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MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 66.06.60 ;-4. J/^jJ/ji í DICTIONNAIRE FRANÇAIS D'HYDROGÉOLOGIE par G. CASTANY et J. MARGAT Département géologie de l'aménagement Hydrogéologie B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 66.06.60 74SGN253 AME Juillet 1974

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MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE ET DE LA RECHERCHE

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONALB.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 66.06.60

; - 4 . J/^jJ/ji í

DICTIONNAIRE FRANÇAIS D'HYDROGÉOLOGIE

par

G. CASTANY et J. MARGAT

Département géologie de l'aménagementHydrogéologie

B.P. 6009 - 45018 Orléans Cedex - Tél.: (38) 66.06.60

74SGN253 AME Juillet 1 9 7 4

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TABLE

pages

INTRODUCTION

AVERTISSEMENT

INDEX ALPHABETIQUE GENERAL

GLOSSAIRE :

7. Typoioglz dz¿ zaxxx ¿>outznticú.nzí> l

2 . Sybtzmzi ouqui^oAzi, 6

3. Rzl.aXA.oni> znt/iz zaxxx ¿>OUJ:2AMLLYIQJ> <¿Jt zouix. dz ¿uA^ace. . . . . 20

4. ?H.opfú.&W> ojt paAamtÙLZi da mJULzu. aqul^eAz 40

5. Hydrodynamique, du ¿>y¿£me¿ aqul^zfizi 64

6. Hyd/LOuLLquz dzi> puÁXi z£ ca.pta.QZi> 110

7. QuaLLtz dzi zaax ¿>ou£znAainz& 129

S. Mzthodz* d'iwozatigatlon zt modz& d'zxph.zbbi.on ou dzKzpKZ& zntoXion hydk\ogzo¿og¿queA> 137

9. Action ¿u* ¿z& zaxxx ¿outeAAcU.nzA 153

FIGURES

TABLE DES SYMBOLES

TABLEAUX DE CONVERSION D'UNITES

REFERENCES

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I N T R O D U C T I O

Les progrès accomplis en France au cours des dix dernières années

par 1*hydrogéologie scientifique et pratique, l'expansion du nombre de cher-

cheurs et d'ingénieurs traitant de problèmes relatifs aux eaux souterraines,

enfin la variété et la complexité croissantes des conceptions et des techniques

mises en oeuvre dans ce domaine nous ont paru rendre nécessaire et, nous espé-

rons, utile un effort pour homogénéiser et normaliser la terminologie hydro-

géologique française.

L'inventaire descriptif des termes en usage et de leurs significa-(1 )tions anciennes ou modernes, entrepris antérieurement par l'un de nous , a

en effet mis en évidence une diversité assez grande et quelques confusions

nuisant à la communauté de langage nécessaire à toute branche d'activité scien-

tifique et technique, et justifiant en conséquence un essai de normalisation.

L'occasion de cet essai a en outre été fournie par notre contribution

à l'élaboration d'un glossaire international quadrilingue (anglais, français,

espagnol, russe) d1hydrogéologie entreprise à l'initiative de l'UNESCO, dans le

cadre de la Décennie hydrologique internationale, par un sous-groupe de travail

ad-hoc du Groupe de travail pour l'étude des eaux souterraines de la Décennie

(1972 - 1973).

Les définitions de concepts données et les termes correspondants qui

les dénomment ("descripteurs") dérivent de la partie française de ce glossaire

international, dont la cohérence sémantique a donc été vérifiée avec les termi-

nologies américains (surtout) et russe. En outre nous nous sommes efforcés de

tenir compte autant que possible des avis et suggestions dont ont bien voulu nous

faire part différents spécialistes consultés, que nous remercions vivement pour

leurs contributions.

L'usage de cette terminologie est recommandé à tous les hydrogéologues

et autres spécialistes des eaux souterraines de langue française.

G. CASTANY, J. MARGAT

' cf. J. MARGAT : "Terminologie hydrogéologique. Propositions pour undictionnaire" (Chronique d'hydrogéologie 1965-1967,B.R.G.M. - puis Bull. B.R.G.M., Hydrogéologie, 1968-1971).

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V E R T I S S E M E

1 - La terminologie proposée est constituée essentiellement par une liste de

concepts désignés par des termes évitant toute ambiguité. Elle procède donc

d'une analyse sémantique rigoureuse des concepts plutôt que d'une collection

de termes. En conséquence :

- un seul terme a été retenu comme descripteur de chaque concept ;

- aucun terme n'a servi à désigner plus d'un concept. Lorsqu'un terme est

utilisé avec plusieurs sens, il n'a été retenu comme descripteur que pour

un seul.

Les principaux synonymes d'usage actuel [à l'exclusion des termes anciens

tombés en désuétude, ou de construction défectueuse] ont été mentionnés,

avec renvoi au terme descripteur correspondant dans l'index alphabétique

général. Toutefois nous ne recommandons pas l'usage de ces synonymes, parmi

lesquels ceux signalés par + sont jugés inutiles, impropres ou ambigus (plu-

ralité de sens). Leur emploi est particulièrement déconseillé.

2 - La sélection des concepts a été opérée selon une délimitation assez stricte

du champ sémantique.

En particulier, ont été exclus tous les concepts hydrologiques qui ne sont

pas relatifs aux eaux souterraines ou ne sont pas appliqués aux eaux souter-

raines avec un contenu sémantique particulier : notamment les concepts rela-

tifs aux eaux météoriques et de surface, à la qualité et à l'utilisation des

eaux en général. Ont été également exclus les concepts relatifs au sous-sol

qui ne sont pas spécialement appliqués aux eaux souterraines (géologie, li-

thologie, physique du sol, géomécanique, technique de prospection et d'in-

vestigation, etc.).

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Enfin, parmi les concepts appartenant bien au champ sémantique, il a paru

souhaitable d'opérer une sélection des concepts essentiels et principaux et

de ne pas alourdir inutilement la terminologie par de nombreux concepts ac-

cessoires. Notamment, il n'a pas été jugé nécessaire de retenir toutes les

subdivisions introduites dans certaines classifications : par exemple, les

classes de sources, les états de l'eau, les types d'eaux minérales et thermales,

les détails technologiques des ouvrages de captage, etc..

Il n'a pas paru davantage nécessaire de distinguer les formes actives et les

formes neutres de certains concepts, exprimables respectivement par des ver-

bes et des substantifs (par exemple s'infiltrer et infiltration).

3 - Les 487 concepts sélectionnés ont été répartis et sont présentés en neuf

groupes logiques :

1. typologie des eaux souterraines

(types d'eaux selon l'état, la position, l'origine) : 14.

2. systèmes aquifères : 41.

3. relations entre eaux souterraines et eaux de surface

(concepts en partie communs à 1'hydrogéologie et à l'hydrologie de sur-

face) : 49.

4. propriétés et paramètres du milieu aquifère : 49.

5. hydrodynamique des systèmes aquifères : 0

6. hydraulique des puits et captages : 57.

7. qualité des eaux souterraines : 24.

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8. méthodes d'investigation et modes d'expression ou de représentation hy-

drogéologiques : 54.

9. action sur les eaux souterraines : 79.

4 - Chaque concept est affecté d'un indice numérique composé de deux nombres

(le 1er désignant le groupe, le 2e correspondant à l'ordre alphabétique du

terme descripteur dans le groupe] à utiliser pour le renvoi de l'index al-

phabétique rassemblant les termes descripteurs et les synonymes.

5 - Les auteurs et dates cités en référence indiquent l'usage le plus ancien

noté du terme descripteur dans le sens défini. Ces indications sont révi-

sables. Seuls les noms soulignés indiquent la référence du créateur du

terme ou de son premier introducteur dans le sens défini.

Les termes descripteurs utilisés dans les définitions sont en italique.

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I N D E X

A L P H A B E T I Q U E

G E N E R A L

N.B. - Les indices renvoient au dictionnaire.Les termes en capitales sont des descripteurs.Les termes en minuscules sont des synonymes des descripteurs,Les termes précédés de + sont des synonymes dont l'usageest déconseillé.

