Semaine Sainte avec l’Evangile de Marc · Faire décrire ce que lon voit ... 12 ; cest dans lévangile de Matthieu 21, 1-9 que nous trouvons à la fois une ânesse et un ânon)

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Déroulé Semaine Sainte avec Marc

Semaine Sainte avec l’Evangile de Marc

Le déroulement de ce temps fort de Semaine Sainte suit l’évangile

de Marc, illustré des fresques du Sanctuaire Notre Dame des Fontaines à La Brigue.

Ces images sont à elles seules une vraie catéchèse.

Public : ce temps fort peut être vécu de façon intergénérationnelle ou bien seulement avec

des adultes, ou avec des enfants et des jeunes. Il s’agira d’adapter la proposition.

Contenu :

Ce temps fort comporte 12 temps différents ; chaque temps peut durer de 5 à 20mn.

- Les rameaux

- La trahison de Judas

- La cène

- Gethsémani

- Arrestation

- Chez le grand prêtre - 2 images

- Reniement de Pierre

- Chez Pilate

- Flagellation-couronnement d’épines-outrages – 4 images

- Simon de Cyrène aide à porter la croix

- Descente de croix et mise au tombeau - 2 images

- Résurrection

Durée : Ce temps fort peut se vivre en une seule fois, ou bien en plusieurs temps, adaptés aux

jours de la Semaine Sainte (en paroisse ou en établissement catholique).

Nous avons fait le choix d’analyser toutes les images afin qu’elles soient à disposition pour

une lecture approfondie si besoin.

Si vous choisissez d’utiliser toutes les images de la Passion en une seule rencontre,

raccourcissez le temps de la lecture d’image en ne donnant pas la parole à chaque fois, mais

en lisant seulement les commentaires. C’est dommage mais c’est la condition pour arriver au

bout.

Méthodologie :

Pour chaque temps : lecture d’images – lecture du texte – questionnement – prière – chant -

geste.

Le temps de questionnement permet d’éveiller à des interrogations sur le texte. L’animateur

les laisse ouvertes, afin qu’elles cheminent.

Décor : une croix vide

Documents : Télécharger le diaporama

Images : fresques (20 scènes sur 123 m

2) - La passion de Jésus-Christ de Jean Canavesio -

prêtre et peintre italien du XVe siècle - Sanctuaire Notre Dame des Fontaines (06430 La

Brigue) - Photos Odile Theiller

Faire Ctrl clic sur chaque image pour l’agrandir et pouvoir la télécharger.

Brochure : « Symbolique Histoire et sagesse des fresques de la chapelle Notre Dame des

Fontaines » du Père Avena Benoit, Curé de Tende-La Brigue. Cette brochure vous donnera de

plus amples interprétations de ces fresques dont nous n’avons pu ici explorer toutes les

richesses.

https://drive.google.com/file/d/0B928v1dtF4tGaG1TUGd1Um5iNTQ/view?usp=sharing

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Au sujet du choix des textes et des images :

Les fresques sont inspirées largement de l’évangile de Jean mais puisent aussi dans tous les

Evangiles. L’une représente le ‘lavement des pieds’ seulement présent dans Jean, l’autre la

‘Cène’ seulement présente dans les synoptiques : Matthieu, Marc, Luc. On trouve par

exemple la comparution devant Anne beau-père de Caïphe, grand prêtre, seulement dans

Jean. Nous avons fait le choix de suivre l’Evangile de Marc. Mais vous trouvez d’autres

images afin de pouvoir illustrer l’Evangile de Jean si vous le désirez.

Déroulement

Mot d’accueil :

Nous allons vivre les différents temps de la Semaine Sainte avec les

images des fresques représentant la Passion de Jésus-Christ de Jean

Canavesio, peintes en 1491 dans le sanctuaire Notre Dame des

Fontaines à La Brigue près de Nice. Nous trouvons 20 scènes sur

123

m2.

Elles apparaissaient comme un catéchisme pour les

paysans et les « rustres » comme on le disait au Moyen Age. Elles

sont peintes avec le souci du détail. Les personnages et le décor ne

sont pas ceux de l’époque de Jésus mais de l’époque de la peinture

des fresques ; il y a donc une actualisation et une interprétation.

C’est ce que nous allons essayer de découvrir.

