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Servir les enfants du monde  · Le lendemain matin, départ pour ce géant de l’île que représente l’Etna, ce somptueux volcan. Pour s'y rendre : d'abord un bus jusqu’à 1

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Prix de vente : 2 €

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Sommaire1 Éditorial

2 International

8 Vie du District

10 Vie des Divisions

18 Vie des Clubs

31 Au coeur des actions sociales

32 Dossier spécial Narbonne

45 Au coeur des actions sociales

50 Congrès

54 Culture

59 Humeur

61 Initiatives

64 Société

64 Opinion et réflexion

67 Communication

73 In memoriam

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Directeur de la publicationJacques OUTREBONConception et réalisationImprimerie la Renaissance10150 Pont-Sainte-MarieTél. 03 25 70 44 70

Rédacteur en chefThierry BRETComité de rédactionJacques OUTREBONClaude CORNUMANDFrancis GILLETValérie MÉONIPhilippe DAQUAIJean-Bernard PERIERAnnick CARMETAlain LENTA

Association de ClubsKiwanis France - Monaco

Siège : 45, rue Pasteur10350 - Marigny-le-Châtel

Internet : www.kiwanis.fr

Tarif HT Insertion Pub

Impression quadrichromie1/4 page (9x12 cm) : 155 €1/2 page (18x12 cm) : 230 €1 page (18x24 cm) : 400 €

Couverture :1 page (21x29,7 cm) : 920 €

Édito

A fait un beau voyage.« Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,Et puis est retourné, plein d'usage et raisonVivre entre ses parents le reste de son âge ! »

A vous toutes et tous qui m'avez accompagnédans ce beau voyage, MERCI !

Tout au long de cette année, je vous ai rencon-trés dans vos régions.Vous avez été, les uns et les autres, généreux,constructifs, en un mot “kiwaniens”.

Ensemble avec Marie, nous garderons le souve-nir d'accueils chaleureux, conviviaux et surtoutempreints d'amitié.

Pourtant, malgré votre enthousiasme, votrevolonté, la qualité et la réussite des actions quevous avez menées, l'objectif de progression quiétait le nôtre n'a pas été atteint.Certes, nous avons beaucoup recruté (plus de400 nouveaux membres), crée de nouveauxclubs et cela est bien.

Mais, nous avons aussi perdu beaucoup trop de membres.

Les raisons sont diverses.Décès, vieillissement bien sûr mais aussi lassi-tude et désintérêt.Combien de kiwaniens quittent le club moinsde deux ans après leur intronisation ?

Une dernière fois , je voudrais vous redire ceque j'ai à de nombreuses reprises déjà exprimé.Nous sommes au XXIe siècle.Ce n'est pas le XXIe siècle qui s'adaptera auKiwanis.C'est au Kiwanis de s'adapter au XXIe siècle.Il nous faut changer, imaginer, oser, innovermais surtout ne jamais plus dire : “Depuis queje suis kiwanien, on a toujours fait commecela...”.

Je souhaite à Gérard et à vous tous une excellente nouvelle année kiwanienne pleined'espoir, de réussite et surtout d'amitié.

Jacques OUTREBON, Président

[email protected]

Imprimé sur papier PEFC avec des encres végétales.

Heureux qui, comme Ulysse...

Tous les textes et photos sont à adresser à :

[email protected]

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 20102

International

a première réunion de la Commission intérimairepour la reconstruction d’Haïti (CIRH) s’est tenue ily a quelques semaines à Port-au-Prince, la capitale

occidentale de l’île des Caraïbes, ravagée par un séismemeurtrier (220 000 disparus). Cet évènement fondamentalpour la remise à flot des structures socio-économiques dupays a été suivi par une très forte délégation de paysdonateurs dont la France. A ce titre, l’un des représentantsde l’état français a dévoilé que le montant de la contribu-tion de l’Hexagone pour Haïti s’élèverait à 326 millionsd’euros au cours de l’exercice 2010/2011.

Coprésidée par le Premier ministre haïtien, Jean-MaxBellerive et l’ancien président américain, Bill Clinton, lacommission se présente comme un élément clé pour lavalidation et la mise en œuvre des projets favorables à lareconstruction de ce pays. De nombreux gouvernementset des organisations internationales ont promis une aidesubstantielle pour aider les haïtiens à se sortir de cetteimpasse qui ne peut rester irréversible…

Th. B.

L

HaïtiLa reconstruction du pays sur la bonne voie

eu de dupe ou poker menteur ? Info ou intox ?Depuis quelques jours, une sourde rumeur hante àl’unisson les couloirs des rédactions des médias

français. L’Iran, toujours placé sous les fourches caudinesdes Nations Unies et qui n’en finit plus de recevoir dessanctions économiques aux conséquences parfaitementillusoires, radicaliserait ses positions politiques vis-à-visde l’Occident. Plus particulièrement, l’Europe qui se situe-rait ainsi dans le collimateur des gouvernants de ce paysoù la démocratie n’est pas encore un modèle de vertucomme chacun le sait…

Pire, voire inquiétant si l’information était réellement fondée, le pays des mollahs aurait choisi de diriger un certain nombre de missiles balistiques en direction del’Europe, avec une certaine préférence pour la France !Sans doute, est-ce due aux souvenirs nostalgiques quinous unissaient avec l’ayatollah Khomeiny, accueilli avecbienveillance et égard durant de longues années dans unmagnifique château de l’ouest parisien ! Que valent cesrumeurs persistantes ? Faut-il réellement les considérerpour argent comptant ?

A force de gesticulations récurrentes et de prises de posi-tions contradictoires, nul n’est en mesure aujourd’hui deconnaître les véritables intentions de l’homme fort de cepays au lourd passé historique (Perse), MahmoudAhmadinejab. Lui-même est-il dans le flou ? Certes, le

renseignement américain prévient et les européens disposent. Le ministère des Affaires étrangères français ad’ailleurs réagi de manière laconique à cette accumulationd’hypothèses pour le moins troublantes. « Nous avonsentendu ces déclarations » ! Quant au sérieux de cettemenace, le service presse dudit ministère se retranche der-rière une morne prudence à vocation très diplomatique :« il faut s’entourer de l’avis d’experts, pas simplement surla portée des missiles, mais aussi sur leur nombre, sur leur capacité opérationnelle, sur leur charge, avant de seprononcer…».

Bref, nous voilà rassurés ! L’ONU proposera-t-elle uneénième sanction inutile pour remettre les dirigeants iraniens dans le droit chemin de la vie internationale ?Peut-être ! On le précise les différentes résolutions serventà rappeler à l’Iran qu’il doit respecter ses obligations inter-nationales, qu’il doit rassurer la communauté mondialesur ses intentions et qu’il doit apporter toute la lumièresur son programme et ses activités nucléaires. En somme,et dans un langage politiquement correct, les sanctionsdemeurent une manière de conduire la diplomatie etmaintenir le dialogue entre les peuples. Avec le nombre desanctions que l’Iran additionne depuis plusieurs années,on constate effectivement que la voie d’un dialogueconstructif est totalement ouverte…

Thierry BRET

J

IranDes missiles balistiques braqués vers l’Europe ?

Rumeur

Solidarité

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 3

International

es terribles heurts entre ethnies ouzbèques et kirghizes ont provoqué une situation très délicatepour les populations civiles de ce petit pays de

l’ex-bloc soviétique, localisé en Asie centrale.Conséquences : des centaines de morts dans les rues, descivils en fuite et des milliers d’enfants en totale déshé-rence. La France a donc décidé de réagir très rapidementen dépêchant un avion d’aide médicale d’urgence à Och,ville de 220 000 âmes à l’est des zones de combat. Troistonnes de médicaments seront acheminées auprès despopulations souffrant de cet exode. Il a par ailleurs été

décidé de financer un projet d’aide aux personnes dépla-cées en étroite osmose avec Acted, une ONG internatio-nale présente dans ce pays. Coût de ce projet : 260 000euros. 100 000 euros ont été également accordés à la CroixRouge tandis que 250 000 euros de contribution volontairede la France seront versés au HCR (Haut Commissariataux réfugiés) du Kirghizistan et de l’Ouzbékistan. In fine,l’aide française aux victimes de cette crise devrait s’éleverà un million d’euros.

Thierry BRET

L

KirghizistanAide humanitaire d’urgence de la France

'ici quelques jours, une vingtaine de jeunes français et leurs accompagnateurs seront dansl’avion qui les conduira sur la côte nord-est de

Madagascar. Pendant leur séjour de trois semaines, ilsvont construire un dispensaire et un prototype de maisond’habitation dans un des villages des anciens malades dela lèpre. Ce projet a été initié par l’association CALA(Comité d’aide aux lépreux d’Antalaha), qui œuvredepuis plusieurs années à la réinsertion de populations ensituation d’extrême pauvreté. La structure est soutenuepar le Kiwanis club d'Auxerre.

Ce projet est également mené en collaboration avec l’asso-ciation ABM, Apprenons Bâtissons le Monde, qui possèdeune grande expérience dans la réalisation de chantierstouchant à la solidarité internationale. Deux filles et treize

garçons, issus de centres de formation et lycées profes-sionnels, ont été sélectionnés pour réaliser ces ouvrages.

Une réunion avec l'ensemble des partenaires de ce concepta permis de préciser les modalités de déplacement, dedéfinir les attentes des différents participants et de réglerles derniers détails techniques. Ce chantier-école est le fruit d’un travail préparatoire de près de deux ans menépar les associations organisatrices, les partenaires techniques et financiers, des professionnels du bâtiment,des collectivités territoriales et des centres de formationsde la région Bourgogne.

Toutes les informations concernant ce projet peuvent être obtenues auprès de l’association CALA : [email protected].

Jean Eric FRAY

D

MadagascarChantier-école pour de jeunes apprentis français

Formation

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 20104

International

articiper à une convention européenne, c’est déjàun grand moment dans la vie d’un kiwanien.Mais, lorsqu’en plus, on y allie un voyage dansune région si belle et si riche en histoire que la

Sicile, le plaisir devient total...

Bien qu’initiateur de ce voyage, je ne connaissais pas tousles participants et c’est avec plaisir qu’à Paris d’abord,Rome ensuite et, enfin Catane et Taormina, nous noussommes tous retrouvés en une équipe franco-belge pourun périple de dix jours.

Un splendide volcan à gravir pour débuter !Accueillis à l’aéroport de Catane par notre guide Catérina,et après une recherche "valises," nous prenons possessionde nos chambres à Taormina dans un magnifique hôtel en encorbellement avec terrasses donnant sur la baie. Unevue splendide !

Le lendemain matin, départ pour ce géant de l’île quereprésente l’Etna, ce somptueux volcan. Pour s'y rendre :d'abord un bus jusqu’à 1 800 mètres, puis, le téléfériquejusqu’à 3 000 mètres et le terme de l’ascension en 4x4 collectif.

Après une balade à pied autour des cratères, retour par lacase "boutique" où certains n’ont pu résister à l’achat du"Fuego de l’Etna", à consommer avec plus que modéra-tion. J’ai goûté : j’ai cru que j’allais mourir !

L’après-midi, repérage des sites du congrès et balade dansles petites rues de Taormina.

En soirée, c’est sous un ciel menaçant et dans le cadregrandiose du théâtre gréco-romain que nous assistons à lacérémonie d’ouverture. Les dieux de l’Olympe étaientavec nous car l’orage nous a épargnés et malgré l’absencede notre drapeau, c’est en compagnie de nos amis suisses(et oui !) que nous avons entonné notre hymne national.

La soirée se terminait par un dîner auquel participaientplus de six cents personnes.

Samedi, notre guide faisait découvrir la ville à nos épou-ses et à ceux qui ne participaient pas au congrès. Ayantpour ma part participé à la journée de travail, je ne peuxque vous transmettre la satisfaction générale.

Le lendemain matin, changement de guide. Merci àCatérina, bonjour Pina (Pina étant le diminutif deJoséphinia).

Les charmes de Syracuse et de TrapaniEn route pour la belle Syracuse, celle chantée par HenriSalvador, que nous atteignons en traversant le plateauragusain. A Syracuse, la plus illustre des fondations grecques de Sicile, nous visitons le théâtre où sont don-nées des représentations classiques tout l’été, les latomiesdu paradis, anciennes carrières effondrées, aujourd’hui unjardin arboré, l’Oreille de Denis, impressionnante grotteartificielle dont l’acoustique permettait à l’empereur Denisd’écouter les conversations des prisonniers en toute dis-crétion, l’amphithéâtre romain et la cathédrale.

Nous poursuivons notre périple par la visite deMorgantina, où nous découvrons les ruines du Ve siècleavant de nous rendre à la "Villa Casale", magnifique exem-ple de demeure aristocratique romaine du IIIe et IVe siècle,célèbre pour ses mosaïques polychromes.

Après une nuit à Agrigente, nous nous rendons sur le sitedes temples de Junon, Concorde, Hercule, Zeus, etc., sitesde l'Unesco, un des hauts lieux du style dorique. Arrêt àSélinonte, ancienne colonie grecque de Sicile du VIIe

siècle où le parc archéologique présente d’imposantes ruines de temples, de fortifications et d’habitations.

P

ItalieInoubliable Sicile...

Convention

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 5

International

Nous rejoignons Mazara en longeant la côte. Pour occuperun très bel hôtel où après une journée de route la piscine aété prise d’assaut.

Pina, notre charmante accompagnatrice, nous proposeune variante pour rejoindre Trapani, en passant par la côtepour découvrir les salines, proposition acceptée en toutedémocratie. Personne n’a regretté l’heure de route supplé-mentaire.

Dans la région de Trapani, découverte du village de Ericeperché à 750 m en balcon surplombant Trapani et les îlesEgades. En cours de visite, nous avons eu le plaisir depouvoir assister à un rassemblement de magnifiquesmotos anciennes toutes aussi rutilantes les unes que lesautres.

Palerme et Catane : là où règne l'omerta...Palerme n’est pas seulement célèbre comme étant capitalede la mafia, mais la cité est d’une richesse architecturaleinouïe, avec la cathédrale, le Palais des Normands, lasomptueuse Chapelle Palatine et à proximité la cathédralede Monreale. Dommage que tout ce patrimoine ne soit misen valeur dans une ville où l’entretien laisse à désirer.

Après la côte longeant la mer de Sicile, nous suivons lacôte de la mer Tyrrhénienne pour rejoindre Falcone, avecun arrêt dans le sympathique village de Cefalu, pittores-que village de pêcheurs où Roger II, premier roi de Sicile,fit ériger au XIIe siècle une superbe cathédrale. Sur la place, je vous recommande un détour par le bar"Duomo", mentionné dans tous les guides pour la qualitéde ses glaces, et c’est vrai !

La traversée de la vallée d’Alkantara, voyage hors des sen-tiers battus, est des plus bucoliques et pour atteindre lepetit village de Montalbano Elicona (un des plus beaux

d’Italie), où nous visiterons le château au sommet dubourg, nous avons le droit à des paysages de montagnesmagnifiques.

Nous déambulons dans le village de Randazzo sûrementà l’heure de la sieste car nous sommes seuls dans les ruespour visiter les magnifiques églises construites en pierrede lave.

Notre voyage se termine par Acireale avant de rejoindreCatane. A Acireale, après avoir visité le centre baroque etles cathédrales Saint-Paul et Saint-Pierre, nous organisonsun apéritif au centre du jardin public avec évidemment lesproduits du cru.

Catane est la deuxième ville de l’île, " la Milan du sud ", leshumeurs du volcan la détruisirent maintes fois dans lecourant de son histoire. Parmi les lieux incontournables,citons le marché, et particulièrement celui de la vente depoissons où ces derniers sont présentés d’une façon desplus artistiques, avec une qualité de fraîcheur, pour certains encore vivants. Le tout assorti d'une ambiance oùle bruit, les cris s’associent à la bonne humeur, mais aussiun plaisir des yeux devant tous ces étalages de fruits etlégumes...

Je retiendrai de ce voyage le plaisir immense d’avoir pupartager ces moments d’amitié et de bonheur entre kiwaniens, que ce soit au cours des repas, des apéritifsimprovisés ou de l’anniversaire de René, moments privilégiés pour mieux se connaître.

Ont participé à ce voyage :Pour la Belgique : Robert Cusano et Marie-Josée Dona,Jean-Claude Schmitz et Edith Lantmeeters, FrançoisGoossens et Paulette Gysen, Willy Bormans et Marie-Paule Colsoul, Arlette Tummers, Claire Decock.

Pour la France : Gérard et Hélène Conte, Jean-Germain etThérèse Wolf, René et Bernadette Eury, Hubert et NicoleBogard, Jean-Claude et Marie-Anne Moisset, Robert etJosette Gelci, Umberto et Josiane Botari, Jean-Claude etMarie France Guibert.

Jean-Claude GUIBERT

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010

International

yons une pensée amicale à travers les lignes de cemagazine envers nos amis kiwaniens deGuadeloupe et de Martinique (Division 27 District

Est Canada et Caraïbes) qui subissent depuis plusieurssemaines les attaques intempestives de moustiques, porteurs d’une terrible maladie : la dengue. L’épidémie atouché 4 100 personnes dans l’île guadeloupéenne dès lapremière semaine d’août et 3 700 personnes au cours de lasemaine suivante. Et, selon les estimations des experts del’Institut de veille sanitaire et la cellule interrégionaled’épidémiologie des Antilles Guyane, la pandémie devaits’accroître au fil des premières semaines de l’automne.Epargnée au début de cette épidémie, la Martinique a depuis été très perturbée par les effets nocifs de cettemaladie qui se transmet par la simple piqûre des moustiques. On recensait fin août près de 8 000 cas…

Relayer l’informationD’un point de vue médical : qu’est-ce que la dengue ?C’est une maladie virale qui se traduit par une forte fièvreaccompagnée de maux de tête, de courbatures et d’unesensation de lourde fatigue. Si dans la majorité des cas, iln’y a pas de complications, la maladie peut néanmoinsévoluer très vite vers des formes sévères avec des patholo-gies peu ragoûtantes comme des hémorragies et desatteintes viscérales, pouvant entraîner le décès du porteurdu virus…Dilemme : il n’existe ni traitement préventif nitraitement spécifique. Le vaccin n’a pas encore été envi-sagé par les laboratoires (?) et il est donc aux abonnésabsents !

Depuis la métropole, le gouvernement français n’est pasresté inactif. Le ministère de la Santé a donné des moyenssupplémentaires aux agences régionales antillaises pourqu’elles intensifient les mesures de lutte contre les insectesvecteurs de maladies, en l’occurrence le moustique. Unecampagne de sensibilisation des populations s’en est suivie grâce à de nombreux messages relayés via lescanaux de la télévision d’Outre-Mer.

Quelques mesures préventives à adopter…Le renforcement de ces actions de lutte contre l’épidémies’est accompagné de la mobilisation de militaires. Leministère de la Défense a ainsi missionné une centained’hommes pour réaliser de vastes opérations de démous-tication et de destruction des gîtes larvaires, déjà engagéesdans la région. Inquiets, les nombreux touristes de lamétropole qui se rendent traditionnellement aux Antillesont reçu également des consignes élémentaires. Il est eneffet possible de prévenir ce fléau en adoptant des gestessimples mais efficaces afin de se protéger du mieux possi-ble de la piqûre inopportune des moustiques : le port devêtements amples et couvrants. A cela, il est recommandéd’utiliser des produits répulsifs, d’éliminer les eaux stag-nantes et les détritus propices à la prolifération de l’espèceautour des habitations, enfin d’adopter lorsque le sommeilvous guette des moustiquaires pour se protéger des attaques massives de ces bestioles peu sympathiques…

Thierry BRET

A

Antilles françaisesAlerte aux moustiques et à la dengue !

n avion humanitaire français a décollé il y a quel-ques semaines depuis l’aéroport de Paris Vatry(Marne) avec à son bord l’équivalent de soixante-

dix tonnes, soit environ 350 m3, de matériel humanitaire,sélectionné en fonction des besoins exprimés par lesNations Unies et le Pakistan.

La cargaison comprend notamment 35 tonnes de matérield’urgence (bâches, citernes, couvertures, jerricans, kits decuisine), 250 kg de pastilles de potabilisation et 200 abrisde type Shelter Box (11 tonnes), les mêmes qui furent uti-lisés lors de la catastrophe imputable au séisme en Haïti.

Ce même vol a acheminé également un kit anti-choléra decinq tonnes pour le compte de Médecins du Monde, unestation de potabilisation d’eau de six tonnes, donnée par laFondation Véolia à l’ONG Aide Médicale Internationale et

quatre tonnes de médicaments, incluant notamment desdons des associations Pompiers d’Urgence et TULIPE.

Quant à l’aide humanitaire de l’Etat français, en faveurdes populations touchées par les inondations, elle s’élèveà 1,05 million d’euros. Ce chiffre a été confirmé lors d’uneconférence de presse par Bernard Kouchner, ministre desAffaires étrangères. A partir de cette enveloppe, 550 000euros seront consacrés à l’aide aux organisations humani-taires présentes sur place, auxquels s’ajoutera une aide ali-mentaire de 350 000 euros via le programme alimentairemondial.

Par ailleurs, la France a décidé dans le cadre de sa contri-bution au Haut commissariat aux réfugiés, agence desNations Unies pour les réfugiés, de consacrer 150 000euros à l’aide au Pakistan.

Thierry BRET

U

PakistanAprès les crues, l’aide humanitaire afflue de la France

6

Santé

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 7

International

’évidence crève les yeux. La catastrophe humani-taire pakistanaise n’a pas beaucoup mobilisé lesFrançais, qu’ils soient donateurs ou acteurs.

Le Pakistan… Un pays qui n’a peut-être pas les contoursparadisiaques suffisants pour déclencher un vaste mouve-ment de solidarité de la part des Français. Le Pakistan,c’est avant tout un pays auquel on apprécie de vendre desarmes, généralement en même temps qu’à l’Inde, pouréquilibrer les forces… et les budgets. Le client est roi !Mais à part ça, le Pakistan n’a pas particulièrement bonnepresse. Alors, pour peu que sa souffrance ne soit pas spec-taculaire, ces millions de gens sans abri font désordre,pendant les vacances, à l’heure de dîner. Analysons lesdiverses causes de la différence de traitement entre lesinondations qui ont frappé le Pakistan et, par exemple, letremblement de terre en Haïti et le tsunami qui a ravagé lacôte thaïlandaise il y a six ans.

« On veut du spectaculaire »Les Pakistanais sont victimes du culte voué à l’instanta-néité : rien de moins spectaculaire que des torrents deboue qui montent inexorablement… inexorablement maislentement. Aucune commune mesure avec un raz-de-marée qui balaie tout devant lui en une poignée de secon-des comme ce fut le cas en Thaïlande fin 2004. Par une iro-nie du sort, la bourgade de Phuket qui y fut détruite le 26décembre s’était enfin vue décerner le 13 février de lamême année le statut officiel de ville.

L’injustifiable différence de traitementL’économie thaïlandaise méritait-elle véritablement l’élande générosité dont elle a fait l’objet ? Soyons clair, notrepropos ne vise pas les populations meurtries mais les indi-vidus qui ont un jour réalisé que des hôtels de luxe favo-risant le tourisme, et particulièrement le tourisme sexuel,étaient beaucoup plus lucratifs que les cahutes despêcheurs qui, bon an mal an, vivaient de ce qu’ils rame-naient dans leurs filets. C’est ainsi qu’en dépit des plusélémentaires règles de précaution furent érigés sur le litto-ral thaïlandais de nombreux complexes hôteliers. Résultat,beaucoup des 300 000 victimes auraient pu échapper àcette mort peu enviable.

« Y a-t-il un français dans la salle ? »Il n’aura échappé à personne que, le 26 décembre 2004 etles jours qui suivirent, les journaux télévisés commen-çaient par le décompte des victimes : « x milliers de morts,

dont x français ». Car, durant les vacances de Noël, il y abeaucoup de français en Thaïlande. Beaucoup moins auPakistan en juillet et août. Et le sort de nos centaines deressortissants pèse, pour les médias, autant que les mil-lions d’autochtones.

Un passé en communDe cœur et de culture, les anglais, historiquement, sontbeaucoup plus proches des pakistanais que les français etce n’est pas un hasard si les associations anglo-saxonnesont récolté beaucoup plus de fonds que les associationsfrançaises.

Ce sentiment d’attache à un pays est primordial. Depuisl’Hexagone, la solidarité avec Haïti, largement justifiée,s’expliquait encore mieux dans le contexte historique dece pays, île des Antilles qui appartint à la France jusqu’en1804. Le Pakistan, qui n’est indépendant que depuis 1947,est né, lui, du partage du territoire colonial des Indes bri-tanniques.

Le Pakistan souffre de son voisinagePour terminer cet âpre constat, force est de reconnaître queles vingt millions de victimes des inondations vivent dansun pays qu’on a vite fait d’amalgamer à une contrée de« barbus fanatiques » en raison de sa proximité avecl’Afghanistan, refuge d’Al-Qaïda. C’est stupide, mais c’estcomme ça ! Le Pakistan a, aujourd’hui, une image plutôtnégative auprès de l’homme de la rue qui serait bien à malde le placer sur une mappemonde ! Espérons que celapuisse changer avec un peu de pédagogie.

Le choix dans la date…Dernière raison pour laquelle les médias n’ont pas, jusqu’àprésent, particulièrement couvert la catastrophe humani-taire qui a commencé à frapper le Pakistan : la date ! Juilletet août… « Les rédactions n’avaient pas beaucoup de jour-nalistes à expédier sur place pour informer des vacanciersqui, de toute façon, avaient la tête ailleurs » résumeTélérama dans son n° 3 164 du 1er septembre 2010.Globalement, durant l’été 2010, il valait mieux être milliar-daire à Neuilly que sous la tente au Pakistan !

Daniel LESUEURJournaliste site www.suite101

L

PakistanLe cœur n’a pas rechargé ses batteries depuis Haïti...

Solidarité

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 20108

près une tournée estivale en Chine, particulière-ment réussie (et une propagation musicale cou-ronnée de succès sur des sites aussi renommés que

Shanghai, Suzhou et Hangzhou), l’orchestre national deLille a enfin retrouvé sarégion de prédilection pourl’ouverture de la nouvellesaison. La formation amême proposé une créationen avant-première pourpiano du compositeurAnthony Girard avecWilhem Latchoumia poursaluer le public, invité parles clubs Kiwanis d’Arras

Cocktail de choix, donc,pour les trente-cinq ans de

l’orchestre. Celui-ci est dirigépar le brillant Paul Polivnick.Deux concerts ont été proposés.Ils se sont articulés sur un pro-gramme musical naviguant de lafin du XIXe siècle avec les com-positions d’Isaac Albeniz (Suite

espagnole), du XXe siècle où les rythmes et les swings deGeorges Gershwin étaient mis à l’honneur. Quant à lacréation mondiale, elle a illuminé le public. La maestriaimaginative du compositeur de ce concerto pour pianoAnthony Girard n’a eu d’égal que les doigts mélodieux dupianiste Wilhem Latchoumia, lauréat du Concours international de piano d’Orléans, qui devait interpréter la pièce.

Nicolas FOULONAttaché de presse Orchestre national de Lille

A

L’orchestre national de Lilleretrouve le Nord Pas de Calais

Vie du DistrictConcert

haque année, lors de la Convention internationale,le Kiwanis honore les districts les plus perfor-mants. Las Vegas n’a pas failli à la tradition.

En ouverture de l’assemblée générale, onze districts (sur53) ont été distingués pour 2008-2009. Représentés sur lascène par leurs gouverneurs respectifs, ils ont été acclaméspar des milliers de kiwaniens.

France-Monaco était de ceux là !

Bravo et merci à tous ceux qui, par leur générosité et leurdévouement à la cause des enfants, ont contribué à cettedistinction.

Marie Jeanne BOUTROY

C

Le District France-Monaco honoré à Las Vegas Distinction

Remise du trophée et de la distinction au Gouverneur 2008-2009, Marie-Jeanne Boutroy par le past PrésidentInternational Don Canaday.

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 9

Vie du District

réé en 1976, grâce à la volonté de la région Nord-Pas de Calais et l’appui de l’État, l’orchestre natio-nal de Lille s’est doté d’un projet artistique ambi-

tieux, initié par Jean-Claude Casadesus en direction detous les publics : diffusion du répertoire, création contem-poraine (notamment grâce aux résidences de composi-teurs : pour la dernière saison Bruno Mantovani, “compo-siteur de l'année” des Victoires de la Musique classique2009), promotion des jeunes talents, activités pédagogi-ques et actions jeune public.