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I - 1

A

abaissement de pression (cône d'-)... 6.06

ABSORPTION (CAPACITÉ D1-] 6.05-

absorption (capacité relative d'-)... 4.16

absorption (essai par -] B.13

ABSORPTION UNITAIRE 6.01

absorptivité 3.04

ACCUMULATION 5.01

+ accumulation (zone d1-) 2.41

ACIDIFICATION 9.01

action (rayon d'-) 6.46

ACTION (ZONE D'-) 6.54

ADHÉSION 5.02

+ adhésion (eau d'-] 1.11

+ aération (zone d1-] 2.36,2.40

+ affleurement (nappe d'-] 5.75

+ affleurement (source d1-) 3.38

AGE (DE L'EAU SOUTERRAINE] 5.03

AGE [lkO APPARENT 5.04

AGE ( 14C] CORRIGÉ 5.05

AIRE D'ALIMENTATION 2.01

AIRE D'ARTÉSIANISME 5.06

AIRE D'ÉMERGENCE 2.02

AIRE D'INFLUENCE 6.02

ALIMENTATION (D'UNE NAPPE] 5.07

ALIMENTATION (AIRE D1-] 2.01

+ alimentation (ligne d1-] 2.24

ALIMENTATION (LIMITE D'-) 2.24

alimentation (module spécifique d'-]. 5.09

+ alimentation (périmètre d'-] 2.24

ALIMENTATION (REFUS D'-] 5.94

ALIMENTATION ARTIFICIELLE 9.02

ALIMENTATION POTENTIELLE 5.08

ALIMENTATION SPECIFIQUE 5.09

APPEL (ZONE D'-] 6.55

APPORT D'EAU SOUTERRAIN 3.01

apports (d'eau] 5.07

apport souterrain 3.01

AQUICLUDE 2.03

AQUIFÉRE (subst.) 2.04

AQUIFÈRE (adj.] 4.01

AQUIFERE À NAPPE LIBRE 2.05

AQUIFÈRE BICOUCHE 2.06

AQUIFÈRE CAPTIF 2.07

+ aquifère confiné 2.07

AQUIFÈRE KARSTIQUE 2.08

AQUIFÈRE MONOCOUCHE 2.09

AQUIFÈRE MULTICOUCHE 2.10

AQUIFÈRE PERCHE 2.11

+ aquifère phréatique 2.05

AQUIFÈRE SEMI-CAPTIF 2.12

AQUIFÈRE TRICOUCHE.. 2.13

aquifuge 4.28

ARTÉSIANISME 5.10

ARTÉSIANISHE (AIRED1-] 5.06

ascendance (hauteur d'-] 5.18

ascension capillaire (zone d1-] 2.19

assèchement du sol 4.17

augmentation de réserve 5.01

AUTODÉVELOPPEMENT. 9.03

axe de divergence 5.65

B

BAISSE DES NÏVEAUX 5.11

+ balancement (d'une nappe] 5.54

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1 - 2

BARRAGE SOUTERRAIN 9 .04

+ barrière 2.26

BARRIÈRE D'EAU DOUCE 9.05

BASSIN ARTÉSIEN 2.14

bassin d'alimentation 2.01

BASSIN D'INFILTRATION 9.06

BASSIN HYDROGÉOLOGIQUE 2.15

+ battement (d'une nappe) 5.54

bilan (d'une nappe) 5.12

BILAN D'EAU (D'UNE NAPPE) 5.12

bilan d'eau du sol 5.13

bilan d'humidité 5.13

bilan hydraulique... 5.12

BILAN HYDRIQUE (DU SOL) 5.13

+ bilan hydrogéologique., 5.12

BISEAU D'EAU SALEE 7.01

boit-tout 3.30,9.51

+ bornes 2.23

+ capacité (d'un puits) 6.36

CAPACITÉ (EFFET DE -) 6.17

+ capacité aquifère 4.38

+ capacité ascensionelle 5.18

CAPACITÉ AU CHAMP 4.02

capacité capillaire..... 4.03

CAPACITÉ D'ABSORPTION (D'UN PUITS)... 6.03

+ capacité d'écoulement 4.41

+ capacité de libre écoulement 4.41

CAPACITÉ D'EMMAGASINEMENT (D'UN

BASSIN) 3.02

CAPACITE DE RETENTION 4.03

capacité de retsntion spécifique.... 4.03

CAPACITÉ D'EXFILTRATION 3.03

CAPACITÉ D'INFILTRATION 3.04

CAPACITÉ D'INGESTION 5.14

capacité maximale 4.38

capacité normale d'humidité 4.02

+ capacité pour l'eau 4.03

CAPACITÉ RÉGULATRICE 5.15

capacité relative d'absorption 4.18

+ capacité spécifique 4.38,6.15

capacité totale 4. 38

CAPTAGE 9.07

CAPTAGE (CHAMP DE -) 9.09

+ captation 9.07

CAPTEUR 8.01

CAPTIVITÉ 5.16

+ caractéristique (d'un puits) 6.08

CARTE HYDROGÉOCHIMIQUE 8.43

CARTE HYDROGÉOLOGIQUE 8.44

+ carte isopotentielle 8.45

CARTE PIÉZOMÉTRIQUE 8.45

carte potentiométrique 8.45

case lysimétrique 8.22

CASIER D'ÉPANDAGE 9.08

+ cavernement 4.04

cavité - regard 3.32

CAVOSITÉ 4.04

champ captant 9.09

CHAMP DE CAPTAGE 9.09

charge 5.19

+ charge (ligne de -) 8.54

charge (surface de -) 5.106

CHARGE ALTIMÉTRIQUE 5.17

CHARGE ASCENSIONELLE 5.18

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1 - 3

charge de position 5.17

CHARGE HYDRAULIQUE 5.19

CHARGE HYDRODYNAMIQUE 5.20

CHARGE HYDROSTATIQUE 5.21

+ charge piézométrique 5.19

+ chimisme 7.20

CHUTE DE PRESSION 6.04

CHUTE DE PRESSION RESIDUELLE 6.05

+ coefficient de conductibilité 4.36

+ coefficient de conduction 4.49

COEFFICIENT D'ECOULEMENT SOUTERRAIN.. 3.05

+ coefficient de DARCY 4.10

+ coefficient de débit 4.15,4.49

coefficient de diffusion cinématique. 4.05

coefficient de diffusion dynamique... 4.05

+ coefficient de diffusivité 4.19

COEFFICIENT DE DISPERSION 4.05

COEFFICIENT DE DRAINANCE 4.06

+ coefficient de filtration 4.10

COEFFICIENT D'EMMAGASINEMENT 4.07

coefficient d'emmagasinement différé. 4.09

COEFFICIENT D'EMMAGASINEMENT IMMEDIAT 4.08

coefficient d'emmagasinement

instantané 4.08

COEFFICIENT D'EMMAGASINEMENT RETARDE. 4.09

coefficient d'emmagasinement total... 4.07

COEFFICIENT DE PERMEABILITE (DE

DARCY) 4.10

+ coefficient de perméabilité en grand. 4.15

+ coefficient de perte de charge 4.44

coefficient de porosité 4.38

COEFFICIENT DE REMPLISSAGE 4.11

+ coefficient de remplissage potentiel. 4.18

+ coefficient de résistance 4.44

+ coefficient de restitution 4.41

+ coefficient de rétention au champ.... 4.02

COEFFICIENT DE SATURATION 4.12

COEFFICIENT DE TARISSEMENT 4.13

+ coefficient de transmission 4.10

+ coefficient de transmissivité 4.49

COEFFICIENT D'INFILTRATION 3.06

COLMATAGE 9.10

Communication entre nappes cf 5.63

compacité 4.38

COMPLETION (D'UN PUITS) 9.11

COMPRESSIBILITÉ 4.14

COMPRESSION (EAU DE -) 1.03

+ concentration (courbe d'égale -) 7.19

CONDITIONS AUX LIMITES 5.22

+ conduction (coefficient de -) 4.49

conductivité capillaire 4.36

CONDUCTIVITÉ HYDRAULIQUE 4.15

CONDUCTIVITÉ HYDRAULIQUE

DIRECTIONNELLE 4.16

CONDUIT KARSTIQUE 2.16

cône d'abaissement de pression 6.06

+ cone d'appel 6.55

+ cône de déflexion 6.06

CÔNE DE DÉPRESSION 6.06

+ cône de dispersion.. 5.86

cône de rabattement 6.06

cône de recharge 6.07

CÔNE DE RELÈVEMENT 6.07

+ cône d'influence 6.06,6.07

CONSERVATION DES EAUX SOUTERRAINES... 9.12

+ corne de diffusion 5.86

couche aquifère 2.04

couche imperméab le 2.21

COUCHE SEMI-PERMÉABLE 2.17

COUPE HYDROGÉOLOGIQUE 8.46

couplet de forages 9.21

COURANT (LIGNE DE -) 5.64

+ courbe caractéristique 6.08

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1 - 4

COURBE DEBITS/RABATTEMENTS 6.08

COURBE DE DÉPRESSION 6.09

COURBE DE DESCENTE 6.10

+ courbe d'égale concentration 7.19

courbe d'égale profondeur 8.49

courbe d'égale salinité 7.19

COURBE D'ÉGAL RABATTEMENT 6.11

+ courbe de niveau piézométrique. 5.66

+ courbe d'équiminéralisation 7.19

+ courbe de rabattement 6.10

COURBE DE REMONTÉE 6.12

COURBE DE TARISSEMENT 8.47

courbe équipotentielle 5.66

+ courbe équirabattement, 6.11

+ courbe hydrohypse 5.61

+ courbe isocone 7.19

+ courbe isopièze 5.66

+ courbe isopiézométrique 5.66

+ courbe isopotentielle 5.66

+ courbe isorabattement 6.11

+ courbe phréatique 5.61

+ courbe piézométrique t.. 5.66

courbe potentiométrique 5.66

courbe rabattement/distance 6.09

COURS D'EAU DRAINANT 3.07

cours d'eau émissif 3.09

COURS D'EAU INDÉPENDANT 3.08

COURS D'EAU INFILTRANT 3.09

+ cours d'eau karstique...* 5.101

COURS D'EAU PERCHE 3.10

cours d'eau souterrain 5.101

cours d'eau suspendu 3.10

CRÉPINE 9.13

+ crête (d'une nappe) 5.65

+ crête piézométrique 5.65

CUVELAGE 9.14

CUVE RHÉOÉLECTRIQUE 8.02

CYCLE DE FLUCTUATION 5.23

DARCY (coefficient de -) 4.10

DARCY (paramètre de -) 4.10

DARCY (vitesse de -) 5.115

DATATION (D'EAU SOUTERRAINE) 8.03

+ débit (d'un puits) 6.36

débit (essai de -) 8.33

DÉBIT (PALIER DE -) 6.28

DÉBIT CRITIQUE 6.13

débit de base naturel 3.13

débit de base (réel) 3.14

débit de diffusion 5.55

DÉBIT DE JAILLISSEMENT 6.14

DÉBIT DE PRODUCTION 9.15

DÉBÍT DE PRODUCTION ASSURÉ 9.16

débit d'éruption 6.14

débit de sécurité 9.16

DÉBIT D'EVAPORATION 3.11

débit d'exploitation 6.36

DÉBIT D'UNE NAPPE 5.24

DÉBIT GLOBAL D'UNE NAPPE 5.25

débit maximal (d'un puits) 6.13

débit potentiel instantané 6.36

débit sortant (d'une nappe) 5.25

débit souterrain entrant 3.01

débit souterrain sortant 3.46

DÉBIT SPÉCIFIQUE 6.15

DÉBIT SPÉCIFIQUE (ESSAI DE -) 8.07

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1 - 5

+ débit spécifique d'infiltration 3.25

DÉBIT UNITAIRE 5.26

débit utile (d'un puits) 6.36

DÉBITS/RABATTEMENTS (COURBE -] 6.08

DÉBORDEMENT (NAPPE DE -) 5.71

DÉBORDEMENT (SOURCE DE -] 3.36

DEMURRAGE 5.27

DÉCHARGE 5.28

DÉCLIN DE PRESSION 5 .29

DE'COLMATAGE 9.17

DÉCOLMATAGE PAR INJECTION 9.18

décompression (puits de -3 9.25

DÉFICIT DE RÉTENTION 4.17

DÉFICIT DE SATURATION 4.18

+ déficit en eau 4.17

+ déflexion (cône de -) 6.06

DEGRÉ DE PÉNÉTRATION 6.16

degré de saturation 4.12

DÉNOYAGE 9.19

DÉPLACEMENT 5. 30

déplacement (vitesse de -3 5.119

DÉPLACEMENT DE FLUIDES MISCIBLES 5.31

DÉPLACEMENT DE FLUIDES NON MISCIBLES. 5.32

+ déplacement miscible 5.31

dépression 6.42

DÉPRESSION (CÔNE DE -) 6.06

DÉPRESSION (COURBE DE -] 6.09

dépression (profil de -3 6.09

DÉPRESSION (SOURCE DE -3 3.37

DÉSATURATION 5.33

DESCENTE (COURBE DE -3 6.10

descente (palier de -3 6.29

DÉVELOPPEMENT (D'UN PUITS3 9.20

+ développement naturel 9.03

DÉVERSEMENT (NAPPE DE -) 5.72

DEVERSEMENT (SOURCE DE -3 3.38

diaclasé 4.26

DIAGRAPHIE HYDROMETRIQUE 8.04

diagraphie hydraulique (parmicromoulinet} 8.04

DIFFÉRENCE DE RESERVE 5 . 34

diffusion 5 . 35

+ diffusion (corne de -3 5.86

diffusion (débit de -) 5.55

DIFFUSION (VITESSE DE -3 5.114

DIFFUSION CAPILLAIRE 5.35

diffusion cinématique 5 . 37

diffusion cinématique (coefficient

de -3 4.05

diffusion dynamique 5.37

diffusion dynamique (coefficient de-3 4.05

DIFFUSIVITÉ (HYDRAULIQUE3 4.19

DILATION (EAU DE -) 1.05

DILUTION (MÉTHODE DE -] EN PUITS

UNIQUE 8 .24

diminution de réserve 5.112

DISPERSION 5 . 36

DISPERSION (COEFFICIENT DE -3 4.05

+ dispersion (cône de - ) 5.86

DISPERSION (ÉQUATION DE -3 5.52

DISPERSION (PANACHE DE -3 5.86

DISPERSION (ZONE DE -3 5.120

DISPERSION DYNAMIQUE 5.37

D I S P E R S I V I T É 4.20

diversion (zone de -) 6.54

DOUBLET DE FORAGES 9.21

DRAIN 9 .22

DRAIN VERTICAL 9.25

DRAINABILITÉ NATURELLE 4.21

DRAINAGE 9.23

+ drainage (eau de -3 1.09

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1 - 6

+ drainage naturel 4.21

DRAINAGE PAR PUITS ABSORBANT 9.24

DRAINAGE SOUTERRAIN , 3.12

DRAINANCE 5.38

DRAINANCE (COEFFICIENT DE -) 4.06

DRAINANCE (FACTEUR DE -] 4.24

drainance (paramètre de -) 4.06

DRAINS RAYONNANTS (PUITS A -] 9.52

DRAIN VERTICAL 9 .25

DURÉE DE RENOUVELLEMENT 5.39

DURETÉ 7.02

eau adhesive 1.11

EAU AGRESSIVE 7.03

EAU CAPILLAIRE 1.01

eau chaude 7.11

EAU CONNÉE 1.02

eau corrosive 7.03

+ eau d'adhésion 1.11

eau de compaction 1.03

EAU DE COMPRESSION 1.03

EAU DE CONSTITUTION 1.04

EAU DE DILATION 1.05

+ eau de drainage 1.09

+ eau de gravité 1.09

eau de percolation... 1.09

EAU DE RÉTENTION 1.06

eau de tassement 1.03

+ eau d'imbibition ». 1.06

EAU DOUCE 7.04

EAU DOUCE (BARRIÈRE D1-) 9.05

EAU DOUCE (LENTILLE D'-) 7.17

EAU DU SOL 1.07

EAU DU SOL (RÉSERVE D'-) 5.94

+ eau du sol (zone d'-] 2.39

EAU FOSSILE 1.08

EAU GRAVITAIRE 1.09

+ eau gravitationnelle 1.09

eau hyperthermale 7.11

+ eau hypogée 1.10

eau hypothermale 7.11

EAU INCRUSTANTE 7.05

eau interstitielle 1.12

EAU JUVÉNILE 1.10

+ eau libre 1.09

+ eau liée 1.06

EAU MARQUÉE 8.05

eau médicinale 7.06

EAU MINÉRALE 7.06

+ eau minéralisée 7.06

eau mobile 1.09

EAU PELLICULAIRE 1.11

+ eau pétrifiante 7.05

EAU SALÉE 7.07

EAU SALEE (BISEAU D1-] 7.01

EAU SALÉE (INVASION D1-] 7.15

EAU SALINE 7.08

EAU SAUMÂTRE 7.09

EAU SOUTERRAINE 1.12

EAU SURSALÉE 7.10

EAU SUSPENDUE 1.13

EAU THERMALE 7.11

EAU THERMOMINÉRALE 7.12

+ eau vadose 1.13

+ eaux soutenues (zone des -) 2.41

+ eaux suspendues (zone des -] 2.40

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1 - 7

+ écoulement (capacité d'-) 4.41

ÉCOULEMENT (RESEAU D'-) 5.97

+ écoulement (vitesse d'-] 5.115

ÉCOULEMENT DE BASE NATUREL 3.13

ÉCOULEMENT DE BASE (OBSERVE3 3.14

écoulement frontal parfait 5.43

ÉCOULEMENT LAMINAIRE 5.40

écoulement non permanent 5.45

ÉCOULEMENT NON UNIFORME 5.41

ÉCOULEMENT PERMANENT 5 .42

ÉCOULEMENT "PISTON" 5.43

ÉCOULEMENT POLYPHASIQUE 5.44

ÉCOULEMENT SOUTERRAIN 3.15

ÉCOULEMENT SOUTERRAIN (COEFFICIENTD'-) 3.05

ÉCOULEMENT SOUTERRAIN (MODULE SPÉCI-FIQUE D'-) 3.29

écoulement stationnaire 5.42

ÉCOULEMENT TRANSITOIRE 5.45

ÉCOULEMENT TURBULENT 5.46

ÉCOULEMENT UNIFORME 5.47

écoulement variable 5.45

écran d'étanchéité 9.79

EFFET DE CAPACITÉ 6.17

+ effet de puits 6.19

EFFET DE VOUTE 6.18

EFFET PARIÉTAL 6.19

effet pelliculaire 6.19

EFFICACITÉ BAROMÉTRIQUE 5.48

EFFICACITÉ DU PUITS 6.20

+ efficience d'un puits 6.20

EFFLUENCE 3.16

ÉGOUTTEMENT 5.49

ÉJECTION. 9 .26

ÉLECTRO-FILTRATION 5.50

électro-osmose 5.50

EMERGENCE 3.17

ÉMERGENCE (AIRE D1-] 2.02

+ émergence (hauteur d'-] 5.59

ÉMERGENCE (LIMITE D1-) 2.25

émergence (source d1-) 3.37

+ émergence (surface d1-) 2.34

+ émergence (zone d1-) 2.02,6.57

émergence Karstique 3.39

emmagasinement 4.07

EMMAGASINEMENT (COEFFICIENT D 1-]..... 4.07

EMMAGASINEMENT DANS LES BERGES 3.18

EMMAGASINEMENT IMMÉDIAT (COEFFICIENTD1-) 4.08

EMMAGASINEMENT RETARDE (COEFFICIENT

D1-] 4.09

EMMAGASINEMENT SPECIFIQUE 4.22

EMULSION (POMPAGE PAR -) 9.46

ENFOUISSEMENT 5.51

ENGOUFFREMENT 3.19

entrées d'eau 5.07

enveloppe de graviers additionnels... 9.41

épaisseur d'une nappe 2.29

ÉPANDAGE (CASIER D1-] 9.08

ÉPANDEUR 9.27

ÉPUISEMENT 9 .28

+ équiminéralisation (courbe d1-] 7.19

+ équipièze 5.66

équipotentielle 5.66

ÉROSION SOUTERRAINE 9.29

éruption 6.24

éruption (débit d1-] 6.14

ESQUICHAGE 9.29bis

ESSAI D'EAU 8.06

+ essai de débit 8.33

ESSAI DE DÉBIT SPECIFIQUE 8.07

ESSAI DE NAPPE 8.08

+ essai de perméabilité (du sol) 8.12

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1 - 8

essai de pompage 8.33

ESSAI DE PUITS 8.09

ESSAI DE PUITS PAR PALIERS 8.10

ESSAI DE RÉACTIVITÉ 8.11

ESSAI PAR ABSORPTION 8.12

ESSAI PAR (OU D') INJECTION 8.13

ESSAI PAR REMONTÉE 8.14

étanche 4... 4.28

ÉTANCHEMENT. 9.30

EVAPORATION (DÉBIT D1-] 3.11

evaporation (zone d1-) 2.39

ÉVAPOTRANSPIRATION (ZONE D1-) 2.39

+ excavation (indice d'-] 4.04

EXFILTRATION 3.20

EXFILTRATION (CAPACITE D1-] 3.04

EXFILTRATION (HAUTEUR D1-] 3.24

EXHAURE 9 .31

EXPLOITATION COMPENSEE 9.32

EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES... 9.33

EXPLOITATION DES RESERVES 9.34

exsudation 3.20

EXSURGENCE 3.21

EXUTOIRE (D'UNE NAPPE] 2.18

FACTEUR DE DRAINANCE 4.24

FACTEUR D'ÉGOUTTEMENT 4.23

+ fausse source 3.39

+ filet 5.64

filet liquide 5.64

FILTRAT ION 5.53

filtration (coefficient de -] 4.10

FILTRATION (VITESSE ÛE -) 5.115

FILTRATION DES IONS 7.13

+ filtration saline 7.13

+ filtre 9.41

FISSURATION 4.25

FISSURE 4.26

fissures (porosité de -) 4.25

+ flot de base 3.13

FLUCTUATION (CYCLE DE -) 5.23

+ fluctuation (marge de -) 2.37

FLUCTUATION (ZONE DE -) 2.37

FLUCTUATIONS DE NIVEAU 5.54

flux (ligne de -) 5.64

FLUX D'INFILTRATION 5.55

flux spécifique 5.26

FONCTION DE PUITS 6.21

FORAGE 9.35

forage absorbant 9.51

force de succion 5.87

fossé de drainage 9.77

fossé d'épandage 9.27

FOSSE D'INFILTRATION 9.36

fossé filtrant 9.77

FRACTURATION HYDRAULIQUE 9.37

FRANGE CAPILLAIRE 2.19

+ front de réalimentation 2.24

+ front de vidange 2.25

+ front d'humidification >.. 5.56

FRONT D'INFILTRATION 5.56

+ front humide 5.56

+ frontière 2.23

+ frontière étanche 2.26

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1 - 9

galerie captante 9 .38

+ galerie d'infiltration 9.38

GALERIE FILTRANTE 9 .38

GLACE SOUTERRAINE 1.14

GLACIÈRE 2.20

GOUFFRE ABSORBANT 3.22

goule 3.22,3.30

gradient de charge 5.58

GRADIENT DE PRESSION 5.57

GRADIENT HYDRAULIQUE 5. 58

gradient hydrodynamique 5.58

gravité (eau de -] 1.09

GRIFFON 3.23

HUMIDITE (PROFIL D'-) 8.53

humidité (tension d'~) 5.104

hydraulique des roches 8,16

hydraulique des sols 8.16

HYDRAULIQUE SOUTERRAINE 8.16

hydrodynamique souterraine 8.16

HYDROGEOCHIMIE 8.17

HYDROGÉOLOGIE 8.18

HYDROGÉOTECHNIQUE 9 .39

HYDROGRAMME (D'UNE SOURCE] 8.48

HYDROISOHYPSE 5.61

+ hydrologie souterraine 8.16

hauteur (d'une nappe) 2.29

hauteur d'ascendance 5.18

+ hauteur de la surface d'émergence.... 5.59

+ hauteur d'émergence 5.59

HAUTEUR DE PENETRATION 6.22

hauteur de rabattement 6.42

HAUTEUR DE SUINTEMENT 5.59

HAUTEUR D'EXFILTRATION 3.24

HAUTEUR D'INFILTRATION 3.25

HAUTEUR PIÉZOMÉTRIQUE 5. BO

HUMIDIMÈTRE 8.15

HUMIDITÉ 4.27

humidité (bilan d1-) 5.13

humidité (capacité normale d'-) 4.02

+ imbibé 4.45

+ imbibition (eau d'-) 1.06

+ imbibition (zone d'-) 2.41

IMPERMÉABLE (adjectif) 4.28

IMPERMÉABLE (substantif) 2.21

+ indice de cavernement 4.04

+ indice d'excavation 4.04

+ infero-flux S.77

+ infiltrabilité 3.04

INFILTRATION 3.26

INFILTRATION (BASSIN D1-) 9.06

INFILTRATION (CAPACITÉ D'-) 3.04

INFILTRATION (COEFFICIENT D'-) 3.06

+ infiltration (débit spécifique d'-).. 3.25

INFILTRATION (FLUX D'-) 5.55

infiltration (fossé d'-) 9.27

INFILTRATION (FOSSE D'-) 9.36

INFILTRATION (FRONT D'-) 5.56

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1 - 1 0

+ infiltration (galerie d'-) 9.38

INFILTRATION (HAUTEUR D'-) 3.25

infiltration (module spécifique d'-). 3.25

+ infiltration (nappe d1-) 5.77

INFILTRATION (PERTES PAR -) 3.31

infiltration (pression d1-) 9.71

INFILTRATION (PUITS D'-) 9.57

INFILTRATION (TAUXD1-) 3.49

INFILTRATION (VITESSE D1-) 5.117

+ infiltration (vitesse apparente d 1-). 3.25

INFILTRATION EFFICACE 3.27

infiltration potentielle 3.04

infiltrations 3.31

INFILTROMÈTRE 8.19

INFLUENCE 5. 62

INFLUENCE (AIRE D1-) B.02

+ influence (cône d1-) 6.06,6.07

INFLUENCE (RAYON D'-) 6.46

influence (zoned'-] 6.02

INGESTION (CAPACITÉ D1-) 5.14

INJECTION 9.40

INJECTION (ESSAI PAR - ou D'-] 8.14

INJECTION (PRESSION D'-) 6.35

INJECTION (PUITS D'-) 9.58

injections (rideau d1-] 9.79

INTERFACE (SOULÈVEMENT DE L'-) 9.70

INTERFACE EAU DOUCE/EAU SALEE 7.14

INTERFÉRENCE (ENTRE PUITS) 6.23

+ intrusion (d'eau salée) 7.15

INVASION D'EAU SALEE 7.15

inventaire hydrogéologique 8.20

INVERSAC 3.28

ISOBATHE 8.49

+ isocone 7.19

ISOPACHE 8.50

ISOTACHE 8.51

ISOTOPE DU MILIEU 7.16

JAILLISSEMENT 6.24

JAILLISSEMENT (DEBIT DE -) 6.14

+ jeu (d'une nappe) 2.37

lame d'eau infiltrée 3.25

LENTILLE D'EAU DOUCE 7.17

LESSIVAGE 7.18

LEVER HYDROGÉOLOGIQUE 8.20

LIAISON HYDRAULIQUE 5.63

+ ligne d'alimentation 2.24

+ ligne de charge 8.54

LIGNE DE COURANT 5.64

ligne de flux 5.64

ligne d'égale charge 5.66

ligne d'égale profondeur, 8.49

LIGNE D'ÉGALE SALINITE • 7.19

LIGNE DE PARTAGE DES EAUX

SOUTERRAINES 5.65

LIGNE DE SOURCES 2.22

LIGNE ÉQUIPOTENTIELLE 5. 66

+ ligne isopiézométrique 5.66

LIMITE 2.23

limite à flux nul 2.26

LIMITE D'ALIMENTATION 2.24

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1-11

LIMITE DE CAPTIVITE 5.67

LIMITE D'ÉMERGENCE 2.25

LIMITE ETANCHE 2.26

limite imperméable 2.26

LIMITE OUVERTE 2.27

limite perméable 2.27

LIMNIGRAMME 8.52

LIMNIMÈTRE ELECTRIQUE 8.21

lixiviation 7.18

LYSIMÈTRE 8.22

module spécifique d'alimentation 5.09

MODULE SPÉCIFIQUE D'ECOULEMENTSOUTERRAIN 3.29

module spécifique d'infiltration 3.25

MONTÉE DES NIVEAUX 5.68

+ mouillé 4.45

muraillement 9.14

M

MAREE (SENSIBILITE A LA -) 5.57

+ marge de fluctuation 2.37

MARQUAGE 8.23

marqueur 8.42

MASSIF FILTRANT 9.41

MÉTHODE DE DILUTION (EN PUITS

UNIQUE] 8.24

MÉTHODE DE PULSION (EN PUITS UNIQUE). 8.25

MÉTHODE D'IDENTIFICATION 8.26

migration 5.30

MILIEU FISSURE 4.29

milieu matriciel 4.30

MILIEU POREUX 4.30

MILIEU POREUX STRATIFIE 4.31

MINÉRALISATION 7.20

MODÈLE À FENTE MINCE 8.27

MODÈLE ANALOGIQUE 8.28

modèle HELE-SHAW 8.27

MODÈLE MATHÉMATIQUE 8.29

+ module de THEIS 4.07

nappe 5.70

+ nappe aquifère 5.70

+ nappe artésienne.s.1 5.69

NAPPE CAPTIVE 5.69

+ nappe confinée 5.69

+ nappe d ' affleurement 5.75

NAPPE D'EAU SOUTERRAINE 5.70

+ nappe de contre-pente 5.73

NAPPE DE DÉBORDEMENT 5 . 71

NAPPE DE DÉVERSEMENT 5 .72

NAPPE DE TROP-PLEIN 5.73

+ nappe d ' infiltration 5.77

+ nappe en charge 5.69

NAPPE LIBRE 5. 74

NAPPE NON SOUTENUE 5 . 75

NAPPE PERCHÉE 5.76

nappe phréatique 5.74

nappe semi-captive 5.69

NAPPE SOUS-FLUVIALE 5.77

NAPPE SOUTENUE 5.78

nappe souterraine 5.70

nappe suspendue 5.76

NIVEAU (D'EAU) 5.79

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1-12

NIVEAU (PALIER DE - ) 6.29

+ niveau aquifère 2.04

NIVEAU DE BASE 5.80

+ niveau de saturation 5.103

NIVEAU DYNAMIQUE 6.25

+ niveau hydrostatique 6.26,5.101

niveau influencé 6.25

NIVEAU NATUREL 6.26

+ niveau phréatique 5.79

NIVEAU PlÉZOMETRIQUE 5.81

NIVEAU POTENTIOMETRIQUE 5. 82

NIVEAU PSEUDO-PIÉZOMETRIQUE 5.83

NIVEAU PSEUDO-POTENTIOMÉTRIQUE 5.84

NIVEAU STABILISÉ 6.27

+ niveau statique 6.26

noyé 4.45

obstruction 5.96

+ ondulation (d'une nappe] 5.54

+ oscillation (d'une nappe) 5.54

+ oscillation (zone d'-) 2.37

PALEOHYDRODYNAMISME 5. 85

PALIER DE DÉBIT 6.28

palier de descente 6.29

PALIER DE NIVEAU 6.29

palier de pompage 6.28

PANACHE DE DISPERSION 5.86

PAPIER CONDUCTEUR 8 . 30

paramètre de Darcy 4.10

paramètre de drainance 4.06

PARAMÈTRE HYDRAULIQUE 4.32

+ pente (d'une nappe) 5.58

+ pente hydraulique 5.58

+ pente motrice 5.58

percolation 5. 53

percolation (eau de -) 1.09

+ percolation (vitesse de -) 5.115

PERGÉLISOL 2.28

+ périmètre d'alimentation 2.24

PÉRIMÈTRE DE PROTECTION 9 .42

périmètre sanitaire d'émergence •. 9.42

permagel. 2.28

PERMEABILITE 4.33

PERMÉABILITÉ (COEFFICIENT DE -) 4.10

+ perméabilité (essai de -, du sol).... 8.12

PERMÉABILITÉ (TENSEUR DE -) 4.48

PERMÉABILITÉ DIRECTIONNELLE 4.34

perméabilité géométrique 4.35

PERMÉABILITÉ INTRINSEQUE 4.35

PERMÉABILITÉ RELATIVE 4. 36

PERMÉABLE 4.37

+ perméable en grand 4.26,4.29

+ perméable en petit 4.30

PERMÉAMÈTRE 8.31

+ perte de charge (coefficient de - ) . . . 4.44

PERTE DE CHARGE DE L'AQUIFERE 6.30

PERTE DE CHARGE DUE AU PUITS 6.31

PERTE (DE RIVIÈRE) 3.30

+ perte-émergence 3.28

perte par engouffrement 3.19

PERTES PAR INFILTRATION 3. 31

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1 - 1 3

PIÉZOMÈTRE 8.32 + porosité utilisable 4.41

PIÉ70MÉTRIQLE (CARTE -) 8.45 porosité vacuolaire 4.39

PIÉZOMÉTRIQUE (HAUTEUR - ) , 5.60 + porosité vraie 4.38

PIEZOMETRIQUE (NIVEAU - ) 5. 81 POSTPRODUCTION 6 . 32

PIÉZOMÉTRIQUE (SURFACE -) 5.106 + potentiel aquifère 4.49

+ piézo-transmissivité hydraulique 4.19 POTENTIEL CAPILLAIRE 5.87

PISTONNAGE 9.43 potentiel de rétention 5.87

POINTE FILTRANTE 9.44 potentiel matriciel 5.87

POINTES FILTRANTES (SYSTÈME DE -) 9.75 potentiométrique (carte -) 8.45

POLLUANT NATUREL 7.21 POTENTIOMETRIQUE (NIVEAU-) 5.82

POMPAGE 9.45 POTENTIOMETRIQUE (SURFACE -) 5.107

POMPAGE D'ESSAI 8.33 pourcent de vide 4.38

POMPAGE PAR EMULSION 9.46 + pouvoir de rétention 4.03

POMPE 9.47 POUVOIR FILTRANT 4.43

POROSITE 4.38 PRELEVEMENTS 9.48

porosité (coefficient de -) 4.38 PRESSION 5.92

porosité absolue 4.38 PRESSION (CHUTE DE -) 6.03

POROSITE CLOSE 4.39 PRESSION (DECLIN DE -) 5.29

+ porosité de chenaux 4.04 PRESSION (GRADIENT DE -) 5.57

+ porosité de fissuration 4.25 PRESSION (REMONTÉE DE -) 6.50

porosité de fissures 4.25 PRESSION ARTÉSIENNE 6.33

POROSITE^ D'INTERSTICE 4.40 + pression capillaire 5.111

+ porosité dynamique 4.41 pression de couche 5.91

porosité effective 4.41 pression de couche anormale 5.108

POROSITÉ" EFFICACE 4.41 pression de couche normale 5.90

+ porosité en grand 4.25 pression de courant 5.89

+ porosité en petit 4.40 PRESSION D'ÉQUILIBRE 6.34

+ porosité inutilisable 4.03 PRESSION DE REFERENCE 5.88

+ porosité libre 4.18 pression de soulèvement 9.71

+ porosité libre relative... 4.18 + pression de succion 5.111

porosité matricielle, 4.40 + pression d'infiltration 9.71

POROSITÉ OUVERTE 4.42 PRESSION D'INJECTION 6.35

+ porosité réelle 4.38 PRESSION DYNAMIQUE 5.89

porosité totale 4.38 PRESSION GEOSTATIQUE 5.90

+ porosité utile 4.41 PRESSION HYDROSTATIQUE 5.91

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1 - 1 4

pression interstitielle 5.91

PRESSION RÉSIDUELLE (CHUTE DE -) 6.04

pression statique 5.91

PRESSION TOTALE 5 . 92

production 9.15

PRODUCTION (DÉBIT DE -) 9.69

PRODUCTIVITE (D'UN PUITS) 6.36

profil de dépression 6.09

PROFIL D'HUMIDITE 8.53

+ profil hydrique 8.53

PROFIL PIEZOMETRIQUE 8.54

+ pseudo-transmissivité 4.49

PUISARD 9.49

puissance (d'une nappe) 2.29

PUISSANCE AQUIFÈRE 2.29

PUITS 9.50

puits (effet de -) 6.19

PUITS (EFFICACITÉ DU -) 6.20

PUITS (FONCTION DE -) 6.21

PUITS À DRAINS RAYONNANTS 9.52

PUITS ABSORBANT 9.51

PUITS ABSORBANT (DRAINAGE PAR -) 9.24

+ puits abyssinien 9.61

puits à pénétration partielle 6.39

PUITS ARTESIEN S.L 9.53

puits artésien s.s 9.63

puits artésien jaillissant 9.63

PUITS COMPLET 6.37

puits de décompression 9.25

PUITS DE POMPAGE 9.54

PUITS DE RECHARGE , 9. 55

PUITS DE REJET (D'EAU USEE) 9.56

PUITS D'ESSAI 8.34

PUITS DE SURVEILLANCE 8.35

PUITS D'INFILTRATION 9.57

PUITS D'INJECTION 9.58

PUITS D'OBSERVATION 8.36

puits en batterie 9.62

puits éruptif 9.63

PUITS FILTRANT 9.59

PUITS FORE 9 .60

puits-image 6 .41

PUITS IMPARFAIT 6.38

PUITS INCOMPLET 6.39

PUITS INSTANTANE 9.61

PUITS INTERCONNECTES 9 .62

PUITS JAILLISSANT 9.63

PUITS ORDINAIRE 9 .64

PUITS PARFAIT 6.40

puits perdu 9.51

puits-témoin 8.36

PUITS TUBE 9.65

puits tubulaire 9.61

PUITS UNIQUE 8. 37

PUITS VIRTUEL 6.41

+ pulsation (d'une nappe) 5.54

PULSION (METHODE DE -, EN PUITSUNIQUE) 8.25

RABATTEMENT 6.42

rabattement (cone de -) 6.06

+ rabattement (courbe de -) 6.10

RABATTEMENT (COURBE D'EGAL -) 6.11

rabattement (hauteur de - ) . . . . . 6.42

RABATTEMENT DE NAPPE 9.66

rabattement/distance (courbe -) 6.09

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1 - 1 5

RABATTEMENT RESIDUEL 6 .43

RABATTEMENT SPECIFIQUE 6.44

RABATTEMENT SPECIFIQUE INCREMENTIEL.. 6.45

+ raveinement 9 .02

rayon d'action 6.46

RAYON D'INFLUENCE 6.46

+ rayon d'influence effectif 6.46

RAYON EFFICACE 6.47

+ réalimentation (front de -) 2.24

+ réalimentation artificielle 9,02

REALIMENTATION INDUITE 9.67

RECHARGE 5.93

recharge (cône de -) 6.07

RECHARGE (PUITS DE -] 9.55

RECHARGE ARTIFICIELLE 9.02

REFUS D'ALIMENTATION 5.94

REGARD 3. 32

+ régime artésien 5.10

REGIME DES EAUX SOUTERRAINES 5.95

RELEVEMENT 6.48

RELEVEMENT (CONE DE -) 6.07

REMBLAIEMENT 5.96

REMONTEE 6.49

REMONTEE (COURBE DE -) 6.12

REMONTEE (ESSAI PAR -] 8.11

REMONTEE DE PRESSION 6.50

remplissage 5.01

REMPLISSAGE (COEFFICIENT DE -) 4.11

+ remplissage potentiel (coefficient

de -] 4.18

RENOUVELLEMENT (DUREE DE -) 5.39

RENOUVELLEMENT (TAUX DE -) 5.109

RESEAU AQUIFERE 2.30

réseau de conduits 2.31

RESEAU D'ECOULEMENT 5.97

réseau de fentes 2.30

RESEAU DE RESISTANCE-CAPACITE 8.38

RESEAU KARSTIQUE 2.31

RESEAU PIEZOMETRIQUE 8.39

RESERVE 5.98

réserve (augmentation de -) 5.01

RESERVE (DIFFERENCE DE - ) . 5.34

réserve (diminution de -) 5.112

RESERVE D'EAU DU SOL 5.99

RESERVE DE SEL 7.22

RESERVE REGULATRICE 5.100

RESERVES (EXPLOITATION DES -) 9.34

réservoir aquifère 2.04

résistance (coefficient de -) 4.44

RESISTANCE HYDRAULIQUE 4.44

+ ressources aquifères 9.68

RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE 9.68

+ ressources régulatrices •... 5.100

+ ressuage 3.47

+ ressuyage 5.33,5.49

+ restitution (coefficient de -) 4.41

RESURGENCE 3.33

RETENTION (CAPACITE DE -) 4.03

RETENTION (DEFICIT DE -) 4.17

RETENTION (EAU DE -] 1.06

rétention (potentiel de -) 5.87

+ rétention (pouvoir de -) 4.03

+ rétention (zone de -) 2.38

rétention spécifique (capacité de - ) . 4.03

rideau d'étanchéité 9.79

rideau d'injection 9.79

RIVIERE SOUTERRAINE 5.101

+ ruissellement (surface de -) 2.34

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1-16

SALINITE 7.23

SALINITE (COURBE D'EGALE -) 7.19

+ salure 7.23

SATURATION (COEFFICIENT DE -) 4.12

SATURATION (DEFICIT DE - ) 4.18

saturation (degré de - ) 4.12

saturation (surface de - ) 5.103

saturation (zone de - ) . . . . 2.41

+ saturation temporaire (zone de - ) . . . . 2.37

SATURE (EN EAU] 4.45

saumure naturelle 7.10

+ semi-imperméable 4.46

SEMI-PERMEABLE 4.46

+ senseur 6.01

SENSIBILITE À LA MAREE 5 .102

+ serrage 9.69

SERREMENT 9. 69

simulateur analogique 6.26

simulateur numérique 8.29

SIPHON 2 . 32

SOL (EAU DU - ) 1.07

sorties d'eau 5.25

SOULEVEMENT DE L'INTERFACE 9.70

SOURCE 3.34

source accidentelle 3.44

SOURCE ARTESIENNE 3.35

+ source ascendante 3.35

+ source d'affleurement 3.98

+ source de contact 3.36

+ source de contre-versant.. 3.40

SOURCE DE DEBORDEMENT 3.36

SOURCE DE DEPRESSION 3.37

SOURCE DE DEVERSEMENT 3.38

SOURCE DE KARST 3.39

+ source d'émergence 3.37

+ source de thalweg 3.37

SOURCE DE TROP-PLEIN 3.40

+ source diaclasienne 3.39

SOURCE INTERMITTENTE 3.41

+ source jaillissante 3.35

source karstique 3.39

source noyée 3.43

SOURCE PERIODIQUE 3.42

+ source remontante 3.45

SOURCES (LIGNE DE -] 2.22

source saisonnière 3.44

+ source secondaire 3. 33

+ source siphonnante 3.45

SOURCE SUBMERGEE 3.43

SOURCE TEMPORAIRE 3.44

SOURCE VAUCLUSIENNE 3.45

sous-affluence 3.01

SOUS-ECOULEMENT 3.46

SOUS-PRESSION 9.71

+ soutirage 9.48

STABILISATION 6.51

STOCKAGE SOUTERRAIN 9 .72

STRATE CONDUCTRICE 2. 33

succion 5.111

succion (force de -3 5.87

+ succion (pression de -) 5.111

succion capillaire 5.111

SUINTEMENT 3.47

SUINTEMENT (HAUTEUR DE -) 5.59

SUINTEMENT (SURFACE DE - ) 2.34

SUINTEMENT (ZONE DE - ) 6.57

+ suralimentation artificielle 9.02

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1-17

surcharge 6.48 TEMPS DE SEJOUR 5.110

SUREXPLOITATION 9.73 TENEUR EN EAU 4.47

surface de charge 5.106 TENSEUR DE PERMEABILITE 4.48

+ surface d'émergence 2.34 TENSIOMETRE 8.40

+ surface de ruissellement 2.34 TENSION 5.111

surface de saturation 5.103 + tension capillaire 5.111

+ surface des hydrohypses 5.105 tension d'humidité 5.111

SURFACE DE SUINTEMENT 2.34 + toit (d'une nappe] 5.103

SURFACE D'UNE NAPPE 5.103 TRAÇAGE 8.41

SURFACE EQUIPOTENTIELLE 5.104 TRACEUR 8.42

SURFACE FILTRANTE 2.35 TRACEUR NATUREL 7.24

+ surface hydrostatique 5.101 TRANCHEE COMPLETE 6.52

+ surface isopièze 5.104 tranchée drainante 9.77

+ surface isopotentielle 5.104 TRANCHEE FILTRANTE 9.77

SURFACE LIBRE 5.105 TRANCHEE INCOMPLETE 6.53

+ surface phréatique 5.105 TRANSITION (ZONE DE -] 2.38

SURFACE PIEZOMETRIQUE 5.106 + transmission (coefficient de -) 4.10

SURFACE POTENTIOMETRIQUE 5.107 TRANSMISSIVITE 4.49

SURPOMPAGE 9.74 transmissivité hydraulique 4.49

SURPRESSION 5.108 TROP-PLEIN (NAPPE DE -) 5.73

SYSTEME AQUIFERE 2.36 TROP-PLEIN (SOURCE DE -) 3.40

SYSTEME DE POINTES FILTRANTES 9 .75 TUBAGE 9.78

système Karstique 2.31 tube piézométrique 8.32

TAPIS FILTRANT 9.76 VIDANGE 5.112

TARISSEMENT 3.48 + vidange (front de -] 2.25

TARISSEMENT (COEFFICIENT DE -] 4.13 + vitesse apparente 5.115

TARISSEMENT (COURBE DE -) 8.47 + vitesse apparente d'infiltration 3.25

TAUX DE RENOUVELLEMENT 5.109 VITESSE CRITIQUE 5.113

TAUX D'INFILTRATION 3.49 + vitesse d'écoulement 5.115

+ temps de résidence 5.110 VITESSE D'INFILTRATION 5.117

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1 - 1 8

Vitesse de DARCY 5.115 + ZOne de fuite 6.56

Vitesse de déplacement 5.119 + zone d'émergence 2.02,6.57

VITESSE DE DIFFUSION 5.114 + z o n e de résurgence 6.57

VITESSE DE FILTRATION 5.115 + z o ne de rétention 2.38

+ vitesse de percolation 5.115 z o ne de saturation 2.41

vitesse de pore 5.119 + z o ne de saturation temporaire 2.37

VITESSE DE TERRAIN 5.116 + ZOne des eaux soutenues 2.41

VITESSE EFFECTIVE 5.118 + Zone des eaux suspendues 2.40

VITESSE INTERGRANULAIRE 5.119 ZONE DE SUINTEMENT 6.57

+ vitesse massive 5.115 + z o ne d'étalement 6.56

+ vitesse moyenne brute 5.115 ZONE DE TRANSITION 2.38

+ vitesse moyenne nette 5.118 z o ne d1 evaporation 2.39

vitesse particulaire 5.119 ZONE D'EVAPOTRANSPIRATION 2.39

+ vitesse physique 5.116 + z o ne d'imbibition 2.41

vitesse réelle 5.119 ZOne d'influence 6.02

+ vitesse réelle effective 5.118 + ZOne d'oscillation 2.37

VOILE 9.79 + ZOne emissive 2.02

voile d'étanchéité 9.79 + z o ne intermédiaire 2.38

voûte mouillante 2.32 ZONE NON SATUREE 2.40

zone noyée 2.41

+ zone phréatique 2.41

l ZONE SATUREE 2.41

+ zone sourcière 2.02

+ zone capillaire 2.19,2.38,2.40

+ zone d'accumulation. 2.41

ZONE D'ACTION 6.54

+ zone d'aération 2.38,2.40

ZONE D'APPEL 6.55

zone d'ascension capillaire 2.19

+ zone d'eau du sol 2.39

ZONE DE CHASSE 6.56

ZONE DE DISPERSION 5.120

zone de diversion 6.54

ZONE DE FLUCTUATION 2.37

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I . Typologie. de/> eaux louJteJwaÁMeA

Tu es la plus grande richesse qui soitau monde, et tu es aussi la plus délicate,toi si pure au ventre de la terre.

Antoine de SAINT-EXUPERY(Terres des hommes)

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1.01 - EAU CAPILLAIRE | fig. 1 |

Eau maintenue dans une roche, un milieu poreux, au-dessus d'une

surface libre, sous l'effet des forces capillaires et donc sou-

mise à une pression inférieure à la pression atmosphérique (ten-

sion) . Type d'eau de rétention.

Réf. MIEGE 1937

Ne pas employer eau capillaire dans le sens restreint

d'eau de la frange capillaire.

1.02 - EAU CONNEE

Eau piégée par un sédiment, ou par un magma extrusif, au stade de

leur lithogenèse et conservée depuis par la roche aquifère, dont

elle a donc le même âge.

Réf. FOURMARIER 1939

1.03 - EAU DE COMPRESSION

Eau expulsée d'une roche, notamment d'un aquielude, au cours de

sa compaction naturelle ou provoquée, et mobilisable par gravité

(eau de rétention, pouvant être eonnêe ou fossile, muée en

eau gravitaire).

Réf. SCHOELLER 1962

Syn. eau de compaction3 eau de tassement.

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- 2 -

1.04 - EAU DE CONSTITUTION

Eau entrant dans la composition chimique d'un minéral, en liaison

moléculaire : eau des minéraux hydratés.

1.05 - EAU DE DILATION

Eau gravitaire présente dans un sol, une roche meuble, suivant une

teneur supérieure à la porosité totale et affaiblissant la cohésion

du milieu solide : eau des sables mouvants, des mollisols, des

coulées boueuses.

1.06 - EAU DE RETENTION

Toute eau maintenue dans le sous-sol par des liaisons physiques et

non mobilisable par gravité.

S'oppose à Veau gravitaire.

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. + eau d'imbibition3 + eau liée.

1.07 - EAU DU SOL

Eau présente dans le sol, plus précisément dans la partie supérieure

de la zone non saturée (zone d'évapotranspiration), où elle est

utilisable par la végétation.

Concept proche de celui d'eau suspendue.

Réf. PLAISANCE, CAILLEUX 1958

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- 3 -

1.08 - EAU FOSSILE

Eau entrée dans un aquifère à une époque géologique ancienne, sous

des conditions climatiques et morphologiques différentes des condi-

tions actuelles et conservée depuis.

A distinguer d'une eau aonnêe.

Réf. BONTE 1958

1.09 - EAU GRAVITAIRE | fig. 1 |

Eau souterraine sur laquelle l'action de la gravité est prépondé-

rante, soumise à 1'hydrodynamisme et mobilisable par gravité.

S'oppose à l'eau de rétention.

Réf. MULLER-FEUGA, RÜBY 1961

Syn. + eau libre (MARTEL 1921) déconseillé, eau de percolation

(FOURMARIER 1939)> + eau de drainage3 eau mobile (SCHNEEBELI

1957) 3 + eau de gravitéj + eau gravitationelle.

1.10 - EAU JUVENILE

Eau souterraine d'origine interne profonde (magmatique, volcanique]

et non météorique.

Réf. MARTEL 1921 (d'après 1'allemand Juvenile Wasser, de SUESSS

1902).

Syn. + eau hypogée.

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- 4 -

1.11 - EAU PELLICULAIRE

Toute eau adhérant sous l'effet des forces capillaires [attraction

moléculaire) aux parois des interstices d'une roche, d'un milieu

poreux. Classe d'eau de vêtent-ion (cf. adhésion).

Réf. D'ANDRIMONT 1904

Syn. eau adhesive (SCHOELLER 1955), + eau d'adhésion.

N.B. : Concept voisin, mais à distinguer de celui d'eaw

capillaire3 restreint à l'eau maintenue au-dessus d'une

surface libre.

1.12 - EAU SOUTERRAINE

Toute eau présente dans le sous-sol (à l'exception de l'eau de

constitution et de l'eau adsorbée).

N.B. : Veau souterraine désigne principalement l'eau pré-

sente dans la zone saturée du sous-sol, l'eau consti-

tuant les nappes souterraines, mais n'exclut pas l'eau

de la zone non saturée (eau suspendue). Dans ce sens,

éau souterraine est équivalent de l'anglais "sub-

surface water" plutôt que de "groundwater" (MEINZER).

Réf. eau souterraine : Olivier de SERRES 1605

Syn. eau interstitielle (terme plus en usage en mécanique et physique

du sol, PIOGER 1954).

1.13 - EAU SUSPENDUE | fi g. 1 1

Toute eau présente, fixée ou en mouvement, dans la zone non saturée

du sous-sol.

Syn. + eau vadose

(Equivalent de vadose water (POSEPNY 1894, MEINZER 1923).

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- 5 -

1.14 - GLACE SOUTERRAINE

Glace formée par congélation d'eau souterraine, notamment dans la

zone de pergelisol, ou par enfouissement de glace ou de neige

d'origine superficielle.

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2 .

La nappe d'eau, gisante à une assez grandeprofondeur souterraine, mais déjà tatée pardeux forages, est fournie par la couchede grès vert.

Victor HUGO(Les misérables)

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- 6 -

2.01 - AIRE D'ALIMENTATION

Domaine dans lequel ont lieu les apports d'eau, continuels ou tem-

poraires qui alimentent une nappe, un aquifère défini, notamment

un aquifère en partie captif, non alimenté sur toute son étendue ;

lieu des origines des lignes de courant d'une nappe.

Plus particulièrement : domaine dans lequel 9'effectue l'alimenta-

tion directe d'une nappe libre, par infiltration efficace des eaux

de précipitations ou de cours d'eau de surface, ou de la partie d'une

nappe correspondant à un exutoire particulier : aire d'alimentation

d'une source.

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. bassin d'alimentation (vieux, BOUSSINESQ 1905).

2.02 - AIRE D'EMERGENCE 1 fig. 3 |

Domaine dans lequel a lieu l'émergence des eaux d'un aquifère défini

(sources, marais, effluencest drainage par des cours d'eau3 : lieu

des aboutissements des lignes de courant d'une nappe.

Réf. SCHOELLER 1959

Syn. + zone d'émergence, terme déconseillé pris aussi dans le sens de

zone de suintement d'un puits ; + zone emissive (DIENERT 1932) ;

+ zone sourcière.

2.03 - AQUICLUDE (subst.)

Corps (couche, massif] de roches saturées, très faiblement conduc-

teur d'eau souterraine, dans lequel le captage de quantités d'eau

appréciables n'est pas possible dans des conditions économiques ac-

ceptables .

S'oppose à un aquifère.

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- 7 -

N . B . : Concept très voisin en pratique de ceux d'impermé-

able (2.21) et de couche semi-perméable (2.17), mais

considéré indépendamment de ses relations avec des

aquifèves limitrophes : un aquiclude est un corps

improductif, tandis qu'un imperméable ou une couche

semi-permêable sont essentiellement des corps limi-

tant un aquifère contigu, auquel ils sont relatifs.

Réf. SCHOELLER 1962 (d'après le terme anglais créé par MEINZER,, 192Z).

2.04 - AQUIFERE (subst.)

Corps (couche, massif) de roches perméables comportant une zone sa-

turée -ensemble du milieu solide et de l'eau contenue-, suffisam-

ment conducteur d'eau souterraine pour permettre l'écoulement signi-

ficatif d'une nappe souterraine et le captage de quantités d'eau ap-

préciables. Un aquifère peut comporter une zone non saturée.

N . B . : Les caractéristiques hydrauliques telles que la trans-

missivité et le coefficient d'emmagasinement servant

à décrire un aquifère se rapportent à sa partie saturée.

Réf. SCHOELLER 1962

Syn. couche aquifère (ARAGO 1834, DARCY 1856), réservoir aquifère ;

+ niveau aquifèife déconseillé- Rejeter + nappe aquifère dans ce

sens.

2.05 - AQUIFERE A NAPPE LIBRE I fig. 7 |

Aquifère comportant une surface libre et une zone non saturée, (cf.

nappe libre ) .

Se distingue d'un aquifère captif ou semi-captif.

Syn. + aquifère phréatique, à rejeter.

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- 8 -

2.06 - AQUIFERE BICOUCHE | fig. 2 [

Aquifère non homogène composé, ou schématisable, par uns couche aqui-

fère et une couche semi-perméable superposées.

A distinguer d'un aquifère à strate conductrice.

2.07 - AQUIFERE CAPTIF | fig. 7 |

Aquifère entièrement saturé comportant une nappe captive, donc sans

surface libre ni zone non saturée, délimité notamment au toit par des

formations à perméabilité très faible faisant obstacle à tout flux

appréciable.

Syn. + aquifère confiné (anglicisme]

2.08 - AQUIFERE KARSTIQUE

Aquifère dont les conditions et les fonctions correspondent au karst

en surface : hétérogénéité, discontinuités, prédominance de l'écou-

lement des eaux souterraines par chenaux et conduits de grande dimen-

sion {conduits karstiques] à fonction collectrice ou distributrice,

existence de cavités de grande capacité ; large prépondérance de

1'écoulement souterrain dans l'écoulement total du domaine correspon-

dant (cf. réseau karstique, 2.31).

2.09 - AQUIFERE MONOCOUCHE I fig. 2 |

Aquifère schématisable par une couche relativement homogène, délimitée

par une - ou deux - épontes imperméables.

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- 9 -

2.10 - AQUIFERE MULTICOUCHE

Systeme aquifère composé par une alternance de couches aquífères et

senrí-perméábtes interstratifiées, et pouvant comporter plusieurs nappes

libres ou semi-captives intercommunicantes [drainance).

2.11 - AQUIFERE PERCHE | fig. 7 |

Aquifère étage au-dessus d'une zone non saturée (cf. nappe perchée).

2.12 - AQUIFERE SEMI-CAPTIF | flg. 7 1

Aquifère, comportant une nappe sans surface libre3 délimité au moins

en partie par des formations semi-perméables pouvant laisser passer un

flux non négligeable, entrant ou sortant [drainance) (cf. aquifère bi-

aouche).

(Equivalent du concept nommé leaky aquifer par les auteurs de lan-

gue anglaise).

2.13 - AQUIFERE TRICOUCHE | fig. 2 |

Aquifère composé par deux couches aquifères séparées par une couche

semi-perméable qui permet des transferts d'eau significatifs entre

elles (drainance).

2.14 - BASSIN ARTESIEN

Domaine comportant, par suite de conditions géologiques et topo-

graphiques favorables (qui ne sont pas réalisées seulement dans un ba-

sin sédimentaire), un ou plusieurs aquifères captifs à surface piézo-

mêtrique en partie au-dessus du sol, dans une ou plusieurs airéis)

d'artésianisme.

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- 10 -

2.15 - BASSIN HYDROGEOLOGIQUE

Domaine aquifère, simple ou complexe, dans lequel les eaux souter-

raines s'écoulent vers un même exutoire ou groupe d'exutoires j il

est délimité par une Vigne de partage des eaux souterraines.

C'est l'homologue souterrain d'un bassin versant pour les eaux de

surface.

Réf. IMBEAUX 1930

2.16 - CONDUIT KARSTIQUE

Conduit naturel pouvant, dans un aquifère karstique, être le siège

d'une circulation d'eau permanente ou temporaire, à surface libre

{rivière souterraine) ou sous pression.

Réf. GEZE 1973

2.17 - COUCHE SEMI-PERMEABLE

Corps de roches de faible perméabilité, où le captage de quantités

d'eau appréciables n'est pas possible, mais à travers lequel des trans-

ferts d'eau significatifs Cdrainanoe) sont possibles en provenance

ou à destination d1 aquifères contigus. Il peut en outre être doté par

sa réserve d'une fonction de couche magasin non négligeable dans le

système aquifère qui l'inclut (cf. semi-perméable').

. Distinction entre couche semi-perméable et aquiclude : cf.

aquí elude (2.03).

(Equivalent du concept d'aquitard, leaky confining bed ou semi-

confining bed des auteurs de langue anglaise).

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- 11 -

2.18 - EXUTOIRE (D'UNE NAPPE)

Toute issue (point, ligne, surface] par laquelle l'eau sort, ou peut

sortir, d'un aquifère.

Réf. D'ANDRIMONT 1905

2.19 - FRANGE CAPILLAIRE | t'ig. 1 |

Zone saturée ou quasi-saturée, au-dessus de la surface libre d'une

nappe souterraine et en continuité avec elle, dans laquelle la pres-

sion de l'eau est inférieure à la pression atmosphérique {.tension),

et où l'eau peut s'élever par ascension capillaire.

Sa limite supérieure n'est définissable que par convention (choix

d'un coefficient de saturation).

Réf. IMBEAUX 1930

Syn. zone d'ascension capillaire3 + zone capillaire (IMBEAUX 1930)

à rejeter (terme pris aussi dans un sens large équivalent en

pratique à zone non saturée).

2.20 - GLACIERE

Cavité naturelle conservant, après la fonte des neiges en surface,

une réserve souterraine de neige et de glace.

2.21 - IMPERMEABLE (substantif)

Corps (couche, massif) de roche de faible perméabilités imperméable

ou semi-perméable, délimitant un aquifère (couverture ou substra-

tum), et improductif en eau.

Plus précisément, c'est un corps dont la perméabilité est négligeable

au regard de celle de 1'aquifère contigu, dans les limites de temps

envisagées. Sa perméabilité peut donc être considérée comme nulle.

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- 12 -

S'oppose à un aquifère.

Syn. coudhe imperméable (ARAGO 1834)

. Ne pas employer ce terme dans le sens restreint de sub-

stratum ou mur imperméable d'un aquí fève.

. Distinction entre imperméable et aquialude : cf.

aquiclude (2.03).

2.22 - LIGNE DE SOURCES

Limite d'émergence linéaire d'un aquifère formant le lieu d'un en-

semble de sources déterminé généralement par l'affleurement du sub-

stratum ou du toit de l'aquifère {sources de débordement, de déver-

sement ou de trop^plein).

Réf. De LAUNAY 1920

. Ne pas employer ligne de source dans le sens de limite

d'alimentation (2.24), ou de "front d'appel" (d'un sché-

ma de système aquifère local exploité par un puits ou une

tranchée en régime permanent notamment, SCHOELLER 1962).

2.23 - LIMITE (d'un système aquifère) \ fig. 8 1

Ligne ou surface délimitant un système aquifère, caractérisable par

des conditions hydrodynamiques définiBs {conditions aux limites) et

faisant obstacle à toute propagation ù'influence entre le système

aquifère et les domaines contigus.

Il s'agit d'une ligne - limite pour un système aquifère schémati-

sable à deux dimensions (plan, coupe), ou d'une surface - limite

pour un système aquifère tridimensionnel.

Syn. + frontière, + bornes.

. Ne pas employer + barrière dans ce sens.

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- 13 -

2.24 - LIMITE D'ALIMENTATION j fig. 6 |

Toute limite (ligne, surface] ouverte d'un système aquifère, à po-

tentiel imposé ou non et à flux entrant dans les conditions naturel-

les, ou modifiable au profit du système sous l'effet d'une exploi-

tation (flux sortant diminué ou flux entrant accru).

Syn. + front de réalimentation (de MARCILLY 1972).

. Ne pas employer ligne de source dans ce sens, ni + ligne,

+ -périmètre ou + barrière d'alimentation (SCHOELLER 1962),

2.25 - LIMITE D'EMERGENCE [ fig. 8 |

Toute limite (ligne, surface) ouverte d'un système aquifère, à po-

tentiel imposé ou non et à flux sortant dans les conditions naturel-

les : ligne de source, aire d'émergence, surface de suintement3 ber-

ge ou lit de cours d'eau drainant.

Syn. + front de vidange (de MARCILLY 1972), à rejeter.

2.26 - LIMITE ETANCHE | fig. 8 |

Limite (ligne, surface) d'un système aquifère, faisant obstacle à tout

transfert d'eau significatif (flux nul) et sans potentiel imposé (cas

particulier de limite à "condition de NEUMANN", orthogonale aux lignes

ou surfaces équipotentielles).

S'oppose à une limite ouverte.

Syn. + frontière étanche, limite imperméable, limite à flux nul,

+ barrière (SCHOELLER 1966).

(E concept nommé barrier boundary, ou parfois negative boundary -

par opposition à positive boundary - par les auteurs de langue an-

glaise) .

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- 14 -

2.27 - LIMITE OUVERTE | fig. S |

Toute limite (ligne, surface) d'un système aquifère ne faisant pas

obstacle à un transfert d'eau significatif, en principe orthogonale

aux lignes de courant dans l'aquifère :

- soit une limite à potentiel imposé (constant ou variable) par les

conditions extérieures au système, c'est-à-dire à niveau(x) non

influencé(s) par les flux entrant ou sortant : limite à "condition

de DIRICHLET", ou "condition de potentiel" ¡

- soit une limite à débit imposé (constant ou variable, mais non nul)

limite à "condition de NEUMANN" ou "condition de flux".

cf. limite d'alimentât ion j limite d'émergence3 surface filtrante.

S'oppose à une limite étanche.

Réf. BERKALOFF 1967

Syn. limite perméable.

(= concept nomme permeable boundary ou positive boundary par les au-

teurs de langue anglaise).

2.28 - PERGELISOL

Zone du sol et du sous-sol gelée en permanence, et de ce fait im-

perméable.

Syn. permagel

N . B . : L'usage de ces termes, équivalents du terme anglais

permafrost, a été officialisé ; cf. J.O. du 18 jan-

vier 1973.

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- 15 -

2.29 - PUISSANCE AQUIFERE | fig. 6

Hauteur, épaisseur mesurée verticalement, d'un aquifère saturé.

dimension : L.

¡symbole : b |

Réf. SCHOELLER 1959

Syn. + hauteur (SCHNEEBELI 1957) ou -puissance d'une nappe, épaisseur

d'une nappe.

2.30 - RESEAU AQUIFERE

Ensemble des fissures et diaclases ouvertes diversement connectées

d'un aquifère discontinu (cf. milieu fissuré).

S'oppose d'une part à un aquifère continu constitué par un milieu

poreux, d'autre part à un réseau karstique constitué par des conduits

et des cavités naturelles en partie accessibles, et hétérogène quelle

que soit l'échelle considérée (cf. aquifère 'karstique').

Réf. DIENERT 1932

Syn. réseau de fentes (RENAULT 1959).

2.31 - RESEAU KARSTIQUE

Ensemble de conduits, chenaux et cavités naturelles connectés consti-

tuant dans un aquifère karstique un système conducteur en partie ac-

tif, à circulation d'eau permanente ou temporaire, ou fossile (cf.

conduit karstique).

Se distingue par son hétérogénéité à petite échelle d'un réseau

aquifère qui peut être relativement homogène à une échelle assez

petite (cf. la distinction entre aquifère karstique et milieu fissuré)

Réf. GEZE 1973

Syn. système karstique, réseau de conduits (RENAULT 1959).

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- 16 -

2.32 - SIPHON

Conduit karstique coudé entièrement noyé, comportant une branche à

écoulement ascendant, qui réalise naturellement le dispositif hydraulique

du siphon.

On distingue :

- le siphon s.s. à branche montante en amont de la branche descendante,

où l'eau en mouvement s'élève plus haut que la charge hydraulique

exercée a l'origine du conduit noyé ¡

- le siphon inverse (cf. "siphon d'aqueduc") à branche montante en aval

de la branche descendante, ou conduit karstique à "voûte mouillante",

qui peut aboutir à une source vauclusienne.

Réf. HERICART DE THURY 1829

Syn. voûte mouillante (GEZE 1973).

2.33 - STRATE CONDUCTRICE | fig. 1 \

Dans un aquifère non homogène, couche de faible épaisseur mais très per-

méable qui détermine l'essentiel de la transnrùssivité de l'ensemble : elle

conduit donc la plus grande partie du débit de la nappe, mais ne contient

qu'une fraction négligeable de la réserve.

Distinguer un aquifère à strate conductrice d'un aquifère bicouche.

Réf. BERKALOFF 1962

(pour strate conductrice d'eau privilégiée).

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- 17 -

2.34 - SURFACE DE SUINTEMENT | fig. 3 |

Partie de la surface d'un aquifère à nappe libre située au-dessous de la

surface libre. Elle est délimitée par l'intersection de la surface pié-

zomêtrique libre de la nappe avec la surface du sol et correspond donc

au domaine d'affleurement d'une zone saturée. Cas particulier de limite

d'émergence.

Peut s'appliquer à un massif artificiel (remblai, digue).

Concept équivalant à celui de zone de suintement (6.57) d'un

puits ou d'une tranchée, à distinguer du concept plus large

d'aire d'émergence (2.02).

Réf. SCHNEEBELI 1966

Syn. + surface d'émergence (SCHOELLER 1955)

(ce terme risque de favoriser la confusion avec aire d'émergence et

limite d'émergence).

+ surface de ruissellement est à rejeter dans ce sens.

2.35 - SURFACE FILTRANTE | fig. 3 |

Toute surface de contact entre la zone saturée d'un aquifère et une mas-

se d'eau libre (cours d'eau, lac, mer) à potentiel imposé, à flux entrant

ou sortant [limite d'alimentation3 limite d'êmsrgence : limite à "condi-

tion de DIRICHLET" identifiable à une surface êquipotentielle).

Réf. SCHNEEBELI 1966

2.36 - SYSTEME AQUIFERE

Domaine aquifère dont toutes les parties sont en liaison hydraulique

continue et circonscrit par des limites qui font obstacle à toute propa-

gation d'influence appréciable, pour une constante de temps donnée.

Réf. SCHOELLER 1962

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- 18 -

2.37 - ZONE DE FLUCTUATION

Partie d'un aquifère dans laquelle la surface libre d'une nappe souter-

raine fluctue. Zone comprise entre les lieux des niveaux les plus élevés

et les plus bas d'une nappe libre, durant une période définie.

Syn. + marge de fluctuation, + zone d'oscillation (déconseillé], + zone

de saturation temporaire (déconseillé], + jeu (d'une nappe) décon-

seillé.

2.38 - ZONE DE TRANSITION | fig. 1 |

Partie de la zone non saturée comprise entre la zone d'évapotranspira-

tion (au-dessus] et la frange capillaire (au-dessous], dans laquelle

l'action de 1'evaporation et de la végétation est négligeable et les

transferts d'eau d'infiltration sont essentiellement descendants.

Réf. IMBEAUX 1930

Syn. + zone d'aêration3 au sens restreint, IMBEAUX 19303 + zone intermé-

diaire (anglicisme, d'après intermediate zone de MEINZER)3 + zone

de rétention (SCHOELLER), + zone capillaire à rejeter (terme pris

aussi dans un sens plus large ou plus restreint].

. Ne pas employer ce terme dans le sens de zone de dispersion

(5.113).

2.39 - ZONE D'ËVAPOTRANSPIRATION | fig. 1 |

Partie supérieure de la zone non saturée, immédiatement sous la surface

du sol, dans laquelle l'eau peut être soustraite par evaporation physique

ou prélevée par la végétation.

Syn. + zone d'eau du sol (SCHOELLER 1959), zone d'evaporation (IMBEAUX

1930).

