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SE SYNDIQUER … D’où vient le syndicalisme ? Qu’est ce qu’un syndicat ? POURQUOI SE SYNDIQUER ? POURQUOI SUD ? SYNDICAT SUD SANTÉ SOCIAUX DU LOIRET HPM 1 rue Porte Madeleine 45032 Orléans cedex tél : 02 38 74 48 51 / 06 15 49 68 45 fax : 02 38 74 48 52 mél : [email protected]

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SE SYNDIQUER …

D’où vient le syndicalisme ?

Qu’est ce qu’un syndicat ?

POURQUOI SE SYNDIQUER ?

POURQUOI SUD ?

SYNDICAT SUD SANTÉ SOCIAUX DU LOIRET

HPM 1 rue Porte Madeleine 45032 Orléans cedex

tél : 02 38 74 48 51 / 06 15 49 68 45 fax : 02 38 74 48 52 mél : [email protected]

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D’où vient le syndicalisme ? Le syndicalisme tel que nous le connaissons aujourd’hui prend ses racines au 19ème siècle. En générant une classe ouvrière (en lien avec l’industrialisation) de plus en plus concentrée dans de grandes entreprises, le capitalisme a lui-même créé les conditions de l’émergence des premières formes du syndicalisme. L’organisation de la production, par le morcèlement du travail avec une main d’œuvre peu qualifiée, nombreuse et surexploitée, a facilité la mise en place d’une solidarité entre les travailleurs. C’était le moyen de se défendre face aux conditions de travail insupportables. Cela a également permis que ceux-ci prennent conscience plus facilement de ce qui fait leur force : leur nombre.

Quelques dates ...

La révolution Française de 1789, tout en jetant les bases du capitalisme en FRANCE, était aussi le fruit d’une situation économique et idéologique permettant de «repenser le monde» : clubs de discussions et corporations se multiplient, et des contradictions naissent rapidement entre les «bourgeois» et les «bras nus» (les

prolétaires de l’époque). Très vite la bourgeoisie s’empare du pouvoir et fait tout pour empêcher le développement d’idées favorables aux «bras nus».

Dès 1791, la loi «Le Chapelier» interdit les regroupements professionnels et les coalitions, en particulier la grève. Le travailleur est isolé. Il est interdit de s’unir pour défendre un intérêt collectif.

En 1803, le livret ouvrier est institué, donnant quasiment droit de vie et de mort à l’employeur sur l’ouvrier: délivré par l’employeur, celui qui n’en possède pas est considéré comme vagabond et est sujet aux tracasseries de la police. C’est dans ces conditions que se crée une classe ouvrière avec l’essor de la révolution industrielle. Les ouvriers travaillent 12 à 15 heures par jour, dans des conditions très dures et précaires, avec des retenues de salaire et des amendes. Dans cette situation très sombre, se créent des sociétés de secours mutuel, qui ont vocation à répondre aux problèmes posés par la maladie ou les accidents. De fait elles contournent l’interdiction des

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coalitions et sont un lieu de discussion sur les conditions de travail. Souvent défensives, ces organisations vont devenir plus offensives à partir de 1830 et la révolution des « trois glorieuses ».

La révolte des Canuts Lyonnais (travailleurs de la soie) en 1831, est la première véritable expression de la lutte des classes. Elle met en lumière la communauté d’intérêts des travailleurs, le droit de vivre décemment de son travail, et sera réprimée dans le sang.

La révolution de 1848, en FRANCE et à travers l’Europe, marque la conscience d’une exigence de «démocratie sociale», porteuse également d’une conception autonome de la classe ouvrière et donc de la nécessité de s’organiser. La deuxième partie du 19ème siècle, avec l’essor industriel marque l’affirmation de cette tendance et la naissance du mouvement syndical.

Vers 1860, les grèves se multiplient. L’Empire autoritaire de Napoléon III se fait plus conciliant et tolérant envers les organisations ouvrières, afin de s’attirer la bienveillance de la population pour sa politique extérieure, guerrière (compétition coloniale avec la Grande Bretagne, Mexique, Crimée, affron-tement avec la Prusse). Des lois

importantes vont se succéder comme celle du 25 mai 1864, qui abroge le délit de coalition : la grève n’est plus un délit. Mais le gréviste risque toujours de perdre son emploi.

La création de l’Association Internationale des Travailleurs en 1864 sous l’égide de Karl Marx est une nouvelle étape dans l’affirmation de la lutte des classes par delà les frontières et les langues. L’existence des sociétés d’entraide et de résistance, conjuguées à l’élaboration des doctrines «socialistes» donne naissance à des projets politiques de démocratie «socialiste».