À l’invitation de son directeur, chefs et solistes internatio-naux s’unissent ainsi à l’orchestre national de Lille pour,selon sa formule, “porter la musique partout où elle peutêtre reçue”.

En France, à l’étranger ou naturellement au cœur de prèsde deux cents communes de la région Nord-Pas de Calaisqu’il irrigue musicalement dans une démarche exemplairede décentralisation, l’orchestre national de Lille s’est ainsiimposé en trente-cinq ans comme un véritable ambassa-deur de sa région et de la culture française au fil de quatrecontinents et plus de trente pays.

Après la Chine (en 2007 et 2010 pour l’Exposition univer-selle de Shanghai) et une tournée triomphale en Autriche,Slovénie et Croatie (2009), l’orchestre et son chef se ren-dent en Russie pour cinq concerts dans le cadre de l’annéeFrance – Russie 2010.

L’orchestre national de Lille développe par ailleurs uneprésence régulière à la radio et à la télévision ainsi qu’unepolitique discographique dynamique illustrée récemmentpar une monographie de Thierry Escaich, compositeur enrésidence de 2003 à 2005 (Choc de l'année du Monde de lamusique en 2007). Un second disque, consacré àCanteloube a reçu un Orphée d'Or de l’Académie du dis-que lyrique et le Prix SACD du meilleur enregistrementd’un compositeur français. Celui-ci est paru après le pre-mier volume des « Chants d'Auvergne », meilleure ventemondiale du label Naxos en 2005.

L'orchestre national de Lille est le premier orchestre fran-çais à avoir enregistré les deux symphonies de WilliamWalton, parues récemment sous le label BIS et sort un dis-que consacré à Bizet (Clovis et Clotilde, Te Deum) sous ladirection de Jean-Claude Casadesus chez Naxos en 2010.

Nicolas FOULON

C

L'orchestre national de Lille s'est produit pour le Kiwanis

Evènement

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201010

Vie des Divisions

ollicitée par le Kiwanis de Six Fours, l’entreprise fami-liale ‘’Meubles Naturels’’ de La Valette a immédiate-ment répondu à l’appel du CCAS de Roquebrune sur

Argens. La gérante, Marie-Jeanne Pellerin, a sensibilisé sesfournisseurs qui ont cédé des matelas, des sommiers degrande qualité. La société a, en outre, offert du mobilier pouréquiper des chambres d’enfants et préparer ainsi la prochaine rentrée scolaire. Elle a laissé à la disposition duKiwanis son camion et son personnel. C’est près de 30 m3

de marchandises neuves qui ont été acheminées en deuxvoyages. Il faut y ajouter également des lave-linges, des réfrigérateurs-congélateurs, des canapés-lits, de la literie ainsique des meubles de salle de bain fournis par le Kiwanis. Il està rappeler que cette action s’inscrit dans le cadre des actionsprécédentes des clubs Kiwanis de la division qui avaient déjàacheminé des produits d’hygiène et de premières urgences,des réfrigérateurs ainsi que des produits et du matériel depuériculture dès le premier appel de la commune sinistrée.

Alain FONTAINE

S

Le Kiwanis La Seyne - Six Fours - St Mandrier solidaire des sinistrés

n remettant les insignes de sa fonction, au-delà d’uncollier, et d’un maillet, ce sont des symboles qu’unprésident doit transmettre à son successeur. Symboles

vecteurs d’idées fortes.

Si le collier, quelque peu ostentatoire, n’est porté le plus sou-vent que dans les grandes cérémonies kiwaniennes, insignedistinctif de celui qui le porte, le maillet a pour moi unevaleur symbolique toute particulière.

Rappelant les objectifs du KI tels que le définit l’article II denos statuts de club, j’en extrais les points suivants dont unprésident se doit d’être tout particulièrement pénétré :

- Assurer la primauté des valeurs humaines et spirituellessur les valeurs matérielles,

- Développer et propager la notion de service envers lesautres par le précepte et l’exemple d’une façon réfléchie,active et efficace,

- Rendre des services altruistes et construire des commu-nautés meilleures.

En deux mots : « CONSTRUIRE ENSEMBLE ».

Le maillet à première vue n’est là que pour imposer silence etpermettre à celui qui le désire de s’exprimer, mais tout prési-dent doit se pénétrer de la valeur de ce geste que je me per-mettrai d’analyser pour vous.

Nous remarquerons qu’il est brandi de la main droite, côtéactif, symbole de l’énergie agissante, de la déterminationmorale, insigne du commandement.

Il ne doit pas être une masse lourde et brutale car la volontéqui l’anime ne doit être ni colère, ni entêtement mais doit êtreferme et persévérante, dirigée vers des choses utiles et se met-tre au service du bien.

Il sera donc manié par une main experte pour ne pas devenirun instrument de destruction.

Le maillet, symbole du commandement, de la volonté agissante n’est pas donné pour appeler à diriger les autres,mais pour apprendre à se diriger soi-même.

Il représente l’intelligence agissante avec persévérance. Eneffet, la puissance latente résidant dans la vie en société deshommes est une force qui peut tout anéantir et tout briser sielle n’est pas guidée dans la bonne voie.

Il appelle donc au travail, non pas au travail-châtiment tantde la Genèse que de la société moderne, mais le travail fonc-tion naturelle de l’homme qui doit le conduire à la connais-sance, donc au bonheur et à la liberté. Travail qui par soninterdépendance nécessaire d’homme à homme est le lien quiseul peut conduire à une société plus juste. Le nouveau prési-dent trouvera donc en prenant ce maillet simultanément, lanature vraie du KI mais aussi sa méthode et ses buts s’il veutbien y réfléchir.

Et si « la vie n’est rien, la mort n’est rien, seul le travail est quel-que chose car il justifie l’un (la vie) et anoblit l’autre (la mort) »...

Pierre DRAGUSSEAU

(allocution prononcée lors de la remise de charte du « club KiwanisBaies de Sanary - Bandol - Ollioules » le 18 septembre 2010)

EAu seuil d’une présidence...

Côte d’Azur

Ouest Varois

Var

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 11

Vie des Divisions

e Club Saint-Gratien Princesse Mathilde estdevenu officiellement le 5 septembre 2010 le hui-tième club de la division Ile de France 905. La sym-

bolique du chiffre « huit » t’inspire-t-elle ?

Pour moi, le chiffre huit est le symbole de l’équilibre : nombrepair, premier nombre cubique. Pythagore en a faitlui, le symbole de l’amour et de l’amitié, de la pru-dence et de la réflexion. L’Orient lui confère unefonction cosmo équilibrante : les 8 pétales du lotus,les 8 formes de Shiva, les 8 planètes autour dusoleil, les 8 senteurs du Tao… Il représente lalumière, le soleil se reflétant (les deux cercles) pourun avenir éclairé !

Pourrais-tu nous rappeler la genèse de ce projetpour arriver à ce bel évènement...

Cela s’est fait tout naturellement quand je n’ai plustrouvé auprès des membres de mon ancien club ladynamique qui me correspondait. J’avais envie defaire plus pour distribuer plus. Mes propositions n’ayant pasreçu l’écho que j’attendais, j’ai compris qu’il me fallait envisa-ger l’ouverture d’un autre club et j’ai demandé à mon amieFrançoise Giafferi si elle souhaitait me suivre dans cette nou-velle aventure.

Le club n’était pas encore officialisé que déjà les membresse lançaient à l’assaut des actions sociales, notamment l’ac-quisition d’un fauteuil roulant pour un jeune paraplégique.Est-ce surprenant en soi ou cela traduit-il une volonté d’êtreimmédiatement dans le travail solidaire ?

Nous avons fait notre première réunion officielle le 11 mai2010 et nous avons décidé de nous mettre au travail dès ledébut. Une enseignante de St-Gratien, connaissant les diffi-cultés de cette famille, nous a mis en contact. Cela nous a per-mis en effet de réaliser très vite notre première action kiwa-nienne pour notre plus grand bonheur.

En ta qualité de présidente fondatrice, comment as-tu sensibilisé les futurs membres de ce nouveau club à terejoindre ?

« Servir les enfants du monde ». Phrase clé pour rapprocher lesgens et leur donner envie d’entrer dans cette grande famille.

Qui compose ce club ?

Le club est composé de personnes venant d’horizons diffé-rents. C’est je pense ce qui lui apporte sa richesse. Il réunitaussi bien des personnes du monde médical, de la restaura-tion, de l’éducation, des mères au foyer, des retraités et des

jeunes qui viennent de rentrer dans le monde dutravail.

En la personne de Jean Michel Reiter, lieutenantgouverneur et président de la région Ile de France,tu as reçu le soutien d’un parrain engagé dans lacause kiwanienne. Qu’a-t-il apporté ?

Jean Michel Reiter m’a apporté dans cette périodeun soutien considérable. Il a été d’une grande dispo-nibilité malgré son travail et m’a éclairé de sesconseils. Il a su me donner du courage lors de meshésitations et a répondu à toutes mes questions.

Ton expérience kiwanienne a facilité la tâche...

Oui, elle y a été pour beaucoup, car je savais où j’allais. Il fautdire que dans le club d’où je viens, j’avais déjà eu des fonc-tions d’officiers ainsi que Françoise Giafféri qui m’a suividans cette grande aventure. A nous deux, nous avons su nouscompléter entièrement. Il est vrai que Françoise est une amie.Nous nous connaissions avant notre entrée au Kiwanis etnous faisons un excellent travail en binôme.

Comment se projette le club dans l’avenir ?

Le club a décidé d’avancer, d’être présent dès que la villeorganisera une manifestation pour nous faire connaître.

Au niveau du recrutement...

Dix-neuf personnes en même temps, c’est déjà un recrute-ment massif, non ? Je pense que cette première année serapour nous une année de rodage pour apprendre à nousconnaître et développer des liens d’amitié. Ainsi, nous pour-rons être plus efficaces sur le terrain. Par la suite, chacund’entre nous présentera au moins une personne par an. Cettedernière commencera avec nous en tant que supporter de nosactions pour que chacun d’entre nous apprenne à la connaî-tre. Elle viendra dans un premier temps à nos réunions depréparation de manifestation. Ensuite, si elle le désire ellerentrera en tant que kiwanienne.

Et au niveau des actions sociales ?

Nous avons déjà plein de projets. Nous organisons en octobreun loto, en décembre notre dictée kiwanienne dans le collègede la ville, en janvier un tournoi de bowling junior et un autrepour adultes, en mars un thé dansant. Une fois par mois, l’und’entre nous ira faire la lecture dans un hôpital pour enfantsmalades.

Propos reccueillis par Thierry BRET

L

Nicole PoliPrésidente du club Saint-Gratien « Princesse Mathilde »

Interview

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201012

Vie des Divisions

oilà, c’est arrivé ! Un grand moment de notre viekiwanienne régionale, vécue dans un esprit de convi-vialité ce 8 septembre 2010.

Nous n’avons pas assisté à la création d’un club puisquecelui-ci est en gestation depuis plusieurs années. Mais, bel etbien à l’éclosion, avant son épanouissement, d’une fleur soli-dement enracinée dans le contexte économique de la ville deTourcoing. Le siège social de cette nouvelle structure en deve-nir se situe dans le cadre magnifique et rénové de « L’Hospiced’Havré ».

Certes, l’action, et il y en aura sans nul doute, n’est pas pouraujourd’hui car il faut jeter les bases du fonctionnement,apprendre tous les méandres administratifs, la rigueur de lagestion et anticiper tous les soucis qui guettent un club audétour de la voie initiale que ces femmes charmantes et déter-minées se sont choisie.

Mais, qu’importe ! Il y aura toujours de l’aide émanant duprésident de région, Philippe Lestavel, ainsi que la volontéd’œuvrer et de construire avec ses successeurs. Tout ceci,dans l’unique intérêt que des enfants malheureux retrouventla lueur d’espérance au fond de leurs yeux candides…

Aujourd’hui, elles sont au nombre de seize. Demain, ellesenvisagent de passer à vingt membres, et ce dès octobre. Cequi in fine, dans le jargon du Kiwanis, leur permettrait d’être« chartées », c’est-à-dire reconnues par tous.

Il ne faut pas omettre l’intervention et le soutien des clubsparrains : celui d’Arras Femmes d’Artois, celui de Mouvaux,un club 100 % masculin.

Alors qu’en France, on dit que tout commence par des chan-sons, en cette soirée du 8 septembre, tout a débuté, non paspar de longs et ennuyeux discours, mais par des allocutionspleines d’entrain et d’espoir. Ce fut tout d’abord le présidentdu club de Mouvaux, Pierre Coppe, qui après avoir remerciéde leur présence les différents acteurs de la division, a passéla parole à chacune des personnalités afin que ces dernièreslivrent leurs impressions.

Allocutions et convivialité

Citons, le président de la région Flandres Artois Côted’Opale, Philippe Lestavel, la déléguée régionale à l’expan-sion, Marie-Jo Montreuil, le gouverneur élect, par ailleursmembre du club de Mouvaux, Bernard Tesse, les représen-tants des clubs d’Arras Femmes d’Artois, du club voisin deTournai, sans oublier la présidente de la nouvelle structure,Phanette Coppe.

Cette dernière, après avoir dévoilé le nom du club (LesDames d’Havré), devait remercier chaleureusement les clubsparrains de leurs précieuses aides avant d’inviter toutes lesgentes dames à la rejoindre sur l’estrade officielle. Le termedu discours fut salué par une très grosse ovation qui leur afait comprendre le soutien qu’elles pourraient dorénavantavoir en toutes circonstances durant leur vie de future kiwa-nienne.

Ensuite, ce fut au tour de l’édile de Tourcoing de prendre laparole et de s’émerveiller de ce bénévolat qui fait la force d’unclub tel que le Kiwanis, dans un monde où l’agitation est plusvivace que l’action.

Il soulignera, par ailleurs, « qu’en d’autres domaines, on nepeut qu’accepter comme un élément naturel que le fémininl’emporte sur le masculin dès qu’il s’agit de défendre la causedes enfants…».

Le président du club de Mouvaux, Pierre Coppe, et mari de laprésidente des « Dames d’Havré », apportera, quoi de plusnormal, à son épouse l’aide nécessaire à la réussite de ce club.Le maire de Tourcoing fut également salué pour sa généro-sité : il prête gracieusement chaque année le théâtre afin quele club organise un spectacle où selon sa formule, « chaqueeuro gagné est un euro gagné au profit des enfants ».

Ensuite, l’assistance fut invitée à rejoindre la table des convi-ves afin de vivre un excellent moment à l’image du Kiwanis,empreint de solidarité et de fraternité.

Jean Marie HANNEBICQUE

V

Le club féminin de Tourcoing en pleine lumière…

Evénement

«

es seize clubs des deux divisions les plus septentrio-nales du pays, à savoir Flandres Artois Côte d'Opaleet Hainaut Cambrésis Métropole, organiseront un

immense lâcher de ballons le dimanche 28 novembre à partirde 17 heures dans chacune des seize localités participantes.

Cette opération recevra le soutien total d'un partenaire depoids, en l'occurence le quotidien régional « La Voix duNord » qui relayera dans ses colonnes les différentes informa-tions inhérentes à ce projet devant mobiliser petits et grands.

Ce lâcher de ballons estampillés au logo du Kiwanis intégreral'animation « Noël Heureux », concoctée d'ordinaire par lemédia nordiste. Cette année, Pierre Perret, l'inoubliable inter-prète de la célèbre « Cage aux oiseaux » et des « Jolies colo-nies de vacances » sera le partenaire officiel de ce rendez-vousdistrayant et caritatif. Le chanteur se produira le 18 novembreau casino d'Arras. Selon Jean Pierre Stiévenard, nouveau pré-sident de la région Hainaut Cambrésis Métropole, « si l'opé-ration réussit, ce dont je suis persuadé, elle pourra être facile-ment reconduite la saison prochaine...».

Th. B.

L

Grand lâcher de ballons le 28 novembre Nord Pas de Calais

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 13

Vie des Divisions

l’initiative du Kiwanis club St Louis Regio, dimanche 18juillet, le SR Colmar et le FC Mulhouse se sont rencontréssur le terrain de la commune de Kembs pour un magni-

fique match de gala. Le FC Mulhouse a battu 3 à 1 le SR Colmardevant près de 400 spectateurs.

Ce match, réalisé en faveur de l’associationDomaine Nature, a permis de récolter 3 000euros de dons pour la construction de notreespace de vie à vocation thérapeutique et debien-être pour valides et handicapés.

Un grand merci tout d'abord à El Aoufir Ayat,président du Kiwanis club St Louis Régiopour son attachement à notre projet et sondévouement, à Roland Hunsinger, AlainDreiffus, Damien Ott, Laurent Croci, PierreHonner et Jean Luc Bellini qui ont permis laréalisation de cette manifestation.

Merci à la ville de Kembs et à son maire M. Kielwasser, au FCMulhouse et au SR Colmar, au FC Kembs, à ASL de Koetzingue,au Rugby club de Saint Louis, à Yannic Meyer ainsi qu’aux jeu-nes de la JOC, pour leur engagement et leur aide précieuse quiont largement contribué à la réussite de cette journée.

Cette journée fut un magnifique moment de partage, où la pas-sion du sport a permis de rapprocher toutes les personnes pré-sentes.

Présentation de Domaine NatureDomaine Nature est un concept socialement précurseur, un pro-jet pilote, tant sur le plan de l’ouverture vers les personnes tou-chées par un handicap et leur famille, que pour celles et ceux quisouhaitent découvrir ou s’investir dans le domaine du handicap.

L’espace Domaine Nature est un projet d’intérêt général innovantqui répond à un réel besoin. L’ambition est de donner desmoyens à la loi sur le handicap du 18 février 2005. Dans cetesprit, il est ouvert à tous partenariats.

Il réunit dans un même endroit, un lieu de vie, d’hébergements,de travail, de formation, d’initiation et de loisirs. Cet espace pay-sager regroupe diverses activités ludiques ou pédagogiquesouvertes à tous, toute l’année et en toutes saisons . Il est composéde différents pôles, constituant dans leur ensemble un systèmecomplet d’activités économiques, culturelles et de loisirs. C’estun lieu de rencontre pour les familles, les personnes isolées , lescouples, les amis de tous âges...

Il est générateur de nombreux emplois et d’alternatives diverses,d’opportunités nouvelles et il comble un besoin d’activités adap-tées et accessibles pour toutes les personnes en situation de han-dicap.

L’espace sera composé des pôles suivants :

• Le pôle associatif crée ACADEMIE NATURE, pour permettre àun public handicapé et valide d’accéder à une formation ou ini-tiation pédagogique et éducative sur les thématiques du handi-cap et du développement durable.Il regroupera progressivement une EA (entreprise adaptée), unESAT (établissement et service d’aide par le travail), un ITEP

(institut thérapeutique, éducatif et pédagogique ), qui intégre-ront la structure composée d’un accueil/espace récréatif, d’uneferme pédagogique et de zoothérapie, d’un centre équestre thé-rapeutique, d’un gîte d’accueil de classes vertes et de groupes

découvertes et d’un camping nature. Il com-prendra aussi une pension pour animaux, unparcours nature sensoriel, un espace évène-mentiel et d’animations sportives et culturel-les, la cité des associations, la chaufferie boiset une production photovoltaïque.

• Le pôle intercommunal regroupera unensemble d’infrastructures dont la sallemultisports, la pépinière d’entreprises,l’observatoire, le parc aventure et l’établis-sement de service d’aide par le travail dontles exploitations seront confiées à différen-tes associations affiliées à Domaine Nature.

• Le pôle bailleur social regroupera le hameau de vie, le foyer destravailleurs handicapés et l’accueil de jour pour personnes han-dicapées de grande dépendance.

• Le pôle résidence de tourisme regroupera le village des chalets,l’hôtel, le restaurant et le spa.

• Et un projet complémentaire d’EHPAD (établissement d’héber-gement pour personnes agées dépendantes).

L’innovation du concept réside dans son approche globale desproblèmes liés au handicap. Sa vocation est de permettre aux per-sonnes en situation de handicap de pratiquer les mêmes activitésque les valides. Cet espace se veut également être un outil dedéveloppement annexe aux structures et associations déjà exis-tantes qui souhaiteraient se rattacher au concept.

Il s’agit d’un site d’intégration sociale pour démontrer qu’il estpossible de réussir l’échange valides/handicapés grâce au par-tage des savoirs et des expériences. Les études réalisées danscette optique ont montré sa pertinence. Autre élément essentiel :le concept Domaine Nature intègre les normes environnementa-les les plus exigeantes.

Jacky LECHLEITER

(président de l’association Domaine Nature)

A

Match de gala FC Mulhouse/SR Colmar

en faveur de Domaine Nature Alsace

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201014

Vie des Divisions

es 11 septembre se suivent et sont différents les uns desautres. Celui-ci a été très positif pour notre divisionAlsace Nord.

La présidente de région élect, Eliane Ott-Scheffer, qu'on aconnue secrétaire de district sous legouvernorat de Marie-JeanneBoutroy, a réuni ses troupes à l'hôtelrestaurant Jenny à Kintzheim (67),sur la très bucolique route des vinsd'Alsace en pleine préparation desvendanges.

Cette première rencontre des prési-dents, secrétaires et trésoriers de ladivision Alsace Nord de la manda-ture d'Eliane, en présence du nou-veau staff et de l'ancien, a été mar-quée d'emblée, dès avant l'ouverturede séance, par une bonne humeur facilement ressentie et l'en-vie de se mettre au « boulot ».

Un « petit noir » plus tard, 9h sonnant au clocher de l'églisetoute proche, tous ces kiwaniens (plus de trente personnes)s'installent autour de la conformation en « U » de la table,prêts à prendre des notes pour appliquer durant leur mandatce que la future présidente de région est prête à leur transmettre.

Le mot de bienvenue d'Eliane et le tour de table de présenta-tion est tout ce qu'il y a de plus traditionnel. Ce qui l'estmoins, c'est l'accent mis sur la mixité du Kiwanis (CQFD) etsur l'informatique pour tout ce qui concerne le vie des clubs,

la communica-tion avec la divi-sion, avec le dis-trict, avec leKiwanis Magazineet les sitesInternet KiwanisFrance Monaco etAlsace Nord.

Eliane nous rap-pelle aussi quenous nous inscri-

vons dans un mouvement de dimension planétaire qui est leKiwanis international. Nous y avons adhéré en devenantmembres de nos clubs et sommes donc engagés vis-à-vis dece mouvement en ce qui concerne ses règles, son éthique et lafaçon dont nous le représentons. Exemple sur leKiwanigramme : Daniel Mansilla, secrétaire de district endevenir, en position centrale par rapport à l'assemblée, nousa brillamment fait une démonstration des possibilités offertes

par notre site Kiwanis France Monaco en nous le détaillant,rubrique par rubrique et onglet par onglet, passant de la par-tie « grand public » à la partie « membres » sans oublier depréciser la façon de s'inscrire. L'officier de club présent ce

jour-là ne peut plus rien ignorer dumonde informatique kiwanien et desfacilités que cela apporte dans la pra-tique de la présidence, du secrétariatet de la trésorerie d'un club Kiwanis.Notre site informatique « KiwanisAlsace Nord », bien situé en cin-quième position des sites kiwanis,existe et fonctionne. Mais un effortdes clubs pour le nourrir et le fairevivre est indispensable.

Joël Schreiber, le trésorier, s'estacquitté de son allocution sans coup

férir, rappelant l'importance des différents comptes.

Le nouveau DRE, Christian Boof, qui est en même tempspast-président de région, expose sa stratégie.

Il est suivi par Christiane Petit, venue en voisine de saLorraine toute proche, pour nous parler de « Handicap etvivre ensemble ». Espérons que sa profession de foi porte sesfruits.

Toutes ces interventions ont été suivies avec une grandeattention sur grand écran via l'ordinateur portable du secré-taire de division et les clés USB des intervenants.

Une petite intervention de ma part , portant sur la façon decomposer et de faire paraître un article dans le KiwanisMagazine avec les liens nécessaires, a clôturé cette riche mati-née. Il n'est pas normal qu'une division de treize clubs, une desplus fortes donatrices, soit tellement absente dans notre média.

Moins de discrétion n'est certainement pas nuisible.

Trois heures de silence, d'écoute, de prise de notes et deconcentration, suivies de discussions animées, de retrouvail-les pour certains, de présentations pour d'autres trouvèrentleur pierre d'achoppement dans un excellent déjeuner pris encommun.

Cette « troisième mi-temps » est elle aussi, très importantepour ce qu'elle apporte de convivialité, de rapprochements etd'échanges entre les membres d'un même mouvement qui estle Kiwanis, membres d'autant plus proches qu'ils font partiede la même division de treize clubs, elle-même située dans unmême département.

Quelle belle matinée !

Décidément, les absents auront toujours tort !

Daniel LAUFFER

L

La division Alsace Nord réunit ses officiers de club

Formation

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Vie des Divisions

’est par un beau dimanche de septembre (le 5 plus pré-cisément) que la remise de charte du club de Saint-Gratien « Princesse Mathilde » s’est déroulée en pré-

sence de Jacques Outrebon, président du district FranceMonaco, de Jean-Michel Reiter, pré-sident de la région Île de France, deJacqueline Eustache Brinio, maire deSaint-Gratien, conseiller régional, deBernard Hasenknopf et PierreStrozik présidents des deux clubsparrains : Le Vésinet Boucle de Seineet Ormesson Saint Maur, ainsi que deMichel Verrier, DRE.

Jean-Michel Reiter a ouvert cette céré-monie par la présentation des diffé-rents participants, pour laisser ensuitela parole à Jacqueline Eustache Briniodont le discours chaleureux a été trèsapplaudi par l’assistance.

Jacques Outrebon a ensuite pris la parole pour remercierNicole Poli, présidente fondatrice du nouveau club, en préci-sant qu’aucune création n’avait eu lieu en Île de Francedepuis 15 ans. Il lui a remis la charte et l’insigne de membreaprès l’avoir chaudement félicitée pour son bel investisse-ment.

Les présidents des clubs parrains ont remis à DorothéeMuller (secrétaire) et Françoise Giafferi (trésorière) du nou-veau club, les insignes correspondant à leurs fonctions.

Les nouveaux membres du club ont reçu chacun leur certifi-cation d’appartenance au Kiwanis, ainsi qu’un t-shirt et uninsigne.

Nicole Poli, présidente du club deSaint-Gratien « Princesse Mathilde », aensuite échangé les fanions avec lesdignitaires des différents clubs, avantde poursuivre par un message deremerciement, adressé à tous les par-ticipants.

Pour clôturer la cérémonie, le club aremis à Françoise Modola, directricede l’école Jean Sarrailh, dix diction-naires, trente manuels scolaires ettrente albums de CE1.

Cette deuxième action sociale per-mettra aux élèves défavorisés de poursuivre leur scolarité

dans de meilleures conditions.

Après le pot de l’amitié, nous avons partagé en toute convi-vialité un agréable repas arrosé de quelques bons vins quinous ont mis en joie et en jambe pour virevolter sur la pistede danse.

Nous retiendrons de cette journée les beaux moments de joied’amitié et de partage qui sont les fondements mêmes de l’es-prit kiwanien.

Club de Saint-Gratien«Princesse Mathilde »

C

Saint-Gratien officialise son existence

Île de France

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201016

Vie des Divisions

ean-Michel, je suppose que tu es heureux de voirs’agrandir la division Ile de France avec ce hui-tième club…

En effet, la naissance de ce nouveau club de membres plusjeunes m'enchante comme toute naissance apporte dubonheur à sa famille d'accueil.

Cette famille est constituée de huit clubs en Ile de France,ce qui est encore peu sur une population francilienne de11,6 millions d'habitants, 18,5 % de la population de laFrance métropolitaine.

En plus, du côté des statistiques, cela permet aux clubskiwaniens de la division 905 de dépasser la barre fatidi-que des cent représentants…

Cent représentants est une étape importante. On retrouveune croissance positive. Cela est modeste car je rappellequ'il y a de nombreuses années le Kiwanis Ile de Francecomportait près de 300 membres. Encourageant mais peutmieux faire.

N’est-ce pas paradoxal de voir si peu de clubs et de mem-bres dans la région française la plus peuplée ? Commentexpliquer ce déficit d’implantations ? Comment y remé-dier ?

Le paradoxe apparent s’explique en considération descontraintes professionnelles et de la multitude de loisirsaccessibles dans la région comme l’Ile de France.

Il devient de plus en plus difficile de maintenir les effectifspar recrutement : il est grand temps de se poser la ques-tion quelle évolution donner à notre mouvement pourintégrer les contraintes modernes des grandes villes etrépondre aux désirs et besoins des plus jeunes. Ce que j’aidéjà initié dans la région en organisant une réflexion« brain storming » d’une journée avec les clubs et la parti-cipation de jeunes non kiwaniens.