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- 19 -

2.40 - ZONE NON SATUREE | fig. 1 |

Zone du sous-sol comprise entre la surface du sol et la surface d'une

nappe libre (surface de la zone saturée, proche de la surface libre) :

ensemble de la zone d'évapotranspiration, de la zone de transition et

de la partie non saturée de la frange capillaire, où la pression de

l'eau est inférieure à la pression atmosphérique.

Elle peut être interrompue et subdivisée par une zone saturée

suspendue {nappe perchée).

Syn. + zone d'aération (au sens large, CASTANY 1963)3 + zone des eaux

suspendues (CASTANY 1963)3 + zone capillaire au sens large, à reje-

ter [terme imprécis usité en pédologie et physique du sol, pris

aussi dans le sens restreint de frange capillaire ou dans celui

de zone de transition s + zone de rétention).

2.41 - ZONE SATUREE | fiq. 1 |

Zone du sous-sol dans laquelle l'eau occupe complètement les intersti-

ces des roches, formant une nappe d'eau souterraine.

Sa limite supérieure est la surface de la nappe qui ne coïncide pas

rigoureusement avec la surface libre, mais en est souvent en pratique

très proche.

Syn. zone de saturation3 zone noyée (s'applique plus particulièrement à

un aquifère karstique), + zone d'' accumulation3 + zone des eaux

soutenues3 + zone phréatique3 + zone d'inhibition à rejeter.

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3 . ReZtvtionA en&ie. asuxx ¿outzvvcUneA <¿t QMLX de,

La source désapprouve presque toujoursl'itinéraire du fleuve.

Jean COCTEAU

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- 20 -

3.01 - APPORT D'EAU SOUTERRAIN

Flux, quantités d'eau entrant aouterrainement dan9 un bassin sous la

ligne de partage des eaux de surface (composante de bilan global).

Inverse du sous-écoulerœnt.

dimensions : L3 T " 1

Syn. "sous-affluence" [néologisme], débit souterrain entrant3 apport

souterrain.

3.02 - CAPACITE D'EMMAGASINEMENT (d'un bassin)

Volume d'eau souterraine contenue à un instant défini dans le sous-sol

d'un bassin versant et disponible pour l'écoulement souterrain par vi-

dange des aquifères, en particulier à l'instant d'origine d'un taris-

sement non influencé.

dimension : L3

Concept voisin de celui de réserve et de réserve régulatrice.

Réf. CAST ANY 1962

. Capacité de rétention ne doit pas être employé dans ce sens.

3.03 - CAPACITE D1EXFILTRATION

Flux maximal d'eau pouvant être diffusé par unité de surface d'un sol

donné, en fonction des caractéristiques de la zone non saturee3 lorsque

la hauteur d'évapotranspiration potentielle n'est pas un facteur limi-

tant {hauteur d'exfiltration maximale).

dimensions : LT"1

Concept analogue à celui de capacité d'infiltration.

. Néologisme.

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- 21 -

3.04 - CAPACITE D'INFILTRATION

Flux maximal d'eau pouvant s'infiltrer à travers l'unité de surface du

sol, considéré comme index d'une intensité de pluie n'entraînant pas de

ruissellement.

dimensions : L T * 1

Réf. REMENIERAS 1960

(d'après l'anglais infiltration capacity créé par EORTON 1933).

Syn. absorptivités infiltration potentielle ;

+ infiltrabilitê; impropre à rejeter.

. Ce terme ne doit pas être pris dans le sens de hauteur d'in-

filtration (3.25), ni de vitesse d'infiltration (5.110); ni

de capacité d'absorption (6.03) d'un puits ou d'un bassin

d'infiltration, ni dans celui d'alimentation potentielle (5.08)

(SCHOELLER 1970) comparée à la capacité d'ingestion d'un

aquifère.

3.05 - COEFFICIENT D'ECOULEMENT SOUTERRAIN

Rapport de l'écoulement souterrain à l'écoulement total, exprimé en

pourcentage.

sans dimension

Réf. MARGAT 1970

. Ne pas employer ce terme dans le sens de coefficient d'infil-

tration (rapport écoulement souterrain/précipitations).

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- 22 -

3,06 - COEFFICIENT D'INFILTRATION

Rapport entre 1'écoulement souterrain, ou débit global d'une nappe d'eau

souterraine, et les précipitations (exprimés en unités homogènes), éven-

tuellement corrigé en cas d'apport d'eau souterrain ou de sous-écoulement

non négligeables. Coefficient significatif seulement 9i la variation de

réserve est connue ou négligeable.

sans dimension

N . B . : II équivaut à un taux d'infiltration moyen global consi-

déré à l'échelle d'un bassin hydrogéologique ou d'un sys-

tème aquifère, et mettant en rapport des composantes du

bilan d'eau global. Il est complémentaire du coefficient

de ruissellement.

Réf. CASTANÏ 196.3

. Ne pas employer coefficient d'écoulement souterrain dans ce

sens.

3.07 - COURS D'EAU DRAINANT | fig. 5 1

Cours d'eau en liaison hydraulique avec un aquifère riverain qu'il drai-

ne et vis-à-vis duquel il constitue une limite d'émergence à potentiel

imposé.

(= concept nommé gaining stream ou effluent stream par les auteurs

de langue anglaise).

3.08 - COURS D'EAU INDEPENDANT | fig. 5 |

Cours d'eau à lit colmaté sans liaison hydraulique ni échange d'eau en

aucun sens avec les aquifères riverains, qu'il soit perché ou non.

(E concept nommé insulated stream par les auteurs de langue anglaise).

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- 23 -

3,09 - COURS D'EAU INFILTRANT | fig, 5 [

Cours d'eau alimentant, par ses pertes par infiltration, la nappe libre

d'un aquifère riverain. Le cours d'eau peut être en liaison hydraulique

ou non avec l'aquifère dont il constitue alors une limite d'alimentation

à potentiel imposé ou non {.cours d'eau perahê).

Réf. MARGAT 1972

Syn. cours d'eau émissif.

(= concept nommé losing stream ou influent stream par les auteurs de

langue anglaise).

3.10 - COURS D'EAU PERCHE | fig, b [

Cours d'eau séparé de la nappe libre d'un aquifère riverain par une

zone non saturée, donc sans liaison hydraulique avec elle, mais pouvant

ou non l'alimenter par infiltration (cours d'eau infiltrant ou indépen-

dant) .

Syn. cours d'eau suspendu.

3.11 - DEBIT D'EVAPORATION

Flux, quantités d'eaux soustraites à une nappe par ascension dans la

zone non saturée et evaporation ou évapotranspiration [composante du

bilan d'eau d'une nappe).

dimensions : L3 T"1

(E concept nommé evaporation discharge (MEINZER) par les auteurs de

langue anglaise).

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- 24 -

3.12 - DRAINAGE SOUTERRAIN

Collecte d'une partie des eaux d'écoulement par les aquifères d'un bas-

sin, fournissant l'écoulement souterrain, distinguée du drainage super-

ficiel par le seul réseau hydrographique.

La capacité de drainage souterrain d'un bassin versant peut s'expri-

mer par son coefficient d'écoulement souterrain.

3.13 - ECOULEMENT DE BASE NATUREL

Part de l'écoulement total naturel (composante de 1'hydrogramme d'un

cours d'eau] qui est différée, par rapport à l'écoulement direct, sous

l'effet régulateur de divers réservoirs naturels, notamment celui des

aquifères à exutoire compris dans le bassin versant. Il compose tout

l'écoulement en période de tarissement. Il n'est perturbé par aucune

action humaine, à la différence de l'écoulement de base réel observé,

et peut être déterminé par correction de l'écoulement de base observé.

dimensions : L3 T"1

N.B. : Concept hydrologique non identifiable à Vécoulement sou-

terrain, bien que souvent équivalent en pratique. Il se

réfère aux phases de l'écoulement dans le temps et non

aux milieux physiques dé transit de l'eau.

Réf. ROCHE 1963

Syn. débit de base naturel

+ flot de base à rejeter.

N . B . : Vécoulement de base, ou débit de base, ne doit pas être

pris dans le sens de débit minimal constant, considéré

comme une composante invariable de l'écoulement, supposant

l'établissement d'un régime d'écoulement permanent après

une période de tarissement assez longue (concept sans

réalité physique).

(= concept nommé base-runoff par les auteurs de langue anglaise, selon

la conception de LANGBEIN, ^ base-flow).

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- 25 -

3.14 - ECOULEMENT DE BASE (OBSERVE)

Eooulement de base réel, pouvant être perturbé par des prises, dériva-

tions, rejets, lachures de réservoir artificiel ou d'autres interven-

tions humaines, déduit de l'analyse d'hydrogramme observé,

(cf. eooulement de base naturel).

dimensions : L3 T"1

Réf. ROCHE 1962

Syn. débit de base (réel).

(= concept nommé base-flow par les auteurs de langue anglaise, selon

la conception de LANGBEIN, ¿ base-runoff).

3.15 - ECOULEMENT SOUTERRAIN

Part de l'écoulement total (d'un bassin versant) provenant à'émergences

des nappes d'eau souterraine, donc constituée par des eaux ayant transité

dans des aquifères. Elle équivaut au débit global des nappes d'eau souter-

raine dont les exutoires sont compris dans le bassin versant. Géné-

ralament, l'écoulement souterrain est en pratique la principale compo-

sante du débit de base naturel mais ne lui est pas identifiable. Il

s'oppose à l'écoulement de surface provenant du ruissellement.

dimensions : L3 T"1

Réf. CASTANÏ 1963

N.B. : Ecoulement souterrain ne doit pas être pris dans le sens

de mouvement de l'eau souterraine, d'écoulement d'une

nappe d'eau souterraine.

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3.16 - EFFLUENCE | fig. 3 1

Emission d'eau par la zone saturée d'un aquifère à travers une surface

filtrante dans une masse d'eau superficielle à surface libre et à po-

tentiel imposé. Le flux d'eau reçu ainsi par le cours d'eau ou la nap-

pe superficielle drainante.

A distinguer de suintement (3.47).

Réf. néologisme

(= concept nommé effluent seepage ou outseepage par les auteurs

de langue anglaise, ces termes pouvant aussi recouvrir la notion

de suintement (3.47)).

3.17 - EMERGENCE

Toute émission d'eau souterraine à la surface du sol, localisée {source)

ou diffuse [effluence, suintement, exfiltration).

Réf. DAUBREE 1887

N . B . : Emergence ne doit être pris que dans ce sens large, et

non dans celui de source de dépression (3.37) (+ source

d'émergence, IMBEAUX 1930, terme à rejeter), ni d'émer-

gence diffuse, ou "sortie d'eau sur une grande

étendue" (SCHOELLER 1962), ni à'effluence (3.16).

3.18 - EMMAGASINEMENT DANS LES BERGES

Variation de réserve dans un aquifère riverain d'un cours d'eau ou d'une

étendue d'eau libre, liée aux variations de leur niveau et due en partie

aux échanges d'eau alternants entre la nappe et l'eau de surface,

dimension : L 3 .

(= concept nommé bank storage par les auteurs de langue anglaise).

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3.19 - ENGOUFFREMENT

Déversement total ou partiel d'un cours d'eau de surface dans un gouf-

fre - ou aven - absorbant. Cas particulier de perte de rivière.

Réf. GEZE 1973

Syn. perte par engouffrement.

3.20 - EXFILTRATION | fi g. 3 1

Ascension dans la zone non saturée et diffusion d'eau à la surface du

sol : mouvement et traversée de la surface du sol à sens inverse de

1'infiltration.

N.B. : Concept à distinguer de celui de suintement (3.47) res-

treint à la diffusion d'eau en surface par la zone

saturée affleurant directement.

. Néologisme (emprunt du terme anglais exfiltration, EAGLESON 1970).

Syn. approché exsudation (concept d1exfiltration accompagné d'evaporation à

mesure, MARTEL 1921).

3.21 - EXSURGENCE

Emergence d'un réseau de fissures aquifères, d'une rivière souterraine,

dont l'eau ne provient pas d'une perte connue d'un cours d'eau de sur-

face, donc dont l'aire d'alimentation est entièrement comprise dans le

domaine aquifère dont elle est issue, distinguée d'une résurgence.

. La graphie "exurgence" est incorrecte.

Réf. FOURNIER 1902

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- 28 -

3.22 - GOUFFRE ABSORBANT

Cavité naturelle penetrable et plus profonde que large, ouverte en sur-

face [notamment en domaine karstique : aven, abîme] dans laquelle peu-

vent se perdre des écoulements d'eau de surface permanents ou temporai-

res (cf. engouffrement).

N.B. : Les termes abîme, aven, gouffre ou puits naturel n'ont

qu'une signification morphologique et n'impliquent pas

de fonction hydraulique si un qualificatif ne la préci-

se pas.

Réf. ARAGO 1834

Syn. goule : terme dialectal introduit par MARTEL (1894), désigne seu-

lement un gouffre absorbant un cours d'eau constitué (cf. perte de

rivière}.

3.23 - GRIFFON

Tout orifice d'émergence bien individualisable et localisable (à grande

échelle] d'une source.

Réf. Be LAUNAY 1899

3.24 - HAUTEUR D1EXFILTRATION

Quantité d'eau diffusée par la zone non saturée à travers la surface

du sol ("exfiltrée"), exprimée en hauteur moyenne de lame d'eau par

unité de temps, ou en débit par unité de surface. Elle peut être équi-

valente à un débit d'evaporation (évapotranspiration réelle] et elle

est comparable à une hauteur d'infiltration ou à une hauteur de préci-

pitation.

dimensions : LT"1

. Néologisme (d'après le terme anglais exfiltration rate, EAGLESON 1970)

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- 29 -

3.25 - HAUTEUR D'INFILTRATION

Quantité d'eau infiltrée à travers la surface du sol pendant une durée

définie, comparable aux quantités d'eau précipitée Chauteur de précipi-

tation] ou ruissellée (lame d'eau ruissellée], exprimée en hauteur mo-

yenne par unité de temps, ou en débit moyen par unité de surface. S 'ap-

plique également à l'infiltration d'eau de surface dans des cours d'eau

ou plans d'eau naturels ou artificiels, notamment dans un bassin d'infil-

tration (cf. pertes par infiltration).

dimensions : L T " 1

symbole : h*

Syn. lame d'eau infiltrée3 module spécifique d'infiltration, + débit spê-

aifique d'infiltration (déconseillé]., + vitesse apparente d'infil-

tration (PIOGEE 1954).

. Ne pas employer vitesse d'infiltration dans ce sens (cf. 5.110)

ni infiltration potentielle (impropre), ni capacité d'infiltra-

tion (3.04).

3.26 - INFILTRATION

Passage de l'eau à travers la surface du sol (pénétration dans le sol]

et mouvement descendant de l'eau dans la zone non saturée, jusqu'à la

zone saturée ou non.

Réf. BUFF ON (18e s.)

. Ne pas prendre infiltration dans le sens restreint à la seule

traversée de la surface du sol par l'eau - le passage d'un

milieu à un autre - excluant le mouvement de l'eau en milieu

non saturé, considéré parfois en hydrologie de surface

(REMENIERAS 1960).

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- 30 -

Ne pas prendre infiltration dans le sens d'"eau infiltrée", de

"quantité d'eau infiltrée" (= hauteur d'infiltration) ni de

coefficient d'infiltration.

Ne pas employer filtration ni percolation dans ce sens.

3.27 - INFILTRATION EFFICACE

Quantité d'eau infiltrée depuis la surface du sol, qui traverse la zone

non saturée et parvient effectivement à la zone saturée, exprimée en

débit par unité de surface, ou lame d'eau par unité de temps. C'est le

flux d'infiltration qui traverse la surface libre d'une nappe, à distin-

guer de la hauteur d'infiltration (qui se réfère à la surface du sol).

dimensions : L T" 1

Réf. CAST ANY 1963

3.28 - INVERSACOrifice superficiel d'un conduit karstique à écoulement continu ou tem-

poraire dont le sens s'inverse alternativement : tantôt absorbant, tan-

tôt émissif, en fonction des variations de la charge hydraulique locale

dans l'aquifère.

Réf. D'après l'Inversac [Hérault) pris comme type, GEZE 1973.

Syn. + perte - émergence

3.29 - MODULE SPECIFIQUE D'ECOULEMENT SOUTERRAIN

Débit moyen d1'écoulement souterrain par unité de surface, exprimé en

débit/surface ou en lame d'eau pour une période définie.

dimension : L T" 1

Réf. IMRGAT 1972

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- 31 -

3.30 - PERTE (DE RIVIERE)

Lieu et phénomène de disparition totale ou partielle d'un cours d'eau

de surface permanent ou temporaire dans le sous-sol, en domaine Karsti-

que principalement, par infiltration ou par engouffrement.

Réf. ABAGO 1824t MARTEL 1900

N . B . : Dans l'usage courant le sens neutre de "lieu de perte"

et le sens actif de "phénomène de perte" ne sont pas

separables, et •perte designe surtout un phénomène assez

localisé, comme source dont il constitue l'inverse.

Syn. Au sens neutre, perte a de nombreux synonymes régionaux ou dialec-

taux en France : boit-toutt erribut¿ emposieux3 endouzoir3 goule3

souci, etc.

. Sauf quand le contexte empêche toute ambiguité, il est recom-

mandé d'employer le terme perte avec un complément pour éviter

toute confusion avec le sens inverse de "pertes d'une nappe"

(cf. "pertes par évapotranspiration", "pertes par émergence" :

expressions déconseillées).

3.31 - PERTES PAR INFILTRATION

Infiltration d'eau de surface (nappe ou cours d'eau infiltrant) à tra-

vers le sol, dans la zone non saturée ou directement dans un aquifère.

La quantité d'eau infiltrée, exprimée en débit moyen, en débit par uni-

té de longueur de cours d'eau ou en débit par unité de surface de

l'aire d'infiltration.

dimensions : L3 T " 1 , ou L2 T " 1 , ou L T " 1

Syn. infiltrations (au pi.)

(H concept nommé influent seepage par les auteurs de langue anglaise).

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- 32 -

3.32 - REGARD

Cavité naturelle ouverte en surface (puits naturel) atteignant la

zone saturée [zone noyée) d'un aquifère karstique, ou un conduit kars-

tique aquifère, et permettant l'observation du plan d'eau.

Réf. GEZE 1973

Syn. cavité - regard

3.33 - RESURGENCE

Retour au jour d'une rivière souterraine provenant de Vengouffrement,

de pertes d'un ou de plusieurs cours d'eau de surface dans un aquifère

karstique.

Réf. MARTEL 1894

Syn. + source secondaire (IMBEAUX 1930), d'après l'allemand Secundare

Quellen (GARTNER), à rejeter.

3.34 - SOURCE

Lieu et phénomène d'apparition et d'écoulement naturel d'eau souterrai-

ne à la surface du sol, assez bien individualisés et à l'origine en

général d'un cours d'eau de surface. Vasque d'eau formée par l'émer-

gence .

3.35 - SOURCE ARTESIENNE

Source issue d'une nappe captive.

Réf. DARCY 1856

Syn. + source .jaillissante (BOURSAULT 1900)t terme trop vague à rejeter

dans ce sens ; + source ascendante (HAUG 1911) à rejeter.

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- 33 -

3.36 - SOURCE DE DEBORDEMENT | fig. 4 |

Source située au contact du toit imperméable d'un aquifère, à la limite

d'une nappe libre et d'une nappe oaptive.

Se distingue d'une source de déversement et d'une source de trop-plein.

Réf. SCHOELLER 1955

3.37 - SOURCE DE DEPRESSION | fjg. 4 |

Source provoquée par l'intersection de la surface du sol avec la sur-

face d'une nappe libre, sans incidence d'une limite imperméable de

l'aquifère.

Réf. IMBEAUX 1930 (d'après l'anglais depression spring de BRYAN 1919)

Syn. + source d'émergence (BOURSAULT 1900), + source de thalweg

(POCHET 1905) à rejeter.

3.38 - SOURCE DE DEVERSEMENT | fig. 4 |

Source située au contact du mur imperméable d'un aquifère, issue d'une

nappe libre de déversement, non soutenue, et souvent comprise dans une

ligne de sources.

Se distingue d'une source de trop-plein et d'une source de débordement.

Réf. HAUG 1911

. Ne pas employer source de déversement dans un sens large

(BOURSAULT 1900) qui comprend à la fois les sources de déver-

sement - au sens restreint admis ici - et les sources de trop-

plein, et qui équivaut au concept moins précis de + source

d'affleurement (POCHET 1905), ou + source de contact (IMBEAUX

1930), ces termes étant déconseillés.

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- 34 -

3.39 - SOURCE DE KARST

Emergence permanente ou temporaire d'un réseau karstique actif : type

de source particulier aux aquifères karstiques, dont l'eau peut provenir

en partie de pertes de cours d'eau de surface.

Comprend les exsurgenaes, les résurgences, les sources vauclusiennes.

Syn. source karstique3 émergence karstique (ŒZE 197S)3 + source dia-

clasiennet + fausse source (MARTEL 1921) à rejeter.

. Principaux termes régionaux ou dialectaux équivalents (en

France) : doue3 douix3 doye3 dhuis (et variantes) ; fontaine3

foux3 goueil3 gouille, sorgue3 surgent3 soude3 toulon.

Voir aussi les équivalents de source vauclusienne, et de

source temporaire.

. Ne pas employer dans ce sens résurgence (3.33), ni source

vauclusienne (3.45).

3.40 - SOURCE DE TROP-PLEIN | fig. 4 |

Source située au contact du mur imperméable d'un aquifère, issue d'une

nappe libre de trop-piein3 non soutenue, souvent comprise dans une ligne

de source.

Se distingue d'une source de déversement et d'une source de débordement.

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. + source de contre-versant.'

. Ne pas employer source de trop-plein dans le sens de source

temporaire servant d'exutoire épisodique à un réseau karsti-

que j en complément d'une source perenne ou plus régulière

située plus bas.

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- 35 -

3.41 - SOURCE INTERMITTENTE

Source à débit discontinu dont l'écoulement est périodiquement inter-

rompu par intervalles plus ou moins réguliers.

A distinguer de source tenporaùre (3.44] et de source périodique (3.42).

Réf. DARCÏ 1856

3.42 - SOURCE PERIODIQUE

Source dont le débit, ininterrompu, varie selon une périodicité régu-

lière, de brève fréquence en général.

A distinguer de source intermittente qui constitue le cas-limite d'une

source -périodique dont le débit minimal serait nul.

. Ne pas employer source intermittente (3.41) dans ce sens, mal-

gré l'usage qui a élargi l'acceptation de ce terme à toutes

les sources dont le débit subit une variation périodique fré-

quente, avec ou sans interruption de l'écoulement.

(5 concept nommé periodic spring (MEINZER 1923) par les auteurs de lan-

gue anglaise, qui le distinguent bien à?intermittent spring).

3.43 - SOURCE SUBMERGEE

Source située sous un plan d'eau de surface (mer, lac ou cours d'eau) : source

sous-marine, sous-lacustre, sous-fluviale.

Réf. MARGAT 1972

Syn. source noyée.

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- 36 -

3.44 - SOURCE TEMPORAIRE

Source à écoulement non perenne, ne débitant que pendant certaines pé-

riodes, de durées variables, Une source intermittente est un cas parti-

culier de source temporaire.

Réf. PABAMELLE 1856

Syn. source saisonnière (SCHOELLER 1962)3 source accidentelle (SCHOELLER

1962).

. Termes régionaux ou dialectaux équivalents, en domaine kars-

tique surtout : estavelle, event.

. Ne pas employer dans ce sens source intermittente (3.41),

source périodique (3.42), source due trop-plein (3.40).

3.45 - SOURCE VAUCLUSIENNE

Type particulier de source de "karst, formée par l'aboutissement d'un

conduit sub-vertical pouvant être la branche ascendante d'un siphon in-

verse et penetrable seulement par plongée, dont la Fontaine de Vaucluse

est le type classique.

Réf. FOURNET 1858

Syn. + source siphonnante (MARTEL 1900)3 + source remontante

Divers termes régionaux ou dialectaux sont à peu près synonymes de

source vauclusienne : abîme, abisse3 bîme3 mauve3 blagour3 bleu-^font,

ouïe.

. Ne pas désigner par source vauclusienne toute source issue

d'un aquifère karstique (cf. DAUBREE 1887).

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- 37 -

3.46 - SOUS-ECOULEMENT

Flux, quantités d'eau sortant souterrainement d'un bassin, sous la li-

gne de partage des eaux de surface, donc soustraits à l'écoulement sou-

terrain compris dans l'écoulement total mesuré (composante de bilan

global].

Inverse de l'apport d'êau souterrain.

dimensions : L3 T"1

Syn. débit souterrain sortant,

(= concept nomme ground-water outflow par les auteurs de langue an-

glaise, 1 underflow).

3.47 - SUINTEMENT | fig. 3 |

Emission diffuse à la surface du sol d'eau provenant directement de la

zone saturée d'un aquifère, à travers une surface de suintement Cou la

zone de suintement d'un ouvrage de captage].

Réf. BELGRAND 1846

. Concept voisin de celui de + ressuage en usage en pédologie.

3.48 - TARISSEMENT

Décroissance du débit d'une source, de l'écoulement souterrain, liée à

la diminution de la réserve de 1'aquifère, ou du groupe d'aquifères, qui

le fournit.

Plus strictement, c'est la décroissance non influencée du débit liée à

la baisse des niveaux et à la diminution de réserve en période sans

alimentation (cf. vidange). Elle est figurée par la courbe de taris-

sement.

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- 38 -

Réf. BOUSSINESQ 1904

Ne pas prendre ce terme dans le sens commun - neutre et

absolu - de cessation d'écoulement (débit nul) ou d'assèche-

ment d'un puits.

3.49 - TAUX D'INFILTRATION

Rapport entre une hauteia1 d'infiltration et une hauteur de précipita-

tion, considérées généralement à une échelle locale et pendant une

courte durée (averse, séquence pluvieuse).

sans dimension

cf. coefficient d1 infiltration3 concept équivalent mais plus global.

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- 39 -

MILIEUX

AQUIFERES

milieu poreux

4.30

milieu fissure4.29

milieu caverneuxou Karstique(aquifèrekarstique)

2.08

sys tème

conducteur

aquifère poreux

réseau aquifère2.30

réseau karstique2.31

(conduitskarstiques)

2.16

Caractëris tiques

vis-à-vis de lacontenance en eau

(•porosité)

•porositéd'interstice

4.40

fissuration4.25

cavo8ité4.04

vis-à-vis dumouvementde l'eau

(perméabilité)

coefficient deperméabilité

(de DARCY)4.10

aonductivité8

hydrauliques

(directionnelles)

4.15,4.16

Relations entre concepts relatifs aux milieux aquifères

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4 . Pfcopt¿é¿¿¿ zt pcuvm&tneA dú XMJULQXÍ. aqui^tne.

Plus on est de sable, plus on a soif.

Henri MICHAUX(Tranches de savoir)

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- 40 -

4.01 - AQUÍ FERE (adjectif)

Qui contient de l'eau en partie mobilisable par gravité.

Réf. ARAGO 1834

. Ne pas employer aquifère dans le sens impropre de "relatif

à l'eau" ou "d'eau souterraine". Aussi les expressions telles

que + nappe aquifère ou + ressources aquifères sont à

proscrire.

4.02 - CAPACITE AU CHAMP

Rapport de la quantité maximale (poids] d'eau non mobilisable par

gravité que peut contenir un milieu poreux, à'son poids total sec.

sans dimension

N . B . : Concept de physique du sol équivalant approximativement,

exprimé en proportion de poids, à la oocpaoitê de réten-

tion (4.03).

Réf. HALLAIRE 1953

(d'après l'anglais field capacity)

Syn. capacité normale d'humidité 3 coefficient de rétention au champ.

4.03 - CAPACITE DE RETENTION

Rapport du volume maximal d'eau non mobilisable par gravité que peut

contenir un milieu poreux, à son volume total. Terme complémentaire

de la porosité efficace.

sans dimension

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- 41 -

Réf. IMBEAUX 1930

Syn. + -pouvoir de rétention, occpaoitê de rétention spécifique

(CASTANI 1963)3 capacité capillaire (SCHOELLER 1962),

+ capacité pour l'eau, + porosité inutilisable (MULLER-FEUGA

1960) à rejeter.

4.04 - CAVOSITE

Volume des cavités naturelles et conduits d'un massif karstique, rap-

* porté à son volume total.

A distinguer de la fissuration.

sans dimension

Néologisme (par homologie avec porosité).

Syn. + porosité de chenaux (SCHOELLER 1962), + cavernement (GEZE 1965)

ou + indice de cavernement à rejeter dans ce 9ens.

. Ne pas confondre avec le concept dénommé en spéléologie

physique indice de cavitation (CORBEL 1965) ou indice d'ex-

cavation i volume enveloppant l'ensemble d'un réseau kars-

tique, déterminé par des règles conventionelles (dimension :

L 3).

4.05 - COEFFICIENT DE DISPERSION

Composante du tenseur de dispersion K, symétrique, du deuxième ordre,

dans l'équation de dispersion s elle constitue une mesure de la largeur

de la zone qui dépend des propriétés de la matrice poreuse et de la

vitesse de déplacement du fluide d'imbibition.

En général, dans les écoulements tri-dimensionnels, on diagonalise

le tenseur de dispersion, ses composantes principales étant appelées

coefficients de dispersion longitudinale et transversale.

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- 42 -

dimensions : L2 T " 1

|symbole : D |

Réf. FRIED, UNGEMACH

(d'après dispersión coefficient défini par SCHEIDEGGER, 1954)

Syn. coefficient de diffusion dynamique, coefficient de diffusion

cinématique.

4.06 - COEFFICIENT DE DRAINANCE

Paramètre régissant le transfert d'eau à travers une couche semi-per-

méàble saturée et l'échange d'eau entre un milieu aquifère et un milieu

semi-perméable contigu {drainance) : produit du flux d'eau vertical tra-

versant une unité de surface de la couche semi-perméable, sous l'effet

d'une unité de gradient de potentiel, par la puissance (hauteur) de

cette couche. Il équivaut au quotient du coefficient de perméabilité

verticale K du milieu semi-perméable par la hauteur h' de la couche.

dimension : T " 1

. . Ksymbole : v

Réf. SCÜOELLER 1959

Syn. paramètre de drainance.

. Ne pas employer drainance dans ce sens.

(E concept nomme leakage coefficient, ou leakance, par les auteurs

de langue anglaise).

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- 43 -

4.07 - COEFFICIENT D'EMMAGAS INEMENT

Rapport du volume d'eau libérée ou emmagasinée par unité de surface

d'un aquifère, à la variation de charge hydraulique correspondante,

sans référence au temps Cou en un temps illimité).

Dans un aquifère captif ce paramètre est lié à la compressibilitê et à

1'expansibilité de l'eau et du milieu aquifère, ainsi qu'à la puissance

de la couche aquifère. Dans un aquifère à nappe libre il équivaut en

pratique à la porosité efficace.

sans dimension

|symbole : S | ou S + S'|

Réf. DE GELIS 1956

Syn. emnagasinement coefficient d'emmagasinement total3 + module de THEIS

(HOUPEURT 1958) déconseillé.

. Ne pas employer dans ce sens capacité d'emmagasinement (pris

comme synonyme de réserve), ni indice d'emnagasinement (pris

dans le sens de réserve par unité de surface).

(= concept nommé storage coefficient par les auteurs de langue

anglaise),

4.08 - COEFFICIENT D1EMMAGASINEMENT IMMEDIAT

Rapport du volume d'eau immédiatement libérée ou emmagasinée par uni-

té de surface d'un aquifère, à la variation instantanée de charge hy-

draulique correspondante,

sans dimension

[symbole : S 1

Syn. coefficient d'emnagasinement instantané. ou "de THEIS".

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- 44 -

4.09 - COEFFICIENT D'EMMAGAS INEMENT RETARDE

Rapport du volume d'eau libérée après un temps donné par unité de sur-

face d'un aquifère semi-perméable à nappe libre à la différence de

charge hydraulique correspondante.

En pratique* en se référant à une durée assez longue, c'est la diffé-

rence entre le coefficient d'emmagasinement total et le coefficient

d'emmagasinement immédiat.

sans dimension - N.B. paramètre dépendant du temps.

|symbole

Réf. BERKALOFF 1967

Syn. coefficient d'emmagasinement différé.

4.10 - COEFFICIENT DE PERMEABILITE (de DARCY)

Paramètre mesurant la perméabilité d'un milieu continu isotrope vis-

à-vis d'un fluide homogène déterminé, de densité et viscosité cinématique

constantes, notamment de l'eau, volume d'eau qui traverse, en une

unité de temps, sous l'effet d'une unité de gradient hydraulique, une

unité de surface orthogonale à la direction du flux. Constante de pro-

portionalité K liant la vitesse de filtration au gradient hydraulique

dans la loi de DARCY.

dimensions : L T"1

symbole : K [

N.B. : Bien que le terme "coefficient" ne soit pas parfaitement

approprié pour désigner un paramètre possédant une dimen-

sion, coefficient de perméabilité est conservé en raison

de son usage généralisé.

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- 45 -

Réf. DARCÏ 1856

Syn. paramètre ou + coefficient de DARCÏ (SCEOELLER 1955)¿ + coefficient

de filtration (PORCHET 1930)> + coefficient de transmission.

. conductivité hydraulique est déconseillé dans ce sens (SCHOELLER 1962).

. perméabilité relative ne doit pas être employé dans ce sens.

4.11 - COEFFICIENT DE REMPLISSAGE

Rapport du volume d'eau emmagasinée par unité de surface d'un aquifère

à nappe libre initialement non saturé, après saturation, à l'élévation

instantanée de charge hydraulique correspondante.

sans dimension

Concept homologue au coefficient d'emmagasinement immédiat

d'un aquifère à nappe libre, appliqué dans le cas d'un relè-

vement dû à Valimentation artificielle. Il peut en pratique

différer de la porosité efficace du même milieu aquifère.

Réf. BIZE, BOURGUET, LEMOINE 1972.

4.12 - COEFFICIENT DE SATURATION

Rapport de la teneur en eau réelle (volumique) d'un milieu poreux non

saturé à sa porosité totale.

sans dimension

symbole : S I

Réf. CASTANY 1963

Syn. degré de saturation (CAQUOT, KERISEL 1966)

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- 46 -

4.13 - COEFFICIENT DE TARISSEMENT

Constante liée aux caractéristiques d'un réservoir aquifère, qui régit

la loi de décroissance exponentielle du débit fourni par la vidange

non influencée du réservoir, notamment la décroissance du débit d'une

source en régime de tarissement, dans la conception de J. BOUSSINESQ

(1904] et de E. MAILLET (1905),

Dans des conditions initiales de réserve identiques, ce coefficient est

lié, en fonction directe, au volume du réservoir et à la perméabilité

du milieu aquífère, et en fonction inverse, à la porosité efficace, à

la longueur du réservoir et à sa largeur par rapport à celle du lieu

d1émergence considéré. Il correspond en pratique au coefficient angu-

laire de la droite de représentation graphique semi-logarithmique du

tarissement (cf. coiwbe de tarissement).

dimension : T"1

notation : a

Réf. BOUSSINESQ 1904

N.B. : II est préférable de ne pas appliquer la dénomination

de coefficient de tarissement à des constantes régis-

sant d'autres lois de décroissance de débit en régime

de tarissement : par exemple le coefficient de décrois-

sance de débit, noté 3, de la formule de J. FORKASIEWICZ

et H. PALOC (1967), d'après H. SCHOELLER (1948).

4.14 - COMPRESSIBILITE

Propriété des parties solides d'un milieu poreux - d'un sol, d'une

roche - ou de l'eau de pouvoir diminuer de volume sous l'effet de l'au-

gmentation de la pression exercée sur elles.

Elle s'exprime quantitativement par le coefficient de compressibilité :

diminution relative de volume rapportée à une unité d'accroissement de

pression.

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- 47 -

dimensions : M " 1 L T2

symboles :

. coefficient

. coefficient

de

de

compressibilité

compressibilité

de

de

I1

la

eau : ß

matrice solide : a

4.15 - CONDUCTIVITE HYDRAULIQUE

Aptitude d'un conduit naturel ou d'un ensemble de conduits, dan9 un

milieu aquifère discontinu (fissures, diaclases, chenaux), à permettre

le mouvement de l'eau, sous l'effet d'un gradient de charge hydrauli-

que donné.

dimensions : L T " 1

Réf. LOUIS 1970

Syn. cf. + "coefficient d'écoulement" ou "de débit" de SCHOELLER 1962 3

termes à rejeter, + coefficient de -perméabilité en grand.

. Ne pas confondre avec le + coefficient de débit de SCHNEEBELI

(1966) qui est l'équivalent d'une transmissivité (L2 T " 1 ) .

N . B . : Ce terme ne doit pas être pris dans le sens de coeffi-

cient de -perméabilité (4.10).

4.16 - CONDUCTIVITE HYDRAULIQUE DIRECTIONNELLE

Extension de la notion de tenseur de perméabilité aux milieux aquifères

hétérogènes discontinus, tels que les milieux fissurés considérés à une

échelle ne permettant pas de les assimiler à un milieu continu aniso-

trope {milieu poreux), où Imperméabilité, notion vectorielle, n'a de

signification que dans certaines directions privilégiées.

Exemple : conductivitê hydraulique directionnelle d'une fissure, d'une

canalicule, d'un conduit karstique (LOUIS).

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- 48 -

dimensions : L T " 1

Réf. LOUIS 1970

. Ne pas employer dans ce sens perméabilité directionnelle

(7.34).

4.17 - DEFICIT DE RETENTION

Différence entre la capacité de rétention et la teneur en eau réelle

[humidité exprimée en volume d'eau rapporté au volume total) d'un milieu

non saturé : fraction non satisfaite de la capacité de rétention. Elle

peut s'exprimer par le rapport ou la différence des teneurs en eau, ou

en valeur absolue, en volume d'eau par unité de surface,

sans dimension, ou dimension : L

Syn. assèchement du sol (TURC 1953)t + déficit en eau.

4.18 - DEFICIT DE SATURATION

Différence entre la porosité (totale) et la teneur en eau réelle, rap-

portée au volume total, d'un milieu non saturé. Elle équivaut à la te-

neur en air du milieu considéré, donc à sa capacité d'emmagasiner une

quantité d'eau complémentaire.

sans dimension

Syn. capacité relative d'absorption (SCHOELLER 1955)t + coefficient de

remplissage potentiel (BIZE3 BOURGET, LEWINE 1972) déconseillé,

+ porosité libre ou + porosité relative (SCHOELLER 1962).

. Ne pas employer degré d'aération dans ce sens.

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- 49 -

4.19 - DIFFUSIVITE (HYDRAULIQUE)

Paramètre régissant la propagation d'influence dans un milieu aquifère

saturé : quotient de la transmissivité par le coefficient d'emmagasi-

nemnt (ou quotient du coefficient de •perméabilité par l'emmagasine-

ment spécifique ).

dimensions : L2 T**1

symbole : —

Réf. HOUPEUHT 1958

Syn. + coefficient de diffusivitê, + piézo-transmissivité hydraulique

(BERKALOFF 1960).

4.20 - DISPERSIVITE

Aptitude d'un milieu perméable à déterminer la dispersion de fluides

miscibles en déplacement. Elle s'exprime quantitativement par les

coefficients de dispersion.

Réf. FRIED 1968

4.21 - DRAINABILITE NATURELLE

Aptitude d'un sol, en fonction de sa perméabilité relative, de la pen-

te de sa surface et des conditions morphologiques- (densité du réseau de

collecteurs naturels notamment] à permettre l'évacuation naturelle, par

ruissellement ou/et infiltration, des eaux apportées par les précipita-

tions ou par l'irrigation.

Notion qualitative et comparative : la drainabilité naturelle est l'ap-

titude à dispenser du drainage.

