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Neublans rénove son église p. 2 Collèges du Jura : les tablettes numériques font leur rentrée ! p. 9 Dole fête les 70 ans de sa Libération p. 9 La rentrée scolaire marquée par les nouveaux rythmes p. 9 Rentrée culturelle Demandez le programme ! Mouchard inaugure sa maison de santé p. 4 page 10 à 19 4, Place Pointelin - DOLE - 03 84 72 90 84 Vous aimerez faire construire www.1001-maisons.fr constructeur créateur Journal GRATUIT d’informations Pays Dolois Septembre 2014 163

Septembre 2014 Pays Dolois · ann omain DEVUX et de Jennifer THER Dole ylane de Issam ERRAD O INI et de Laetitia DA SIL FERREIRA, Dole Martin de Stéphane VALETt de BénédictVINI,

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Neublans rénove son église p. 2

Collèges du Jura : les tablettesnumériques font leur rentrée ! p. 9

Dolefête les 70 ans de sa Libération p. 9

La rentréescolairemarquée par lesnouveaux rythmes

p. 9

Rentrée culturelleDemandez le programme !

Mouchard inaugure sa maison

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page 10 à 19

4, Place Pointelin - DOLE - 03 84 72 90 84

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Journal GRATUIT d’informationsPays Dolois

Septembre 2014N°163

Page 2: Septembre 2014 Pays Dolois · ann omain DEVUX et de Jennifer THER Dole ylane de Issam ERRAD O INI et de Laetitia DA SIL FERREIRA, Dole Martin de Stéphane VALETt de BénédictVINI,

Pays Dolois n°163 - Septembre 2014

NAISSANCESEllie de Stève BONTINCK et deJulie GARNIER, Abergement la RonceCharly de Damien DEVILLARD etde Myriam CHENU, AmangeKiara de Rudy CHAFFIN et deJulia LOUIS, AnnoireThaïs de Mallory GAUCHOTTE etde Coralie ROY, AugeransAlexyne de Florent JOLY et deSabrina GRESSET, AuthumeGiulia de Jordan UNY, Auxange etde Marie­José BACHELU, DoleLucas de Arnaud TSCHIEMBER etde Adeline JOLIN, BalaiseauxMya de Thomas FESTEAU et deElise DUPONT, BaveransElio de Vincent DE BIASI et deElodie SAUCE, BrevansLili de Jean­René PETETIN et deMathilde BROCHET, ChamblayMorgan de David BANZET et deFlorence DE SY, ChampagneyZoé de Grégory GIRARD et deAngélique ORRU, ChampdiversLina de Julien MORLEC et deClaire MARTIN, ChampvansMylana de Anthony CORNU etde Christina TÉRON, Châtenois

Camille de Nicolas REDOUANI etde Séverine GRIMAUT, ChaussinLouise de Xavier PARIS et deAdeline FERNOUX, ChaussinAlessio de Yoann MISSEREY et deLaura MATUCHET, ChaussinMayron de Alexandre CAVARD etde Elodie GRUER, CheminKylie de Morgan CHAMPENOIS etde Philadelpha SORET, CrisseyMathis de Gaëtan BROCARD etde Elise REVY, DamparisAaron de Alexandre RONCHI etde Marine GILLON, DamparisEmma de SébastienCHANTELAUZE et de CamilleMÉNÉTRIER, DamparisLouane de Quentin MARTET etde Ludivine GIRARDOT, DamparisImane de Abdellatif DERAIF et deZoulikha LAHRECHE, DoleEvann de Romain DEVAUX et deJennifer THERY, DoleJaylane de Issam ERRADOINI et deLaetitia DA SILVA FERREIRA, DoleMartin de Stéphane VALETTE etde Bénédicte PROVINI, DoleSerine de Nassim GOUNANE etde Rym MAHDJOUB, Dole

Loïs de Fabrice CUCCHI et deMarie FLEUROT, DoleLily de Laurent FAURE et deElodie MARTEL, DoleNolhan de Jean­François JEANNINet de Mélanie PETITOT, DoleYoni de Mickaël BOUVOT et deFloriane VINCENT, DoleLily de Julian ROBIN et de CamilleCATELIN, DoleClara de Grégoire CORTET et deStéphanie AMIOT, DoleEmilien de Damien LOISON et deCamille GEORGES, DoleVictor de Christophe DIDIER etde Aurélie DETROYE, DoleReis de Jetmir SEFA et deHaxhere RAMA, DoleNour­Elimene de Khalid ZAITERet de Kenza MAMMERI, DoleLouise de Thomas BARETTE et deMélanie RYAT, DoleLéo de Nicolas SAULNIER et deLaétitia TOURNIER, DoleHugo de Fabrice BERNARD et deMaryline PANAGET, DoleChloé de Emmanuel DEFER et deSandrine LAMBERT, DoleEdern de Fabrice SALVI et deCécile JENNI, Dole

Maëlys de Michaël SAULNIER etde Marjorie ABRAM, DoleLucas de Maxime CORNU et deAurélie LACROIX, DoleNina de Otar TAMOIAN et deKhatuna SHAVESHIANI, DoleMeissane de Athmane MEZIANEet de Nabila DJEDIS, DolePaul de Alexandre GRIFFON et deÉmilie CHAMBARD, DoleLila de Gökhan KILINC et deJennifer ROUSSEL, DoleTitouan de Edouard MASSON etde Anne­Cécile BERNIER, DoleLilou de Valentin MAURICE et deAurélie FOURNIER, DoleCamille de Rémy LAFFRIQUE etde Cécile CONDÉ, Eclans­NenonHakim de Adil EL­BIYANI et deHasna EL BASIR, FoucheransCélia de Jean­Sébastien GENERETet de Elise PANNAUX, GendreyNélia de Piétro POLETTI et deAmina MAMERI, La BarreLino de Pedro DA ROCHA et deCharlotte SIMON, La LoyeEnzo de Alain GILLOT et deAurore GUY, Lavans les DoleMaëlys de Jean­Marie BOBEY etde Elodie JACOTOT, Les Hays

Manon de Sylvain JEANNEAUX etde Sophie GUILLEMIN, Longwysur le DoubsMathias de Sylvain THABARD etde Stéphanie VEURIOT, MoisseyJade de Emmanuel MACHERASet de Laurence DEGAY, MolayMyla de Cédric DI FILIPPO et deZakia ZENJI, MolayAlexia de Michaël WOLFF etBrigitte KABORE, MolayMia de Cédric CALINON et deCéline GHEZZI, MonnièresOwen de Jean­Marc RENAUDOTet de Karine JACQUOT,MontbarreyZélie de Jérémie MAGNO et deAmélie­Charlotte NIVOLLET,Montmirey la VilleMatis de Benjamin TERRIER et deAurore FLUCHON, Neublans­AbergementLyana de Jérémy MAIRET et deEvane GUILLEMIN, Petit­NoirEléonore de Cédric CHAMBON etde Anne VUILLET, PleureNoah de Mickaël ARTAL et deFlora GINCOURT, PleureRomane de Julien KOZMICK et deSandrine DURIEUX, Romange

Matéo de Julien SOYARD et deNadège LAMY, St AubinLenny de Ghislain CABOTTE et deJessy ROUCH, St­AubinGabin de Benoit MARTIN et deDelphine DELAROCHE, St­AubinLahyna de Jérôme GUERITEY etde Ophélie PÂQUES, SampansEden de Cédric SERRRADJI et deDavina PITOU, SampansLoëlya de Cédric FAIVRE et deLaura BALLERY, SantansMalory de Brice MONIN et deCéline TOGNOL, SermangeEthan de Louis NOGAREDE et deSandrine TATRE, TavauxEléa de Florian GUYAT et deEstelle GROS, Villers­FarlayClémence de Claude RABUT etde Nadège AUBERT, Villette lesDole

DÉCÈSJacques DUDOT, Asnans­Beauvoisin,82 ansArmande VALADE veuve SROKA,Brevans, 96 ansJeanne LE STRAT veuve DUTAILLY,Chaussin, 83 ansStéphane PATTE, Chevigny, 42 ans

Georges BOISSELOT, Choisey, 90 ansJean BERNOUX, Damparis, 87 ansLucien NÉLATON, Dole, 76 ansGeorges REY, Dole, 91 ansMichel BRUN, Dole, 88 ansChristian SYBOZ, Dole, 63 ansMarie­Thérèse VACHERET veuveCURIE, Dole, 80 ansRobert GIROT, Dole, 78 ansGeneviève ZUREK veuveCHECHILLOT, Dole, 80 ansGérard BOIVIN, Dole, 63 ansGérard COURTOIS, Dole, 70 ansMarie MARION veuve OLIVIER,Dole, 101 ansMichèle CUILLEROT, Dole, 54 ansDominique ROBERJOT, Dole, 50 ansMarie MEUGIN veuve MASSON,Dole, 87 ansGeneviève STHOT veuveDOUZENEL, Dole, 89 ansClaude SAUSSARD, Dole, 90 ansRobert DELCEY, Dole, 82 ansYvon LACROIX, Dole, 91 ansMichel SIMON, Dole, 82 ansMarguerite BOUHAN veuveCLERGUE, Dole, 77 ansJean LESTIÉVANT, Dole, 89 ansDaniel PERREY, Dole, 64 ansAlbert BALOT, Dole, 83 ans

Fernand DUPANLOUX, Dole, 85 ansMonique JEUNET veuve JACOB,Dole, 79 ansAnne GIRY épouse LECLÈRE, Dole,82 ansRobert VIROT, Dole, 84 ansAlice AUTOURDE épouseFACCENDA, Dole, 84 ansRobert POIGEAUT, Foucherans, 88 ansYvette BERNARD, Fraisans, 92 ansEl Hadi BENTAHAR, Gatey, 81 ansDaniel COURBERAND, Le Deschaux,61 ansRenée PAULI veuve CORON,Monnières, 91 ansDenise AGENON veuve PHILIPPE,Ounans, 86 ansAlfred MICHEL, Parcey, 83 ansHenri CARTAUX, Peseux, 94 ansMadeleine PETITPERRIN épouseGUIGUET, Petit­Noir, 86 ansMaurice MARICHAL, St­Aubin, 80 ansRobert GAILLY, Sampans, 67 ansChristiane AUBRY veuve CLAUDE,Serre les Moulières, 85 ansAnnie MOTTAS épouseTODESCHINI, Souvans, 62 ansThibault GANDEL, Tavaux, 19 ansPaul DEPIERRE, Vadans, 75 ans

ETAT CIVIL

Le petit village du bord de Doubs a pris la rénovation de son église au sérieux, avec l’association locale SENA.

Forte en plus d’un château et de nombreux lavoirs et fontaines, la commune devrait voir le tourisme

patrimonial se développer sur son territoire.

Un coup de jeune en cours pour l’église

1

NEUBLANS-ABERGEMENT

A Neublans­Abergement, on trouve 542 habitants, le Doubs, de la forêt et desoiseaux, comme dans beaucoup de villages. Mais on peut aussi y découvrir uneéglise mentionnée dès le XIe siècle dans la bulle papale d’Urbain II, rien demoins ! Inscrite depuis décembre 2012 au titre des monuments historiquesgrâce aux efforts de l’association SENA (Sauvegardons l’Eglise de Neublans­Aber­gement), l’église fait partie d’un ensemble remarquable, avec le château adja­cent, dominant la basse vallée du Doubs. Elle est en cours de restauration.Si l’association Sena, avec le soutien municipal, s’était lancée ces dernièresannées dans un projet de restauration du mobilier de l’église, rien n’avait été faitpour la bâtisse en elle­même depuis… 150 ans ! “Tout juste des tuiles avaient­elles été changées il y a 35 ans, au profit de tuiles mécaniques pas très en rapportavec l’église”, précise le maire de Neublans­Abergement, René Plathey. Depuis le1er juillet, un échafaudage orne une partie de l’église. Les tombes qui entourentl’église, à proximité immédiate des murs, sont soigneusement protégées.

Un chantier monumental pour la commune“Nous entreprenons la rénovation de la façade, de la toiture et du clocher”, pour­suit le premier élu du village. C’est un vaste chantier à 525 000 euros hors taxes,qui va être conduit en trois phases, sur trois budgets. Avec la construction de lasalle polyvalente, c’est le plus gros chantier de ces deux siècles dans la commune !”