Pour les adultes : Le contexte historique

Le comte de Tende a été empoisonné en 1474. Son épouse Marguerite accuse ses cousins de la

Brigue. Elle assaille le village de la Brigue avec ses soldats et le met à sac. Neuf ans après, elle

s’empare d’un de ses cousins, Piétrino, l’emprisonne pendant de longues années, le torture et

demande une rançon exorbitante. Mais, coup de théâtre, Marguerite renonce à la rançon et

libère Piétrino. Le curé de la Brigue Dom Bernardino, étant intervenu, a obtenu que la rançon

serve à l’embellissement de la chapelle. On retrouve dans les fresques les personnages de

l’époque et leurs noms sur les murs. La commande faite au peintre est de mêler complot contre

Jésus et les nombreux complots entre les deux familles. On retrouvera ces événements surtout

dans la fresque de la trahison de Judas. A travers les représentations de Pierre également, on

visera tous ceux qui se réclament de lui comme successeurs ou princes de l’Eglise pour

dénoncer tous les abus de l’époque. On remet ainsi en cause l’autorité de ces prélats indignes

qui ont détourné le spirituel au profit de leurs intérêts personnels.

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Marc 11, 1-11 : Les rameaux

Projeter l’image des Rameaux

dans le diaporama

ou faire Ctrl clic sur chaque image

pour l’agrandir et pouvoir la télécharger.

Inviter à la contempler en silence

Faire décrire ce que l’on voit

Faire repérer :

- les enfants grimpent sur les oliviers pour acclamer Jésus avec des branchages

- à droite, des habitants regardent sur le pas de leur porte

- un jeune homme étale son manteau sur le passage de l’ânesse

- le petit ânon tète sa mère

- des feuillages à terre

- Jésus en blanc et manteau rouge, tend sa main comme s’il bénissait, vers le personnage de

droite en manteau jaune. Il a une auréole crucifère.

- les apôtres auréolés suivent. Pierre en premier, reconnaissable aisément à son crâne

dégarni et sa barbe blanche.

Lire le texte en invitant à retrouver les détails dans l’image ou mieux le raconter (surtout si

de nombreux enfants sont présents, cela le rendra plus vivant) :

Marc 11 :

01 Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des

Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples

02 et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous

trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et

amenez-le.

03 Si l’on vous dit : “Que faites-vous là ?, répondez : “Le Seigneur en a besoin, mais il vous

le renverra aussitôt.” »

04 Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le

détachèrent.

05 Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »

06 Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire.

07 Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.

08 Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages

coupés dans les champs.

09 Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui

vient au nom du Seigneur !

10 Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! »

11 Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme

c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze.

Inviter à dire ce qui se trouve à la fois dans l’image et dans le texte :

Les manteaux – Les feuillages – Un ânon (cité dans Marc comme dans Luc 19 ou Jean

12 ; c’est dans l’évangile de Matthieu 21, 1-9 que nous trouvons à la fois une ânesse et

un ânon)

https://drive.google.com/file/d/0B928v1dtF4tGaG1TUGd1Um5iNTQ/view?usp=sharing

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Donner au fur et à mesure quelques repères :

Les manteaux : c’est ce qu’on revêt. Ils sont symbole de l’identité de la personne. Mis à

terre, ils forment un tapis pour le nouveau roi. Jésus marcherait-il dans notre humanité ?

L’ânesse : elle représente aussi l’humanité. Nous trouvons ici à la fois l’ânesse et l’ânon,

symboles du 1er

et nouveau testament. Le nouveau s’allaite à l’ancien, est nourri par

l’ancien.

Les branchages rappellent une fête juive qui célébre la Parole de Dieu : la fête de

Soukhot. Ce jour-là, le peuple construit des cabanes et acclame avec des branchages en

chantant : « Béni soit celui qui vient ».

Le prophète Zacharie (9,9) nous dit :

« Exulte de toutes tes forces, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem !

Voici ton roi qui vient à toi : il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne, un ânon,

le petit d’une ânesse. »

Conclure par une question :

Un enfant lit : « Jésus serait-il le nouveau roi qui vient à nous ? »

Inviter à prier :

Temps de silence

Lecture :

Seigneur Jésus, Tu as été acclamé comme un roi.

Tu es acclamé comme celui qu’on attendait.

Tu es acclamé comme la Parole de Dieu au milieu de son peuple.

