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Pour l'envahisseur apprendre la langue du peuple conquis est une habileté ; pour ce dernier apprendre la langue du conquérant est une compromission, voire une trahison.[...] On pourrait multiplier les exemples, car, dans tous les domaines, les Franj se sont mis à l'école arabe, aussi bien en Syrie qu'en Espagne ou en Sicile. Et ce qu'ils y ont appris était indispensable à leur expansion ultérieure. L'héritage de la civilisation grecque n'aura été transmis à l'Europe occidentale que par l'intermédiaire des Arabes, traducteurs et continuateurs. En médecine, en astronomie, en chimie, en géographie, en mathématiques, en architecture, les Franj ont tiré leurs connaissances des livres arabes qu'ils ont assimilés, imités, puis dépassés. Que de mots en portent encore le témoignage : zénith, nadir, azimut, algèbre, algorithme, ou plus simplement "chiffre". S'agissant de l'industrie, les Européens ont repris, avant de les améliorer, les procédés utilisés par les Arabes pour la fabrication du papier, le travail du cuir le textile, la distillation de l'alcool et du sucre – encore deux mots empruntés à l'arabe. On ne peut non plus oublier à quel point l'agriculture européenne s'est elle aussi enrichie au contact de l'Orient : abricots, aubergines, échalotes, oranges, pastèques... La liste des mots "arabes" est interminable. Amin Maalouf, Les Croisades vues par les Arabes, 1983 D'après ce texte, quels sont les emprunts des Européens aux Arabes ? D'après ce texte, quels sont les emprunts des Européens aux Arabes ? Séance 1 : Dégager une problématique.

Séance 1 : Dégager une problématique. · Amin Maalouf, Les Croisades vues par les Arabes, 1983. Pour l'envahisseur apprendre la langue du peuple conquis est une habileté ; pour

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Pour l'envahisseur apprendre la langue du peuple conquis est une habileté ; pour ce dernier apprendre la langue du conquérant est une compromission, voire une trahison.[...] On pourrait multiplier les exemples, car, dans tous les domaines, les Franj se sont mis à l'école arabe, aussi bien en Syrie qu'en Espagne ou en Sicile. Et ce qu'ils y ont appris était indispensable à leur expansion ultérieure. L'héritage de la civilisation grecque n'aura été transmis à l'Europe occidentale que par l'intermédiaire des Arabes, traducteurs et continuateurs. En médecine, en astronomie, en chimie, en géographie, en mathématiques, en architecture, les Franj ont tiré leurs connaissances des livres arabes qu'ils ont assimilés, imités, puis dépassés. Que de mots en portent encore le témoignage : zénith, nadir, azimut, algèbre, algorithme, ou plus simplement "chiffre". S'agissant de l'industrie, les Européens ont repris, avant de les améliorer, les procédés utilisés par les Arabes pour la fabrication du papier, le travail du cuir le textile, la distillation de l'alcool et du sucre – encore deux mots empruntés à l'arabe. On ne peut non plus oublier à quel point l'agriculture européenne s'est elle aussi enrichie au contact de l'Orient : abricots, aubergines, échalotes, oranges, pastèques... La liste des mots "arabes" est interminable.

Amin Maalouf, Les Croisades vues par les Arabes, 1983

D'après ce texte, quels sont les emprunts des Européens aux Arabes ?D'après ce texte, quels sont les emprunts des Européens aux Arabes ?

Séance 1 : Dégager une problématique.

Pour l'envahisseur apprendre la langue du peuple conquis est une habileté ; pour ce dernier apprendre la langue du conquérant est une compromission, voire une trahison.[...] On pourrait multiplier les exemples, car, dans tous les domaines, les Franj se sont mis à l'école arabe, aussi bien en Syrie qu'en Espagne ou en Sicile. Et ce qu'ils y ont appris était indispensable à leur expansion ultérieure. L'héritage de la civilisation grecque n'aura été transmis à l'Europe occidentale que par l'intermédiaire des Arabes, traducteurs et continuateurs. En médecine, en astronomie, en chimie, en géographie, en mathématiques, en architecture, les Franj ont tiré leurs connaissances des livres arabes qu'ils ont assimilés, imités, puis dépassés. Que de mots en portent encore le témoignage : zénith, nadir, azimut, algèbre, algorithme, ou plus simplement "chiffre". S'agissant de l'industrie, les Européens ont repris, avant de les améliorer, les procédés utilisés par les Arabes pour la fabrication du papier, le travail du cuir le textile, la distillation de l'alcool et du sucre – encore deux mots empruntés à l'arabe. On ne peut non plus oublier à quel point l'agriculture européenne s'est elle aussi enrichie au contact de l'Orient : abricots, aubergines, échalotes, oranges, pastèques... La liste des mots "arabes" est interminable.