Le 18 mars 1871, le peuple Parisien se soulève, et gère lui-même ses affaires, sans l’état : c’est la Commune de Paris.

Situation intolérable pour la bourgeoisie, la répression va une nouvelle fois être sanglante: 35 000 morts et 150 000 condamnations à la déportation et à la prison.

Pour désamorcer une possible nouvelle explosion, et ayant eu très peur de tout perdre, la bourgeoisie fera le choix d’une politique de légalisation des organisations du mouvement ouvrier afin de mieux le contrôler.

En 1874, la loi institue le corps de l’inspection du travail.

Le 21 mars 1884, la loi Waldeck Rousseau accorde la liberté syndicale. Les syndicats sont officiellement autorisés. Deux grands courants vont se structurer:

1 - Les bourses du travail.

Dès 1886 une bourse du travail est créée à Paris par le Conseil municipal. De nombreuses villes suivent : des salles, des bureaux, de la documentation sont mises à disposition des syndicats par les municipalités. Ces

bourses du travail organisent les syndicats «horizontalement», en interprofessionnelles et vont se fédérer en 1892 pour créer la Fédération Nationale des Bourses du Travail.

2 - La Fédération Nationale des Syndicats.

D’autres organisations sont structurées sur la base du métier, par branche professionnelle (verticalement), de la ville vers le département puis vers le national. Ces deux conceptions du syndicalisme vont s’opposer, mais les deux fédérations vont fusionner sous la

Premiers pas syndicaux

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pression des militants de base qui supportent mal cette division.

En 1895 sont jetées les bases de la Confédération Générale du Travail (CGT), officiellement et définitivement créée en 1902.

La suite sera une succession de scissions et de réunifications, en lien avec les débats et la situation politique nationale et internationale (1ère et 2ème guerre mondiale, révolution russe, guerre froide, décolonisation, etc…).

FO est une scission de la CGT, en 1947 au début de la guerre froide, refusant la mainmise du Parti Communiste de l’époque sur le syndicat.

La CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail) est, elle, issue du syndicalisme chrétien : en 1919, est créée la CFTC (Confédération des Travailleurs Chrétiens) avec l’aide de Rome et de la papauté, afin de ne pas laisser le terrain à la CGT et aux idées socialistes. En 1964, suite à l’engagement (et au débat qu’il provoque) de nombreuses de ses équipes en soutien au mouvement de libération algérien, la CFTC subit une scission majoritaire donnant naissance à la CFDT, qui refuse aussi la confessionnalisation du syndicalisme et la référence à la chrétienté.

Quant à SUD, à l’origine nous sommes essentiellement issus de la CFDT, à partir des syndicats exclus de celle-ci lors d’importantes mobilisations en 1988, notamment dans les PTT et la Santé (coordinations infirmières).

Qu’est ce qu’un syndicat ? « Le syndicat est la base d’organisation des salarié(e)s qui se rassemblent pour défendre ensemble leurs intérêts communs et individuels. »

Cette démarche présuppose que chaque salarié considère qu’il a des intérêts communs avec les autres salariés, avec ses collègues.

Cela n’est bien sûr pas automatique, et la mise en concurrence des salariés entre eux par les employeurs, qu’ils soient privés ou publics, est bien sûr le principal obstacle à la compréhension de cette communauté d’intérêt. C’est d’ailleurs une des causes de la faiblesse du syndicalisme aujourd’hui.

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L’histoire sociale et politique, l’histoire du mouvement syndical et des luttes sociales montrent que les droits sociaux n’ont jamais été accordés facilement.

Ces droits sont issus des luttes et ils évoluent au gré des rapports de force.

Le patronat a toujours voulu rogner ces droits, les nier et les faire régresser. Il a toujours cherché à les utiliser à son profit. Le syndicalisme a pour vocation de faire respecter ces droits, de les élargir et d’en gagner de nouveaux.

Le syndicat offre donc un cadre d’organisation et de réflexion collective, de formation et d’action.

La construction d’un syndicat n’est pas une fin en soi. Ce n’est qu’un outil mis à la disposition des salariés, au service de leurs luttes, de leurs droits, de leur émancipation, pour le progrès social.

Le syndicalisme va donc bien au-delà du

seul périmètre de l’entreprise : de nombreuses luttes renvoient à un domaine beaucoup plus large et soulèvent des questions qui concernent l’ensemble de la société (exemple dans l’histoire, la position de la CGT par rapport à la guerre en 1914, pacifisme / union sacrée ?). Pour nous, le syndicalisme doit donc être un syndicalisme de transformation sociale.