Aujourd’hui aussi, nous voulons T’accueillir et T’acclamer comme le roi de nos vies.

Chant : Hosanna

Ou Rameaux de Noël Colombier

Pendant le chant, quelques personnes agitent des rameaux puis viennent les déposer

sur une croix vide.

Marc 14, 10-11 : La trahison de Judas

Projeter l’image de la trahison de Judas



Faire repérer :

- 2 scènes sont présentées avec le même personnage ; elles sont séparées par la colonne.

- Judas à gauche en robe jaune et manteau vert serre la main d’un grand prêtre. Un diable,

derrière lui accroche (ou décroche ?) une bourse de sa ceinture

- A droite, Judas prend les pièces d’argent sur la table et les place dans sa bourse.

http://www.adf-bayardmusique.com/album848-pour-celebrer-noel-colombier

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Lecture de Marc 14 :

10 Judas Iscariote, l’un des Douze, alla trouver les grands prêtres pour leur livrer Jésus.

11 À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l’argent. Et Judas cherchait

comment le livrer au moment favorable.

Questionner :

- Pourquoi représenter un diable ? Est-ce lui le responsable qui a tenté Judas de trahir Jésus ?

Si oui, on comprend que le peintre l’ait représenté en train d’accrocher la bourse à la ceinture

de Judas, signe que la cupidité vient de lui.

- Qui est-il ce diable ? Que représente-t-il ? (la cupidité ? le mal ?)


Un enfant lit : « Nous aussi aujourd’hui, nous trahissons Jésus chaque fois que le mal est le

plus fort. Pourquoi trahir Jésus ? »

Inviter à prier :

Temps de silence

Lecture :

Seigneur Jésus, Tu as été trahi.

Le mal a été le plus fort.

Aujourd’hui, nous voulons Te demander pardon

Pour toutes les fois où nous Te trahissons.

Chant : ‘Seigneur prends pitié.’

Ou ‘Changez vos cœurs’

Pendant le chant, un enfant montre une bourse puis la jette au pied de la croix.

Marc 14, 12-31 : La cène

Projeter l’image de la Cène



Faire repérer :

- la table ovale couverte d’une nappe blanche

- les 12 apôtres auréolés (Judas est présent mais n’est pas auréolé)

- les deux mains tendues vers le plat central, celle de Jésus et celle de Judas. On ne voit pas

bien ce qui se trouve dans le plat, sûrement un agneau.

- un apôtre pratiquement couché sur la table devant Jésus. Cela vient de l’évangile de Jean

13,23 ‘Il y avait à table, appuyé contre Jésus, l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.’

- des petits pains ronds ou ovales disposés par groupes de deux ou trois

- l’apôtre à droite de Jésus (Pierre) tient un énorme couteau à la main.

http://www.chantez-online.org/chant.php?ID=462

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Repère pour adultes :

Pierre et son couteau représenteraient la faim insatiable de nourritures terrestres des papes

régnants.

Lire le texte en invitant à retrouver les détails dans l’image ou mieux le raconter (surtout

si de nombreux enfants sont présents, cela le rendra plus vivant) :

Marc 14

[12 Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l’on immolait l’agneau pascal, les

disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu

manges la Pâque ? »

13 Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une

cruche d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le,

14 et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je

pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”

15 Il vous indiquera, à l’étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y

pour nous les préparatifs. »] facultatif

16 Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et

ils préparèrent la Pâque.

17 Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze.

18 Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : l’un de

vous, qui mange avec moi, va me livrer. »

19 Ils devinrent tout tristes et, l’un après l’autre, ils lui demandaient : « Serait-ce moi ? »

20 Il leur dit : « C’est l’un des Douze, celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat.

21 Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui

le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »

22 Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur

donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »

23 Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.

24 Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.

25 Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai,

nouveau, dans le royaume de Dieu. »

26 Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.

27 Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le

berger, et les brebis seront dispersées.

28 Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »

29 Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »

30 Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq

chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. »

31 Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. »

Et tous en disaient autant.

Questionner :

- Qu’est-ce qui n’est pas représenté sur l’image ? Essentiellement, les paroles de Jésus : Ceci

est mon corps … Ceci est mon sang

- A votre avis, y a-t-il quelque chose qui peut les évoquer ? Les pains, les coupes …

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Un enfant lit : « Pourquoi ce dernier repas ? Pourquoi annoncer la mort ? »

Inviter à prier :

Seigneur Jésus, Tu vis ton dernier repas

Pourquoi livrer Ton corps, pourquoi verser Ton sang ?