Le fruit de ce travail concrétisé sous forme de compte-rendu est disponible pour les clubs qui désirent participerà cette réflexion. A la prochaine assemblée générale dedivision, nous proposerons une modification du régle-ment intérieur qui nous permettra d’accueillir de nouvel-les catégories de membres plus jeunes.

Il restera au club d’appliquer ou non les dispositions dis-cutées en réunion.

L’intégration de ce nouveau club, parmi les instancesrégionales du Kiwanis, va se faire progressivement.Comment les autres clubs accueillent-ils le dernier-né dela famille ?

Une naissance est toujours surprenante et nous oblige àchanger certains comportements et habitude, mais noussommes dans une grande famille et c’est toujours l’instinctde famille qui se dégage pour accueillir et guider le nou-veau-né.

Propos recueillis par Thierry BRET

J

Jean-Michel Reiter : « une nouvelle naissance est un pur bonheur ! »

Ile de France

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 17

Vie des Clubs

ous sommes heureux de vous faire part de la nais-sance du tout dernier club Kiwanis Île de France :club de Saint-Gratien « Princesse Mathilde ».

Malgré son jeu âge, il se compose déjà de vingt et un mem-bres ! Ses deux parrains, le club de Vésinet Boucle de Seineet le club d’Ormesson Saint Maur sont très fiers de partici-per à cette belle aventure.

Étant kiwanienne depuis six ans, j’ai de nombreuses foisété amenée à parler du Kiwanis autour de moi. Nosactions autour des enfants défavorisés ou porteurs d’unhandicap ayant toujours un bon impact, l’idée de monterun club sur Saint-Gratien s’est imposée tout naturelle-ment. Après avoir participé au brain storming organisépar le président de région, Jean-Michel Reiter. Toutes lespersonnes intéressées visent sur cette commune et sontsouvent déjà impliquées dans la vie associative, preuved’un véritable engagement. Mais devenir kiwanien, c’est unpeu plus. C’est partager des valeurs qui nous sont chères : lerespect de l’autre, le sens de l’amitié, le don de soi comme lerésume si bien notre devise « fais à autrui ce que tu voudraisqu’il fasse pour toi ».

Première participation de KiwanisportAussi, le vrai baptême du feu pour tous a été le 5 juin 2010,journée du Kiwanisport, action phare de la division. Sur le

terrain côte à côtese retrouventtous les kiwa-niens d’Île-de-France ainsi quedes bénévolespour encadrerles sportifs han-dicapés venusdes établisse-ments de larégion. Toussont tellement

heureux de participerà cette journée de compétition en donnant le meilleur

d’eux-mêmes et dépasser leurs handicaps ! La joie s’affi-che sur les visages. Et pour nos nouveaux kiwaniens deSaint-Gratien qui concrétisent là leur engagement, la mon-tée d’émotion est si grande qu’elle est parfois difficile àcontenir...

Après la remise de médailles aux champions, il faut sequitter mais cette journée restera pour longtemps gravéedans les cœurs.

Bien sûr, pour mener à bien nos différentes actions socia-les, nous organiserons différentes manifestations qui nous

permettront de récolter les fonds nécessaires. Mais égale-ment de faire connaître ce nouveau club service implanté surla commune. C’est en étant présent le plus possible que nouspourrons faire passer les valeurs kiwaniennes et qui saitpeut-être susciter de nouvelles adhésions.

Première action organisée par le clubLors de la journée du Trio relais le 13 juin 2010, nous avonseu le plaisir d’offrir un nouveau fauteuil roulant à unjeune homme de 20 ans. Ce dernier a perdu l’usage des sesjambes suite à un accident par balle alors qu’il n’avait quecinq ans. Le changement de son ancien fauteuil, bien quenécessaire, représentait une trop importante dépense pourcette famille modeste. Nous avons été très heureux de pou-voir lui permettre d’avoir une vie plus confortable.

Charte du clubMais, il n’y a pas de nouveau club Kiwanis sans remise decharte. C’est donc avec un immense plaisir que nousavons accueilli le dimanche 5 septembre 2010 nos amiskiwaniens et nos proches pour fêter ensemble la naissancedu club Saint-Gratien « Princesse Mathilde » à la salle desfêtes de Soisy-sous-Montmorency.

Histoire de notre fanionSur notre fanion figurent quelques points d’histoire quiméritent d’être développés :

- Le jeune berger nommé Saint-Gratien, martyrisé etcanonisé en 628 par Dagobert 1er donna son nom à laville.

- Le château Catinat construit en 1610 par le grand-père du maréchal Nicolas de Catinat, qui en hérite auXVIIe siècle.

- La Princesse Mathilde, cousine de Napoléon, qui yséjourna à maintes reprises.

- Les coquilles Saint-Jacques, symboles des neuf che-mins de Compostelle. Saint-Gratien se trouve en effetsur l’un d’eux et les pèlerins y faisaient étape pour s’yreposer et faire apposer le tampon sur leur carnet deroute avant de reprendre le voyage.

Nous avons accueilli ce jour là les dix-neuf nouveauxkiwaniens qui ont bien voulu mettre leurs cœurs au ser-vice du Kiwanis et avec qui nous œuvrerons dorénavantpour apporter un peu de joie aux enfants et à leurs famil-les.

« Celui qui renonce à être meilleur cesse déjà d’êtrebon... »

Saint Augustin

Nicole POLI

N

Carnet rose de la division Île-de-France

Naissance

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e temps ne semblait pas clément au départ deCompiègne le samedi 3 juillet 2010 et pourtant ce futune très belle journée. Les enfants nous attendaient

fébriles à l’idée de partir faire de la voile près de Berck àConchil le Temple. Après une distribution de petits pains auchocolat par Gérard, notre restaurateur, le car s’ébranla enemmenant tout ce petit monde. Dix kiwaniens et quatremoniteurs accompagnaient une cinquantaine d’enfants, âgésde 9 à 11 ans, tous issus des quartiers de la ville : Bellicart, leClos des Roses, Jules Méline, Pompidou et la Victoire.

Le club école de voile de Berck à Conchil le Temple pratiquedes activités de l’optimist au catamaran jusqu’à l’access (unbateau de voile handisport) pour des enfants à partir de 6/7ans. Une équipe composée de moniteurs diplômés d’Etat etfédéraux, des professionnels du nautisme confirmés enca-drent ces enfants.

Conchil le Temple est située au sud de Berck-sur-Mer dansune campagne verdoyante, à proximité de la réserve naturellede la Baie de Somme et du Parc ornithologique duMarquenterre.

Après deux heures de bel amusement sur ce lac et un plateaurepas revigorant, nous sommes repartis pour la plage deBerck où les enfants s’adonneront aux jeux de plages avant depiquer une tête dans l’eau, accompagnés des moniteurs etsous la surveillance des CRS locaux.

La joie des enfants faisait plaisir à voir. Mais, il était déjàl’heure de rentrer. Nous nous sommes arrêtés un instant surla jetée pour prendre une dernière collation puis le car nous aramenés à Compiègne. Inutile de vous dire que remplis detous ces bons moments passés ensemble, les enfants (maisaussi quelques adultes) se laissèrent bercer par le ronronne-ment de la route et c’est dans le calme que nous avons rejointles abords de la cité picarde.

Cette action sera réitérée quatre jours plus tard avec une cinquantaine d’enfants des villes avoisinantes : Choisy auBac, Estrées Saint Denis, Grandfresnoy, La Croix Saint Ouen,Le Meux, Thourotte et Tracy le Mont.

Jean-Paul EMONNOT

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Vie des Clubs

L

Compiègne PicantinsBalade au bord de mer avec une centaine d'enfants

Initiative

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Vie des Clubs

ette cérémonie intervient après des dizaines d’annéesde partenariat entre le centre culturel Jacques Brel etle Kiwanis club de Thionville.

Partenariat concrétisé le 26 octobre 1989 par la signatured’une convention reconductible d’année scolaire en annéescolaire, dont l’objet était le fonctionnement d’ateliers d’ex-

pression pour enfants et enfants inadap-tés des Myosotis de Guénange.

Le budget des fournitures pources ateliers ne nécessitant plus

de subventions importantes,nous avons convenu depuisdeux ans d’étendre notreaide aux centres aérés dumois de juillet.

Cette action tout à faitconforme aux buts du

Kiwanis, dont la devise est :« servir les enfants du monde», permet à davantage d’en-fants de mieux vivre leursvacances.

Le Président MichelVaissière a remis un chèquede 1 000 euros pour lefinancement de vacances àdes enfants.

Michel VAISSIÈRE

C

ThionvilleProfusion de chèques et de trophées au profit de l’enfance

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l'initiative de son président Serge Incorvaia,grand amateur et pilote de Porsche, le Kiwanis deMoulins a offert sur le nouveau circuit automo-

bile du Bourbonnais, situé à quelques kilomètres deMoulins, deux tours de pistes à soixante jeunes handica-pés de l'IME de Trevol, du foyer Saint-Exupéry et du cen-tre hospitalier de Moulins.

Une quinzaine de Porsche, Mustang et BMW, toutesconduites par des pilotes expérimentés, kiwaniens et amisdu Kiwanis, ont mis leurs voitures à disposition. Bien har-nachés dans le siège passager, dans un bruit de pot

d'échappement et de crissement de pneus, et après quel-ques tours de circuit, les adolescents en manque de sensa-tion descendirent des bolides. Ces derniers ont pu ainsiconcrétiser un rêve, engranger des émotions fortes et dessouvenirs inoubliables.

Quel immense plaisir pour tous les membres du clubd'avoir réussi cette manifestation ! Celle-ci s'est terminéepour l'ensemble des participants avec des boissons fraî-ches et parts de pizzas servis par des kiwaniens mobilisésqui arboraient leur très beau t-shirt blanc, estampillé au célèbre slogan universel : « servir les enfants du monde ».Cette opération à laquelle il faut associer l'ensemble desmoniteurs sera reconduite dès l'année prochaine...

Michel BEAUNE

Grisés par la vitesse avec le baptême Porsche à Moulins !

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Vie des Clubs

A

Automobile

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C'est dans une ambiance des pluscordiales que s'est déroulée la jour-née organisée par le club en forma-tion de Saint-Gratien PrincesseMathilde. Notre action s'inscrivaitdans le cadre du trio/relais organisépar la commission des sports. Jean-Michel Reiter, en tant que représen-tant du club parrain, était présentavec son fils, Guillaume, membre duclub du Vésinet Boucle de Seine.

C'est avec plaisir que nous avons puremettre, pour notre grande action,un fauteuil roulant à Bakari Sosana,jeune paraplégique de vingt ans quifut blessé lors d'une fusillade à l'âgede cinq ans par un jeune désoeuvréde la ville de Saint-Gratien. Tous lesmembres du club étaient présents,ainsi que les membres supporters denos actions, pour participer à cettemanifestation. Certains d'entre euxont tenu la buvette tandis que d'au-tres ont encadré les jeux. Notre jeuneami Bakari nous a fait l'honneur dedonner le top départ de la course devélos sous la houlette de JacquelineEustache Brinio, conseiller régionalde l'Ile de France et maire de la com-mune et de son adjoint aux sports.Nous avons pu initier égalementnotre jeune protégé à l'escrime grâceà la caravane de la ligue de l'Ile deFrance d'escrime, dirigée par l'an-cien champion olympique de Séoul,Frédéric Delpla.

Ce fut une merveilleuse journée dedétente qui a permis aux organisa-teurs du Kiwanis club de Saint-Gratien Princesse Mathilde de s'in-vestir pleinement dans ses actionssociales et culturelles auprès de l'en-fance.

Nicole POLI

Saint-GratienPrincesse Mathilde ouvre le bal desactions sociales

MonacoPléthore de manifestations !

rès belle réussite pour cette soi-rée de notre assemblée généraletenue en la salle “Belle Epoque”

de l’hôtel Hermitage : dîner avec défiléde mode qui a reçu un excellentaccueil. La loterie nous a rapporté4 220 euros.

Représentation du club de Monaco auxremises de prix des écoles : lycéeAlbert 1er par Paul Clément - lycéetechnique par Marcel Athimond - col-lège Charles III par Alain Dorato etF.A.N.B. par Jacques Mathieu.

Pour notre soirée théâtre, Alain Doratose met en recherche. Approbation desnouveaux statuts du club ; ils sontacceptés par le gouvernement moné-gasque. Lettre du souverain : SAS le

Prince Albert II accepte la présidenced’honneur de notre club et attend uneproposition d’évènement pour nousrendre visite.

La maquette du futur site “web”avance et la page d’accueil a été pré-sentée, la rédaction est en pleine élabo-ration. Le souhait de jumelage exprimépar le club de Saint-Marin va seconcrétiser début octobre.

Le trésorier déclare nos finances saineset pour la prochaine édition de la“Première Rampe”, nous partons avecune excellente réserve de départ ; àlaquelle travaille Jean-Claude Gondeau.

Photo de la remise de chèque au StBenoît où l’on aperçoit StéphanePennec (délégué territorial “Vaincre dela Mucoviscidose”) exhiber le chèquede 21 750 euros, entre les représentantsdu Lions, Rotary, Soroptimist, Zonta,Lions féminin et Kiwanis du Comitédes cinq clubs service Internationauxde Monaco.

Une fois encore notre club répond à sadevise : “servir les enfants dumonde”…

André ANDERSON

T

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Vie des Clubs

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Vie des Clubs

’opération est de moindre importance par rapport à la« Journée des oubliés des vacances » du SecoursPopulaire mais elle est à saluer. Depuis le début de

l’été, le Kiwanis Arras Citadelle a permis à près de cinq centsenfants et leurs accompagnants de passer une journée à lamer à Malo les Bains.

La devise du Kiwanis est « servir les enfants du monde ». Etdans ce monde, il y a ceux d’Arras ! Patrick Hammelrath, duclub service, tenait à faire plaisir à ces enfants arrageois quin’ont pas la possibilité, l’été, d’aller en bord de mer. Avecl’aide de la communauté urbaine d’Arras, les centres aérés, de loisirs et les CCAS ont été contactés afin d’organiser cesquatre sorties.

« C’est l’opération TER Mer à un euro qui m’a inspiré, explique Patrick Hammelrath. J’ai décidé d’appeler le conseilrégional pour connaître les différentes possibilités ».

Gratuitement, la Région a ainsi mis à disposition deuxwagons dans chaque TER vers Dunkerque.

« Mais, le Kiwanis a apporté une aide financière : 2,20 eurospar participant, précise l’ancien président du club (VladimirKopillof lui a succédé cette année). C’était une des conditionsposées par le conseil régional du Nord Pas de Calais ».

La collectivité territoriale a voté sa délibération tout juste àtemps, début juillet. Pour le plus grand plaisir du KiwanisArras Citadelle et surtout de tous ces enfants.

« On adore aller à la plage avec nos amis. Au programme,c’est bronzette et volley ! ». Une déclaration de Loïc etClément, du centre de loisirs d’Achicourt, de retour pour ladeuxième fois à bord du TER direction Malo les Bains. Surplace, tous les enfants sont autonomes. Avec comme seuleobligation, l’horaire du retour pour reprendre le TER versArras à 18 h 11 précises !

« C’est important de sortir les jeunes du quartier un petit peu,déclare Yannick, un des accompagnants des jeunes desHochettes (ndlr : un quartier d’Arras). Avec cette sortie à laplage, ils passent une belle journée de plein air. En plusaujourd’hui, le beau temps est de la partie ! Il faut voir l’ambiance dans les wagons. Les jeunes sont toujours excitésd’aller vers le littoral ».

Au total, près de cinq cents personnes (jeunes et accompa-gnants) auront profité de la plage de la Mer du Nord en juillet et en août. Cette réussite encourage le Kiwanis ArrasCitadelle à poursuivre l’aventure.

« L’été prochain, on continue, prévient Patrick Hammelrath,on passera même de quatre à sept trains pour emmener millepersonnes à la mer ».

Julien LECHEVESTRIERJournaliste « La Voix du Nord »

L

Direction Malo les Bainspour cinq cents jeunes avec le Kiwanis !

e jeune club de Nantes Cambronne, ou plutôt groupesatellite (pour l’instant) de La Baule Presqu’île deL’Estuaire, commence ses activités.

Si près de la mer, il fallait s’en rapprocher encore un peu plus,c’est ce qui a été fait sous l’impulsion de Pascale.

Une partie du club s’est déplacée pour le vide-grenier de Sionl’Océan sur les terres de Vendée. L’opération, menée en juil-let, a été réitérée en août et pourrait se renouveler chaque été.

Les bénéfices vont soutenir, entre autre, une opération auprèsde deux handicapés de l’institut Saint-Jean de Dieu duCroisic, emmenés par leur accompagnatrice lors de la journéedes peintres organisée par le club des Sables d’Olonne.

Un grand merci à Pauline et Pierre, les enfants de Pascale, quiont été particulièrement généreux pour le Kiwanis, sansoublier Yves, son époux, qui s’est montré très actif.

Vraiment un moment de convivialité qui va consolider lesmembres de ce groupe en plein essor.

Jean Luc POZNIAK

L

Nantes Cambronne débute ses activités

Balade

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Devant le succès de la première édi-tion, le club Kiwanis Caen Mémoriala décidé de réitérer l'expérience enorganisant un second tournoi de ten-nis destiné aux enfants et aux adul-tes. En effet, la motivation premièreest bien de récolter quelques denierspour notre action majeure de cetteannée mais aussi de passer tousensemble, avec nos familles, nos amiset des licenciés du club, une bonnejournée dans la joie et la convivialité.

C’est sous un soleil radieux et unmagnifique ciel bleu (à noter puisquenous sommes en Normandie !) quedébutèrent les matchs. Pour lesenfants, ce fut le matin et pour lesgrands l’après-midi.

Les matchs furent âprement dispu-tés. Quant aux vainqueurs et à leursdauphins, ils furent largementrécompensés. A midi, autour d’unbuffet sympathique, tout le monde seretrouvait pour déguster la tradi-tionnelle chipolata et la barquette defrites avec un petit coup de rosé. Un grand merci à tous pour votreparticipation et les trois cent eurosrécoltés.

Didier LAPETTITE

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Vie des ClubsCaen Mémorial s'enflamme pour le tennis !

Sept jours d'expéditionpour les kiwaniens du Havre

mis lecteurs d'un jour, d'untemps, de quelques secondes, jevous le dis tout net : n'attendez

pas de ce bref récit, le moindre parfumd'aventure.

Avec ce qui va suivre, je ne risque pas de faire de l'ombre àJules Verne.

En fait de tour dumonde en 80 jours,nos deux " expédi-tions " à Chatel sontespacées de neufannées.

Si seulement, nousles avions effectuéespédestrement à l'imagedes pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle: nous aurions pu alors susciter votreadmiration. En fait, rien de tout cela.Autant vous le dire sans plus tarder, rou-ges de honte : c'est en voitures que nousavons relié Le Havre à la Haute-Savoie !

Mais alors, pourquoi rédiger ces quel-ques lignes ?

Tout simplement, pour mettre l'accentsur les prolongements amicaux allant audelà des repas statutaires et des apéritifsmensuels depuis bientôt trente-cinq ansque le Havre Seine Estuaire existe.

N'est-ce pas, Jean-Bernard Perier, notrenouveau président de région, et, instiga-teur de ce voyage récent ?

Certes, il arrive que nous fassions uneexcursion d'une journée. En 2001 et 2010 :ce fut différent. En effet, les déplace-

ments, dont il estquestion, durèrent pardeux fois une semaine.Vivre ensemble septjours sans le moindrenuage, exception faited'un ciel parfois ver-satile, ne relève pasde l'exploit, maisimplique pour ladouzaine de partici-

pants, un sacré esprit d'équipe.

Et, c'est bien sûr au Kiwanis en général,que nous le devons.

D'autres clubs sont certainement dans cecas, et Le Havre n'a pas la prétentiond'innover en la matière.

Cependant, vous en conviendrez : mettrel'accent sur l'amitié vaut bien quelqueslignes. Même si - et je vous l'accordevolontiers -, il est plus facile d'écrire cetteévidence que de collecter des fonds pournos actions sociales ou bien de recruter denouveaux membres...

Gérard COUVEZ

A

chacun sur le mêmeparcours, à couvrir par

équipes de trois, tel est le profil de"Courir pour un regard", la nouvellecourse lancée par le club Kiwanis deNarbonne, en étroit partenariat avec lacommune d'Ouveillan, son Syndicatd'initiatives et sa cave Néotera. Une "pre-mière" qui aura lieu le samedi 23 octobreavec un départ prévu à 9h30, depuis lacave coopérative.

Autre "première" : le classement paréquipes sera doublé d'un classementindividuel au temps. D'autres distinc-tions sont au programme. La dotationprévoit en effet de récompenser les trois

meilleures équipes, les trois meilleurs auscratch, mais aussi la meilleure équiped'entreprise, le meilleur et la meilleured'Ouveillan, le plus jeune et le plusancien. Et trois équipes seront tirées ausort. Evidemment, l'inscription (8 eurospar personne, 24 euros par équipe) don-nera droit à un tee-shirt et une bouteillede vin.

Tous les bénéfices iront à l'UAHV.

Inscriptions sur Internet, à www.kiwa-nisnarbonne.com jusqu'au 21 octobre.Bulletins disponibles au Syndicat d'ini-tiative et à la cave d'Ouveillan.

Bernard SEGONDY

7,3 km

NarbonneUne course atypique

Amitié

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201024

Vie des Clubs

L'intronisation d'un nouveau kiwa-nien est toujours l'occasion de se ras-sembler. À ce titre, le KiwanisCiboure Sud Pays Basque s’estretrouvé lors du dîner statutaire afind’introniser la nouvelle venue, MmeTellechea, coiffeuse, très impliquée

dans le tissu asso-ciatif d’Urrugne.Ceci se passait aurestaurant Bakéaà Ciboure, chezMarc Piedalu, luiaussi kiwanien.

Étaient invités àcette soirée le maire de Ciboure

Guy Poulou ainsi que le président dela communauté de communes SudPays Basque, Michel Hiriart.

L'intégration d'un nouveau membreau sein du club renforce l’édifice enconstruction et nous réconforte dansnotre détermination à accomplir aumieux notre devise : “servir lesenfants du monde”.

Marie Laure LEVRERO

A l'occasion de la première éditiondes « Puces de la Bidassoa »d’Hendaye, organisée au profit del’école d’orgue d’Urrugne, leKiwanis de Cibourre, présent à cettemanifestation, va reverser l’intégra-lité de sa recette au profit de cettenoble cause.

L'association des « Orgues d'Urrugne »ouvrira une classe d'initiation à l'orgue pourles enfantsd'Urrugne etde Béhobie.Cette écoled ' o r g u econstituera,à proximitéde chez eux, une pre-mière étape de découverte de l'ins-trument et de la musique.

Il n'est pas nécessaire d'avoir étudiéle piano, ni savoir lire la musiquepour rejoindre cette classe d'orgue.

Marie Laure LEVRERO

Ciboure : et un recrutementsupplémentaire !

Des puces et des partitions à Ciboure !

Bandol soutient ses vins A.O.C. !

urant trois jours les 20, 21 et 22Août, notre club a organisé lapremière édition du salon FESTI-

VIN, une manifestation consacrée auxvins labellisés A.O.C. Bandol, grâce àl’aide efficace du maire de Sanary surMer et de son équipe administrative ettechnique.

L’idée était de promouvoir les vinsA.O.C. Bandol, a expliqué Jean-FrançoisGibereau, président fondateur de notretout nouveau club Kiwanis, créé en juin2010.

Nous avons donc réuni onze producteurs,pour ces trois soirées promotionnelles,autour du kiosque à musique avenueEstienne d’Orves à Sanary sur Mer.

Ils étaient là pour faire déguster et ven-dre leurs vins, se faire connaître et répon-dre aux questions de visiteurs.Pour cette grande première, le club a reçule soutien de la municipalité de Sanary,qui, elle aussi, tient à promouvoir cepatrimoine.Les bénéfices de cette manifestation irontcomme d’habitude aux œuvres socialesdu club.

Yves DEGEORGES

D

Saint-Gratien participe à la journée des associations

a journée des associations s'estdéroulée dans une ambiance trèsconviviale le samedi 11 septembre

2010 de 10 h à 18 h.

Tous les membres du club de Saint-Gratien "PrincesseMathilde" qui le pouvaient sesont relayés au cours de cettejournée assurant ainsi uneprésence permanente austand.

Ceux d’entre nous qui travail-laient ont joué le jeu en appor-tant tôt le matin des pâtisse-ries maison. La vente des

gâteaux et desgranitas a étéun franc succèspuisque nousavons réussi àfaire un jolibénéfice, nousp e r m e t t a n t

ainsi d’augmenter notre compte social.

Les personnes qui se présentaient austand ont trouvé que l’implantation d’unclub Kiwanis à Saint-Gratien était formi-

dable, nos futures actionsétant accueillies avec beau-coup d’enthousiasme !

Devant tant d’encourage-ment nous ne pouvonsqu’être heureux de pour-suivre nos objectifs.

Nicole, Dorothée etChristian ont fait le tourdes stands pour présenterle Kiwanis aux différentesassociations. Ils ont été fort

bien accueillis. Les deux autres clubs ser-vice installés sur la ville ont proposé deréaliser ensemble une action commune...

Que dire d’autre sinon que ce fut unejournée riche en rencontre et en amitié etdonc très réussie.

Chantal BRIQUET

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Vie des Clubs

Pour la deuxième année consécutive, lacommission des oeuvres sociales et

culturelles duKiwanis clubd'Auxerre, sen-sibilisée par ceprojet, a décidéd'octroyer unesomme de 500euros à l'asso-ciation Handy

Art. En effet, cette association apour but d'organiser un festival du 9au 10 octobre 2010 dans six villes dudépartement de l'Yonne...

Des expositions, des œuvres et créa-tions de qualité riches et variées (pote-ries, peintures, collages, etc.) : le toutréalisé par des personnes en situationde handicap (enfants et adultes).

Les visites étant gratuites, cette sommecontribue en partie au coût des afficheset à l'organisation.

Étaient présents pour cette remise dechèque le 31 août 2010, Guy Peretz,alors président du club, Didier Perrot,directeur des oeuvres sociales, MyriamPoivet, Odile Jacob et Alain Deriaz,membres de la commission.

Didier PERROT

Auxerre soutient lefestival Handy Art

Le club de Strasbourg Kléber a organiséà la mi-septembre un vide-grenier auprofit des enfants défavorisés.L'opération a été conçue en partenariatavec l'association des commerçants etartisans du fauboug national et envi-rons (ACAFNE), une structure locale.

Une cinquantaine d'exposants ont prispart à cet événement où la solidaritéétait de mise. Entre appareils photos decollection et vaisselles, vendeurs decycles ou de fripes, tous les chineursqui se sont pressés sur ce vide-greniercaritatif ont pu trouver leur bonheur.

L'intégralité de la recette, provenant de lamise à disposition des emplacements, serareversée ultérieurement à des associationsen faveur de l'enfance défavorisée.

Source : Les Dernières Nouvelles d'Alsace

Strasbourg Kléber : un vide-grenier bénéfique !

Un nouveau président pour leKiwanis club de Vitry le François

omme à chaque rentrée, unnouveau bureau se met enplace au Kiwanis club de Vitry

le François. Cette passation a eu lieu le16 septembre, lorsque BernardVankemmel, président sortant, a trans-mis le collier de président : Jean-Jacques Houvain est ainsi devenu le24ème président du club-servicevitryat. Le nouveau bureau se com-pose de Olivier Lauffer, secrétaire,Michel Riva, trésorier et JérômeLecompère, chef du protocole.

L'objectif du président est de poursui-vre et d'améliorer les actions engagéesen y ajoutant quelques innovationspour entretenir le dynamisme deskiwaniens. Les actions de l'année écou-lées furent nombreusesparmi lesquelles le neu-vième salon des anti-quaires à Vitry avec ses1 100 visiteurs, le week-end de création devitraux, la conférencesur le cancer avec leprofesseur Cure, unloto pourvu de nom-breux lots de valeur, unrallye automobilerégional avec vingt-sixvoitures…

Ces actions lucrativespermirent ainsi d'ap-porter un peu de bon-heur dans le club.Celui-ci a versé plu-sieurs dons significatifsà des associations àobjet social, comme"ALPHA" qui a pourobjectif de lutter contrel'illettrisme, une parti-cipation supplémen-taire à la vie du collègede Ambohitsoabe(Madagascar), une aideà une jeune musiciennelocale et à plusieurs

familles en difficulté. Cette année verranotre ancien président partir vers desresponsabilités régionales au sein dudistrict Kiwanis France Monaco.