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- 50 -

Syn. + drainage naturel

Ne pas employer "drainage" dans ce sens (usité parfois en

agrologie).

4.22 - EMMAGASINEMENT SPECIFIQUE

Volume d'eau libérée ou emmagasinée par unité de volume du milieu aqui-

fève, par unité de variation de charge hydraulique correspondante, sans

référence au temps. Paramètre significatif pour un aquifère captif à

compressibilité et élasticité non négligeables.

dimension : L"1

symbole : S

( = concept nommé spécifia storage (HANTUSH, 1964) par les auteurs de

langue anglaise).

4.23 - FACTEUR D'EGOUTTEMENT

Paramètre régissant 1'êgouttement dans un aquifère à nappe libre, à

flux vertical retardé après une baisse des niveaux piézomêtriques :

racine carrée du quotient de (1) la transmissivitê T de 1'aquifère

multipliée par un "indice de retard" [constante empirique 1/ai par

(2) le coefficient d'emmagasinement retardé S' : /—¿77— .

Paramètre analogue au facteur de drainance d'un aquifère à

éponte 8emi-perméab le.

dimension

I symbole"";

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- 51 -

Réf. BERKALOFF 1968

(= concept nommé drainage factor (BOULTON) par les auteurs de langue

anglaise).

4.24 - FACTEUR DE DRAINANCE

Paramètre régissant le flux d'eau passant d'un aquifère à une couche

semi-permêàble contiguë : racine carrée du produit de (1) la trans-

missivité T de 1'aquifère par (2) le quotient de la puissance de la

couche semi-perméable b ' par son coefficient de •perméabilité verticale K

dimension : L

¡symbole : B |

Réf. SCHOELLER 1959

(= concept nommé leakage factor par les auteurs de langue anglaise).

4.25 - FISSURATION

Porosité due à l'existence de fissures et de diaclases ouvertes, d'ori-

gine en général secondaires, par opposition à la porosité d'interstices.

Volume de ces vides rapporté au volume total de la roche.

sans dimension

N . B . : Fissuration est pris ici au sens neutre, et non au sens

actif de "formation de fissures".

Réf. SCHOELLER 1962

Syn. porosité de fissures, + porosité de fissurations porosité de fentes

(RENAULT 1967), + porosité en grand à rejeter.

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- 52 -

4.26 - FISSURÉ

Qualifie un milieu discontinu, divisé en blocs plus ou moins polyédri-

ques et rendu -perméable par un réseau de diaclases et de fissures de

dimensions diverses, en partie interconnectées et distribuées selon

plusieurs orientations privilégiées (cf. milieu fissuré et réseau

aquí fère ).

Réf. SCHNEEBELI 1966

Syn. diaolasê

. Equivalant à l'ancienne expression + perméable en grand à

rejeter.

4.27 - HUMIDITE

Teneur en eau d'un milieu non saturé, quel que soit le type de liaison

physique de l'eau avec le milieu solide, exprimé en rapports de volumes

ou plus généralement de poids (eau sur poids total, ou sur poids du

milieu sec) et souvent relative à une procédure de détermination expé-

rimentale définie.

sans dimension

Réf. ARAGO 1834

4.28 - IMPERMEABLE (adj.)

Qualifie un milieu théoriquement impénétrable et non traversable par

un fluide, notamment par l'eau, et en pratique ne laissant passer aucun

flux significatif sous un gradient de potentiel hydraulique donné, de

l'ordre de ceux réalisés dans les systèmes aquifères.

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- 53 -

N . B . : Notion relative au gradient hydraulique exerce. En pra-

tique et par convention on considère un milieu (une

roche) comme imperméable, dans les conditions courantes

en hydrogëologie et sous des gradients hydrauliques ha-

bituels, lorsque son coefficient de perméabilité (de

DARCY) est inférieur à 1.10,-8 ou 1. 10—9 m / s .

cf. aquiolude (2.03), et imperméable (subst.) (2.21).

Réf. BUFFON [18e s.], HERICART DE THURÏ 1829

Syn. aquifuge3 ¿tanche.

N . B . : étanche s'applique plutôt à une surface, à une paroi

(cf. limite étanche) qu'à un milieu.

4.29 - MILIEU FISSURE

Milieu hétérogène et discontinu, dans lequel l'eau peut s'écouler essen-

tiellement à travers un réseau de fissures ouvertes, diversement con-

nectées - réseau aquifère - , et qui se caractérise par une fissuration

et par des conductivités hydrauliques (directionnelles) et non par un

coefficient de perméabilité (de DARCY).

N . B . : Notion relative à l'échelle : le milieu fissuré ne peut

être assimilé à l'échelle considérée, à un milieu conti-

nu (anisotrope). Il s'oppose d'une part au milieu poreux,

assimilé macroscopiquement à un milieu poreux à l'échelle

où on le considère, et d'autre part au milieu caverneux

d'un aquifère karstique, non assimilable à un milieu

continu quelle que soit l'échelle (cf. réseau karstique).

Syn. milieuy + perméable en grand (DAUBREE 1887) à rejeter.

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- 54 -

4.30 - MILIEU POREUX

Milieu perméable (roche, sol) comportant des vides interstitiels inter-

connectés, assimilable macroscopiquement à un milieu continu - à la

différence d'un milieu fissuré - et caractérisable par un coefficient

de perméabilité (de DARCY) : vecteur en milieu isotrope, tenseurs en

milieu anisotrope.

Syn. milieu + perméable en petit à rejeter, milieu matriciel.

4.31 - MILIEU POREUX STRATIFIE

Milieu poreux hétérogène, dans lequel les perméabilités varient selon

une direction perpendiculaire à la stratification, schématisable par

un ensemble de couches homogènes caractérisées chacune par un coeffi-

cient de perméabilité (de DARCY) propre.

Concept voisin, mais distinct de celui de système multicouche.

4.32 - PARAMETRE HYDRAULIQUE

Tout paramètre physique définissant quantitativement le comportement d'un

milieu conducteur vis-à-vis d'un fluide : son aptitude à le contenir,

à permettre son mouvement et à régir les propagations d'influence.

Les principaux paramètres sont le coefficient d'enmagasinement, l'em-

magasinement spécifique, la porosité efficace, le coefficient de per-

méabilité (de DARCY), la transmissivité, le coefficient de drainance,

le coefficient de dispersion.

Plus largement : toute grandeur physique, exprimable numériquement,

entrant dans une fonction régissant la dynamique des eaux souterraines.

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- 55 -

4.33 - PERMEABILITE

Aptitude d'un milieu à se laisser traverser par un fluide sous l'effet

d'un gradient de potentiel.

Elle s'exprime quantitativement par la perméabilité intrinsèque et le

coefficient de perméabilité (de DARCY).

Réf. ABAGO 18S4 (emploi de ce terme, dans son sens moderne, noté en

1743 par Le ROBERT).

Syn. conductivité hydraulique est déconseillé dans ce sens, ce terme

étant mieux approprié pour s'appliquer aux conduits d'un milieu

discontinu.

. Le concept et le terme de + "perméabilité en grand" (DAUBBEE

1887), appliqués à un milieu fissuré, sont ä rejeter (ainsi

que les termes équivalents tels que + perméabilité de fissures

ou de fissuration) + perméabilité cavitaire3 + perméabilité

extérieure3 + perméabilité indirecte3 + perméabilité irrê-

gulière, + perméabilité de percolation) , la notion de per-

mêabilitê ne devant s'appliquer qu'à un milieu considéré com-

me continu, caractérisable par un coefficient de perméabilité

(de DARCY).

De même le terme + "perméabilité en petit" (DAUBREE 1887) et

ses équivalents {+ perméabilité d''interstice3 + perméabilité

intêrieure3 + perméabilité directe3 + perméabilité rêgulière3

+ perméabilité d'irribibition3 + micropermêabilité) appliqués

à la perméabilité d'un milieu poreux sont inutiles et à

rejeter.

4.34 - PERMEABILITE DIRECTIONNELLE

Coefficient de perméabilité de DARCY d'un milieu poreux (continu) ani-

sotrope selon une direction définie, vis-à-vis d'un flux de même

direction.

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- 56 -

En pratique on considère surtout :

- la perméabilité horizontale

- la perméabilité verticale

symbole : Kh

symbole : K

Ne pas confondre avec la oonductivité hydraulique direction'

nelle (4.16).

4.35 - PERMEABILITE INTRINSEQUE

Paramètre caractérisant un milieu poreux isotrope, qui mesure sa per-

méabilité vis-à-vis d'un fluide homogène quelconque, indépendamment

des caractéristiques du fluide. Volume de fluide d'unité de viscosité

cinématique qui traverse en une unité de temps, sous l'effet d'une unité

de gradient de potentiel une unité de surface orthogonale à la direc-

tion du flux. Il est exprimable en DARCY.

dimension : L2

|symbole

Syn. perméabilité géométrique (SCHNEEBELI 1966)

coefficient de perméabilité (4.10) ne doit pas être pris dans

ce sens.

4.36 - PERMEABILITE RELATIVE

En milieu non saturé ou à écoulement polyphasique, perméabilité rela-

tive à un fluide déterminé (à sa teneur et à ses qualités qui peuvent

varier dans le temps], notamment à l'eaUi

dimensions : L T"1

Syn. conductivitê capillaire (SCHOELLER 1955)j + coefficient de

conductibilité terme impropre à rejeter.

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- 57 -

( = concept nommé effective hydraulic conductivity ou capillary conducti-

vity par les auteurs de langue anglaise).

. perméabilité relative ne doit pas être pris dans le sens donné

par SCHNEEBELI (1956) = coefficient de •perméabilité de DARCY.

4.37 - PERMEABLE

Qui peut être pénétré et traversé par un fluide, en particulier par

1'eau.

Réf. BUFFON (18e s.)

4.38 - POROSITE

Propriété d'un corps, d'un milieu, de comporter des vides interconnectés

ou non, exprimée quantitativement par le rapport du volume de ces vides

au volume total du milieu.

sans dimension

[symbole : n |

Réf. VERSLUYS 1912

Syn. coefficient de porosité, porosité totale, porosité absolue (MEYER

1955), pour cent de vide, + porosité réelle, + porosité vraie,

compacité (en mécanique des sols].

.Termes équivalents, mais d'usage inutile en hydrogéologie : capacité

maximale (CARBONNIERE 1960), capacité totale (IMBEAUX 1930), + ca-

pacité aquifère (MARTEL 1921), + capacité spécifique à rejeter.

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- 58 -

4.39 - POROSITE CLOSE

Porosité due à des interstices ne communiquant pas entre eux, à des

vacuoles, ne déterminant pas de perméabilité.

S'oppose à la porosité ouverte.

sans dimension

symbole : n

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. porosité vaauolaire (SCHOELLER 1955).

4.40 - POROSITE D'INTERSTICE

Porosité due à l'existence de pores, d'interstices interconnectés (cf.

porosité ouverte) d'origine en général primaire, par opposition à la

fissuration. Volume de ces vides rapporté au volume total de la roche.

sans dimension

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. porosité matricielle3 + porosité en petit.

4.41 - POROSITE EFFICACE

Rapport du volume d'eau gravitaire qu'un milieu poreux peut contenir en

état de saturation puis libérer sous l'effet d'un drainage complet (en

laboratoire sur échantillon], à son volume total. Fraction de la poro-

sité ouverte. Terme complémentaire de la capacité de rétention.

sans dimension

symbole : n

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- 59 -

Réf. CASTANY 1961

Syn. porosité effective (TISON 1951)3 + -porosité utile (MULLER-FEUGA

1956 3 + porosité utilisable (MULLER-FEUGA 1960), + porosité dy-

namique (SCHOELLER) 3 capacité d'écoulement (MULLER-FEUGA 1960)s

+ capacité de libre écoulement (SCHOELLER 1955), + coefficient

de restitution*

débit spécifique pris dans ce sens est impropre et à

rejeter (anglicisme].

(E concept nommé specific field (MEINZER 1923) par les auteurs de lan-

gue anglaise).

4.42 - POROSITE OUVERTE

Rapport du volume des vides intercommunicants d'un milieu poreux à son

volume total : porosité permettant le mouvement d'un fluide à travers

le milieu. Somme de la porosité efficace et de la capacité de rétention.

S'oppose à la porosité alose.

sans dimension

Réf. SCHOELLER 1955

. Ne pas employer porosité effective dans ce sens.

(= concept nommé effective porosity dans la terminologie américaine mo-

derne recommandée par l 'U .S .G .S . , í effective porosity de MEINZER).

4.43 - POUVOIR FILTRANT

Aptitude d'une roche, d'un milieu poreux, à épurer l'eau des corps en

suspension qu'elle contient au cours de sa filtration (épuration biolo-

gique essentiellement].

Réf. IMBEAUX 1930

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- 60 -

4.44 - RESISTANCE HYDRAULIQUE

Paramètre inverse du coefficient de perméabilité de DARCY, régissant

la perte de charge imposée par un milieu perméable au flux qu'il laisse

passer.

dimensions : T L"1

1symbole : —

K

Réf. DUPUIT 1863

Syn. + coefficient de résistance (DUPUIT 1863), + coefficient de -perte

de charge (LEMOINE, HUMERY, SOYER 1939).

4.45 - SATURE (EN EAU)

Qualifie un milieu poreux ou fissuré dont les vides intersticiels sont

complètement emplis d'eau.

cf. zone saturée (2.41).

Réf. D'ANDRIMONT 1904

Syn. noyê3 + mouillé déconseillé dans ce sens, + inhibé à rejeter.

4.46 - SEMI-PERMEABLE

Qualifie un milieu dont la perméabilité est trop faible pour permettre

le captage de l'eau en quantité appréciable, mais suffisante pour per-

mettre des transferts d'eau significatifs vis-à-vis des aquifères conti-

gus idrainance).

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- 61 -

N . B . : Notion relative. En pratique dans les conditions cou-

rantes en hydrogéologie et sous les gradients hydrauli-

ques habituels, on considère comme semi-perméable un mi-

lieu dont le coefficient de -perméabilité de DARCY est

de l'ordre de 1.10"5 à 1.10"9 m / s .

(cf. couche semi-perméable (2.17)).

Réf. BELGEAND 1846

Syn. rejeter + semi-imperméable.

4.47 - TENEUR EN EAU

Quantité (volume, poids) d'eau contenue dans un milieu saturé ou non,

rapportée au volume ou au poids total du milieu, ou parfois au poids du

milieu sec, quel que soit le type de liaison physique de l'eau avec le

milieu solide.

L'expression d'une teneur en eau doit toujours préciser si elle

elle volumique ou pondérale.

sans dimension

|symbole ; 6 |

4.48 - TENSEUR DE PERMEABILITE

En milieu aquifère continu anisotrope, tenseur symétrique du second

ordre transformant le gradient hydraulique en vecteur de vitesse de

filtration. Ces deux vecteurs ne sont colinéaires que dans trois direc-

tions tri-orthogonales, qui sont les directions principales de perméa-

bilité.

Cette entité mathématique généralise la notion de coefficient de perméa-

bilité de DARCY.

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- 62 -

dimensions : L T" 1

symbole : K

Réf. FERRANDON 1948

4,49 - TRANSMISSIVITE

Paramètre régissant le flux d'eau qui s'écoule par unité de hauteur de

la zone saturée d'un aquifère continu (mesurée selon une direction or-

thogonale à celle de l'écoulement), et par unité de gradient hydrauli-

que . Produit du coefficient de perméabilité (de DARCY) par la puis-

sance aquifère, en milieu isotrope, ou produit du tenseur de perméabi-

lité parallèle à la direction d'écoulement par la puissance aquifère en

milieu anisotrope.

dimension : L2 T""1

symbole : T

Réf. DE GELIS 1956

Syn. + coefficient de transmissivité déconseillé, transmissivité hydraw

+ coefficient de conduction à rejeter.

N . B . : Ce concept, transposé au flux d'eau dans une fissure (en

milieu aquifère discontinu), est parfois dénommé + coef-

ficient de débit (SCHNEEBELI 1966) : flux d'eau qui s'é-

coule par unité de largeur du conduit et par unité de

gradient hydraulique (mêmes dimensions : L2 T " 1 ) .

. Rejeter dans ce sens : puissance (d'une nappe) ou puissance

aquifère (BRILLANT 1962), + potentiel aquifère (ASTIER 1971).

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- 63 -

Certains auteurs (notamment des géophysiciens) appellent

+ pseudo-transmissivitê le produit de la porosité totale (dé-

duite de la résistivité) par la puissance aquifère (dimen-

sion : L) , considéré comme un index de la transmissivité. Ce

concept admet une relation trop simple entre la porosité et

la perméabilité, aussi est-il à rejeter.

Certains auteurs (notamment des géomorphologues) appellent in-

correctement transmissivité la capacité de drainage souter-

rain d'un bassin versant, exprimable par la proportion de

Vécoulement souterrain sur l'écoulement total (cf. coeffi-

cient d'écoulement souterrain). Cette capacité est certes

fonction de la transmissivité des aquifères du bassin, mais

aussi de bien d'autres facteurs.

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5 . HycüiodynamÁquz

II y a d'extraordinaires beautés dans les sourceset les eaux qui filtrent sous la terre*

André GIDE(Les nourritures terrestres)

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- 64 -

5.01 - ACCUMULATION

Accroissement de la réserve d'un aquifère résultant d'un excédent de

l'alimentation sur le debit global [naturel ou prélevé], lié à la

montée des niveaux.

S'oppose à vidange.

dimension : L3

Syn. augmentation de réserve^ remplissage.

. Ne pas employer recharge (d'une nappe) dans ce sens.

5.02 - ADHESION

Fixation des particules d'eau au voisinage des parois des interstices

d'un milieu poreux, sous l'effet des forces capillaires (effet de sur-

face ou de tension superficielle, dit "de capillarité"]. L'eau ainsi

fixée est Veau pelliaulaire, soumise à une pression inférieure à la

pression atmosphérique ou tension.

Ne pas confondre avec 1'adsorption.

5.03 - AGE (de l'eau souterraine)

Durée du séjour dans le sous-sol d'une particule d'eau souterraine

d'origine météorique, depuis son infiltration naturelle jusqu'à l'ins-

tant de son échantillonnage.

dimension : T

cf. temps de séjour (5.110) concept très voisin.

Réf. MARGAI 1966

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- 65 -

5.04 - AGE (Cli+) APPARENT

Age d'un échantillon d'eau souterraine calculé d'après sa teneur en

Cll+, dans l'hypothèse où la teneur initiale en C14 aurait été égale

à celle des eaux modernes (condition qui n'est jamais rigoureusement

satisfaite lorsque l'eau contient des carbonates dissous). L'âge

apparent est égal à : 8,270 1n — — ans, C étant la teneur en C14 de

l'échantillon, rapportée à la teneur des eaux modernes.

5.05 - AGE (C14) CORRIGE

Age d'un échantillon d'eau souterraine calculé d'après sa teneur en

C11+ et en se basant sur une teneur initiale corrigée, par rapport à la

teneur moderne, au moyen d'une méthode donnée (notamment d'après le

rapport C 1 2 / C 1 3 ) .

5.06 - AIRE D'ARTESIANISME

Domaine dans lequel la surface piêzomêtrique d'une nappe captive est au-

dessus du sol, où les conditions de 1'artésianisme sont donc réalisées.

5.07 - ALIMENTATION (D'UNE NAPPE)

Apports d'eau externe de toutes origines, à un aquíf'ère.

Composante du bilan d'eau d'une nappe : somme des quantités d'eau ap-

portées naturellement ou introduites artificiellement dans l'aquifère

pendant une période de référence.

S'oppose au débit global d'une nappe.

dimensions : L 3 T " 1

Réf. BOURSAULT 1900

Syn. apports3 entrées d'eau.

. Ne pas employer dans ce sens recharge d'une nappe.

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- 66 -

5.08 - ALIMENTATION POTENTIELLE

Alimentation maximale possible d'une nappe libre par infiltration, dans

des conditions données en fonction des précipitations efficaces et des

caractéristiques du sol, en particulier de sa cccpaoitê d'infiltration,

mais indépendamment de la capacité d'ingestion de l'aquifère qui pour-

rait éventuellement constituer un facteur limitant (cf. refus d'alimen-

tation ) .

dimensions : L3 T-1

Néologisme

. L'emploi de capacité d'infiltration dans ce sens (SCHOELLER

1970) est déconseillé.

5.09 - ALIMENTATION SPECIFIQUE

Quotient des quantités d'eau globales apportées en moyenne à une nappe,

pendant une période définie, par l'aire de l'aquifère considéré : ali-

mentation par unité de surface.

Ce module spécifique prend en compte aussi bien l'alimentation directe

d'une nappe libre par infiltration efficace que l'alimentation d'une

nappe semi-captive par drainance (y compris en régime influencé).

N . B . Dans le cas d'un aquifère à nappe libre sans apport sou-

terrain ni sous-écoulement appréciables aus? limites,

l1alimentation spécifique équivaut au module spécifique

d'écoulement souterrain, pour la même période de réfé-

rence, si la différence de réserve est négligeable.

dimensions : L 3 T " 1 L ~ 2 = L T - 1

Syn. module spécifique d'alimentation.

(= concept nommé recharge rate par les auteurs de langue anglaise).

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- 67 -

5.10 - ARTESIANISME

Aptitude d'un aquifère captif à permettre le jaillissement spontané des

puits qui l'atteignent, ou l'existence des sources artésiennes} créée

par la conjonction de conditions hydrodynamiques et topographiques fa-

vorables : surface pié zomé trique initiale située au-dessus du sol.

Réf. MARTEL 1921

Syn. + régime artésien.

N . B . Ne pas employer le terme artêsianisme dans le sens de

jaillissement (6.24) ni de pression artésienne (6.33).

5.11 - BAISSE DES NIVEAUX

Mouvement descendant des niveaux de la surface libre d'une nappe, lié

à une diminution de la réserve (vidange). Phase décroissante des fluc-

tuations de niveau d'une nappe libre.

Ne pas employer dans ce sens décharge.

5.12 - BILAN D'EAU (D'UNE NAPPE)

Comptes comparés des quantités d'eau totales reçues ou débitées par un

aquifère - ou un ensemble u'aquifères - défini pendant une période

déterminée, exprimés par une équation devant vérifier que la somme

algébrique des apports - ou alimentation de la nappe - du débit global

et de la différence de réserve pour la même période de référence, est

bien nulle.

Réf. BERKALOFF , TlXERONT 1951

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- 68 -

Syn. bilan hydraulique 3 bilan (d'une nappe) 3 + bilan hydrogêologique

(à rejeter).

N . B . : bilan ne peut être pris dans le sens de somme ni dans

celui de solde. Des expressions telles que "bilan des

apports" ou "bilan négatif" sont incorrectes.

5.13 - BILAN HYDRIQUE (DU SOL)

Comptes comparés des quantités d'eau totales apportées ou soustraites

à un sol, à une zone non satuvêe (considérés souvent comme unidimen-

sionnels) pendant une période déterminée, dont le solde est une diffé-

rence de réserve en eau, évaluée d'après des différences de tenewc en

eau (profils d'humidité comparés).

Réf. PLAISANCE, CAILLEUX 1958

Syn. bilan d'humidité3 bilan d'eau du sol.

5.14 - CAPACITE D'INGESTION (d'un aquifère)

débit global maximal qu'un aquif ère peut écouler sans provoquer de

refus d'alimentation, entre son aire d'alimentation et ses différentes

émergences permanentes (débit instantané ou rapporté à une période dé-

finie assez courte). Cette notion, liée à celles de réserve maximale

de l'aquif'ère et d'écoulement souterrain maximal, est conçue surtout

pour être comparée à l'alimentation de V aquif ère, notamment à des ap-

ports pouvant être momentanément excédentaires à ce débit écoulable

(cf. refus d'alimentation').

dimensions : L3 T " 1

Réf. SCHOELLER 1970

. Ne pas employer capacité d'absorption (d'un aquifère) dans

ce sens.

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- 69 -

5.15 - CAPACITE REGULATRICE

Aptitude d'un aquifère à régulariser, en fonction de son inertie et

par la variation de sa réserve, les débits continus de ses émergences,

par rapport aux apports d'eau irréguliers et discontinus de son alimen-

tation naturelle. Elle peut s'exprimer par le rapport entre les varia-

bilités respectives des flux globaux entrant et sortant aux limites de

1'aquifere.

Réf. MAEGAT 1966

. Ne pas confondre avec la réserve régulatrice (5.100).

5.16 - CAPTIVITE

Etat d'une nappe, d'un aquifère captif.

5.17 - CHARGE ALTIMETRIQUE [fig. 6|

Altitude au-dessous d'un plan de référence du point auquel se rapporte

la charge hydraulique mesurée.

dimension : L

symbole : h

Syn. charge de position

5.18 - CHARGE ASCENSIONELLE 1 fig. 6 1

Différence entre l'altitude du niveau piêzomêtrique et celle du toit

d'une nappe captive, mesurées sur une même verticale, équivalant à la

hauteur d'ascendance du plan d'eau dans un forage atteignant la nappe.

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- 70 -

dimension : L

symbole : h3

Réf. SOÏER 1952

Syn. hauteur d'ascendance^ + capacité ascensionnelle (SOÏER) à rejeter.

Ne pas employer ascendance dans ce sens.

5.19 - CHARGE HYDRAULIQUE | fjg. g [

Altitude d'un niveau piézométrique au-de9sus d'un plan de référence : som-

me de la charge hydrostatique et de la charge hydrodynamique. Elle est

une mesure du potentiel de l'eau, auquel elle est proportionnelle.

dimension : L

|symbole : h |

. Ne pas confondre avec la hauteur piêzomêtrique (5.60).

Réf. BERNOULLI3 18e s.

Syn. charge (pris absolument, DARCÏ 1856)3 + charge piêzomêtrique.

. Ne pas employer niveau piézomêtrique dans ce sens.

5.20 - CHARGE HYDRODYNAMIQUE

Charge supplémentaire par rapport à la charge hydrostatique, donnée à

l'eau en mouvement par son énergie cinétique, et correspondant à la

pression dynamique. Elle est en pratique négligeable dans un milieu

aquifère où l'écoulement est régi par la Loi de DARCY (cf. charge

hydraulique).

dimension : L

symbole : hr

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- 71 -

5.21 - CHARGE HYDROSTATIQUE

Hauteur, au-dessus d'un plan de référence, de la colonne liquide équi-

librant la pression hydrostatique en un point donné : somme de là char-

ge altimêtrique et de la hauteur piézomêtrique.

dimension : L

symbole : h

N.B. : Dans le domaine de validité de la loi de DARCY, la char-

ge hydrodynamique étant négligeable, la charge hydrosta-

tique équivaut en pratique à la charge hydraulique ou

charge pris au sens absolu.

Réf. De LAUNAY 1899

5.22 - CONDITIONS AUX LIMITES

Toute condition hydrodynamique, de flux ou de potentiel, permanente ou

variable, imposée aux limites d'un système aquifère, et dont la définition

s'intègre nécessairement dans la description quantitative du système.

Réf. MAÏER 1947

5.23 - CYCLE DE FLUCTUATION

Ensemble de deux mouvements consécutifs de montée et de baisse des niveaux,

se compensant approximativement pendant une période définie :

un cycle de fluctuation Journalier, annuel, pluri-annuel.

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- 72 -

5.24 - DEBIT D'UNE NAPPE

Flux d'eau traversant une section définie d'un aquifère {zone saturée)

perpendiculaire aux directions d'écoulement, sous l'effet d'un gradient

hydraulique donné, exprimé en volume total écoulé par unité de temps,

dimensions : L3 T*-1

. Ne pas employer dans ce sens écoulement souterrain.

5.25 - DEBIT GLOBAL D'UNE NAPPE

Composante du bilan d'eau d'une nappe : somme des quantités d'eau débi-

tées naturellement, ou prélevées dans l'aquifère (prélèvements nets, non

restitués) pendant une période de référence.

S'oppose à l'alimentation d'une nappe.

dimensions : L3 T-1

symbole : Q

Réf. GOGUEL 1959

Syn. débit sortant (d'une nappe)3 sorties d'eau ( ''^••^'-'V.'c-A~w.,-'.)-

. Ne pas employer dans ce sens décharge d'une nappe (SCHOELLER 1959)

5.26 - DEBIT UNITAIRE

Débit d'un flux d'eau à travers un milieu aquifère saturé, par unité de

surface perpendiculaire à la direction de l'écoulement.

dimensions : L T - 1

¡symbole : q |

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- 73 -

N . B . : Concept équivalent à celui de vitesse de filtration

(5.115), mais exprime sous une formé écartant mieux la

confusion entre cette vitesse fictive macroscopique

(vecteur) et les vitesses réelles à signification ciné-

matique.

Réf. FERRANDON 1954

Syn. flux spécifique

. Il est déconseillé d'appeler débit unitaire le débit d'une

nappe par unité de largeur de la section considérée

(SCHOELLER 1956) (dimensions : L2 T - 1 ) .

(E concept nommé specific discharge (HUBBERT 1940) par les auteurs de

langue anglaise).

5.27 - DEBOURRAGE

Déblaiement naturel d'un conduit karstique obstrué (par sédimentation¿

éboulement, e tc . ) , notamment sous l'effet d'un accroissement momen-

tané de charge hydraulique.

Phénomène inverse du remblaiement (5.96).

Réf. GEZE 1973

5.28 - DECHARGE

Diminution naturelle de charge hydraulique : différence de charge résul-

tant d'une baisse des niveaux d'une nappe, pendant une période définie.

dimension : L

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- 74 -

Réf. CAST ANY 1963

Ne pas employer le terme décharge dans le sens de baisse des

nïveccux (5.11) qui a un sens surtout descriptif, de débit

global d'une nappe (5.25), ni de vidange (5.112).

5.29 - DECLIN DE PRESSION

Diminution de la -pression hydrostatique en un point donné d'un aquifère

captif, se traduisant par un abaissement de charge hydraulique, sous

l'effet d'une cause naturelle ou artificielle, et considérée surtout à

long terme.

A distinguer de chute de pression (6.04).

5.30 - DEPLACEMENT

Transport, cinématiquement déterminé, d'une masse identifiée d'un flui-

de de qualités définies d'une position à une autre, où elle remplace une

masse équivalente du même fluide ou d'un fluide différent, dans un

aquifère, sous l'effet de différences de potentiel. Peut s'appliquer au

milieu non saturé conrme au milieu saturé (écoulement mono ou polypha-

sique).

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. migration (terme en usage en hydrodynamique pétrolière).

5.31 - DEPLACEMENT DE FLUIDES MISCIBLES

Mouvement simultané, dans un milieu perméable, de deux fluides miscibles

dont l'un déplace l'autre avec formation d'une zone de dispersion

(UNGEMACH).

Réf. PFANNKUCH 1963

Syn. + déplacement miscible

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- 75 -

5.32 - DEPLACEMENT DE FLUIDES NON MISCIBLES

Mouvement simultané dans un milieu perméable, de deux fluides non misci-

bles dont l'un déplace l'autre, avec conservation d'une interface abrup-

te (UNGEMACH).

5.33 - DESATURATION

Passage, pour un milieu aquifère, de l'état saturé à l'état non saturé,

et diminution dans le temps de la teneur en eau du milieu non saturé.

N . B . : Concept voisin de celui de + ressuyage (SAVORNIN 1947)

en usage surtout en pédologie, agrologie, avec le sens

plus particulier de désaturation complète en eau gravi-

taire, par êgouttement.

. À prendre au sens neutre : le fait de se désaturer ou d'être

désaturé. Au sens actif - l'action de désaturer - mieux vaut

employer, selon les cas, drainage (9.23) concept le plus géné-

ral, dénoyage (9.19), égouttage, (+ reseuyage étant pris aussi

dans un sens actif, en pédologie).

5.34 - DIFFERENCE DE RESERVE

Composante du bilan d'eau d'une nappe : résultante des variations posi-

tives et négatives de la réserve durant la période de référence [diffé-

rence entre l'état initial et l'état final de la réserve assimilable au

solde d'un bilan).

dimension : L3

. Ne pas employer "variation de réserve" dans ce sens.

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- 76 -

5.35 - DIFFUSION CAPILLAIRE

Mouvement d'eau à travers les interstices d'un milieu non saturé, sous

l'effet d'un gradient de potentiel capillaire.

Réf. HALLAIRE 1949

Syn. diffusion (SCHOELLER 1962)¿ terme déconseillé sans qualificatif

dans ce sens, en raison du risque de confusion avec la diffusion

moléculaire.

5.36 - DISPERSION

Ensemble des phénomènes mécaniques et physico-chimiques déterminant les

variations de concentration dans le temps et dans l'espace liés au

déplacement de fluides miscibles dans un milieu poreux (UNGEMACH).

Ils comprennent la dispersion dynamique et la diffusion moléculaire.

Réf. SCHOELLER 1962

. Ne pas employer diffusion dans ce sens (DANEL 1953) , en raison

du risque de confusion avec la diffusion capillaire (en milieu

non sature) et la diffusion moléculaire.

5.37 - DISPERSION DYNAMIQUE

Formation de zones de mélange entre fluides miscibles se déplaçant dans

un milieu perméable sous les effets mécaniques de ce milieu sur les tra-

jectoires des particules fluides (FRIED).

Réf. FRIED 1968

Syn. diffusion dynamiquet diffusion cinématique.

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- 77 -

5.38 - DRAINANCE

Passage d'un flux d'eau, à composante essentiellement verticale, d'un

aquifère à un autre (ou entre un aquifère et une nappe d'eau de surface]

à travers une couche semi-perméable.

Notion voisine de celle de "communication entre nappes"

cf. 5.63

Réf. SCHOELLER 1959

N.B. : Le terme drainance n'était pas parfaitement approprié pour

traduire en français le concept défini et dénommé leakage

par les auteurs de langue anglaise (JACOB, HANTUSH) qui

correspond proprement au phénomène de fuite, alors que

drainance s'apparente à drainage et évoque l'action d'un

collecteur.

Des termes comme transfluenoe (utilisé par ailleurs en

géographie physique) ou perfluence (néologisme) auraient

sans doute pu mieux convenir. On conserve cependant drai-

nance en raison de son usage maintenant assez répandu.

. Ne pas employer le terme drainance dans le sens de coefficient

de drainance (4.06).

(= concept nommé leakage par les auteurs de langue anglaise).

5.39 - DUREE DE RENOUVELLEMENT

Durée théoriquement nécessaire pour que le volume cumulé de l'alimenta-

tion d'une nappe soit égal à sa réserve moyenne (quotient de la réserve

par le débit moyen des apports, équivalent à long terme au débit moyen

sortant de l'aquifère). Cette égalité n'a pas la signification physique

d'un remplacement de la totalité de l'eau de l'aquifère pendant cette

période.

dimension : T

Réf. MARGAT 1966

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- 78 -

5.40 - ECOULEMENT LAMINAIRE

Mouvement d'un fluide dont la vitesse réelle est inférieure à la vitesse

critique pour des conditions déterminées, définies par le nombre de

REYNOLDS et qui se caractérise par le parallélisme des lignes de courant.

S'oppose à l'écoulement turbulent.

Réf. SCHNEEBELI 1955

5.41 - ECOULEMENT NON UNIFORME

Ecoulement dont les débits unitaires et la direction diffèrent selon

les points du domaine considéré.

5.42 - ECOULEMENT PERMANENT

Ecoulement à flux constant sous des conditions de potentiel invariables

dans le temps.

S'oppose à l'écoulement transitoire.

Réf. POCHET 1905

Syn. écoulement stationnaire (FERRANDON 1954)3 écoulement en régime

d'équilibre.

5.43 - ECOULEMENT "PISTON"

Déplacement mécanique d'un fluide par un autre non miscible, sans défor-

mation de l'interface (UNGEMACH).

Syn. écoulement frontal parfait.

(= concept nommé piston-flow par les auteurs de langue anglaise).

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- 79 -

5.44 - ECOULEMENT POLYPHASIQUE

Ecoulement simultané dans un même aquifère de deux ou plusieurs fluides

homogènes (liquides et/ou gazeux) non miscibles.

N.B. : Definition restrictive, en usage dans la terminologie de

l'hydrodynamique pétrolière (UNGEMACH).

Réf. MARLE 1965

5.45 - ECOULEMENT TRANSITOIRE

Ecoulement dont le débit et la direction, en un point donné, varient

dans le temps.

S'oppose à l'écoulement permanent.

Réf. De GELIS 1956

Syn. écoulement non permanent (FERRANDON 1954), écoulement variable

(SCHNEEBELI 1957) s écoulement en régime de non-équilibre.

5.46 - ECOULEMENT TURBULENT

Mouvement d'un fluide dont la vitesse réelle est supérieure à la vitesse

critique pour des conditions déterminées, définies par le nombre de

REYNOLDS, et qui se caractérise par le non-parallélisme des lignes de

courant. L'écoulement turbulent en milieu perméable n'est pas soumis

à la loi de DARCY.

S'oppose à l'écoulement laminaire.

Réf. SAMSOEN 1941

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- 80 -

5.47 - ECOULEMENT UNIFORME

Ecoulement dont les débits unitaires et la direction sont les mêmes en

tous points du domaine aquifère considéré.

5.48 - EFFICACITE BAROMETRIQUE

Rapport d'une variation de pression d'eau dans un aquifère captif, tra-

duite par une variation de charge hydraulique en un puits donné, à une

variation de pression atmosphérique (exprimées en unités cohérentes],

pour une même période de référence.

sans dimension

5.49 - EGOUTTEMENT

Mouvement d'eau en régime transitoire, dans un milieu non saturé en

cours de désaturation sous l'effet de la gravité (mouvement descendant

à composante principale verticale).

S'applique surtout, soit en laboratoire (colonne) à un échantillon de

sol ou de roche préalablement saturé., soit dans un aquifère, au flux

retardé consécutif à un abaissement rapide de la surface libre déter-

miné notamment par un pompage (cause possible d'un ralentissement de

l'évolution du rabattement se traduisant par un "palier de BOULTON").

Réf. SCHOELLER 1955

. Ne pas employer dans ce sens le terme égouttage (à réserver

au procédé technique de laboratoire, à l'action de faire s'é-

goutter, d'extraire l'eau par égouttement) , ni + ressuyage qui

s'applique au milieu aquifère et non à l'eau.

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- 81 -

5.50 - ELECTRO-FILTRATION

Mouvement d'eau dans un milieu poreuse sous l'effet exclusif d'une diffé-

rence de potentiel électrique.

Réf. GOGUEL 1959

Syn. électro-osmose.

5.51 - ENFOUISSEMENT

Dans un aquifère à écoulement polyphasique de fluides de densités diffé-

rentes : déplacement descendant, à composante verticale non négligeable,

d'un fluide de densité supérieure à celle du fluide remplacé sous l'ef-

fet de la gravité, et accumulation du fluide lourd dans la partie infé-

rieure du réservoir.

Réf. ZILLIOX 1969

5.52 - EQUATION DE DISPERSION

Le phénomène de dispersion est décrit par une équation de diffusion

généralisée comprenant un terme de convection, qui exprime la conser-

vation de la matière, et peut s'écrire (cf. FRIED, COMBARNOUS).

div (K p grad (c/p) ) - div (Vie] = ^d X

OU

K = tenseur de dispersion

p = masse spécifique du mélange

c = concentration volumique du constituant dispersant

Vi = vitesse intergranulaire du mélange

t = temps

(FRIED, UNGEMACH)

Réf. FRIED 1968

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- 82 -

5.53 - FILTRATION

Mouvement laminaire d'un fluide, notamment de l'eau, dans un milieu

poreux saturé, distingué de l'infiltration.

Réf. ARAGO 1834

Syn. percolation (MAYER 1947).