Dolela MJC et son directeurDans un récent communiqué de presserevenant entre autres sur les évènementsde cet été, le président de la MJC de Dole,Thomas Gaillard, indiquait que ledirecteur de la structure Denis Vercellinoquittera ses fonctions mi-septembre etsera remis à la disposition de la Fédérationfrançaise des MJC. Pour rappel, une procédure de licenciementpour faute grave avait été engagée au début de l’été à l’encontre de Guy Dubled, salarié etdélégué du personnel à la MJC. Le conseild’administration avait validé cette procédure,qui par la suite a été contestée par l’unionlocale de la CGT, mobilisée vent debout contrecette décision. Le président de la MJC avaitquant à lui jugé cette action comme une“ingérence inadmissible”. L’inspection dutravail a finalement refusé le licenciement dusalarié. “Il sera réintégré” indique ThomasGaillard. “Nous allons voir avec lui ce qu’ilsouhaite, et les suites avec la Fédération. En toutcas, nous ne ferons pas appel de la décision del’inspecteur du travail”. Une décision qui auraitprovoqué le départ précipité du directeur ? Le président affirme que Denis Vercellino,indisponible en septembre pour cause deformation, sera remis à disposition de laFédération, par décision du CA. “Denis Vercellinos’était inscrit au printemps pour une formation àPoitiers, là où sa famille réside. Cette formationcommence début septembre, un momentcharnière pour nous car il s’agit de la rentrée. Ilaurait été ainsi absent une semaine par moispendant la formation, et notre structure nepouvait pas pallier cette absence. C’étaitégalement un choix personnel de sa part derevenir dans sa ville d’origine”. Le directeurassurera néanmoins ses fonctions jusqu’à mi-septembre, pour aider au lancement de saison,et un nouveau directeur mis à disposition par laFédération française des MJC, et validé par le CAde la MJC de Dole, devrait arriver mi-octobre.En attendant, les adhérents peuvent dèsaujourd’hui renouveler leur adhésion ets’inscrire aux activités. Comme chaqueannée, une attention particulière sera por­tée à l’éducation à l’image et à l’audiovisuel.

L’accueil est ouvert tous les jours de 14 h 15 à18 h 45 et le mercredi matin de 9 h 15 à 11 h 45.

Trois bornes WiFi en accès gratuitCet été, sur une initiative de la mairie de Dole,trois lieux dolois, les bains, le parvis de lamédiathèque et celui de la Commanderie ontété équipés avec des bornes WiFi, offrant unaccès gratuit et illimité à Internet aux Dolois ettouristes. Pour se connecter, pas besoin de code,il suffit d’indiquer ses noms et prénoms.

Fleurissement : Dole confirme sa 3e fleurCet été, les jurys national, régional etdépartemental des villes et villages fleuris, depassage à Dole, confirmaient la 3e fleur pour la ville. Quant à l’attribution d’une éventuelle 4e fleur, le jury rendra son verdict en octobre…

EXPRESS

La fiscalité des habitants n’en sera cependant pas modifiée, “et l’an prochain nonplus”, assure le maire. L’association SENA et la municipalité ne sont pas les seulesà croire en ce projet, puisque la première tranche de travaux (164 240 euros HT)a été soutenue par la Direction régionale des affaires culturelles (20 % du total), leConseil général du Jura (20 %), des Fonds européens (20 %), 10 000 euros de l’en­veloppe parlementaire du sénateur Barbier, et 50 765 euros de la commune. “Lapart de Neublans devrait baisser, puisque nous attendons des subventions d’asso­ciations comme Vieilles maisons françaises, la Sauvegarde du patrimoine françaiset la Fondation du Patrimoine.” Tout ce patrimoine rénové va s’ajouter à la dizainede fontaines et lavoirs du village, qui avaient déjà été réhabilités ces dernièresannées. Gageons qu’à terme, Neublans­Abergement deviendra l’un des lieux tou­ristiques à ne pas manquer dans le Pays dolois et au­delà, dans le Jura et enFranche­Comté.

2 actu

Un schéma départemental pourdépoussiérer la politique d’accueil du jeune enfant

PETITE ENFANCE

En juillet dernier, six acteurs œuvrant en direction de la petiteenfance se réunissaient pour signer le schéma départementalde service aux familles. Derrière ce terme un peu barbare secache un nouveau dispositif visant à améliorer la coordinationdes acteurs de la petite enfance afin de réduire les inégalitéssociales en matière d’accueil des tout petits.

Le Préfet du Jura, le Conseil général du Jura, la caisse d’allocations fami­liales (CAF), la Mutualité sociale agricole, l’Education nationale et l’Association des maires du Jura : tels sont les six signataires de ceschéma, lancé en début d’année par Marisol Touraine, Ministre de lasanté et des affaires sociales. 17 départements français ont été choisispour expérimenter cette démarche. Objectif ? Favoriser un travail encollaboration des multiples acteurs de la petite enfance afin de réduireles inégalités territoriales en matière d’accueil des 0­3 ans. Pour ce

faire, ces acteurs se sont réunis autourd’une même table afin d’établir un diag­nostic du territoire, sous l’égide du préfetdu Jura, Jacques Qastana. Cinq grandesorientations sont ressorties de ceschéma : réduire les inégalités territo­riales, répondre aux besoins des famillesnotamment pour des enfants en situationde handicap, répondre aux besoins desfamilles en situation de fragilité, maillerprogressivement le département enmatière d’offre d’accompagnement à laparentalité, et faire évoluer l’informationdes familles.

C.G.

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Les six signataires du schéma départemental de service aux familles.

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Pays Dolois n°163 - Septembre 2014

La Maison de Santé a été inaugurée3VAL D’AMOUR - MOUCHARD

Le Préfet du Jura, Jacques Quastana, et tousles intervenants ont souligné l’importancede cet aménagement pour le territoire. Cepôle pluridisciplinaire est structurant pourle Val d’Amour : il garantit une offre de soinsde qualité adaptée aux besoins de la popu­lation, tout en favorisant l’attractivité glo­bale et en dynamisant l’activité de la phar­macie et des commerces de proximité. Pluslargement, il répond à la problématiquemajeure de la désertification médicale, àlaquelle est confronté le Jura, comme beau­coup d’autres départements ruraux.Il y a bientôt 10 ans que le projet de maisonmédicale était évoqué pour la première foisau conseil municipal de Mouchard. Progres­sivement, l’idée fit son chemin avec le sou­tien de Jean­Jacques Laplante, médecin, quipilotait à l’époque les dossiers des maisonsmédicales. Le 30 décembre 2010, MichelRochet, maire de la commune, signait l’ac­quisition d’un ensemble immobilier présen­tant de nombreux avantages : sa situationen centre bourg, une grande surface deplancher et un terrain attenant pour le sta­tionnement. Peu avant, le conseil commu­nautaire du Val d’Amour, dont le présidentétait alors Jean­Marie Sermier, accepta deporter ce dossier. Le projet de santé élaboréa été approuvé par l’ARS (Agence Régionalede Santé) en octobre 2011 et le dossier défi­nitif transmis aux financeurs en octobre

2012. Les travaux, débutés en décem­bre 2012, ont duré 18 mois. Soulignons unebelle réalisation architecturale qui est, enl’occurrence, une éco­réhabilitation harmo­nieuse d’un bâti ancien datant de 1792.L’opération, subventionnée par l’Etat, l’Eu­rope, la Région et le Département, a coûté2 millions d’euros. “C’est bien un engage­ment sur le temps que nous avons pris afinde pérenniser et d’optimiser l’offre de soinset son organisation” a déclaré MichelRochet. La commission infrastructure de laCCVA pilotée par Bernard Fraizier, vice­prési­dent, assurera maintenant le fonctionne­ment de cet ensemble qui sera prochaine­ment agrandi. Le bâtiment, situé juste à côtéde l’entrée (ancienne maison Maillard), sera

aménagé en complément de cette infrastruc­ture médico­sociale, le rez­de­chausséeconservera un commerce. La Maison deSanté du Val d’Amour accueille au rez­de­chaussée un espace d’exposition et de ventede matériel médical “clinique 39” et des pra­ticiens qui ne sont pas présents en perma­nence : psychologue, psychothérapeute,orthophoniste et podologue, au 1er étagequatre médecins dont un spécialisé en gyné­cologie, au 2e étage, le centre de soins infir­miers et en septembre un cabinet dentairemutualiste et au 3e étage, l’association d’aideà domicile en milieu rural ADMR et une sallede réunion. Elle bénéficie d’un des premierscontrats du Jura aidant financièrement lesjeunes médecins à s’installer en milieu fragile.

Début juillet, il y avait foule à Mouchard devant l’entrée dela maison de santé du Val d’Amour, pour son inauguration.

4 actu

No Logo Festival, la tête haute malgré la pluiemalgré une météo vraiment peu estivale. Lesorganisateurs espéraient 30 000 festivaliers, ilsont été 24 000 à braver les éléments, pour seremplir les oreilles de rythmes reggae.“Vues les conditions climatiques, on peut par­ler de succès”, considère Florent Sanseigne,l’un des organisateurs de l’évènement. “On aressenti une vraie adhésion au festival et àson concept. Bien sûr, la météo un peuextrême ne nous a pas permis de faire com­plet, mais nous sommes cependant satis­faits.” L’équilibre financier a – tout juste – étéatteint, “alors que nous n’avons pas de béné­voles, que tout le monde est payé et qu’enplus nous avons un jour de festival de plusque l’an passé. C’est donc très satisfaisant.”D’autant que, en plus d’une politique tarifairebasse, des frais inattendus ont pesé : “Nousavons dû procéder à des travaux de terrasse­ment, de création de route, du fait de lapluie. De même, nous avons acheté sixtonnes de paille.” A cela, s’ajoute le fait quele festival est totalement indépendant et nebénéficie d’aucune subvention, les recettesreposant sur les entrées et la consommationde boissons. “Environ 60 % des personnes quisont venues au festival avaient un pass 3jours, ce qui montre une véritable adhésiondu public”, poursuit Florent Sanseigne.Cependant, si l’envie d’une troisième édition

de No Logo est bien là du côté des organisa­teurs – et à coup sûr de celui des festivaliers– de nombreux points restent à régler avantd’envisager 2015 de façon certaine. “Auniveau sécurité, tout s’est parfaitementpassé, sans incident majeur. De même, noussouhaitions une présence des forces de l’or­dre, avec qui une convention avait été signée,car nous ne voulions pas que quiconquereparte sans être en état de conduire et setue, insiste l’organisateur. Mais les gen­darmes ont agi de façon assez répressive,verbalisant pour le stationnement des per­sonnes qui se garent devant chez eux à l’an­née sans aucun problème, ou bloquantchaque jour les quatre accès de la ville, dès8 heures du matin. J’ai même eu le retourd’un festivalier contrôlé deux fois avant d’ar­river au festival, verbalisé pour le stationne­ment la journée et contrôlé pour repartir lesoir ! Tant les festivaliers que les habitants duvillage ont été surpris de ça. On doit respecterles règles et la loi, mais sans être trop répres­sif.” L’équipe du No Logo attend donc d’ensavoir davantage sur “la volonté politiqued’avoir un tel festival dans le Jura”, avant dese prononcer pour l’an prochain. Tout cela,alors que l’impact économique de 24 000personnes à Fraisans et dans ses environs estloin d’être anodin.

4

Bien qu’en-dessous de ses objectifs, le No LogoFestival, à Fraisans, a attiré 24 000 personnesdurant trois jours. De quoi donner envie à sesorganisateurs d’une troisième édition.

24 000 FESTIVALIERS PENDANT TROIS JOURS

Du vent et de la pluie, certes. Mais surtout des festivaliersmotivés et des groupes de qualité exceptionnelle, qui onttout donné ! La seconde édition du No Logo festival, àFraisans, a de nouveau été un succès, du 13 au 15 août,

© Visuel Break

INAUGURATION DU TRAMWAY DEBESANÇON : RETOUR EN IMAGESLes 30 et 31 août derniers, après plus de quatre ans detravaux, le tramway de Besançon, présenté comme “lemoins cher de France” a été inauguré. “Nous avons fait letram le moins cher de France au kilomètre, avec des chosesbelles, solides et résistantes dans le temps”, s’est réjouiJean-Louis Fousseret, président de la communautéd’agglomération du Grand Besançon. Le tramwaybisontin a un coût près de 17 millions d’euros au km, pourun budget global d’environ 254 millions d’euros, selon la Cagb. Plus de 70 000 voyageurs ont pu le testergratuitement lors de ces deux jours pour se rendre auxfestivités inaugurales.

Les Bisontins et Grands Bisontins se sont déplacés ennombre pour l’inauguration de leur tram, et pour assisteraux festivités (concerts de musique, spectacles, feuxd’artifice et embrasement du Doubs le samedi soir).

Il fallait jouer des coudes pour espérer trouver une placedans les rames bondées ! Les 19 rames, de 24 mètres delong, offrent 132 places, dont 38 places assises.

Tout sourire, et manifestement ému, Jean-LouisFousseret a coupé le ruban inaugural en compagnie desélus de la ville, de l’agglomération, du Département et dela Région, avant de prendre part aux festivités.

Concerts, déambulations musicales, spectacles,performances artistiques, démonstrations sportives… ontrythmé ces deux journées.