Tous les kiwaniens et leurs épouses seréjouissent de l'année passée et onthâte de continuer à "servir les enfantsdu monde."

Et déjà fourmillent dans le planningchargé des kiwaniens vitryats les pro-jets pour cette nouvelle année 2011.

Notons dès à présent : le samedi 16 et ledimanche 17 octobre se tiendra l'importantsalon annuel 2010 des « Arts, Antiquités etBrocante » de Vitry le François.

Eric LEDOUX

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a plupart des clubs de notre district consacrent le pre-mier et le second trimestre d’une année kiwanienne à lapréparation des actions sociales de l’année du club. Le

troisième trimestre voit éclore et se réaliser les actions socialesengagées.

Le Kiwanis club de Versailles Royal n’échappe pas à cette règle,et trois actions sociales ont été réalisées cette année 2009/2010.

Première action, le samedi 17 avril 2010 : dans la maison de quar-tier de Versailles Porchefontaine, nous avons offert un spectaclede marionnettes et de magie à plus de cinquante enfants et àleurs familles et accompagnants. Les enfants ont d’abord étéaccueillis par une mascotte (Carole) puis se sont passionnés pourles aventures d’Aladin, racontées par Aurélie, obligé par uneaffreuse sorcière de rechercher une lampe magique…

Après un goûter durant lequel Carole et Aurélie transformèrentles enfants en princesses et en tigres, ce fut le tour d’Axel d’en-chanter les petits et les grands avec sa magie et ses sculptures surballons. A la fin du spectacle, des sacs à dos et des petits cadeauxofferts par « les Ménages Prévoyants » attendaient le jeunepublic… Cet après midi festif ne fut possible que grâce à l’enga-gement de Mme Piganeau, adjointe au maire de Versailles et auxpersonnels de la maison de quartier de Porchefontaine mise ànotre disposition.

Deuxième action, le 13 juin 2010, près de Rambouillet, nousavons organisé, avec le club 41 de Saint-Quentin et deRambouillet, un baptême de l’air « Les Pales de l’Espoir » en héli-coptère. Nous avons un attachement particulier pour les mem-bres du Club 41 de St-Quentin, car ils ont été notre club filleullorsqu’ils étaient en formation pour devenir kiwaniens, mais lesinstances internationales en ont décidé autrement. Ils ont doncrejoint alors le Club 41. Mais revenons à notre baptême de l’air :

notre club a permis à unequarantaine d’enfants etd’adolescents handicapésde voler en hélicoptère. Lamétéorologie de ce diman-che a été clémente et lesconditions aérologiquesparfaites.

C’est avec une certaineexcitation et une touched’anxiété que chacunattendait son tour avec sonaccompagnateur. Pour lesfaire patienter, des tablesétaient à leur disposition etleur permettaient de dessi-ner. Mais après chaque vol,c’est la joie qui s’expri-mait… et voir leurs magni-fiques sourires éclairerleurs visages a été une bellerécompense pour nous lesorganisateurs. A l’issue duvol chaque enfant ou ado-lescent reçut un diplômesigné du pilote et un mon-tage photographique en souvenir. Un repas champêtre était ausside la partie.

Grâce au professionnalisme de nos deux pilotes, membres duclub 41, toute la journée s’est déroulée avec une sécurité maxi-mum reconnue par la gendarmerie de l’air qui est venue nousrendre visite et vérifier les papiers de l’hélicoptère et des pilotes.

Troisième action, le jeudi 24 juin 2010, nous organisions la VIIe

édition des « Greens de la Solidarité » au profit de l’associationpour la lutte contre l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP),une maladie orpheline qui frappe de jeunes adultes et dont lestraitements actuels ne font que retarder une issue fatale.

L

Le Kiwanis club Versailles Royal

« Jamais deux sans trois »

Vie des ClubsAction

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27

Vie des Clubs

Par une magnifi-que journée d’étéune cinquantainede golfeuses etgolfeurs se sontpac i f iquementaffrontés sur lesfairways du golfBlue Green deVi l l e n n e s - s u r-Seine.

La contributiondes joueurs aug-mentée de quel-ques dons spon-tanés ont permisde récolter 900euros pour lesmalades.

Au delà de l’as-pect financier, cette manifestation a été l’occasion de promouvoirle mouvement kiwanien. De nombreuses personnes ont décou-vert le Kiwanis ce jour là et nous ont remerciés pour les actionsque nous entreprenons bénévolement en faveur des plus démunis.

La très joyeuse ambiance, créée durant le cocktail de remise desprix par quelques membres du club qui ont perpétré notre tradi-tion de convivialité et de bonne humeur, a été chaudementappréciée par les participants et le personnel du golf.

Nous attendrons avec impatience la prochaine édition de cettebelle manifestation de solidarité.

Mais l’année n’est pas finie, et nous travaillons maintenant pourl’année prochaine. En effet le projet KIWANITOY’S, notre pre-mier salon de trains et de voitures miniatures, est sur les rails,nous en reparlerons en 2011…

Pour conclure, nous citerons le gouverneur du district belge àPérigueux : « les Trois A » Amitiés, Amusements et Actions socia-les où les membres du Kiwanis club Versailles Royal se recon-naissent ».

Un grand bravo et un grand merci à tous.

Jean-Pierre LEDOUX

Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201028

Vie des Clubs

e club Kiwanis des Sables d’Olonne organisait vendredi24 septembre 2010 la remise des dons aux associations auclub-house de Port Olona, en présence de Gérard

Faugeron, vice-président du Conseil général, de JacquesArchambaud, directeur du port de plaisance de Port Olona et desreprésentants des associations.

Bruno Bonnet, président 2009/2010, a relaté l’année kiwanienne.

Au cours de cette année, plusieurs manifestations ont été organi-sées permettant de rassembler 6 000 euros à distribuer aux asso-ciations. Une soirée à l’auditorium Saint-Michel avec JacquesBarbaud qui a interprété les chansons de Jacques Brel, devait réu-nir 350 personnes. Puis, en mars 2010, un loto à la salle Audubona rassemblé plus de 400 participants. En septembre 2010, à laChaume « Le Dimanche des Peintres » a vu la participation d’unequarantaine de peintres amateurs et professionnels dont lestableaux réalisés le même jour ont été vendus aux enchères.

Ces 6 000 euros ont été répartis de la façon suivante :

- Dix enfants de l’IME et du Secours populaire ont visité leparc de Port Saint Père,

- Don à l’association pour la lutte contre la mucoviscidose,

- Aide aux vendéens victimes de la tempête Xyntia,

- Participation à la soirée Téléthon,

- Participation à la construction d’une école au Burkina-Fasoavec le club du Kiwanis de Thouars,

- Don à l’association Mégane Pousset.

A la suite de cette manifestation, l’assemblée a remercié chaleu-reusement le président Bruno Bonnet pour cette année riche enévènements, et fructueuse. Ce dernier a remis son collier àBernard Chusseau qui officiera avec la détermination que nouslui connaissons afin de réaliser avec succès cette saison2010/2011.

Joël RIAND

L

Le club des Sables d'Olonne a le sens du partage... Initiatives

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 29

Vie des Clubs

Le dimanche 19 septembre 2010, le

club Kiwanis de Toulon Iles d’Or

organisait son premier vide greniers.

Les formalités d’organisation furent

partagées entre notre président

Robert Marin, Olivier Sans, en tant

qu’habitant du quartier et instiga-

teur et le secrétaire Thierry Ruppel,

chargé de la publicité sur Internet.

Une vaste distribution d’affiches fut

organisée dans le secteur avec l’aide

de Stéphane et Françoise Dillmann

ainsi que Catherine Collin.

Le jour venu, deux éléments jouèrent

en notre défaveur, un magnifique

dimanche farniente à la plage

associé aux Journées du patrimoine.

Pourtant, 28 exposants nous firent

confiance, et dans la matinée de

nombreux chineurs sillonnèrent

malgré tout les allées.

Cette journée très conviviale nous

permit tout de même de récolter la

somme de 630 euros que nous remet-

trons intégralement à l’association

« BéBé Bonheur » de Toulon.

La voie est ouverte, nous ferons

mieux l’année prochaine. C'est

promis !

Thierry RUPPEL

Un premier vide greniers en faveur des bébés !

Tournoi golfique contre la mucoviscidose à Toulon Iles d'Or

our la première fois, le club deToulon Iles d'Or organisait le 4septembre 2010 un green de

l’espoir au golf de Val Garde,près de Toulon. Grace à l’ac-tion efficace du comité d’or-ganisation composé deJacques Laurac, Jean-MarieBoronad, Gilles Arnault etAlain Gay, aidé par le direc-teur du golf M. Ignatoff ainsique le président de l’associa-tion sportive M. Glaume, cettejournée, sous un magnifiquesoleil, fut un véritable succès.

Plus de 100 participantsapprécièrent le parcours et particulière-ment la buvette installée au 10e trou,sous la houlette du président RobertMarin, l’équipe composée de StéphaneDillmann, Gérard Borniambuc et Jean

Renzulli se relaya toute la journée pourravitailler les golfeurs.

N'oublions pas de citer les kiwanienscompétiteurs, Jean-MarieBoronad, Gilles Arnault, AlainGay, Thierry Ruppel, les épou-ses, Jacqueline Laurac qui rem-porta un prix, Nicole Gay etChristy Ruppel.

Enfin, un grand merci auxsponsors qui nous ont permisde clôturer cette magnifiquejournée par une remise desprix fort appréciée, suivie d’uncocktail.

Le bénéfice de cette manifesta-tion, 3 000 euros, sera versé à l’association

Vaincre la mucoviscidose. Merci à tous età l’année prochaine.

Thierry RUPPEL

P

Bordeaux Entre Deux Mersl’aventure au parc NAT&A pour 66 enfants

n cette fin d’année scolaire, l’heureest à l’aventure pour 66 enfants del’association FAIRE, pour laquelle

le club Bordeaux Entre Deux Mers s’inves-tit tout au long de l’année dans le soutienaux devoirs, par l’inter-médiaire de MaïtéDubedat, membre duclub.

Nous sommes en juin,adieu les devoirs pouraujourd’hui ! Il flotte unair de vacances, et dubus, descendent lesfuturs aventuriers de 7à 11 ans, déjà très impa-tients de prendre pos-session des lieux. C’est la première foisqu’une sortie peut être organisée pour toutle groupe, ceci grâce au Kiwanis.

Les 66 enfants sont répartis en petits grou-pes de six à dix, accompagnés d’un éduca-teur. Les deux kiwaniennes présentes,Catherine et Maïté prennent en charge sixjeunes de dix ans. Au programme

aujourd’hui : une chasse au trésor dans leparc NAT&A ! Il s’agit d’un parcoursd’orientation, avec obligation de passer àdes endroits bien précis, trouver des indi-ces, répondre aux énigmes. La journée est

ponctuée de plusieursépreuves : tir à l’arc, à lasarbacane, mini-golf,croquet, parcours demotricité, toile d’arai-gnée, etc.

Et en prime, des ques-tions sur l’environne-ment, la nature et l’écolo-gie, viennent compléterce parcours découverte.A la fin de la journée, le

coffre est ouvert pour récompenser les jeu-nes aventuriers. Il est l’heure de repartir.Les 66 enfants sont encore dans l’ambiancede la chasse au trésor après les 7 à 8 kilomè-tres parcourus. Quant à nos deux kiwanien-nes, elles sont épuisées, mais ont passé unetrès bonne journée.

Catherine BARAS

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201030

Vie des Clubs

n effet, ce samedi 18 Septembre s’est déroulée lacérémonie officielle de remise de charte à notreclub chez notre ami viticulteur Paul Bunan, en

présence du président du district France-Monaco, JacquesOutrebon, et de nombreuses personnali-tés nationales telles que Marie-JeanneBoutroy, past Gouverneur, MauriceDoucement, secrétaire national de dis-trict, Christiane Petit, action nationalesport handicap, Georges Bouanna, délé-gué national à l’expansion, MartineDubec, présidente élect. Région OuestVarois...

Notre Lieutenant-gouverneur de Division,Ouest Varois, Joseph Filoni, prit la parolepour nous souhaiter bon vent puis ilremit le certificat d’organisation de notre club au prési-dent Jean-François Gibereau.

Ce fut ensuite avec émotion et dans une atmosphèreempreinte de solennité que Jacques Outrebon remit offi-ciellement la charte qui consacre définitivement et officiel-lement notre club Kiwanis Baies de Sanary-Bandol-Ollioules. Dans son allocution, il a rappelé les principesfondamentaux de notre mouvement humanitaire interna-tional, à savoir servir les enfants du monde défavorisés ouhandicapés, sans oublier les adultes et les personnesmoins jeunes défavorisées, souvent oubliées dans unmonde où tout se bouscule en oubliant les prioritéshumaines.

S’adressant au président fondateur Jean-FrançoisGibereau et aux membres de son bureau, Yves Degeorges,secrétaire et Paul Vanmalle, trésorier, il a souhaité longuevie au nouveau club et à ses membres fondateurs : DidierAndre, Paul Bunan, Roland Camilleri, Robert Cavrini,Pierre Davenne, Salvino Dimaggio, Pierre Dragusseau,Jean Dubec, Joseph Filoni, Jean Helfenbein, Bernard

Lallement, Paul Legouix, Marc Leininger, Jean Naguet deSaint Vulfran, Henri Ribot, Pierre Roland, ClémentVaschetto, les encourageant à poursuivre l’oeuvre entre-prise par nos prédécesseurs dans cette noble tâche de

dévouement et de bénévolat.

Prenant ensuite la parole, le président fon-dateur J-F. Gibereau remercia chaleureuse-ment le président pour ses propos frater-nels et conviviaux. S’adressant aux mem-bres fondateurs, il les remercia vivementpour le soutien et l’aide qu’ils ont apportésà la constitution de ce nouveau club.

Il s’adressa enfin aux autorités locales, àsavoir F. Bernhard, maire de Sanary,conseiller général du Var, Christian Pallix,maire de Bandol, excusé, retenu par ses

obligations municipales, Robert Beneventi, maired’Ollioules, et M. Jourdan, maire de La Cardière qu’ilremercia pour la collaboration qu’ils apportent à nosactions sociales et culturelles.

Enfin, pour clôturer la cérémonie, notre kiwanien vétéran,Pierre Dragusseau, ancien gouverneur du districtBenelux-France-Monaco, ancien membre fondateur duclub Bandol-Sanary, prit la parole pour exprimer sa joie etson bonheur de se trouver ici ce soir dans cette ambiancede fraternelle convivialité, et ce fut avec un très grandplaisir, qu’il adressa à tous les membres de notre club nais-sant l’expression de sa profonde reconnaissance pour leurengagement qui dénote, s’il en était encore besoin, leuresprit kiwanien fait d’une grande valeur morale.

La soirée se poursuivit par un excellent repas autourd’une piste de danse, tout juste interrompu pour un hom-mage rendu à Marcel Pagnol par une troupe d’amateursdu club qui interprétèrent la fameuse "Partie de Cartes".

Yves DEGEORGES

E

Le Kiwanis en fêteà Baies de Sanary/Bandol/Ollioules !

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Vie des Clubs

es membres des trois clubs Kiwanis cherbourgeois sesont retrouvés le samedi 2 octobre pour leur tradition-nelle passation de pouvoirs. Cette année, c’est le restau-

rant « La Source des Oiseaux » à La Glacerie qui a été choisi pourcette grande soirée festive.

Au cours de leurs discours, les présidents ont énuméré leursactions phares, telles que pour les femmes du club « Marie

Ravenel », les calèches de Noël,la vente de champagne, le loto,le tournoi de bridge et cetteannée, une grande journée àl’hippodrome de la Glacerie surle thème du handicap.

Pour les hommes : greens del’espoir, ventes de primevères,vente de vins, baptêmes de l’air,Père Noël sur le marché de Noël,etc.

Le club Junior, quant à lui, aideses aînés dans leurs actions.

Ensuite est venu le moment depassation des colliers.

C’est ainsi que Noëlle Caillet passe le relais à Patricia Planque quisera entourée de Françoise Lambert, secrétaire, et de ValérieMerlin, trésorière.

Pour les hommes,c’est Bernard Dupontqui remet son collierde président à JacquesCoulon. Le secrétaireest Daniel Reynier etle trésorier RubenDerrien.

Quant aux KiwanisJuniors, Karl Leday succède à François Hennequin, le secrétaireest Douglas Allard et la trésorière Camille Rabourdin.

Les nouveaux présidents ne dévoilent qu’une partie de leur pro-gramme pour l’année à venir, puisqu’ils en réservent la primeurà leurs membres respectifs. Mais ce qui est sûr c’est que le filconducteur des trois clubs reste l’enfant, et particulièrement lesenfants de Basse-Normandie.

Puis, la soirée s’est continuée autour d’un bon repas dans uneambiance détendue et conviviale.

Françoise LAMBERT

L

CherbourgPassation de pouvoirs à la puissance trois !

Soirée de PrestigeLe Kiwanis Club de Valence

fête ses 40 ansLe Vendredi 15 Octobre 2010

à partir de 19h30

Diner DansantSalle Agora Guilherand-Granges

Avec Le Vitamin Jazz Band et de nombreuses surprises N’hésitez pas à venir nombreux…

Tarif : 80 € par personne

Contact : Frédéric BOUDILLON au 06 07 65 31 56 - [email protected]

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Au coeur de l’action nationale

Entretien

ette cérémonie intervient après de nombreusesannées de partenariat entre l’école de la Milliaire etle Kiwanis club de Thionville. Pourquoi l'existence

de ce partenariat ?

Le Kiwanis International est une organisation mondialede services dont la devise est « servir les enfants dumonde ». Le Kiwanis de Thionville existe depuis 1979 etrécolte des fonds lors de manifestions, et les redistribue auprofit d’enfants défavorisés ou handicapés. Concrètement,nos actions avec la Milliaire peuvent se résumer à différents axes stratégiques :

1) Subventions à des familles afin de permettre à tous lesenfants d’une même classe de partir en classe de neige,

2) Baptêmes de l’air offerts avec l’aéroclub de Yutz,

3) Récupération d’ordinateurs pour équiper une classe.

L’action principale de notre club depuis 1993 est l’organi-sation sur Thionville des « Virades de l’espoir », au profitde la lutte contre la mucoviscidose. Cette manifestation alieu chaque dernier dimanche de septembre (ndlr : elle aeu lieu le dimanche 26 septembre). Cette journée consisteen une marche qui permet d’accomplir un effort physiqueen apportant un don personnel, ou des dons recueillisauprès de son entourage.

L’action développée cette année par le Kiwanis FranceMonaco s’intitule « Handicap et vivre ensemble ». Le butest de sensibiliser les enfants valides au handicap de leurscamarades de classe, et l’intégrer dans leur vie quotidienne. De nombreuses manifestations commencentà être organisées par les clubs avec la collaboration d’asso-ciations handisports.

Nous avons pu constater qu’ici, à la Milliaire, ce regardsur le handicap existe depuis longtemps ; l’organisationque nous avons rencontrée en témoigne.

C’est pourquoi, je tiens au nom du Kiwanis club deThionville à féliciter la directrice Marie-Josée Sondag pourcet esprit, et le partenariat privilégié de plusieurs années.

Ne pouvant offrir cette année des baptêmes de l’air (pourcause de fermeture de l’aérodrome de Yutz), notre club adonc décidé de participer au projet de classe de neiged’Hélène Voirin, avec des élèves handicapés, qui devraitintervenir début 2011.

Je suis donc heureux de pouvoir remettre un chèque de 1 000 euros pour la concrétisation de ce projet ».

Michel VAISSIERE

Michel Vaissière« Sensibiliser les enfants valides au sort de leurs camarades handicapés... »

C

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Un dossier de Thierry BRETSource : Office de tourisme de Narbonne

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Special

,

es conseils d’administration de Narbonne (le 4ème de l’èreJacques Outrebon et le premier de la nouvelle gouvernanceGérard Conte) se sont déroulés dans la belle ville du

Languedoc sous un beau soleil le dernier week-end de septembre.Florilège de thèmes abordés et de petites phrases percutantes enten-dues en exclusivité !

ExpansionPan sur le bec ! Encore une soixantaine demembres en moins relevés aux compteursdes experts ès chiffres du district FranceMonaco au terme de l’exercice 2009/2010.Mea culpa pour les amateurs de statistiques: parmi ces données, il est bon de préciserque la disparition de 25 de nos ancienscamarades y est pour beaucoup. Pourautant, est-ce dangereux à terme pour lapérennité de nos effectifs ? Comment jugu-ler la fuite de nos nouveaux adhérents qui se« sauvent » peu de temps après avoir étéincorporés dans les clubs ? La réponse setrouverait peut-être dans ce leitmotiv, pro-noncé par le président Jacques Outrebon : « innovons etchangeons ! ».

KiwanigrammeOnze clubs du district France Monaco n’adressent toujourspas de kiwanigrammes à leurs instances hiérarchiques direc-tes (Divisions) ni indirectes (le District). C’est à proscrire pourconnaître la vie de chacun des clubs tant au plan de la com-

munication interne que pour la remontée des actions socia-les !

StatistiqueAu 21 septembre 2010 : le solde des effectifs de notre mouve-ment est le suivant : nombre d’admissions 386 personnes

dont 138 femmes ayant rejoint l’un des 251clubs et 422 démissions dans le même temps.Difficile en conséquence de pouvoir équili-brer la balance statistique…Signalons égale-ment 32 demandes de mutation entre clubs.Six clubs sont passés par perte et profit. 4 745kiwaniens oeuvrent au sein du mouvementcontre 4 805 fin 2009.

Boîte à outilsBernie et Charlie n’ont pas caché leur satisfe-cit au terme de leur réunion de travail. Les« Golden Boys » de la cellule formation(Bernard Mismetti et Charles Bovigny) ontremercié l’ensemble des clubs et des divisionsd’avoir su utiliser à bon escient leur fameuse

boîte à outils. Véritable livre de bord, celle-ci contient tout surtout sur les modalités de fonctionnement de l’appareil admi-nistratif et fonctionnel kiwanien. « La remontée des fiches deprésence est indispensable en vue de l’obtention d’un award »,a même martelé Charles Bovigny en guise de conclusion.

Rapport annuel de clubsCocorico ! Plus de deux cents clubs ont bien transmis auterme de l’exercice 2009 (octobre) le fameux « rapport annueldu club » informatisé. Une sinécure pour les uns, un outilrécapitulatif précieux pour les autres ! Initié il y a trois ans, ce

bulletin de liaison avec Indianapolis permet de réécrirel’actualité d’un club, en mettant l’accent sur les princi-

pales actions sociales menées par celui-ci. Il suffit dese connecter sur Internet et de dérouler le ques-

tionnaire se présentant au lecteur. Les réponsesconcernent les trois actions les plus impor-

tantes vécues au fil de la saison et les affec-tations financières qui en découlent.

Selon Marie Jeanne Boutroy, anciennegouverneur, « une heure suffit pour

remplir le document en dégustantson thé ! ». Seule ombre au

tableau : le numéro internationaldu club que beaucoup neconnaissent pas. Il figure sur leDirectory à la page de votreclub en prenant pour réfé-rence : K + le numérod’identification du club…

L

Au cœur de deux conseils d’administration !

Actualité

« On a toujours

procédé ainsi dans les

clubs depuis trente ans,

donc on ne change rien…

C’est à bannir de notre

vocabulaire ! »J. OUTREBON

Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201034

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 35

Special

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Actions socialesAu 23 septembre 2010, il a étérécolté 1 442 520 euros dans ledistrict France Monaco grâce àl’ensemble des actions terrain

menées par les clubs (1 246529 euros en2009). 1 410829 euros ontété distribuéscontre 1 257068 l’an dernier.Total des heuresde présence surle terrain : 111

575 ! Ces chiffres, dansla réalité, sont encore plus élevés car 46 clubs n’ont pas faitmention de leurs actions ni des sommes qu’ils ont pu engran-ger pour de nobles causes. Dommage !

KFEKFE, vous connaissez ? Kiwanis France Entraide, évidemment ! Jean-Pierre Berton a rappelélors d’une longue intervention les originesde cette structure de solidarité exemplairefondée par la regrettée présidente nationaleJosette Celhay. Pour 2010, KFE a délivré uneenveloppe de 37 000 euros au profit de quatre axes d’intervention : Haïti, laVendée, le Var et les inondations enHongrie.

Action nationaleUne trentaine de clubs se sont investis cette année pour sou-tenir le programme de l’action nationale. Deux divisions ontapporté également leur contribution. De l’avis général, c’estencore trop peu ! Néanmoins, dès novembre, la ville deCherbourg propose une semaine contre le handicap en parte-nariat avec l’action kiwanienne. Il y a encore de l’espoir pourla commission Action Nationale, fédérée derrière PhilippeBideau, Maurice Doucement et Christiane Petit.

Actions des clubsQuelles sont les actions terrain qui motivent le plus les clubsen France ? L’organisation de conférences, la vente de fleurs,les lotos, les salons du chocolat et les tournois de golf et detennis enregistrent d’excellents résultats en terme de fré-quence et de belles recettes. Le Sénat reste l’une des destina-tions vedette prisée lors des visites kiwaniennes. En revan-che, les salons des antiquaires connaissent une très nette pertede vitesse…

CandidaturePierre Bourgouin entamerait-il son ultime saison à la direc-tion de l’économat du district ? Selon toute vraisemblance,notre sympathique gestionnaire des stocks de cravates, cein-tures et chandails à l’estampille du Kiwanis prépare sa sortied’ici 2011. Prochain objectif ? Une candidature au poste dePrésident/Gouverneur du district France Monaco !

RoumanieLe flop pour les clubs français, invités à accueillir l’un destrois lauréats roumains du fameux concours linguistique,organisé depuis dix ans. Sur 251 clubs sollicités par mail àdevenir candidat à cet accueil plutôt sympathique et univer-sel, deux seulement ont répondu à l’annonce du districtFrance Monaco ! Pas étonnant que les Etats-Unis talonnent laFrance de leur présence dans ce pays à la culture francophone

historique…

RecordLe district France Monaco possède le recordd’Europe des clubs chartés en 2009 : soit 7nouvelles structures. Dommage que dans lemême laps de temps, il en perde six, faute decombattants !

CommunicationLes clubs français cultivent leur communica-

tion multimédia. Pléthore d’entre eux utilisent désormais cetindispensable outil pour relayer des informations vers leursmembres et s’ouvrir un peu plus vers l’extérieur. Serait-ce làla clef de voûte de la nouvelle stratégie de recrutement ?

VisiteA l’occasion du Congrès international de Genève de 2011, leprésident Sylvester Neal, président mondial du KiwanisInternational, profitera de son séjour européen pour se rendreen France lors d’une visite de courtoisie. Il sera accueilli parGérard Conte et son staff. Le précédent déplacement du pré-sident international (Don Canaday) s’était déroulé en octobre2008 lors d’une visite en Normandie.

« Je souhaite que

l’avenir du Kiwanis se

vive dans l’amitié et la

fraternité »J. OUTREBON

« J’ai en ma possession les budgets de toutes les divisions. Ceux que je n’avais pas, je les ai complétés moi-même ! »

Charles Bovigny

« Les kiwaniens/kiwaniennes sont des gens ordinairesqui accomplissent des choses extraordinaires »

Jean-Pierre Berton et Marie-Geneviève L’Hostis Lourgant

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201036

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ArlesChico et les Gypsies, vedettes du futur Congrès national enArles ? Jean-Claude Marchesseau, responsable de l’évène-ment, a su mettre l’eau à la bouche de l’assistance enthou-siaste de s’immerger dans le monde des gardians et desmanades provençales.

RécompenseLe Prix Ravasi, en mémoire de notre anciencamarade trop tôt disparu, récompenseradésormais la région ayant la plus grandeexpansion à l’année. En piste pour concou-rir !

Roumanie (suite)25 clubs, 500 membres : le district roumain, toujours enconstitution, sera vraisemblablement porté sur les fonts bap-tismaux d’ici quinze mois s’il poursuit sur cette lancée. D’oreset déjà, le futur Congrès de la Roumanie a été arrêté auniveau des dates : il se déroulera du 7 au 10 avril 2011 à SatuMare. Les français sont les bienvenus !

TétanosA propos du programme international d’élimination du téta-nos maternel néonatal, une action retenue par le KiwanisInternational en 2010 et soutenue par l’UNICEF, retenons lapetite phrase de Paul Palazzolo (Immediate Past Président

international) prononcée à Las Vegas,« aucun bébé au monde ne devrait avoir àsouffrir des effets dévastateurs du tétanosmaternel néonatal aujourd’hui…».