Amin Maalouf, Les Croisades vues par les Arabes, 1983

Pour l'envahisseur apprendre la langue du peuple conquis est une habileté ; pour ce dernier apprendre la langue du conquérant est une compromission, voire une trahison.[...] On pourrait multiplier les exemples, car, dans tous les domaines, les Franj se sont mis à l'école arabe, aussi bien en Syrie qu'en Espagne ou en Sicile. Et ce qu'ils y ont appris était indispensable à leur expansion ultérieure. L'héritage de la civilisation grecque n'aura été transmis à l'Europe occidentale que par l'intermédiaire des Arabes, traducteurs et continuateurs. En médecine, en astronomie, en chimie, en géographie, en mathématiques, en architecture, les Franj ont tiré leurs connaissances des livres arabes qu'ils ont assimilés, imités, puis dépassés. Que de mots en portent encore le témoignage : zénith, nadir, azimut, algèbre, algorithme, ou plus simplement "chiffre". S'agissant de l'industrie, les Européens ont repris, avant de les améliorer, les procédés utilisés par les Arabes pour la fabrication du papier, le travail du cuir le textile, la distillation de l'alcool et du sucre – encore deux mots empruntés à l'arabe. On ne peut non plus oublier à quel point l'agriculture européenne s'est elle aussi enrichie au contact de l'Orient : abricots, aubergines, échalotes, oranges, pastèques... La liste des mots "arabes" est interminable.

Amin Maalouf, Les Croisades vues par les Arabes, 1983

Pour l'envahisseur apprendre la langue du peuple conquis est une habileté ; pour ce dernier apprendre la langue du conquérant est une compromission, voire une trahison. […] On pourrait multiplier les exemples, car, dans tous les domaines, les Franj se sont mis à l'école arabe, aussi bien en Syrie qu'en Espagne ou en Sicile. Et ce qu'ils y ont appris était indispensable à leur expansion ultérieure. L'héritage de la civilisation grecque n'aura été transmis à l'Europe occidentale que par l'intermédiaire des Arabes, traducteurs et continuateurs. En médecine, en astronomie, en chimie, en géographie, en mathématiques, en architecture, les Franj ont tiré leurs connaissances des livres arabes qu'ils ont assimilés, imités, puis dépassés. Que de mots en portent encore le témoignage : zénith, nadir, azimut, algèbre, algorithme, ou plus simplement "chiffre". S'agissant de l'industrie, les Européens ont repris, avant de les améliorer, les procédés utilisés par les Arabes pour la fabrication du papier, le travail du cuir le textile, la distillation de l'alcool et du sucre – encore deux mots empruntés à l'arabe. On ne peut non plus oublier à quel point l'agriculture européenne s'est elle aussi enrichie au contact de l'Orient : abricots, aubergines, échalotes, oranges, pastèques... La liste des mots "arabes" est interminable.

Amin Maalouf, Les Croisades vues par les Arabes, 1983

Comment ces “emprunts” sont-ils parvenus aux Européens ?

Pour l'envahisseur apprendre la langue du peuple conquis est une habileté ; pour ce dernier apprendre la langue du conquérant est une compromission, voire une trahison.[...] On pourrait multiplier les exemples, car, dans tous les domaines, les Franj se sont mis à l'école arabe, aussi bien en Syrie qu'en Espagne ou en Sicile. Et ce qu'ils y ont appris était indispensable à leur expansion ultérieure. L'héritage de la civilisation grecque n'aura été transmis à l'Europe occidentale que par l'intermédiaire des Arabes, traducteurs et continuateurs. En médecine, en astronomie, en chimie, en géographie, en mathématiques, en architecture, les Franj ont tiré leurs connaissances des livres arabes qu'ils ont assimilés, imités, puis dépassés. Que de mots en portent encore le témoignage : zénith, nadir, azimut, algèbre, algorithme, ou plus simplement "chiffre". S'agissant de l'industrie, les Européens ont repris, avant de les améliorer, les procédés utilisés par les Arabes pour la fabrication du papier, le travail du cuir le textile, la distillation de l'alcool et du sucre – encore deux mots empruntés à l'arabe. On ne peut non plus oublier à quel point l'agriculture européenne s'est elle aussi enrichie au contact de l'Orient : abricots, aubergines, échalotes, oranges, pastèques... La liste des mots "arabes" est interminable.