Même si l’action dans l’entreprise est indispensable et constitue le premier élément du rapport de force, elle n’est pas suffisante.

Par exemple, comment aborder la question des conditions de travail et des horaires de travail d’une entreprise

Manque d’effectifs ?

Vous êtes mal organisés !

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très féminisée, sans prendre en considération ce que vivent les femmes dans la société, en particulier leurs charges familiales?

C’est pourquoi nous sommes très attachés à l’esprit de la Charte d’Amiens (qui est une résolution du 9ème congrès de la CGT en 1906). Dès sa naissance, le syndicalisme s’assignait cette double tâche: défendre au quotidien les travailleurs, l’amélioration immédiate de leurs conditions de travail mais aussi la nécessité de transformer radicalement la société, en toute indépendance des partis politiques.

Certains pensent que les syndicats ne servent pas à grand-chose et que seuls les grands mouvements populaires sont efficaces.

C’est vrai, mais en partie seulement !

En dehors des périodes de lutte, que resterait-il aux salariés comme outil de défense de leurs conditions de travail, de leurs droits, de leur dignité … s’il n’y avait pas de syndicat ?

Qui défendrait tel ou tel agent en difficulté avec sa hiérarchie, son employeur ?

Le syndicat est l’outil permanent, proche des salariés, pour cette défense.

Pour SUD c’est un principe et un devoir d’être actif dans les luttes, d’en être à l’initiative, d’apporter l’expérience de ses militants. Le syndicat doit fournir son soutien logistique tout en respectant les rythmes du mouvement sans s’imposer comme la direction naturelle et indéboulonnable de la lutte, en laissant toute leur place aux acteurs de la lutte, y compris les non-syndiqués ou ceux des autres organisations syndicales.

Le syndicat doit donc être un outil au service de tous les salariés, et absolument pas le moyen pour quelques uns d’avoir un quelconque pouvoir.

La seule boussole du syndicalisme doit être l’intérêt des travailleurs, et certainement pas celui de la boutique syndicale.

Pourquoi se syndiquer ? Près de 90% des patrons sont syndiqués.

Pour le plaisir ?

Juste pour payer une cotisation ?

NON !

Pour défendre leurs intérêts, pour faire valoir leurs droits, pour faire pression sur les pouvoirs publics, pour mettre en commun leurs forces, etc.

Qu’est ce qui fait peur aux patrons et aux employeurs ?

Des salariés organisés, solidaires, des salariés prêts à se battre pour défendre

et faire appliquer leurs droits, pour améliorer leurs conditions de travail.

Rejoindre un syndicat, ne signifie pas être obligé de participer à quoi que ce soit. Se syndiquer, c’est déjà agir et s’investir!

Rejoindre un syndicat, c’est faire partie de ces salariés qui refusent la fatalité, qui veulent changer le cours des choses.

Rejoindre un syndicat, c’est la possibilité d’apprendre à s’organiser, à discuter autour d’une table, à réfléchir collectivement, à rassembler les énergies.

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Rejoindre un syndicat, c’est faire valoir sa dignité de salarié et se faire reconnaître comme individu. On peut découvrir l’utilité du syndicat lorsqu’on a un problème personnel et besoin de soutien, mais pas seulement.

Se syndiquer, c’est aussi payer une cotisation.

Mais cet argent collecté est utilisé au bénéfice de tous, syndiqués et non syndiqués, principalement pour pouvoir faire de l’information (tracts, affiches, brochures, etc.), pour organiser et soutenir les luttes, pour aller en justice quand cela est nécessaire...

Et lorsque la lutte est payante, elle l’est au bénéfice de tous, pas seulement des syndiqués.

Se syndiquer c’est participer à la construction du lien indispensable pour opposer un réel rapport de force face à toutes les attaques que nous subissons : suppressions d’emplois, laminage des droits sociaux et démocratiques, déréglementation, casse du service public, etc.

Être adhérent à un syndicat est donc avant tout un acte de solidarité qui tourne le dos à l’individualisme.

Pourquoi ?

Vous avez effectivement le choix, près de 10 organisations syndicales existent en FRANCE. Alors pourquoi SUD plutôt qu’une autre?

Nous sommes des collègues comme vous, confrontés aux difficultés du quotidien comme vous, pour beaucoup déçus par les pratiques et les orientations des syndicats traditionnels, d’autres venus au syndicalisme au travers des différentes mobilisations sociales.