Tu offres à chacun Ta vie ;

Tu nourris chacun d’un autre pain ;

Tu nourris chacun de Ta pâque ;

Avec Toi, nous passons de la mort à la vie.

Où veux-tu Seigneur que nous préparions aujourd’hui la pâque pour Toi ?

Chant : ‘La nuit qu'il fut livré’

Pendant le chant, un enfant élève du pain, puis le dépose sur l’autel ou sur une table.

Marc 14, 32-42 : Gethsémani

Projeter l’image de Gethsémani



Faire repérer :

- la palissade arrondie qui entoure le jardin clos.

- Jésus à genoux regardant une coupe dans les mains d’un ange. Son front est couvert de

sueur.

- à gauche, les trois disciples profondément endormis. Pierre est couché mais Jacques et

Jean sont assis, plus en attitude de veille que Pierre.

- en haut, la troupe armée pénètre dans l’enclos par une porte ; cela peut évoquer le jardin

d’Eden du livre de la Genèse.



Marc 14

32 Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous

ici, pendant que je vais prier. »

33 Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et

angoisse.

34 Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »

35 Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure

s’éloigne de lui.

36 Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant,

non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »

37 Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n’as

pas eu la force de veiller seulement une heure ?

38 Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l’esprit est ardent, mais la chair est

faible. »

http://www.adf-bayardmusique.com/album477-liturgie-des-heures-volume-10-collectif-abbaye

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39 De nouveau, il s’éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.

40 Et de nouveau, il vint près des disciples qu’il trouva endormis, car leurs yeux étaient

alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.

41 Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.

C’est fait ; l’heure est venue : voici que le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.

42 Levez-vous ! Allons ! Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

Questionner :

- Pourquoi un ange tient-il une coupe ? En référence avec ce que Jésus dit à son Père :

‘Eloigne de moi cette coupe…’ . L’ange est par définition manifestation de Dieu.

- Jésus dit dans sa prière : « Eloigne de moi cette coupe ». Quelle est cette coupe ? Coupe de

vin, coupe du sang versé ?

- Serait-ce la volonté de Dieu de voir mourir son Fils ? On trouve dans le récit

d’Emmaüs Luc 24 : « fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » La

volonté de Dieu serait-elle alors de rejoindre la condition humaine jusqu’au bout…


Un enfant lit : « Pouvons-nous prier aujourd’hui avec Jésus quand son âme est triste à en

mourir ? »

Inviter à prier :

Seigneur, nous sommes comme Pierre, nous avons sommeil.

Nous ne voyons pas la souffrance autour de nous.

Nous préférons dormir.

Eveille-nous,

Que nous puissions vivre avec Toi la Passion du monde !

Nous saurons avec Toi être dans la volonté du Père et accueillir le Salut.

Chant : ‘Veillez et priez’

Pendant le chant, un enfant élève une coupe puis la dépose sur l’autel ou sur une table.

Marc 14, 43-50 Arrestation

Projeter l’image de Gethsémani



Faire repérer :

- Judas donne un baiser à Jésus

- A droite, Pierre, bras droit brandissant une épée, tient par les cheveux de sa main

gauche un homme qui saigne de l’oreille.

- A l’arrière, un grand nombre de soldats, bâtons et fourches levés.


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Lire le texte en invitant à retrouver les détails dans l’image ou mieux le raconter

(surtout si de nombreux enfants sont présents, cela le rendra plus vivant) :

Marc 14

43 Jésus parlait encore quand Judas, l’un des Douze, arriva et avec lui une foule armée

d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.

44 Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j’embrasserai, c’est

lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »

45 À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa.

46 Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent.

47 Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha

l’oreille.

48 Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir

de moi, avec des épées et des bâtons ?

49 Chaque jour, j’étais auprès de vous dans le Temple en train d’enseigner, et vous ne m’avez

pas arrêté. Mais c’est pour que les Écritures s’accomplissent. »

50 Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous.

Questionner :

- Pourquoi Judas trahit-il par un baiser ? Un commentaire de la TOB dit que c’est une

salutation habituelle entre maître et disciple. Par ce baiser, il se reconnait disciple. Mais

pourquoi cette ambigüité ?