Le mouvement Kiwanis doit lever 110 mil-lions de dollars US d’ici cinq ans pour com-pléter le financement des 387 millions dedoses de vaccin à administrer aux enfants etaux mères d’une quarantaine de pays tou-chés par ce fléau (Afrique, Asie du Sud-Est).

Cette terrible pathologie condamne à unemort certaine un bébé toutes les neuf minutes dans le monde(60 000 nouveaux nés par an et 30 000 mamans). Pourmémoire, trois doses de vaccin coûtent 1,80 §. Marie JeanneBoutroy est l’une des douze représentants du comité de sélec-tion qui a choisi ce projet en juin dernier aux Etats-Unis. 220projets étaient en lice pour devenir la future action internatio-nale du Kiwanis planétaire.

PrésidenceMorceaux choisis de la première allocution officielle deGérard Conte, le nouveau Gouverneur/Président du districtFrance Monaco à Narbonne :

« La vie est pleine de défis que nous devons relever…»,

« Nous sommes des passeurs de relais…»,

« Instaurons une vraie fraternité au sein du Kiwanis…»,

« La tolérance et l’amitié doivent occuper une place de choix parminos priorités…»,

« Je réclame de l’indulgence et de l’enthousiasme dans nos rangs »,

« Soyons ensemble sur l’autoroute du cœur…».

« Je déplore le peu d’enthousiasme des clubs du district pour soutenir l’implantation du Kiwanis en Roumanie… »

Jean-Michel Gibaud

« La base détient la vérité et est capable de mobiliser les membres…»

Gérard Conte

« Pour aider le handi-

cap, il faut le comprendre

et changer le regard

des autres… »P. BIDEAU

Special

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 37

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« N’oubliez pas ce quevous êtes devenus ! »Marie-Jeanne Boutroy à l’attention des anciens

lieutenants gouverneurs du staff 2009/2010

Phrase dite

avec humour

avant qu’il ne quitte

sa fonction de

président du District :

« Bernard Tesse,

gouverneur élect,

est parfaitement

inconscient de ce

qui l’attend ! »J. OUTREBON

« Je vous souhaite

une année ambitieuse,

généreuse

et altruiste »J. DUBUIS

Quelques dates à retenir dans votre agenda 2010/2011 :

Le 2 avril 2011La Journée du Kiwanis One Day, où il est recom-mandé de donner son temps au profit du public etnon pas de réaliser des opérations avec du profit !

Du 5 au 8 mai 2011Le Congrès national en Arles

Les 14 et 15 mai 2011Les Journées baptême de l’air

Du 25 au 29 mai 2011La Convention européenne de La Haye aux Pays-Bas

Du 5 au 9 juillet 2011Le Congrès international à Genève en Suisse

Du 23 au 25 septembre 2011La passation de pouvoir nationale à Montpellier

Du 27 juin au 1er juillet 2012Le Congrès international à la Nouvelle Orléans auxEtats-Unis

Du 26 au 30 juin 2013Le Congrès international à Vancouver (Canada)

Calendrier

Special

« Je ne suis pas un centre

de profit mais au service

des kiwaniens… »

Pierre Bourgouin

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201038

Special

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e climat de Narbonne et de sa région, doux et sec, l’undes plus chauds de France, a un fort caractère ! Eneffet, Narbonne profite d’un taux d’ensoleillement

exceptionnel, avoisinant les 3 000 heures annuelles. Les nar-bonnais, hommes du soleil et de la vigne, sont à l’image deleur pays. Ils sont chaleureux et possèdent un fort tempéra-ment.

Tout le monde se sent un peu chez lui ici, tant les hommes etles paysages sont accueillants. Un retour à l’authenticité quis'apprécie au détour d’une ruelle vivante ou à l’occasion d’unrepas dans un des nombreux restaurants de la ville. Parfois, ilarrive que les paysages construisent les hommes…

Port de l’Antiquité, lieu de convergence de civilisationsdepuis plus de 2 000 ans, Narbonne est fille de laMéditerranée par sa situation privilégiée. Mais, aussi par ladiversité des paysages naturels qui l’entourent. De la mer etde la zone lagunaire aux contreforts des Corbières, en passantpar la garrigue, les massifs classés de la Clape et deFontfroide (célèbre abbaye), les fleuves et les canaux, l’invita-tion au voyage est permanente.

La plage de sable fin de Narbonne-Plage s’étend sur cinq kilo-mètres de longueur et sur 150 mètres de large. Elle est bordéed’une promenade piétonnière sur 2,5 km. Elle est équipée dequatre postes de secours, de divers points de douche et decinq pistes d’accès pour personnes à mobilité réduite...

Aujourd'hui, cette station balnéaire, entre mer et garrigues,déborde d’une atmosphère dynamique et chaleureuse. Tout lemonde se sent un peu chez lui ici, tant les hommes et les pay-sages sont accueillants.

Outre la vigne, omniprésente et indissociable de la culturenarbonnaise, c’est au tour du terroir narbonnais d’être mis enlumière. Avec les moulins à huiles d’olives ou encore lefameux miel de Narbonne, tout ici porte à l’éveil de notrepalais. Le Parc naturel régional de la Narbonnaise, au coeurduquel Narbonne se situe, offre aux visiteurs et aux habitantsmille possibilités de promenades, à la découverte des villageset des campagnes, baignés de culture occitane. Dans cet uni-vers original à la beauté préservée qui couvre une superficiede 100 000 hectares, croissent 2 000 espèces de végétaux supé-rieurs et vivent 300 espèces d’oiseaux.

La ville bénéficie en outre d’une situation géographique stra-tégique. Tout en rendant au passage un hommage à sa célèbremère-patrie nous pouvons également expliquer en quoi« Tous les chemins mènent à Narbonne ».

Les routes nationales 9 et 113 y font leur jonction, ainsi que lesautoroutes A 9 et A61. L’autoroute A 9 relie l’Espagne àl’Europe du nord ou à l’Italie, par la vallée du Rhône ou laProvence. L’autoroute A 61 met en contact la Méditerranée etl’Atlantique, desservant au passage Toulouse (région Midi-Pyrénées) et Bordeaux (région Aquitaine). De même, leslignes ferroviaires Port-Bou/Perpignan/Paris etBordeaux/Marseille/Vintimille s’y rencontrent, faisant de lagare de Narbonne, la place stratégique du sud de la France.

Par ailleurs, plusieurs aéroports se trouvent à proximité.Partisan du tourisme durable ou attaché à un tourisme indi-viduel, chacun peut venir ici avec son moyen de transportfavori.L

Narbonne, la belle cité méditerranéenne

Tourisme

Nom : Narbonne

Date de création : 118 avant Jésus-Christ

Superficie : 17 554 hectares (une des communes de France au territoire le plus étendu)

Altitude :- Moyenne : 10 m- Points culminants : Massif de Fontfroide (238 m) et

massif de la Clape (220 m)

Signes particuliers :- Le plus fort taux d’ensoleillement en France (3 000h/an)- Pavillon bleu d’Europe pour ses ports et sa plage

depuis 1988- Ville d’art et d’histoire- 16 monuments classés aux monuments historiques- 6 musées classés- Canal de la Robine classé au titre mondial du patri-

moine mondial de l’UNESCO- Station classée de tourisme depuis 2008- Deux étoiles au Guide Vert Michelin- Située au sein du parc naturel régional de la narbonnaise- Deux fleurs au palmarès des Villes et Villages fleuris- Ville Internet @@@@ en 2008

Population- Population recensée : 51 996 (INSEE 1er janvier 2009)- Population estivale : 80 000 (dont 30 000 à Narbonne

Plage)La population a augmenté de 3 976 habitants depuis 1999.L’hébergement (en 2008) est de 35 011 lits touristiquesdont 66 % correspondent aux résidences secondaires(soit 23 160 lits environ).

Source : INSEE Languedoc Roussillon, CCI de Narbonne, ville de Narbonne

En 2008, on compte 30 hôtels et 6 campings.

En 2008 les trois nationalités les plus représentées surNarbonne sont :

1. Allemande2. Britannique3. Espagnole

Source : Les chiffres du tourisme de l’année 2008

Fréquentations de sites touristiques :- Ensemble monumental : 342 773 entrées en 2008

(340 710 en 2007)- Abbaye de Fontfroide : 97 578 entrées en 2008

(93 600 en 2007)Source : Ville de Narbonne, sites touristiques

Fiche d'identité

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 39

Special

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our arriver à Narbonne, de quelque direction que l’onvienne, il faut voyager au coeur des vignobles. Massifde la Clape, de Fontfroide ou montagnes des

Corbières portent sur leurs flancs des terroirs divers et éton-nants. La vigne est implantée ici depuis longtemps, bienavant que les romains ne colonisent la région. Depuis tou-jours, elle rythme la vie des habitants, façonnant l’identité etla richesse culturelle de la région et de la ville, les paysages,les us et les coutumes. Des vins romains, cités par Pline ouCicéron aux crus d’aujourd’hui, la viticulture narbonnaise,jalonnée d’évènements au cours des siècles, crises ou âgesd’or, s’est toujours imposée avec une force peu commune.

Tourisme et terroir se conjuguent pour offrir aux visiteursl’occasion de découvrir paysages et patrimoine historique, àtravers une offre très diversifiée.

Une ville au coeur de deux A.O.C : voilà qui est original ! Làencore Narbonne surprend. Au travers l’A.O.C Côteaux duLanguedoc ’’Clape’’ et ‘‘Quatourze’’ ainsi que de l’A.O.CCorbières, la relation intime qui lie Narbonne et le bon vin sedévoile.

Le savoir-faire et la vigueur des vignerons narbonnais sontmis en avant et reconnus grâce à ces appellations qui rendentnotre ville très attractive pour les amoureux du vin. Lessuperbes châteaux et domaines qui fondent les bases de cettetradition en sont les exemples les plus flagrants. Situés pourla plupart au coeur des vignes vallonnées, surplombées parde magnifiques massifs, ces lieux d’une autre époque, d’uneautre vie laissent leurs charmes s’immiscer au sein de votrecœur.

Narbonne et son patrimoinePremière colonie romaine hors d’Italie, Narbo Martius, fon-dée en 118 av. J.-C, devint au début de notre ère la capitale dela province de Narbonnaise. Port dynamique faisant du com-merce avec Ostie, Carthage et la côte hispanique, la ville separa alors de très beaux monuments publics dont il ne resteaucun vestige visible aujourd’hui. Seuls, de cette période de

grande prospérité, subsistent l’étrange « Horreum », ensem-ble de galeries souterraines ayant vraisemblablement servid’entrepôt, ainsi que, au coeur de la place de l’hôtel de Ville,un fragment de la « Via Domitia », première voie romaine tra-cée hors d’Italie et qui reliait cette dernière à l’Espagne.

Il y a aussi la maison natale de Charles Trenet…maison“magique” est le lieu qui a vu naître l’artiste, le 18 mai 1913.Mais, bien plus que cela, elle est aussi le lieu d’éveil d’unevocation artistique exceptionnelle et d’un talent unique.

Face à la voie ferrée, proche de la tonnellerie familiale, “cettevieille baraque”, aujourd’hui au 13, avenue Charles Trenet,est en effet la source de toutes les inspirations. A ce titre, laville de Narbonne a fait le choix de la présenter au public, cequi était de plus conforme au souhait de l’artiste, telle qu’ellea toujours été.

C’est une maison d’auteur que le visiteur découvre et non unmusée. Les mélodies et les mots de l’artiste sont d’ailleursprésents tout au long d’une visite commentée, ponctuée delarges extraits musicaux illustrant les propos du guide.

L’enfance et les souvenirs de Charles Trenet y sont évoqués et,à travers eux, les éléments tant musicaux que littéraires ouartistiques qui ont constitué son oeuvre sont abordés. Les per-sonnalités marquantes qui ont traversé sa jeunesse sont ellesaussi présentées.

Vision contemporaineDe la place de l’hôtel de Ville, en rive gauche, en quartier deCité, et en longeant les berges de la Robine, le plaisir estgrand de flâner ou de se reposer sous les frondaisons rafraî-chissantes des promenades appelées Les Barques. De là, lesamateurs de lecture, les chercheurs se dirigeront peut-êtrevers la médiathèque où ils pourront passer un moment dansle calme. A moins qu’ils ne choisissent de gagner le théâtreScène nationale pour y découvrir les prochains spectacles.

Les visiteurs peuvent rejoindre ensuite, tout près de l’hôpital,ancien Hôtel-Dieu, la maison des Trois nourrices, exempleremarquable d’architecture privée Renaissance dans leLanguedoc, mais aussi la Maison Guissane.

La balade conduit ensuite en rive droite, en quartier de Bourgen empruntant le Pont des Marchands, enjambant la Robineet bordé de boutiques et d’habitations.

Au milieu du XIVe siècle, à la suite de crues importantes,l’Aude, dont le cours traversait Narbonne, quitta son lit pourse diriger vers l’est, directement vers la mer. Celui-ci devien-dra la Robine (en occitan : canal), relié dès la fin du XVIIe siè-cle au canal du Midi par un petit canal de jonction. Il estaujourd'hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Puis, de là, ils peuvent gagner les Halles, inaugurées en 1901,magnifique édifice de type Baltard à ossature métallique etdont les façades s’ornent de céramiques vernissées et colo-rées. C’est le lieu de toutes les odeurs, de tous les parfums, detoutes les saveurs…

P

Entre vin et patrimoineune histoire d’amour vieille de 2 500 ans

Terroir

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Special

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l existe au cœur de Narbonne des lieux paisibles ettranquilles où petits et grands peuvent évoluer entoute quiétude et prendre le temps de faire une pause

méritoire. Les jardins municipaux de la Révolution, ceux deSaint Paul et de l’Archevêché accueillent été comme hiver lestouristes et les riverains tous les jours de la semaine. Ces oasisde verdure sont très appréciés de la population. Outre leursaspects bucoliques, ils offrent tous des particularismes inté-ressants. Quels sont-ils ?

Prenons l’exemple du jardin de la Révolution. Il porte en faitle nom de Thérèse et Léon Blum en mémoire du célèbredéputé de Narbonne et de son épouse. Composé d’un bassinà jets multiples, d’une passerelle, d’un labyrinthe de bambouset de deux aires de jeux pour enfants, il possède une grandevariété de plantations florales.

Cheminons jusqu’au jardin Saint Paul, situé dans le quartierde Bourg. C’est un espace composé de nombreuses essencesd’arbres et de vastes pelouses. Ici, c’est le paradis des juniors,et de leurs parents : aires de jeux, fontaines, coin détente…

Attenant au palais, le jardin de l’Archevêché illustre le styleparfait du jardin élaboré à la française. Son implantation enfait un lieu de passage obligé des vacanciers et des narbon-nais. Si le temps ne nous est guère compté, on peut y admirerune magnifique collection d’agrumes, des cèdres centenaires,et surtout un splendide cadran solaire à la taille monumen-tale qui fait office de fontaine. Quant la douceur de vivrenimbe la belle ville de Narbonne…

I

Les jardins de Narbonnehavres de paix et de flânerie…

Nature

M

ranle bas de combat à la municipalité de Narbonnedepuis le printemps ! La direction générale des servi-ces techniques est sur le pont, suite à la mobilisation

contre les larves de deux irréductibles insectes qui entraînentde sérieux dégâts sur les magnifiques palmiers, ornementantla ville. Pour la première fois, la paisible cité du LanguedocRoussillon se trouve confrontée à une attaque en règle de lapart d’insectes parasites des palmiers.

Une trentaine d’arbres ont été détruits au cours de l’été. Unprotocole de lutte biologique pour sauvegarder les célèbrespalmiers de la ville a même été déclenché. Les services tech-niques narbonnais ont choisi des produits biologiques pourcombattre ce fléau, identifié sous l’appellation savante de « paysandia archon » (le papillon palmivore) et le « rhyn-choplocus ferrigineus », plus connu sous le patronyme decharançon du palmier.

Comment éradiquer ces parasites ?Il est en fait très difficile de supprimer ces insectes des pal-miers par une lutte chimique traditionnelle. Les larves viventet se développent à l’intérieur du stipe, c’est-à-dire le tronc.

Les techniciens ne peuvent intervenir que pendant les vols deces papillons. Premier remède : l’emploi de nématodes. Cesont des vers microscopiques qui pénètrent par les voies

naturelles de l’insecte. Conséquencefuneste : celui-ci arrête de se nourriret meurt sous quarante-huit heures.

Second produit, fréquemment uti-lisé par les services techniques de lamunicipalité : l’ostrinil. Il contientdes spores de champignons qui sefixent sur la cuticule de l’insecte oùelles germent et pénètrent cette cara-pace. Le champignon se développeensuite dans la bestiole jusqu’à samort qui survient deux à cinq joursaprès. Avantage du système : lechampignon émet de nouvelles spores qui contaminent aufur et mesure d’autres larves du redoutable papillon du pal-mier.

Après la destruction des palmiers infectés, le service paysageet nature de la ville a pratiqué un premier traitement fin mai,avant de poursuivre tout l’été sur un rythme soutenu parquinzaine, alternant les deux méthodes d’éradication de cesnuisibles. Les palmiers de Narbonne retrouveront-ils leursuperbe d’antan ? C’est tout ce que nous pouvons souhaiterà cette charmante ville…

B

Alerte aux papillonsdévoreurs de palmiers !

Botanique

«

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ne dizaine de jeunes gens, des adolescents volontai-res à la pratique de disciplines sportives extérieures,ont pris part cet été à un raid aventure itinérant

d’une semaine entre les Pyrénées catalanes et NarbonnePlage. Ils ont reçu le total soutien des élus dans leur projet ori-ginal. Dans le cadre du développement de sa politique enversla jeunesse, la municipalité de Narbonne n’a pas hésité à s’in-vestir dans l’accompagnement des préparatifs de ce raid uni-que, porteur de sensations et d’imaginaire.

Randonnée, escalade, VTT, canyoning, nage en eaux vives,voile… le programme des réjouissances estivales n’a pasmanqué de sel pour ces jeunes gens, désireux vivre en pleinair ! Le Raid aventure a été une totale réussite où le partage,la prise de responsabilité et l’amitié ont été les maîtres motsde cette semaine de découverte physique. Tout avait com-mencé au début de l’hiver. Ces jeunes, âgés de 14 à 15 ans, ontsuivi de sérieux entraînements durant vingt-cinq journées,réparties entre les samedis, quelques week-ends, et des stagesde perfectionnement pendant les vacances scolaires afin deleur permettre d’acquérir l’autonomie technique et physiquenécessaires pour la réalisation de l’épreuve. L’hiver fut consa-cré essentiellement à la pratique des sports de montagne avecen point d’orgue un week-end « grandes voies d’escalade »dans le massif du Caroux et un parcours raquettes vécus dansles Pyrénées Orientales.

Dès les beaux jours revenus, les ados se sont retrouvés surl’eau pour de nouvelles aventures en catamaran, en eauxvives et dans les canyons. Copieux programme !

Au-delà de simples retrouvailles conviviales, la Ville a sou-haité mobiliser les jeunes sportifs autour d’un concept ambi-tieux, proposant à chacun la prise d’initiatives et l’implica-tion. En juillet, le Raid aventure a enfin permis à ce grouped’adolescents de réaliser un rêve quasi inaccessible. Sansrecours à des moyens motorisés, les jeunes gens ont progresséentre les Pyrénées et Narbonne Plage tout en s’adaptant auxdifférents milieux et terrains de jeux rencontrés sur le par-cours, de la haute montagne à la mer Méditerranée.

Certes, le projet a été porté avec l’aide de plusieurs partenai-res, notamment le service des sports de la Ville. On peut yadjoindre la précieuse collaboration de la base de loisirs deNarbonne Plage. Celle-ci a assuré avec ses prestataires habi-tuels l’encadrement des activités sportives et la logistique quileur était associée. D’ores et déjà, l’édition 2011 se peaufine.Ce sera la seconde. A la lecture de ces lignes enthousiastes,peut-être devrions-nous nous inspirer de ce raid aventure etde sa typologie si insolite pour décliner, avec le soutien d’ins-titutionnels et partenaires, des projets kiwaniens dans lesclubs d’autres divisions ?

U

Un raid aventure original pour les jeunes narbonnais Jeunesse

anger cinq fruits et légumes frais au quotidien, c’estexcellent pour les bienfaits de l’organisme ! ». Enmatière de pédagogie sanitaire à destination du

jeune public, Narbonne a eu une idée de génie au mois dejuin. Profitant du retour de la belle saison, les institutionnelsont initié une campagne de sensibilisation insolite sur lanécessité de consommer des fruits et légumes frais, y comprisdans les assiettes des restaurants scolaires.

« Et si nutrition rimait avec imagination ? », pouvait-on liresur les panneaux d’affichage à travers la ville. Nombreuxfurent les partenaires à s’investir pour proposer des activitéstoutes plus originales et ludiques les unes que les autresdurant cette campagne, joliment baptisée la « FraîchAttitude » ! Avec la délivrance d’un message prioritaire : lebesoin de s’alimenter de fruits et légumes locaux et de saison.

Il est vrai que le département de l’Aude ne manque pas derichesses alimentaires, dignes d’un régime méditerranéenempli de vitalité et de succulentes saveurs.

Les ateliers de transmission des gestes culinaires et de ladégustation n’auront pas désempli durant la semaine consa-

crée à cet évène-ment. In fine,vingt-six rendez-vous démonstra-tifs et goûteux ontponctué le calen-drier festif deNarbonne en l’hon-neur des fruits et deslégumes du cru. De lacueillette de fruits rouges àla confection de confitures,des conférences de nutritionnistesavisés aux tags servant à véhiculer les slogans sanitaires, durepas complet au concombre aux soirées « jus de fruits », dela cuisine des fruits et légumes du temps de la Rome antiqueà la cuisine contemporaine…rien n’aura manqué au chapitrede la connaissance et de la découverte de ce programmeéclectique, permettant d’aiguiser les curiosités et d’ouvrir lesappétits !

M

Les enfants adoptent la « Fraîch Attitude » !

Santé

«

Special

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Special

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our aller encore plus loin dans l’apprentissage de laconnaissance des fruits auprès des jeunes généra-tions, le projet « Adoptons un arbre fruitier à l’école »

a été proposé aux directeurs des établissements scolaires de laville. Six cours de récréation ont ainsi bénéficié de ce précieuxauxiliaire végétal afin de redécouvrir les gestes simples et lesplaisirs gourmands de la cueillette. Derrière ce symbole envi-ronnemental fort, on imagine aisément toutes les déclinaisonspédagogiques qui peuvent en résulter auprès des jeunes élè-ves des classes maternelles et élémentaires. Naturellement, lechoix des espèces a dépendu de chacune des équipes ensei-gnantes, prenant en compte les conseils des jardiniers muni-cipaux de la ville de Narbonne quant à la saison de produc-tion des fruits et l’entretien de chacune des variétés.

On peut citer ainsi quelques espèces retenus pour cette expé-rience : pommier, oranger, cerisier, plusieurs actinidiers(arbres sur lesquels poussent des kiwis mâles et femelles surtreille)…

Ce rendez-vous inopiné avec les fruits intègre le projetEPODE Narbonne, porté par le service promotion de la santéde la ville audoise. La structure nationale proposait précisé-

ment de mener une action relative à la consommation defruits en 2010. C’est pourquoi, ce concept a été inventé demanière judicieuse en vue de planter un arbre fruitier dans lacour de l’école. Quant aux messages véhiculés autour de cesvégétaux, ils répondent à l’entendement : augmentons lesconnaissances nutritionnelles liées à la production de fruits etfavorisons leur consommation auprès des enfants.

Je vous invite à relire quelques slogans :

« Les fruits sont bons pour la santé mais aussi bons au goût et procurent du plaisir,

Il est facile de réaliser des desserts ou des goûters gourmands à base de fruits,

Les fruits existent sous de multiples formes et variétés,

Le coût des fruits n’est pas forcément élevé en les choisissant de saison ou sous leurs formes surgelées

ou en conserves…».

Avec de tels arguments, les fruits, il est impossible de s’en lasser !

P

Des arbres fruitiers à l’écolepour la promotion de la santé !

Initiative

A

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Special

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ccueillir un conseil d’administration du KiwanisFrance Monaco reste toujours un événement en soi,comment as-tu appréhendé cet évènement ?

En fait, le choix de la ville de Narbonne, pour l’organisationde ce moment charnière entre deux années kiwaniennes« Passation et les deux conseils d’administration associés »,s’est fait assez naturellement au sein d’un groupe de kiwa-niens amis.

C’est à Gérard Conte, futur gouverneur, qu’il incombait desusciter la mobilisation d’une équipe autour de ce projet. Ilavait à cœur, cela se comprend, que cet évènement majeur quiallait constituer le socle de son année de gouvernance setienne dans sa région (division).

Par ailleurs, de nombreux témoignages de kiwaniens remon-taient vers lui, lui laissant entendre que Narbonne avait unebelle image au sein du district et qu’elle était considéréecomme l’une des villes très représentatives de notre bellerégion du Languedoc Roussillon.

Enfin, le club de Narbonne, nous en sommes fiers, entretientd’étroits liens d’amitiés avec Gérard Conte depuis plusieursannées.

Etait-ce le moyen idéal de placer le club de NarbonneCarrefour du Sud sous le feu des projecteurs kiwaniens ?

Vous le comprenez, partant de là, la cause était entendue ettoute l’équipe narbonnaise a eu à cœur de se mobiliser pourrelever ce challenge.

Il s’agissait d’une contribution au fonctionnement du districtFrance Monaco et en aucune façon l’opportunité de se placersous les feux des projecteurs.

Notre club, qui se veut discret, est plus orienté dans une logi-que de résultats centrés sur les enfants que dans une recher-che du « paraître ».

Comment s’est préparéeune telle organisation ?

Pour autant, nous sommesheureux de nous être mis àdisposition du district etd’avoir retroussé nos man-ches en espérant la meilleure réussite possible à cette manifestation.Confessons-le, nous avonseu un peu le trac devantl’importance de ce chantier.Quant au travail de prépa-ration, il a été réalisé par unpetit groupe de quatre per-sonnes se répartissant,hôtellerie et restauration,partenariat avec la munici-palité et l’office de tourisme, les programmes des accompa-gnants et sa logistique, et enfin des liens ténus avec le spon-soring… le tout en collaboration étroite avec notre présidentde région, Jean Pierre Vieuillé.

Comment se vit l’engagement kiwanien au sein du club ?

Notre engagement kiwanien est axé uniquement vers lesenfants de notre ville ou de notre région.

C’est ainsi que nos actions sociales se destinent aux IMElocaux ou des associations comme les « Familles de traumati-sés crâniens », un « Maillot pour la Vie », « l’Etoile d’argent »,et bientôt vers l’Union des aveugles et handicapés de la vuede Montpellier et de la Région pour laquelle le 23 octobre,nous organisons une course hors stade en relais par équipe detrois coureurs à Ouveillan. Tout ceci se vit dans le partageentre kiwaniens et kiwaniennes.

Propos recueillis par Thierry BRET

Le président de Narbonne Carrefour du Sud s’explique après l’organisation des deux conseils d’administration successifs du district France Monaco.

A

Bernard Segondy :« La logique de résultat nous motive… »

Interview

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201044

Special

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hangement de gouverneur et remise d'un chè-que de soutien ont été, avec les travaux duConseil d'administration, les temps forts des

trois jours de rencontre.

Le club Kiwanis de Narbonne Carrefour du Sud a orga-nisé la passation de pouvoir de son gouverneur natio-nal. Le conseil d'administration sortant, dirigé parJacques Outrebon, a cédé sa place à l'équipe arrivante,celle du Languedocien Gérard Conte (de Mende). Enpréambule, une réception était prévue vendredi en finde journée, au château de Montplaisir. Une soirée d'ac-

cueil qui a permis au gouverneur Jacques Outrebon derappeler les différentes actions menées par les Kiwanis,"pour les enfants du Monde". Un message entendu à lafois par le successeur Gérard Conte, et par les officielsnarbonnais, parmi lesquels le député-maire JacquesBascou, et les conseillers municipaux Jean-Yves Gléméeet Christiane Monnier. C'est en leur présence que leclub Kiwanis de Narbonne et son président BernardSegondy ont remis un chèque de 1 500 euros à l'associa-tion "Ensemble avec eux", qui travaille avec l'IME "LesHirondelles"».