Depuis plus de 20 ans de nombreux syndicats SUD se sont créés dans différents secteurs professionnels.

Ce sigle est devenu le symbole d’un syndicalisme différent, près des travailleurs et qui ne renonce jamais.

SS pour Solidaires des salariés de

différentes professions et de différents secteurs d’activité. Nous refusons toute opposition d’une catégorie à une autre, tout corporatisme, tout ordre professionnel. Nous soutenons les titulaires et les précaires. Nous refusons toute discrimination sexiste, raciste, homophobe et agissons pour bannir de

tels comportements sur les lieux de travail et dans la société.

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UU pour Unitaires, car l’unité

maximum des organisations syndicales et des salariés est un atout indispensable et déterminant pour gagner sur nos revendications. La division fait le jeu des patrons et des employeurs, des directions et du gouvernement. Nous recherchons, malgré les difficultés, en toutes circonstances, sans exclusive ni préalable, l’unité d’action avec l’ensemble des organisations syndicales, sur la base des revendications des salariés en lutte.

DD pour Démocratiques, car notre

fonctionnement est transparent, tant dans notre vie interne que dans notre intervention extérieure. Par exemple, aucune action et négociation ne peut et ne doit se faire sans les salariés, et il est indispensable que tous aient leur mot à dire.

S’organiser autrement …

Loin de tout sectarisme conduisant à s’autoproclamer défenseurs exclusifs des salariés, SUD Santé Sociaux recherche en permanence l’unité la plus large.

C’est pourquoi dans les mobilisations nous soutenons et prônons une organisation démocratique, regroupant tous les salariés impliqués dans la lutte, syndiqués et non syndiqués: assemblées générales qui prennent les décisions, collectifs unitaires de lutte pour organiser les actions décidées, etc.

Ces formes d’organisation, loin d’affaiblir le syndicalisme, le régénère, en donnant les moyens

aux salariés de se rassembler dans l’unité la plus large et de décider démocratiquement les formes d’actions.

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Quelques

revendications

DEFENSE DU SERVICE PUBLIC ET ACCES AUX SOINS POUR TOUS SUD se bat pour obtenir un service public de qualité et une politique de santé publique répondant aux besoins de toute la population. SUD revendique L’augmentation des budgets hospitaliers et la suppression de la T2A;

L’arrêt de la casse des hôpitaux de proximité et des fermetures de lits;

L’arrêt des privatisations des secteurs logistiques, techniques ou autre;

L’arrêt de la mise en concurrence entre services et établissements du public, et entre le public et le privé. SUD dénonce la décentralisation qui accentue ces phénomènes.

EFFECTIFS ET TEMPS DE TRAVAIL

SUD dénonce la mise en place de fausses 35 h, s’oppose à la flexibilité et à l’annualisation du temps de travail. SUD revendique La création de postes correspondants à la diminution du temps de travail et nécessaires à de bonnes conditions de travail, d’accueil des malades, au remplacement intégral de toutes les absences ;

Les 32 h de jour (4 jours de travail de 8 heures et 3 repos/semaine) et 30 h de nuit, avec embauches correspondantes;

Un plan d’urgence de formation: augmentation des places dans les écoles paramédicales avec un soutien scolaire de qualité ;

Suppression des heures supplémentaires et création des postes nécessaires..

SALAIRES ET CARRIERES Depuis des années le pouvoir d’achat des fonctionnaires diminue. Les mesures Durafour

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n’ont fait qu’accroître les inégalités en revalorisant certaines catégories et pas les autres, en créant des NBI diverses et variées, instaurant ainsi une individualisation des salaires et le salaire au mérite. SUD revendique La revalorisation des salaires de 250 euros pour tous;

L’intégration des primes dans le salaire de base et la NBI pour tous;

Une progression des bas salaires, pour un écart hiérarchique maxi de 1 à 6;

Une carrière linéaire pour tous et suppression des quotas pour l’accès aux classes supérieures;

La suppression de la note chiffrée et littérale, et l’instauration d’un 13e mois pour tous

STATUTS DES PERSONNELS ET CONDITIONS DE TRAVAIL. SUD affirme son attachement au statut de fonctionnaire hospitalier (titre IV) pour tous les personnels qui remplissent les conditions. Le maintien et le développement du statut de fonctionnaire assurent une garantie des droits, une protection contre la division et limite le recours à l’emploi précaire le public. SUD revendique Le recrutement des personnels, quand ils remplissent les conditions d’intégration, sur des emplois de fonctionnaires;

