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Communiqué de presse du PS genevois Genève, le 20 février 2015 SCORE Le Conseil d’Etat doit accepter de négocier Le Parti socialiste genevois condamne la méthode de travail adoptée par le Conseil d’Etat pour faire avancer le projet SCORE sur la réforme des fonctions et des rémunérations des fonctionnaires. Plutôt que de coopter des fonctionnaires triés sur le volet, le Conseil d’Etat devrait ouvrir de vraies négociations avec les organisations représentatives de la fonction publique, faute de quoi, le projet n’a aucune chance d’aboutir. L'étude « Système, compétences, rémunération, évaluation » (SCORE), menée à la demande du Conseil d’Etat et visant à aboutir à une réforme de la rémunération des fonctionnaires, a été présentée en novembre 2013. Depuis lors, les organisations représentatives du personnel de la fonction publique ont réclamé, sans succès, de connaître les critères qui ont présidé à l’évaluation et à la notation des fonctions afin de mener des négociations en toute connaissance de cause. Face au refus du Conseil d’Etat, les négociations ont été rompues. Aujourd’hui, le désaccord entre les partenaires s’approfondit. Selon le Cartel intersyndical de la fonction publique, le Conseil d’Etat tente de contourner les syndicats du personnel en organisant des «sous-groupes de concertation ». Or, « qualifier de « concertation » la cooptation par voie hiérarchique d’individus n’ayant aucun mandat de représentation sur le sujet est proprement abusif », relève le Cartel dans un courrier envoyé au Conseil d’Etat le 5 février dernier. Le Parti socialiste genevois estime qu’il est inacceptable qu’un projet aussi fondamental pour la fonction publique et la délivrance de prestations publiques à la population ne fasse pas l’objet d’un processus de négociations approfondi entre l’Etat les fonctionnaires et les syndicats. Le Parti socialiste demande au Conseil d’Etat de ne pas s’engager dans une telle parodie de négociation et de démontrer, par des actes concrets, son attachement au partenariat social, ce d’autant plus que les partenaires s’accordent sur la nécessité d’une modernisation de l’évaluation des fonctions. Le Parti socialiste réaffirme son attachement à des conditions de travail et de rémunérations transparentes et exemplaires. Il conteste le discours caricatural de la droite visant à faire croire que les fonctionnaires sont trop bien payés. Le modèle de rémunération de la fonction publique, s’il n’est pas exempt de défauts, évite le travers fréquent de l’économie privée, à savoir des inégalités manifestes entre des salaires insuffisants pour vivre à Genève et des rémunérations excessives. Le Conseil d’Etat doit désormais prendre la mesure de ses décisions: soit il s’engage dans un réel processus de négociation, soit il condamne un projet qui fera face à des oppositions insurmontables. Afin de connaître les réelles intentions du Conseil d’Etat en matière de respect du partenariat social et d’avancement du projet SCORE, le groupe socialiste au Grand Conseil vient de déposer une question urgente au Conseil d’Etat. Pour plus d’informations : Carole-Anne Kast, présidente (079 310 48 90) Lydia Schneider Hausser, cheffe de groupe socialiste (079 382 82 89)

SCORE: Le Conseil d’Etat doit accepter de négocier

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Communiqué de presse du PS genevois

Genève, le 20 février 2015

SCORE Le Conseil d’Etat doit accepter de négocier Le Parti socialiste genevois condamne la méthode de travail adoptée par le Conseil d’Etat pour faire avancer le projet SCORE sur la réforme des fonctions et des rémunérations des fonctionnaires. Plutôt que de coopter des fonctionnaires triés sur le volet, le Conseil d’Etat devrait ouvrir de vraies négociations avec les organisations représentatives de la fonction publique, faute de quoi, le projet n’a aucune chance d’aboutir.   L'étude « Système, compétences, rémunération, évaluation » (SCORE), menée à la demande du Conseil d’Etat et visant à aboutir à une réforme de la rémunération des fonctionnaires, a été présentée en novembre 2013. Depuis lors, les organisations représentatives du personnel de la fonction publique ont réclamé, sans succès, de connaître les critères qui ont présidé à l’évaluation et à la notation des fonctions afin de mener des négociations en toute connaissance de cause. Face au refus du Conseil d’Etat, les négociations ont été rompues. Aujourd’hui, le désaccord entre les partenaires s’approfondit. Selon le Cartel intersyndical de la fonction publique, le Conseil d’Etat tente de contourner les syndicats du personnel en organisant des «sous-groupes de concertation ».  Or, « qualifier de « concertation » la cooptation par voie hiérarchique d’individus n’ayant aucun mandat de représentation sur le sujet est proprement abusif », relève le Cartel dans un courrier envoyé au Conseil d’Etat le 5 février dernier.   Le Parti socialiste genevois estime qu’il est inacceptable qu’un projet aussi fondamental pour la fonction publique et la délivrance de prestations publiques à la population ne fasse pas l’objet d’un processus de négociations approfondi entre l’Etat les fonctionnaires et les syndicats. Le Parti socialiste demande au Conseil d’Etat de ne pas s’engager dans une telle parodie de négociation et de démontrer, par des actes concrets, son attachement au partenariat social, ce d’autant plus que les partenaires s’accordent sur la nécessité d’une modernisation de l’évaluation des fonctions.   Le Parti socialiste réaffirme son attachement à des conditions de travail et de rémunérations transparentes et exemplaires. Il conteste le discours caricatural de la droite visant à faire croire que les fonctionnaires sont trop bien payés. Le modèle de rémunération de la fonction publique, s’il n’est pas exempt de défauts, évite le travers fréquent de l’économie privée, à savoir des inégalités manifestes entre des salaires insuffisants pour vivre à Genève et des rémunérations excessives. Le Conseil d’Etat doit désormais prendre la mesure de ses décisions: soit il s’engage dans un réel processus de négociation, soit il condamne un projet qui fera face à des oppositions insurmontables. Afin de connaître les réelles intentions du Conseil d’Etat en matière de respect du partenariat social et d’avancement du projet SCORE, le groupe socialiste au Grand Conseil vient de déposer une question urgente au Conseil d’Etat.     Pour plus d’informations :

• Carole-Anne Kast, présidente (079 310 48 90) • Lydia Schneider Hausser, cheffe de groupe socialiste (079 382 82 89)