N . B . : Le terme percolation est d'un usage ancien (PERRAULT

(1674) dans un sens équivalent à celui à1infiltration

(cf. 3.26), à rejeter.

. Filtration est conservé dans ce sens neutre, par cohérence

avec des expressions telles qu'écoulement de filtration ou

vitesse de filtration et par antériorité d'usage, bien que le

terme synonyme percolation, soit aussi approprié et qu'il

éviterait mieux la confusion avec le sens actif de filtration :

séparation de l'eau et de corps qu'elle contient par passage

dans un milieu filtrant. Filtrage conviendrait mieux pour

désigner l'action artificielle de filtrer (technique d'épu-

ration, de séparation, mais la filtration (au sens actif) peut

être naturelle.

En technique industrielle de traitement des eaux et de divers

fluides la filtration (séparation par des filtres des particu-

les visibles en suspension, de taille supérieure à 0,3 y, dite

micro-filtration pour les particules de 0,3 à 10 y) est distin-

guée de Vultrafiltration (séparation par des membranes de

constituants de solutions homogènes, de taille inférieure à

0,3 y).

5.54 - FLUCTUATIONS DE NIVEAUX

Ensemble des mouvements alternants de baisse et de montée des niveaux,

de la surface libre d'une nappe, au cours d'une période définie pou-

vant se diviser en différents cycles de fluctuation.

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- 83 -

Réf. BOURSAULT 1900

Syn. à rejeter : + balancement, + battement, + ondulation, + oscillation,

+ pulsation (d'une nappe, des niveaux).

5.55 - FLUX D'INFILTRATION

Mouvement d'un fluide, notamment de l'eau, en milieu non saturé, sous

les effets conjoints de diverses différences de potentiels.

Débit traversant une surface perpendiculaire à la direction du flux.

dimensions : L3 T"1

Exprimé couramment par unité de surface, donc homogène à une vitesse, il

équivaut à la vitesse de diffusion macroscopique, distincte de la vites-

se d'infiltration.

dimensions : L T'1

Syn. débit de diffusion

5.56 - FRONT D'INFILTRATION

Dans une zone noi saturée, limite (surface] du domaine envahi au bout

d'un temps donné par une masse d'eau infiltrée dans la zone depuis un

instant initial défini, par exemple une averse ou une séquence pluvieu-

se, une irrigation, la mise en eau d'un bassin d'infiltration ou d'un

canal.

Réf. REMEDIERAS 1960

Syn. + front d'humidification, + front humide (BIZE, BOURGUET, LEMOINE

1972) déconseillés.

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- 84 -

5.57 - GRADIENT DE PRESSION

Différence de pression hydrostatique entre deux points, dans un système

aquifère, par unité de distance [verticale en général].

dimensions : M L~2 T-2

N.B. : Ce concept, en usage surtout en hydrodynamique pétrolière et

applicable aux aquifères captifs profonds, n'a pas la

signification d'une différence de potentiel et ne doit

pas être confondu avec un gradient hydraulique.

5.58 - GRADIENT HYDRAULIQUE

Différence de charge hydraulique entre deux points d'un aquifère par uni-

té de distance, selon une direction donnée, en général selon une ligne

de courant.

Elle a la signification d'une différence de potentiel.

sans dimension

[symbole : i |

Réf. MAÏEE 1947

Syn. gradient hydrodynamique, gradient de charge, + pente hydraulique s

+ pente motrice, + pente (d'une nappe), termes déconseillés.

5.59 - HAUTEUR DE SUINTEMENT

Hauteur de la surface de suintement ou de la zone de suintement d'un

puits, d'une tranchée : différence de charge hydraulique entre les limi-

tes supérieure et inférieure de cette surface ou zone.

dimension : L

Réf. SCHOELLER 1962

Syn. + hauteur d'émergence, + hauteur de la surface d'émergence

(SCHOELLER 1966).

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- 85 -

5.60 - HAUTEUR PIEZOMETRIQUE | fig. 6 1

Hauteur de la colonne liquide statique équilibrant la pression hydros-

tatique au point auquel elle se rapporte.

dimension : L

symbole : h

Réf. DARCÏ 1856

. Ne pas employer dans ce sens niveau piézométrique (5.81) ni

niveau potentiométrique (terme en usage en hydrodynamique pé-

trolière (5.82)).

. Ne pas confondre la hauteur piézométrique h avec la charge

hydraulique h :

h = h + hP z

h étant la charge àltimétrique (5.17).z

5.61 - HYDROISOHYPSE

Lieu des points d'égale altitude - courbe de niveau - d'une surface

libre Ceas particulier de ligne êquipotentielle).

Réf. SCHOELLER 1962

Syn. + courbe hydrohypse déconseillé, + courbe phréatique déconseillé.

5.62 - INFLUENCE

Toute modification de charge hydraulique, constante ou - le plus sou-

vent - variable, déterminée par une cause naturelle ou une action arti-

ficielle [rabattementj relèvement).

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- 86 -

5.63 - LIAISON HYDRAULIQUE

Continuité de saturation d'un milieu aquifère permettant l'écoulement

de l'eau sous l'effet d'un gradient hydraulique et la propagation ú'in-

fluenoe (différences de pression]. Plus particulièrement : continuité

entre un aquifère et un cours d'eau ou une nappe d'eau libre de surface.

. Ne pas confondre avec la notion assez imprécise de

"communication entre nappes". La liaison hydraulique

entre deux aquifères est une condition nécessaire de leur

"communication", mais celle-ci comprend en général l'idée

d'un transfert d'eau, d'un flux passant de l'un à l'autre

(soit par drainance, soit par un conduit privilégié lié

à une singularité), ce qui implique donc un gradient de

charge hydraulique significatif entre les deux nappes.

. L'expression "relation entre nappes", trop vague est à

proscrire.

5.64 - LIGNE DE COURANT

Ligne idéale qui représente la trajectoire théorique - macroscopique -

d'une particule d'eau en mouvement dans un aquifère (assimilé à un mi-

lieu continu) et correspond à une direction d'écoulement. Elle est

orthogonale en tous points aux lignes ou surfaces êquipotentielles,

dans un milieu aquifère isotrope.

Réf. MAYER 1947

Syn. filet liquide (d'ANDRIMONT 1905)3 + filet3 ligne de flux.

5.65 - LIGNE DE PARTAGE DES EAUX SOUTERRAINES

Ligne à flux nul séparant deux bassins hydrogêologiques limitrophes :

lieu des points d'origine apparents de ligne de courant divergentes dans

la surface piêzomêtrique d'une nappe à écoulement bidimensionnel.

Syn. axe de divergence) + crête (d'une nappe) ou + crête piêzomêtrique

à rejeter.

5.66 - LIGNE EQUIPOTENTIELLE

Lieu de points d'égal potentiel, ou charge hydraulique, dans un milieu

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- 87 -

aquifère à écoulement bidimensionnel (considéré en plan vertical ou ho-

rizontal) : ligne idéale orthogonale aux lignes de courant, dans un mi-

lieu aquifère isotrope.

Réf. MAYER 1947

Syn. cowbe êquipotentielle, êquipotentielle, courbe potentiomêtrique,

ligne d'égale charge, + courbe isopotentielle (IMBEAUX 1930),

+ courbe ou ligne isopiêzomêtrique (IMBEAUX 1930), + courbe

isopièze, + équipièze, + courbe de niveau piêzométrique (DIENERT

1932), + courbe piêzométrique.

N . B . : Tous les termes comportant la racine piéz- signifiant

pression sont à rejeter.

5.67 - LIMITE DE CAPTIVITE

Ligne d'intersection de la surface piêzométrique d'une nappe avec le

toit de Vaquifère, séparant la partie libre de la partie captive de la

nappe.

5.68 - MONTEE DES NIVEAUX

Mouvement ascendant des niveaux de la surface libre d'une nappe, lié à

une augmentation de la réserve {accumulation}. Phase croissante des

fluctuations de niveau d'une nappe libre.

. Ne pas employer dans ce sens : recharge.

5.69 - NAPPE CAPTIVE | TTg.

Nappe, ou partie d'une nappe sans surface libre, donc soumise en tous

points à une pression supérieure à la pression atmosphérique, et dont la

surface piêzométrique est supérieure au toit de Vaquifère a couverture

moins perméable qui la contient.

S'oppose à nappe libre.

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- 86 -

Réf. BOURSAULT 1900

Syn. + nappe artésienne s.Z. (DUPONCHEL 1868) déconseillé, + nappe

confinée (anglicisme), + nappe en charge à rejeter.

Une nappe ogptive comprise dans un aquifère semi-captif peut être dénom-

mée nappe semi-oaptive.

N . B . : Le te-rme de nappe semi-capti'Oe ne doit pas être appliqué

à une nappe alternativement libre ou captive suivant la

variation de sa surface piêzométrique.

5.70 - NAPPE D'EAU SOUTERRAINE

Ensemble des eaux comprises dans la zone saturée d'un aquifère, dont

toutes les parties sont en liaison hydraulique.

Concept défini ou indéfini.

Réf. EERICART DE THURY 1829

Syn. nappe (ARAGO 1824)3 nappe souterraine ; (rejeter + nappe aquifère

(ARAGO 1834 - DAUBREE 1887) dans ce sens).

. Ne pas employer le terme nappe dans le sens de surface libre

ou de surface d'une nappe (cf. les expressions telles que

"fluctuations ou variations d'une nappe", ou "remontée de

nappe", à rejeter).

5.71 - NAPPE DE DEBORDEMENT

Nappe libre, non soutenue, limitée par l'affleurement du toit ou d'une

paroi latérale imperméable ou semi-perméable de l1'aquifère qui comporte

une réserve significative au-dessous du niveau des exutoires {sources

de débordement). Elle est en général en continuité avec une nappe

captive,

Réf. SCHOELLER 1955

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- 89 -

5.72 - NAPPE DE DEVERSEMENT

Nappe libre3 non soutenue, limitée par l'affleurement du mur imperméable

ou semi-perméable de l'aquifère qui ne comporte pas de réserve Significa-

tive au-dessou9 du niveau des exutoires {sources de déversement).

S'oppose à nappe de trop-plein et à nappe de débordement.

Réf. SCHOELLER 1955

5.73 - NAPPE DE TROP-PLEIN

Nappe libre3 non soutenue, limitée par l'affleurement du mur imperméable

ou semi-perméable de l'aquifère qui comporte une réserve significative

au-dessous du niveau des exutoires [sources de trop-plein).

S'oppose à nappe de déversement et à nappe de débordement.

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. + nappe de contre-pente.

5.74 - NAPPE LIBRE | fig. 7 |

Nappe à surface libre, comprise dans un aquifère comportant une zone

non saturée de caractéristiques semblables a celles de la zone saturée,

et une zone de fluctuation.

Réf. SAMSOEN 1941

Syn. nappe phréatique (DAUBREE 1887) : expression imprécise déconseillée

dans ce sens.

. Ne pas désigner par "nappe superficielle" (GOSSELET 1888) une

nappe libre à surface peu profonde.

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- 90 -

5.75 - NAPPE NON SOUTENUE

Nappe libre dans un aquifère limité par l'affleurement de couches imper-

méables ou semi-perméables 3 imposant une condition de potentiel fixe,

à flux non réversible (ligne de sources de déversement* de trop-

plein ou de débordement en général).

S'oppose à une nappe soutenue.

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. + nappe d1'affleurement (ancien, POCHET 1905).

. Ne pas employer nappe perchée (SCHOELLER 1962) dans ce sens.

5.76 - NAPPE PERCHEE | fig. 7 1

Nappe libre, permanente ou temporaire, formée au-de9sus d'une zone non

saturée, dans un aquifère perché, et étagée au-dessus d'une nappe libre

d'extension plus générale.

Réf. FOURMARIER 1929

Syn. nappe suspendue (SCHOELLER 1955).

N.B. : La nappe perchée temporaire qui peut se former dans le

sol est dénommée souvent "nappe du sol" ou improprement

"+ table d1 eau1' par les pédologues.

(= concept nommé verkhovodka par les auteurs russes).

Syn. nappe suspendue temporaire (SCHOELLER 1962).

. Nappe perchée ne doit pas être employé dans le sens de nappe

non soutenue (SCHOELLER 1962).

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- 91 -

5.77 - NAPPE SOUS-FLUVIALE

Nappe comprise dans un aquifère alluvial de fond de vallée, en liaison

hydraulique ou non avec un cours d'eau et dont l'écoulement a une compo-

sante longitudinale principale. Le flux d'une nappe sous-fluviale à

travers la section correspondant à une station de jaugeage est un sous-

êeoulement relatif au bassin considéré.

Réf. CASTANY 1963

Syn. + infero-flux (SAVORNIN 1947) déconseillé, + nappe d'infiltration

(DELESSE 1862) à rejeter.

. Sous-écoulement ne doit pas être pris dans ce sens.

(= concept nommé underflow (SLICHTER 1902) par les auteurs de langue

anglaise).

5.78 - NAPPE SOUTENUE

Nappe dans un aquifère à limite (d1alimentation ou d'émergence) à po-

tentiel imposé, tel qu'un cours d'eau ou plan d'eau de surface dont

la surface libre "soutient" la sienne, et à flux réversible.

S'oppose à une nappe non soutenue.

Réf. SCHOELLER 1955

5.79 - NIVEAU (D'EAU)

Plan d'eau libre observable dans un puits, un piézomètre, dont l'alti-

tude a la signification d'une charge hydraulique.

Réf. ARAGO 1834

Syn. + niveau -phréatique (SCHNEEBELI 1966) à rejeter.

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- 92 -

5.80 - NIVEAU DE BASE

Appliqué surtout à un réseau karstique : niveau et charge hydraulique

du plan d'eau libre à l'exutoire fixe, le plus bas du réseau, par rap-

port auquel se définissent les gradients de potentiel qui commandent

l'écoulement dans le réseau.

. Ne pas confondre avec le substratum imperméable ou semi-

perméable de Vaquifère karstique, ou avec l'altitude la plus

basse de ce substratum.

dimension : L

Réf. CASTANï 1963

N.B. : L'extension de cette notion à la limite d'émergence d'un

aquifère non karstique , dont les potentiels peuvent diffé-

rer selon les points, est déconseillé.

5.81 - NIVEAU PIEZOMETRIQUE | fig. 5 [

Niveau supérieur de la colonne liquide statique qui équilibre la pres-

sion hydrostatique au point auquel elle se rapporte. Il est matérialisé

par le niveau libre de l'eau dans un tube vertical ouvert au point

considéré ipiézomètre). Son élévation est définie par sa hauteur rapportée,

soit au niveau de 1'ouverture du tube piézométrique (hauteur piézométrique),

soit à un niveau de référence (charge hydrostatique ou hydraulique).

. Ne pas employer ce terme dans les sens de hauteur piézométrique,

ni de surface piézométrique.

Réf. DAUBREE 1887

N.B. : Ce terme est pris dans un sens plus restreint en hydro-

dynamique pétroli-ère considérant des systèmes aquifères

où les masses volumiques de l'eau sont généralement varia-

bles selon la profondeur (en raison notamment des diffé-

rences de salinité), et il est distingué du niveau potentiomé-

trique (5.82) : niveau supérieur de la colonne statique

d'eau de masse volumique égale ä celle obtenue au point

de mesure, et charge hydraulique correspondante.

Réf. MILLET 1963

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- 93 -

5.82 - NIVEAU POTENTIOMETRIQUE \ fig. 6 |

Niveau supérieur de la colonne statique d'eau douce (masse volumique

équilibrant la pression de référence - et charge hydraulique corres-

pondant è ce niveau - distingué, en hydrodynamique pétrolière, du

niveau piézométrique et du niveau pseudo-potentiométrique.

Concept significatif dans un système aquifère où les masses .

volumiques de l'eau varient notablement selon la profondeur.

Réf. MILLET 1963

5.83 - NIVEAU PSEUDO-PIEZOMETRIQUE | fig. 6 1

Niveau supérieur de la colonne statique composée d'eau douce Cmasse volumique = 1)

au-dessus du niveau de référence et, au-dessous du niveau de référence, d'eau

de masse volumique égale à celle de l'eau au point considéré dans l'aquifère.

Il est distingué, en hydrodynamique pétrolière, du niveau piézomêtrique.

Concept significatif dans un système aquifère où les masses volumiques

de l'eau varient notablement selon la profondeur.

Réf. CHIARELLI 1973

5.84 - NIVEAU PSEUDO-POTENTIOMETRIQUE | fig. 6 |

Niveau supérieur de la colonne statique d'eau douce (masse volumique = 1)

équilibrant la pression hydrostatique en un point donné d'un aqui-

fère ("pression de couche") - et charge hydraulique correspondant à ce

niveau. Il est distingué, en hydrodynamique pétrolière, du niveau potentiomê-

trique.

Concept significatif dans un système aquifère où les masses

volumiques de l'eau varient notablement selon la profondeur.

Réf. MILLET 1963

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- 94 -

5.85 - PALEOHYDRODYNAMISME

Mouvement des eaux souterraines et distribution des potentiels dans un

système aquifère dûs en partie aux effets de la variation de ses carac-

téristiques à l'échelle de temps de l'évolution géologique du réservoir

depuis sa formation : effets de la compaction des couches argileuses ou

de phénomènes néotectoniques notamment, non négligeables par rapport à

ceux de la gravité (hydrodynamisme actuel] dans certaines conditions

(grands systèmes aquifères multicouches profonds).

Réf. CHIARELLI 1970

5.86 - PANACHE DE DISPERSION

Domaine de propagation de l'eau marquée par un traceur, à partir d'une

source ponctuelle, dans un aquifère, sous l'effet de la dispersion trans-

versale et de l'écoulement de la nappe. Peut être considéré dans un

système bi- ou tri-dimensionnel.

dimensions : L2 ou L^

Réf. GUISERIX

Syn. + corne de diffusion (DANEL 1953)3 + oône de dispersion (ZILLIOX

1970).

. Ne pas employer zone de dispersion dans ce sens.

5.87 - POTENTIEL CAPILLAIRE

Travail requis pour extraire une unité de masse d'eau fixée par les

forces capillaires (constante de tension superficielle ou force de suc-

cion) d'une unité de masse du sol. Ce potentiel s'exprime en Kgm/kg

(1 Kgm = 9,81 joules/kg) ou en hauteur d'eau (négative).

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- 95 -

dimension : L

symbole : <j>c

Réf. HALLAIRE 1949

Syn. potentiel matriciel (HALLAIRE, BALDY 1959), potentiel de rétention

(SCHOELLER 1962).

. Ne pas employer dans ce sens : capillarité, force capillaire,

succion, force de succion.

5.88 - PRESSION DE REFERENCE (ou pression au niveau de référence)

Pression hydrostatique rapportée à un "niveau de référence" - le niveau

de la mer en général - par application d'un gradient de pression à par-

tir de la pression mesurée en un point donné {"pression de couche")

Concept en usage en hydrodynamique pétrolière, servant à définir un

niveau potentiométrique.

Réf. MILLET 1963

Syn. pression hydrodynamique [MILLET 1963], mal approprié dans ce sens.

5.89 - PRESSION DYNAMIQUE

Pression supplémentaire, par rapport à la pression hydrostatique, exer-

cée sur les parois des interstices du milieu poreux par un fluide en

mouvement. Elle est égale à la moitié du produit de la densité du flui-

de par le carré de la vitesse.

N.B. : Dans un aquifère où les vitesses de l'eau sont très fai-

bles, cette pression est en pratique négligeable.

dimensions : M L"1 T 2

Syn. pression de courant (SCHNEEBELI 1966)

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- 96 -

5.90 - PRESSION GEOSTATIQUE

Pression hydrostatique régnant normalement à une profondeur donnée, liée

à la masse de la couverture, et conventionnellement définie surtout en

hydrodynamique pétrolière, opposée à une pression de couche dite "anor-

male" ou surpression.

dimensions : M L"1 T~2

Syn. pression de aouahe normale.

(= concept nommé overburden pressure ou geostatio pressure par

les auteurs de langue anglaise).

5.91 - PRESSION HYDROSTATIQUE

Pression exercée par un fluide immobile sur les parois des interstices du

milieu solide qui le contient, notamment sur les parois des interstices

du milieu poreux.

dimensions ¡ML" 1 T-2

N.B. : Dans un aquifère où les vitesses réelles de l'eau sont

très faibles, donc où la pression dynamique est négli-

geable, la pression hydrostatique équivaut à la pression

totale.

Réf. ARAGO 1834

Syn. pression statique, pression de aouahe (terme employé en hydrody-

namique pétrolière], pression interstitielle Cterme employé en mé-

canique des sols).

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- 97 -

5.92 - PRESSION TOTALE

Somme de la pression hydrostatique et de la pression dynamique exercées

par un fluide en mouvement sur les parois des interstices du milieu po-

reux.

N . B . : Elle équivaut en pratique à la pression hydrostatique

car la pression dynamique est en général négligeable, et

peut donc se dénommer pression tout court.

dimensions : M L-1 T - 2

[symbole : p

5.93 - RECHARGE

Augmentation naturelle de charge hydraulique : différence de charge ré-

sultant d'une montée des niveaux d'une nappe, pendant une période défi-

nie.

dimension : L

Réf. CASTANÏ 1962

. Ne pas employer le terme recharge dans les sens de montée des

niveaux (5.68) (qui a un sens surtout descriptif), ni à'ali-

mentation d'une nappe (5.07).

5.94 - REFUS D'ALIMENTATION

Apport d'eau non absorbable par un aquifère entièrement saturé, refusé

ou provoquant des débordements immédiats.

Il correspondrait à une alimentation excédentaire par rapport

à la capacité d'ingestion de 1'aquifère dans la conception de

H. SCHOELLER (1970).

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- 98 -

Réf. MARGAT 1972

(s concept nommé rejected recharge par les auteurs de langue anglaise).

5.95 - REGIME DES EAUX SOUTERRAINES

Ensemble des modalités du mouvement et du renouvellement {alimentation,

débit) des eaux souterraines déterminées par les conditions et les fac

teurs qui les gouvernent.

Réf. DAUBREE 1887

. Ne pas prendre cette expression dans le sens de régime de

fluctuations de niveaux d'une nappe.

5.96 - REMBLAIEMENT (souterrain)

Obstruction naturelle, totale ou partielle, d'un conduit karstique par

apport de matériaux ou éboulement, déterminant localement une perte de

charge ou une interruption de l'écoulement. Phénomène inverse du dê-

bourrage, analogue au colmatage d'un milieu poreux.

Syn. obstruction

5.97 - RESEAU D'ECOULEMENT

Ensemble de lignes équipotentielles et de lignes de courant décrivant

un système à flux bidimensionnel, dans un milieu aquifère continu. En

milieu isotrope, ces lignes sont orthogonales.

Réf. SCHNEEBELI 1966

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- 99 -

5.98 - RESERVE

Quantité (volume] û'eau gravitaire contenue, à une date donnée, dans

un aquifère : volume d'une nappe.

dimension : L3

Réf. D'ANDRIMONT 1902

Syn. cf. capacité d'emmagasinement (3.02, CASTANÏ 1961) appliqué plus

particulièrement à la réserve d'un aquifère, ou de l'ensemble

des aquifères d'un bassin versant, à l'instant d'origine d'un

tarissement non influencé.

5.99 - RESERVE D'EAU DU SOL

Quantité d'eau totale contenue dans le sol, dans la zone non saturée,

dans des conditions définies : intégration du profil d'humidité, expri-

mée généralement en hauteur d'une lame d'eau.

Plus précisément quantité d'eau totale contenue dans un sol dont la

capacité de rétention serait satisfaite, disponible pour 1'évapotrans-

piration, mais dont le dépassement permettrait seul une infiltration

efficace (notion théorique ayant la signification d'un index dans divers

modèles globaux de bilans d'eau du sol ou de bassin : cf. "réserve

utile" ou RU et "réserve d'eau facilement utilisable" ou RFU des

agrologues).

dimensions : L3, ou L3 L-2 = L

5.100 - RESERVE REGULATRICE

Partie variable de la réserve d'un aquifère : quantité maximale d'eau

gravitaire contenue dans la zone de fluctuation, se référant à une pé-

riode définie.

dimension : L3

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- 100 -

N . B . : Elle peut être comparée, mais ne doit pas être assimilée

au débit gtobat d'une nappe, pour la même période de

référence.

Réf. CASTANÏ 1963

Syn. équivaut aux + ressources régulatrices [ SCHOELLER 1959) qui

rapportent ce volume à la période de référence et s'expriment en

débit moyen annuel : concept à rejeter.

5.101 - RIVIERE SOUTERRAINE

Cours d'eau souterraine dans un conduit karstique, une caverne d'assez

grande dimension, en partie accessible, où un tirant d'air est souvent

conservé, donc à surface libre en partie. Il peut ou non provenir de la

perte, de l'engouffrement d'un cours d'eau de surface.

Réf. BOSC 1787

Syn. cours d'eau souterrain (PUILLON-BOBLAYE 18Z7), + cours d'eau kars-

tique à rejeter.

5.102 - SENSIBILITE A LA MAREE

Rapport d'une variation de charge hydraulique en un puits donné dans un

aquifère à nappe influencée par la marée, à une variation de niveau de

la mer [exprimées en unités cohérentes), pour une même période de

référence.

sans dimension

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fig. 1

- 101 -

5.103 - SURFACE D'UNE NAPPE

Surface de la zone saturée d'un aquifère.

Elle ne doit pas être confondue avec la surface libre, dont

elle diffère dès que la frange capillaire saturée n'est pas

négligeable.

Son profil est une ligne de saturation.

Syn. surface de saturation3 + niveau de saturation (MAYER 1947)3 termes

à ne pas employer dans le sens de surface libre (5.105).

. + toit d'une nappe (libre) est à rejeter dans ce sens.

5.104 - SURFACE EQUIPOTENTIELLE

Lieu de points d'égal potentiel, -d'égale charge hydraulique- dans un milieu

aquifère à écoulement tridimensionnel : surface idéale orthogonale aux

lignes de courant.

Réf. CASTANY 1962

Syn. + surface isopièze terme impropre à rejeter, + surface isopo-

tentielle à rejeter.

5.105 - SURFACE LIBRE | fig. 1 |

Lieu des points d'une nappe où la pression est égale à la pression at-

mosphérique : cas particulier de surface piêzomêtrique correspondant

aux charges hydrauliques rapportées à la limite supérieure de la nappe

(lieu des niveaux de puits qui atteindraient la nappe sans la pénétrer].

Elle est représentée par des hydroisohypses.

Réf. BOUSSINESQ 1904

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- 102 -

Syn. + surface des hydrohypses (SCHOELLER 1962) déconseillé, + surface

•phréatique (SCHNEEBELI 1966) à rejeter.

. Ne pas employer le terme nappe dans ce sens (cf. "variations

d'une nappe"ou "remontée de nappe"), ni toit (d'une nappe),

terme ä rejeter dans ce sens (MOBET 1959).

. Ne pas employer surface libre dans le sens de surface de la

zone saturée ou "surface d'une nappe" (5.103), avec laquelle

elle ne se confond pas.

5.106 - SURFACE PIEZOMETRIQUE

Lieu des niveaux piêzomêtriques :

Surface idéale qui représente la distribution des charges hydrauliques

d'une nappe à écoulement bidimensionnel, ou des charges rapportées à

une surface ou une strate déterminée de 1'aquifère en cas d'écoulement

tridimensionnel (différences de charge non négligeables selon les points

sur une même verticale). Elle est figurée par un ensemble de lignes

êquipotentionnelles de charges equidistantes.

La surface libre d'une nappe est un cas particulier de surface piêzo-

mêtrique.

. Ne pas confondre avec la surface d'une nappe (5.103).

Réf. DAUBREE 1887

Syn. surface de charge (vieux, DAUBREE 1887).

. Ne pas employer dans ce sens niveau piêzomêtrique ni + niveau

ou + surface hydrostatique (BELGRAND 1872), à rejeter, ni

+ surface des hydrohypses (syn. de surface libre}.

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- 103 -

N . B . : Plus précisément, en hydrodynamique pétrolière surtout,

la surface piézomêtrique désigne le lieu des niveaux

piézomêtriques d'une même strate d'un réservoir aquifère,

pris au sens strict, c'est-à-dire correspondant aux char-

ges hydrauliques d'eau de même masse volumique que celle

de l'eau de la couche considérée (éventuellement ^ 1).

Dans ce sens la surface piézomêtrique est distinguée de

la surface potentiométrique (5.107).

Dans les aquifères peu profonds à nappe d'eau douce, les

deux surfaces coïncident en pratique, et le terme surface

potentiométrique pourrait plus rigoureusement désigner, à

l'instar de l'usage qui se développe parmi les auteurs

américains, le concept envisagé.

(E concept nommé désormais potentiometric surface par les auteurs de

langue anglaise suivant les recommandations de l 'U .S .G.S . ) .

5.107 - SURFACE POTENTIOMETRIQUE

Lieu des niveaux potentiomêtriques relatifs à une 3trate déterminée d'un

aquifère, notamment dans un aquifère rrulticouche où la masse volumique

de l'eau varie selon la profondeur.

Concept en usage surtout en hydrodynamique pétrolière, distingué d'une

surface piêzomêtrique.

Réf. MILLET 1963

5.108 - SURPRESSION

Pression supérieure à la pression hydrostatique devant régner normale-

ment à une profondeur donnée [pression géostatique, considérée en hydro-

dynamique pétrolière] due à des effets ajoutés à ceux de la gravité,

telle que la compaction de couches argileuses.

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- 104 -

Syn. pression de couche anormale.

(= concept nommé geopressure par les auteurs de langue anglaise ; cf.

"geopressured aquifer" (STUART)).

5.109 - TAUX DE RENOUVELLEMENT

Rapport de l'alimentation moyenne annuelle d'une nappe, exprimée en

volume, à la réserve moyenne de l'aquifère (réserve correspondant à une

position moyenne de la surface de la nappe s'il s'agit d'une nappe

libre ).

dimension : T - 1

Réf. MARGAT 1962

5.110 - TEMPS DE SEJOUR

Durée séparant l'instant d'introduction naturelle ou artificielle dans

un aquifère3 en un point donné, d'une particule d'eau identifiée par

un marqueur naturel ou artificiel, de l'instant de sa réapparition ou

de son prélèvement, en un autre point de l'aquifère.

dimension : T

cf. le concept voisin d'âge (de l'eau souterraine), (5.03).

Syn. + temps de résidence déconseillé.

5.111 - TENSION

Pression négative par rapport à la pression atmosphérique, à laquelle

est soumise l'eau retenue dans un milieu poreux non saturé sous l'effet

des forces capillaires.

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- 105 -

dimension : M L-1 T-2

Réf. SORMAIL 1969

Syn. sucoion (SOEIRO 195?), suceion capillaire, + press-ion capillaire,

tension d'humidité, + tension capillaire, + pression de succion.

5.112 - VIDANGE

Diminution de la réserve d'un aquifère résultant d'un excédent du débit

global (naturel ou prélevé) .sur l'alimentation, liée à la baisse des

niveaux et à la décroissance des débits aux exutoires [tarissement).

Plus strictement, c'est la diminution de réserve en période sans

alimentation, assimilable à une intégration du débit aux exutoires.

S'oppose à accumulation.

dimension : L3

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. diminution de réserve.

. Ne pas employer décharge (d'une nappe) dans ce sens.

5.113 - VITESSE CRITIQUE

Vitesse réelle û'écoulement laminaire maximale possible, dont le dé-

passement correspond à un écoulement turbulent. En milieu perméable elle

est liée aux caractéristiques du terrain par une relation définie expé-

rimentalement selon les auteurs :

ST pour SICHARDT15

•Jp pour CAMBEFORT

K étant le coefficient de perméabilité de DARCY.

Réf. SCHOELLER 1955

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- 106 -

5.114 - VITESSE DE DIFFUSION

Vitesse macroscopique fictive d'un flux d'eau en mouvement uniforme è

travers un milieu non saturé : vecteur de vitesse de la loi de DARCY

dans un milieu caractérisé par une perméabilité relative liée à la

teneur en eau, déduite du débit du flux d'infiltration à travers une

unité de section perpendiculaire à la direction du flux.

Elle est distincte de la vitesse d'infiltration à signification cinéma-

tique.

dimensions : L T-1

Réf. SCHOELLER 1962

5.115 - VITESSE DE FILTRATION

Vitesse macroscopique fictive d'un flux d'eau en mouvement uniforme à

travers un milieu aquifère saturé (vecteur de vitesse de la loi de

DARCY) déduite du débit d'écoulement rapporté à la section totale de

1'aquifère traversé par le flux. Elle n'a pas de signification cinéma-

tique à l'échelle particulaire ou moléculaire.

dimensions : L T 1

| symbole : V |

N . B . : Concept équivalent à celui de débit unitaire (5.26).

Réf. MAYER 1947

Syn. vitesse de DARCY, + vitesse apparente (PORCHET 1923) déconseillé,

+ vitesse de percolation (MAYER 1947), + vitesse d'écoulement,

+ vitesse massive, + vitesse moyenne brute (FERRANDON 1954).

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- 107 -

5.116 - VITESSE DE TERRAIN

Vitesse de déplacement d'eau souterraine déduite de données d'expérience

in situ, notamment d'un traçage, d'après un temps de parcours entre deux

points déterminés, par une méthode d'interprétation de la réponse impul-

sionnelle observée.

On peut considérer une vitesse de terrain maximale, d'après le temps

rapporté au début de la réponse, ou une vitesse de terrain moyenne,

d'après le temps rapporté au "pic" de la réponse (concentration maximale

du traceur).

Une vitesse de terrain moyenne traduit macroscopiquement la

moyenne statistique d'un ensemble de vitesses intergranulaires

réelles et peut être du même ordre de grandeur que la vitesse

effective , sans pouvoir pourtant lui être assimilée.

dimensions : L T - 1

symbole : V

Réf. S CRUELLER 1955

Syn. + vitesse physique

5.117 - VITESSE D'INFILTRATION

Vitesse réelle moyenne du mouvement de l'eau en cours à'infiltration

à travers la zone non saturée, à signification cinématique. Plus préci-

sément, vitesse de progression d'un front d'infiltration.

A distinguer de la vitesse de diffusion.

dimensions : L T " 1

. Ne pas confondre avec la hauteur d'infiltration (3.25).

Réf. CASTANÏ 1963

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- 108 -

5.118 - VITESSE EFFECTIVE

Quotient de la Vitesse de filtration - ou du débit unitaire - par lä

porosité efficace : vitesse macroscopique de la loi de DARCY rapportée

à la section du milieu aquifère réellement traversée par l'eau en mou-

vement.

Elle ne doit pas être assimilée à des vitesses cinématiques

réelles des particules d'eau, bien qu'elle puisse être proche

d'une moyenne statistique de ces vitesses.

dimensions : L T-1

symbole : Vs

Réf. SCHOELLER 1962

Syn. + vitesse réelle effective, + vitesse moyenne nette (FERRANDON

1954).

. Ne pas employer vitesse réelle dans ce sens, ni vitesse d'in-

filtration (ZILLIOX 1968).

5.119 - VITESSE INTERGRANULAIRE

Vitesse de particules d'eau en mouvement dans un milieu poreux rapportée

à leur trajectoire réelle à travers les interstices, à signification

cinématique (vitesse microscopique).

dimensions : L T""1

symbole : V.

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- 109 -

Réf. LEMOINE, HUMERÏ, SOÏER (1939)

Syn. vitesse particulaire, vitesse réelle (SCHOELLER 1955), vitesse

de déplacement, vitesse de pore.

. vitesse d'infiltration (SACKMANN 1968) est à rejeter dans ce

sens.

5.120 - ZONE DE DISPERSION

Zone de mélange, par dispersion dynamique et diffusion moléculaire, de

deux fluides miscibles se déplaçant dans un milieu perméable non séparés

par une interface ou un front abrupts (cf. déplacement de fluides

miscibles).

Réf. SCHOELLER 1962

. Ne pas employer zone de transition dans ce sens.

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6 . Hyd/uxutíque. doM ptUt& et

La vérité toute nue sortit un jour de son puits,

FLORIAN(Fables)

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110 ~ .

6.01 - ABSORPTION UNITAIRE

Dans un essai par injection, quantité d'eau injectée exprimée en débit

par unité de longueur de forage, et par unité de pression Cen général

en litres/minute par mètre et par bar].

dimensions : L3 M-1 T

Réf. CAST ANY 1968

6.02 - AIRE D'INFLUENCE

Domaine dans lequel la surface piézométrique d'une nappe est influencée,

c'est-à-dire modifiée par des rabattements ou des relèvements imposés

sous l'effet d'un prélèvement ou d'une injection d'eau dans un ouvrage

approprié, auquel l'aire se rapporte.

Selon la ligne de Vinfluence, il s'identifie à une aire de dépression

ou à une aire de relèvement.

dimension ; L2

Réf. FOURMARIER 1939

Syn. zone d'influence

. Ne pas employer dans ce sens + cône d'influence.

6.03 - CAPACITE D'ABSORPTION (D'UN PUITS)

Débit maximal qu'un puits absorbant peut accepter dans des conditions

définies.

Inverse de la productivité d'un puits.

dimensions : L3 T"1

. Ne pas confondre avec la capacité d'infiltration (3.04).

(E concept nommé recharge capacity ou injectivity par les auteurs de

langue anglaise).

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- 111 -

6.04 - CHUTE DE PRESSION

Equivalent du rabattement, dans le cas particulier où le niveau piézo-

métrique étant au-dessus du sol [puits artésien jaillissant], la diminu-

tion de charge hydraulique résultant d'un prélèvement dans 1'aquifère

est plus commodément exprimée par la décroissance de la pression arté-

sienne mesurée directement.

A distinguer de déclin de pression (5.29].

dimensions : M L"1 T-2

Réf. HOUPEURT 1958

6.05 - CHUTE DE PRESSION RESIDUELLE

Pression hydrostatique observée pendant la remontée de pression, cor-

respondant à un rabattement résiduel.

dimensions : M L"1 T-2

Réf. HOUPEURT 1958

6.06 - CONE DE DEPRESSION |fig. 9 |

Surface idéale : lieu géométrique des courbes de dépression, des rabat-

tements imposés à différentes distances autour d'un puits, d'un captage,

au bout d'un temps de pompage donné, si le régime est transitoire j elle

se représente par des courbes d'égal rabattement.

Par extension : surface piézométrique rabattue sous l'effet d'un prélè-

vement s elle résulte de la superposition du cane de dépression idéal

à la surface piézométrique naturelle de la nappe.

Réf. D'ANDRIMONT 1903

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- 112 -

Syn. cône de rabattement (SCHNEEBELI 1956)3 cône d'abaissement de

pression (SCHOELLER 1962), + cône de deflexion (ancien].

. Ne pas employer dans ce sens + cône d'influence (FOUKMARIER

1939), qui peut s'appliquer indistinctement à un cône de de-

pression ou à un cône de relèvement3 ni + cône d'appel (pris

au sens large), à rejeter.

6.07 - CONE DE RELEVEMENT

Surface idéale : lieu géométrique des relèvements imposés à différentes

distances autour d'un puits, d'un ouvrage d'injection, au bout d'un

temps d'injection donné si le régime est transitoire ; elle se repré-

sente par des courbes d'égal relèvement.

Par extension : surface piêzométrique relevée sous l'effet d'une injec-

tion, d'une alimentation artificielle s elle résulte de la superposition

du cône de relèvement idéal à la surface piêzométrique naturelle de la

nappe.

Syn. cône de recharge

6.08 - COURBE DEBITS/RABATTEMENTS

Représentation graphique de la relation entre les débits pompés et les

rabattements obtenus dans un puits, définis soit en régime permanent

[paliers de niveau stabilisé) soit au bout de durées de pompage égales

choisies conventionellement.