Cette somme récoltée à l'occasion de l'opération « LesEnfants d'Icare », financera la réalisation d'une salleinformatique. Un vin d'honneur a suivi cette émou-vante remise de chèque. Samedi, la passation de pou-voir s'est déroulée dans une excellente entente. Entredeux séances de travail, les Kiwanis venus de la Franceentière ont pu visiter Narbonne. Quant aux Kiwanis deNarbonne, ils préparent eux aussi leur passation depouvoir entre Bernard Segondy et Corinne Manfredi,tout en s'investissant dans la création d'une coursepédestre, "Courir pour un regard", qui aura lieu le 23octobre à Ouveillan.

L'Indépendant

C

NarbonnePassation nationale et solidarité au Kiwanis !

Vu dans la presse

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 45

Au coeur des actions sociales

réé en août 2007, le dispositif « Aide Handicap Ecole », constitue aujourd’hui un apport significatif pourfavoriser la scolarisation des élèves handicapés en

France. Au cours de l’année scolaire écoulée, avec plus de 2 400appels reçus, dont 700 durant les deux premiers mois après larentrée, ce système a fait preuve de sa véritable efficience. Toutesles questions posées, notamment celles des parents d’élèves han-dicapés, ont fait l’objet d’une réponse détaillée et, pour la grandemajorité d’entre elles, sous 48 heures.

Le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, a réaffirmé lorsd’une récente conférence de presse à Paris son « profond attache-ment » à ce dispositif performant. Comment se compose cet outilpédagogique ? Avec l’aide de personnels, recrutés, formés etencadrés par trois spécialistes du handicap. Ceux-ci assurent unepermanence et répondent aux usagers qui le désirent. Lorsque lessituations l’exigent, ils s’adressent directement aux servicesdéconcentrés de l’Education nationale en respectant un seulobjectif : apporter une réponse à tout questionnement dans lesmeilleurs délais.

Après le 22 octobre, la cellule « Aide Handicap Ecole » sera main-tenue, à l’instar des précédentes saisons, dans un format adaptéau nombre d’appels sous la responsabilité générale de l’enseigne-ment scolaire.

La plate-forme téléphonique, fonctionnelle depuis le 23 août, secomplète d’un lien multimédia vers lequel les familles d’enfantshandicapées peuvent se rendre pour exposer une problématique.

Voici les coordonnées de cette cellule que vous pouvez communiquer autour de vous à l’ensemble des associations quevous aidez lors de vos actions sociales :

Plate-forme téléphonique : 0810 55 55 00

(8 heures à 18 heures)

Lien informatique : [email protected]

Thierry BRET

Aide Handicap ÉcolePrécieuse cellule pour les élèves handicapés

C

Scolarité

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Au coeur des actions sociales

Le tétanos maternel néonatal :

Éradiquons-le !

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Au coeur des actions sociales

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Au coeur des actions sociales

e 12 janvier 2010 a plongé Haïti dans un chaos innom-mable que les reporters eux-mêmes ont eu grand malà décrire en revenant de Port-au-Prince. La mort, des

orphelins, des amputés, des âmes perdues dans les rues dePort-au-Prince et ces crèches remplies d’enfants sur lesquelsle monde entier s’est arrêté soudainement. Les grands débatssur l’adoption internationale ont rejailli alors dans tous lesmédias français et étrangers avec les “ pour ” et les farouche-ment “ contre ” l’adoption. Des personnalités médiatiquess’en sont émues, laissant penser qu’il suffisait qu’un grandmalheur frappe un pays parmi les plus pauvres au mondepour adopter et “ faire son marché humanitaire ». Pendantqu’un groupuscule minoritaire tentait de faire passer à lafrontière un groupe d’enfants de manière illégale, la pressefrançaise faisait rejaillir dans nos mémoires le scandale del’arche de Zoé et c’en était fini. L’opinion publique françaisen’y comprenait plus rien…Il faut ajouter à ce trouble desdéclarations officielles émanant de notre ministère desAffaires étrangères français qui ont hélas jeté un grave discré-dit et une confusion au sujet des familles adoptant à l’étran-ger. De quoi nous accusons-nous Monsieur Kouchner, d’être“des voleurs d’enfants ” ?

Ne nous y trompons pas, les choses ne sont jamais si simpleset je m’en vais vous raconter mon histoire. Je ne suis porte-parole que de moi-même et vous parle avec le cœur, celuid’une mère qui attend son enfant depuis maintenant onzeans.

Le drame humain de l'adoption

Je m’appelle Charlotte. L’idée d’adopter ne m’est pas venueun matin. C’est le cheminement de onze années au cours des-quelles j’ai suivi comme de nombreuses femmes le parcoursde procréation médical assisté. Après dix tentatives de FIVéchouées, un début de cancer du col de l’utérus et l’explosionde mon couple, j’ai décidé de me lancer seule dans un par-cours d’adoption. Lorsque nous sommes célibataires, nous nesommes pas “prioritaires” sur les listes des familles en coursd’adoption et c’est alors que vous vous préparez à accueillirun enfant qui sera né ailleurs que sur le sol français. Vousn’êtes obligé en rien et pouvez à chaque instant renoncer. Etsi vous maintenez ce choix qui vient du cœur, vous vous pré-parez à endurer des moments d’attentes interminables, desjugements et des écueils que vous espérez voir récompensésun jour.

Je me lance sur ce “ chemin vers mon enfant ” et c’est aussi lenom de mon OAA, l’Organisme Autorisé pour l’Adoptionqui m’accompagne et qui encadre toute la procédure. Je suisapparentée à un petit garçon, abandonné par ses deuxparents dans une crèche de Port-au-Prince. Nous connaissonsses origines, son état de santé et les raisons de son abandon.Monsieur Kouchner, suis-je une voleuse d’enfant ?

Le drame du 12 janvier arrive. Les enfants de notre crèchesont-ils vivants ? Les nounous ? La maîtresse ? C’est le néant.Je reste sans aucune nouvelle pendant plusieurs jours.Impuissance, abattement. Séisme intérieur. Une connexionInternet se rétablit enfin au domicile de la directrice de notrecrèche. Nous découvrons l’ampleur des dégâts. Les 54enfants de la crèche sont vivants, le bâtiment fissuré et inha-bitable mais ILS SONT TOUS VIVANTS !

L’aide internationale s’organise péniblement. Haïti inter-rompt toute nouvelle adoption internationale. La Francerecense alors un millier d’enfants en cours d’adoption par desfamilles françaises à des stades administratifs différents. Leministre des Affaires étrangères français parle d’évacuationsanitaire d’urgence. Cela concernerait donc tous les enfantsen cours d’adoption quels que soient les stades d’avancementdes dossiers*. A situation exceptionnelle, conditions excep-tionnelles au nom de l’intérêt premier de l’enfant. Il s’agit depréserver ces petits en vie des risques sanitaires à venir et depoursuivre la procédure administrative d’adoption sur le solfrançais. L’Allemagne, la Suisse, la Belgique, le Canada et lesEtats-Unis envisagent la même chose pour tous les enfants encours d’adoption.

« Monsieur Kouchner, suis-je une voleuse d'enfant ? »

L

Témoignage

C’est un Organisme Autorisé pour l’Adoption (OAA)crée en 2003 par des bénévoles, souvent eux-mêmesparents adoptants. L’équipe est entourée de profes-sionnels, médecin, expert-comptable, commissaireaux comptes, avocat …Son rôle est d’être intermédiaire au placement en vued’adoption de mineurs en provenance de l’étranger ;d’apporter son aide à des structures accueillant desenfants abandonnés.

Comment les aider ?

Faire un don en Haïti consiste à :- épauler financièrement la crèche partenaire de

Chemin Vers l’Enfant,qui accueille des enfants aban-donnés : achat de nourriture, de médicaments, dematériel de puériculture, d'équipements divers, etc.,

- collecter et envoyer des jouets, vêtements, médica-ments, etc. pour les enfants démunis d'Haïti.

Pour en savoir plus : le site www.cheminverslenfant.fr

Qui est Chemin vers l’Enfant ?

Zoom

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Au coeur des actions socialesLe contre sens du ministère

Je m’organise pour accueillir cet enfant, informe monemployeur d’un départ rapide. Fin janvier, la France revientsur cette décision et durant plusieurs mois, MonsieurKouchner s’attachera à justifier ses décisions en tenant despropos inopportuns au sujet de l’adoption. « M. Kouchner arappelé qu’il y a autour des enfants haïtienstout un commerce difficile à supporter quiva jusque dans les rues de Paris, où desgens se promènent avec des catalogues".(Article 6/05/2010 Le Figaro).

Comment laisser passer cet amalgame entreune minorité malhonnête et un millier defamilles adoptantes encadrées juridique-ment ?

« Apparenté » signifie que l’enfant est juri-diquement adoptable (abandon des parentsbiologiques ou ascendant ou état haïtien lorsque l’enfant a ététrouvé devant la porte d’une crèche) et l’OAA a attribué unefamille adoptive à cet enfant. Cet acte est suivi d’une compa-rution devant le greffier du tribunal haïtien. C’est donc unacte juridique et il ne s’agit pas de « prendre » un enfant oude l’acheter sur catalogue.

Ensuite, rien ne nous sera épargné. Pendant que nos enfantsmanquent de l’essentiel sur place, la France se démarquerades autres pays en envoyant une armada de pédopsychiatresen février 2010, chargés de recenser les enfants vivants dansles crèches et de faire des préconisations …. A qui ?Pourquoi ? En attendant, les mois passent, le docteur joue lamontre et au nom de “ l’intérêt premier de l’enfant ”, IL FAUTATTENDRE QUE LE PAYS SE RECONSTRUISE ETREPRENNE LE COURS NORMAL DES ADOPTIONS.

Un délire total

Des mois de plein délire médiatique se succèdent pendantque la solidarité des adoptants de notre OAA nous permettrade ravitailler notre crèche : eau, lait médicaments, couches….L’aide humanitaire annoncée n’est pas au rendez-vous maisles pédopsychiatres ont trouvé le chemin de notre crèche.Heureusement, nos enfants vivent, les nounous sont aiman-tes et formidables et la vie reprend à la crèche. Depuis leséisme, les petits comme les grands dorment dehors sous unebâche que nous a donnée l’armée américaine. Les rapportsdes psychologues sont rendus au ministère en mars et un SASest alors crée en Guadeloupe pour accueillir nos enfants endouceur. Ce SAS aura accueilli une centaine d’enfants et auradisparu aussi vite que sa venue dans le paysage médiatique.Pendant ce temps, de nombreuses associations se mobilisenten France et à Haïti pour faire avancer péniblement les dos-siers et accélérer avec les petits moyens les dossiers d’adop-tion sur place.

Je suis partie là-bas en avril dernier pour signer l’acceptationd’apparentement avec mon petit bout. On n’est jamais pré-paré à voir autant de misère. Ce fut un choc.

J’ai signé officiellement l’acceptation de mon apparentementavec mon petit garçon. J’y retourne d’ici quelques semaines

pour une deuxième comparution. Apparentée juste avant leséisme, je peux aujourd’hui espérer accueillir mon fils enFrance au cours du premier trimestre 2011.

A ce jour, 350 enfants apparentés à des familles françaises sui-vent ce même chemin. Nous pourrions alors nous réjouir queles crèches se vident. Mais si l’état haïtien a interrompu

l’adoption internationale, la pauvreté, lechômage et l’absence de contraceptionn’ont pas cessé depuis ce séisme. Chaquesemaine, ce sont des dizaines d’enfantstrouvés dans la rue qui sont placés parl’IBESR (l’institut du Bien Etre Social àHaïti) dans les crèches haïtiennes. L’étathaïtien n’a pas la structure pour gérer etfinancer des orphelinats. Les crèches sontactuellement alimentées par des fonds pri-vées des adoptants que nous sommes oudes donateurs privés. Mais une probléma-

tique de fond se posera d’ici quelques mois, lorsque tous lesenfants adoptés auront quitté le sol haïtien, laissant des crè-ches pleines d’enfants non adoptables. Si nous voulons aiderces enfants, nous pouvons poursuivre l’envoi des dons.

Cela sera-t-il suffisant ? Comment les aider encore et autre-ment ?

Charlotte G.

*Rappel des différentes étapes administratives post séisme :

1- légalisation du dossier des adoptants au Ministère des AffairesEtrangères haïtien

2- comparution des adoptants en Haïti3- dépôt du dossier de l'adoptant et de l'adopté à l'IBESR4- autorisation d'adoption de l'IBESR5- dépôt du dossier au Parquet6- Nouvelle procédure depuis juillet : 2ecomparution des adoptants

devant la doyenne du parquet pour les adoptions relevant exclusive-ment du tribunal de Port-Au-Prince

7- obtention du jugement d'homologation8- dépôt du dossier au Consulat de France9- soumission du dossier auprès du 1er Ministre (une soixante de dos-

siers à la fois - le 1er Ministre a une liste fournie par le SAI des adop-tants apparentés à un enfant haïtien avant le séisme)

10- accord du 1er Ministre (autorisation de sortie du territoire)11- demande d'émission du passeport auprès du Ministère de l'inté-

rieur par le Consulat de France12- émission du passeport13- délivrance du visa par le SAI14- départ des adoptants vers Haïti

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Congres,

ean-Claude, le compte à rebours est enfin déclen-ché pour le club d’Arles. Comment vivez-vous,tous, ces instants ?

Sereinement pour l'instant puisque l'équipe de la commis-sion congrès s'est mise au travail dès la confirmation duchoix de notre ville d'Arles par notre gouverneur GérardConte, c'est à dire il y a presque une année.

Organiser un Congrès national n’est pas une minceaffaire. Qu’est-ce qui explique votre motivation ?Comment est née cette idée ?

Le club Kiwanis Arles Camargue a fêté ses trente ansd'existence en 2009, parmi nos membres notre amiChristian Croce a été lieutenant gouverneur (président derégion maintenant) sous la gouvernance de Marie-JeanneBoutroy. D'autres membres au sein du club ont rempli éga-lement cette fonction. Christian a été l'instigateur de cetteaventure et personnellement, j'ai également adhéré à ceprojet comme beaucoup d'entre nous. Certains kiwaniensarlésiens sont impliqués dans l'organisation de manifesta-tions locales. Pour ma part, j'ai eu à participer à l'organisa-tion de manifestations internationales et nationales. Voilàcomment cette idée a fait naturellement son chemin. Ceprojet a été entériné à l'unanimité par le club.

Peux-tu nous présenter le club d’Arles ? Quelles sont cesactions ? Comment fonctionne-t-il ?

Le club d'Arles, c'est 36 membres sur le Directory et disonsvingt-cinq membres qui participent à la vie active du clubavec un noyau dur comme toute organisation associative.Les actions que nous menons au sein du club sont multi-ples :

- un loto organisé chaque fin d'année au profit de nosœuvres sociales,

- Pas un enfant sans jouet organisé avec les Restos duCœur à la période des fêtes sur la place de la mairie,

- Les baptêmes de l'air en partenariat avec certains clubsde la division,

- Le green de l'espoir.

« Solidaire Night Fever » est une soirée organisée avec dif-férents partenaires : en plus de donner un coup de mainaux formations musicales de jeunes rockers, nous rever-sons au Secours Populaire les recettes financières et lesproduits de première nécessité tout en impliquant le jeune

public à participer à une action sociale. Toutes ces mani-festations sont planifiées par nos commissions au sein duclub.

J’imagine qu’un calendrier a été mis en place en interneavec des rôles et missions destinées à chacun d’entrevous. Comment se porte-t-on volontaire ? Est-ce la totalemobilisation au sein du club ?

A ce jour, nous n'avons pas eu de difficultés à mettre uneéquipe en place. Quant aux rôles, ils ont été répartis de lafaçon suivante. Un responsable financier, deux responsa-bles chargés de l'hébergement, deux responsables chargésde la restauration, un responsable administratif, un res-ponsable publicité sponsoring : tous ces membres sont desprofessionnels dans leur vie active. Sans cette équipe, jepense que nous n'aurions pas démarré un tel projet.Aujourd'hui, les différents lieux du congrès sont réservéset à partir de la rentrée tout le club sera mobilisé pour tra-vailler avec les différents responsables.

Périgueux restera un congrès brillant dont beaucoup departicipants se sont satisfaits. N’est-ce pas difficile derelever ce challenge de faire aussi bien, sinon mieux ?

C'est vrai : Périgueux reste une belle réussite, et je tiens aunom des arlésiens à remercier Daniel Lachery et sonéquipe pour toutes les informations qu'ils nous ont com-muniquées afin d'éviter les imprévus et les pièges que sus-cite une telle organisation. Notre but étant de faire aussibien et même mieux, tirer le Kiwanis vers le haut tel seranotre objectif. Le défi est lancé ? (petit clin d'œil à Daniel !)

Le temps est crucial dans une telle opération évènemen-tielle. Je suppose que tout est déjà planifié…

Les grandes lignes sont tracées. Mais les petits détails,nombreux, restent à planifier. La machine commence às'activer avec la rentrée. A nous de gérer tout cela dans lasérénité en tenant compte des priorités. Des réunions de lacommission congrès avec les membres du club sont déjàarrêtées, affaire à suivre…

Quel soutien vous apporte la division Provence dans cedossier ?

Nous avons participé à deux réunions de région en expri-mant notre souhait d’organiser un congrès. Nous avonsprévu avec l'ensemble de la division une passation de col-lier commune qui a été suggérée et qui est organisée par le

Jean Claude Marchesseau :« Un immense honneur de vous accueillir en Camargue...»

J

Arles 2011

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Congres,

club de Carpentras. Chaque club devra produire un spec-tacle dans le cadre du congrès d'Arles et qui sera sélec-tionné et qui sait, peut-être retenu...Notre président derégion Jocelyne Martin Liégois assure très bien la liaisonavec les clubs de la division. Une réunion de travail a étéprogrammée le jeudi 7octobre juste avant la cérémonie depassation de collier sur la ville (année du congrès oblige,en présence des institutionnels, des partenaires et dessponsors, cette cérémonie a pu se dérouler sur le lieu de lasoirée de gala au Patio de Camargue chez Chico, une répé-tition en quelque sorte...).

Parlons finances à présent. Travaillerez-vous avec despartenaires, institutionnels et entreprises ?

Actuellement, notre responsable financier travaille surl'établissement d'un budget prévisionnel. Nous avonscomme base les informations des deux derniers congrèsVichy et Périgueux avec leur nombre de participants.Aujourd'hui, il est difficile de communiquer un chiffrepuisque certains éléments et devis ne sont pas encore ennotre possession. Mais je peux déjà vous dire que la muni-cipalité d’Arles apporte son concours dans l’organisationdes festivités. Le Conseil régional et le Conseil général

viennent de nous adresser un dossier de demande de sub-vention. Certains partenaires et sponsors sont déjàconnus : la Chambre de Commerce et d'Industrie,MAEVA, l'hôtel Le Mercure, le Patio de Camargue, legroupe bancaire CIC...Des discussions en cours avec d’au-tres, permettront de gonfler la liste.

Quels sont les atouts de la capitale de la Camargue pourséduire les kiwaniens ?

Arles et la Camargue ont toujours été un lieu de passage,de rencontre et de festivités depuis l'antiquité. Nousserions très heureux de vous y accueillir l'espace d'unweek-end et de vous faire partager nos coutumes et nostraditions provençales en toutes amitiés.

Quel est ton désir le plus fou lorsque tu penses à ce futurCongrès ?

Pas un désir fou, mais un honneur avec mes amis kiwa-niens arlésiens, ce sera de vous recevoir dans les meilleu-res conditions possibles, de servir le Kiwanis et le remer-cier à notre manière...

Propos recueillis par Thierry BRET

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Congres

e suis entré au club Kiwanis de Bourg en Bresse le 4février 2010. Après m’être rapidement intégré au clubgrâce à l’accueil chaleureux de tous les kiwaniens, qui

par ailleurs me connaissaient déjà pour la plupart, je prendsla décision de me rendre au congrès national de Périgueux encompagnie de Pierre Cochu et de son épouse, Christiane. Jesuis effectivement curieux et désire en savoir plus sur notreclub service, conscient qu’il y a une autre dimension que celledu club local…

Découvrir la réalité d'un mouvement national...Nous partons le vendredi matin à 10h et arrivons au théâtrede Périgueux vers 16h. Nous sommes très bien accueillis etdéjà Maurice Fondeur nous remet nosinsignes de congressistes, les différentsdocuments nécessaires au bon déroule-ment de notre séjour et un paquetcadeau (une bouteille de Bergerac et unpetit pot de terrine périgourdine).L’ambiance me paraît fort amicale. Pierreme présente quelques amis kiwaniensqui m’accueillent chaleureusement. Jesuis positivement impressionné par laqualité de cette réception : MagdaMitrasca, présidente de la NationKiwanis de Roumanie, ne manque pas de venir nous embras-ser pour remettre à Pierre un conséquent colis, tandis queJean-Pierre Lafond et son épouse nous tendent leursbras…Puis, nous passons à l’hôtel pour poser nos bagages.

Après avoir garé la voiture dans un des parkings de la ville(réservé au nom de Pierre), nous revenons au théâtre pourassister à la cérémonie d’ouverture. Quelques discours,empreints de beaucoup de chaleur et de simplicité, sont pro-noncés par des têtes vues dans le Kiwanis Magazine : untémoignage très émouvant de la responsable de l’associationde SOS Femme qui a bénéficié de l’aide du Kiwanis dePérigueux et un spectacle de music-hall de très bon niveau.Tous les numéros ne sont pas de mon goût mais quelques-unsne me laissent pas indifférent. Notamment, les acrobatiesd’une jeune femme sur une descente de tissu…

Une profusion de contacts facilesNous partons ensuite en autocar vers la salle de la Filaturepour le repas du soir. Une salle immense accueille plus decinq cents convives. Nous faisons la connaissance de kiwa-niens de Nantes et ma voisine de table, Marie-Thérèse, medéclare venir de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, pour assis-ter à notre congrès. Le repas est excellent quoique tropcopieux. Le vin coule à volonté. La musique du groupe surscène est à peine trop forte et je passe un excellent moment àdiscuter avec des kiwaniens de divers horizons.

Le fait de sortir régulièrement fumer une cigarette fait joueren ma faveur la convivialité des fumeurs. A l’issue de la soi-rée, le seul petit couac de mon séjour reste une attente un peulongue pour le bus du retour, soit une heure et demie.

Conséquence, je suis dans mon lit à l’Ibis de Périgueux tarddans la nuit !

Le lendemain, après un léger sommeil mais un copieux petitdéjeuner, je me retrouve au théâtre pour l’assemblée générale.Avec beaucoup de solennité, les membres du staff nationalprennent tour à tour la parole. Il y a le compte-rendu finan-cier duquel je profite pour aller faire quelques achats à l’éco-nomat, la déclaration de candidature de Bernard Tesse et cellede Daniel Lachery.

A la fin de la matinée, je vote en tant que délégué de mon clubpour l’élection du futur président du district France Monaco.Et, nous partons prendre notre déjeuner au « jaune poussin ».

Encore une fois un repas fort bon, quel-ques nectars locaux, des kiwaniens aveclesquels je discute comme si je lesconnaissais depuis des années et noussortons du restaurant. Au retour, je profitedu fait d’être aux côtés de Gérard Conte,président du district France Monaco2010/2011, pour un échange de point devue au sujet des droits de l’enfant. Le fee-ling passe immédiatement et nous tom-bons rapidement d’accord pour conclureque la notion de droit doit s’accompagnerde celle d’obligations… Le respect lui

paraît comme à moi une valeur fondamentale.

Paré pour les événements de 2011 !Le début d’après-midi commence sur le résultat des votes :Bernard Tesse est président elect pour 2011/2012 et nous pré-sente son équipe. Des kiwaniens nous présentent leursactions, notamment le dressage de chiens pour aveugle. Jepasse un bon moment sur mon fauteuil, bercé par la chaleurdes gens qui m’environnent autant que par celle de ma diges-tion laborieuse ! Mais déjà le congrès s’achève. Il est 17 h 00.Pierre me déclare vouloir rentrer sans profiter du spectacle declôture : je suis entièrement de son avis. Il est temps que lajournée s’achève. Au bout de 5 h 00 de route non stop, si cen’est un changement de conducteur et un plein d’essence, jerejoins mon épouse et mes enfants à 22 h 30 avec des étoilesplein les yeux.

Mon intuition était la bonne : le Kiwanis a effectivement unedimension que je n’aurai pu saisir en restant à Bourg enBresse…

Aujourd’hui, il me semble appartenir à une très grandefamille dont je partage entièrement les valeurs. Jean-PierreLafond m’a déjà donné mon badge pour le congrès mondialde Genève de l’année prochaine et le congrès en Arles de mai2011 a retenu toute mon attention. Je ne saurais trop vousencourager à m’y accompagner tant ces échanges entre kiwa-niens me semblent riches et sympathiques…

Plus que jamais, je me sens investi d’un rôle pour être « auservice des enfants du monde ».

Philippe HELMLINGER

J

Vision de l'intérieur ou le témoignage d'un jeune Kiwanien à Périgueux…

Impression

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 53

Congres

e compte à rebours vient de débuter chez nos amishelvètes ! Le Congrès international du Kiwanis2011 se déroulera au tout début de l'été prochain

en territoire européen, un événement plutôt rarissimepour notre vieux continent qui revêt donc de la plus hauteimportance pour chacun d'entre nous.

Par chance, la France se situant à quelques encablures dela ville la plus cosmopolite de Suisse, on peut supposerque bon nombre de représentants de nos 251 clubs hexa-gonaux effectueront le déplacement chez nos voisins afinde prendre part à la plus belle des fêtes qu'il soit possiblede vivre au sein du mouvement.

Officiellement, l'ancien gouverneur Jean Germain Wolfs'est vu confier la promotion de cet événement planétaireen France. Il a été sollicité il y a quelques semaines par leresponsable de l'organisation du congrès pour mener à

bien ce chantier. Après le Congrès de Périgueux où ilexpliqua la nécessité de se rendre à un tel rendez-vousuniversel au moins une fois dans son existence de kiwa-nien, Jean Germain Wolf précise « qu'il est désormais pos-sible de pouvoir s'inscrire ». En outre, il est régulièrementinformé des phases évolutives de l'organisation et de lamise en place des obligations administratives.

Notre magazine rendra compte au fil de ces prochainsmois des préparatifs de ce Congrès international qui suscite déjà dans toute l'Europe beaucoup de commentai-res et d'impatience parmi les membres de notre chaîne desolidarité...

Th. B.Pour en savoir plus d'ores et déjà :Contact : Jean Germain Wolf, [email protected]

L

Genève 2011 : les inscriptions sont effectives !

a région "La Provence" vous y convie

le Dimanche 8 Mai 2011, après le Congrès d'Arles

Si vous voulez profiter de votre présence enArles, pour vivre une journée inoubliable enCamargue, la Région "La Provence" vous enoffre la possibilité. Le lendemain du Congrèsd'Arles, elle organise sa Journée de Divisionouverte cordialement à tous les congressistesdu district, dans la Manade du Domaine de laTour du Cazeau, au Sambuc.

Programme de la journée

Journée Campera, journée auxchamps, au milieu des taureaux etdes chevaux.

- 9 h 30Accueil des participants par lesganaderos et leurs vaqueros (tra-duisez les manadiers et leurs gar-dians).

- 10 h 00Départ pour le "campo" (là où les taureaux sont élevés enplein air), en remorque agricole, accompagné des cava-liers en tenue traditionnelle.

- 10 h 30Tri du bétail "brave" à cheval, commenté par le ganadero.Vous assisterez en toute sérénité à un travail au milieudes toros. C'est quelque chose de magique, qui se passe

entre les cavaliers, les bêtes et les toreros, que peu degens ont la chance de voir.

- 12 h 00Après en avoir pris plein les yeux, vous serezramenés au mas pour prendre l'apéritif et unbon repas. Les ganaderos seront là pourréponde à toutes vos questions.

- 15 h 30Retour au "campo" pour unetienta d'une vache a campoabierto (traduisez tests enplein champ d'une vache"brave" pour juger si elle seraune bonne reproductrice ounon).

Les kiwaniens de Provenceseront enchantés de passer une

journée de grande détente et de convivialite en compagniede tous leurs amis kiwaniens de France.Avec ma fidèle amitié

Jocelyne MARTIN-LIEGEOISPrésident de Région "La Provence"

Inscriptions : 50 €/personne

Réservations : par mail à [email protected] ou par téléphone au 04 91 34 68 06 ou au 06 61 85 44 72

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Journée inoubliable en Camargue

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Rendez-vous

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201054

Culture

epuis plusieurs semaines, les kiwaniens deChamalières préparent la vingtième édition de leurexposition vente de cristaux de Bohème.

