcul s’est étendu :

• le nombre de sites reportant leurs consommations énergétiques

a augmenté de 244 sites en 2009 à 251 en 2010 ;

• les fl ux aériens et maritimes suivis couvrent 76 % de l’ensemble

des fl ux aériens et maritimes du Groupe, contre environ 40 %

auparavant.

Ces évolutions prendront effet pour comparer les émissions de

l’année 2011 avec celles de 2010.

L’indicateur compare le volume d’équivalent CO2 émis en année

n avec le volume d’équivalent CO2 que le Groupe aurait émis à

périmètre constant sans faire d’efforts pour réduire ses émissions.

Par exemple, l’effort réalisé pour sécuriser les processus industriels

qui utilisent du SF6 a permis de réduire en année n les taux de fuite

de SF6 par rapport à l’année n-1 ; sans cet effort, on considère que

les taux de fuite auraient été équivalents en année n et en année n-1.

Chacune des trois composantes ci-dessus de l’indicateur a été

auditée par Ernst & Young. L’indicateur n’a pas été audité parce

que la comparaison des consommations énergétiques entre deux

années, pour calculer une réduction d’émissions, nécessite de

neutraliser les variations de température à périmètre constant, ce que

nous ne sommes pas encore en mesure de calculer précisément.

Un plan d’action pour ce faire est en cours pour 2011.

Réaliser deux tiers de notre chiffre d’affaires produits avec une offre Green PremiumUn produit Green Premium se défi nit par les quatre critères suivants :

• un Profi l Environnemental de Produits disponible en ligne ;

• un guide d’instructions de fi n de vie disponible en ligne ;

• la liste des substances préoccupantes selon la directive

européenne REACH disponible en ligne ;

• le respect des seuils de présence imposés pour certaines

substances par la directive européenne RoHS.

L’indicateur comptabilise la part des ventes réalisée avec une offre

Green Premium à partir des chiffres de vente de l’année 2008 des

offres “cœur” du Groupe qui représentent environ 50 % des ventes

de produits (5,3 milliards d’euros). L’indicateur ne comptabilise donc

pas les produits modifi és pour s’adapter aux besoins des marchés

locaux et dont les impacts environnementaux pourraient varier de

ceux du produit “cœur de gamme”.

Cet indicateur a été audité par Ernst & Young.

Permettre à deux tiers de nos collaborateurs de travailler dans des sites certifiés ISO 14001ISO 14001 est une norme internationale certifi ant les systèmes de

management environnementaux de sites.

Les sites acquis en 2010 suite au rachat des activités d’Areva

Distribution ne sont pas comptabilisés.

L’indicateur comptabilise au dénominateur les personnes sous

contrat avec Schneider Electric (CDD et CDI) et les intérimaires

(l’ensemble des collaborateurs du Groupe) et au numérateur les

personnes sous contrat avec Schneider Electric (CDD et CDI),

les intérimaires et les sous-traitants des sites certifi és ISO 14001.

L’indicateur est donc majoré.

Cet indicateur a été audité par Ernst & Young.

Dépasser de 7 points par an la croissance organique du Groupe avec nos activités d’efficacité énergétiqueLes activités d’effi cacité énergétique sont des produits, services et

solutions vendus par le Groupe contribuant à au moins une des

quatre étapes de l’effi cacité énergétique active (mesurer, optimiser,

surveiller, améliorer). Leur choix dans l’offre du Groupe est validé en

Comité Exécutif.

Les taux de change de 2010 sont appliqués aux ventes réalisées

en 2009 pour calculer la croissance des ventes du Groupe et

des activités d’effi cacité énergétique hors effet de change. Cette

méthode est également utilisée par Schneider Electric pour publier

ses chiffres de croissance. Ce retraitement est réalisé chaque année

de manière identique sur toute la période du programme d’entreprise

One (2009-2011).

Le chiffre d’affaires réalisé par les activités d’Areva Distribution

acquises par le Groupe en 2010 n’est pas comptabilisé.

Les ventes trimestrielles sont calculées en cumulé sur l’année : les

ventes du premier trimestre de l’année sont comparées aux ventes

du premier trimestre de l’année précédente, puis les ventes des deux

premiers trimestres de l’année sont comparées aux ventes des deux

premiers trimestres de l’année précédente, et ainsi de suite. Les

chiffres des ventes sont remis à zéro au 1er janvier.

Cet indicateur a été audité par Ernst & Young.

Mettre en place des filières de récupération du SF6 dans 10 paysLe SF

6 est un des six gaz à effet de serre visé par le Protocole de

Kyoto.

Une fi lière de récupération du SF6 est caractérisée par :

• l’existence d’une solution technique de récupération et

d’élimination ou recyclage du SF6 ;

• l’existence d’une offre commerciale de récupération des appareils

arrivés en fi n de vie contenant du SF6 ;

• la récupération et le traitement d’appareils.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 89

2

Page 92: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 MÉTHODOLOGIE ET AUDIT DES INDICATEURS

Contribuer à l’accès à l’énergie de 1 million de foyers de la base de la pyramide grâce aux solutions Schneider ElectricLes foyers de la base de la pyramide pris en compte pour

cet indicateur sont ceux disposant de revenus inférieurs à

3 000 dollars par an en parité de pouvoir d’achats.

L’indicateur comptabilise les ventes de compteurs de prépaiement

vendus par Conlog, une fi liale de Schneider Electric, aux entreprises

de distribution électrique en Afrique, permettant de raccorder au

réseau électrique des foyers qui ne l’étaient pas auparavant. Une

baisse de 20 % à ce chiffre est appliquée pour enlever les nouveaux

raccordements dus à de nouvelles constructions d’habitation pour

des foyers n’appartenant pas à la base de la pyramide.

Réaliser 60 % de nos achats avec des fournisseurs signataires du Pacte MondialLe Pacte Mondial est une initiative des Nations Unies visant à

engager les entreprises sur le respect de dix principes universels,

dans les domaines des droits humains, des conditions de travail, du

respect de l’environnement et de la lutte anti-corruption.

Les entreprises signataires du Pacte Mondial s’engagent

publiquement auprès des Nations Unies à améliorer continuellement

leurs actions en faveur des dix Principes et à communiquer

annuellement les efforts réalisés au cours de l’année.

Cet indicateur suit la part du volume d’achats auprès des

fournisseurs référencés par Schneider Electric, réalisée avec des

signataires du Pacte Mondial ou de l’EICC. Pour les entreprises

de l’électronique, l’Electronic Industry Code of Conduct (EICC) est

considéré comme un équivalent au Pacte Mondial et intégré comme

tel dans l’indicateur.

Cet indicateur a été audité par Ernst & Young.

Assurer la présence de Schneider Electric dans les 4 indices boursiers éthiques majeursL’indicateur comptabilise la présence de Schneider Electric dans les

quatre indices boursiers éthiques suivants :

• le Dow Jones Sustainability Index (DJSI) Monde ;

• le Dow Jones Sustainability Index (DJSI) Europe ;

• l’Advanced Sustainable Performance Index (ASPI) Eurozone ;

• le FTSE4Good.

Cet indicateur a été audité par Ernst & Young.

Diminuer de 10 % par an le taux de fréquence des accidents du travailLe taux de fréquence des accidents du travail est le nombre

d’accidents avec arrêt de travail supérieur à un jour, survenus au

cours d’une période de 12 mois par million d’heures de travail. Tous

les accidents se déclarant sur les sites de Schneider Electric sont

comptabilisés (y compris donc les accidents touchant les sous-

traitants sur site et les intérimaires).

Cet indicateur a été audité par Ernst & Young.

Augmenter de 14 points le score de recommandation de l’entreprise par ses employésCet indicateur comptabilise les résultats d’enquêtes menées

trimestriellement auprès d’un quart des collaborateurs du Groupe

(personnes sous contrat à durée déterminée – comprenant les

alternants – et indéterminée). Le Score de Recommandation des

Collaborateurs (Employee Net Promoter Score) est mesuré avec la

question : “dans quelle mesure recommanderiez-vous Schneider

Electric à vos amis comme étant une entreprise où il est agréable

de travailler ?” Les sondés sont considérés comme “promoteur”,

“passif” ou “détracteur” selon la note qu’ils choisissent entre 0 et

10. L’indicateur mesure la différence entre les promoteurs et les

détracteurs. Cette méthodologie est également utilisée pour le Score

de Recommandation des Clients (Customer Net Promoter Score).

Cet indicateur a été audité par Ernst & Young.

Former 2 000 employés aux solutions de gestion de l’énergieL’indicateur comptabilise les employés ayant validé une des

formations internes ou externes visant à former des experts en

solutions de gestion de l’énergie :

• une formation généraliste sur l’effi cacité énergétique (cours en

classe et e-learning). Le programme de certifi cation CEM (Certifi ed

Energy Manager) délivré par un organisme de certifi cation externe

est accepté comme équivalent et comptabilisé dans l’indicateur ;

• un parcours de formation comprenant une phase généraliste

sur l’effi cacité énergétique, puis une phase de spécialisation

(en marketing, en vente, en gestion de projets clients,  etc.)

nécessitant d’acquérir des compétences fonctionnelles, une

connaissance des segments de solution et une expérience avec

des clients.

L’indicateur comptabilisait en 2009 uniquement les employés

participant aux cours proposés.

Cet indicateur a été audité par Ernst & Young.

Former 10 000 jeunes de la base de la pyramide aux métiers de la gestion de l’énergieLes jeunes de la base de la pyramide pris en compte pour cet

indicateur sont ceux appartenant à un foyer dont les revenus sont

inférieurs à 3 000 dollars par an en parité de pouvoir d’achats.

L’indicateur comptabilise les étudiants suivant des formations

soutenues par Schneider Electric (dons d’équipements ou dons

d’équipements et apport d’expertise technique et pédagogique).

Un même étudiant n’est comptabilisé qu’une fois dans l’indicateur.

Soutenir 500 entrepreneurs de la base de la pyramide dans la création de leur activité dans le domaine de la gestion de l’énergieLes entrepreneurs de la base de la pyramide sont des personnes

qui n’ont pas accès au système bancaire et organismes de crédits

traditionnels pour fi nancer la création de leur société.

L’indicateur comptabilise les personnes créant leur entreprise

dans le domaine de la gestion de l’énergie (électriciens,

petits installateurs,  etc.) bénéficiant d’un microcrédit et d’un

accompagnement à la création et gestion d’entreprise par une

association spécialisée fi nancée par Schneider Electric. Les vendeurs

du Groupe accompagnent également les créateurs, en offrant des

équipements et un support technique et marketing.

Un même entrepreneur n’est comptabilisé qu’une fois dans

l’indicateur.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC90

Page 93: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEMÉTHODOLOGIE ET AUDIT DES INDICATEURS

Article 148-2 du décret d’application Informations sociales Pages

1.1.a Effectif total, embauches (CDD/CDI), recrutement, licenciements et motifs, heures supplémentaires, main-d’œuvre extérieure à la Société 99

1.1.b Réduction des effectifs et sauvegarde de l’emploi, efforts de reclassement, réembauches et mesures d’accompagnement 87

1.2 Organisation du temps de travail, durée de celui-ci pour les salariés à temps plein et à temps partiel, absentéisme et motifs

Accord ARTT de 1999

1.3 Rémunérations et évolution, charges sociales, application des dispositions du titre IV du livre IV du Code du travail, égalité professionnelle femmes/hommes 77-78, 121-129

1.4 Relations professionnelles et bilan des accords collectifs 102

1.5 Conditions d’hygiène et de sécurité 74, 102

1.6 Formation 76, 102

1.7 Emploi et insertion des travailleurs handicapés 78

1.8 Œuvres sociales 80-87, 104

1.9 Importance de la sous-traitance 59, 77, 99

Article 148-3 du décret d’application Informations environnementales Pages

2.1 Consommations en eau, matières premières et énergie. Mesures prises pour améliorer l’effi cacité énergétique, recours aux énergies renouvelables, conditions d’utilisation des sols, les rejets dans l’air, l’eau et le sol, nuisances sonores ou olfactives et déchets 62-71, 97-98

2.2 Mesures prises pour limiter les atteintes à l’équilibre biologique, aux milieux naturels, aux espèces animales et végétales protégées 71

2.3 Démarches d’évaluation ou de certifi cation entreprises en matière d’environnement 39, 62-71, 97

2.4 Mesures prises pour assurer la conformité de l’activité de la Société aux dispositions législatives et réglementaires applicables 39, 62-71, 97

2.5 Dépenses engagées pour prévenir les conséquences de l’activité de la Société sur l’environnement 62, 66

2.6 Services internes de gestion de l’environnement, formation et information des salariés sur celui-ci, les moyens consacrés à la réduction des risques pour l’environnement, organisation mise en place pour faire face aux pollutions accidentelles ayant un impact à l’extérieur des sites 62-71

2.7 Montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement, sauf si cette information est de nature à causer un préjudice sérieux à la Société dans un litige en cours 39

2.8 Montant des indemnités versées au cours de l’exercice en exécution d’une décision judiciaire en matière d’environnement et les actions menées en réparation de dommages causés à celui-ci 42

2.9 Tous les éléments sur les objectifs que la Société assigne à ses fi liales à l’étranger sur les points 1 à 6 ci-dessus 62-71, 97-98

Tableau de concordance avec la loi NRELa loi sur les nouvelles régulations économiques (article 116) oblige

les sociétés françaises cotées à rendre compte de la gestion sociale

et environnementale de leurs activités dans leur Rapport Annuel.

Le tableau ci-dessous indique les numéros des pages du présent

rapport dans lesquelles les différents indicateurs sont évoqués.

2 Concordance de nos indicateurs avec la loi des Nouvelles Régulations Économiques (loi NRE, France) et la Global Reporting Initiative3

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 91

2

Page 94: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 MÉTHODOLOGIE ET AUDIT DES INDICATEURS

Index GRI Pages

Stratégie et analyse

1.1 Déclaration du CEO 2

1.2 Description des principaux risques et opportunités 20-22, 37-41

Profi l organisationnel

2.1 Nom de l’organisation 244

2.2 Produits et/ou services 25-26

2.3 Structure opérationnelle 20-25, 34-35, 209-221, 240-244

2.4 Siège social 26,81,83-84,84-86

2.5 Pays d’implantation 244

2.6 Structure de la propriété et forme juridique 16-28

2.7 Marchés 8, 99, 152-153, 154-155

2.8 Taille de l’organisation 23-25

2.9 Décisions signifi catives concernant le lieu d’implantation et les changements au cours de la

période opérationnelle

11

2.10 Distinctions 78, 84

Paramètres de reporting

3.1 Période de reporting 95-96

3.2 Date du rapport le plus récent 1

3.3 Cycle de reporting 95-96

3.4 Personne(s) à contacter 104

3.5 Processus relatif au contenu du rapport 46-47

3.6 Périmètre 209-221, 240

3.7 Restriction du périmètre du rapport 88

3.8 Base de reporting pour les joint-ventures, etc., pouvant affecter la comparaison d’une année à l’autre 97

3.9 Techniques d’estimation des données, bases de calcul 88-90

3.10 Reformulation NA

3.11 Changements de méthode de reporting NA

3.12 Informations standards 92-93, 97-104

3.13 Politique d’assurance 88

Gouvernance, engagements et dialogue

4.1 Structure de gouvernance 49, 105-138

4.2 Le Président de l’instance dirigeante la plus élevée est-il aussi un membre exécutif ? 107-119

4.3 Membres indépendants de l’instance dirigeante la plus élevée 107, 112

4.4 Mécanismes mis à la disposition des actionnaires et des employés 245, 78, 252

4.5 Rémunération des membres de la Direction 121-123, 47

4.6 Prévention des processus pouvant donner lieu à des confl its d’intérêt 121, 114

4.7 Expertise de l’instance dirigeante la plus élevée 47

4.8 Codes de conduite, missions, valeurs, générés en interne 46, 48-49

4.9 Processus au niveau du Conseil d’Administration 47, 50, 130

4.10 Évaluation de la performance de l’instance dirigeante la plus élevée 121-123, 47

4.11 Explication du principe de précaution 64, 68-70, 71

4.12 Chartes, principes et développement externe d’initiatives auxquelles souscrit l’organisation 52

4.13 Adhésions importantes à des associations nationales ou internationales 52

4.14 Liste des parties prenantes impliquées dans notre organisation 46, 48, 102

4.15 Base de l’identifi cation et de la sélection des parties prenantes 72, 80, 81, 14

4.16 Approches de la collaboration avec les parties prenantes 46, 79

Tableau de concordance avec la Global Reporting InitiativeAfi n de renforcer la qualité de son reporting extra-fi nancier, Schneider

Electric utilise la Global Reporting Initiative, référentiel international

reconnu pour aider les organisations et leurs parties prenantes

à évaluer la performance de leur activité en termes d’impacts

économiques, sociaux, environnementaux et sociétaux.

Ce référentiel repose sur six familles d’indicateurs extra-fi nanciers :

les impacts économiques directs et indirects  ; les impacts sur

l’environnement ; les pratiques en matière d’emploi et de travail ; le

respect des droits de l’Homme ; les relations avec la société civile ;

la responsabilité liée à la qualité et la sécurité des produits.

Le tableau ci-dessous indique les numéros des pages du présent

rapport dans lesquelles les différents indicateurs sont évoqués.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC92

Page 95: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEMÉTHODOLOGIE ET AUDIT DES INDICATEURS

Index GRI Pages

4.17 Questions et préoccupations clés soulevées via le dialogue avec les parties prenantes 79, 75, 19

Indicateurs de performance

Indicateurs de performance économique

EC1 Valeur économique directe Rapport de stratégie et DD

EC2 Implications fi nancières des changements climatiques 16-26 (25-26), 30

EC3 Couverture des obligations découlant des plans d’avantages 164, 191-192

EC8 Investissements dans le développement de l’infrastructure 21

EC9 Description des impacts économiques indirects signifi catifs 16-26, 80-88

Indicateurs de performance environnementale

EN3 Consommation directe d’énergie par source d’énergie primaire 97

EN4 Consommation indirecte d’énergie par source d’énergie primaire 97

EN5 Énergie économisée grâce à l’effi cacité énergétique 97

EN6 Initiatives visant à augmenter le rendement énergétique ou l’utilisation d’énergie renouvelable 25-26, 30-32, 54-58

EN7 Initiatives pour réduire la consommation d’énergie indirecte et réductions obtenues 66-67

EN8 Consommation totale d’eau par source 97

EN16 Émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre 98

EN17 Autres émissions indirectes de gaz à effet de serre 98

EN18 Initiatives en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre 64-65

EN19 Émissions de substances qui appauvrissent la couche d’ozone 97

EN20 Émissions atmosphériques de NOx, So

x par type et par poids 97

EN22 Masse totale des déchets par type et par mode de traitement 97

EN23 Total et volume des rejets accidentels 71

EN26 Initiatives destinées à atténuer l’impact sur l’environnement 62-71

EN28 Valeur monétaire des pénalités signifi catives 42, 71

Indicateurs de performance sociale

Pratiques en matière d’emploi et de travail décent

LA1 Effectif total par type d’emploi, de contrat et par zone géographique 99-102

LA2 Rotation du personnel 101

LA4 Employés couverts par les conventions collectives 102

LA6 Pourcentage de l’effectif total représenté dans des comités mixtes 102

LA7 Pourcentage d’accidents du travail, maladies professionnelles, jours de travail perdus et taux

d’absentéisme 102

LA10 Formation par catégories d’employés 103

LA11 Programmes de développement des compétences et de formation 75-76

LA12 Pourcentage de salariés bénéfi ciant d’entretiens d’évaluation et d’évolution de carrière périodiques 103

LA13 Répartition hommes-femmes dans les instances dirigeantes 100-101, 107-112, 119

Droits de l’Homme

HR2 Sélection des fournisseurs et sous traitants en fonction de l’impact sur les droits de l’homme 59

HR3 Formation des salariés sur les politiques et procédures relatives aux droits de l’homme 103

Société

SO1 Impact sur les collectivités 80-87

SO3 Employés formés aux politiques et procédures en matière de lutte contre la corruption 50

SO4 Mesures prises pour faire face aux cas de corruption 48-49, 50, 60

SO7 Actions en justice pour comportement anticoncurrentiel 42

SO8 Valeur monétaire des pénalités signifi catives 42

Responsabilité des produits

PR1 Politique destinée à améliorer les impacts sur la santé et la sécurité au cours de la durée de vie

utile des produits

62, 66-68

PR2 Incidents de non-conformité concernant les impacts sur la santé et la sécurité des produits et des

services, par type de résultat

39

PR3 Informations sur les produits et étiquetage 66-68

PR4 Incidents de non-conformité concernant l’information sur les produits et les services et leur

étiquetage, par type de résultat

39

PR5 Satisfaction clientèle 26, 37-38

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 93

2

Page 96: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 MÉTHODOLOGIE ET AUDIT DES INDICATEURS

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC94

Page 97: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEMÉTHODOLOGIE ET AUDIT DES INDICATEURS

3 Rapport du Commissaire aux comptes

Exercice clos le 31 décembre 2010

Rapport d’assurance modérée du Commissaire aux comptes sur une sélection d’indicateurs environnement, sécurité, Ressources Humaines et du baromètre Planète & Société

Mesdames, Messieurs,

En réponse à votre demande et en notre qualité de commissaire aux comptes de Schneider Electric, nous avons procédé à des contrôles

visant à nous permettre d’exprimer l’assurance modérée que les 21 indicateurs environnement, sécurité, Ressources Humaines et du

baromètre Planète & Société relatifs à l’exercice 2010 signalés par le signe ▲ dans les tableaux de bord présentés en pages 47, 54, 62, 72

et 97-104 du Document de Référence (les “Indicateurs”), ont été établis, dans tous leurs aspects signifi catifs, conformément au référentiel

de reporting applicable en 2010 (le “Référentiel”) dont un résumé fi gure en pages 88-90.

Il est de la responsabilité de la société Schneider Electric d’établir les Indicateurs, le Référentiel et d’en assurer la mise à disposition au siège

du Groupe.

Il nous appartient, sur la base de nos contrôles, d’exprimer une conclusion sur ces Indicateurs. Nos contrôles ont été conduits conformément

au standard international ISAE 3000 (International Standard on Assurance Engagement, décembre 2003). Notre indépendance est défi nie

par les textes législatifs et réglementaires ainsi que le code de déontologie de la profession.

La conclusion formulée ci-après porte sur ces seuls Indicateurs et non sur l’ensemble de la partie développement durable du Document de

Référence. Une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux plus étendus.

Nature et étendue des travaux

Pour nous permettre d’exprimer notre conclusion, nous avons conduit les contrôles suivants :

• Nous avons mené des entretiens avec les responsables de la collecte des Indicateurs ainsi qu’une analyse des risques d’anomalie et de

leur matérialité au niveau du Groupe. Nous avons approfondi ces travaux pour les Indicateurs sécurité au niveau des divisions EMEAS et

Amérique du Nord ;

• Nous avons également évalué l’application du Référentiel, mis en œuvre des procédures analytiques et vérifi é, sur la base de sondages,

la consolidation ainsi que les calculs des Indicateurs ;

• Nous avons sélectionné un échantillon de quatre entités opérationnelles en fonction de leurs activités, de leurs implantations géographiques,

de leur contribution aux Indicateurs et des risques d’anomalie identifi és préalablement ;

• Les entités sélectionnées représentent en moyenne 7 % (entre 5 % et 14 % suivant les Indicateurs) de la valeur totale des Indicateurs. A ce

niveau, nous avons vérifi é la compréhension et l’application du Référentiel, mené des tests de détail sur la base de sondages, consistant

à vérifi er les calculs effectués et à rapprocher les données avec les pièces justifi catives ;

• Nous avons revu la présentation des Indicateurs dans le Document de Référence en pages 47-78 et 97-104.

Compte tenu des contrôles réalisés depuis six exercices, nous estimons que nos contrôles fournissent une base suffi sante à la conclusion

formulée ci-après.

Informations et commentaires

Le Référentiel défi ni par la société Schneider Electric pour les données sélectionnées appelle de notre part les commentaires suivants :

• L’usage de l’outil de reporting One a été généralisé à l’ensemble de la zone Amérique du Nord, supprimant ainsi un palier intermédiaire de

consolidation manuelle, source d’erreurs par le passé ;

• Les périmètres de reporting des entités opérationnelles ne sont pas toujours homogènes entre les Indicateurs et d’une année à l’autre.

Une attention particulière devrait être portée à l’homogénéité de ces périmètres et à la traçabilité des données reportées ;

• Des progrès ont été constatés en matière de formalisation du Référentiel et au niveau des procédures de contrôle mises en œuvre par le

Groupe pour les Indicateurs environnement. La défi nition de l’indicateur “Heures de formation” devrait néanmoins préciser les typologies

de formation devant être prises en compte ;

• Au niveau du Groupe, des sites et des entités opérationnelles, la formalisation des contrôles à effectuer sur l’ensemble des données

sécurité et Ressources Humaines et leur mise en œuvre pourraient être renforcées ;

• Au regard des informations détaillées dans la note méthodologique fi gurant pages 88-90 et dans les commentaires accompagnant les

Indicateurs publiés, nous souhaitons souligner que depuis 2010 les données de consommations énergétiques et de fuites de SF6 sont

reportées mensuellement au lieu de semestriellement. Les autres données environnementales sont remontées en juin et en décembre sur

la base d’estimations (pour au moins le dernier mois de chaque semestre), qui ne sont pas systématiquement réévaluées en fi n d’année.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 95

2

Page 98: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 MÉTHODOLOGIE ET AUDIT DES INDICATEURS

Conclusion

Nous exprimons une réserve sur les indicateurs “Taux de fréquence des accidents du travail (Tf)”, “Taux de gravité des accidents du travail

(Tg)” et “Pourcentage de diminution du taux de fréquence des accidents du travail” du fait de l’impossibilité de réconcilier les données sécurité

avec celles des Ressources Humaines, ainsi que sur l’indicateur “Pourcentage des achats avec des fournisseurs signataires du Pacte Mondial”

du fait de la prise en compte à tort de fournisseurs n’ayant pas adhéré au Pacte Mondial.

Nous exprimons par ailleurs une réserve sur l’indicateur “Chiffre d’affaires réalisé sur les produits avec une offre Green Premium” qui n’a pu

être audité du fait de l’indisponibilité des données source.

Sur la base de nos contrôles et sous ces réserves, nous n’avons pas relevé d’anomalie signifi cative de nature à remettre en cause le fait que

les Indicateurs ont été établis, dans tous leurs aspects signifi catifs, conformément au Référentiel.

Neuilly-sur-Seine, le 15 mars 2011

Les Commissaires aux comptes

Ernst & Young et Autres Ernst & Young

Environnement et Développement Durable

Yvon SALAÜN Éric DUVAUD

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC96

Page 99: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEINDICATEURS

> 8. Indicateurs

Certifications ISO 14001 des sites2010 2009 2008

Nombre de sites certifi és ISO 14001 251 ▲ 244 NP

Sites industriels et logistiques 236 233 216

Sites tertiaires 15 11 NP

Nouveaux sites certifi és dans l’année 22 25 15

Sites certifi és fermés ou regroupés dans l’année 15 8 1

▲ Indicateur 2010 audité

NP = non publié

Consommations, émissions et déchets des sites du Groupe

GRI Indicateurs Périmètre courant Périmètre constant

2010 2009 2008 2010 2009

Nombre de sites répondants 255 ▲ 240 234 227 227

Effectifs globaux 87 371 ▲ 78 078 80 846 78 550 74 769

EN22 Quantités de déchets produits (en t) 113 684 ▲ 101 535 144 888 105 675 94 105

EN22 Déchets produits/effectif (en t/p) 1,3 ▲ 1,3 1,8 1,3 1,3

EN22 Déchets valorisés (en t) 95 092 ▲ 80 255 113 182 88 704 75 816

EN22 Part des déchets valorisés 84 % ▲ 79 % 78 % 84 % 81 %

EN8 Consommation d’eau (m3) 2 664 824 ▲ 2 493 351 2 374 035 2 341 287 2 473 583

EN8 Consommation d’eau/effectif (m3/p) 30,5 ▲ 31,9 29,4 29,8 33,1

EN19-20 Émission COV (kg) (estimations) 492 192 ▲ 409 219 479 172 449 243 397 492

EN19-20 COV/effectif (kg/p) (estimations) 5,6 ▲ 5,2 5,9 5,7 5,3

EN3 Consommations d’énergie (éq. MWh) 1 186 864 ▲ 1 066 173 1 124 638 1 101 183 1 032 775

EN4 Électricité (consommation indirecte) 790 829 711 815 NP 725 917 689 156

EN4 Chauffage urbain (consom. indirecte) 32 231 27 899 NP 31 300 27 084

EN3 Fioul (consommation directe) 28 128 28 926 NP 25 358 23 976

EN3 Gaz (consommation directe) 331 010 292 917 NP 313 942 287 943

EN3 Charbon (consommation directe) 4 641 4 594 NP 4 641 4 594

EN3 Énergies renouvelables (consom. directe) 25 22 NP 25 22

EN5 Consommations d’énergie/effectif (MWh) 13,6 ▲ 13,7 13,9 14,1 13,8

Les indicateurs ci-après ont un périmètre Groupe. Toutes les entités

du Groupe sont incluses, sauf les activités provenant de l’acquisition

d’Areva Distribution, société acquise au cours de l’année 2010.

Les données proviennent des sites industriels et logistiques, mais

également de certains des grands sites tertiaires du Groupe.

Schneider Electric donne aux lecteurs deux informations permettant

de comparer d’une année à l’autre la performance environnementale :

• la publication des indicateurs à périmètre constant ;

• la publication des indicateurs par individu pour corriger l’évolution

de l’activité des sites. Les effectifs des sites comprennent

les salariés de Schneider Electric (CDD, CDI, alternants), les

intérimaires et les sous-traitants sur site.

Les tableaux indiquent également la correspondance des indicateurs

avec la Global Reporting Initiative (GRI).

Les commentaires sur les indicateurs sont apportés dans les

chapitres correspondants.

Indicateurs environnementaux

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 97

2

Page 100: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 INDICATEURS

GRI Indicateurs Périmètre courant Périmètre constant

2010 2009 2008 2010 2009

EN16 Émissions de CO2 liées aux consommations

d’énergie (en t) (estimations)

411 177 357 513 388 125 370 882 341 991

EN17 Électricité (émission indirecte) 323 429 278 809 NP 287 818 266 042

EN17 Chauffage urbain (émission indirecte) 10 995 9 570 NP 10 530 9 121

EN16 Fioul (émission directe) 7 313 7 520 NP 6 593 6 234

EN16 Gaz (émission directe) 67 857 60 048 NP 64 358 59 028

EN16 Charbon (émission directe) 1 583 1 566 NP 1 583 1 566

EN16 Énergies renouvelables 0 0 NP 0 0

EN16 CO2/effectif (en t/p) 4,7 4,6 4,8 4,7 4,6

EN16 Émissions de SF6 (en t équivalent CO

2)* 60 491 135 895 178 700 60 491 135 895

EN16 Émissions directes et indirectes de CO2

(consom. d’énergie et émissions de SF6 en t)

471 668 493 408 566 825 431 373 477 886

▲ Indicateurs 2010 audités

NP = non publié

* Les émissions de CO2 liées aux consommations énergétiques sont considérées comme des estimations, car les émissions indirectes

sont calculées à partir de facteurs de conversion par pays.

** 9 sites concernés en 2009 et 2010.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC98

Page 101: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEINDICATEURS

Indicateurs sociaux

Les indicateurs ci-dessous ont un périmètre Groupe. Pour répondre

à la loi NRE française, certains indicateurs sont donnés pour la

France uniquement. Les précisions sur les variations de périmètre

sont apportées à la fi n des tableaux ci-dessous et signalées par des

notes de bas de page.

Les indicateurs sociaux comptabilisent les personnes en contrat à

durée déterminée, en alternance et en contrat à durée indéterminée.

Les indicateurs qui incluent également des intérimaires ou/et des

sous-traitants sur site sont signalées par des notes de bas de page.

Les commentaires sur les indicateurs sont apportés dans les

chapitres correspondants et indiqués dans les tableaux ci-dessous.

Le tableau ci-dessous indique la correspondance des indicateurs

avec la Global Reporting Initiative (GRI).

Les commentaires sur les indicateurs sont apportés dans les

chapitres correspondants.

Effectif

GRI Indicateurs 2010 2009 2008

Effectif

LA1 Effectif moyen (4) 123 482 ▲ 116 065 126 481

Dont production (4) 61 913 55 125 59 964

Dont structure (4) 61 569 60 940 66 518

LA1 Effectif intérimaire moyen 12 049 ▲ 8 463 12 365

LA1 Effectif CDD et CDI (5) 118 819 ▲ 104 853 113 904

dont CDI 88,4 % ND ND

dont CDD 11,6 % ND ND

LA1 Part des effectifs temporaires (CDD et intérimaires) (5) 20,8 % 18,9 % 18,7 %

LA1 Embauches (6) 17 590 8 977 20 995

LA1 Sorties (6) 14 968 17 663 21 504

dont licenciements 3 976 6 331 5 053

LA1 Répartition de l’effectif par zone géographique (5)

Asie-Pacifi que 27 % 25 % 25 %

Europe 42 % 43 % 42 %

Amérique du Nord 22 % 24 % 25 %

Reste du monde 9 % 8 % 8 %

LA1 Répartition de l’effectif par pays (pays les plus signifi catifs) (5)

France 17 % 18 % ND

États-Unis 15 % 17 % ND

Chine 10 % 10 % ND

Mexique 6 % 6 % ND

Inde 6 % 5 % ND

Allemagne 4 % 3 % ND

Espagne 3 % 3 % ND

Australie 3 % 3 % ND

Russie 3 % 3 % ND

Angleterre 3 % 3 % ND

Brésil 3 % 2 % ND

LA1 Évolution annuelle de l’effectif par pays (pays les plus signifi catifs) (5)

France + 9 % - 6 % ND

États- Unis -  1 % - 10 % ND

Chine + 24 % - 9 % ND

Mexique + 14 % - 16 % ND

Inde + 38 % + 2 % ND

Allemagne + 57 % - 8 % ND

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 99

2

Page 102: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 INDICATEURS

GRI Indicateurs 2010 2009 2008

Espagne + 6 % - 20 % ND

Australie + 2 % - 13 % ND

Russie + 6 % - 6 % ND

Angleterre + 11 % - 11 % ND

Brésil + 40 % + 16 % ND

LA13 Répartition de l’effectif par genre (2)

Hommes 66 % 66 % 65 %

Femmes 34 % 34 % 35 %

LA13 Répartition de l’effectif par genre et par catégorie (2)

Cols blancs 53,6 % 54,6 % 55,6 %

Hommes 71 % 72 % 72,6 %

Femmes 29 % 28 % 27,4 %

Cols bleus 46,4 % 45,4 % 44,4 %

Hommes** 60 % 60 % 57,4 %

Femmes 40 % 40 % 42,6 %

LA13 Répartition de l’effectif par âge (2)

14/24 ans 8,7 % 7,9 % 10,7 %

25/34 ans 31,4 % 30,7 % 32,1 %

35/44 ans 27,5 % 27,9 % 27,2 %

45/54 ans 22,3 % 23,3 % 21,1 %

55/64 ans 9,7 % 9,8 % 8,5 %

> 64 ans 0,4 % 0,5 % 0,4 %

LA1 Répartition de l’effectif par ancienneté (2)

< 5 ans 43,9 % 44,7 % 50 %

5/14 ans 30,4 % 29,2 % 27,2 %

15/24 ans 13,7 % 13,9 % 12,1 %

25/34 ans 8,6 % 9 % 8 %

> 34 ans 3,4 % 3,2 % 2,7 %

LA1 Répartition de l’effectif par fonction (2)

Marketing 3,8 % 3,9 % 4,1 %

Ventes 14,9 % 17,2 % 16,9 %

Services et projets** 12,9 % 9,5 % 7,7 %

Supports 16,8 % 16,3 % 16,4 %

Technique 7,6 % 7,2 % 7,1 %

Industrielle 6,6 % 7,6 % 8,4 %

LA1 Coûts variables directs* (coûts des employés imputés

dans le coût du produit ou de l’affaire) 46,4 % 45,4 % 44,4 %

Effectif (France)

LA1 Effectif ponctuel 20 311 18 698 19 776

LA1 Nombre d’embauches 793 379 1 503

LA1 Nombre de sorties 1 228 1 330 1 973

GRI Indicateurs 2010 2009 2008

LA1 Répartition par type de contrat

CDI 95,6 % 96,6 % 95,2 %

CDD 4,4 % 3,4 % 4,8 %

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC100

Page 103: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEINDICATEURS

GRI Indicateurs 2010 2009 2008

LA1 Répartition par catégorie professionnelle

Ouvriers 30,2 % 31,1 % 32,4 %

Agents de maîtrise 1.3 % 1,3 % 1,0 %

Administratifs et techniciens 31,9 % 32,0 % 30,9 %

Ingénieurs et cadres 32,7 % 32,7 % 31,9 %

Alternants 3,9 % 2,9 % 3,8 %

LA13 Répartition par genre (7)

Hommes 66,8 % 66,2 % 64,5 %

Femmes 33,2 % 33,8 % 35,5 %

Embauches (6)

LA2 Répartition par type de contrat

CDI 58,5 % 56,6 % 65 %

CDD 41,5 % 43,4 % 35 %

LA2 Répartition par catégorie

Cols blancs 41,1 % 40 % 47 %

Cols bleus 58,9 % 60 % 53 %

LA2 Répartition par zone géographique

Asie- Pacifi que 45 % 43 % 34 %

Europe 20 % 20 % 31 %

Amérique du Nord 12 % 13 % 25 %

Reste du monde 23 % 24 % 10 %

Licenciements (6)

LA2 Répartition par type de contrat

CDI 75 % 91 % 84,3 %

CDD 25 % 9 % 15,7 %

LA2 Répartition par catégorie

Cols blancs 39 % 44 % 46,7 %

Cols bleus 61 % 56 % 53,3 %

LA2 Répartition par zone géographique

Asie- Pacifi que 11 % 12 % 8 %

Europe 31 % 37 % 32 %

Amérique du Nord 42 % 40 % 51 %

Reste du monde 16 % 11 % 9 %

Démissions (6) (8)

LA2 Répartition par ancienneté (2)

< 1 an 33,8 % ND ND

1/4 ans 45 % ND ND

5/14 ans 18,1 % ND ND

15/24 ans 2,2 % ND ND

25/34 ans 0,7 % ND ND

> 34 ans 0,2 % ND ND

Effectif intérimaire moyen

LA1 Répartition par catégorie

Cols blancs 12,5 % 19,5 % 23,5 %

Cols bleus 87,5 % 80,5 % 76,5 %

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 101

2

Page 104: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 INDICATEURS

GRI Indicateurs 2010 2009 2008

LA1 Répartition par zone géographique

Asie- Pacifi que 59,4 % 61 % 49,5 %

Europe 29,5 % 24,2 % 38,1 %

Amérique du Nord 7 % 6 % 5,3 %

Reste du monde 4,1 % 8,8 % 7,1 %

Effectif intérimaire moyen (France)

LA1 Total 2 202 1 190 2 591

Répartition par catégorie

Cols blancs 10 % 13 % 11 %

Cols bleus 90 % 87 % 89 %

Dialogue et relations sociales

Dialogue et relations sociales (8)

LA4-6

Sites déclarant bénéfi cier d’instances de représentation

du personnel (2)

Syndicats 60,6 % 55,1 % 59 %

Comité d’Entreprise 63,1 % 63,5 % 69 %

Comité Hygiène et Sécurité 85,9 % 83,1 % 82 %

LA7 Nombre d’accords collectifs (2) 261 ND ND

Sécurité et santé des collaborateur

Sécurité et santé des collaborateurs

LA7 Nombre d’accidents (1) 612 609 929

dont salariés Schneider Electric 507 544 740

dont intérimaires 104 65 189

LA7 Nombre d’accidents mortels 1 2 0

dont salariés Schneider Electric 1 ND ND

dont intérimaires 0 ND ND

LA7 Taux de fréquence 2,51▲ 3,06 4,48

dont salariés Schneider Electric 2,37 2,99 3,88

dont intérimaires 3,50 3,11 11,24

LA7 Taux de gravité 0,06▲ 0,08 0,09

dont salariés Schneider Electric 0,06 0,08 0,08

dont intérimaires 0,05 0,08 0,12

LA7 Nombre de jours d’arrêt 14 624 15 678 ND

dont salariés Schneider Electric 13 007 14 574 ND

dont intérimaires 1 617 1 104 ND

LA7 Nombre d’heures travaillées 243 999 107 199 050 694 ND

dont salariés Schneider Electric 214 588 490 182 034 089 ND

dont intérimaires 29 410 617 17 016 605 ND

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC102

Page 105: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLEINDICATEURS

Développement des talents et formation

GRI Indicateurs 2010 2009 2008

Développement des talents et formation (8)

LA10 Nombre d’heures de formation 2 088 144 ▲ ND ND

LA10 Heures moyennes de formation par personne (2) 22,6 24,3 28,6

Cols blancs 30,8 28,9 36,5

Cols bleus 14,3 19,4 19,9

LA10 Répartition des heures par catégorie (2)

Cols blancs 68,6 % 61,8 % 68 %

Cols bleus* 31,4 % 38,2 % 32 %

LA10 Répartition des heures par type de formation (2)

Santé, sécurité, environnement 11,9 % 12,5 % 15,1 %

Technique 32,7 % 35,6 % 35,5 %

Langues, informatique 18,2 % 17,7 % 20,4 %

Management et leadership 16,7 % 15,1 % 13,6 %

Autres 20,6 % 19,1 % 15,4 %

LA10 Répartition des coûts par type de formation (2)

Santé sécurité environnement 11,8 % 9,9 % 8,2 %

Technique 43,2 % 33,5 % 27,5 %

Langues, informatique 10,5 % 14,9 % 17,8 %

Management et leadership 18,4 % 26,2 % 25,6 %

Autres 16,1 % 15,5 % 20,9 %

LA10 Répartition des coûts par catégorie (2)

Cols blancs 68,0 % 75,5 % 77,5 %

Cols bleus 32,0 % 24,5 % 22,5 %

Développement des talents et formation (France) (8)

LA10 Répartition des coûts par type de formation

Santé sécurité environnement 11,8 % 11,5 % 10 %

Technique 16,7 % 18,1 % 12,5 %

Langues, informatique 17,8 % 7,1 % 18,8 %

Management et leadership 14,2 % 25,6 % 21,5 %

Autres 9,9 % 13,1 % 10,7 %

LA10 Répartition des coûts par genre

Femmes 27,2 % 25,0 % 27,2 %

Hommes 72,8 % 75,0 % 72,8 %

LA10 Répartition des coûts par catégorie

Ingénieurs et cadres 37,7 % 45,6 % 42,5 %

Administratifs, techniciens et agents de maîtrise (ATAM) 39,1 % 38,4 % 34,5 %

Ouvriers 23,2 % 16,0 % 23,0 %

LA12 Employés ayant eu un entretien de performance en 2010 (3) 46,7 % ND ND

Employés ayant eu un entretien de carrière en 2010 (3) 32,0 % ND ND

(1) Inclut les déplacements professionnels, exclut les trajets domicile/lieu de travail.

(2) Les données portent sur plus de 80 % de l’effectif du Groupe.

(3) Les données portent sur près de 80 % de l’effectif du Groupe au 31/12/2010.

(4) Inclut l’intérim.

(5) Sur la base de l’effectif ponctuel fi n d’année.

(6) Les acquisitions/cessions et les intérimaires ne sont pas pris en compte pour le calcul du nombre de sorties et le nombre d’entrées.

(7) Les données portent sur plus de 94 % de l’effectif du territoire France.

(8) Exclut les effectifs d’Areva Distribution.

* Inclut les effectifs de Services DVC, soit 19 % du total des DVC en 2010, 16 % en 2009, 11 % en 2008.

** Part des services DVC sur total effectif :8,9 % en 2010, 7,1 % en 2009 et 5,2 % en 2008.

ND = Non disponible

NP = Non publié

Les cols bleus sont les collaborateurs de Schneider Electric dont les coûts impacts directement la réalisation des affaires. Les DVC sont les

coûts variables directs.

▲ Indicateurs 2010 audités.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 103

2

Page 106: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DÉVELOPPEMENT DURABLE2 INDICATEURS

Indicateurs sociétaux

Les données ci-dessous ont été consolidées pour la première

fois cette année. Elles sont diffusées sur la base des informations

déclaratives transmises par les délégués de la Fondation.

Elles couvrent 80% des effectifs de Schneider Electric.

Elles mettent en exergue l’importance de la participation des entités

et des salariés dans la démarche d’engagement de la Fondation, au

plus proche des communautés locales.

Répartition des engagements financiers de la Fondation

2010

Répartition par domaine d’intervention

Formation professionnelle 48 %

Urgence 25 %

Sensibilisation au développement durable 21 %

Autres (principalement engagement des collaborateurs/mécénat de compétences) 6 %

Répartition par zone géographique

France 5 %

Hors France 95 %

Contributions des salariés et des entités de Schneider Electric au profit des actions de la Fondation

2010

Contribution fi nancière (en euros) 4 330 043

Des salariés 1 030 942

Des entités de Schneider Electric 3 299 101

Dons en produits ou en services au profi t d’un partenaire/projet de la Fondation (en euros) 2 946 360

Pour en savoir plus • www.schneider-electric.com (> développement durable)

• www.barometre.schneider-electric.com

• www.environnement.schneider-electric.com

• www.fondation.schneider-electric.com

Pour nous contacterPar mail : [email protected]

Par courrier : Schneider Electric

Direction du Développement Durable – 35, rue Joseph Monier, CS 30323 - 92506 Rueil-Malmaison Cedex, France

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC104

Page 107: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

31. Le Conseil de Surveillance** 106

2. Organisation et fonctionnement du Conseil de Surveillance** 113

3. Activité du Conseil de Surveillance** 115

4. Comités du Conseil de Surveillance (composition, fonctionnement et activité)** 116

5. Le Directoire - Composition 119

6. Organisation et fonctionnement du Directoire 120

7. Déclarations sur la situation des membres des organes d’Administration, de Direction ou de Surveillance 120

8. Intérêts et rémunérations des dirigeants 121

9. Conventions réglementées 129

10. Contrôle interne et gestion des risques** 130

11. Application du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF** 138

Gouvernement d’entreprise

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 105

Page 108: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 LE CONSEIL DE SURVEILLANCE

Ce rapport intègre le rapport du Président sur la composition, les conditions de préparation et d’organisation des

travaux du Conseil de Surveillance ainsi que sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en

place par la Société.

Les paragraphes Structure à Directoire et Conseil de Surveillance, 1, 2, 3, 4, 8 (Politique de rémunération des

mandataires sociaux et du Comité Exécutif et Régimes de retraite), 10 et 11 ainsi que les paragraphes 2 (Assemblées

Générales et Droits de vote) et 7 du chapitre 7 constituent le rapport du Président du Conseil de Surveillance prévu à

l’article L. 225-68 du Code de commerce. Ils sont signalés par **.

Structure à Directoire et Conseil de Surveillance**

La Société applique le Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF. Les quelques points sur

lesquels elle s’écarte des recommandations du code sont exposés ci-après (cf. paragraphe 11).

Ce code est consultable sur le site Internet www.medef.fr.

L’Assemblée Générale du 3 mai 2006 a adopté la forme de la société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance.

> 1. Le Conseil de Surveillance**

Le Conseil de Surveillance est composé de trois membres au moins

et de 18 membres au plus, personnes physiques.

Pendant la durée de leur mandat, chacun des membres du Conseil

de Surveillance doit être propriétaire de 250 actions au moins.

La durée des fonctions des membres du Conseil de Surveillance

est de quatre ans renouvelable. Toutefois, pour permettre

un renouvellement partiel du Conseil, conformément aux

recommandations AFEP/MEDEF sur le Gouvernement d’Entreprise,

il a été prévu en 2006 que le mandat de la moitié des membres du

premier Conseil de Surveillance soit de deux ans. En conséquence,

le mandat de la moitié des membres du Conseil a été mis en

renouvellement lors de l’Assemblée Générale annuelle 2008. Le

renouvellement du mandat des autres membres est intervenu lors

de l’Assemblée Générale annuelle 2010.

La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de membre du Conseil

de Surveillance est fi xée à 74 ans. Il est proposé à l’Assemblée

Générale du 21  avril 2011 de supprimer cette limite d’âge

(cf. page 278). Le nombre de membres du Conseil ayant dépassé

l’âge de 70 ans ne peut être supérieur au tiers du nombre des

membres du Conseil.

Le Conseil de Surveillance est composé de 11 membres et de deux

censeurs.

Neuf membres sont indépendants au sens du Code de

Gouvernement d’Entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF :

MM. Serge Weinberg, Léo Apotheker, Gérard de La Martinière,

Noël Forgeard, Jérôme Gallot, Willy R. Kissling, Mme Cathy Kopp,

MM. Anand Mahindra et G. Richard Thoman. Chaque année,

le Conseil consacre un point à son ordre du jour à la qualifi cation

de ses membres sur le rapport du Comité de Rémunérations, de

Nominations et des Ressources Humaines. Les mandats exercés par

des membres du Conseil dans d’autres sociétés ayant des relations

d’affaires avec Schneider Electric (principalement AXA) ne sont pas

de nature à porter atteinte à l’indépendance des membres du Conseil

concernés compte tenu des opérations réalisées par le Groupe avec

ces sociétés. En effet, leurs montants sont non signifi catifs pour

chaque partie et elles sont conclues à prix de marché. En outre,

en ce qui concerne M. de La Martinière qui est administrateur ou

membre du conseil de Schneider Electric SA depuis plus de 12 ans,

le Conseil de Surveillance considère que cette ancienneté n’affecte

pas l’indépendance de M. de La Martinière en raison notamment de

sa personnalité et de son implication dans les travaux et réfl exions

de place sur le fonctionnement des comités d’audit.

Quatre membres sont d’origine ou de nationalité non française

(américaine : M. Thoman ; allemande : M. Apotheker ; indienne :

M. Mahindra et suisse : M. Kissling).

Un membre, M. Claude Briquet, représente les actionnaires salariés

en application des dispositions de l’article L. 225-71 du Code de

commerce. Il est nommé par l’Assemblée Générale sur proposition

des Conseils de Surveillance des FCPE.

L’âge moyen des membres du Conseil de Surveillance est de 61 ans.

Le Conseil de Surveillance s’est fi xé comme objectif d’internationaliser,

de rajeunir et de féminiser sa composition. Dans cette perspective,

il est proposé à l’Assemblée Générale Annuelle 2011 de ratifi er la

cooptation de M. Anand Mahindra et de nommer comme membres

du Conseil de Surveillance Mme Betsy Atkins, Mme Dominique

Sénéquier et M. Jeong H. Kim (cf. page 264).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC106

Page 109: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

LE CONSEIL DE SURVEILLANCE

Composition du Conseil de Surveillance (au 31 décembre 2010)

Président du Conseil de Surveillance

M. Henri Lachmann

Âge : 72 ans

Adresse professionnelle :

Schneider Electric

35, rue Joseph Monier – 92500 Rueil-Malmaison

28 936 (1) actions Schneider Electric SA

Première nomination : 1996 / Fin de mandat : 2012

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Président du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ;

Vice-Président du Conseil de Surveillance de Vivendi ; Membre

du Conseil de Surveillance du Groupe Norbert Dentressangle ;

Administrateur de Carmat ; d’Axa Assurances IARD Mutuelle ;

Censeur de Fimalac ; Président du Conseil d’Administration du

Centre Chirurgical Marie Lannelongue ; Président de la Fondation

pour le Droit Continental ; Membre du Comité d’orientation de

l’Institut de l’Entreprise ; Administrateur de l’Association Nationale

des Sociétés par Actions ; Président de l’Institut Télémaque ;

Vice-Président et Trésorier de l’Institut Montaigne ; Membre de

CODICE ; Administrateur de Solidarités Actives, Planet Finance

et Fondation Entreprendre, Président du Conseil Consultatif des

Campus d’Excellence au Commissariat Général à l’Investissement

(Grand Emprunt).

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Président-Directeur Général de Schneider Electric SA ; Président

de Schneider Electric Industries SAS, Membre du Conseil

de Surveillance d’AXA, Administrateur de diverses sociétés

du Groupe Schneider Electric, Administrateur de Finaxa et

de diverses fi liales du Groupe AXA ; Membre du Conseil des

prélèvements obligatoires, Censeur de Tajan.

Expérience et expertise

Diplômé de HEC, Henri Lachmann débute en 1963 chez Arthur

Andersen. En 1970, il rejoint la Compagnie Industrielle et Financière

de Pompey et devient, en 1971, Directeur Général, puis Président-

Directeur Général, de 1981 à 1997, de la Financière Strafor, devenue

Strafor Facom. Administrateur de Schneider Electric SA depuis

1996, il en est nommé Président le 25 février 1999, fonction qu’il

occupera jusqu’au 3 mai 2006 date à laquelle, il devient Président

du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA.

Vice-Président du Conseil de Surveillance

M. Léo Apotheker *

Âge : 57 ans

Adresse professionnelle :

Hewlett-Packard Company, 3000 Hanover Street,

Palo Alto, CA 94304-1112 (États-Unis)

250 actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2007 / Fin de mandat : 2012

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Vice-Président du Conseil de Surveillance de Schneider

Electric SA ; CEO and President de Hewlett-Packard ; Membre

du Board of Directors de Hewlett-Packard.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

CEO de SAP AG  ; Censeur de Schneider Electric  SA  ;

Administrateur de Ginger SA, de GTNexus (États-Unis), SAP

America Inc. (États-Unis), SAP Global Marketing Inc. (États-Unis),

SAP Asia Pte. Ltd (Singapour), SAP Japan Co., Ltd (Japon),

SAP France SA, SAP Italia Sistemi, Applicazioni, Prodotti in Data

Processing SpA (Italie), SAP Hellas Systems Application and Data

Processing SA (Grèce), SAP (Beijing) Software System Co., Ltd,

(Chine), de SAP Manage Ltd (Israël), de SAP Finland Oy (Finlande),

de SAP Danemark A/S (Danemark).

Expérience et expertise

Diplômé en relations internationales et en économie de l’Université

hébraïque de Jérusalem, Léo Apotheker a débuté sa carrière en 1978

en tant que contrôleur de gestion. Après avoir occupé des fonctions

de gestion ou de direction dans plusieurs sociétés spécialisées dans

les systèmes d’information dont SAP France & Belgium, dont il a

été Président-Directeur Général entre 1988-1991, il participe à la

création de la société ECsoft dont il est nommé Président-Directeur

Général. En 1995, il rejoint à nouveau SAP comme Président de

SAP France. Après avoir exercé diverses responsabilités au sein de

SAP en tant que Directeur de zones géographiques, il devient en

2002 membre du Comité Exécutif et Président Customer Solutions

& Operations, avant d’être nommé en 2007 Président CSO and

Deputy CEO de SAP AG et en 2008 CEO de SAP AG, fonction qu’il

exercera jusqu’en 2010. En novembre 2010, il est nommé CEO and

President de Hewlett-Packard.

Nota : en gras, les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché réglementé.

(1) En direct ou par le biais de FCPE.

* Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 107

Page 110: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 LE CONSEIL DE SURVEILLANCE

Membres du Conseil de Surveillance

M. Claude Briquet

Âge : 50 ans

Adresse professionnelle :

Schneider Electric Industries SAS

boulevard Salvador Allende – Zone Industrielle – BP 660

– 16340 L’Isle d’Espagnac

1 767 actions (1) Schneider Electric SA

Première nomination : 2008 / Fin de mandat : 2012

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ;

Directeur du Négoce Europe de Schneider Electric ; Membre

du Conseil de Surveillance du Fonds Commun de Placement

Schneider France-Germany, Administrateur de la Sicav Schneider

Énergie, Sicav solidaire.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Directeur Général d’Alombard.

Expérience et expertise

Diplômé en ingénierie de l’École Nationale d’Ingénieurs de Tarbes

et de l’ENSEEIHT de Toulouse, Claude Briquet rejoint le Groupe

Schneider Electric en 1985. Il débute sa carrière dans les domaines

du développement, de la qualité et de la production. Il dirige l’usine

de Pacy I de 1992 à 1996, puis l’usine du Vaudreuil de 1996 à 1999.

En 1999, il devient Directeur Général de Mafelec et d’Alombard en

2001. Claude Briquet est actuellement Directeur du Négoce Europe

au sein de la Direction Industrielle de la Division Opérationnelle

Europe de Schneider Electric.

M. Gérard de La Martinière *

Âge : 67 ans

Adresse professionnelle :

18, allée du Cloître – 78170 La Celle-Saint-Cloud

3 428 actions Schneider Electric SA

Première nomination : 1998 / Fin de mandat : 2014

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ;

Administrateur d’Air Liquide ; Membre du Conseil de Surveillance

de l’European Financial Reporting Advisory Group “EFRAG”

(association de droit belge) ; Administrateur de la société par

actions simplifiée Standard & Poor’s Credit Market Services

France ; Administrateur d’Allo Finance.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Président de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances

(FFSA) et Président du Comité Européen des Assurances

(CEA) ; Vice-Président du Comité Européen des Assurances ;

Administrateur de Schneider Electric SA ; Président du Conseil

d’Administration de LCH.Clearnet Group Ltd, London ; Membre

du Conseil de Surveillance d’Air Liquide ; Administrateur de la

Banque d’Orsay.

Expérience et expertise

Ancien élève de l’École Polytechnique et de l’École Nationale

d’Administration, Gérard de La Martinière occupe plusieurs postes

au ministère des Finances puis devient Secrétaire Général de la

Commission des Opérations de Bourse et Directeur Général de la

Société des Bourses françaises ; il rejoint en 1989 le Groupe AXA

dont il est nommé Directeur Général des Holdings et Fonctions

centrales en 1993, membre du Directoire en 1997 et Directeur

Général Finance, Contrôle et Stratégie en 2000. Il quitte le Groupe

AXA en 2003 pour devenir Président de la Fédération Française

des Sociétés d’Assurances (FFSA) fonction qu’il a exercée jusqu’en

octobre 2008.

M. Noël Forgeard *

Âge : 64 ans

Adresse professionnelle :

85, avenue de Wagram – 75017 Paris

250 actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2005 / Fin de mandat : 2014

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ;

Membre du Comité de France Galop ; actionnaire de référence

de la société Carbone forgé.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Président-Directeur Général d’Airbus SAS. ; Président du Conseil

d’Administration d’Airbus France ; Président ou Administrateur de

sociétés du groupe Airbus ; Administrateur d’EADS (Pays-Bas),

de Schneider Electric SA, d’Arcelor, de Dassault aviation, de

l’École Polytechnique ; co-Chief Executive Offi cer d’EADS.

Expérience et expertise

Ancien élève de l’École Polytechnique et de l’École des Mines

de Paris, Noël Forgeard, après un début de carrière dans

l’Administration, a intégré la Compagnie Française des Aciers

Spéciaux, fi liale d’Usinor. En 1986, il rejoint M. Jacques Chirac

comme conseiller à l’Industrie. En 1987, il entre au Groupe Lagardère

pour diriger les branches Défense et Espace de Matra. Cinq ans

plus tard il devient Président-Directeur Général de Matra Haute

Technologie et co-Directeur Général du groupe Lagardère. En 1998,

il est nommé Administrateur gérant du GIE Airbus-Industrie, puis en

2000, CEO d’Airbus SAS (société intégrée Airbus), enfi n du 1er juillet

2005 au 1er juillet 2006, co-Président Exécutif d’EADS.

Nota : en gras, les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché réglementé.

(1) En direct ou par le biais de FCPE.

* Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF.* Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC108

Page 111: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

LE CONSEIL DE SURVEILLANCE

M. Jérôme Gallot *

Âge : 51 ans

Adresse professionnelle :

CDC Entreprises

137, rue de l’Université – 75007 Paris

250 actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2005 / Fin de mandat : 2012

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ;

Président de CDC Entreprises  SAS, de CDC Entreprises

Elan PME, de FSI PME Porfefeuille, de Consolidation et

Développement Gestion ; Membre du Comité de Direction du

Groupe CDC, Membre du Comité Exécutif du Fonds Stratégique

d’Investissement ; Administrateur de Nexans SA, d’Icade SA,

de Caixa Seguros SA (fi liale brésilienne de la CNP), de Plastic

Omnium, Censeur de NRJ Group SA.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Directeur à la Caisse des Dépôts et Consignations ; Administrateur

de Schneider Electric SA ; Administrateur du Crédit Foncier

de France, de Galaxy Fund, de Galaxy Management Services,

de la Caisse Nationale de Prévoyance (CNP Assurances SA) ;

Président de la Sicav Austral ; Membre du Conseil de Surveillance

de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) ; Censeur d’OSEO

(EPIC).

Expérience et expertise

Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris et de l’École

Nationale d’Administration, Jérôme Gallot, après trois années

passées à la Cour des comptes, rejoint le Secrétariat Général

du Comité Interministériel pour les questions de Coopération

Économique Européenne, SGCI (1989 à 1992), puis la Direction du

Budget. Après avoir été Directeur de plusieurs cabinets ministériels

(1993 à 1997), Jérôme Gallot devient Directeur Général de la

Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes

au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (1997

à 2003) avant de rejoindre en janvier 2003 la Caisse des Dépôts

et Consignations en tant que Directeur et membre du Comité de

Direction de la Caisse des Dépôts. En septembre 2006, il est nommé

Président de CDC Entreprises et membre du Comité de Direction

de la Caisse des Dépôts. En janvier 2009, il est nommé membre du

Comité Exécutif du Fonds Stratégique d’Investissement.

M. Willy R. Kissling *

Âge : 67 ans

Adresse professionnelle :

Poststrasse n° 4 BP - 8808 Pfaeffi kon (Suisse)

1 832 actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2001 / Fin de mandat : 2012

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ;

Membre du Conseil d’Administration de Cleantech Invest AG ;

Membre du European Advisory Board de Booz & Co.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Administrateur de Schneider Electric SA, Administrateur de

Kühne + Nagel International AG (logistique) ; Administrateur de

Holcim Ltd ; Président du Conseil d’Administration de Oerlikon

Bührle Holding AG (aujourd’hui OC Oerlikon Corp.) ; Président

du Conseil d’Administration du Grand Resort Bad Ragaz AG.

Expérience et expertise

De nationalité suisse, Willy R. Kissling est diplômé des Universités

de Berne et de Harvard. Après un début de carrière chez Amiantus

Corporation, il rejoint en 1978 le Groupe Rigips (fabricant de

plaques de plâtre) dont il devient membre du Comité Exécutif en

1981, puis Président. De 1987 à 1996, il est Président-Directeur

Général de Landis & Gyr Corporation, société spécialisée dans les

services, systèmes et équipements pour la gestion des bâtiments,

des entreprises d’électricité et des moyens de paiement pour les

opérateurs de téléphonie publiphones. En 1998, il rejoint Oertikon

Bührle Holding AG (aujourd’hui OC Oerlikon Corp.) en tant que

Président du Conseil d’Administration, fonction qu’il occupera

jusqu’en 2005.

(1) Nota : en gras, les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché réglementé.

* Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 109

Page 112: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 LE CONSEIL DE SURVEILLANCE

Mme Cathy Kopp *

Âge : 61 ans

Adresse professionnelle :

22, square de l’Alboni – 75016 Paris

250 actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2005 / Fin de mandat : 2014

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ;

Administrateur de Dexia ; Membre du Comité de Nominations

et des Rémunérations de Dexia ; Membre du Conseil de l’École

Normale Supérieure, rue d’Ulm à Paris ; Membre du Conseil de la

Fondation SNCF ; Membre du Haut Conseil à l’Intégration.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Censeur de Schneider Electric SA  ; Directeur Général des

Ressources Humaines et membre du Comité Exécutif d’Accor ;

membre du Collège de la Haute Autorité de Lutte contre les

Discriminations (Halde).

Expérience et expertise

Après des études de mathématiques, Cathy Kopp entre en 1973

chez IBM France. En 1992, elle devient Directeur des Relations

Humaines d’IBM France avant d’être nommée en 1996, Vice-

President, Human Resources, Storage Systems Division d’IBM Corp.

En 2000, Cathy Kopp est nommée Président-Directeur Général

d’IBM France. En 2002, elle rejoint le Groupe Accor en qualité de

Directeur Général des Ressources Humaines du Groupe, fonctions

qu’elle exercera jusqu’en 2009. Cathy Kopp est Présidente de la

commission sociale du Groupement des Professions de Service

au MEDEF jusqu’en 2009. Elle a été chef de fi le de la négociation

interprofessionnelle sur la diversité au MEDEF en 2006, et sur la

modernisation du marché du travail en 2007.

M. Anand Mahindra *

Âge : 55 ans

Adresse professionnelle :

Mahindra Towers - 6th fl oor - Dr 6M b Hosle Road,

Mumbai 400 018 (Inde)

250 actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2010 / Fin de mandat : 2012

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ;

Vice-Président et Directeur général de Mahindra & Mahindra

Ltd ; Vice-Président de Mahindra Ugine Stell Co. Ltd ; Président

de Tech Mahindra Ltd, de Mahindra Navistar Automotives Ltd

et de MahindraTwo Wheelers Ltd ; Administrateur de la National

Stock Exchange of India Ltd, de Kotak Mahindra Bank Ltd ;

de Mahindra First Choice Wheels Limited, d’Araku Originals Ltd,

de National Aviation Company of India Ltd; de Tech Mahindra

Foundation, d’Avion Aerosols Private Limited, de M.A.R.K

Hotels Private Limited et de Prana Holdings Inc; Membre du

Comité Exécutif du Mahindra United World College of India, de

l’Association of Indian Automobile Manufacturers, du Nehru Center

et du National Council of Confederation of Indian Industry; Trustee

de K.C. Mahindra Education Trust, de Mahindra Foundation, de

Breach Candy Hospital Trust, de Naandi Foundation et d’Award

Programme Foundation Board.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Administrateur de Mahindra & Mahindra Financial Services Ltd,

de Mahindra Lifespace Developers  Ltd, de Tech Mahindra

(American Inc), de Mahindra (China) Tractor Co. Ltd, de MW.Com

India Pvt. Ltd et de Mahindra Intertrade Ltd.

Expérience et expertise

Diplômé de l’Université de Harvard, M. Anand G. Mahindra entre

en 1981 chez Mahindra Ugine Steel Company Limited (MUSCO)

en qualité d’Assistant exécutif du Directeur fi nancier. En 1989, il est

nommé Président et Directeur général adjoint de la société. En 1991,

il est nommé Directeur général adjoint de Mahindra & Mahindra

Limited, premier producteur indien de véhicules tout-terrain et de

tracteurs agricoles. En avril 1997, il est nommé Directeur général

de Mahindra & Mahindra Limited, dont il devient également Vice-

Président en janvier 2003. M. Mahindra est copromoteur de la

société Kotak Mahindra Finance Limited, qui a acquis le statut de

banque en 2003. Kotak Mahindra Finance Limited est aujourd’hui

l’une des banques les plus importantes du secteur privé. Anand

G. Mahindra manifeste un vif intérêt pour les questions liées à

l’éducation. Outre ses fonctions d’administrateur du K.C Mahindra

Education Trust, qui octroie des bourses d’études, il est membre du

Conseil d’Administration du Mahindra United World College of India.

Nota : en gras, les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché réglementé.

* Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC110

Page 113: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

LE CONSEIL DE SURVEILLANCE

M. G. Richard Thoman *

Âge : 66 ans

Adresse professionnelle :

Corporate Perspectives, LLC

126 East 56th Street – 9th Floor – New York NY 10022

(États-Unis)

250 actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2007 / Fin de mandat : 2012

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ;

Associé Gérant de Corporate Perspectives (société américaine

de conseil en stratégie) ; Membre du Conseil International de

l’INSEAD, de la Fondation Franco-Américaine, de l’Americas

Society, du Council of the Americas, du Committee for Economic

Development, de McGill University School of Management, de

Fletcher School, du Comité de Patrimoine de l’Institut des Hautes

Études Internationales “IHEID” (Genève) ; Professeur associé à

la Columbia University et à la Fletcher School ; Membre de la

Commission Trilatérale, Council on Foreign Relations ; Business

Executives for National Security, New York Economics Club.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Membre du Conseil d’Administration de l’Union Bancaire Privée

(Genève).

Expérience et expertise

G. Richard Thoman a un parcours unique. Il a été parmi les cinq

premiers dirigeants de quatre des 75 premières sociétés américaines

du classement de Fortune, dans trois secteurs d’activités  : les

services fi nanciers, l’industrie alimentaire et la technologie.

Diplômé notamment de l’Université Mc Gill (Montréal) de l’Institut

des Hautes Études Internationales (Genève) et de la Fletcher School

of Law and Diplomacy (issue d’un partenariat entre Tufts University

et Harvard University), G. Richard Thoman a débuté sa carrière à la

Citibank. Après avoir exercé des responsabilités au sein d’Exxon

Finance et de McKinsey, il devient Président et co-Directeur Général

d’American Express Travel Related Services. En 1992, il est nommé

Président-Directeur Général de Nabisco International. En 1993, il

entre chez IBM en tant que Directeur Exécutif des Personal Systems

Group avant d’en devenir le Directeur Financier. En 1997, il rejoint

le Groupe Xerox dont il devient le Président-Directeur Général

d’avril 1999 à mai 2000. Il est aujourd’hui associé de Corporate

Perspectives et enseigne dans plusieurs universités américaines.

M. Serge Weinberg *

Âge : 60 ans

Adresse professionnelle :

Weinberg Capital Partners

20, rue Quentin Bauchart – 75008 Paris

500 actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2005 / Fin de mandat : 2014

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Membre du Conseil de Surveillance de Schneider Electric SA ;

Président de Weinberg Capital Partners, de Financière Piasa

et de Piasa Holding ; de Piasa, de Team Partners Group et de

VL Holding, d’Alret et de Maremma ; Membre du Comité de

Surveillance d’Amplitude Group et de Financière BFSA ; Vice-

Président et Administrateur de Financière Poinsétia et de Financière

Sasa ; Membre du Conseil de Surveillance d’Alfi na depuis le

16 février 2010 ; Représentant permanent de Weinberg Capital

Partners, Administrateur au conseil d’Alliance Industrie et de Sasa

Industrie ; Président de Corum (Suisse) ; Administrateur depuis

le 16 décembre 2009 et Président du Conseil d’Administration

depuis le 17 mai 2010 de Sanofi-Aventis.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Vice-Président du Conseil de Surveillance de Schneider

Electric SA (de mai 2006 à mai 2010) ; Président du Conseil

d’Administration d’Accor (de janvier 2006 à février 2009)  ;

Administrateur d’Alliance Industrie (d’octobre 2006 à novembre

2008), de Road Holding (de mars 2007 à mai 2008) et de Rasec

(de février 2006 à janvier 2010) ; Membre du Comité de Direction

de Pharma Omnium International (de juin 2006 à janvier 2010) ;

Administrateur de Schneider Electric SA ; Administrateur de

FNAC (de juillet 1995 à mai 2010), Administrateur de Rothschild

Concordia SAS (de mars 2008 à octobre 2010), Administrateur

de Rothschild & Cie (de juin 2005 à octobre 2010), Administrateur

de Gucci Group (de mars 1999 à avril 2010).

Expérience et expertise

Ancien élève de l’École Nationale d’Administration, Serge Weinberg,

après avoir occupé plusieurs postes au sein de l’Administration

préfectorale et dans des cabinets ministériels, est successivement

Directeur Général Adjoint de FR3, Directeur Général puis Président

du Directoire d’Havas Tourisme, Directeur de Pallas Finance avant

de rejoindre en 1990 ce qui deviendra le Groupe Pinault-Printemps-

Redoute (PPR), en tant que Directeur Général de la CFAO. Au sein

de ce Groupe, il occupe notamment les fonctions de Président de

Rexel (société de distribution de matériel électrique, anciennement

CDME), et est nommé en 1995, Président du Directoire du Groupe

PPR, fonction qu’il occupe jusqu’au début de l’année 2005. En

mars 2005, il crée Weinberg Capital Partners, société qui gère un

fonds spécialisé dans le LBO et l’immobilier. De 2006 à 2009, il est

Président du Conseil d’Administration d’Accor. Il est Président du

Conseil d’Administration de Sanofi -Aventis depuis le 17 mai 2010.

Nota : en gras, les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché réglementé.

* Membre du Conseil de Surveillance indépendant au sens du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 111

Page 114: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 LE CONSEIL DE SURVEILLANCE

Censeurs

M. Claude Bébéar

Âge : 75 ans

Adresse professionnelle :

GIE AXA

25, avenue Matignon – 75008 Paris

264 actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2004 / Fin de mandat : 2012

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement : Censeur de Schneider Electric SA ;

Administrateur d’AXA Assurances Vie Mutuelle et AXA Assurances

IARD Mutuelle, de BNP-Paribas  ; Membre du Conseil de

Surveillance de Vivendi.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Président du Conseil de Surveillance d’AXA Président et

Administrateur de diverses sociétés du Groupe AXA dont AXA

Financial ; Président-Directeur Général de Finaxa ; Administrateur

de Schneider Electric SA.

Expérience et expertise

Ancien élève de l’École Polytechnique, Claude Bébéar entre en 1958

au Groupe Ancienne Mutuelle, qui adopte le nom de Mutuelles Unies,

puis de Groupe AXA en 1985. En 1975, il en est nommé Président-

Directeur Général.

De fi n 1996, date de la fusion avec l’UAP, à 2000, il exerce les

fonctions de Président du Directoire et du Comité Exécutif du Groupe

AXA. En 2000, il devient Président du Conseil de Surveillance d’AXA.

M. Claude Bébéar quitte en avril 2008 la présidence du Conseil de

Surveillance pour devenir Président d’Honneur d’AXA.

Mme Dominique Sénéquier

Âge : 56 ans

Adresse professionnelle :

AXA Private Equity

20, place Vendôme – 75001 Paris

Première nomination : 2010 / Fin de mandat : 2011

Mandats et autres fonctions

• En cours actuellement :

Censeur de Schneider Electric SA

Présidente du Directoire d’AXA Investment Managers Private

Equity SA, d’AXA Investment Managers Private Equity Europe

SA ; Présidente du Supervisory Committee d’AXA Private Equity

US LLC ; Présidente du Supervisory Board d’AXA Private Equity

Germany GmbH ; Director d’AXA Private Equity Asia Pte Ltd ;

Présidente du Board of Directors d’AXA Private Equity Italy S.r.l. ;

d’AXA Private Equity UK Ltd ; d’AXA Private Equity de Switzerland

AG ; d’AXA Private Equity Eastern Europe GmbH ; Présidente,

Membre du Conseil de Direction et du Comité d’Investissement

de Matignon Développement  1  SAS  ; de Matignon

Développement 2 SAS ; de Matignon Développement 3 SAS ;

de Matignon Développement 4 SAS France ; Présidente, Membre

du Conseil de Direction et du Comité de Coordination d’AXA

Infrastructure Investissement SAS ; Administrateur de Théâtre

des Champs-Élysées SA ; Censeur de Nakama SA ; Censeur de

Groupe Bourbon SA ; Présidente de Pikanter 9 SAS.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Vice-Présidente du Conseil de Surveillance de Linedata Services

SA  ; Présidente de Pikanter 4 SAS ; Présidente d’AXA Chile

Private Equity et membre du Conseil d’Administration de sociétés

du Groupe AXA.

Expérience et expertise

Ancienne élève de l’École Polytechnique et titulaire d’un DEA

d’économie monétaire et bancaire. Dominique Sénéquier intègre le

corps du contrôle des assurances en 1975. En 1980, elle rentre au

GAN en tant que responsable des acquisitions du Groupe avant de

créer en 1987 GAN Participations dont elle assura le développement

jusqu’en 1995. En 1996, elle rejoint le Groupe AXA et fonde AXA

Private Equity dont elle est Présidente du Directoire.

Nota : en gras, les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché réglementé.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC112

Page 115: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

> 2. Organisation et fonctionnement du Conseil de Surveillance**

Missions et attributions du Conseil de Surveillance

Le Conseil de Surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion

de la Société par le Directoire dans les conditions prévues par la

loi. Il opère les vérifi cations et les contrôles qu’il juge opportun en

se faisant communiquer les documents qu’il estime nécessaires à

l’accomplissement de sa mission.

Le Conseil de Surveillance est investi en application de la loi et des

statuts de pouvoirs spécifi ques. Ainsi, notamment :

• il nomme le Directoire dont il fi xe le nombre de membres et en

désigne le Président. Il fi xe la rémunération des membres du

Directoire ;

• il peut révoquer les membres du Directoire ;

• il autorise les opérations de fi nancement susceptibles de modifi er

substantiellement la structure fi nancière de la Société (emprunt,

augmentation de capital…) ;

• il autorise les opérations d’acquisition ou de cession signifi catives,

c’est-à-dire pour les opérations qui s’inscrivent dans la stratégie

du Groupe, celles dont le montant est supérieur 250  millions

d’euros, ainsi que les partenariats stratégiques ;

• il autorise la mise en place de plans d’options de souscription ou

d’achat d’actions et de plans d’attributions d’actions gratuites ou

de performance ;

• il autorise les conventions réglementées ;

• il autorise la délivrance de cautions, avals ou garanties, dans les

conditions prévues par la loi.

Sont également soumises à son autorisation les propositions faites

à l’Assemblée Générale relatives au dividende, à la composition du

Conseil et aux modifi cations statutaires.

Pour son fonctionnement, le Conseil peut nommer un ou deux

censeurs et décider de la création en son sein de comités. Il arrête

son règlement intérieur. Il détermine la répartition des jetons de

présence dont le montant global est fi xé par l’Assemblée Générale

des Actionnaires.

Règlement intérieur du Conseil de Surveillance

Le Conseil de Surveillance a adopté son règlement intérieur le 3 mai

2006. Ce règlement intègre le règlement des Comités du Conseil

(Comité de Rémunérations, de Nominations et des Ressources

Humaines, Comité d’Audit) et la Charte de l’administrateur

préconisée par le Code de Gouvernement d’Entreprise des

sociétés cotées AFEP/MEDEF. Il a été amendé à plusieurs reprises.

En 2010, il a été modifi é pour étendre les missions du Comité de

Rémunérations, de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise

aux problématiques des Ressources Humaines. À cette occasion,

ce Comité a pris la dénomination de Comité de Rémunérations, de

Nominations et des Ressources Humaines.

Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance comprend

13 articles :

L’article 1 défi nit le rôle et les pouvoirs du Conseil de Surveillance

(cf. ci-dessus). Il détermine les décisions du Directoire soumises à

une autorisation ou à un avis préalable du Conseil de Surveillance.

Aussi notamment tous les projets d’acquisitions d’un montant

supérieur à 250 millions d’euros doivent être autorisés préalablement

par le Conseil de Surveillance.

L’article  2 fixe les principes que le Conseil de Surveillance

entend suivre pour assurer son renouvellement  : un principe

d’internationalisation par le maintien d’un nombre signifi catif de

membres étrangers, un principe d’indépendance par la présence

d’une majorité de membres indépendants au sens du Code de

Gouvernement d’Entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF, un

principe de continuité par un renouvellement à intervalles réguliers

d’une partie des membres du Conseil, un principe de représentation

des actionnaires salariés par la présence d’un membre représentant

les actionnaires salariés.

L’article 3 porte sur la tenue et le déroulement des réunions du

Conseil de Surveillance  : convocation du Conseil, modes de

participation des membres, procès-verbal…

L’article 4 défi nit le rôle et les pouvoirs du Président du Conseil de

Surveillance. Il dirige les travaux du Conseil de Surveillance. Il est

informé régulièrement par le Président du Directoire des événements

et situations signifi catifs relatifs à la vie du Groupe.

L’article 5 porte sur l’information du Conseil de Surveillance. Il prévoit

que les membres du Conseil de Surveillance reçoivent toutes les

informations nécessaires à l’accomplissement de leur mission et

peuvent se faire communiquer, préalablement à toute réunion,

tous les documents utiles à cet effet. Il détermine le contenu du

rapport trimestriel du Directoire au Conseil de Surveillance établi en

application de l’article L. 225-68 du Code de commerce.

L’article 6 défi nit le statut des membres du Conseil de Surveillance.

Il correspond à la Charte de l’administrateur du Code de

Gouvernement d’Entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF.

Il prévoit ainsi que les membres du Conseil de Surveillance :

• représentent l’ensemble des actionnaires et doivent agir dans

l’intérêt social ;

• doivent présenter leur démission dès lors qu’ils n’ont pas été

présents à plus de la moitié des réunions du Conseil ;

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 113

Page 116: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

• sont tenus à une obligation générale de confi dentialité ;

• doivent faire part de toute situation de confl its d’intérêts avec la

Société ;

• doivent détenir au moins 250 actions de la Société ;

• sont tenus au respect de règles strictes concernant leurs

opérations sur les titres Schneider Electric  SA (interdiction

d’opérer dans le mois qui précède la publication des comptes

annuels ou semestriels et dans les quinze jours qui précèdent la

publication des informations trimestrielles…) ;

• assistent à l’Assemblée Générale.