OUNANS. “La Récré des parents” au relais d’accueil et de servicesLe Relais d’accueil et de services d’Ounans et le Relaisd’assistantes maternelles du Val d’Amour s’associentpour proposer à tous les parents des momentsd’échanges et de partage autour du thème de laparentalité. Ce sera l’occasion de bénéficier d’un momentd’échanges privilégié où la parole est libre et sansjugement. Vous pourrez, en tant que parents ou futursparents, vous rencontrer, tisser des liens et échanger survotre rôle de parents en présence de professionnels àvotre écoute. Tous les premiers jeudis du mois (horsvacances scolaires), à partir du 2 octobre, de 14 h 45 à 16 h 15.Renseignements et inscriptions au Relais d’Ounans, 11 route de Salins, ou par téléphone au 03 84 37 77 40.

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référencé. Le Jus d’orange, par exemple, en plus d’être 100 %pur jus, est élaboré exclusivement avec des oranges du bassinméditerranéen, soit 3 fois moins de km que des oranges du Bré­sil ! La clientèle dispose de produits en vrac qui représentemoins de suremballage et dont le coût est jusqu’à 30 % moinscher qu’en paquets : riz, pâtes, lentilles, amandes, café, sucre,biscuits et même lessive…Le réseau Biocoop veille également à la sécurité des approvision­nements, à la traçabilité des produits et au contrôle régulier etinopiné chez le producteur. Concernant la composition des pro­duits alimentaires, il exige des ingrédients 100 % bio et sansOGM… même si légalement il est permis d’ajouter des apportsnon bio. Une exception est faite pour certains produits non cultivés tel que les produits de la mer.

Une implication forte pour les relations humainesLe magasin Biocoop propose un partenariat durable et équitableà une trentaine de producteurs à moins de 100 km. Le prix estfixé en concertation avec le producteur de manière juste dans

l’intérêt de tous. Une valeur trop basse met en danger la péren­nité du producteur bio qui pourtant s’affaire à fournir desproduits de qualité. On trouve dans certains commerces du paind’épices sans miel, chez Biocoop ça n’existe pas. Biocoop travaillede préférence avec des groupements de producteurs pour éviterde cautionner l’exploitation des salariés ou le travail des enfants.Biocoop s’engage avec diverses associations contre la spécula­tion foncière, pour l’énergie renouvelable, la promotion dessemences paysannes et la lutte contre les O.G.M.Loin des clichés, des effets de mode, Biocoop s’inscrit dans laperspective globale du manger sain qui n’est pas qu’une ques­tion de composition d’assiette mais un engagement social ethumain pour pérenniser des emplois composés de personnesqui se battent au quotidien pour la qualité et le respect de la pla­nète et par conséquent de nous­mêmes.

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La surveillancedes diguesrenforcée

5GEVRY,CHAMPDIVERS,PESEUX ET CHAMBLAY

L’Etat et quatre municipalités du Jura,Gevry, Champdivers, Peseux et Chamblay,ont mis en place un dispositif de surveil-lance des digues en périodes de crues.Cette volonté commune s’est concrétisée le vendredi 4 juillet par lasignature de quatre conventions entre l’Etat, représenté par le Préfetdu Jura, et les quatre maires des communes concernées.Le Doubs et la Loue (et plus particulièrement en aval de laconfluence de ces deux cours d’eau) sont pourvus de diguesanciennes, formant parfois plusieurs lignes de protections succes­sives, visant à protéger les lieux habités ou les cultures des effets desinondations. La construction de ces ouvrages a été engagée princi­palement dans la première partie du XIXe siècle. Les effets successifsdes crues, et plus particulièrement les grandes crues de la deuxièmepartie du XIXe siècle, celle de janvier 1910, d’octobre 1935 et desannées 1950 ont conduit à la programmation et la réalisation d’im­portants travaux de constructions de nouveaux ouvrages ou dereprofilages, rehaussements et confortements successifs.

L’entretien courant (fauche, élimination des terriers d’animaux,petites réparations) et la surveillance “hors crue” sont assurés par lesservices du Conseil général du Jura. Il est aussi indispensable de sur­veiller ces ouvrages lors des crues. Cette surveillance permet dedétecter tout problème susceptible d’engendrer sa rupture. Ce sontles communes qui assurent cette mission de surveillance depuis denombreuses années. Toutefois, il est apparu nécessaire de profes­sionnaliser cette action et de fixer un cadre formel d’intervention.Par conséquent, l’Etat, propriétaire des digues de Chamblay, Gevry,Peseux et Champdivers, et les municipalités concernées, ont sou­haité mettre en place dans un cadre partenarial un dispositif de sur­veillance des digues lors des crues reposant sur les “réserves com­munales de sécurité ́ civile” composées d’élus ou d’habitants descommunes. Forts du retour d’expérience des évènements les plusrécents (crues de 2006, 2002, 1999, 1983) et de la connaissancelocale des ouvrages, des consignes de surveillance ont été rédigéesconjointement entre l’Etat et les communes. Ces consignes reposentsur les prévisions des crues (annonce des cotes par Vigicrue notam­ment) et permettent de déclencher des niveaux de surveillanceadaptés aux contextes locaux (surveillance de jour, surveillance24h/24h).

Le 26 juillet dernier, le Dolois Maxime de Montfaucon devenaitchampion du monde espoir (-23 ans) d’aviron à Varèse en Italie.Licencié dix années à l’Aviron club Dolois, le Jurassien estaujourd’hui entraîneur et rameur à l’aviron Majolan.

Maxime de Montfaucon, un Dolois champion du monde espoir

Maxime, depuis quand pratiquez-vous l’aviron ?Cela fait dix ans que je pratique l’aviron, et j’ai toujours été licencié à l’Aviron club Dolois.Aujourd’hui pour mes études je suis du côté de Lyon. J’ai signé la saison dernière à l’avironclub de Majolan, dans la ville de Meyzieu.Que vous apporte cette discipline ? L’aviron m’apporte énormément de bonheur, de dépense physique, et d’exigence deréussite dans le travail. Ce sport est un éternel challenge pour moi. L’envie de toujoursaller plus vite, ramer de mieux en mieux, faire de meilleurs résultats aux différentescompétitions, sont mes motivations.Vous êtes devenu, avec trois autres rameurs, champions du monde en - de 23 ansen Italie. Que représente ce titre pour vous ?La victoire est venue suite au travail en amont effectué avec mes partenaires. Nousavons travaillé depuis le mois de mai, soit deux mois ensemble. C’est le perfection-nisme de chacun qui a le plus servi. On apporte tous une chose différente au bateau,et là l’équipage est parfaitement complémentaire. Cela faisait deux ans que notrequatre de couple terminait sur la 2e place, chaque fois derrière les Italiens. On savaitque nous avions de bonnes chances de réussite cette fois-ci, c’est pour cela que nousnous sommes investis à 100 % dans cette aventure, et qui plus est en Italie.Maintenant, quels sont vos objectifs pour 2015 ?L’objectif principal et de me requalifier pour 2015. A l’issue de ces résultats, l’équipe de France sera composée. J’espère retourner défendre ce titre en quatre de couple poids léger.

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Champdivers lors de la crue de février 1999

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actu 9Pays Dolois n°163 - Septembre 2014

Dès ce mois de septembre, plus de3 000 collégiens de tout le département vontêtre dotés de tablettes numériques. A l’originedu projet, le Département a développé ceprojet en lien direct avec l’Educationnationale. Parmi les buts clairementannoncés : réduire la fracture numérique quiexiste entre les élèves. Danielle Brulebois,première vice-présidente du Conseil généraldu Jura, revient sur l’opération.

Les collégiens de sixième connectés dès la rentrée

A cette rentrée 2014, le Conseil général du Jura adoter tous les collégiens de sixième de tablettesnumériques. Pour quelles raisons ?Nous pensons que c’est un moment clé de la scolaritédes élèves, et qu’il est important de leur donner accèsaux outils technologiques de notre époque. Le numé-rique s’est installé partout. Nos jeunes collégiens doiventêtre préparés à entrer dans le XXIe siècle. Les outils tradi-tionnels comme le tableau noir, le papier et le crayon,appartiennent au siècle passé. Avec les tablettes, ilsacquièrent de nouvelles compétences, des outils, qui leurseront utiles dans le monde du travail. Nous voulionsaussi réduire le poids du cartable, qui pose des problèmesde dos de façon récurrente, d’autant que toujours plusde manuels sortent en version numérique. Notre volontéest aussi de réduire la fracture numérique, car même sicertains collégiens disposent déjà chez eux de tablettespour une utilisation de loisirs, ce n’est pas le cas de tous.Comment s’est faite cette mise en place pour la rentrée 2014 ?Tout cela repose avant tout sur une coopération avecl’Education nationale. Ce n’est pas un caprice du Conseil

général, mais une volonté ministérielle de faire entrerl’école dans l’ère du numérique – la France étant très enretard. Nous ne voulons pas que les jeunes Jurassienssubissent un tel retard. Nous avons travaillé deux ansavec l’Education nationale, en expérimentant parexemple la mise en place des tablettes dans trois col-lèges du département. Le bilan a ensuite été tiré par lerectorat. Puis, il a rédigé un cahier des charges pourchoisir les tablettes et les applications qui y seraient ins-tallées, en collaboration avec les enseignants. Ces der-niers ont d’ailleurs favorablement reçu le projet.

Quel système de tablettes a été retenu ?Ce sont des Ipad. Nous avons suivi les procédures habi-tuelles et c’est ce qui correspondait le mieux au cahierdes charges défini par l’Education nationale ; de plus, lesautres fournisseurs étaient plus chers. Désormais, àchaque rentrée, 3 000 à 3 500 collégiens seront équipésde tablettes, dans le public comme dans le privé : un col-légien est un Jurassien. Si cette année de démarrage estplus chère, l’opération coûtera en moyenne 1,5 milliond’euros à chaque rentrée. D’ailleurs, tous les professeursde collège seront équipés. Ces tablettes appartiennent

au Conseil général du Jura, mais sont à disposition.Quant aux collégiens, les tablettes seront prêtées de lasixième à la troisième. A chaque rentrée, de nouvellesmachines seront fournies aux nouveaux sixièmes.

8ET DANS LES TABLETTES ?Selon Danielle Brulebois, dans chaque tablettedistribuée, on trouve “une bibliothèque classique, undictionnaire, un atlas, un kiosque à journaux, un outilde traitement de texte et un appareil photo. L’espacenumérique du collège est accessible ; on y trouvel’emploi du temps, le règlement intérieur, l’activité ducollège, les notes, les absences, etc. Tout cela a étéconduit en partenariat avec les services du rectorat.”Les sites web interdits aux moins de treize ans,comme les réseaux sociaux, seront inaccessibles.“Le collège est un bon âge pour éduquer aux dangersde l’internet et en connaître les règles de bon usage,apprendre à être vigilants sur la vie privée, sur laliberté des autres et le respect d’autrui”, conclut lavice-présidente du Conseil général.

Il y a 70 ans, pratiquement jour pour jour, les Allemands fuyaient Dole, sous la pression de la progression des troupes alliées et desrésistants. Des scènes de liesse s’en sont suiviesdans toute la cité Pasteur. Le 12 septembreprochain, 70 ans après, la mairie de Dole asouhaité commémorer la libération de la ville,pour revivre ces moments de joie, mais aussirendre hommage aux disparus.

Dole fête les70 ans de sa Libération

EDUCATION NATIONALE ET CONSEIL GENERAL

En 1944, Dole était encore en zone occupée,la zone libre débutant à Parcey. Suite audébarquement de Provence, l’armée fran­çaise, renforcée par les alliés et les résistants,avait déjà délivré Saint­Claude, Morbier, Pon­tarlier et continuait en direction de Maîche.Dole ayant perdu son aspect stratégique, lesAllemands se sont retirés plus vite que prévu,dans la nuit du 8 au 9 septembre, laissantplace à une explosion de joie, de liesse, et defête dans les rues doloises, où tout le mondes’embrassait. 70 ans plus tard, le député­maire de Dole, Jean­Marie Sermier a souhaitémarquer ce moment plus particulièrement,dans la mesure où “il s’agit sans doute du der­nier anniversaire en termes de dizaine où lesparticipants présents seront valides”. Les com­mémorations traditionnelles seront bien sûrmaintenues le 9 septembre, puis un momentplus festif prendra le relais le 12 septembre.Le 9 septembre, la cérémonie débutera à18 h 20 au monument du Souvenir FFI deJouhe, puis le cortège se rendra ensuite aucimetière Landon de Dole. “Nous inaugure­rons également une stèle commémorative aucarrefour de l’avenue de Lahr et de l’avenuedu Maréchal Juin, avant le pont Louis XV”explique Jean­Baptiste Gagnoux, adjoint encharge du cœur de ville, et correspond

défense. “Ce monument rendra hommageaux anciens combattants résistants et au 117e

régiment de cavalerie américain qui est entrédans la ville le 9 septembre. Lors de l’inaugu­ration, deux capitaines américains en fonc­tion, issu du 117e, représenteront ceux quisont entrés en 1944”. Le 12 septembre, un défilé militaire et civilpartira à 18 h, du bas de la Grande rue jusqu’àla place Grévy, en passant par la rue deBesançon, avec la participation notammentdu 511e régiment du train d’Auxonne, et devéhicules américains d’époque du muséebourguignon de Dijon. S’en suivra à 19 h unesérie de commémorations place Grévy : diffu­sion d’images et films d’archives sur un écrangéant, rappel historique de la libération, hom­mage aux anciens combattants et résistants,chorale du chœur des Roches et de laMusique municipale, et représentation théâ­trale des Urbains. 70 ballons seront lâchés parle conseil municipal des enfants et les anciensrésistants : “une action hautement symbo­lique” précise Jean­Baptiste Gagnoux. “Oninvite les Dolois qui le souhaitent à venir entenue d’époque. Par ailleurs, nous sommesintéressés si des personnes possèdent desphotos ou films d’exception de la libération”.