Tout a commencé à l'automne 1989…Souvenez-vous, une tor-nade déferle sur l’Europe de l’Est balayant tout sur son pas-sage. Le « Rideau de fer » ne peut lui résister. Le « Mur deBerlin » tremble sur ses fondations. L’Union soviétique sedésagrège et un à un, les états satellites recouvrent leur indé-pendance : RDA, Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie…

Genèse d'une aventure peu ordinaire...

Notre président fondateur, Bernard, avait convié le club etdes amis à fêter le passage à l’an neuf 1990 dans sa demeure.A l’heure des toasts, Charles lève son verre à l’espoir quirenaît en Tchécoslovaquie, pays d’origine de son épouse.L’euphorie aidant, une proposition folle est alors lancée :« retrouvons le couple l’été prochain à Podebrady la villenatale de Sharka ! ». C’est ainsi que le 15 août 1990, trois voi-tures et deux motos kiwaniennes prennent la route de laTchécoslovaquie via l’Autriche et la Hongrie.

Podebrady, ville de 12 000 habitants, est située dans un méan-dre de l’Elbe à cinquante kilomè-

tres à l’est de Prague. A l’arri-vée dans cette ville, notre sur-

prise fût grande de découvrir ledrapeau français au fronton de la

mairie à côté de celui de la nationtchèque, ainsi que les oriflammes tri-

colores dans la rue principale. Notrevenue était attendue et l’accueil desédiles et notables fut très chaleureux.

A l'instar de Royat-Chamalières, lalocalité tchèque est une stationthermale vouée au traitementdes maladies cardiovasculaires.Depuis des siècles, l’utilisationdes sables riches en potasse eten oxyde de plomb sont fondusdans cette ville pour fabriquerla verrerie et les cristaux qui ontfait la renommée de la Bohème.

La visite de la cristallerie étantprogrammée par nos hôtes, nous

avons suivi le devenir de la boulerougeoyante prélevée par la canne

du verrier. Grace à la dextérité et ausouffle de ce dernier, peu à peu, le

magma se transforme etdevient verre, carafe, coupe,vase…Commence alors letravail de la taille que nousavons suivi dans les diffé-

rents ateliers. Sous les morsures de meules de plus en plusfines, maniées par des tailleurs de plus en plus agés, lesmotifs apparaissent. Après un dernier nettoyage en milieuacide, l’œuvre est soumise à l’œil critique du maître verrier,lequel la présentant aux faisceaux lumineux juge l’irisation etla qualité du travail.

Subjugués par la rigueur du travail et la qualité des cristaux,une idée germe dans la tête des cinq kiwaniens : « Pourrions-nous présenter ces œuvres à Chamalières ? ». La graine allaittrouver un terreau favorable.

La première exposition se met en place

Depuis quelques années, le club de Chamalières organisaitune exposition de tableaux de peintures ou d’artisanat localdurant la période de l’Avent, propice à l’achat de cadeaux deNoël. Notre projet ne déplaisait pas au directeur de la cristal-lerie qui nous reçu dans le musée de la station où sont conser-vés les exemplaires de chaque nouvelle création depuis 1876.

Toutefois, la privatisation des cristalleries n’est pas encoreeffective et la tutelle étatique conserve la gestion et l’exporta-tion des cristaux produits par les différents sites : Novy Bor,Svelta, Podebrady, Karlovy Vary…Un deuxième déplacementen novembre sera nécessaire pour finaliser les accords et choi-sir les pièces qui seront exportées en Auvergne. Les quatrekiwaniens qui ont fait ce voyage ont pu participer à la remisede charte au club de Brno, premier club tchèque parrainé parle club autrichien de Vienne. Les caisses arriveront en tempssouhaité et la première exposition aura bien lieu en décembre1990. Ce fût un succès et un encouragement pour poursuivre« l'aventure » l’année suivante. Obéissant à l’axiome, selonlequel on n’arrête pas une activité commerciale qui apportedes résultats positifs, voilà vingt ans que l’exposition per-dure !

D

Vingt ans de cristaux de Bohême à Chamalières

Une véritable aventure !Anniversaire

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 55

Culture

Pourquoi une telle longévité ?

Il est bien difficile de donner une réponse claire et univoque.Toutefois, plusieurs raisons peuvent être avancées.

1 - Cette action n’est pas l’œuvre de quelques individus maiscelle de l’ensemble du club. La commission « cristaux » estrenouvelée tous les ans et son président ne la dirige pas plusde deux ans consécutifs, permettant à chacun d’apporter sa

vision et seschoix. Les nom-breuses étapesprécédant l’expo-sition, propre-ment dite, lesp e r m a n e n c e sdurant lasemaine de pré-sentation impli-quent la partici-pation de tous lesmembres et denos épouses. Celacrée un liant ausein du club dèsla reprise desactivités en sep-tembre.

2 - La diversitédes pièces expo-sées et la prove-nance des diffé-

rentes cristalleries ne sont pas étrangères au succès renouvelé.L’éventail des prix permet à chaque visiteur de trouver uncadeau à la mesure de ses moyens.

3 - La fidélité de la clientèle revenant en compagnie d’amis oude voisins est un formidable atout.

Les panneaux explicitant nos actions en faveur des enfants,distribués dans la salle, renforcent les acheteurs dans l’idéequ’ils font œuvre utile.

4 - Le soutien de la municipalité qui met la salle et les servi-ces techniques à notre disposition est un confort matériel etmoral. L’exposition est un événement souhaité par le mairede Chamalières en cette période de fin d’année.

La vente des cristaux alimente notre compte œuvres socialesdont plusieurs sont récurrentes.

- La Maisons des Parents, créée par notre club parrain deClermont-Ferrand,

- Le chèque au CCAS de Chamalières au profit des crèches etde la petite enfance,

- La bourse pour un étudiant méritant, commémorant le sou-venir « Denis Jaffray »,

- Le soutien du projet pédagogique d’un groupe d’ensei-gnants d’une école des quartiers défavorisés de l’agglomé-ration et du CMI de Romagnat,

- Les baptêmes de l’air.

Auxquels viennent s’ajouter les actions ponctuelles.

La volonté du club est de poursuivre l’aventure le plus long-temps possible, en souhaitant que la fermeture de plusieurscristalleries de renom international en Tchèquie ne diminuepas la qualité du travail et ne complique pas trop les approvi-sionnements.

Pour cette année, nous fêterons bien le vingtième anniver-saire de cette manifestation et si vos déplacements vousconduisent en Auvergne, c’est avec plaisir que nous vousconvions à venir vous régaler les yeux aux mille facettes deces objets exposés. Vous y verrez peut être comme l’exprimaitsi bien Gilles, un de nos présidents, « le reflet du sourire desenfants que nous aidons...».

Pierre JOUANEL

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201056

Culture

vec le testament de Lady Diana, retrouvé par le col-lectionneur et journaliste Daniel Lesueur, nous béné-ficions d’un élément particulièrement intéressant si

on pense à l’exploiter : son écriture.

La graphologie est une technique très utilisée, qui a fait sespreuves et avec laquelle on peut tirer des conclusions psy-chologiques grâce à l’analyse del’écriture manuscrite, ainsi que de lasignature d’une personne.

Si l’on se penche sur le cas de DianaSpencer, les déductions que l’on peuttraduire de cette analyse graphologi-que renforcent certains mystères,mais lèvent également le voile surd’autres. Notamment, en ce quiconcerne ses agissements publics etprivés.

Un fond généreux, mais unepersonnalité affirmée

Si l’on observe attentivement la formedes lettres de Diana, on remarque queses lettres arrondies sont le signe d’uneféminité bien présente, d’un sens de l’al-truisme et d’une évidente affection.

Cependant, l’épaisseur des lettres révèleun fort appui du stylo sur la feuille, cequi indique malgré tout une forte person-nalité, une puissante volonté, une énergiebien présente et une sensualité assumée. C’est également lesymbole d’une grande importance des instincts dans la forcedécisionnelle.

La signature simple, dénuée de paraphe et soulignée nouspousse à penser que, malgré une certaine forme de simplicitéet de modestie, la personne est fière de son statut social et entire même une part d’orgueil. Diana ne signant que de sonprénom, on en déduit un dégoût de son nom marital et doncsans doute de son mariage avec le Prince Charles. De plus,lorsque le nom prend de la place, comme c’est le cas ici, plusle prénom est gros, plus le « Moi » de la personne est présentet lutte entre instincts pulsionnels (le ça) et blocages induitspar l’éducation, les institutions et les lois sociales le (Surmoi).

On peut donc affirmer que la générosité de Lady Di n’étaitpas une preuve de faiblesse ou de légèreté, mais quelquechose de réfléchi, même si nous pourrons essayer de définirles vraies raisons de cette philanthropie.

Une personnalité bien présente, mais un pessi-misme omniprésent

Si l’on est en mesure de conclure que la personnalité de Dianaétait affirmée et relevait même d’une sorte de vanité, on sait

également qu’il s’agissait de cacher un complexe d’inférioritéet un mal-être.

Le « D » majuscule, relativement grand par rapport au reste,inclut également une importance de soi. Mais, on sait que cegonflement est souvent la cause d’un complexe d’infériorité

et d’un manque de confiance dissimulés.

Les lettres tracées étant assez grandes. Ony lit un besoin de se faire remarquer, d’êtrevu et entendu des autres. L’écriture trèsliée indique un besoin de convaincre, defaire ses preuves, mais aussi une conti-nuité dans la pensée et l’activité.

La direction de l’écriture est légèrementdescendante lorsqu’elle est observée surun papier dénué de ligne, révélant ainsiun pessimisme omniprésent et undécouragement. La direction de l’écri-ture est également essentielle : une ten-dance à pencher vers la gauche indiquel’importance du passé, la difficulté à enfaire le deuil, à se tourner vers le pré-sent et l’avenir car elle se base unique-ment sur son vécu.

La signature rapprochée du texteconforte cette idée et désigne un man-que de confiance en soi, un besoin desautres, de soutien, d’appartenir à ungroupe. On observe également

qu’elle est située relativement à gauche et si l’on reprend lasymbolique universelle gauche/droite, on a de nouveau lesigne d’un attachement au passé qui cause des difficultés faceau changement, à l’engagement, ce qui conduit parfois à uncertain manque d’autonomie.

Des conclusions évidentes

Lady Diana ne s’est jamais sentie acceptée parmi la familleroyale. Son dévouement aux causes humanitaires lui permet-tait certainement de pallier le manque d’amour auquel elledevait faire face et d’être remarquée au milieu d’un protocoleoù tout doit être lisse et aseptisé, ce qui convient mal à unepersonnalité affectueuse et libre. Lady Di était en souffranceet sa propension à se mettre au centre des attentions, desmédias, des scandales était sa façon de faire taire son incons-cient manque de confiance en elle masqué par sa fierté, maiségalement d’acquérir un ersatz d’amour de la part du monde,amour que son mari et sa belle famille lui refusaient malgréses multiples appels au secours muets et pathétiques.

Julia DESSAUGEJournaliste 101.fr

A

Lady Diana se livre davantage grâce à l'étude graphologique de son testament

Psychologie

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 57

Culture

out le monde croit connaître Lady Diana, la défunteprincesse ex-épouse du Prince Charles d’Angleterre etbelle-fille de la reine Elisabeth II. Cette

jeune femme au destin tragique n’a eu decesse d’être élevée au rang d’icône de par samédiatique générosité et son rejet de la cou-ronne. Sa vie tumultueuse, sa famille, sonhistoire, tout a été matière à de vives discus-sions et d’autant plus après sa mort dans demystérieuses circonstances, lors de l’accidentde voiture de 1997, survenu sous le pont del’Alma à Paris.

Qui est Diana ?

Diana Spencer, nul ne l’ignore, est fille d’aris-tocrates gallois. Plusieurs généalogistes se sontpenchés sur ses ascendants ancestraux et luiont trouvé un grand nombre de filiations diverses plus oumoins proches de personnalités historiques (elle possèded’ailleurs de nombreux titres de noblesse). Née le 1er juillet1961 à Sandringham en Angleterre, Diana doit faire face audivorce violent de ses parents et aux batailles qu’ils livrentpour sa garde ainsi que pour celle de son frère. Elle étudiedans de grandes écoles malgré de médiocres résultats.

A l’âge de dix-neuf ans, elle épouse le Prince Charles deGalles qui se voit forcé de rejeter sa liaison avec CamillaParker Bowles en faveur d’une union avec une jeune femmeissue d’un milieu plus aristocratique. Le mariage a lieu à lacathédrale Saint-Paul de Londres le 29 juillet 1981 et de cecouple naîtront deux enfants, le prince William en 1982 puisle prince Henry en 1984.

Le mariage tourne vite au drame

Suite à la naissance de son premier fils, Diana tombe dans uneprofonde dépression et commet plusieurs tentatives de sui-cide sans que ses appels à l’aide ne soient entendus. S’ensuitune longue période où le couple ne représente plus rien d’of-ficiel sinon une image de scandale où chacun s’accusemutuellement de plusieurs adultères.

Ils se séparent en 1992. Le divorce est officiellement prononcéen 1996. Pour les deux jeunes héritiers en pleine adolescence,c’est également le début de pitoyables déchéances qui font lebonheur de la presse et des médias.

Réelle implication ?

Est-elle vraiment sincère ou se cherche-t-elleune raison d’exister ? Diana se lance à corpsperdus dans les causes humanitaires (dontprincipalement l’aide aux victimes du Sida etdes mines anti personnel) ce qui lui confèreune sorte de statut d’icône nationale compa-rée à Mère Thérésa.

Le 31 août 1997, alors qu’elle sort du Ritz envoiture avec son amant, son garde du corpset conduite par son chauffeur, Diana seretrouve poursuivie par des photographesdans les rues de Paris. La voiture qui lesconduit fait une embardée avant de s’écra-ser contre un mur du pont de l’Alma. Elleest sortie de l’épave et conduite à l’hôpital

de la Pitié-Salpêtrière où elle décède dans lanuit, laissant le monde entier la pleurer, les questions se mul-tiplier et rester sans réponses.

De nouvelles interrogations

Première interrogation : où va l’argent ?

De sa fortune, estimée à six millions et demi de livres sterling,on aurait pu penser que Diana aurait légué une partie de sesfonds à des œuvres de bienfaisance. Or, ce n’est pas le cas :tout ira à sa descendance (ses deux fils). Dès lors, on est enmesure de se poser des questions concernant l’authenticité deses implications dans des combats d’ordre humanitaire.

Deuxième interrogation : un déni de mariage ?

Pourquoi Lady Diana ne signe-t-elle que de son prénomdepuis le début de sa vie de couple ? Le nom de son mari, dèsle début de leur union, lui était-il insupportable (dans le sensd’impossible à porter) ? Autant que son nom de jeune fille,qu’elle n’utilise plus non plus. Le protocole, direz-vous…etbien justement non ! N’étant pas de sang royal, officiellement,Diana ne méritait pas le titre de princesse que lui accordèrentvolontiers les médias.

Troisième interrogation… le mystère à jamais !

Même si sa mort a été classée comme accident dû à la grandevitesse de la voiture et à l’état d’ébriété du chauffeur, elle n’endemeure pas moins suspecte. Alors, que s’est-il vraimentpassé ? Cela restera sans doute l’ultime question non résolueà ce jour...».

Daniel LESUEURJournaliste site 101.fr

T

Lady Diana, l'humaniste, entre ombre et lumière...

Insolite

«

L’auteur Daniel Lesueur, qui a déjà publié « Portraits d’Outre-tombe : l’héritage du rock’n’roll », s’intéresse aujourd’huiaux enseignements qu’on peut tirer de l’étude du testament de Diana Spencer. Ce document, d’un intérêt inestimable posed’étranges questions sur la personnalité de la princesse disparue fin août 1997. Collectionneur de testaments de célébri-tés, le journaliste Daniel Lesueur (101.fr) vient de mettre la main sur celui de Diana. A la lueur de ce document, de nou-velles questions sont posées…

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Culture

xcellente initiative européenne que celle-ci ! Coproduiteavec la participation des musées des sciences et technolo-gies d’Italie, de Finlande et de Belgique, la manifestation,

orchestrée à la Cité des Sciences et de l’Industrie de Paris, mériteamplement le détour.

Alors que ce sujet de société s’incruste aujourd’hui à la une detous les journaux, la quête de la bonne démarche alimentaire seprésente sous la forme d’une expo, « Bon appétit ! ». Celle-ci apour objectif de rendre compréhensible les enjeux d’une alimen-tation saine aux adolescents et à leurs parents de manière festive,ludique et pédagogique. Ici, l’exposition développe cinq thèmesessentiels à travers une trentaine d’éléments interactifs originaux,parfois surdimensionnés, des jeux, des activités collectives, voireindividuelles, du multimédia et de l’audiovisuel.

Proposant d’aider les visiteurs à effectuer un tri parmi la kyriellede préconisations et de messages liés à l’alimentation, l’exposi-tion parisienne recentre au cœur des préoccupations de l’instantla « commensalité », c’est-à-dire la pratique conviviale de la table,totalement méconnue des jeunes générations. Sociabilité, décou-verte des sens et santé peuvent être en parfaite concomitancepour le plaisir de tous !

Grâce à ce concept, les organisateurs offrent ainsi leur lot deréponses aux innombrables interrogations d’usage des petits,mais aussi des grands. « Bon Appétit ! » permet de revisiter lesrepères diététiques et nutritionnels de l’alimentation, d’expliciter lesfondamentaux d’une alimentation saine tout en déclinant uneapproche pédagogique originale où les jeunes enfants, empreints decuriosité, viennent assouvir par le jeu leur soif de connaissances.

« Pourquoi manges-tu ? »C’est l’un des thèmes essentiels de cet évènement. Il met en exer-gue les composantes scientifiques et identitaires de l’alimentationcar manger n’est pas un acte anodin. C’est une histoire intimeentre l’homme et la nourriture. Commence alors une véritablequête identitaire, étayée par différents jeux et ateliers où l’enfantessaye de trouver le juste équilibre entre santé, plaisir et convi-vialité ; la découverte des différentes étapes du processus dedigestion et la possibilité de pouvoir dresser un portrait robot desa personne en fonction de ses goûts et des recettes de cuisinequ’il affectionne !

Comment enfants et adolescents réagissent-ils vis-à-vis ducontenu quotidien de leurs assiettes ? Question que se pose « BonAppétit ! ».

Les sociétés de consommation se caractérisent par la grande dis-ponibilité de ces produits alimentaires qui titillent tant bien quemal les papilles gustatives. A grand renfort de marketing et grâceà la pression exacerbée des médias. Les jeunes gens ne peuventdonc échapper à cette abondance de recommandations nutrition-nelles et diététiques parfois à la limite de l’abusif. Or, en règlegénérale, et plus spécifiquement dans le cas des enfants, lesconsommateurs ne connaissent pas l’origine des produits qu’ilsingurgitent ni même les mécanismes de leur transformation.

Donner du sens à ce que l’on mange, apparaît comme un critère

indissociable de la quête nutritionnelle de ce XXIe siècle, où il estimpératif d’avaler cinq fruits et légumes au quotidien.

Prendre conscience de la faim dans le mondeAu cours de la socialisation de la famille, l’enfant apprend lesrythmes des repas et étoffe son répertoire alimentaire. Ainsi setransmettent les goûts et les usages qui diffèrent selon les cultu-res et les civilisations. Découvrir les habitudes culinaires desautres permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure.

Fort de cette expérience intellectuelle, le jeune visiteur se metdans la peau d’un consommateur lambda, citoyen et capable defaire des choix. Les éléments d’exposition éveillent alors saconscience, tant au plan local dans la vie de tous les jours, qu’auplan global, à l’échelle de la planète. Entre l’adepte du caddieextravaguant (rempli au ras bord d’aliments parfois futiles), l’étatdes lieux de la crise alimentaire récurrente sur le globe et ladécouverte d’une ration alimentaire pour une semaine d’unefamille dans six pays du monde, le jeune visiteur ne peut resterinsensible aux difficultés alimentaires et au problème de la faimdans le monde. Situation ô combien délicate que beaucoup d’au-tres jeunes, plus défavorisés que lui, vivent perpétuellement…

Thierry BRETContact :

Cité des Sciences et de l’Industrie à ParisTel : 01 40 05 80 00 - Site : www.universcience.frExposition visible jusqu’au 2 janvier 2011

La Cité des Sciences et de l’Industrie poursuit sa mission de vulgarisation des sciences et des sujets de société auprès dujeune public. Ainsi, et ce jusqu’au 2 janvier 2011, les enfants, âgés de 9 à 15 ans (cela peut aussi concerner les plus grands)sont invités à découvrir une exposition temporaire à Paris, baptisée « Bon Appétit ! ».

E

Les dessous de l’alimentation pour se mettre en appétit !

Exposition

Rédigé par la journaliste Muriel Bastien et dessiné parRocco, ce livre, coédité par la Cité des Sciences et del’Industrie, aborde la question très sensible de l’alimenta-tion pour le jeune public. Son approche se veut moderne,ludique et insolite. Quant à l’objectif, il est le suivant :faire conjuguer l’alimentation avec le plaisir, la santé, laconvivialité et la citoyenneté.

On y révèle les secrets de notre appétit et de notreassiette. On y découvre différentes familles d’aliments etleurs bienfaits sur notre vitalité. On y lit également l’im-portance de l’équilibre entre l’activité physique et lespratiques alimentaires. Le graphisme offre une visionjoyeuse et festive de la farandole d’aliments qui entourenotre existence. Avec, cerise sur le gâteau, ce petit coupletcivique sur les questions de consommation et la faimdans le monde.A consommer sans modération !

Th.B.

« L’alimentation dans tous les sens » : un livre à offrir aux enfants

Zoom

Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201058

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Humeur

l y a un an était publié le livre vert pour l’autonomie desjeunes. Il révélait que le coût du logement des étudiantsétait considéré comme un problème majeur en France.

Malgré ce constat amer impactant les familles concernées,l’Etat s’est attelé depuis à revoir sa copie au niveau del’A.P.L., la fameuse allocation personnalisée au logement.Dans le seul souci de restreindre davantage ses dépensessomptuaires. Choisir entre la demi part fiscale et ladite alloca-tion devrait être le problème cornélien auquel les parentsd’étudiants seront confrontés désormais à l’avenir. Questiond’équilibre budgétaire, certes, mais aussi question de logiquecomptable. Néanmoins, un sérieux bémol apparaît dans ceplan de bataille annoncé par le Ministère du Budget. Il vaengendrer de facto la réduction de la marge de manœuvredes familles les plus défavorisées pour soutenir leur progéni-ture à poursuivre leurs études.

Or, les réactions ne se sont pas fait attendre dans le lander-neau des associations familiales. Plusieurs organismes, défen-dant les intérêts des familles, tirent sur l’ambulance enarguant que « l’allocation logement ne fait pas l’autonomiefinancière des jeunes ». S’ils désirent continuer leurs études,les enfants peuvent avoir besoin d’être logés en dehors ducercle familial tout en restant à la charge complète de leursgéniteurs. Certaines de ces structures n’ont pas hésité à qua-lifier cette mesure de « profonde injustice ».

Dans l’absolu, ce sont les familles issues des classes moyen-nes et inférieures qui subiraient le plus violemment ce tour de

vis budgétaire. Beaucoup d’entre elles peinent déjà à suppor-ter le financement d’études, onéreuses dans la plupart descycles.

« C’est au cours des études supérieures qu’un enfant devientle plus coûteux pour sa famille, observe la chargée de com-munication presse de l’UNAF (Union nationale des associa-tions familiales), Laure Mondet. Nous ne pouvons tolérerqu’une nouvelle sanction financière vienne grever le budgetdes familles au moment où elles en ont le plus besoin…».

Une déclaration sans équivoque qui prouve une fois de plusle renforcement de la fracture sociale en France. Autre sujet dediscorde entre les associations de défense des familles etl’Etat : la remise en cause partielle des aides pour l’emploid’un salarié à domicile.

Aujourd’hui, bon nombre de familles sont obligées de recou-rir à une garde d’enfant à domicile faute d’autres modes degarde disponible. Or, cette nouvelle décision va alourdirconsidérablement la charge pour garde d’enfants. Elle se situeen totale contradiction avec l’objectif primordial d’aider lesfamilles à accueillir la naissance d’un enfant tout en conser-vant une vie professionnelle. Enfin, il est particulièrementregrettable que les personnes handicapées soient égalementles premières visées par ces mesures restrictives qui remettenten cause les principes de la citoyenneté et de la solidarité…

Thierry BRET

I

Les ressources des familles rabotées ?

Finances

mage insolite que celle-ci ! Surce visuel, on peut distingueren son centre une des fameu-

ses poupées du Kiwanis, décoréepar un artiste de Roanne, le peintreMichel Granger. Ce dernier la pro-posera à la vente mi-décembre lorsd'une opération caritative à l'hôtelDrouot de Paris au profit del'UNICEF...

I

Quand les

poupées K inspirent

les artistes !

Culture

Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 59

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201060

Humeur

adame le Maire, une nouvelle association estapparue il y a quelques semaines dans votre com-mune. Il s’agit du Kiwanis Club de Saint-Gratien

Princesse Mathilde. Quelles ont été vos premières impres-sions à la connaissance de cette information ?

J’ai été bien entendu ravie d’apprendre cette installation. Il esttoujours enrichissant pour une commune et ses habitantsd’accueillir une nouvelle association, surtout lorsque celle-ciest d’envergure nationale ou internationale.

Connaissiez-vous l’existence du mouvement« kiwanien » et des symboles qu’il véhicule depar le monde ?

Honnêtement non, pas dans le détail. Je savaisqu’il s’agissait d’une association caritative dédiéeplus particulièrement aux enfants, mais c’esttout. Je me suis renseignée depuis !

Le club porte au-delà de son rayonnement localles valeurs de la solidarité, de l’humanisme, del’entraide. Cela possède-t-il un sens à vos yeux ?

Bien sûr, ces valeurs humaines universelles pren-nent tout leur sens à Saint-Gratien, où la solida-rité occupe une place prépondérante au cœur de la politiquemunicipale.

Que peut apporter un club service dans votre localité ?

Beaucoup de choses évidemment en termes d’entraide enversun public jeune fragilisé par la maladie ou un accident de lavie. Je pense que la renommée de ce club peut également, au-delà de susciter des adhésions, interpeller la population surun projet en faveur de l’enfance défavorisée.

Présentez-nous Saint-Gratien…

Saint-Gratien est une commune de 21 000 habitants située auxportes de la vallée de Montmorency, à une vingtaine de kilo-mètres de Paris. Essentiellement résidentielle, elle dispose denombreux équipements sportifs et culturels. Ville la plusdense du Val d’Oise avec 30 % de logement social et un quar-tier de 6 000 habitants en ZUS, elle nécessite une mobilisationforte des élus et des services municipaux afin de maintenir unéquilibre et une cohésion permettant à chaque habitant de

bénéficier du même traitement. Le « vivre ensemble » auquelje suis particulièrement attachée prend tout son sens ici.

Il y a peu, vous avez été victime d’une agression sur vospropres terres électorales. Y a-t-il des risques à gérer la fonc-tion d’édile aujourd’hui ?

Il n’y a des risques que si vous avez le courage de les prendre! L’agression dont j’ai été victime visait clairement ma fonc-tion de maire parce que je n’ai pas hésité à affirmer, et conti-nuerai à le faire, que je ne céderai pas le terrain à une poignée

de délinquants, vivant de trafics et semant la vio-lence, qui nuisent à l’ensemble d’un quartier.

En tant que femme, êtes-vous sensible à la pré-sence d’une présidente à la tête de ce nouveauclub ?

Je ne peux pas nier que cela me fait plaisir, mêmesi je suis convaincue que seuls les mérites vouspermettent d’accéder à une fonction, quels quesoient le sexe, l’âge ou l’origine…

Vous étiez présente à la première opérationpublique du Kiwanis Saint-Gratien. Serez-voussystématiquement à leur côté pour soutenir

leurs actions ?

Dans la mesure où mon emploi du temps me le permettra,oui. Cependant, les associations sont nombreuses sur la villeet il serait injuste d’en privilégier certaines par rapport àd’autres.

Votre emploi du temps est très chargé entre votre mandat deconseiller régional et de maire. Si vous aviez du temps,seriez-vous l’une des membres de ce club ?

Je suis membre d’honneur.

Quelle est votre implication personnelle pour soulager ladéshérence des enfants malades ou handicapés ?

Compte tenu de mes fonctions électives, je ne souhaite pasrépondre, veuillez m’en excuser, à une question personnelle.Je pense que la générosité doit rester quelque chose de discretet de privé lorsque vous êtes une personne publique...