L’article 7 prévoit que les censeurs qui assistent aux réunions du

Conseil de Surveillance avec voix consultative sont soumis aux

mêmes règles déontologiques que les membres du Conseil de

Surveillance.

Les articles 8 à 10 portent sur les Comités. Le contenu de ces

articles est donné dans la présentation des Comités ci-après.

Les articles 11 et 13 défi nissent la portée du règlement intérieur du

Conseil de Surveillance.

L’article 12 prévoit que le Directoire peut procéder à une répartition

des tâches de Direction de la Société entre ses membres, avec

l’autorisation du Conseil de Surveillance.

L’information du Conseil de Surveillance et de ses membres

Afi n d’assurer la bonne information du Conseil de Surveillance,

Schneider Electric s’impose les règles suivantes : les membres du

Conseil de Surveillance reçoivent, en principe, 10 jours avant toute

réunion du Conseil, l’ordre du jour ainsi que le projet de procès-verbal

de la réunion précédente et, quatre à cinq jours avant, le dossier du

Conseil. Le dossier comprend les rapports du Directoire, des notes

ou des présentations des points à l’ordre du jour, ainsi que, le cas

échéant, les comptes arrêtés ou approuvés par le Directoire. Un

dossier complémentaire peut être remis en séance.

Les membres du Directoire assistent aux réunions du Conseil de

Surveillance. Les membres du Comité Exécutif sont invités pour

la présentation des dossiers majeurs relevant de leur domaine

de responsabilités. Les Commissaires aux comptes assistent aux

réunions du Conseil de Surveillance au cours desquelles sont

examinés les comptes annuels ou semestriels.

En outre, entre chaque réunion du Conseil de Surveillance et

indépendamment des entretiens qu’ils peuvent avoir avec le

Président du Directoire, les membres du Conseil de Surveillance

reçoivent une information permanente sous la forme de l’envoi d’une

lettre mensuelle (élaborée exclusivement à leur attention), d’une revue

de presse hebdomadaire, de l’ensemble des communiqués de la

Société, d’études d’analystes…

De plus, les réunions du Conseil de Surveillance sont précédées

d’occasions pour ses membres de rencontrer les principaux

dirigeants du Groupe dans un cadre informel. Pour les nouveaux

membres du Conseil de Surveillance, il est prévu des séances de

formation et d’information portant sur la stratégie et les métiers du

Groupe.

Schneider Electric a adopté un code de déontologie qui a pour objet

de prévenir les délits d’initiés et dont les dispositions s’imposent

aux membres du Conseil de Surveillance et aux collaborateurs du

Groupe. En vertu de ces dispositions, les membres du Conseil

de Surveillance, comme les collaborateurs concernés, doivent

s’abstenir d’effectuer des opérations sur les titres de la Société ou

d’autres sociétés lorsqu’ils détiennent de l’information privilégiée.

En outre, ils ne peuvent intervenir sur l’action Schneider Electric SA

pendant les 30 jours qui précèdent la publication des comptes

annuels et semestriels, ni réaliser d’opérations de type spéculatif

sur l’action Schneider Electric SA (opérations à découvert, achats

et ventes dans un délai inférieur à quatre mois…). Pour tenir compte

des recommandations de l’Autorité des marchés fi nanciers (AMF),

le code a été modifi é afi n notamment d’instituer des fenêtres de

15 jours d’interdiction d’opérer sur l’action Schneider Electric SA

avant la publication de l’information trimestrielle.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC114

Page 117: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

ACTIVITÉ DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

> 3. Activité du Conseil de Surveillance**

Le Conseil de Surveillance a tenu six réunions en 2010, d’une durée

moyenne d’environ quatre heures trente avec un taux moyen de

participation des membres du Conseil de Surveillance de 95 %. Il a

consacré l’essentiel de ses travaux au Gouvernement d’Entreprise, à

la stratégie et sa mise en œuvre, au suivi de l’activité, à l’examen des

comptes annuels et semestriels et à la préparation de l’Assemblée

Générale.

Gouvernement d’Entreprise

En ce domaine, le Conseil de Surveillance sur le rapport du Comité

de Rémunérations, de Nominations et des Ressources Humaines a :

• délibéré de sa composition et de celle de ses comités. Il a

renouvelé dans ses fonctions de Président du Conseil de

Surveillance M.  Henri Lachmann et nommé Vice-Président

M. Léo Apotheker. Il a renouvelé M. Claude Bébéar dans son

mandat de censeur et a désigné comme deuxième censeur

Mme  Dominique Sénéquier en attendant de pouvoir proposer

sa nomination comme membre du Conseil de Surveillance à

l’Assemblée Générale. Il a également coopté M. Anand Mahindra

pour remplacer M. James Ross qui a choisi de démissionner pour

des raisons personnelles. Il a chargé Mme Cathy Kopp d’assurer

un suivi particulier des problématiques de développement

durable et sociétales pour le compte du Conseil, responsabilité

qu’assurait M. James Ross ;

• procédé à l’examen du fonctionnement du Directoire et à

l’évaluation de ses membres ;

• arrêté les règles relatives à la rémunération des membres du

Directoire (fi xation de l’atteinte de leurs objectifs personnels

2009 et détermination des règles relatives à leur rémunération

2010 : part fi xe, part variable) ainsi que le nombre d’actions de

performance qui leur sont attribuées. Les principes et les règles

arrêtés ou suivis par le Conseil de Surveillance pour déterminer

les rémunérations et avantages de toute nature accordés aux

mandataires sociaux sont présentés ci-après (pages. 121 et

122.) ;

• autorisé le Directoire à mettre en place des plans d’actions de

performance (plans 10 et 11, cf. page 252 et suivantes) et à

procéder en 2011 à une augmentation de capital réservée aux

salariés du Groupe ;

• étendu les missions d’études de son Comité de Rémunérations,

de Nominations et du Gouvernement d’Entreprise aux

problématiques des Ressources Humaines qui en conséquence

a pris la dénomination de Comité de Rémunérations, de

Nominations et des Ressources Humaines ;

• a examiné le dispositif mis en place par le Groupe pour prévenir

les manquements d’initiés au regard des recommandations de

l’AMF sur le sujet.

Sur le rapport du Comité de Rémunérations, de Nominations et des

Ressources Humaines présenté par M. Willy R. Kissling, le Conseil de

Surveillance a également débattu (décembre 2010) de la succession

de son Président dont le mandat arrive à échéance en 2012 en

raison de la limite d’âge statutaire. Le Conseil a décidé de proposer

à l’Assemblée Générale, une modifi cation statutaire permettant de

prolonger de deux ans le mandat de M. Henri Lachmann.

Stratégie

Le Conseil de Surveillance a procédé à un examen approfondi

de la stratégie du Groupe à l’occasion, comme chaque année,

d’une journée et demie spécifiquement consacrée à ce sujet.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie, il a, notamment,

autorisé l’acquisition de 50 % de la société russe d’Electroshield

- TM Samara. Lors de chacune de ses réunions, le Conseil de

Surveillance a été informé de l’évolution des dossiers d’acquisition

et notamment de l’acquisition de l’activité Distribution d’Areva T&D

et de son intégration.

Le Conseil de Surveillance a examiné la stratégie fi nancière de la

Société.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 115

Page 118: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 COMITÉS DU CONSEIL DE SURVEILLANCE (COMPOSITION, FONCTIONNEMENT ET ACTIVITÉ)

Activité et résultats

Le Conseil de Surveillance a pris connaissance des rapports

trimestriels du Directoire. En outre, lors de chacune de ses réunions,

il a été informé de l’évolution de la marche des affaires. Il a examiné

la situation fi nancière de la Société.

Le Conseil de Surveillance a pris connaissance des objectifs 2010

du Groupe.

Le Conseil de Surveillance du 17 février 2010, sur le rapport du

Comité d’Audit et des Commissaires aux comptes présents à sa

réunion, a examiné les comptes annuels de l’exercice 2009. Il a

approuvé la proposition du Directoire à l’Assemblée Générale de fi xer

le dividende à 2,05 euros par action avec option pour le paiement

du dividende en actions. De même, le Conseil de Surveillance du

30 juillet 2010, sur le rapport du Comité d’Audit, a examiné les

comptes du premier semestre 2010 et entendu les Commissaires

aux comptes.

Le Conseil de Surveillance a, sur le rapport du Comité d’Audit, été

informé des travaux menés par l’Audit Interne du Groupe et des

résultats des autoévaluations des entités en matière de contrôle

interne. Le Comité d’Audit lui a également rendu compte de ses

autres diligences en matière de suivi du processus d’élaboration

de l’information financière, de la gestion des risques et de

l’indépendance des Commissaires aux comptes.

Il a veillé à la bonne information permanente du marché par,

notamment, l’examen du consensus de place et de communiqués.

Le Conseil a été informé de l’annulation d’options (plan 30) et

d’actions de performance (plans 3 et 4) pour la non-atteinte des

critères de performance.

Le Conseil de Surveillance a également accompli les diligences

prévues par la loi portant notamment sur les comptes de gestion

prévisionnelle.

Assemblée Générale 2010

Le Conseil de Surveillance a examiné l’ordre du jour et les projets

de résolution de l’Assemblée Générale des Actionnaires 2010. Il a

arrêté son rapport à l’assemblée. Il a approuvé le rapport de son

Président sur le fonctionnement du Conseil de Surveillance et le

Contrôle Interne. La quasi-totalité des membres du Conseil (11/12)

étaient présents lors de l’Assemblée Générale. Celle-ci a approuvé

l’ensemble des résolutions qui lui ont été présentées.

> 4. Comités du Conseil de Surveillance (composition, fonctionnement et activité)**

Le Conseil de Surveillance a défi ni dans son règlement intérieur les

fonctions, missions et moyens de ses deux Comités : le Comité

d’Audit et le Comité de Rémunérations, de Nominations et des

Ressources Humaines. Leurs membres sont désignés par le Conseil

de Surveillance sur proposition du Comité de Rémunérations, de

Nominations et des Ressources Humaines. Les Comités peuvent

demander, après en avoir référé au Président du Conseil de

Surveillance, des études à des consultants externes. Ils peuvent

inviter à leurs réunions, en tant que de besoin, toute personne de

leur choix.

Comité d’Audit

CompositionLe règlement du Conseil de Surveillance prévoit que le Comité

d’Audit est composé de trois membres au moins. Les deux tiers

de ses membres doivent être indépendants et au moins un de

ses membres doit avoir une parfaite compréhension des normes

comptables, une expérience pratique de l’établissement des

comptes et de l’application des normes comptables en vigueur.

Le Comité d’Audit est composé depuis le départ de M. James

Ross, de trois membres : MM. Gérard de La Martinière, Président,

Noël Forgeard et Jérôme Gallot. Ils sont indépendants et ont les

qualités requises en matière fi nancière ou comptable. En outre,

M. Noël Forgeard apporte une expertise particulière sur les questions

industrielles.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC116

Page 119: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

COMITÉS DU CONSEIL DE SURVEILLANCE (COMPOSITION, FONCTIONNEMENT ET ACTIVITÉ)

FonctionnementLe Comité se réunit à l’initiative de son Président ou à la demande du

Président du Conseil de Surveillance ou du Président du Directoire.

Le Comité a décidé, avec l’accord du Conseil de Surveillance, de

porter de quatre à cinq le nombre de ses réunions dans l’année.

Il peut convier à ses réunions toute personne qu’il souhaite entendre.

Les Commissaires aux comptes assistent aux réunions consacrées

à l’examen des comptes et en fonction de l’ordre du jour, à tout ou

partie des autres réunions.

Il peut se faire communiquer par le Directoire les documents qu’il

estime utile. Il peut demander des études à des consultants externes.

MissionsLe Comité d’Audit, qui constitue un des éléments de l’architecture

du Contrôle Interne du Groupe, a pour missions de préparer les

travaux du Conseil de Surveillance, de lui faire des recommandations

et d’émettre des avis dans les domaines fi nanciers, comptables et

du contrôle des risques. Ainsi :

• il prépare l’examen par le Conseil de Surveillance des comptes

annuels et semestriels, ainsi notamment :

– il s’assure de la pertinence et de la permanence des méthodes

comptables adoptées pour l’établissement des comptes

consolidés ou sociaux ainsi que du traitement adéquat des

opérations signifi catives au niveau du Groupe, et du respect

des règles relatives au périmètre de consolidation,

– il examine le périmètre de consolidation, les risques et

engagements y compris hors bilan, ainsi que la situation

fi nancière et la situation de trésorerie ;

• il examine le projet de Rapport Annuel valant Document

de Référence et prend connaissance, le cas échéant, des

observations de l’AMF sur ce dernier, ainsi que des rapports sur

les comptes semestriels ;

• il propose le renouvellement ou la nomination de nouveaux

Commissaires aux comptes ;

• il assure le suivi du contrôle légal des comptes annuels et

consolidés par les Commissaires aux comptes notamment en

examinant le plan d’audit externe et les résultats des vérifi cations

des Commissaires aux comptes ;

• il s’assure de leur indépendance, notamment à l’occasion de

l’examen des honoraires versés par le Groupe à leur cabinet ou

leur réseau, et par l’approbation préalable des missions n’entrant

pas dans le strict cadre du contrôle légal des comptes ;

• il assure le suivi de l’effi cacité des systèmes de contrôle interne et

de gestion des risques. À cet effet :

– il examine l’organisation et les moyens de l’Audit Interne, ainsi

que son programme de travail annuel. Il reçoit trimestriellement

la synthèse des rapports produits à l’issue des audits effectués,

– il examine la couverture des risques sur la base des dossiers

présentés par les responsables concernés ou des rapports de

l’Audit Interne,

– il examine le dispositif de contrôle interne de la Société ainsi que

du projet de rapport du Président du Conseil de Surveillance

sur le contrôle interne,

– il examine les règles de bonne conduite en matière notamment

de concurrence ou d’éthique et les dispositifs mis en place

pour assurer leur diffusion et leur application.

Le Comité d’Audit examine les propositions de distribution ainsi que

le montant des autorisations fi nancières soumises à l’approbation

de l’Assemblée Générale des Actionnaires.

Le Comité d’Audit examine toute question fi nancière, comptable,

ou relevant de la maîtrise des risques, qui lui est soumise par le

Directoire, le Conseil de Surveillance ou son Président.

Le Comité d’Audit présente au Conseil le résultat de ses missions

et des suites que le Comité propose de leur donner. Le Président

du Comité d’Audit informe sans délai le Président du Conseil de

Surveillance de toute diffi culté rencontrée.

Activité en 2010En 2010, le Comité d’Audit a tenu cinq réunions. La durée moyenne

des réunions a été de trois heures et le taux de participation des

membres du Comité, de 100 %.

Le Directeur fi nancier, des membres de la Direction Financière et le

Directeur de l’Audit Interne ont assisté à ces réunions. De même,

les Commissaires aux comptes ont été invités à participer à quatre

des cinq réunions. À l’issue des réunions consacrées aux comptes,

le Comité les a auditionnés hors la présence des représentants

de la Direction Financière et de l’Audit Interne conformément aux

dispositions du Code AFEP/MEDEF. Le Président du Directoire

n’assiste à aucune des réunions du Comité d’Audit.

Les sujets abordés par le Comité ont été les suivants :

1) Comptes et information fi nancière :

– examen des comptes annuels et semestriels et des rapports

du Directoire sur les comptes,

– revue des goodwills et des engagements de retraites ou

assimilés,

– examen des supports de la communication fi nancière sur les

comptes annuels et semestriels,

– revue du processus d’élaboration de l’information fi nancière,

– revue des recommandations de l’AMF sur le Document de

Référence 2010,

– examen de l’auditabilité des économies de frais de structure.

2) Audit interne, contrôle interne  et contrôle de la gestion des

risques :

– points sur l’organisation et le déploiement du Contrôle Interne,

– revues des principaux audits réalisés par l’Audit Interne,

– examen du plan de travail de l’Audit Interne 2011/1er trimestre

2012 établi à partir de la cartographie des risques,

– revue des risques juridiques (contrats, propriété industrielle,

Compliance),

– revue de la couverture des risques par les assurances,

– revue de la mise en place des business continuity plans,

– point sur l’adaptation du suivi de la performance aux

changements de l’organisation (One),

– point sur bridge,

– point sur la mise en place des services partagés,

– point sur le déploiement des Principes de responsabilité,

– revue du projet de rapport du Président sur le contrôle interne.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 117

Page 120: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 COMITÉS DU CONSEIL DE SURVEILLANCE (COMPOSITION, FONCTIONNEMENT ET ACTIVITÉ)

3) Commissaires aux comptes :

– examen des honoraires versés aux Commissaires aux

comptes et à leurs réseaux,

– examen du plan d’audit 2010/2011 de l’audit externe.

4) Gouvernement d’Entreprise :

– établissement du planning 2010-2013 des travaux du Comité

d’Audit portant plus particulièrement sur sa revue des risques,

– revue des autorisations fi nancières présentées à l’Assemblée

Générale 2010,

– proposition pour le dividende versé en 2010.

Le Comité d’Audit a rendu compte de ses travaux se rapportant

à l’exercice 2010 aux réunions du Conseil de Surveillance des

17 février, 29 juillet, 19 octobre 2010 et 15 décembre 2010.

Comité de Rémunérations, de Nominations et des Ressources Humaines

CompositionLe règlement du Conseil de Surveillance prévoit que le Comité de

Rémunérations, de Nominations et des Ressources Humaines est

composé de trois membres au moins. Il est présidé par le Président

du Conseil de Surveillance.

Le Comité est composé : de MM. Henri Lachmann en qualité de

Président, Claude Bébéar, Léo Apotheker, Willy R.  Kissling et Serge

Weinberg.

FonctionnementLe Comité se réunit à l’initiative de son Président. L’ordre du jour

est établi par son Président, en concertation avec le Président du

Directoire. Il tient au moins trois réunions par an.

Le Comité peut entendre toute personne qu’il juge utile à

l’accomplissement de ses travaux.

MissionsLe Comité formule des propositions au Conseil de Surveillance

sur la nomination des membres du Directoire, du Conseil de

Surveillance et des Comités. Il fait également des propositions sur la

rémunération des membres du Directoire et du Président du Conseil

de Surveillance, ainsi que sur l’attribution d’options ou d’actions

performance aux membres du Directoire et sur tout autre élément

de leur “package” de rémunération.

Le Comité formule des avis sur les propositions du Directoire portant

sur la rémunération des membres du Comité Exécutif, les principes

et modalités relatifs à la fi xation de la rémunération des dirigeants

du Groupe et la mise en place de plans d’options ou d’attributions

gratuites d’actions, ainsi que de plans d’actionnariat salarié.

Il examine les solutions susceptibles d’assurer la relève des membres

du Directoire et du Comité Exécutif.

Il examine les politiques des Ressources Humaines et notamment :

• la stratégie et des plans d’actions majeurs en matière de

Ressources Humaines, dont ceux relatifs à la politique des talents

et aux compétences clés (hauts potentiels, experts, métiers…) ;

• la politique d’association des salariés à la performance du

Groupe ;

• la politique globale de la rémunération des managers et les

“packages” de rémunération des membres du Comité Exécutif.

Il propose le montant des jetons de présence qui est fixé par

l’Assemblée Générale et leurs règles de répartition.

Le Comité propose au Conseil de Surveillance les dispositions

propres à assurer les actionnaires et le marché que le Conseil

de Surveillance accomplit ses missions avec l’indépendance et

l’objectivité nécessaires.

À cet effet, il fait des propositions au Conseil de Surveillance sur :

• les missions des Comités du Conseil de Surveillance ;

• la détermination et la revue des critères d’indépendance des

membres du Conseil de Surveillance ;

• l’évaluation de l’organisation et du fonctionnement du Conseil de

Surveillance ;

• l’application par la Société des pratiques nationales ou

internationales de Gouvernement d’Entreprise.

Le Comité de Rémunérations, de Nominations et des Ressources

Humaines présente au Conseil le résultat de ses diligences et les

suites qu’il propose de leur donner. Le procès-verbal de ses réunions

est remis aux membres du Conseil de Surveillance.

Activité en 2010En 2010, le Comité de Rémunérations, de Nominations et des

Ressources Humaines du Conseil de Surveillance s’est réuni à

sept reprises. Le taux de participation de ses membres a été de

100 %. Il a rendu compte de ses travaux aux réunions du Conseil

de Surveillance des 17 février, 22 avril, 30  juillet, 19 octobre et

15 décembre 2010.

Le Comité de Rémunérations, de Nominations et des Ressources

Humaines a établi des propositions pour le Conseil de Surveillance :

• sur la composition du Conseil de Surveillance et de ses

Comités et la qualifi cation de leur membre au regard des critères

d’indépendance ;

• sur la succession du Président du Conseil de Surveillance ;

• sur la rémunération des membres du Directoire (montant,

structure de la rémunération 2011 et objectifs 2010 et niveau

d’atteinte des objectifs 2009) ;

• sur la modifi cation du régime des retraites chapeaux des cadres

dirigeants ;

• sur la mise en place du plan annuel d’actions de performance

et l’attribution d’actions de performance aux membres du

Directoire dans le cadre de ce plan, en veillant à l’application des

recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre 2008 ;

• sur la réalisation en 2011 d’une nouvelle opération d’augmentation

de capital réservée aux salariés du Groupe ;

• sur l’extension de ses missions aux problématiques de

ressources humaines ;

• sur les recommandations de l’AMF relatives à la prévention des

manquements d’initiés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC118

Page 121: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

LE DIRECTOIRE - COMPOSITION

Le Comité a également fait rapport au Conseil de ses diligences

concernant notamment :

• l’examen du fonctionnement du Directoire et de l’évaluation de

ses membres  ; les réfl exions sur l’évolution de la politique de

rémunération (intéressement à long terme) des cadres dirigeants

du Groupe ;

• la revue de la performance des membres du Comité Exécutif ;

• la revue du plan de succession ;

• l’examen des rémunérations des membres du Comité Exécutif ;

• le développement de l’actionnariat salarié ;

• sur sa revue du projet de rapport du Président sur le Gouvernement

d’Entreprise.

> 5. Le Directoire - CompositionConformément aux statuts, le Directoire peut être composé de deux

membres au moins et sept membres au plus.

Le Directoire est nommé par le Conseil de Surveillance qui en

désigne le Président. Le mandat des membres du Directoire est de

trois ans renouvelable.

La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de membre du Directoire

est fi xée à 65 ans. Lorsqu’un membre du Directoire atteint cet âge, le

Conseil de Surveillance peut en une ou plusieurs fois le proroger dans

ses fonctions pour une durée totale n’excédant pas trois années.

Le Directoire est composé de deux membres : MM. Jean-Pascal

Tricoire, Président, et Emmanuel Babeau. Il a été nommé par le

Conseil de Surveillance pour une durée de trois ans expirant le

2 mai 2012.

Président du Directoire

M. Jean-Pascal Tricoire

Âge : 47 ans

Adresse professionnelle :

Schneider Electric

35, rue Joseph Monier – 92500 Rueil-Malmaison

39 001 (1) actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2006 / Fin de mandat : 2012

Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères

• En cours actuellement :

Président du Directoire de Schneider Electric SA ; Président-

Directeur Général de Schneider Electric Industries  SAS  ;

Administrateur de Schneider Electric USA, Inc. (États-Unis).

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Administrateur de Clipsal Asia Holding Limited, Digital Electronics

Corporation, Schneider Electric (Australia) Pty. Limited,

Schneider Electric New Zealand Holding Limited, PT Schneider

Indonesia, Schneider Electric Japan Ltd, Schneider Electric Japan

Holding Ltd, Schneider Electric Venezuela SA, Schneider Toshiba

Inverter SAS, PDL Holding Limited.

Expérience et expertise

Diplômé d’ESEO d’Angers et titulaire d’un MBA de l’EM Lyon et

après des débuts professionnels chez Alcatel, Schlumberger et

Saint-Gobain, Jean-Pascal Tricoire rejoint le Groupe Schneider

Electric (Merlin Gerin) en 1986. Il effectue un parcours opérationnel

au sein de Schneider Electric, à l’étranger, de 1988 à 1999 : en

Italie (cinq ans), en Chine (cinq ans) et en Afrique du Sud (un an).

Il occupera ensuite des fonctions corporate de 1999 à 2001  :

Directeur des Grands Comptes globaux et stratégiques et du projet

d’entreprise “Schneider 2000+”. De janvier 2002 à fi n 2003, il a été

Directeur Général de la Division Internationale. En octobre 2003, il

est nommé Directeur Général Délégué, avant de devenir Président

du Directoire de Schneider Electric SA le 3 mai 2006.

Membre du Directoire

M. Emmanuel Babeau

Âge : 44 ans

Adresse professionnelle :

Schneider Electric

35, rue Joseph Monier – 92500 Rueil-Malmaison

713 (1) actions Schneider Electric SA

Première nomination : 2009 / Fin de mandat : 2012

Liste des mandats et autres fonctions dans des sociétés françaises ou étrangères

• En cours actuellement :

Président du Conseil de Gérance de Schneider Electric Services

International ; Administrateur de Schneider Electric Industries SAS,

de Schneider Electric France et de Schneider Electric USA.

• Au cours des cinq dernières années et qui ne sont plus exercés :

Directeur Général Adjoint en charge des fi nances du groupe

Pernod Ricard.

Expérience et expertise

Diplômé de l’ESCP, Emmanuel Babeau a débuté sa carrière chez

Arthur Andersen fi n 1990. En 1993, il rejoint le groupe Pernod Ricard

comme Auditeur interne. En 1996, il en est nommé Responsable de

l’Audit Interne, de la Trésorerie et de la Consolidation. Puis il occupera

plusieurs postes de responsabilité notamment à l’international avant

d’en devenir Directeur du Développement en 2001 et d’être nommé

en juin 2003 Directeur Financier puis en 2006 Directeur Général

Adjoint en charge des fi nances. Il a rejoint Schneider Electric dans

le courant du premier semestre 2009.

(1) En direct ou par le biais de FCPE.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 119

Page 122: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU DIRECTOIRE

> 6. Organisation et fonctionnement du Directoire

Le Directoire est investi à l’égard des tiers des pouvoirs les plus

étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société,

sous réserve de ceux expressément attribués par la loi au Conseil

de Surveillance et aux Assemblées des Actionnaires et dans la limite

de l’objet social et de ceux qui requièrent l’autorisation préalable du

Conseil de Surveillance.

Le Directoire en vertu de la loi et sous réserve, dans les cas prévus

par les statuts, de l’autorisation du Conseil de Surveillance :

• arrête les comptes annuels ou semestriels et les rapports de

gestion ;

• convoque les Assemblées Générales ;

• décide des augmentations ou des réductions de capital, sur

délégation de l’Assemblée Générale Extraordinaire ;

• procède aux attributions d’options de souscription ou d’achat

d’actions ou d’actions gratuites ou de performance, sur

autorisation de l’Assemblée Générale ;

• décide des émissions d’obligations.

Le Directoire a adopté un règlement intérieur qui constitue un

document interne destiné à organiser son fonctionnement et ses

rapports avec le Conseil de Surveillance. Il est inopposable aux tiers.

Le Directoire s’est réuni 12 fois au cours de l’année 2010.

> 7. Déclarations sur la situation des membres des organes d’Administration, de Direction ou de Surveillance

Les membres du Conseil de Surveillance et les membres du

Directoire détiennent 0,03 % du capital et 0,03 % des droits de

vote de la Société.

M. Emmanuel Babeau est lié par un contrat de travail avec la société

Schneider Electric Industries SAS et est Président du Conseil de

Gérance de Schneider Electric Services International, fonctions pour

lesquelles il est rémunéré.

M. Claude Briquet est lié à Schneider Electric Industries SAS par un

contrat de travail.

Contrats de services

Il n’existe pas de contrat de services liant les membres du Conseil de Surveillance ou du Directoire de la Société ou l’une de ses fi liales et

prévoyant l’octroi d’avantages aux termes d’un tel contrat.

Absence de condamnation ou d’incrimination de mandataires sociaux

À la connaissance de la Société, aucun des membres du Conseil

de Surveillance ou du Directoire, au cours de ces cinq dernières

années :

• n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude, ni d’une

incrimination et/ou sanction publique offi cielle prononcée par des

autorités réglementaires ;

• n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre

d’un organe d’Administration, de Direction ou de Surveillance

d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des

affaires d’un émetteur ;

• n’a été associé, en qualité de mandataire social ou de dirigeant, à

une faillite, une mise sous séquestre ou une liquidation.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC120

Page 123: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

INTÉRÊTS ET RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS

Liens familiaux

À la connaissance de la Société, il n’existe aucun lien familial entre les membres du Conseil de Surveillance ou du Directoire de la Société.

Conflits d’intérêts

À la connaissance de la Société, aucun arrangement ou accord n’a

été conclu avec les principaux actionnaires, clients, fournisseurs ou

autres en vertu duquel un membre du Conseil de Surveillance ou du

Directoire aurait été sélectionné en tant que membre d’un organe

d’Administration, de Direction ou de Surveillance ou en tant que

membre de la Direction Générale de la Société.

À la connaissance de la Société, aucun confl it d’intérêts n’est identifi é

entre les devoirs de chacun des membres du Conseil de Surveillance

ou du Directoire, à l’égard de la Société en leur qualité de membre

de ces organes et leurs intérêts privés et/ou autres devoirs.

À la connaissance de la Société, il n’existe aucune restriction

acceptée par les membres du Conseil de Surveillance ou

du Directoire concernant la cession de leur participation dans le

capital de la Société hormis en ce qui concerne les membres du

Directoire, celles résultant de leur qualité de bénéfi ciaire de plans

d’options et d’actions gratuites (cf. page 252 et suivantes) et les

membres du Conseil de Surveillance de détenir un minimum de

250 actions.

> 8. Intérêts et rémunérations des dirigeants

Politique de rémunération des mandataires sociaux et du Comité Exécutif**

Les principes généraux de la politique de rémunération de la

Direction Générale, ainsi que l’analyse des situations individuelles

de ses membres, sont revus par le Comité de Rémunérations, de

Nominations et des Ressources Humaines et présentés au Conseil

de Surveillance.

Les objectifs de cette politique de rémunération sont :

• de motiver et retenir les talents ;

• de reconnaître la performance individuelle et collective ;

• d’adapter les niveaux de rémunération aux résultats de

l’entreprise.

La part variable, exprimée en pourcentage de la part fi xe, est liée à

l’atteinte d’objectifs défi nis en début d’exercice. Elle peut varier dans

des proportions importantes selon le niveau de réalisation. Cette

variation peut aller de 0 % à 160 % de la part fi xe pour des membres

du Comité Exécutif et 200 % pour le Président du Directoire. La part

variable a ainsi un caractère aléatoire marqué.

La part variable des membres du Comité Exécutif est liée, pour :

• 45  % à la performance globale du Groupe (taux de marge

opérationnelle, croissance organique, ratio de génération de

cash, taux de satisfaction des clients) ;

• 55  % à celle de l’entité sous leur responsabilité (objectifs

économiques) ainsi qu’à la réalisation d’objectifs individuels

mesurables qui leur sont assignés.

La rémunération des membres du Directoire est déterminée

par le Conseil de Surveillance, sur proposition du Comité de

Rémunérations, de Nominations et des Ressources Humaines.

La part variable des membres du Directoire est liée pour :

• 60  % à la performance globale du Groupe (taux de marge

opérationnelle, croissance organique, ratio de génération de

cash et taux de satisfaction clients) ;

• 40 % à la réalisation d’objectifs individuels arrêtés par le conseil.

Les dirigeants bénéfi cient d’une attribution annuelle d’options – ou,

pour les citoyens ou résidents américains, de stocks appreciation

rights (SARs) répliquant les options – et d’actions de performance

(plan d’intéressement long terme). En 2010, dans le cadre du plan

d’intéressement long terme, le Groupe a décidé de ne pas réaliser

d’attribution d’options, mais uniquement d’attribuer des actions de

performance. Toutefois, des stock appreciation rights (SARs) ont été

accordés pour les citoyens ou résidents américains.

Dans le cadre des plans d’intéressement long terme, le bénéfi ce de

50 % des options et actions attribuées - 100 % pour les membres

du Directoire depuis janvier 2009 – est soumis à des conditions

de performance dont le niveau d’atteinte est contrôlé par les

Commissaires aux comptes.

Les options ont une durée de 10 ans, leur prix d’exercice est la

moyenne des vingt cours de Bourse précédant l’attribution. Il n’est

pas consenti de décote. Les actions de performance sont assorties

de conditions d’acquisition et/ou de conservation d’une durée totale

de 4 à 5 ans (cf. page 256 Historique des plans d’actions).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 121

Page 124: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 INTÉRÊTS ET RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS

Régimes de retraite**

Les membres français de la Direction Générale bénéficient du

Régime de Retraite Supplémentaire des Dirigeants du Groupe

(article 39 à prestations défi nies) et, à l’exception de Jean-Pascal

Tricoire, du régime de retraite supplémentaire des dirigeants (à

cotisations défi nies). La rente issue du régime article 83 à cotisations

défi nies vient en déduction de la rente issue du régime article 39 à

prestations défi nies.

Le régime article 39 à prestations défi nies prévoit une pension d’un

montant maximum égal à 60 %, soit 50 % plus 1 % par année à

compter de la sixième année d’ancienneté au statut de dirigeant,

de la différence entre la rémunération moyenne de référence (soit la

moyenne du salaire de base et de la part variable des trois années

civiles précédant le départ) et la totalité des retraites délivrées au titre

des régimes externes (CNAV, ARRCO, AGIRC et autres retraites le

cas échéant). La rente ainsi défi nie, augmentée de la rente issue,

le cas échéant, du régime article 83 à cotisations définies, ne

peut excéder 25 % de la rémunération moyenne de référence. Le

régime à prestations défi nies est assorti, sous conditions, d’un droit

à réversion de 60 % pour le conjoint survivant. Au titre d’un volet

prévoyance, une rente de conjoint est versée si le dirigeant décède

avant l’âge de la retraite. En cas d’invalidité survenant en cours

d’activité, le dirigeant a droit à un complément de retraite à partir de

son soixantième anniversaire.

Les membres non français bénéfi cient d’un régime de retraite par

capitalisation conforme aux pratiques de marché de leurs pays

d’origine respectifs.

Rémunération des membres du Conseil de Surveillance

Président du Conseil de SurveillanceSur proposition du Comité de Rémunérations, de Nominations et

des Ressources Humaines, le Conseil de Surveillance du 22 avril

2010 a fi xé la rémunération du Président du Conseil de Surveillance

à 500 000 euros par an, à laquelle s’ajoute le bénéfi ce des jetons

de présence versés aux membres du conseil.

Le Président du Conseil de Surveillance ne bénéfi cie d’aucune

attribution d’options ou d’actions de performance, ni d’aucune

indemnité de départ d’aucune sorte.

M. Henri Lachmann a perçu de la Société, au cours de l’année 2010

• au titre de ses fonctions de Président du Conseil de Surveillance :

500 000 euros ;

• au titre des jetons de présence : 65 000 euros ;

• au titre de sa retraite supplémentaire : 553 296 euros.

Au titre des avantages, il dispose d’une voiture de fonction et peut

utiliser les voitures de la Direction Générale du Groupe avec les

services d’un chauffeur. Cet avantage en nature peut être chiffré

pour l’ensemble de l’exercice à 5 090 euros.

Membres du Conseil de SurveillanceL’Assemblée Générale a fi xé à 800 000 euros le montant global des

jetons de présence. Le Conseil de Surveillance a adopté les règles

de répartition suivantes :

• les membres du conseil ainsi que les censeurs perçoivent

une part fi xe de 15 000 euros, cette part est doublée pour les

membres résidant à l’étranger ;

• les membres du conseil perçoivent un jeton de 5 000 euros pour

chaque réunion du conseil à laquelle ils participent ;

• les membres du conseil appartenant aux Comités du Conseil

ont droit à un jeton fi xe de 15 000 euros qui est doublé pour le

Président du Comité d’Audit.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC122

Page 125: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

INTÉRÊTS ET RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS

Sur ces bases, les montants des jetons de présence versés au titre des exercices 2009 et 2010 ont été les suivants :

Mandataires sociaux non dirigeantsMontants versés au titre de

l’exercice 2010 (1)

Montants versés au titre de l’exercice 2009 (1)

Monsieur LACHMANN

Jetons de présence 60 000 euros 65 000 euros

Autres rémunérations 500 000 euros 500 000 euros

Monsieur APOTHEKER

Jetons de présence 57 500 euros 55 000 euros

Autres rémunérations

Monsieur BÉBÉAR (2)

Jetons de présence 15 000 euros 15 000 euros

Autres rémunérations

Monsieur BRIQUET (3)

Jetons de présence - -

Autres rémunérations

Monsieur FORGEARD

Jetons de présence 60 000 euros 60 450 euros

Autres rémunérations

Monsieur GALLOT

Jetons de présence 60 000 euros 65 000 euros

Autres rémunérations

Monsieur KISSLING

Jetons de présence 75 000 euros 80 000 euros

Autres rémunérations

Madame KOPP

Jetons de présence 45 000 euros 50 000 euros

Autres rémunérations

Monsieur de LA MARTINIÈRE

Jetons de présence 75 000 euros 80 000 euros

Autres rémunérations

Monsieur MAHINDRA

Jetons de présence 11 100 euros -

Autres rémunérations

Monsieur ROSS

Jetons de présence 61 000 euros 70 000 euros

Autres rémunérations

Madame SÉNÉQUIER (2)

Jetons de présence 8 150 euros -

Autres rémunérations

Monsieur THOMAN

Jetons de présence 55 000 euros 60 000 euros

Autres rémunérations

Monsieur WEINBERG

Jetons de présence 55 000 euros 65 000 euros

Autres rémunérations

(1) Les jetons de présence de l’exercice sont versés au début de l’exercice n+1.

(2) Censeur.

(3) Claude Briquet, qui est lié par un contrat de travail avec Schneider Electric Industries SAS, a renoncé à ses jetons de présence.

Schneider Electric reversera à la Fondation Schneider Electric le montant de ces jetons de présence.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 123

Page 126: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 INTÉRÊTS ET RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS

Rémunération, stock options et actions de performance des membres du Directoire

Sur proposition du Comité de Rémunérations de Nominations et des

Ressources Humaines, le Conseil de Surveillance des 17 décembre

2009, 17 février 2010, et 16 février 2011 a fi xé la rémunération des

membres du Directoire.

Président du Directoire – Jean-Pascal TricoireLe Conseil de Surveillance du 17 décembre 2009 a :

• fi xé la part fi xe de la rémunération annuelle 2010 de Monsieur

Jean-Pascal Tricoire à 850 000 euros et la part variable cible de

100 % avec un maximum de 200 %. La part variable est liée à

l’atteinte pour 60 % d’objectifs de résultats du Groupe et pour

40 % d’objectifs individuels.

• autorisé, dans le cadre du plan d’intéressement long-terme pour

2010, l’attribution de 50 000 options du plan 33 et 12 500 actions

de performance du plan 8. Conformément aux recommandations

AFEP/MEDEF, ces options et actions sont intégralement

conditionnées à l’atteinte de critères de performance du Groupe.

Elles sont en outre soumises à des conditions de conservation

(cf. page 253).

Le Conseil de Surveillance du 17 février 2010 a déterminé les

objectifs suivants :

• Groupe : croissance organique du chiffre d’affaires, résultat

d’exploitation, ratio de génération de cash et taux de satisfaction

clients ;

• Individuels : mettre en œuvre la stratégie, poursuivre la mise

en œuvre de One, créer l’activité Energy et intégrer Areva

Distribution, recruter et détecter les talents et transparence vis-à-

vis du Conseil de Surveillance.

Sur la base de ces éléments, le Conseil de Surveillance du 16 février

2011 a fi xé la part variable à 172,8 % de la rémunération de base,

soit 1 468 800 euros au titre de l’année 2010.

Membre du Directoire – Emmanuel BabeauM. Emmanuel Babeau qui a été nommé membre du Directoire le

3 mai 2009 a rejoint le Groupe en tant que Directeur fi nancier dans

le cadre d’un contrat de travail de dirigeant avec Schneider Electric

Industries SAS.

Le Conseil de Surveillance du 17 décembre 2009 a :

• fi xé la part fi xe de la rémunération annuelle 2010 de Monsieur

Emmanuel Babeau à 500 000 euros et la part variable cible de

80 % avec un maximum de 160 %. La part variable est liée à

l’atteinte pour 60 % d’objectifs de résultats du Groupe et pour

40 % d’objectifs individuels.

• autorisé, dans le cadre du plan d’intéressement long terme,

l’attribution de 15 000 options du plan 33 et 3 750 actions de

performance du plan 8. Conformément aux recommandations

AFEP/MEDEF, ces options et actions sont intégralement

conditionnées à l’atteinte de critères de performance du Groupe.

Elles sont en outre soumises à des conditions de conservation

(cf. page 253).

La part variable est liée à l’atteinte pour 60 % d’objectifs de résultats

du Groupe (croissance organique du chiffre d’affaires, résultat

d’exploitation, ratio de génération de cash et satisfaction clients) et

pour 40 % d’objectifs individuels.

Le Conseil de Surveillance du 16 février 2011 a fi xé la part variable

à 141,93 % de la rémunération de base, soit 709 650 euros au titre

de l’année 2010.

Synthèses sur la rémunération des membres du Directoire

Synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social

Jean-Pascal TRICOIRE Exercice 2010 Exercice 2009

Rémunération due au titre de l’exercice 2 323 946 1 917 312

Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice 958 000 491 400

Valorisation des actions de performance attribuées au titre de l’exercice 867 500 504 000

TOTAL 4 149 446 2 912 712

Emmanuel BABEAU Exercice 2010 Exercice 2009

Rémunération due au titre de l’exercice 1 215 167 657 264

Valorisation des options attribuées au titre de l’exercice 287 400 81 300

Valorisation des actions de performance attribuées au titre de l’exercice 260 250 56 400

TOTAL 1 762 667 794 964

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC124

Page 127: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

INTÉRÊTS ET RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS

Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social

Jean-Pascal TRICOIRE Exercice 2010 Exercice 2009

Président du Directoire Montant dû Montant versé Montant dû Montant versé

Rémunération fi xe 850 000 850 000 765 000 765 000

Rémunération variable 1 468 800 1 147 500 1 147 500 1 063 350

Rémunération exceptionnelle - - - -

Jetons de présence - - - -

Avantages en nature (voiture) 5 146 5 146 4 812 4 812

TOTAL 2 323 946 2 002 646 1 917 312 1 833 162

Emmanuel BABEAU Exercice 2010 Exercice 2009 (mai-décembre)

Membre du Directoire Montant dû Montant versé Montant dû Montant versé

Rémunération fi xe 500 000 500 000 238 506 238 506

Rémunération variable 709 650 316 000 316 000 -

Rémunération exceptionnelle - - 100 000 100 000

Jetons de présence - - - -

Avantages en nature (voiture) 5 517 5 517 2 758 2 758

TOTAL 1 215 167 821 517 657 264 341 264

Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du GroupeAucune option de souscription ou d’achats d’actions n’a été attribuée au cours de l’exercice 2010.

Toutefois, pour la bonne compréhension des informations reportées dans le tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions

attribuées à chaque dirigeant mandataire social (cf. page 124), les deux attributions réalisées durant l’exercice 2009 sont rappelées ci-après.

N° du plan (1) Date du plan

Valorisation unitaire

IFRS 2

Nombre d’options

attribuées Prix d’exercice Période d’exerciceNature

des options (2)

Jean-Pascal TRICOIRE 31 05/01/2009 10,92 45 000 52,12 05/01/2013-04/01/2019 A/S

33 21/12/2009 19,16 50 000 75,84 21/12/2013-20/12/2019 A/S

Emmanuel BABEAU 32 (3) 21/08/2009 16,26 5 000 62,61 21/08/2013-20/08/2019 A/S

33 21/12/2009 19,16 15 000 75,84 21/12/2013-20/12/2019 A/S

(1) Plan 31 au titre de 2009, plan exceptionnel 32, plan 33 au titre de 2010.

(2) Leur nature options d’achat (A) ou options de souscription (S) sera déterminée avant le début de la période d’exercice.

(3) Plan exceptionnel 32 sans condition de performance.

Plan 31 Plan 33

Conditions de performance 50 % des options/100 % pour le Directoire -

marge opérationnelle 2011 et BNPA exercices

2009 à 2011 par rapport à un panel

100 % des options - marge opérationnelle

exercices 2010 & 2011 et part de CA réalisée

dans les nouvelles économies

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 125

Page 128: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 INTÉRÊTS ET RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS

Actions de performance attribuées à chaque mandataire social

N° du plan (1) Date du plan

Nombre d’actions

attribuéesValorisation

unitaire IFRS 2Date

d’acquisitionDate de

disponibilité

Jean-Pascal TRICOIRE 5 05/01/2009 11 250 44,80 05/01/2012 05/01/2014

8 21/12/2009 12 500 69,40 21/12/2011 21/12/2013

10 17/12/2010 25 000 102,60 17/03/2013 17/03/2015

Emmanuel BABEAU 7 (2) 21/08/2009 1 250 45,12 21/08/2012 21/08/2014

8 21/12/2009 3 750 69,40 21/12/2011 21/12/2013

10 17/12/2010 10 000 102,60 17/03/2013 17/03/2015

(1) Plan 5 au titre de 2009, plan exceptionnel 7, plan 8 au titre de 2010, plan 10 au titre de 2011.

(2) Plan exceptionnel 7 sans condition de performance.

Plan 5 Plan 8 Plan 10

Conditions de performance 100 % des actions - marge

opérationnelle 2011 et part de

CA réalisé dans les nouvelles

économies

100 % des options - marge

opérationnelle 2010 & 2011 et

part de CA réalisée dans les

nouvelles économies

100 % des options - marge

opérationnelle 2011 & 2012 et

différentiel de croissance positif

du CA 2011& 2012 par rapport à

l’évolution du PIB mondial sur la

même période

Président du Directoire – Jean-Pascal TricoireM. Jean-Pascal Tricoire a, conformément aux recommandations

AFEP/MEDEF, démissionné de son contrat de travail à l’occasion du

renouvellement de son mandat de Président du Directoire intervenu

le 3 mai 2009. Le Conseil de Surveillance a défi ni les avantages qui

lui sont accordés dans le cadre de son mandat social. Aux termes

de ce nouveau statut qui a été approuvé par l’Assemblée Générale

du 23 avril 2009, M. Jean-Pascal Tricoire :

1°) conserve le bénéfi ce :

– du régime collectif de prévoyance applicable aux salariés de

Schneider Electric SA et de Schneider Electric Industries SAS,

couvrant les risques maladie, incapacité, invalidité et décès ;

– de la couverture complémentaire sur les risques maladie,

incapacité, invalidité et décès, des dirigeants français du

Groupe ;

– du Régime de Retraite Supplémentaire des Dirigeants du

Groupe tel que décrit dans le rapport du Président du Conseil

de Surveillance établi en application de l’article L. 225-68 (cf.

page 122).

Pour la bonne compréhension des informations reportées dans le

tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions

attribuées à chaque dirigeant mandataire social (cf. page 124), les

attributions réalisées en 2010 (pour 2011), et les attributions réalisées

en 2009 (pour 2009 et 2010) sont reportées ci-après.

Avantages accordés aux membres du Directoire

Dirigeants mandataires sociaux

Contrat de travailRégime de retraite

supplémentaire

Indemnités ou avantages susceptibles d’être dus à raison de la cessation

ou du changement de fonctions

Indemnités relatives à une clause

de non-concurrence

OUI NON OUI NON OUI NON OUI NON

Jean-Pascal TRICOIRE

cf. ci-après

“Président

du Directoire”

cf. supra

“Régimes de

retraite”

cf. ci-après

“Président du

Directoire”

cf. ci-après

“Président

du Directoire”

Président du Directoire

3 mai 2009

2 mai 2012

Emmanuel BABEAU

cf. ci-après

“Membre

du Directoire”

cf. supra

“Régimes

de retraite” (1)

cf. ci-après

“Membre

du Directoire”

cf. ci-après

“Membre

du Directoire”

Membre du Directoire

3 mai 2009

2 mai 2012

(1) La cotisation versée en 2010 au régime de retraite à cotisation défi nie est de 22 157 euros.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC126

Page 129: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

INTÉRÊTS ET RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS

2°) bénéfi cie d’une indemnité de départ dans le cadre de son

mandat social, plafonnée à deux ans de rémunération cible

(fi xe et variable cible, ci-après le montant maximum) compte

tenu des indemnités de non-concurrence visées ci-dessous et

soumises à conditions de performance ;

Le droit à indemnité est ouvert dans les cas suivants :

(i) révocation, non-renouvellement, ou démission de son mandat

de membre ou de Président du Directoire intervenu dans les

12 mois d’un changement capitalistique signifi catif notamment

susceptible de donner lieu à une modifi cation de la composition

du Conseil de Surveillance ;

(ii) révocation, non-renouvellement, ou démission de son mandat

de membre ou de Président du Directoire en cas d’infl exion de

la stratégie portée et affi chée jusqu’alors par l’intéressé, que

celle-ci soit ou non consécutive à un changement capitalistique

visé ci-dessus ;

(iii) révocation, non-renouvellement, ou démission sollicitée de

son mandat de membre ou de Président du Directoire alors

que la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs

Groupe, qui déterminent la part variable de sa rémunération,

des quatre derniers exercices clos au jour de son départ (ou,

si ce nombre est inférieur à quatre, le nombre d’exercices clos

depuis sa prise de fonction comme membre et Président du

Directoire) serait au moins égale à 50 %.

Le droit à indemnité est subordonné et son montant modulé

en fonction de la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des

objectifs Groupe, qui déterminent la partie de la part variable de

la rémunération cible de l’intéressé, des trois derniers exercices

clos au jour où le conseil statue.

Si la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs

Groupe des trois derniers exercices est :

– < à 50 % de la cible : aucune indemnité ne sera versée,

– = à 50 % de la cible : il percevra 75 % du montant maximum,

– = à 100 % de la cible : il percevra 100 % du montant maximum,

– comprise entre 50  % et 100  %  : il percevra entre 75  % et

100 % du montant maximum calculé de manière linéaire en

fonction du taux d’atteinte.

À ce jour, le taux d’atteinte des résultats du Groupe des trois derniers

exercices est de 118 % en moyenne. Ces objectifs étaient fondés

sur la performance globale du Groupe (croissance organique, EBIT,

ROCE, génération de cash et de satisfaction du client) ;

3°) soit tenu par un engagement de non-concurrence liant

l’intéressé et l’entreprise sauf dispense d’un commun accord,

en cas de cessation de son mandat d’une durée d’un an et

rémunéré (60 % de la rémunération cible : fi xe + variable) ;

4°) conserve par anticipation, sous condition de performance, le

bénéfi ce de l’ensemble de ses options d’actions et actions

gratuites ou de performance attribuées ou qui lui seront

attribuées, en cas de départ. La condition de performance est

que la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs

Groupe, qui déterminent une partie de la part variable de la

rémunération de M.  Jean-Pascal Tricoire, des trois  derniers

exercices clos au moment de son départ, soit au moins égale à

50 % de la cible.

M. Jean-Pascal Tricoire dont les frais de représentation et de

déplacements sont pris en charge par la Société, bénéfi cie d’une

voiture de fonction et peut utiliser les voitures de la Direction Générale

du Groupe avec les services d’un chauffeur. Cet avantage en nature

est valorisé à 5 146 euros.

Emmanuel BabeauAu titre de son contrat de travail avec Schneider Electric

Industries  SAS, M.  Emmanuel Babeau bénéficie du régime

applicable aux dirigeants français du Groupe en matière de retraite

supplémentaire (cf. infra) et du droit à indemnités en cas de rupture

du contrat de travail à l’initiative de l’employeur. Ces indemnités,

incluant les indemnités conventionnelles de la Convention Collective

Nationale des Ingénieurs et Cadres de la Métallurgie, sont plafonnées

à deux années de rémunération annuelle cible (salaire fi xe de base

et part variable cible).

En cas de départ de l’entreprise, et quelle qu’en soit la cause,

l’entreprise pourra faire jouer la clause de non-concurrence

prévue par le contrat de travail et les dispositions de la Convention

Collective Nationale des Ingénieurs et Cadres de la Métallurgie

prévoyant le paiement mensuel d’une indemnité de 50 ou 60 % de

la rémunération moyenne mensuelle des douze derniers mois de

présence (salaire de base et bonus versé). Cette indemnité est due

pendant une année, reconductible une fois.

M. Emmanuel Babeau, dont les frais de représentation et de

déplacements sont pris en charge par la Société, bénéfi cie d’une

voiture de fonction et peut utiliser les voitures de la Direction Générale

du Groupe avec les services d’un chauffeur. Cet avantage en nature

est valorisé, pour la période concernée, à 5 517 euros.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 127

Page 130: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 INTÉRÊTS ET RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS

Rémunérations des membres de la Direction Générale du Groupe hors membres du Directoire

Périmètre de la Direction GénéraleLa Direction Générale est composée du Directoire assisté du

Comité Exécutif. Le Comité Exécutif (14 membres) est présidé

par le Président du Directoire. Il comprend, outre les membres du

Directoire :

• les Directeurs Généraux des Fonctions : Systèmes d’Information

– Marketing – Stratégie & Innovation – Ressources Humaines

Globales – Opérations industrielles ;

• les Directeurs Généraux des Activités : Power Global & EMEAS*

– Power Amérique du Nord & Buildings – Power Asie- Pacifi que –

Industry – Energy – IT – Custom Sensors & Technologies.

Rémunérations versées en 2010Le montant des rémunérations brutes, y compris les avantages en

natures versées en 2010 par les sociétés du Groupe aux membres

de l’équipe de Direction Générale du Groupe, hors membres du

Directoire s’est élevé à 9 001 230 euros dont 3 888 210 euros de

part variable au titre de l’exercice 2009.

• la croissance organique avec un taux de bonus égal à zéro pour

un chiffre d’affaires 2009 inférieur ou égal au chiffre d’affaires

2008 de - 15 % ;

• le niveau de la marge opérationnelle, avec un taux de bonus égal

à zéro pour un ratio inférieur ou égal au ratio 2008 de - 5 points ;

• le niveau de génération de cash, avec un taux de bonus égal à

zéro pour un ratio inférieur ou égal au ratio 2008 de - 2 points ;

• le taux de clients satisfaits, avec un taux de bonus égal à zéro

pour une augmentation du taux inférieur ou égal de + 1 point par

rapport à celui de 2008 ;

• le taux de clients insatisfaits, avec un taux de bonus égal à zéro

pour une réduction de taux inférieure ou égale de - 0,5 point par

rapport à celui de 2008.

Stock options et actions de performanceIl a été attribué le 21 décembre 2009 (au titre de l’exercice 2010)

aux membres de l’équipe de Direction Générale du Groupe, hors

membres du Directoire :

• Stock options  : 57  000  options du plan  33 (prix d’exercice

75,84 euros, échéance 2019)

• SARs (citoyens ou résidents américains)  : 86  500  SARs du

plan 33 ;

• Actions de performance (résidents français)  : 9 875 actions du

plan 8 ;

• Actions de performance (non-résidents)  : 26  000  actions du

plan 9.

L’ensemble de ces attributions est partiellement (50 %) soumis à

conditions de performance.

Il a été attribué le 17 décembre 2010 (au titre de l’exercice 2011)

aux membres de l’équipe de Direction Générale du Groupe, hors

membres du Directoire :

• Actions de performance (résidents français) : 14 500 actions du

plan 10 ;

• Actions de performance (non-résidents)  : 44  000  actions du

plan 11 ;

• SARs (citoyens ou résidents américains) : 95 000 SARs.

L’ensemble de ces attributions est partiellement soumis (50 %) à

conditions de performance.

Les membres de la Direction Générale, hors membres du Directoire,

disposaient ainsi au 31 décembre 2010 de :

• 352 003 options dont 124 400 sont conditionnées à l’atteinte

d’objectifs de performance du Groupe ;

• 381 050 SARs dont 277 500 conditionnés ;

• 112 208 actions gratuites dont 107 217 conditionnées.

Au cours de l’année 2010, les membres de Direction Générale, hors

membres du Directoire, ont exercé 215 161 options des plans 21,

23, 24, 26, 27 et 28 pour un prix moyen pondéré de 58,69 euros.

* EMEAS = Europe, Moyen-Orient, Afrique et Amérique du Sud.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC128

Page 131: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES

Opérations réalisées par les dirigeants et mandataires sociaux sur le titre de Schneider Electric SA au cours de l’exercice 2010

Récapitulatif des déclarations établies en application de l’article 621-18-2 du Code monétaire et financier

Date Nom Nature de l’opération Nombre Prix unitaire

08/07/2010 Jean-Pascal Tricoire Souscription via le FCPE 3 826 67,44 €

08/07/2010 Jean-Pascal Tricoire Souscription via le FCPE 445 67,44 €

05/11/2010 Jean-Pascal Tricoire Exercice de stock options 20 000 49,30 €

05/11/2010 Jean-Pascal Tricoire Cession 19 882 104,85 €

05/11/2010 Jean-Pascal Tricoire Exercice de stock options 20 000 55,55 €

22/11/2010 Jean-Pascal Tricoire Cession 19 882 111,90 €

22/11/2010 Jean-Pascal Tricoire Exercice de stock options 20 000 55,55 €

20/12/2010 Jean-Pascal Tricoire Achat de “put” à 2 ans 20 000 17,00 €

20/12/2010 Jean-Pascal Tricoire Vente de “call” à 2 ans 20 000 17,00 €

21/12/2010 Jean-Pascal Tricoire Exercice de stock options 1 998 55,55 €

08/07/2010 Henri Lachmann Souscription via le FCPE 1 492 67,00 €

22/10/2010 Henri Lachmann Exercice de stock options 50 000 55,55 €

19/11/2010 Henri Lachmann Exercice de stock options 10 000 55,55 €

03/12/2010 Henri Lachmann Exercice de stock options 20 000 55,55 €

08/07/2010 Emmanuel Babeau Souscription via le FCPE 444 67,44 €

17/12/2010 Emmanuel Babeau Achat/vente 215 117,40 €

08/07/2010 Claude Briquet Souscription via le FCPE 70 67,44 €

08/07/2010 Claude Briquet Souscription via le FCPE 334 67,44 €

20/10/2010 Willy Kissling Acquisition 500 100,93 €

24/12/2010 Anand Mahindra Acquisition 250 116,05 €

> 9. Conventions réglementées

Le Conseil d’Administration du 6 janvier 2006 a autorisé la signature

d’une convention d’actionnaires entre AXA et Schneider Electric SA.

Cette convention prévoit le maintien de participations réciproques

stables entre les deux groupes. Ainsi notamment, Schneider

Electric SA s’engage à conserver au minimum 8,8 millions d’actions

AXA, soit 0,4 % du capital d’AXA, et AXA 2,6 millions d’actions

Schneider Electric SA, soit 1 % du capital de Schneider Electric SA.

En outre, elle prévoit pour les deux groupes une option d’achat en

cas de prise de contrôle majoritaire inamicale. Cette convention,

qui est conclue pour une période d’un an renouvelable par tacite

reconduction pour des périodes successives d’un an a été

approuvée par l’Assemblée Générale du 26 avril 2007.

M. Jean-Pascal Tricoire s’étant engagé à démissionner de son

contrat de travail dans le Groupe Schneider Electric (dans lequel

il a 22 ans d’ancienneté) à l’occasion du renouvellement de son

mandat de Président du Directoire arrivé à expiration le 2 mai 2009,

le Conseil de Surveillance a défi ni en accord avec l’intéressé son

nouveau statut. Ce statut, qui s’applique depuis le 3 mai 2009, a

été approuvé par l’Assemblée Générale. Aux termes de ce statut

présenté pages 126 et 127, M. Jean-Pascal Tricoire :

• bénéfi cie du Régime de Retraite Supplémentaire des Dirigeants du

Groupe, du régime collectif de prévoyance applicable aux salariés

de Schneider Electric SA et de la couverture complémentaire sur

les risques maladie, incapacité, invalidité et décès applicable aux

dirigeants de Schneider Electric ;

• est tenu par un engagement de non-concurrence ;

• bénéfi cie, sous réserve de conditions de performance, d’une

indemnité de départ dans le cadre de son mandat social,

plafonnée à deux ans de rémunération cible en tenant compte

des indemnités de non-concurrence visées ci-dessus et sous

réserve que ce départ intervienne notamment à la suite d’un

changement capitalistique signifi catif ou d’une infl exion de la

stratégie portée et affi chée par lui ;

• conserve, sous réserve de conditions de performance, le

bénéfi ce de ses options d’actions et des actions gratuites ou

de performance non encore défi nitivement acquises en cas de

départ de l’entreprise.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 129

Page 132: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Le Conseil de Surveillance des 23 avril et 17 décembre 2009

a autorisé le maintien des avantages en matière de retraite

supplémentaire dont bénéfi cie M. Emmanuel Babeau aux termes

de son contrat de travail de dirigeant avec Schneider Electric

Industries SAS. L’Assemblée Générale du 22 avril 2010 a approuvé

cet avantage.

Le Conseil de Surveillance du 15 décembre 2010 a autorisé le

Directoire à externaliser le Régime de Retraite Supplémentaire des

Dirigeants du Groupe dont bénéfi cient les cadres dirigeants français

du Groupe. M. Henri Lachmann, étant bénéfi ciaire de ce régime,

le principe de cette externalisation a été autorisé par le Conseil de

Surveillance dans le cadre du régime des conventions réglementées.

La convention est en cours de négociation dans le cadre d’un appel

d’offres. Sa signature avec la compagnie d’assurance retenue sera

préalablement autorisée par le Conseil de Surveillance dans le

cadre du régime des conventions réglementées. Par conséquent,

les modalités de l’application de cette convention seront soumises

à l’approbation de l’Assemblée Générale statuant sur les comptes

de l’exercice 2011.

> 10. Contrôle interne et gestion des risques**

1. Définition et objectifs du contrôle interne et de la gestion des risques

1.1. Définition et objectifsLe dispositif de contrôle interne du Groupe vise à assurer :

• la conformité aux lois et règlements ;

• l’application des instructions et orientations fi xées par la Direction

Générale du Groupe ;

• le bon fonctionnement des processus internes de la Société,

notamment ceux concourant à la sauvegarde de ses actifs ;

• la fi abilité des informations fi nancières ;

et d’une façon générale, il contribue à la maîtrise des activités du

Groupe, à l’effi cacité de ses opérations et à l’utilisation effi ciente de

ses ressources.

Il vise à prévenir et maîtriser les risques résultant de l’activité du

Groupe, notamment les risques comptables et financiers, les

risques de fraude, mais aussi les risques opérationnels, les risques

stratégiques ainsi que les risques de conformité. Comme tout

système de contrôle, il ne peut cependant fournir une garantie

absolue que ces risques sont totalement maîtrisés.

1.2. Périmètre couvert par ce rapportLe dispositif est conçu pour l’ensemble du Groupe, le Groupe étant

défi ni comme la société mère Schneider Electric SA ainsi que les

fi liales contrôlées de façon exclusive.

Les fi liales sous contrôle conjoint sont soumises à l’ensemble des

contrôles décrits ci-après à l’exception de l’autoévaluation des

Contrôles Internes Clés (cf. “Activités de contrôle – Les entités

opérationnelles”).

1.3. Référentiel de contrôle interneLe système de contrôle interne du Groupe s’inscrit dans le cadre

légal applicable aux sociétés cotées à la Bourse de Paris et s’appuie

sur le Cadre de référence relatif au dispositif de Contrôle Interne et

de gestion des risques de l’AMF.

Le processus de contrôle interne du Groupe est en constante

évolution de façon à s’adapter, en cohérence avec les

recommandations de l’AMF, aux changements dans l’environnement

économique et réglementaire, aux évolutions de son organisation et

de ses activités.

1.4. Diligences ayant sous-tendu la préparation du rapport

Ce rapport a été préparé avec les contributions de la Direction de

l’Audit Interne et du Contrôle Interne Groupe, la Direction du Contrôle

de Gestion et de la Comptabilité, ainsi que les différents acteurs du

Contrôle Interne. Il a été revu par le Comité d’Audit.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC130

Page 133: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

2. Organisation et pilotage : les acteurs du Contrôle Interne

L’organisation du Groupe repose en 2010 sur la Direction Générale,

des Directions Fonctionnelles, des Directions Opérationnelles

aux périmètres défi nis en termes d’Activités, de Géographie, de

responsabilité logistique ou industrielle.

Le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques est

développé sous la surveillance des organes de gouvernance du

Groupe, particulièrement du Comité d’Audit dont la mission inclut

le suivi de l’effi cacité dudit dispositif (cf. chapitre 3 paragraphe 4

Comités du Conseil de Surveillance).

Le pilotage du contrôle interne est de la responsabilité de chaque

manager pour son périmètre, aux divers niveaux de l’organisation,

ainsi que de chacun des acteurs du dispositif à travers les missions

défi nies ci-après.

2.1. La Direction Générale(cf. chapitre 3 paragraphe 4 Comités du Conseil de Surveillance).

La conception et le pilotage du dispositif de contrôle interne dans

son ensemble sont de la responsabilité de la Direction Générale, qui

s’appuie pour cela sur l’ensemble des acteurs, en particulier sur les

Directions de l’Audit Interne et du Contrôle Interne Groupe.

Elle a également dans ses missions le contrôle des performances

qu’elle exerce notamment lors de revues trimestrielles avec les

Directions Activités et les Directions Fonctionnelles. Ces revues

trimestrielles couvrent l’activité, les plans d’action, les résultats

à date et les prévisions établies pour les prochains trimestres.

Elles sont précédées de revues similaires aux différents niveaux

organisationnels du Groupe.

2.2. La Direction de l’Audit InterneLa Direction de l’Audit est rattachée à la Direction Générale à laquelle

elle rend compte. Son effectif moyen était de 12 personnes en 2010.

Elle a pour mission de vérifi er au sein des entités du Groupe si

notamment :

• les risques sont correctement identifi és et maîtrisés ;

• les informations signifi catives de nature fi nancière, managériale et

opérationnelle sont fi ables et précises ;

• les collaborateurs agissent dans le respect des lois et

réglementations ainsi que des politiques, des normes et des

procédures ;

• les instructions de la tête de Groupe sont bien suivies d’effet ;

• les ressources sont acquises à un coût compétitif, exploitées

effi cacement et protégées convenablement.

L’action de l’Audit Interne s’inscrit dans le cadre d’un plan annuel

réalisé à partir d’une cartographie des risques et des diffi cultés

spécifi ques identifi ées par la Direction Générale et prend en compte

les résultats des audits passés, les constatations des Commissaires

aux comptes et les résultats des autoévaluations du Contrôle Interne

par les entités. Le cas échéant, ce plan d’audit est adapté en cours

d’année pour y intégrer des interventions demandées par la Direction

Générale du Groupe. Des missions qui ne sont pas inscrites dans le

plan initial participent à la détection des fraudes.

La conduite du processus d’audit interne est décrite dans le

paragraphe “Activités de contrôle” ci-dessous.

Les missions de l’Audit Interne donnent lieu à l’élaboration de

rapports incluant des conclusions et recommandations à destination

des responsables des entités auditées. Ils sont communiqués à la

Direction Générale et au Comité d’Audit.

Les Commissaires aux comptes ont accès à ces rapports.

La mise en œuvre des recommandations par les entités fait l’objet

d’un suivi et le cas échéant de missions de contrôle.

2.3. La Direction du Contrôle InterneLa Direction du Contrôle Interne, créée en 2008 et rattachée à la

Direction de l’Audit Interne, a pour mission notamment :

• d’élaborer et de faire évoluer le référentiel des Contrôles Internes

Clés en collaboration avec les Directions Fonctionnelles et en

cohérence avec les recommandations du référentiel de contrôle

interne de l’AMF ;

• de mettre en place et d’animer un réseau de contrôleurs internes

dans les Directions Activités, qui s’assurent de l’appropriation et

de la mise en œuvre des Contrôles Internes Clés par les entités

opérationnelles de leur périmètre, à travers notamment des

formations et des autoévaluations annuelles du Contrôle Interne ;

• d’analyser et d’effectuer une revue critique des résultats des

autoévaluations pour identifi er les points méritant un plan d’action

au niveau du Groupe, ou de l’une ou l’autre Direction Activité, ou

Direction Fonctionnelle ;

• d’animer le Comité du Contrôle Interne, composé des contrôleurs

internes des Directions Activités, ainsi que des correspondants

de contrôle interne des Directions Fonctionnelles. Au vu des

résultats des autoévaluations et compte tenu des évolutions de

l’environnement ou de l’organisation, les membres de ce Comité

travaillent à l’amélioration du Contrôle Interne et à l’adaptation

du dispositif.

2.4. La Direction Finance-Contrôle-JuridiqueLa Direction Finance-Contrôle-Juridique a un rôle permanent dans

l’organisation de l’environnement de contrôle et le contrôle du

respect des procédures.

En son sein, la Direction du Contrôle de Gestion et de la Comptabilité

est un acteur essentiel du dispositif de contrôle interne à travers

notamment :

• ses missions de réglementation  permettant d’assurer

l’homogénéité des pratiques fi nancières et de gestion au sein

du Groupe et leur conformité aux dispositions réglementaires

applicables ;

• ses missions d’organisation des clôtures comptables ;

• ses missions d’analyse de la performance et de suivi de la

réalisation des objectifs assignés aux unités opérationnelles.

La Direction du Contrôle de Gestion et de la Comptabilité est garante

notamment de :

• l’application des principes et méthodes comptables Groupe ;

• l’intégrité de la base de données du logiciel de consolidation ;

• la qualité des processus et des données ;

• la formation des différents interlocuteurs fi nanciers par le

développement et l’animation de séminaires spécifi ques liés à la

fonction ;

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 131

Page 134: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

• la rédaction, l’actualisation et la diffusion des différents supports

nécessaires à la production d’une information de qualité.

Elle rédige et actualise :

• le glossaire qui défi nit les termes employés par le Département

du Contrôle de Gestion et de la Comptabilité ;

• le Plan des Comptes de reporting ;

• le manuel des principes comptables et de gestion du Groupe,

regroupant notamment les schémas d’enregistrement comptable

dans le logiciel de consolidation ;

• les procédures de reporting Groupe et d’utilisation du système ;

• les procédures d’intégration des acquisitions dans le processus

de reporting Groupe ;

• les procédures de réconciliation des transactions intragroupe ;

• les plannings et instructions de clôture.

Elle contrôle la fiabilité des données des filiales et examine

mensuellement la performance et les opérations principales des

différentes entités.

La Fiscalité, le Juridique, les Assurances sont centralisés au

niveau de la Direction Finance-Contrôle-Juridique, permettant un

management global de ces risques.

La Direction de la Trésorerie centralise la quasi-totalité de la gestion

de la Trésorerie et des Financements du Groupe, elle diffuse les

règles en matière de gestion des risques fi nanciers et de sécurité

des paiements.

Par ailleurs, elle examine annuellement les structures fi nancières –

évolution du bilan, analyse des risques fi nanciers – des diverses

entités juridiques du Groupe lors de “Réunions de cadrage fi nancier”.

La gestion des risques fi nanciers est exposée dans le chapitre

“Facteurs de risque”.

2.5. Les Directions Activités, les entités opérationnelles

Le bon fonctionnement du Contrôle Interne dans les entités

opérationnelles du Groupe repose sur les équipes de direction des

Directions Activités.

Les entités opérationnelles du Groupe sont rattachées

hiérarchiquement à l’une des Directions Activités du Groupe,

lesquelles sont dirigées par un Directeur d’Activité auprès de qui est

nommé un contrôleur fi nancier.

Les Directeurs Activités font partie du Comité Exécutif présidé par le

Président du Directoire du Groupe. Les contrôleurs fi nanciers sont

rattachés fonctionnellement à la Direction du Contrôle de Gestion

et de la Comptabilité.

Au sein de chaque Direction, l’équipe de direction organise le

contrôle des opérations, s’assure de la mise en œuvre des stratégies

défi nies et suit la performance des entités composant la Direction.

Les opérations réalisées par les Directions sont revues

mensuellement lors d’un Comité de Gestion Groupe, animé par la

Direction du Contrôle de Gestion et de la Comptabilité.

Les Directions Activités se sont dotées de contrôleurs internes qui

organisent la formation aux Contrôles Internes Clés des entités de

leur périmètre, et analysent la qualité des autoévaluations du Contrôle

Interne (notation et plans d’action) qui remontent de ces entités.

Ils identifi ent les sujets de contrôle interne méritant un plan d’action

sur tout ou partie de leur périmètre, ainsi que les entités méritant

une assistance spécifi que, et les mettent ou font mettre en œuvre.

Ils sont également force de proposition dans l’enrichissement et

l’évolution des Contrôles Internes Clés.

2.6. Les Directions Fonctionnelles (Ressources Humaines, Achats, Industrie, Logistique, Systèmes d’information, etc.)

Outre les organes et processus ad hoc pour les décisions

stratégiques et le suivi de leur mise en œuvre tel le Comité des

Acquisitions (cf. “Facteurs de risque – croissance externe”) et la

centralisation de certaines fonctions de la Direction Finance-

Contrôle-Juridique (cf. “Organisation et pilotage – La Direction

Finance-Contrôle-Juridique” ci-dessus), certains domaines sont

centralisés au niveau de Directions Fonctionnelles spécifiques,

concentrant ainsi décision et gestion du risque au niveau du Groupe.

L’Innovation and Technology Council se réunit huit fois par an afi n

d’assurer une coordination transverse aux différentes Directions

Fonctionnelles des efforts d’innovation et de nouveaux produits.

La Direction des Ressources Humaines est responsable de la mise

en œuvre et du contrôle de l’application des procédures liées au

développement des collaborateurs, à la santé et à la sécurité au

travail.

La Direction des Achats est responsable des directives relatives à

l’organisation de la fonction, au comportement des acheteurs dans

leurs relations avec les fournisseurs, aux procédures qui portent

notamment sur la qualité des produits, le niveau de service, le

respect de l’environnement et des codes de conduite adoptés par

le Groupe.

De plus, les Directions Fonctionnelles émettent, adaptent et diffusent

auprès des acteurs ad hoc les politiques, processus cibles et

instructions propres à leur domaine de compétence.

Les Directions Fonctionnelles se sont dotées de correspondants du

Contrôle Interne qui établissent et font évoluer, avec la Direction du

Contrôle Interne, les Contrôles Internes Clés à mettre en œuvre par

l’ensemble des entités du Groupe.

Ils analysent les résultats des autoévaluations du Contrôle Interne des

entités sur les Contrôles Internes Clés de leur périmètre fonctionnel,

et identifi ent les objets de contrôle interne méritant un plan d’action

global, qu’ils mettent ou font mettre en œuvre.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC132

Page 135: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

3. Diffusion de l’information : référentiels et instructions

Les référentiels majeurs au regard du Contrôle Interne sont mis à

disposition de l’ensemble du personnel de l’entreprise via notamment

l’Intranet. Ce sont des documents de référence dont les mises à

jour sont communiquées aux acteurs concernés par les Directions

Fonctionnelles au travers de leur réseau de correspondants.

Certaines publications ou mises à jour peuvent faire l’objet de

campagnes d’information et de sensibilisation spécifi ques via le

courrier électronique, ou de message sur le portail de l’Intranet.

Le réseau de diffusion des normes et instructions s’appuie de façon

préférentielle sur l’organisation managériale et/ou fonctionnelle.

3.1. Les Principes de responsabilitéLes Principes de responsabilité du Groupe, initialement publiés en

2002, ont fait l’objet en 2009 d’une mise à jour.

Traduits dans toutes les langues du Groupe, remis à tout nouvel

embauché et disponibles sur l’Intranet, ils guident chaque

collaborateur du Groupe dans ses décisions et ses actions,

rappelant les valeurs essentielles du Groupe, et la responsabilité de

chacun dans le respect de ces valeurs. Ils précisent les modalités

d’interrogation et d’alerte.

Un Comité de Responsabilité et d’Éthique et des correspondants

ont été mis en place pour structurer cette dynamique, la mettre à

jour, valider les évolutions. Il répond aussi aux questions que tout

collaborateur se poserait et auxquelles il ne trouverait pas réponse

dans le guide d’accompagnement des Principes de responsabilité

eux-mêmes, ni auprès de sa propre hiérarchie. L’Audit Interne a

mené une mission de nature à évaluer le déploiement des Principes

de responsabilité dans le Groupe.

(cf. “chapitre 2 paragraphe 2 Développement durable - Le cadre”)

3.2. Le code de déontologie boursièreCe code définit des règles, applicables aux dirigeants et

collaborateurs, destinées à prévenir les délits d’initié. Il prévoit

notamment un devoir de confidentialité qui s’impose à tout

collaborateur détenant des informations confidentielles sur

l’entreprise et des limitations aux opérations sur le titre Schneider

Electric  SA susceptibles d’être réalisées par les personnes

détentrices d’informations privilégiées (cf. chapitre 3 paragraphe 2

L’information du Conseil de Surveillance et de ses membres).

3.3. Les normes internationales d’audit interneLa Direction de l’Audit Interne s’engage à respecter les normes

internationales d’audit interne défi nies notamment par l’Institute of

Internal Auditors (IIA).

3.4. Les normes IFRSEn application du règlement n° 1606/2002 de l’Union européenne,

les comptes consolidés du Groupe au titre des exercices ouverts à

compter du 1er janvier 2005 sont établis selon les normes comptables

internationales IFRS (International Financial Reporting Standards).

Le Groupe applique les normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union

européenne au 31 décembre 2010.

Les principes comptables du Groupe s’appuient sur les hypothèses

de base et les caractéristiques qualitatives du cadre conceptuel

des IFRS : comptabilité d’engagement, continuité d’exploitation,

image fi dèle, prééminence de la substance sur la forme, neutralité,

prudence, exhaustivité, comparabilité, pertinence et intelligibilité.

L’application des principes et méthodes comptables Groupe est

obligatoire pour toutes les entités du Groupe pour le reporting de

gestion et la consolidation statutaire.

Les principes IFRS sont accessibles sur l’Intranet, assortis de

supports de formation pour les points les plus techniques.

3.5. Les limitations et délégations de pouvoirDans la gestion courante, le Groupe applique un principe de

subsidiarité garanti par la mise en place de règles de limitation de

pouvoirs des dirigeants au niveau du Groupe et de délégations et

de sous-délégations de pouvoirs au sein de chacune des entités

composant le Groupe.

Ainsi les contrats d’achats ou de ventes de produits ou de services ne

peuvent être signés que par ou avec l’autorisation des responsables

opérationnels qui bénéfi cient des habilitations ad hoc conférées par

leur manager. Dans ce cadre, les patrons d’Activité bénéfi cient du

pouvoir d’autoriser la signature des contrats d’achats ou de ventes

de produits ou de services dans la limite de 10 millions d’euros et

délèguent à leurs collaborateurs des niveaux d’autorisation inférieurs

qu’ils jugent appropriés.

Par ailleurs, les opérations dont l’importance ou la nature mettent en

jeu les intérêts fondamentaux du Groupe sont subordonnées à une

autorisation préalable du Directoire voire du Conseil de Surveillance :

décisions impactant le périmètre du Groupe, décisions relatives

notamment à des actifs stratégiques, aux marques, brevets et

engagements hors bilan.

3.6. Les principes de gestion et de reporting du Groupe

Les reportings comptable et de gestion (principes et outils d’aide

disponibles sur l’Intranet du Groupe) sont unifi és dans un système

de reporting et de consolidation intégré depuis le 1er janvier 2006, et

s’appliquent à l’ensemble des entités juridiques du Groupe, et des

différentes entités de management qui les composent.

Les fi liales enregistrent leurs opérations conformément aux normes

Groupe, des écritures de retraitement sont enregistrées pour les

besoins comptables ou fi scaux locaux le cas échéant.

Le système de reporting comporte entre autres éléments un volet

contrôles de cohérence, l’analyse entre le bilan d’ouverture et le

bilan de clôture, ainsi que les éléments nécessaires à l’analyse des

résultats de gestion.

3.7. Les Contrôles Internes ClésUn référentiel des Contrôles Internes Clés a été défi ni en 2008,

enrichi et complété chaque année. Ses 103 items couvrent :

• l’environnement de contrôle (notamment les points Principes

de responsabilité, Délégations de Pouvoirs, Séparation des

Fonctions, Plans de Continuité de l’Activité et Politique de

Conservation Documentaire) ;

• les process opérationnels (achats, ventes, stocks…) ;

• les cycles comptables et fi nanciers ;

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 133

Page 136: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

• les cycles Ressources Humaines, Systèmes d’Information,

Juridique et Fiscalité.