La titularisation de tous les contractuels et la résorption de l’emploi précaire;

Le maintien d’équipes de jour et de nuit distinctes;

Des effectifs suffisants permettant un accès facilité pour les formations professionnelles;

La suppression de l’annualisation du temps de travail;

Des lieux de paroles et d’écoute pour les agents en souffrance au travail;

Le droit pour tout arrivant dans un service à une période de doublure;

RETRAITES SUD rappelle son attachement à notre régime de retraite, solidaire, basé sur un système de répartition entre actifs et retraités. SUD dénonce toute remise en cause de ce système, et toute attaque contre nos acquis. SUD revendique Le retour à 37,5 annuités pour tous, public et privé, afin de bénéficier d’une retraite à taux plein;

Le droit à la retraite pour tous à partir de 55 ans;

Le remplacement de tous les départs en retraite;

La rétablissement du CFA (conge de fin d’activité);

CONTRE TOUTE EXCLUSION ET POUR LES DROITS DES FEMMES. SUD entend combattre partout, y compris sur le lieu de travail, les thèses et comportements soit discriminatoires, soit xénophobes ou racistes. Au même titre, SUD combat les thèses et comportements sexistes, ainsi que toute forme de harcèlement, moral ou sexuel. SUD revendique Le droit à un travail stable à temps plein pour toutes les femmes qui le désirent;

Le droit des femmes à choisir leur maternité ;

Le droit à l’accès pour toutes (mineures et étrangères) à la contraception et à l’avortement;

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lA section dans l’entreprise

Une section SUD, ce sont des hospitaliers comme vous qui se sont lancés dans l’aventure pour faire valoir leurs intérêts de salariés face à l’exploitation patronale dont nous sommes tous victimes. Ce sont aussi des personnes que vous avez élues qui siègent aux Commissions Paritaires Locales (CAPL : déroulement de carrière, notation, titularisation, temps partiel, disponibilité, conseil de discipline…) ou au Comité Technique d’Etablissement (CTE : questions collectives liées à l’organisation du travail, le fonctionnement de l’hôpital, les budgets…). Vous pouvez vous adresser aux élus de votre établissement ou à défaut à ceux du département pour demander des renseignements ou soumettre des problèmes ou des propositions.

La section SUD, ce sont des militants qui s’investissent au Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) et au Conseil de Surveillance (ex CA, Conseil d’Administration) pour défendre vos droits, trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les services relatifs au bon

fonctionnement de l’hôpital, les choix budgétaires, la qualité des soins et d’accueil des patients…

La section SUD défend des dossiers individuels comme collectifs, tout comme elle défend une certaine éthique de la santé publique acquise de haute lutte par les professionnels et fortement compromise par les projets du gouvernement.

Le syndicalisme n’est pas une affaire d’initiés, le poids que pèse la section syndicale dépend de vous. Dans un contexte où les acquis fondamentaux des salariés reculent (sécu, retraite, droit du travail, revenus…), alors que les profits de quelques nantis explosent, la tâche est importante ; mais le droit syndical ne s’use que si l’on s’en sert. Le syndicat n’est pas là pour le décor, ni pour l’image « sociale » des dirigeants de l’hôpital. Solliciter la section syndicale, c’est aussi refuser de rester isolé avec ses difficultés dans son service, c’est aussi participer à des choix collectifs ; ensemble on est plus fort !

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La section SUD, c’est la diffusion régulière d’informations sur le secteur, sur des sujets plus généraux d’ordre interprofessionnel, ou sur des sujets de société, des appels à mobilisation ou pour des Assemblées Générales d’établissement.

SOLIDAIRES UNITAIRES

DEMOCRATIQUES En octobre 2011 auront lieu les élections professionnelles dans les hôpitaux et les maisons de retraite du public. C’est un moment privilégié pour vous engager dans l’action syndicale à nos côtés. Sud est la deuxième organisation la plus représentative dans le Loiret. Il ne tient qu’à vous de nous aider à porter ces valeurs de solidarité, de démocratie et d’unité dans les établissements du département. N’hésitez pas à nous contacter .

Pour en savoir encore plus

SUD vous propose plusieurs fois

par an des formations de base,

ouvertes à tous et toutes, sur le

temps de travail, pour acquérir

une meilleure connaissance de

SUD, des instances

hospitalières, des conditions de

travail, des congés, de la fiche

de paie, des carrières, de la

retraite, du CGOS, de la

formation continue, …

Dates, lieu et inscription sont

diffusées régulièrement dans

nos tracts. Lisez-les et faites

circuler l’info.