- Pourquoi Pierre tranche-t-il l’oreille d’un soldat ? L’oreille est l’organe de l’écoute et

signifie l’écoute de la Parole de Dieu. L’oreille est coupée : cela signifierait-il que la Parole de

Dieu est sacrifiée ?

- Pourquoi les disciples sont-ils si lâches et abandonnent Jésus ?


Un enfant lit : « Comment un baiser peut-il livrer ? Pourquoi Jésus innocent est-il arrêté ? »

Inviter à prier :

Seigneur, Toi, trahi par un baiser,

Toi, l’innocent arrêté,

Nous Te prions pour tous ceux qui souffrent,

Tous ceux qui sont incompris,

Qui sont seuls.

Donne-nous d’être à l’écoute de la Parole.

Donne-nous d’être avec Toi, en Ta présence.

Chant : Changez vos cœurs

Pendant le chant, un enfant présente une épée et la dépose aux pieds de la croix.


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Marc 14, 53-65 : Chez le grand prêtre

Jésus devant Anne, le

beau-père de Caïphe

(Jean 18,12)

Jésus devant Caïphe,

grand prêtre.

Projeter une image (ou les deux) de la comparution chez le grand prêtre (Marc ne

donne pas le nom du grand prêtre – Jean lui fait comparaitre Jésus d’abord devant

Anne puis devant Caïphe)

Inviter à contempler en silence.

Faire décrire ce que l’on voit.

Faire repérer :

- Jésus debout, mains liées, ne se défend pas.

- Un soldat le tient par une corde chez Anne, semble vouloir lui enlever son auréole

chez Caïphe.

- Un autre devant lui semble le saluer ou prêt à le frapper.



Marc 14

53 Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre. Ils se rassemblèrent tous, les grands prêtres, les

anciens et les scribes.

54 Pierre avait suivi Jésus à distance, jusqu’à l’intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis

avec les gardes, il se chauffait près du feu.

55 Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un témoignage contre Jésus pour

le faire mettre à mort, et ils n’en trouvaient pas.

56 De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne

concordaient pas.

57 Quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage :

58 « Nous l’avons entendu dire : “Je détruirai ce sanctuaire fait de main d’homme, et en trois

jours j’en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d’homme.” »

59 Et même sur ce point, leurs témoignages n’étaient pas concordants.

60 Alors s’étant levé, le grand prêtre, devant tous, interrogea Jésus : « Tu ne réponds rien ?

Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »

61 Mais lui gardait le silence et ne répondait rien. Le grand prêtre l’interrogea de nouveau :

« Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? »

62 Jésus lui dit : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l’homme siéger à la droite du Tout-

Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. »

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63 Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : « Pourquoi nous faut-il encore des

témoins ?

64 Vous avez entendu le blasphème. Qu’en pensez-vous ? » Tous prononcèrent qu’il méritait

la mort.

65 Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d’un voile, et le giflèrent,

en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des coups.

Questionner :

- Pourquoi Jésus ne se défend-t-il pas ? Quel est ce silence ? Serait-ce parce que personne ne

peut croire qu’Il est vraiment le Messie avant sa résurrection ?

- A la question « Es-tu le Christ ? » Jésus répond « Je le suis ». Christ veut dire Messie.

Pourquoi Jésus se révèle-t-il à ce moment-là ? Il sait que le moment est venu pour lui d’aller

jusqu’au bout, de donner sa vie et d’être ressuscité par le Père. En Lui tout va s’accomplir.


Un enfant lit : « Croyons-nous aujourd’hui en Jésus-Christ Sauveur ? »

Inviter à prier :

Seigneur, Tu te tais et Tu ne te défends pas.

Le silence est Ta seule arme.

Tu te révèles le Fils du Père.

Tu te révèles comme celui qu’on attend.

Tu es

Et tu portes la souffrance du monde en ta chair.


Pendant le chant, un enfant montre puis dépose une corde aux pieds de la croix

Marc 14, 66-72 : Reniement de Pierre

Projeter l’image du reniement de Pierre



Faire repérer :

- Pierre en vêtement rose et manteau jaune, est représenté deux fois. C’est la porte qui

sépare les 2 séquences : à gauche il est près du feu et à droite il sort par la porte en

pleurant.

- A gauche : une servante et des soldats s’adressent à Pierre ; à droite : le coq chante.