Amin Maalouf, Les Croisades vues par les Arabes, 1983

Comment ces “emprunts” sont-ils parvenus aux Européens ?

Problématique de la séquence : On parle souvent d'Afrique romaine, mais le constat semble montrer que Rome est allé souvent à l'école de l'Afrique. Ne serait-il pas plus juste de parler aussi d'une “Rome africaine” ?

AFRICA ROMANA VS ROMA AFRICANAAFRICA ROMANA VS ROMA AFRICANA

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si vires patiuntur, sanguis mittendus est ; si non abundat, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub mento et circa fauces admovetur, ut id quod strangulat evocet. Opus est deinde fomentis humidis : nam sicca coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel thymum vel absinthium vel etiam furfures aut ficus aridas cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, sanguis mittendus est ; si non abundat, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub mento et circa fauces admovetur, ut id quod strangulat evocet. Opus est deinde fomentis humidis : nam sicca coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel thymum vel absinthium vel etiam furfures aut ficus aridas cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; si non abundat, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub mento et circa fauces admovetur, ut id quod strangulat evocet. Opus est deinde fomentis humidis : nam sicca coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel thymum vel absinthium vel etiam furfures aut ficus aridas cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub mento et circa fauces admovetur, ut id quod strangulat evocet. Opus est deinde fomentis humidis : nam sicca coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel thymum vel absinthium vel etiam furfures aut ficus aridas cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces admovetur, ut id quod strangulat evocet. Opus est deinde fomentis humidis : nam sicca coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel thymum vel absinthium vel etiam furfures aut ficus aridas cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine.Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod strangulat evocet. Opus est deinde fomentis humidis : nam sicca coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel thymum vel absinthium vel etiam furfures aut ficus aridas cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humidis : nam sicca coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel thymum vel absinthium vel etiam furfures aut ficus aridas cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam sicca coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel thymum vel absinthium vel etiam furfures aut ficus aridas cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel thymum vel absinthium vel etiam furfures aut ficus aridas cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus aridas cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus sèches cum mulsa aqua decoquere, eaque gargarizare ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus sèches cum mulsa aqua decoquere, eaque gargariser ; post haec palatum unguere vel felle taurino vel eo medicamento quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus sèches cum mulsa aqua decoquere, eaque gargariser ; post haec palatum unguere vel felle de taureau vel eo médicament quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas venas, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus sèches cum mulsa aqua decoquere, eaque gargariser ; post haec palatum unguere vel felle de taureau vel eo médicament quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas les veines, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remediis si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus sèches cum mulsa aqua decoquere, eaque gargariser ; post haec palatum unguere vel felle de taureau vel eo médicament quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas les veines, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remèdes si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang mittendus est ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus sèches cum mulsa aqua decoquere, eaque gargariser ; post haec palatum unguere vel felle de taureau vel eo médicament quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas les veines, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remèdes si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.2. L'adjectif verbal en -endus marque l'obligation : doit être libéré.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

L’adjectif verbal attribut

• Quand il est en fonction d’attribut du sujet (nominatif) ou du COD (Acc.), l’adjectif verbal a un sens passif et exprime l’obligation.Hic liber legendus est. Ce livre doit être lu./ Il faut lire ce livre. . Il peut avoir un complément au datif, indiquant à qui incombe l’obligation.Mihi hic liber legendus est. J’ai à lire ce livre, je dois lire ce livre.Tibi librum legendum dabo. Je te donnerai un livre à lire.