Syn. + courbe caractéristique déconseillé.

N . B . : Bien qu'encore couramment en usage pour désigner la rela-

tion entre débits pompés et rabattements, le terme "+ ca-

ractéristique" d'un puits est trop vague et déconseillé.

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- 113 -

6.09 - COURBE DE DEPRESSION

Représentation graphique de la distribution des rabattements en fonction

de la distance, selon une ligne passant par le puits de pompage pris

comme origine, et au bout d'un temps donné en régime transitoire.

Par extension : profil de la surface piêzomêtrique rabattue selon une

section plane verticale passant par l'axe du puits (profil du cône de

dépression).

Réf. CASTANY 1963

Syn. courbe rabattement/distance t profil de dépression (CASTANY 1961).

. Ne pas employer dans ce sens + courbe piêzomêtrique ou profil

piêzométrique.

6.10 - COURBE DE DESCENTE

Graphique représentant l'évolution du niveau rabattu, ou du rabattement

en fonction du temps, pendant un pompage, en un point donné dans l'aire

d'influence du pompage (échelles arithmétique, semi-logarithmique ou bilo-

garithmique).

Sa signification est liée à la connaissance de l'évolution du débit pré-

levé au cours du pompage.

Syn. + courbe de rabattement déconseillé.

6.11 - COURBE D'EGAL RABATTEMENT

Ligne idéale : lieu des points d'égal rabattement déterminé autour d'un

puits en pompage, à un même instant si le régime est transitoire.

Syn. déconseillé : + courbe - ou ligne - êquirabattentent, ou

isorabattement.

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- 114 -

6.12 - COURBE DE REMONTEE

Graphique représentant l'évolution du niveau rabattu, ou du rabattement

résiduel, en fonction du temps, après arrêt du pompage ou fermeture d'un

•puits artésien jaillissant [remontée de pression), jusqu'au rétablissement

du niveau naturel.

Réf. De GELIS 1952

6.13 - DEBIT CRITIQUE

Débit maximal pouvant affluer d'un aquifère à un puits de pompage en

écoulement laminaire, c'est-à-dire sans dépassement de la vitesse critique.

En pratique, c'est le débit de production au-delà duquel les pertes de

charge ne croissent plus en fonction linéaire du débit.

dimensions : L3 T - 1

Réf. CAST ANY 1961

6.14 - DEBIT DE JAILLISSEMENT

Débit d'écoulement issu d'un forage ou puits artésien faillissant.

Sa signification est liée au temps écoulé depuis la mise en production et

à la cote de l'ouverture au-dessus du sol.

dimensions : L3 T - 1

Syn. débit d'éruption

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- 115 -

6.15 - DEBIT SPECIFIQUE

Débit pompé dans un puits rapporté à la hauteur de rabattement dans le puits,

dans des conditions définies,

dimensions : L2 T-1

symbole : q

Réf. CASTANY 1959

Syn. + capacité spécifique (FOURMARIER 1929), à rejeter

(= concept nommé specific capacity (SLICHTER 1905) par les auteurs de

langue anglaise).

. Ne pas employer débit spécifique dans les sens :

- de porosité efficace (4.41), anglicisme d'après

"specific yield",

- ni de module spécifique d'écoulement (en hydrologie

de surface), c'est-à-dire de module d'écoulement par

unité de surface.

6.16 - DEGRE DE PENETRATION

Rapport entre la hauteur de pénétration d'un puits incomplet et la puis-

sance aquifère locale.

sans dimension

6.17 - EFFET DE CAPACITE

Ecart entre l'évolution du rabattement déterminé par pompage dans un puits

idéal dont le diamètre serait négligeable, et le rabattement observé dans

un puits réel dont le diamètre -par conséquent le volume d'eau contenu

dans l'ouvrage- ne sont pas négligeables : c'est un effet de retard des

rabattements dont la durée dépend des dimensions du puits et des paramètres

de l'aquifère.

Effet inverse de la post-^production.

Réf. BERKALOFF 1966

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- 116 -

6.18 - EFFET DE VOUTE

Formation d'assemblages de grains d'une roche meuble -"ponts de

sable"- entraînés par le mouvement de l'eau à vitesse accrue au voisinage

de la paroi d'un puits de pompage, pouvant déterminer des réductions de

perméabilité.

(H concept nommé bridging par les auteurs de langue anglaise).

6.19 - EFFET PARIETAL

Perte de charge hydraulique linéaire imposée au flux d'eau traversant la paroi

d'un puits. Composante des pertes de charge dues au puits.

Réf. HOUPEURT 1958

Syn. effet pelliculaires + effet de puits (déconseillé : expression imprécise]

(E concept nommé skin effect par les auteurs de langue anglaise).

6.20 - EFFICACITE DU PUITS

Rapport entre la productivité d'un puits réel, plus ou moins imparfait,

et la productivité d'un puits parfait (n'imposant aucune perte de charge),

placé dans les mêmes conditions.

En pratique c'est, pour un débit de pompage donné, le rapport entre le

débit spécifique observé au bout d'un temps conventionnel (par exemple 24 h.)

et le débit spécifique calculé pour le même temps d'après les paramètres

hydrodynamiques de l'aquifère et un modèle d'écoulement autour du puits

supposé parfait (BONNET).

sans dimension

Réf. BONNET 1970

Syn. + efficience d'un puits, déconseillé (anglicisme).

(E concept nommé well efficiency par les auteurs de langue anglaise).

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- 117 -

6.21 - FONCTION DE PUITS

Fonction exponentielle intégrale reliant le rabattement mesuré à une

distance donnée d'un puits de pompage, complet et -parfait, et après une

durée définie, au débit pompé constant et aux caractéristiques de l'aquifère-

Fonction tabulée par WENZEL en 1942.

Isymbole : WCu)|

6.22 - HAUTEUR DE PENETRATION

Hauteur de la partie d'un puits incomplet pénétrant et captant (hauteur

crépinée notamment) un aquifère.

dimension : L

6.23 - INTERFERENCE (ENTRE PUITS)

Recouvrement des aires d'influence de deux ou plusieurs puits en action,

imposant à chaque puits une influence (rabattement^ relèvement) non négli-

geable, déterminée par l'action des autres.

Réf. SCHOELLEB 1966

6.24 - JAILLISSEMENT

Ecoulement d'eau spontané issu d'un puits ou forage artésien jaillissant

ouvert, déterminé par la pression artésienne.

Syn. éruption

. Artésianisme est impropre dans ce sens.

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- 118 -

6.25 - NIVEAU DYNAMIQUE

Niveau piêzomêtrique influencé -rabattu ou relevé - par opposition au

niveau naturel au même point ; plus particulièrement, plan d'eau rabattu

ou relevé, stabilisé ou non, dans un -puits de pompage ou un ouvrage d'in-

jection.

Réf. SOYER 1951

Syn. niveau influencé

6.26 - NIVEAU NATUREL

Niveau piêzomêtrique non influencé dans un puits, un piêzomètre, auquel

se réfère le rabattement ou le relèvement.

S'oppose à un niveau dynamique influencé.

Il peut s'agir d'un niveau observé non influencé, ou d'un niveau corrigé

(par soustraction d'une influence calculée].

Réf. D'ANDRIMONT 1902

. Rejeter, dans ce sens, + niveau statique (SOYER 1947) et

niveau hydrostatique (ARCHAMBAULT 1961).

6.27 - NIVEAU STABILISE

Niveau dynamique stationnaire maintenu constant, soit par établissement

du régime permanent {stabilisation'), soit par variation du débit pompé,

ou encore par superposition d'influences à résultante nulle.

6.28 - PALIER DE DEBIT

Pompage à débit constant dans un puits, pendant une durée définie, pratiqué

en particulier pour obtenir un rabattement stabilisé ou pour observer un

rabattement au bout d'un temps donné, servant à déterminer une relation

débit/rabattement (cf. essai de puits par paliers) .

Réf. CASTANY 1963

Syn. palier de pompage

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- 119 -

6.29 - PALIER DE NIVEAU

Stabilisation du niveau dynamique et du rabattement obtenue au cours d'un

pompage à débit constant dans un puits. Elle peut être temporaire (exemple

"palier de BOULTON") ou durable, indiquant alors l'établissement d'un

régime permanent et fournissant un couple de valeurs de débit et de

rabattement stabilisé servant à construire la courbe débita/rabattements

(cf. essai de puits par paliers).

Syn. palier de descente.

6.30 - PERTE DE CHARGE DE L'AQUIFERE

Composante de la perte de charge hydraulique3 ou rabattement, constatée

dans un puits en pompage, entre le niveau naturel et le niveau dynamique,

due normalement à l'écoulement laminaire dans l'aquifère.

dimension : L

(E concept nommé formation loss ou aquifer lose par les auteurs de

langue anglaise).

6.31 - PERTE DE CHARGE DUE AU PUITS

Composante de la perte de charge hydraulique, ou rabattement, constatée

dans un puits en exploitation, entre le niveau naturel et le niveau dynamique,

due aux caractéristiques du puits, notamment à l'écoulement turbulent à

travers la crépine et à l'effet pariétal. Elle se traduit par la hauteur

de la zone de suintement.

dimension : L

(E concept nommé well loss -ou losses- par les auteurs de langue anglaise).

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- 120 -

6.32 - POSTPRODUCTION

Entrée d'eau dans un puits pendant la remontée du niveau, après l'arrêt

d'un pompage, prolongeant l'effet de ce dernier sur la nappe. Son effet

sur l'évolution du rabattement résiduel, en cours de remontée du niveau

est l'inverse de l'effet de oapaoitê.

Réf. BONNET, UNGEMACH, SUZANNE 1967.

6.33 - PRESSION ARTESIENNE

Pression hydrostatique de l'eau d'un puits ou forage artésien pouvant

jaillir, mesurée au niveau du sol, en l'absence d'écoulement.

dimensions : M L"1 T-2

N . B . Elle peut s'exprimer par la hauteur piézomêtrique relative

au sol, c'est-à-dire par la hauteur au-dessus du sol de la

colonne d'eau statique qui l1équilibrerait,

dimension : L

Ne pas employer artésianisme dans ce sens.

6.34 - PRESSION D'EQUILIBRE

Pression hydrostatique correspondant à la oharge hydraulique liée au

niveau naturel.

dimensions : M L - 1 T - 2

Réf. HOUPEURT 1958

6.35 - PRESSION D'INJECTION

Pression (totale] du fluide injecté mesurée à l'entrée du forage, dans un

essai par injection "sous pression" ou en injection de coulis.

Réf. CAMBEFORT 1964.

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- 121 -

6.36 - PRODUCTIVITE (D'UN PUITS)

Débit (potentiel) maximal qui peut être pompé dans un puits, après efface-

ment de l'effet de capacité, en régime d'exploitation normal, en fonction

seulement de contraintes physiques (caractéristiques locales de l'aquifère

et du puits).

dimensions : L3 T - 1

Syn. débit d'exploitation (CASTANY 1963)3 débit utile (d'un puits), débit

potentiel instantané

+ débit (d'un puits), terme trop vague déconseillé, + capacité (d'un

puits) à rejeter.

(E concept nommé capacity ou potentiel yield (of a well) par les auteurs

de langue anglaise, et Eoffigkeît par les auteurs de langue allemande).

6.37 - PUITS COMPLETfig, 10

Puits, forage traversant et captant un aquifère sur toute sa hauteur.

S'oppose à un puits incomplet.

Réf. CASTANY 1962

. Ne pas employer puits parfait dans ce sens.

6.38 - PUITS IMPARFAIT

Puits, forage dans lequel l'apport d'eau, en cours de pompage, -ou l'absor-

ption d'eau, en cas d'injection- est affecté de perte de charge due au puits,

notamment à l'effet pariétal.

S'oppose à un puits parfait.

Réf. BONNET 1970

. Ne pas employer puits incomplet dans ce sens.

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- 122 -

6.39 - PUITS INCOMPLET |flg. 10|

Puits, forage ne traversant et/ou ne captant pas un aquifère sur toute

la hauteur de sa zone saturée.

S'oppose à un puits complet.

Réf. CASTANY 1963

Syn. puits à pénétration partielle

.Ne pas employer puits imparfait dans ce sens.

6.40 - PUITS PARFAIT

Puits, forage dans lequel l'apport d'eau, en cours de pompage -ou l'absor-

ption d'eau, en cas d'injection- s'effectuerait sans aucune perte de charge

due au puits.

S'oppose à un puits imparfait.

Réf. BONNET 1970

. Ne pas employer puits complet dans ce sens.

6.41 - PUITS VIRTUEL

Dans la méthode des images, puits fictif symétrique d'un puits réel par

rapport à une limite, dans lequel un débit est imposé pour simuler l'effet

de la limite sur les influences dans Vaquifère réel.

puits-image.

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- 123 -

6.42 - RABATTEMENT

Diminution de charge hydraulique déterminée en un point donné sou9 l'effet

d'un prélèvement d'eau, traduite en pratique par l'abaissement du niveau

piêzomêtrique par rapport au niveau naturel. Sa signification est liée

au débit prélevé, à la distance du point de prélèvement et en régime

transitoire, au temps écoulé depuis le début du prélèvement.

dimension : L

I symbole : si

Réf. De GELIS 1956

Syn. hauteur de rabattement, dépression (SOYER 1947).

6.43 - RABATTEMENT RESIDUEL

Rabattement observé après arrêt d'un pompage à un instant donné pendant

la remontée dans le puits d'essai ou dans un piézomètre en tout point de

l'aire de dépression.

dimension : L

symbole : s

Réf. De GELIS 1956

6.44 - RABATTEMENT SPECIFIQUE

Hauteur du rabattement dans un puits rapportée au débit pompé, dans des

conditions définies (s/Q).

dimensions : T L-2

Réf. De GELIS 1956.

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- 124 -

6.45 - RABATTEMENT SPECIFIQUE INCREMENTIEL

Accroissement de rabattement par accroissement de débit pompé,

dimensions : T L-2

. Néologisme

(= concept nommé, spécifia incremental drawdown par les auteurs de

langue anglaise).

6.46 - RAYON D'INFLUENCE

Distance radiale depuis l'axe d'un puits en pompage à la limite de son

aire d'influence^ qui serait circulaire dans des conditions idéales (homo-

généité de l'aquifère3 surface piêzométrique initiale horizontale). Elle

doit se référer au temps passé depuis le début de l'action, en régime

transitoire.

dimension : L

symbole : R

Réf. SAMSOEN 1941

Syn. rayon d'action (SCHNEEBELI 1956, qui prend ce terme dans un sens

un peu différent de celui défini par DUPUIT 1863, dans des conditions

idéales), + rayon d'influence effectif (SCHOELLER 1962).

6.47 - RAYON EFFICACE (D'UN PUITS)

Rayon du puits idéal (réalisé sans remaniement du terrain, ni colmatage

par la boue de forage, et parfait : pertes de charges négligeables dans le

massif filtrant et à la paroi du puits) qui fournirait le même débit

spécifique que le puits réel, pour la même durée.

En pratique c'est la distance horizontale entre l'axe d'un puits et l'enve-

loppe extérieure du massif filtrant ou de la zone où le milieu aquifère a

été développé.

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- 125 -

dimension : L

symbole : R

Réf. De GELIS 1956

6.48 - RELEVEMENT

Accroissement de aharge hydraulique déterminé en un point donné sous

l'effet d'une injection^ de l'alimentation artificielle, traduit en pra-

tique par l'élévation du niveau piézométrique par rapport au niveau naturel.

Influence de signe inverse de celui du rabattement.

dimension : L

Réf. MEYER 1955

Syn. surcharge.

6.49 - REMONTEE

Montée du niveau dans un puits, un piézomètre influencé, après l'arrêt du

pompage, tendant à rétablir le niveau naturel, donc la charge hydraulique

correspondante.

Réf. De GELIS 1952

. "remontée de la nappe" est déconseillé.

6.50 - REMONTEE DE PRESSION

Equivalent de la remontée de niveau, soit dans le cas particulier d'un

puits artésien jaillissant, le rétablissement de la charge hydraulique

après fermeture du puits étant observé par mesure de la pression artésienne,

soit plus généralement dans toute opération de prise de pression en

profondeur dans un forage, par un dispositif approprié {"tester").

Réf. HOUPEURT 1958.

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- 126 -

6.51 - STABILISATION

Etat stationnaire d'un niveau dynamique obtenu en régime à'écoulement

permanent, avec maintien d'un rabattement -ou d'un relèvement- constant.

Réf. De GELIS 1956

6.52 - TRANCHEE COMPLETE

Tranchée dont le fond atteint le substratum imperméable, ou semi-perméable,

d'un aquifère qu'elle traverse donc sur toute sa hauteur.

S'oppose à une tranchée incomplète.

Réf. RAT 1968

. Ne pas employer tranchée parfaite dans ce sens.

6.53 - TRANCHEE INCOMPLETE

Tranchée pénétrant un aquifère partiellement, sans atteindre son subs-

tratum.

S'oppose à une tranchée complète.

Réf. RAT 1968

. Ne pas employer tranchée imparfaite dans ce sens.

6.54 - ZONE D'ACTION |f1g. 9|

Partie de l'aire d'influence dans laquelle l'eau ne s'écoule pas vers

le puits de pompage -ou ne provient pas de l'ouvrage dans le cas inverse

d'une injection- où l'écoulement est dévié, lorsque le gradient hydrau-

lique naturel de la nappe n'est pas négligeable.

S'oppose à la zone d'appel.

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- 127 -

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. aire3 ou zone de diversion

. Rejeter dans ce sens, aire ou zone d'influence pris dans

un sens restreint (SCHOELLER 1955).

6.55 - ZONE D'APPEL [fig.

Partie de Vaire d'influence d'où provient l'eau captée par un puits

de pompage, dans laquelle les lignes de courant aboutissent au puits.

Elle ne coïnciderait avec Vaire d'influence que dans le

cas idéal d'une nappe à surface piêzomêtrique initiale horizontale.

Elle se prolonge au-delà (en amont) de Vaire d'influence, à un

instant donné en régime transitoire, par Vaire d'alimentation

du captage.

Réf. SCHOELLER 1955

. Rejeter, dans ce sens, aire ou zone de dépression, et

+ cône d'appel.

6.56 - ZONE DE CHASSE

Partie de Vaire d'influence d'un puits d'injection dans laquelle l'eau

introduite déplace l'eau initialement présente dans Vaquifere et

s'écoule : espace dans lequel les lignes de courant partent du puits.

Notion inverse de celle de zone d'appel d'un puits en pompage, ne tenant

pas compte des effets de la dispersion.

Syn. + zone de fuite,, + zone d'étalement (BIZE, BOVRGUET, LEMOINE 1972).

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- 128 -

6.57 - ZONE DE SUINTEMENT

Surface annulaire de la paroi interne d'un puits en exploitation, ou

zone de la paroi d'une tranchée filtrante, comprise entre la trace de la

surface •çiêzomêtrique libre rabattue et le niveau dynamique de l'eau dans

le puits ou la tranchée. Elle est appréciable surtout si le débit critique

est dépassé. Sa hauteur est la hauteur de suintement.

Réf. SCHNEEBELI 1957

N . B . PARAMELLE, 1856, a dénommé suintement le flux d'eau passant

à travers la paroi dénoyée du puits.

Syn. + zone d'émergence (SCHOELLER) déconseillé, + zone de résurgence

à rejeter.

. Ne pas prendre dans ce sens surface de suintement, (SCHNEEBELI

1957), concept équivalent, mais qu'il vaut mieux appliquer

à une surface extérieure (cf. 2.34), ni + surface d'émergence.

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7 . Qixatitl de¿ eaux

L'eau veste la grande dénonciatrice dessecrets de la terre et la plus belle sourcen'est qu'une trahison de ses entrailles.

Jean GIRAUDOUX(La folle de Chaillot)

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- 129 -

7.01 - BISEAU D'EAU SALEE

Limite d'une masse d'eau salée envahissant un aquifère à eau douce,

formée par l'intersection de l'interface avec le substratum.

7.02 - DURETE

Propriété d'une eau, causée principalement par sa teneur en ions

"terreux", Ca et Mg, de provoquer un résidu insoluble au contact d'une

liqueur de savon, et un dépôt de carbonate sous l'effet de 1'ebullition.

Elle est exprimée quantitativement par le degré, ou titre, hydrotimétrique.

Réf. DELESSE 1862

7.03 - EAU AGRESSIVE

Eau naturellement acide, principalement par sa teneur en anhydride

carbonique, pouvant excercer une action corrosive sur des roches ou

des matériaux.

Réf. IMBEAUX 1930

Syn. eau corrosive

7.04 - EAU DOUCE

Eau contenant une faible quantité de matières dissoutes, exempte de

goût dû à des sels minéraux, par opposition à une eau salée.

7.05 - EAU INCRUSTANTE

Eau saturée en un sel dissous, généralement en bicarbonate, dont la

précipitation est facilement provoquée par dépassement du point de

saturation, déterminant un dépôt (incrustation).

Syn. + eau pétrifiante

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- 130 -

7.06 - EAU MINERALE

Toute eau naturelle dotée, par les matières minérales ou les gaz qu'elle

contient, de propriétés thérapeutiques ou de qualités hygiéniques, uti-

lisable médicalement (usage interne ou externe). Une eau minérale peut

être froide^ ou thermale : elle est dénommée alors thermominérale.

N . B . En France, eau minérale est une dénomination officielle

attribuée par décision réglementaire, distincte des déno-

minations d'eau de source ou eau de source naturelle ou

encore d'eau de table, et définie légalement. Cf. le décret

du 12/1/1922, art.l : "les dénominations "eau minérale";

"eau minérale naturelle" ou tout autre contenant ces mots

sont réservées aux eaux douées de propriétés thérapeutiques

provenant d'une source dont l'exploitation a été autorisée

par décision ministérielle dans les conditions prévues

par les lois et règlements en vigueur". Le texte officiel

le plus ancien relatif aux eaux minérales est un édit royal

de Henri IV de mai 1605.

Réf. PERRAUnr 1674

Syn. eau médicinale (vieux), eau minérale naturelle,

. Ne pas confondre avec une + eau minéralisée expression

vague et très relative (eau contenant une quantité appréciable

de matières dissoutes, pouvant la rendre impropre à certains

usages, aussi bien qu'appropriée à d'autres) à rejeter.

7.07 - EAU SALEE

Eau contenant une quantité sensible, surtout du point de vue de la pota-

bilité, de sels dissous, plus particulièrement de chlorure de sodium,

par opposition à une eau douce. Sa concentration minimale en matières

dissoutes peut être fixée conventionnellement : en général à 1000 ppm.

Les eaux salées comprennent les eaux saumatres, les eaux salines, les

eaux sursalées.

Réf. PERRAULT 1674.

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- 131 -

7.08 - EAU SALINE

Eau salée dont la teneur en matières dissoutes est proche de celle de l'eau

de mer. Par convention, classe d'eau salée à concentration comprise

entre 10 000 et 100 000 ppm, donc intermédiaire entre les eaux saumâtres

et les eaux sursalées.

Réf. GOSSELET 1886

7.09 - EAU SAUMATRE

Eau salée dont la teneur en matières dissoutes est notablement moindre

que celle de l'eau de mer. Par convention, classe d'eau salée à concen-

tration comprise entre 1 000 et 10 000 ppm, donc intermédiaire entre

les eaux douoes et les eaux salines.

Réf. BUFFON (18e s.)

7.10 - EAU SURSALEE

Eau salée dont la teneur en matières dissoutes est notablement supérieure

à celle de l'eau de mer. Par convention, classe d'eau salée à concen-

tration supérieure à 100 000 ppm.

Syn. saumure naturelle.

( = concept nommé brine par les auteurs de langue anglaise).

7.11 - EAU THERMALE

Eau souterraine naturellement chaude à son émergence (source, puits

jaillissant) et utilisable de ce fait à des fins particulières : therma-

lisme, chauffage. Plus précisément, eau dont la température est supérieure

à une valeur minimale conventionnelle, absolue ou relative, généralement

liée à la température moyenne des eaux souterraines normales ou à la

température moyenne de l'air.

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- 132 -

N.B. concept ne se référant qu'à la température de l'eau, indépen-

damment de sa composition chimique.

• Les eaux thermales sont subdivisées, selon diverses classi-

fications conventionnelles , par ordre de températures

croissantes, en :

- eaux hypothermales ou tièdes

- eaux thermales (au sens restreint)

- eaux hyperthermales.

Réf. EERICART DE THURY 1829

Syn. eau chaude (naturelle)3 eau hypertherme (SCHOELLER 1949)

. Ne pas employer eau thermale dans le sens d'eaw thermomi-

nérale (7,12)

7.12 - EAU THERMOMINERALE

Eau réunissant les propriétés d'une eau minérale et d'une eau thermale,

distinguée d'une eau minérale froide.

Réf. DE LAPPARENT 1893

7.13 - FILTRATION DES IONS

Effet séparateur exercé sur les eaux salées qui les traversent (drainanoe),

par des couches de roches faiblement perméables telles que les argiles,

agissant comme des membranes semi-perméables -ou plus exactement "perm-

sélectives"- qui laissent passer les molécules d'eau plus facilement

que les molécules des solutés.

Ce phénomène analogue à l'ultrafiltration ou à l'osmose inverse est une

cause de concentration en sels des eaux de certains aquifères profonds

(concept introduit en hydrogéochimie des gisements d'hydrocarbures).

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- 133 -

Réf. JACQUIN 1965

Syn + filtration aaline (MILLET 1963)

7.14 - INTERFACE EAU DOUCE/EAU SALEE fig. 3|

Surface idéale -front- qui sépare dans un même aquifère, des fluides

non miscibles en déplacement ou en équilibre hydrostatique, notamment des

eaux douces et des eaux salées.

N.B. Ce concept traduit rarement une réalité physique

et sert surtout à schématiser de manière simplifi-

catrice une zone de dispersion (5.113) lorsqu'on

accepte de négliger les effets de la dispersion

dynamique et de la diffusion moléculaire, alors

que les fluides sont en réalité miscibles.

Réf. SCHOELLER 1962

7.15 - INVASION D'EAU SALEE

Déplacement et maintien d'eau salée dans un aquifère à eau douce, limité

par une nappe d'eau de surface salée : la mer en général vis-à-vis d'un

aquifère littoral.

Syn. + intrusion d'eau salée (déconseillé]

7.16 - ISOTOPE DU MILIEU

Isotope d'origine naturelle ou artificielle (résultant d'explosions nucléaires],

présent dans l'environnement naturel à une échelle globale ou régionale,

sans pouvoir être volontairement modifié, et pouvant servir de marqueur

de l'eau.

Les plus usités sont les isotopes stables des composants de l'eau

(hydrogène et oxygène : D,18o) et du carbone (13C), et les isotopes

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- 134 -

instables de l'hydrogène (tritium 3H) et du carbone (11+C), produits par

le rayonnement cosmique et les explosions thermonucléaires.

(= concept nommé environmental isotope par les auteurs de langue anglaise)

7.17 - LENTILLE D'EAU DOUCE

Masse d'eau souterraine douce d'extension limitée, reposant sur des eaux

salées dans un même aquifère.

Réf. SCHOELLER 1962

7.18 - LESSIVAGE

Le fait de dissoudre et mobiliser les matières solubles d'un sol, d'une

roche -c'est-à-dire de les lessiver- pour l'eau d'infiltration ou l'eau souter-

raine graviltaire. Le résultat de ce processus : état d'un sol, d'un terrain

lessivé.

Réf. SCHOELLER 1955

Syn. lixiviation

7.19 - LIGNE D'EGALE SALINITE

Lieu idéal de points d'égale salinité d'une nappe souterraine : ligne

construite par interpolation entre des points d'échantillonnages synchrones.

Rigoureusement elle doit être comprise dans une surface définie de

l1'aquifère : surface de la nappe, plan vertical, etc..

Syn. oourbe d'égale salinité

+ oourbe d'égale concentration

+ courbe d'équiminéralisation (MORET 1959J

+ courbe isocone ou + isocone subst. (SCHOELLER 1955) à rejeter.

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- 135 -

7.20 - MINERALISATION

Le fait, pour une eau, de contenir des substances minérales dissoutes.

Quantité et composition (qualitative et pondérale) du soluté minéral d'une eau,

Cette notion considère surtout les matières dissoutes minérales et d'origine

naturelle, mais elle peut s'élargir à tout corps dissout dans l'eau, y

compris ceux d'origine artificielle (pollution) ou organique.

N.B. Ce terme est pris ici exclusivement au sens neutre,

et non au sens actif de phénomène d'acquisition

de la composition chimique d'une eau ou d'accrois-

sement de sa teneur en matières minérales dissoutes.

Ce sens est plus large, que celui purement quantitatif

de salinité.

. Ne pas employer +ehimisme d'une eau souterraine dans ce sens.

7.21 - POLLUANT NATUREL

Corps présent naturellement dans une eau, selon une teneur la rendant

inapte à certains usages, notamment à la consommation humaine, pouvant être

acquis et concentré par l'eau au cours de son évolution normale dans un

aquí fève.

7.22 - RESERVE DE SEL

Quantité totale de sels contenue à une date donnée, à l'état solide ou

en dissolution dans l'eau, dans un aquifère, une partie u'aquïfère ou un

massif de sol délimité.

dimensions : M L-1 T-2 ou M 1_-2 T-2

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- 136 -

7.23 - SALINITE

Teneur en sels, en matières minérales dissoutes dans une eau, exprimée

en concentration par unité de volume ou de poids

sans dimension

Réf. RECLUS 1867

Syn. + salure déconseillé

Ne pas employer minéralisation (au sens neutre) dans ce sens

7.24 - TRACEUR NATUREL

Tout corps naturellement présent dans l'eau, dont la variation de concen-

tration dans l'espace et/ou dans le temps peut servir à marquer et diffé-

rencier une masse d'eau particulière, en permettant d'identifier son

origine ou de repérer son évolution.

(= concept nommé environmental tracer par les auteurs de langue anglaise).

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8 , Methoden d'¿nve¿£¿gcuU.on eX mode¿ d*e,x.pJi2A4>¿OYi ou de.

Si on árense la terre on trouve l'eau*

Paul CLAUDEL(Positions et propositions)

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- 137 -

8.01 - CAPTEUR

Tout instrument de mesure in situ d'une variable physique ou chimique

placé à la source même du phénomène à détecter et reliable à un dispo-

sitif d'enregistrement (graphique, digital, magnétique] : un capteur

de pression, un capteur chimique.

Réf. CAQUOT 1966

. Terme à proscrire dans ce sens + aenseur

8.02 - CUVE RHEOELECTRIQUE

Modèle analogique électrique constitué par un liquide conducteur contenu

dans une cuve aux limites et au fond modelables, permettant de simuler

les écoulements bidimensionels permanents dans un milieu hétérogène.

Réf. SCHNEEBELI 1966

8.03 - DATATION (D'EAU SOUTERRAINE)

Estimation de l'âge d'une particule d'eau souterraine, basée sur le

dosage de marqueurs chronométriques naturels ou artificiels (radio-

isotopes) et sur une interprétation tenant compte de la décroissance

naturelle de ces marqueurs, de leur teneur initiale supposée ou connue

(effet des explosions nucléaires) et des échanges possibles.

8.04 - DIAGRAPHIE HYDROMETRIQUE

Mesure de la distribution des vitesses verticales dans un forage en

cours de "pompage ou à*injection au moyen d'un micromoulinet spécialement

adapté à la mesure des vitesses très lentes, pour déterminer la répar-

tition relative des perméabilités horizontales dans un aquifère stra-

tifié non homogène.

Syn. diagraphie hydraulique (par micromoulinet)

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- 138 -

8.05 - EAU MARQUEE

Eau additionnée d'un traceur ou marqueur, injectée dans un aqirifère

dans certaines techniques d'essai Ccf. méthodes de pulsion ou de

dilution en puits unique), ou pour suivre le déplacement du front d'une

masse d'eau, en alimentation artificielle.

8.06 - ESSAI D'EAU

Essai de nappe ponctuel :

Opération de mesure ponctuelle in situ de la perméabilité ou des

conduativités hydrauliques en milieu fissuré soit par pompage, soit

plus généralement par injection d'eau de courte durée, sous une pression

déterminée, dans un sondage, dans une "poche" ou "lanterne" comprise

entre deux obturateurs ou entre le fond et un obturateur (essai LEFRANC,

essai LUGEON).

Réf.. CAMBEFORT 1955

8.07 - ESSAI DE DEBIT SPECIFIQUE

Pompage de courte durée opéré dans un puits, un forage, en général à

la fin de l'exécution de l'ouvrage, avec mesure du rabattement final,

pour évaluer un débit spécifique (relatif à la durée de l'essai si

le rabattement n'est pas stabilisé].

8.08 - ESSAI DE NAPPE

Tout essai pratiqué in situ pour déterminer les paramètres du milieu

aquifère (zone saturée), comportant une action sur la nappe {pompage

ou injedtion) et l'observation de l'influence produite pendant et

après cette action : pompage d'essai, essai par injection* essai

par remontée.

Distingué d'un essai de puits.

Plus largement, peut s'appliquer à l'exploitation des effets d'une impulsion

naturelle connue (par exemple une variation de potentiel aux limites).

Réf. BERKALOFF 1965

(= aquifer test des auteurs de langue anglaise)

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- 139 -

8.09 - ESSAI DE PUITS

Tout essai opéré par pompage dans un puits en vue de déterminer ses

caractéristiques, et d'évaluer sa productivité et son efficacité.

[cf. essai de puits par paliers, essai de débit spécifique).

Réf. BERKALOFF 1960

8.10 - ESSAI DE PUITS PAR PALIERS

Pompages successifs de courtes durées et de débits constants différents,

par ordre croissant en général, séparés ou non par des arrêts permettant

la remontée du plan d'eau, c'est-à-dire "non enchaînés" ou "enchaînés"

opérés dans un puits pour obtenir une série de couples débit/rabattement

et déterminer une relation débits/rabattements (stabilisés ou non).

Réf. BONNET 1970

(= multiple-step drawdown-test des auteurs de langue anglaise)

8.11 - ESSAI DE REACTIVITE

Prélèvement ou injection instantanés d'une petite quantité d'eau dans

un piézomètre3 ou un forage d'observation, suivis de l'observation de

la vitesse de rétablissement du niveau, pour estimer la sensibilité

du piézomètre aux variations de charge hydraulique locales.

Réf. MARGAT 1972 (néologisme)

(= response test des auteurs de langue anglaise)

8.12 - ESSAI PAR ABSORPTION

Introduction d'une quantité d'eau donnée dans le sol, par une cavité

définie (sondage, poche), pour déterminer un "coefficient de perméabilité"

(relative). S'applique surtout au milieu non saturé, à la différence

d'un essai par injection.

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- 140 -

Réf. MAYER 1947

Syn. + essai de perméabilité (du sol)

8.13 - ESSAI PAR (ou D 1) INJECTION

Essai de nappe par injection :

Injection par un puits, un forage, d'une quantité d'eau donnée, opérée

instantanément ou à débit ou charge contrôlés, avec observation des

relèvements de charge déterminés dans l'ouvrage et/ou dans 1'aquifère¿

pour évaluer les paramètres de 1'aquifère d'après l'analyse des données

observées.

S'applique soit à un essai d'eau ponctuel, soit à

un essai d'une certaine durée avec piêzomètres, ana-

logue à un -pompage d'essai.

Réf. CASTANÏ 1959

(H recharge test ou injection test des auteurs de langue anglaise)

8.14 - ESSAI PAR REMONTEE

Essai de nappe opéré par observation de la remontée de niveau après

arrêt du pompage - ou de la remontée de pression après fermeture d'un

puits artésien jaillissant - d'un puits en production depuis une longue

durée, pour évaluer des paramètres de 1'aquifère d'après l'analyse de

ces données.

Réf. HOUPEURT 1958

(= recovery test des auteurs de langue anglaise)

8.15 - HUMIDIMETRE

Instrument ou dispositif de mesure in situ et d'observation des varia-

tions de la teneur en eau dans le sol, dans la zone non saturée3 pour

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- 141 -

établir un profil d'humidité notamment au moyen d'une sonde à neutron.

HUMIDIMETRIE

cf. N.B. après 8.54

8.16 - HYDRAULIQUE SOUTERRAINE

Partie de l'hydrologie et de l'hydraulique (hydrodynamique] relative

à l'écoulement des eaux souterraines, aux lois qui le régissent et à

leurs applications. Plus généralement, ensemble des aspects quantita-

tifs de 1'hydrogéologie.

Réf. MAILLET 1905

Syn. hydrodynamique souterraine (PGCHET 1905], + hydrologie souterraine

(DUPONCHEL 1868], hydraulique des sols (hydraulique souterraine

considérée à l'échelle de la mécanique des sols), hydraulique

des roches (id. en mécanique des roches].

(équivaut dans une grande mesure à ce que les auteurs de

langue anglaise entendent par geohydrology par rapport à

hydrogeology)

8.17 - HYDROGEOCHIMIE

Connaissance des caractéristiques chimiques - ou physico-chimiques -

des eaux souterraines, des processus de leur acquisition et des lois

qui régissent les échanges entre l'eau, le sol et le sous-sol. Inter-

prétation hydrogéologique des données hydrochimiques.

8.18 - HYDROGEOLOGIE

Science des eaux souterraines, comprise dans les sciences de la Terre :

connaissance des conditions géologiques et hydrologiques et des lois

physiques qui régissent l'origine, la présence, les mouvements et les

propriétés des eaux souterraines. Applications de ces connaissances

aux actions humaines sur les eaux souterraines, notamment à leur pros-

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- 142 -

pection, à leur captage et à leur protection.

Réf. JACQUET 1861

N.B. Le terme Hydrogeologie a été créé par LAMARCK

en 1802 avec un sens différent : "recherche de

l'influence qu'ont les eaux sur la surface du

globe terrestre". cf. LITTRE : "Hydrogéologie :

étude des eaux répandues à la surface du globe".

8.19 - INFILTROMETRE

Dispositif de mesure installé in aitu pour évaluer le flux d'infiltra*

tion3 dans la zone non saturée.

Réf. PIOGER 1954

INFILTROMETRIE

cf. N.B. après 8.54

8.20 - LEVER HYDROGEOLOGIQUE

Prospection méthodique et relevé sur le terrain, complété par la recherche

en archives, de toutes données relatives aux conditions hydrogéologiques

et aux eaux souterraines d'un territoire (données géologiques et hydro-

logiques, inventaire des points d'eau), mettant en oeuvre surtout des

techniques de documentation et d'observation, plus que des techniques

d'investigation (forages, essais divers].

Syn. inventaire hydro géologique

8.21 - LIMNIMETRE ELECTRIQUE

Instrument de mesure de la profondeur du niveau de l'eau dans un puits,

un forage, fournissant un signal déclenché par l'établissement d'un

circuit électrique au contact de l'eau.

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- 143 -

8.22 - LYSIMETRE

Dispositif d'observation et de mesure in situ des composantes du

bilan d'eau du sol (évapotranspiration, infiltration), cherchant à

perturber le moins possible les conditions naturelles.

Réf. IMBEAUX 1920

Syn. case lysimétrique

8.23 - MARQUAGE

Addition d'un marqueur, ou traceurs dans l'eau, pour l'identifier et

permettre d'observer son mouvement (cf. traçage').

(E labelling des auteurs de langue anglaise)

8.24 - METHODE DE DILUTION (EN PUITS UNIQUE)

Marquage de l'eau d'un puits par un traceur et observation de la décrois-

sance de sa concentration, due au renouvellement de l'eau du puits par

l'écoulement naturel dans l'aquifère, en vue de relier cette décroissance

à la vitesse de filtration et d'estimer celle-ci.