C.G.Char américain au centre-ville.

Rentrée scolaire pour1 867 Dolois, sous lesigne des nouveauxrythmes scolairesÇa y est, les vacances sont finies… Lespetits Dolois ont retrouvé le chemin del’école. Ils étaient 686 élèves d’écolesmaternelles et 1 181 élèves d’écoles élé-mentaires à faire leur rentrée le mardi2 septembre dernier, rentrée scolairemarquée par la mise en place de laréforme contestée des rythmes scolaires.Désormais, les écoliers bénéficient denouveaux horaires : la répartition dutemps de classe s’étale sur cinq demi-journées. Les petits Dolois iront à l’écolele mercredi matin, jusqu’à 11 h 30. C’estau Grand Dole qu’est revenue la charged’organiser les temps d’activités périsco-laires (TAP). Pendant 45 minutes, cetemps est désormais consacré, pour laville de Dole, à la restitution des acquisde la journée, et ce, en classe. En d’autrestermes, il s’agit d’un temps d’aide auxdevoirs, assuré par des animateurs. 75 entout, dont 17 enseignants (qui de faitsont rémunérés par le Grand Dole sur cesTAP), mais aussi les ATSEM (agents spé-cialisés des écoles maternelles), les AVS(auxiliaires de vie scolaire) et EVS(emplois de vie scolaire) déjà présentsdans les écoles, et les animateurs desaccueils de loisir du Grand Dole. Au final,peu d’animateurs ont dû être recrutés.“Cette rentrée s’est très bien passée”,assurait le député-maire Jean-Marie Ser-mier. “Seuls deux enfants parmi les ins-crits sont rentrés au lieu d’aller en périsco-laire, cela reste marginal. Je tiens à saluerle travail de tout le personnel, mais celan’exclut pas le fait que je reste dubitatifsur cette réforme, dont le coût supplé-mentaire pour notre collectivité s’élève à800 000 euros”.Sur les 1 867 enfants dolois, 665 ont étéaccueillis sur ces TAP, soit 35 % des effec-tifs. “Cela ne représente pas la réalité, carbeaucoup de parents avaient posé leurjour de congé”, indique Nathalie Jeannet,vice-présidente du Grand Dole en chargede l’enfance et de la jeunesse. “Ondevrait largement atteindre les 50 ou60 %. Pendant les vacances de la Tous-saint, nous verrons comment améliorercette organisation. Nous reverrons leshoraires que si tout le monde est d’ac-cord. On ne recommencera pas uneguerre des clans des pour et des contre !”

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10 rentrée culturelle Pays Dolois n°163 - Septembre 2014

Quelle est la politique du Conseil général en matière de culture ?Notre philosophie est la culture pour tous, pour tousles âges, dans tous les territoires. Pour qu’une poli-tique culturelle soit aboutie, il faut un maillage duterritoire, en soutenant les festivals, les compagnies…,mais il faut aussi des évènements forts qui sont unevitrine culturelle du département. Ceci soit en soute-nant des évènements existants portés par d’autres :nous sommes partenaires de Cirque et fanfares, Ideklic… Soit en étant initiateur et programmateurd’évènements proposant un budget modeste pour lesspectateurs.

C’est pour cela que vous avez souhaité, après votreélection, mettre en place quatre évènements portéspar le Conseil général ?Oui. Il y a d’abord le concert des jardins du Conseilgénéral : c’est la plus grande salle du département àciel ouvert. Nous avons également créé les Débousso-lades qui sont devenus un évènement populaire etfestif, avec une dimension régionale pour cette troi-sième édition. Les Déboussolettes sont venues essai-mer les Déboussolades dans le département. Enfin, leconcert MyTremplin à La Commanderie de Dole per-met de faire découvrir des talents locaux dans desconditions extraordinaires. J’avais déjà en tête lesDéboussolades avant d’être président.

Qu’est-ce qu’ils permettent d’apporter département en terme d’image ?

Je suis persuadé que la culture est une formidablevitrine pour le département. Elle est créatrice derichesse pour le territoire, elle fait vivre plein de gens,permet aussi de faire venir des cadres. C’est une poli-tique globale d’attractivité.Combien coûtent ces quatre évènements ?Le budget consacré est de 250 000 euros, soit 0,08 %du budget du Département.Mais on a parfois l’impression que Lons-le-Saunierest privilégiée en matière d’offre culturelle…Oui, il se passe des choses importantes à Lons, maisc’est la préfecture, et cela profite à tout le départe-ment. Les Déboussolades ont créé les Débousso-lettes… Qu’en est-il du projet d’une salle culturelle sur l’Ecoparc de la zone du Rocher ?Juraparc ne semble plus tout à fait à la hauteurd’évènements culturels. La salle existe depuis plus de30 ans. Il est temps d’envisager un autre équipement.Il serait intelligent d’intégrer une salle pouvantaccueillir des évènements d’envergure nationale. Il neserait pas illogique d’avoir une Commanderie dans lazone du Rocher pour des évènements culturels et éco-nomiques, pour des séminaires…

Propos recueillis par Céline Garrigues

Christophe Perny : “Il ne serait pas illogique

d’avoir une Commanderie dans la zone du Rocher”

POLITIQU E CU LTU RELLE DU DEPARTEMENT

Quatre évènements culturels sont portés par le Conseil général du Jura. Le pointavec Christophe Perny, président de l’organe exécutif du département. Quelle est la ligne directrice de la politique

culturelle du Conseil général du Jura ?Faire en sorte que la culture soit accessible àtous : sur tout le territoire, dans tous les milieuxet en particulier à destination des jeunes.L’éducation et la culture sont-elles liées ?Elles sont complémentaires. Nous avons donnéplus de moyens au collège en doublant les dota-tions depuis 2011. De plus, nous avons initié le dis-positif “le théâtre c’est (dans ta) classe” en par-tenariat avec les Scènes du Jura. Des acteursprésentent une pièce de théâtre en classe, dans16 collèges du département. Cela permet de don-ner du sens, des émotions au théâtre, et donnerde la vie au texte.Parallèlement à cette action au collège, quels sont les moyens que met en œuvre le Conseil général afin de rendre accessible la culture aux jeunes ?Nous aidons d’abord les écoles de musique, dontles petites écoles associatives, sur leur projet.Nous avons institué des coupons de réductiondans la Carte jeune sur le prix de leur adhésion.D’autre part nous prenons en charge avec l’étatle dispositif “collège au cinéma”. Cette année, leprojet se fera au tour de Jean-François Stévenin.Financièrement, qu’est-ce que la culturereprésente pour le département ?La vie culturelle est intense dans le Jura ! Le

département est celui qui reçoit la plus grosseparticipation financière de la DRAC pour la culture en Franche-Comté, c’est dire si ça bouge !Le budget culture du département a été main-tenu, car on considère que la culture est créatricede richesses, elle fait partie de la qualité de viepour les locaux et les touristes. Les gros projetsportés et subventionnés par le Conseil général,en lien avec les collectivités locales sont : l’EPCCLouis Pasteur, l’abbaye de Baume-les-Messieurs,les sites palafittiques de Clairvaux et Chalain, etles Forges de Baudin.De façon plus globale, quelles sont les actionsdu Conseil général en faveur de la culture ?Nous animons le schéma départemental de lalecture publique du Jura, et à ce titre, nous avonsfinancé beaucoup de médiathèques juras-siennes. La médiathèque départementale prêtedes documents et propose des formations et ani-mations à toutes les médiathèques intercommu-nales. Nous avons d’ailleurs lancé la manifesta-tion Mélod’histoires. Par ailleurs, le Conseilgénéral valorise et fait connaître les archivesdépartementales. Nous sommes dans un grandchantier de numérisation de ces archives. D’autrepart, il finance la restauration des monuments etobjets classés et inscrits. Il assure égalementl’aide aux associations et aux évènements. Plusde 300 évènements sont financés par an.

Propos recueillis par Céline Garrigues

Danielle Brulebois : “C’est dire si ça bougedans le Jura !”

En marge des quatreévènements portés par le Conseil général du Jura, le Département fixe aussi lapolitique culturelle de sonorgane exécutif, en étroiterelation avec sa politiqueéducative. Le point avecDanielle Brulebois,première vice-présidente en charge de la culture.

La rentrée culturelle 2014, voilà l’occasionrêvée de prendre part à la vie doloise etde se laisser surprendre par la culture !Expositions, théâtre, danse, musique et activités culturelles en famille : coup de projecteur sur les évènements de la rentrée.

Expos, salons, concerts, spectacles, musique :demandez le programme de la rentrée culturelle !

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Quelle sera la place de la culture dans ce mandat ? Le budget culture sera-t-ilimpacté par la baisse des dotationsd’Etat ?La culture est une politique essentiellepour l’épanouissement des gens et pour lerayonnement d’une ville. Mais je ne suispas le genre d’adjoint à justifier la culturepar le nombre de couverts dans les restau-rants. La culture, pour reprendre cette cita-tion, “c’est ce qui se murmure !” Il est évi-dent pour notre municipalité de ne pasfaire le choix d’une culture sédentaire. La

culture ne sera pas non plus une variabled’ajustement plus qu’une autre. Elle nesera pas le premier budget amputé. Monjob sera aussi d’aller chercher les financesailleurs.Pourquoi avoir fait le choix d’uneprogrammation au trimestre ?Je me suis inspiré de ce qui se fait dans ledomaine des musiques actuelles. Le festi-val La route du rock à Saint-Malo présenteainsi sa collection d’été et sa collectiond’hiver. Je me suis inspiré de ce principe de collections, qui permet les surprises

et de capter de nouvelles opérations.Il y aura davantage de spectacles portéspar la mairie que par desprogrammateurs. Pourquoi ?Il n’est pas possible que La Commanderiesoit la vache à lait des promoteurs locaux.On doit bien sûr passer par eux pour cer-tains spectacles, mais la mairie doit aussiacheter directement auprès des produc-teurs des artistes. Cela permet une plusgrande marge de négociation, quand onsait que les risques sont minimes de par lanotoriété du spectacle et des artistes.

La culture,“c’est ce qui se

murmure !”

JEAN-PHILIPPE LEFÈVRE, ADJOINT EN CHARGE DE LA CULTURE DE DOLE

Jean-Philippe Lefèvre est le nouvel adjoint en charge de la culture de Dole,fonction qu’il occupa déjà de 1995 à 2008. Professeur d’histoire et consul-tant en ingénierie culturelle auprès d’élus en charge de la culture enFrance, il nous présente la nouvelle saison culturelle de Dole.

Pays Dolois n°163 - Septembre 201412 rentrée culturellemusique, expos, photo…

SAISON CULTURELLE DOLOISECOLLECTION AUTOMNE Exposition de pièces de bibliophilie issues des collectionspubliques de Dole et Lons-le-Saunier et de collectionsprivées. Du 13 septembre au 15 novembre, médiathèque del’Hôtel-Dieu : Les trésors de l’écrit. Les auditeurs du soir, les mardis à l’auditorium Karl-Riepp : 7 octobre à 18 h 15 (la musique romantique duviolon) et 25 novembre à 18 h 15 (les grandes transcriptions :2 pianos).Triennal d’art. Huit ateliers d’artistes ouverts à Dole et sesenvirons. 4, 5, 11 et 12 octobre.Microb’scopic. 6 au 12 octobre.Projection du documentaire I feel Good. 16 octobre à 15 h pour les seniors, et 13 novembre à 20 h 30 pour tout public. Déportivo + 16 the day + after mix avec Dj Adrien.17 octobre à La CommanderieChristophe Malavoy de retour à Dole.Le 5 novembre à La Commanderie : “Qui se souviendra…” , pièce sur la mémoire de la guerre 14-18. Le 6 novembre au studio MJC : projection du film tourné à Dole en 1997, “La ville dans le prince est un enfant”. Magic Systèm. 8 novembre à La Commanderie.Le mois de la photographie, exposition de photosartistiques sur la façade de l’école des Beaux-Arts + galerieéphémère. Commissaire d’exposition : Yves Regaldi. 13 au 30 novembre.Grégoire. 18 novembre à La Commanderie.