. Employé seul au N/Acc.neutre singulier, il forme une locution impersonnelle :Legendum est. Il faut lire.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces patiuntur, du sang doit être libéré ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus sèches cum mulsa aqua decoquere, eaque gargariser ; post haec palatum unguere vel felle de taureau vel eo médicament quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas les veines, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remèdes si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.2. L'adjectif verbal en -endus marque l'obligation : doit être libéré.3. À l'aide du vocabulaire, complétez la traduction.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces le supportent, du sang doit être libéré ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. Cucurbitula quoque recte sub le menton et circa fauces on applique, ut id quod étrangle evocet. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus sèches cum mulsa aqua decoquere, eaque gargariser ; post haec palatum unguere vel felle de taureau vel eo médicament quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas les veines, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remèdes si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.2. L'adjectif verbal en -endus marque l'obligation : doit être libéré.3. À l'aide du vocabulaire, complétez la traduction.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces le supportent, du sang doit être libéré ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. On applique aussi une ventouse droit sous le menton et autour de la gorge, pour évacuer ce qui étrangle. Opus est deinde fomentis humides : nam les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus sèches cum mulsa aqua decoquere, eaque gargariser ; post haec palatum unguere vel felle de taureau vel eo médicament quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas les veines, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remèdes si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.2. L'adjectif verbal en -endus marque l'obligation : doit être libéré.3. À l'aide du vocabulaire, complétez la traduction.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces le supportent, du sang doit être libéré ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. On applique aussi une ventouse droit sous le menton et autour de la gorge, pour évacuer ce qui étrangle. Ensuite il faut utiliser des cataplasmes humides : car les secs coupent le souffle.Tum commodum est hysopum vel nepetam vel de thym vel d'absinthe vel etiam furfures aut ficus sèches cum mulsa aqua decoquere, eaque gargariser ; post haec palatum unguere vel felle de taureau vel eo médicament quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas les veines, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remèdes si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.2. L'adjectif verbal en -endus marque l'obligation : doit être libéré.3. À l'aide du vocabulaire, complétez la traduction.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces le supportent, du sang doit être libéré ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. On applique aussi une ventouse droit sous le menton et autour de la gorge, pour évacuer ce qui étrangle. Ensuite il faut utiliser des cataplasmes humides : car les secs coupent le souffle. Alors il est approprié de faire bouillir de l'hysope, ou du cataire, ou du thym ou bien de l'absinthe ou même du son ou des figues sèches avec de l'eau miellée, et de la gargariser ; post haec palatum unguere vel felle de taureau vel eo médicament quod ex moris est. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas les veines, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remèdes si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.2. L'adjectif verbal en -endus marque l'obligation : doit être libéré.3. À l'aide du vocabulaire, complétez la traduction.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces le supportent, du sang doit être libéré ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. On applique aussi une ventouse droit sous le menton et autour de la gorge, pour évacuer ce qui étrangle. Ensuite il faut utiliser des cataplasmes humides : car les secs coupent le souffle. Alors il est approprié de faire bouillir de l'hysope, ou du cataire, ou du thym ou bien de l'absinthe ou même du son ou des figues sèches avec de l'eau miellée, et de la gargariser ; après cela (il est approprié) d'oindre le palais soit avec du fiel de taureau soit avec ce médicament qui vient des mûres. Si per haec parum proficitur, ultimum est incidere satis altis plagis sub ipsis maxillis supra collum, vel in palato citra uvam, vel eas les veines, quae sub lingua sunt, ut per ea vulnera morbus erumpat. At eis remèdes si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.2. L'adjectif verbal en -endus marque l'obligation : doit être libéré.3. À l'aide du vocabulaire, complétez la traduction.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces le supportent, du sang doit être libéré ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. On applique aussi une ventouse droit sous le menton et autour de la gorge, pour évacuer ce qui étrangle. Ensuite il faut utiliser des cataplasmes humides : car les secs coupent le souffle. Alors il est approprié de faire bouillir de l'hysope, ou du cataire, ou du thym ou bien de l'absinthe ou même du son ou des figues sèches avec de l'eau miellée, et de la gargariser ; après cela (il est approprié) d'oindre le palais soit avec du fiel de taureau soit avec ce médicament qui vient des mûres. Si avec cela on obtient peu de résultat, le dernier recours est d'inciser avec des coups suffisamment hauts juste sous la mâchoire au-dessus du cou, ou dans le palais autour de la luette, ou bien ces veines qui sont sous la langue, pour que la maladie s'écoule par ces entailles. At eis remèdes si non fuerit aeger adjutus, scire licet malo victum esse. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.2. L'adjectif verbal en -endus marque l'obligation : doit être libéré.3. À l'aide du vocabulaire, complétez la traduction.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Celse est un « polygraphe » (écrivain qui traite de divers sujets), contemporain d’Auguste. Il ne nous reste de lui qu’un traité de médecine. Voici comment, à son époque, on traitait l'angine.