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66 Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une des jeunes servantes du grand prêtre.

67 Elle voit Pierre qui se chauffe, le dévisage et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de

Nazareth ! »

68 Pierre le nia : « Je ne sais pas, je ne comprends pas de quoi tu parles. » Puis il sortit dans le

vestibule, au dehors. Alors un coq chanta.

69 La servante, ayant vu Pierre, se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là : « Celui-

ci est l’un d’entre eux ! »

70 De nouveau, Pierre le niait. Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour :

« Sûrement tu es l’un d’entre eux ! D’ailleurs, tu es Galiléen. »

71 Alors il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme dont vous

parlez. »

72 Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors Pierre se rappela cette parole que

Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante deux fois, tu m’auras renié trois fois. » Et il

fondit en larmes.

Questionner :

- Jésus avait annoncé le reniement. Pourquoi Pierre nie-t-il connaître Jésus ? Est-ce par peur ?

- Quelle différence entre Pierre et Judas ? Pierre fond en larmes ; il reconnait qu’il a mal agi,

et se repend. L’évangéliste Matthieu (27,5) nous dit que Judas est allé se pendre.


Un enfant lit : « Pourquoi renier Jésus ? Pourquoi ne pas oser dire que nous le connaissons? »

Inviter à prier

Seigneur, comme Pierre, nous T’aimons

Mais souvent nous Te renions,

Nous T’oublions,

Nous faisons comme si nous ne Te connaissons pas,

Nous vivons sans Toi.

Toi, Tu nous offres toujours Ton pardon,

Tu nous ouvres toujours une vie nouvelle.


Pendant le chant, un enfant montre puis dépose une image de coq.

Marc 15,1-14 : Chez Pilate

Projeter l’image



Faire repérer :

- Jésus lève l’index de sa main droite

- Pilate à droite

- De nombreux soldats avec des lances, marteaux, drapeaux et fourches.


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Marc 15

01 Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil

suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.

02 Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui le

dis. »

03 Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.

04 Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils

portent contre toi. »

05 Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.

06 À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient.

07 Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre

qu’ils avaient commis lors de l’émeute.

08 La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude.

09 Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »

10 Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré.

11 Ces derniers soulevèrent la foule pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas.

12 Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez

le roi des Juifs ? »,

13 de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »

14 Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort :

« Crucifie-le ! »

Questionner :

- « Roi des juifs » est une expression pour dire que Jésus est le Messie attendu. Comment

Jésus est-il roi ? Est-il un roi avec un vrai royaume, un vrai pays ? Ou bien cela signifie-t-il

autre chose et, dans ce cas, de quoi est-il roi ?

- Pourquoi la foule préfère-t-elle un meurtrier à Jésus ? Les gens sont manipulés par les

grands prêtres qui ont peur de Jésus, car il est une menace pour leur pouvoir.


Un enfant lit : « Pourquoi condamner Jésus ? Pourquoi Jésus doit-il mourir ? »

Inviter à prier :

Seigneur, Tu te dis « roi des juifs ».

Tu n’es pas un roi de la terre.

Tu te tais une fois de plus.

Tu te tais, devant la foule qui crie.

Tu te tais devant l’injustice qui T’accable.

Tu portes sur Toi la souffrance du monde.


Pendant le chant, un enfant montre et dépose sur la croix une couronne sur laquelle est

inscrit : « Roi des juifs »


14


Marc 15, 15-20 : La flagellation – Le couronnement d’épines – Les outrages

La flagellation Les outrages Couronnement d’épines Christ humilié

Projeter les 4 images l’une après l’autre

Inviter à les contempler en silence


Faire repérer :

- Image 1 La colonne sur laquelle Jésus dénudé est lié, les fouets

- Image 2 Les bras levés expriment l’agressivité, le manteau pourpre enveloppant ses

genoux

- Image 3 La couronne d’épines, la résignation de Jésus opposée à la violence de ses

bourreaux.

- Image 4 Les bâtons croisés devant Jésus aux yeux bandés.



Marc 15

15 Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le

livra pour qu’il soit crucifié.

16 Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils

rassemblent toute la garde,

17 ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.

18 Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »

19 Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui

rendre hommage.

20 Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui

remirent ses vêtements. Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier,

Questionner :

- Pourquoi une couronne d’épines, un manteau pourpre ? La couleur pourpre, c’est-à-

dire rouge violacé, était une couleur qui coûtait très cher à l’époque et qui était

réservée aux empereurs romains.