Carmen Danse. 20 novembre à La Commanderie.Dub Inc, en coproduction avec le Moulin de Brainans. 21novembre à La Commanderie.Les Stentors. 29 novembre à La Commanderie.

APERÇU DE LA PROCHAINE COLLECTION D’HIVERLa Commanderie : Julien Doré le 13 décembre, Muriel Robinle 19 décembre, François Morel le 7 janvier, I AM le 29 janvier,et la pièce Le Placard le 19 février.

Programme distribué dans les boîtes aux lettres, ou disponible dans les lieux de culture.

VI LLE DE DOLE

1.Les plateaux club à La CommanderieChaque trimestre, un “plateau club” sera organisé à LaCommanderie. Principe : la première partie est assuréepar un groupe local, la seconde partie par une têted’affiche, puis la soirée se termine en présence d’un DJ.Quatre plateaux club (pour quatre collections) sontd’ores et déjà prévus. Pour celui du 17 octobre, legroupe de rock français Déportivo est attendu. Pour lesecond programmé en février, un groupe de musiquefestive devrait assurer la soirée, qui sera égalementl’occasion de présenter la programmation du festivalCirque et fanfares ainsi que la collection printemps-été.

2.“Pupitres en liberté”, 11 et 12 avrilPendant 24 heures non-stop, la musique classique seraau centre de toutes les attentions : on pourra assister àdes concerts là où on ne s’y attend pas – appartements,restaurants et même peut-être le bureau du maire –mais aussi dans des lieux dédiés, telle que laCollégiale… Concerts gratuits, excepté pour celui del’orchestre Victor Hugo Franche-Comté le 12 avril.

3.Création d’une chorale punk-rock pour seniorsSur le modèle de cette chorale du Massachusetts,d’une moyenne d’âge de 80 ans, connue aujourd’huiinternationalement et qui propose d’improbables

reprises de punk ou de soul signées James Brown ouencore Radiohead, Jean-Philippe Lefèvre a l’idée de lancerà Dole une chorale punk-rock pour seniors. Portée parl’Ecole de musique de Dole, cette chorale pourraitreprendre des titres de Police, Téléphone, Pink Floyd.A l’occasion de la semaine bleue, la projection dudocumentaire “I feel good”, retraçant l’histoire de cespapys et mamies rockeurs, promet un beau momentd’humanité (soirée publique le 13 novembre).

4.Des ateliers éphémères sur le modèle des galeries éphémères estivales

Devant le succès des galeries éphémères de cet été (plusde 1 000 visiteurs ont franchi les portes de ces galeries),l’idée sera de les prolonger tout au long de l’année, et cedans un haut lieu du patrimoine bâti dolois, méconnu dugrand public. Entre la mairie et le musée des beaux-arts,dans les locaux de l’ancienne serrurerie municipale, cesbâtiments du 17e et du 19e siècle accueilleront dès cetautomne des artistes émergents régionaux, qui pourrontcréer in situ, et rencontrer le public dolois.

5.Une “nuit des bars” en novembreDans le but de faire sortir la culture “hors les murs”, lapremière nuit des bars se tiendra le dernier week-end denovembre. Objectif : organiser dans les bars, “lieu essentielde culture” selon Jean-Philippe Lefèvre, des concerts. Aterme, cet évènement pourrait être porté par le collectiffrançais Culture Bar-Bars, et devenir le festival Bar-Bars.

LES NOUVEAUTÉS

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rentrée culturelle 13Pays Dolois n°163 - Septembre 2014

Avec 55 spectacles et quelque 120 représentations annoncéspour cette nouvelle saison 2014/2015, les Scènes du Juraseront plus que jamais tournés vers la pluridisciplinarité et ladiversité (danse, cirque, théâtre…). Après Rémi De Vos en2013/2014, Pierre­Yves Chapalain prendra le relais en tantqu’auteur de saison. Il s’est associé à Emmanuelle Laborit,actrice et directrice française de l’International Visual Théâtre,avec qui il livrera un spectacle en langue des signes, “Unesacrée boucherie”. “J’ai rencontré l’écriture de Pierres­YvesChapalain il y a sept ans, à Besançon. C’est une écriture énig­matique, labyrinthique. Il parle à des gens simples, de la terre,tout en disant des choses très poétiques” exprime VirginieBoccard, directrice des Scènes du Jura. Quatre artistes seront

accueillis en résidence : Thierry Balasse (voir par ailleurs),Christophe Vincent, dont le spectacle sera créé et répété authéâtre de Dole, Louise Lévêque, déjà accompagnée depuisdeux ans par les Scènes du Jura, et Eric Petitjean, que l’onconnaît bien en tant qu’organisateur des rencontres théâtralesdu Val d’Amour. Quatre spectacles seront répétés in situ : L’Ail­leurs – peut­être, Idole, Philoctète ; et Riquet à la coupe.Du côté des artistes incontournables de la scène française, lesScènes du Jura accueilleront Julien Doré : “Un artiste icono­claste et décalé que j’ai envie de défendre, avec une écriturefine, sensible” souligne Virginie Boccard. Il faudra compteraussi avec Juliette, François Morel et son dernier spectacle,Romane et Richard Bohringer, le Trio Rosenberg…

De belles découvertes pour cette nouvelle saison

Pour sa seconde saison sous le sceau du label Scène nationale, les Scènes du Jura ont fait la partbelle à la création pour cette programmation 2014/2015, avec pas mois de quatre spectacles répé-tés dans leurs murs. Au programme également de belles découvertes, des artistes reconnus dela nouvelle scène française, avec toujours cette volonté de promouvoir l’écriture contemporaine.

Voici une nouvelle saison complète sous le label Scènenationale. On remarque une évolution en termes decréation… C’est une nouvelle volonté ?Quatre créations sont “made in Jura” cette année, contreune seule l’année dernière. En effet, nous souhaitons unsoutien plus fort vers les artistes, et nous voulons soutenirle processus de création et la mise à disposition de nosoutils. C’est une réelle volonté d’avoir des artistes dans nosmurs plus longtemps, tout en leur offrant de bonnesconditions. De notre côté, avoir des artistes dans nos murschange notre façon de travailler, change le rapport auxéquipes artistiques, aux équipes de permanents et auxspectateurs.Que pensez-vous personnellement de cette nouvellesaison ?Je pense que c’est une saison subversive ! Certains specta-cles développent des thématiques qui posent questions,qui peuvent transgresser, moins conventionnelles. Je diraisque c’est une saison rock and roll!Si vous deviez retenir deux moments forts de cettesaison, quels seraient-il ?Je dirais le spectacle du “Docteur Camisky ou l’esprit dusexe”. Il marque fortement la saison avec une écriturecontemporaine, où on parle de la sexualité en dehors duconsensuel. Et je dirais le spectacle de Ludor Citrik. C’est unclown bouffon qui propose du grotesque et qui fait peur,un clown pour adultes. C’est une proposition décalée etsubversive que j’ai eue envie de soutenir.

Propos recueillis par C.G.

“Une saison rock and roll !” VIRGINIE BOCCARD, DIRECTRICE DES SCÈNES DU JURA

Virginie Boccard (au centre) et l’équipe desScènes du Jura présenteront leur nouvellesaison le 12 septembre au théâtre de Dole, et le 13 septembre au théâtre de Lons-le-Saunier. Entrée libre sur réservation.

LES SCÈN ES DU J U RA

Vous traverserez une petite roulotte qui rappelle les spectacles forains d’antan pourarriver dans une arène à ciel ouvert. Là, des bancs, une piste de sable et des cibles delancer : pas de doute, vous venez de pénétrer dans l’univers singulier de la familleAmaranta... Dole, Pavillon des arquebusiers, 1er, 2 et 3 octobre

… “LA VIEILLE QUI LANÇAIT DES COUTEAUX”

C’est la deuxième année que vous êtes accueilli par les Scènes du Jura,cette année en tant qu’artiste en résidence. Il se murmure que vousenvisageriez de délocaliser votre compagnie de Paris au Jura…C’est une vraie rencontre avec Virginie Boccard. La compagnie est en tour-née depuis plus de deux ans, et nous avons rencontré beaucoup de théâtres.Ici, il se passe quelque chose de particulier, c’est un vrai coup de cœur. Quantà une délocalisation, c’est un projet sur lequel on travaille, nous ne sommespas décidés…Le 14 février, jour de la Saint-Valentin, vous nous concoctez un spectaclegourmand et sensuel, en vous associant avec le chocolatier ÉdouardHirsinger. Pouvez-vous nous en dire plus ?J’adore le chocolat. Quand j’arrive dans une ville, je demande immédia-tement où se situent les chocolatiers. C’est une idée de Virginie d’asso-cier notre spectacle et le chocolat. Le lien est celui de l’amour. Il s’agitd’un concert sous casque avec un comédien qui lira des poèmes éro-tiques. Chaque spectateur recevra un ballotin de chocolats, et on leurindiquera à quel moment les déguster. Chaque poème correspondra àun chocolat. C’est une expérience globale sensuelle et intime, entre lechocolat et le texte.

“Une expérience globale sensuelle et intime”THIERRY BALASSE, COMPAGNIE INOUÏE, ARTISTE EN RÉSIDENCE

DE SEPTEMBRE À DÉCEMBRELa vieille qui lançait des couteaux : théâtre forain.Dole, le pavillon des arquebusiers, 1er octobre, 2 octobre, 3 octobre. (Voir ci-dessus)L’ailleurs peut-être : théâtre/création. Dole, la Fabrique, 9 octobre, 10 octobre. Les fourberies de Scapin, théâtre / création . Dole, La Commanderie, 14 octobre, 15 octobre. Idole : théâtre musical / création. Dole, au théâtre, novembre, 4 novembre. Trio Rosenberg et Gadjo Combo, jazz manouche. Dole, La Commanderie, 15 novembre.Comment ça va sur la terre ? chanson. Dole, au théâtre, 20 novembre, 21 novembre. Masculines, danse. Dole, La Commanderie, 4 décembre.Julien Doré, chanson française. Dole, La Commanderie,13 décembre.Le Petit Poucet, théâtre, Dole, au théâtre, et 19 décembre.  

Programme complet disponible en pdf sur le site www.scenesdujura.com, au théâtre de Dole ou de Lons-le-Saunier

504 artistes déjà venus70 % des communes du Juratouchées par les abonnements58 intermittents107 salariés embauchés14 % du budget dédié à l’économielocale : restauration, hébergements…(sur un budget de 2,2 millions d’euros)

EN CHIFFRESLES SCÈNES DU JURA

théâtre, chanson, danse…

PARMI LA RICHE PROGRAMMATION...

Thierry Balasse (à droite) et la compagnie Inouïe présenteront“Polissonneries”, en association avec le chocolatier EdouardHirsinger, le 14 février au théâtre de Dole à 18h30 et 21h.

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Pays Dolois : Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21Fax : 03 84 72 37 81 -

n°ISSN : 1 778-820X - Imprimé en France

Rédaction : [email protected]

Régie publicitaire : Tél. 03 84 82 50 21 / 06 13 04 60 19 [email protected]

Vous repartez pour une saison de quatre concerts de jazz. Comments’annonce-t-elle ?Les concerts se tiendront sur trois lieux de diffusion différents, avec desstyles différents de jazz. Trois concerts sont en partenariat avec lesScènes du Jura, et un avec la MJC. Tous les concerts de l’année dernièreont été complets !Pouvez-vous nous présenter les quatre artistes que vous ferez venirdans le Jura ?La première soirée, en partenariat avec les Scènes du Jura, sera dédiéeau jazz manouche, à La Commanderie de Dole. Les Jurassiens GadjoCombo assureront la première partie, puis nous accueillerons avecgrand plaisir le trio Rosenberg, un groupe international. Je souhaitaisdepuis longtemps les inviter. Dans ce style, c’est la quintessence du jazzmanouche depuis 25 ans. Le second concert en collaboration avec la MJC de Dole, au studio de laMJC, accueillera Virginie Teychené. C’est une chanteuse en devenir, mais

déjà bien installée. Elle possède un timbre de voix magnifique, et futacclamée par la critique dès son premier album. C’est une superbe jazz-woman qui possède sa propre personnalité. Puis nous accueillerons enmars E.T.E. Trio., trois musiciens hors pair qui prennent le temps de com-poser et de vivre leur art ensemble. Ils nous promettent un momentd’une rare beauté où humilité et altruisme nous feraient presque croireà l’absence d’un leader. Enfin, Angélique Ionatos, chanteuse, guitaristeet compositrice grecque, présentera son dernier spectacle “Et les rêvesprendront leur revanche…”. Elle y véhicule cette idée que la parole poé-tique est aussi et avant tout une parole politique et prophétique.