Si les forces le supportent, du sang doit être libéré ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. On applique aussi une ventouse droit sous le menton et autour de la gorge, pour évacuer ce qui étrangle. Ensuite il faut utiliser des cataplasmes humides : car les secs coupent le souffle. Alors il est approprié de faire bouillir de l'hysope, ou du cataire, ou du thym ou bien de l'absinthe ou même du son ou des figues sèches avec de l'eau miellée, et de la gargariser ; après cela (il est approprié) d'oindre le palais soit avec du fiel de taureau soit avec ce médicament qui vient des mûres. Si avec cela on obtient peu de résultat, le dernier recours est d'inciser avec des coups suffisamment hauts juste sous la mâchoire au-dessus du cou, ou dans le palais autour de la luette, ou bien ces veines qui sont sous la langue, pour que la maladie s'écoule par ces entailles. Mais si le malade n'est pas aidé par ces remèdes, il convient de comprendre que le mal est vainqueur. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.2. L'adjectif verbal en -endus marque l'obligation : doit être libéré.3. À l'aide du vocabulaire, complétez la traduction.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Si les forces le supportent, du sang doit être libéré ; s'il n'y en a pas en abondance, il est bon de faire un lavement. On applique aussi une ventouse droit sous le menton et autour de la gorge, pour évacuer ce qui étrangle. Ensuite il faut utiliser des cataplasmes humides : car les secs coupent le souffle. Alors il est approprié de faire bouillir de l'hysope, ou du cataire, ou du thym ou bien de l'absinthe ou même du son ou des figues sèches avec de l'eau miellée, et de la gargariser ; après cela (il est approprié) d'oindre le palais soit avec du fiel de taureau soit avec ce médicament qui vient des mûres. Si avec cela on obtient peu de résultat, le dernier recours est d'inciser avec des coups suffisamment hauts juste sous la mâchoire au-dessus du cou, ou dans le palais autour de la luette, ou bien ces veines qui sont sous la langue, pour que la maladie s'écoule par ces entailles. Mais si le malade n'est pas aidé par ces remèdes, il convient de comprendre que le mal est vainqueur. J’entends dire communément que celui qui aura consommé de l’oisillon d’hirondelle sera prémuni toute l’année contre l’angine. Bien que je n'ai rien lu de semblable dans les écrits des médecins, j'ai cru devoir insérer ce remède dans mon ouvrage.

Celse, Traité de médecine, IV, 4 (avec coupes).1. Trouver le sens des mots en rouge.2. L'adjectif verbal en -endus marque l'obligation : doit être libéré.3. À l'aide du vocabulaire, complétez la traduction.4. Faites la liste des traitements proposés. Lesquels ont traversé les siècles ?

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

.4. Faites la liste des traitements proposés. Lesquels ont traversé les siècles ? Celse propose successivement :- de faire une saignée ;- de faire un lavement ;- d'appliquer des ventouses ;- d'apposer des cataplasmes ;- de faire des tisanes miellées ;- d'appliquer des préparations dans la gorge ;- de pratiquer des incisions dans la gorge ou la bouche.

Cette “thérapie” repose sur la théorie des humeurs : le sang ne circule pas encore ! Il est le réceptacle des substances malignes, il faut donc l'évacuer ! Néanmoins, même si la circulation sanguine a été découverte au XVIe siècle, les saignées et lavements ont été longtemps utilisés comme on le voit dans Le Malade Imaginaire. (voir texte)

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Secundus doctorDemandabo tibi, docte bacheliere, Quae sunt remedia(Tam in homine quam in muliere) Quae, in maladia Dite hydropisia,(In malo caduco, apoplexia, convulsione et paralysia)Convenit facere.

BachelierusClysterium donare, Postea seignare, Ensuita purgare.

Idem doctorMais, si maladia Opiniatria Non vult se guarire, Quid illi facere ?BachelierusClysterium donare,Postea seignare,Ensuita purgare,Reseignare, repurgare, et reclysterizare.