8.25 - METHODE DE PULSION (EN PUITS UNIQUE)

Marquage de l'eau d'un puits par un traceur, suivi d'une injection d'eau,

puis après un certain temps, du prélèvement par pompage d'un volume

d'eau donné. La comparaison entre les concentrations en traceur de l'eau

injectée et de l'eau pompée, moyennant diverses hypothèses simplificatrices

peut servir à l'évaluation de paramètres locaux de l'aquifère, notamment

du coefficient de dispersion.

(= single well -pulse technique des auteurs de langue anglaise)

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- 144 -

8.26 - METHODE D'IDENTIFICATION

Méthode d'analyse des données d'un pompage d'essai : superposition

du graphique représentant l'évolution du rabattement en fonction du

temps, aux échelles appropriées, sur une courbe-type.

Réf. EMSELLEM 19 6 S

8.27 - MODELE A FENTE MINCE

Modèle hydraulique simulant un système aquifère à écoulement plan

bidimensionnel, constitué par deux parois parallèles séparées par un

intervalle capillaire.

Syn. modèle HELE-SHAW

8.28 - MODELE ANALOGIQUE

Tout appareil permettant de simuler un système aquifère^ en se basant sur

l'analogie existant entre l'écoulement de l'eau dans un milieu perméable

et un autre phénomène physique, tel que le passage du courant électrique

dans un milieu conducteur [cuve rhéoêlectrique3 modèle de papier conduc-

teur3 réseau de résistance/capacité}, de manière à ce que les résultats

obtenus sur le modèle soient, avec assez de validité, transposables au

système physique simulé, moyennant des conditions aux limites et

initiales semblables.

Syn. simulateur analogique

8.29 - MODELE MATHEMATIQUE

Système logique de données et de formulations analytiques simulant les

conditions et le comportement hydro-dynamique d'un système aquifère en

le schématisant et en le discrétisant. Basé sur l'intégration numérique

des équations différentielles qui régissent les divers phénomènes

physiques à représenter, il s'appuie sur les techniques numériques

de résolution programmées pour ordinateur.

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- 145 -

Réf. GUILLOT 1962

Syn. simulateur numérique

8.30 - MODELE DE PAPIER CONDUCTEUR

Modèle analogique électrique constitué par une feuille de matériau

conducteur, permettant de simuler les écoulements plans bidimensionnels

permanents dans un milieu homogène.

Réf. SCHNEEBELI 1966

8.31 - PERMEAMETRE

Appareil de mesure du coefficient de perméabilité Çvis-à-vis de l'eau

ou de tout autre fluide] d'un matériau, d'une roche cohérente ou non,

sur échantillon en laboratoire.

Réf. D'ANDRIMONT 1904

8.32 - PIEZOMETRE

Dispositif servant à mesurer la hauteur piêzomêtrique en un point donné

d'un aquifère, qui indique la pression en ce point, en permettant l'obser-

vation ou l'enregistrement d'un niveau d'eau libre ou d'une pression.

Forage, tube constituant l'essentiel de ce dispositif.

Strictement le tube ne doit être ouvert qu'à sa base, ou

crépine que sur une faible hauteur, (jpiêzomètre ponctuel) pour

que l'altitude du plan d'eau mesurée ait la signification

d'une hauteur piêzomêtrique se rapportant bien à une pro-

fondeur donnée.

Plus largement un piêzomètre crépine sur une grande hauteur,

ou toute la hauteur de 1'aquifère, équivaut à un puits d'obser-

vation (cas d'une nappe libre surtout).

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- 146 -

N . B . En mécanique des sols un piézomêtre désigne

plus rigoureusement un appareil de mesure directe

de la pression de l'eau ("-pression interstitielle")

in situ, plus particulièrement en milieu peu

perméable. Exemple : le "piézomêtre L . C . P . C . "

(Laboratoire central des Ponts-et-Chaussées, 1967).

Réf. DAUBREE 1887

Syn. tube piézomêtrique (SCHOELLER)

. Le terme piézomêtre ne doit pas être appliqué à des puits

ou sondages servant à d'autres mesures que celle du niveau

ou de la pression, notamment à des puits d'échantillonnage

d'eau périodique ou de surveillance de la qualité de l'eau

par enregistrement in situ, cf, puits d'observation.

PIEZOMETRIE

cf. N.B. après B.54

8.33 - POMPAGE D'ESSAI

Essai de nappe par pompage :

Pompage opéré dans un puits, un forage, avec contrôle de l'évolution du

débit pompé et des rabattements déterminés dans l'aquifère, pendant

et après le pompage, pour évaluer les paramètres de l'aquifère, d'après

l'analyse de ces données.

Réf. MARGAT 1970

Syn. essai de pompage, + essai de débit (déconseillé]

8.34 - PUITS D'ESSAI

Dans un dispositif d1'essai de nappe, le puits servant à agir sur la nappe

(par pompage ou injection), distingué des puits d'observation, ou

piézomètres.

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- 147 -

8.35 - PUITS DE SURVEILLANCE

Puits d'observation servant à détecter l'apparition de signes prémo-

nitoires d'une évolution prévisible, préjudiciable en général, soit

des niveaux, soit de la qualité de l'eau d'une nappe, pour avertir

de l'opportunité des mesures de prévention ou de précaution à prendre.

8.36 - PUITS D'OBSERVATION

Tout puits servant à observer, de manière épisodique ou régulière, une

caractéristique de l'eau souterraine pouvant varier : niveau, qualité

chimique, température, etc..

Plus particulièrement :

Puits utilisé pour la mesure de la charge hydraulique d'une nappe, au

voisinage de sa surface libre en général, par relevé de la profondeur

du niveau, et pour observer ses variations, en régime naturel ou influ-

encé, par des mesures périodiques, (sens moins rigoureux que celui de

piêzomètre ).

Syn. puits-témoin

8.37 - PUITS UNIQUE

Puits, forage, utilisé isolément pour un test par traçage : dans

lequel s'opèrent à la fois l'impulsion et l'observation de la réponse,

sans recourir à d'autres puits (cf. méthode de dilution, méthode

de pulsion).

(= single well des auteurs de langue anglaise)

8.38 - RESEAU DE RESISTANCE-CAPACITE (RC)

Modèle analogique discret constitué par un réseau électrique de

résistances aux noeuds desquels sont ajoutés des capacités, permettant

de simuler un écoulement permanent ou transitoire, bi-dimensionnel

ou tri-dimensionnel.

8.39 - RESEAU PIEZOMETRIQUE

Ensemble de puits d'observation ou de piézomètres répartis méthodiquement

dans lesquels des mesures périodiques sont opérées selon une fréquence

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- 148 -

appropriée, pour connaître les variations de charge hydraulique d'une

nappe.

8.40 - TENSIOMETRE

Instrument de mesure in situ de la tension ou succion, constitué par

une cellule poreuse reliée à un manomètre, ou à un capteur de pression

connecté à un enregistreur.

Réf. CAQUOT, KERISEL 1966

TENSIOMETRIE

cf. N.B. après 8.54

8.41 - TRAÇAGE

Procédure expérimentale visant à rendre apparent et observable le

mouvement réel de l'eau souterraine dans un aquifère suivant une - ou

des - trajectoires définies entre un point d'origine et un ou plusieurs

points de détection, au moyen de traceur marquant l'eau (cf. marquage).

N.B. Le marquage s'applique à l'eau, le traçage au mouvement,

au trajet de l'eau.

8.42 - TRACEUR

Substance (sel soluble, colorant, corps en suspension, eau marquée

par un isotope radio-actif etc.], absente dans les conditions naturelles

dans 1'aquifère étudié et détectable, incorporée à l'eau pour l'iden-

tifier et permettre d'observer son mouvement.

Réf. DANEL 195 3

Syn. marqueur (CASTANY 1968)

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- 149 -

8.43 - CARTE HYDROGEOCHIMIQUE

Représentation cartographique synthétique de données analytiques

relatives à la composition chimique des eaux souterraines d'un terri-

toire Cd'un ou de plusieurs aquífères superposés) conjuguées avec une

sélection d'informations facilitant l'interpolation de ces données

et éclairant la compréhension des zonalités hydrochimiques mises

en évidence.

8.44 - CARTE HYDROGEOLOGIQUE

Représentation cartographique synthétique d'une sélection d'informations

relatives aux conditions hydrogéologiques d'un territoire (délimitation,

structure et caractéristique des aquifères ¡ répartition, propriétés

et dynamique des eaux souterraines) et d'indications utiles au captage

à l'évaluation des ressources et à la protection des eaux souterraines.

Réf. GEZE 1937

8.45 - CARTE PIEZOMETRIQUE

Représentation cartographique de la surface piêzomêtrique d'une nappe,

par des lignes êquipotentielles -ou des hy¿troisdhypses d'une. surface

libre-construites par interpolation des mesures ponctuelles, selon

des valeurs de charge hydraulique equidistantes.

Réf. CASTANY 1968

Syn. carte des potentiels3 + carte isapotentielle impropre à rejeter.

N.B.. Carte potentiomêtrique s'applique plus précisément à la

représentation des lignes êquipotentielles définies

par les niveaux potentiomêtriques, distingués des

niveaux piézomêtriques.

Réf. MILLET 196S

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- 150 -

8.46. - COUPE HYDROGEOLOGIQUE

Représentation en plan vertical des conditions hydrogéologiques

suivant une coupe donnée : coupe géologique mettant en évidence les

contrastes de perméabilité et la structure des aquifères, complétée

par les profils piézométriques. par des indications sur les échanges

entre les nappes et la surface, et éventuellement par des traces

de surface équipotentielle et des lignes de courant schématiques.

Réf. CASTANÏ 1968

COURBE DEBITS/RABATTEMENTS cf. 6.08

COURBE DE DEPRESSION cf. 6.09

COURBE DE DESCENTE cf. 6.10

COURBE D'EGAL RABATTEMENT cf. 6.11

COURBE DE REMONTEE cf. 6.12

8.47 - COURBE DE TARISSEMENT

Représentation graphique de la décroissance non influencée du débit

d'une source, pendant une période sans alimentation de 1'aquifère, ou

de décroissance de l'écoulement souterrain d'un cours d'eau, observé

ou extrapolé, dans l'analyse d'un hydrogramme Cdans la mesure où

l'écoulement souterrain est assimilable à un écoulement de base).

N.B. Cf. la distinction entre Vécoulement de base et Vécou-

lement souterrain

dimensions : L3 T-1 f[T)

Réf. TISON 1960

8.48 - HYDROGRAMME (D'UNE SOURCE)

Représentation graphique de la variation du débit d'une source en fonction

du temps (échelles arithmétiques ou semi-logarithmiques).

dimensions : L3 T"1 f(T)

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- 151 -

8.49 - ISOBATHE (pour courbe, ou ligne isobathe)

Appliqué à une surface structurale (substratum ou toit d'un aquifère)

ou à une surfaoe piézomêtrique, notamment à une surface libre : lieu

de points d'égale profondeur de la surface considérée par rapport à la

surface du sol.

Ne pas confondre avec une ligne isohypse, rapportée à un

plan de référence horizontal (le niveau de la mer en général).

Syn. oourbe ou ligne d'égale profondeur

. isobathe d'une nappe, expression ambiguë est à rejeter.

3.50 - ISOPACHE (pour courbe, ou ligne isopache)

. La graphie isopaque est incorrecte

Appliqué à une couche aquifère, à une zone saturée : lieu de points

d'égale puissance aquifère, d'égale différence d'altitude entre le

substratum et le toit ou la surface libre de 1'aquifère.

Une carte d'isopaches peut être construite par différence entre les

hydroisohypses d'une nappe libre et les isohypses du substratum.

Réf. CASTANY 1968

8.51 - ISOTACHE (pour courbe ou ligne isotache)

. La graphie isotaque est incorrecte

Lieu de points d'égale vitesse d'écoulement de l'eau souterraine

dans un aquifère : vitesses effectives ou vitesses de terrain, définies

de manière cohérente.

Syn. ligne d'égale vitesse

LIGNE DE COURANT cf. 5.63

LIGNE D'EGALE SALINITE cf. 7.18

LIGNE DE PARTAGE DES EAUX SOUTERRAINES cf. 5.64

LIGNE EQUIPOTENTIELLE cf. 5.65

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- 152 -

8.52 - LIMNIGRAMME

Représentation graphique de la variation de niveau de l'eau en fonction

du temps observée en un point donné (puits, piézomètre). enregistrée

directement par un limnigraphe ou construite d'après des mesures

instantanées successives.

dimensions : L fCT)

N . B . hydrogramme ne doit pas être utilisé dans ce sens

(contrairement à l'usage à.y hydro graph en anglais).

8.53 - PROFIL D'HUMIDITE [fig. 1

Description et représentation graphique de la distribution verticale

des teneurs en eau dans le sol, dans la zone non saturée.

Réf. HALLAIRE 1948

Syn. + profit hydrique

8.54 - PROFIL PIEZOMETRIQUE

Trace de la surface piézomêtrique d'une nappe dans un plan vertical

(coupe] dont l'orientation peut être quelconque par rapport à la

direction principale d'écoulement.

Syn. + ligne de charge (DAUBREE 1887),

+ courbe piézomêtrique (LEMOINE, HUMERY, SOYER 1939) et niveau

piézomêtrique sont à rejeter dans ce sens.

N . B .

Les termes tels qu'humidimétrie, infiltromêtrie, neutromêtrie, piêzo-

mêtrie, tensiomêtrie, de même que ceux d1Hydrometrie ou pluviométrie,

doivent être pris exclusivement dans le sens de technique de mesure,

d'acquisition et de présentation des données désignées (humidité, flux

d'infiltration, teneur en eau -par "sonde à neutron"- pression ou niveau

piézomêtrique3 tension, etc.) et ne doivent pas s'appliquer aux données

mesurées elles-mêmes.

Une expression telle que "la piêzomêtrie d'une nappe" donnée, dans le

sens de distribution de ses niveaux piézomêtriques, est incorrecte,

aussi bien que pluviométrie pris dans le sens de hauteur de précipitation.

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9 . Action 4uA £ C Ä eaax

Tant de seaux d'eau que j'ai tirésau puits pour elle»

MOLIERE(Le bourgeois gentilhomme)

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- 153 -

9.01 - ACIDIFICATION

Développement d'un puits, d'un forage, par injection d'acide.

9.02 - ALIMENTATION ARTIFICIELLE

Introduction volontaire d'eau dans un aquifère pour accroître son

alimentation ou pour relever les niveaux d'une nappe. Les quantités

dDeau ainsi apportées à une nappe en sus de son alimentation naturelle.

Réf. DECELLE, GVELTON, MULLEH-FEUGA 1954

Syn. recharge artificiellet + rêalimentation artifioiellet + raveinement

+ suralimentation artificielle

recharge artificielle peut s'appliquer plus proprement lorsque le

but de l'opération est surtout d'élever la charge hydraulique

de la nappe, donc la pression dans l'aquifère, cf. esquichage (9.29bis)

9.03 - AUTODEVELOPPEMENT

Accroissement progressif de la perméabilité du milieu aquifère autour

d'un puits en exploitation, sous le seul effet de l'entraînement

des éléments meubles fins par l'eau qui s'écoule vers le puits. Se

distingue du développement mettant en oeuvre une technique spécialisée.

Syn. + développement naturel

9.04 - BARRAGE SOUTERRAIN

Ecran étanche construit à travers un aquifère de section limitée, un

aquifère alluvial à substratum imperméable en général, par divers

procédés [maçonnerie en fouille ouverte, pieux forés jointifs, rideau

de palplanches, paroi moulée, injections) pour permettre le captage de

la nappe à un niveau plus élevé, et/ou constituer une réserve souter-

raine accrue.

9.05 - BARRIERE D'EAU DOUCE

Aire de surélévation et de maintien des charges d'eau douce déterminés

par injection, formant une limite d'alimentation empêchant une invasion

d'eau salée dans un aquifère littoral et disposée en général entre le

rivage et un champ de captage.

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- 154 -

9.06 - BASSIN D'INFILTRATION

Excavation assez étendue, dont le fond n'atteint pas la zone saturée,

utilisée pour l'alimentation artificielle d'une nappe par infiltration,

sous une charge d'eau libre entretenue.

Réf. BIZE, BOURGUET, LEMOINE, 1972

9.07 - CAPTAGE

Toute action et tout ouvrage de prise, d'extraction d'eau souterraine

à des fins d'utilisation, par gravité {captage d'une source, captage

par galerie] ou par puisage [oaptage par puits].

Réf. POCHET 1905

Syn. + captation (BELGRAND 1872], terme vieilli à rejeter.

9.08 - CASIER D'EPANDAGE

Dispositif d'alimentation artificielle : casier aménagé, peu profond

et de faible pente, dans lequel l'eau introduite ruisselle et s'infiltre

sans charge appréciable au-dessus du sol. En particulier : palier du

lit d'un cours d'eau régularisé, compris entre deux seuils déversants.

9.09 - CHAMP DE CAPTAGE

Domaine comportant un certain nombre de captages, de puits de pompage

interconnectés ou non, disposés de manière à restreindre leurs interfé-

rences et exploités ensemble pour une même utilisation.

Syn. champ captant

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- 155 -

9.10 - COLMATAGE

Réduction de la perméabilité d'un milieu poreux, notamment au voisi-

nage de la paroi d'un puits, d'un forage ou de la berge et du lit d'un

cours d'eau, par accumulation d'éléments fins apportés par l'eau,

quelle que soit leur provenance (de l'aquifère, du puits, ou d'un cours

d'eau de surface). Le phénomène inverse est l'érosion souterraine.

Réf. SCHNEEBELI 1966 AFNOR X44-001.7106

9.11 - COMPLETION (D'UN PUITS)

Ensemble des opérations de mise d'un puits, d'un forage, en état de

produire : développement, euvelage ou tubage, mise en place d'un massif

filtrant si besoin, essai de production.

N.B. L'usage du terme completion en français a été

officialisé, cf. J.O. du 18 janvier 1973.

(s well completion des auteurs de langue anglaise)

9.12 - CONSERVATION DES EAUX SOUTERRAINES

Protection quantitative des ressources en eau souterraine : conservation,

par des mesures réglementaires ou des actions techniques appropriées

des productions d'eau souterraine (débits, modes et coûts d'exploi-

tation) à un niveau fixé en fonction de divers critères, en général

dans le but de prévenir une surexploitation, dans le cadre d'une

politique donnée d'utilisation des ressources en eau globales.

9.13 - CREPINE

Tube dont la paroi est percée d'ouvertures de formes diverses disposées

régulièrement, à travers lesquelles l'eau de Vaquifere pénètre dans

un puits.

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- 156 -

9.14 - CUVELAGE

Revêtement construit, équipement mis en place dans un puits ordinaire

pour étayer ses parois.

Syn. muraillement

9.15 - DEBIT DE PRODUCTION

Quantité d'eau produite par un aaptage, par l'exploitation d'un puits

de pompage^ constituant une fourniture d'eau disponible.

dimensions : L3 T-1

Syn. production (d'eau]

( = yield des auteurs de langue anglaise)

9.16 - DEBIT DE PRODUCTION ASSURE

Ensemble des prélèvements d'eau moyens jugés possibles, dans un aquifère

ou une partie d1 aquifère définis, avec pérennité, c'est-à-dire sans

risque de provoquer une surexploitation 3 une rupture d'équilibre à plus

ou moins long terme.

Syn. débit de sécurité

Cette conception due initialement à O . E . MEINZER (1920)

baptisée "safe yield" et définie comme "the practicable rate

of withdrawing water from its perenially for human use", est

désuète, car elle est relative à trop de critères et de conven-

tions pour conserver aujourd'hui une portée pratique opéra-

tionnelle, et elle engendre une confusion avec la notion de

"droit de prélever" de l'eau souterraine, parfois réglementé.

On tend aujourd'hui à substituer à cette notion celle de débit

optimal d'exploitation d'une nappe en fonction de diverses

contraintes pratiques et économiques fixées et modifiables.

L'exploitation en régime d'équilibre, liée à la notion de ressources

renouvelables en eau souterraine est elle-même une conception

relative.

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- 157 -

9.17 - DECOLMATAGE

Action de réduire et d'éliminer le colmatage d'un puits, d'un forage :

mobilisation et extraction des éléments fins retenus dans \%aquifère

ou dans le massif filtrant au voisinage de la paroi du puits, ou désen-

tartrage, afin d'améliorer la perméabilité.

Se distingue du développement qui est une amélioration des caracté-

ristiques naturelles du terrain, tandis qu'il s'agit ici surtout d'une

restauration des caractéristiques originelles.

9.18 - DECOLMATAGE PAR INJECTION

Inversion de l'écoulement à travers la paroi d'un puits par infection

d'eau sous une charge hydraulique supérieure à celle de la nappe, pour

décolmater la crépine3 le massif filtrant ou le terrain aquifère au

voisinage du puits.

( = black blowing des auteurs de langue anglaise)

9.19 - DENOYAGE

Désaturation d'une partie définie d'un aquifère, volontairement

ou non, par un abaissement de la surface piézométrique provoqué [rabat-

tement de nappe) ou consécutif à des captages. S'applique plus parti-

culièrement à un aquifère initialement captifs à nappe rendue libre par

le rabattement ou à un domaine aquifère limité dans lequel des tra-

vaux souterrains (excavation, fouille) doivent être entrepris à sec

et qu'il faut donc rendre et maintenir dénoyé par rabattement de nappe.

9.20 - DEVELOPPEMENT (D'UN PUITS)

Action de développer un puits, un forage : d'augmenter artificiellement

la perméabilité du milieu aquifère à proximité de la paroi du puits,

par divers procédés appropriés [pistonnages pompages alternants,

acidification) en vue de réduire les pertes de charge et d'améliorer

l'efficacité de l'ouvrage, en général avant sa mise en exploitation

Réf. GOGUEL 1959

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- 158 -

9.21 - DOUBLET DE FORAGES (ou de PUITS)

Deux puits proches l'un de pompage3 l'autre à'injection, mis simul-

tanément en action dans un même aquifère, notamment pour restituer

à l'aquifère l'eau pompée après usage [échange thermique surtout :

chauffage, refroidissement].

Syn. couplet de forages

(= two well system des auteurs de langue anglaise)

9.22 - DRAIN

Tout conduit non étanche, collecteur\d'eau souterraine par gravité, im-

posant des niveaux rabattus (potentiels] constants, dans lequel l'eau

s'écoule avec ou sans surface libre^ (tranchée, galerie, canalisation

enterrée, puits ou forage].

Plus particulièrement : conduit de collecte et d'évacuation de l'eau

excédentaire dans un périmètre d'irrigation et d'assainissement (réseau

de drainage] s ouvrage servant à maintenir les niveaux piézomêtriques,

la surface libre d'une nappe au-dessous de cotes fixées, à prévenir

les sous-pressions, (ouvrage dont le but est d'évacuer de l'eau plutôt

que de la capter), cf. drain vertical, galerie filtrante, tranchée

filtrante.

Réf. DARCÏ 1856

Ne pas dénommer drain des conduits distributeurs (cf. "irriga-

tion par drain") , voir : épandeur.

9.23 - DRAINAGE

Action, art de drainer : collecte et évacuation d'eaux de toute origine,

en excédent dans le sol et le sous-sol, par tout procédé et dispositif

approprié (drain).

Réf. DARCY 1856

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- 159 -

9.24 - DRAINAGE PAR PUITS ABSORBANT

Evacuation au moyen ds puits absorbants d'eaux excédentaires, collectées

par divers systèmes de drainage en surface ou dans le sol.

(= vertical drainage des auteurs de langue anglaise)

9.25 - DRAIN VERTICAL | fig. 10 ]

Puits, forage servant à drainer un milieu aquifère, à abaisser une

surface libre trop haute ou à diminuer des sous-pressionst soit par pompage,

soit par mise en jaillissement, soit par mise en communication avec une

nappe à charge hydraulique inférieure.

Dans ce dernier cas il équivaut à un puits d'injection par commu-

nication (cf. 9.58] du point de vue de son effet sur 1'aquifère

déchargé (fig. 10, h et i).

Réf. MALLET, PACQUANT 1951

Syn. puits de décompression (MALLET, PACQUANT 1951]

(= relief well des auteurs de langue anglaise)

9.26 - EJECTION

Technique de pompage par injection d'eau au moyen d'un éjecteur noyé,

ou pompe à jet.

9.27 - EPANDEUR

Tout conduit non étanche (fossé, rigole, canalisation enterrée] servant

à distribuer et à infiltrer des eaux à évacuer, en général des eaux

usées (effluents après épuration notamment) dans un réseau d'épandage

ou à irriguer.

Syn. fossé ou canal d'épandage3 ou d'infiltration

. Ne pas employer drain dans ce sens (cf. "irrigation par drain")

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- 1B0 -

9.28 - EPUISEMENT

Action de mettre à sec, de vider une excavation envahie par l'eau souter-

raine, notamment par rabattement de nappe ou par exhaure : épuisement

d'une fouille.

Réf. LITTRE 1877

N.B. L'épuisement s'applique à la cavité vidée, à l'espace mis

hors d'eau, Vexhaure s'applique à l'eau évacuée, tandis

que le dênoyage s'applique de préférence au milieu

initialement aquifère désaturé.

. Ne pas employer ce terme dans le sens d'exploitation

des réserves (9.34) ou de surexploitation (9.73)

(cf. + "épuisement d'une nappe" VIBERT 1937).

9.29 - EROSION SOUTERRAINE

Action de mise en suspension et d'entraînement des particules les plus

fines d'un milieu poreux non consolidé par l'eau percolant dans ce

milieu lorsque la vitesse de filtration dépasse un seuil critique,

ayant pour effet une augmentation de la perméabilité.

C'est l'effet inverse du colmatage.

N.B. Phénomène naturel, ou provoqué par un pompage.

Réf. SCHNEEBELI 1966

(= concept nommé suffosion (PAVLOV 1898) par les auteurs de langue anglaise

ou souffosia (t o3Vj J ) par les auteurs de langue russe)

9.29 Bis ESQUICHAGE

Compression d'un aquifère opérée par injection d'eau -ou d'un autre fluide-

pour entretenir ou améliorer la productivité d'ouvrages exploitant le réser-

voir, notamment l'extraction d'hydrocarbures ("récupération secondaire" du

pétrole), en compensant les déclins de pression déterminés par ces exploi-

tations. C'est un cas particulier de recharge artificielle servant à créer

les conditions d'un régime d'équilibre moyen dans un aquifôre captif exploité,

par des systèmes de doublets de forages.

Réf. GIRARDOT3 KESTER (1974)

Terme officialisé (J.O. du 18.1.1973) dérivé du verbe

esquicher (du provençal moderne esquiche : presser, comprimer),

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- 161 -

introduit surtout pour traduire le terme

anglais squeezing.

9.30 - ETANCHEMENT

Action d'étancher -de rendre étanche- appliquée surtout aux parois

d'une excavation souterraine, d'une fouille ou d'une retenue, d'un

chenal naturel ou artificiel d'eau de surface, pour empêcher le pas-

sage de l'eau à travers la surface considérée.

Plus largement s'applique à un milieu (sol, roche] : action de faire

diminuer sa •perméabilité 3 notamment par injection de coulis [en géo-

technique).

A distinguer de colmatage.

Réf. BELGRAND 1846

9.31 - EXHAURE

Action d'extraire et d'évacuer l'eau parvenant dans des excavations

souterraines telles que des mines, des carrières, pour les maintenir

hors d'eau.

(cf. dénoyage (9.19) et épuisement (9.28))

Réf. LITTRE 1877

9.32 - EXPLOITATION COMPENSEE

Somme algébrique des réductions de débit naturel sortant et des accrois-

sements d'alimentation déterminés aux limites d'un aquifère sous les

effets de son exploitation, équilibrant, en moyenne, les prélèvements.

Notion liée à celle d'exploitation en régime d'équilibre pour une

constante de temps donnée, par opposition à la surexploitation, à

laquelle elle peut succéder.

En pratique ces compensations ne rééquilibrent les prélèvements qu'après

une période plus ou moins longue de surexploitation temporaire nécessaire

pour déterminer les abaissements de charge hydraulique agissant assez sur

les limites du système aquifère pour permettre l'instauration d'un

nouveau régime d'équilibre.

L'exploitation d'une nappe alluviale riveraine d'un cours d'eau, déter-

minant une réalimentation induite est un exemple d'exploitation compensée.

(= concept nommé capture (USGS 1972) par les auteurs de langue anglaise)

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- 162 -

9.33 - EXPLOITATION DES EAUX SOUTERRAINES

Action de prélever, pour les utiliser, les valoriser, les eaux souter-

raines notamment à l'échelle régionale : mobilisation d'une proportion

non négligeable des ressources naturelles renouvelables en eau

souterraine.

(= ground water development des auteurs de langue anglaise)

9.34 - EXPLOITATION DES RESERVES

Soustraction volontaire ou involontaire d'eau souterraine entraînant

un excédent à long terme de la sommme des débits exploités ou issus

naturellement sur l'alimentation de V aquí fève, donc un épuisement

progressif de la réserve et une baisse persistante des niveaux. C'est une

exploitation en régime non équilibré, limitée à terme, qui peut :

- soit être temporaire et précéder le rétablissement d'un

régime d'équilibre après prélèvement d'une partie de la

réserve, rendant possible des effets aux limites compen-

sateurs de l'accroissement des prélèvements dans le bilan

du système (cf. exploitation compensée}

- soit être prolongée jusqu'au point ou l'exploitation n'est

plus économique (dans un contexte donné].

( = ground water mining des auteurs de langue anglaise)

9.35 - FORAGE

Puits de petit diamètre creusé par un procédé mécanique à moteur

(foreuse), en terrain consolidé ou non consolidé, distingué d'un

puits foré.

Syn. sondage (N.B. ce terme est mieux approprié pour désigner un

forage de reconnaissance ou à*observation)

(= drille d-^well3 distingué de bored-~well3 des auteurs de langue anglaise)

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- 1B3 -

9.36 - FOSSE D'INFILTRATION

Excavation creusée et utilisée dans certains dispositifs d'alimentation

artificielles aux dimensions intermédiaires entre celles d'un puits

(elle est plus large et moins profonde] et d'un bassin (elle est

moins étendue et plus profonde). Elle peut atteindre la zone saturée de

l ''aquifère.

Réf. GAEEAUD 1965

9.37 - FRACTURATION HYDRAULIQUE

Création artificielle de fissures dans une roche cohérente soumise

localement à une forte pression par injection d'eau ("claquage"), en

vue de la rendre •perméable, soit pour faciliter l'écoulement du fluide

que la roche contient (technique employée initialement en exploitation

pétrolière), soit pour y injecter des résidus ou dans un but de

stockage souterrain.

Réf. LE TIRANT 1968

(= hydraulic fracturing des auteurs de langue anglaise)

9.38 - GALERIE FILTRANTE

Galerie de captage, généralement à surface libre, disposée souvent dans

un aquifère riverain d'un cours d'eau.

Réf. DARCÏ 1856

Syn. + galerie d'infiltration (D'ANDRIMONT 1902), galerie captante

(D'ANDRIMONT 1902)

9 „39 - HYDROGEOTECHNIQUE

Ensemble des techniques servant à agir sur l'eau souterraine (sur sa

présence, sa pression, ses mouvements) moins pour la prélever en vue

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- 164 -

de l'utiliser que pour éliminer ses effets nuisibles vis-à-vis de

constructions en surface ou d'ouvrages souterrains (remblais, déblais,

barrages, fouilles, fondations, excavations, galeries, etc.3 donc

surtout à l'échelle des interventions de la géotechnique.

(cf. drainage, rabattement de nappe, étanchement, etc.).

9.40 - INJECTION

Introduction d'eau -ou d'un autre fluide- directement dans la zone

saturée d'un aquifève par un ouvrage approprié (puits, forage), dans

un but d'investigation [essai par injection), d'alimentation artificielle

(notamment de recharge, de remise en pression, cf. esquichage), ou encore

de rejet d1effluent.

Réf. BAUZIL 1952

9.41 - MASSIF FILTRANT

Appareil composé par un matériau meuble formé d'éléments calibrés

(graviers, granulats), disposé dans l'espace annulaire compris entre

le tubage et les parois d'un puits pour améliorer son efficacité.

Syn. + filtre3 (MAYER 1947), enveloppe de graviers additionnels.

9.42 - PERIMETRE DE PROTECTION

Domaine délimité autour d'un captage (source, puits) utilisé pour la

production d'eau potable, dans lequel diverses mesures sont prises et

des interdictions sont prescrites dans le but de protéger la qualité de

l'eau captée contre des risques de contamination.

Réf. Loi du 15.2.1902

Syn. périmètre sanitaire d'émergence (appliqué plus particulièrement

à une source à'eau minérale : expression réglementaire, cf.

circulaire du Ministère de la Santé publique du 18.B.1937)

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- 165 -

N.B. La dénomination de périmètre de protection a été prise

originellement dans un autre sens, appliqué seulement

aux sources à? eau minérale (cf. décret du 8.3.1848 et

loi du 14.7.1856) : protection contre des détournements

de l'eau par d'autres captages, autrement dit conservation

du débit.

9.43 - PISTONNAGE

Action de pistonner, de déterminer des déplacements d'eau alternants

à travers la paroi d'un forage par les mouvements d'un piston [technique

de dé colmatage3 de développement}.

9.44 - POINTE FILTRANTE

Partie terminale crépinée du tube d'un puits-instantané3 renforcée et

munie d'une pointe perforante.

Réf. RAT 1968

(= drive point ou well-^point des auteurs de langue anglaise)

9.45 - POMPAGE

Action de pomper.

N . B . Il est conseillé de n'employer le terme pompage que dans

ce sens actif.

Dans le sens neutre de quantité d'eau pompée, mieux vaut employer

le terme débit de production (9. 15) ou plus précisément

débit pompé, ou prélèvements (9.48) à l'échelle plus

globale d'un aquifère.

(cf. la distinction faite par les auteurs de langue

anglaise entre pumping -sens actif- et pumpage -sens

neutre quantitatif-).

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- 166 -

9.46 - POMPAGE PAR EMULSION

Technique de pompage consistant à injecter de l'air sous pression

dans l'eau d'un forage, ce qui produit un mélange de bulles d'air

et d'eau de densité assez légère pour que le niveau de l'eau dans

le forage s'élève au-dessus de la surface, en entraînant un débit.

( = air lift pumping des auteurs de langue anglaise)

9.47 - POMPE

Toute machine élévatoire servant à puiser l'eau et a la refouler à une

certaine hauteur, en utilisant une source d'énergie quelconque.

9.48 - PRELEVEMENTS (D'EAU)

Quantité d'eau soustraite, captée par tout procédé dans un aquifère

pendant une durée définie. Notamment : composante du terme "débit" d'un

bilan d'eau distingué du débit naturel (global] d'une nappe.

dimensions : L3 T-1

N.B. Le sens actif de prélèvement -action de prélever, de

soustraire- à peu près synonyme d1exploitation des eaux

souterraines, est volontairement écarté, ici.

Inversement, ne pas employer exploitation, + soutirage

(déconseillé), ou exhaure dans ce sens neutre quantitatif.

9.49 - PUISARD

Puits servant à la collecte et à l'évacuation, en général par pompage

mais parfois par absorption, des eaux d'origine superficielle ou souter-

raine parvenant dans une mine, une excavation souterraine.

Réf. Diet. Académie 16743 HERICARÎ DE THURÏ 1829.

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- 167 -

9.50 - PUITS

Toute excavation creusée à partir de la surface du sol et pénétrant

un aquifère, utilisée pour puiser de l'eau ou pour agir localement

sur la charge hydraulique dans l'aquifère.

N . B . Le terme puits reçoit divers qualificatifs précisant son

mode de construction (cf. puits ordinaire, puits foré,

puits instantané) , son équipement (cf. puits tubê3 puits

à drains rayonnants), le procédé de son exploitation (cf.puits

artésien, puits de pompage, puits absorbant, puits

d'infiltration, puits d'injection), ou son usage (puits

d'essai^ puits de surveillance, puits d'observation, puits

de recharge, puits de rejet).

Réf. usage courant depuis la fin du Xllème siècle.

9.51 - PUITS ABSORBANT |fig. 10|

Tout puits ou forage dans lequel un débit appréciable peut être déversé

sans provoquer de débordement, utilisé ou utilisable pour évacuer dans

le sous-sol des eaux excédentaires collectées en surface ou dans le sol,

ou des eaux usées [puits de rejet), ou pour pratiquer l'alimentation

artificielle {puits de recharge). Il peut s'agir de puits d'infiltration

ou de puits d'injection.

Réf. DELESSE 1862

N . B . Concept large, à valeur de catégorie, s'opposant aux puits

de pompage et aux puits jaillissant. Utiliser de préférence

chaque fois que possible les termes plus précis de

puits d'infiltration (9.57) ou de puits d'injection

(9.58) selon les cas.

Syn. puits perdu, forage absorbant, boit-tout (DAUBREE 1887)

[puisard est déconseillé dans ce sens).

(= drainage well, absorbing well, inverted well ou negative well des

auteurs de langue anglaise)

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- 1BB -

9.52 - PUITS A DRAINS RAYONNANTS

Puits muni de drains tabulaires horizontaux disposés selon plusieurs

directions radiales, et accroissant son rayon efficace.

(= collector well ou radial well des auteurs de langue anglaise)

9.53 - PUITS ARTESIEN (lato sensu)

Puits captant l'eau d'une nappe captive, jaillissant ou non.

Réf. PARAMELLE 1856, DARCY 1856 ("au sens strict : THOMINE 1822, ARAGO 1834)

N . B . Ce sens large de puits artésien, diffère du sens strict

originel usité en France (puits jaillissant) , mais il

est conforme à la généralisation internationale du terme

artésien, (cf. artesian well en anglais, pozo artesiano

en espagnol, AfTeSVlaHCKHe CKfca}KWHâen russe).

9.54 - PUITS DE POMPAGE |fig. 10|

Puits exploité au moyen d'une pompe, distingué à la fois des puits

jaillissants (à production spontanée san9 pompage], des puits non

exploités habituellement (à niveau peu ou non influencé] et des puits

d'observation.

9.55 - PUITS DE RECHARGE

Tout puits ou forage absorbant utilisé pour pratiquer 1'alimentation

artificielle d'un aquifère.

(= recharge well, ou input well des auteurs de langue anglaise)

9.56 - PUITS DE REJET (D'EAU USEE)

Puits absorbant utilisé pour l'évacuation d'eau usée, d'effluents

dans le sous-sol.

(= disposal well ou waste-injection well des auteurs de langue anglaise)

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- 169 -

9.57 - PUITS D'INFILTRATION '[fig. 1Q|

Puits absorbant arrêté dans la zone non saturée^ n'atteignant pas la

nappe.

Se distingue d'un puits d'injection.

(= diffusion well ou infiltration well des auteurs de langue anglaise)

9.58 - PUITS D'INJECTION |fig. 10|

Puits absorbant pénétrant un aquifère en permettant l'injection directe

dans la zone saturée^ pour l'alimentation artificielle.

Se distingue d'un puits d'infiltration.

puits d'injection par communication :

dans un système multicouche , puits ou forage crépine à plusieurs

niveaux et mettant en communication des aquifères aux charges

hydrauliques différentes, ce qui détermine 1'injection dans la nappe

de charge inférieure d'eau provenant de la nappe (sous ou sus-

jacente) de charge supérieure, sans apport d'eau extérieure au

système.

(= gravity injection well des auteurs de langue anglaise)

9.59 - PUITS FILTRANT

Puits, forage équipé d'un massif filtrant.