Quatre concerts aux couleurs jazzyChaque année,Music’Boutic, en partenariat avec la MJC de Dole et cetteannée les Scènes duJura, propose quatreconcerts jazz.Présentation avecJacky Saintebarbe,gérant deMusic’Boutic.

Pays Dolois n°163 - Septembre 201414 rentrée culturellemusique, danse…

MUSIC’BOUTIC, M JC ET SCÈN ES DU J U RA

Dans les grandes lignes, comments’annonce cette nouvelle saison duConservatoire de Dole ?Instrumentale, vocale et chorégraphique, lasaison 2014-2015 s’annonce encore riche etéclectique, la programmation allant del’époque baroque (concertos pour orgue etcordes de J.F. Tapray), jusqu’à la musiquecontemporaine dont la “création” d’unesonate pour clarinette et piano de Jean-LouisGand.Quels seront les grands rendez-vous à ne pas rater ? Il y aura bien sûr ceux que nous appellerionsles incontournables, qui remportent toujoursun vif succès auprès du public : le concert deNoël de la maitrise, le gala de la classe dedanse et le concert des musiques actuelles.Mais quelques rendez-vous auront unesaveur un peu particulière, comme le concertde Sainte-Cécile qui célèbrera avec le QuatuorEmphasis le bi-centenaire de la naissanced’Adolphe Sax, inventeur du célèbre instru-ment qui porte son nom, ainsi qu’une expo-

sition en partenariat avecles musées de Dole. Lamaitrise du Conserva-toire se produira au moisde juin dans un opérad’Isabelle Aboulker, “Lesenfants du Levant”. Enfin,la musique contempo-raine sera mise à l’hon-neur par la création decette sonate pour clarinette et piano de Jean-Louis Gand, mais aussi un concert avec voixet ensemble à cordes autour de l’œuvre deGuillaume Connesson, compositeur en rési-dence au Festival de Besançon. Deux bellesrencontres avec la musique d’aujourd’hui.Que prévoyez-vous pour les scolaires ?Pour cette année, dix projets à l’école serontencore une fois menés par Myriam Lacroix,notre excellente professeur intervenante enpartenariat avec l’Education nationale. Parces actions, nous souhaitons participer àl’épanouissement et à l’ouverture culturelleet sociale de l’enfant. Ce sont des spectacles

vivants qui vont impliquer professeurs etélèves d’une vingtaine de classes de Dole, soitenviron 450 enfants. Parallèlement, des mini-concerts à l’intention des écoles vont êtredonnés à l’Auditorium Karl Riepp. Enfin, etcela est une nouveauté, nous aurons deuxprojets expérimentaux en péri-scolaire : l’unautour de Carmen, le célèbre opéra de Bizet,et l’autre un orchestre à l’école avec la parti-cipation des professeurs de cuivres du Conser-vatoire et dont l’aboutissement sera relié aufestival Cirque et fanfares de la Pentecôte.

Propos recueillis par C.G.

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Trio Rosenberg. 15 novembre, La Commanderie de Dole.Virginie Teychene. 30 janvier, Studio MJC Dole.E.T.E. Trio. 28 mars, théâtre de Dole.Angelique Lonatos. 12 mai, La Commanderie de Dole.

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rentrée culturelle 17Pays Dolois n°163 - Septembre 2014

musiques acturelles, conférences…

Avec la concurrence accrue des salles de musiquesactuelles, l’équipe du Moulin de Brainans lançait lepari l’année dernière de se structurer autour d’unnouveau projet associatif. Chalenge réussiaujourd’hui. Fort d’une équipe étoffée “presque aucomplet” (un poste de chargé de productiondevrait rapidement être créé), une nouvelle salleclub qui a rempli toutes ses promesses, le Moulinde Brainans rempile pour une nouvelle saison dansla lignée de sa politique : soutenir et faire décou­vrir des artistes en développement, et développerdes actions culturelles vers le public et les sco­laires. “Nous avons eu de bonnes surprises sur desgroupes peu connus lors de cette saison passée,avec une moyenne de 100 spectateurs dans la salle

club” indique la présidente Claire Fridez. Plus cha­leureuse et plus conviviale, tout en offrant desconditions techniques optimales, cette salle cluboffre une capacité de 250 place debout, et davan­tage de proximité avec les artistes. De façon plusglobale, la fréquentation des lieux enregistre unelégère augmentation, dixit la directrice. Côtéfinance, le ciel semble également s’éclaircir : “Nousavons fini d’assainir nos comptes, nous sommesrevenus à l’équilibre. Les partenaires continuent denous suivre”. Si bien que la salle va officiellementété labellisée “SMAC” (Scène de musiquesactuelles). Attribué par le Ministère de la culture,le label récompense un bilan artistique répondantà un cahier des charges très précis (diffusion de

Le vent tourne dans le bon sens au Moulin de Brainans. Après une bonne saison2013-2014, la structure se prépare à être officiellement labellisée SMAC (Scènede musiques actuelles).

LE 26 SEPTEMBRE,PRÉSENTATION DESAISONBuridane. 30 septembreHells kitchen + harold martinez. 4 octobreTêtes raides + lhomme sentete. 10 octobre. T ambours du bronx + stlo +captain cumbia. 11 octobreOrange blossom + celt islam +sismo + gao gao. 17 octobreWampas + boogers + gunthertarp. 18 octobreFeu ! chatterton. 22 octobreCabadzi + the donuts machineband. 31 octobreScène moulimpro 3. 7 novembreQuatuor keaton - the general. 13 novembreBarbatuques + chicks. 15 novembreDub inc + suj.inc + izo nomia. 21 novembreMinifocus. 25 novembreEl comunero. 29 novembreCatfish + charles pasi. 6 décembreQuand les livres saniment… 10 et 11 décembre Ttambour battant + pethrol +vyryl. 13 décembrePeace & lobe. 15 et 16 décembreElmer food beat. 19 décembre

MOULIN DE BRAINANSUne structure labellisée Scène de Musiques Actuelles

L’équipe du Moulin de Brainans

et sa directrice Claire Fridez (à

gauche) ont concocté une saison

aux petits oignons !

concerts, accompagnement des pratiques ama­teurs et professionnelles, actions culturelles et sen­sibilisation du public…). “C’est une véritable recon­naissance et une officialisation. La convention serasignée le 10 octobre et sera un moment privilégié”s’enthousiasme Claire Fridez.

Une saison anniversairePromodégel, l’association qui gère le Moulin deBrainans, fêtera ses 35 bougies cette année. Le pre­mier trimestre de la saison 2014­2015 sera ainsil’occasion de fêter dignement cet anniversaire avecla venue de plusieurs artistes à forte notoriété : lesTêtes Raides, les Tambours du Bronx, les Wampas,Catfish… Dans le cadre d’un concert “hors lesmurs”, les reggaemen de Dub Inc investiront LaCommanderie de Dole. “Nous faisons en sortemaintenant de faire vivre notre grande salle en invi­tant de grands artistes, tout en conservant un équi­libre avec les artistes en émergence” reprend ladirectrice.Côté actions culturelles, l’association a mis en placede nouveaux partenariats : avec la médiathèquedes Cordeliers de Lons­le­Saunier dans le cadre deciné­concerts, avec le Ciné Comté de Poligny, lesLoisirs populaires dolois… L’association poursuivraégalement ses spectacles de prévention sur lesrisques auditifs. Enfin, un des gros projets se décli­nera en un partenariat avec l’artiste lyonnaise Buri­dane : cinq collèges jurassiens participeront à unatelier d’écriture de chansons qui seront restituéesau Moulin de Brainans en janvier prochain.

Céline Garrigues

Pouvez-vous nous présenter en chiffres cettenouvelle saison 2014-2015 ? Dans les sujets proposés cette année – plus de36 thèmes, plus de 50 intervenants venant de Paris,Grenoble, Dijon, Besançon, Vesoul, Montbéliard, Belfort,Morbier, Dole bien sûr…, près de 202 heures de confé-rences (dont 17 hors Dole) et 70 heures de langues sur4/5 jours de la semaine – la diversité s’exprime pleine-ment. L’Université ouverte ne “tourne pas en rond” etne “ronronne” pas. D’une année sur l’autre elle offre àses auditeurs des programmes qui certes s’appuient surdes savoirs connus – l’héritage – mais renouvelés à lafaveur des études conduites par les chercheurs, celles etceux de l’Université ou celles et ceux qui usent de sesméthodes, des expositions suscitant des découvertes, denouvelles analyses et hypothèses, et dont les conféren-ciers et conférencières font part. Nous poursuivons encette nouvelle année universitaire l’ouverture sur l’ag-glomération du Grand Dole et au-delà (Choisey, La

Loye, Chaussin, Monnières, Villette), en répondant auxauditeurs dolois de ces communes et aux communeselles-mêmes, ce qui va aussi dans le sens du soutienapporté par le Conseil général : aller au “monde rural”lié à Dole, c’est une façon aussi de faire connaître lessaveurs du savoir partagé.

Quelles seront les grandes thématiquesabordées ?Nous plongeons dans le temps (civilisation étrusque(nouveauté), Moyen-Âge, temps modernes et contem-porains) et dans l’espace (Italie, Hongrie (nouveauté),Angleterre et Amérique (poursuite de cycles de l’andernier), grandes villes “mythiques” d’Orient, (nou-veauté) ) . Nous abordons l’art et la peinture d’époqueset de styles différents (Breughel, Ecole de Paris, peintrescomtois…), la littérature d’essence féminine (nou-veauté), la musicologie (nouveauté) et la danse, l’his-toire des mentalités (les péchés capitaux)(nouveauté),

l’histoire locale et régionale, des disciplines spécifiques(généalogie, paléographie médiévale), l’univers linguis-tique (anglais et espagnol). Notre souci est aussid’épauler les initiatives du Musée (l’équipe municipalesera à l’origine d’un cycle “éclectique”), de la Média-thèque de l’agglomération du Grand Dole (les Trésorsdu livre et leur illustration), et d’associer le Conserva-toire de musique et de danse (musicologie et danse),partenaires dolois. Nous mettrons l’accent bienentendu sur la commémoration du centenaire de laGrande Guerre, à Dole et La Loye (conférences théma-tiques, et une sur l’art des monuments aux morts).

Quels seront les thèmes du programmescientifique ?Dans ces thématiques s’insère un solide programmescientifique comportant un volet médecine (consacrécette année aux personnes âgées), un volet “pasteu-rien”, et un ensemble de conférences concernant les

mathématiques (le temps), l’astronomie (les étoiles,l’organisation de l’Univers), la physique (les particules),la géologie et la tectonique des plaques, les applica-tions des sciences (la conduite aérienne, la vie desplantes, les lasers, l’eau…).

Rentrée et présentation du programme :24 septembre, 17 h – 20 h, salle Edgar Faure, mairie de Dole. Université ouverte Antenne de Dole,Médiathèque de Dole, 2 rue Bauzonnet, Dole, du lundiau vendredi de 10h à 12h. Tél. 03 84 69 01 56,[email protected]

“Plus de 36 thèmes pour cette saison 2014-2015”TROIS QUESTIONS À JACKY THEUROT,

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Funérarium de Dole : 03 84 71 71 71Funérarium ouvert tous les jours, rue des Nouvelles, de 9 h à 20 hMagasin et accueil des familles de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h

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Salle de Cérémonies CivilesÀ l’occasion d’une cérémonie civile, le hall d’accueil du Funérarium de DOLE peut recevoir une assistance importante afin de rendre un dernier hommage au défunt.

Lecture de textes, de poèmes, diffusion de musiques, vidéos.À l’issue du recueillement, une vaste pièce est proposée pourréunir la famille et les proches autour du “verre du souvenir” accompagné d’une colla�on. Consultez­nous.

FUNÉRARIUM DE DOLEPOMPES

FUNÈBRES

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Entre la sécurité en entreprise et l’his-toire régionale, il n’y a eu qu’un pas àfranchir pour Jean-Pierre Feuilleboisqui, depuis qu’il a endossé son nou-veau statut de retraité, publie le résul-tat de ses recherches. Portrait d’unvéritable autodidacte également pas-sionné de généalogie…

Les habitués des locaux d’archives ont peut­êtredéjà rencontré cet homme aux moustaches et à labarbichette grisonnantes. A Dole, Besançon, Mont­morot, Salins, ce Damparisien né à Auxonne en1948 a déjà passé des journées à recopier desdocuments se rapportant à de grandes famillesfranc­comtoises. Certes, Jean­Pierre avait déjà

publié quelques petits opuscules – pour s’amuser– comme il dit. “Les mystères de Damparis” fut lepremier en 2002 sous le pseudo Nicolas Bauchel,un petit roman sorti de son imagination qui devaitengendrer une suite cinq années plus tard avec“L’Epée des Songes”. Si le premier fut illustré parl’auteur lui­même, le second le fut par BernardLamy, autre Damparisien dont les dessins à laplume font référence.