Disponibles sur l’Intranet du Groupe, ils mettent également à

disposition de l’ensemble des entités du Groupe des annexes

pour précision, des liens avec les Intranets Fonctionnels (où des

politiques complètes sont à disposition), une identification des

risques couverts par chaque Contrôle Interne Clé, et un guide d’aide

à l’autoévaluation.

Pour chaque cycle traité, les Contrôles Internes Clés couvrent à la

fois des aspects de conformité et fi abilité, de prévention et gestion

des risques, et de performance des processus. Ces Contrôles

Internes Clés font l’objet de questionnaires d’autoévaluation par les

entités opérationnelles.

4. Recensement et gestion des risques

4.1. Les risques globaux au niveau du GroupeLa Direction de l’Audit Interne actualise annuellement la cartographie

des risques globaux au niveau du Groupe par interview des

40 principaux managers. Les risques ainsi identifi és sont classifi és

en fonction de leur impact et de leur probabilité de survenance. Est

également prise en compte la dimension menace/opportunité de

chaque risque identifi é.

Les facteurs de risque liés à l’activité de la Société ainsi que les

procédures de maîtrise et de réduction de ces risques sont exposés

dans le chapitre “Facteurs de risque”. Ces procédures sont parties

intégrantes du dispositif de contrôle interne.

La matrice des risques et l’analyse de son évolution d’une année sur

l’autre contribuent à l’élaboration du plan d’audit interne de l’année

suivante.

Plus de la moitié des risques majeurs et globaux identifi és à fi n 2009

ont fait l’objet entre 2008 et 2010 d’un audit visant à évaluer les plans

d’action de maîtrise et de réduction de ces risques.

4.2. Les risques opérationnels au niveau des entités

Les risques opérationnels sont prioritairement gérés par les entités

en liaison avec leur Direction de rattachement, selon les règles et

recommandations fournies par le Groupe, notamment à travers les

Contrôles Internes Clés. En effet, chaque fi liale est responsable de

ses risques et de la déclinaison locale des procédures établies par

le Groupe sur le Contrôle Interne.

Les Directions de rattachement mettent en œuvre des plans d’action

transverses sur les risques opérationnels identifi és comme récurrents

dans les entités ou ayant un impact important au niveau du Groupe

le cas échéant. Le dispositif de contrôle interne est adapté en

conséquence lorsque de besoin.

Les programmes d’assurances du Groupe ont pour mission de

couvrir la partie résiduelle des risques transférables.

4.3. Gestion des risques par la Direction Risques – Assurances

La Direction Risques – Assurances participe au dispositif de

contrôle interne par la défi nition et la mise en œuvre de la politique

d’assurances pour l’ensemble du Groupe, telle que définie

ci-dessus “Facteurs de risque – Politique d’assurances”. La

politique d’assurances comprend l’identifi cation et la quantifi cation

des principaux risques assurables, ainsi que la définition et la

recommandation des mesures de prévention des risques et de

protection des actifs.

4.4. Gestion des risques par la Direction Sûreté

La Direction Sûreté participe du dispositif de contrôle interne par la

défi nition et la mise en œuvre des politiques Sûreté. Comme dans le

cas de la Direction Risques – Assurances, et en étroite collaboration

avec cette dernière sur les domaines en recouvrement, elle participe

à l’identifi cation et la quantifi cation des principaux risques, ainsi qu’à

la défi nition et la recommandation des mesures de prévention des

risques et de protection des personnes et des actifs ainsi qu’à la

défi nition et la mise en œuvre des Plans de Continuité de l’Activité

et de gestion de crise.

4.5. Gestion des risques des Systèmes d’Information

Il existe au sein de la Direction Information, Process et Organisation,

une fonction Sécurité Informatique qui défi nit et met en œuvre les

politiques de sécurité spécifi ques à ce domaine.

Cette Direction s’est dotée en 2010 d’une compétence dédiée à

l’audit de la sécurité des systèmes d’information. Les premières

missions ont été effectuées en 2010, les recommandations émises

ont donné lieu à des plans d’action de remédiation.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC134

Page 137: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

5. Activités de contrôle

Le présent paragraphe détaille, au-delà des missions génériques

déjà décrites, les actions spécifi ques engagées en 2010 par les

acteurs pour améliorer l’environnement de contrôle du Groupe.

5.1. Les entités opérationnellesLe Contrôle Interne repose sur la connaissance et la mise en œuvre

permanente par l’ensemble des acteurs des règles Groupe de façon

générale et plus particulièrement des Contrôles Internes Clés.

La formation sur les Contrôles Internes Clés s’est poursuivie

sur l’ensemble des Directions Activités en  2010. Les entités

opérationnelles, formées par leur Direction de rattachement, ont

procédé à l’autoévaluation de la conformité aux Contrôles Internes

Clés de leur périmètre.

Les autoévaluations remontées lors de la campagne 2010 ont

couvert 90 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe, et donné

lieu à la défi nition de plans d’amélioration lorsque de besoin, dans

les entités opérationnelles. L’objectif à terme reste de couvrir chaque

année 80 % du chiffre d’affaires consolidé.

Les évaluations sont menées dans les entités par chaque

responsable de process. Les pratiques correspondant aux Contrôles

Internes Clés sont décrites, l’évaluation est faite sur une échelle de 1

(pas du tout conforme) à 4 (très bon).

Tout Contrôle Interne Clé évalué en dessous du niveau 3 (conforme)

donne lieu à la défi nition et à la mise en œuvre d’un plan d’action

de mise en conformité. Ces plans d’action sont inscrits dans le

document d’autoévaluation.

Le responsable fi nancier de l’entité effectue une revue critique des

évaluations par process, et certifi e la qualité de l’autoévaluation dans

son ensemble.

5.2. Les Directions ActivitésLa fi abilité des états fi nanciers et l’adéquation des performances aux

objectifs fi xés sont contrôlées pour l’ensemble de l’organisation par

le processus des revues de gestion trimestrielles (cf. “Organisation

et pilotage – La Direction Générale”) et par les contrôles sur la

qualité des informations comptables des entités consolidées dans

le cadre des missions de la Direction du Contrôle de Gestion et de

la Comptabilité (cf. “Procédures d’élaboration et de traitement de

l’information comptable et fi nancière pour les comptes sociaux et

consolidés”).

En 2010, les Directions Activités ont poursuivi leurs actions de

formation des entités opérationnelles et reçu les autoévaluations du

Contrôle Interne de ces entités. L’analyse des résultats a permis

l’élaboration de plans d’amélioration soit ciblés sur certaines entités,

soit ciblés sur certains Contrôles Internes Clés au niveau de la

Direction.

Les contrôleurs internes des Directions ont mené des missions

de contrôle sur site de la fi abilité des autoévaluations du Contrôle

Interne.

5.3. Les Directions FonctionnellesEn 2010, les Directions Fonctionnelles ont poursuivi leurs missions

d’orientation, de prescription et d’assistance.

À titre d’exemple :

• la Direction Information Process Organisation oriente et

coordonne la défi nition et le déploiement des process One ;

• la Direction Gestion des Risques Solutions, créée en 2010,

défi nit et déploie les principes et outils relatifs à la maîtrise de

ces risques ;

• la Direction de la Sûreté s’est dotée d’un outil permettant de

centraliser l’ensemble des Plans de Continuité de l’Activité ainsi

que d’un outil spécialisé dans la gestion de crise au niveau Pays

ou Groupe. Il est utilisé à chaque activation de la cellule SEECC

(Schneider Electric - Emergency Coordination Center) ;

• la Direction Sécurité des Systèmes d’information a mis en

place en 2010 une compétence d’audit dédiée à la sécurité

des systèmes d’information, et elle a effectué ses premières

missions d’audit qui ont donné lieu à des recommandations et à

la défi nition de plans d’action de remédiation ;

• la Trésorerie Corporate a déployé sur une trentaine de fi liales

européennes l’outil de paiement centralisé développé en 2009,

conformément au plan de déploiement qui se poursuivra en

2011 et 2012.

5.4. La Direction du Contrôle InterneEn 2010, le déploiement des Contrôles Internes Clés – formations,

demandes d’autoévaluation – s’est poursuivi auprès de l’ensemble

des Directions Activités avec un élargissement du périmètre à

de nouvelles entités ; 50 % des faiblesses identifi ées lors de la

campagne 2009 ont été déclarées réglées en 2010.

Fin 2010, les autoévaluations du Contrôle Interne reçues ont été

analysées, elles ont permis d’identifi er les points à travailler en 2011

dans le cadre du processus d’amélioration permanente.

Au-delà des analyses et plans d’action lancés par les Entités et

Directions Opérationnelles, des chantiers de même nature sont

ouverts avec les Directions Fonctionnelles, qui au vu des résultats

de leur domaine définissent et mettent en œuvre les actions

d’amélioration lorsque de besoin.

Dans l’intervalle, le référentiel des Contrôles Internes Clés continue

à s’enrichir.

En 2010, l’adaptation des questionnaires d’autoévaluation aux

principes d’organisation du programme One se poursuit.

5.5. La Direction de l’Audit InterneOutre la mise au point de la matrice des risques globaux au niveau

du Groupe et les audits réalisés pour s’assurer de leur gestion, la

Direction de l’Audit lors de ses missions :

• contrôle et teste l’application effective des Contrôles Internes

Clés ;

• effectue une revue critique de l’autoévaluation du Contrôle

Interne de l’entité auditée et les plans d’action relatifs.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 135

Page 138: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

Le périmètre d’investigation des missions d’audit n’est pas restreint

à ces Contrôles Internes Clés ; il s’étend à l’étude en profondeur

des processus et de leur effi cacité, avec une focalisation différenciée

sur la conformité et/ou la performance en fonction de la taille de

l’organisation auditée et des enjeux et risques identifi és.

L’Audit Interne effectue également des interventions dans les entités

récemment acquises afi n de mesurer le niveau d’intégration au

Groupe et de s’assurer de la correcte mise en place des règles et

principes du Groupe.

La synthèse des missions permet d’identifi er le cas échéant des

risques émergents ou récurrents nécessitant création ou adaptation

des outils et méthodologies de maîtrise des risques.

La Direction Générale a diligenté en 2010 des audits non planifi és

sur des risques émergents, audits qui ont conduit à réviser certaines

procédures internes.

En 2010, l’Audit Interne a réalisé 17 missions dans les domaines

suivants :

• audits complets d’entités de taille moyenne ;

• audits de risques ou processus opérationnels ;

• audits post-acquisition pour les entités ayant rejoint le Groupe

récemment ;

• analyse des autoévaluations de Contrôle Interne réalisées par les

entités auditées ;

• audits de suivi de l’application des recommandations.

5.6. Le Comité de Responsabilité et d’ÉthiqueLe Comité de Responsabilité et d’Éthique structure la dynamique

des Principes de responsabilité, la met à jour, valide ses évolutions. Il

répond aux questions que tout collaborateur se poserait et auxquelles

il ne trouverait pas réponse dans le guide d’accompagnement des

Principes de Responsabilité eux-mêmes, ni auprès de sa propre

hiérarchie.

(cf. chapitre 2 paragraphe 2 “Développement durable – Le cadre”)

5.7. Le Comité FraudeLe Comité Fraude a formalisé en 2010 la politique de lutte contre la

fraude, et le processus de déclaration et de traitement des fraudes

et soupçons de fraude, y compris les modifi cations de procédure ou

pratiques permettant d’en éviter le renouvellement.

5.8. 2010 : continuité et renforcement du dispositif de contrôle interne

En 2010, les efforts d’amélioration de l’identifi cation et de la maîtrise

des risques globaux, du contrôle périodique des résultats et de la

performance, des pratiques de l’audit se sont poursuivis. L’année

a été marquée, en ce qui concerne le dispositif de contrôle interne,

par les éléments énoncés supra, notamment :

• la poursuite des activités du Comité de Responsabilité et

d’Éthique et du Comité Fraude (cf. supra) ;

• la mise en place d’un processus de remontée et d’analyse

systématiques des cas de fraudes détectés au sein du Groupe ;

• le déploiement des questionnaires d’autoévaluation du Contrôle

Interne sur 90  % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe

(formation des managers au contrôle interne, autoévaluation,

défi nition et mise en œuvre de plan d’action de remédiation le

cas échéant) ;

• l’industrialisation du processus de gestion de la séparation des

tâches dans les systèmes d’information à travers un pilote mené

au sein du projet bridge.

En 2011, le renforcement du dispositif se poursuivra, notamment

à travers de :

• l’intégration dans le processus d’autoévaluation des entités

issues de l’acquisition d’Areva Distribution ;

• la mise en place d’un progiciel de gestion des questionnaires

d’autoévaluation et de suivi des plans d’action en lieu et place

des outils “maison” utilisés jusqu’ici ;

• un renforcement des équipes de Contrôle Interne locales dans

les Directions Activités.

6. Procédures d’élaboration et de traitement de l’information comptable et financière pour les comptes sociaux et consolidés

Au-delà de :

• ses missions de réglementation ;

• ses missions d’organisation des clôtures comptables à travers

le Groupe ;

• ses missions de contrôle de la performance eu égard aux

objectifs fi xés (cf. “Organisation et pilotage – La Direction

Finance-Contrôle-Juridique”).

La Direction du Contrôle de Gestion et de la Comptabilité assure les

contrôles ci-après :

• contrôle qualitatif des liasses remontées mensuellement par les

fi liales ;

• vérifi cation du résultat des traitements automatiques ;

• contrôle de l’intégrité de la base de données du logiciel de

consolidation.

Par ailleurs, sous la responsabilité de la Direction du Contrôle de

Gestion et de la Comptabilité :

• les comptes consolidés du Groupe étant fi nalisés 16 jours ouvrés

après la date de clôture annuelle ou semestrielle, des arrêtés

comptables complets sont réalisés en fi liales au 31  mai et au

30 novembre afi n d’anticiper la majeure partie des écritures de

consolidation de la période ;

• le périmètre de consolidation est établi ainsi que, en collaboration

avec le Département Juridique, le pourcentage d’intérêt et le

type de contrôle (contrôle exclusif, contrôle conjoint, infl uence

signifi cative) de chaque fi liale, dont résulte la méthode de

consolidation ;

• la Direction du Contrôle de Gestion et de la Comptabilité transmet

aux entités les instructions sur le déroulement du processus de

clôture en précisant notamment le calendrier à respecter, les

informations à saisir et les retraitements à effectuer ;

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC136

Page 139: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE

3

CONTRÔLE INTERNE ET GESTION DES RISQUES

• les états fi nanciers consolidés du Groupe sont analysés en détail

pour comprendre et vérifi er les principales contributions et la

nature des opérations enregistrées ;

• les classements comptables sont vérifi és  ; en particulier,

l’établissement et la validation du tableau de variation des

capitaux propres et du tableau des fl ux de trésorerie constituent

des points de contrôle majeurs.

Les procédures de contrôle interne destinées à valider l’existence et

la valeur des actifs et passifs reposent sur :

• la responsabilité de chaque fi liale dans la déclinaison des

procédures établies par le Groupe sur le contrôle interne ;

• la défi nition de niveaux de responsabilité pour autoriser et

contrôler les opérations, la séparation des fonctions pour assurer

le bien-fondé pour l’entreprise de toutes les transactions initiées,

et sur l’intégration des outils de gestion et des outils comptables

garantissant l’exhaustivité de l’enregistrement comptable

desdites opérations ;

• l’application des normes IFRS par l’ensemble des fi liales,

en termes de fait générateur, méthode de valorisation et

comptabilisation, dépréciation, contrôle ;

• les contrôles et analyses effectués par la Direction du Contrôle de

Gestion et de la Comptabilité, tels que décrits ci-devant.

7. Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président sur le contrôle interne

Rapport des Commissaires aux comptes, établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président du Conseil de Surveillance de la société Schneider Electric SAAux Actionnaires,

En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société

Schneider Electric  SA et en application des dispositions de

l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons

notre rapport sur le rapport établi par le Président de votre Société

conformément aux dispositions de l’article L. 225-68 du Code de

commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2010.

Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du

Conseil de Surveillance un rapport rendant compte des procédures

de contrôle interne et de gestion des risques mises en place au

sein de la Société et donnant les autres informations requises par

l’article L. 225-68 du Code de commerce relatives notamment au

dispositif en matière de Gouvernement d’Entreprise.

Il nous appartient :

• de vous communiquer les observations qu’appellent de notre

part les informations contenues dans le rapport du Président,

concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des

risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information

comptable et fi nancière ; et

• d’attester que ce rapport comporte les autres informations

requises par l’article  L.  225-68 du Code de commerce, étant

précisé qu’il ne nous appartient pas de vérifi er la sincérité de ces

autres informations.

Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes

d’exercice professionnel applicables en France.

Informations concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financièreLes normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre

de diligences destinées à apprécier la sincérité des informations

concernant les procédures de contrôle interne et de gestion des

risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information

comptable et fi nancière contenues dans le rapport du Président.

Ces diligences consistent notamment à :

• prendre connaissance des procédures de contrôle interne et

de gestion des risques relatives à l’élaboration et au traitement

de l’information comptable et fi nancière sous-tendant les

informations présentées dans le rapport du Président ainsi que

de la documentation existante ;

• prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces

informations et de la documentation existante ;

• déterminer si les défi ciences majeures du contrôle interne relatif

à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et

fi nancière que nous aurions relevées dans le cadre de notre

mission font l’objet d’une information appropriée dans le rapport

du Président.

Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation

à formuler sur les informations concernant les procédures de

contrôle interne et de gestion des risques de la Société relatives à

l’élaboration et au traitement de l’information comptable et fi nancière

contenues dans le rapport du Président du Conseil de Surveillance,

établi en application des dispositions de l’article L. 225-68 du Code

de commerce.

Autres informationsNous attestons que le rapport du Président du Conseil de Surveillance

comporte les autres informations requises à l’article L. 225-68 du

Code de commerce.

Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 16 février 2011

Les Commissaires aux comptes

Mazars Ernst & Young et Autres

David CHAUDAT Yvon SALAÜN

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 137

Page 140: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE3 APPLICATION DU CODE DE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE DES SOCIÉTÉS COTÉES AFEP/MEDEF

> 11. Application du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées AFEP/MEDEF**

Schneider Electric applique le Code AFEP/MEDEF à l’exception des recommandations suivantes :

Recommandations Pratique Schneider Electric

Délai d’examen des comptes par le Comité d’Audit

Les délais d’examen des comptes doivent être au minimum

deux jours avant l’examen par le Conseil.

Dans la pratique de Schneider Electric, le Comité d’Audit qui examine

les comptes se tient après le Directoire qui arrête les comptes et la veille

du Conseil.

Cependant, le dossier du Comité qui contient les projets de comptes,

est envoyé quatre à cinq jours auparavant.

Rémunération des mandataires sociaux

La rémunération fi xe ne doit en principe être revue

qu’à échéance relativement longue, par exemple trois ans.

La rémunération fi xe des membres du Directoire est revue chaque

année. En effet, lorsque M. Jean-Pascal Tricoire a accédé aux fonctions

de Président du Groupe, sa rémunération n’était pas (et n’est toujours

pas) positionnée par rapport au marché des dirigeants d’entreprises

comparables. Le Conseil a choisi alors de réduire progressivement

l’écart par révisions annuelles de sa rémunération après appréciation

de sa performance.

Régime de retraite supplémentaire

L’augmentation des droits potentiels ne doit représenter,

chaque année, qu’un pourcentage limité de la rémunération

du bénéfi ciaire.

Le Régime de Retraite Supplémentaire des dirigeants du Groupe

(présenté page 122) prévoit que l’essentiel des droits est acquis à

l’origine. Cependant, il reste conforme à l’esprit de la recommandation,

compte tenu :

• du fait que les droits sont plafonnés à 25 % de la rémunération

moyenne ;

• du très grand nombre d’années que ses bénéfi ciaires actuels auront

à effectuer dans le régime avant de pouvoir en bénéfi cier.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC138

Page 141: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

41. Évolution des principaux marchés 140

2. Commentaires sur les comptes consolidés 142

3. Commentaires sur les comptes sociaux 146

4. Commentaires sur les résultats des participations 147

5. Perspectives 147

Commentaires sur l’exercice

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 139

Page 142: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 4 ÉVOLUTION DES PRINCIPAUX MARCHÉS

> 1. Évolution des principaux marchés

Marché Industries et Constructeurs de machines

Après s’être fortement contracté entre octobre 2008 et avril 2009,

suite à la faillite de Lehman Brothers qui a provoqué un arrêt brutal

des investissements industriels dans l’ensemble des secteurs, le

marché Industries et Constructeurs de machines a connu un très

fort rebond dans toutes les zones géographiques.

Ce rebond, initié dès la fin du deuxième  trimestre 2009, s’est

poursuivi et même accéléré en 2010. Un léger restockage de

nos clients a amplifi é cette croissance au premier semestre, mais

sans effet majeur sur l’année du fait d’une réduction des stocks au

quatrième trimestre.

Le rebond du marché a principalement concerné les constructeurs

de machines, avec une forte progression séquentielle, en particulier

pour les solutions à la fois du low-end et du high-end. Ces à-coups

(récession, puis croissance) ont engendré une forte pression sur les

fournisseurs, notamment de composants électroniques, avec un

accroissement des délais d’approvisionnement au premier semestre,

pratiquement revenus à la norme en fi n d’année.

Les marchés des pays émergents ont déjà dépassé leur niveau

d’avant la crise, notamment dans toute l’Asie et l’Amérique latine,

ce qui n’est pas encore le cas de l’Europe, de l’Amérique du Nord,

et du Japon, dont les exportations à destination des pays émergents

sont certes en forte hausse mais dont les marchés intérieurs ne

connaissent encore qu’une progression modeste.

Sur les segments de l’eau et des mines, métaux et minéraux, la

reprise des investissements a été plus lente, avec peu de projets

décidés dans un contexte de fi nancement encore fragile, mais

aussi avec une forte augmentation des appels d’offres lors du

deuxième semestre, augurant d’une forte croissance dès 2011.

Si les nouveaux investissements ont été peu nombreux, notamment

en Afrique et Moyen-Orient, les contraintes environnementales

auront été un facteur de résilience, tant en termes de mesure et

reporting des consommations énergétiques qu’en termes de

baisse effective de consommation. Pour faire face à ces politiques

gouvernementales, les industriels cherchent à améliorer l’effi cacité

de leurs implantations, sur l’ensemble de leur cycle de production.

Par exemple, pour le marché de l’eau, les besoins en infrastructures

soutiennent le marché sur l’ensemble du cycle de l’eau depuis

la fourniture d’eau, et les besoins de dessalement, en passant

par sa distribution jusqu’au traitement des eaux usées. Les

actions pour optimiser et réduire leur consommation d’énergie

sont en développement. Elles sont soutenues par les politiques

gouvernementales et surtout par l’obligation, pour les acteurs, de la

maîtrise des prix publics de l’eau. En complément, les opérateurs

cherchent à améliorer la gestion de leurs réseaux aussi bien en

termes de sécurité que de réduction des fuites.

Marché Bâtiments non résidentiels

Sur l’année 2010 dans son ensemble, le marché des Bâtiments

non résidentiels a baissé de nouveau aux États-Unis ainsi qu’en

Europe occidentale et centrale. Dans les pays matures, les segments

privés, qui dépendent de l’investissement des entreprises (bureaux,

commerces, bâtiments industriels), ont baissé plus fortement  ;

les segments institutionnels (bâtiments administratifs, hôpitaux,

éducation) ont mieux résisté.

Les permis et mises en chantier donnent des signes d’amélioration

dans les pays matures.

La croissance du marché s’est accélérée en Asie émergente ainsi

qu’en Amérique du Sud et a progressé légèrement en Afrique et

Moyen-Orient.

Marché Résidentiel

Après deux années de forte baisse, le marché résidentiel s’est

repris en 2010 à l’échelle mondiale avec une stabilisation du niveau

en cours d’année en Europe et aux États-Unis. En Europe, seuls

les pays dits “périphériques” ont continué de baisser fortement

(Espagne, Portugal, Grèce, Irlande).

En Asie-Pacifi que, le marché qui avait seulement ralenti pendant

la récession mondiale, a généré une croissance à deux chiffres en

2010. Parmi les nouvelles économies de la zone EMEAS, le marché

a été encore en récession en Europe, s’est stabilisé en Russie et a

repris fortement en Amérique du Sud.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC140

Page 143: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE

4

ÉVOLUTION DES PRINCIPAUX MARCHÉS

Marché Régies et Infrastructures

Énergie électriqueAprès une année de baisse notamment dans les pays matures,

le marché de l’énergie électrique a connu une progression

signifi cative en 2010. Celle-ci se manifeste notamment par une

croissance estimée entre + 6 et + 8 % des investissements des

régies électriques, principalement soutenus par les marchés

émergents et notamment chinois et asiatiques qui ont connu des

progressions à deux chiffres. Les facteurs sous-jacents au marché

de l’énergie électrique restent liés à l’augmentation de la demande

notamment dans les pays émergents, et à l’amélioration des réseaux

électriques principalement en Amérique du Nord et dans les pays

d’Europe de l’Est. Par ailleurs, les réseaux intelligents commencent

à se matérialiser au travers du lancement de projets pilotes et

d’expérimentation soutenus par les programmes d’investissement

nationaux. Ceux-ci concerneront notamment l’automatisation des

réseaux de distribution qui devrait connaître une croissance moyenne

annuelle à deux chiffres à l’horizon 2015.

L’environnement demeure une des principales préoccupations pour

le secteur de l’énergie électrique. Les engagements pris par les

gouvernements mondiaux, bien qu’insuffi sants, auront un impact tel

sur les besoins en investissements dans le secteur, qu’ils ont d’ores

et déjà été intégrés dans les scénarios de l’Agence Internationale

de l’Énergie.

Pétrole & GazAprès avoir amorcé sa croissance en deuxième partie de l’année

2009, le cours du brut a continué à progresser tout au long de

l’année 2010 (+ 26 %) pour revenir à son niveau de janvier 2008.

Cette hausse a permis la reprise des investissements dans le

secteur en 2010 (environ + 4 %) comparé à une forte baisse en

2009 (environ - 7 %). Cette croissance n’a toutefois pas permis de

retrouver le niveau d’investissement de l’année 2008. Cette tendance

d’investissement devrait se poursuivre en 2011 et à moyen terme,

notamment si le cours du baril se maintient à un haut niveau. En effet,

ceci permettrait de supporter les coûts marginaux de développement

de nouveaux champs importants dus à l’extrême complexité des

environnements d’exploration-production.

Marché Centres de données et réseaux

L’année 2010 fut celle de la reprise pour le secteur des technologies

de l’information avec une solide croissance tirée par l’Asie et les

États-Unis.

Les “drivers” fondamentaux des centres de données et des

infrastructures réseaux restent les mêmes.

La forte croissance des marchés mondiaux des technologies de

l’information en 2010 continuera en 2011. Comme le coût de ces

technologies devient plus important et identifi able, les industriels se

concentrent sur l’effi cacité de la gestion des coûts énergétiques,

des fréquences de calculs et de l’utilisation de l’espace physique

dans les centres de données. Il s’agit de conduire le marché vers

une infrastructure dynamique et modulaire, vers la gestion intégrée

et le monitoring, mais aussi de mesurer le retour sur investissement

des technologies de l’information.

La puissance d’alimentation et le refroidissement des centres de

données restent la première priorité des Directeurs informatiques,

puisque le monde dans lequel nous vivons devient de plus en plus

numérique et que cette tendance s’étend à la fi nance, la santé,

l’industrie et le monde hospitalier. L’externalisation des services

informatiques est un moteur de croissance pour le cloud computing

et la collocation de salles de serveurs. L’effi cacité énergétique des

technologies de l’information a également retenu l’attention de

nombreux gouvernements, notamment par l’instauration de normes

et de réglementations juridiques.

Selon Gartner (septembre 2010), les Centres de données à la

pointe de la technologie ont en général aujourd’hui besoin de trois

éléments  : la capacité d’accompagner une croissance élevée,

de soutenir à la fois la réduction ou l’augmentation des moyens

informatiques selon les besoins de l’entreprise et d’un modèle

énergétique permettant de réaliser ces actions de la manière la plus

effi cace possible.

Les solutions de Schneider Electric pour les centres de données

répondent à ces trois impératifs et garantissent aux clients une

réduction de 30 % de leur consommation énergétique.

Les solutions énergétiques couvrent jusqu’à 60 % des dépenses

totales dans les centres de données, ce qui inclut la puissance

d’alimentation, le refroidissement, les racks, les logiciels, la sécurité

et les services associés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 141

Page 144: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 4 COMMENTAIRES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

> 2. Commentaires sur les comptes consolidés

Commentaires sur l’activité et le compte de résultat consolidé

Évolution du périmètre de consolidation

Acquisitions de l’exercice (1)

Le 21 janvier 2010, Schneider Electric a annoncé la signature d’un

accord portant sur l’acquisition de Cimac, leader de l’intégration

de systèmes d’automatismes industriels dans la région du

Golfe persique. Cimac met en œuvre des solutions complètes

d’automatismes, de contrôle et de distribution électrique, notamment

pour des clients spécialisés dans la gestion et le traitement de l’eau

et dans l’industrie pétrolière. Leader dans le Golfe grâce à des

technologies reconnues et un savoir-faire avéré dans le déploiement

de solutions, Cimac emploie plus de 400 collaborateurs et réalise

un chiffre d’affaires de plus de 40 millions d’euros. Cette acquisition

permettra à Schneider Electric de saisir de nouvelles opportunités

sur le marché en forte croissance des automatismes aux Émirats

Arabes Unis et dans les autres pays du Golfe. Elle présente en outre

une bonne complémentarité géographique sur les autres marchés

du Moyen-Orient.

Le 5 mars 2010, Schneider Electric a annoncé la signature d’un

accord avec Zicom Electronic Security Systems Limited portant

sur l’acquisition des actifs de son activité intégration de systèmes

de sécurité électronique, à savoir le Building Solutions Group et le

Special Projects Group. En 2009, cette activité, qui emploie environ

200 collaborateurs, a généré un chiffre d’affaires d’environ 30 millions

d’euros. L’opération ne concerne pas les autres sociétés de Zicom,

telles que son activité de distribution de détail et sa joint-venture de

Dubaï. Zicom est le premier intégrateur indépendant de systèmes

de sécurité électronique en Inde. À ce jour, il a déjà mené à bien

plus de 1 000 projets : infrastructures (surveillance urbaine, trains,

aéroports, etc.), administrations, bâtiments tertiaires et hôtels de

luxe, secteurs dans lesquels il bénéfi cie d’une position de premier

plan.

Le 13 avril 2010, Schneider Electric a annoncé la signature d’un

accord portant sur l’acquisition du groupe australien SCADAgroup,

un leader des produits et solutions de télémétrie pour les marchés

de la distribution et du traitement de l’eau, de l’industrie pétrolière et

gazière et de l’énergie électrique. La télémétrie est une technologie

clé permettant de réaliser à distance des opérations de mesure,

de contrôle-commande et de transfert de données sur des

infrastructures dispersées ou diffi ciles d’accès. Présent en Amérique

du Nord, au Royaume-Uni et en Australie, SCADAgroup emploie

plus de 500 personnes. Son chiffre d’affaires réalisé pour l’exercice

à fi n juin 2010 s’est élevé à 102 millions de dollars australiens

(environ 68 millions d’euros). Par cette opération, Schneider Electric

renforce encore sa présence sur les segments de la distribution et

du traitement de l’eau, et des infrastructures pétrolières et gazières.

Avec SCADAgroup, Schneider Electric acquiert des technologies et

un portefeuille de produits qui seront commercialisés via ses canaux

de distribution. De plus, les compétences en exécution et services

de SCADAgroup offrent une bonne complémentarité avec celles de

Schneider Electric sur ces segments. Le prix d’acquisition, exprimé

en termes de valeur d’entreprise, est de 200 millions de dollars

australiens (environ 140 millions d’euros), soit 11 x l’EBITA estimé

pour l’exercice fi scal 2010. Cette opération devrait être relutive sur

le bénéfi ce par action dès la première année.

En date du 7 juin 2010 (date de réalisation), un consortium détenu

par Alstom et Schneider Electric s’est porté acquéreur de la totalité

du capital d’Areva T&D pour une valeur de 2,29 milliards d’euros. Les

deux partenaires du consortium ont également repris à leur charge

le refi nancement de la dette consentie par Areva à cette société.

En tant qu’acquéreur des activités Distribution, Schneider Electric a

fi nancé à hauteur de 815 millions d’euros la valeur des fonds propres

et à hauteur de 323 millions d’euros le refi nancement de la dette.

Les accords de la transaction ne prévoient ni clause de garantie de

passif, ni complément de prix. L’accord de Consortium prévoit qu’à

la date de réalisation de l’acquisition, Schneider Electric dispose

immédiatement de 100 % des intérêts et du contrôle exclusif des

activités Distribution telles qu’antérieurement détenues par Areva

(et dans la limite de leur détention par Areva), et acquises par

l’intermédiaire du Consortium. De ce fait, les activités Distribution

ont été consolidées par intégration globale à compter du 7 juin 2010

tandis que les activités Transmission ont été totalement exclues du

périmètre de consolidation.

Le 23 novembre 2010, Schneider Electric a annoncé la signature

d’un accord portant sur le rachat d’Unifl air SpA, troisième fabricant

mondial de systèmes de refroidissement de précision et de faux

planchers modulaires destinés principalement aux centres de

données et aux applications de télécommunications. Unifl air SpA

bénéficie d’une forte présence en Europe et d’une bonne

implantation dans les nouvelles économies, notamment en Chine

et en Inde. La société emploie environ 500 personnes à travers le

monde et prévoit de générer plus de 80 millions d’euros de chiffre

d’affaires pour l’exercice 2010. Elle dispose de sites de production

en Italie, en Inde et en Chine.

Le 9 décembre 2010, Schneider Electric a annoncé l’acquisition de

deux sociétés françaises pionnières dans les logiciels de gestion

des bâtiments : Vizelia, fournisseur de logiciel pour le suivi en temps

réel de la consommation énergétique des bâtiments, et D5X,

spécialiste des solutions pour optimiser l’utilisation des espaces

commerciaux. Vizelia emploie 12 personnes et devrait générer plus

de 4 millions d’euros de chiffre d’affaires pour l’année 2010. Le

logiciel innovant de Vizelia permet aux clients d’obtenir des données

en temps réel sur la consommation énergétique de leur entreprise, la

gestion de la maintenance et la gestion du patrimoine immobilier. Il

s’adresse à la fois aux nouveaux bâtiments et à ceux déjà existants,

(1) Les dates indiquées correspondent aux dates de prise de contrôle des sociétés acquises.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC142

Page 145: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE

4

COMMENTAIRES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

en particulier dans les secteurs de l’éducation, de l’immobilier

commercial et des bâtiments publics. D5X emploie 27 personnes

et offre des solutions complètes dans trois domaines : le suivi en

temps réel des mouvements et de l’occupation des immeubles, les

systèmes de contrôle de salles (éclairage, volets et ventilation) et la

gestion des réseaux de données. La société devrait générer plus de

4 millions d’euros de chiffre d’affaires pour l’année 2010.

Le Groupe s’est également porté acquéreur de 50 % des titres du

groupe russe Electroshield-TM Samara. Cette entité est consolidée

par mise en équivalence avec un décalage de trois mois nécessaire

à la préparation de ses comptes consolidés ainsi que leur mise en

conformité avec les normes IFRS.

Acquisitions et cessions réalisées en 2009 et ayant un effet sur les comptes 2010

Les entités suivantes ont été acquises en cours d’exercice 2009 et

leur consolidation en année pleine sur l’exercice 2010 constitue un

effet de périmètre par rapport à l’exercice 2009 :

• Conzerv Systems, consolidée à compter du 4 juin 2009 ;

• Microsol Tecnologia, consolidée à compter du 19 juin 2009 ;

• Meher Capacitors, consolidée à compter du 6 août 2009.

Évolution des taux de changeL’évolution des devises par rapport à l’euro a un impact signifi catif

sur l’exercice. En effet, cet impact positif s’élève à 869 millions

d’euros sur le chiffre d’affaires consolidé et à 103 millions d’euros

sur l’EBITA (2) (effet des conversions uniquement).

Chiffre d’affairesAu 31 décembre 2010, le chiffre d’affaires consolidé de Schneider

Electric s’élève à 19  580  millions d’euros, en hausse de

24,0 % à périmètre et taux de change courants par rapport au

31 décembre 2009.

Cette croissance se décompose en une hausse organique de 9,3 %,

une contribution des acquisitions nette des cessions pour 8,7 % et

un effet de change positif de 6,0 %.

(2) L’EBITA (Earnings Before Interests, Taxes and Amortization of purchase accounting intangibles) est le résultat d’exploitation avant amortisse-

ments et dépréciations des incorporels issus d’acquisitions et avant perte de valeur des écarts d’acquisition.

Évolution du chiffre d’affaires par secteur opérationnel

Le chiffre d’affaires de Power (53 % du chiffre d’affaires du

Groupe), s’élève à 10 318 millions d’euros au 31 décembre 2010,

en progression de 11,7 % en données courantes et de 5,7 % à

périmètre et taux de change constants. La moyenne tension est en

retrait de l’année précédente ; l’activité est pénalisée par la faiblesse

du marché de la construction et des dépenses des opérateurs

électriques. La croissance de la basse tension est fortement positive

sur l’exercice, soutenue par le rebond de la demande industrielle

et la forte dynamique des nouvelles économies. Les solutions et

services ont renoué avec la croissance grâce aux solutions d’énergie

renouvelable.

Le chiffre d’affaires d’Industry (18 % du chiffre d’affaires du

Groupe), s’élève à 3 551 millions d’euros au 31 décembre 2010,

en progression de 33,3 % en données courantes et de 23,6 %

à périmètre et taux de change constants. La progression a été

soutenue dans toutes les régions, notamment en Asie Pacifi que.

L’activité a bénéficié d’un fort rebond mondial de la demande

industrielle, notamment les fabricants de machines, et des

investissements dans les bâtiments et les infrastructures dans les

nouvelles économies. Le succès du lancement de nouvelles offres

pour les fabricants de machines et la reprise du marché chauffage-

climatisation aux États-Unis ont généré une forte croissance des

solutions.

Le chiffre d’affaires de IT (14 % du chiffre d’affaires du Groupe),

s’élève à 2  646  millions d’euros au 31  décembre 2010, en

progression de 16,6 % en données courantes et de 9,6 % à

périmètre et taux de change constants. Les petits systèmes

bénéfi cient d’une demande soutenue en réseaux d’entreprise et de

lancements de nouvelles offres. Les gros systèmes sont également

en progression, soutenus par le marché des centres de données,

ainsi que les services.

Le chiffre d’affaires de Buildings (7 % du chiffre d’affaires du

Groupe), s’élève à 1 402 millions d’euros au 31 décembre 2010,

en progression de 10,6 % en données courantes et de 3,3 % à

périmètre et taux de change constants. Les activités de solutions

tirent la croissance grâce aux services liés à l’effi cacité énergétique

en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest.

Le chiffre d’affaires de CST (2 % du chiffre d’affaires du Groupe),

s’élève à 433 millions d’euros au 31 décembre 2010, en progression

de 21,2 % en données courantes et de 16,9 % à périmètre et taux

de change constants. L’activité a bénéfi cié de la forte reprise des

marchés industriels, ainsi que ceux de l’automobile et des poids

lourds.

L’activité Distribution acquise à Areva le 7 juin 2010 a contribué

à hauteur de 1 230 millions d’euros au chiffre d’affaires du Groupe.

Résultat d’exploitation

Traitement des coûts d’acquisitionSuite à la première application en 2010 de la norme IFRS 3 révisée,

les coûts d’acquisition engagés en 2009 concernant des opérations

dont la conclusion en 2010 était jugée hautement probable,

capitalisés en 2009 conformément à la norme IFRS 3 en vigueur à la

clôture, ont été retraités en Autres produits et charges d’exploitation

pour un montant de 26 millions d’euros.

Les comptes de résultat comparatifs reflètent l’impact de ce

changement de méthode, et les commentaires ci-dessous s’y

réfèrent.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 143

Page 146: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 4 COMMENTAIRES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

L’EBITAR (1) s’élève à 3 027 millions d’euros sur l’exercice 2010

contre 2 110 millions d’euros en 2009, en hausse de 43,5 % en

données courantes. L’EBITAR 2010 inclut une contribution des

activités Distribution d’Areva de 85 millions d’euros et des charges

exceptionnelles de séparation et d’intégration liées à cette acquisition

de 25 millions d’euros. Retraité de ces éléments non récurrents, la

marge opérationnelle EBITAR du Groupe s’affi che à 16,2 % contre

12,8 % (également retraitée d’éléments non récurrents liés aux

retraites aux États-Unis pour 92 millions d’euros) en 2009, soit une

progression de 3,4 points.

La hausse de l’EBITAR s’explique principalement par une hausse

des volumes (630 millions d’euros) et par la productivité industrielle

(505 millions d’euros avant impact du coût des matières). L’infl ation

des matières premières contribue négativement à l’EBITAR à hauteur

de 184 millions d’euros, ainsi que les effets prix (41 millions d’euros)

et mix géographique et produits (34 millions d’euros). Enfi n les

effets change (conversion et transaction) contribuent positivement

à hauteur de 192 millions d’euros.

Au 31 décembre 2010, la capitalisation de coûts relatifs à des projets

de développement nette de charges d’amortissement a un impact

positif de 90 millions d’euros sur le résultat d’exploitation, en baisse

par rapport à l’effet de l’exercice 2009 (126 millions d’euros).

Le résultat d’exploitation après amortissements et dépréciations des

incorporels et acquisitions (EBIT) comprend 96 millions d’euros de

coûts de restructurations (contre 313 millions d’euros au cours de

l’exercice 2009) et 228 millions d’euros de charges d’amortissement

et de dépréciation d’actifs incorporels liés à la comptabilisation des

regroupements d’entreprises (contre 231 millions d’euros en 2009),

dont 43 millions d’euros correspondent à l’acquisition d’Areva

Distribution.

(1) L’EBITAR (Earnings Before Interests, Taxes, Amortization of purchase accounting intangibles and Restructuring costs) est le résultat d’exploi-

tation avant amortissements et dépréciations des incorporels issus d’acquisitions, avant perte de valeur des écarts d’acquisition et avant

charges de restructuration.

EBITAR par secteur opérationnel

L’activité Power réalise un taux d’EBITAR de 20,1 % ; hors impact

exceptionnel de la modifi cation de régime de retraite aux États-Unis

en 2009, ce taux est en progression de 2,7 points par rapport au

31 décembre 2009.

L’activité Industry réalise un taux d’EBITAR de 18,8 % ; hors impact

exceptionnel de la modifi cation de régime de retraite aux États-Unis

en 2009, ce taux est en progression de 8,9 points par rapport au

31 décembre 2009.

L’activité IT réalise un taux d’EBITAR de 16,9 %, en progression de

0,9 point par rapport au 31 décembre 2009.

L’activité Buildings réalise un taux d’EBITAR de 10,3 %, stable par

rapport au 31 décembre 2009 (10,4 %).

L’activité CST réalise un taux d’EBITAR de 16,4 %, à comparer à

un EBITAR de 5,6 % en 2009, grâce notamment à un très fort effet

volume sur les marchés automobile et industrie.

L’activité Distribution acquise à Areva le 7 juin 2010 réalise un taux

d’EBITAR de 6,9 % sur la période de 7 mois depuis son acquisition

et de 5,3 % sur l’ensemble de l’exercice 2010.

Résultat financierLe résultat fi nancier est une charge nette de 347 millions d’euros

au 31 décembre 2010 contre 384 millions d’euros au 31 décembre

2009.

Le coût de la dette fi nancière nette s’élève à 282 millions d’euros,

en baisse de 15 millions d’euros par rapport à l’exercice 2009. Cette

baisse est principalement due à une baisse des taux moyens sur la

dette du Groupe (en particulier sur les obligations).

Le résultat de change, y compris l’impact des couvertures de change

prises par le Groupe, est positif de 25 millions d’euros en 2010,

contre une charge de 1 million d’euros en 2009.

La composante financière des charges de retraite et autres

avantages postérieurs à l’emploi représente une charge nette de

49 millions d’euros contre 56 millions d’euros en 2009.

Enfin les autres charges financières nettes, d’un montant de

53 millions d’euros, sont principalement expliquées par une charge

exceptionnelle de 36 millions d’euros liée au rachat partiel de

l’emprunt obligataire à échéance 2013 et portant intérêt à un taux

fi xe de 6,75 %.

ImpôtsLe taux effectif d’impôt au 31 décembre 2010 s’élève à 24,0 %

contre 25,0 % au 31 décembre 2009. Pour rappel, le compte de

résultat 2009 présenté en comparatif comporte une charge d’impôt

de 11 millions d’euros liée à la constatation d’impôts différés sur la

composante assise sur la valeur ajoutée (la CVAE) de la contribution

économique territoriale (la CET) introduite en France par la loi de

finances 2010 du 31 décembre 2009 (voir paragraphe 1.2 de

l’annexe aux comptes consolidés).

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalenceLa quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence est

un produit de 6 millions d’euros au 31 décembre 2010. Elle est

principalement constituée de la quote-part de résultat de la joint-

venture Fuji Electric au Japon (5 millions d’euros).

Intérêts minoritairesLes intérêts des actionnaires minoritaires dans le résultat net de

l’exercice 2010 s’élèvent à 76 millions d’euros contre 42 millions

en 2009. Ils représentent la quote-part de résultats bénéfi ciaires

attribuables principalement aux associés minoritaires de certaines

sociétés chinoises.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC144

Page 147: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE

4

COMMENTAIRES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

Résultat netLe résultat net attribuable aux actionnaires de la société mère s’élève

à 1 720 millions d’euros, en forte progression par rapport à l’exercice

2009 (824 millions d’euros).

Résultat net par actionLe résultat net par action s’élève à 6,59 euros en 2010 contre

3,32 euros en 2009.

Commentaires sur le bilan et le tableau de flux de trésorerie consolidés

Le total du bilan consolidé s’élève à 31 051 millions d’euros au

31 décembre 2010, en hausse de 21 % par rapport au 31 décembre

2009. Les actifs non courants s’élèvent à 18 832 millions d’euros,

soit 61 % du total de l’actif.

Écarts d’acquisitionLes écarts d’acquisition s’élèvent à 10 213 millions d’euros, soit

33 % du total de l’actif, en augmentation de 1 602 millions d’euros

par rapport au 31 décembre 2009.

L’intégration des acquisitions – dont principalement Areva

Distribution – réalisées en 2010 conduit à une augmentation de

938 millions d’euros. Les variations des taux de change conduisent

à une augmentation de 675 millions d’euros.

Des pertes de valeur de 15 millions d’euros ont été constatées sur

deux petites activités en cours de cession. Les tests de dépréciation

n’ont pas conduit à comptabiliser de perte de valeur sur l’exercice.

Immobilisations corporelles et incorporellesLes immobilisations corporelles et incorporelles s’élèvent à

6 595 millions d’euros, soit 21 % du total de l’actif, en hausse de

12 % par rapport au 31 décembre 2009.

Actifs incorporelsLes marques représentent 2 426 millions d’euros au 31 décembre

2010, en hausse de 138 millions d’euros par rapport au 31 décembre

2009 du fait principalement des variations de change.

Les projets de développement de produits inscrits à l’actif du Groupe

s’élèvent à 1 085 millions d’euros en valeur brute au 31 décembre

2010 (718 millions d’euros en valeur nette), compte tenu de la

capitalisation des projets en cours pour 197 millions d’euros.

Les autres immobilisations incorporelles nettes, principalement

composées de fichiers clients reconnus lors d’acquisitions, de

logiciels et de brevets, augmentent de 110 millions d’euros par

rapport au 31  décembre 2009, principalement en raison des

incorporels reconnus au bilan pour 164 millions d’euros relatifs à

Areva Distribution.

Actifs corporelsLes immobilisations corporelles nettes représentent 2 337 millions

d’euros, en hausse de 372  millions d’euros par rapport au

31 décembre 2009.

Participations dans les entreprises associéesLes participations mises en équivalence s’élèvent à 447 millions

d’euros, en forte hausse par rapport au solde de 75 millions du

31 décembre 2009. Cette hausse s’explique :

• d’une part, par l’acquisition de 50 % des titres du groupe russe

Electroshield-TM  Samara comptabilisés pour 266  millions

d’euros à la clôture ;

• d’autre part, par la participation d’Areva Distribution dans la

société chinoise Sunten Electric Equipment valorisée 85 millions

d’euros à la clôture.

Actifs financiers non courantsLes actifs fi nanciers non courants s’élèvent à 554 millions d’euros,

en hausse par rapport aux 347 millions d’euros du 31 décembre

2009. Ils sont essentiellement constitués de titres de participation

cotés (actions AXA) pour 132 millions d’euros et de titres de sociétés

acquises en fi n d’année et qui seront consolidées début 2011, pour

184 millions d’euros.

Trésorerie et endettement financier netLa capacité d’autofi nancement dégagée par l’exploitation en 2010

s’élève à 2 468 millions d’euros contre 1 708 millions d’euros en

2009 ; elle représente 12,6 % du chiffre d’affaires (contre 10,8 %

en 2009).

La variation du besoin en fonds de roulement (BFR) consomme

206 millions d’euros de liquidités : cette hausse du BFR est liée à

une forte augmentation des créances d’exploitation et des stocks

en ligne avec la forte hausse du chiffre d’affaires.

Au total, les opérations d’exploitation génèrent une trésorerie positive

de 2 262 millions d’euros en 2010, comparée à 2 547 millions

d’euros en 2009.

Les investissements industriels nets du Groupe, qui incluent les

projets de développement capitalisés, représentent un décaissement

de 528 millions d’euros soit 2,7 % du chiffre d’affaires, contre un

montant de 576 millions d’euros, soit 3,6 %, en 2009. En 2008, ils

s’élevaient à 693 millions d’euros, soit 3,8 % du chiffre d’affaires.

A la date de ce rapport, les organes de direction n’ont pas pris

d’engagement ferme sur des montants signifi catifs pour le groupe.

Les opérations d’acquisition, après avoir été quasiment inexistantes

en 2009, ont représenté un décaissement de 1 754 millions d’euros

en 2010, net de la trésorerie acquise ; la principale acquisition de la

période a été Areva Distribution pour un montant de 1 138 millions

d’euros.

Par ailleurs, les cessions d’actions propres ont généré un surplus

de trésorerie de 249 millions d’euros (contre un encaissement net

de 22 millions d’euros en 2009) ; il s’agit principalement des titres

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 145

Page 148: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 4 COMMENTAIRES SUR LES COMPTES SOCIAUX

Schneider Electric SA antérieurement détenus par les fi liales Cofi bel

et Cofi mines. Les décaissements au titre des dividendes sur la

période s’élèvent à 245 millions d’euros dont 46 millions d’euros

versés aux intérêts minoritaires des sociétés détenues. Ce montant

est en recul comparé aux 351 millions d’euros versés en 2009 (dont

34 millions d’euros aux intérêts minoritaires) du fait de la baisse du

dividende par action.

L’endettement fi nancier net s’élève à 2 736 millions d’euros au

31 décembre 2010, soit 18,2 % des capitaux propres. L’endettement

fi nancier net est en légère baisse de 76 millions d’euros.

La trésorerie (3 389 millions d’euros) comprend les disponibilités

(1  449  millions d’euros), les valeurs mobilières de placement

(1 825 millions d’euros) ainsi que des titres à court terme négociables

sur des marchés officiels (115  millions d’euros), constitués

d’instruments tels que billets de trésorerie, fonds communs de

placement monétaires ou équivalents.

Les dettes financières (6  125  millions d’euros) comportent

essentiellement des emprunts obligataires (4 348 millions d’euros)

et des emprunts auprès d’établissements de crédit (1 379 millions

d’euros). Trois nouveaux emprunts obligataires ont été émis en 2010

pour 1 000 millions d’euros au total tandis qu’un emprunt obligataire

de 900 millions d’euros a été remboursé à son terme et un emprunt

obligataire a fait l’objet d’un remboursement partiel anticipé pour

263 millions d’euros.

Capitaux propresLes capitaux propres, part attribuable aux actionnaires de la société

mère, s’élèvent à 14 785 millions d’euros au 31 décembre 2010,

soit 48 % du total du bilan. Ils augmentent de 3 056 millions d’euros

par rapport au 31 décembre 2009, compte tenu :

• du résultat de l’exercice pour 1 720 millions d’euros ;

• du versement du dividende 2009 pour 525 millions d’euros ;

• des écarts de change pour 933 millions d’euros ;

• de l’augmentation de capital pour 474  millions d’euros, dont

330 millions au titre du versement du dividende en actions ;

• des exercices de stock options pour 161 millions d’euros ;

• de la cession de titres d’autocontrôle pour 249 millions d’euros.

Les intérêts minoritaires s’élèvent à 204 millions d’euros, en hausse

de 73 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2009 compte

tenu du résultat de l’exercice (76 millions d’euros), des minoritaires

d’Areva Distribution (36 millions d’euros) et de la distribution de

dividendes pour 46 millions d’euros.

ProvisionsLes provisions, courantes et non courantes, s’élèvent à

2 968 millions d’euros, soit 10 % du total bilan, dont 1 031 millions

d’euros présentent une échéance prévisionnelle de décaissement

inférieure à un an. Ces provisions sont majoritairement constituées

des engagements vis-à-vis du personnel concernant les retraites

et soins médicaux pour 1 504 millions d’euros. La hausse de ces

provisions de 125 millions d’euros est liée principalement aux écarts

de conversion de 69 millions d’euros et aux acquisitions de la période

(63 millions d’euros), dont Areva Distribution.

Les provisions, hors avantages du personnel, s’élèvent à

1 464 millions d’euros au 31 décembre 2010. Ces provisions

sont notamment destinées à couvrir les risques économiques

pour 614  millions d’euros (risques fiscaux, risques financiers

correspondant généralement à des garanties d’actif ou de passif),

les risques liés aux produits pour 409 millions d’euros (garanties,

litiges nés de produits défectueux identifi és), les opérations de

restructuration pour 124 millions d’euros, les risques commerciaux

pour 86 millions d’euros (litiges clients et pertes sur contrats à long

terme) et les risques environnementaux pour 55 millions d’euros. La

hausse des provisions de 316 millions d’euros est liée principalement

aux acquisitions de l’exercice (pour 299 millions d’euros), la plus

importante étant Areva Distribution.

Impôts différésLes impôts différés actifs s’élèvent à 1  023  millions d’euros

au 31 décembre 2010 et correspondent à des déficits fiscaux

reportables activés pour 387 millions d’euros, à l’économie future

d’impôt attachée aux provisions pour retraites pour 423 millions

d’euros ainsi qu’aux provisions, charges à payer et pertes de valeur

non déductibles pour 317 millions d’euros.

Les impôts différés passifs s’élèvent à 957 millions d’euros et sont

principalement constitués des impôts différés reconnus sur les actifs

incorporels comptabilisés lors des acquisitions (marques, fi chiers

clients et brevets).

> 3. Commentaires sur les comptes sociaux

En 2010, les revenus du portefeuille de Schneider Electric SA

s’élèvent à 691 millions d’euros contre 541 millions d’euros pour

l’exercice précédent. La principale fi liale contributrice est Schneider

Electric Industries SAS qui a versé 672 millions d’euros de dividendes

en 2010 (527 millions en 2009). Les produits d’intérêts s’élèvent à

143 millions d’euros (183 millions en 2009) et les charges d’intérêt

à 320 millions d’euros (contre 321 millions d’euros en 2009). Le

résultat courant atteint ainsi 497 millions d’euros contre 386 millions

d’euros en 2009.

Le résultat net de l’exercice s’élève ainsi à 703 millions d’euros

contre 476 millions d’euros en 2009.

Les capitaux propres avant affectation du résultat s’élèvent au

31 décembre 2010 à 9 738 millions d’euros contre 8 930 millions

d’euros au 31 décembre 2009, prenant en compte le résultat 2010

ainsi que les variations résultant de la distribution de dividendes aux

actionnaires pour 199 millions d’euros et des augmentations de

capital pour 304 millions d’euros.

L’ensemble des dettes fournisseurs au bilan sont à échéance fi n

janvier au plus tard.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC146

Page 149: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE

4

PERSPECTIVES

> 4. Commentaires sur les résultats des participations

Schneider Electric Industries SASLe chiffre d’affaires est de 3,4 milliards d’euros en 2010 contre

2,8 milliards d’euros en 2009.

Le résultat d’exploitation est un bénéfi ce de 22 millions d’euros

contre une perte de 58 millions d’euros en 2009.

Le résultat net est bénéfi ciaire de 1 502 millions d’euros contre

672 millions d’euros en 2009.

CofibelLe portefeuille de la société était historiquement composé de titres

Schneider Electric SA ; ceux-ci ont été cédés au cours de l’exercice

2010 avec une plus-value de 152 millions d’euros.

Le résultat net de la Société s’élève à 154,0 millions d’euros contre

6,7 millions d’euros en 2009.

CofiminesLa Société a également cédé ses titres Schneider Electric SA en

réalisant une plus-value de 29 millions d’euros. Le résultat net de

la Société est de 34,4 millions d’euros en 2010 contre 1,4 million

d’euros en 2009.

Rémunérations et avantages des mandataires sociaux

Les rémunérations et avantages versées aux mandataires sociaux fi gurent au chapitre 3 Gouvernement d’entreprise, paragraphe 8 Intérêts

et rémunérations des dirigeants (pages 121 et suivantes).

> 5. Perspectives

Schneider Electric anticipe globalement une amélioration des

conditions sur ses marchés en 2011. Les activités Industry et IT,

dont les cycles sont plus courts, devraient rester dynamiques, mais

seront confrontées à des bases de comparaisons moins favorables.

Power devrait continuer à bénéfi cier d’une progression graduelle. En

ce qui concerne les activités au cycle plus long, Energy devrait croître

en 2011, grâce à l’amélioration progressive du marché des régies

électriques, tandis que l’effi cacité énergétique et les tendances plus

positives des marchés matures devraient soutenir l’activité Buildings.

Le Groupe continuera de générer des gains importants de

productivité industrielle pour un montant estimé à environ 400 millions

d’euros. Il procédera également à des investissements favorisant

la croissance dans des domaines liés à l’effi cacité énergétique, à

la “smart grid” et dans les nouvelles économies. Parallèlement, la

hausse des coûts des fonctions support sera maintenue à un niveau

inférieur à celui de la croissance organique du chiffre d’affaires. Le

Groupe prévoit un impact négatif dû à la hausse du prix des matières

premières, d’environ 250 millions d’euros, qui devrait être en partie

compensé par des hausses de prix d’environ 1 % en 2011.

En conséquence, Schneider Electric table sur un taux de croissance

organique solide de 6 % à 9 % du chiffre d’affaires en 2011 et une

marge d’EBITA de 15,0 % à 15,5 % pour l’exercice, en amélioration

par rapport à 14,5 % en 2010, sur une base pro forma.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 147

Page 150: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMMENTAIRES SUR L’EXERCICE 4

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC148

Page 151: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

51. Compte de résultat consolidé 150

2. Tableau des flux de trésorerie consolidés 152

3. Bilan consolidé 154

4. État de variation des capitaux propres 156

5. Annexe aux comptes consolidés 157

6. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 222

Comptes consolidés au 31 décembre 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 149

Page 152: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ

> 1. Compte de résultat consolidé

(en millions d’euros sauf le résultat par action) Note Exercice 2010 Exercice 2009*

Chiffre d’affaires 3 19 580 15 793

Coûts des ventes (11 842) (9 572)

Marge brute 7 738 6 221

Recherche et développement 4 (450) (403)

Frais généraux et commerciaux (4 269) (3 770)

Autres produits et charges d’exploitation 6 8 62

EBITAR** 3 027 2 110

Charges de restructuration 7 (96) (313)

EBITA*** 2 931 1 797

Amortissements et dépréciations des incorporels liés aux acquisitions 8 (228) (231)

Résultat d’exploitation 2 703 1 566

Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie 24 26

Coût de l’endettement fi nancier brut (306) (323)

Coût de la dette fi nancière nette (282) (297)

Autres produits et charges fi nanciers 9 (65) (87)

Résultat fi nancier (347) (384)

Résultat avant impôts 2 356 1 182

Impôts sur les sociétés 10 (566) (295)

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 6 (21)

RÉSULTAT NET 1 796 866

• dont part attribuable aux actionnaires de la société mère 1 720 824

• dont actionnaires minoritaires 76 42

Résultat net (part attribuable aux actionnaires de la société mère) par action

(en euros/action) 21.3 6,59 3,32

Résultat net (part attribuable aux actionnaires de la société mère)

après dilution (en euros/action) 6,55 3,31

* Colonne 2009 retraitée des éléments détaillés en note 1.2 (coûts d’acquisition et CVAE).

** EBITAR (Earnings Before Interests, Taxes, Amortization of purchase accounting intangibles and Restructuring costs) Résultat

d’exploitation avant amortissements et dépréciations des incorporels issus d’acquisitions, avant perte de valeur des écarts d’acquisition

et avant charges de restructuration.

*** EBITA (Earnings Before Interests, Taxes and Amortization of purchase accounting intangibles) Résultat d’exploitation avant

amortissements et dépréciations des incorporels issus d’acquisitions et avant perte de valeur des écarts d’acquisition.

L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC150

Page 153: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ

Autres éléments du résultat global

(en millions d’euros) Exercice 2010 Exercice 2009*

Résultat net 1 796 866

Autres éléments du résultat global :

Écarts de conversion 944 (2)

Réévaluation des instruments dérivés de couverture 31 117

Réévaluation des actifs fi nanciers disponibles à la vente (32) 24

Écarts actuariels sur les régimes à prestations défi nies (6) (15)

Impôts sur les éléments directement reconnus en capitaux propres (note 21.7) 3 (37)

Autres éléments - 14

Total du résultat global reconnu en capitaux propres 940 101

TOTAL DU RÉSULTAT GLOBAL POUR LA PÉRIODE 2 736 967

Attribuable :

• aux actionnaires de la société mère 2 649 929

• aux participations ne donnant pas le contrôle 87 38

* Colonne 2009 retraitée des éléments détaillés en note 1.2 (coûts d’acquisition et CVAE).

L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 151

Page 154: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS

> 2. Tableau des flux de trésorerie consolidés

(en millions d’euros) Note Exercice 2010 Exercice 2009*

I - Trésorerie provenant des activités d’exploitation :

Résultat net consolidé 1 796 866

Perte/(profi t) des sociétés mises en équivalence net des dividendes reçus (6) 21

Produits et charges n’ayant pas entraîné de fl ux de trésorerie :

Amortissements des immobilisations corporelles 358 339

Amortissements des immobilisations incorporelles 387 257

Perte de valeur des actifs non courants 29 132

Augmentation/(diminution) des provisions (51) 131

Variation des impôts différés (50) (114)

(Plus) ou moins-values sur cessions d’actifs immobilisés (21) 39

Autres éléments 26 37

Autofi nancement d’exploitation 2 468 1 708

Diminution/(augmentation) des créances d’exploitation (405) 543

Diminution/(augmentation) des stocks et travaux en cours (515) 450

(Diminution)/augmentation des dettes d’exploitation 487 (176)

Autres actifs et passifs courants 227 22

Variation du besoin en fonds de roulement (206) 839

Total I 2 262 2 547

II - Trésorerie (affectée aux) produite par des opérations

d’investissement :

Acquisitions d’immobilisations corporelles (376) (337)

Cessions d’immobilisations corporelles 84 27

Acquisitions d’immobilisations incorporelles (239) (268)

Cessions d’immobilisations incorporelles 3 2

Investissement net d’exploitation (528) (576)

Investissement fi nancier net 2 (1 754) (63)

Autres opérations fi nancières à long terme 5 (40)

Actifs de retraite à long terme - -

Sous-total (1 749) (103)

Total II (2 277) (679)

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC152

Page 155: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS

(en millions d’euros) Note Exercice 2010 Exercice 2009*

III - Trésorerie (affectée aux) produite par des opérations

de fi nancement :

Émission d’emprunts 24 1 000 1 141

Remboursement d’emprunts (1 160) (110)

Vente/(achat) d’actions propres 249 22

Augmentation/(diminution) des autres dettes fi nancières (273) (881)

Augmentation/(réduction) de capital en numéraire 305 158

Dividendes versés : Schneider Electric SA** (195) (317)

Minoritaires (46) (34)

Total III (120) (21)

IV - Effet net des conversions : 6 61

Variation nette de trésorerie : I + II + III + IV (129) 1 908

Trésorerie nette en début de période 3 425 1 517

Variation de trésorerie (129) 1 908

TRÉSORERIE NETTE EN FIN DE PÉRIODE 20 3 296 3 425

* Colonne 2009 retraitée des éléments détaillés en note 1.2 (coûts d’acquisition et CVAE).

** Les dividendes versés en 2010 s’élèvent à 525 millions d’euros, dont 330 millions d’euros réglés en actions.

L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 153

Page 156: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 BILAN CONSOLIDÉ

> 3. Bilan consolidé

Actif(en millions d’euros) Note 31/12/2010 31/12/2009*

Actifs non courants :

Écarts d’acquisition, nets 11 10 213 8 611

Immobilisations incorporelles, nettes 12 4 258 3 919

Immobilisations corporelles, nettes 13 2 337 1 965

Immobilisations corporelles et incorporelles nettes 6 595 5 884

Participations dans les entreprises associées 14 447 75

Actifs fi nanciers disponibles à la vente 15.1 410 245

Autres actifs fi nanciers non courants 15.2 144 102

Actifs fi nanciers non courants 554 347

Actifs d’impôt différé 16 1 023 1 010

Total actifs non courants 18 832 15 927

Actifs courants :

Stocks et en-cours 17 3 139 2 174

Clients et créances d’exploitation 18 4 441 3 071

Autres créances et charges constatées d’avance 19 1 212 871

Actif fi nancier courant 15.3 38 77

Trésorerie et équivalents de trésorerie 20 3 389 3 512

Total actifs courants 12 219 9 705

TOTAL DE L’ACTIF 31 051 25 632

* Colonne 2009 retraitée des éléments détaillés en note 1.2 (coûts d’acquisition et CVAE).

L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC154

Page 157: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

BILAN CONSOLIDÉ

Passif(en millions d’euros) Note 31/12/2010 31/12/2009*

Capitaux propres 21

Capital social 2 176 2 102

Primes d’émission, de fusion, d’apport 6 495 5 934

Réserves consolidées et autres réserves 6 133 4 645

Réserves de conversion (19) (952)

Total capitaux propres (part attribuable aux actionnaires de la Société mère) 14 785 11 729

Actionnaires minoritaires 204 131

Total capitaux propres 14 989 11 860

Provisions non courantes

Provisions pour retraites et engagements assimilés 22 1 504 1 378

Autres provisions non courantes 23 588 375

Provisions non courantes 2 092 1 753

Dettes fi nancières non courantes

Emprunts obligataires 24 3 845 3 608

Dettes fi nancières à plus d’un an 24 1 165 1 305

Dettes fi nancières non courantes 5 010 4 913

Passifs d’impôt différé 16 957 927

Autres dettes à long terme 25 128 17

Total passifs non courants 8 187 7 610

Dettes courantes

Fournisseurs et dettes d’exploitation 3 432 2 203

Dettes fi scales et sociales 1 760 1 266

Provisions courantes 23 876 773

Autres dettes courantes 692 509

Dettes fi nancières courantes 24 1 115 1 411

Total passifs courants 7 875 6 162

TOTAL DU PASSIF 31 051 25 632

* Colonne 2009 retraitée des éléments détaillés en note 1.2 (coûts d’acquisition et CVAE).

L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 155

Page 158: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ÉTAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

> 4. État de variation des capitaux propres

(en millions d’euros sauf

nombre d’actions)

Nombre d’actions (en milliers) Capital

Primes d’émission

de fusion d’apport

Actions d’autocontrôle

Réserves consolidées

Différence de

conversion

Total attribuable

aux actionnaires de la société

mère

Part des actionnaires minoritaires Total

31 décembre 2008 247 426 1 979 5 378 (352) 4 855 (954) 10 906 145 11 051

Résultat net

de la période 824 824 42 866

Autres éléments

du résultat global 103 2 105 (4) 101

Résultat global

de la période 927 2 929 38 967

Augmentation

de capital 14 456 116 516 632 632

Plans de souscription

d’actions 870 7 40 47 47

Dividendes distribués (837) (837) (35) (872)

Variation de l’auto

détention 25 25 25

Stock options 21 21 21

Autres (1) 3 3 6 (17) (11)

31 décembre 2009* 262 752 2 102 5 934 (324) 4 969 (952) 11 729 131 11 860

Résultat net

de la période 1 720 1 720 76 1 796

Autres éléments

du résultat global (4) 933 929 11 940

Résultat global

de la période 1 716 933 2 649 87 2 736

Augmentation

de capital 6 497 52 422 474 474

Plans de souscription

d’actions 2 710 22 139 161 161

Dividendes distribués (525) (525) (46) (571)

Variation de l’auto

détention (2) 249 249 249

Stock options 30 30 30

Autres (3) 1 17 18 32 50

31 décembre 2010 271 959 2 176 6 495 (74) 6 207 (19) 14 785 204 14 989

* Données au 31 décembre 2009 retraitées des éléments détaillés en note 1.2 (coûts d’acquisition et CVAE).

(1) Dont 3 millions d’euros au titre du reclassement des plus-values sur actions propres, 3 millions d’euros liés au plan d’actionnariat salarié

et (17) millions d’euros pour la déconsolidation de la JV East.

(2) Cession des titres d’autocontrôle Cofi mines et Cofi bel.

(3) Dont part Groupe, 3 millions d’euros liés au plan d’actionnariat salarié et 14 millions d’euros de plus-value de cession sur l’Afrique du Sud.

L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC156

Page 159: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

SOMMAIRE DES NOTES ANNEXES

> 5. Annexe aux comptes consolidés

Les montants sont exprimés en millions d’euros sauf mention contraire.

L’annexe fait partie intégrante des comptes consolidés.

Les états fi nanciers consolidés du Groupe Schneider Electric pour l’exercice clos le 31 décembre 2010 ont été

arrêtés par le Directoire du 14 février 2011, examinés par le Conseil de Surveillance du 16 février 2011 et seront

soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 21 avril 2011.

Les activités principales du Groupe sont décrites au chapitre 1 du Document de Référence.

Note 1 Principes comptables 158

Note 2 Évolution du périmètre de consolidation 167

Note 3 Information sectorielle 168

Note 4 Recherche et développement 170

Note 5 Dotations aux amortissements et aux provisions 171

Note 6 Autres produits et charges d’exploitation 171

Note 7 Charges de restructuration 172

Note 8 Amortissements et dépréciations des incorporels lies aux acquisitions 172

Note 9 Autres produits et charges financiers 172

Note 10 Impôt sur les sociétés 173

Note 11 Écarts d’acquisition 174

Note 12 Immobilisations incorporelles 176

Note 13 Immobilisations corporelles 178

Note 14 Participations dans les entreprises associées 180

Note 15 Actifs financiers 180

Note 16 Impôts différés par nature 181

Note 17 Stocks et en-cours 182

Note 18 Clients et créances d’exploitation 182

Note 19 Autres créances et charges constatées d’avance 183

Note 20 Trésorerie et équivalents de trésorerie 183

Note 21 Capitaux propres 183

Note 22 Provisions pour retraites et engagements assimilés 191

Note 23 Provisions 197

Note 24 Dettes financières (courantes et non courantes) 198

Note 25 Autres dettes à long terme 200

Note 26 Instruments financiers 201

Note 27 Effectifs 205

Note 28 Opérations avec des parties liées 206

Note 29 Engagements et passifs éventuels 206

Note 30 Événements postérieurs à la clôture 207

Note 31 Honoraires des Commissaires aux comptes 208

Note 32 Liste des sociétés consolidées 209

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 157

Page 160: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 1 Principes comptables

1.1 - Référentiel comptableLes principes comptables retenus pour la préparation des états

fi nanciers consolidés sont conformes aux normes et interprétations

IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre

2010. Ces principes comptables retenus sont cohérents avec ceux

utilisés dans la préparation des comptes consolidés annuels pour

l’exercice clos le 31 décembre 2009, à l’exception, notamment,

de la première application des normes IFRS 3 – Regroupements

d’entreprises et IAS 27 – États fi nanciers consolidés et individuels

révisées.

La norme IAS 27 révisée présente les états fi nanciers consolidés

d’un groupe comme ceux d’une entité économique unique ayant

deux catégories de propriétaires : les propriétaires de la société mère

d’une part (actionnaires de Schneider Electric SA), et les détenteurs

de participations ne donnant pas le contrôle d’autre part (actionnaires

minoritaires des fi liales). Une participation ne donnant pas le contrôle

est défi nie comme la part d’intérêt dans une fi liale qui n’est pas

attribuable directement ou indirectement à une société mère (ci-

après “intérêts minoritaires”). En conséquence de cette nouvelle

approche, les variations de parts d’intérêt d’une société mère dans

une fi liale qui n’aboutissent pas à une perte de contrôle affectent

uniquement les capitaux propres car le contrôle ne change pas au

sein de l’entité économique. Ainsi, à compter du 1er janvier 2010,

dans le cas de l’acquisition d’une participation complémentaire dans

une fi liale consolidée, le Groupe comptabilise la différence entre le

coût d’acquisition et la valeur comptable des intérêts minoritaires

en variation des capitaux propres attribuables aux actionnaires de

Schneider Electric SA. À l’inverse, le Groupe comptabilise en résultat

les plus ou moins-values résultant de cessions d’intérêts entraînant

la perte de contrôle sur la fi liale.

La norme IFRS 3 Révisée introduit des modifi cations à la méthode

de l’acquisition telle que défi nie dans la norme IFRS 3 avant révision,

dont notamment :

• l’option d’évaluer les intérêts minoritaires détenus dans

l’entreprise acquise soit à leur quote-part dans l’actif net

identifi able de l’entreprise acquise, soit à leur juste valeur. Cette

option est disponible au cas par cas pour chaque acquisition ;

• la comptabilisation de tout ajustement du prix d’acquisition à la

juste valeur dès la date d’acquisition ;

• la constatation des coûts directs liés à l’acquisition en charges

de la période ;

• dans le cas d’un regroupement réalisé par étapes, la

réévaluation de la participation antérieurement détenue dans

l’entreprise acquise à la juste valeur à la date d’acquisition et la

comptabilisation de l’éventuel profi t ou perte qui en découle en

résultat.

Le Groupe enregistre en autres produits et charges d’exploitation

les impacts en compte de résultat résultant de l’application des

normes IFRS 3 et IAS 27 révisées. Les coûts liés aux acquisitions et

constatés en charges durant l’exercice 2010 s’élèvent à 31 millions

d’euros.

L’incidence de l’adoption des normes IFRS 3 et IAS 27 révisées sur

les états fi nanciers consolidés annuels arrêtés au 31 décembre 2010

de Schneider Electric concerne principalement :

• le traitement de la cession de titres dans Schneider Electric

South Africa sans perte de contrôle, qui est comptabilisée en

capitaux propres et ne donne donc pas lieu à produit de cession

comptabilisé en résultat ;

• le retraitement dans le compte de résultat comparatif 2009 des

coûts d’acquisition engagés en 2009 concernant des opérations

conclues en 2010 pour un montant de 25,8 millions d’euros  ;

ces coûts étaient précédemment capitalisés alors qu’ils doivent

être comptabilisés en charges de la période selon la nouvelle

norme (voir plus bas : réconciliation entre les compte de résultat

2009 et bilan au 31 décembre 2009 publiés et ceux présentés

en comparatif).

Enfi n les nouvelles normes et interprétations suivantes applicables

sur la période n’ont pas eu d’effet significatif sur les comptes

consolidés au 31 décembre 2010 :

• amendement d’IFRS  1 – Exemptions additionnelles pour les

premiers adoptants ;

• amendement d’IFRS  2 – Transactions intragroupe dont le

paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en

trésorerie ;

• amendement d’IAS 39 - Instruments fi nanciers : comptabilisation

et évaluation - Éléments éligibles à la couverture ;

• améliorations des IFRS (2008) : amendement d’IFRS 5 ;

• améliorations des IFRS (avril 2009) ;

• IFRIC 12 – Accords de concession de services ;

• IFRIC 15 – Contrats de construction de biens immobiliers ;

• IFRIC  16 – Couvertures d’un investissement net dans un

établissement à l’étranger ;

• IFRIC 17 – Distributions d’actifs non monétaires aux propriétaires ;

• IFRIC 18 – Transfert d’actifs provenant de clients.

Ces principes appliqués par Schneider Electric au 31 décembre

2010 ne diffèrent pas des normes IFRS telles que publiées par

l’IASB ; en effet, l’application des amendements et interprétations

dont la mise en œuvre est obligatoire pour les exercices ouverts à

compter du 1er janvier 2010 dans le référentiel publié par l’IASB mais

non encore obligatoire dans le référentiel tel qu’endossé par l’Union

européenne serait sans incidence signifi cative.

Enfi n, le Groupe n’a pas appliqué les normes et interprétations

suivantes, qui n’ont pas été endossées par l’Union européenne au

31 décembre 2010 ou dont l’application obligatoire est postérieure

au 31 décembre 2010 :

• normes endossées :

– IAS 24 - Information relative aux parties liées,

– amendement IAS 32 – Classement des émissions de droits,

– amendement IFRIC 14 – Paiement d’avance d’exigences de

fi nancement minimal,

– IFRIC 19 - Extinction de passifs fi nanciers avec des instruments

de capitaux propres.

• normes non endossées :

– improvements to IFRS (mai 2010),

– IFRS 9 - Financial Instruments,

– amendment to IFRS 7 – Disclosures – Transfers of fi nancial

assets,

– amendments to IFRS 1 – Severe Hyperinfl ation and Removal

of Fixed Dates for First-time Adopters,

– amendments to IAS 12 – Deferred Tax: Recovery of Underlying

Assets.

Le processus de détermination par Schneider Electric des impacts

potentiels sur les comptes consolidés du Groupe est en cours. Le

Groupe n’anticipe pas, à ce stade de l’analyse, d’impact signifi catif

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC158

Page 161: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

sur ses comptes consolidés, à l’exception d’IFRS 9 pour laquelle

l’analyse d’impact n’a pas débuté, compte tenu à la fois de la date

de publication de la norme, de son caractère incomplet et des

incertitudes pesant sur le processus d’adoption en Europe.

Les états de synthèse portent sur les comptes établis selon les

normes IFRS au 31 décembre 2010 et 31 décembre 2009. Les

états financiers 2008, inclus dans le Document de Référence

déposé auprès de l’AMF le 17 mars 2009 sous le n° D 09-0124,

sont incorporés par référence.

1.2 - Réconciliation entre les compte de résultat 2009 et bilan au 31 décembre 2009 publiés et ceux présentés en comparatif

Traitement des coûts d’acquisitionSuite à la première application en 2010 de la norme IFRS 3 Révisée

(voir plus haut), les coûts d’acquisition engagés en 2009 concernant

des opérations dont la conclusion en 2010 était jugée hautement

probable, capitalisés en 2009 conformément à la norme IFRS 3 en

vigueur à la clôture, ont été retraités en Autres produits et charges

d’exploitation pour un montant de 25,8 millions d’euros.

Présentation de la CVAELors de la clôture des comptes (voir note  30.3 des comptes

consolidés 2009), le Groupe Schneider Electric n’avait pas encore

pris position suite au communiqué CNC du 14 janvier 2010 relatif au

traitement comptable de la composante assise sur la valeur ajoutée

(la CVAE) de la contribution économique territoriale (la CET) introduite

en France par la loi de fi nances 2010 du 31 décembre 2009.

À l’issue d’une analyse menée aux bornes du Groupe et au regard

de ses spécifi cités, le Groupe a décidé de qualifi er d’impôt sur le

résultat la CVAE assise sur la valeur ajoutée afi n d’être cohérent

avec la qualifi cation d’impôt sur le résultat déjà retenue pour des

taxes similaires en Italie et en Allemagne (respectivement IRAP

et Gewerbesteuer). Cette décision est basée également sur une

position de l’IFRIC datant de 2006 et précisant que le terme

“bénéfi ce imposable” implique une notion de montant net plutôt

que de montant brut sans qu’il soit nécessairement identique au

résultat comptable.

En application de la norme IAS 12, l’option retenue entraîne la

comptabilisation d’impôts différés au 31 décembre 2009 au taux

de 1,5 % sur les différences temporelles constituées par :

• les actifs produisant des avantages économiques imposables à

la CVAE alors que la consommation de leur valeur comptable

n’est pas déductible de la valeur ajoutée  : il s’agit de la valeur

nette comptable au 31 décembre 2009 des actifs corporels et

incorporels amortissables ;

• les dépréciations d’actifs ou les provisions non déductibles

de la CVAE mais qui se rapportent à des charges qui seront

déductibles de la valeur ajoutée à une date ultérieure.

La CVAE étant une taxe déductible au titre de l’impôt sur les sociétés,

des impôts différés sont comptabilisés au taux de droit commun

(34,43 %) sur les impôts différés actifs et passifs comptabilisés au

titre de la CVAE comme décrit au paragraphe précédent.