- Pourquoi cette parodie de royauté ? L’empereur romain règne sur un royaume

terrestre, Jésus parle du royaume de Dieu.

15



Un enfant lit : « Pourquoi tant de violence contre Jésus ? Pourquoi tant de

violence dans le monde ? »

Inviter à prier :

Toi Jésus, flagellé, battu, humilié,

Tu es notre roi,

Un roi souffrant,

Comme les hommes souffrent.

Tu portes la souffrance du monde

Chant : Ta nuit sera lumière de midi.

Pendant le chant, un enfant dépose une couronne d’épines et une écharpe rouge sur un bras de

la croix

Marc 15, 21-23 Simon de Cyrène

Projeter l’image



Faire repérer :

- La diagonale formée par la barre verticale de la croix qui sépare Jésus des autres

personnages représentés. Il est seulement aidé par Simon.

- A gauche, Marie au visage douloureux, les mains levées, et Jean suivent. Un soldat

semble vouloir les empêcher de s’approcher.



Marc 15

21 et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père

d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs.

22 Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).

23 Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas.

Questionner :

- Simon de Cyrène est réquisitionné. Pourquoi lui ? A-t-il accepté librement ?


Un enfant lit : « Et nous pouvons-nous aujourd’hui aider Jésus à porter sa croix ? »


16


Inviter à prier

Seigneur, Tu portes la souffrance du monde.

Nous aujourd’hui, nous pouvons avec Toi œuvrer pour la paix,

Pour soulager les misères.

Tu nous envoies pour que nous soyons Tes mains.

Envoie ton Esprit sur tous ceux qui travaillent à un monde de justice et de paix.

Chant : Ta nuit sera lumière de midi.

Pendant le chant, un enfant montre puis dépose sur la croix une affichette « Paix ».

Marc 15, 24-39 : La crucifixion

Projeter l’image Mise en croix. Elle est particulièrement dure à regarder. Il est possible

de ne pas la projeter en présence d’enfants et de ne garder que la deuxième. Par contre,

elle peut être intéressante pour les adultes afin de prendre conscience de l’atrocité de

la torture.



Faire repérer :

- Les gestes des soldats liant et crucifiant.

- Leurs visages hargneux contrastant avec celui de Jésus.

- Jésus nous regarde, semble nous prendre à témoin.

Lire le texte :

Marc 15

24 Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part

de chacun.

25 C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia.

26 L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».

27 Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche.

29 Les passants l’injuriaient en hochant la tête : ils disaient : « Hé ! toi qui détruis le

Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,

Mise en croix Jésus meurt


17


30 sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »

31 De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : « Il

en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même !

32 Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ; alors nous verrons et nous

croirons. » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.

33 Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre

jusqu’à la neuvième heure.

34 Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui

se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »

35 L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le

prophète Élie ! »

36 L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un

roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le

descendre de là ! »

37 Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.

Projeter l’image « Jésus meurt »

Laisser un temps de silence

38 Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas.

39 Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara :

« Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

Un enfant lit : « Pourquoi la mort du Fils de Dieu ? Pourquoi la mort ? »

Inviter à prier :

Seigneur nous Te regardons sur la croix.

Tu as été homme jusqu’au bout,

Jusqu’à la mort et la mort sur une croix.

Comme le centurion, nous Te reconnaissons comme le Fils de Dieu

Celui qui a vaincu la mort.

Tu es la Vie.

Chant : Croix plantée sur nos chemins

1

Pendant le chant, un enfant montre puis dépose sur la croix une affichette « Golgotha »


18


Marc 15,40- 47 : La descente de croix et la mise au tombeau

Descente de croix

Mise au tombeau

Projeter les deux images l’une après l’autre

Inviter à les contempler en silence


Faire repérer :

- Les bras de Marie accueillant le corps de son fils

- Le réalisme des gestes des soldats : l’un soutient le corps par un drap, l’autre enlève les

clous avec des pinces

- Image de droite : Joseph D’Arimathie et Nicodème aux pieds et à la tête du corps de Jésus.



Marc 15

40 Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine,

Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé,

41 qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d’autres,

qui étaient montées avec lui à Jérusalem.