Du petit roman à la grande histoire“Je me suis toujours intéressé à l’histoire, une pas­sion certainement due à ma ville natale et à sonchâteau Louis XI” raconte­t­il, poursuivant : “Monbeau­frère qui habite à Rye me parlait souvent d’unchâteau ayant appartenu à la famille de Rye. Il setrouve que grâce à des amis, j’ai eu en mains lacopie d’une généalogie de cette famille datant de

1653, ce qui me permit de situer l’impact de cetteimportante dynastie dans la gestion de la province.Après de nombreuses recherches, j’ai pu écrire unlivre sur les chevaliers de Rye”. Publié en 2011, cetouvrage plonge le lecteur dans la véritable histoirede la Franche­Comté.Mais Damparis, sa ville adoptive a aussi une his­toire ancienne et, en 2012, il publiait “Abbaye­Damparis”, nom de la commune sous l’AncienRégime. Ce livre très documenté, raconte l’histoirede Damparis depuis son occupation par les Celtesjusqu’à la vie communale en 1905.Aujourd’hui, il s’intéresse à une autre grandefamille de la région, celle des Vaudrey. “Je ne pré­vois pas d’ouvrage pour l’instant” précise­t­il,occupé également à la rédaction d’articles pour larevue “Le Jura Français”.

JT

On peut rencontrer Jean-Pierre Feuillebois dans divers salons du livre, mais aussi chez lui : 6 allée des fleurs à Damparis.

E-mail : [email protected]

Jean-Pierre Feuillebois : l’histoire des grandes familles l’intéresseEDITION

rentrée culturelle 19Pays Dolois n°163 - Septembre 2014

jazz manouche, littérature…

Evoluant dans un milieu où les liens se rompent fré-quemment, le groupe lédonien Gadjo Combo fait sansdoute figure d’exception et l’amitié jamais démentiequi règne entre les quatre compères explique sansdoute la créativité et la sensibilité qui transpirent deleurs compositions.

Marc Joubert, “Le petit patron”, régulièrement charrié ainsipar ses trois compères, explique ce travail de groupe quidure depuis 13 ans. Lui propose le thème, soumet sesréflexions à Philippe, Serge, Charles qui acquiescent, modi­fient, reprennent et pendant des heures arrangent lesaccords, le rythme, donnent la couleur à la partition pouraboutir à un morceau qui sera interprété en public, oualors, rejettent l’idée, la mettant à la poubelle.Le passé de chacun des musiciens témoigne de leurs com­pétences. Marc, le guitariste, après des années au servicedu rock, est le guitariste de Kent, enregistre avec Louis Trio.Hervé Paul joue en première partie des concerts de DavidBowie, de Téléphone, puis évolue dès 1995 vers le jazzmanouche. Jean­Charles Matter, guitariste, collabore à lacréation d’une quinzaine de spectacles avec l’atelier del’Exil, dirige différentes formations de jazz, Rythm’& Blues,

Rock, anime des séances d’éveil musical… Philippe Plas­sard, violoniste, dont la carte de visite est au format d’unepage de cahier d’écolier tant ses titres sont nombreux,arrive en 2003. Serge Saussard, bassiste, arrive en mêmetemps et enrichit le groupe avec ses expériences dans lesgroupes Lucie, Androgyne, Outsiders et son diplômeobtenu au Centre Musical Créatif de Nancy.Par l’intermédiaire du réseau “Côté cour” (FOL de Franche­Comté) et son spectacle sur Django Reinhardt, Gadjo seproduit un peu partout sur les routes de France et forge sarenommée avec plus de 500 représentations. L’album“Modern’swing” sort alors avec 10 compos et 3 reprisesavec un label, gage de sérieux qui lui apporte notoriété etreconnaissance dans le milieu professionnel. Il est vendu àplus de 10 000 exemplaires !France, Irlande, Suisse, île de la Réunion… le groupe profitede déplacements incessants. La récente sortie du secondalbum, “A Brule Pourpoint” toujours sous le label “Fré­meaux et associés”, donne une nouvelle impulsion à cettemusique de tradition qu’est le jazz manouche.

Contact et renseignements www.gadjo-combo.co

JAZZ MANOUCH E

“A Brule Pourpoint”, second album de Gadjo Combo“Une histoire d’amitié”

Besançon - Micropolis18/10 : Mazowsze08/11 : De Palmas15/11 : Frédéric Francois18/11 : Eric Antoine29/11 : Danakil + Protoje + Yaniss Odua05/12 : Rendez-Vous avec les Stars06/12 : Vincent Niclo07/12 : Carmen Danse17/12 : Aldebert

Dijon - Le Zenith30/09 : London Grammar13 et 14/10 : Florent Pagny18/10 : Pascal Obispo23/10 : Black M et Le Wati B25/10 : Shaka Ponk28/10 : Mozart, L’opéra Rock Le Concert08/11 : Les Éternels Du Rire12 et 13/11 : Gad Elmaleh15/11 : Calogero

16/11 : Luis Mariano - Revivez La Légende20/11 : Détroit22/11 : Laurent Gerra26/11 : Lenny Kravitz27/11 : Aubert Chante Houellebecq28/11 : Kev Adams6 et 7/12 : Le Grand Cirque de Noël 10/12 : Franck Dubosc14/10 : Oui Oui et Le Grand Carnaval19/10 : Alizée - Blonde Tour20/12 : Carmen Danse

Bourg-en-Bresse - Ainterexpo3/10 : Louis Delort & The Sheperds 9/11 : Pierre Perret21/11 : Ibrahim Maalouf22/11 : Renan Luce25/11 : Bollywood Express06/12 : Laurent Gerra12/12 : Maxime Le Forestier

Chalon - Salle Marcel Sembat15/10 : Les ballets Mazowsze30/10 : Norman14/11 : Kyo15/11 : Aldebert20/11 : Grégoire22/11 : La Madeleine Proust fête ses 30 ans de scène27/11 : The Fills Monkey10/12 : Olivier de Benoist

Chalon - Parc des expositions 18/10 : Rendez-vous avec les stars

Journées du patrimoineLes 20 et 21 septembre. Le thème “Patrimoineculturel, Patrimoine naturel” ouvre résolumentle champ du patrimoine. Il propose de le placerau cœur d’un spectre allant du monumenthistorique aux espaces protégés ou non dansleur ensemble, en prenant en compte lesvastes domaines naturels abritant dupatrimoine.

CHEZ NOS VOISINS, Besançon, Dijon, Bourg, Chalon

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Mercredi 10 SeptembreMarché de producteurs locauxFraisansUne vingtaine de producteurs locaux proposentleurs produits sur la place de l’Islote, de 16 h à20 h, mercredi 10 septembre. L’associationArticom qui organise ses marchés récupère à sonstand bouchons en plastique et lunettes de vue,dans un but de solidarité. Un moment deconvivialité à ne pas manquer.

Vendredi 12 SeptembreSuper Loto des chasseursAuxonneSalle événementielle à 20h. Bons d’achat de 700 - 600 - 400 - 250 - 100 euros, etc. 22 parties réservation au 06 40 33 78 52Super lotoSaint-AubinOrganisé par la chorale Tourne Sol, animé parDominique. Bons d’achats jusqu’à 500 €.Ouverture des portes 18 h, début des jeux 20 h.

Samedi 13 SeptembreBourse aux vêtementsTavaux5° bourse aux vêtements (hommes, femmes etenfants), linge de maison, organisée par L’atelierdes p’tits loups De 8 h 30 à 16 h, salle GérardPhilipe. Renseignements au 03.84.71.80.73

Dimanche 14 SeptembreLoto du Cercle Nageurs Dole et sa RégionChaussinSalle des Fêtes de Chaussin (ouverture portes à12h ). Animé par BRIGITTE Plus de 3000 € de Bonsd’achats Réservation possible 06 10 49 76 21

Vendredi 19 SeptembreLotoEchenonOrganisé par le foyer rural à la Salle des fêtes.Ouverture des portes : 18 h 30. Début des jeux : 20 h 00. Animé par Michel. Réservations :03.80.29.87.62. ou 06.50.80.02.91. 1 weekend decharme pour 2. 1 weekend gourmand pour 2Activités tentation pour 2. TV LED 82 cm. Bonsd’achat. Nombreux lots électroménagers.

Samedi 20 SeptembreJournées du PatrimoineDamparis - Le 20 et le 21 SeptembreVisite de l’église, découverte des cheminspédestres et exposition de cartes postalesanciennes. Gymnase Auguste Delaune

Dimanche 21 SeptembreVide-greniersGateyOrganisé par l’association “Vivons Gatey” autourde la salle des fêtes du village. 1 € le ml - 1 caféoffert aux exposants - Restauration rapide dans la salle - Renseignements et réservations au 06 68 76 14 13

Samedi 27 SeptembreChants avec la chorale “les triolets”LavangeotL’association du lavoir de Lavangeot organise unconcert gratuit en l’église de Lavangeot avec lachorale “les triolets” à partir de 20 heures. Le verrede l’amitié sera offert en fin de soirée.

Mercredi 1er OctobreLotoTavauxAnimé par Brigitte, à la salle Gérard Philipe deTavaux. Début des jeux à 14 h, organisé par le clubdes supporters du JDF. Réservations :06.10.49.76.21

Vendredi 3 OctobreConcert MatawaLaperriere Sur SaoneDans le cadre du 31e Automne Musical en Val-de-Saône, Le groupe Matawa viendra vous présenterdes musiques traditionnelles québécoise, cajun,irlandaise et morvandelle. Entrée libre et ouverteà tous. Plus d’informations surwww.automnemusical.net

Samedi 4 OctobreVente de savonnettes au profit du téléthonChoiseyVente de savonnettes artisanales parfuméesprovençales. Les bénéfices sont exclusivementdestinés au téléthon. (31 parfums différents).Savon d’olive liquide bio ; savons de Marseille.Rendez-vous à la salle des fêtes de 14 h à 18 h.Organisation : Comité des fêtes de Choisey Mail : [email protected] : 03 84 79 08 83 ou 03 84 79 06 34

Concert sur Edith PiafSaint UsageDans le cadre du 31e Automne Musical en Val-de-Saône, le groupe “Eh ! Dites l’oiseau…” vous ferapasser une soirée sur des chansons d’Edith Piaf.Entrée libre et ouverte à tous. Plus d’informationssur www.automnemusical.net

Dimanche 5 OctobreVide-greniersDoleOrganisé par le Cercle des Nageurs de Dole et saRégion Entrée gratuite. 2¤/ mètre linéaire pour lesexposants.

Spectacle jeune publicEchenonDans le cadre du 31e Automne Musical en Val-de-Saône, la compagnie “La chose publique” vousprésentera le spectacle “Marchand de Voyages”pour vous faire voyager dans un “engin super son-ique”. Entrée libre et ouverte à tous. Plusd’informations sur www.automnemusical.netVide-greniersTavauxAu stade de foot Paul Martin, avenue CardinalMercier à Tavaux. Tél. 06.98.11.87.36, organisé parJDF.

> ROUTE DES VILLAGES

COIFFURE : SPÉCIALISÉE DANS LA CHUTE DE CHEVEUX, STÉPHANIEPHILIPPE S’INSTALLE À DOMICILECoiffeuse depuis 18 ans sur la région doloise, Stéphanie a décidé de franchir le paset vient de s’installer à son compte à domicile. Titulaire du C.A.P, B.P et B.M, lajeune femme est également spécialisée et diplômée dans le traitement de lachute des cheveux.Stéphanie Philippe - 16 avenue Jacques Duhamel - DoleTél. 06 82 21 84 53

INAUGURATION DE GÉNÉRALE DES SERVICESOuverte en avril dernier, l’agence doloise Générale des Services, spécialisée dansles services à la personne et aux particuliers, vient de recevoir son agrément luipermettant d’intervenir auprès du public fragile (personnes dépendantes etenfants âgées de moins de 3 ans). Pour officialiser cette ouverture, uneinauguration est organisée le 18 septembre prochain.

LE RESTAURANT DEL’ARTE A OUVERTLa chaîne de restaurants italiens a ouvert son établissement à Dole au 123 avenueJacques Duhamel à Dole.