S’agissant d’un changement de réglementation, les impôts différés

comptabilisés au titre de la CVAE ont pour contrepartie le compte

de résultat. L’impact dans les comptes de l’exercice 2009 est la

comptabilisation d’une charge d’impôt nette de 11 millions d’euros.

Publié Coûts d’acquisition CVAE Retraité

Chiffre d’affaires 15 793 15 793

Marge brute 6 221 6 221

Recherche et développement (403) (403)

Frais généraux et commerciaux (3 770) (3 770)

Autres produits et charges d’exploitation 88 (26) 62

EBITAR 2 136 (26) 2 110

Résultat d’exploitation 1 592 (26) 1 566

Résultat fi nancier (384) (384)

Résultat avant impôts 1 208 (26) 1 182

Impôts sur les sociétés (293) 9 (11) (295)

Quote-part de résultat des sociétés MEE (21) (21)

RÉSULTAT NET 894 (17) (11) 866

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 159

Page 162: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

ActifPublié Coûts d’acquisition CVAE Retraité

Écarts d’acquisition, immobilisations corporelles

et incorporelles 14 495 14 495

Participations dans les entreprises associées 75 75

Actifs fi nanciers non courants 347 347

Actifs d’impôt différé 1 001 9 1 010

Total actifs non courants 15 918 9 15 927

Stocks, clients et créances d’exploitation 5 245 5 245

Autres créances et charges constatées d’avance 897 (26) 871

Actifs fi nanciers courants 77 77

Trésorerie et équivalents de trésorerie 3 512 3 512

Total actifs courants 9 731 (26) 9 705

TOTAL DE L’ACTIF 25 649 (17) - 25 632

PassifPublié Coûts d’acquisition CVAE Retraité

Capital social 2 102 2 102

Primes d’émission, de fusion, d’apport 5 934 5 934

Réserves consolidées et autres réserves 4 673 (17) (11) 4 645

Réserves de conversion (952) (952)

Total capitaux propres (part attribuable

aux actionnaires de la Société mère) 11 757 (17) (11) 11 729

Actionnaires minoritaires 131 131

Total capitaux propres 11 888 (17) (11) 11 860

Provisions non courantes 1 753 1 753

Dettes fi nancières non courantes 4 913 4 913

Passifs d’impôt différé 916 11 927

Autres dettes à long terme 17 17

Total passifs non courants 7 599 - 11 7 610

Total passifs courants 6 162 6 162

TOTAL DU PASSIF 25 649 (17) - 25 632

1.3 - Bases d’évaluationLes états financiers sont préparés selon le principe du coût

historique, à l’exception des instruments dérivés et des actifs

fi nanciers disponibles à la vente qui ont été évalués à leur juste valeur.

Les passifs fi nanciers sont évalués selon le principe du coût amorti.

Les valeurs comptables des actifs et passifs couverts et de leurs

instruments de couverture sont évaluées à la juste valeur.

1.4 - Utilisation d’estimations et hypothèsesLa préparation des états financiers implique que la Direction

du Groupe ou des fi liales procède à des estimations et retienne

certaines hypothèses qui ont une incidence sur les montants d’actifs

et de passifs inscrits au bilan consolidé, les montants de charges

et de produits du compte de résultat et les engagements relatifs

à la période arrêtée. Les résultats réels ultérieurs pourraient être

différents.

Ces hypothèses concernent principalement :

• l’évaluation de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition,

immobilisations corporelles et immobilisations incorporelles

(note 1.11) ;

• la valeur de réalisation des stocks et travaux en-cours (note 1.13) ;

• la valeur recouvrable des créances d’exploitation (note 1.14) ;

• l’évaluation des paiements fondés sur des actions (note 1.20) ;

• l’estimation des provisions pour risques et charges, et en

particulier les provisions pour garantie (note 1.21) ;

• l’évaluation des engagements de retraite (note 22).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC160

Page 163: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

1.5 - Principes de consolidationLes filiales sur lesquelles le Groupe exerce directement ou

indirectement un contrôle exclusif sont consolidées par intégration

globale. Le contrôle exclusif s’entend comme un contrôle exercé par

tout moyen, tel que la détention d’un intérêt majoritaire en droits de

vote, la détention d’intérêts minoritaires signifi catifs, ou des contrats

ou accords avec les autres actionnaires.

Les participations dans lesquelles le Groupe exerce un contrôle

conjoint avec un nombre limité d’autres actionnaires, telles

que sociétés en participation et accords de coopération, sont

consolidées par intégration proportionnelle conformément au

traitement de référence prévu par la norme IAS 31 – Participations

dans les coentreprises.

Les participations sur lesquelles le Groupe exerce une infl uence

notable sont comptabilisées en appliquant la méthode de la mise

en équivalence. L’infl uence notable est présumée établie lorsque le

Groupe détient plus de 20 % des droits de vote.

Les acquisitions ou cessions de sociétés intervenues en cours

d’exercice sont prises en compte dans les états fi nanciers consolidés

à partir de la date de prise ou jusqu’à la date de perte du contrôle

effectif.

Les opérations et soldes intragroupe sont éliminés.

La liste des principales fi liales et participations consolidées est

présentée en note 32.

La consolidation est réalisée à partir de comptes clos au

31 décembre de l’exercice, à l’exception de certaines sociétés mises

en équivalence. Toutefois pour ces dernières, les comptes incorporés

sont arrêtés au 30 septembre de l’exercice (décalage maximal de

trois mois, en conformité avec les règles du référentiel).

1.6 - Regroupements d’entreprisesLes regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la

méthode de l’acquisition, conformément aux dispositions de la

norme IFRS 3 – Regroupements d’entreprises. Conformément à

l’option prévue par la norme IFRS 1 – Première Adoption des IFRS,

les regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2004 n’ont

pas été retraités. Les coûts d’acquisition signifi catifs sont présentés

dans la ligne ”Autres produits et charges” du compte de résultat.

Les actifs, passifs, et passifs éventuels de l’entité acquise sont

comptabilisés à leur juste valeur, au terme d’une période d’évaluation

pouvant atteindre 12 mois suivant la date d’acquisition.

La différence existant entre le coût d’acquisition et la part du Groupe

dans la juste valeur des actifs et passifs à la date d’acquisition est

comptabilisée en écart d’acquisition. Lorsque le coût d’acquisition

est inférieur à la juste valeur des actifs et passifs identifi és acquis,

l’écart est immédiatement reconnu en résultat.

Les écarts d’acquisition ne sont pas amortis et sont soumis à des

tests de dépréciation dès lors qu’un indice de perte de valeur est

identifi é et au minimum une fois par an (note 1.11 ci-dessous).

Le cas échéant, les pertes de valeur sont comptabilisées dans le

poste Amortissements et dépréciations des incorporels liés aux

acquisitions.

1.7 - Conversion des états financiers des filiales étrangères

La devise d’établissement des comptes consolidés est l’euro.

Les états fi nanciers des fi liales utilisant une monnaie fonctionnelle

différente sont convertis en euros en utilisant :

• le cours offi ciel à la date de clôture pour les actifs et passifs ;

• le cours moyen de l’exercice pour les éléments du compte de

résultat et du tableau de fl ux de trésorerie.

Les différences de conversion résultant de l’application de ces cours

sont enregistrées dans le poste Réserves de conversion dans les

capitaux propres consolidés. Conformément à la norme IFRS 1 –

Première Adoption des IFRS, les écarts de conversion cumulés au

1er janvier 2004 ont été mis à zéro par la contrepartie des réserves

consolidées sans impact sur les capitaux propres totaux.

1.8 - Transactions en devises étrangèresLes transactions en devises étrangères sont enregistrées en utilisant

les taux de change applicables à la date d’enregistrement des

transactions ou le cours de couverture. À la clôture, les montants à

payer ou à recevoir libellés en monnaies étrangères sont convertis

en devise fonctionnelle au taux de change de clôture ou au taux de

couverture. Les différences de conversion relatives aux transactions

en devises étrangères sont enregistrées dans le résultat fi nancier.

Le traitement des couvertures de change est précisé en note 1.23.

1.9 - Immobilisations incorporelles

Immobilisations incorporelles acquises séparément ou dans le cadre d’un regroupement d’entreprisesLes immobilisations incorporelles acquises séparément sont

enregistrées au bilan à leur coût historique. Elles sont ensuite

évaluées selon le modèle du coût, qui constitue le traitement de

référence de la norme IAS 38 – Immobilisations incorporelles.

Les actifs incorporels (principalement des marques et des listes

clients) acquis dans le cadre de regroupements d’entreprises

sont enregistrés au bilan à leur juste valeur, déterminée sur la

base d’évaluations externes pour les plus signifi catifs et internes

pour les autres. Ces évaluations sont réalisées selon les méthodes

généralement admises, fondées sur les revenus futurs. Leur valeur

fait l’objet d’un suivi régulier afi n de s’assurer qu’aucune perte de

valeur ne doit être comptabilisée.

Les immobilisations incorporelles sont amorties linéairement sur leur

durée d’utilité, en tenant compte le cas échéant de la durée de leur

protection par des dispositions légales et réglementaires. La valeur

des immobilisations incorporelles amorties est testée dès lors qu’un

indice de perte de valeur est identifi é.

L’amortissement et les pertes de valeur de ces incorporels

sont présentés sur une ligne spécifi que du compte de résultat

“Amortissements et dépréciations des incorporels liés aux

acquisitions”.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 161

Page 164: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Marques

Les marques acquises dans le cadre de regroupements d’entreprises

ne sont pas amorties lorsque leur durée de vie présente un caractère

indéterminé.

Les critères qui permettent de fi xer le caractère indéterminé ou non

de la durée de vie de ces marques et, le cas échéant, leur durée de

vie sont les suivants :

• notoriété de la marque ;

• pérennité de la marque en fonction de la stratégie d’intégration

de la marque acquise au portefeuille de marques du Groupe.

La valeur des marques non amorties est testée au minimum une fois

par an et dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifi é. Le cas

échéant, une dépréciation est comptabilisée.

Immobilisations incorporelles générées en interne

Dépenses de recherche et développement

Les dépenses de recherche sont comptabilisées en charge au

moment où elles sont encourues.

Le Groupe a mis en place à compter de 2004 les systèmes

nécessaires pour permettre le suivi et la capitalisation au bilan des

coûts de développement. En conséquence, seuls les projets relatifs

au développement de nouveaux produits lancés à partir de 2004

sont capitalisés.

Les dépenses de développement de nouveaux projets sont

immobilisées dès lors que les critères suivants sont strictement

respectés :

• le projet est nettement identifi é et les coûts qui s’y rapportent

sont individualisés et suivis de façon fi able ;

• la faisabilité technique du projet est démontrée et le Groupe a

l’intention et la capacité fi nancière de terminer le projet et d’utiliser

ou vendre les produits issus de ce projet ;

• le Groupe alloue les ressources techniques, fi nancières et autres,

appropriées pour achever le développement ;

• il est probable que le projet développé générera des avantages

économiques futurs qui bénéfi cieront au Groupe.

Les frais de développement ne répondant pas à ces critères

sont enregistrés en charge de l’exercice au cours duquel ils sont

encourus.

Les projets de développement capitalisés sont amortis sur la durée

de vie de la technologie sous-jacente, comprise généralement

entre 3 et 10 ans. L’amortissement des projets ainsi capitalisés

est incorporé au prix de revient des produits correspondants et

enregistré en coûts des ventes lorsque les produits sont vendus.

Mise en place de progiciels

Les coûts (internes et externes) se rapportant à la mise en place de

progiciels de type ERP (progiciels intégrés) sont immobilisés dès lors

qu’ils se rapportent à la phase de programmation, de codifi cation et

de tests. Ils sont amortis sur la période d’usage de tels progiciels.

L’amortissement du progiciel SAP bridge en cours de déploiement

dans le Groupe se fait, conformément au paragraphe 98 de la norme

IAS 38, sur la base du rythme de consommation des avantages

économiques futurs attendus représentatifs de l’actif, à savoir le

mode des unités de production. Ces unités de production sont

égales au nombre d’utilisateurs de la solution déployés par rapport

au nombre d’utilisateurs cibles à la fi n du déploiement.

1.10 - Immobilisations corporellesLes immobilisations corporelles sont principalement composées de

terrains, constructions et matériels de production et sont enregistrées

à leur coût d’acquisition, diminué des amortissements cumulés et

des pertes de valeur, selon le traitement de référence de la norme

IAS 16 – Immobilisations corporelles.

Les amortissements sont calculés selon le mode linéaire au

niveau des composants ayant des durées d’utilisation distinctes

qui constituent les immobilisations. Ces durées correspondent en

général aux durées d’utilité suivantes :

Constructions : 20 à 40 ans

Installations techniques, matériels et outillages : 3 à 10 ans

Autres : 3 à 12 ans

Les durées d’utilité des immobilisations corporelles directement

rattachées à l’activité (lignes de production par exemple) tiennent

compte des cycles de vie estimés des produits.

Les durées d’utilité des immobilisations corporelles sont revues

périodiquement, et peuvent être modifi ées prospectivement selon

les circonstances.

Il est tenu compte de la valeur résiduelle des immobilisations dans le

calcul des amortissements lorsque cette valeur résiduelle est jugée

signifi cative.

Les amortissements sont comptabilisés en charge de l’exercice ou

sont incorporés au coût de production des stocks ou au prix de

revient des immobilisations incorporelles générées en interne. Ils

sont donc comptabilisés au compte de résultat en coût des ventes,

en coût de recherche et développement ou en frais généraux et

commerciaux selon les cas.

Les immobilisations corporelles font l’objet de tests de dépréciation

dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifi é. Le cas échéant,

une dépréciation complémentaire est comptabilisée au compte de

résultat dans la rubrique Autres produits et charges d’exploitation.

Contrats de locationLes biens utilisés dans le cadre de contrats de location sont

immobilisés, en contrepartie d’une dette fi nancière, lorsque les

contrats de location ont pour effet de transférer au Groupe la quasi-

totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de ces

biens.

Les contrats de location dans lesquels les risques et avantages

ne sont pas transférés au Groupe sont classés en location simple.

Les paiements au titre des locations simples sont comptabilisés en

charge de façon linéaire sur la durée du contrat.

Coûts d’empruntDepuis le 1er  janvier 2009 (date de la première application de la

version révisée d’IAS 23 – Coûts d’emprunt), les coûts d’emprunt

encourus pendant la période de construction et d’acquisition d’un

actif qualifi é au sens de la norme sont capitalisés dans les coûts

de cet actif s’il est probable que l’actif générera des avantages

économiques futurs et si ces coûts peuvent être estimés de façon

fiable. Sinon, ils sont comptabilisés en charges de la période.

Jusqu’en 2008, ces coûts étaient systématiquement passés en

charges lorsqu’ils étaient encourus.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC162

Page 165: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

1.11 - Dépréciations d’actifsLe Groupe procède, conformément à la norme IAS 36 – Dépréciation

d’actifs, à l’évaluation de la recouvrabilité de ses actifs long terme

selon le processus suivant :

• pour les actifs corporels et incorporels amortis, le Groupe évalue

à chaque clôture s’il existe un indice de perte de valeur sur

ces immobilisations. Ces indices sont identifi és par rapport à

des critères externes ou internes. Le cas échéant, un test de

dépréciation est réalisé en comparant la valeur nette comptable

à la valeur recouvrable qui correspond à la plus élevée des deux

valeurs suivantes : prix de vente diminué du coût de cession ou

valeur d’utilité ;

• pour les actifs incorporels non amortis et les écarts d’acquisition,

un test de dépréciation est effectué au minimum une fois par an,

et dès lors qu’un indice de perte de valeur est identifi é.

La valeur d’utilité est déterminée par actualisation des flux

de trésorerie futurs qui seront générés par les actifs testés,

généralement sur une durée n’excédant pas 5 ans. Ces fl ux de

trésorerie futurs résultent des hypothèses économiques et des

conditions d’exploitation prévisionnelles retenues par la Direction

du Groupe. L’actualisation est réalisée à un taux correspondant

au coût moyen pondéré du capital (CMPC) du Groupe à la date

d’évaluation affecté d’une prime de risque en fonction de la zone

géographique considérée. Le CMPC est de 8,4 % au 31 décembre

2010, en légère augmentation par rapport au taux du 31 décembre

2009 (8,1 %). Il a été déterminé à partir d’un taux d’intérêt long terme

de 3,8 % correspondant à la moyenne des OAT échéance 10 ans

des dernières années, d’une prime correspondant à la moyenne de

celles constatées sur les fi nancements obtenus par le Groupe sur

le dernier trimestre 2010, ainsi que sur des risques géographiques

correspondant aux risques pays pondérés de l’activité du Groupe

dans ces pays.

Le taux de croissance à l’infi ni est égal à 2 % et n’a pas évolué par

rapport à l’exercice précédent.

Les tests de dépréciation sont réalisés au niveau des unités

génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ces actifs peuvent être

affectés. L’UGT est le plus petit groupe d’actifs qui inclut l’actif testé

et qui génère des entrées de trésorerie largement indépendantes

des entrées de trésorerie générées par d’autres actifs ou groupes

d’actifs. Les unités génératrices de trésorerie correspondent aux

activités Power, Industry, IT, Buildings, CST, qui constituent des

divisions depuis la mise en place de la nouvelle organisation au

1er janvier 2010. Les entités ont été réallouées aux nouvelles UGT

au niveau le plus fi n en fonction de leur activité ; pour ce qui concerne

les entités mixtes, leurs actifs ont été alloués à chaque activité (Power

et Industry principalement) au prorata de leur chiffre d’affaires dans

cette activité.

À fi n 2010, l’activité Distribution acquise auprès d’Areva le 7 juin 2010

n’a pas été rattachée à une UGT en particulier et n’a pas encore

été testée du fait de sa date d’acquisition récente. Néanmoins, les

résultats 2010 étant légèrement supérieurs à ceux du business plan

utilisé lors de l’acquisition, le Groupe considère qu’il n’existe pas de

risque de dépréciation sur ces actifs à la clôture.

Le CMPC utilisé pour déterminer la valeur d’utilité de chaque UGT

est de 9,0 % pour Power et Industry, 9,2 % pour IT, 8,6 % pour

Buildings et CST.

Les écarts d’acquisition sont affectés au moment de leur première

comptabilisation. L’affectation aux UGT est cohérente avec la

manière dont le management du Groupe suit la performance des

opérations et apprécie les synergies liées aux acquisitions. Le

changement d’organisation effectif au 1er janvier 2010 a eu pour

conséquence une modifi cation de ces modalités d’affectation des

goodwills, en ligne avec les nouveaux segments opérationnels défi nis

conformément à la nouvelle norme IFRS 8. Cette réaffectation n’a

pas eu d’incidence en termes de dépréciation d’actifs.

Une perte de valeur est comptabilisée dès lors que la valeur

recouvrable d’un actif ou d’une UGT est inférieure à sa valeur

comptable. Lorsque l’UGT testée comporte un écart d’acquisition,

la dépréciation lui est affectée prioritairement.

1.12 - Actifs financiers non courantsLes titres de participation dans des sociétés non consolidées

sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente.

Ils sont initialement enregistrés au coût d’acquisition, puis évalués

ultérieurement à leur juste valeur, lorsque celle-ci peut être déterminée

de façon fi able.

Pour les titres cotés sur un marché actif, la juste valeur peut être

déterminée de façon fi able et correspond au cours de Bourse à la

date de clôture (Niveau 1 de l’amendement à IFRS 7 – Amélioration

des informations à fournir sur les instruments fi nanciers).

Lorsque la juste valeur ne peut pas être évaluée de façon fi able

(Niveau 3), les titres sont maintenus à leur coût net des dépréciations

éventuelles. Dans ce cas, la valeur recouvrable est déterminée

en fonction de la part du Groupe dans l’actif net, la rentabilité

future attendue et les perspectives de développement de l’entité

représentative de l’investissement. Cette règle est notamment

appliquée pour les titres non cotés.

Les variations de juste valeur sont comptabilisées dans une rubrique

séparée des capitaux propres (autres réserves) jusqu’à la cession

effective des titres, date à laquelle elles sont recyclées en résultat. Par

ailleurs, lorsqu’une perte de valeur identifi ée est considérée comme

signifi cative ou durable au regard des circonstances, celle-ci est

comptabilisée en résultat fi nancier.

Les prêts, présentés en autres actifs fi nanciers non courants, sont

comptabilisés au coût amorti et font l’objet d’une dépréciation s’il

existe une indication objective de perte de valeur. Les créances

financières à long terme sont actualisées lorsque l’effet de

l’actualisation est jugé signifi catif.

1.13 - Stocks et travaux en coursLes stocks et travaux en cours sont évalués au plus bas de leur coût

d’entrée (coût d’acquisition ou coût de production généralement

déterminé selon la méthode du prix moyen pondéré) ou de leur

valeur de réalisation nette estimée.

La valeur nette de réalisation est égale au prix de vente estimé net

des coûts restant à encourir pour l’achèvement des produits et/ou

la réalisation de la vente.

Les pertes de valeur des stocks sont comptabilisées en coût des

ventes pour la part matière et en frais généraux et commerciaux

pour les produits fi nis.

Le coût des travaux en cours, produits fi nis et semi-fi nis, comprend

les coûts des matières et de la main-d’œuvre directe, les coûts

de sous-traitance, l’ensemble des frais généraux de production

sur la base de la capacité normale de production et la part des

coûts de recherche et développement rattachable au processus de

production (correspondant à l’amortissement des projets capitalisés

mis en production et aux dépenses de maintenance des produits

et des gammes).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 163

Page 166: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

1.14 - Clients et créances d’exploitationLes provisions pour dépréciation des créances douteuses sont

enregistrées lorsqu’il devient probable que la créance ne sera

pas encaissée et qu’il est possible d’estimer raisonnablement le

montant de la perte. L’identifi cation des créances douteuses ainsi

que le montant des provisions correspondantes est fondée sur

l’expérience historique des pertes défi nitives sur créances, l’analyse

par ancienneté des comptes à recevoir et une estimation détaillée

de comptes à recevoir spécifi ques ainsi que des risques de crédit

qui s’y rapportent. Lorsque la certitude est acquise qu’une créance

douteuse ne sera pas récupérée, ladite créance et sa provision sont

annulées par le compte de résultat.

Les créances sont comptabilisées pour leur montant actualisé

lorsque leur échéance de règlement est supérieure à un an et que

les effets de l’actualisation sont signifi catifs.

1.15 - Immobilisations destinées à la venteLes immobilisations destinées à la vente ne sont plus amorties et

sont présentées distinctement au bilan, sur la ligne immobilisations

destinées à la vente pour une valeur égale au plus faible montant

entre leur coût amorti et leur valeur nette de réalisation.

1.16 - Impôts différésLes impôts différés correspondant aux différences temporelles

existant entre les bases taxables et comptables des actifs et

passifs consolidés sont enregistrés en appliquant la méthode du

report variable. Les actifs d’impôt différé sont reconnus quand

leur réalisation future apparaît probable à une date qui peut être

raisonnablement déterminée.

Les allégements d’impôts futurs découlant de l’utilisation des reports

fi scaux défi citaires (y compris les montants reportables de manière

illimitée) ne sont reconnus que lorsque leur réalisation peut être

raisonnablement anticipée.

Les actifs et passifs d’impôt différé ne sont pas actualisés, et sont

compensés lorsqu’ils se rapportent à une même entité fi scale et

qu’ils ont des échéances de renversement identiques.

1.17 - Trésorerie et équivalents de trésorerieLa trésorerie et les équivalents de trésorerie présentés au bilan

comportent les montants en caisse, les comptes bancaires, les

dépôts à terme de trois mois au plus ainsi que les titres négociables

sur des marchés offi ciels. D’une manière générale, tous les titres

négociables sont constitués d’instruments très liquides détenus dans

le cadre d’une gestion à court terme et facilement convertibles en un

montant connu de trésorerie dès la réalisation du placement. Il s’agit

notamment de billets de trésorerie, fonds communs de placement

ou équivalents. Compte tenu de la nature et des maturités de ces

instruments, le risque de variation de valeur est négligeable et ces

instruments sont présentés en équivalents de trésorerie.

1.18 - Actions propresLes actions Schneider Electric SA détenues par la société mère

ou par des sociétés intégrées sont comptabilisées pour leur coût

d’acquisition en réduction des capitaux propres et sont maintenues

à leur coût d’acquisition jusqu’à leur cession.

Les gains (pertes) découlant de la cession des actions propres sont

ajoutés (déduites) des réserves consolidées pour leurs montants

nets des effets d’impôt.

1.19 - Engagements de retraite et autres avantages du personnel

Sur la base des législations et pratiques nationales, les fi liales du

Groupe peuvent avoir des engagements dans le domaine des

plans de retraites et des indemnités de fi n de carrière ainsi que

d’autres avantages à long terme. Les montants payés au titre de

ces engagements sont conditionnés par des éléments tels que

l’ancienneté, les niveaux de revenus et les contributions aux régimes

de retraites obligatoires.

Régimes à cotisations définiesPour les régimes à cotisations défi nies, le Groupe comptabilise en

charges opérationnelles les cotisations à payer lorsqu’elles sont

dues. N’étant pas engagé au-delà de ces cotisations, aucune

provision n’est comptabilisée au titre de ces régimes.

Le Groupe participe dans la plupart des pays aux régimes généraux

et obligatoires. Ces régimes sont comptabilisés comme des régimes

à cotisations défi nies.

Régimes de retraite à prestations définiesPour l’évaluation de ses régimes à prestations défi nies, le Groupe

utilise la méthode des unités de crédit projetées.

La charge au compte de résultat est répartie entre le résultat

opérationnel (pour les coûts des services rendus au cours de la

période) et le résultat fi nancier (pour les coûts fi nanciers et les

rendements attendus des actifs du régime).

Le montant comptabilisé au bilan correspond au montant

actualisé de l’obligation, diminué du coût des services passés non

comptabilisés, et net des actifs du régime.

Lorsque ce montant est un actif, l’actif reconnu est limité à la valeur

actualisée de tout avantage économique à recevoir sous forme

de remboursements du régime ou de diminutions des cotisations

futures au régime.

Les changements liés aux modifi cations périodiques des hypothèses

actuarielles relevant de la situation fi nancière, économique générale

ou aux conditions démographiques (changement dans le taux

d’actualisation, augmentations annuelles des salaires, rendement

des actifs, durée d’activité, etc.) ainsi que les écarts d’expérience

sont reconnus immédiatement au bilan par la contrepartie d’une

rubrique séparée des capitaux propres, autres réserves.

Autres engagements sociauxDes provisions sont enregistrées et des charges reconnues pour

la couverture de frais médicaux engagés pour certains retraités

du Groupe, en Europe et aux États-Unis. Les principes de

comptabilisation des régimes de couverture des frais médicaux pour

les retraités sont similaires aux principes appliqués pour les régimes

de retraite à prestations défi nies.

Par ailleurs, le Groupe provisionne, pour l’ensemble de ses

fi liales, les engagements au titre des avantages liés à l’ancienneté

(principalement médailles du travail pour les fi liales françaises). Pour

ces avantages, les écarts actuariels sont reconnus intégralement

par résultat.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC164

Page 167: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

1.20 - Paiements fondés sur des actionsLe Groupe accorde différents types de paiements fondés sur des

actions à ses dirigeants et à certains de ses salariés :

• plans d’option d’achat et de souscription d’actions Schneider

Electric SA ;

• actions gratuites ;

• avantages dont la valeur est basée sur le cours de l’action

Schneider Electric SA (“stock appreciation rights”).

Seuls les plans mis en place après le 7 novembre 2002 et dont la

date d’exercice est postérieure au 1er janvier 2005 sont concernés

par l’application de la norme IFRS 2 – Paiements fondés sur des

actions.

Conformément aux dispositions de cette norme, ces plans font l’objet

d’une valorisation à la date d’attribution et d’une comptabilisation

en charge de personnel, enregistrée linéairement sur la période

d’acquisition des droits par les bénéfi ciaires, en général trois ou

quatre ans selon les pays d’attribution.

Pour valoriser les plans, le Groupe utilise le modèle binomial de Cox,

Ross, Rubinstein.

La contrepartie de cette charge est enregistrée en réserves d’actions

propres dans le cas des actions gratuites et des plans d’option

d’achat ou de souscription. Dans le cas des “stock appreciation

rights”, la contrepartie de la charge est une dette correspondant à

l’avantage accordé et réévaluée à chaque clôture.

Au titre de la politique d’actionnariat salarié du Groupe, Schneider

Electric a proposé à ses salariés de souscrire à une augmentation

de capital réservée à un cours préférentiel (note 21.5).

1.21 - Provisions pour risques et chargesLe Groupe comptabilise une provision lorsqu’il a une obligation

vis-à-vis d’un tiers antérieure à la date de clôture, lorsque la perte

ou le passif est probable et peut être raisonnablement évalué. Au

cas où cette perte ou ce passif n’est ni probable ni mesurable de

façon fi able, mais demeure possible, le Groupe fait état d’un passif

éventuel dans les engagements. Les provisions sont estimées au

cas par cas ou sur des bases statistiques et actualisées lorsque leur

échéance est supérieure à un an. Le taux d’actualisation utilisé au

31 décembre 2010 pour les provisions long terme est de 2,75 %

(3,6 % au 31 décembre 2009).

Les provisions sont notamment destinées à couvrir :

• les risques économiques ;

Ces provisions couvrent des risques fi scaux identifi és au cours de

revues fi scales réalisées localement par les administrations fi scales et

des risques fi nanciers pour la plupart correspondant à des garanties

données à des tiers sur certains actifs et passifs.

• les risques commerciaux ;

Ces provisions sont essentiellement constituées pour couvrir les

risques relatifs aux produits vendus à des tiers. Ce risque réside

dans les plaintes individuelles sur de prétendus défauts des produits

et l’appel en responsabilité correspondant.

• les risques sur produits.

Ces provisions sont constituées :

– des provisions statistiques pour garantie : le Groupe

provisionne sur une base statistique l’ensemble des garanties

données sur la vente de produits Schneider Electric au-delà

des risques couverts par les assurances,

– des provisions pour litiges sur des produits défectueux

et des provisions destinées à couvrir des campagnes de

remplacement sur des produits clairement identifi és ;

• les risques environnementaux.

Ces provisions sont essentiellement destinées à couvrir les coûts

des opérations de dépollution ;

• les coûts de restructuration, dès lors que la restructuration a

fait l’objet d’un plan détaillé et d’une annonce ou d’un début

d’exécution avant la date de clôture.

1.22 - Passifs financiersLes passifs fi nanciers sont principalement constitués d’emprunts

obligataires et de dettes fi nancières courantes et non courantes

auprès d’établissements de crédit. Ces passifs sont initialement

comptabilisés à leur juste valeur, qui tient compte le cas échéant

des coûts de transaction directement rattachables. Ils sont ensuite

évalués au coût amorti, sur la base de leur taux d’intérêt effectif.

1.23 - Instruments financiers et dérivésLe Groupe centralise la gestion de la couverture de ses risques et

utilise des instruments fi nanciers dérivés uniquement pour gérer et

couvrir opérationnellement les variations de taux de change, de taux

d’intérêts ou de prix de certaines matières premières. Le Groupe

n’utilise pas d’instruments fi nanciers dérivés à des fi ns spéculatives.

Ainsi, le Groupe utilise des contrats tels que des contrats de “swaps”,

des contrats d’options ou des contrats à terme fermes selon la

nature des risques à couvrir.

Couvertures de changeLe Groupe souscrit périodiquement des dérivés de change pour

couvrir le risque de change associé à des opérations libellées en

devises étrangères. Une partie des couvertures ont comme élément

sous-jacent les créances et dettes opérationnelles enregistrées

au bilan des sociétés du Groupe. Le Groupe n’applique pas la

comptabilité de couverture sur ces instruments puisque l’effet

de la couverture est traduit mécaniquement en comptabilité. En

effet, à la clôture, les dérivés de couverture sont réévalués à leur

juste valeur (mark to market) et les gains et pertes de change sont

constatés en résultat fi nancier, où ils sont compensés par les gains

ou pertes de change découlant de la conversion au taux de clôture

de l’exercice des créances et dettes opérationnelles libellées en

devises étrangères, conformément aux dispositions de la norme

IAS 21 – Effets des variations des cours des monnaies étrangères.

Le Groupe peut également effectuer des opérations de couverture

de fl ux prévisionnels qu’il s’agisse de fl ux d’exploitation récurrents,

de prêts en devises intragroupe ou d’opérations d’acquisition ou

de cession de participations. En application de la norme IAS 39,

ces couvertures de fl ux prévisionnels sont traitées comme des

couvertures de flux de trésorerie futurs (Cash Flow Hedge). À

la clôture, les instruments de couverture correspondant à ces

couvertures sont enregistrés au bilan à leur juste valeur. La part

effi cace des couvertures est enregistrée dans une rubrique distincte

des capitaux propres (autres réserves) jusqu’à la réalisation effective

du fl ux couvert, et est recyclée en résultat lorsque l’élément couvert

affecte lui-même le compte de résultat. La part inefficace des

couvertures est immédiatement comptabilisée en résultat fi nancier.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 165

Page 168: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Par ailleurs, certaines créances ou prêts à long terme accordés aux

fi liales constituent un investissement net au sens d’IAS 21 – Effets

des variations des cours des monnaies étrangères. En application

des règles relatives aux couvertures d’investissement net, l’effet

des variations de change relatives à ces éléments est comptabilisé

en capitaux propres et recyclé en résultat lors de la cession de

l’investissement.

Couvertures de tauxDes contrats de “swaps” de taux d’intérêts permettent de gérer

l’exposition du Groupe au risque de taux. Les instruments dérivés

utilisés sont économiquement adossés aux échéances, aux taux

et aux devises des emprunts couverts. Ces contrats impliquent

l’échange de taux fi xes et variables. Le différentiel d’intérêts est

comptabilisé en charges ou produits fi nanciers par contrepartie

de comptes d’intérêts à recevoir ou à payer le cas échéant. Pour

ces instruments de taux, le Groupe applique la comptabilité de

couverture selon IAS 39 et les impacts d’évaluation à la juste valeur

sont comptabilisés en capitaux propres ou en résultat selon qu’il

s’agit de couverture de fl ux de trésorerie futurs (Cash Flow Hedge)

ou de juste valeur (Fair Value Hedge).

Couvertures d’achat de matières premièresLe Groupe souscrit également des contrats d’achat à terme de

matières premières. Par ailleurs, le Groupe souscrit des contrats

d’échanges et options destinés à couvrir le cours des matières

premières pour tout ou partie des achats prévisionnels futurs de

matières premières. Selon IAS 39, ces couvertures sont qualifi ées de

couvertures de fl ux de trésorerie futurs. À la clôture, ces instruments

sont enregistrés au bilan à leur juste valeur (mark to market). La part

effi cace des couvertures est enregistrée dans une rubrique distincte

des capitaux propres (autres réserves), puis recyclée en résultat

(marge brute) lorsque le sous-jacent couvert affecte le résultat

consolidé. Les effets de ces couvertures sont alors incorporés

dans le prix de revient des produits vendus. La part ineffi cace des

couvertures est immédiatement comptabilisée en résultat fi nancier.

Les fl ux de trésorerie découlant des instruments fi nanciers sont

traités dans le tableau de fl ux de trésorerie consolidé sur le même

plan que les opérations auxquelles ils se rattachent.

Engagements de rachat d’actionnaires minoritairesConformément à la recommandation de l’AMF de novembre 2009

et en l’absence de disposition prescriptive dans le référentiel IFRS,

le Groupe a pris l’option de maintenir le traitement comptable

des engagements de rachats de minoritaires appliqué jusqu’au

31/12/2009 (s’agissant des puts sur minoritaires antérieurs à

cette date, émis à l’occasion de regroupements d’entreprises).

En l’espèce, le Groupe a opté pour la comptabilisation en écart

d’acquisition de l’écart entre le prix de rachat des intérêts minoritaires

et la quote-part de situation nette acquise, sans procéder à la

réévaluation des actifs et passifs acquis. Les variations ultérieures

de valeur de la dette sont comptabilisées en contrepartie de l’écart

d’acquisition.

En l’absence de nouveaux engagements de rachats de minoritaires

conclus depuis le 1er janvier 2010, le Groupe n’a pas été conduit à

choisir d’option comptable pour ces derniers.

1.24 - Reconnaissance des revenusLes revenus du Groupe sont principalement constitués des ventes

de marchandises, des prestations de service et des revenus des

activités d’affaires (contrats).

Ventes de marchandisesLes ventes sont enregistrées lors du transfert des risques et

avantages (généralement FOB point d’embarquement).

Les remises accordées aux distributeurs sont provisionnées dès la

vente au distributeur et présentées en déduction du chiffre d’affaires.

Certaines fi liales du Groupe peuvent aussi attribuer des escomptes

fi nanciers. Ces escomptes et rabais sont enregistrés en diminution

des ventes.

Le chiffre d’affaires consolidé est présenté net de l’ensemble de ces

rabais et escomptes.

Prestations de servicesLes revenus des prestations de services sont enregistrés sur la durée

et selon les modalités du contrat. Les revenus liés aux prestations

de services sont reconnus lorsque le résultat de la transaction peut

être déterminé de façon fi able, et en fonction de l’avancement de la

prestation rendue par le Groupe.

Contrats à long termeLes revenus des contrats à long terme sont comptabilisés en

utilisant la méthode du pourcentage d’avancement, déterminé soit

en pourcentage des coûts encourus par rapport aux coûts totaux

estimés à terminaison, soit selon les étapes techniques défi nies au

contrat et, en particulier, les phases essentielles de performance

(preuve de l’installation ou livraison des équipements). Lorsque

les contrats comportent des clauses de performance en faveur

du Groupe, celles-ci sont reconnues à l’avancement du contrat et

provisionnées si les objectifs ne sont pas atteints.

Pour tous les contrats à long terme, les pertes à terminaison

probables sont provisionnées. La valeur des travaux en cours

comporte les coûts directs et indirects liés à l’exécution des contrats.

1.25 - Résultat par actionLe résultat par action est calculé conformément à la norme IAS 33

– Résultat par Action.

Le résultat net par action dilué est calculé en ajustant le résultat net

part du Groupe et le nombre moyen pondéré d’actions en circulation

de l’effet dilutif de l’exercice des plans d’options de souscription

ouverts à la date de clôture. La dilution rattachée aux options est

déterminée selon la méthode du rachat d’actions (nombre théorique

d’actions rachetées au prix du marché (prix moyen de l’année) à

partir des fonds recueillis lors de l’exercice des options).

1.26 - Tableau des flux de trésorerieLe tableau des fl ux de trésorerie consolidés est préparé en utilisant

la méthode indirecte : celle-ci présente l’état de rapprochement

du résultat net avec la trésorerie nette générée par les opérations

de l’exercice. La trésorerie à l’ouverture et à la clôture inclut la

trésorerie et les équivalents de trésorerie, constitués d’instruments

de placement (note 1.17), sous déduction des découverts et encours

bancaires.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC166

Page 169: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 2 Évolution du périmètre de consolidation

Les comptes consolidés du Groupe, établis au 31 décembre 2010, regroupent les comptes des sociétés dont la liste est donnée en note 32.

Le périmètre retenu au 31 décembre 2010 peut se résumer de la façon suivante :

Nombre de sociétés

31/12/2010 31/12/2009

France Étranger France Étranger

Société mère et sociétés consolidées par intégration

globale 57 492 60 477

Sociétés consolidées par intégration proportionnelle - 1 - 1

Sociétés consolidées par mise en équivalence 1 5 1 3

Sous-total par zone 58 498 61 481

TOTAL 556 542

2.1 - Acquisition des activités Distribution d’Areva T&DEn date du 7 juin 2010 (date de réalisation), un consortium détenu

par Alstom et Schneider Electric s’est porté acquéreur de la totalité

du capital d’Areva T&D pour une valeur de 2,29 milliards d’euros. Les

deux partenaires du consortium ont également repris à leur charge

le refi nancement de la dette consentie par Areva à cette société.

En tant qu’acquéreur des activités Distribution, Schneider Electric a

fi nancé à hauteur de 815 millions d’euros la valeur des fonds propres

et à hauteur de 323 millions d’euros le refi nancement de la dette.

Les accords de la transaction ne prévoient ni clause de garantie de

passif, ni complément de prix.

L’accord de Consortium prévoit qu’à la date de réalisation de

l’acquisition, Schneider Electric dispose immédiatement de 100 %

des intérêts et du contrôle exclusif des activités Distribution telles

qu’antérieurement détenues par Areva (et dans la limite de leur

détention par Areva), et acquises par l’intermédiaire du Consortium.

De ce fait, les activités Distribution ont été consolidées par intégration

globale à compter du 7 juin 2010 tandis que les activités Transmission

ont été totalement exclues du périmètre de consolidation.

En application de la norme IFRS 3 révisée, Schneider Electric a

valorisé les actifs acquis et les passifs assumés à leur juste valeur à la

date d’acquisition. Il en résulte un goodwill préliminaire qui peut être

ajusté pendant une période maximale de 12 mois à compter de la

date d’acquisition en fonction de nouvelles informations concernant

des faits et circonstances existants à la date d’acquisition. L’allocation

provisoire du prix d’acquisition s’analyse comme suit :

Avant allocation provisoire du prix d’acquisition PPA

Après allocation provisoire du prix d’acquisition

Prix d’acquisition 1 138

Actif non courant 437 170 607

Actif courant (hors trésorerie) 992 - 992

Trésorerie 33 - 33

Total actif 1 462 170 1 632

Dettes fi nancières 45 - 45

Passif non courant hors dettes fi nancières 167 121 288

Passif courant hors dettes fi nancières 799 54 853

Intérêts minoritaires 34 2 36

Total passif (hors capitaux propres) 1 045 177 1 222

ÉCART D’ACQUISITION 727

L’évaluation des actifs acquis à leur juste valeur a conduit à

reconnaître principalement des immobilisations incorporelles pour

164 millions d’euros (technologie, marge en carnet de commandes

et en-cours associés, relations clientèles) ainsi qu’à des réévaluations

d’immobilisations corporelles pour 54 millions d’euros ; ces actifs ont

été évalués par des experts indépendants. Des passifs éventuels ont

été comptabilisés pour un montant total de 155 millions d’euros.

L’écart d’acquisition n’est pas déductible fi scalement.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 167

Page 170: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

L’impact de l’acquisition des activités Distribution d’Areva sur le compte de résultat consolidé 2010 du Groupe est le suivant :

Groupe hors Areva Distribution

Contribution Areva D depuis son acquisition Groupe publié

Areva D du 1er janvier au 7 juin

Groupe inclus Areva D depuis le 1er janvier

Chiffre d’affaires 18 350 1 230 19 580 648 20 228

EBITAR 2 942 85 3 027 14 3 041

Taux d’EBITAR 16,0 % 6,9 % 15,5 % 2,2 % 15,0 %

EBITA 2 846 85 2 931 9 2 940

Taux d’EBITA 15,5 % 6,9 % 15,0 % 1,4 % 14,5 %

2.2 Autres acquisitions de l’exerciceLe Groupe a fi nalisé sur l’exercice les acquisitions de SCADAgroup

en Australie, CIMAC aux Émirats Arabes Unis, Zicom en Inde. Ces

sociétés sont consolidées par intégration globale depuis leur date

d’acquisition. Par ailleurs, les acquisitions d’Unifl air en Italie ainsi

que de Vizelia et D5X en France ont été fi nalisées en fi n d’année

2010 et seront consolidées en 2011. Leur consolidation n’aurait

pas eu d’incidence signifi cative sur les comptes du Groupe au

31 décembre 2010.

Le Groupe s’est également porté acquéreur de 50 % des titres du

groupe russe Electroshield-TM Samara. Cette entité sera consolidée

par mise en équivalence avec un décalage de 3 mois nécessaire à

la préparation de ses comptes consolidés ainsi que leur mise en

conformité avec les normes IFRS.

L’impact des acquisitions de l’exercice sur la trésorerie s’élève

à 1  762  millions d’euros, net de la trésorerie acquise, dont

1 085 millions d’euros pour les activités Distribution d’Areva et

201 millions d’euros relatifs à Electroshield-TM Samara.

2010 2009

Acquisitions (1 762) (95)

Trésorerie décaissée (1 800) (94)

Trésorerie acquise/(cédée) 38 (1)

Cessions 8 24

Autres opérations - 8

INVESTISSEMENT FINANCIER NET (1 754) (63)

L’impact des variations de périmètre hors Areva Distribution intervenues en 2009 et en 2010 sur le compte de résultat et le bilan du Groupe

au 31 décembre 2010 est non signifi catif.

Note 3 Information sectorielle

La Groupe a modifi é son organisation interne avec effet au 1er janvier

2010. Les nouvelles divisions sont organisées par activité (Power,

Industry, IT, Buildings, CST). L’information sectorielle comparative

relative à l’exercice 2009 a été retraitée selon cette nouvelle

organisation, conformément au paragraphe 29 d’IFRS 8.

Les cinq activités sont les suivantes :

• l’activité Power (Distribution Électrique) inclut les activités

de Moyenne et Basse Tension, de Systèmes d’installation et

contrôle, et d’énergies renouvelables ainsi que quatre segments

de clients fi naux (Régies Électriques, Marine, Résidentiel, Pétrole

et Gaz);

• l’activité Industry (Industrie) inclut les activités d’Automatismes

et contrôle industriel et trois segments de clients fi naux

(Constructeurs de Machines, Traitement de l’Eau, Mines et

Métaux) ;

• l’activité IT (Informatique) inclut les activités d’Énergie sécurisée

et deux segments de clients fi naux (Centres de données et

Finance) ;

• l’activité Buildings (Bâtiments) inclut les activités d’Automatismes

du bâtiment et de sécurité ainsi que quatre segments de clients

fi naux (Hôtels, Hôpitaux, Bureaux, Commerces) ;

• l’activité Custom Sensors & Technologies (Capteurs &

Actionneurs) est essentiellement technologique et focalisée sur

les clients des secteurs automobile, aéronautique et industriel.

Les activités Distribution d’Areva acquises le 7  juin 2010 n’ont

pas encore été affectées à un secteur opérationnel ni à une unité

génératrice de trésorerie. Elles sont donc présentées temporairement

comme un secteur particulier. À compter du 1er janvier 2011, les

activités de Moyenne Tension du Groupe (aujourd’hui présentées

dans l’activité Power) seront apportées à ces activités acquises pour

former un nouveau secteur opérationnel dénommé Energy.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC168

Page 171: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Les éléments relatifs à la Direction Générale du Groupe et non

rattachables à un secteur en particulier sont isolés dans une colonne

“Holding”.

Les informations données par secteur opérationnel sont identiques

à celles présentées au Directoire, qui a été identifié comme le

“Principal Décideur Opérationnel” en vue de prendre des décisions

en matière de ressources à affecter et d’évaluation de la performance

des segments. La mesure de la performance de chaque secteur

utilisée principalement par le Directoire est le résultat EBITAR de

l’activité opérationnelle. Les rémunérations en actions ne sont pas

allouées aux activités mais sont incluses dans la colonne “Holding”.

Le Directoire n’examine pas les actifs et passifs par activité.

Les données par secteur suivent les mêmes règles comptables que

celles utilisées pour les états fi nanciers consolidés.

Ces informations sont commentées au chapitre 4 du Document de

Référence (Rapport de Gestion).

3.1 - Informations par secteur opérationnel

31 décembre 2010

Power Industry IT Buildings CST Holding

Total hors Areva

DistributionAreva

Distribution Total

Chiffre d’affaires 10 318 3 551 2 646 1 402 433 - 18 350 1 230 19 580

EBITAR 2 074 668 448 144 71 (463) 2 942 85 3 027

% 20,1 % 18,8 % 16,9 % 10,3 % 16,4 % - 16,0 % 6,9 % 15,5 %

EBITA 2 032 634 443 135 64 (462) 2 846 85 2 931

% 19,7 % 17,9 % 16,7 % 9,6 % 14,8 % - 15,5 % 6,9 % 15,0 %

31 décembre 2009

Power Industry IT Buildings CST Holding Total

Chiffre d’affaires 9 233 2 665 2 270 1 268 357 - 15 793

EBITAR* 1 683 275 363 132 20 (363) 2 110

% 18,2 % 10,3 % 16,0 % 10,4 % 5,6 % - 13,4 %

EBITA* 1 535 198 334 121 (4) (387) 1 797

% 16,6 % 7,4 % 14,7 % 9,5 % (1,1) % - 11,4 %

* Y compris un profi t exceptionnel de modifi cation de régime de retraite de :

81 11

Les coûts de holding relatifs à 2009 publiés précédemment

(297 millions d’euros hors restructurations) ont été retraités :

• de 40  millions d’euros de coûts informatiques suite à la

globalisation de la Direction Informatique dans le cadre de la

nouvelle organisation du Groupe, effective au 1er janvier 2010 ;

• de 26  millions d’euros de coûts d’acquisition précédemment

capitalisés (voir note 1).

Le montant de l’exercice 2010 inclut la perte de valeur de 15 millions

d’euros sur un module SAP (voir note 5) ainsi que des coûts de

séparation et d’intégration d’Areva Distribution pour 25 millions

d’euros.

À noter que suite à un changement de responsabilité d’une unité,

les chiffres d’affaires annuels 2009 des divisions Power et IT ont

été modifi és par rapport aux informations fournies en annexe aux

comptes annuels 2009.

3.2 - Informations par zone géographiqueLes zones géographiques suivies par le Groupe sont les suivantes :

• Europe de l’Ouest ;

• Amérique du Nord (y compris Mexique) ;

• Asie-Pacifi que ;

• Reste du monde (Europe de l’Est, Moyen-Orient, Afrique,

Amérique du Sud).

Les actifs non courants incluent uniquement les écarts d’acquisition

nets, les immobilisations corporelles et incorporelles nettes.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 169

Page 172: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

31 décembre 2010

Europe de l’Ouest

dont France

Amérique du Nord

dont USA

Asie Pacifi que

dont Chine

Reste du monde Total

Chiffre d’affaires par marché géographique 6 568 1 777 4 704 3 952 4 792 2 269 3 516 19 580

Actifs non courants 6 022 1 869 6 391 6 141 3 590 703 805 16 808

31 décembre 2009

Europe de l’Ouest

dont France

Amérique du Nord

dont USA

Asie Pacifi que

dont Chine

Reste du monde Total

Chiffre d’affaires par marché géographique 5 546 1 528 4 190 3 635 3 306 1 642 2 751 15 793

Actifs non courants 5 499 1 707 5 860 5 592 2 695 530 440 14 494

3.3 - Degré de dépendance à l’égard des principaux clientsAucun client ne représente individuellement plus de 10 % du chiffre d’affaires consolidé.

Note 4 Recherche et développement

Les frais de recherche et développement de l’exercice se répartissent comme suit :

2010 2009

Frais de recherche et développement en coûts des ventes 171 143

Frais de recherche et développement en coûts commerciaux - 7

Frais de recherche et développement en frais de R&D (1) 450 403

Projets de développement capitalisés 197 211

TOTAL DES FRAIS DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT DE LA PÉRIODE 818 764

(1) Dont 21 millions d’euros de crédit d’impôt recherche en 2010 et 19 millions d’euros en 2009.

Les amortissements des projets de développement capitalisés s’élèvent à 107 millions d’euros sur l’exercice 2010 contre 85 millions d’euros

sur l’exercice 2009.

Les dépréciations exceptionnelles des projets de développement capitalisés s’élèvent à 6 millions d’euros en 2010 contre 4 millions d’euros

en 2009.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC170

Page 173: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 5 Dotations aux amortissements et aux provisions

Les charges d’exploitation incluent les dotations aux amortissements et provisions suivantes :

2010 2009

Inclus dans le coût des ventes :

Amortissements (373) (343)

Provisions (44) (10)

Inclus dans les frais généraux et commerciaux :

Amortissements (131) (130)

Provisions (13) (90)

DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS (561) (573)

Par ailleurs, au titre de l’exercice 2010, des provisions sont classées

en autres produits et charges d’exploitation pour un montant de

30 millions d’euros.

Le montant net des pertes de valeurs des actifs non courants s’élève

à 30 millions d’euros, dont 15 millions d’euros en pertes de valeurs

des incorporels liés aux acquisitions et des écarts d’acquisitions

(note 8), et 15 millions d’euros en autres produits et charges

d’exploitation (note 6).

Note 6 Autres produits et charges d’exploitation

Les autres produits et charges d’exploitation se décomposent de la façon suivante :

2010 2009

Pertes de valeur des actifs corporels et incorporels (34) (12)

Plus-values sur cessions d’actifs 25 11

Moins-values sur cessions d’actifs et mises au rebut (5) (17)

Coûts liés aux acquisitions (31) (26)

Modifi cations de plans de retraite 8 92

Autres 45 14

AUTRES PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION 8 62

Les pertes de valeur des actifs corporels et incorporels portent sur :

• un module en cours de remplacement du progiciel  SAP pour

15 millions d’euros ;

• un bâtiment pour 12 millions d’euros ;

• des projets de recherche et développement pour 5  millions

d’euros.

Les coûts liés aux acquisitions sont relatifs à l’acquisition des activités

Distribution d’Areva à hauteur de 25 millions d’euros.

La ligne “autres” inclut principalement une reprise de provision de

22 millions d’euros pour modifi cation des modalités de prises de

congés payés aux États-Unis et un produit d’assurance sur un

sinistre pour 17 millions d’euros.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 171

Page 174: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 7 Charges de restructuration

Les coûts de restructuration s’élèvent à 96 millions d’euros sur la période. Ils sont principalement liés à des réorganisations industrielles et

des fonctions support en Europe (environ 54 millions d’euros) et en Amérique du Nord (environ 22 millions d’euros).

2010 2009

Amortissements des incorporels liés aux acquisitions (213) (109)

Pertes de valeur des incorporels liés aux acquisitions - (32)

Pertes de valeur des écarts d’acquisition (15) (90)

AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS DES INCORPORELS LIÉS

AUX ACQUISITIONS (228) (231)

Note 8 Amortissements et dépréciations des incorporels lies aux acquisitions

La charge d’amortissement des incorporels liés aux acquisitions qui

s’élève à 213 millions d’euros sur l’exercice inclut 43 millions d’euros

correspondant aux activités Distribution d’Areva.

Le projet de migration des marques du Groupe vers la marque

Schneider Electric (projet One Brand) a conduit à amortir à compter

du 1er janvier 2010 les marques Xantrex, TAC et MGE sur une durée

de 6 ans. La charge d’amortissement correspondante s’élève à

56 millions d’euros sur l’exercice. Des pertes de valeur d’un total de

15 millions d’euros ont été constatées sur des écarts d’acquisition

relatifs à deux petites activités en Europe en cours de cession.

Concernant les tests de dépréciation effectués sur l’ensemble des

UGT du Groupe, ceux-ci n’ont pas conduit à comptabiliser de perte

de valeur. L’analyse de sensibilité au taux d’actualisation de ce test

ne conduirait pas non plus à comptabiliser une perte de valeur en

cas de hausse du taux d’actualisation de 0,5 point.

Note 9 Autres produits et charges financiers

2010 2009

Résultat de change, net 25 (1)

Composante fi nancière des charges de retraite et autres avantages postérieurs à l’emploi (49) (56)

Dividendes reçus 9 7

Plus ou moins-values sur cessions de titres de participation 3 (3)

Autres charges fi nancières nettes (53) (34)

AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS (65) (87)

Les dividendes sont essentiellement perçus sur les titres AXA.

En juillet 2010, Schneider Electric a racheté une partie de l’emprunt obligataire à échéance juillet 2013. Cette opération a généré une charge

exceptionnelle de 36 millions d’euros, présentée dans les Autres charges fi nancières nettes.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC172

Page 175: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 10 Impôt sur les sociétés

Dès que les conditions réglementaires sont réunies, les sociétés du Groupe recourent à l’intégration fi scale. Schneider Electric SA a choisi

cette option vis-à-vis de ses fi liales françaises détenues directement ou indirectement par l’intermédiaire de Schneider Electric Industries SAS.

10.1 - Analyse de la charge d’impôt

2010 2009

Impôt courant

France (23) (13)

Étranger (598) (398)

Total (621) (411)

Impôts différés

France 6 151

Étranger 49 (35)

Total 55 116

PRODUIT/(CHARGE) D’IMPÔT (566) (295)

10.2 - Rapprochement entre impôt théorique et impôt effectif

2010 2009

Résultat net part du Groupe 1 720 824

(Charge) Produit d’impôt (566) (295)

Intérêts minoritaires (76) (42)

Résultat des sociétés mises en équivalence 6 (21)

Résultat avant impôt 2 356 1 182

Taux d’impôt théorique 34,43 % 34,43 %

Charge d’impôt théorique (811) (407)

Éléments en rapprochement :

Écart de taux France/Étranger 196 122

Crédits d’impôt et autres réductions d’impôt 62 89

Effets des défi cits fi scaux 1 (21)

Autres différences permanentes (14) (78)

(Charge) Produit net d’impôt réel (566) (295)

TAUX EFFECTIF D’IMPÔT 24,0 % 25,0 %

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 173

Page 176: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 11 Écarts d’acquisition

11.1 - Principaux écarts d’acquisitionLe changement d’organisation effectif au 1er janvier 2010 a pour

conséquence une modifi cation des modalités d’affectation des

écarts d’acquisition aux unités génératrices de trésorerie (UGT), ces

dernières étant en ligne avec les nouveaux segments opérationnels

défi nis conformément à la nouvelle norme IFRS 8.

L’écart d’acquisition de Square D a été affecté selon une clé représentant les résultats opérationnels par UGT :

Power Industry

Square D Company 82 % 18 %

Les écarts d’acquisition du Groupe sont présentés ci-dessous.

Année d’acquisitionUGT de

rattachement (1)

31/12/2010Net

31/12/2009Net

APC 2007 IT 2 263 2 070

Square D Company 1991 Power 1 026 951

Groupe Lexel 1999 Power 876 842

Areva Distribution 2010 - 727 -

Telemecanique 1988 Industry 463 463

TAC/Andover/Abacus/Applied Control Technology/

Yamas/HGA 2003 à 2007 Buildings 456 419

Pelco 2007 Buildings 381 353

Clipsal 2004 à 2006 Power 350 282

MGE UPS 2000 à 2007 IT 345 334

IBS 2006 Buildings 320 299

Juno Lighting Inc. 2005 Power 297 275

Xantrex 2008 Power 214 198

Crouzet Automatismes 2000 CST 156 156

Power Measurement Inc. 2005 Power 143 133

Delixi 2007 Power 143 128

BEI Technologies 2005 CST 140 130

Scada Group 2010 Industry 134 -

Positec 2000 Industry 107 105

Digital Electronics 2002 Industry 103 84

ABS 2005 Buildings 98 105

Merlin Gerin 1992 Power 87 87

Kavlico 2004 CST 81 76

OVA 2006 Power 80 80

Citect 2006 Industry 72 59

Federal Pioneer 1990 Power 61 55

Ritto 2007 Power 60 60

Elau 2004 et 2005 Industry 56 56

Crydom 2006 CST 51 48

RAM 2008 Industry 45 38

Wessen 2008 Power 43 41

Infra + 2000 à 2004 Power 43 43

PDL 2001 Power 37 32

Cimac 2010 Industry 35 -

Zicom 2010 Buildings 31 -

Marisio 2008 Power 31 26

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC174

Page 177: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Année d’acquisitionUGT de

rattachement (1)

31/12/2010Net

31/12/2009Net

AEM 2006 Power 30 30

ECP 2008 Power 29 27

Mita Holding 1999 Power 29 28

IMS 2008 Industry 27 25

GET 2006 Power 27 27

Microsol 2009 IT 26 23

Conzerv 2009 Power 22 20

Meher 2009 Power 18 16

ITG 2010 Buildings 16 -

Crockett 2009 Buildings 11 10

Dataletta 2009 Power 5 4

Grant 2007 Buildings 2 2

Autres fi liales 416 371

TOTAL 10 213 8 611

(1) Unités génératrices de trésorerie auxquelles sont affectés les écarts d’acquisition.

CST : Customized Sensors & Technologies.

11.2 - Mouvements de la périodeLes principaux mouvements de l’année sont récapitulés dans le tableau suivant :

2010 2009

Écarts d’acquisition nets à l’ouverture 8 611 8 542

Acquisitions* 938 66

Cessions (1) (2)

Perte de valeur (15) (90)

Effet des variations de change 675 (26)

Reclassement/Affectation 5 121

Écarts d’acquisition nets à la clôture 10 213 8 611

Pertes de valeur cumulées à la clôture (172) (157)

* En date d’acquisition.

AcquisitionsLe Groupe dispose d’un délai de douze mois après la date

d’acquisition pour fi naliser l’affectation des écarts d’acquisition de

ces entités. Les écarts d’acquisition correspondants sont donc

provisoires.

Les écarts d’acquisition générés par les acquisitions effectuées

sur l’exercice s’élèvent à 938 millions d’euros et correspondent

principalement à Areva Distribution pour 727 millions d’euros, au

groupe australien Scada pour 110 millions d’euros et au groupe

émirati Cimac pour 33 millions d’euros.

Perte de valeurLes pertes de valeurs enregistrées sur l’exercice s’élèvent à

15 millions d’euros et concernent deux petites activités en Europe

en cours de cession.

Les tests de dépréciation effectués sur l’ensemble des UGT du

Groupe n’ont pas conduit à comptabiliser de perte de valeur.

Autres variationsLes variations de taux de change concernent principalement les

écarts d’acquisition en dollars américains.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 175

Page 178: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 12 Immobilisations incorporelles

12.1 - Variation des immobilisations incorporelles

Marques Logiciels

Projets de développement

(R&D)Autres

incorporels Total

VALEURS BRUTES

Situation au 31/12/2008 2 452 559 637 1 384 5 032

Acquisitions - 24 211 32 267

Cessions/mises au rebut (1) (15) (3) (5) (24)

Écarts de conversion (27) - - (40) (67)

Reclassement - 156 (4) (170) (18)

Variation de périmètre et divers (4) - 1 12 9

Situation au 31/12/2009 2 420 724 842 1 213 5 199

Acquisitions - 15 197 27 239

Cessions/mises au rebut (4) (8) (10) (5) (27)

Écarts de conversion 205 20 39 95 359

Reclassement - 20 8 (33) (5)

Variation de périmètre et divers - 29 9 213 251

Situation au 31/12/2010 2 621 800 1 085 1 510 6 016

AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR

Situation au 31/12/2008 (121) (444) (159) (317) (1 041)

Dotations aux amortissements et pertes de valeur (15) (60) (90) (128) (293)

Reprises d’amortissements - 13 - 1 14

Écarts de conversion 1 1 2 10 14

Reclassement - 1 4 16 21

Variation de périmètre et divers 3 - - 2 5

Situation au 31/12/2009 (132) (489) (243) (416) (1 280)

Dotations aux amortissements et pertes de valeur (60) (73) (115) (160) (408)

Reprises d’amortissements 4 7 6 3 20

Écarts de conversion (7) (14) (20) (35) (76)

Reclassement - (1) 2 5 6

Variation de périmètre et divers - (23) 3 - (20)

Situation au 31/12/2010 (195) (593) (367) (603) (1 758)

VALEURS NETTES

Au 31 décembre 2008 2 331 115 478 1 067 3 991

Au 31 décembre 2009 2 288 235 599 797 3 919

Au 31 décembre 2010 2 426 207 718 907 4 258

L’allocation du prix d’acquisition d’Areva Distribution a donné lieu à

la reconnaissance de plusieurs éléments incorporels qui s’élèvent à

164 millions d’euros (technologie, marge en carnet de commandes

et en-cours associés, relations clientèles).

Par ailleurs, des portefeuilles clients liés aux sociétés Cimac et Scada

acquises début 2010 ont été reconnus pour 30 millions d’euros.

Tous ces éléments sont comptabilisés en autres actifs incorporels.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC176

Page 179: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

12.2 - MarquesÀ la clôture de l’exercice, les principales marques reconnues sont les suivantes :

31/12/2010 31/12/2009

APC 1 382 1 277

Pelco 370 343

Clipsal 194 159

MGE 167 200

TAC 101 108

Juno 86 79

Digital 50 41

Xantrex 21 25

Merten 18 18

Kavlico 12 11

BEI 9 8

Autres 16 19

TOTAL NET 2 426 2 288

Le projet de migration des marques du Groupe vers la marque Schneider Electric (projet One Brand) a conduit à amortir à compter du

1er janvier 2010 les marques Xantrex, TAC et MGE sur une durée de 6 ans. La charge d’amortissement correspondante s’élève à 56 millions

d’euros sur l’exercice.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 177

Page 180: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 13 Immobilisations corporelles

13.1 - Variation des immobilisations corporelles

Terrains Constructions

Installations techniques, matériels et

outillages Autres Total

VALEURS BRUTES

Situation au 31/12/2008 155 1 182 3 162 724 5 223

Acquisitions 5 42 139 158 344

Cessions/mises au rebut (4) (24) (154) (86) (268)

Écarts de conversion (2) (2) 14 2 12

Reclassement - 34 44 (66) 12

Variation de périmètre et divers 2 2 3 3 10

Situation au 31/12/2009 156 1 234 3 208 735 5 333

Acquisitions 1 54 171 145 371

Cessions/mises au rebut (8) (53) (132) (65) (258)

Écarts de conversion 11 61 144 47 263

Reclassement 2 35 91 (121) 7

Variation de périmètre et divers 69 149 196 91 505

Situation au 31/12/2010 231 1 480 3 678 832 6 221

AMORTISSEMENTS ET PERTES DE VALEUR

Situation au 31/12/2008 (15) (553) (2 309) (376) (3 253)

Dotations aux amortissements et pertes de valeur (1) (57) (225) (60) (343)

Reprises d’amortissements 3 12 166 52 233

Écarts de conversion - 1 (11) (2) (12)

Reclassement - (2) 4 (2) -

Variation de périmètre et divers 1 2 3 1 7

Situation au 31/12/2009 (12) (597) (2 372) (387) (3 368)

Dotations aux amortissements et pertes de valeur (1) (65) (240) (55) (361)

Reprises d’amortissements 1 41 140 36 218

Écarts de conversion (1) (23) (93) (28) (145)

Reclassement - 3 (9) 5 (1)

Variation de périmètre et divers (1) (61) (123) (42) (227)

Situation au 31/12/2010 (14) (702) (2 697) (471) (3 884)

VALEURS NETTES

Au 31 décembre 2008 140 629 853 348 1 970

Au 31 décembre 2009 144 637 836 348 1 965

Au 31 décembre 2010 217 778 981 361 2 337

Les reclassements correspondent principalement aux mises en service d’immobilisations.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC178

Page 181: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

13.2 - Locations - financementLes immobilisations corporelles comprennent les immobilisations en location fi nancement suivantes :

31/12/2010 31/12/2009

Terrains 3 3

Constructions 74 69

Installations techniques, matériels, outillages et autres 32 32

Autres immobilisations corporelles 3 2

Amortissements cumulés (83) (78)

IMMOBILISATIONS EN LOCATION-FINANCEMENT 29 28

Les engagements de loyers futurs minimaux des immobilisations en location-fi nancement au 31 décembre 2010 se détaillent comme suit :

Paiements minimaux

Paiements minimaux actualisés

Moins d’un an 12 12

Plus d’un an et moins de 5 ans 4 4

5 ans et plus 1 1

TOTAL DES ENGAGEMENTS DE LOYER 17 17

Effet d’actualisation -

Paiements minimaux actualisés 17

13.3 - Locations simplesLa charge locative s’analyse comme suit :

2010 2009

Loyers 118 104

Loyers conditionnels 1 1

Sous-location (4) (4)

TOTAL CHARGE LOCATIVE 115 101

Les engagements de location simple s’analysent comme suit au 31 décembre 2010 :

Paiements minimaux

Paiements minimaux actualisés

Moins d’un an 92 88

Plus d’un an et moins de 5 ans 204 183

5 ans et plus 104 80

TOTAL DES ENGAGEMENTS DE LOYER 400 351

Effet d’actualisation (49)

Paiements minimaux actualisés 351

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 179

Page 182: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 14 Participations dans les entreprises associées

Le détail des titres mis en équivalence s’analyse comme suit :

% de détention Participation nette Quote-part de résultat

31/12/2010 31/12/2009 31/12/2010 31/12/2009 2010 2009

Delta Dore Finance 20,0 % 20,0 % 13 12 1 1

Electroshield-TM Samara 50,0 % N/A 266 - - -

Sunten Electric Equipment 50,0 % N/A 85 - (1) -

Fuji Electric FA Components & Systems 36,8 % 36,8 % 76 58 5 (22)

Autres N/A N/A 7 5 1 -

TOTAL - - 447 75 6 (21)

Sunten Electric Equipment est une joint-venture mise en place par Areva Distribution.

Note 15 Actifs financiers

15.1 - Actifs financiers disponibles à la venteLes actifs fi nanciers disponibles à la vente, essentiellement constitués de titres de participation, sont détaillés ci-dessous :

% détenu

31/12/2010 31/12/2009

Valeur bruteRéévaluation/

dépréciation Juste valeur Juste valeur

I – Titres cotés

AXA 0,5 % 111 21 132 175

Gold Peak Industries Holding Ltd 4,4 % 6 (3) 3 4

Total titres cotés 117 18 135 179

II – Titres non cotés

Unifl air, Vizelia, D5X, H’Dev (1) 100,0 % 184 - 184 -

FCPR SEV1 100,0 % 34 24 58 49

FCPR SESS 70,6 % 10 - 10 -

Simak (2) 99,4 % 6 (1) 5 5

Easy Plug SAS (3) N/A - - - -

SE Venture 100,0 % 7 (7) - -

Autres (4) 25 (7) 18 12

Total titres non cotés 266 9 275 66

TOTAL ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES

À LA VENTE 383 27 410 245

(1) Sociétés acquises en 2010, consolidées en 2011.

(2) Participation déconsolidée - en cours de liquidation.

(3) Société liquidée en 2010.

(4) Valeur brute unitaire inférieure à 5 millions d’euros.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC180

Page 183: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

La juste valeur correspond au cours de clôture pour les titres cotés

sur un marché actif. La réévaluation des titres cotés de l’exercice

impacte négativement les autres réserves des capitaux propres pour

33 millions d’euros.

15.2 - Autres actifs financiers non courantsLe contrat d’acquisition de Clipsal prévoit, au titre de garantie de

passifs, la retenue d’une partie du prix d’acquisition. Ce montant

de 9 millions d’euros fi gure au bilan en “Autres dettes long terme”.

Cette somme a été placée par le Groupe sur un compte séquestre

présenté en “Autres actifs fi nanciers non courants”.

15.3 - Actifs financiers courantsLes actifs fi nanciers courants s’élèvent à 38 millions d’euros au

31 décembre 2010 et sont composés de placements de trésorerie

non monétaires.

Note 16 Impôts différés par nature

La ventilation des impôts différés par nature est détaillée ci-dessous :

31/12/2010 31/12/2009

Impôts différés - Actif

Défi cits et crédits d’impôt reportables 387 387

Provisions pour retraite et engagements similaires 423 448

Pertes de valeur des créances clients et des stocks 183 123

Provisions et charges à payer non déductibles 134 189

Autres 392 269

Compensation actifs/passifs (496) (406)

IMPÔTS DIFFÉRÉS ACTIFS 1 023 1 010

Impôts différés - Passif

Différentiel entre amortissement comptable et fi scal (107) (89)

Marques et autres immobilisations incorporelles (897) (861)

Dépenses de R&D capitalisées (56) (46)

Autres (393) (337)

Compensation actifs/passifs 496 406

IMPÔTS DIFFÉRÉS PASSIFS (957) (927)

Les reports défi citaires activés au 31 décembre 2010 sont localisés majoritairement en France (207 millions d’euros) et en Belgique

(144 millions d’euros).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 181

Page 184: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 17 Stocks et en-cours

L’évolution des stocks au bilan consolidé est la suivante :

31/12/2010 31/12/2009

Valeur brute :

Matières premières 1 461 947

En-cours 559 317

Produits intermédiaires et fi nis 1 384 1 124

Marchandises 84 67

VALEUR BRUTE DES STOCKS 3 488 2 455

Perte de valeur :

Matières premières (169) (124)

En-cours (20) (15)

Produits intermédiaires et fi nis (147) (131)

Marchandises (13) (11)

PERTE DE VALEUR (349) (281)

Valeur nette :

Matières premières 1 292 823

En-cours 539 302

Produits intermédiaires et fi nis 1 237 993

Marchandises 71 56

VALEUR NETTE DES STOCKS 3 139 2 174

Note 18 Clients et créances d’exploitation

31/12/2010 31/12/2009

Créances clients 4 276 2 923

Clients, effets à recevoir 265 231

Avances fournisseurs 98 57

Clients et créances d’exploitation, brutes 4 639 3 211

Perte de valeur (198) (140)

Clients et créances d’exploitation, nettes 4 441 3 071

dont :

Non échues 3 658 2 499

Retard n’excédant pas un mois 326 257

Retard compris entre un et deux mois 126 113

Retard compris entre deux et trois mois 100 59

Retard compris entre trois et quatre mois 79 42

Retard supérieur à quatre mois 152 101

CLIENTS ET CRÉANCES D’EXPLOITATION, NETTES 4 441 3 071

Les créances clients résultent des ventes aux clients fi naux, lesquels

sont géographiquement et économiquement largement répartis. En

conséquence, le Groupe estime qu’il n’existe pas de concentration

majeure du risque de crédit.

Par ailleurs, le Groupe applique une politique de prévention du risque

client, notamment par un recours important à l’assurance crédit et

autres formes de garantie applicables au poste client.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC182

Page 185: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Le tableau ci-après présente de manière synthétique les variations des provisions pour dépréciation des créances à court et long termes :

31/12/2010 31/12/2009

Provisions pour dépréciation en début d’exercice (140) (120)

Dotations de l’exercice aux provisions (47) (37)

Reprise de provisions pour dépréciation avec utilisation 23 18

Reprise de provisions pour dépréciation sans utilisation 3 2

Écarts de conversion (10) 1

Autres (27) (4)

PROVISIONS POUR DÉPRÉCIATION À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE (198) (140)

Note 19 Autres créances et charges constatées d’avance

31/12/2010 31/12/2009

Autres débiteurs 236 217

Autres créances fi scales 698 438

Instruments dérivés 118 57

Charges constatées d’avance 160 159

TOTAL 1 212 871

Note 20 Trésorerie et équivalents de trésorerie

31/12/2010 31/12/2009

Valeurs mobilières de placement 1 825 2 681

Titres de créances négociables et dépôts court terme 115 23

Disponibilités 1 449 808

Total Trésorerie et équivalents de trésorerie 3 389 3 512

Découverts et encours bancaires (93) (87)

TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE, NETS 3 296 3 425

Note 21 Capitaux propres

21.1 - Capital

Capital socialLe capital social au 31 décembre 2010 est de 2 175 672 728 euros

représenté par 271 959 091 actions de 8 euros de nominal chacune,

totalement libérées.

Au 31 décembre 2010, le nombre total de droits de vote attachés

aux 271 959 091 actions composant le capital est de 287 955 220.

La gestion du capital de Schneider Electric vise à :

• assurer la liquidité du Groupe ;

• optimiser sa structure fi nancière ;

• optimiser son coût moyen pondéré du capital.

Elle doit permettre au Groupe d’avoir accès dans les meilleures

conditions possibles aux différents marchés de capitaux. Les

éléments de décision peuvent être des objectifs de bénéfi ce net par

action, de rating ou d’équilibre de bilan. Enfi n, la mise en œuvre des

décisions peut dépendre des conditions spécifi ques de marché.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 183

Page 186: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Évolution du capitalDepuis le 31 décembre 2009, le capital a évolué comme suit :

Nombre cumulé d’actions Montant du capital (en euros)

Capital au 31/12/2009 262 752 025 2 102 016 200

Exercice d’options 2 709 882 21 679 056

Paiement du dividende en actions 4 345 794 34 766 352

Augmentation de capital à destination des salariés 2 151 390 17 211 120

CAPITAL AU 31/12/2010 271 959 091 2 175 672 728

Par ailleurs, l’exercice des options, le paiement du dividende en actions et les augmentations de capital ont fait augmenter les primes

d’émission d’un montant de 561 261 528 euros.

21.2 - Actionnariat

31/12/2010 31/12/2009

Capital Nbre d’actionsDroits

de voteNbre de droits

de vote Capital Droits de vote

% % % %

Capital Research

& Management Company (1) 8,2 22 227 572 7,7 22 227 572 5,1 4,8

CDC 4,2 11 514 008 5,1 14 689 008 4,3 5,2

Salariés 4,1 11 170 161 6,1 17 683 757 4,3 6,3

Autocontrôle (2) - 529 - - 0,9 -

Autodétention 1,7 4 582 476 - - 1,8 -

Public 81,8 222 464 345 79,4 228 771 878 83,6 81,2

TOTAL 100,0 271 959 091 100,0 287 955 220 (3) 100,0 100,0

(1) À la meilleure connaissance de la Société.

(2) En octobre 2010, les fi liales Cofi bel et Cofi mines ont cédé la totalité de leurs titres d’autocontrôle. Les 529 actions présentées au

31 décembre 2010 sont détenues par Electro Porcelaine SAS.

(3) Nombre de droits de vote résultant de l’article 223-11 du RG AMF qui inclut les actions privées de droit de vote.

Au 31 décembre 2010, il n’existe pas de pacte d’actionnaires.

21.3 - Résultat par action

Calcul du nombre moyen pondéré d’actions retenues

(en milliers d’actions)

31/12/2010 31/12/2009

Avant dilution Après dilution Avant dilution Après dilution

Actions ordinaires* 260 893 260 893 248 616 248 616

Options de souscription 1 090 203

Actions gratuites 592

Nombre moyen pondéré d’actions 260 893 262 575 248 616 248 819

* Net de l’autodétention et de l’autocontrôle.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC184

Page 187: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Résultat net par action

(en euros)

31/12/2010 31/12/2009

Avant dilution Après dilution Avant dilution Après dilution

Résultat avant impôts 9,03 8,97 4,76 4,75

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 6,59 6,55 3,32 3,31

21.4 - Dividendes versés et proposésAu titre de l’exercice 2009, le Groupe a versé en 2010 un dividende

d’un montant de 2,05 euros par action, soit un montant global de

525 millions d’euros. Au titre de l’exercice 2008, le Groupe a versé

en 2009 un dividende d’un montant de 3,45 euros par action, soit

un montant global de 837 millions d’euros.

Le dividende proposé à l’Assemblée Générale du 21 avril 2011 au

titre de l’exercice 2010 s’élève à 3,20 euros par action. À la clôture

de l’exercice 2010, le montant des réserves distribuables de la

société tête de groupe Schneider Electric SA s’élève à 257 millions

d’euros (322 millions d’euros au 31 décembre 2009), hors résultat

net de l’exercice.

21.5 - Paiements sur la base d’actions

Renseignements relatifs aux plans d’options et d’actions gratuites en coursLe Conseil d’Administration de Schneider Electric SA puis le Directoire ont mis en place des plans d’options et d’actions gratuites au profi t

des dirigeants et de certains salariés du Groupe, dont les principales caractéristiques au 31 décembre 2010 sont les suivantes :

Plans d’options

N° du PlanDate

du ConseilType

de plan (1)

Point de départ d’exercice

des optionsDate

d’expirationPrix d’exercice

(en euros)

Nombre d’options accordées à l’origine

Options annulées en raison de la

non-atteinte des objectifs

18 24/03/2000 A 24/03/2003 23/03/2008 65,24 1 421 200 686 600

19 04/04/20 01 S 04/04/2005 03/04/2009 68,13 1 557 850 NA (2)

20 12/12/2001 S 12/12/2005 11/12/2009 51,26 1 600 000 166 800

21 05/02/2003 S 05/02/2007 04/02/2011 45,21 2 000 000 141 900

22 05/02/2003 S 05/06/2003 04/02/2011 45,21 111 000 NA (2)

23 06/05/2004 S 01/10/2004 05/05/2012 55,55 107 000 NA (2)

24 06/05/2004 S 06/05/2008 05/05/2012 55,55 2 060 700 94 300

25 12/05/2005 S 01/10/2005 11/05/2013 56,47 138 500 NA (2)

26 28/06/2005 S 28/06/2009 27/06/2013 60,19 2 003 800 -

27 01/12/2005 S 01/12/2009 30/11/2013 71,40 1 614 900 -

28 21/12/2006 S ou A 21/12/2010 20/12/2016 81,34 1 257 120 -

29 23/04/2007 S ou A 23/04/2011 22/04/2017 97,05 83 150 -

30 19/12/2007 S ou A 19/12/2011 18/12/2017 92,00 944 926 490 463

31 05/01/2009 S ou A 05/01/2013 04/01/2019 52,12 679 000 -

32 21/08/2009 S ou A 21/08/2013 20/08/2019 62,61 5 000 -

33 21/12/2009 S ou A 21/12/2013 20/12/2019 75,84 826 343 -

TOTAL 16 410 489 1 580 063

(1) S = plan d’options de souscription/A = plan d’options d’achat.