Le choeurBene, bene, bene, bene respondere.Dignus, dignus est intrareIn nostro docto corpore.Le PrésidentEgo, cum isto bonetoVenerabili et docto,Dono tibi et concedoVirtutem et puissanciamMedicandi,Purgandi,Saignandi,Perçandi,Taillandi,Coupandi,Et occidendi Impune per totam terram.Le choeurVivat, vivat, vivat, vivat, cent fois vivat,Novus doctor, qui tam bene parlat !Mille, mille annis, et manget et bibat,Et seignet et tuat!

MolièreLe Malade imaginaire, Acte III, 3e intermède, avec des coupes.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Le chirurgien idéal

Il faut que le chirurgien soit jeune ou proche encore de la jeunesse ; il doit avoir la main exercée, ferme, jamais tremblante, et se servir aussi facilement de la gauche que de la droite; sa vue sera nette et perçante, son cœur inaccessible à la crainte ; et, dans sa pitié, se proposant avant tout de guérir le malade, loin de se laisser ébranler par ses cris au point de montrer plus de précipitation que le cas ne l'exige ou de couper moins qu'il ne faut, il réglera son opération comme si les plaintes du patient n'arrivaient pas jusqu'à lui.

Celse, De la médecine, livre VII, introduction.

Ce passage doit nous rappeler les bienfaits de l'anesthésie ! L'idée était de travailler rapidement mais sans précipitation et d'espérer que le patient s'évanouisse rapidement sous l'effet de la douleur.

Séance 2 : Ubi medicinam quaerere ?

Point de vue d'un médecin arabe sur la médecine occidentale, XII e siècle.

Voici ce qu’il nous raconta : « on me présenta un chevalier qui avait une tumeur à la jambe et une femme atteinte de consomption. Je mis un emplâtre au chevalier, la tumeur s’ouvrit et s’améliora ; je prescrivis une diète à la femme pour lui rafraîchir le tempérament. Mais voici qu’arrive un médecin franc, lequel déclara : « Cet homme ne sait pas les soigner ! » et, s’adressant au chevalier, il lui demanda : « Que préfères-tu ? Vivre avec une seule jambe ou mourir avec les deux ? ». Le patient ayant répondu qu’il aimait mieux vivre avec une seule jambe, le médecin ordonna : « amenez-moi un chevalier solide et une hache bien aiguisée. » Arrivèrent le chevalier et la hache tandis que j’étais toujours présent. Le médecin plaça la jambe sur un billot de bois et dit au chevalier : “Donne-lui un bon coup de hache pour la couper net !” Sous mes yeux, l’homme frappa d’un premier coup, puis, ne l’ayant pas bien coupée, d’un second ; la moelle de la jambe gicla et le blessé mourut à l’instant même.

Examinant la femme, le médecin dit : « Elle a dans la tête un démon qui est amoureux d’elle. Coupez-lui les cheveux ! » On les lui coupa et elle recommença à manger de leur nourriture, avec de l’ail et de la moutarde, ce qui augmenta la consomption. « C’est donc que le diable lui est entré dans la tête », trancha le médecin, et saisissant un rasoir, il lui fit une incision en forme de croix, écarta le cerveau pour faire apparaître l’os de la tête et le frotta avec du sel […] et la femme mourut sur le champ. Je demandai alors : “Vous n’avez plus besoin de moi ?” Ils me dirent que non et je m’en revins après avoir appris de leur médecine bien des choses que précédemment j’ignorais.

Usâma Ibn Munqidh, Des enseignements de la vie. Souvenirs d’un gentilhomme syrien du temps des croisades, éd. A. Miquel, Paris, 1983, p. 291-293.

Quel médecin choisiriez-vous ?

➢ Les traités de médecine sont essentiellement une récapitulation de techniques : le « Cicéron de la médecine », Celse (Aurelius Cornelius Celsus), qui vécut sous Auguste, n’était pas médecin lui-même, et ses ouvrages encyclopédiques traitaient aussi bien de rhétorique que d’agriculture !

➢ Les traités du grec Galien (121 – 201), médecin de l’empereur Marc-Aurèle, fondent enfin une approche plus « scientifique » de la médecine et de la pharmacie.Traduits par les médecins arabes, ils seront une référence incontournable jusqu’à la Renaissance …

➢ Les herbes médicinales donnent l'essentiel des remèdes, la chirurgie soigne assez bien les blessures...mais sans anesthésie !

Bilan médecine