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En bas de la vieille ville de Dole, le restaurant la Romanée s’est fait une placegrâce à la pugnacité et au talent du jeune chef et de son épouse. Car la Roma­née, c’est aussi l’histoire d’un couple, celui de Roxane et Guillaume, qui se sontrencontrés il y a plus de dix ans sur leur lieu de travail et ont évolué ensembledans divers restaurants à Guérande, entre autres. Elle, originaire de Montbé­liard, étudiait quelques années plus tôt à l’école hôtelière de Poligny, et lui,breton, décrochait son BEP / CAP de cuisine à Guérande. Guillaume fait sesarmes dans les grands palaces étrangers (Londres, Bruxelles), avant d’enta­mer un “tour de France” dans les cuisines des meilleures tables Michelin,“passage obligatoire dans notre métier”, dixit le jeune homme. “Pour sefaire de l’expérience, il faut voyager, c’est indispensable. Nous avons tra­vaillé dans tous les styles de restaurants, puis on a cherché à s’installer”raconte Guillaume. Les chemins les conduisent alors du côté de la citéPasteur. “J’aime cette ville, je la compare un peu à Guérande. Il y a unehistoire, un patrimoine, de la pierre, et la culture du bien­manger del’est de la France. Notre défi à Dole était de reprendre cet établisse­ment caché, et nous avons souhaité rester cachés ! Il y a des avantages, comme la tranquillité, mais aussi un inconvénient : on ne fait pasplus de clients un 14 juillet. Ce qu’on souhaite surtout aujourd’hui, c’est conserver notre clientèle”. A la Romanée, le jeune chef travaille desproduits frais et locaux. Une cuisine traditionnelle, qui nécessite beaucoup de travail et de mise en place en amont. “Ça ne se fait pas parmagie ! On reçoit les produits bruts que l’on travaille, il n’y a que le pain qui n’est pas maison. Je ne fais pas que de la cuisine jurassienne,j’accorde aussi beaucoup d’importance aux produits de la mer”. Chaque jour, l’établissement enregistre entre 25 et 30 couverts par service,capacité maximum selon les restaurateurs afin que la qualité de service reste la meilleure. C.G.

La Romanée, 13 rue des Vieilles-Boucheries, Dole. Tél. 03 84 79 19 05

Prochaine parution6 octobre 2014

RÉGIE COMMERCIALE03 84 82 50 21

Aux commandes du restaurant la Romanée depuiscinq ans, Roxane et Guillaume Geay ont réussi lepari de faire de cet établissement caché desregards une référence gastronomique à Dole.

Guillaume Geay : “Ce qu’on souhaite surtout aujourd’hui, c’est conserver notre clientèle”

LA ROMANÉE, DEUX FOURCHETTES AU GUIDE MICHELIN

Le bouchon Le Grévy cultive une cuisine de proximité,concoctée par le chef, Gilles Beauvais, appuyé ensalle par son fils Julien.

Une belle histoire de familleLE GRÉVY, UNE FOURCHETTE AU GUIDE MICHELIN

nais, “avec nappes à carreaux”, a été négocié il y a une quinzained’années. Ce choix était stratégique. “Il y avait trop de monde dansle même créneau que celui que j’occupais, il fallait donc se différen­cier.” Ecartés les menus classiques, bonjour les grandes ardoises surlesquelles les plats sont notés à la craie. “Même si on trouve ça cou­ramment aujourd’hui, ça ne se faisait pas tellement à l’époque”,poursuit Gilles Beauvais. Au changement d’ambiance de la salle asuivi celui de la carte. “Nous proposons bien sûr de l’entrecôte ou del’onglet, mais les clients viennent beaucoup pour le poisson et lesplats du jour, qui changent sans cesse.” Triperie et cochonailles fontaussi partie des incontournables du Grévy. L’hiver, des plateaux defruits de mer – toujours à la commande pour être frais – sontconsommés en nombre. “Nous faisons tout nous­mêmes, excepté lepain et la glace”, insiste le chef du Grévy, “du fond de sauce auxlégumes, en passant par les tartes qui sont faites en fonction desfruits que j’achète, que je ramasse dans mon jardin ou qu’on medonne.” L’inspiration du cuisinier est totalement doloise, puisquec’est de sa visite hebdomadaire au marché de Dole, qu’il revientavec produits et idées de plats.Doté d’une fourchette au Michelin, l’une des forces du Grévy estson bon bouche­à­oreille et la fidélité de ses clients. Le midi, beau­coup de personnes en pause déjeuner s’y pressent. Le soir, le res­taurant est aussi ouvert, “même si beaucoup croient à tort que noussommes fermés”. En fait, Le Grévy n’est porte close que le week­end. Le repos des guerriers de la cuisine, en somme.

Bouchon Le Grévy, 2 avenue Eisenhower, Dole. Tél. 03 84 82 44 42

Le restaurant Le Grévy est indéniablement une affaire familiale. Auxfourneaux, on trouve Gilles Beauvais, 55 ans. La gestion de la salleest dévolue à son fils, Julien. Au total, sept personnes travaillentdans l’établissement. S’il dirige l’adresse depuis 28 ans, le chef cui­sinier connaît les lieux depuis bien plus longtemps. “Mes parentstenaient l’Ensemble, c’est­à­dire l’hôtel de la Cloche, le bar, et ce quiétait alors le restaurant de la Cloche”, explique l’intéressé. Après dixans de travail pour d’autres, Gilles Beauvais reprend le restaurantfamilial à son compte. C’est ainsi qu’est né Le Grévy.A ses débuts, ce n’était pas Le Grévy tel qu’on le connaîtaujourd’hui. “C’était plutôt un restaurant traditionnel, semi­gastro­nomique, avec nappes blanches.” Le virage vers un bouchon lyon­

Portraits de chefs 21Pays Dolois n°163 - Septembre 2014

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Pays Dolois n°163 - Septembre 2014

Pas besoin de retourner sur les bancs de l’école pourrafraîchir son anglais. A Chaussin et Tassenières, VéroniquePierre propose au sein de petits groupes de converser entoute convivialité dans la langue de Shakespeare.

Un club où l’on cause… anglais

CHAUSSIN – TASSENIÈRES

Chez Véronique, on ne vous demanderapas de localiser Brian dans la cuisine.Autour de saynètes ludiques et sympa­thiques, ou au gré de conversations àbâtons rompus pour les plus avertis, lesparticipants échangent convivialement,afin de rafraîchir leur anglais. Pour cetteanglophile qui a suivi un cursus profes­sionnel ou l’anglais était omniprésent, l’ai­sance à l’orale se perd vite. “Pour moi, çaa été un manque personnel de ne pouvoirparler anglais à l’oral” explique­t­elle.C’est ainsi qu’elle lance son activité sousle régime de l’auto entreprise, avec lesoutien du relais Terre d’emplois à Chaus­sin. Rapidement des petits groupes de

cinq à six personnes se constituent, selonleur niveau. Dans le premier groupe dedébutants, on part “presque de zéro” :“l’objectif est de savoir se débrouiller àl’orale à l’étranger : demander son che­min, se situer, faire des courses…” Unsecond groupe intermédiaire permet deremettre à jour un anglais “lointain”. Puisdans le groupe des pratiquants confir­més, on discute actualité et on rafraîchitles règles de grammaire. Aujourd’hui,parmi les clients de Véronique, certainssont retraités, et des commerçants sesont également montrés intéressés.

Reprise des cours le 9 septembre. Tél. 06 50 20 45 49

Le projet, porté par l’association doloise Mains ouvertes, va s’implanter dans deuxendroits bien connus des Dolois : l’hôtellerie du Mont-Roland et la Maison des Orphelins.Au total, 21 personnes handicapées seront accueillies.

DOLE L’Arche vise l’ouverture de lieux d’accueil et de vie en 2015

“Notre objectif, pour notre projet de création de lieux d’accueil et devie pour personnes handicapées mentales ? Commencer à s’installerdès septembre 2015 à l’hôtellerie de Mont­Roland et à la Maison desOrphelins.” Le délai pourrait sembler réduit, mais la déterminationde Paul­Henri Bard et l’intérêt général suscité pour ces lieux d’ac­cueil, devraient rendre la chose possible. L’homme préside l’associa­tion Mains ouvertes, créée à Dole en juillet 2012, spécifiquementpour ce projet. “En fait, nous voulons ouvrir à Dole une communautéde l’Arche, des lieux de vie et d’accueil conformes à ce qu’a fondé JeanVanier (lire par ailleurs)”, explique celui qui est par ailleurs directeurde la Chambre des métiers et de l’artisanat du Jura.Le projet dolois devrait compter trois foyers, où vivront dans chacund’entre eux sept personnes avec un handicap mental, entourées dequatre encadrants. “Tout a été rendu possible lorsque Louis de Brois­sia, de la fondation Les Orphelins, a permis à notre association d’en­visager d’ouvrir deux foyers dans la Maison des Orphelins”, poursuitPaul­Henri Bard. Cette demeure imposante, située au bord du canaldes Tanneurs et fermée depuis des années, est bien connue desDolois. “L’autre lieu retenu pour créer un foyer est l’hôtellerie dusanctuaire Mont­Roland, que l’évêque a proposé de nous confieraprès sa fermeture”. Le projet dolois de communauté de l’Archedevrait s’accélérer en fin d’année, lorsque sera normalement votéeune loi simplifiant les procédures d’agrément des lieux de vie et d’ac­

cueil. “Il nous faudra l’agrément du Conseil général du Jura pourouvrir la communauté doloise.” Trouver des fonds pour effectuer lesimportants travaux de rénovation et assurer le fonctionnement desfoyers, fait aussi partie de la tâche de l’association. L’Arche en Francea prévu de soutenir le projet à hauteur de 400 000 euros, toutcomme Louis de Brossia, l’Anah ou les Monuments historiques. “Defaçon générale, le projet suscite un véritable intérêt, se réjouit Paul­Henri Bard, du préfet du Jura en passant par la Ville de Dole ou leConseil général. Tout le monde a envie que cela sorte de terre.” Il ya fort à parier que du côté des handicapés mentaux et de leursfamilles, un tel projet est vivement attendu également. La commu­nauté de l’Arche de Dole sera alors la 32e du pays.

L’Arche, qu’est-ce que c’est ?Le Canadien Jean Vanier a fondé L’Arche en 1964, dans l’Oise. Lamission de L’Arche, qui a essaimé dans le monde entier, est defaire connaître le don des personnes ayant un handicap mental, àtravers une vie partagée, pour au final leur permettre de prendreleur juste place dans la société. L’Arche est à la fois un lieu,représenté principalement par des foyers (maisons de taille fami-liale où sont accueillies les personnes ayant un handicap) et unréseau relationnel autour de la personne ayant un handicap.

Cette 5e saison d’été, sous le nom d’Inter’vil’stages a accueilli cet été pendant 6 semaines pas moins de 130 enfantsissus des 15 communes environnantes de la Plaine Jurassienne. Filles et garçons de 5 à 14 ans sont accueillis 5 jours parsemaine pendant 8 heures par jour. Gilles Bugnon, animateur-responsable de ce stage nous confie : “Le stage demandeune préparation dès le début de l'année en cours, basée sur des activités sportives, culturelles et environnementales. Le butdu stage est de regrouper en un même lieu des jeunes d'origine sociale et culturelle différente, de travailler en groupe,d’apprendre le respect l'un envers l'autre, de partager et d’accepter ses différences à communiquer. 7 stagiaires dont 2 fillesplacés sous ma responsabilité, suivent au préalable des stages préparatoires basés sur la vie de groupe, alliant animationet respect, découverte et création de nouvelles activités.” Le Club atlhétique chaussinois ne fait aucun bénéfice et fonctionne grâce au soutien de la municipalité, la communauté de communes et quelques sponsors. Jérôme Barbier, son président, précise que “tous les animateurs sont bénévoles d'où un coût moindre pour les familles.” Prochain stage Toussaint et Pâques (en attendant l’été 2015 et ses nouveautés) les après-midi de 14 h à 16 h 30Renseignements au 03 84 81 24 86 (à partir du 22 septembre).

22 vivre ici

Un stage d’été basé sur la vie de groupeCHAUSSIN

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Organisée par le CAC 39 les 20 et21 septembre prochain, la 6e traverséedu Grand Dole, course à pied nonchronométrée, reliera les42 communes du Grand Dole. Chaquecoureur est libre d’effectuer le nombrede km qu’il souhaite : “L’objectif estd’encourager chacun à faire quelques

kilomètres, selon son rythme et sescapacités” précise Patrick Le Bail,président du CAC 39 et organisateur dela course. Cette année, Stéphane Leroy,vice-champion du monde de triathlonhandisport, licencié au Dole Athlétiqueclub, a accepté d’être parrain de cette6e édition. Les objectifs de l’association

seront également maintenus : aiderune association pour lui permettred’acheter du matériel. C’estl’association Franche-Comté Parkinsonqui a été sélectionnée par le comitéd’organisation et qui se verra remettreaprès la course une partie desbénéfices.

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