(2) Non applicable en l’absence de critères de levée d’options.

Les plans d’options répondent aux règles suivantes :

• l’exercice des options est généralement subordonné à des

conditions d’appartenance au Groupe et d’atteinte des critères

de performance ;

• la durée de vie des options est de 8 à 10 ans ;

• la période d’acquisition des droits est de 3 ou 4 ans aux États-

Unis et de 4 ans pour le reste du monde.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 185

Page 188: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Plans d’actions gratuites

N° du PlanDate

du ConseilDate

d’acquisitionPoint de départ

de cessionNombre d’actions

accordées à l’origine

Actions annulées en raison de la

non-atteinte des objectifs

1 21/12/2006 21/12/2009 21/12/2011 52 006 -

2 23/04/2007 23/04/2010 23/04/2012 2 214 -

3 19/12/2007 19/12/2010 19/12/2012 66 394 34 717

4 19/12/2007 19/12/2011 19/12/2011 57 250 29 088

5 05/01/2009 05/01/2012 05/01/2014 143 715 -

6 05/01/2009 05/01/2013 05/01/2013 212 351 -

7 21/08/2009 21/08/2012 21/08/2014 1 250 -

8 21/12/2009 21/12/2011 21/12/2013 159 753 -

9 21/12/2009 21/12/2013 21/12/2013 390 095 -

10 17/12/2010 17/03/2013 17/03/2015 332 762 -

11 17/12/2010 17/12/2014 17/12/2014 580 848 -

TOTAL 1 998 638 63 805

Les plans d’actions gratuites répondent aux règles suivantes :

• l’attribution des actions gratuites est généralement subordonnée

à des conditions d’appartenance au Groupe et d’atteinte des

critères de performance ;

• la période d’acquisition des actions est de 2 à 4 ans ;

• la période de conservation des actions est de 0 à 2 ans.

Évolution du nombre d’options et d’actions gratuites

Évolution du nombre d’options

N° du PlanNombre d’options restant

à lever au 31/12/2009

Nombre d’options exercées et/ou créées au cours de l’exercice

Nombre d’options annulées au cours

de l’exercice (1)

Nombre d’options restant à lever au 31/12/2010

21 427 781 (383 555) 44 226

22 18 570 (12 100) 6 470

23 39 598 (24 432) 15 166

24 1 321 048 (898 226) 422 822

25 45 316 (15 846) 29 470

26 1 742 754 (793 009) (4 646) 945 099

27 1 548 404 (456 128) (8 080) 1 084 196

28 1 191 661 (126 586) (12 252) 1 052 823

29 76 150 76 150

30 445 853 (4 633) 441 220

31 645 700 (2 250) 643 450

32 5 000 5 000

33 826 343 (3 300) 823 043

TOTAL 8 334 178 (2 709 882) (35 161) 5 589 135

(1) Après avoir tenu compte des annulations potentielles (critères de performance non atteints ou non exercice de l’option par les salariés).

L’exercice des options des plans 26 à 33, ainsi que des SARs,

est généralement subordonné à une condition d’appartenance au

Groupe et à l’atteinte d’objectifs annuels basés sur des indicateurs

fi nanciers.

Au titre des levées d’options de souscription des plans d’options en

cours, Schneider Electric SA a créé 2 709 882 actions sur l’année

2010.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC186

Page 189: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Évolution du nombre d’actions gratuites

N° du planAttribution d’actions

gratuites au 31/12/2009

Attribution d’actions gratuites existantes

ou à émettre

Nombre d’actions annulées au cours

de l’exercice

Nombre d’actions à acquérir

au 31/12/2010

2 2 214 (2 214)

3 31 115 (30 860) (255)

4 27 740 (697) 27 043

5 137 590 (250) 137 340

6 208 401 (2 888) 205 513

7 1 250 1 250

8 159 753 159 753

9 390 095 (4 000) 386 095

10 332 762 332 762

11 580 848 580 848

TOTAL 958 158 880 536 (8 090) 1 830 604

L’acquisition des actions gratuites est généralement subordonnée à une condition d’appartenance au Groupe et à l’atteinte d’objectifs

annuels basés sur des indicateurs fi nanciers.

21.5.1 Valorisation des paiements fondés sur des actions

Valorisation des options

Conformément aux principes énoncés en note 1.20, les plans ont été

évalués sur la base d’une durée de vie estimée des options comprise

entre 7 et 10 ans, et selon les principales hypothèses suivantes :

• taux de volatilité attendue compris entre 20 et 28 % correspondant

à la volatilité historique écrêtée ;

• taux de distribution du résultat fi xé entre 3,0 et 4,5 % ;

• taux d’actualisation compris entre 2,9 et 4,5 % et correspondant

à un taux sans risque sur la durée des plans (source Bloomberg).

Sur la base de ces hypothèses, la charge comptabilisée en frais généraux et commerciaux au titre des plans mis en place postérieurement

au 7 novembre 2002 se répartit comme suit :

2010 2009

Plan 26 - 2

Plan 27 - 5

Plan 28 5 6

Plan 29 1 1

Plan 30 2 -

Plan 31 2 2

Plan 32 - -

Plan 33 4 -

14 16

Valorisation des actions gratuites

Conformément aux principes énoncés en note 1.20, les plans ont été

évalués sur la base d’une durée de vie estimée des actions comprise

entre 4 et 5 ans, et selon les principales hypothèses suivantes :

• taux de distribution du résultat fi xé entre 3,0 et 4,5 % ;

• taux d’actualisation compris entre 2,4 et 4,5 % et correspondant

à un taux sans risque sur la durée des plans (source Bloomberg).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 187

Page 190: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Sur la base de ces hypothèses, la charge comptabilisée en frais généraux et commerciaux au titre des plans mis en place postérieurement

au 7 novembre 2002 se répartit comme suit :

2010 2009

Plan 1 - 1

Plan 2 - -

Plan 3 - -

Plan 4 - 1

Plan 5 2 2

Plan 6 2 2

Plan 7 - -

Plan 8 5 -

Plan 9 6 -

Plan 10 1 -

Plan 11 - -

16 6

21.5.2 Plan mondial d’actionnariat salariéLe Groupe Schneider Electric offre à ses employés la possibilité

de devenir actionnaires grâce à des émissions d’actions qui leur

sont réservées. Dans les pays qui satisfont aux exigences légales et

fi scales, deux possibilités d’investissement sont proposées : le plan

d’actionnariat classique et le plan avec effet de levier.

Dans le plan classique, les employés investissent dans des actions

du Groupe à un cours préférentiel par rapport aux actions libres

(décote de 15 à 17 % selon les pays). Ces actions ne peuvent

être cédées par le salarié pendant une période incompressible de

5 années, sauf cas de sortie anticipée prévus par la loi. La charge

IFRS 2 mesurant “l’avantage” offert aux salariés est évaluée par

référence à la juste valeur d’une décote offerte sur des actions non

cessibles. Le coût d’incessibilité est valorisé comme le coût d’une

stratégie en deux étapes consistant dans un premier temps à vendre

à terme les actions incessibles à cinq ans, et à acheter dans un

deuxième temps un même nombre d’actions au comptant (donc

par défi nition cessibles à tout moment), en fi nançant cet achat par

un prêt amortissable in fi ne.

Cette stratégie vise à refl éter le coût subi par le salarié sur la période

d’indisponibilité pour se libérer du risque de portage des actions

souscrites dans le cadre du plan classique. Le coût d’emprunt est

celui auquel ont accès les employés, seuls acteurs potentiels de ce

marché : il repose sur un taux moyen offert par différents organismes

de crédit pour des crédits de trésorerie prenant la forme d’un prêt

personnel ordinaire non affecté sans faculté de renouvellement pour

une durée maximum de cinq ans, octroyé à un client personne

physique présentant un profi l de risque moyen.

Dans le plan avec effet de levier, le Groupe offre également la

possibilité d’une souscription à un cours préférentiel par rapport

aux actions libres (décote de 15 à 17 % selon les pays). Ces plans

proposent cependant un profi l de gain différent dans la mesure où

une banque tierce complète l’investissement de l’employé de telle

sorte que le montant investi au total est un multiple du montant

payé par l’employé. Le total est investi dans des actions du Groupe

à un cours décoté. La banque transforme ainsi la décote cédée

par le salarié en ressource pour lui offrir un profi l de gain particulier,

consistant à sécuriser l’apport personnel du salarié et à lui offrir

une indexation à la hausse (facteur de 3,4 en 2010) sur un nombre

leveragé d’actions auxquelles le salarié souscrit directement.

Pour les plans à effet de levier, la charge IFRS 2 est évaluée, comme

pour les plans classiques, par référence à la juste valeur d’une décote

sur titres incessibles (voir modalités ci-dessus), complétée par

l’avantage que constitue l’intermédiation de l’émetteur dans l’appel

d’offres des plans à effet de levier. L’intermédiation de l’émetteur

permet en effet aux salariés de bénéfi cier de cotations de volatilité

de type institutionnel et non de cours “au détail” de volatilité que le

salarié aurait obtenu auprès de sa banque de détail pour répliquer le

montage fi nancier. Ce différentiel de volatilité est traduit en équivalent

décote : il mesure le gain d’opportunité offert au salarié sur les plans

à effet de levier.

En ce qui concerne l’année 2010, le Groupe a proposé le 8 juin

2010 à ses salariés, au titre de la politique d’actionnariat salarié du

Groupe, de souscrire à une augmentation de capital réservée à un

cours de 65,85 euros ou 67,44 euros selon les pays (décoté de 15

à 17 % par rapport au cours de référence de 79,34 euros calculé

sur une moyenne des cours d’ouverture sur les 20 jours précédant

la date de décision du Directoire).

2,2 millions d’actions ont été souscrites, soit une augmentation

de capital de 143 millions d’euros réalisée le 8 juillet 2010. Cette

opération représente une charge globale de 3,4 millions d’euros,

après prise en compte de la durée légale d’incessibilité des titres

pendant 5 ans.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC188

Page 191: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Les tableaux ci-dessous présentent les principales caractéristiques des plans, les montants souscrits et les hypothèses de valorisation, ainsi

que le coût des plans pour les exercices 2010 et 2009.

Plans classiques

Année 2010 Année 2009

En % Valeur En % Valeur

Caractéristiques des plans

Maturité des plans (en années) 5 5

Prix de référence (en euros) 79,34 53,59

Prix de souscription (en euros) :

entre 67,44 45,55

et 65,86 44,48

Décote faciale :

entre 15,0 % 15,0 %

et 17,0 % 17,0 %

Montant souscrit par les salariés 37,8 28,6

Montant global souscrit 37,8 28,6

Nombre total d’actions souscrites (millions d’actions) 0,6 0,6

Hypothèses de valorisation

Taux d’emprunt du participant au marché (in fi ne) (1) 4,1 % 5,0 %

Taux d’intérêt sans risque à cinq ans (zone euro) 2,1 % 3,0 %

Taux d’emprunt des titres annuel (repo) 1,0 % 1,0 %

(a) Valeur de la décote :

entre 15,0 % 6,2 15,0 % 4,8

et 17,0 % 0,6 17,0 % 0,3

(b) Valeur d’incessibilité pour le participant

au marché 15,0 % 6,7 14,9 % 5,0

Coût global pour le Groupe (a – b) 0,01 % à 2,01 % 0,1 0,15 % à 2,15 % 0,1

Sensibilités

• diminution du taux d’emprunt du participant

au marché (2) - 0,5 % 1,2 - 0,5 % 0,9

Les montants sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire.

(1) Taux moyen offert pour des crédits de trésorerie sous la forme d’un prêt personnel ordinaire non affecté, sans faculté de renouvellement,

pour une durée de cinq ans à une personne physique présentant un profi l de risque moyen.

(2) Une diminution du taux d’emprunt du participant au marché diminue le coût d’incessibilité et de ce fait augmente la charge comptable

pour l’émetteur.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 189

Page 192: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Plans à effet de levier

Année 2010 Année 2009

En % Valeur En % Valeur

Caractéristiques des plans

Maturité des plans (en années) 5 5

Prix de référence (en euros) 79,34 53,59

Prix de souscription (en euros) :

entre 67,44 45,55

et 65,86 44,48

Décote faciale (5) :

entre 15,0 % 15,0 %

et 17,0 % 17,0 %

Montant souscrit par les salariés 9,9 8,5

Montant global souscrit 105,4 85,7

Nombre total d’actions souscrites (millions d’actions) 1,6 1,9

Hypothèses de valorisation

Taux d’emprunt du participant au marché (in fi ne) (1) 4,1 % 5,0 %

Taux d’intérêt sans risque à cinq ans (zone euro) 2,1 % 3,0 %

Taux de dividende annuel 3,0 % 3,0 %

Taux d’emprunt des titres annuel (repo) 1,0 % 1,0 %

Spread de volatilité détail/institutionnel 5,0 % 5,0 %

(a) Valeur de la décote :

entre 15,0 % 11,7 15,0 % 9,4

et 17,0 % 8,0 17,0 % 5,9

(b) Valeur d’incessibilité pour le participant

au marché 15,0 % 18,8 14,9 % 14,4

(c) Valeur du gain d’opportunité (2) 1,9 % 2,4 1,7 % 1,7

Coût global pour le Groupe (a – b + c) 1,89 % à 3,89 % 3,3 1,85 % à 3,85 % 2,5

Sensibilités

• diminution du taux d’emprunt du participant

au marché (3) - 0,5 % 3,3 - 0,5 % 2,5

• augmentation du spread de volatilité détail/

institutionnel (4) 0,5 % 0,2 0,5 % 0,2

Les montants sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire.

(1) Taux moyen offert pour des crédits de trésorerie sous la forme d’un prêt personnel ordinaire non affecté, sans faculté de

renouvellement, pour une durée de cinq ans à une personne physique présentant un profi l de risque moyen.

(2) Calculé à partir d’un modèle binomial.

(3) Une diminution du taux d’emprunt du participant au marché diminue le coût d’incessibilité et de ce fait augmente la charge comptable

pour l’émetteur.

(4) Une augmentation du spread de volatilité détail/institutionnel augmente le gain d’opportunité pour le salarié et de ce fait augmente la

charge comptable pour l’émetteur.

(5) Dans quelques pays, en raison de contraintes légales locales, le salarié souscrit pour un montant non décoté tandis que la banque

souscrit avec décote pour offrir l’effet de levier.

21.6 - Actions propresAu 31 décembre 2010, le Groupe détient 4 583 005 actions propres qui viennent en déduction des réserves consolidées.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC190

Page 193: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

21.7 - Impôt constaté dans les capitaux propresL’impôt sur les éléments directement reconnus en capitaux propres s’élève à 200 millions d’euros à fi n décembre 2010 et se décompose

comme suit :

31/12/2010 31/12/2009Effet impôt sur fl ux

net de la période

Réévaluation des instruments dérivés de couverture 69 72 (3)

Réévaluation des actifs fi nanciers disponibles à la vente (14) (19) 5

Écarts actuariels sur les régimes à prestations défi nies 146 145 1

Autres (1) (1) -

TOTAL 200 197 3

Note 22 Provisions pour retraites et engagements assimilés

Le Groupe accorde à ses employés des avantages de natures

diverses en matière de retraite et d’indemnités de fi n de carrière,

ainsi que d’autres avantages postérieurs à l’emploi en matière de

couverture maladie et assurance-vie.

Par ailleurs, le Groupe accorde également des avantages à long

terme au personnel en activité, essentiellement les médailles du

travail et avantages similaires accordés principalement en France.

Les évaluations actuarielles sont en général réalisées selon un rythme annuel. Les hypothèses utilisées pour l’évaluation des engagements

varient selon les conditions économiques prévalant dans le pays dans lequel le régime est situé et sont spécifi ées ci-dessous :

Taux moyen pondéré Groupe Dont États-Unis

2010 2009 2010 2009

Taux d’actualisation 5,0 % 5,2 % 5,5 % 5,8 %

Taux d’augmentation des salaires 2,0 % 3,1 % N/A 4,5 %

Taux de rendement attendu des placements (1) 7,0 % 7,1 % 8,3 % 8,3 %

(1) Correspond au taux de l’année écoulée.

Les taux d’actualisation retenus sont déterminés sur la base des taux

de rendement des obligations émises par des entreprises de bonne

qualité (notées AA) ou des obligations d’État lorsque le marché n’est

pas liquide, de maturité équivalente à la duration des régimes évalués

(référence Bloomberg). Aux États-Unis, un taux d’actualisation

moyen est retenu sur la base d’une courbe déterminée à partir des

taux d’obligations des entreprises notées AA et AAA.

Ces références sont conformes aux exigences de la norme IAS 19

et sont identiques à celles des années passées.

Le taux de rendement attendu des actifs a été déterminé à partir du

calcul de la moyenne pondérée des taux de rendements attendus

sur le total de la valeur des actifs.

Les taux d’actualisation dans les principales zones sont les suivants :

4,33 % dans la zone euro, 5,5 % aux États-Unis et 5,4 % au

Royaume-Uni.

Concernant les engagements de retraite et indemnités de départ, une

variation à la hausse de 0,5 point du taux d’actualisation diminuerait

respectivement d’environ 130 millions d’euros et 1 million d’euros le

montant de l’engagement et le coût des services rendus. La même

variation à la baisse augmenterait l’engagement de 146 millions

d’euros et le coût des services rendus de 1 million d’euros.

L’essentiel de l’engagement relatif aux frais médicaux concerne

les États-Unis. Une variation à la hausse d'un point du taux des

frais médicaux augmenterait respectivement de 45 et 3 millions

d’euros le montant de l’engagement et l’agrégation du coût des

services rendus et du coût fi nancier au titre de la couverture maladie

postérieure à l’emploi. La même variation à la baisse diminuerait

l’engagement de 38 millions d’euros et l’agrégation du coût des

services rendus et du coût fi nancier de 2 millions d’euros.

Aux États-Unis, en 2010, le taux d’augmentation des frais médicaux

se fonde sur une tendance décroissante entre 2011 (9 %) et 2015

(5 %). En 2009, le taux avait été arrêté sur une tendance décroissante

de 9 % à 5 % entre 2010 et 2014. En France, le taux d’augmentation

des frais médicaux retenu est de 4 % en 2010. Ce même taux était

utilisé en 2009.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 191

Page 194: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Engagements de retraite et indemnités de départLes engagements de retraite du Groupe concernent principalement

les fi liales nord-américaines et européennes. Ces régimes accordent

le versement d’un capital au moment du départ en retraite ou

d’une rente durant toute la retraite, dont le montant est fonction

de l’ancienneté du salarié, de sa classifi cation et du salaire de fi n

de carrière. Ils incluent également les retraites-chapeau accordées

à certains cadres dirigeants leur garantissant un complément de

revenu au-delà des régimes généraux et obligatoires.

La majorité de ces engagements de retraite font l’objet d’une

couverture financière partielle ou totale par le biais de fonds

externalisés. Au 31 décembre 2010, le montant des obligations

partiellement ou totalement fi nancées est de 1 828 millions d’euros

et représente 78 % du montant total de l’engagement du Groupe.

Ces fonds ne sont pas investis en actifs du Groupe.

Les actifs des fonds externalisés sont essentiellement constitués

d’actions (environ 51 %), d’obligations (environ 35 %) et d’actifs

immobiliers ou de disponibilités (environ 14 %).

Les contributions versées en 2010 au titre de ces actifs de couverture

sont de 21 millions d’euros et les contributions qui seront versées

pour l’exercice 2011 sont estimées à 12 millions d’euros.

Au 31 décembre 2010, le montant des provisions constituées

au titre des engagements de retraite et des indemnités de fi n de

carrière s’élève à 1 032 millions d’euros (944 millions d’euros au

31 décembre 2009). Ces provisions ont été comptabilisées dans le

passif non courant du bilan, la part courante étant considérée comme

non signifi cative comparée au montant total des engagements.

Les autres régimes de retraite dont bénéficient les salariés du

Groupe correspondent à des régimes à cotisations défi nies, pour

lesquels le Groupe n’a pas d’engagement au-delà du versement des

cotisations, qui constituent des charges de période. Le montant des

cotisations versées au titre de ces plans est de 59 millions d’euros

pour l’exercice 2010 et était de 39 millions d’euros en 2009. Cette

augmentation s’explique principalement par une transformation en

2009 des plans de la société américaine à prestations défi nies en

plans à cotisations défi nies.

Autres avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme : frais médicaux et assurance-vie postérieurs à l’emploi, médailles du travailLes sociétés nord-américaines du Groupe accordent à leurs

retraités le bénéfi ce de régimes de couverture de frais médicaux et

d’assurance-vie sous certaines conditions d’âge et d’ancienneté.

Ces engagements sociaux postérieurs à l’emploi ne font pas l’objet

d’une couverture fi nancière.

L’essentiel de l’engagement (90 %) concerne les plans de couverture

médicale des salariés nord-américains.

Les hypothèses retenues pour évaluer ces engagements sont

identiques à celles appliquées pour les engagements de retraite de

la zone concernée.

Les autres engagements à long terme intègrent divers plans de

couverture de frais médicaux en Europe pour 44 millions d’euros et

les médailles du travail comptabilisées sur la France pour 9 millions

d’euros.

Au 31 décembre 2010, le montant des provisions constituées

au titre de ces engagements s’élève à 472  millions d’euros

(435 millions d’euros au 31 décembre 2009). Ces provisions ont été

comptabilisées dans le passif non courant du bilan, la part courante

étant considérée comme non signifi cative comparée au montant

total des engagements.

22.1 - Variation des provisions pour retraites et avantages assimilésLa variation des provisions pour retraites et avantages assimilés (nette des actifs) se détaille comme suit :

Engagements de retraite

et indemnités de départ Dont SE USA

Autres avantages postérieurs

à l’emploi et avantages à long terme Dont SE USA

Provisions pour retraites et avantages

assimilés

31/12/2008 1 027 401 436 370 1 463

Charge de la période (2) (66) 22 18 20

Prestations versées (64) - (25) (21) (89)

Cotisations versées (18) (1) - - (18)

Éléments reconnus en capitaux propres* 5 (31) 11 2 16

Écart de conversion (2) (11) (9) (12) (11)

Variations de périmètre - - - - -

Autres variations (2) 1 - 1 (2)

31/12/2009 944 293 435 358 1 379

Charge de la période 63 2 25 18 88

Prestations versées (58) (1) (26) (21) (84)

Cotisations versées (21) (1) 2 2 (19)

Éléments reconnus en capitaux propres 4 (18) - 4 4

Écart de conversion 40 23 29 26 69

Variations de périmètre 58 - 5 0 63

Autres variations 2 1 2 0 4

31/12/2010 1 032 299 472 387 1 504

* Dont en 2009, 2 millions d’euros d’effet de plafonnement des actifs.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC192

Page 195: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

La variation des éléments bruts reconnus en capitaux propres se détaille comme suit :

Engagements de retraite et indemnités de départ

Autres avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme

Provisions pour retraites et avantages assimilés

31/12/2008 455 (64) 391

Écarts actuariels sur obligation 75 11 86

Écarts actuariels sur actifs de couverture (71) - (71)

Effet du plafonnement des actifs (1) - (1)

31/12/2009 458 (53) 405

Écarts actuariels sur obligation 42 - 42

Écarts actuariels sur actifs de couverture (38) - (38)

Effet du plafonnement des actifs - - -

31/12/2010 462 (53) 409

22.2 - Provision pour engagements de retraite et indemnités de départLes variations annuelles des engagements, de la valeur de marché des placements ainsi que des actifs et provisions correspondantes fi gurant

au bilan des comptes consolidés s’analysent comme suit :

31/12/2010 31/12/2009

Dont SE USA Dont SE USA

1. Réconciliation des éléments du bilan

Actifs de couverture de retraite et autres engagements

assimilés - - - -

Provisions pour retraite et engagements assimilés (1 032) (299) (944) (293)

ACTIF/(PASSIF) NET RECONNU AU BILAN (1 032) (299) (944) (293)

31/12/2010 31/12/2009

Dont SE USA Dont SE USA

2. Composantes de la charge nette comptabilisée

en résultat

Coûts des services rendus 43 2 55 18

Coût fi nancier (effet de l’actualisation) 109 56 109 57

Rendement attendu des actifs des régimes (82) (56) (74) (50)

Coût des services passés - - - -

Effet des liquidations/réductions de régimes (7) - (92) (91)

CHARGE NETTE COMPTABILISÉE AU RÉSULTAT 63 2 (2) (66)

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 193

Page 196: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

31/12/2010 31/12/2009

Dont SE USA Dont SE USA

3. Variation de la valeur actualisée

des engagements

Valeur actualisée des engagements en début

d’exercice 2 055 937 2 036 1 013

Coûts des services rendus 43 2 55 18

Coût fi nancier (effet de l’actualisation) 109 56 109 57

Cotisations versées par les salariés 4 - 3 -

Prestations versées (134) (48) (132) (43)

Pertes (Gains) actuariels comptabilisés

en capitaux propres 42 14 75 16

Modifi cations de régime 5 - 1 -

Variations de périmètre 87 - - -

Écarts de conversion 130 73 1 (33)

Réductions et liquidations (7) - (92) (92)

Autres 6 - (1) 1

VALEUR ACTUALISÉE DES ENGAGEMENTS

EN FIN D’EXERCICE 2 340 1 034 2 055 937

Les écarts actuariels ont été intégralement comptabilisés dans les

autres réserves.

Ils résultent principalement des changements d’hypothèses

actuarielles, notamment les taux d’actualisation utilisés dans la

valorisation des engagements aux États-Unis, au Royaume-Uni et

dans la zone euro.

Au 31 décembre 2010, les gains actuariels relatifs aux effets

d’expérience sur les engagements de retraite et indemnités de

départ s’élèvent à 49 millions d’euros pour le Groupe.

Au 31 décembre 2009, les gains actuariels relatifs aux effets

d’expérience s’élevaient à 64 millions d’euros pour le Groupe.

Au 31 décembre 2008, les pertes actuarielles relatives aux effets

d’expérience s’élevaient à 445 millions d’euros. Et au 31 décembre

2007, les pertes actuarielles relatives aux effets d’expérience

s’élevaient à 2 millions d’euros.

31/12/2010 31/12/2009

Dont SE USA Dont SE USA

4. Variation de la juste valeur des actifs des régimes

Juste valeur des actifs des régimes en début d’exercice 1 112 643 1 010 611

Rendement attendu des actifs des régimes 82 56 74 50

Cotisations des salariés 4 - 4 -

Cotisations de l’employeur 21 1 18 1

Prestations versées (76) (47) (68) (43)

(Pertes) Gains actuariels reconnus en capitaux propres 38 32 71 47

Variations de périmètre 29 - - -

Écarts de conversion 90 50 3 (22)

Réductions et liquidations - - - -

Autres 4 - - (1)

JUSTE VALEUR DES ACTIFS DES RÉGIMES

EN FIN D’EXERCICE 1 304 735 1 112 643

Le rendement réel des actifs de couverture s’élève à 120 millions d’euros.

Les écarts actuariels ont été intégralement comptabilisés dans les autres réserves.

Ils résultent principalement des écarts entre les taux de rendement effectif et attendu des actifs aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC194

Page 197: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

31/12/2010 31/12/2009

Dont SE USA Dont SE USA

5. Couverture fi nancière

Valeur actualisée des engagements (2 340) (1 034) (2 055) (937)

Juste valeur des actifs du régime 1 304 735 1 112 643

Surplus/Défi cit du régime (1 036) (299) (943) (294)

Effet des plafonnements d’actifs - - (1) -

Éléments différés :

Modifi cations de régime non comptabilisées 4 - - 1

(PASSIF)/ACTIF NET COMPTABILISÉ AU BILAN (1 032) (299) (944) (293)

Les montants des engagements de retraite et indemnités de départ, au titre de la période annuelle en cours et des quatre périodes annuelles

précédentes, s’élèvent à :

31/12/2010 31/12/2009 31/12/2008 31/12/2007 31/12/2006

6. Données historiques

Valeur actualisée des engagements (2 340) (2 055) (2 036) (1 958) (2 035)

Juste valeur des actifs du régime 1 304 1 112 1 010 1 402 1 418

Surplus/Défi cit du régime (1 036) (943) (1 026) (556) (617)

Effet des plafonnements d’actifs - (1) (2) (10)

Éléments différés :

Modifi cations de régime non comptabilisées 4 - 1 1 1

(PASSIF)/ACTIF NET COMPTABILISÉ AU BILAN (1 032) (944) (1 027) (565) (616)

22.3 - Provision pour frais médicaux et assurance-vie postérieurs à l’emploi et avantages assimilés

Les variations des provisions pour autres avantages postérieurs à l’emploi et avantages à long terme se détaillent comme suit :

31/12/2010 31/12/2009

1. Composantes de la charge nette comptabilisée en résultat

Coûts des services rendus 7 4

Coût fi nancier (effet de l’actualisation) 22 22

Rendement attendu des actifs des régimes - -

Coût des services passés (4) (4)

Effet des liquidations/réductions de régimes - -

Amortissement des écarts actuariels - -

CHARGE TOTALE COMPTABILISÉE AU RÉSULTAT 25 22

Les amortissements des écarts actuariels concernent des avantages à long terme au personnel en activité notamment le régime des médailles

du travail en France.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 195

Page 198: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

31/12/2010 31/12/2009

2. Variation de la valeur actualisée des engagements

Valeur actualisée des engagements en début d’exercice 406 401

Coûts des services rendus 7 4

Coût fi nancier (effet de l’actualisation) 22 21

Cotisations des salariés 2 2

Prestations versées (26) (25)

Pertes (Gains) actuariels comptabilisés en capitaux propres - 11

Modifi cations de régime - -

Variations de périmètre 5 -

Écarts de conversion 29 (9)

Autres (yc réductions et liquidations) - 1

VALEUR ACTUALISÉE DES ENGAGEMENTS EN FIN D’EXERCICE 445 406

Les écarts actuariels ont été intégralement comptabilisés dans les

autres réserves sauf pour les avantages à long terme au personnel

en activité notamment le régime des médailles du travail en France

où l’intégralité des écarts actuariels est comptabilisée en compte

de résultat. Les écarts actuariels résultent des changements

d’hypothèses actuarielles, en particulier le taux d’actualisation.

Au 31 décembre 2010, les gains actuariels relatifs aux effets

d’expérience sur les frais médicaux et assurance-vie postérieurs à

l’emploi et avantages assimilés s’élèvent à 26 millions d’euros pour

le Groupe.

Au 31 décembre 2009, les pertes actuarielles relatives aux effets

d’expérience s’élevaient à 18 millions d’euros pour le Groupe.

Elles s’élevaient à 10 millions d’euros au 31 décembre 2008. Et

au 31  décembre 2007, les gains actuariels relatifs aux effets

d’expérience étaient de 59 millions d’euros.

31/12/2010 31/12/2009

3. Couverture fi nancière

Valeur actualisée des engagements (445) (406)

Éléments différés :

Changement de régime non comptabilisé (27) (29)

PROVISION COMPTABILISÉE AU BILAN (472) (435)

Les montants des frais médicaux et autres avantages assimilés, au titre de la période annuelle en cours et des quatre périodes annuelles

précédentes, s’élèvent à :

31/12/2010 31/12/2009 31/12/2008 31/12/2007 31/12/2006

4. Données historiques

Valeur actualisée des engagements (445) (406) (401) (366) (477)

Éléments différés :

Changement de régime non comptabilisé (27) (29) (35) (33) (40)

PROVISION COMPTABILISÉE AU BILAN (472) (435) (436) (399) (517)

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC196

Page 199: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 23 Provisions

Risques économiques

Risques commerciaux

Risques sur produits

Risques environnementaux Restructurations Autres risques Provisions

31/12/2008 324 28 207 43 132 106 840

dont part à plus d’un an 121 24 49 30 11 67 302

Dotations 64 63 109 2 182 48 468

Effet d’actualisation - - (1) - - - (1)

Reprises pour utilisation (21) (2) (41) (2) (96) (11) (173)

Provisions devenues

sans objet (31) (8) (22) - (7) (12) (80)

Écarts de conversion (3) (1) (1) 1 2 (1) (3)

Variations de périmètre

et autres 85 - 13 - (3) 2 97

31/12/2009 418 80 264 44 210 132 1 148

dont part à plus d’un an 131 31 79 27 28 80 375

Dotations 117 18 150 3 39 75 402

Effet d’actualisation - - 1 - - (4) (3)

Reprises pour utilisation (36) (9) (95) (2) (124) (34) (300)

Provisions devenues

sans objet (75) (9) (17) - (19) (8) (128)

Écarts de conversion 16 4 16 2 5 3 46

Variations de périmètre

et autres 174 2 90 8 13 12 299

31/12/2010 614 86 409 55 124 176 1 464

dont part à plus d’un an 275 35 104 26 21 127 588

(a) Risques économiquesCes provisions couvrent notamment des risques fi scaux identifi és

au cours de revues réalisées localement par les administrations

fi scales et des risques fi nanciers pour la plupart correspondant à

des garanties données à des tiers sur certains actifs et passifs.

Les variations de périmètre et autres s’élèvent à 174 millions d’euros

et sont principalement liées à l’entrée d’Areva Distribution dans le

Groupe.

(b) Risques commerciauxCes provisions sont essentiellement constituées pour couvrir les

risques relatifs aux produits vendus à des tiers. Ce risque réside

dans les plaintes individuelles sur de prétendus défauts des produits

et l’appel en responsabilité correspondant.

Les provisions pour risques commerciaux intègrent également les

provisions pour pertes à terminaison sur divers contrats long terme

pour 17 millions d’euros.

(c) Risques sur produitsCes provisions sont constituées :

• des provisions statistiques pour garantie : le Groupe provisionne

sur une base statistique l’ensemble des garanties données sur

la vente de produits Schneider Electric au-delà des risques

couverts par les assurances ;

• des provisions pour litiges sur des produits défectueux ;

• des provisions destinées à couvrir des campagnes de

remplacement sur des produits clairement identifi és.

Les variations de périmètre qui s’élèvent à 90 millions d’euros sont

essentiellement liées à l’acquisition d’Areva Distribution.

(d) Risques environnementauxCes provisions sont essentiellement destinées à couvrir les coûts

des opérations de dépollution.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 197

Page 200: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 24 Dettes financières (courantes et non courantes)

La dette non courante s’analyse de la façon suivante :

31/12/2010 31/12/2009

Emprunts obligataires 4 348 4 508

Autres emprunts auprès d’établissements de crédit 1 379 1 386

Financement des locations fi nancières 15 16

Participation des salariés 10 7

Part court terme des emprunts obligataires (503) (900)

Part court terme des autres dettes long terme (239) (104)

DETTES FINANCIÈRES NON COURANTES 5 010 4 913

La dette courante s’analyse de la façon suivante :

31/12/2010 31/12/2009

Billets de trésorerie - 46

Intérêts courus non échus 110 116

Autres dettes 170 158

Tirage de lignes de crédit - -

Découverts et encours bancaires 93 87

Part court terme des emprunts obligataires 503 900

Part court terme des autres dettes long terme 239 104

Dettes fi nancières courantes 1 115 1 411

DETTES FINANCIÈRES COURANTES ET NON COURANTES 6 125 6 324

24.1 - Répartition par échéance

31/12/2010 31/12/2009

Principaux Intérêts Swaps Principaux

2010 1 411

2011 1 115 246 45 734

2012 104 237 35 60

2013 1 085 210 19 1 316

2014 767 134 3 748

2015 980 85 3 971

2016 et au-delà 2 074 164 - 1 084

TOTAL 6 125 1 076 105 6 324

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC198

Page 201: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

24.2 - Répartition par devise

31/12/2010 31/12/2009

Euro 5 182 5 450

Dollar américain 521 500

Roupie indienne 22 73

Yen japonais 153 141

Real brésilien 75 43

Rouble russe 34 20

Peso colombien 23 -

Autres 115 97

TOTAL 6 125 6 324

24.3 - Emprunts obligataires

31/12/2010 31/12/2009 Taux d’intérêt Échéance

Schneider Electric SA 2010 900 3,125 % TF août 2010

Schneider Electric SA 2011 500 500 Euribor + 0,200 % TV juil 2011

Schneider Electric SA 2013 608 866 CMS 10 + 1,000 % TV et 6,750 % TF juil 2013

Schneider Electric SA 2014 498 498 4,500 % TF janv 2014

Schneider Electric SA 2015 748 748 5,375 % TF janv 2015

Schneider Electric SA 2016 519 22 Euribor + 0,600 % TV et 2,875 % TF juil 2016

Schneider Electric SA 2017 981 974 4,000 % TF août 2017

Schneider Electric SA 2020 494 - 3,625 % TF juil 2020

TOTAL 4 348 4 508

Schneider Electric SA a réalisé au cours des derniers exercices

plusieurs émissions obligataires dans le cadre de son programme

d’Euro Medium Term Notes (“EMTN”). À la clôture de l’exercice

2010, les émissions non arrivées à l’échéance sont les suivantes :

• 300 et 200  millions d’euros, mis en place successivement

en juillet et en octobre 2010, au taux de 2,875  %, arrivant à

échéance le 20 juillet 2016 ;

• 500  millions d’euros mis en place en juillet 2010 au taux de

3,625 % arrivant à échéance le 20 juillet 2020 ;

• 150 millions d’euros mis en place en mai 2009 sous la forme d’un

abondement de la souche de 600  millions d’euros échéance

8 janvier 2015 au taux de 5,375 % mis en place en octobre 2007,

portant ainsi la souche à 750 millions d’euros ;

• 250 millions d’euros mis en place en mars 2009 sous la forme

d’un abondement de la souche de 780 millions d’euros à 12 ans

au taux de 4  % mis en place en août 2005, portant ainsi la

souche à 1,03 milliard d’euros ;

• 750 millions d’euros mis en place en janvier 2009 au taux de

6,75 % arrivant à échéance le 16  juillet 2013  ; en juillet 2010,

cet emprunt a fait l’objet d’un remboursement partiel pour

263 millions d’euros ;

• 100 millions d’euros mis en place en juillet 2008 portant intérêt

à un taux variable indexé sur le CMS 10 ans (Constant Maturity

Swap) et arrivant à échéance le 31 juillet 2013 ;

• 26  millions d’euros correspondant au montant actualisé des

coupons à payer au titre d’un emprunt obligataire de 177 millions

d’euros émis le 25  juillet 2008 et rémunéré à un taux variable

indexé sur l’Euribor 3 mois et à échéance du 25 juillet 2016 ; le

montant nominal de l’emprunt n’est pas comptabilisé du fait de la

renonciation dès l’origine par le souscripteur, au remboursement

du principal, en contrepartie du transfert sans recours à son profi t

des fl ux de trésorerie futurs attendus au titre d’une demande de

remboursement d’une créance fi scale ;

• 180 millions d’euros mis en place en avril 2008 sous la forme d’un

abondement de la souche de 600 millions d’euros à 12 ans au

taux de 4 % mis en place en août 2005, portant ainsi la souche

à 780 millions d’euros ;

• 600 millions d’euros mis en place en octobre 2007 au taux de

5,375 % arrivant à échéance le 8 janvier 2015 ;

• 1 milliard d’euros mis en place en juillet 2006 se décomposant en

deux tranches, une tranche à 5 ans et à taux variable indexé sur

l’Euribor 3 mois pour 500 millions d’euros et une tranche à 7 ans

et demi au taux de 4,5 % pour 500 millions d’euros ;

• 600 millions d’euros mis en place en août 2005 au taux de 4 %

arrivant à échéance en août 2017.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 199

Page 202: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Ces emprunts ont été admis aux négociations de la Bourse du

Luxembourg. Les primes d’émission et les frais d’émission sont

amortis selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Enfi n, la Société a remboursé un emprunt obligataire de 900 millions

d’euros émis en août 2005 à son échéance du 11 août 2010.

24.4 - Autres informationsAu 31 décembre 2010, les lignes de crédit confi rmées de Schneider

Electric SA s’élèvent à 2,7 milliards d’euros, aucune n’étant utilisée

à cette date.

Les contrats d’emprunts et lignes de crédit ne contiennent pas

d’engagement de respect de ratios fi nanciers ni de clauses de

remboursement en cas de dégradation de la notation de la dette

long terme du Groupe.

Note 25 Autres dettes à long terme

31/12/2010 31/12/2009

Dette sur acquisition de Clipsal 9 8

Dette sur acquisitions 2010* 53 -

Dette sur acquisition d’Electroshield TM Samara 50 -

Autres 16 9

AUTRES DETTES À LONG TERME 128 17

* Acquisitions de Cimac, ITG, D5X, Vizelia et H’Dev.

Le contrat d’acquisition de Clipsal prévoit, au titre de garantie de passifs, la retenue d’une partie du prix d’acquisition. Cette somme a été

placée par le Groupe sur un compte séquestre (note 15.2).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC200

Page 203: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 26 Instruments financiers

Le Groupe utilise des instruments fi nanciers afi n de gérer son exposition aux risques de taux, de change, et de variation des cours de métaux.

L’exposition du Groupe à ces différents risques est détaillée dans la partie “facteurs de risques” du Document de Référence.

26.1 - Valeurs d’inventaire et valeurs nominales des instruments financiers dérivés

Qualifi cation IFRS

31/12/2009 31/12/2010 31/12/2010

Valeur d’inventaire

Variation de la période

Valeur d’inventaire

Nominal des contrats

Compte de résultat (1)

Capitaux propres (2) Autres Vente Achat

Change

Contrats à terme en couverture

de fl ux futurs CFH* (6) (82) (7) - (95) - (1 158)

Contrats à terme en couverture

d’investissements nets NIH* (1) - 10 - 9 627 -

Contrats à terme et options en

couverture d’éléments bilantiels Trading/FHV* (27) 2 (1) 2 (24) 1 849 (1 583)

Métaux

Couvertures fermes et

optionnelles CFH* 9 - 5 - 14 - (51)

Paiements sur la base

d’actions

Options d’achat CFH* - 13 12 28 53 - (79) (3)

Taux

Swaps de taux d’intérêt CFH*/FVH* (41) 3 14 - (24) - (1 399)

INSTRUMENTS FINANCIERS

DÉRIVÉS (66) (64) 33 30 (67)

* Cash Flow Hedge/Fair Value Hedge/Net Investment Hedge.

(1) Les effets sur le résultat de la période sont compensés par les variations de juste valeur des éléments sous-jacents également

enregistrées dans le résultat net.

(2) Ces éléments sont présentés sur une ligne distincte des capitaux propres (autres réserves).

(3) La couverture porte sur 1 121 990 actions Schneider Electric dans le cadre du programme de SARs aux États-Unis.

La valeur de marché des instruments fi nanciers, qui correspond à leur valeur d’inventaire, est estimée soit en interne par la méthode des fl ux

de trésorerie actualisés au taux du marché, soit auprès des banques.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 201

Page 204: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

26.2 - Valeur d’inventaire et valeur de marché des instruments financiers hors dérivés

31/12/2010 31/12/2009

Valeur notionnelle (1) Juste valeur Valeur notionnelle (1) Juste valeur

Titres de participation non consolidés 410 410 245 245

Autres actifs fi nanciers non courants 144 144 102 102

Valeurs mobilières de placement 1 825 1 825 2 681 2 681

Emprunts obligataires (4 348) (4 614) (4 508) (4 746)

Autres dettes fi nancières courantes et non courantes (1 777) (1 777) (1 816) (1 816)

INSTRUMENTS FINANCIERS HORS DÉRIVÉS (3 746) (4 012) (3 296) (3 534)

(1) La valeur notionnelle correspond au coût amorti ou à la juste valeur.

26.3 - Couverture de change

Nominal des contrats à terme par principales devises

31/12/2010

Ventes Achats Nets

AED 63 (46) 17

AUD 187 (14) 173

CHF 19 (7) 12

CZK 1 (14) (13)

DKK 54 (1) 53

GBP 131 (113) 18

HKD 57 (87) (30)

HUF 28 (2) 26

JPY - (70) (70)

NOK 5 (43) (38)

RUB 58 - 58

SEK 6 (154) (148)

SGD 89 (2) 87

USD 1 732 (973) 759

Autres 46 (57) (11)

TOTAL 2 476 (1 583) 893

Les contrats à terme sur devises consistent en une position nette vendeuse de 502 millions d’euros sur les couvertures de fi nancements des

fi liales, et une position nette vendeuse de 391 millions d’euros sur les couvertures de fl ux opérationnels.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC202

Page 205: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

26.4 - Impact des instruments financiers

Au 31/12/2010Effet sur le résultat

fi nancier

Effet sur les capitaux propres

Juste valeur Conversion Autres

Actifs disponibles à la vente 12 (32) 6 -

Prêts et créances 24 - 372 -

Dettes au coût amorti ou à juste valeur (306) - (561) -

Instruments dérivés (64) 31 2 -

TOTAL (334) (1) (181) -

Au 31/12/2009Effet sur le résultat

fi nancier

Effet sur les capitaux propres

Juste valeur Conversion Autres

Actifs disponibles à la vente 5 25 (2) -

Prêts et créances 26 - 52 -

Dettes au coût amorti ou à juste valeur (323) - (55) -

Instruments dérivés (16) 117 9 -

TOTAL (308) 142 4 0

Les impacts des instruments fi nanciers, par nature d’instrument,

sur le résultat d’une part et sur les capitaux propres d’autre part,

sont les suivants :

• les principaux impacts sur le résultat sont des produits et charges

d’intérêts ;

• les impacts sur les capitaux propres sont principalement liés à

l’évaluation des actifs disponibles à la vente et des instruments

dérivés, ainsi qu’aux écarts de conversion des prêts, créances et

dettes en devises.

26.5 - Échéancier des actifs et passifs financiers

1 an 1 à 5 ans Au-delà

Passifs fi nanciers (1 115) (2 936) (2 074)

Actifs fi nanciers 3 389 135 -

POSITION NETTE AVANT GESTION 2 274 (2 801) (2 074)

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 203

Page 206: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

26.6 - Bilan par catégorie d’instruments financiers

(en millions d’euros)

31/12/2010 Ventilation par catégorie d’instruments

Valeur au bilan Juste valeurJuste valeur par résultat

Actifs disponibles à la vente AFS

Prêts, créances et dettes au coût amorti

Instruments dérivés

ACTIF

Actifs fi nanciers disponibles à la vente 410 410 - 410 - -

Autres actifs fi nanciers non courants 144 144 - - 144 -

TOTAL ACTIFS NON COURANTS 554 554 - 410 144 -

Actif courant :

Clients et créances d’exploitation 4 441 4 441 - - 4 441 -

Autres créances 118 118 - - - 118

Actif fi nancier courant 38 38 38 - - -

Valeurs mobilières de placement 1 825 1 825 1 825 - - -

TOTAL ACTIFS COURANTS 6 422 6 422 1 863 - 4 441 118

PASSIF

Dettes fi nancières non courantes :

Dettes fi nancières à plus d’un an 5 010 5 276 - - 5 276 -

TOTAL PASSIFS NON COURANTS 5 010 5 276 - - 5 276 -

Dettes courantes :

Fournisseurs et dettes d’exploitation 3 432 3 432 - - 3 432 -

Autres dettes 204 204 - - 19 185

Dettes fi nancières courantes 1 115 1 115 - - 1 115 -

TOTAL PASSIFS COURANTS 4 751 4 751 - - 4 566 185

(en millions d’euros)

31/12/2009 Ventilation par catégorie d’instruments

Valeur au bilan Juste valeurJuste valeur par résultat

Actifs disponibles à la vente AFS

Prêts, créances et dettes au coût amorti

Instruments dérivés

ACTIF

Actifs fi nanciers disponibles à la vente 245 245 - 245 - -

Autres actifs fi nanciers non courants 102 102 - - 102 -

TOTAL ACTIFS NON COURANTS 347 347 - 245 102 -

Actif courant :

Clients et créances d’exploitation 3 071 3 071 - - 3 071 -

Autres créances 57 57 - - - 57

Actif fi nancier courant 77 77 77 - - -

Valeurs mobilières de placement 2 681 2 681 2 681 - - -

TOTAL ACTIFS COURANTS 5 886 5 886 2 758 - 3 071 57

PASSIF

Dettes fi nancières non courantes :

Dettes fi nancières à plus d’un an 4 913 5 151 - - 4 913 -

TOTAL PASSIFS NON COURANTS 4 913 5 151 - - 4 913 -

Dettes courantes :

Fournisseurs et dettes d’exploitation 2 203 2 203 - - 2 203 -

Autres dettes 143 143 - - 20 123

Dettes fi nancières courantes 1 411 1 411 - - 1 411 -

TOTAL PASSIFS COURANTS 3 757 3 757 - - 3 634 123

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC204

Page 207: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

26.7 - Hiérarchie de juste valeurLa répartition des instruments fi nanciers par niveau de juste valeur est la suivante :

31/12/2010

Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total

Titres de participation non consolidés 135 - 275 410

Dérivés nets des passifs - (67) - (67)

Valeurs mobilières de placement 1 825 - - 1 825

ACTIFS NETS ÉVALUÉS À LA JUSTE VALEUR 1 960 (67) 275 2 168

31/12/2009

Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total

Titres de participation non consolidés 179 - 66 245

Dérivés nets des passifs - (66) - (66)

Valeurs mobilières de placement 2 681 - - 2 681

ACTIFS NETS ÉVALUÉS À LA JUSTE VALEUR 2 860 (66) 66 2 860

Note 27 Effectifs

27.1 - EffectifsLes effectifs moyens, temporaires et permanents du Groupe ont évolué comme suit :

(en nombre de personnes) 2010 2009

Production 61 911 55 125

Structure 61 571 60 940

EFFECTIFS MOYENS 123 482 116 065

Ventilation par zone :

EMEAS * 60 937 57 360

Amérique du Nord 26 324 26 510

Asie Pacifi que 36 221 32 195

* Europe, Moyen-Orient, Afrique, Amérique du Sud.

La variation des effectifs moyens est principalement liée à l’acquisition des activités Distribution d’Areva.

27.2 - Charges de personnel

2010 2009

Coût du personnel (1) (4 649) (4 330)

Participation et intéressement (65) (46)

Stock options et actions gratuites (31) (22)

Plan d’actionnariat salarié (3) (3)

CHARGES DE PERSONNEL (4 748) (4 401)

(1) Dont 63 millions d’euros au titre des engagements de retraite et assimilés et 25 millions d’euros au titre des autres engagements

sociaux (note 22).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 205

Page 208: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

27.3 - Avantages accordés aux principaux dirigeantsEn 2010, le Groupe a versé aux membres de son Conseil de

Surveillance 0,64 million d’euros au titre des jetons de présence. Le

montant total des rémunérations brutes, y compris les avantages en

nature, versées en 2010 par les sociétés du Groupe aux membres

de la Direction Générale hors membres du Directoire, s’est élevé

à 9 millions d’euros, dont 3,9 millions d’euros au titre de la part

variable.

Sur les trois derniers exercices, 279 500 options d’achat et de

souscription d’actions ainsi que 185 000 actions de performance

ont été attribuées aux membres de la Direction Générale (y compris

membres du Directoire).

Le montant des engagements de retraite au titre des dirigeants

s’élève à 73 millions d’euros au 31 décembre 2010 et à 68 millions

d’euros au 31 décembre 2009.

Se référer au chapitre 3 paragraphe 8 du Document de Référence

pour plus de détails relatifs aux membres de la Direction Générale.

Note 28 Opérations avec des parties liées

28.1 - Entreprises associéesIl s’agit essentiellement des sociétés sur lesquelles le Groupe exerce

une infl uence notable, comptabilisées selon la méthode de mise en

équivalence. Les transactions avec ces parties liées sont réalisées

à des prix de marché.

Sur l’exercice 2010, ces transactions ne sont pas signifi catives.

28.2 - Parties liées exerçant une influence notable

Au cours de l’exercice, aucune opération non courante n’a été

réalisée avec les membres des organes de Direction.

Les rémunérations et avantages accordés aux principaux dirigeants

sont présentés dans la note 27.3.

Note 29 Engagements et passifs éventuels

29.1 - Cautions, avals et garanties

31/12/2010 31/12/2009

Cautions de contre garantie sur marchés (1) 880 469

Nantissements, hypothèques et sûretés réelles (2) 17 16

Avals, cautions et garanties donnés 6 10

Autres engagements donnés (3) 175 176

GARANTIES DONNÉES 1 078 671

Avals, cautions et garanties reçus 80 64

GARANTIES REÇUES 80 64

(1) Dans certains contrats, les clients exigent d’obtenir une garantie bancaire attestant que le Groupe remplira ses obligations contractuelles

dans leur totalité. Pour ces contrats, le Groupe donne une contre garantie à la banque. Si une plainte est déposée, le risque associé à

l’engagement est évalué et une provision pour risques est enregistrée dès lors que le risque est considéré comme probable et que son

estimation repose sur des bases raisonnables.

(2) Des nantissements d’actifs corporels ou fi nanciers sont fournis pour garantir certains prêts.

(3) Les autres engagements donnés comprennent notamment des garanties données en paiement de loyers.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC206

Page 209: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

En 2010, l’intégration des actifs d’Areva Distribution contribue à la

hausse des engagements donnés pour 256 millions d’euros.

29.2 - Engagements d’achats

Titres de participationLes engagements d’achats de titres de participation représentent

les engagements contractuels pris par le Groupe pour l’achat de

minoritaires de sociétés consolidées ou pour le complément de prix

éventuel pour des opérations réalisées. Au 31 décembre 2010, le

montant de ces engagements n’est pas signifi catif.

Prestations de services informatiquesLe Groupe est lié à la société Capgemini dans le cadre d’un accord

d’externalisation infogérance de certaines fonctions informatiques en

Europe et la mise en œuvre d’un système d’applications de gestion

communes sous le progiciel SAP. La première version de ce système

global a été mise en place en Inde (premier pilote) en avril 2007 et

la deuxième version a été déployée mi 2008 dans plusieurs pays

pilotes européens. Au titre de ce système, Schneider Electric a

capitalisé à fi n décembre 2010 des coûts pour un montant total

(net des pertes de valeur) de 142 millions d’euros. Ces coûts sont

amortis à compter de 2009 selon un mode progressif sur 7 années

glissantes, en fonction du nombre d’utilisateurs au fur et à mesure

du déploiement dans le monde.

Au titre de l’exercice 2010, les coûts relatifs à l’infogérance s’élèvent

contractuellement à 103 millions d’euros incluant les effets volumes

et l’indexation prévus au contrat (119 millions d’euros sur l’exercice

2009).

29.3 - Passifs éventuelsD’une manière générale, la Direction considère que les provisions

constituées au bilan, au titre des litiges connus à ce jour et auxquels

le Groupe est partie, devraient être suffi santes pour qu’ils n’affectent

pas de manière substantielle la situation fi nancière ou les résultats du

Groupe. Il en est en particulier ainsi pour les conséquences possibles

du litige impliquant actuellement en Belgique d’anciens dirigeants et

cadres du Groupe.

Le Groupe a conclu un accord d’entreprise relatif au Droit

Individuel à la Formation. Le Groupe a appliqué dans ses comptes

le traitement préconisé par les normes françaises pour le DIF,

conformément à l’avis 2004-F du Comité d’urgence du CNC relatif

à la comptabilisation du DIF. Les dépenses engagées au titre du

DIF constituent une charge de la période et ne donnent donc lieu

à aucun provisionnement. Le volume d’heures de la part ouverte

mais non consommée des droits des salariés des entités françaises

du Groupe est d’environ 1 417 000 heures au 31 décembre 2010.

Note 30 Événements postérieurs à la clôture

Acquisition d’APW en IndeLe 7 janvier 2011, le Groupe a annoncé la signature d’un accord

portant sur l’acquisition de la majorité des actions d’APW President

Systems Limited, société spécialisée dans la conception et la

fabrication de baies et d’armoires électriques standards ou sur

mesure, à destination notamment de clients fi naux des télécoms et

des technologies de l’information en Inde. APW President Systems

Limited emploie environ 380 personnes et a réalisé un chiffre

d’affaires estimé à 1,08 milliard de roupies (soit environ 17 millions

d’euros) sur les douze mois à fin septembre 2010. La société

dispose de centres de production à Bangalore et à Pune, d’un large

portefeuille clients ainsi que d’un réseau d’agences commerciales

en Inde.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 207

Page 210: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 31 Honoraires des Commissaires aux comptes

Honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe

(en milliers d’euros)

2010

Ernst & Young % Mazars % Total

Audit

Commissariat aux comptes 8 463 87 % 6 578 99 % 15 041

dont Schneider Electric SA 100 100

dont fi liales 8 363 6 478

Autres diligences et prestations directement liées

à la mission du CAC 1 046 11 % 80 1 % 1 126

dont Schneider Electric SA - -

dont fi liales 1 046 80

Sous-total Audit 9 509 98 % 6 658 100 % 16 167

Autres prestations

Juridique, fi scal 211 2 % 3 0 % 214

TOTAL HONORAIRES 9 720 100 % 6 661 100 % 16 381

(en milliers d’euros)

2009

Ernst & Young % Mazars % Total

Audit

Commissariat aux comptes 8 208 89 % 4 980 97 % 13 188

dont Schneider Electric SA 100 100

dont fi liales 8 108 4 880

Autres diligences et prestations directement liées à la

mission du CAC 670 7 % 129 3 % 799

dont Schneider Electric SA - -

dont fi liales 670 129

Sous-total Audit 8 878 97 % 5 109 99 % 13 987

Autres prestations

Juridique, fi scal 299 3 % 34 1 % 333

TOTAL HONORAIRES 9 177 100 % 5 143 100 % 14 320

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC208

Page 211: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

Note 32 Liste des sociétés consolidées

Les principales sociétés comprises dans le périmètre de consolidation du Groupe Schneider Electric sont indiquées dans la liste ci-après.

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Sociétés en Europe

En intégration globale

APC Deutschland GmbH Allemagne 100,0 100,0

Berger Lahr Positec GmbH Allemagne 100,0 100,0

Crouzet GmbH Allemagne 100,0 100,0

Elau GmbH Allemagne 100,0 100,0

Elso GmbH Allemagne 100,0 100,0

Kavlico GmbH Allemagne - 100,0

Kavlico GmbH (ex Kavlico Technology GmbH) Allemagne 100,0 100,0

Merten GmbH Allemagne 100,0 100,0

Merten Holding GmbH Allemagne 100,0 100,0

MGE USV-Systeme GmbH Allemagne 100,0 100,0

Ritto GmbH Allemagne 100,0 100,0

Schneider Electric Automation Deutschland GmbH Allemagne 100,0 100,0

Schneider Electric Automation GmbH Allemagne 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings Germany GmbH Allemagne 100,0 100,0

Schneider Electric Deutschland Energy GmbH Allemagne 100,0 -

Schneider Electric Deutschland GmbH Allemagne 100,0 100,0

Schneider Electric Energy GmbH Allemagne 100,0 -

Schneider Electric GmbH Allemagne 100,0 100,0

Schneider Electric Motion Deutschland GmbH Allemagne 100,0 100,0

Schneider Electric Motion Real Estate GmbH Allemagne 100,0 100,0

Schneider Electric Sachsenwerk GmbH Allemagne 100,0 -

Svea Building Control System GmbH & Co. KG Allemagne - 100,0

Verwaltung SVEA Building Control Systems GmbH Allemagne 100,0 100,0

Vitrum Beteiligungs GmbH Allemagne - 100,0

Xantrex Technology GmbH Allemagne - 100,0

Areva T&D Austria AG (uniquement activité Distribution) Autriche 100,0 -

Berger Lahr Positec Ges. m.b.H. & Co. KG Autriche - 51,0

Merten Ges. m.b.H. & Co. KG Autriche - 100,0

MGE UPS Systems Vertriebs GmbH Autriche 100,0 100,0

Schneider Electric Austria GmbH Autriche 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings Austria GmbH Autriche 100,0 100,0

Schneider Electric Power Drives GmbH Autriche 100,0 100,0

STI Power Drives GmbH Autriche 60,0 60,0

Cofi bel SA Belgique 100,0 100,0

Compagnie Financière, Minière et Industrielle SA - Cofi mines Belgique 100,0 100,0

Établissements Crouzet NV Belgique 100,0 100,0

Schneider Electric Energy Belgium SA Belgique 100,0 -

Schneider Electric SA Belgique 100,0 100,0

Schneider Electric Services International SPRL Belgique 100,0 100,0

Delixi Electric SEE EOOD Bulgarie 100,0 100,0

Schneider Electric Bulgaria EOOD Bulgarie 100,0 100,0

Schneider Electric d.o.o Croatie 100,0 100,0

JO-EL Electric A/S Danemark 100,0 100,0

Ørbaekvej 280 A/S Danemark 100,0 100,0

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 209

Page 212: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Schneider Electric Buildings Denmark A/S Danemark 100,0 100,0

Schneider Electric Denmark A/S Danemark 100,0 100,0

Schneider Electric IT Denmark ApS Danemark 100,0 100,0

Schneider Nordic Baltic A/S Danemark 100,0 100,0

APC Spain SL Espagne - 100,0

EFI Electronics Europe SL Espagne 100,0 100,0

Hispano Mecano-Electrica SA Espagne 100,0 100,0

Manufacturas Electricas SA Espagne 100,0 100,0

Schneider Electric IT, Spain SL Espagne 100,0 100,0

Schneider Electric Energy Spain, SL Espagne 100,0 -

Schneider Electric España SA Espagne 100,0 100,0

Telemantenimiento de Alta Tension, SL Espagne 100,0 -

Xantrex Technology SL Espagne 100,0 100,0

Schneider Electric EESTI A.S. Estonie 100,0 100,0

Elari Oy Finlande 100,0 100,0

Elko Suomi Oy Finlande 100,0 100,0

I-Valo Oy Finlande 100,0 100,0

JO-EL Electric Oy Finlande 100,0 100,0

Oy Lexel Finland Ab Finlande 100,0 100,0

Pelco Finland Oy Finlande 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings Finland Oy Finlande 100,0 100,0

Schneider Electric Finland Oy Finlande 100,0 100,0

Strömfors Electric Oy Finlande 100,0 100,0

Vamp Oy Finlande 100,0 -

Alombard SAS France 100,0 100,0

American Power Conversion Europe SARL France - 100,0

American Power Conversion France SARL France - 100,0

Areva T&D Holding SA (uniquement activité Distribution) France 100,0 -

Areva T&D SAS (uniquement activité Distribution) France 100,0 -

Areva T&D Protection & Contrôle SA (uniquement activité Distribution) France 100,0 -

Ateliers de Constructions Électriques de Grenoble SA - ACEG France - 100,0

BCV Technologies SAS France 100,0 100,0

Behar-Sécurité SARL France 100,0 100,0

BEI Ideacod SAS France 100,0 100,0

Berger Lahr Positec SAS France - 100,0

Boissière Finance SNC France 100,0 100,0

Construction Électrique du Vivarais SAS France 100,0 100,0

Crouzet Automatismes SAS France 100,0 100,0

Dinel SAS France 100,0 100,0

Distrelec SA France 100,0 100,0

Elau SARL France 100,0 100,0

Electro Porcelaine SAS France 100,0 100,0

Epsys SAS France 100,0 100,0

France Transfo SAS France 100,0 100,0

Infraplus SAS France 100,0 100,0

Machines Assemblage Automatique SAS France 100,0 100,0

Merlin Gerin Alès SAS France 100,0 100,0

Merlin Gerin Alpes SAS France 100,0 100,0

Merlin Gerin Loire SAS France 100,0 100,0

MGE Finances SAS France 100,0 100,0

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC210

Page 213: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

MGE UPS Systems SAS France 100,0 100,0

Muller & Cie SA France 100,0 100,0

Newlog SAS France 100,0 100,0

Normabarre SAS France 100,0 100,0

Prodipact SAS France 100,0 100,0

Rectiphase SAS France 100,0 100,0

Sarel - Appareillage Électrique SAS France 99,0 99,0

SCI Auxibati France 100,0 100,0

SCI Usibati France 100,0 100,0

Scanelec SAS France 100,0 100,0

Schneider Automation SAS France 100,0 100,0

Schneider Electric Consulting SAS France 100,0 100,0

Schneider Electric Energy France SAS France 100,0 -

Schneider Electric Foncière SAS - S.E.L.F. France 100,0 100,0

Schneider Electric France SAS France 100,0 100,0

Schneider Electric Holding Amérique du Nord SAS France 100,0 100,0

Schneider Electric Holding Asie Pacifi que SAS France 100,0 100,0

Schneider Electric Holding Europe SAS France 100,0 100,0

Schneider Electric Industries SAS France 100,0 100,0

Schneider Electric International SAS France 100,0 100,0

Schneider Electric Manufacturing Bourguebus SAS France 100,0 100,0

Schneider Electric SA (Société mère) France 100,0 100,0

Schneider Electric Telecontrol SAS France 100,0 100,0

Schneider Toshiba Inverter Europe SAS France 60,0 60,0

Schneider Toshiba Inverter SAS France 60,0 60,0

SCI du Pré Blanc France - 100,0

Société d’Application Électrique et Électronique SAS - SA2E France - 100,0

Société d’Appareillage Électrique Gardy SAS France 100,0 100,0

Société d’Application et d’Ingénierie Industrielle et Informatique SAS - SA3I France 100,0 100,0

Société du Rebauchet SAS France - 100,0

Société Électrique d’Aubenas SAS France 100,0 100,0

Société Française de Construction Mécanique et Électrique SA France 100,0 100,0

Société Française Gardy SA France 100,0 100,0

Société pour l’équipement des industries chimiques SA France 100,0 100,0

Société Rhodanienne d’Études et de Participations SAS France 100,0 100,0

Spie Capag SA France 100,0 100,0

Systèmes Équipements Tableaux Basse Tension SAS France 100,0 100,0

Transfo Services SAS France 100,0 100,0

Schneider Electric AE Grèce 100,0 100,0

Schneider Electric IT Greece ABEE Grèce 100,0 100,0

BEI Automative Hungary Manufacturing Inc. Hongrie 100,0 100,0

CEE Schneider Electric Közep-Kelet Europai Korlatolt Felelösségü Tarsasag Hongrie 100,0 100,0

Schneider Electric Energy Hungary Ltd Hongrie 100,0 -

Schneider Electric IT Hungary Kft Hongrie 100,0 100,0

Schneider Electric Hungaria Villamassagi ZRT Hongrie 100,0 100,0

APC (EMEA) Ltd Irlande 100,0 100,0

APC Dublin Ltd Irlande - 100,0

Schneider Electric Buildings Ireland Ltd Irlande 100,0 100,0

Schneider Electric Ireland Irlande 100,0 100,0

Schneider Electric IT Logistics Europe Ltd Irlande 100,0 100,0

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 211

Page 214: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Square D Company Ireland Ltd Irlande 100,0 100,0

Thorsman Sales Ireland Ltd Irlande 100,0 100,0

Controlli Srl Italie 100,0 100,0

Crouzet Componenti Srl Italie 100,0 100,0

Elau Systems Italia Srl Italie - 100,0

Schneider Electric IT Italia Srl Italie 100,0 100,0

Motion Srl In Liquidazione Italie 100,0 100,0

OVA Bargellini Spa Italie 100,0 100,0

SAIP & Schyller Spa Italie 100,0 100,0

Schneider Electric Energy Manufacturing Italia Srl Italie 100,0 -

Schneider Electric Industrie Italia SpA Italie 100,0 100,0

Schneider Electric SpA Italie 100,0 100,0

Lexel Fabrika SIA Lettonie 100,0 100,0

Schneider Electric Baltic Distribution Center Lettonie 100,0 100,0

Schneider Electric Latvija SIA Lettonie 100,0 100,0

UAB Schneider Electric Lietuva Lituanie 100,0 100,0

COC Luxembourg S.à r.l. Luxembourg 100,0 -

Comodot S.à r.l. Luxembourg 100,0 100,0

Industrielle de Réassurance SA Luxembourg 100,0 100,0

SGBT European Major Investments SA Luxembourg 100,0 100,0

SHL Luxembourg S.à r.l. Luxembourg 100,0 -

ELKO A.S. Norvège 100,0 100,0

JO-EL Electric A.S. Norvège 100,0 100,0

Lexel Holding Norgue A.S. Norvège 100,0 100,0

Schneider Electric IT Norway A.S. Norvège 100,0 100,0

Schneider Electric Norge A.S. Norvège 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings Norway A.S. Norvège 100,0 100,0

American Power Conversion Corp (APC) B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

APC Benelux B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

APC Europe B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

APC Holdings B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

APC International Corporation B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

APC International Holdings B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

Citect B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

Control Microsystems B.V. Pays-Bas 100,0 -

Crouzet B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

Elau B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

Pelco Europe B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

Pro-Face HMI B.V. (sous-groupe) Pays-Bas 99,9 99,9

Sandas Montage B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

Schneider Electric B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

Schneider Electric Energy Netherlands B.V. Pays-Bas 100,0 -

Schneider Electric Logistic Centre B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

Schneider Electric Manufacturing The Netherlands B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

U.P.S. Systems MGE B.V. Pays-Bas 100,0 100,0

APC Poland Sp. z.o.o. Pologne - 100,0

Elda Eltra S.A. (ex Eltra SA) Pologne 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings Polska Sp. z.o.o. Pologne 100,0 100,0

Schneider Electric Energy Poland Sp. z.o.o. Pologne 100,0 -

Schneider Electric Industries Polska Sp Pologne 100,0 100,0

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC212

Page 215: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Schneider Electric IT Poland Sp. Z.o.o Pologne 100,0 100,0

Schneider Electric Polska Sp Pologne 100,0 100,0

APC Portugal, LDA Portugal - 100,0

Schneider Electric II IT Portugal LDA Portugal 100,0 100,0

Schneider Electric Portugal LDA Portugal 100,0 100,0

Merten Czech s.r.o. République Tchèque 100,0 100,0

Schneider Electric A.S. République Tchèque 98,3 98,3

Schneider Electric CZ s.r.o. République Tchèque 100,0 100,0

Schneider Electric Romania SRL Roumanie 100,0 100,0

Advance Cayson Ltd Royaume-Uni - 100,0

Advance Dormant No. 1 Ltd Royaume-Uni - 100,0

Ajax Electrical Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

APC DC Network Solutions UK Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

APC Holdings (UK) Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

APC Power and Cooling, UK Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

APC UK Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Areva T&D UK Ltd (uniquement activité Distribution) Royaume-Uni 100,0 -

Berger Lahr Positec Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Capacitors Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

CBS Group Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Citect Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Crouzet Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Crydom SSR Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

E-GETIT Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Elau Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Electric City Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

GET Group PLC Royaume-Uni 100,0 100,0

GET Pension Scheme Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

GET PLC Royaume-Uni 100,0 100,0

Grawater Ltd Royaume-Uni - 100,0

Intelligent Motion Systems UK Ltd Royaume-Uni 90,0 90,0

JO-EL Electric Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

JO-JO (UK) Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Lexel Holdings (UK) Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

MITA (NW) Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

MITA (UK) Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Nestfarm Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Newall Measurement Systems Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Pelco UK Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Powerman Ltd (ex Grawater of Wakefi eld Ltd) Royaume-Uni 100,0 100,0

Sarel Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Satchwell Controls Systems Ltd Royaume-Uni - 100,0

Schneider Electric (UK) Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings UK Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Schneider Electric Energy Holdings UK Ltd Royaume-Uni 100,0 -

Schneider Electric Energy UK Ltd Royaume-Uni 100,0 -

Schneider Electric IT UK Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Schneider Electric Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Serck Control and Safety Ltd Royaume-Uni 100,0 -

Serck Controls Ltd Royaume-Uni 100,0 -

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 213

Page 216: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Tac Satchwell (Northern Ireland) Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Thorsman Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Tower Forged Products Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Tower Manufacturing Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

Yorkshire Switchgear Group Ltd Royaume-Uni 100,0 100,0

DIN Elektro Kraft OOO Russie 100,0 100,0

LLC Merten Russland OOO Russie - 100,0

LLC Schneider Electric Zavod ElectroMonoblock Russie 100,0 75,0

OOO Schneider Electric Buildings (Russia) Russie 100,0 100,0

OOO Lexel Elektromaterialy (SPB) Russie 100,0 100,0

OOO RusEI Russie 100,0 100,0

OOO Schneider Electric Kaliningrad Russie 100,0 100,0

OOO UralElektroKontaktor Russie 100,0 100,0

OOO Wessen Russie 100,0 100,0

OOO Wextro Russie 100,0 100,0

Relay Protection Vamp CJSC Russie 100,0 -

Schneider Electric Equipment Kazan Ltd Russie 100,0 100,0

ZAO Potential Russie 100,0 100,0

ZAO Schneider Electric Russie 100,0 100,0

Schneider Electric Srbija d.o.o. Beograd Serbie 100,0 100,0

Schneider Electric Slovakia Spol s.r.o Slovaquie 100,0 100,0

Schneider Electric d.o.o. Slovenie 100,0 100,0

AB Crahftere 1 Suède 100,0 100,0

AB Wibe Suède 100,0 100,0

AB Wibe Telescopic Masts Suède 100,0 100,0

Elau AB Suède 100,0 100,0

Elektriska AB Delta Suède 100,0 100,0

Elko AB Suède 100,0 100,0

JO-EL Electric AB Suède 100,0 100,0

Lexel AB Suède 100,0 100,0

Pelco Sweden AB Suède 100,0 100,0

Pisara AB Suède 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings AB Suède 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings Sweden AB Suède 100,0 100,0

Schneider Electric Distribution Centre AB Suède 100,0 100,0

Schneider Electric IT Sweden AB Suède 100,0 100,0

Schneider Electric Powerline Communications AB Suède 100,0 100,0

Schneider Electric Sverige AB Suède 100,0 100,0

Thorsman & Co AB Suède 100,0 100,0

Areva T&D AG (uniquement activité Distribution) Suisse 100,0 -

Crouzet AG Suisse 100,0 100,0

Elau AG Suisse - 100,0

Feller AG Suisse 83,7 83,7

Gutor Electronic GmbH Suisse 100,0 100,0

Schneider Electric IT Switzerland AG Suisse 100,0 100,0

Sarel AG Suisse - 97,8

Schneider Electric Finances SA Suisse 100,0 100,0

Schneider Electric Motion AG Suisse - 100,0

Schneider Electric (Schweitz) AG Suisse 100,0 100,0

Schneider Electric Ukraine Ukraine 100,0 100,0

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC214

Page 217: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Smart Electric Ukraine - 100,0

Sociétés mises en équivalence

Delta Dore Finance SA (sous-groupe) France 20,0 20,0

Möre Electric Group A/S Norvège 34,0 34,0

Electroshield TM Samara (sous-groupe) Russie 50,0 -

Sociétés en Amérique du Nord

En intégration globale

Cofi mines Overseas Corp. Canada - 100,0

Control Microsystems Inc. Canada 100,0 -

Inde Electronics Inc. Canada - 99,9

Juno Lighting Ltd Canada 100,0 100,0

Novasena 1 ULC Canada 100,0 100,0

Novasena 2 ULC Canada 100,0 100,0

Power Measurement Ltd Canada 100,0 100,0

Schneider Electric Canada Inc. Canada 100,0 100,0

Trio Datacom Inc. Canada 100,0 -

Xantrex Technology Inc. Canada - 100,0

APC Mexico, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Automatismo Crouzet De Mexico, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Custom Sensors & Technologies Aerospace de México, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Custom Sensors & Technologies Mexico, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Custom Sensors & Technologies Transportation de México, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Industrias Electronicas Pacifi co, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

MGE Systems Mexico, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Ram Tech Manufacturing de Mexico S de R.L. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Ram Tech Services de Mexico S de R.L. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Schneider Electric Administracion, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Schneider Electric Mexico, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Schneider Industrial Tlaxcala, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Schneider Mexico, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Schneider R&D, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Schneider Recursos Humanos, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Square D Company Mexico, S.A. de C.V. Mexique 100,0 100,0

Adaptive Instruments Corp. États-Unis 100,0 -

American Power Conversion Federal Systems, Inc. États-Unis 100,0 100,0

APC America Inc. États-Unis 100,0 100,0

APC Corp. États-Unis 100,0 100,0

APC Holdings Inc. États-Unis 100,0 100,0

APC Sales & Service Corp. États-Unis 100,0 100,0

BEI Precisions Systems & Space Co. Inc. États-Unis 100,0 100,0

BEI Sensors & Systems Company, Inc. États-Unis 100,0 100,0

Control Microsystems U.S. Inc. États-Unis 100,0 -

Crydom, Inc. États-Unis 100,0 100,0

Custom Sensors & Technologies, Inc. États-Unis 100,0 100,0

Delsena 1, LLC États-Unis 100,0 100,0

Delsena 2, LLC États-Unis 100,0 100,0

Juno Lighting LLC États-Unis 100,0 100,0

Juno Manufacturing Inc. États-Unis 100,0 100,0

Kavlico Corp. États-Unis 100,0 100,0

Neovasys Inc. États-Unis 100,0 100,0

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 215

Page 218: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Netbotz Inc. États-Unis 100,0 100,0

Newall Electronics Inc. États-Unis 100,0 100,0

Nu-Lec LLC États-Unis - 100,0

P.H.L. Four, Inc. États-Unis 80,0 80,0

P.H.L. One, Inc. États-Unis 80,0 80,0

P.H.L. Three, Inc. États-Unis 80,0 80,0

Pacsena LP États-Unis 100,0 100,0

Palatine Hills Leasing Inc. États-Unis 80,0 80,0

Pelco, Inc. États-Unis 100,0 100,0

Power Measurement Inc. États-Unis 100,0 100,0

Pro-face America, LLC États-Unis 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings Americas, Inc. États-Unis 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings Critical Systems, Inc. États-Unis 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings, LLC États-Unis 100,0 100,0

Schneider Electric Engineering Services, LLC États-Unis 100,0 100,0

Schneider Electric Holdings Inc. États-Unis 100,0 100,0

Schneider Electric Investments 2, Inc. États-Unis 100,0 -

Schneider Electric Motion USA, Inc. États-Unis 100,0 100,0

Schneider Electric USA, Inc. États-Unis 100,0 100,0

Schneider Electric Vermont Ltd États-Unis 100,0 100,0

SNA Holdings Inc. États-Unis 100,0 100,0

Square D Investment Company États-Unis 100,0 100,0

Veris Industries LLC États-Unis 100,0 100,0

Xantrex Technology Inc. États-Unis 100,0 100,0

Xantrex Technology USA Inc. États-Unis 100,0 -

Sociétés en Asie Pacifi que

En intégration globale

APC Australia Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Australian Electrical Supplies Pty. Limited Australie - 100,0

Citect Corporation Limited Australie 100,0 100,0

Citect Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Clipsal Australia Holdings Pty. Limited Australie - 100,0

Clipsal Australia Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Clipsal Integrated Systems Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Clipsal Pacifi c Holdings Pty. Limited Australie - 100,0

Clipsal Technologies Australia Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Control Microsystems Asia Pacifi c Pty. Ltd Australie 100,0 -

CSI Control Systems International Pty. Limited Australie 100,0 100,0

CSI Pacifi c (Australia) Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Dataletta Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Effi cient Energy Systems Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Invensys Building Systems Pty. Limited Australie 100,0 100,0

MGE-UPS Systems Australia Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Moduline Holdings Pty. Limited Australie - 100,0

Moduline Pty. Limited Australie - 100,0

Nu-Lec Industries Pty. Limited Australie 100,0 100,0

PDL Holdings Australia Pty. Limited Australie - 100,0

PDL Industries Australia Pty. Limited Australie - 100,0

Pelco Australia Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Pro-face Australia Pty. Limited Australie 100,0 100,0

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC216

Page 219: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Scadagroup Pty. Ltd Australie 100,0 -

Schneider Electric (Australia) Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Schneider Electric Australia Holdings Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings Australia Pty. Limited Australie 100,0 100,0

Serck Controls Pty. Ltd Australie 100,0 -

Tarway Pty. Limited Australie - 100,0

Three Products Pty. Limited Australie - 100,0

Trio Datacom Pty. Ltd Australie 100,0 -

Two Plastics Pty. Limited Australie - 100,0

APC (Suzhou) Uninterrupted Power Supply Co. Ltd Chine 100,0 100,0

APC (Xiamen) Power Infrastructure Co. Ltd Chine 100,0 100,0

APC Gutor Power & Cooling Shanghai Co. Ltd Chine - 100,0

Areva T&D (Guangdong) Switchgear Co. Ltd (uniquement activité

Distribution) Chine 51,0 -

Areva T&D (Xiamen) Switchgear Co. Ltd (uniquement activité Distribution) Chine 100,0 -

Areva T&D Beijing Switchgear Co. Ltd (uniquement activité Distribution) Chine 100,0 -

Areva T&D Huadian Switchgear (Xiamen) Co. Ltd (uniquement activité

Distribution) Chine 55,0 -

Areva T&D Shanghai Power Automation Co. Ltd (uniquement activité

Distribution) Chine 58,0 -

Areva T&D Suzhou High Voltage Switchgear Co. Ltd (uniquement activité

Distribution) Chine 80,0 -

Beijing Merlin Great Wall Computer Room Equipment & Engineering Co.