42 Déjà il se faisait tard ; or, comme c’était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat,

43 Joseph d’Arimathie intervint. C’était un homme influent, membre du Conseil, et il

attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l’audace d’aller chez Pilate pour demander le corps

de Jésus.

44 Pilate s’étonna qu’il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l’interrogea pour savoir si

Jésus était mort depuis longtemps.

45 Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps.

46 Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l’enveloppa dans le linceul et

le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l’entrée

du tombeau.

47 Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l’endroit où on l’avait mis.

Un enfant lit : « Laissons-nous toucher par la souffrance de Marie, des femmes et des amis

de Jésus. »

https://drive.google.com/file/d/0B928v1dtF4tGNE9uRVhjazhHQXM/view?usp=sharing

19


Inviter à prier :

Seigneur, nous sommes désemparés devant la mort.

Comme Marie-Madeleine et Marie,

Nous regardons ce tombeau

Et nous ressentons l’absence.

Nous croyons que la Vie est la plus forte.

De cette mort va surgir la Vie.

Notre espérance est la plus forte.

Chant : Croix plantée sur nos chemins.

1

Pendant le chant, un enfant montre puis dépose une écharpe blanche sur l’autre bras de la

croix.

Veille de Pâques, inviter à partir en silence.

Le temps suivant peut être vécu pour la fête de Pâques ou après Pâques.

Marc 16 : La résurrection

Projeter l’image



Faire repérer :

- Jésus sortant du tombeau : ce n’est jamais décrit dans les Evangiles. Nous ne savons

pas ce qui s’est passé ni comment. Ici les soldats qui étaient de garde (Matthieu 27,

62-66) tombent terrassés par la puissance de la résurrection. Un ange ouvre la pierre.

Lire le texte ou mieux le raconter (surtout si de nombreux enfants sont présents, cela le

rendra plus vivant) :

Marc 16

01 Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des

parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.

02 De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du

soleil.

03 Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du

tombeau ? »

04 Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande.

05 En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc.

Elles furent saisies de frayeur.

06 Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?

Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.


20


07 Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre : “Il vous précède en Galilée. Là vous le

verrez, comme il vous l’a dit.” »

08 Elles sortirent et s’enfuirent du tombeau, parce qu’elles étaient toutes tremblantes et hors

d’elles-mêmes. Elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur.

09 Ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie

Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons.

10 Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s’affligeaient et

pleuraient.

11 Quand ils entendirent que Jésus était vivant et qu’elle l’avait vu, ils refusèrent de croire.

12 Après cela, il se manifesta sous un autre aspect à deux d’entre eux qui étaient en chemin

pour aller à la campagne.

13 Ceux-ci revinrent l’annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.

14 Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu’ils étaient à table : il leur reprocha

leur manque de foi et la dureté de leurs cœurs parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient

contemplé ressuscité.

15 Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création.

16 Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.

17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils

expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ;

18 ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera

pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »

19 Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s’assit à la droite de Dieu.

20 Quant à eux, ils s’en allèrent proclamer partout l’Évangile. Le Seigneur travaillait avec eux

et confirmait la Parole par les signes qui l’accompagnaient.

Questionner :

- Quelle est cette expérience vécue par les femmes ? Un tombeau vide…

- Pourquoi Jésus reproche-t-il aux onze apôtres leur manque de foi ?


Un enfant lit : « Croyons-nous aujourd’hui que Jésus est vivant ? »

Inviter à prier

Seigneur, comme les femmes nous cherchons souvent

Parmi les morts celui qui est vivant.

Nous nous enfermons dans la mort

Et nous sommes surpris par la Vie qui jaillit.

Comme les apôtres nous doutons

Et Jésus nous envoie.

Alléluia ! Jésus est vainqueur de la mort!

Alléluia ! Jésus est ressuscité !

Alléluia ! Il est vivant pour toujours !

Chant : ‘Criez de joie Il est ressuscité’

Pendant le chant, un enfant montre puis affiche « Alléluia » sur la croix.


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Ci-dessous, les images supplémentaires qui ne correspondent pas au récit de Marc mais

qui restituent l’intégralité de la fresque et dont vous pouvez disposer à une autre

occasion :

Lavement des pieds

Jean 13,1-20

Ecce Homo

Jean 19,5

Le remords de Judas

Matthieu 27,3-10

Jésus devant Hérode

Luc 23, 4-12

La descente aux enfers Lavement des mains

de Pilate

Mathieu 27,24

Judas pendu

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