Réf. D'ANDRIMONT 1903

. Ne pas désigner par ce terme un puits d'infiltration (9.57)

9.60 - PUITS FORE

Puits creusé par un procédé mécanique simple, souvent manuel (tarière]

surtout en terrain non consolidé, distingué d'un forage proprement dit.

Réf. DARCY 1856

( = bored-well des auteurs de langue anglaise)

N.B. La distinction entre puits foré et forage proposée ici

est plus précise que l'usage commun en français de ces

termes, en pratique synonymes, pour correspondre à la

distinction plus définie des termes anglais bored-well

et drilled-well.

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- 170 -

9.61 - PUITS INSTANTANE

Tube crépine à la base ou terminé par une -pointe filtrante, directement

enfoncé (généralement par percussion) jusqu'à 1'aquifère3 dans un terrain

non consolidé.

Réf. BOURSAULT 1900

Syn. puits tabulaire + puits abyssinien

(= driven-well des auteurs de langue anglaise)

9.62 - PUITS INTERCONNECTES

Groupe de puits reliés entre eux, en général par des siphons, permettant

de pomper dans un seul pour exploiter l'ensemble.

Syn. puits en batterie

9.63 - PUITS JAILLISSANT |fig. 10|

Puits, forage artésien s.l. débitant, ou capable de débiter, spontané-

ment au niveau du sol : puits exploitant une nappe captive -ou dans

certaines conditions la partie inférieure d'une nappe libre- dont le

niveau piêzomêtrique est au-dessus du sol.

Réf. ARAGO 1934

Syn. puits artésien jaillissant3 puits artésien s.s.3 puits éruptif

(terme pétrolier)

(N.B. Le sens restreint de puits artésien est son sens originel

cf. Diet, technol. THOMINE 1822, ARAGO 1834, revue "le

puits artésien" depuis 1837).

(= flowing well des auteurs de langue anglaise)

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- 171 -

9.64 - PUITS ORDINAIRE

Puits d'assez grand diamètre creusé surtout par des procédés manuels,

avec pénétration humaine. Se distingue des puits forés3 forages et puits

instantanés3 et aussi des puits jaillissants.

Réf. ARAGO 1834

9.65 - PUITS TUBE

Forage équipé d'un tubage.

(E tube-well des auteurs de langue anglaise)

9.66 - RABATTEMENT DE NAPPE

Action de rabattre, en permanence ou temporairement, la surface piézo-

métrique d'une nappe dans une aire délimitée, pour rendre possible ou

faciliter divers travaux dans le sous-sol (fondations, excavations)

en le dénoyant localement (cf. dénoyage).

Réf. MAYER 1947

9.67 - REALIMENTATION INDUITE

Réaction provoquée par un oaptage sur une limite d'alimentation de

l'aquifère exploité, déterminant un afflux d'eau supplémentaire qui

compense, en régime permanent3 le débit prélevé. Elle est le plus

souvent l'effet de captages dans des nappes en liaison hydraulique avec

des cours d'eau.

Réf. MARGAT 1970

(E induced infiltration ou induced recharge des auteurs de langue anglaise)

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- 172 -

9.68 - RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE

Quantités d'eau utilisable qu'il est physiquement possible et écono-

miquement avantageux de prélever dans les aquifères^ dans un domaine

et pendant une période définis, compte tenu de diverses contraintes

techniques et pratiques.

Syn. + ressources aquifères 3 + ressources hydrogêologiques3 termes

à rejeter.

9.69 - SERREMENT

Obturation volontaire totale ou partielle (et éventuellement réglable]

d'une source, d'une venue d'eau dans un souterrain, arrêtant ou

limitant son débit.

Réf. DUMONT 1856

Syn. + serrage

9.70 - SOULEVEMENT DE L'INTERFACE

Mouvement ascendant de l'interface eau âouce/eau salée à la verticale

du cône de dépression déterminé par le pompage de l'eau douce sus-

jacente dans l'aquifère.

(= upconing des auteurs de langue anglaise)

9.71 - SOUS-PRESSION

Poussée hydrostatique exercée de bas en haut, par l'eau saturant la base,

la fondation ou le substratum d'un ouvrage de retenue (digue, barrage], ou

par l'eau souterraine sur la base d'un ouvrage souterrain, et qui tend,

selon le principe d'Archimède, à alléger le poids de l'ouvrage donc à

affaiblir sa stabilité.

dimensions : M L T~*

N . B . La sous-pression est une force et non une pression.

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- 173 -

Réf. DUMAS 1897

Syn. + pression d'infiltration, (MALLËT, PACQUANT 1951], pression

de soulèvement (LETOURNEUR 1967)

9.72 - STOCKAGE SOUTERRAIN

Introduction contrôlée dans un aquifère approprié d'une certaine

quantité de fluide (eau, gaz, hydrocarbure) en vue d'un stockage

temporaire et d'une récupération ultérieure.

9.73 - SUREXPLOITATION

Exploitation de quantités d'eau souterraine en excédent par rapport

à un plafond fixé en fonction de diverses contraintes, et plus particulière-

ment par rapport au débit de production assuré lié à la conservation

de l'équilibre à plus ou moins long terme. Concept proche de celui

d'exploitation des réserves.

(= overdevelopment3 overdraft ou exhaustion des auteurs de langue aglaise)

9.74 - SURPOMPAGE

Technique de développement d'un puits consistant à pomper un débit supé-

rieur à celui prévu en régime d'exploitation normale.

(E over^pumping des auteurs de langue anglaise)

9.75 - SYSTEME DE POINTES FILTRANTES

Dispositif de pointes filtrantes interconnectées, reliées à une même

pompe (aspirante), utilisé pour capter de l'eau en limitant les

rabattements3 ou pour rabattre une nappe à surface peu profonde.

Réf. BAT 1968

(= well-point system des auteurs de langue anglaise)

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- 174 -

9.76 - TAPIS FILTRANT

Couche de matériaux composée d'éléments calibrés, dotée d'une perméabilité

appropriée, disposée soit à la base d'une digue, d'un barrage, d'un

remblai pour drainer les eaux d'infiltration et prévenir les sous-

•pressions, soit dans le lit d'un cours d'eau pour faciliter un accptage.

Réf. MALLET, PACQUANT 1951

9.77 - TRANCHEE FILTRANTE

Drain à ciel ouvert et à surface libre servant au captage d'une nappe,

souvent au voisinage d'un cours d'eau, ou au rabattement d'une nappe,

aboutissant à la surface du sol ou à un puits de pompage.

Syn. fossé de drainage, fossé filtrant, tranchée drainante (SCHNEEBELI)

9.78 - TUBAGE

Colonne de tubes mis en place dans un forage

Réf. ARAGO 1834

(s casing des auteurs de langue anglaise)

9.79 - VOILE

Cloison étanche relative constituée artificiellement dans un aquifère

par un procédé approprié, notamment par injection de matériaux colma-

tants [coulis d'injection], pour faire obstacle au flux de l'eau souter-

raine ou lui imposer une forte perte de charge.

Concept voisin de barrage souterrain.

Syn. rideau d'injections ; écran, rideau ou voile d'étanchêitê ; écran êtanche.

(= curtain wall ou grout curtain des auteurs de langue anglaise).

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Tables des figures

fig. 1 Zonalité sol/eau souterraine

fig. 2 Aquifères : structures élémentaires

fig. 3 Emergences de nappe libre

fig. 4 Types de sources de nappe libre

fig. 5 Relations entre cours d'eau et nappes d'eau souterraine

fig. 6 Niveaux et charges

fig. 7 Types hydrauliques de nappes et systèmes aquifères

fig. 8 Limites de systèmes aquifères

fig. 9 Cône de dépression

fig. 10 Puits

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surface du soipiézomètre

z o n ed'evapo _transpiration

•au suspendue

au pelliculaire*

z o n e

d «

transition

frange

capillaireeau capillaire

eau gravitaire

n a p p e

( I b re )

Prof ¡ I d ' h u m ¡diteProf i I d a n s l' aqui f èrePro f i l des p r e s s i o n s Coefficient desaturat ion

f i g . 1 _ Z o n a l i t é s o l / e a u s o u t e r r a i n e

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aquiféres

monocouches T.S

aquiftre monocouche

à strate conductrice

T15«>T2 faible

aquiféres bicouches

T 1 > T2 faible5KS2

Ti,Si

T2- .S 2 -

aquifère tricouche

Ti =i T2 > T3 faible

S1= S2 < S 3

T = transmissivrtêS = emmagasinement

sem/ -permeable

imperméable— profit de la

surface piézomètrique

fig - 2 _ A q u i f é r e s : s t r u c t u r e s e l e m r n t a i r e s

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aire d e m e r g e n c e

t t .t texfi ltration

plan d e a u Libre «

' / / ' / s s s s <'f ////ssmur impermeable//vV//

'//////////////y/////.

51 = surface de suintement52 = surface filtrante53 = interface eau d o u c e / e a u salée~-^— ligne de courant

^ ^ l igne ¿qui pot e n t i elle

fig. 3 - E m e r g e n c e s de n a p p e libre (schéma tridimensionnel)

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1——

, • —

source de depress ion

source de d é v e r s e m e n t

source de trop-ptei h

source

profil de la sur facepiézométriqueHgne de courant

ligne ¿quipotentielle

impermeable

source de débordement

fig. 4 _ T y p e s d e s o u r c e s de n a p p e s Libres ( s c h é m a s bidimensionnels)

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e n tc o u r

i a i s o navec Ul

sh

ne

d'yd• n

t araa c

uUliID«

que

profil de /a surfacepiézometn'que

ligne de courant

ligne équipotentieUe

cours déau drainant. 3. ^=^4 Ht colmaté

c o u r s d'ea ui nf il trants

cours d eau infiltrant. 3 . cours d eau perche' 3et infiltrant 3

c o u r s d ' e a ui n dépendants

cour s d'eau perchéet indépendant 3.

3. cours d'eau indépendant 3

fig . 5 _ Relations entre cours d'eau et nappes d'eau souterraine( s c h é m a s bidimen sionnels)

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N A P P E L I B R E N A P P E C A P T I V E

.• y ? ) Y f y

, ftp-

11 s u b s f rat urn

2

h

<

>

* •

. V-' :.

n.n.

V////////Âtoit

substratumniveau de re'férence 0

b = puissance de

n.n, = niveau piêzométrique

h = charge hydraulique (¿Ititudedun.pj

hp = hauteur piêzométrique

= charge a/ f /'métrique

= altitude de la surface du sol

= profondeur du niveau piêzométrique

= charge ascensionnelle

niveau pseudo-piézométriqueniveaupiêzométrique

niveau de re'fe'rence

niveau pseudo -potentiome'triqueniveau potentiome'trique

eau a f e = 1

1eau â fe variable

eau â ( * =fe de l'eau au point de mesure

9 - m a s s e volumique de l'e au

aqui f ère; (eau ,â f* ï .'.

f i g . 6 _ N i v e a u x et c h a r g e s

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1• V • ' . • . • ' . - : • . ' • ' • surface ltbrè':i':

nappe libre

surface piezométrique

a q uifère m o n o c o u c h e à n a p p e libre aquifère m o n o c o u c h e captif

9ÖÖ

ooo

•.'..surface libre'.••*'.V.1}'.

-surfacep/éz o m ¿trique—

•d rai nan ce

nappesemi-captive

ï

mI

|

V;s 'u

• ' • s

rface piézorpétriquè.'

ùr'face i'tbre/;:'-

nappesemi-captive

W///////////////////Áaquifèr« bi-couches â nappe libre et nappe semi-captive avec drainance ascendanteou descendante

rvvS:

mUUL

i

>——iï

't'ï':surface' Ubre • .'::•':'•:

nappe libre perchée

W///////Á'•*."• '- 's u'ria c e ' libre •"••'•';:•

nappe libre

v/////////////////^^aquifère perche

zone non saturée

se ml - perméable

y//// imperméable

V niveau piezométrique

fig.7_ Types hydrauliques de nappes et systèmes aquifères

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limites à condition deflux limites à condition de potentiel

flux nul

limite étanche impermeableaquifêre f/// relatif ;

niveau riVe de cours d'eau, tacimpose

puits- Q debit pompe impo 5 c.

limitesdVmergence

limitesouvertes

rabattement impose

drain

infiltration efficace rtvedecours deau^iac

l imitesd'alimentation puits

. *Q de'btt injecte

al i mentation par d rainance

fig. 8 _ L i m i t e s d e s y s t è m e s a q u í fares ( s c h é m a s b i d i m e n s i o n n e l s )

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a

7

b

_ _

.:•-" / - : ' - V . .

c

^ ^

a = putts complet b e = puits incomplets

d

turfac* piézomitriçu*repos

pu fts ja ¿Hissantd = puits de pompage

\ \ surface\ \ \ pièzométriquc

\ \

P u i rs a b s o r b a n t s .

f = puits d 'injection

h piézomêtres

g = puits d' i nf i I trat ion

i piezomètres

h. Puits d'injection par communication(exemple) .(prise d a n s l'aqulfère captif Bet injection dans J'aquif ère captif A ) .

= drain vertical vis à vis delaquifère a

i. Drain vertical par communicat ion( e x e m pte) .( drainage de laquife're libre perch ¿Ae> injection dans l'aquif ère libre B ) .

H puits d'injection vi s à vis de l'aquif ère B.

f ig.10 - P u i t s

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Projection plan» d«s lign« d*courant et des équipoUntíellesd'un con» de depression

li gn« di partage

limite de I airede dépression

Limite du cônede dépression

Ligne de courant

e'quipoteotielle

fig. 9 - C Ô N E DE D E P R E S S I O N (régime permanent)

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- I -

TABLE DES SYMBOLES RECOMMANDES

symbole signification dimensions

toute aire, aire d'influence / 6 . Ü 2 /

puissance aquifère [saturés) /2.29/

puissance d'une couche semi-perméable /2.17/

facteur de drainance = / Tb' /4.24/K (

facteur d'êgouttement = / T /4.23/aS1

(avec a = constante empirique)

coefficient de dispersion /4.05/

charge hydraulique [h = h + h ) 75.19/

charge ascensionnelle 75.18/

hauteur d'infiltration /3.25/ L T

hauteur piézomêtrique 75.60/

charge hydrostatique 75.21/

charge hydrodynamique 75.20/

charge altimêtrique /5.17/

gradient hydraulique /5.5B/ sans dimension

perméabilité intrinsèque /4.357

coefficient de perméabilité de DARCY 74.10/ L T_1

K' coefficient de perméabilité verticale

d'une couche semi-perméable /2.17/

L T -

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- II -

K ' / b 1

w

perméabilité horizontale / 4 . 3 4 /

perméabilité verticale / 4 . 3 4 /

tenseur de perméabilité /4.48Z

coefficient de drainance /4 .06/

porosité totale / 4 . 3 B /

porosité close / 4 .39 /

porosité efficace / 4 . 4 1 /

totale / 5 . 9 2 /

débit unitaire / 5 . 2 B /

débit spécifique (d'un puits] / 6 . 1 5 /

débit ten général], flux

débit global d'une nappe / 5 .25 /

distance radiale

rayon d'influence / B . 4 6 /

efficace [d'un puits) /6 .47 /

rabattement /6.42Z

rabattement résiduel / B . 4 3 /

coefficient d'emmagasinement1 /A.07/

coefficient d'emmagasinement retardé

[coefficient d'emmagasinement d'une couche

semi-perméable] /4 .09 /

L T

L T-

L T-1

sans dimension

sans dimension

sans dimension

M L-1 T-2

L T-1

L2 T.l

L3 T-

3 T -

sans dimension

sans dimension

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- Ill -

T/S

V.i

vt

Wtu)

coefficient de saturation /4.12/

emmagasinement spécifique 74.22/

temps

transmissivité /4.49/

diffusivité (hydraulique) 74.19/

Vitesse de filtration 75.115/

Vitesse effective /5.11B/

Vitesse intergranulaire /5.119/

Vitesse de terrain /5.116/

fonction de puits /6-21/

sans dimension

-1

2 T-l

2 T .

L T

L T

L T

-1

-1

L T -

coefficient de tarissement /4.13/

coefficient de compressibilité de la

matrice solide / 4 . 1 4 /

coefficient de compressibilitê de l'eau / 4 . 1 4 /

différence entre valeurs finies

teneur en eau /4.47/

viscosité cinématique

densité du fluide

potentiel hydraulique

potentiel capillaire /5 .87/

M - 1 L T - 2

sans dimension

L2 T _

M L-3

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TABLEAUX DE CONVERSION D'UNITES

. pression

. vitesse

. débit

. débit/surface

. perméabilité

. transmissivitê

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atmosphère

1

0,987

0,968

9.68 .10 ' 2

9,87.1G-3

1,316.10~3

9,87.10~7

C

bar

1,013

1

0,9B

9,8.10~2

1.10"2

1,33.1O"3

(= 1,33 millibar)

1.10"6

IONVERSIGN DES PRESSIONS

n L"1 T " 2

Kg/cm2

1,033

1,02

1

0,1

1,D2.10" 2

1.36.10"3

1,02"6

m

H 2 0

10,33

10,2

10

1

1,02.1o"1

1,36.10"2

1,02.10"5

pièze

101,3

100

98

9,8

1

0,133

1.KT1*

mm

Hg

760

750,1

735,7

73,57

7,501

1

7.5.10"**

barye

1,013.10s

1.106

9,8.105

9,8.1o4

1.104

1,33.103

1

mm/s

10

1

0,28

3,1.10~2

1,16.10~2

2,8 .10" 3

1,16.10"4

3,1 .10" 5

par s

cm/s

100

28

1,15

1

m/s

1

0,20

cm/h

100

11

4,1

1

CONVERSION

par r

m/h

1000

41,7

36

3,6

1

L 1

Km/h

3,6

1

DES VITESSES

--1

cm/j

100

24

1

0,27

:ar j

m/j

1000

864

86,4

24

2,7

1

Km/j

86,4

24

1

m/an

1000

365

87,5

3,65

1

par an

Km/an

31.5.106

8760

365

315

31,5

8,76

1

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m3/s

1

3,15.10~2

1.1Ü"3

2,77.10"4

1,15.1D"5

3,15.10~8

[

milliondB m3/an

31,536

1

31,536.10~3

8,76.10"3

3,65.1o"4

1.10"6

INVERSION DES DEBITS

L3 T"1

1/s

1000

31,5

1

0,277

1,67.10~2

[= 1 1/minute)

1,15.10"2

3,15.10~5

m3/h

3600

114

3,6

1

6.10"2

4,16.10~2

1,14.10"4

m3/j

86400

2700

86,4

24

1,44

1

2,7.10"3

m3/an

31,536.10e

1.106

31536

8760

518

365

1

m

1

3

3

3

3/s.m2

=m/s]

1

1.1u"7

,16.10 y

1.10"9

,5.1D"U

,5.10-l2

.5.10-14

CONVERSION

1/s.hai=10-7m/s)

1.107

1

1,16.10-2

1.10"2

3,5.10"4

3,5.10"5

3,5.10~7

m3/j.ha

8,64.10

86,4

1

0,864

2,74.10

2,74.10

2,74.10

DES

D'

8

-3

-4

-6

DEBITS UNITAIRES OU MODULES

ECOULEMENT [DEBIT/SURFACE)

L3 T"l L"2 = L

1/s.km2

(=10-9m/s)

1.109

100

1,16

1

3,5.10"2

3,5.1D"3

3,5.10"5

3

ri

mm/an

,15.10lQ

3155

36,5

31,55

1

0,1

1.10"3

SPECIFIQUES

m3/an.ha(10"4m/an)

3,15.1011

3,15.104

365

315

10

1

1.10"2

m3/an.Km2

(1D~6m/an)

3,15.10l3

3,15.106

3,65.104

3.15.104

1000

100

1

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m/s

1

1.1CT2

2,77,10"4

9,6127.10"6

1,16.1o"8

9.6127.1D"9

CONVERSION DES COEFFICIENTS DE PERMEABILITE

(Coefficient de DARCY

L T"

cm/s*

100

1

2,77.10"2

3,6127.1o"4

1,16.1o"6

9,6127.10"7

m3/h par m2

(ïm/h)

3600

36

1

3,46.10"2

4,1.10"5

3,46.10"5

pour l'eau à ;

L

darcy

1.0403.105

1040,3

28,867

1

1,2.10"3

1.10"3

?0°J

1/m2 par j(= mm/j)

8.64.107

8,64.1D5

2,4.10"*

830,5

1

0,83

millidarcy

1.0403.108

1,0403.10e

28.867

1000

1,2028

1

CONVERSION DES TRANSHISSIVITES

ET DES DEBITS SPECIFIQUES

L2 T-1

m2/h

(m3/h.m)

1

3,6

3600

l/s.m

0,27

1

1.103

m2/sCm3/s.m)

2,76.1o"1*

1.1Q"3

1

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REFERENCES

source : Endroit où l'eau commence à sourdre^

à 8ovtiv de tewet pour avoir un cours

continuel.

(Dictionnaire de l'Académie-1964)

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- I -

1. References des auteurs anciens cités (ordre alphabétique).

ANDRIMONT R. d? (1902-1904) Notes sur l'hydrologie du littoral belge.(Ann. Soc. géol. Belgique, XXIX-XXX, Liège]

(1905-1906) Sur la circulation de l'eau des nappes aquifèrescontenues dans des terrains perméables en petit (Ann. Soc.géol. Belgique XXXII-XXXIII, Liège]

ARAGO (1834) Sur les puits forés connus sous le nom de puits artésiens,de fontaines artésiennes ou de fontaines jaillissantes(Annuaire 1835 du Bureau des Longitudes, Paris)

BELGRAND E. (1846) Etudes hydrologiques dans les granites et les terrainsjurassiques formant la zone supérieure du bassin de la Seine (Paris)

BOURSAULT H. (1900) Recherche des eaux (Paris]

BOUSSINESQ J. (1904) Recherches théoriques sur l'écoulement des nappesd'eau infiltrées dans le sol et sur le débit des sources(Paris, Journal math, pures et appl. 5e série T.X fase. I)

BUFFON G. (1749-1789) Histoire naturelle

DARCY H. (1856) Les fontaines publiques de la ville de Dijon (Paris)

DAUBREE A. (1887) Les eaux souterraines à l'époque actuelle (Paris)

DELESSE A. (1862) Carte hydrologique du département de la Seine (Paris)

DIENERT F. (1918-1932) Hydrologie agricole et alimentation en eaudes exploitations rurales (Paris, 1ère éd. 1918, 2e éd. 1932)

DUPUIT J. (1848-1863) Etudes théoriques et pratiques sur le mouvementdes eaux dans les canaux découverts et à travers les terrainsperméables (Paris, 1ère éd. 1848, 2e éd. 1363)

FOURMARIER P. (1939) Hydrogéologie (Paris)

FOURNET J. (1858) Hydrographie souterraine

FOURNIER E. (1902) Etude sur les sources, les résurgences et les nappesaquifères du Jura franc-comtois (Bull. Serv. carte géol.Fr. 89. XII, Paris)

GOSSELET J. (1886-1888) Leçons sur les nappes aquifères du Nord de laFrance (Ann. Soc. géol. Nord, Lille)

HAUG E. (1911) Traité de géologie (Paris)

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- II -

HERICART DE THURY (1829) Considérations géologiques et physiques sur lacause du jaillissement des eaux des puits forés oufontaines artificielles (Paris]

IMBEAUX E. (1930) Essai d'hydrogéologie (Paris]

JACQUET Abbé (1861) L'hydrogéologie (Lyon]

LAPPARENT A. de (1882-1898) Traité de géologie (Paris]

LAUNAY L. de (1899) Recherche, captage et aménagement des sourcesthermo-minérales (Paris]

(1920) Géologie pratique (Paris, 5e éd.]

LEMOINE P., HUMERY R., SOYER R. (1939) Les forages profonds du bassinde Paris. La nappe artésienne des sables verts (Paris, Mém.Mus. nat. hist. nat. XI]

MAILLET E. (1905) Essais d'hydraulique souterraine et fluviale (Paris]

MARIOTTE E. (1700) Traité du mouvement des eaux

MARTEL E.A. (1894) Les abîmes, les eaux souterraines, les cavernes,les sources, la spéléologie (Paris)

(1900) La spéléologie (Paris)

(1921) Nouveau traité des eaux souterraines (Paris)

PALISSY B. (1580) Discours admirable de la nature des eaux et fontaines

PARAMELLE Abbé (1856) L'art de découvrir les sources (Paris)

PERRAULT P. (1674) De l'origine des fontaines (Paris)

POCHET L. (1905) Etude sur les sources. Hydraulique des nappes aquifèreset des sources, et applications pratiques (Paris, Minist, agrie.)

PORCHET M. (1923) Etude sur l'écoulement souterrain des eaux (Paris,Ann. Minist, agrie.)

(1930) Etude des eaux souterraines de la Crau (Paris, Congr.Eau en Crau, P.L.M.)

SAMSOEN (1941) Les eaux souterraines dans les territoires du Sud(Alger, Bull. Serv. carte géol. Alg. 6e fase.)

SERRES Olivier de (1605) Théâtre d'agriculture et mesnage des champs (Paris)

VERSLUYS J. (1912) Le principe du mouvement des eaux souterraines(Amsterdam)

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- Ill -

2. Principaux ouvrages modernes (depuis 1955) consultés(ordre chronologique)

SCHOELLER H. (1955) Hydrogéologie (Paris, Ec. nat. sup. pétrole, 1949,éd. Technip)

CAMBEFORT H. (1955) Forages et sondages (Paris, Eyrolles)

TISON L.J. (1955) Principes de l'hydraulique des eaux souterraines(Liège, in le livre de l'eau)

SCHOELLER H. (1955) Géochimie des eaux souterraines. Applicationsaux eaux des gisements de pétrole (Paris, Revue Inst. pétrole)

GELIS E. de (1956) Eléments d'hydraulique souterraine (Rabat, N. mém.Serv. géol. Maroc)

HOUPEURT A. (1958) Eléments de mécanique des fluides dans les milieuxporeux (Paris, Rev. Inst. fr. pétroles)

SCHOELLER H. (1959) Hydrologie des régions arides. Progrès récents(Paris, UNESCO)

GOGUEL J. (1959) Applications de la géologie aux travaux de l'ingénieur(Paris, Masson)

REMENIERAS G. (1960) L'hydrologie de l'ingénieur (Paris, Eyrolles)

SCHOELLER H. (1962) Les eaux souterraines (Paris, Masson)

CASTANY G. (1963) Traité pratique des eaux souterraines (1e éd., 2e éd.1968) (Paris, Dunod)

ROCHE M. (1963) Hydrologie de surface (Paris, Gauthier-Villars)

CAMBEFORT H. (1964) Injection des sols (Paris, Eyrolles)

GEZE B. (1965) La spéléologie scientifique (Paris, Le Seuil)

SCHNEEBELI G. (1966) Hydraulique souterraine (Paris, Eyrollss)

CAQUOT A., KERISEL J. (1966) Traité de mécanique des sols(4e éd. Paris, Gauthier-Villars)

Collectif (coordonné par PELISSONNIER H.) (1966) Session de recyclageen hydrogéologie (Ecoles nationales des Ponts-et-Chaussées,du Génie rural des eaux et des forêts, et des Mines de Paris)

BERKALOFF E. (1967) Formulaire de 1'hydrogéologue (Orléans, B.R.G.M.,Service d'hydrogéologie, doc. n° DS 66 A 24)

MATHERON G. (1967) Eléments pour une théorie des milieux poreux(Paris, Masson)

CASTANY G. (1968) Prospection et exploitation des eaux souterraines(Paris, Dunod)

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- IV -

Collectif (L.C.P.C.) (1968) Hydraulique des sols (Bull, liaison labo-ratoires routiers, n° spécial C.R. journées hydrauliques dessols, L.C.P.C. Nov. 1968, Paris Minist. Equip. Logem.)

ASTIER J.L. (1971) Géophysique appliquée à 1'hydrogéologie (Paris, Masson)

MABILLOT A. (1971) Les forages d'eau. Guide pratique(Paris, crépines Johnson France, Technique et documentation]

BIZE J., BOURGUET L., LEMOINE J. (1972) L'alimentation artificielledes nappes souterraines (Paris, Masson)

MARCILLY G. de (1972) Simulation en hydrogéologie, in "Traité d'informa-tique géologique", chap. 7, Calcul en géologie, pp. 250-283(Paris, Nasson)

MARGAT J. (1973) Utilisation des eaux souterraines (Paris, NRF, in Encycl.Pléiade, GEOLOGIE, 2)

LOUIS Cl. (1974) Hydraulique des roches (Paris, Thèse doct.)

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- V -

3. References d'autres auteurs modernes cités(ordre alphabétique)

BERKALOFF E., CAINE A., MAUDUECH E., TIXERONT J. (1951) Bilan d'eaudes massifs calcaires en Tunisie (Louvain, C.R. Assembl.gén. Bruxelles, Assoc. intern. Hydrol. scient. IV, n° 34]

BERKALOFF E. (1963) Essai de puits. Interprétation. Nappe libre avecstrate conductrice d'eau privilégiée (Belgrade, C.R. réunionAssoc. intern, hydrogéol. Mém. VI)

BONNET M. (1970) Critique de la notion d'essais de puits (Paris, Bull.B.R.G.M. III, n° 1)

BONNET M., SUZANNE P., UNGEMACH P. (1967) Interprétation des essais depompage en régime transitoire. L'effet de puits et la post-production. (Paris, B.R.G.M. chron. Hydrogéologie n° 12 C.R.86e Congr. Assoc. fr. avanc. se. Bordeaux)

BONTE A. (1958) Sur divers aspects de la circulation des eaux souterraines(Ann. Soc. géol. Nord, LXXVIII, 3)

CHIARELLI A. (1973) Etude des nappes aquifères profondes : contributionde 1'hydrogéologie à la connaissance d'un bassin sédimentaireet à l'exploration pétrolière (Paris, ELF-ERAP, thèse Univ. Bordeaux)

DANEL P. (1953) La mesure des débits des eaux souterraines (Paris, Actes colloq,Ankara Hydrol. zone aride 1952, UNESCO)

DECELLE A., GUELTON M., MULLER-FEUGA R. (1954) Exemple d'alimentation arti-ficielle de la nappe phréatique d'un bassin alluvial decinq mille hectares situé en basse Durance (Alger, C.R.2e Congr. Con. inter, irrig, drain.)

EMSELLEM Y. (1965) Interprétation des essais de débit par la méthoded'identification (Paris, Ann. des Mines, Juin)

FERRANDON J. (1948) Les lois de l'écoulement de filtration(Paris, Génie civil, 15-1 et travaux 164)

FERRANDON J. (1954-55) Mécanique des terrains perméables (Grenoble, laHouille blanche n° 4/1954, n°s 1,2,3/1955)

FORKASIEWICZ J., PALOC H. (1967) Le régime de tarissement de la Fouxde la Vis (Grenoble, la Houille blanche n° 1, C.R. sessionSoc. hydrot. fr., nov. 1966 et Actes colloque Dubrovnik Assoc.intern. Hydrol. scient., UNESCO)

GARRAUD J. (1965) Conditions d'exploitation du dispositif de réalimentationartificelle le long du canal de fuite de Donzère-Mondragon(Mém. et trav. Soc. hydrot. Fr. Vol. 1)

GIRARDOT P.L., RESTER M. (1974) L'esquichage de la nappe albienne en régionparisienne (Paris, techniques et sciences municipales - l'eaun° 4, p. 141-152)

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- VI -

HALLAIRE M, (1949)

(1953) Diffusion capillaire de l'eau dans le sol et répartitionde l'humidité en profondeur sous-sols nus et cultivés(Paris, ann. agron.)

LOUIS Cl. (1970) Ecoulement à trois dimensions dans les roches fissurées(Paris, com. fr. mécanique des roches)

MARGAT J. (1966) Age des eaux souterraines et renouvellement desréserves des nappes. Réflexions sur les bases de 1'hydro-chronologie. (Paris, Bull. B.R.G.M. n° 6, et Hannover, C.R.réunion Assoc. intern, hydrogéol. 1965, mém. VII]

MAYER A. (1947) Les terrains perméables (Paris)

MEYER R. (1955) Quelques résultats théoriques récents concernant lesécoulements des nappes d'eau souterraines (Grenoble, laHouille blanche)

MILLET M. (1963) Intérêt des études hydrodynamiques dans les problèmesd'exploration (Paris, bull. Assoc. fr. technic. pétrole,n° 158, confer. 19-3-1962]

MULLER-FEUGA R., RUBY P. (1960) Mesure de la perméabilité en milieuporeux (Grenoble, la houille blanche I, C.R. 6e journéeshydraulique, soc. hydrot. Fr., Nancy)

(1961) Réflexions sur la porosité et la limiteinférieure de la loi de DARCY (Grenoble, la Houille blanche)

PIOGER R. (1954) Etude quantitative de l'infiltration (Louvain, C.R.Assembl. gén. Rome, assoc. intern. Hydrol. scient. II, n° 37)

RENAULT Ph. (1959) Réseau de fentes et réseau de conduits en régionkarstique (Paris, C.R. som. Soc. géol. Fr. n° 1)

SCHNEEBELI G. (1955) Expériences sur la limite de validité de la loi deDARCY et l'apparition de la turbulence dans un écoulementde filtration (Grenoble, la Houille blanche n° 2)

(1957) Sur l'hydraulique des puits (Louvain, C.R. Symp.DARCY, Dijon 1956 II, Assoc. intern. Hydrol. scient. n° 41]

SCHOELLER H. (1948) Le régime hydrogéologique des calcaires éocènesdu synclinal du Dyr-el-Kef (Tunisie] (Paris, bull. soc.géol. Fr. (5) 18]

SCHOELLER H. (1970) Les principaux problèmes d'évaluation des eauxsouterraines et de ses mouvements à l'échelle continentaleet à l'échelle mondiale (C.R. Symp. Reading Assoc. intern,hydrol. scient.)

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- VII -

SORMAIL L. (1969) Quelques considérations sur l'emploi des tensiomètres(Toulouse, Inst. Méca. fluides fac. Se.)

TURC L. (1953) Le bilan d'eau des sols : relations entre les précipi-tations, 1'evaporation et l'écoulement (Paris, thèse, ann.agron. 1954-1955)

ZILLIOX L. (1969) Etude physique des écoulements de liquides misciblesen milieu poreux. Application à la pollution des eaux souter-raines (Strasbourg, thèse doct. et. Inst. Méca. fluides Univ.)

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- VIII -

4. Glossaires et publications terminologiques

FENELON P. et ait. (1965) Vocabulaire français des phénomènes karstiques[Orléans, Comité nat. de géographie, Commis, fr. des phéno-mènes karstiques. Publ. centre rég. équip. et docum. pédag.)

GEZE B. (1973) Lexique des termes français de spéléologie physiqueet de karstologie CParis, Ann. spéléol. 28, 1. p 1-20]

LARONDE M. (1957) Quelques termes relatifs aux puits artésiens(Grenoble, la houille blanche]

MARGAT J. (1960) Sur la terminologie des cartes des eaux souterraines.Essais de définition - (Bull. Assoc. intern. Hydrol. scient.n° 18, Juin 1960)

MARGAT J. (1962, 1967) Terminologie multilingue sur les ressourceshydrauliques, partie I "eau souterraine"(Paris, UNESCO. Tirages provisoires en 1962 et 1963, tiragepréliminaire en 1967]. 789 termes français, avec définitionen français.

MARGAT J. (1965-1971) Terminologie hydrogéologie. Propositions pourun dictionnaire.(Paris, "Chronique d'hydrogéologie" n° 5 à 11, puis bull.BRGM, 2, III Hydrogéologie, 1968-1971. Ed. BRGM)

PLAISANCE, CAILLEUX (1958) Dictionnaire des sols

SERRA L. (1954) Quelques remarques sur les expressions utilisées enhydrologie (lile journ. Hydr., Soc. hydrot. Fr.)

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- I -

ANNEXE AUX REFERENCES

Lexiques bilingues ou multilingues (français, allemand, anglais,

espagnol et/ou russe, etc.) intéressant principalement ou

accessoirement 1'hydrogéologie.

françaisanglaisespagnolportugais

DUBREUIL P. (1969)Recueil quadrilingue de mots usuels en hydrologie(Initiations - Documentations techniques n° 12ORSTOM - Paris)

français MA.RGAT J. (1973)anglais Lexique anglais-français et français-anglais

d'hydrogéologie et d'hydraulique souterraine (publ.int. BRGM n° 72 SGN 425 AME), 136 p.

françaisallemandanglaisitalien

MEINCK F., MDHLE H. (1963)Dictionary of Water and Sewage Engineering.[Amsterdam : Elsevier), x-449 p.

français PFANNKUCH H.O. (1969)anglais Elsevier's dictionary of hydrogeqlogyallemand (3040 termes anglais avec équivalents français et

allemands).Amsterdam, London, New-York : Elsevier, Publ., 168 p,

françaisallemandanglaisrusse

SINGER L. (1967)Hydrological Dictionary.(Scientific information consultants Ld Londres)

français SOYER R. (1959)allemand Dictionnaire allemand-français et français-allemand

de géologie appliquée aux travaux publics et à1'hydrogéologie.(Ann. Serv. inf. géol. BRGM, Paris, n° 38) 202 p.

français SPENGLER O.A., SPENGLER E.N. (1959)allemand Gidrologicheskii Slovar na inostranniikh yazikakh.anglais (Dictionnaire hydrologique en langues étrangères),russe (Leningrad, URSS - Gidrometeoizdat)

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- II -

françaisallemandanglaisnéerlandais

VISSER A.D. (1965)Elsevier's dictionary of soil mechanicsAmsterdam, London, New-York': Elsevier Publ.

françaisallemandanglaisespagnolitaliennéerlandaisportugaisrussesuédois

Anonyme (1960)Vocabulaire multilingue de la science du sol.(FAO).

français Anonyme (1965)allemand Lexique anglais-français-allemand d'hydrogéologie,anglais (Assoc. intern, hydrogeol. Comité national allemand.

Hanovre, document inédit provisoire]

français Anonyme (1965)allemand Slovnik hydrologicKych terminaanglais (définitions en tchèque et termes: équivalents dans lesru39B quatre autres langues).tchèque (ÍS vedecko - techniká spolecnost sekce provodní hospo-

darstvi hydrologicka komise, Prague)

français Anonyme (1967).allemand International society of soil mechanics and foundationanglais engineering, Technical terms symbols and definitionsespagnol in english, french, german, Swedish, Portuguese,italien Spanish, italian and russian used in soil mechanicsportugais and foundation engineering, 3e édition.russe (Zurich, Switzerland, Internat, soc. soil mech.suédois found, eng. 183 p.)

français Anonyme (1967)anglais Dictionnaire technique multilingue des irrigations et

du drainage.(anglais/français - français/anglais)(Corrm. intern, irrigations drainage - New-Delhi)

français Anonyme (1969)anglais Glossaire international d'hydrologieespagnol (1065 termes anglais avec équivalents français,russe espagnols et russes)

(UNESCO/WMO, XII-138 p., 2e edition provisoire,juillet 1969, Secrétariat de l'O.M.M., Genève)

français Anonyme (1969)anglais Lexique des termes de l'eau établi par l'Association

québécoise des techniques de l'eau en collaborationavec le Ministère des Affaires Culturelles du Québec.Montréal : Comité d'Etude des termes de l'eau ; 44 p.

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- Ill -

françaisallemandanglaisespagnolgrecitalienrusseturcyougoslave

Anonyme (1972)Glossary and multilingual equivalents of karst terms(first preliminary edition)(UNESCO, FAO, 72 p., Paris nov. 1972)

français Anonyme (1971)allemand Lexique trilingue du Guide de l'Eauanglais (in "guide de l'eau" 2e éd. 1971-72 Paris, P. Johanet edit.)