Ltd Chine 75,0 75,0

Citect Controls Systems (Shanghai) Ltd Chine 100,0 100,0

Clipsal China Company Limited Chine - 100,0

Clipsal Manufacturing (Huizhou) Ltd Chine 100,0 100,0

Custom Sensors & Technologies Asia (Shanghaï) Ltd Chine 100,0 100,0

Foshan Gaoming TAC Electronic & Electrical Products Company Ltd Chine 100,0 100,0

Foshan Wilco Electrical Trading Co. Ltd Chine 100,0 100,0

MERTEN Shanghai Electric Technology Co. Ltd Chine 100,0 100,0

MGE Manufacturing Shanghai Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Proface China International Trading (Shanghaï) Co. Ltd Chine 99,9 99,9

RAM Electronic Technology and Control (Wuxi) Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Schneider (Beijing) Medium & Low Voltage Co. Ltd Chine 95,0 95,0

Schneider (Beijing) Medium Voltage Co. Ltd Chine 95,0 95,0

Schneider (Shaanxi) Baoguang Electrical Apparatus Co. Ltd Chine 70,0 70,0

Schneider (Shanghaï) Supply Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Schneider (Suzhou) Drives Company Ltd Chine 90,0 90,0

Schneider (Suzhou) Enclosure Systems Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Schneider (Suzhou) Transformers Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Schneider Automation Solutions (Shanghai) Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Schneider Busway (Guangzhou) Ltd Chine 95,0 95,0

Schneider Electric (China) Investment Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Schneider Electric Devices (Dong Guan) Co. Ltd Chine - 100,0

Schneider Electric International Trading (Shanghai) Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Schneider Electric IT (China) Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Schneider Electric Low Voltage (Tianjin) Co. Ltd Chine 75,0 75,0

Schneider Shanghaï Apparatus Parts Manufacturing Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Schneider Shanghaï Industrial Control Co. Ltd Chine 80,0 80,0

Schneider Shanghaï Low Voltage Term. Apparatus Co. Ltd Chine 75,0 75,0

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 217

Page 220: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Schneider Shanghaï Power Distribution Electric Apparatus Co. Ltd Chine 80,0 80,0

Schneider Wingoal (Tianjin) Electric Equipment Co. Ltd Chine 100,0 100,0

Suzhou Areva T&D Switchgear Ltd (uniquement activité Distribution) Chine 58,0 -

Tianjin Merlin Gerin Co. Ltd Chine 75,0 75,0

Wuxi Proface Electronic Co. Ltd Chine 99,9 99,9

Pro Face Korea Co. Ltd Corée du Sud 99,9 99,9

Schneider Electric Korea Ltd (ex Samwha EOCR Co. Ltd) Corée du Sud 100,0 100,0

Schneider Electric IT Korea Corée du Sud - 100,0

Schneider Electric Korea Ltd Corée du Sud - 100,0

APC Hong Kong Limited Hong Kong - 100,0

Clipsal Asia Holdings Limited Hong Kong 100,0 100,0

Clipsal Asia Limited Hong Kong 100,0 100,0

Clipsal Hong Kong Limited Hong Kong - 100,0

Clipsal Industries Hong Kong Limited Hong Kong 100,0 100,0

Custom Sensors & Technologies Asia (Hong Kong) Limited Hong Kong 100,0 100,0

CVH Industries Limited Hong Kong 100,0 100,0

Full Excel (Hong Kong) Limited Hong Kong 100,0 100,0

GET Asia Limited Hong Kong - 100,0

GET Santai Limited Hong Kong - 100,0

Invensys Building Systems (Hong Kong) Limited Hong Kong 100,0 100,0

Schneider Electric IT Hong Kong Limited Hong Kong 100,0 100,0

Schneider Electric (Hong Kong) Limited Hong Kong 100,0 100,0

Schneider Electric Asia Pacifi c Limited Hong Kong 100,0 100,0

SWC Technology Limited Hong Kong 100,0 -

APC India Private Ltd Inde 100,0 100,0

Areva T&D India Ltd (uniquement activité Distribution) Inde 72,2 -

Cimac Automation Private Ltd Inde 85,0 -

Cimac Software Systems Private Ltd Inde 85,0 -

Schneider Electric Conzerv India PTE Ltd Inde 100,0 100,0

CST Sensors India Private Limited Inde 100,0 100,0

LK India Private Ltd Inde 100,0 100,0

MGE UPS Systems India Private Ltd Inde - 100,0

Schneider Electric India Private Ltd Inde 100,0 100,0

PT Areva T&D (uniquement activité Distribution) Indonésie 67,7 -

PT Bowden Industries Indonesia Indonésie 100,0 100,0

PT Clipsal Manufacturing Jakarta Indonésie 100,0 100,0

PT Schneider Electric IT Indonesia Indonésie 100,0 100,0

PT Merten Intec Indonesia Indonésie 100,0 100,0

PT Schneider Electric Indonesia Indonésie 100,0 100,0

PT Schneider Electric Manufacturing Batam Indonésie 100,0 100,0

PT Unelec Indonesia (uniquement activité Distribution) Indonésie 100,0 -

APC Japan, Inc. Japon 100,0 100,0

Arrow Co. Ltd Japon 100,0 100,0

Digital Electronics Corporation Japon 99,9 99,9

Schneider Electric Japan Holdings Ltd Japon 100,0 100,0

Toshiba Schneider Inverter Corp. Japon 60,0 60,0

Clipsal (Malaysia) Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

Clipsal Integrated Systems (M) Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

Clipsal Manufacturing (M) Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

DESEA Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC218

Page 221: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Gutor Electronic Asia Pacifi c Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

Huge Eastern Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

KSLA Energy & Power Solutions (M) Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

PDL Electric (M) Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

Schneider Electric (Malaysia) Sdn Bhd Malaisie 30,0 30,0

Schneider Electric Energy Malaysia Sdn Bhd Malaisie 100,0 -

Schneider Electric Industries (M) Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

Schneider Electric IT Malaysia Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

Schneider Electric Manufacturing (M) Sdn Bhd Malaisie 100,0 100,0

Citect NZ 2005 Ltd Nouvelle-Zélande 100,0 100,0

Schneider Electric (NZ) Ltd Nouvelle-Zélande 100,0 100,0

American Power Conversion Land Holdings Inc. Philippines 100,0 100,0

Clipsal Philippines Philippines 100,0 100,0

MGE UPS Systems Philippines Inc. Philippines 100,0 100,0

Schneider Electric (Philippines) Inc. Philippines 100,0 100,0

Clipsal International Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

KSLA Energy & Power Solution Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Merten Asia Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

MGE Logistic South Asia Pacifi c Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Pelco Asia Pacifi c Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Schneider Electric Buildings Singapore Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Schneider Electric Export Services Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Schneider Electric ISC (S) Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Schneider Electric IT Logistics Asia Pacifi c Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Schneider Electric IT Singapore Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Schneider Electric Logistics Asia Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Schneider Electric Overseas Asia Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Schneider Electric Singapore Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Schneider Electric South East Asia (HQ) Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

TAC (IBS) Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

TAC Control Asia Pte. Ltd Singapour 100,0 100,0

Schneider Electric Lanka (Private) Limited Sri Lanka 100,0 100,0

Pro Face Taïwan Co. Ltd Taïwan 99,9 99,9

Schneider Electric Taïwan Co. Ltd Taïwan 100,0 100,0

Clipsal (Thailand) Co. Ltd Thaïlande 95,1 95,1

MGE UPS Systems S.A. (Thailand) Co. Ltd Thaïlande 100,0 100,0

Pinnacle Supplier Company Limited Thaïlande - 100,0

Pro Face South East Asia Pacifi c Co. Ltd Thaïlande 100,0 99,9

Schneider (Thailand) Ltd Thaïlande 100,0 100,0

Schneider Electric CPCS (Thailand) Co. Ltd Thaïlande 100,0 100,0

Square D Company (Thailand) Ltd Thaïlande 100,0 100,0

Clipsal Vietnam Co. Ltd Vietnam 100,0 100,0

MGE UPS Systems Viet Nam Limited Vietnam 100,0 -

Schneider Electric Vietnam Co. Ltd Vietnam 100,0 100,0

Sociétés en intégration proportionnelle

Delixi Electric Ltd (sous-groupe) Chine 50,0 50,0

Sociétés mises en équivalence

Sunten Electric Equipment Chine 50,0 -

Fuji Electric FA Components & Systems Co., Ltd (sous-groupe) Japon 37,0 37,0

Schneider Electric Engineering Ltd Japon 40,0 40,0

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 219

Page 222: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Sociétés dans le Reste du monde

En intégration globale

Alight Investment Holdings (Pty.) Ltd Afrique du Sud 74,9 100,0

Citect (Pty.) Ltd Afrique du Sud 74,9 100,0

Clipsal Industries (Pty.) Ltd Afrique du Sud 74,9 100,0

Clipsal Manufacturing (Pty.) Ltd Afrique du Sud 74,9 100,0

Clipsal South Africa (Pty.) Ltd Afrique du Sud 74,9 100,0

Clipsal Electronic Systems (Pty.) Ltd Afrique du Sud 74,9 100,0

Delixi Electric South Africa (Pty.) Ltd Afrique du Sud 100,0 100,0

Hoist-Tec (Pty.) Ltd Afrique du Sud 74,9 100,0

Merlin Gerin SA (Pty.) Ltd Afrique du Sud 80,0 80,0

Nu-Lec Africa (Pty.) Ltd Afrique du Sud 74,9 49,0

Pelco Video Security South Africa (Pty.) Ltd Afrique du Sud 100,0 100,0

RBF Technology (Pty.) Ltd Afrique du Sud 74,9 74,0

Schneider Electric IT South Africa (Pty.) Ltd Afrique du Sud 100,0 100,0

Schneider Electric South Africa (Pty.) Ltd Afrique du Sud 74,9 100,0

Schneider Investment Holdings (Pty.) Ltd Afrique du Sud 100,0 100,0

Valortrade 27 (Pty.) Ltd trading as SMSVend Afrique du Sud 80,0 80,0

Delixi Electric Algérie Algérie 100,0 -

SARL Schneider Electric Algérie Algérie 100,0 100,0

Areva T&D Saudi Arabia (uniquement activité Distribution) Arabie Saoudite 100,0 -

EPS Electrical Power Distribution Board & Switchgear Ltd Arabie Saoudite 51,0 51,0

MGE UPS Systems Argentina S.A Argentine 100,0 100,0

Schneider Electric Argentina SA Argentine 100,0 100,0

Clipsal Middle East Bahreïn 80,0 80,0

Xantrex International SRL Barbade - 100,0

Palatine Ridge Insurance Company Ltd Bermudes - 100,0

Standard Holdings Ltd Bermudes - 100,0

APC Brasil Ltda Brésil 100,0 100,0

Areva Transmissao & Distribuiçao de Energia Ltda (uniquement activité

Distribution) Brésil 100,0 -

CST Latino America Comercio E Representacao de Produtos Electricos E

Elestronicos Ltda Brésil 99,8 99,8

MGE UPS Systems Do Brasil Ltda Brésil 100,0 100,0

Microsol Tecnologia SA Brésil 100,0 100,0

Ram Do Brasil, Ltda Brésil 100,0 100,0

SB Soluçöes Tecnológicas Ltda Brésil 100,0 -

Schneider Electric Brasil Ltda Brésil 100,0 100,0

Schneider Electric Participaçoes Ltda Brésil - 100,0

Softbrasil Automaçäo Ltda Brésil 100,0 -

Waltec Equipamentos Electricos Ltda Brésil 100,0 -

Inversiones Schneider Electric Uno Limitada Chili 100,0 100,0

Marisio SA Chili 100,0 100,0

Schneider Electric Chile SA Chili 100,0 100,0

Areva T&D S.A. (uniquement activité Distribution) Colombie 100,0 -

Dexson Electric SA Colombie 100,0 -

Schneider de Colombia SA Colombie 80,0 80,0

Schneider Centroamerica SA Costa Rica 100,0 100,0

Delixi Electric Egypt s.a.e Égypte 98,0 98,0

Schneider Electric Distribution Company Égypte 87,4 87,4

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC220

Page 223: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010

5

ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS

% d’intérêt 31/12/2010

% d’intérêt 31/12/2009

Schneider Electric Egypt SA Égypte 91,0 91,0

Cimac Electrical and Control Systems LLC Émirats Arabes Unis 80,0 -

Cimac FZCO Émirats Arabes Unis 100,0 -

Cimac LLC Émirats Arabes Unis 49,0 -

Clipsal Middle East FZC Émirats Arabes Unis 100,0 80,0

Clipsal Middle East FZCO Émirats Arabes Unis 100,0 100,0

CLS Systems FZCO Émirats Arabes Unis 100,0 -

Delixi Electric FZE Émirats Arabes Unis 100,0 100,0

Hunter Watertech Middle East FZE Émirats Arabes Unis 100,0 -

Schneider Electric DC MEA FZCO Émirats Arabes Unis 100,0 -

Schneider Electric FZE Émirats Arabes Unis 100,0 100,0

Schneider Electric RAK FZE Émirats Arabes Unis 100,0 100,0

Xantrex Technology (B.V.I.) Inc. Iles Vierges - 100,0

Schneider Electric Industries Iran Iran 89,0 89,0

Telemecanique Iran Iran 100,0 100,0

Schneider Electric LLP Kazakhstan 100,0 100,0

Schneider Electric East Mediterranean SAL Liban 96,0 96,0

Crouzet SA Maroc 100,0 100,0

Delixi Electric Maroc SARL AU Maroc 100,0 100,0

Schneider Electric IT Morocco, SA Maroc 100,0 100,0

Schneider Electric Maroc Maroc 100,0 100,0

Delixi Electric West Africa Ltd Nigeria 100,0 100,0

Schneider Electric Nigeria Ltd Nigeria 100,0 100,0

Schneider Electric Oman LLC Oman 100,0 -

Areva T&D Pakistan Privated Limited (uniquement activité Distribution) Pakistan 80,0 -

Schneider Electric Peru SA Pérou 100,0 100,0

Cimac Electrical and Automation W.L.L Qatar 75,0 -

Areva T&D Enerji Endustrisi A.S. (uniquement activité Distribution) Turquie 100,0 -

DMR Demirbag Elektrik Malzemeleri Ticaret Anonim Sirketi Turquie 100,0 100,0

Metesan Elektric Malzemeleri Ticaret Ve Pazarlama A.S. Turquie 100,0 100,0

Schneider Electric Bilgi Teknolojileri Ticaret Ve Pazarlama A.S. Turquie 100,0 100,0

Schneider Elektrik Sanayi Ve Ticaret A.S. Turquie 100,0 100,0

APC Uruguay S.A. Uruguay 100,0 100,0

Schneider Electric Venezuela SA Venezuela 91,9 91,9

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 221

Page 224: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2010 5 RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

> 6. Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

Aux Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre

Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à

l’exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

• le contrôle des comptes consolidés de la société Schneider

Electric SA, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

• la justifi cation de nos appréciations ;

• la vérifi cation spécifi que prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Il nous

appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur

ces comptes.

I - Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice

professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise

en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable

que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies

significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au

moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifi ant des

montants et informations fi gurant dans les comptes consolidés. Il

consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les

estimations signifi catives retenues et la présentation d’ensemble des

comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés

sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifi ons que les comptes consolidés de l’exercice sont, au

regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne,

réguliers et sincères et donnent une image fi dèle du patrimoine, de

la situation fi nancière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué

par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons

votre attention sur la note 1 “Principes comptables” de l’annexe aux

comptes consolidés qui expose les modalités de présentation des

comptes consolidés et les nouvelles normes d’application obligatoire.

II - Justification des appréciations

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de

commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations, nous

portons à votre connaissance les éléments suivants :

• la note 1.9 de l’annexe expose les modalités de comptabilisation

des frais de recherche et développement et notamment les

critères permettant l’immobilisation des frais de développement.

Nous avons procédé à la revue des données et des hypothèses

retenues pour identifi er les projets répondant aux critères

d’immobilisation et des calculs effectués par le Groupe, et nous

nous sommes assurés que les notes de l’annexe aux comptes

consolidés donnent une information appropriée ;

• comme exposé dans les notes  1.11 et  8 de l’annexe, votre

Société réalise des tests de valeur des actifs incorporels et des

écarts d’acquisition au moins une fois par an et chaque fois

que des indices de perte de valeur sont identifi és. Nous avons

procédé, par sondages, à la vérifi cation des indices de perte de

valeur ainsi que des autres éléments justifi ant de l’absence de

perte de valeur. Nos travaux ont consisté à revoir les données

et les hypothèses retenues ainsi que les calculs effectués, et

à vérifi er que les notes annexes fournissent une information

appropriée ;

• comme indiqué dans les notes  1.16 et  16 de l’annexe, les

allégements d’impôts futurs découlant de l’utilisation de reports

fi scaux défi citaires sont reconnus lorsque leur réalisation peut

être raisonnablement anticipée. Nous nous sommes assurés du

caractère raisonnable des hypothèses retenues pour estimer les

résultats taxables futurs justifi ant le caractère recouvrable de ces

actifs d’impôt différé ;

• les notes  1.19 et  22 précisent les modalités d’évaluation des

engagements de retraite et autres avantages au personnel

postérieurs à l’emploi. Ces engagements ont fait l’objet

d’évaluations actuarielles. Nos travaux ont consisté à revoir les

données et les hypothèses actuarielles retenues ainsi que les

calculs effectués, et à vérifi er que les notes annexes fournissent

une information appropriée ;

• la note 7 “Charges de restructuration” indique le montant des

coûts de restructuration encourus par le Groupe au cours de

l’exercice 2010. Nous avons vérifi é, sur la base des informations

disponibles à ce jour, que ces coûts étaient relatifs à des actions

de restructuration déjà engagées ou annoncées au 31 décembre

2010, ayant donné lieu à la constitution de provisions sur la base

d’estimations des charges à encourir au titre de ces plans, et

nous avons apprécié les données et les hypothèses sur lesquelles

se fondent ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre

démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble,

et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans

la première partie de ce rapport.

III - Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes

d’exercice professionnel applicables en France, à la vérifi cation

spécifi que prévue par la loi des informations relatives au Groupe,

données dans le rapport de gestion.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur

concordance avec les comptes consolidés.

Courbevoie et Neuilly-sur-Seine, le 16 février 2011

Les Commissaires aux comptes

Mazars Ernst & Young et Autres

David CHAUDAT Yvon SALAÜN

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC222

Page 225: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

61. Bilan 224

2. Compte de résultat 226

3. Annexe aux comptes sociaux 227

4. Rapport des  Commissaires aux comptes sur les comptes annuels 238

5. Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille à la clôture de l’exercice 2010 239

6. Filiales et participations 240

7. Résultats financiers de la Société relatifs aux cinq dernières années 242

Comptes sociaux

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 223

Page 226: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUX6 BILAN

> 1. Bilan

Actif(en milliers d’euros) Note Brut Amorts. ou Prov. 31/12/2010 Net 31/12/2009 Net 31/12/2008 Net

Actif immobilisé :

Immobilisations incorporelles 1.1

Droits et valeurs similaires 27 474 (27 474) - - -

Immobilisations corporelles 1.2

Terrains 2 964 - 2 964 2 965 2 965

Constructions 48 (48) - - -

Autres 1 469 (243) 1 226 1 226 1 218

31 955 (27 764) 4 190 4 191 4 183

Immobilisations fi nancières

Titres de participation 2.1 4 608 104 (17 897) 4 590 207 4 590 203 4 589 388

Autres titres immobilisés 2.2 160 081 (77) 160 004 160 004 176 386

Créances rattachées à des participations 2.3 3 140 038 (61) 3 139 977 3 139 107 3 928 808

Autres - - - - 10 366

7 908 223 (18 035) 7 890 188 7 889 315 8 704 949

Total actif immobilisé 7 940 178 (45 799) 7 894 378 7 893 505 8 709 132

Actif circulant :

Créances

Créances clients et comptes rattachés 58 - 58 136 49

Autres 3 230 307 (45 260) 185 047 2 394 43 938

230 365 (45 260) 185 105 2 529 43 987

Trésorerie

Valeurs mobilières de placement 4 217 284 - 217 284 219 240 192 779

Disponibilités Groupe 5 6 481 885 - 6 481 885 6 065 867 4 859 208

Autres disponibilités 981 - 981 15 49

6 700 150 - 6 700 150 6 285 122 5 052 036

Total actif circulant 6 930 515 (45 260) 6 885 255 6 287 651 5 096 022

Compte de régularisation :

Charges constatées d’avance 6.1 1 696 - 1 696 1 616 2 714

Charges à répartir 6.2 8 943 - 8 943 8 952 7 601

Primes de remboursement

des obligations 6.3 49 995 - 49 995 53 593 30 298

Écarts de conversion actif - - - - 24 730

TOTAL ACTIF 14 931 328 (91 059) 14 840 268 14 245 318 13 870 496

L’annexe fait partie intégrante des comptes sociaux.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC224

Page 227: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUXBILAN

Passif(en milliers d’euros) Note 31/12/2010 31/12/2009 31/12/2008

Capitaux propres :

Capital social 7.1 2 175 673 2 102 016 1 979 405

Primes d’émission, de fusion, d’apport 7.2 6 392 899 5 831 637 5 276 257

Réserves

Réserve légale 210 202 197 941 196 239

Report à nouveau 7.3 256 681 322 373 13 567

Résultat de l’exercice 702 982 475 753 1 147 592

Provisions réglementées 2 425 425

Total capitaux propres 9 738 439 8 930 145 8 613 485

Provisions pour risques et charges : 8

Provisions pour risques 45 959 992

Provisions pour charges 31 704 31 779 31 809

Total provisions pour risques et charges 31 749 32 738 32 801

Dettes à long terme :

Emprunts obligataires 9 4 544 565 4 707 565 3 667 565

Autres emprunts et dettes assimilées 10 510 369 514 487 1 325 706

Dettes rattachées à des participations 13 13 13

Emprunts et dettes fi nancières 11 3 46 678 189 889

5 054 951 5 268 743 5 183 173

Dettes à court terme :

Dettes fournisseurs et comptes rattachés 288 251 91

Dettes fi scales et sociales 5 148 3 363 3 009

Autres dettes 9 694 10 013 12 275

15 130 13 626 15 375

Total dettes long terme et court terme 5 070 081 5 282 369 5 198 548

Produits constatés d’avance - 66 961

Écarts de conversion passif - - 24 701

TOTAL PASSIF 14 840 268 14 245 318 13 870 496

L’annexe fait partie intégrante des comptes sociaux.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 225

6

Page 228: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUX6 COMPTE DE RÉSULTAT

> 2. Compte de résultat

(en milliers d’euros) Note 2010 2009 2008

Autres produits de gestion courante et divers 2 379 2 455 1 964

Reprises sur provisions et amortissements,

transferts de charges 1 992 2 424 2 681

Produits d’exploitation 4 371 4 879 4 645

Achats et charges externes 5 549 8 533 8 610

Impôts et taxes 1 726 2 063 2 334

Charges de personnel 8 198 5 862 5 750

Dotations aux amortissements et aux provisions 200 1 973 2 140

Autres charges de gestion courante et quote-part

d’opérations faites en commun 1 005 1 257 1 757

Charges d’exploitation 16 678 19 689 20 590

Résultat d’exploitation (12 307) (14 810) (15 946)

Revenus du portefeuille 691 233 540 925 951 827

Intérêts et produits assimilés 142 631 182 775 431 325

Reprises de provisions dépréciation des créances

à LT et autres 0 103 0

Produits fi nanciers 833 864 723 803 1 383 152

Intérêts et charges assimilés 319 904 321 229 285 563

Dotations aux amortissements et provisions et autres 4 484 1 926 1 835

Charges fi nancières 324 388 323 155 287 398

Résultat fi nancier 14 509 476 400 649 1 095 754

Produits sur cessions d’immobilisations 192 294 11 187

Reprises de provisions et transferts de charges 1 499 32 433 17 460

Autres produits exceptionnels 1 230 8 861 5 775

Produits exceptionnels 2 921 41 588 34 423

Valeurs comptables sur cessions d’immobilisations 2 273 2 962 23 356

Dotations aux provisions et amortissements 0 0 31 494

Autres charges exceptionnelles 56 410 12 335

Charges exceptionnelles 2 329 3 372 67 184

Résultat exceptionnel 15 592 38 216 (32 762)

Impôts sur les bénéfi ces/Produit d’intégration

fi scale 16 205 221 51 700 100 546

BÉNÉFICE 702 982 475 753 1 147 592

L’annexe fait partie intégrante des comptes sociaux.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC226

Page 229: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUXANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

> 3. Annexe aux comptes sociaux(Montants exprimés en milliers d’euros, sauf exceptions signalées)

Faits marquants de l’exercice

Au cours de l’exercice, Schneider Electric SA a procédé pour

635 millions d’euros aux opérations d’augmentation de capital

suivantes :

• versement du dividende 2009  en actions pour 330  millions

d’euros ;

• augmentation de capital réservée aux salariés dans le cadre d’un

plan mondial d’actionnariat salarié pour 144 millions le 8  juillet

2010 ;

• levées de stock options pour 161 millions d’euros.

La Société a réalisé plusieurs émissions obligataires sur l’exercice

pour un montant nominal total de 1 milliard d’euros et a procédé au

remboursement de l’emprunt obligataire de 2005 de 900 millions

d’euros à son échéance du 11 août 2010.

Par ailleurs, la Société a procédé le 21 juillet 2010 à un rachat partiel

de l’emprunt obligataire de 750 millions d’euros à échéance au

16 juillet 2013 pour un montant notionnel de 263 millions d’euros

contre un prix de rachat de 299 millions d’euros. Cette opération a

entraîné la comptabilisation d’une charge fi nancière de 36 millions

d’euros.

Enfi n la Société a procédé au remboursement du solde de billets de

trésorerie, soit 46 millions d’euros.

Principes et méthodes comptables

Les comptes au 31 décembre 2010 sont établis comme l’année

précédente selon les règles et principes comptables français.

ImmobilisationsLes immobilisations de toutes natures sont comptabilisées à leur

coût d’acquisition ou d’apport.

Immobilisations incorporellesLes amortissements des droits et valeurs similaires sont calculés

sur cinq ans au plus.

Immobilisations corporellesLes éléments de l’actif immobilisé font l’objet de plans

d’amortissements aux conditions normales d’utilisation sur le mode

linéaire suivant les natures d’immobilisations (de 3 à 10 ans).

Titres de participationLes titres de participation sont enregistrés au coût d’acquisition.

Des provisions pour dépréciation peuvent être constituées si la

valeur comptable est supérieure à la valeur d’utilité estimée en fi n

d’exercice. Cette estimation est déterminée principalement par

référence à la situation nette comptable de la participation, ainsi

que par la prise en compte d’éléments prévisionnels fondés sur

les perspectives de rentabilité de la Société et les perspectives en

matière de conjoncture économique. Pour les participations les plus

récentes, rentre également dans cette analyse la valeur des fonds

de commerce acquis.

Pour les titres cotés, il est tenu compte de la moyenne des cours de

Bourse du dernier mois. Les plus-values latentes résultant de ces

estimations ne sont pas comptabilisées.

Actions propresLes titres détenus sont valorisés au coût moyen pondéré.

Lorsque des actions propres sont affectées à la couverture de

plans d’options, une provision est constituée si le prix d’achat fi xé

dans le plan (prix d’exercice par les salariés) est inférieur à la valeur

d’inventaire des actions propres affectées à sa couverture, ou si le

cours de Bourse moyen du mois précédent la clôture est inférieur

au coût moyen pondéré.

Engagements de retraitePour évaluer ses engagements en matière d’indemnités de départ à

la retraite, la Société utilise la méthode des unités de crédit projetées.

Les engagements de retraite complémentaires pris par la Société

sont provisionnés en fonction des termes contractuels des accords

stipulant des niveaux de ressources garantis au-delà des régimes

standards généraux.

Les écarts actuariels résultant des changements d’estimation sont

traités suivant la méthode dite du corridor. Cette méthode consiste

à amortir sur 10 ans les écarts actuariels qui excèdent 10 % du

montant de l’engagement.

Risque de changeLes pertes latentes de change font l’objet, lorsque cela est

nécessaire, d’une provision pour risques. Toutefois, lorsqu’il existe

des gains et pertes de change latents sur des opérations réciproques

libellées dans la même devise dont les termes sont adossés, le

montant de la dotation est alors limité à l’excédent des pertes sur

les gains.

Emprunts obligatairesLes primes de remboursement ainsi que les frais d’émission sont

amortis sur la durée des emprunts.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 227

6

Page 230: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUX6 ANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

Note 1 Immobilisations

1.1 - Immobilisations incorporellesCe poste est principalement constitué des frais d’augmentation de capital et de fusion. Ces frais sont totalement amortis.

1.2 - Immobilisations corporelles

Immobilisations corporelles 31/12/2009 Augmentation Diminution 31/12/2010

Brut 4 481 - (1) 4 480

Amortissements (290) - - (290)

NET 4 191 - (1) 4 190

Note 2 Immobilisations financières

2.1 - Titres de participation

Titres de participation 31/12/2009 Augmentation Diminution 31/12/2010

Brut 4 608 100 4 - 4 608 104

Provisions (17 897) - - (17 897)

NET 4 590 203 4 (0) 4 590 207

Les mouvements de l’exercice sur les titres de participation concernent la souscription à l’augmentation de capital des sociétés Cofi bel et

Cofi mines.

Au 31 décembre 2010, les principales participations sont les suivantes :

Titres de participation Valeur d’inventaire

Schneider Electric Industries SAS 4 344 481

Cofi bel 136 943

Cofi mines 82 614

Digital Holdings Co Ltd 21 249

Autres (valeur inférieure à 20 M€) 4 920

TOTAL 4 590 207

2.2 - Autres titres immobilisés

Autres titres immobilisés 31/12/2009 Augmentation Diminution 31/12/2010

Actions propres 48  778 - - 48 778

Autres titres 111 303 - - 111 303

Provisions sur autres titres (77) - - (77)

NET 160 004 - - 160 004

Les autres titres immobilisés sont principalement constitués des

actions propres rachetées pour couvrir certains plans d’options.

Schneider Electric  SA maintient dans ce poste les actions

préalablement affectées à ce poste au 31 décembre 2004. En

revanche, depuis cette date, tous les achats réalisés afi n de couvrir

les plans d’options sont classés en valeurs mobilières de placement.

Au 31  décembre 2010 comme au 31  décembre 2009,

997  077  actions propres sont enregistrées en autres titres

immobilisés pour une valeur brute de 49 millions d’euros.

La ligne “autres titres” contient principalement les titres AXA pour

111 millions d’euros. Les autres lignes du portefeuille classées dans

ce poste sont dépréciées intégralement.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC228

Page 231: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUXANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

2.3 - Créances rattachées à des participations

Créances rattachées à des participations 31/12/2009 Augmentation Diminution 31/12/2010

Brut 3 139 168 90 850 (89 980) 3 140 038

Provisions (61) -  - (61)

NET 3 139 107 90 850 (89 980) 3 139 977

Au 31 décembre 2010, ce poste est principalement constitué de deux prêts accordés à Schneider Electric Industries SAS pour un total de

3 milliards d’euros, à échéance 2011 et 2015, ainsi que des intérêts courus pour un montant global de 39 millions d’euros.

Note 3 Autres créances

Autres créances 31/12/2010 31/12/2009

Brut 230 307 47 671

Provisions (45 260) (45 277)

NET 185 047 2 394

Le poste Autres créances correspond en grande partie à la prise en compte du boni d’intégration fi scale de 207 millions d’euros net des

avances versées par les fi liales pour 54 millions d’euros soit un solde de 153 millions d’euros.

Le poste intègre toujours au 31 décembre 2010 une créance litigieuse pour 45 millions d’euros dépréciée en totalité.

Note 4 Valeurs mobilières de placement

31/12/2009 Augmentation Diminution 31/12/2010

Nombre d’actions Valeur Valeur Valeur Valeur

Nombre d’actions

Plan 26 761 313 45 129   (1 829) 43 300 730 453

Plan 27 948 241 54 255   (127) 54 128 946 027

Plan 28 1 000 000 57 348     57 348 1 000 000

Plan 29 31 333 1 797     1 797 31 333

Plan 30 877 586 60 711     60 711 877 586

Total Brut 3 618 473 219 240 - (1 956) 217 284 3 585 399

Provisions   -   - -  

TOTAL NET 219 240 - (1 956) 217 284

Les valeurs mobilières de placement sont principalement constituées des actions propres détenues par la Société afi n de couvrir les plans

d’options.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 229

6

Page 232: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUX6 ANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

Note 5 Disponibilités Groupe

Elles sont constituées par les avances de Schneider Electric SA, à exigibilité immédiate et rémunérées, à la centrale de trésorerie du Groupe

(Boissière Finance).

Note 6 Comptes de régularisation actifs

6.1 - Charges constatées d’avanceCe poste d’environ 1 million d’euros concerne les frais sur swap de taux dont le sous-jacent est l’emprunt obligataire de 600 millions d’euros

émis le 8 octobre 2007.

6.2 - Frais d’émission d’emprunts

Frais d’émission des emprunts 31/12/2009 Augmentation Diminution 31/12/2010

du 11/08/2005 sur 5 ans de 900 millions d’euros 215 (215) 0

du 11/08/2005 sur 12 ans de 600 millions d’euros 991 (113) 878

du 17/07/2006 sur 5 ans de 500 millions d’euros 62 (40) 22

du 17/07/2006 sur 7,5 ans de 500 millions d’euros 101 (23) 78

du 08/10/2007 sur 8 ans de 600 millions d’euros 1 074   (214) 860

du 16/02/2007 sur 7 ans de 4 500 millions d’euros

(crédit relais) 2 642   (526) 2 116

du 21/05/2008 sur 5 ans de 18 millions d’euros 45   (14) 31

du 21/05/2008 sur 5 ans de 183 millions d’euros 447   (129) 318

du 21/05/2008 sur 7 ans de 55 millions d’euros 157   (31) 126

du 21/05/2008 sur 7 ans de 129 millions d’euros 359   (64) 295

du 11/06/2008 sur 5 ans de 12 millions d’euros 30   (9) 21

du 25/07/2008 sur 8 ans de 177 millions d’euros 131   (16) 115

du 20/03/2009 sur 9 ans de 250 millions d’euros 104   (11) 93

du 30/04/2009 sur 5 ans de 150 millions d’euros 201   (37) 164

du 16/01/2009 sur 4 ans de 750 millions d’euros 2 394   (1 231) 1 163

du 20/07/2010 sur 6 ans de 300 millions d’euros   808 (55) 753

du 20/07/2010 sur 6 ans de 200 millions d’euros   504 (19) 485

du 20/07/2010 sur 10 ans de 500 millions d’euros   1 475 (49) 1 426

8 952 2 787 (2 796) 8 943

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC230

Page 233: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUXANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

6.3 - Primes de remboursement

Primes de remboursement des obligations 31/12/2009 Augmentation Diminution 31/12/2010

du 11/08/2005 sur 5 ans de 900 millions d’euros 199   (199) 0

du 11/08/2005 sur 12 ans de 600 millions d’euros 3 208   (367) 2 841

du 17/07/2006 sur 5 ans de 500 millions d’euros 306   (197) 109

du 17/07/2006 sur 7,5 ans de 500 millions d’euros 1 856   (413) 1 443

du 08/10/2007 sur 8 ans de 600 millions d’euros 353   (71) 283

du 11/04/2008 sur 10 ans de 55 millions d’euros 6 256   (672) 5 584

du 11/04/2008 sur 10 ans de 125 millions d’euros 14 605   (1 566) 13 039

du 20/03/2009 sur 9 ans de 250 millions d’euros 30 275   (3 234) 27 041

du 30/04/2009 sur 5 ans de 150 millions d’euros (3 734)   674 (3 060)

du 16/01/2009 sur 4 ans de 750 millions d’euros 270   (139) 131

du 20/07/2010 sur 6 ans de 300 millions d’euros   2 031 (139) 1 892

du 20/07/2010 sur 6 ans de 200 millions d’euros   (3 698) 138 (3 560)

du 20/07/2010 sur 10 ans de 500 millions d’euros   4 400 (146) 4 254

       

53 593 2 733 (6 331) 49 995

Les augmentations de ce poste concernent les émissions d’emprunts obligataires réalisées en 2010 (voir note 9).

Note 7 Capitaux propres

(en millions d’euros)

Capital social

Primes d’émission, de

fusion d’apport

Réserves et report à

nouveauRésultat

de l’exerciceProvisions

réglementées Total

Solde au 31 décembre 2008 avant

affectation du résultat 1 979 5 276 210 1 148 1 8 614

Variation de capital 27 132       159

Affectation du résultat 2008     2 (2)   0

Dividendes distribués 96 423 309 (1 146)   (318)

au titre de l’exercice 2008            

Résultat de l’exercice 2009       476   476

Solde au 31 décembre 2009

avant affectation du résultat 2 102 5 831 521 476 1 8 931

Variation de capital 39 265       304

Affectation du résultat 2009     12 (12)   0

Dividendes distribués 35 296 (66) (464)   (199)

au titre de l’exercice 2009            

Autre variation de la période         (1) (1)

Résultat de l’exercice 2010       703   703

SOLDE AU 31 DÉCEMBRE 2010

AVANT AFFECTATION DU RÉSULTAT 2 175 6 393 467 703 0 9 738

7.1 - Capital

Capital socialLe capital social au 31 décembre 2010 est de 2 175 672 728 euros

représenté par 271 959 091 actions de 8 euros de nominal chacune,

totalement libérées.

Évolution du capitalLes levées de 9 207 066 options de souscription d’actions au

cours de l’exercice ont conduit à une augmentation de capital de

74 millions d’euros se traduisant par l’émission de 2 709 882 actions

nouvelles.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 231

6

Page 234: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUX6 ANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

Sur l’exercice, le versement du dividende 2009 en actions (au choix

de l’actionnaire) se traduit par 4 345 794 actions souscrites pour un

montant de 35 millions d’euros ; l’augmentation de capital réservée

aux salariés a conduit à l’émission de 2 151 390 actions pour

un montant de 17 millions d’euros et les levées de stock options

représentent 2 709 882 options levées sur l’exercice, soit 22 millions

d’euros.

Actions propresEn 2010, Schneider Electric SA a effectué un transfert d’actions

propres aux salariés pour 33 074 actions d’un montant de 2 millions

d’euros. À la clôture, le total des actions propres détenues est

de 4 582 476 pour un montant de 266 millions d’euros.

7.2 - PrimesLes primes d’émission ont augmenté sur l’exercice d’un montant de

561 millions d’euros dont 295 millions d’euros liés au versement du

dividende 2009 en actions, 127 millions d’euros liés à l’augmentation

de capital réservée aux salariés et 139 millions d’euros liés aux levées

de stock options.

7.3 - Report à nouveauConformément à la troisième résolution de l’Assemblée Générale

Mixte du 23 avril 2010, le bénéfi ce distribuable de l’exercice 2009

de 476 millions d’euros a fait l’objet d’un prélèvement de 12 millions

d’euros pour la reconstitution de la réserve légale. 529 millions

d’euros de dividendes (dont 66 millions d’euros prélevés sur le report

à nouveau) ont été versés, dont 199 millions d’euros en numéraire.

Note 8 Provisions pour risques et charges

31/12/2009 Augmentations Diminutions 31/12/2010

Provisions pour risques

Litiges 929 - (914) 15

Autres 30 - - 30

959 - (914) 45

Provisions pour charges

Retraites 31 779 1 900 (1 975) 31 704

32 738 1 900 (2 889) 31 749

8.1 - RisquesD’une manière générale, la Société considère que les provisions

constituées au bilan, au titre des litiges connus à ce jour et auxquels

elle est partie, devraient être suffi santes pour qu’ils n’affectent pas

de manière substantielle sa situation fi nancière ou ses résultats. Il

en est ainsi en particulier pour les conséquences possibles du litige

impliquant actuellement en Belgique d’anciens dirigeants et cadres

de la Société.

En février 2010, la Société a effectué une reprise de provision pour

risques constituée en 2002 pour 1 million d’euros et relative à une

société civile immobilière.

8.2 - Engagements pris en matière de retraitesLa Société a pris divers engagements vis-à-vis de ses dirigeants et

cadres actifs et retraités. L’évaluation actuarielle réalisée en 2010 a

conduit à provisionner ces engagements à hauteur de 32 millions

d’euros.

Les écarts actuariels constatés lors de cette évaluation sont traités

suivant la méthode dite du corridor (voir principes et méthodes

comptables). Au 31 décembre 2010, le stock des écarts actuariels

est de 5 millions d’euros. Le montant à amortir sur 10 ans à partir

de 2010 et qui excède 10 % de l’engagement s’élève à 1,3 million

d’euros.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC232

Page 235: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUXANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

Note 9 Emprunts obligataires

Montant du capital

Intérêts Échéance31/12/2010 31/12/2009

Schneider Electric SA 2010 0 900 000 3,125 % TF 11/08/2010

Schneider Electric SA 2017 600 000 600 000 4,00 % TF 11/08/2017

Schneider Electric SA 2011 500 000 500 000 Euribor + 0,20 % TV 18/07/2011

Schneider Electric SA 2014 500 000 500 000 4,50 % TF 17/01/2014

Schneider Electric SA 2015 600 000 600 000 5,375 % TF 08/01/2015

Schneider Electric SA 2017 125 000 125 000 4,00 % TF 11/08/2017

Schneider Electric SA 2017 55 000 55 000 4,00 % TF 11/08/2017

Schneider Electric SA 2016 177 565 177 565 Euribor + 0,60 % TV 25/07/2016

Schneider Electric SA 2013 100 000 100 000 CMS + 1 % TV 31/07/2013

Schneider Electric SA 2013 487 000 750 000 6,75 % TF 16/07/2013

Schneider Electric SA 2015 150 000 150 000 5,375 % TF 08/01/2015

Schneider Electric SA 2017 250 000 250 000 4,00 % TF 11/08/2017

Schneider Electric SA 2016 300 000 2,875 % TF 20/07/2016

Schneider Electric SA 2016 200 000 2,875 % TF 20/07/2016

Schneider Electric SA 2020 500 000 3,625 % TF 20/07/2020

4 544 565 4 707 565

TF : taux fi xe.

TV : taux variable.

Schneider Electric SA a réalisé au cours des derniers exercices

plusieurs émissions obligataires dans le cadre de son programme

d’Euro Medium Term Notes (“EMTN”). À la clôture de l’exercice

2010, les émissions non arrivées à l’échéance sont les suivantes :

• 300 et 200  millions d’euros mis en place successivement en

juillet 2010 et en octobre 2010 au taux de 2,875 % arrivant à

échéance le 20 juillet 2016 ;

• 500  millions d’euros mis en place en juillet  2010 au taux de

3,625 % arrivant à échéance le 20 juillet 2020 ;

• 150 millions d’euros mis en place en mai 2009 sous la forme d’un

abondement de la souche de 600  millions d’euros échéance

8 janvier 2015 au taux de 5,375 % mis en place en octobre 2007,

portant ainsi la souche à 750 millions d’euros ;

• 250 millions d’euros mis en place en mars 2009 sous la forme

d’un abondement de la souche de 780 millions d’euros à 12 ans

au taux de 4  % mis en place en août  2005, portant ainsi la

souche à 1,03 milliard d’euros ;

• 750 millions d’euros mis en place en janvier 2009 au taux de

6,75  % arrivant à échéance le 16  juillet 2013. En juillet  2010,

cet emprunt a fait l’objet d’un remboursement partiel, pour

263  millions d’euros, ce qui ramène l’emprunt obligataire à

487 millions d’euros ;

• 100 millions d’euros mis en place en juillet 2008 portant intérêt

à un taux variable indexé sur le CMS 10 ans (Constant Maturity

Swap) et arrivant à échéance le 31 juillet 2013 ;

• 177 millions d’euros mis en place en juillet 2008 portant intérêt à

un taux variable à échéance le 25 juillet 2016 ;

• 180 millions d’euros mis en place en avril 2008 sous la forme d’un

abondement de la souche de 600 millions d’euros à 12 ans au

taux de 4 % mis en place en août 2005, portant ainsi la souche

à 780 millions d’euros ;

• 600 millions d’euros mis en place en octobre 2007 au taux de

5,375 % arrivant à échéance le 8 janvier 2015 ;

• 1 milliard d’euros mis en place en juillet 2006 se décomposant

en deux tranches, une tranche à 5 ans et à taux variable pour

500 millions d’euros et une tranche à 7 ans et demi au taux de

4,5 % pour 500 millions d’euros ;

• 600 millions d’euros mis en place en août 2005 au taux de 4 %

arrivant à échéance en août 2017.

Ces emprunts ont été admis aux négociations de la Bourse de

Luxembourg. Les primes d’émission et les frais d’émission sont

amortis selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Enfi n, la Société a remboursé un emprunt obligataire de 900 millions

d’euros émis en août 2005 à son échéance du 11 août 2010.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 233

6

Page 236: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUX6 ANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

Note 10 Autres emprunts et dettes assimilées

Au 31 décembre 2010, les autres emprunts et dettes assimilées

comprennent les intérêts courus sur les emprunts obligataires

et autres emprunts émis par la Société. Du fait des émissions

d’emprunts obligataires réalisées en 2010 pour un montant total de

1 milliard d’euros, ces intérêts représentent un total de 113 millions

d’euros contre 117 millions d’euros fi n 2009.

Enfi n ce poste inclut un emprunt contracté sur le premier semestre

2008 auprès de banques internationales pour un montant global de

397 millions d’euros (“Schuldschein”) réparti en quatre tranches :

deux tranches à sept ans à taux variable pour 129 millions d’euros

et taux fi xe pour 55 millions d’euros et deux tranches à cinq ans à

taux variable pour 195 millions d’euros et à taux fi xe pour 18 millions

d’euros.

Note 11 Emprunts et dettes financières

Emprunts et dettes fi nancières 31/12/2009 Augmentation Diminution 31/12/2010

Billets de trésorerie 46 000 0 (46 000) 0

Banques créditrices 651 0 (650) 1

Autres dettes 27 20 (45) 2

NET 46 679 20 (46 695) 3

La Société a procédé sur l’exercice 2010 au remboursement de l’intégralité des billets de trésorerie.

Note 12 État des échéances des créances et des dettes

Montant brut À un an au plus À plus d’un an À plus de cinq ans

Actif immobilisé

Créances rattachées à des participations 3 140 038 2 539 975 600 063  

Autres immobilisations fi nancières 0      

Actif circulant

Créances clients et comptes rattachés 58 58    

Autres créances 230 307 180 223 50 084 0

Titres de placement 217 284     217 284

Charges constatées d’avance 1 696 555 1 141 0

Dettes

Emprunts obligataires 4 544 565 500 000 1 837 000 2 207 565

Emprunts auprès des Ets de crédit 397 000   397 000  

Autres emprunts et assimilés 113 369 113 369    

Dettes rattachées à des participations 13   13  

Emprunts et dettes fi nancières 3 3    

Dettes fournisseurs et comptes rattachés 288 288    

Dettes fi scales et sociales 5 148 5 148    

Autres dettes 9 694 9 694    

Produits constatés d’avance 0      

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC234

Page 237: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUXANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

Note 13 Postes concernant des entreprises liées (à partir de 10 % de détention)

Montant brut Montant net

Participations 4 605 421 4 587 524

Créances rattachées à des participations 3 140 029 3 139 967

Autres créances et créances clients 997 767

Disponibilités 6 481 885 6 481 885

Emprunts et dettes fi nancières 0 0

Autres dettes et dettes fournisseurs 0 0

Produits :    

• dividendes   685 395

• intérêts   67 341

Note 14 Résultat financier

31/12/2010 31/12/2009

Dividendes reçus 691 233 540 925

Intérêts fi nanciers nets (177 272) (138 454)

Autres (4 484) (1 822)

RÉSULTAT FINANCIER 509 477 400 649

Les principaux dividendes 2010 reçus par Schneider Electric SA

proviennent de ses fi liales Schneider Electric Industries SAS pour

un montant de 672 millions, Cofi bel pour un montant de 7 millions

d’euros, Cofi mines pour un montant de 1 million d’euros, Muller

pour un montant de 5 millions d’euros, ainsi que de la société AXA

pour 6 millions d’euros.

La fi liale Schneider Electric Industries SAS avait versé un montant

de 527 millions d’euros de dividendes en 2009.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 235

6

Page 238: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUX6 ANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

Note 16 Impôts sur les sociétés / Produit d’intégration fiscaleLa ligne du compte de résultat “Impôts sur les sociétés” refl ète

principalement le produit au titre de l’intégration fiscale dont

Schneider Electric  SA est la mère. Ce produit net s’élève à

207 millions d’euros en 2010, en hausse par rapport à l’exercice

précédent (55 millions d’euros).

Schneider Electric SA est la tête d’intégration fi scale pour l’ensemble

des fi liales françaises détenues à plus de 95 %. Le montant des

reports défi citaires dont la Société peut se prévaloir à ce titre est au

31 décembre 2010 de 1 396 millions d’euros.

Note 15 Résultat exceptionnel

31/12/2010 31/12/2009

Plus/(moins)-values de cessions corporelles et fi nancières (2 081) (2 668)

Provisions (Dotations)/Reprises 1 499 32 433

Autres produits et charges exceptionnels 1 173 8 451

RÉSULTAT EXCEPTIONNEL 592 38 216

Les moins-values de cessions de 2 millions d’euros ont été réalisées

sur la cession d’actions propres aux salariés dans le cadre des plans

d’actions gratuites.

En février 2010, la Société a effectué une reprise de provision

pour risques constituée en 2002 pour 1 million d’euros et relative

à une société civile immobilière. La dotation aux amortissements

dérogatoires constituée en 1996 pour un montant de 0,4 million

d’euros a été reprise en totalité en 2010.

Le poste Autres produits et charges exceptionnels au 31 décembre

2010 est essentiellement lié à un remboursement d’assurance sur

un litige pour un montant de 1 million d’euros.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC236

Page 239: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUXANNEXE AUX COMPTES SOCIAUX

Note 17 Engagements hors-bilan

17.1 - Engagements dans des sociétés de personnesLa quote-part du passif vis-à-vis des tiers revenant à Schneider

Electric SA du fait de la détention de titres de sociétés civiles est

non signifi cative.

Le montant du passif à l’égard des tiers dans les sociétés en

nom collectif dont Schneider Electric SA détient des titres est non

signifi catif.

17.2 - Cautions, avals et garanties

Engagements donnés :Contre-garantie de cautions données par des banques : Néant

Avals et cautions donnés : 29 millions d’euros

Engagements reçus :Contre-garantie bancaire : Néant

17.3 - Instruments financiersLes opérations de couverture du Groupe Schneider Electric, garantie de change et mise en œuvre d’instruments fi nanciers sont réalisées

par la centrale de trésorerie du Groupe, Boissière Finance, fi liale à 100 % de Schneider Electric Industries SAS, elle-même fi liale à 100 %

de Schneider Electric SA. Néanmoins Schneider Electric SA a couvert certains emprunts par des swaps de taux d’intérêts taux fi xe/taux

variable dont la valeur de marché fi gure ci-après :

Sous-jacentInstrument de couverture

(en milliers d’euros)

TypeNominal(en euros) Échéance Impact résultat fi nancier Valeur de marché

Émission obligataire 500 000 000 18/07/2011 (16 912) (8 399)

Schuldschein 195 000 000 21/05/2013 (7 613) (14 502)

Schuldschein 129 000 000 21/05/2015 (4 979) (13 549)

Placement privé CMS 100 000 000 31/07/2013 (4 159) (8 540)

Placement privé CMS 100 000 000 31/07/2013 3 312 6 517

Émission obligataire 2013 475 000 000 16/07/2013 10 506 15 428

TOTAL (19 845) (23 044)

Note 18 Renseignements divers

18.1 - EffectifL’effectif à la fi n de l’exercice 2010 est de deux personnes.

18.2 - Comptes consolidésSchneider Electric SA est la tête de consolidation de son Groupe et présente de ce fait des comptes consolidés sous sa seule dénomination.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 237

6

Page 240: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUX6 RAPPORT DES  COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS

> 4. Rapport des  Commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Aux Actionnaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre

Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à

l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur :

• le contrôle des comptes annuels de la Société Schneider

Electric SA, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

• la justifi cation de nos appréciations ;

• les vérifi cations et informations spécifi ques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Directoire. Il nous

appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur

ces comptes.

I – Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice

professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la

mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance

raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas

d’anomalies signifi catives. Un audit consiste à vérifi er par sondages

ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifi ant

des montants et informations fi gurant dans les comptes annuels. Il

consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les

estimations signifi catives retenues et la présentation d’ensemble des

comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés

sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifi ons que les comptes annuels sont, au regard des règles

et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent

une image fi dèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé

ainsi que de la situation fi nancière et du patrimoine de la Société à

la fi n de cet exercice.

II – Justification des appréciations

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de

commerce relatives à la justifi cation de nos appréciations, nous

portons à votre connaissance les éléments suivants :

La note 2 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables

relatives à l’évaluation des titres de participation.

Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes

comptables suivis par votre Société, nous avons vérifi é le caractère

approprié des méthodes comptables précisées ci-dessus et des

informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous

sommes assurés de leur correcte application.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre

démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et

ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la

première partie de ce rapport.

III – Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes

d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifi cations

spécifi ques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la

concordance avec les comptes annuels des informations données

dans le rapport de gestion du Directoire et dans les documents

adressés aux actionnaires sur la situation fi nancière et les comptes

annuels.

Concernant les informations fournies en application des

dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur

les rémunérations et avantages versés aux mandataires sociaux

ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons

vérifi é leur concordance avec les comptes ou avec les données ayant

servi à l’établissement de ces comptes et, le cas échéant, avec les

éléments recueillis par votre Société auprès des Sociétés contrôlant

votre Société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces travaux, nous

attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses

informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à

l’identité des détenteurs du capital vous ont été communiquées dans

le rapport de gestion.

Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 16 février 2011

Les Commissaires aux comptes

Ernst & Young et Autres Mazars

Yvon SALAÜN David CHAUDAT

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC238

Page 241: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUXINVENTAIRE DES VALEURS MOBILIÈRES DÉTENUES EN PORTEFEUILLE À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 2010

> 5. Inventaire des valeurs mobilières détenues en portefeuille à la clôture de l’exercice 2010

Nombre de titres(en milliers d’euros) Sociétés Valeur d’inventaire

A. Participations signifi catives

(Valeurs d’inventaire supérieures

à 15 milliers d’euros)

56 019 611 Schneider Electric Industries SAS 4 344 481

10 612 667 AXA 111 172

44 271 SELF 2 683

1 300 Vigéo SAS 53

997 077 Actions propres Schneider Electric SA 48 778

4 507 167

B. Autres participations

(valeurs d’inventaire inférieures à 15 milliers d’euros) 1 038

C. Participations dans des sociétés immobilières -

D. Participations dans des sociétés étrangères 242 005

TOTAL 4 750 210

Valeurs mobilières de placement

3 585 399 Actions propres Schneider Electric SA 217 284

(plan d’options d’achat d’actions n° 26, n° 27, n° 28, n° 29, et n° 30)

TOTAL 217 284

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 239

6

Page 242: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUX6 FILIALES ET PARTICIPATIONS

> 6. Filiales et participations

Sociétés (en milliers d’euros) Capital

Réserves et report à nouveau avant

affectation du résultat*

Quote-part du capital

détenue en %

I.

Renseignements détaillés concernant les fi liales et participations

dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capital de Schneider Electric SA

A. Filiales (50 % au moins du capital détenu par la Société)

Schneider Electric Industries SAS

35, rue Joseph Monier – 92500 Rueil Malmaison 896 313 5 052 947 100,00

Cofi bel

18/20, avenue Winston Churchill - 1 180 Bruxelles 55 362 159 610 99,65

Cofi mines

18/20, avenue Winston Churchill - 1 180 Bruxelles 41 522 66 482 99,81

B. Participations (10 à 50 % du capital détenu par la Société)

Digital Holdings Co Ltd

8-2-52 Nanko-Higashi - 559 0031 Suminoe Osaka - Japon 3 580 106 644 16,07

II. Renseignements globaux concernant les autres fi liales et participations

A. Filiales non reprises au paragraphe I : (+ 50 %)

a) Filiales françaises (ensemble)

b) Filiales étrangères (ensemble)

B. Participations non reprises au paragraphe I : (de 0 à 50 %)

a) Dans les sociétés françaises (ensemble)

b) Dans les sociétés étrangères (ensemble)

* Y compris bénéfi ce ou perte du dernier exercice clos.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC240

Page 243: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUXFILIALES ET PARTICIPATIONS

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la

Société et non remboursés

Montant des cautions et

avals donnés par la Société

Chiffre d’affaires hors taxes du dernier

exercice écoulé

Bénéfi ce ou perte (-) du dernier exercice clos

Dividendes encaissés par la Société au cours

de l’exercice ObservationsBrute Nette

4 344 481 4 344 481 3 139 967 - 3 417 756 1 502 317 672 235

136 943 136 943 - -

Société de

portefeuille 154 023 6 536

82 614 82 614 - -

Société de

portefeuille 34 425 1 421

21 249 21 249 - - - (180) 0

18 934 1 038 - - - - 5 073

- - - - - - -

113 985 113 909 - - - - 5 968

1 200 1 200 - - - - -

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 241

6

Page 244: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

COMPTES SOCIAUX6 RÉSULTATS FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ RELATIFS AUX CINQ DERNIÈRES ANNÉES

> 7. Résultats financiers de la Société relatifs aux cinq dernières années

Nature des indications 2010 2009 2008 2007 2006

Situation fi nancière en fi n d’exercice

Capital social (en milliers d’euros) 2 175 672 2 102 016 1 979 405 1 962 395 1 821 587

Nombre d’actions émises 271 959 091 262 752 025 247 425 629 245 299 366 227 698 348

Nombre d’obligations convertibles en actions (en milliers) - - - -

Nombre maximal d’actions futures à créer (en milliers) :

• par conversion d’obligations - - - -

• par exercice de droits de souscription et émissions

d’actions 7 478 9 860 9 183 9 382 10 174

Résultat global des opérations effectives

(en milliers d’euros)

Chiffre d’affaires hors taxes 2 225 2 419 1 906 946 1 735

Revenus du portefeuille, intérêts et autres produits 833 865 723 928 1 623 715 747 914 812 373

Résultat avant impôts, amortissements et provisions 506 204 393 238 1 087 409 136 259 683 335

Impôts sur les bénéfi ces 9 922 13 244 10 883 11 099 4 304

Résultat après impôts, amortissements et provisions 702 982 475 753 1 147 592 226 643 887 825

Résultat distribué (1) hors précompte et avoir fi scal 870 269 (2) 538 642 853 618 809 488 683 095

Résultat des opérations réduit à une action

(en euros)

Résultat après impôts, mais avant amortissements et

provisions 2,62 1,71 4,72 0,51 3,92

Résultat après impôts, amortissements et provisions 2,58 1,81 4,64 0,92 3,90

Dividende attribué à chaque action (net) 3,20 (2) 2,05 3,45 3,30 3,00

Personnel

Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice 2 2 1 2 2

Montant de la masse salariale de l’exercice

(en milliers d’euros) 4 262 3 859 4 376 4 291 3 648

Montant des sommes versées au titre des avantages

sociaux de l’exercice

(Sécurité sociale, œuvres sociales, etc.)

(en milliers d’euros) 3 936 2 004 1 374 2 606 1 194

(1) Le dividende revenant aux actions autodétenues au jour de sa mise en paiement ainsi que le précompte correspondant sont affectés au

report à nouveau.

(2) Sous réserve de l’approbation de l’Assemblée Générale du 21 avril 2011.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC242

Page 245: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

71. Renseignements sur la Société 244

2. Droits et obligations des actionnaires 245

3. Capital 247

4. Actionnariat 251

5. Intéressement du personnel - Actionnariat salarié 252

6. Plans d’options et plans d’attribution d’actions de performance 252

7. Publication des informations mentionnées à l’article L. 225-100-3 du Code de commerce** 257

8. Bourse 258

9. Politique d’information 260

Informations sur la Société et son capital

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 243

Page 246: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL7 RENSEIGNEMENTS SUR LA SOCIÉTÉ

Ce chapitre intègre des éléments du rapport du Président sur la composition, les conditions de préparation et

d’organisation des travaux du Conseil de Surveillance ainsi que sur les procédures de contrôle interne et de gestion

des risques mises en place par la Société.

Les paragraphes 2 (Assemblées Générales et Droits de vote) et 7 ainsi que les paragraphes Structure à Directoire

et Conseil de Surveillance, 1, 2, 3, 4, 8 (Politique de rémunération des mandataires sociaux et du Comité Exécutif et

Régimes de retraite), 10 et 11 du chapitre 3 constituent le rapport du Président du Conseil de Surveillance prévu à

l’article L. 225-68 du Code de commerce. Ils sont signalés par **.

> 1. Renseignements sur la Société

Schneider Electric  SA est une Société Anonyme à Directoire

et Conseil de Surveillance (depuis le 3 mai 2006), de nationalité

française, régie par le Code de commerce, au capital social de

2 175 672 728 euros, dont le siège social se situe au 35, rue Joseph

Monier, 92500 Rueil-Malmaison, téléphone 01 41 29 70 00.

Schneider Electric est immatriculée au registre du commerce de

Nanterre sous le numéro 542 048 574, code APE 7010Z.

La Société a été constituée en 1871. Elle expire le 1er juillet 2031.

Sa dénomination sociale a été Spie Batignolles, puis Schneider SA

lors de sa fusion avec la Société Schneider SA, intervenue en 1995,

avant d’être Schneider Electric SA en mai 1999.

La Société (article 2 des statuts) a pour objet, directement ou

indirectement, sous quelque forme que ce soit, en France et dans

tous pays :

(i) la conception, le développement et la commercialisation de

produits, d’équipements, et de solutions liés à la mesure, la

gestion, la mise en œuvre de l’énergie sous toutes ses formes,

et apportant fi abilité, effi cacité, productivité, notamment par

l’exploitation, par voie de création, d’acquisition ou autrement,

de toutes activités liées notamment :

• à la construction électrique, à la distribution électrique, et à

l’alimentation électrique sécurisée ;

• au contrôle, aux automatismes et à la sécurité des bâtiments ;

• au contrôle et aux automatismes industriels (y compris les

logiciels) ;

• à la gestion de toute infrastructure telle que centres de données,

réseaux ou équipements ;

(ii) la prise, l’achat, la vente, l’exploitation de tous droits de

propriété intellectuelle et/ou industrielle relatifs à ces industries ;

(iii) la participation sous quelque forme que ce soit, dans toutes

entreprises ou Sociétés, groupements d’entreprises, quelle

qu’en soit la forme, faisant des opérations se rattachant aux

affaires de la Société ou de nature à favoriser son industrie et son

commerce et, généralement, toutes opérations industrielles,

commerciales et fi nancières, mobilières et immobilières se

rattachant, directement ou indirectement, d’une manière

quelconque, à l’objet ci-dessus.

La Société pourra faire toutes opérations entrant dans son objet, soit

seule pour son compte ou le compte de tiers, soit en participation,

soit encore par voie d’achat, de souscription, d’apport ou d’échanges

de droits sociaux, part d’intérêts et achat de toutes Sociétés, quelle

que soit leur forme, poursuivant un objet similaire ou connexe, ou de

nature à favoriser son extension ou son développement.

Les documents juridiques (statuts, procès-verbaux d’Assemblées

Générales, rapports des Commissaires aux comptes, etc.) peuvent

être consultés au siège social, 35, rue Joseph Monier, 92500 Rueil-

Malmaison, auprès du secrétariat du Directoire.

En outre, les statuts, information réglementée, documents de

référence, rapports activité et développement durable, avis de

convocation à l’Assemblée Générale… se trouvent sur le site Internet

de la Société (http://www.schneider-electric.com).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC244

Page 247: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITALDROITS ET OBLIGATIONS DES ACTIONNAIRES

> 2. Droits et obligations des actionnaires

Assemblées Générales (article 23 des statuts)**

Les Assemblées Générales sont convoquées et délibèrent dans les

conditions fi xées par la loi.

Les réunions ont lieu soit au siège social, soit dans tout autre lieu

précisé dans l’avis de convocation. Le Directoire peut décider,

lors de la convocation, la retransmission publique d’une partie

ou de l’intégralité de ces réunions par visioconférence et/ou

télétransmission.

Tout actionnaire peut participer, personnellement ou par mandataire,

aux assemblées sur justifi cation de son identité et de la propriété des

titres, selon les modalités prévues par les dispositions législatives et

réglementaires en vigueur.

Les actionnaires peuvent également, si le Directoire le décide au

moment de la convocation de l’assemblée, participer et voter aux

Assemblées Générales par visioconférence ou tous moyens de

télécommunications autorisés par les dispositions en vigueur dans

les conditions fi xées par celles-ci.

Le vote à distance s’exerce selon les conditions et modalités fi xées

par les dispositions législatives et réglementaires. Notamment,

tout actionnaire pourra transmettre soit sous forme papier, soit,

sur décision du Directoire publiée dans l’avis de réunion et/ou de

convocation, par voie électronique, des formulaires de procuration

et de vote par correspondance avant les assemblées.

La saisie et la signature électronique de ces formulaires peuvent, si

le Directoire le décide au moment de la convocation de l’assemblée,

être directement effectuées sur le site sécurisé mis en place par le

centralisateur de l’assemblée grâce à un procédé répondant aux

conditions de la première phrase du deuxième alinéa de l’article

1316-4 du Code civil, pouvant notamment consister en un code

identifi ant et un mot de passe.

La procuration ou le vote ainsi exprimé avant l’assemblée par ce

moyen électronique, ainsi que l’accusé de réception qui en est

donné, seront considérés comme des écrits non révocables et

opposables à tous, étant précisé qu’en cas de cession de titres

intervenant avant le troisième jour ouvré précédant l’assemblée à

zéro heure, heure de Paris, la Société invalidera ou modifi era en

conséquence, selon le cas, la procuration ou le vote exprimé avant

l’assemblée par ce moyen électronique.

Les assemblées sont présidées par le Président du Conseil de

Surveillance ou, en son absence, par le Vice-Président ou à défaut

par un membre du Conseil de Surveillance spécialement délégué

à cet effet par le Conseil. À défaut, l’assemblée élit elle-même son

Président.

Les fonctions de scrutateurs sont remplies par les deux membres

de l’assemblée présents ou acceptants qui disposent du plus grand

nombre de voix.

Le bureau désigne le secrétaire, lequel peut être choisi en dehors

des actionnaires.

Il est tenu une feuille de présence dans les conditions prévues par

la loi.

Les copies ou extraits des procès-verbaux de l’assemblée sont

valablement certifi és par le Président ou le Vice-Président du Conseil

de Surveillance, un membre du Directoire ou par le secrétaire de

l’assemblée.

Droits de vote**

1 – Droit de vote double (article 24 des statuts)Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital

qu’elles représentent à égalité de valeur nominale. Chaque action

de capital ou de jouissance donne droit à une voix, sauf application

de dispositions légales impératives limitant le nombre de voix dont

peut disposer un actionnaire. Toutefois, un droit de vote double est

attribué à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles il

sera justifi é, à la fi n de l’année civile précédant la date de l’assemblée,

d’une inscription nominative depuis deux ans au moins dans les

conditions prévues par la loi. En cas d’augmentation du capital

par incorporation de réserves, bénéfi ces ou primes d’émission, le

droit de vote double est conféré, dès leur émission, aux actions

nominatives attribuées gratuitement à raison d’actions anciennes

auxquelles ce droit est attaché.

Le droit de vote double cesse pour toute action ayant fait l’objet

d’une conversion au porteur ou d’un transfert hormis du nominatif

au nominatif par suite de succession ou de donation familiale.

Le droit de vote double peut être supprimé par décision de

l’Assemblée Générale Extraordinaire et après ratification de

l’Assemblée Générale Spéciale des Actionnaires Bénéfi ciaires.

Le délai d’obtention du droit de vote double a été ramené de

quatre à deux ans par décision de l’Assemblée Générale Mixte du

27 juin 1995.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 245

7

Page 248: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL7 DROITS ET OBLIGATIONS DES ACTIONNAIRES

2 – Limitation des droits de vote (article 24 des statuts)En Assemblée Générale, aucun actionnaire ne peut exprimer, par lui-

même et par mandataire, au titre des droits de vote simple attachés

aux actions qu’il détient directement et indirectement et aux pouvoirs

qui lui sont donnés, plus de 10 % du nombre total des droits de

vote attachés aux actions de la Société ; toutefois, s’il dispose en

outre, à titre direct ou indirect et/ou comme mandataire, de droits

de vote double, la limite ainsi fi xée pourra être dépassée en tenant

compte exclusivement des droits de vote supplémentaires qui en

résultent, sans que l’ensemble des droits de vote qu’il exprime ne

puisse excéder 15 % du nombre total des droits de vote attachés

aux actions de la Société.

Pour l’application des dispositions ci dessus :

• le nombre total des droits de vote pris en compte est calculé à la

date de l’Assemblée Générale et est porté à la connaissance des

actionnaires à l’ouverture de ladite Assemblée Générale ;

• le nombre de droits de vote détenus directement et indirectement

s’entend notamment de ceux qui sont attachés aux actions

qu’un actionnaire détient à titre personnel, aux actions qui sont

détenues par une personne morale qu’il contrôle au sens de

l’article L. 233-3 du Code de commerce et aux actions assimilées

aux actions possédées, telles que défi nies par les dispositions

des articles L. 233-7 et suivants dudit code ;

• la procuration d’actionnaire retournée à la Société sans indication

de mandataire est soumise aux limitations ci-dessus. Toutefois,

ces limitations ne visent pas le Président de l’Assemblée émettant

un vote en vertu de telles procurations.

Les limitations prévues ci-dessus deviennent caduques, sans

donner lieu à une nouvelle décision de l’Assemblée Générale

Extraordinaire des Actionnaires, dès lors qu’une personne physique

ou morale, seule ou de concert avec une ou plusieurs personnes

physiques ou morales, vient à détenir au moins les deux tiers du

nombre total des actions de la Société, à la suite d’une procédure

publique d’échange ou d’acquisition visant la totalité des actions

de la Société. Le Directoire constate la réalisation de la caducité

et procède aux formalités corrélatives de modifi cation des statuts.

Cette limitation des droits de vote a été instituée par décision de

l’Assemblée Générale Mixte du 27 juin 1995.

L’Assemblée Générale Extraordinaire est seule habilitée à modifi er les

statuts en application des dispositions de l’article L. 225-96 alinéa 1

du Code de commerce statuant à la majorité des deux tiers des voix

dont disposent les actionnaires présents ou représentés.

Affectation du résultat (article 26 des statuts)

Le bénéfice de l’exercice, diminué le cas échéant des pertes

antérieures, est réparti dans l’ordre suivant :

• réserve légale à concurrence de 5  % (ce prélèvement cesse

d’être obligatoire lorsque ledit fonds atteint une somme égale au

1/10 du capital social. Il reprend son cours si la réserve vient à

être inférieure à ce dixième) ;

• réserves facultatives le cas échéant et report à nouveau ;

• distribution du solde sous forme de dividende.

L’Assemblée Générale peut offrir aux actionnaires une option entre

le paiement en espèces ou en actions nouvelles.

Les dividendes non réclamés dans les cinq ans après la date

de leur mise en paiement sont prescrits et sont reversés à l’État

conformément à la loi.

Mode de détention des actions (article 7 alinéa 1 des statuts)

Les actions sont nominatives ou au porteur, au choix de l’actionnaire.

Leur propriété, qu’elles soient nominatives ou au porteur, résulte

de l’inscription en compte de leurs titulaires, effectuée dans les

conditions et modalités fixées par les dispositions législatives

et réglementaires en vigueur.

Franchissement de seuils statutaires (article 7 alinéa 2 des statuts)

Toute personne physique ou morale qui vient à posséder, au

sens de l’article L. 233-9 du Code de commerce, directement

ou indirectement, un nombre d’actions ou de droits de vote de la

Société égal ou supérieur à 1 % du nombre total des actions ou

des droits de vote, ou un multiple de cette fraction, doit, dans le

délai de cinq jours de Bourse à compter du franchissement de seuil

de participation, informer, par lettre recommandée avec accusé

de réception, la Société du nombre total d’actions, de droits de

vote et de titres donnant accès à terme au capital, qu’elle possède

seule, directement ou indirectement, ou de concert. En outre, à

compter du 1er novembre 2009, elle devra également informer la

Société, dans sa lettre de déclaration de franchissement de seuils,

du nombre d’actions déjà émises qu’elle peut acquérir en vertu

d’accords ou d’instruments fi nanciers visés au b) du troisième alinéa

de l’article L. 233-7 du Code de commerce ainsi que du nombre

d’actions déjà émises sur lesquelles porte tout accord ou instrument

fi nancier visé au c) du troisième alinéa de cet article. Les mêmes

obligations s’appliquent lorsque la participation en capital ou en

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC246

Page 249: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITALCAPITAL

droits de vote devient inférieure à l’un des seuils prévus ci-dessus. En

cas d’inobservation de ces obligations de déclaration en application

du présent alinéa, l’actionnaire sera, dans les conditions et limites

défi nies par la loi, privé du droit de vote afférent aux actions ou

aux droits de vote dépassant les seuils soumis à la déclaration à la

demande, lors de l’assemblée, d’un ou de plusieurs actionnaires

détenant une fraction du capital social au moins égale à 2,5 %.

Ces dispositions résultent des Assemblées Générales Mixtes du

27 juin 1995, du 5 mai 2000 et du 23 avril 2009.

Titres au porteur identifiables (article 7 alinéa 3 des statuts)

La Société peut à tout moment demander à Euroclear l’identifi cation des détenteurs de titres au porteur conférant immédiatement ou à terme

des droits de vote. Cette disposition a été adoptée par l’Assemblée Générale Mixte du 30 juin 1988 et celle du 5 mai 2000.

Modalités de cession des actions (article 8 des statuts)

Les actions sont librement négociables et transmissibles.

> 3. Capital

Capital social et droits de vote

Le capital social au 31 décembre 2010 est de 2 175 672 728 euros

représenté par 271 959 091 actions de 8 euros de nominal chacune,

totalement libérées. Le nombre de droits de vote attachés aux

271 959 091 actions composant le capital au 31 décembre 2010

est de 287 955 220.

Capital potentiel

Au 31 décembre 2010, le capital potentiel se décompose de la

manière suivante :

• 3 600 272 actions au titre des plans d’options de souscription,

plans 21 à 28 ;

• 1 830 863 actions au titre des plans de souscription ou d’achat

d’actions, plans  29 à  33  ; la nature de ces options (options

de souscription ou options d’achat d’actions) sera fi xée

ultérieurement par le Directoire ;

• 1 830 604 actions au titre des plans d’actions gratuites ou de

performance portant sur des actions existantes ou à émettre,

plans 4  à  11  ; l’origine de ces actions (actions existantes ou

actions à émettre) sera fi xée ultérieurement par le Directoire ;

• 59 043 actions au titre des bons de souscription d’actions émis

dans le cadre des augmentations de capital réservées aux

salariés ;

soit un total d’actions potentielles de 7 478 782.

La dilution potentielle maximale en cas d’émission de la totalité des

actions résultant des options de souscription et des actions gratuites

ou de performance ainsi que des bons s’élève au 31 décembre 2010

à 2,75 % du capital social.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 247

7

Page 250: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL7 CAPITAL

Autorisations d’émissions

L’Assemblée Générale Mixte des 23 avril 2009 et 22 avril 2010 ont

accordé au Directoire :

1) des délégations de compétence pour augmenter le capital

par émission de titres de capital ou donnant accès au capital

dans la limite de 1 160 millions d’euros de valeur nominale (soit

145 millions d’actions) avec un sous-plafond de :

• 800  millions d’euros de valeur nominale (soit 100  millions

d’actions) en cas d’émission avec maintien du droit préférentiel

de souscription des actionnaires,

• 360 millions d’euros de valeur nominale (soit 45 millions d’actions)

en cas d’émission avec suppression du droit préférentiel de

souscription des actionnaires avec la possibilité de procéder à

des émissions dans le cadre d’opérations de placement privé

dans la limite d’un sous-plafond de 100  millions d’euros de

nominal (soit 12,5 millions d’actions).

Ces délégations de compétences sont assorties dans la limite

du plafond fi xé pour chacune d’elles de la faculté d’augmenter

le montant nominal des émissions en cas de demande

excédentaire ;

2) une délégation de compétence pour augmenter le capital

dans la limite du sous-plafond de 360  millions d’euros pour

rémunérer des titres qui seraient apportés à la Société dans

le cadre d’une procédure d’offre publique d’échange initiée

par cette dernière ou pour, dans la limite de 10 % du capital,

rémunérer des apports en nature constitués de titres de capital

ou donnant accès au capital de Sociétés non cotées ;

3) une délégation pour attribuer, conformément aux dispositions

des articles L. 225-197-1 et suivants du Code de commerce,

gratuitement des actions existantes ou à émettre, aux salariés

et aux mandataires sociaux de la Société ou des Sociétés

qui lui sont liées dans la limite de 1 % du capital à la date du

23 avril 2009 ;

4) une délégation pour attribuer, conformément aux dispositions

des articles L. 225-177 et L. 225-180 du Code de commerce,

des options de souscription ou d’achat d’actions aux salariés

et aux mandataires sociaux de la Société et des sociétés

qui lui sont liées dans la limite de 3 % du capital à la date du

23 avril 2009 ;

5) une délégation de compétence pour augmenter le capital en

faveur des adhérents au Plan d’Épargne d’Entreprise dans

la limite de 2  % du capital au jour de la mise en œuvre de

l’autorisation ;

6) une autorisation pour augmenter le capital en faveur de salariés

de Sociétés étrangères du Groupe dans la limite de 1 % du

capital à la date du 22 avril 2010.

Le Conseil de Surveillance du 15 décembre 2010 a autorisé le

Directoire à procéder en 2011 à des augmentations de capital en

faveur des salariés dans la limite de 1,1 % du capital. Dans le cadre

de cette autorisation, le Directoire devrait procéder en juin 2011 à

des augmentations de capital réservées aux salariés dont certaines

comporteront des opérations à effet de levier.

Il sera proposé à l’Assemblée Générale qui doit se réunir en

avril 2011 (cf. page 279 à page 281) de renouveler l’ensemble de

ces autorisations qui portent ainsi sur :

• l’augmentation du capital avec maintien ou suppression du droit

préférentiel de souscription ;

• l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions ;

• l’attribution d’actions gratuites ou de performance ;

• l’augmentation du capital en faveur des salariés (augmentations

de capital en faveur de salariés adhérents au plan d’épargne

d’entreprise et de salariés de sociétés étrangères du Groupe).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC248

Page 251: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITALCAPITAL

Montant nominal maximal de

l’augmentation de capital autorisée

Nombre d’actions (en millions)

Date d’autorisation et limite de validité

Montant utilisé au 31/12/2010

I – Autorisation pour l’émission avec droit

préférentiel de souscription d’actions ou bons,

ou toutes valeurs mobilières ou titres donnant accès

immédiatement ou à terme au capital 800 millions (1) 100 23/04/2009 –

22/06/2011

II – Autorisation sans droit préférentiel

de souscription

a) pour l’émission, en numéraire ou en rémunération

de titres cotés, d’actions ou bons, ou toutes valeurs

mobilières ou titres donnant accès immédiat ou à terme

au capital 360 millions (1) 45 23/04/2009 –

b) pour procéder à des émissions dans le cadre d’un

placement privé 100 millions (1)  12,5

22/04/2010

21/06/2011

c) pour l’émission en rémunération de titres non cotés 10 % du capital (1) 26 23/04/2009 –

22/06/2011

III – Autorisations en faveur des salariés

Actions réservées aux salariés (PEE) 2 % du capital 6,6 22/06/2010 – (2)

22/06/2011

Actions réservées aux salariés de Sociétés étrangères

du Groupe 1 % du capital (3) 1,2 23/04/2009 – (2)

22/11/2010

Options de souscription d’actions 3 % du capital (4) (5) 7,4 23/04/2009 0,33 % (6)

22/06/2012

Attributions d’actions gratuites ou de performance 1 % du capital (5) 2,5 23/04/2009 0,59 % (7)

22/06/2012

(1) Dans la limite d’un plafond global, toutes émissions confondues, de 1 160 millions d’euros.

(2) Le Conseil de Surveillance du 15 décembre 2010 a autorisé le Directoire à procéder en 2011 à des augmentations de capital en faveur

des salariés dans la limite de 1,1 % du capital. Dans le cadre de cette autorisation, le Directoire devrait procéder à des augmentations

de capital réservées aux salariés dont certaines comporteront des opérations à effet de levier en juin 2011.

