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SECURITE DES NAVIRES DE PLAISANCE
Statistiques de la SNSM
Les personnes impliquées
Répartition par espaces maritimes
CONSEILS DE PONTONS
• Les conseils de pontons ont été élaborés à partir des « retours d’expérience » des sauveteurs embarqués sur les vedettes de sauvetage de la SNSM.
AVANT DE PARTIR EN MER
LES POINTS A VERIFIER
• - l’état général du navire et ses équipements
- l’équipement des personnes- les moyens de communication- l’environnement maritime (météo,marée..)- les comportements à risques
LE CONTRÔLE DU MOTEUR
ETAT DES BATTERIES
ETAT DES COSSES
CIRCUIT CARBURANT
• Vérifier le niveau de carburant
CIRCUIT CARBURANT
• La jauge est-elle fiable ?
CIRCUIT CARBURANT
• Le filtre a t-il été purgé ?
CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT
• Etat de la vanne d’aspiration à la mer• Etat des tuyauteries• Etat du rouet de pompe à eau
CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT
• - Niveau du liquide dans l’échangeur• - nettoyage du filtre à eau de mer
CIRCUIT D’ECHAPPEMENT
• - Etat de la caisse d’échappement• - Etat des tuyauteries et des colliers
CIRCUIT D’ASSECHEMENT
• Prévoir une pompe manuelle fixe en plus de la pompe électrique
VOIES D’EAU
• L’eau de mer peut rentrer par:• - une vanne défectueuse (manœuvrer
réguliérement les vannes de coque)• - une tuyauterie en mauvais état• - des colliers de serrage usagés• -un presse-étoupe non entretenu• Les vérifications doivent porter sur :• -Etat des tuyauteries, des colliers, des crépines• -Fonctionnement des pompes de cale
VOIES D’EAU
• N’oubliez-pas qu’un jeu de pinoches permet de colmater facilement une fuite due à une vanne de coque défectueuse.
VOIES D’EAU
• Contrôler le presse étoupe
VOIES D’EAU
• Fermer les vannes des toilettes après usage
LA PROTECTION INDIVIDUELLE
• Pour assurer votre flottabilité, choisir un gilet de 150 N ( assure le retournement d’une personne inconsciente )
LA PROTECTION INDIVIDUELLE
• Les gilets automatiques se portent toujours par dessus les vêtements. Ils nécessitent un entretien régulier.
LA PROTECTION INDIVIDUELLE
• N’attendez pas que la cartouche de CO2 soit périmée.
LA PROTECTION INDIVIDUELLE
• Pour les enfants jusqu’à 14 ans , préférer un gilet « classique » avec flottabilité permanente et sangle sous-cutale.
• N’oubliez pas les harnais et les longes.
LA PROTECTION INDIVIDUELLE
• Préférez les gilets avec lampe « flash » incorporée ou brassard avec « flash ».
LA PROTECTION INDIVIDUELLE
• Mettez un bâton de cyalume dans votre veste de quart. ( très efficace la nuit )
LA PROTECTION COLLECTIVE
• Le radeau de survie doit être accessible pour pouvoir être mis à l’eau facilement.
• La bosse de déclenchement qui fait au moins 15 m doit être amarrée au bateau.
LA PROTECTION COLLECTIVE
• Un radeau de survie permet d’attendre les secours en sécurité, quelque soit la distance de la côte.
• Il faut le compléter avec un sac étanche contenant une VHF, de l’eau, des signaux de détresse, …etc
• Les engins flottants permettent d’attendre les secours mais le risque d’hypothermie est réel.
LA CHUTE A LA MER
• C’est l’un des risques majeurs, car un « homme à la mer » peut rapidement être perdu de vue.
• Il faut désigner des membres d’équipage qui assureront une veille permanente sur l’homme à la mer.
• Il faut mettre en œuvre la touche « MOB » du GPS dès que la situation est connue.
LA CHUTE A LA MER
• Les dispositifs de sécurité et de repérage• La bouée couronne ou « fer à cheval » ou la
« perche IOR » doivent être lancées immédiatement.
LA CHUTE A LA MER
• Remonter à bord « l’homme à la mer »• Suivant son type , le navire doit être équipé de
structures permettant la remontée à bord.• -Echelle sur le tableau arrière
LA CHUTE A LA MER
• - Plate-forme fixée sur le tableau arrière
LA CHUTE A LA MER
• Sur les voiliers, on peut utiliser une drisse de spi ou de grand-voile pour hisser une personne à bord, en utilisant les winches;
• Mais cela implique que la personne soit consciente et capable de frapper la drisse sur son harnais.
LA CHUTE A LA MER
• Pour récupérer un « homme à la mer » les vedettes de sauvetage disposent de portiques.
LA CHUTE A LA MER
• Les vedettes de sauvetage disposent de filets permettant de remonter à bord des personnes actives
LA CHUTE A LA MER
• Mais également des personnes « épuisées »
FEU A BORD
• Les navires de plaisance sont constitués de matériaux très inflammables.
• La vitesse d’intervention est essentielle.• Disposer des extincteurs dans les zones à
risques. ( coin cuisine, près du moteur, …)• Prévoyez une couverture antifeu.• Vérifier vos cablages électriques
FEU A BORD
• Un extincteur de 1 kg n’est efficace que pendant 6 secondes.
FEU A BORD
• Préférer les extincteurs qui indiquent la pression en permanence et ceux qui ont une tête de percussion métallique.