(3) Les actions réservées aux salariés de Sociétés étrangères du Groupe s’inscrivent dans les limites des autorisations d’augmentations de

capital réservées aux salariés adhérents au PEE et d’émissions avec suppression du droit préférentiel de souscription.

(4) Le nombre d’options de souscription ou d’achat d’actions consenties et non encore levées ou annulées ne peut excéder 3 % du

capital.

(5) Les attributions d’actions gratuites ou de performance et d’options de souscription ou d’achat d’actions ne peuvent excéder 3 % du

capital.

(6) Les plans 32 et 33 sont des plans de souscription ou d’achat d’actions dont la nature sera déterminée par le Directoire au plus tard

avant l’ouverture de la période d’exercice des options.

(7) Les plans d’attributions d’actions gratuites ou de performance 7 à 11 portent sur des actions à émettre ou existantes. La nature de ces

actions sera déterminée au plus tard à la date d’attribution effective des actions.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 249

7

Page 252: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL7 CAPITAL

Évolution du capital au cours des trois derniers exercices

Depuis le 31 décembre 2007, les augmentations de capital et les levées d’options de souscription d’actions ont fait évoluer le capital et les

primes comme suit :

Nombre d’actions créées ou annulées

Nombre cumulé d’actions Montant du capital

Augmentation de capital avec DPS 13 412 969

Augmentation en faveur des salariés 2 367 827

Exercice d’options 1 820 222

Capital au 31/12/2007 (1) 245 299 366 1 962 394 928 euros

Augmentation en faveur des salariés 1 999 846

Exercice d’options 126 417

Capital au 31/12/2008 (2) 247 425 629 1 979 405 032 euros

Paiement du dividende en actions 11 967 608

Augmentation en faveur des salariés 2 488 297

Exercice d’options 870 491

Capital au 31/12/2009 (3)

(cf. 21.1 p188)

262 752 025 2 102 016 200 euros

Paiement du dividende en actions 4 345 794

Augmentation en faveur des salariés 2 151 390

Exercice d’options 2 709 882

CAPITAL AU 31/12/2010 (4) 271 959 091 2 175 672 728 euros

(1) Augmentation du capital (140,8 millions d’euros) et des primes (1 133 millions d’euros).

(2) Augmentation du capital (17,01 millions d’euros) et des primes (123,9 millions d’euros).

(3) Augmentation du capital (122,61 millions d’euros) et des primes (555,38 millions d’euros).

(4) Augmentation du capital (73,6 millions d’euros) et des primes (561,2 millions d’euros).

Rachats d’actions

L’Assemblée Générale du 23 avril 2009 a autorisé la Société à

procéder à des rachats d’actions. Cette autorisation a été renouvelée

par l’Assemblée Générale du 22 avril 2010.

Dans le cadre de ces autorisations, la Société a maintenu son contrat

de liquidité jusqu’au 31 décembre 2009, date à laquelle elle y a mis

fi n. Elle n’a pas racheté d’action propre sur l’exercice.

Vous trouverez ci-après le descriptif du programme de rachat

d’actions que l’Assemblée Générale du 21 avril 2011 est appelée

à autoriser :

• nombre de titres et part du capital détenus directement et

indirectement par Schneider Electric SA (au 31 janvier 2010) :

– autodétention : 4 582 476 actions, soit 1,68 % du capital,

– autocontrôle : 529 actions, soit 0,00 % du capital,

– total : 4 583 005 actions, soit 1,68 % du capital ;

• répartition par objectifs des titres de capital détenus :

– les 4  582  476  actions autodétenues sont affectées à la

couverture des plans d’options et des actions de performance ;

• objectifs du programme de rachat d’actions :

– réduction du capital par voie d’annulation d’actions,

– couverture des plans d’options d’achat d’actions,

d’attributions d’actions de performance, ou de titres de

créances convertibles en actions,

– conservation et remise ultérieure des actions existantes à

l’échange ou en paiement, au lieu et place d’une augmentation

de capital dans le cadre d’une opération de croissance externe,

– animation du marché du titre de la Société dans le cadre d’un

contrat de liquidité ;

• part maximale du capital dont le rachat est autorisé :

– 10 % du capital à la date de l’Assemblée Générale, soit un

nombre total, sur la base du capital au 31  janvier 2011, de

27 195 909  actions Schneider Electric  SA de 8  euros de

nominal,

– compte tenu des actions d’autocontrôle et d’autodétention

au 31 janvier 2010, soit 4 583 005  actions, le nombre

résiduel d’actions susceptibles d’être rachetées est de

22 612 904 actions, soit 8,32 % du capital ;

• prix  maximal d’achat et montant maximal autorisé de fonds

pouvant être engagés :

– le prix maximal d’achat serait de 150 euros par action,

– le montant maximal des rachats ne pourra excéder

4 079 386 350 euros ;

• durée du programme de rachat :

– pour une période maximale de 18 mois, expirant le 20 octobre

2012 ;

• opérations effectuées dans le cadre du programme autorisé

par l’Assemblée Générale 2009 et renouvelé par l’Assemblée

Générale 2010 entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2010 :

– opérations d’achat réalisées par la Société :

– nombre de titres achetés : 0

– nombre de titres transférés depuis le début

du programme : 30 860

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC250

Page 253: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITALACTIONNARIAT

> 4. Actionnariat

Évolution de la répartition du capital au cours des trois derniers exercices

31/12/2010 31/12/2009 31/12/2008

CapitalNombre

d’actions Droits de voteNombre de

droits de vote Capital Droits de vote Capital Droits de vote

% % % % % %

Capital Research &

Management Co. (1) 8,17 22 227 572 7,72 22 227 572 5,07 4,75 10,67 9,97

CDC 4,23 11 514 008 5,10 14 689 008 4,32 5,18 4,41 5,32

Salariés 4,11 11 170 161 6,14 17 683 757 4,26 6,33 3,60 5,32

Autocontrôle (2) 0,00 529 - - 0,92 - 0,92 -

Autodétention 1,68 4 582 476 - - 1,76 - 2,11 -

Public 81,81 222 464 345 79,45 228 771 878 83,67 81,23 78,28 76,55

TOTAL 100,00 271 959 091 100,00 287 955 220 100,00 100,00 100,00 100,00

(1) À la meilleure connaissance de la Société.

(2) Nombre de droits de vote résultant de l’article 223-11 du RG AMF qui inclut les actions privées de droit de vote.

Notification de franchissement de seuilÀ la connaissance de la Société, hormis la Caisse des Dépôts et Consignations, et Capital Research & Management Co. cités ci-dessus,

aucun autre actionnaire ne détient, directement ou indirectement, de participation dans la Société supérieure à 5 % de son capital ou de

ses droits de vote.

Historique de franchissement de seuil (pour les participations supérieures à 5 %)

Date Société % du capital % droits de vote

15/04/2010 Société Générale 4,33 4,06

14/04/2010 Société Générale 5,50 5,16

01/01/2010 Capital Research & Management Co 8,02 7,55

Nantissements sur les actions de la Société4 543 titres sont nantis.

Nantissement des actions détenues par la SociétéSchneider Electric SA n’a consenti aucun nantissement sur les titres

de ses fi liales signifi catives.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 251

7

Page 254: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL7 INTÉRESSEMENT DU PERSONNEL - ACTIONNARIAT SALARIÉ

> 5. Intéressement du personnel - Actionnariat salarié

L’intéressement et la participation

Il existe des accords d’intéressement et de participation au sein de la majorité des sociétés françaises du Groupe.

Les sommes attribuées par Schneider Electric Industries SAS et Schneider Electric France SAS, les deux plus importantes Sociétés françaises,

ont été de :

(en millions d’euros) 2010 2009 2008 2007 2006

Intéressement et participation 37,0 38,6 47,3 42,0 45,1

Actionnariat salarié “Schneider Electric”

Depuis de nombreuses années, Schneider Electric SA développe

l’actionnariat des salariés dans le monde. Le Plan d’Épargne Groupe

permet aux salariés des Sociétés adhérentes d’acquérir ou de

souscrire des actions Schneider Electric SA principalement par le

biais de fonds communs de placement ou en actionnariat direct.

La dernière opération d’augmentation de capital réservée aux

salariés du Groupe a été réalisée en juillet 2010. Elle a donné lieu à

la souscription de 2,1 millions d’actions.

Au 31 décembre 2010, les salariés du Groupe détiennent par les

fonds communs de placement d’entreprise (FCPE) ou en direct

11 170 161 actions Schneider Electric SA, soit 4,11 % du capital et

6,14 % des droits de vote compte tenu des droits de vote double.

Les droits de vote des actions détenues par les FCPE sont exercés

par les Conseils de Surveillance de ces FCPE.

> 6. Plans d’options et plans d’attribution d’actions de performance

Plans d’options et d’actions de performance

Politique d’attributionDans le cadre de sa politique globale de rémunération, Schneider

Electric utilise les options et actions de performance. Ainsi chaque

année le Directoire met en place, avec l’autorisation du Conseil

de Surveillance, un plan d’intéressement à long terme qui a trois

composantes : des options ou des SARs (stock appreciation rights)

qui répliquent les options pour les bénéfi ciaires américains (citoyens

et résidents américains), et des actions de performance. Le Conseil

statue sur le rapport du Comité de Rémunérations, de Nominations

et des Ressources Humaines.

Les bénéfi ciaires du plan sont les membres de la Direction Générale,

les principaux responsables du Groupe, tous pays confondus, les

cadres à haut potentiel et les salariés dont la performance a été jugée

exceptionnelle dans l’année.

En décembre 2010, Schneider Electric a décidé d’augmenter le

nombre de bénéfi ciaires du plan annuel et de porter ainsi le nombre

de ses bénéfi ciaires de 1 575 à 2 360 au total.

Les attributions aux membres de la Direction Générale y compris les

mandataires sociaux sont passées de 17 % des attributions globales

en 2006 à 11,8 % en 2010.

Pour permettre d’informer les bénéficiaires de leur attribution

d’options et/ou actions de performance lors de la fi xation de leurs

objectifs pour l’année, le plan annuel est mis en place dans le courant

du mois de décembre de l’exercice précédent.

En décembre 2010, il a été mis en place le plan annuel au titre

de l’année 2011 qui comprend les plans suivants, tous soumis à

conditions de performance :

• plan d’actions  10 portant sur 332  762  actions et concernant

658 personnes (résidents en France) ;

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC252

Page 255: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITALPLANS D’OPTIONS ET PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS DE PERFORMANCE

• plan d’actions  11 portant sur 580  848  actions et concernant

1 702 personnes (résidents hors de France) ;

• plan de SARs portant sur 328  153  SARs et concernant

118 personnes (citoyens ou résidents américains).

Caractéristiques des options attribuéesLe prix d’exercice des options est égal à la moyenne des 20 derniers

cours de Bourse précédant la date d’attribution par le Directoire. Il

n’est pas consenti de décote sur cette moyenne.

Les options ont une durée de 10 ans (depuis 2006). Elles ne peuvent

être levées qu’à l’issue de la quatrième année. Cependant, elles

peuvent être levées avant l’échéance en cas d’offre publique sur les

actions de la Société. À titre exceptionnel les options des plans 22,

23 et 25 ont pu être exercées dès la première année. De même,

les citoyens et résidents américains bénéfi cient pour certains plans

d’une possibilité de levée à l’issue de la troisième année.

L’exercice des options est d’une part subordonné à une condition

d’appartenance au Groupe et, d’autre part, pour partie (50 % des

attributions), à l’atteinte de conditions de performance détaillées ci-

après (cf. page 254). Depuis janvier 2009, les attributions d’options

aux membres du Directoire sont soumises en totalité à l’atteinte de

conditions de performance.

L’atteinte partielle des conditions de performance a conduit à

l’annulation de 236 200 options des plans 21 et 24, et à l’annulation

en 2010 de 50 % des options du plan 30, soit 443 976 options. En

effet, ces 443 976 options étaient conditionnées à l’atteinte d’un

objectif minimal de taux de marge opérationnelle de 13 % et de

croissance organique de 4 % sur les exercices 2008 et 2009 qui

n’ont pas été atteints.

Caractéristiques des actions attribuéesPour les actions attribuées aux salariés résidents français – plans 1,

2, 3, 5 et 7 – les périodes d’acquisition et de conservation ont été

respectivement fi xées à trois ans et deux ans. Pour les plans 8 et 10,

les périodes d’acquisition et de conservation sont chacune d’au

moins deux ans.

Pour les actions attribuées aux salariés résidents hors de France

– plans 4, 6, 9 et 11 – la période d’acquisition est de quatre ans, il

n’existe pas de période de conservation.

Le bénéfi ce des actions de performance est subordonné à une

condition d’appartenance au Groupe au jour de la fi n de la période

d’acquisition ainsi qu’à l’atteinte de conditions de performance

détaillées ci-après (cf. page 256). Depuis janvier 2009, les attributions

d’actions de performance aux membres du Directoire sont soumises

pour leur totalité à l’atteinte de conditions de performance.

La non-atteinte des conditions de performance a conduit en 2010

à l’annulation de 50 % des actions de performance attribuées dans

le cadre des plans 3 et 4, soit 58 700 actions. Ces actions étaient

conditionnées à l’atteinte d’un objectif minimal de taux de marge

opérationnelle de 13 % et de croissance organique de 4 % sur les

exercices 2008 et 2009 qui n’ont pas été atteints.

Caractéristiques des SARs (stock appreciation rights)Les SARs répliquent les options et sont soumises aux mêmes

conditions, notamment de performance. Elles donnent lieu à un

paiement cash.

Obligations de conservation applicables aux membres du DirectoireLe Conseil de Surveillance a fi xé :

• un objectif de détention d’un nombre d’actions représentant

en valeur trois  années de rémunération fi xe de base pour

M.  Jean-Pascal Tricoire et deux  années de rémunération fi xe

de base pour M. Emmanuel Babeau. Pour le calcul du nombre

d’actions détenues sont pris en compte les actions Schneider

Electric SA l’équivalent en actions des parts de Fonds commun

de placement d’entreprise investies en actions Schneider Electric

détenues par les intéressés.

En application des dispositions de l’article L. 225-185 et 225-197-1

du Code de commerce et des recommandations AFEP/MEDEF, le

Conseil a prévu :

• une obligation de conservation dans un compte nominatif d’un

nombre d’actions issues des options attribuées dans le cadre des

plans 30 et suivants. Cette obligation est égale à un pourcentage

des plus-values d’acquisition réalisées lors de la levée d’options,

nette des impôts et des contributions obligatoires et des

montants nécessaires au fi nancement de l’acquisition de ces

actions. Le pourcentage ainsi fi xé est de 25 % pour M. Jean-

Pascal Tricoire et de 15 % pour M. Emmanuel Babeau ;

• une obligation de conservation, au-delà de la période de

conservation, d’un pourcentage des actions qu’ils auront

acquises dans le cadre des plans 3 et suivants. Le pourcentage

ainsi fi xé est de 25 % pour M. Jean-Pascal Tricoire et de 15 %

pour M. Emmanuel Babeau ;

• une obligation de réinvestir en actions 10 % du prix de cession

(net d’impôts et cotisations) des actions de performance acquises

dans le cadre des plans mis en place en 2009.

Ces obligations sont suspendues dès lors que l’objectif de détention

d’actions présentées ci-dessus est atteint.

Situation des membres du Directoire au regard des options et actions

M. Jean-Pascal TricoireAu 31  décembre 2010, M. Jean-Pascal  Tricoire disposait de

429 668 options dont 95 000 conditionnées à l’atteinte d’objectifs

de performance du Groupe, de 48 750 actions également soumises

à conditions de performance ainsi que de 8 669 actions acquises au

titre des plans d’actions 1 et 3. Ces dernières seront disponibles au

terme de la période de conservation, soit à compter du 21 décembre

2011 pour celles du plan 1 et à compter du 19 décembre 2012 pour

celles du plan 3.

La non-atteinte des objectifs des conditions de performance a

conduit en 2010 à l’annulation de 50 % des options du plan 30,

soit une annulation de 31 500 options, et à l’annulation de 50 %

des actions de performance du plan 3, soit une annulation de

3 375 actions.

Au cours de l’année 2010, M.  Jean-Pascal Tricoire a levé

35 338 options du plan 21 au prix d’exercice de 45,21 euros et

75 000 options du plan 24 au prix d’exercice de 55,55 euros.

M. Emmanuel BabeauAu 31  décembre 2010, M.  Emmanuel Babeau disposait de

20 000 options dont 15 000 conditionnées à l’atteinte d’objectifs de

performance du Groupe et de 15 000 actions dont 13 750 soumises

à conditions de performance.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 253

7

Page 256: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL7 PLANS D’OPTIONS ET PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS DE PERFORMANCE

Historique des plans d’options

Plan Date du plan

Nombre de bénéfi -ciaires

à l’origine

Nombre d’options

à l’origine

dont les manda-

taires sociaux

Prix d’exercice

(en euros) Conditions de performance

% atteint des

objectifs

Options annulées par conditions de

performance (1)

Options restant à lever au

31 décembre 2010 (2)

21 05/02/2003 433 2 000 000 150 000 45,21 50 % des options – REX

et résultat opérationnel

net sur capitaux engagés

exercice 2005

84,0 141 900 44 226

22 05/02/2003 111 111 000 - 45,21 Sans – plan réservé aux

gagnants du trophée

NA NA 6 470

23 06/05/2004 107 107 000 - 55,55 Sans – plan réservé aux

gagnants du trophée

NA NA 15 166

24 06/05/2004 402 2 060 700 150 000 55,55 50 % des options – REX sur

CA – 1/3 par an sur exercices

2004, 2005 et 2006

88,9 94 300 422 822

25 12/05/2005 157 138 500 - 56,47 Sans – plan réservé aux

gagnants du trophée

NA NA 29 470

26 28/06/2005 458 2 003 800 200 000 60,19 50 % des options – marge

opérationnelle et CA exercices

2005 et 2006

100 - 945 099

27 01/12/2005 419 1 614 900 150 000 71,40 50 % des options – marge

opérationnelle et CA exercices

2006 et 2007

100 - 1 084 196

28 21/12/2006 489 1 257 120 112 000 81,34 50 % des options – marge

opérationnelle et CA exercices

2007 et 2008

100 - 1 052 823

29 23/04/2007 43 83 150 - 97,05 50 % des options – marge

opérationnelle et CA exercices

2007 et 2008

100 - 76 150

30 19/12/2007 542 944 926 88 200 92,00 50 % des options – marge

opérationnelle et CA exercices

2008 et 2009

- 443 976 441 220

31 05/01/2009 328 679 000 68 500 52,12 50 % des options/100 %

pour le Directoire – marge

opérationnelle 2011 (4) et BNPA

exercices 2009 à 2011 par

rapport à un panel (3)

- - 643 450

32 21/08/2009 1 5 000 5 000 62,61 sans - - 5 000

33 21/12/2009 391 826 343 65 000 75,84 50 % des options/100 %

pour le Directoire – marge

opérationnelle 2010 & 2011 (4)

et part de CA réalisé dans les

nouvelles économies en 2011

- - 823 043

11 831 439 988 700 - 680 176 5 589 135

(1) Nombre d’options annulées en raison de la non-atteinte des objectifs (plans 21 à 30).

(2) Nombre d’options restant à lever après déduction de l’ensemble des annulations et levées exercées depuis la création du plan.

(3) Sur la base d’une liste préétablie et fi gée de 11 sociétés concurrentes.

(4) Hors coûts de restructuration.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC254

Page 257: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITALPLANS D’OPTIONS ET PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS DE PERFORMANCE

Renseignements relatifs aux options en cours (année 2010)

Plan Date du planType de plan (1)

Date d’expiration

Prix d’exercice

(en euros) (2)

Nombre total d’actions

pouvant être souscrites ou

achetées (3)

dont les mandataires

sociaux (3)

Nombre d’options exercées

au cours de l’exercice

Nombre d’options annulées

au cours de l’exercice

Options restant à lever au

31 décembre 2010

21 05/02/2003 S 04/02/2011 45,21 427 781 - 383 555 0 44 226

22 05/02/2003 S 04/02/2011 45,21 18 570 - 12 100 0 6 470

23 06/05/2004 S 05/05/2012 55,55 39 598 - 24 432 0 15 166

24 06/05/2004 S 05/05/2012 55,55 1 321 048 63 078 898 226 0 422 822

25 12/05/2005 S 11/05/2013 56,47 45 316 - 15 846 0 29 470

26 28/06/2005 S 27/06/2013 60,19 1 742 754 201 961 793 009 4 646 945 099

27 01/12/2005 S 30/11/2013 71,40 1 548 404 151 471 456 128 8 080 1 084 196

28 21/12/2006 S/A 20/12/2016 81,34 1 191 661 80 787 126 586 12 252 1 052 823

29 23/04/2007 S/A 22/04/2017 97,05 76 150 - 0 0 76 150

30 19/12/2007 S/A 18/12/2017 92,00 891 706 31 500 0 450 486 441 220

31 05/01/2009 S/A 04/01/2019 52,12 0 2 250 643 450 (4)

32 21/08/2009 S/A 20/08/2019 62,61 0 0 5 000

33 21/12/2009 S/A 20/12/2019 75,84 0 3 300 823 043 (4)

7 302 988 528 797 2 709 882 481 014 5 589 135

(1) S = plan d’options de souscription / A = plan d’options d’achat.

(2) Moyenne des 20 cours précédant l’attribution, sans décote ni surcote.

(3) Situation au 1er janvier 2010.

(4) Sous réserve de l’atteinte des conditions de performance.

Situation des mandataires sociaux, détaillée par plan (au 31 décembre 2010) (3)

(En italique, options encore soumises à conditions de performance)

21 Henri Lachmann 0

24 Henri Lachmann 63 078

26 Henri Lachmann 201 961

27 Henri Lachmann 151 471

28 Jean-Pascal Tricoire 80 787

30 Jean-Pascal Tricoire 31 500(1)

31 Jean-Pascal Tricoire 45 000

32 Emmanuel Babeau 5 000(2)

33 Jean-Pascal Tricoire 50 000

Emmanuel Babeau 15 000

(1) Par application des conditions de performance 31 500 options ont été annulées en 2010.

(2) Options attribuées à l’occasion de son recrutement en tant que Directeur Financier.

(3) Ayant la qualité de mandataire social à la date d’attribution.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 255

7

Page 258: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL7 PLANS D’OPTIONS ET PLANS D’ATTRIBUTION D’ACTIONS DE PERFORMANCE

Historique des plans d’actions (au 31 décembre 2010)

PlanDate

du plan

Nombre de

béné fi -ciaires à l’origine

Nombre d’actions

à l’origine

Période d’acqui-

sition

Période de

conser-vation

Conditions de perfor mance

% atteint

des objectifs

Droits annulés

(1) (5)

Manda-taires

sociaux (2)

Cumul des

droits annulés

Droits restants

au 31 décembre

2010

2

(4a)

23/04/2007 13 2 214 3 ans 2 ans 50 % des actions -

marge opérationnelle

et CA exercices

2007 et 2008

100 0 0 0 2 214

3

(4b)

19/12/2007 268 66 394 3 ans 2 ans 50 % des actions -

marge opérationnelle

et CA exercices

2008 et 2009

0 31 003 6 750 4 165 62 229

4 19/12/2007 274 57 250 4 ans 0 Idem plan 3 0 27 697 0 2 510 27 043

5 05/01/2009 342 143 715 3 ans 2 ans 50 % des actions /

100 % pour

le Directoire - marge

opérationnelle 2011 (5)

et part de CA réalisé

dans les nouvelles

économies en 2011

- - 11 250 6 375 137 340

6 05/01/2009 721 212 351 4 ans 0 Idem plan 5 - - 0 6 838 205 513

7 21/08/2009 1 5 000 3 ans 2 ans Sans - - 1 250 0 1 250

8 21/12/2009 395 159 753 2 ans 2 ans 50 % des actions /

100 % pour

le Directoire - marge

opérationnelle

2010 & 2011 (3) et part

de CA réalisé dans les

nouvelles économies

en 2011

- - 16 250 0 159 753

9 21/12/2009 1 184 390 095 4 ans 0 Idem plan 9 - - 0 4 000 386 095

10 17/12/2010 658 332 762 2 ans et

3 mois

2 ans 50 % des actions /

100 % pour le

Directoire - marge

opérationnelle 2011

& 2012 (3) et croissance

moyenne du CA 2011

& 2012 par rapport

à l’évolution du PIB

mondial sur la même

période

- - 35 000 0 332 762

11 17/12/2010 1 702 580 848 4 ans 0 Idem plan 10 - - 0 0 580 848

2 005 206 58 700 75 794 26 953 1 895 047

(1) Droits annulés en raison de la non atteinte des objectifs.

(2) Droits après annulations en raison de la non atteinte des objectifs.

(3) Hors coûts de restructuration.

(4a) Les 2 214 actions du plan 2 ont été livrées aux bénéfi ciaires le 23 avril 2010 ; elles seront disponibles le 23 avril 2012.

(4b) Les 62 229 actions du plan 3 ont été livrées aux bénéfi ciaires le 19 avril 2010 ; elles seront disponibles le 19 avril 2012.

(5) L’application des conditions de performance a conduit à l’annulation, en 2010, de 31 003 actions (plan 3) et 27 697 actions (plan 4).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC256

Page 259: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITALPUBLICATION DES INFORMATIONS MENTIONNÉES À L’ARTICLE L. 225-100-3 DU CODE DE COMMERCE

Situation des mandataires sociaux, détaillée par plan (au 31 décembre 2010) (3)

(En italique, actions encore soumises à conditions de performance)

1 Jean-Pascal Tricoire 5 294

3 Jean-Pascal Tricoire 3 375(1)

5 Jean-Pascal Tricoire 11 250

7 Emmanuel Babeau 1 250(2)

8 Jean-Pascal Tricoire 12 500

Emmanuel Babeau 3 750

10 Jean-Pascal Tricoire 25 000

Emmanuel Babeau 10 000

(1) Par application des conditions de performance 3 375 actions ont été annulées en 2010.

(2) Actions attribuées à l’occasion de son recrutement en tant que directeur fi nancier.

(3) Ayant la qualité de mandataire social à la date d’attribution.

Options et actions consenties aux 10 premiers salariés et options levées au cours de l’exercice

Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux 10 premiers salariés non mandataires sociaux attributaires et options levées par ces derniers

NombrePrix d’exercice/

Prix moyen pondéré Plans

Options levées en 2010 dont le nombre d’options

ainsi achetées ou souscrites est le plus élevé 332 238 60,71 21-23-24-26-27-28

Actions consenties aux 10 premiers salariés non mandataires sociaux attributaires

Nombre Plans

Actions consenties au titre de l’année 2011 (attribution de décembre) 55 125 10 et 11

> 7. Publication des informations mentionnées à l’article L. 225-100-3 du Code de commerce**

Les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre

publique sont :

• s’agissant des accords prévoyant des indemnités pour les

membres du Directoire ou les salariés s’ils démissionnent ou sont

licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi prend fi n

en raison d’une offre publique, présentés en page 127 ;

• s’agissant des accords conclus par la Société qui sont modifi és

en cas de changement de contrôle  : dispositions relatives au

règlement des plans d’options et des actions de performance

(cf. en page 253) ; certains emprunts comportant des clauses de

changement de contrôle (cf. en page 41) ;

• s’agissant des restrictions statutaires à l’exercice des droits

de vote, présentées en page 246 : suppression de la limitation

statutaire des droits de vote à l’issue d’une offre publique.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 257

7

Page 260: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL7 BOURSE

> 8. Bourse

Les actions de la Société sont cotées en France, sur Euronext Paris compartiment A. Elles se négocient à l’unité sous le code valeur

ISIN FR0000121972. L’action Schneider Electric SA fait partie de l’indice CAC 40 établi par Euronext.

Historique sur 5 ans

2010 2009 2008 2007 2006

Moyenne journalière des transactions à la Bourse

de Paris (1) :

• en nombre de titres (en milliers) 1 231,29 1 323,58 1 691,19 1 587,79 1 058,43

• en millions d’euros 108,23 77,12 115,18 152,00 88,86

Cours extrêmes en Bourse (en euros) :

• plus haut 120,00 81,85 94,29 110,26 93,40

• plus bas 72,00 41,30 38,84 83,51 70,85

Dernier cours de l’année (en euros) 112,00 81,78 53,00 92,68 84,10

Rendement global de l’action (en %) 2,86 2,51 6,50 3,56 3,57

(1) Le volume indiqué correspond seulement au volume échangé sur NYSE Euronext.

Transactions des 18 derniers mois à Paris

Année MoisNombre d’actions

échangées(en milliers) (2)

Capitaux échangés (en millions d’euros)

Cours extrêmes (en euros) (3)

Plus haut Plus bas

2009 Août 20 722 1 335 67,96 61,45

Septembre 26 642 1 844 74,05 61,98

Octobre 26 709 1 921 77,40 65,93

Novembre 19 586 1 455 76,97 69,61

Décembre 17 652 1 348 81,85 74,08

2010 Janvier 19 965 1 569 82,74 73,75

Février 25 015 1 911 81,86 72,00

Mars 24 979 2 093 87,45 78,58

Avril 27 005 2 346 89,48 82,66

Mai 50 144 4 029 86,47 73,95

Juin 33 855 2 944 93,60 79,46

Juillet 27 571 2 358 90,70 79,70

Août 22 670 1 989 93,45 81,40

Septembre 25 932 2 338 94,95 81,60

Octobre 25 714 2 535 103,85 91,42

Novembre 17 837 1 899 113,75 100,85

Décembre 16 984 1 911 120,00 109,30

TOTAL 2010 317 672 27 922

2011 Janvier 17 543 2 008 119,35 108,35

(2) Le volume indiqué correspond seulement au volume échangé sur NYSE Euronext.

(3) En cours de séance.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC258

Page 261: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITALBOURSE

Évolution du cours de l’action et de l’indice CAC 40 sur 5 ans

0

20

40

60

80

100

120

140

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

7 000

8 000

31/12/200931/12/200731/12/200631/12/2005 31/12/201031/12/2008

Cours de l’action en euros

Cours de l’actionSchneider Electric

Cours de l’indiceCAC 40

Action Schneider Electric Indice CAC 40

112,00

75,3584,10 92,68

53,00

81,78

(Source Reuters)

MonepL’action Schneider Electric SA a été admise au Monep en date du 20 décembre 1996.

Obligations ne donnant pas accès au capital

Les informations fi gurent en note 9 des comptes sociaux (page 233).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 259

7

Page 262: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

INFORMATIONS SUR LA SOCIÉTÉ ET SON CAPITAL7 POLITIQUE D’INFORMATION

> 9. Politique d’information

Responsable de l’information

Emmanuel Babeau

Directeur Général Finances, Membre du Directoire

35, rue Joseph Monier – CS30323

92506 Rueil-Malmaison Cedex

Tél. : 01 41 29 71 19

Contacts

Toute information ou tout document peut être demandé à la

Communication Financière à :

Carina Ho - Directeur de la Communication Financière et de

l’Actionnariat.

Pour les investisseurs institutionnels et analystes fi nanciers :

Tél. : 01 41 39 60 84

Pour les actionnaires individuels : Numéro Vert : 0 800 20 55 14.

Comité Consultatif des Actionnaires

Il est composé de huit membres actionnaires individuels désignés

par Schneider Electric pour un mandat de trois ans renouvelable une

fois sur accord de la Société. Il se veut représentatif de la diversité

des actionnaires, tant au niveau géographique que professionnel, et

constitue le relais auprès de la Société des attentes des actionnaires

individuels. À ce titre, il se tient en permanence à la disposition des

actionnaires qui souhaiteraient, par son intermédiaire, faire part à

la Société de leurs préoccupations. Il donne des avis et fait des

propositions sur les actions et les outils de communication fi nancière.

En 2010, le Comité s’est réuni afi n d’échanger sur différents thèmes

et a participé à des événements dédiés aux actionnaires individuels.

À titre d’exemple, les thèmes abordés durant ces réunions ont été :

• renforcement de la stratégie en matière d’actionnariat individuel ;

• propositions sur l’évolution de la publicité fi nancière, lettres

aux actionnaires et autres initiatives destinées à l’actionnariat

individuel ;

• participation à la session des questions au Président lors de

l’Assemblée Générale, au cours de laquelle le Comité se fait le

porte-parole des actionnaires en reprenant certaines questions

posées au numéro vert.

En 2010, les membres du Comité ont participé aux événements

suivants :

• le Salon de l’Automobile où Schneider Electric dévoilait son offre

en matière de bornes de recharge de véhicules électriques ;

• le salon Architect@Work avec l’exposition de la nouvelle gamme

domotique de Schneider Electric.

DocumentationLa Société met à la disposition de ses actionnaires :

• le Rapport Annuel et la plaquette allégée ;

• la lettre aux actionnaires ;

• des informations générales, économiques et fi nancières sur le

Groupe (présentations – communiqués) ;

• un site Internet http://www.schneider-electric.com.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC260

Page 263: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

81. Rapport du Directoire à l’Assemblée

Générale Mixte des Actionnaires 262

2. Observations du Conseil de Surveillance sur le rapport du Directoire établi en application de l’article L. 225-68 du Code de commerce 269

3. Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes 270

4. Résolutions 274

Assemblée Générale

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 261

Page 264: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RAPPORT DU DIRECTOIRE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DES ACTIONNAIRES

> 1. Rapport du Directoire à l’Assemblée Générale Mixte des Actionnaires

Partie ordinaire

Approbation des comptes sociaux- première résolution -Nous vous demandons d’approuver les opérations et les comptes

de l’exercice 2010 tels qu’ils vous sont présentés et qui se traduisent

par un résultat bénéfi ciaire de 702,9 millions d’euros.

Approbation des comptes consolidés- deuxième résolution -Nous vous demandons d’approuver les opérations et les comptes

consolidés de l’exercice 2010 tels qu’ils vous sont présentés et

qui font ressortir un résultat net part du Groupe de 1 720 millions

d’euros.

Distribution : fixation d’un dividende de 3,20 euros par action- troisième résolution -Nous vous proposons de fixer le dividende à 3,20  euros par

action de 8 euros de nominal. Ce dividende représente un taux de

distribution de près de 50 % du résultat net. Ce dividende sera

versé le 4 mai 2011 aux 271 959 091 actions portant jouissance

au 1er janvier 2010 composant le capital au 31 décembre 2010,

étant précisé que les actions autodétenues par la Société au jour

du détachement du coupon ne percevront pas le dividende et que

les sommes correspondantes seront affectées au report à nouveau.

Ce dividende résultera de la répartition du bénéfi ce distribuable qui,

compte tenu :

• du report à nouveau de l’exercice antérieur 256 680 990,42 euros ;

• du bénéfi ce de l’exercice de 702 982 338,39 euros ;

• du prélèvement de 7 365 652,80 euros au titre de la reconstitution

de la réserve légale ;

s’élève à 952 297 676,01 euros.

Le dividende ainsi versé représentera la somme de

870 269 091,20 euros, le solde du bénéfi ce distribuable sera inscrit

au report à nouveau.

Pour les personnes physiques fi scalement domiciliées en France, le

dividende fera l’objet de prélèvements sociaux (à hauteur de 12,3 %

calculé sur le montant brut).

Son montant net de prélèvements sociaux sera intégré dans

l’assiette de l’impôt sur le revenu à hauteur de 60 % de son montant,

après l’application d’un abattement de 40 % (non plafonné), minoré :

• du montant des frais et charges déductibles ; et

• d’un abattement fi xe annuel de 1 525 euros pour les contribuables

célibataires, veufs, divorcées ou imposés séparément ou de

3 050 euros pour les couples ayant une imposition commune.

La totalité du dividende proposé sera éligible à cet abattement de

40 %. Il n’existera pas de revenus distribués au titre de l’assemblée

prévue, autres que le dividende mentionné ci-dessus, éligibles ou

non à la réfaction de 40 % mentionnée au 2° du 3 de l’article 158

du Code général des impôts.

Le bénéfi ciaire pourra opter pour le prélèvement libératoire forfaitaire

(taux de 19 % sur le montant du dividende sans abattement). Dans

ce cas, il ne bénéficie pas des abattements et crédit d’impôts

présentés ci-dessus.

Nous vous rappelons que les dividendes versés par Schneider

Electric SA au titre des trois exercices précédents ont été les

suivants :

2007 2008 2009

Dividende net (1) 3,30 3,45 2,05

(1) La totalité du dividende est éligible pour les personnes

physiques résidentes fi scales en France à un abattement de

40 %. La Société n’a pas distribué de revenus non éligibles à

l’abattement au titre de l’exercice.

Conventions réglementées des articles L. 225-38 et L. 225-86 du Code de commerce - quatrième résolution -Nous vous demandons de prendre acte de la poursuite au cours

de l’exercice de conventions ou d’engagements relevant des

articles L. 225-38 et L. 225-86 du Code de commerce conclus ou

pris en 2010 ou lors d’exercices antérieurs. Il s’agit :

• de la convention d’actionnaires signée avec le Groupe AXA portant

sur la participation réciproque entre AXA et Schneider Electric

autorisée par le Conseil d’Administration du 6 janvier 2006 ;

• des engagements et accords régissant le statut de

M. Jean-Pascal Tricoire qui conformément aux recommandations

AFEP/MEDEF a démissionné de son contrat de travail à l’occasion

du renouvellement de son mandat de Président du Directoire. Ce

statut qui s’applique depuis le 3 mai 2009, a été approuvé par

l’Assemblée Générale. Aux termes de ce statut présenté dans

le rapport sur le gouvernement d’entreprise (pages 126 et 127),

M. Jean-Pascal Tricoire :

– bénéfi cie du Régime de Retraite Supplémentaire des Dirigeants

du Groupe, du régime collectif de prévoyance applicable

aux salariés de Schneider Electric  SA et de la couverture

complémentaire sur les risques maladie, incapacité, invalidité

et décès applicable aux dirigeants de Schneider Electric,

– est tenu par un engagement de non-concurrence,

– bénéfi cie, sous réserve de conditions de performance, d’une

indemnité de départ dans le cadre de son mandat social,

plafonnée à deux ans de rémunération cible en tenant compte

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC262

Page 265: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALERAPPORT DU DIRECTOIRE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DES ACTIONNAIRES

des indemnités de non-concurrence visées ci-dessus et sous

réserve que ce départ intervienne notamment à la suite d’un

changement capitalistique signifi catif ou d’une infl exion de la

stratégie portée et affi chée par lui,

– conserve, sous réserve de conditions de performance, le

bénéfi ce de ses options d’actions et des actions gratuites ou

de performance non encore défi nitivement acquises en cas de

départ de l’entreprise ;

• du bénéfi ce par M.  Emmanuel Babeau des régimes de retraite

supplémentaires des dirigeants du Groupe auquel son contrat de

travail de dirigeant conclu avec Schneider Electric Industries SAS

lui donne droit. Ces régimes sont présentés dans le rapport sur le

gouvernement d’entreprise (cf. page 127).

Nomination des membres du Conseil de Surveillance - de la cinquième à la huitième résolution -Le Conseil de Surveillance, sur proposition du Comité de

Rémunérations, de Nominations et des Ressources Humaines, s’est

fi xé comme objectifs de rajeunir et d’internationaliser sa composition.

Sur la recommandation du Comité, le Conseil a nommé censeur

Mme Dominique Sénéquier en attendant de pouvoir présenter à

l’assemblée sa nomination en tant que membre du Conseil de

Surveillance. Il a coopté M. Anand Mahindra en remplacement de

M. James Ross qui pour des raisons personnelles a démissionné

de son mandat. Il a décidé de proposer, également, à l’Assemblée

Générale, la nomination comme membre du Conseil de Surveillance

de Mme Betsy Atkins et M. Jeong H. Kim.

Betsy Atkins, 56 ansTitulaire d’un BA de l’Université du Massachusetts et diplômée

d’Oxford (Trinity College), Betsy Atkins a débuté sa carrière en

cofondant plusieurs sociétés de consommation et de haute

technologie, parmi lesquelles Ascend Communications. Elle a

également été Président-Directeur Général de NCI de 1991 à 1993

et Directeur Général de Key Supercomputer de 1987 à 1989.

Betsy Atkins siège au Conseil d’Administration de Chicos FAS Inc

(depuis janvier 2004), de Polycom Inc. (depuis avril 1999) et de

SunPower Corp (depuis octobre 2005). Elle est Présidente du Conseil

d’Administration de Vantrix (Canada) (depuis janvier 2011). Elle est

également membre du Comité consultatif de SAP (depuis juin 2009).

Jeong H. Kim, 49 ans Jeong H. Kim est titulaire d’un doctorat en ingénierie de la fi abilité de

l’Université du Maryland et diplômé de l’université Johns Hopkins en

Gestion Technique, en ingénierie électrique et en informatique.

Homme d’affaires, professeur et membre de la National Academy

of Engineering, Jeong H. Kim a rejoint Lucent Technologies en 1998

lorsque Lucent a racheté Yurie Systems, société qu’il avait fondée en

1992. Il a alors supervisé le groupe réseaux optiques de Lucent. Puis,

il a rejoint l’Université du Maryland où il a enseigné simultanément

au sein du Département d’Ingénierie Électrique et Informatique et du

Département d’Ingénierie Mécanique. Auparavant, Jeong H. Kim avait

occupé des postes techniques et de direction dans les domaines de

l’informatique, des systèmes satellitaires et des communications de

données, et il avait passé sept années en tant qu’offi cier à bord d’un

sous-marin nucléaire de la marine américaine.

En 2005, Jeong H. Kim a été nommé Président des laboratoires Bell

(Alcatel-Lucent). Il en est le onzième Président.

Jeong H. Kim est professeur à l’Université du Maryland, Directeur

Général de Jurie Holding LLC, Administrateur de CINTT de GIV

Global Private Equity, Membre l’Adivsory Board de Royal Oak Capital,

Membre du Listing and Review Council du Nasdaq.

Les notices de Mme Dominique Sénéquier et M. Anand Mahindra

sont en pages 110 et 112.

Mmes Atkins et Sénéquier et MM. Kim et Mahindra ont la qualité de

membres indépendants au sens du Code AFEP/MEDEF.

Ces nominations, au-delà des compétences et expériences

qu’apporteront ces personnalités, contribueront au rajeunissement

du conseil et à son internationalisation. Avec ces nominations, la

proportion de femmes au sein du conseil sera de plus de 20 %, et

celle de membres d’origine ou de nationalité non française de plus de

40 % et celle de membres indépendants de 85 %.

Le Directoire vous propose ainsi de :

• ratifi er la cooptation de M.  Anand Mahindra et de le nommer

comme membre du Conseil de Surveillance pour la durée restant

à courir du mandat de son prédécesseur soit jusqu’à l’issue de

l’Assemblée Générale de 2012 qui statuera sur les comptes de

l’exercice 2011 ;

• nommer Mmes Atkins, Sénéquier et M. Kim comme membre du

Conseil de Surveillance pour une durée de quatre ans qui viendra à

expiration à l’issue de l’Assemblée Générale de 2015 qui statuera

sur les comptes de l’exercice 2014.

Fixation du montant des jetons de présence alloués aux membres du Conseil de Surveillance - neuvième résolution -Le Conseil vous demande de porter le montant annuel des jetons de

présence à 1 000 000 euros. Nous vous rappelons qu’il s’agit là d’un

plafond. L’enveloppe actuelle de 800 000 euros n’est pas totalement

utilisée. Une partie des jetons de présence est fonction du nombre de

réunions et de la présence à ces réunions. Cette hausse du montant

global des jetons de présence est nécessaire pour tenir compte de

l’élargissement du nombre de membres du conseil et de sa plus

grande internationalisation. En effet, ses membres résidant hors de

France perçoivent un jeton supplémentaire de 15 000 euros (en 2010).

Rachat d’actions- dixième résolution -Nous vous demandons de renouveler l’autorisation donnée à la

Société par l’Assemblée Générale du 22 avril 2010, de racheter ses

propres actions par tous moyens, y compris l’utilisation de produits

dérivés, conformément aux dispositions de l’article L. 225-209 du

Code du commerce.

Les programmes d’achat que la Société pourra réaliser pourront avoir

diverses fi nalités : réduire le capital, couvrir les plans d’options d’achat

d’actions, d’attribution gratuite d’actions ou des créances convertibles

en actions, réaliser des opérations de croissance externe et animer le

marché du titre de la Société.

Les actions rachetées pourront être annulées dans le cadre de

l’autorisation donnée au Directoire par la vingt-quatrième résolution

de la présente assemblée.

Vous trouverez en page 250 une information complémentaire sur les

programmes de rachat d’actions de votre Société.

Il vous est demandé d’autoriser la Société à acquérir au maximum

10 % du capital à la date de l’assemblée (soit à titre indicatif sur la

base du capital au 31 décembre 2010 : 27 195 909 actions). Le prix

maximum d’achat est fi xé à 150 euros. Nous vous précisons que

l’autorisation ne pourra pas être utilisée en période d’offre.

Nota : en gras, les sociétés dont les titres sont inscrits sur un marché réglementé.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 263

8

Page 266: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RAPPORT DU DIRECTOIRE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DES ACTIONNAIRES

Modifications des statuts de la Société (suppression de la limite d’âge statutaire, possibilité de nommer un troisième censeur et division par deux du nominal des actions)- de la onzième à la treizième résolutionÀ la demande du Conseil de Surveillance, les deux modifi cations

statutaires ci-après vous sont présentées :

Suppression de la limite d’âge statutaireNous vous rappelons que les statuts prévoient une limite d’âge pour

les membres du Conseil de Surveillance de 74 ans. En application

de cette disposition, le mandat de M. Henri Lachmann prendra fi n

à l’issue de l’Assemblée Générale 2012 statuant sur les comptes

de l’exercice 2011. Dans cette perspective, M. Léo Apotheker qui

a été nommé Vice-Président du Conseil de Surveillance le 22 avril

2010, était le successeur potentiel de M. Henri Lachmann. Sa

nomination comme CEO and President de Hewlett-Packard en

novembre 2010 a remis en cause ce projet. Sur le rapport du Comité

de Rémunérations, de Nominations et des Ressources Humaines,

le Conseil de Surveillance a décidé de proposer à l’Assemblée

Générale une modifi cation statutaire que le Directoire vous demande

d’approuver, car elle permettra de prolonger de deux ans le mandat

de M. Henri Lachmann.

Il est ainsi proposé de supprimer la limite d’âge statutaire de 74 ans

et de prévoir qu’à partir de 70 ans les membres du conseil sont

nommés pour des mandats renouvelables d’une durée de deux ans.

Possibilité de nommer un troisième censeurNous vous rappelons que les statuts prévoient la possibilité de

nommer deux censeurs. Ces postes de censeur sont utilisés par

le conseil pour s’associer le concours de “sages” ou faire participer

à ses travaux des personnes que le conseil souhaite voir nommer

comme membre du conseil lors de la prochaine AG. Cette dernière

faculté est importante pour retenir des personnalités qui à défaut

pourraient prendre des engagements dans d’autres conseils.

Aussi, il vous est proposé de modifi er les statuts afi n de prévoir

qu’un troisième censeur puisse être nommé, étant précisé que

lorsqu’il y aura trois censeurs, l’un des censeurs ne pourra pas être

nommé pour une durée de plus d’un an. Il sera, en outre, précisé

conformément aux dispositions du Code de commerce, que les

censeurs ne peuvent pas être membre du Comité d’Audit.

Le Directoire vous demande d’approuver cette deuxième

modifi cation statutaire.

De son côté, le Directoire, en accord avec le Conseil de Surveillance,

vous propose la modifi cation statutaire ci-après.

Division par deux du nominal des actionsLe cours de l’action Schneider Electric SA est actuellement parmi les

plus élevés du CAC 40. Son niveau est de nature à dissuader des

actionnaires individuels ou des actionnaires salariés d’investir dans

l’action Schneider Electric SA.

En conséquence, nous vous proposons de diviser le nominal de

l’action par deux afi n d’accroître son accessibilité et sa liquidité.

Ainsi, le nombre d’actions composant le capital social sera doublé

par la création d’actions de quatre (4) euros de nominal chacune.

Ces actions nouvelles seront attribuées par voie d’échange aux

détenteurs d’actions de huit (8)  euros de nominal, au jour de

l’échange, à raison de deux actions nouvelles pour une action

détenue. Il appartiendra au Directoire de fi xer la date de l’échange

qui interviendra postérieurement au 30 juin 2011.

La division du nominal et l’attribution corrélative de nouvelles actions

aux actionnaires sont sans effet sur les droits bénéficiant aux

actions prévus par les statuts de la Société. Les actions nouvelles

conserveront les mêmes droits que les actions anciennes auxquelles

elles se substitueront.

Délégations de compétence au Directoire pour augmenter le capital avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription- de la quatorzième à la dix-neuvième résolution -Nous vous soumettons des résolutions portant renouvellement des

délégations données au Directoire pour augmenter le capital.

Nous vous rappelons que le Directoire bénéfi cie de délégations

de compétence pour émettre, avec ou sans droit préférentiel de

souscription des actionnaires, des actions mais aussi des valeurs

mobilières donnant accès au capital, c’est-à-dire des actions avec

bons de souscription, des obligations convertibles, des bons de

souscription d’actions…

Le Directoire n’a pas fait usage de ces délégations qui viennent à

expiration au cours de cet exercice.

Aussi le Directoire vous propose, conformément aux dispositions

du Code de commerce (article L. 225-129-2), de renouveler ces

délégations pour augmenter le capital avec maintien ou suppression

du droit préférentiel de souscription, pour une durée identique de

26 mois, mais pour des montants inférieurs. Le montant total des

émissions autorisées est ainsi ramené de 56 % du capital à 36,8 %.

Par la quatorzième résolution, il vous est demandé de déléguer

au Directoire la compétence pour émettre, tant en France qu’à

l’étranger, avec maintien du droit préférentiel de souscription des

actionnaires, des actions ordinaires, ainsi que toute autre valeur

mobilière pouvant donner accès au capital, comme par exemple

des obligations convertibles ou remboursables en actions, des

obligations à bons de souscription d’actions. Par la quinzième

résolution, il vous est également demandé d’autoriser le Directoire

à augmenter le capital par incorporation de réserves, bénéfi ces ou

primes d’émission.

Le montant nominal maximum des augmentations de capital

avec maintien du droit préférentiel de souscription est limité, hors

incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, à

800 millions d’euros, soit 100 millions d’actions ou à titre indicatif

36,8 %. Ce dernier montant est fi xé sous réserve, le cas échéant,

des droits de certains porteurs de titres de capital en cas d’émission

de nouveaux titres.

Par la seizième résolution, il vous est demandé de donner au

Directoire compétence pour procéder, tant sur le marché français

que sur le marché international, à l’émission avec suppression du

droit préférentiel de souscription des mêmes valeurs mobilières

que celles visées à la résolution précédente. En outre, le Directoire

pourra émettre les actions auxquelles donneraient droit des valeurs

mobilières pouvant donner accès au capital qui seraient émises, en

Partie extraordinaire

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC264

Page 267: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALERAPPORT DU DIRECTOIRE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DES ACTIONNAIRES

accord avec le Directoire, par des fi liales directes ou indirectes de

Schneider Electric SA.

Le montant nominal maximal des augmentations de capital avec

suppression du droit préférentiel de souscription est limité à

217 millions d’euros, soit 27,12 millions d’actions ou à titre indicatif

10 % du capital. Ce montant s’impute sur le plafond de 800 millions

d’euros nominal prévu à la quatorzième résolution. Toutefois, il est

fi xé sous réserve, le cas échéant, des droits de certains porteurs de

titres de capital en cas d’émission de nouveaux titres.

La faculté d’émettre, ainsi, sans droit préférentiel de souscription

offrira au Directoire la possibilité de réaliser des opérations dont la

rapidité est une condition essentielle de succès et qui présentent,

en outre, l’avantage de solliciter une épargne publique nouvelle en

émettant sur les marchés fi nanciers étrangers ou internationaux.

Cependant, dans ce type d’opération, les droits des actionnaires

seront préservés par :

• l’instauration d’un droit de priorité de souscription au profi t des

actionnaires de 3 jours minimum ;

• le fait que le prix d’émission des actions devra être, en application

des dispositions du Code de commerce, au moins égal à la

moyenne pondérée des cours des trois dernières séances de

Bourse précédant le jour de la fi xation de ce prix, éventuellement

diminuée d’une décote maximum de 5 %.

La dix-septième résolution est destinée à permettre au Directoire

d’augmenter, le cas échéant, la taille d’une émission qu’il aura

décidée dans le cadre des quartorzième ou seizième résolutions en

cas de sursouscription. L’augmentation de capital complémentaire

qui pourra ainsi intervenir dans les 30  jours de la clôture de la

souscription initiale ne pourra excéder 15 % de l’émission initiale

et devra être réalisée au même prix. Toutefois, elle ne pourra

pas conduire à dépasser les plafonds maximum prévus pour les

augmentations de capital.

La dix-neuvième résolution donne au Directoire la possibilité, dans la

limite de 108 millions d’euros de nominal soit 13,5 millions d’actions

de 8 euros de nominal, soit à titre indicatif 5 % du capital, de

procéder à des émissions sans droit préférentiel de souscription sur

les marchés en France et/ou à l’étranger d’actions et/ou de valeurs

mobilières donnant accès au capital de la Société par placement

privé. Nous vous rappelons que pour permettre aux sociétés

d’optimiser leur accès aux marchés de capitaux et de bénéfi cier

des meilleures conditions de marché, le Code monétaire et fi nancier

offre cette possibilité de réaliser des augmentations de capital par

placement privé. Les placements privés sont des opérations sans

droit préférentiel de souscription, qui s’adressent exclusivement

(i) aux personnes fournissant le service d’investissement de gestion

de portefeuille pour compte de tiers ou (ii) à des investisseurs

qualifi és ou à un cercle restreint d’investisseurs, sous réserve que

ces derniers agissent pour compte propre. Aux termes de la dix-

neuvième résolution, il est prévu qu’en cas d’émission par placement

privé, le prix d’émission des actions nouvelles devra être au moins

égal au choix du Directoire :

(i) à la moyenne pondérée des cours de Bourse sur le marché

réglementé de NYSE Euronext à Paris de l’action sur une

période maximale de six mois précédant la date de fi xation du

prix d’émission ; ou

(ii) au cours moyen pondéré par les volumes sur le marché

réglementé de NYSE Euronext à du jour de Bourse précédant

la fi xation du prix d’émission éventuellement diminué, dans les

deux cas, d’une décote maximale de 5 %.

Les opérations réalisées dans le cadre de cette délégation

s’imputeront sur l’enveloppe maximum de 217 millions d’euros fi xée

par la seizième résolution.

La dix-huitième résolution autorise le Directoire à émettre des titres

de capital ou donnant accès au capital, dans les limites fi xées par la

seizième résolution, afi n de rémunérer les titres qui seraient apportés

à votre Société dans le cadre d’une offre publique d’échange dont

elle serait l’initiatrice. De même, conformément aux dispositions du

Code de commerce, le Directoire pourra émettre des titres de capital

ou donnant accès au capital pour rémunérer des apports en nature

constitués de titres de capital ou de titres donnant accès au capital

de sociétés tierces.

En outre, aux termes des quatorzième, seizième et dix-neuvième

résolutions, le Directoire disposera, également, de la possibilité

d’émettre des valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres

de créance. Ces valeurs mobilières, autres que des titres de capital

ou donnant accès au capital, pourront être émises avec maintien

du droit préférentiel de souscription (quatorzième résolution), avec

suppression du droit préférentiel de souscription par offre au public

(seizième résolution) ou dans le cadre d’un placement privé (dix-

neuvième résolution). Le montant nominal maximal des valeurs

mobilières représentatives de créance immédiate ou à terme sur la

Société susceptible d’être ainsi émises est fi xé à 3 milliards d’euros.

Avec l’ensemble de ces autorisations financières, le Directoire

disposera d’une grande flexibilité dans le choix des émissions

envisageables et pourra adapter la nature des valeurs mobilières

à émettre en fonction de la demande et de l’état des marchés

fi nanciers français, étrangers ou internationaux.

Autorisation donnée au Directoire d’attribuer aux mandataires sociaux et salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées des options de souscription ou d’achat d’actions– vingtième résolutionL’Assemblée Générale a autorisé, en avril 2009, le Directoire à

consentir des options aux mandataires sociaux et salariés de

Schneider Electric SA et des sociétés qui lui sont liées au sens

de l’article L. 225-180 du Code de commerce dans la limite d’un

montant d’options attribuées et non encore levées de 3 % du capital.

Sur la base de cette autorisation, le Directoire a attribué 0,8 million

d’options, représentant 0,3 % du capital. Cependant, l’exercice de

tout ou partie des options étant soumis à l’atteinte de conditions de

performance (chiffre d’affaires, marge opérationnelle…), certaines

d’entre elles pourront être annulées. Nous vous précisons que 50 %

des options attribuées dans le cadre du plan annuel d’intéressement

long terme sont soumises à des conditions de performance et que

conformément aux recommandations AFEP/MEDEF du 6 octobre

2008, 100 % des options attribuées aux membres du Directoire

dans ce cadre ont été soumises à des conditions de performance:

Pour ce plan mis en place en décembre 2009 :

• pour 80% des options attribuées sous condition de performance,

un niveau moyen sur les exercices 2010 et 2011 d’EBITA hors

coûts de restructuration et hors impact des acquisitions réalisées

postérieurement au 31  décembre 2009 : aucune option n’est

exerçable pour un niveau d’EBITAR inférieur à 12,5 %, 100 %

des options sont exerçables pour un niveau d’EBITAR au moins

égal à 13,5 % avec une distribution linéaire entre les deux points.

Alors que l’objectif communiqué au marché début décembre

2009 était une marge d’EBITAR 2009 autour de 12,5 % ;

• pour 20 % des options attribuées sous condition de performance,

une part du chiffre d’affaires du Groupe réalisé dans les nouvelles

économies (à taux de change constant et hors impacts des

acquisitions réalisées postérieurement au 31  décembre 2009),

100 % des options ainsi conditionnées sont exerçables pour un

pourcentage au moins égal à 34 % aucune option n’est exerçable

pour un pourcentage inférieur à 32  %, avec une distribution

linéaire entre les deux points.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 265

8

Page 268: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RAPPORT DU DIRECTOIRE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DES ACTIONNAIRES

Depuis 1995, la quasi-totalité des plans d’options d’intéressement

long terme sont soumis à des conditions de performance portant

sur toute ou partie des options attribuées. Sur la période 2000-2010

pour les plans dont les conditions de performance sont arrivées à

échéance, plus de 20 % des options ainsi soumises à conditions

de performance ont été annulées du fait de la non-atteinte de ces

conditions. 50 % des options attribuées dans le cadre du plan

d’intéressement long terme 2008 ont été annulées. Les conditions

de performance dont sont ou ont été assortis les plans en cours sont

présentés en pages 124 et suivantes.

L’autorisation conférée au Directoire en 2009 expire en 2012.

Cependant, le Directoire vous propose de la renouveler par

anticipation pour une période de 38 mois aux conditions suivantes :

• le montant des options attribuées et non encore levées est limité

à 1 % du capital ;

• le montant des options attribuées annuellement aux membres

du Directoire de la Société dans le cadre de l’autorisation ne peut

excéder 0,03 % du capital ;

• la durée de validité maximum des options est de 10 ans ;

• le prix de souscription ou d’achat d’actions ne pourra être inférieur

à la moyenne des premiers cours cotés aux vingt séances de

Bourse précédant le jour où les options seront consenties ;

• la totalité des options consenties aux membres du Directoire,

dans le cadre des plans annuels d’intéressement long terme,

seront soumises à des conditions de performance.  50  % des

options attribuées aux autres bénéfi ciaires dans ce cadre seront

soumises à des conditions de performance.

Pour 80  % des options soumises à condition, il s’agira d’un

objectif de marge opérationnelle (EBITA) compris, à périmètre

constant, dans la fourchette d’objectif, de marge de 13 % à 16 %

du Groupe à travers un cycle normal d’activité. Le Directoire qui

entend se situer de manière dynamique dans cette fourchette

fi xera l’objectif après accord du Conseil de Surveillance.

Pour 20  % des options soumises à condition, il s’agira de

critères fondés sur l’un des objectifs majeurs de transformation

du Groupe du programme d’entreprise. Ainsi, il a été retenu pour

les derniers plans d’intéressement à long terme, des conditions

fondées sur la part du chiffre d’affaires du Groupe dans les

nouvelles économies, ou un différentiel de croissance positif entre

la croissance organique du Groupe et le PIB mondial (cf. supra).

Nous vous rappelons, par ailleurs, que les membres du Directoire

sont tenus à des obligations de conservation de leurs actions issues

des levées de leurs options qui sont présentées en pages 124 et

suivantes.

Autorisation donnée au Conseil de Surveillance d’attribuer des actions gratuites soumises, le cas échéant, à conditions de performance aux mandataires sociaux et aux salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées- vingt-et-unième résolution -Nous vous rappelons que l’Assemblée Générale Mixte du 23 avril

2009 a autorisé le Directoire à attribuer gratuitement des actions de

la Société aux salariés et mandataires sociaux de la Société et des

sociétés qui lui sont liées au sens le l’article L. 225-197-2 du Code

de commerce.

Sur la base de cette autorisation, le Directoire a attribué 1,4 million

d’actions, soit 0,53 % du capital, dont :

• 546 000 actions dans le cadre du plan annuel d’intéressement

long terme 2010 (plans 8  et 9) pour 1  579  bénéfi ciaires dont

12 500 actions pour les deux membres du Directoire ;

• 913 600 actions dans le cadre du plan annuel d’intéressement

long terme 2011 (plans 10 et 11) pour 2 360 bénéfi ciaires dont

35 000 actions pour les deux membres du Directoire.

50 % des actions attribuées dans le cadre de ces plans annuels

d’intéressement long terme sont soumises à des conditions de

performance. Toutefois, conformément aux recommandations

AFEP/MEDEF du 6 octobre 2008, 100 % des actions attribuées

aux membres du Directoire dans ce cadre sont soumises à des

conditions de performance.

50% des actions attribuées dans le cadre du plan d’intéressement

long terme 2008 ont été annulées (cf. page 256)

Pour les deux derniers plans d’intéressement long terme, les

conditions de performance qui s’inscrivent dans les objectifs du

programme d’entreprise, sont :

a) plan annuel 2010 mis en place en décembre 2009 • pour 80% des actions attribuées sous condition de performance,

un niveau moyen sur les exercices 2010 et 2011 d’EBITA hors

coûts de restructuration et hors impact des acquisitions réalisées

postérieurement au 31 décembre 2009 : aucune action n’est

attribuée pour un niveau d’EBITAR inférieur à 12,5%, 100% des

actions sont attribuées pour un niveau d’EBITAR au moins égal à

13,5% avec une distribution linéaire entre les deux points. Alors

que l’objectif communiqué au marché début décembre 2009

était une marge d’EBITAR 2009 autour de 12,5% ;

• pour 20% des actions attribuées sous condition de performance,

une part du chiffre d’affaires du Groupe réalisé dans les nouvelles

économies (à taux de change constant et hors impacts des

acquisitions réalisées postérieurement au 31 décembre 2009),

100% des actions ainsi conditionnées sont attribuées pour un

pourcentage au moins égal à 34% aucune action n’est attribuée

pour un pourcentage inférieur à 32%, avec une distribution

linéaire entre les deux points ;

b) le plan annuel 2011 mis en place en décembre 2010 • pour 80% des actions attribuées sous condition de performance,

un niveau moyen, sur les exercices 2011 et 2012, d’EBITA hors

coûts de restructuration et hors impact des acquisitions réalisées

postérieurement au 31 décembre 2010. L’objectif qui a été fi xé

s’inscrit dans l’objectif de marge de 13% à 16% d’EBITA du

programme d’entreprise One sur un cycle normal d’activité ;

• pour 20 % des actions attribuées sous condition de performance,

un différentiel positif de croissance du chiffre d’affaires du

Groupe par rapport au PIB mondial s’inscrivant dans l’objectif

du programme One d’une croissance organique égale à celle du

PIB mondial plus trois points à travers le cycle.

En outre, conformément à la loi, les actions attribuées aux résidents

fi scaux français prévoient une période d’acquisition d’au moins deux

ans et de conservation de deux ans. Celles attribuées aux salariés

n’ayant pas leur résidence fi scale en France prévoient une période

d’acquisition de quatre ans, et aucune période de conservation.

Il vous est proposé de renouveler cette autorisation par anticipation,

aux conditions ci-après :

• le montant total des actions attribuées ne peut pas représenter

plus de 1,3 % du capital ;

• le montant des actions attribuées aux membres du Directoire de

la Société dans le cadre de l’autorisation ne peut excéder 0,03 %

du capital par an ;

• la période d’acquisition ne pourra pas être inférieure à deux ans

et la période de conservation des actions devra être également

de deux ans au minimum. Toutefois, ces périodes pourront être

remplacées par une période minimum d’acquisition de quatre

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC266

Page 269: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALERAPPORT DU DIRECTOIRE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DES ACTIONNAIRES

ans sans période de conservation, sauf exceptions liées à des

obligations fi scales et/ou sociales ;

• la totalité des actions attribuées aux membres du Directoire,

dans le cadre des plans annuels d’intéressement long terme,

sera soumise à des conditions de performance. 50  % des

actions attribuées dans ce cadre aux autres bénéfi ciaires seront

soumises à des conditions de performance.

Pour 80% des actions soumises à condition, il s’agira d’un objectif

de marge opérationnelle (EBITA) compris, à périmètre constant,

dans la fourchette d’objectif de marge de 13% à 16% du Groupe à

travers un cycle normal d’activité. Le directoire qui entend se situer

de manière dynamique dans cette fourchette fi xera l’objectif après

accord du Conseil de Surveillance.

Pour 20% des actions soumises à condition, il s’agira de critères

fondés sur l’un des objectifs majeurs de transformation du Groupe

du programme d’entreprise. Ainsi, à titre d’exemple, il a été retenu

pour les derniers plans d’intéressement à long terme, des conditions

fondées sur la part du chiffre d’affaires du Groupe dans les nouvelles

économies, ou un différentiel de croissance positif entre la croissance

organique du Groupe et le PIB mondial (cf. supra).

Nous vous rappelons, par ailleurs, que les membres du Directoire

sont tenus à des obligations de conservation de leurs actions qui

sont présentées en page 124 et suivantes.

Conformément aux dispositions du Code de commerce, il

appartiendra au Directoire de déterminer l’identité des bénéfi ciaires

des attributions, ainsi que les conditions et, le cas échéant, les

critères d’attribution des actions.

L’autorisation est consentie pour une période de 38 mois.

Les actions qui pourront être ainsi attribuées pouvant être des

actions à émettre, l’autorisation implique par nature la renonciation

des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions

à émettre attribuées gratuitement.

Augmentations de capital réservées aux salariés- vingt-deuxième et vingt-troisième résolutionsNous vous rappelons que les Assemblées Générales Mixtes des

23 avril 2009 et 22 avril 2010 ont autorisé le Directoire à procéder à

des augmentations de capital réservées aux salariés adhérents au

plan d’épargne d’entreprise ainsi qu’à réaliser des augmentations de

capital réservées aux salariés de sociétés étrangères du Groupe ou

à des entités constituées en faveur de ces derniers. Cette dernière

autorisation est destinée à étendre les opérations d’actionnariat

salarié à certains pays dont la législation est diffi cilement compatible

avec les règles du plan d’épargne d’entreprise.

Dans le cadre de ces autorisations :

• le Directoire a décidé le 2  juin 2010 d’augmenter le capital en

faveur des salariés adhérents au plan d’épargne d’entreprise

ou d’entités constituées en faveur de salariés du Groupe. Cette

opération (Wesop 2010) comprenait deux offres  : une offre

classique de souscription d’actions avec une décote de 15 % ou

de 17 % selon les pays et une offre à effet de levier (x 10) dans

laquelle les actions étaient également émises avec une décote de

15 % ou 17 %, mais les versements limités à 3 000 euros. Elle

a connu un grand succès. Près de 18 000 salariés appartenant

aux 17  pays dans lesquels l’opération était proposée ont

souscrit 0,8 % du capital sur la base de prix de souscription de

67,44 euros et de 65,86 euros par action ;

• le Conseil de Surveillance du 15 décembre 2010 a autorisé le

Directoire à renouveler en 2011 l’opération de 2010 dans la limite

de 3  millions d’actions (soit près de 1,1  % du capital). Cette

opération qui comprendra une offre classique et une offre à effet

de levier (x 10), avec des décotes de 15 % (en France) ou de

20 % (dans les autres pays), sera proposée dans 14 pays qui

représentent 83 000 collaborateurs.

Nous vous rappelons que la Loi sur les nouvelles régulations

économiques oblige à toute Assemblée Générale qui est amenée à

décider ou à autoriser une augmentation de capital, à se prononcer

sur une augmentation de capital réservée aux salariés adhérents

à un plan d’épargne d’entreprise. Comme il vous est proposé aux

termes des quatorzième à dix-neuvième résolutions d’autoriser le

Directoire à augmenter le capital avec maintien ou suppression du

droit préférentiel de souscription des actionnaires, il vous est, en

conséquence, demandé de renouveler par anticipation l’autorisation

donnée en 2010.

Il vous est donc demandé de déléguer au Directoire la compétence

pour réaliser des augmentations de capital réservées aux adhérents

au plan d’épargne d’entreprise dans la limite de 2 % du capital

avec une décote maximum pouvant être consentie sur le prix de

souscription des actions de 20 %.

Cette délégation annule et remplace à compter du 1er août 2011 la

délégation en vigueur votée par l’Assemblée Générale du 22 avril

2010 dans sa dix-huitième résolution pour Les montants qui ne

seront pas utilisés au 31 juillet 2011 inclus (jusqu’à minuit). Cette

délégation est valable pour une durée de 26 mois et ne pourra être

utilisée qu’à compter du 1er août 2011.

La délégation donnée au Directoire pour procéder à des

augmentations de capital réservées aux salariés de sociétés

étrangères du Groupe ou à des entités constituées en faveur de

ces derniers arrivant à expiration au cours de l’exercice 2010, il vous

est proposé de la renouveler aux conditions suivantes. L’autorisation

porte sur 1 % du capital. Les émissions qui seraient réalisées

s’imputeront notamment sur le plafond de 2 % du montant des

augmentations de capital réservées aux salariés adhérant au plan

d’épargne d’entreprise. Le prix d’émission sera déterminé, au choix

du Directoire, sur la base soit (i) du premier ou du dernier cours coté

de l’action de la Société lors de la séance de Bourse du jour de la

décision du Directoire fi xant le prix d’émission, soit (ii) de la moyenne

des premiers ou derniers cours cotés de l’action de la Société lors

des vingt séances de Bourse précédant le jour de la décision du

Directoire fi xant le prix d’émission au titre de la présente résolution

ou fi xant le prix d’émission au titre de la vingt-deuxième résolution.

Il pourrait être affecté d’une décote maximum de 20 % par rapport

au cours de Bourse de référence, étant précisé que l’application

d’une telle décote sera appréciée par le Directoire en considération,

notamment, des dispositions légales, réglementaires et fi scales du

droit étranger applicable aux personnes bénéfi ciaires de l’émission.

Cette autorisation annule et remplace à compter du 1er  août

2011 l’autorisation en vigueur votée par l’Assemblée Générale

Extraordinaire du 22 avril 2010 dans sa dix-neuvième résolution

pour les montants qui ne seront pas utilisés au 31 juillet 2011 inclus

(jusqu’à minuit). Cette autorisation est valable pour une durée de

18 mois et ne pourra être utilisée qu’à compter du 1er août 2011.

Autorisation donnée au Directoire d’annuler, le cas échéant, les actions de la Société achetées dans les conditions fixées par l’Assemblée Générale, dans la limite d’un maximum égal à 10 % du capital- vingt-quatrième résolution -Nous vous demandons de renouveler au Directoire ses pouvoirs

pour procéder, sur une période de 24 mois à compter de ce jour,

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 267

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Page 270: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RAPPORT DU DIRECTOIRE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MIXTE DES ACTIONNAIRES

à des annulations d’actions dans la limite de 10 % du capital, afi n

de réduire l’effet dilutif des dernières augmentations de capital

intervenues ou à intervenir du fait notamment de levées d’options

de souscription, ou des augmentations de capital réservées aux

salariés.

Nous vous rappelons qu’il n’a pas été fait usage de l’autorisation

donnée par l’Assemblée Générale du 23 avril 2009 qui vient à

expiration le 22 avril 2011.

Enfi n par la vingt-cinquième résolution, nous vous demandons les

pouvoirs nécessaires à l’accomplissement des formalités.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC268

Page 271: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALEOBSERVATIONS DU CONSEIL DE SURVEILLANCE SUR LE RAPPORT DU DIRECTOIRE

> 2. Observations du Conseil de Surveillance sur le rapport du Directoire établi en application de l’article L. 225-68 du Code de commerce

Le Conseil de Surveillance tient à rendre un hommage appuyé

à l’action des équipes avec à sa tête le Directoire, avec lequel il

entretient une très grande relation de confi ance.

Les résultats de l’exercice clos au 31 décembre 2010 font ressortir

de très belles performances :

• un chiffre d’affaires qui avoisine les 20  milliards d’euros, en

progression de 24 % par rapport à 2009 (9,3 % en organique) ;

• un EBITA avant coûts de restructuration et charges d’intégration

d’Areva Distribution de 15,6  % (16,2  % avant impact de

consolidation d’Areva Distribution), en progression de

+ 2,8 points ;

• un résultat net de 1 720 millions d’euros supérieur à son plus

haut niveau historique de 2008.

Ces réussites sont le résultat de la stratégie du Groupe axée sur

l’effi cacité énergétique, le développement des solutions, une forte

présence dans les nouvelles économies, une nouvelle organisation

tournée vers le client et des équipes totalement engagées et

performantes.

Le Conseil de Surveillance tient également à saluer la mobilisation

et le travail de l’ensemble des collaborateurs du Groupe qui ont

permis ces résultats.

Le Conseil de Surveillance est heureux de pouvoir proposer à

l’Assemblée Générale la nomination ou la ratifi cation comme membre

du Conseil de Surveillance de personnalités qui contribueront à son

rajeunissement, à son internationalisation, et à l’enrichissement de

ses compétences : Mmes Betsy Atkins, Dominique Sénéquier et

MM. Jeong H. Kim et Anand Mahindra.

Le Conseil de Surveillance demande à l’Assemblée Générale

d’adopter les résolutions qui lui sont soumises par le Directoire.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 269

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Page 272: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RAPPORTS SPÉCIAUX DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

> 3. Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes

Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements réglementés

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010Aux Actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous

vous présentons notre rapport sur les conventions et engagements

réglementés.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations

qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités

essentielles des conventions et engagements dont nous avons

été avisés ou que nous aurions découverts à l’occasion de notre

mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé

ni à rechercher l’existence d’autres conventions et engagements. Il

vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-58 du code de

commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces

conventions et engagements en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer

les informations prévues à l’article R. 225-58 du code de commerce

relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions

et engagements déjà approuvés par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé

nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la

Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette

mission. Ces diligences ont consisté à vérifi er la concordance des

informations qui nous ont été données avec les documents de base

dont elles sont issues.

Conventions et engagements soumis à l’approbation de l’assemblée généraleNous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune

convention ni d’aucun engagement autorisés au cours de l’exercice

écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en

application des dispositions de l’article L.225-86 du Code de

commerce.

Conventions et engagements déjà approuvés par l’assemblée généraleNous avons été informés de la poursuite des conventions et

engagements suivants, déjà approuvés par l’assemblée générale au

cours d’exercices antérieurs, qui ont donné lieu ou non à exécution

au cours de l’exercice écoulé :

• Dispositions défi nissant le nouveau statut de M. Jean-Pascal

Tricoire, (autorisées par le Conseil de Surveillance dans sa réunion

du 18 février 2009 et approuvées par l’Assemblée générale du

23 avril 2009).

Du fait de l’abandon de son contrat de travail avec Schneider Electric

Industries SAS le 3 mai 2009, M. Jean-Pascal Tricoire bénéfi cie d’un

statut refondu, et qui prévoit que M. Jean-Pascal Tricoire :

1°) conserve le bénéfi ce :

• du régime collectif de prévoyance applicable aux salariés de

Schneider Electric SA et de Schneider Electric Industries SAS,

couvrant les risques maladie, incapacité, invalidité et décès ;

• de la couverture complémentaire sur les risques maladie,

incapacité, invalidité et décès des dirigeants français du Groupe ;

• du Régime de Retraite Supplémentaire des Dirigeants français du

Groupe Schneider tel que décrit dans le rapport du président du

Conseil de Surveillance établi en application de l’article L.225-68

du Code de commerce.

2°) bénéfi cie d’une indemnité de départ dans le cadre de son

mandat social, plafonnée à deux ans de rémunération

cible (fi xe et variable cible) compte tenu des indemnités de

non-concurrence visées ci-dessous et soumises à conditions

de performance.

Le droit à indemnité est ouvert dans les cas suivants :

• révocation, non-renouvellement, ou démission de son mandat

de membre ou de président du directoire intervenu dans les

12 mois d’un changement capitalistique signifi catif notamment

susceptible de donner lieu à une modifi cation de la composition

du Conseil de Surveillance ;

• révocation, non-renouvellement, ou démission de son mandat de

membre ou de président du directoire en cas d’infl exion de la

stratégie portée et affi chée jusqu’alors par l’intéressé, que celle-

ci soit ou non consécutive à un changement capitalistique visé

ci-dessus ;

• révocation, non-renouvellement, ou démission sollicitée de son

mandat de membre ou de président du directoire alors que la

moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs Groupe,

qui déterminent la part variable de sa rémunération, des 4

derniers exercices clos au jour de son départ (ou, si ce nombre

est inférieur à 4, le nombre d’exercices clos depuis sa prise de

fonction comme membre et président du directoire) serait au

moins égale à 50%.

Le droit à indemnité est subordonné et son montant modulé en

fonction de la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs

Groupe, qui déterminent la part variable de la rémunération cible de

l’intéressé, des trois derniers exercices clos au jour où le conseil

statue.

Si la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs Groupe

des trois derniers exercices est :

• inférieure à 50 % : aucune indemnité n’est versée ;

• égale à 50 % : les indemnités sont versées à 75 % du Montant

Maximum ;

• égale à 100 % : les indemnités sont versées à 100 % du Montant

Maximum ;

• comprise entre 50 % et 100 % : les indemnités sont calculées de

façon linéaire entre 75 % et 100 % du Montant Maximum.

Ces conditions sont celles qui avaient été fi xées par le Conseil de

Surveillance du 19 février 2008 et approuvées par l’Assemblée

Générale du 21 avril 2008 pour l’application de la loi TEPA aux

indemnités de départ dont bénéfi cie M. Jean-Pascal Tricoire dans

le cadre de son contrat de travail.

3°) soit tenu par un engagement de non-concurrence liant

l’intéressé et l’entreprise sauf dispense d’un commun accord,

en cas de cessation de son mandat d’une durée d’un an et

rémunéré (60 % de la rémunération cible).

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC270

Page 273: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALERAPPORTS SPÉCIAUX DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

4°) conserve par anticipation, sous condition de performance, le

bénéfi ce de l’ensemble de ses options d’actions et actions

gratuites ou de performance attribuées ou qui lui seront

attribuées, en cas de départ, la condition de performance étant

que la moyenne arithmétique du taux d’atteinte des objectifs

Groupe, qui déterminent une partie de la part variable de la

rémunération de M. Jean-Pascal Tricoire, des trois derniers

exercices clos au moment de son départ, soit au moins égale à

50% de la cible.

Bénéfice des régimes supplémentaires de retraite des cadres dirigeants français du Groupe accordé à M. Emmanuel Babeau Le Conseil de Surveillance, dans ses réunions des 23 avril et

17 décembre 2009, a autorisé M. Emmanuel Babeau à bénéfi cier

des régimes de retraite supplémentaires des dirigeants français du

Groupe auxquels son contrat de travail de dirigeant conclu avec

la société Schneider Electric Industries SAS lui donne droit. Ces

régimes (article 83 à cotisations défi nies et article 39 à prestation

défi nie) lui assurent, pour autant qu’au jour de la liquidation de

ses droits il exerce toujours ses fonctions au sein du Groupe, une

retraite égale à 25% de sa rémunération moyenne des trois dernières

années. Cependant, au cas où il quitterait le Groupe avant sa retraite,

les cotisations au titre de l’article 83 lui sont acquises. Ces cotisations

représentent un capital constitutif d’une rente, capital qui s’accroît

d’environ vingt-deux mille euros par an.

Convention avec AXA (Conseil d’Administration du 6 janvier 2006)Il s’agit de la convention d’actionnaires entre les sociétés Schneider

Electric SA et AXA qui prévoit le maintien de participations

réciproques entre les deux sociétés ainsi qu’une option d’achat

réciproque de leurs titres en cas de prise de contrôle majoritaire

inamicale.

Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 18 mars 2011

Les Commissaires aux comptes

Ernst & Young et Autres

Yvon SALAÜN

Mazars

David CHAUDAT

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 271

8

Page 274: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RAPPORTS SPÉCIAUX DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur l’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions au bénéfice des mandataires sociaux et des salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-180 du Code de commerce

Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur l’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre au profit des mandataires sociaux et des salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées

Assemblée Générale Extraordinaire du 21 avril 2011 (vingt-et-unième résoution)Aux Actionnaires,

En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société

et en exécution de la mission prévue par l’article L.225-197-1 du

Code de commerce, nous avons établi le présent rapport sur le

projet d’attribution gratuite d’actions existantes ou à émettre au

profi t des mandataires sociaux et des salariés de la société et des

sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L. 225-197-2 du Code

de commerce.

Votre Directoire vous propose de l’autoriser, pour une durée de 38

mois, avec faculté de subdélégation, à attribuer gratuitement des

actions existantes ou à émettre. Il lui appartient d’établir un rapport

sur cette opération à laquelle il souhaite pouvoir procéder. Il nous

appartient de vous faire part, le cas échéant, de nos observations

sur les informations qui vous sont ainsi données sur l’opération

envisagée.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé

nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie

nationale des Commissaires aux comptes, relative à cette mission.

Ces diligences ont consisté à vérifi er notamment que les modalités

envisagées et données dans le rapport du Directoire s’inscrivent

dans le cadre des dispositions prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations

données dans le rapport du Directoire portant sur l’opération

envisagée d’attribution gratuite d’actions.

Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 18 mars 2011

Les Commissaires aux comptes

Ernst & Young et Autres

Yvon SALAÜN

Mazars

David CHAUDAT

Assemblée Générale Extraordinaire du 21 avril 2011 (vingtième résolution)Aux Actionnaires,

En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société,

et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-177 et

R. 225-144 du Code de commerce, nous avons établi le présent

rapport sur l’attribution d’options de souscription ou d’achat

d’actions au bénéfi ce des mandataires sociaux et des salariés de la

société et des sociétés qui lui sont liées directement ou indirectement

au sens de l’article L.225-180 du Code de commerce.

Il appartient au Directoire d’établir un rapport sur les motifs de

l’attribution des options de souscription ou d’achat d’actions

ainsi que sur les modalités proposées pour la fi xation du prix de

souscription ou d’achat. Il nous appartient de donner notre avis sur

les modalités proposées pour la fi xation du prix de souscription ou

d’achat.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé

nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la

Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative

à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier que les

modalités proposées pour la fi xation du prix de souscription ou

d’achat sont mentionnées dans le rapport du Directoire, qu’elles

sont conformes aux dispositions prévues par les textes, de nature à

éclairer les actionnaires et qu’elles n’apparaissent pas manifestement

inappropriées.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les modalités

proposées.

Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 18 mars 2011

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALERAPPORTS SPÉCIAUX DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

Rapport des Commissaires aux comptes sur une ou plusieurs augmentations du capital avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée aux salariés adhérents au Plan d’Épargne d’Entreprise

Assemblée Générale Extraordinaire du 21 avril 2011 (vingt deuxième résolution)Aux Actionnaires,

En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société,

et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et

suivants et L. 228-92 et suivants du Code de commerce, nous vous

présentons notre rapport sur la proposition de déléguer au Directoire

la compétence de décider d’une ou plusieurs augmentations de

capital par émissions d’actions ordinaires ou de valeurs mobilières

donnant accès au capital social de la société, réservée aux adhérents

à un Plan d’Epargne d’Entreprise des entreprises françaises

ou étrangères liées à votre société, avec suppression du droit

préférentiel de souscription dans la limite de 2 % du capital social au

jour de la mise en oeuvre de la présente autorisation, opérations sur

lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer. La décote maximale

qui pourra être consentie sur le prix de souscription est fi xée à 20

% de la moyenne des premiers ou derniers cours de bourse de

l’action lors des vingt derniers jours précédant le jour de la décision

du directoire fi xant la date d’ouverture des souscriptions. Le montant

de ces augmentations de capital s’imputera sur les plafonds maxima

d’augmentation de capital fi xé par les quatorzième et seizième

résolutions de la présente Assemblée. Ces augmentations de capital

sont soumises à votre approbation en application des dispositions

des articles L. 225-129-6 du Code de commerce et L. 3332-18 à

L. 3332 24 du Code du travail.

Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport, de

lui déléguer pour une durée de vingt-six mois, avec faculté de

subdélégation, la compétence pour décider de ces opérations et

de renoncer à votre droit préférentiel de souscription aux titres de

capital à émettre. Le cas échéant, il lui appartiendra de fi xer les

conditions défi nitives de ces opérations. La présente délégation ne

pourra être utilisée qu’à compter du 1er août 2011.

Il appartient à votre Directoire d’établir un rapport conformément

aux articles R. 225-113, R. 225-114 et R. 225-117 du Code de

commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité

des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de

suppression du droit préférentiel de souscription et certaines autres

informations concernant les émissions, données dans ce rapport.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé

nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie

nationale des Commissaires aux comptes, relative à cette mission.

Ces diligences ont consisté à vérifi er le contenu du rapport du

Directoire relatif à ces opérations et les modalités de détermination

du prix d’émission des titres de capital à émettre.

Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions des augmentations

de capital proposées, nous n’avons pas d’observation à formuler

sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de

capital à émettre données dans le rapport du Directoire.

Le montant du prix d’émission n’étant pas fi xé, nous n’exprimons pas

d’avis sur les conditions défi nitives dans lesquelles les augmentations

de capital seraient réalisées et, par voie de conséquence, sur la

proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui

vous est faite.

Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous

établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’usage

de cette autorisation par votre Directoire.

Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 18 mars 2011

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RAPPORTS SPÉCIAUX DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

Rapport des Commissaires aux comptes sur une ou plusieurs augmentations du capital avec suppression du droit préférentiel de souscription, réservée à une catégorie de bénéficiaires dénommés

Assemblée Générale Extraordinaire du 21 avril 2011 (vingt troisième résolution)Aux Actionnaires,

En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société,

et en exécution de la mission prévue par les articles L. 225-135 et

suivants, L.225-138 et L. 228-92 et suivants du Code de commerce,

nous vous présentons notre rapport sur la proposition de déléguer

au Directoire les pouvoirs nécessaires à l’effet de procéder à une ou

plusieurs augmentations de capital par émissions d’actions ordinaires

ou de valeurs mobilières donnant accès au capital social de la

société, réservée à des salariés de sociétés étrangères du Groupe,

soit directement, soit via des entités agissant pour leur compte, avec

suppression du droit préférentiel de souscription, dans la limite de

1% du capital social à la date de la présente Assemblée Générale,

opérations sur lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer. Le

montant maximum de ces augmentations de capital est autonome

et distinct des plafonds d’augmentation de capital fi xés par les

quatorzième et seizième résolutions de la présente Assemblée.

Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport, de

lui déléguer pour une durée de dix-huit mois, avec faculté de

subdélégation, les pouvoirs nécessaires pour procéder à une ou

plusieurs augmentations de capital et vous propose de supprimer

votre droit préférentiel de souscription aux titres de capital à émettre.

Le cas échéant, il lui appartiendra de fi xer les modalités de réalisation

de ces opérations. Cette délégation ne pourra être utilisée qu’à partir

du 1er août 2011.

Il appartient à votre Directoire d’établir un rapport conformément

aux articles R. 225-113, R. 225-114 et R. 225-117 du Code de

commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité

des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de

suppression du droit préférentiel de souscription et certaines autres

informations concernant les émissions, données dans ce rapport.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé

nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie

nationale des Commissaires aux comptes, relative à cette mission.

Ces diligences ont consisté à vérifi er le contenu du rapport du

Directoire relatif à ces opérations et les modalités de détermination

du prix d’émission des titres de capital à émettre.

Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions des augmentations

de capital proposées, nous n’avons pas d’observation à formuler

sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de

capital à émettre données dans le rapport du Directoire.

Le montant du prix d’émission n’étant pas fi xé, nous n’exprimons pas

d’avis sur les conditions défi nitives dans lesquelles les augmentations

de capital seraient réalisées et, par voie de conséquence, sur la

proposition de suppression du droit préférentiel de souscription qui

vous est faite.

Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous

établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de la

réalisation de ces augmentations de capital par votre Directoire.

Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 18 mars 2011

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Rapport des Commissaires aux comptes sur la réduction du capital social par annulation d’actions

Assemblée Générale Extraordinaire du 21 avril 2011 (vingt quatrième résolution)Aux Actionnaires,

En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société et

en exécution de la mission prévue à l’article L. 225-209 du code de

commerce en cas de réduction du capital par annulation d’actions

achetées, nous avons établi le présent rapport destiné à vous faire

connaître notre appréciation sur les causes et conditions de la

réduction du capital envisagée.

Votre Directoire vous propose de lui déléguer, pour une durée de 24

mois à compter du jour de la présente assemblée, tous pouvoirs

pour annuler, dans la limite de 10 % de son capital par période de

24 mois, les actions achetées au titre de la mise en oeuvre d’une

autorisation d’achat par votre société de ses propres actions dans

le cadre des dispositions de l’article précité.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé

nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie

nationale des Commissaires aux comptes relative à cette mission.

Ces diligences conduisent à examiner si les causes et conditions de

la réduction du capital envisagée, qui n’est pas de nature à porter

atteinte à l’égalité des actionnaires, sont régulières.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur les causes et

conditions de la réduction du capital envisagée.

Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 18 mars 2011

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALERAPPORTS SPÉCIAUX DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

Rapport des Commissaires aux comptes sur l’augmentation de capital par émissions d’actions ordinaires et/ou de valeurs mobilières donnant accès au capital avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription

Assemblée Générale Extraordinaire du 21 avril 2011 résolutions n°14, 16, 17, 18 et 19Aux Actionnaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société

et en exécution de la mission prévue par le Code de commerce et

notamment les articles L. 225-135, L. 225-136 et L. 228-92, nous

vous présentons notre rapport sur les propositions de délégation au

Directoire, avec faculté de subdélégation, de différentes émissions

d’actions ordinaires et de valeurs mobilières, opérations sur

lesquelles vous êtes appelés à vous prononcer.

Votre Directoire vous propose, sur la base de son rapport :

• de lui déléguer, pour une durée de 26 mois, la compétence pour

décider des opérations suivantes et fi xer les conditions défi nitives

de ces émissions et vous propose le cas échéant de supprimer

votre droit préférentiel de souscription :

– émission, en une ou plusieurs fois, d’actions ordinaires ou

de toutes valeurs mobilières donnant accès à des actions

ordinaires de la société ou, conformément à l’article L 228-

93 du Code de commerce, d’une société dont elle possède

directement ou indirectement plus de la moitié du capital avec

maintien du droit préférentiel de souscription (quatorzième

résolution),

– émission par offre au public, en une ou plusieurs fois, d’actions

ordinaires ou de toutes valeurs mobilières donnant accès

à des actions ordinaires de la société ou, conformément à

l’article L 228-93 du Code de commerce, d’une société dont

elle possède directement ou indirectement plus de la moitié du

capital avec suppression du droit préférentiel de souscription

(seizième résolution), étant précisé que ces titres pourront être

émis à l’effet de rémunérer des titres qui seraient apportés à

la société dans le cadre d’une offre publique d’échange sur

titres répondant aux conditions fi xées par l’article L 225-148

du Code de Commerce (dix-huitième résolution),

– émission, en une ou plusieurs fois, dans le cadre d’une offre

visée au II de l’article L 411-2 du Code monétaire et fi nancier,

d’actions ordinaires ou de toute valeur mobilière donnant

accès au capital de la société ou, conformément à l’article

L 228-93 du Code de commerce, d’une société dont elle

possède directement ou indirectement plus de la moitié du

capital avec suppression du droit préférentiel de souscription

(dix-neuvième résolution).

• de lui déléguer, pour une durée de 26 mois, le pouvoir de fi xer

les modalités d’une émission d’actions ordinaires et de valeurs

mobilières donnant accès à des actions ordinaires, en vue

de rémunérer des apports en nature consentis à la société et

constitués de titres de capital ou de valeurs mobilières donnant

accès au capital (dix-huitième résolution), dans la limite de 10%

du capital social.

Le montant nominal des augmentations de capital susceptibles

d’être réalisées immédiatement ou à terme ne pourra excéder 800

millions d’euros au titre de la quatorzième résolution, 217 millions

d’euros au titre de la seizième résolution, la limite du plafond prévu à

la quatorzième et seizième résolution pour la dix-septième résolution,

la limite du plafond prévu à la seizième résolution pour la dix-huitième

résolution et 108 millions au titre de la dix-neuvième résolution dans

la limite du plafond prévu à la dix-septième résolution. Ces montants

s’imputeront sur le plafond global de 800 millions d’euros fi xé à la

quatorzième résolution.

Le Directoire vous propose également de lui déléguer, pour une

durée de 26 mois, la compétence pour décider d’émettre des valeurs

mobilières, autres que des titres de capital ou donnant accès à des

titres de capital, donnant accès à des titres de créances avec ou

sans droit préférentiel de souscription dans le cadre, notamment,

d’opérations d’offre au public ou de placement privé (quatorzième,

seizième et dix-neuvième résolutions).

Le montant nominal global des titres de créance susceptibles d’être

émis ne pourra excéder 3 milliards d’euros pour les quatorzième,

seizième et dix-neuvième résolutions.

Le nombre de titres à créer dans le cadre de la mise en œuvre des

délégations visées aux quatorzième et seizième résolutions pourra

être augmenté dans les conditions prévues à l’article L. 225-135-1

du Code de commerce, si vous adoptez la dix-septième résolution.

Il appartient à votre Directoire d’établir un rapport conformément

aux articles R. 225-113, 225-114 et R. 225-117 du Code de

commerce. Il nous appartient de donner notre avis sur la sincérité

des informations chiffrées tirées des comptes, sur la proposition de

suppression du droit préférentiel de souscription et sur certaines

autres informations concernant ces opérations, données dans ce

rapport.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé

nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie

nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission.

Ces diligences ont consisté à vérifi er le contenu du rapport du

Directoire relatif à ces opérations et les modalités de détermination

du prix d’émission des titres de capital à émettre.

Sous réserve de l’examen ultérieur des conditions des émissions

qui seraient décidées, nous n’avons pas d’observation à formuler

sur les modalités de détermination du prix d’émission des titres de

capital à émettre données dans le rapport du directoire au titre des

seizième et dix-neuvième résolutions.

Par ailleurs, ce rapport ne précisant pas les modalités de

détermination du prix d’émission des titres de capital à émettre

dans le cadre de la mise en œuvre des quatorzième et dix-huitième

résolutions, nous ne pouvons donner notre avis sur le choix des

éléments de calcul du prix d’émission.

Le montant du prix d’émission des titres de capital à émettre

n’étant pas fi xé, nous n’exprimons pas d’avis sur les conditions

défi nitives dans lesquelles les émissions seront réalisées et, par

voie de conséquence, sur la proposition de suppression du droit

préférentiel de souscription qui vous est faite dans les seizième et

dix-neuvième résolutions.

Conformément à l’article R. 225-116 du Code de commerce, nous

établirons un rapport complémentaire, le cas échéant, lors de l’usage

de ces autorisations par votre Directoire en cas d’émissions d’actions

ordinaires avec suppression du droit préférentiel de souscription et

d’émissions de valeurs mobilières donnant accès au capital et/ou

donnant droit à l’attribution de titres de créance.

Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 18 mars 2011

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DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 275

8

Page 278: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RÉSOLUTIONS

> 4. Résolutions

Partie ordinaire

Première résolution(Approbation des comptes sociaux de l’exercice 2010)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une assemblée ordinaire, connaissance prise du rapport

du Directoire, des observations du Conseil de Surveillance sur le

rapport du Directoire et sur les comptes sociaux de la Société, et

du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes

sociaux de l’exercice 2010 tels qu’ils lui sont présentés ainsi que

les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces

rapports faisant apparaître un bénéfi ce de 702,9 millions d’euros.

Deuxième résolution(Approbation des comptes consolidés de l’exercice 2010)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une assemblée ordinaire, connaissance prise du rapport

du Directoire et des observations du Conseil de Surveillance sur le

rapport du Directoire et sur les comptes consolidés de la Société, et

du rapport des Commissaires aux comptes, approuve les comptes

consolidés de l’exercice 2010 tels qu’ils lui sont présentés ainsi que

les opérations traduites dans ces comptes ou résumées dans ces

rapports.

Troisième résolution(Affectation du résultat de l’exercice, fixation du dividende)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une assemblée ordinaire, sur proposition du Directoire,

décide, sur la base du nombre d’actions au 31 décembre 2010 de

271 959 091 actions, de répartir le bénéfi ce distribuable de l’exercice

2010 qui compte tenu :

(i) du report à nouveau de l’exercice antérieur 256 680 990,42 euros ;

(ii) du bénéfi ce de l’exercice de 702 982 338,39 euros ;

(iii) du prélèvement de 7 365 652,80 euros au titre de la recons-

titution de la réserve légale,

s’élève à 952 297 676,01 euros, de la manière suivante :

Dividende aux actions 870 269 091,20 euros

Report à nouveau 82 028 584,81 euros

Total 952 297 676,01 euros

L’Assemblée Générale décide en conséquence le paiement aux

actions, portant jouissance au 1er janvier 2010 d’un dividende de

3,20 euros par action de 8 euros de nominal.

La totalité du dividende proposé est éligible à l’abattement de

40 % bénéfi ciant aux personnes physiques domiciliées en France

prévu à l’article 158-3 2° du Code général des impôts. Pour les

dividendes perçus, cet abattement ne sera pas applicable dès lors

que le bénéfi ciaire aura opté pour le prélèvement libératoire prévu à

l’article 117 quater du Code général des impôts.

L’Assemblée Générale précise que les sommes correspondant au

dividende non versé sur les actions propres détenues par la Société

au jour du détachement du coupon seront affectées au report à

nouveau.

Il n’existe pas de revenus distribués au titre de la présente assemblée,

autres que le dividende mentionné ci-dessus, éligibles ou non à la

réfaction de 40 % mentionnée au 2° du 3 de l’article 158 du Code

général des impôts.

Les dividendes mis en paiement par Schneider Electric SA, au titre

des trois exercices précédents ont été les suivants :

2007 2008 2009

Dividende net (1) 3,30 3,45 2,05

(1) La totalité du dividende est éligible pour les personnes physiques

résidentes fi scales en France à un abattement de 40  %. La

Société n’a pas distribué de revenus non éligibles à l’abattement.

Quatrième résolution(Approbation du rapport sur les conventions et engagements réglementés conclus au cours d’exercices antérieurs)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une assemblée ordinaire, connaissance prise du rapport

spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions visées

aux articles L. 225-38, L. 225-86, L. 225-90-1 et L. 225-79-1

dudit Code, prend acte des informations relatives aux conventions

conclues et aux engagements pris ou au cours d’exercices antérieurs

et approuvés par l’Assemblée Générale.

Cinquième résolution(Ratification de la cooptation de M. Anand Mahindra et nomination en qualité de membre du Conseil de Surveillance)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une assemblée ordinaire, ratifi e la cooptation en date du

19 octobre 2010 de M. Anand Mahindra en qualité de membre

du Conseil de Surveillance et le nomme membre du Conseil de

Surveillance pour la période restant à courir du mandat de son

prédécesseur soit jusqu’à l’issue de l’Assemblée Générale de 2012

qui statuera sur les comptes de l’exercice 2011.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC276

Page 279: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALERÉSOLUTIONS

Sixième résolution(Nomination d’un membre du Conseil de Surveillance, Mme Betsy Atkins)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une assemblée ordinaire, nomme Mme Betsy Atkins

membre du Conseil de Surveillance, pour une période de quatre

années qui viendra à expiration à l’issue de l’Assemblée Générale

de 2015 qui statuera sur les comptes de l’exercice 2014.

Septième résolution(Nomination d’un membre du Conseil de Surveillance, M. Jeong H. Kim)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une assemblée ordinaire, nomme M. Jeong H. Kim

membre du Conseil de Surveillance, pour une période de quatre

années qui viendra à expiration à l’issue de l’Assemblée Générale

de 2015 qui statuera sur les comptes de l’exercice 2014.

Huitième résolution(Nomination d’un membre du Conseil de Surveillance, Mme Dominique Sénéquier)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et

de majorité d’une assemblée ordinaire, nomme Mme Dominique

Sénéquier membre du Conseil de Surveillance, pour une période

de quatre années qui viendra à expiration à l’issue de l’Assemblée

Générale de 2015 qui statuera sur les comptes de l’exercice 2014.

Neuvième résolution(Fixation du montant des jetons de présence alloués aux membres du Conseil de Surveillance)L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et de

majorité d’une Assemblée Générale Ordinaire, connaissance prise du

rapport du Conseil de Surveillance, décide de porter, à compter du

présent exercice, à 1 000 000 euros le montant annuel des jetons de

présence alloués aux membres du Conseil de Surveillance.

Dixième résolution(Autorisation donnée à la Société d’acheter ses propres actions : prix maximum d’achat 150 euros)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et

de majorité d’une assemblée ordinaire, connaissance prise du

rapport du Directoire autorise, conformément aux dispositions de

l’article L. 225-209 du Code de commerce, le Directoire à acquérir

des actions de la Société afi n de réduire le capital, de couvrir des

plans d’options d’achat d’actions, d’attribution gratuite d’actions,

ou des titres de créances convertibles en actions, de réaliser des

opérations de croissance externe et de procéder, dans le cadre d’un

contrat de liquidité, à l’animation du marché du titre de la Société.

• Le nombre maximum d’actions pouvant être acquises, en

exécution de la présente autorisation, est fi xé à 10  % du

nombre total des actions composant le capital social à la

date de la présente Assemblée Générale (soit, à titre indicatif

27 195 909 actions sur la base du capital au 31 décembre 2010).

• Le prix maximum d’achat est fi xé à 150 euros. Toutefois, si tout

ou partie des actions acquises dans ces conditions était utilisé

pour consentir des options d’achat d’actions, en application

des dispositions des articles L. 225-177 et suivants du Code de

commerce, le prix de vente serait alors déterminé conformément

aux dispositions légales relatives aux options d’achat d’actions.

• En conséquence des limites ci-dessus, le montant maximal des

rachats ne pourra excéder 4 079 386 350 euros.

• L’acquisition, la cession ou le transfert de ces actions pourront

être effectués par tous moyens sur le marché ou de gré à gré

dans le respect de la réglementation en vigueur. Ces moyens

incluent l’acquisition ou la cession de blocs, l’utilisation de

tous instruments fi nanciers dérivés, négociés sur un marché

réglementé ou de gré à gré et la mise en place de stratégies

optionnelles (achat et vente d’options d’achat et de vente et de

toutes combinaisons de celles-ci).

• Les actions acquises pourront être également annulées dans

les conditions prévues aux articles  L.  225-204 et L.  225-205

du Code de commerce et conformément à la vingt-quatrième

résolution adoptée par la présente Assemblée Générale.

• Le Directoire pourra ajuster le(s) prix susmentionné(s) en cas

d’incorporation de réserves ou de bénéfi ces donnant lieu soit à

l’élévation de la valeur nominale des actions, soit à la création

et à l’attribution gratuite de titres, en cas de division de la

valeur nominale des titres ou du regroupement des actions, et

plus généralement, en cas d’opération portant sur les capitaux

propres, pour tenir compte des conséquences de ces opérations

sur la valeur des actions, ce prix étant alors ajusté par un

coeffi cient multiplicateur égal au rapport entre le nombre de

titres composant le capital avant l’opération et ce nombre après

l’opération.

• Tous pouvoirs sont conférés au Directoire avec faculté de

délégation pour mettre en œuvre la présente résolution.

• L’autorisation est valable pour une durée maximale de 18 mois à

compter du jour de la présente assemblée.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 277

8

Page 280: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RÉSOLUTIONS

Onzième résolution(Modifications statutaires : la limite d’âge statutaire des membres du Conseil de Surveillance est remplacée par une limitation à deux ans renouvelable de la durée du mandat des membres ayant plus de 70 ans)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et

de majorité d’une assemblée extraordinaire, après avoir pris

connaissance du rapport du Directoire, décide de modifier les

dispositions de l’article 11 des statuts relatives à la limite d’âge des

membres du Conseil de Surveillance pour :

1°) supprimer la limite d’âge maximum de 74 ans ;

2°) prévoir qu’à partir de 70 ans le mandat des membres a une

durée de deux ans renouvelable.

En conséquence le paragraphe b de l’article 11 des statuts relatifs

à la composition du Conseil de Surveillance est désormais rédigé

comme suit :

“La durée des fonctions de membre du Conseil de Surveillance

est de 4 ans renouvelable. Toutefois par exception à cette règle,

le mandat conféré à une personne ayant atteint ou dépassé l’âge

de 70 ans est de 2 ans renouvelable. En outre, lorsqu’un mandat

de membre du Conseil de Surveillance est conféré à une personne

qui atteindra l’âge de 70 ans avant l’expiration de son mandat, la

durée de ce mandat est limitée, en tout état de cause, au temps à

courir depuis sa nomination jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire

statuant sur les comptes de l’exercice écoulé et tenue dans l’année

au cours de laquelle ce membre du Conseil de Surveillance atteint

l’âge de 70 ans. L’Assemblée Générale Ordinaire à l’issue de laquelle

ainsi prend fi n le mandat de membre du Conseil de Surveillance peut

le réélire pour une période de 2 ans renouvelable.

Au cas où le Conseil de Surveillance se renouvellerait en entier, le

mandat d’une moitié des membres désignés, arrondi en cas de

besoin au nombre inférieur, prendra fi n au bout de deux ans et le

mandat des membres restant au bout de quatre ans, l’ordre de

sortie étant déterminé par voie de tirage au sort effectué en séance

du conseil.

Les fonctions d’un membre du Conseil de Surveillance prennent

fi n à l’issue de la réunion de l’Assemblée Générale Ordinaire des

Actionnaires ayant statué sur les comptes de l’exercice écoulé et

tenue dans l’année au cours de laquelle expire le mandat dudit

membre du Conseil de Surveillance.

Le nombre de membres du Conseil de Surveillance ayant dépassé

l’âge de 70 ans ne pourra être supérieur au tiers des membres

du Conseil de Surveillance. Si cette limite venait à être dépassée,

à défaut de la démission volontaire d’un membre du Conseil de

Surveillance âgé de plus de 70 ans, le plus âgé des membres

du Conseil de Surveillance sera réputé démissionnaire d’offi ce.

Toutefois, dans le cas où la limite viendrait à être dépassée par suite

de la diminution du nombre de membres du Conseil de Surveillance

en fonction, ce dépassement restera sans effet s’il était procédé,

dans un délai de trois mois, aux remplacements nécessaires pour

que le nombre de membres du Conseil de Surveillance en fonction

ayant dépassé la limite d’âge puisse être maintenue.”

Douzième résolution(Modifications statutaires : possibilité de nommer un troisième censeur)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et

de majorité d’une assemblée extraordinaire, après avoir pris

connaissance du rapport du Directoire, décide de modifier les

dispositions de l’article 16 des statuts relatives au censeur pour

prévoir la possibilité de nommer exceptionnellement un troisième

censeur.

En conséquence l’article 16 des statuts relatifs à la composition du

Conseil de Surveillance est rédigé comme suit :

“Le Conseil de Surveillance peut désigner jusqu’à trois censeurs.

Les censeurs sont convoqués et participent avec voix consultative

aux réunions du Conseil de Surveillance. Ils peuvent faire partie des

comités créés par le Conseil de Surveillance, à l’exception du Comité

d’Audit. Ils peuvent être choisis parmi les actionnaires ou en dehors

d’eux et recevoir une rémunération déterminée par le Conseil de

Surveillance.

Les censeurs sont nommés pour quatre ans au plus. Cependant,

il ne peut y avoir plus de deux censeurs nommés pour quatre ans.

Les censeurs nommés pour une durée supérieure à un an peuvent

toujours être renouvelés dans leurs fonctions. Il peut à tout moment

être mis fi n à celles-ci.”

Treizième résolution(Modifications statutaires : division par deux du nominal des actions)L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions du quorum et

de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du

rapport du Directoire, décide de diviser le nominal de l’action par

deux (2) afi n de ramener la valeur nominale de chaque action de la

Société de huit (8) euros à quatre (4) euros.

L’Assemblée Générale prend acte que la division du nominal et

l’attribution corrélative de nouvelles actions aux actionnaires sont

sans effet sur les droits bénéfi ciant aux actions prévus par les statuts

de la Société. Les actions nouvelles conserveront les mêmes droits

que les actions anciennes auxquelles elles se substitueront.

L’Assemblée Générale décide que tous les frais relatifs à la division

du nominal des actions seront pris en charge par la Société.

L’Assemblée Générale délègue tous pouvoirs au Directoire, avec

faculté de délégation dans les limites prévues par la loi, pour fi xer

la date d’effet de cette division de la valeur nominale de l’action

laquelle sera postérieure au mois de juin 2011, procéder à tous

ajustements rendus nécessaires par cette division, notamment au

titre des plans d’options de souscription ou d’achat d’actions et

d’attribution d’actions gratuites ou de performance existants au

jour de la division du nominal, modifi er en conséquence les statuts

de la Société et accomplir tous actes, formalités, déclarations en

conséquence de cette décision.

Partie extraordinaire

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC278

Page 281: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALERÉSOLUTIONS

Quatorzième résolution(Délégation de compétence consentie au Directoire en vue (i) d’augmenter dans la limite de 800 millions d’euros de nominal le capital par émission d’actions ordinaires ou de toutes valeurs mobilières donnant accès au capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires ou (ii) d’émettre des valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance avec maintien du droit préférentiel de souscription)L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et

de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du

rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux

comptes et conformément aux dispositions des articles L. 225-129-2,

L. 225-132, L. 225-134, L. 228-92 et L. 228-93 du Code de

commerce :

• délègue au Directoire, avec faculté de subdélégation, la

compétence de décider (i) une ou plusieurs augmentations du

capital par l’émission, en France et/ou à l’étranger, en euros,

d’actions ordinaires et de valeurs mobilières donnant accès

par tous moyens, immédiatement et/ou à terme, à des actions

ordinaires de la Société, ou d’une société dont Schneider

Electric  SA possède directement ou indirectement plus de la

moitié du capital, ces valeurs mobilières pouvant être également

libellées en monnaies quelconques ou établies par référence à

plusieurs monnaies ou (ii) dans les mêmes conditions, l’émission

de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de

créance régis par les articles L. 228-91 et suivants du Code de

commerce, étant précisé que la souscription des actions et des

autres valeurs mobilières pourra être opérée, soit en espèces,

soit par compensation de créances ;

• fi xe à vingt-six mois à compter de la présente Assemblée Générale

la durée de validité de la présente délégation ;

• décide que le montant total des augmentations de capital social

susceptibles d’être réalisées immédiatement et/ou à terme sur

le fondement de la présente résolution, ne pourra être supérieur

à 800 millions d’euros en nominal (soit à titre indicatif 36,8 %

du capital au 31 décembre 2010), montant auquel s’ajoutera, le

cas échéant, le montant supplémentaire des actions à émettre

pour préserver, conformément à la loi et le cas échéant, aux

stipulations contractuelles prévoyant d’autres cas d’ajustement,

les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant accès

au capital de la Société, d’options de souscription ou d’achat

d’actions ou d’actions gratuites ou de performance. Les

augmentations de capital réalisées sur la base des seizième,

dix-septième, dix-huitième, dix-neuvième et vingt-deuxième

résolutions adoptées par la présente assemblée s’imputeront

sur ce montant compte non tenu des ajustements nécessaires

pour préserver conformément à la loi et le cas échéant, aux

stipulations contractuelles prévoyant d’autres cas d’ajustement,

les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant accès

au capital de la Société, d’options de souscription ou d’achat

d’actions ou d’actions gratuites ou de performance. Cette limite

de 800  millions d’euros en nominal ne s’appliquera pas aux

augmentations de capital par incorporation de primes, réserves,

bénéfi ces ou autres en vertu de la quinzième résolution, ni aux

augmentations de capital réservées aux salariés ou mandataires

sociaux en vertu des vingtième, vingt-et-unième, et vingt-

troisième résolutions adoptées par la présente assemblée qui

font l’objet de résolutions spécifi ques ;

• décide que le montant nominal maximal des valeurs mobilières

représentatives de créances immédiates ou à terme sur la

Société, susceptibles d’être émises en vertu de la présente

délégation conformément aux dispositions des articles L. 228-91

et L. 228-92 du Code de commerce est fi xé à 3 milliards d’euros

ou la contre-valeur de ce montant, ce plafond étant commun à

la présente résolution et aux valeurs mobilières représentatives

de créances immédiates ou à terme sur la Société émises sur la

base des seizième et dix-neuvième résolutions adoptées par la

présente assemblée ;

• décide que les valeurs mobilières donnant accès à des actions

de la Société pourront notamment consister en des titres de

créances ou être associés à l’émission de tels titres, en permettre

l’émission comme titres intermédiaires ou encore revêtir la forme

de titres subordonnés ou non, à durée déterminée ou non ;

• décide que les actionnaires ont proportionnellement au montant

de leurs actions, un droit préférentiel de souscription aux valeurs

mobilières émises en vertu de la présente résolution ;

• décide que le Directoire fi xera les conditions et les limites dans

lesquelles les actionnaires pourront exercer leur droit de souscrire

à titre irréductible et pourra instituer au profi t des actionnaires un

droit préférentiel de souscription à titre réductible qui s’exercera

proportionnellement à leur droit et dans la limite de leurs

demandes ;

• décide que si les souscriptions à titre irréductible et, le cas

échéant, à titre réductible, n’ont pas absorbé la totalité d’une

émission d’actions ou de valeurs mobilières telles que défi nies ci-

dessus, le Directoire pourra faire usage des facultés offertes par

l’article L. 225-134 du Code de commerce et notamment placer

tout ou partie des titres non souscrits dans le cadre d’offres au

public ou par voie de placement privé selon les modalités fi xées

à l’article 411.2 du Code monétaire et fi nancier ;

• prend acte que la présente délégation emporte renonciation

par les actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux

actions ordinaires de la Société auxquelles les valeurs mobilières

qui seraient émises sur le fondement de la présente résolution

pourront donner droit ;

• prend acte que le Directoire a tous pouvoirs pour mettre en

œuvre la présente délégation de compétences ;

• décide que la présente délégation prive d’effet l’autorisation

donnée par l’Assemblée Générale du 23  avril 2009 dans sa

dixième résolution pour ses montants non utilisés par le Directoire.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 279

8

Page 282: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RÉSOLUTIONS

Quinzième résolution(Délégation de compétence consentie au Directoire en vue d’augmenter le capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes)L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et

de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise

du rapport du Directoire et conformément aux dispositions des

articles L. 225-192-2 et L. 225-130 du Code de commerce :

• délègue au Directoire, la compétence de décider une ou plusieurs

augmentations du capital par incorporation au capital de

primes, réserves, bénéfi ces ou autres dont la capitalisation sera

légalement et statutairement possible, sous forme d’attribution

d’actions gratuites ou d’élévation de la valeur nominale des

actions existantes ;

• décide que le montant total des augmentations de capital social

susceptibles d’être ainsi réalisées, augmenté du capital nécessaire

pour préserver, conformément à la loi, et le cas échéant aux

stipulations contractuelles prévoyant d’autres cas d’ajustement,

les droits des porteurs de valeurs mobilières donnant accès

au capital de la Société, d’options de souscription ou d’achat

d’actions ou d’actions gratuites ou de performance, ne pourra

être supérieur au montant des comptes de réserves, primes ou

bénéfi ces visés ci-dessus qui existent lors de l’augmentation

de capital. Le plafond de la présente délégation est automne et

distinct du plafond visé à la quatorzième résolution ;

• prend acte que le Directoire a tous pouvoirs pour mettre en

œuvre la présente délégation de compétences.

La délégation ainsi conférée au Directoire est valable pour une durée

de vingt-six mois à compter de la présente assemblée et prive d’effet

toute délégation antérieure ayant le même objet pour ses montants

non utilisés.

Seizième résolution(Délégation de compétence consentie au Directoire en vue (i) d’augmenter dans la limite de 217 millions d’euros de nominal le capital par émission d’actions ordinaires ou de toutes valeurs mobilières donnant accès au capital de la Société ou de l’une de ses filiales avec suppression du droit préférentiel de souscription ou (ii) d’émettre des valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance avec suppression du droit préférentiel de souscription, dans les deux cas par offre au public)L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions du quorum et

de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du

rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux

comptes et conformément aux dispositions des articles L. 225-129-2,

L. 225-135, L. 225-136, L. 228-92 et L. 228-93 du Code de

commerce :

• délègue au Directoire, avec faculté de subdélégation, la

compétence de décider par offre au public (i) une ou plusieurs

augmentations du capital par l’émission, en France et/ou à

l’étranger, en euros, d’actions ordinaires de la Société ou de

toutes valeurs mobilières donnant accès par tous moyens,

immédiatement et/ou à terme, à des actions ordinaires de la

Société ou d’une société dont elle possède directement ou

indirectement plus de la moitié du capital, ces valeurs mobilières

pouvant être également libellées en monnaies quelconques ou

établies par référence à plusieurs monnaies ou (ii) dans les mêmes

conditions, l’émission des valeurs mobilières donnant droit à

l’attribution de titres de créance régis par les articles L. 228-91 et

suivants du Code de commerce, étant précisé que la souscription

des actions et des autres valeurs mobilières pourra être opérée,

soit en espèces, soit par compensation de créances.

L’émission d’actions par la Société pourra résulter, conformément

à l’article L. 228-93 du Code de commerce, de valeurs mobilières

émises par des sociétés dont elle possède directement ou

indirectement plus de la moitié du capital social et qui donneront

accès par tous moyens à des actions ordinaires de la Société.

La délégation ainsi conférée au Directoire est valable pour une

durée de 26 mois à compter de la présente assemblée ;

• décide que le montant total des augmentations de capital social

susceptibles d’être réalisées immédiatement et/ou à terme, sur

le fondement de la présente résolution, ne pourra être supérieur

à 217 millions d’euros en nominal (soit à titre indicatif 10 % du

capital au 31 décembre 2010), et que ce montant est fi xé compte

non tenu du montant supplémentaire des actions à émettre

pour préserver, conformément à la loi, et le cas échéant aux

stipulations contractuelles prévoyant d’autres cas d’ajustement,

les droits de porteurs de valeurs mobilières donnant accès au

capital de la Société, d’options de souscription ou d’achat

d’actions ou d’actions gratuites ou de performance, étant

précisé que le montant de 217 millions d’euros s’imputera sur

le plafond global fi xé à la quatorzième résolution adoptée par la

présente assemblée ;

• et décide que le montant nominal maximal des valeurs mobilières

représentatives de créances immédiate ou à terme sur la Société,

susceptibles d’être émises en vertu de la présente délégation

conformément aux dispositions des articles L. 228-91 et L. 228-

92 du Code de commerce est fi xé à 3 milliards d’euros ou la

contre-valeur de ce montant, ce plafond étant commun à la

présente résolution et aux valeurs mobilières représentatives de

créances immédiate ou à terme sur la Société émises sur la base

des quatorzième et dix-neuvième résolutions adoptées par la

présente assemblée ;

• décide que les valeurs mobilières donnant accès à des actions

de la Société pourront notamment consister en des titres de

créances ou être associés à l’émission de tels titres, en permettre

l’émission comme titres intermédiaires, ou encore revêtir la forme

de titres subordonnés ou non, à durée déterminée ou non ;

• décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des

actionnaires à ces titres qui seront émis conformément à la

législation étant précisé qu’il sera institué au profi t des actionnaires

un droit de priorité irréductible et/ou réductible pour les souscrire

en application des dispositions de l’article L. 225-135 du Code

de commerce ;

• décide que la somme revenant, ou devant revenir, à la Société

pour chacune des actions émises ou à émettre, après prise en

compte, en cas d’émission de bons autonomes de souscription

ou d’attribution d’actions, du prix d’émission desdits bons, sera

au moins égale au prix minimum prévu par les dispositions légales

et/ou réglementaires applicables au jour de l’émission et ce que

les titres à émettre de manière immédiate ou différée soient ou

non assimilables aux titres de capital déjà émis ;

• prend acte que la présente délégation emporte renonciation

par les actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux

actions ordinaires de la Société auxquelles les valeurs mobilières

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC280

Page 283: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALERÉSOLUTIONS

qui seraient émises sur le fondement de la présente délégation,

pourront donner droit ;

• prend acte que le Directoire a tous pouvoirs pour mettre en

œuvre la présente délégation de compétences ;

• décide que la présente délégation prive l’autorisation donnée

par l’Assemblée Générale du 23  avril 2009 dans sa onzième

résolution pour ses montants non utilisés par le Directoire.

Dix-septième résolution (Autorisation consentie au Directoire d’augmenter le montant d’une émission initiale, avec maintien ou suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, décidée en application respectivement des quatorzième et seizième résolutions, en cas de demande excédentaire)L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions du quorum et

de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du

rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux

comptes et statuant conformément à l’article L. 225-135-1 du Code

de commerce :

• autorise le Directoire, pour une durée de 26 mois, avec faculté de

subdélégation, à décider pour chacune des émissions décidées

en application des quatorzième et seizième résolutions adoptées

par la présente assemblée, que le nombre des actions ordinaires

et des valeurs mobilières à émettre pourra être augmenté par le

Directoire dans les conditions légales et réglementaires et dans la

limite des plafonds prévus respectivement par les quatorzième et

seizième résolutions adoptées par la présente assemblée ;

• prend acte que le Directoire a tous pouvoirs pour mettre en

œuvre la présente délégation et que celle-ci prive d’effet toute

délégation antérieure ayant le même objet.

Dix-huitième résolution(Possibilité d’utiliser la délégation pour augmenter le capital avec suppression du droit préférentiel de souscription pour rémunérer des apports de titres en cas d’offre publique d’échange ou d’apport en nature portant sur des titres d’autres sociétés)L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et

de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du

rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux

comptes, décide que les émissions prévues à la seizième résolution

adoptée par la présente assemblée pourront, le cas échéant, servir

à rémunérer des titres qui seraient apportés à la Société selon la

procédure de l’offre publique d’échange effectuée conformément

aux dispositions de l’article L. 225-148 du Code de commerce.

De même l’Assemblée Générale délègue durant la même période de

26 mois au Directoire les pouvoirs pour, sur le rapport du commissaire

aux apports, procéder, dans le cadre de la délégation donnée par

la seizième résolution, à une ou plusieurs augmentation de capital,

dans la limite de 10 % du capital social, en vue de rémunérer des

apports en nature consentis à la Société et constitués de titres de

capital ou de valeurs mobilières donnant accès au capital, lorsque les

dispositions de l’article L. 225-148 ne sont pas applicables.

Dans tous les cas, le montant des augmentations de capital

effectuées en vertu de la présente résolution s’impute sur le plafond

prévu par la seizième résolution adoptée par la présente assemblée.

L’Assemblée Générale décide en tant que de besoin de supprimer

au profi t des porteurs de ces titres de capital ou valeurs mobilières

apportés ou objet des apports en nature, le droit préférentiel de

souscription des actionnaires à des actions ordinaires et valeurs

mobilières ainsi émises.

L’Assemblée Générale prend acte que le Directoire a tous pouvoirs,

avec faculté de subdélégation, aux fi ns de procéder aux opérations

visées dans la présente résolution, et de réaliser et constater les

augmentations de capital en résultant.

Dix-neuvième résolution(Délégation de compétence consentie au Directoire pour décider, avec suppression du droit préférentiel de souscription et dans le cadre d’une offre visée au II de l’article L. 411-2 du Code monétaire et financier (i) d’augmenter le capital social, dans la limite de 108 millions d’euros de nominal (soit à titre indicatif 5 % du capital), par l’émission d’actions ordinaires ou de toute valeur mobilière donnant accès au capital de la Société ou de l’une de ses filiales, dont le prix d’émission sera fixé par le Directoire selon les modalités déterminées par l’Assemblée Générale ou (ii) d’émettre des valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres de créance)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une Assemblée Générale Extraordinaire, connaissance

prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires

aux comptes, et conformément aux dispositions du Code de

commerce, notamment ses articles L. 225-127, L. 225-128, L. 225-

129, L. 225-129-2, L. 225-135, L. 225-136, L. 228-92 et L. 228-93,

et au II de l’article L. 411-2 du Code monétaire et fi nancier :

1. délègue au Directoire, avec faculté de subdélégation, la

compétence pour décider avec suppression du droit préférentiel

de souscription par une offre visée au II de l’article L. 411-2 du

Code monétaire et fi nancier, en une ou plusieurs fois, dans

la proportion et aux époques qu’il appréciera, en France, à

l’étranger ou sur le marché international, soit en euros, soit en

toute autre monnaie ou unité monétaire établie par référence à

plusieurs monnaies :

(i) l’augmentation du capital par émission d’actions ordinaires

ou de valeurs mobilières émises à titre onéreux ou gratuit,

régis par les articles  L.  228-91 et suivants du Code de

commerce donnant accès au capital de la Société ou d’une

société dont elle possède directement ou indirectement plus

de la moitié du capital (une “Filiale”) (qu’il s’agisse d’actions

nouvelles ou existantes de la Société) ou

(ii) dans les mêmes conditions, l’émission de valeurs mobilières

donnant droit à l’attribution de titres de créances régis par les

articles L. 228-91 et suivants du Code de commerce ;

étant précisé que la souscription des actions et des autres

valeurs mobilières pourra être opérée soit en espèces, soit

par compensation de créances ;

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 281

8

Page 284: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RÉSOLUTIONS

2. décide que le montant total des augmentations du capital

social susceptibles d’être réalisées immédiatement et/ou à

terme sur le fondement de la présente résolution, ne pourra

être supérieur à 108  millions d’euros de nominal et que ce

montant est fi xé compte non tenu du montant supplémentaire

des actions à émettre pour préserver conformément à la loi

et le cas échéant, aux stipulations contractuelles prévoyant

d’autres cas d’ajustement, les droits de porteurs de valeurs

mobilières donnant accès au capital de la Société, d’options

de souscription ou d’achat d’actions ou d’actions gratuites ou

de performance, étant précisé que le montant de 108 millions

d’euros s’impute sur le plafond de la dix-septième résolution et

sur le plafond global de la quatorzième résolution adoptées par

la présente Assemblée Générale des Actionnaires ;

– décide que le montant nominal maximal des valeurs mobilières

représentatives de créances immédiate ou à terme sur la Société,

susceptibles d’être émises en vertu de la présente délégation

conformément aux dispositions des articles  L.  228-91

et L. 228-92 du Code de commerce est fi xé à 3 milliards d’euros

ou la contre-valeur de ce montant, ce plafond étant commun à

la présente résolution et aux valeurs mobilières représentatives

de créances immédiate ou à terme sur la Société émises sur

la base des quatorzième et seizième résolutions adoptées par

la présente assemblée.

3. fi xe à 26 mois, à compter de la date de la présente Assemblée

Générale, la durée de validité de la délégation de compétence

faisant l’objet de la présente résolution ;

4 décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des

actionnaires aux titres faisant l’objet de la présente résolution ;

5. prend acte du fait que la présente délégation emporte de plein

droit renonciation par les actionnaires à leur droit préférentiel de

souscription aux actions ordinaires de la Société auxquelles les

valeurs mobilières qui seraient émises sur le fondement de la

présente délégation, pourront donner droit ;

6 autorise, conformément à l’article  L.  225-136 du Code de

commerce, le Directoire, à déroger aux conditions de fi xation

de prix prévues par les lois et règlements en vigueur au moment

de l’utilisation de la présente résolution et à librement fi xer le

prix d’émission des actions ordinaires ou de toutes valeurs

mobilières donnant accès au capital, étant toutefois précisé

que le prix d’émission devra être au moins égal au choix du

Directoire :

(i) à la moyenne pondérée des cours de Bourse sur le marché

réglementé de NYSE Euronext à Paris de l’action sur une

période maximale de six mois précédant la date de fi xation

du prix d’émission, ou

(ii) au cours moyen pondéré par les volumes sur le marché

réglementé de NYSE Euronext à Paris du jour de Bourse

précédant la fi xation du prix d’émission, éventuellement

diminué, dans les deux cas, d’une décote maximale de 5 % ;

7. décide que si les souscriptions n’ont pas absorbé la totalité

d’une émission d’actions ou de valeurs mobilières, le Directoire

pourra limiter l’émission au montant des souscriptions dans

les conditions prévues par la loi en vigueur au moment de

l’utilisation de la présente délégation ;

8. prend acte que le Directoire a tous pouvoirs pour mettre en

œuvre la présente délégation de compétences.

Vingtième résolution(Autorisation donnée au Directoire d’attribuer aux mandataires sociaux et salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées des options de souscription ou d’achat d’actions)L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et

de majorité d’une Assemblée Générale Extraordinaire, connaissance

prise du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires

aux comptes :

• autorise le Directoire, à consentir, en une ou plusieurs fois, au

bénéfi ce de ceux qu’il désignera parmi les membres du personnel

et les mandataires sociaux de la Société et des sociétés ou

groupements qui lui sont liés, dans les conditions visées à

l’article L. 225-180 du Code de commerce, des options donnant

droit à la souscription d’actions nouvelles Schneider Electric SA

ou à l’achat d’actions existantes de la Société acquises par

Schneider Electric SA dans les conditions prévues par la loi ;

– étant entendu que le prix de souscription ou d’achat au jour où

l’option sera consentie ne pourra être inférieur à la moyenne

des cours cotés aux vingt séances de Bourse précédant le

jour de leur attribution, étant précisé que le prix d’achat ne

pourra, par ailleurs, être inférieur au cours moyen d’achat des

actions détenues par la Société au titre des articles L. 225-208

et L. 225-209 du Code de commerce,

– étant précisé :

(i) que le nombre total des options consenties en vertu de la

présente autorisation et non encore levées ou annulées

ne pourra donner droit à souscrire ou acheter un nombre

d’actions supérieur à 1 % du capital à la date de la présente

Assemblée Générale compte non tenu des ajustements

susceptibles d’être opérés pour préserver les droits des

bénéfi ciaires conformément aux dispositions législatives

et réglementaires ainsi qu’aux dispositions contractuelles

applicables et qu’à l’intérieur du plafond de 1  % les

attributions aux membres du Directoire ne pourront excéder

annuellement 0,03  % du capital au jour de la présente

assemblée (hors ajustements),

(ii) et que les options auront une durée comprise entre cinq et

dix ans,

(iii) que la totalité des options attribuées aux membres du

Directoire de la Société dans le cadre des plans annuels

d’intéressement long terme seront soumises à l’atteinte

d’une ou plusieurs conditions de performance et que tout ou

partie des options attribuées aux autres bénéfi ciaires, dans

ce cadre, seront soumises à l’atteinte d’une ou plusieurs

conditions de performance.

La présente autorisation emporte de plein droit, au profit des

bénéfi ciaires des options de souscription, renonciation expresse des

actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions qui

seront émises au fur et à mesure des levées d’options.

• donne tous pouvoirs au Directoire, dans les limites fi xées ci-

dessus, pour  mettre en œuvre la présente autorisation et

notamment :

– déterminer toutes les modalités des opérations, fi xer les

conditions dans lesquelles et auxquelles seront consenties les

options et désigner les bénéfi ciaires des options,

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC282

Page 285: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALERÉSOLUTIONS

– fi xer la durée de validité des options, la ou les dates ou périodes

d’exercice des options,

– décider les conditions dans lesquelles le prix et le nombre des

actions à souscrire ou à acheter pourront être ajustés pour tenir

compte des opérations fi nancières effectuées par la Société,

– accomplir ou faire accomplir tous actes et formalités à l’effet

de rendre défi nitives l’augmentation ou les augmentations

de capital réalisées en exécution de la présente autorisation,

modifi er les statuts en conséquence et, généralement, faire

tout ce qui est nécessaire,

– le tout dans le cadre des lois et règlements en vigueur au

moment où les options seront consenties.

L’Assemblée Générale prend acte que le Conseil de Surveillance

fi xera les conditions liées à l’exercice des options attribuées aux

membres du Directoire en application de l’article L. 225-185 du Code

de commerce.

Le Directoire informera chaque année l’Assemblée Générale

Ordinaire des opérations réalisées dans le cadre de la présente

autorisation.

La présente autorisation est valable pour une durée maximale de

38 mois à compter du jour de la présente assemblée. Elle prive

d’effet pour ces montants non utilisés par le Directoire, l’autorisation

donnée par l’Assemblée Générale du 23  avril 2009 dans sa

quatorzième résolution.

Vingt-et-unième résolution (Autorisation donnée au Directoire à l’effet de procéder à des attributions gratuites d’actions (sur la base d’actions existantes ou à émettre) soumises, le cas échéant, à conditions de performance aux mandataires sociaux et aux salariés de la Société et des sociétés qui lui sont liées)L’Assemblée Générale, statuant dans les conditions de quorum et

de majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du

rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux

comptes, conformément aux articles L. 225-197-1 et suivants du

Code de commerce :

• autorise le Directoire à procéder, en une ou plusieurs fois, au profi t

des membres du personnel ou de certaines catégories d’entre eux

qu’il déterminera parmi les salariés et les mandataires sociaux de

la Société ou de sociétés liées au sens de l’article L. 225-197-2,

qui répondent aux conditions fi xées par l’article  L.  225-197-1

du Code de commerce, à des attributions gratuites d’actions

existantes ou à émettre de la Société ;

• décide que le Directoire déterminera l’identité des bénéfi ciaires

des attributions ainsi que les conditions et, les critères de

performance auxquels seront, le cas échéant, assujetties tout ou

partie des actions attribuées dans le cadre des plans annuels

d’intéressement long terme, étant précisé que 100 % des actions

attribuées aux membres du Directoire de la Société dans le cadre

des plans annuels d’intéressement long terme seront soumises à

l’atteinte d’une ou plusieurs conditions de performance ;

• décide que le nombre total d’actions attribuées ne pourra pas

représenter plus de 1,3 % du capital de la Société à la date de la

présente assemblée ;

• décide que les actions attribuées annuellement aux membres

du Directoire en vertu de cette autorisation ne pourront pas

représenter un pourcentage supérieur à 0,03 % du capital de la

Société à la date de la présente assemblée ;

• décide que l’attribution des actions à leurs bénéfi ciaires sera

défi nitive, sous réserve des conditions et de l’atteinte des

critères de performance fi xés, le cas échéant, par le Directoire,

au terme d’une période d’acquisition fi xée par le Directoire. Le

Directoire aura la faculté de fi xer, dans le respect des dispositions

de l’article L. 225-197-1 du Code de commerce, la durée des

périodes d’acquisition et de conservation des actions et de

prévoir ainsi pour tout ou partie des actions une période minimale

d’acquisition de quatre ans sans période de conservation sauf

exceptions liées à des obligations fi scales et/ou sociales, et/

ou une période minimale d’acquisition de deux  ans avec une

période de conservation minimale de deux ans ;

• décide par dérogation aux dispositions de l’alinéa ci-dessus

que l’attribution défi nitive des actions et la faculté de les céder

librement, seront néanmoins acquises à un bénéfi ciaire si ce

dernier venait à être frappé par l’un des cas d’invalidité visés par

l’article L. 225-197-1 du Code de commerce ;

• autorise le Directoire à procéder, le cas échéant, pendant la

période d’acquisition, aux ajustements du nombre d’actions liés

aux éventuelles opérations sur le capital de la Société de manière

à préserver les droits des bénéfi ciaires ;

• prend acte que la présente autorisation emporte de plein droit,

au profi t des bénéfi ciaires des actions gratuites, renonciation

expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription

aux actions à émettre attribuées gratuitement. L’augmentation

de capital correspondante sera défi nitivement réalisée du seul fait

de l’attribution défi nitive des actions aux bénéfi ciaires ;

• fi xe à 38 mois, à compter de ce jour, la durée de validité de la

présente délégation qui prive d’effet, pour ses montants non

utilisés par le Directoire, l’autorisation donnée par l’Assemblée

Générale du 23 avril 2009 dans sa quinzième résolution.

L’assemblée délègue tous pouvoirs au Directoire avec faculté

de délégation dans les limites légales, pour mettre en œuvre la

présente autorisation, effectuer tous actes, formalités et déclarations,

procéder, le cas échéant, aux ajustements liés aux éventuelles

opérations sur le capital de la Société, constater l’augmentation ou

les augmentations de capital réalisées en exécution de la présente

autorisation, modifi er les statuts en conséquence et, d’une manière

générale, faire tout ce qui sera nécessaire.

L’Assemblée Générale prend acte que le Conseil de Surveillance

fixera les conditions de conservation applicables aux actions

attribuées aux membres du Directoire conformément aux dispositions

de l’article L. 285-197-1 II du Code de commerce.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 283

8

Page 286: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RÉSOLUTIONS

Vingt-deuxième résolution(Délégation de compétence consentie au Directoire en vue de procéder à des augmentations de capital réservées aux salariés adhérents au Plan d’Épargne d’Entreprise)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du

rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux

comptes, dans le cadre des dispositions des articles L. 3332-1

et suivants du Code du travail et des articles  L.  225-129-2,

L.  225-129-6  et L.  225-138-1 du Code de commerce et

conformément aux dispositions de ce même code :

1. délègue au Directoire avec faculté de subdélégation, pour une

durée de 26 mois à compter du jour de la présente Assemblée

Générale, la compétence pour décider de l’augmentation du

capital social, en une ou plusieurs fois, sur ses seules décisions,

par émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant

accès au capital de la Société, réservée aux adhérents à un

plan d’épargne d’entreprise de la Société et des entreprises

françaises ou étrangères liées à la Société dans les conditions

de l’article L. 225-180 du Code de commerce et L. 3344-1 du

Code du travail, à concurrence d’un montant nominal maximal

de 2 % du capital au jour de la mise en œuvre de la présente

autorisation, étant précisé que (i)  ce plafond s’imputera sur

les plafonds visés aux quatorzième et seizième résolutions

adoptées par la présente assemblée et (ii)  que la présente

délégation ne pourra être utilisée qu’à compter du 1er  août

2011 ;

2. décide de fi xer la décote maximale offerte dans le cadre du plan

d’épargne d’entreprise à 20 % de la moyenne des premiers ou

derniers cours cotés de l’action de la Société sur le marché

réglementé de NYSE Euronext à Paris lors des vingt séances

de Bourse précédant le jour de la décision du Directoire fi xant

la date d’ouverture des souscriptions. Toutefois, l’Assemblée

Générale autorise expressément le Directoire à réduire la décote

susmentionnée, dans les limites légales et réglementaires,

ou ne pas en consentir, notamment pour tenir compte de la

réglementation applicable dans les pays où l’offre sera mise en

œuvre ;

3. décide que les caractéristiques des autres valeurs mobilières

donnant accès au capital de la Société seront arrêtées par le

Directoire dans les conditions fi xées par la réglementation ;

4. décide de supprimer, en faveur des adhérents à un plan

d’épargne entreprise, le droit préférentiel de souscription des

actionnaires aux actions et valeurs mobilières donnant accès

au capital à émettre dans le cadre de la présente résolution ;

5. décide de renoncer au droit préférentiel de souscription

aux actions auxquelles les valeurs mobilières émises sur le

fondement de la présente résolution pourront donner droit ;

6. décide que la présente autorisation privera d’effet à compter du

31 juillet 2011 l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale

du 22  avril 2010 dans sa dix-huitième résolution, pour ses

montants non utilisés par le Directoire ;

7. l’Assemblée Générale prend acte que le Directoire a tous

pouvoirs avec faculté de subdélégation aux fi ns de procéder

aux opérations visées dans la présente résolution et de réaliser

et constater les augmentations de capital en résultant.

Vingt-troisième résolution(Augmentation de capital réservée à une catégorie de bénéficiaires : en faveur des salariés de sociétés étrangères du Groupe, soit directement, soit via des entités agissant pour leur compte)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une assemblée extraordinaire, ayant pris connaissance

du rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux

comptes, conformément aux dispositions des articles L. 225-129-2

et L. 225-138 du Code de commerce :

1. délègue au Directoire, avec faculté de subdélégation, les

pouvoirs nécessaires à l’effet d’augmenter, en une ou plusieurs

fois, aux époques qu’il fi xera et dans la proportion qu’il

appréciera, le capital social dans la limite d’un montant maximal

de 1 % du capital à la date de la présente Assemblée Générale,

par l’émission d’actions ou de valeurs mobilières donnant

accès au capital de la Société, conférant les mêmes droits

que les actions anciennes, une telle émission sera réservée

aux personnes répondant aux caractéristiques de la catégorie

défi nie ci-dessous, étant précisé (i) que le plafond de 1 % du

capital fi xé ci-dessus s’imputera sur le plafond de 2 % prévu à

la vingt-deuxième résolution, mais en revanche est autonome

et distinct des plafonds visés aux quatorzième et seizième

résolutions adoptées par la présente assemblée, (ii)  que la

présente ne pourra être utilisée qu’à compter du 1er août 2011 ;

2. décide de supprimer le droit préférentiel de souscription des

actionnaires aux actions ou aux autres valeurs mobilières

donnant accès au capital émis en application de la présente

résolution et de réserver le droit de les souscrire à l’une

et/ou l’autre catégorie de bénéfi ciaires répondant aux

caractéristiques suivantes  : (i)  des salariés et mandataires

sociaux des sociétés du Groupe Schneider Electric liées à la

Société dans les conditions de l’article  L.  225-180 du Code

de commerce et de l’article L. 3344-1 du Code du travail et

ayant leur siège social hors de France ; (ii) ou/et des OPCVM

ou autres entités, ayant ou non la personnalité morale,

d’actionnariat salarié investis en titres de l’entreprise dont les

porteurs de parts ou les actionnaires seront constitués des

personnes mentionnées au (i) du présent paragraphe ; (iii) ou/

et tout établissement bancaire ou fi liale d’un tel établissement

intervenant à la demande de la Société pour les besoins de la

mise en place d’un plan d’actionnariat ou d’épargne au profi t

des personnes mentionnées au (i)  du présent paragraphe

dans la mesure où le recours à la souscription de la personne

autorisée conformément à la présente résolution permettrait

aux salariés de fi liales localisées à l’étranger de bénéfi cier de

formules d’actionnariat ou d’épargne salariés équivalentes en

termes d’avantage économique à celles dont bénéfi cieraient

les autres salariés du Groupe ;

3. décide que le prix unitaire d’émission des actions à émettre en

application de la présente résolution sera fi xé par le Directoire

sur la base du cours de l’action de la Société sur le marché

réglementé de NYSE Euronext à Paris ; le prix d’émission sera

déterminé, au choix du Directoire sur la base soit (i) du premier

ou dernier cours coté de l’action de la Société lors de la séance

de Bourse du jour de la décision du Directoire fi xant le prix

d’émission, soit (ii)  de la moyenne des premiers ou derniers

cours cotés de l’action de la Société lors des 20 séances de

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC284

Page 287: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALERÉSOLUTIONS

Bourse précédant le jour de la décision du Directoire fi xant le

prix d’émission  au titre de la présente résolution ou fi xant le

prix d’émission au titre de la vingt-deuxième résolution adoptée

par la présente assemblée  ; le Directoire pourra fi xer le prix

d’émission par application d’une décote maximale de 20 % sur

le cours de Bourse de l’action de la Société déterminé selon

l’une des deux modalités décrites aux points (i) et (ii) du présent

paragraphe, le pourcentage d’une telle décote appliquée sur le

cours de l’action de la Société sera déterminé par le Directoire

en considération, notamment, des dispositions légales,

réglementaires et fi scales du droit étranger applicable, le cas

échéant, aux personnes bénéfi ciaires de l’émission ;

4. décide que le Directoire aura tous pouvoirs, dans les conditions

prévues par la loi et dans les limites fi xées ci-dessus, pour

mettre en œuvre la présente délégation et arrêter la liste des

bénéfi ciaires au sein des catégories fi xées par la présente

résolution et le nombre de titres à offrir à chacun d’eux, étant

entendu que le Directoire pourra décider que l’augmentation

de capital sera réalisée à hauteur des montants souscrits sous

réserve qu’au minimum 75  % des actions ou autres valeurs

mobilières donnant accès au capital offerts aient été souscrites,

ainsi que notamment :

– de fi xer les caractéristiques des titres à émettre, arrêter les

prix d’émission, dates, délais, modalités et conditions de

souscription, de libération, de délivrance et de jouissance des

actions et des valeurs mobilières, dans les limites légales ou

réglementaires en vigueur,

– constater l’augmentation de capital, procéder à l’émission

des actions et autres titres donnant accès au capital, modifi er

corrélativement les statuts,

– et, d’une manière générale, passer toute convention

notamment pour parvenir à la bonne fi n des émissions

envisagées, prendre toutes mesures et effectuer toutes

formalités utiles à l’émission, à la cotation et au service fi nancier

des titres émis en vertu de la présente délégation ainsi qu’à

l’exercice des droits qui y sont attachés, et plus généralement

faire tout ce qui sera nécessaire ;

5. décide que la présente délégation privera d’effet à compter du

31 juillet 2011 l’autorisation donnée par l’Assemblée Générale

du 22  avril 2010 dans sa dix-neuvième résolution pour ses

montants non utilisés par le Directoire.

La délégation conférée par la présente résolution est valable pour une

durée de 18 mois à compter de la présente Assemblée Générale.

Vingt-quatrième résolution(Autorisation donnée au Directoire d’annuler, le cas échéant, les actions de la Société achetées dans les conditions fixées par l’Assemblée Générale, jusqu’à un maximum de 10 % du capital)L’Assemblée Générale, statuant aux conditions de quorum et de

majorité d’une assemblée extraordinaire, connaissance prise du

rapport du Directoire et du rapport spécial des Commissaires aux

comptes, autorise le Directoire, conformément à l’article L. 225-209

du Code de commerce, à annuler les actions propres de la Société

acquises en vertu des autorisations données par l’Assemblée

Générale, conformément à l’article  L.  225-209 du Code de

commerce, selon les modalités suivantes :

• le Directoire, est autorisé à annuler sur ses seules décisions,

en une ou plusieurs fois, tout ou partie des actions acquises

en vertu des autorisations de rachat des actions propres de la

Société dans la limite de 10 % du capital sur une période de

24 mois à compter de la présente assemblée, et à procéder à

due concurrence aux réductions de capital social ;

• la différence entre le prix d’achat des actions et leur valeur

nominale sera imputée sur les primes d’émission et le cas

échéant sur la réserve légale à concurrence de 10 % du capital

annulé.

La présente autorisation qui remplace l’autorisation donnée par

l’Assemblée Générale du 23 avril 2009 est donnée pour une période

de 24 mois à compter de ce jour, au Directoire, avec faculté de

délégation, à l’effet d’accomplir tous actes, formalités, déclarations

en vue d’annuler les actions et de rendre défi nitives les réductions

de capital et, en conséquence, de modifi er les statuts.

Vingt-cinquième résolution(Pouvoirs pour les formalités)L’Assemblée Générale confère tous pouvoirs au porteur d’une copie

ou d’extraits du procès-verbal constatant les présentes résolutions

en vue de l’accomplissement de toutes formalités légales ou

administratives.

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 285

8

Page 288: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE8 RÉSOLUTIONS

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC286

Page 289: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 287

RESPONSABLES DU DOCUMENT ET DU CONTRÔLE DES COMPTES

> Responsable du document

Responsables du document et du contrôle des comptes

Responsable du Document de Référence

M. Jean-Pascal Tricoire, Président du Directoire

Attestation du responsable du D ocument de R éférence

J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que

les informations contenues dans le présent Document de Référence

sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent

pas d’omission de nature à en altérer la portée.

J’atteste, à ma connaissance, que les comptes sont établis

conformément aux normes comptables applicables et donnent une

image fi dèle du patrimoine, de la situation fi nancière et du résultat

de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la

consolidation, et le rapport de gestion présente un tableau fi dèle

de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation fi nancière

de la S ociété et de l’ensemble des entreprises comprises dans la

consolidation ainsi qu’une description des principaux risques et

incertitudes auxquels elles sont confrontées.

J’ai obtenu des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fi n

de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérifi cation

des informations portant sur la situation fi nancière et les comptes

données dans le présent document ainsi qu’à la lecture d’ensemble

du document. Les informations fi nancières historiques présentées

dans le Document de Référence ont fait l’objet de rapports des

contrôleurs légaux, fi gurant en page 222 et 238.

Le rapport sur les comptes consolidés de l’exercice clos le 31

décembre 2009 contenait une observation relative au référentiel

comptable et aux changements de méthode comptable.

Le rapport sur les comptes consolidés de l’exercice clos le

31 décembre 2010 contient une observation relative aux modalités

de présentation des comptes consolidés et aux nouvelles normes

d’application obligatoire.

Fait, le 21 mars 2011

Le Président du Directoire

Jean-Pascal Tricoire

En application de l’article 28 du règlement (CE) n° 809/2004 de la Commission, les informations suivantes sont incluses par

référence dans le présent Document de Référence :

• les comptes consolidés et les rapports d’audit correspondants fi gurant en partie 6 du Document de Référence de l’exercice clos

le 31 décembre 2008 enregistré auprès de l’AMF en date du 17 mars 2009 sous le n° D09-0124,

• les comptes consolidés et les rapports d’audit correspondants fi gurant en partie 5 du Document de Référence de l’exercice clos

le 31 décembre 2009 enregistré auprès de l’AMF en date du 19 mars 2010 sous le n° D10-0125,

• les informations fi nancières annuelles et les rapports d’audit correspondants fi gurant en partie 7 du Document de Référence

de l’exercice clos au 31 décembre 2008 enregistré auprès de l’AMF en date du 17 mars 2009 sous le n° D09-0124,

• les informations fi nancières annuelles et les rapports d’audit correspondants fi gurant en partie 6 du Document de Référence

de l’exercice clos au 31 décembre 2009 enregistré auprès de l’AMF en date du 19 mars 2010 sous le n° D10-0125,

• le rapport de gestion fi gurant en partie 4 du Document de Référence de l’exercice clos au 31 décembre 2008 enregistré auprès

de l’AMF en date du 17 mars 2009 sous le n° D09-0124,

• le rapport de gestion fi gurant en partie 4 du Document de Référence de l’exercice clos au 31 décembre 2009 enregistré auprès

de l’AMF en date du 19 mars 2010 sous le n° D10-0125.

Les parties non incluses de ce document sont soit sans objet pour l’investisseur, soit couvertes par un autre endroit du Document

de Référence.

Page 290: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC288

RESPONSABLES DU DOCUMENT

> Responsables du contrôle des comptes

Date de nominationDate d’expiration

du mandat

Commissaires aux comptes titulaires

Ernst & Young et Autres

41, rue Ybry - 92576 Neuilly-sur-Seine Cedex

représenté par M. Yvon Salaün 1992 2016

Mazars

Tour Exaltis - 61, rue Henri- Regnault - 92400 Courbevoie

représenté par M. David Chaudat 2004 2016

Commissaires aux comptes suppléants

Auditex 2010 2016Thierry Blanchetier 2010 2016

Les sociétés Ernst & Young et Autres et Mazars sont membres de la Compagnie Régionale des Commissaires aux comptes de Versailles.

Page 291: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 289

TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

Table de concordance du Document de Référence

Rubriques de l’annexe 1 du règlement européen n° 809/2004Pages correspondantes

du Rapport Annuel

1. Personnes responsables 287

2. Contrôleurs légaux des comptes 288

3. Informations fi nancières sélectionnées 8-10

4. Facteurs de risque 37-43

5. Informations concernant l’émetteur

5.1. Histoire et évolution de la société 16-18

5.2. Investissements :

5.2.1. Réalisés 145

5.2.2. En cours 145

5.2.3. Programmés 145

6. Aperçu des activités

6.1. Principales activités 23-26

6.2. Principaux marchés 20-22, 26-27, 140-141

6.3. Événements exceptionnels 11-14

6.4. Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets, licences ou contrats 41

6.5. Position concurrentielle 23-25, 28

7. Organigramme

7.1. Description sommaire du Groupe 34-37

7.2. Liste des fi liales importantes 209-221

8. Propriétés immobilières, usines et équipements

8.1. Immobilisations corporelles importantes existantes ou planifi ées 36, 178

8.2. Questions environnementales pouvant infl uencer l’utilisation des immobilisations corporelles 39

9. Examen de la situation fi nancière et du résultat

9.1. Situation fi nancière 145-146

9.2. Résultat d’exploitation 143-144

10. Trésorerie et capitaux

10.1. Capitaux de l’émetteur 247-251

10.2. Source et montant des fl ux de trésorerie 145-146

10.3. Conditions d’emprunt et structure fi nancière 198-200

10.4. Restrictions à l’utilisation des capitaux 41

10.5. Sources de fi nancement attendues 40-41

11. Recherche et développement, brevets et licences 29-33

12. Information sur les tendances

12.1. Principales tendances depuis la clôture de l’exercice N/A

12.2. Tendances identifi ées pour l’exercice en cours 19, 147

Afi n de faciliter la lecture du Rapport Annuel , déposé comme Document de Référence , la table suivante permet d’identifi er les principales

informations requises par le règlement n° 809/2004 de la Commission européenne.

Page 292: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC290

TABLE DE CONCORDANCE DU DOCUMENT DE RÉFÉRENCE

Rubriques de l’annexe 1 du règlement européen n° 809/2004Pages correspondantes

du Rapport Annuel

13. Prévisions ou estimations du bénéfi ce

13.1. Principales hypothèses N/A

13.2. Rapport des C ommissaires aux comptes N/A

14. Organes d’administration, de direction et de surveillance et direction générale

14.1. Informations concernant les membres des organes d’administration et de direction 6-7

14.2. Confl its d’intérêts au niveau des organes d’administration et de direction 121

15. Rémunération et avantages

15.1. Rémunération versée 121-128

15.2. Sommes provisionnées ou constatées aux fi ns de versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages 206

16. Fonctionnement des organes d’administration et de direction

16.1. Date d’expiration des mandats actuels 106-112, 119

16.2. Contrats de service liant les membres des organes d’administration à l’émetteur ou à l’une de ses fi liales 120

16.3. Informations sur le Comité d’Audit et le Comité de Rémunération 116-119

16.4. Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur 138

17. Salariés

17.1. Nombre de salariés 99

17.2. Participations et stock options 252-257

17.3. Accord prévoyant une participation des salariés au capital de l’émetteur 78-252

18. Principaux actionnaires

18.1. Principaux actionnaires 251

18.2. Répartition des droits de vote 251

18.3. Actionnariat de contrôle 251

18.4. Accord sur l'évolution de l'actionnariat 129

19. Opérations avec des apparentés 206

20. Informations fi nancières concernant le patrimoine, la situation fi nancière et les résultats de l’émetteur

20.1. Informations fi nancières historiques 242

20.2. Informations fi nancières pro forma 168

20.3. États fi nanciers 149-237

20.4. Vérifi cation des informations fi nancières historiques annuelles 222, 238

20.5. Date des dernières informations fi nancières 157

20.6. Informations fi nancières intermédiaires et autres N/A

20.7. Politique de distribution des dividendes 183-246

20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage 42

20.9. Changement signifi catif de la situation fi nancière ou commerciale N/A

21. Informations complémentaires

21.1. Capital social

21.1.1. Capital souscrit 247

21.1.2. Autres actions 247

Page 293: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC 291

TABLE DE CONCORDANCE DU RAPPORT FINANCIER ANNUEL

Table de concordance du Rapport F inancier A nnuelLe présent Document de Référence comprend tous les éléments du R apport F inancier tels que mentionnés aux articles L. 451-1-2 du Code

monétaire et fi nancier et 222-3 du Règlement général de l’AMF.

Rubriques de l’annexe 1 du règlement européen n° 809/2004Pages correspondantes

du Rapport Annuel

21.1.3. Actions autodétenues 250

21.1.4. Valeurs mobilières 180-181

21.1.5. Conditions d’acquisition N/A

21.1.6. Options ou accords 252

21.1.7. Historique du capital 251

21.2. Acte constitutif et statuts

21.2.1. Objet social 244

21.2.2. Règlement des organes de gestion et de contrôle 113-120

21.2.3. Droits et privilèges des actions 245-247

21.2.4. Modifi cations des droits des actionnaires 245-247

21.2.5. Assemblées Générales 245

21.2.6. Éléments de changement de contrôle 257

21.2.7. Seuils de participation 251

21.2.8. Conditions régissant les modifi cations statutaires 244

22. Contrats importants 206-207

23. Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts 95-96

24. Documents accessibles au public 244

25. Informations sur les participations 240-241

Informations Pages

Comptes consolidés du Groupe 149-221

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 222

Comptes annuels de la Société 223-237

Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux 238

Rapport de gestion 292

Attestation du responsable du R apport F inancier A nnuel 287

Page 294: Schneider Electric Rapport-Annuel 2010

DOCUMENT DE RÉFÉRENCE 2010 SCHNEIDER ELECTRIC292

TABLE DE CONCORDANCE DU RAPPORT DE GESTION

Table de concordance du Rapport de gestionLe présent Document de Référence comprend tous les éléments du rapport de gestion tels qu’exigés aux termes des articles L. 225-100

et suivants, L. 232-1, I et II et R. 225-102 et suivants du Code de commerce.

Informations Pages

Situation et activité de la Société au cours de l’exercice écoulé 140-146

Évolution prévisible de la situation de la Société et perspectives 147

Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date à  laquelle le présent document a été établi 207

Activités en matière de recherche et de développement 29-33

Activité des fi liales de la Société 147, 240

Prises de participation signifi catives dans des sociétés ayant leur siège en France 142-143

Montant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercices 262

Modifi cations apportées au mode de présentation des comptes annuels 158-160

Injonctions ou sanctions pécuniaires pour pratiques anticoncurrentielles 42

Information sur les délais de paiement des dettes fournisseurs 146

Information sur l’organe exerçant la D irection G énérale de la Société 6, 119-120

Résultats 143-145

Progrès réalisés ou diffi cultés rencontrées 19

Analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats, de la situation fi nancière de la Société (notamment de sa situation d’endettement) et des indicateurs de performance de nature non fi nancière (notamment environnement, personnel)

46-104

140-146

Description des principaux risques et incertitudes auxquels la Société est confrontée 37-43

Indications sur l’utilisation des instruments fi nanciers par la Société, lorsque cela est pertinent pour l’évaluation de son actif, de son passif, de sa situation fi nancière et de ses pertes et profi ts 201-205

Exposition de la S ociété aux risques de prix, de crédit, de liquidité et de trésorerie 40-41

Informations sur les risques encourus en cas de variation de taux d’intérêt, de taux de change ou cours de B ourse 40

Informations sur la manière dont la Société prend en compte les conséquences sociales et environnementales de son activité 46-88

Renseignements relatifs à la répartition du capital social 251

Autocontrôle : identité des sociétés contrôlées au sens de l’article L. 233-7 et part du capital détenu par ces sociétés 184

Compte rendu de l’état de la participation des salariés (et éventuellement des dirigeants), des opérations réalisées au titre des options d’achat ou de souscription d’actions réservées au personnel salarié et aux dirigeants, des opérations réalisées au titre de l’attribution d’actions gratuites au personnel salarié et aux dirigeants 252-257

Obligations de conservation des actions issues de plans d’ options et plans d’ attribution gratuite d’ actions applicables aux membres du Directoire 253

Information sur le nombre minimal d’actions détenues par les mandataires sociaux pendant la durée de leur mandat 106

Opérations réalisées par les dirigeants et mandataires sociaux sur le titre de la Société au cours de l’exercice (article 621-18-2 du Code monétaire et fi nancier) 129

Tableau et rapport sur les délégations en matière d’augmentation de capital 248-249

Rémunérations et avantages de toute nature de chacun des mandataires sociaux 121-127

Liste des mandats ou fonctions exercés dans toute société par chacun des mandataires sociaux 107-112

Tableau des résultats de la Société au cours des cinq derniers exercices 242

Indications prévues à l’article L. 225-211 du Code de commerce en cas d’opérations effectuées par la Société sur ses propres actions 250-251

Informations prévues à l’article L. 225-100-3 du Code de commerce susceptibles d’avoir une incidence en matière d’offre publique 257

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Ce document a été imprimé en France par un imprimeur certifi é Imprim’Vert sur un papier recyclable, exempt de chlore élémentaire, certifi é PEFC,

à base de pâtes provenant de forêts gérées durablement sur un plan environnemental, économique et social.

Agenda financierCalendrier des principaux événements

21 avril 2011 Assemblée Générale des Actionnaires (Paris)

29 avril 2011 Détachement du coupon

Calendrier des communiqués financiers17 février 2011 Résultats annuels 2010

20 avril 2011 Chiffre d'affaires du 1er trimestre 2011

29 juillet 2011 Résultats semestriels 2011

20 octobre 2011 Chiffre d'affaires du 3ème trimestre 2011

Communication Financière : Carina Ho

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