LES MOYENS D’ALERTE
• La VHF reste le moyen d’alerte le plus efficace.• Vous serez entendus• Par les autres navires• Par le CROSS
• Préférer un modèle ASN et faites la installer par un professionnel.
LES MOYENS D’ALERTE
• Choisissez une VHF portable étanche, voire flottante, avec une autonomie de 5 à 8 h.
• Une VHF portable peut• être utilisée dans le cockpit,• l’annexe et la survie.• Si vous êtes titulaire d’un• Permis mer, son usage est• libre.
LES MOYENS D’ALERTE
• Message Mayday pour une détresse• -nom du navire et type• -position très précise ( si possible)• -nature du sinistre• -nb de personnes à bord• Précisez votre demande ( recherche d’un
homme à la mer, pompe, évacuation d’un blessé grave…..)
LES MOYENS D’ALERTE
• Message Pan Pan pour une urgence• - structure du message est identique Mayday• Si avarie moteur, avarie de barre, ligne d’arbre
engagée, dématage, demande d’avis médical• Après analyse , le• CROSS propose un • moyen d’assistance.
LES MOYENS D’ALERTE
• Message sécurité pour signaler un danger• pour la navigation.• Objets à la dérive ( billes de bois, container,
coque de navires ….)• Donner la position précise et la dérive
estimée.
LES MOYENS D’ALERTE
• Les fusées de détresse• Projetée à 300 m, la fusée est repérable à prés
de 20 milles la nuit.
LES MOYENS D’ALERTE
• Les feux à main sont très efficaces pour se signaler lors d’une recherche.
• Maintenez-les dans un endroit sec.• Informez vos équipiers• de leur emplacement• à bord.
LES MOYENS D’ALERTE
• Les fumigènes flottants dégagent une épaisse fumée orange pendant 3 minutes.
• Ils sont utiles pour le repérage aérien.• Efficacité réduite si fort vent en surface.
LES MOYENS D’ALERTE
• Le miroir de signalisation est efficace par temps ensoleillé.
• La corne de brume est aussi utilisée pour les • règles de barre
L’ETAT DU NAVIRE
• Le mouillage:• Il faut une grande longueur• de chaine et de cablot pour• avoir une bonne tenue.• Un deuxième mouillage est indispensable
pour faire un affourchage ou un empennelage.
L’ETAT DU NAVIRE
• Mouiller long et vérifier que l’ancre ne chasse pas.
• Vérifier l’état de la chaine et des manilles.• L’étalingure doit être largable.
L’ETAT DU NAVIRE
• Le gréement et l’accastillage doivent être vérifiés régulièrement.
L’ETAT DU NAVIRE
• Sur les vieux navires , penser à remplacer le gréement.
MATERIEL DE NAVIGATION
• Le compas de route est indispensable.• Il doit offrir une bonne lisibilité et être stable.• Il faut contrôler les valeurs indiquées et faire
une courbe de déviation.• La carte papier , la règle• CRAS et un compas de • relèvement sont nécessaires• à bord.
MATERIEL DE NAVIGATION
• Les GPS sont des positionneurs efficaces, mais demeurent une aide à la navigation.
• Ils ne remplacent pas le sens marin, mais libère le navigateur de la tenue de l’estime,
• surtout quand ils ont une• cartographie intégrée.
MATERIEL DE NAVIGATION
• Le sondeur, qui indique la hauteur d’eau sous la coque, est un élément clef de la sécurité du navire qu’il soit digital ou graphique.
• Il permet de naviguer sur• une ligne de sonde par • visibilité réduite.• Il doit être doublé par• une sonde à main
PREMIERS SOINS
• Vérifier les dates de péremption des médicaments.
• En cas d’urgence, contactez• le CROSS ( PAN PAN ) pour • avoir un avis médical avec • le centre de Toulouse.• Si besoin , le CROSS peut • décider une évacuation.
HELITREUILLAGE
• Conformez-vous strictement aux instructions du plongeur.
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
• Non respect du balisage
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
• N’abusez pas de vos « privilèges »
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
• Faites preuve d’un bon sens marin.
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
• Vérifier régulièrement vos feux
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
• Portez les harnais par mer forte et de nuit
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
• En mer, les conditions météo peuvent changer en quelques heures.
• Prenez les prévisions météo avant de partir.• Tenez compte des indications de votre
baromètre de bord.
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
• Ne surcharger pas l’annexe et portez toujours des gilets lors des manoeuvres
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
• Les nables de remplissage sont parfois identiques. Attention aux erreurs qui sont lourdes de conséquences.
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
• Vérifier soigneusement le circuit de gaz.
LES COMPORTEMENTS A RISQUES
• Bien tenir le journal de bord.• -composition de l’équipage• -traces de la navigation.• -toute avarie à bord.• -conso carburant• -la météo marine• - etc…
LA RESPONSABILITE CIVILE
• Les chefs de bord plaisanciers peuvent voir leur responsabilité civile mise en cause en cas de dommages causés à des tiers.
• ( membres d’équipage ou autres )• En cas de collision, ils doivent déposer un
rapport de mer auprès des « Affaires Maritimes » qui sont habilitées à ouvrir une enquête nautique.
LA RESPONSABILITE PENALE
• Les plaisanciers sont soumis à certains articles du Code disciplinaire et pénal de la Marine Marchande, notamment pour des manquements graves à la sécurité pouvant avoir un impact sur la vie humaine.
• Les négligences, le refus de porter assistance, le non respect des ordres des autorités maritimes sont également sanctionnables.