Propos recueilllis par Thierry BRET

M

Jacqueline Eustache-Brinio : « la solidarité occupe une place importante à mes yeux »

Interview

her ami, j’ai dû te croiser une fois dans un ascenseurlors du congrès de…Luxembourg ! Par contre, et sansflatterie de ma part, tes billets sont les choses que je

recherche dans le Kiwanis Magazine. Ma retraite, touteneuve, me donne un peu de temps pour t’écrire et te remer-cier de ces petits moments d’humanisme qui permettent des’élever un peu au-dessus des contingences ordinaires. J’aigardé sous les yeux, durant 36 ans, la fameuse phrase

d’Hippocrate : « Toutes les choses exigent que la sagesse setrouve dans la médecine ». Je dirais d’abord « devraient » etensuite pas seulement ! Je te remercie sincèrement de continuer à nous offrir tonhumanisme amical…».

Jean Renaud CONSTANTClub d’Agen Scaliger

C

L’humanisme de Louis Oster plébiscité… Courrier des lecteurs

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oilà des images sympathiques, furtivement aperçuessur les postes de télévision au cours de la périodeestivale, que nous ne sommes pas prêts d’oublier !

Celles de jeunes femmes, affectées d’un handicap moteur, sepromenant sereines sur de longues plages de sable fin acces-sibles à des fauteuils adaptés à la topographie du terrain.Accompagnées de personnes entièrementdévolues à leur service, elles ont même pu profiter des joies d’un bain de mer salva-teur grâce à ces nouveaux appareils amphibies, leur assurant une baignade entoute sécurité…

La scène n’a rien de surréaliste : elle s’estdéroulée sur les plages du Finistère, le dépar-tement le plus occidental de la Bretagne. Elletraduit la volonté de cette région de s’engagerun peu plus à chaque saison pour le confortoptimal des personnes à mobilité réduite.Aujourd’hui, de l’Ille et Vilaine aux côtesdécoupées du Finistère, ce sont près de 120équipements touristiques (sites naturels,musées, plages…) qui peuvent accueillir lorsdes périodes de villégiature les personnesnon valides. Ils ont reçu l’estampille du labelTourisme et Handicap. Cette stratégie émane entre autre duConseil régional de Bretagne. Pourquoi ? Parce que l’orga-nisme institutionnel refuse « toute discrimination qui consis-terait à séparer le public valide de celui qui ne l’est pas ». Ilest en cela relayé par bon nombre d’offices du tourisme dontsont dotées la plupart des jolies bourgades du littoral breton.

Le handitourisme à l’origine d’un plan

Afin de favoriser l’accueil des personnes non valides et essai-mer en ce sens, le Conseil régional de Bretagne n’a donc pashésité pas à mettre la main au porte-monnaie. Outre les

actions promotionnelles et la médiatisation des différentsprojets portés par les services dédiés, le Conseil régional bre-ton distribue les enveloppes budgétaires, à grand coup desubventions (jusqu’à 100 000 euros), propageant ainsi sonplan, baptisé « Bretagne accessible », à l’ensemble des quatre départements. Seconde priorité du Conseil régional : déve-

lopper l’accueil des touristes touchés parun handicap visuel, auditif ou mental.

Sur le terrain, de nombreuses communes àvocation touristiques bénéficient de cesprécieuses aides pour améliorer les outils,indispensables à cet accueil. Ici, onpubliera en braille le plan des villes. Là, àl’aide de techniques nouvelles, on propo-sera le relief de la localité, voire desmaquettes tactiles de points de vue et decuriosités. Des appareils auditifs, diffusantles commentaires des guides, peuvent êtreégalement fournis. Autre conséquence,économique celle là, plusieurs centresd’adaptation par le travail ont apporté leurpierre à l’édifice en contribuant à la réalisa-tion de ces équipements. Ils emploient despersonnels handicapés…

Les valides profitent indirectement de ces multiples avanta-ges. Certaines communes ont pris le soin d’abaisser le niveaudes trottoirs. De les agrandir quand cela était nécessaire et deles rendre plus viables.

Des mesures concrètes mais quelles retombées ?

Pourvus de bandes podo-tactiles qui signalent aux aveuglesleur proximité, des passages piétons ont éclos un peu partoutdans la région. Ils rassurent également les jeunes mères defamille qui promènent l’esprit tranquille leurs enfants confor-tablement installés dans leurs poussettes…

Quel est finalement l’impact de ces initiatives judicieuses surle tourisme en Bretagne ? Il est encore trop tôt pour le direréellement. Une étude en cours, menée par l’observatoirerégional du tourisme, délivrera ses analyses fin 2011. D’ici là,une chose est sûre : les personnes non valides peuvent pren-dre beaucoup de plaisir à voyager en terre bretonne où unekyrielle de choses a été réalisée pour leur garantir un maxi-mum de confort et de bien-être. Ce qui est loin d’être le casparmi toutes les régions françaises…

Thierry BRET

V

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Initiatives

Crédit photos : UNICEF

La Bretagne encourage l’accueil des touristes handicapés

Tourisme

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Initiatives

a Bretagne joue-t-elle le rôle de précurseur « socié-tal » dans ce dossier par rapport aux autres régionsfrançaises ?

Vis-à-vis des autres régions de l’Hexagone, je ne sais pas !Mais, en tout cas, la Bretagne a mis en place dès 2004 unschéma régional du tourisme en définissant comme axe prio-ritaire, l’accessibilité à tous des sites touristiques et des lieuxde villégiature. Le Conseil régional a ainsi formulé un pro-gramme pluriannuel de mesures en direction des profession-nels de la filière. Mais, pas seulement. Puisque les probléma-tiques de l’accessibilité aux personnes handica-pées supposent aussi de s’intéresser à des cré-neaux complémentaires comme l’éducation. LaRégion a donc enclenché un processus deréflexion en simultanée auprès des lycées publicset privés afin de faire bouger les choses…

Pourquoi avoir décidé de mettre en place un telprojet ?

Ce programme figurait tout bonnement dans laprofession de foi des candidats de l’époque en2004. Celle-ci se définissait sur la base d’une jus-tice sociale et équitable pour tous. Avec la notion d’égalité deschances dont sont souvent dépourvues les personnes handi-capées dans notre pays. Il y a eu consensus au niveau del’équipe dirigeante du Conseil régional. Beaucoup de collec-tivités ont répondu favorablement à nos appels d’offres lors-que nous avons lancé le projet. La Région a consenti 800 000euros de budget à ce vaste chantier, dont 100 000 euros ont étédestinés à l’amélioration des infrastructures touristiques surle littoral et à l’intérieur des terres.

Comment les professionnels du tourisme et les particuliersont-ils perçu la déclinaison de cette stratégie novatrice ?

Très favorablement ! Les professionnels savent qu’il estnécessaire désormais d’être épaulé par les institutionnels afinque nous les aidions à tirer le tourisme de la région vers lehaut. Les particuliers, de leur côté, se sont montrés trèsenthousiastes. La Bretagne offre depuis toujours un visage detourisme familial. Il est donc important d’optimiser les outilsd’accueil existants. Aujourd’hui, le tourisme en Bretagnereprésente 55 000 emplois non délocalisables. C’est par exem-

ple nettement plus élevé que la filière automobile. Et, je neparle pas des emplois induits.

Quelle est la typologie de cette fréquentation touristique ?

Si l’on fait le bilan au-delà des crises économiques que nousvenons de traverser, je dirai que la Bretagne résiste à tous cesphénomènes.

Le retour des britanniques, des belges, des espagnols, voiredes italiens, s’est amorcé en plus grand nombre cet été. Il y adiverses raisons à cela. L’ensoleillement, même si cela faittoujours sourire, est bel et bien présent. La qualité de vie n’a

rien à envier à personne. Ne parlons pas desrichesses culturelles et patrimoniales. Sans omet-tre la beauté de la nature ! Dans ce décor éclecti-que, l’accueil des personnes handicapées (adulteset enfants) nous semblait une logique à renforcerde façon prioritaire. C’est chose faite !

Vous êtes-vous rapprochés de partenaires issusdes milieux handicapés évoluant dans larégion ?

Oui ! S’appuyer sur les associations qui traitentdes problèmes ordinaires des personnes handica-pées répondait à notre stratégie. Hormis ces der-nières, la Région a travaillé en étroite osmose avec

les opérateurs touristiques et les professionnels du terroir.Des diagnostics ont été réalisés à l’issue d’un audit. Desconseils ont ensuite été prodigués pour définir une politiquecohérente sur l’ensemble de tous les territoires de la régionBretagne. Il y a 120 établissements touristiques fonctionnels.Nous avons pour objectif de travailler tous ensemble au suc-cès de ce chantier…

Vous me tendez une perche : des clubs services tels que leKiwanis International peuvent-ils apporter leur contribu-tion à la réflexion, voire à l’action sur le terrain, au profit decette noble cause ?

Naturellement ! La chaîne de l’accessibilité des personneshandicapées à promouvoir dans notre société ne se limite pasà la partie touristique. Elle se décline sur l’ensemble des terri-toires et a comme vocation de prôner l’excellence dans sesconcepts. J’invite donc les clubs du mouvement Kiwanis à serapprocher de la région Bretagne afin que nous puissions tra-vailler ensemble à la déclinaison de ce projet qui n’est pasprêt de se tarir. D’ailleurs, à l’issue de cet entretien, je vais merapprocher du responsable de votre division Bretagne pourtisser des liens…

Propos recueillis par Thierry BRET

Vice-présidente en charge du tourisme et des personnes handicapées au sein du Conseil régional de Bretagne et présidentedu Comité régional du tourisme breton, Maria Vadillo, répond à nos sollicitations pour nous expliquer la politique« handi-tourisme », déclinée dans l’une des régions françaises les plus visitées par les touristes, la Bretagne.

L

Maria Vadillo« Du tourisme de cueillette au tourisme de conquête ! »

Interview

Crédit Photo : E.Pain

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Societe

rganisme d’études et de recherche au service desacteurs de la vie économique et sociale, le CREDOC(Centre de recherche pour l’étude et l’observation

des conditions de vie) vient de rendre public une enquêteconsacrée aux « conditions de vie et aspirations » de lasociété française. Sous tutelle du ministère chargé de laconsommation et du commerce, l’association a évalué aucours de ces douze derniers mois les modifications de l’opinion hexagonale concernant les modes de vie.

Parmi les grands thèmes, analysés par ces spécialistes de laprospective économique, on trouve naturellement tout ce quia attrait à la famille et à l’enfance. Voici quelques morceauxchoisis, qui montrent bien que l’évolution des mentalités de lasociété française ne reste pas figée dans un conservatismetrop prude.

Diversification de la sociabilité

Ainsi, en 2010, près d’un français sur deux estime qu’un cou-ple homosexuel devrait pouvoir adopter un enfant contre40 % il y a encore quatre ans. Sur le même registre, 61 % de lapopulation considèrent désormais que deux personnes demême sexe devraient pouvoir s’unir civilement à la mairie :ils n’étaient que 55 % en 2007.

Autre particularisme intéressant : les points de vue sur le tra-vail des femmes et sur le mariage convergent. Même si ellereste fondamentale aux yeux du plus grand nombre de nosconcitoyens, la valeur « famille » devient moins hégémoni-que : les liens familiaux sont de plus en plus choisis et demoins en moins subis. Dans le même temps, la sociabilité

tend à se diversifier. Certes, elle est moins centrée sur le foyeret le rôle qu’il opère sur la cellule familiale. Elle s’élargitdavantage à une kyrielle de réseaux sociaux, ceux du voisi-nage, professionnels, associatifs, clubs services, amicaux,grâce et avec la diffusion d’une multitude d’informations viala toile Internet.

L’altruisme conserve sa cote auprès des français

Quant aux attitudes vis-à-vis de la pauvreté et de la déshérence des plus démunis, l’enquête du CREDOC se veutcatégorique. Les français affirment leur altruisme en s’attachant réellement aux valeurs de solidarité et d’entraidequi se traduisent par une grande implication de soi envers lesautres…alors que le sentiment de l’émergence d’un systèmede santé à deux vitesse s’étend progressivement à l’ensembledu territoire…

Que dire à la lecture de cette synthèse d’un rapport volumi-neux ? Que la solidarité demeure une vertu majeure dansnotre pays malgré les préjugés les plus vils, la poussée desnationalismes, les vicissitudes récurrentes de la société, lessoubresauts médiatiques d’un été (« les roms »), la haine del’autre et les envolées xénophobes de quelques-uns. Notrerôle, en qualité de membre d’un mouvement internationalqui prône la solidarité et le charisme, n’est-il pas de refoulerd’un revers de la main toutes ces influences malsaines quinuisent à l’épanouissement de l’homme ?

Thierry BRET

O

Evolution des famillesles temps changent…

Prospective

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l a suffi d’un volcan sur une île aux confins de l’Europeet notre monde s’est arrêté de voler. Pas de catastrophespectaculaire, pas de victimes, sinon quelques moutons.

Mais un simple nuage de cendres a immobilisé des centainesd’avions et fait perdre à quelques acrobates de lafinance des millions d’euros. Un « effet papillon »déconcertant.

Etrangement, au milieu du tintamarre des commen-taires et des polémiques, les islandais sont restés prag-matiques. La région du volcan évacuée, ils ontattendu patiemment la fin de l’éruption. Accoutumésaux colères de la terre, tributaires des éléments, ilssavent que l’impatience est vaine.

Nous vivons dans une civilisation aérienne.Nouveaux nomades, nous voyons la Terre d’en haut,nous la survolons de plus en plus vite. Vue du ciel, elledevrait pourtant nous inquiéter davantage que quel-ques retombées de cendres.

On nous annonce un épuisement rapide des ressources du sous-sol, mais tant qu’il reste du pétrole, nous volerons. Le sol, mal-mené par les machines et les engrais, manifeste des signesd’épuisement, des espèces disparaissent. Mais, une poignée d’ex-perts nous promettent des OGM, alors rêvons !

Ici et là, des terres deviennent stériles, des paysans endettés quit-tent les campagnes ou se suicident, les famines reviennent.

Mais l’agriculture intensive et mondialiste tiendra ses promesses.

Ici et là aussi, des scientifiques et des hommes de terrain ont ana-lysé, observé, compris. Ils ont trouvé des solutions pour redonner

vie aux sols épuisés. Ils produisent des semences gra-tuites et multipliables, ils retrouvent des savoir-faireancestraux. Des organisations collectives nouvellespermettent aux paysans de vivre de leur travail. Et lespieds bien par terre, ils dénoncent avec humour, labêtise d’une société marchande et ignorante.

C’est à tous ces hommes et ces femmes de la Terre queColine Serreau donne la parole dans son dernier film.

L'explosion volcanique nous rappelle que nous nedompterons jamais les éléments et que nous sommesfragiles devant la nature. Mais nous avons, avec le pro-grès technique, acquis un pouvoir nouveau : celuid’épuiser la Terre au point de la faire mourir.

Ceux qui connaissent la terre et la cultivent ont la sagesse et lebon sens des paysans dont Montesquieu disait « qu’ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers ».

Le travail du paysan demande du temps, de la patience et del’humilité. A trop regarder le ciel, les hommes ont oublié queleurs pieds sont enracinés dans la terre...

Louis OSTER

IGardons les pieds sur terre !

Opinion et reflexion

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Idée

n nouveau site Internet vientd’être lancé sur la toile mon-diale à l’initiative du club

Kiwanis d’Auxerre afin de faciliter lacommunication et encourager lesactions menées par l’équipe de béné-voles. En effet, depuis le début juin,les internautes peuvent trouver surhttp://www.kiwanis89000.fr de nom-breuses informations et actualités surle club bourguignon.

Ses objectifs principaux sont donc d’in-former les internautes sur le fonction-nement du club auxerrois et de propo-ser des informations pratiques maisaussi des archives sur le club. Il cher-che ensuite à valoriser les activités locales les plus importantes etfaciliter l’accès à l’information. Le site Internet du Kiwanisd’Auxerre a enfin vocation d’informer sur toutes les initiativeslocales mais aussi départementales en les transcrivant directe-ment sur leur site. Le portail Internet du club s’adresse de

manière générale à tous et plus parti-culièrement aux internautes qui veu-lent découvrir le Kiwanis. Dans le res-pect de la chartre kiwanienne, desliens permettent aux visiteurs de serendre sur les différents sites duKiwanis International et FranceMonaco. Enfin, le portail Internet duKiwanis d’Auxerre a vocation de faci-liter les échanges avec les profession-nels de la presse, du journalisme engénéral et à l’ensemble des médiasprofessionnels.

Le site est ouvert à tous et ceux d'entrevous qui utilisent le site comme unoutil de travail et qui éprouveraient

des difficultés à s'orienter dans les différentes fenêtres. Ils peu-vent nous laisser un message en consultant la rubrique« Contact » afin que l’on puisse leurs porter conseils.

Alain LENTA

U

Le Kiwanis d’Auxerre tisse son patron sur la toile

Internet

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Opinion et reflexion

vant d'aller au-delà de soi, il faut passer par l'enfance. Labeauté fascinante de l'enfance, c'est cette virginité de lapensée, une pensée en formation, qui n'a pas atteint ses

limites et poursuit sa marche en avant, sans s'attarder sur elle-même. Une pensée sans influences, une forme enviable d' intelli-gence.

Dans mes voyages, la chose commune à toutes les différentescultures, religions, langages, paysages, climats etespérances de vie que j'ai côtoyée, le tronc com-mun de cette humanité qui plonge ses racinesdans ces propres profondeurs est le regard et lerire de l'enfant qui traversent sans aucune diffi-culté les plus infranchissables frontières.

Peu importe la politique, le milieu social, le pays,l'enfance est intrinsèque à l'homme. Elle ne faitque disparaître un jour, juste pour nous laisserune chance d'en faire de nous-même un magnifi-que témoignage, un bel exemple et même mieuxencore, de rendre encore plus belle l'enfance denos enfants.

130 millions de naissances par an constituent50 % de la population dans certains pays. Elles sont là, présenteset représentent outre le marché économique les vrais investisse-ments. J'ai eu l'opportunité de parler de tout ça, mes enfants enauront-ils le temps et la possibilité ? Je l'ignore. Je leur dis avec fer-veur peu importe l'avenir et les moyens dont vous disposerez.L'important n'est pas ce que tu fais mais comment tu le fais. Et lebonheur n'est pas le but mais le chemin qui se crée pour y parvenir.

Une denrée précieuse sur le chemin de la viePeut-être un jour, les enfants accèderont à leurs souhaits. Ilsseront assez purs pour croire en leurs rêves et assez puissantspour les réaliser.

Dans notre société, profondément malade, l'enfance y est en toutpoint en danger. Alors, sûrement que les hommes les plus vail-lants protègent cette jeunesse comme le gisement qui entretientcette authentique humanité. C'est là, toute la magie du mondequi œuvre, car dans cette volonté à vouloir protéger le plus fai-ble, se tisse cette fibre originelle « l'amour ».

L'enfance est une denrée précieuse sur le chemin de la vie et aussiun lieu commun, où la nourriture spirituelle s'appelle simple-ment la magie. Ce monde n'est pas imaginaire. Il disparaît aussiun jour pour qu'on puisse en témoigner par notre foi envers lavie.

« On ne s'arrache pas de l'enfance, qu'elle ait été heureuse oumalheureuse. Les origines frappent le subconscient comme on ledit d'une médaille ». Louis Nucera. L'enfance forge cette matièrehumaine en pleine incandescence.

L'enfance ! Regardez-vous dans une glace ! A n'importe quel âge,c'est cette partie de vous-même qui reste digne devant l'igno-rance. C'est cette partie de vous-même qui reste fière face auxdangers. C'est cette partie de vous-même qui reste spontanée faceau quotidien et authentique face à la douleur...

Expériences africainesL'enfant EST, et n'a pas besoin de savoir. Il s'exprime du cœur etparle de ses MAUX. Chacun vient de lui, et tous n'atteindront

pas l'autre versant de vie. Aller jusqu'à l'âge adulte ou la vieil-lesse reste optionnelle. Sinon, la vie serait en sens inverse.

Ils nous est plus que nécessaire de partir de cette part d'inno-cence, de virginité pour croire que nos ailes vont pousser lorsquenous désirerons voler.

Lorsque j'étais en Afrique, j'ai toujours été impressionnée par lapuissance du regard entre un parent et sonenfant.

Avant de faire une bêtise, m'explique unemaman sénégalaise vivant en Casamance, l'en-fant te regarde toujours pour te demander la per-mission. Si dans ton regard, il lit le danger, lapeur ou le refus, il ne la fera pas...

- Tu n'as pas besoin de crier, l'Enfant à des oreil-les qui entendent les yeux !

En Éthiopie, j'ai travaillé avec des hommes de 18ans qui en paraissaient 40. La moyenne d'âgeétait de 35 ans là-bas. Même pas le temps d'avoirdes problèmes d'adolescence. L'enfance n'est paségale pour tous en durée, elle l'est en saveurs, en

mérites et donne une hauteur d'être identique pour tous. De là,assis sur notre candeur, nous pouvons un temps observer le reculque revendique déjà la vieillesse. Que la vie est faite pourapprendre à mourir. Ainsi à l'enfant auquel un jour on aura ditmourir, la vie n'a de cesse de réclamer cette perpétuelle renais-sance. Car comme le dit « la force de l'homme n'est pas de vain-cre mais de se relever à chaque fois qu'il échoue ». Un réflexe quinous vient de notre plus tendre enfance...

Voici une petit histoire à méditer :

L'homme et l'enfantUn homme tomba dans un trou et se fit très mal. Un cartésien sepencha et lui dit : « Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voirce trou ». Un scientifique calcula la profondeur du trou. Un jour-naliste l'interviewa sur ses douleurs. Un yogi lui dit : « Ce trou estseulement dans ta tête, comme ta douleur ». Un thérapeute l'in-cita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparè-rent à tomber dans le trou. Une pratiquante de la pensée positivel'exhorta : « Quand on veut, on peut ! ». Un optimiste lui dit :« Vous auriez pu vous casser une jambe ! ». Un pessimiste ajouta :« Et ça risque d'empirer ! ». Puis, un enfant passa et lui tendit lamain...

Voilà, lors de mes consultations en tant que praticienne en tech-niques éducatives corporelles de bien-être et de relations d'aidesou d'art thérapeute, je ne croise que des enfants qui parfois seprennent pour des grands. Le sourire s'apprend lorsque l'angemet son nez rouge et jamais ne s'oublie, car comme l'enfance, ilest le signe que l'on peut avoir confiance en ce que l'on ignore denous-même.

Petits et grands avons besoin d'amour et de prendre soin de cequi va bien. Et croyez moi, nous regorgeons de ressources, de bel-les émotions, d'une immense créativité, d'un sac rempli de chau-doudous. Les enfants ont ce pouvoir de nous rappeler que sinous y pensons très fort et fermons les yeux alors, oui il se pour-rait très bien que cela nous arrive...

Adeline LORILLOT Spécialiste en techniques éducatives corporelles

A

Nous sommes tous des enfants qui s'ignorent...

Pensée

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Opinion et reflexion

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urant de nombreuses décennies les Roms ont purester des gens du voyage, mais, c’est dès le XXe

siècle, que le choc culturel s’est peu à peu affirmé,qu’un climat d’exclusion s’est gravementdessiné jusqu’à atteindre son paroxysmepar l’extermination nazie des Roms aucours de la seconde guerre mondiale quiemporta 600 000 d’entre eux. L’histoires’est ensuite calmée sous la main misesoviétique sur l’Europe centrale et orien-tale dont la politique d’industrialisationcommuniste, avide de main d’œuvre peuqualifiée, absorba et sédentarisa unegrande partie des Roms de ses régions.Au début des années 90, l’histoire repritson cours sous les feux des discoursxénophobes et du réveil de l’affirmation identitaire desRoms. La longue expérience de stigmatisation et de discri-minations des Roms en Europe impose une politique dedialogue. Elle a un préalable. Que chacun prenne ses res-ponsabilités : le respect de la loi pour les uns, l’applicationde la loi pour les autres.

Mauvaise presse et discriminations...

Hier nous avons voulu l’Europe et l’éclatement des fron-tières, aujourd’hui sachons vivre et accepter les différentescatégories sociales au sein des autres ethnies. Les Romssont reconnus citoyens européens et peuvent désormaiscirculer librement en tant que ressortissant d’un Etat-membre, mais aussi pris en compte comme minorité trans-nationale sur les recommandations du Conseil del’Europe. Il est vrai que souvent les Roms sont affichéscomme des voleurs ou des mendiants et que la mendicitéprovoque des « débordements » : notamment, des plaintesde particuliers et de commerçants importunés. On voitque le problème n’est pas tellement l’acte de mendier,mais plutôt, la réaction du public face au spectacle de la

déchéance. Cette Europe va-t-elle permettre d’améliorer lesort des Roms ? C’est tout lemal que l’on peut souhaiter.

Comment peut-on aider cesfamilles en pensant à cesenfants qui souvent sont utili-

sés comme outils de mendicité afin de récolter une pitiépécuniaire. Avant tout, c’est de tout faire pour que la men-talité des Roms change pour une meilleure insertion. Ilsdoivent apprendre à aimer le travail et envoyer les enfantsà l’école, les aider à s’en sortir. Il ne suffit pas uniquementde porter assistance, mais aussi trouver les moyens pourfaire comprendre aux parents qu’on ne doit pas attendrede recevoir des choses, mais qu’on doit mettre du sienpour s’en sortir, et que la réussite de leurs enfants passe

par une bonne instruction, en leurs donnant les moyenspour bien étudier, afin que plus tard grâce à leur sacrifice,ils puissent leur construire une maison. La meilleure aide

est de ne pas leur donner de l’argent, maisde les aider à le gagner. Il est évident qu’ilne faut pas oublier notre devoir de solida-rité et d’entraide. Chacun de nous se doitde se concerter pour trouver le bon gestehumanitaire afin de porter un soutien àces enfants malheureux qui ne sont quedes êtres victimes de la bêtise humaine.

Déportation et contradiction

Après avoir annoncé que toute personned'origine étrangère ayant assassiné unreprésentant des services de l'ordre serait

déchue de sa nationalité, après avoir rasé près de 70camps occupés par les Roms, ou « gens du voyage », aprèsavoir menacé de représailles financières les maires ne res-pectant pas les obligations sécuritaires, voilà que l'on vientd'ordonner « l'expulsion », pour ne pas dire la déporta-tion, de plusieurs centaines de Roms vers leurs pays d'ori-gine, soit la Roumanie et la Bulgarie. Il est toujours délicatde bâtir une politique durable à chaud, en réponse à descirconstances dramatiques. Après les violents incidents deSaint-Aignan, fallait-il convoquer une réunion sur « lesgens du voyage et les Roms » à l’Élysée en justifiant laréflexion par les « problèmes que posent les comporte-ments de certains » ? Ce choix de Nicolas Sarkozy a ététrès critiqué. Le pire, c'est que cette escalade contre lesimmigrants, les Roms et autres « déviants » est une contra-diction de la trilogie républicaine — liberté, égalité, frater-nité —, ainsi que de l'article 1 de la Constitution, qui« assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sansdistinction d'origine, de race ou de religion ». Mais qu’au-rait-on lu ou entendu si le chef de l’État ou son gouverne-ment n’avaient rien fait ? Désormais, la seule question quivaille est celle de savoir quelle politique durable sera pro-posée. Peut-être un jour il deviendra possible de trouverdes réponses satisfaisantes à une question qui parcourtl’Europe depuis au moins le XIIIe siècle. Après huit centsans d’errances sur ce sujet (et de nombreux drames), il fau-drait savoir saisir cette possibilité de progresser. Combinermodernité et tradition, intégration et autonomie, cadrenational et international, tel est le vaste programme com-plexe auquel les politiciens devraient s’atteler par de sub-tils équilibres, avec peut-être pour seul début de filconducteur l’emblématique identité Rom. En effet, l’iden-tité collective des Roms est restée forte et peut être utili-sée comme levier de cohésion dynamique et positive envue d’une plus ample adaptation contemporaine, sansencore parler véritablement d’intégration…

Alain LENTA

D

Les Romsdes européens à part entière

Actualité

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Communication

éformes, échec scolaire, violences à l’école…L’Institut national de recherche pédagogique(INRP) publie régulière-

ment des études et statistiques surces sujets complexes. Quels quesoient les termes employés, ils nepeuvent faire oublier la vraie prio-rité de la plupart des parents : voiret accompagner la réussite de leursenfants dans la vie. Pour autant, denombreux parents sont démunisface à un défi : comment donnerenvie à mes enfants de réussir, detravailler, d’apprendre alors que laplupart des médias leur expliquentqu’ils risquent le chômage à derares filières près ? Comment accé-der au bonheur de se cultiver,d’exister, de devenir un êtrehumain quand l’argent, la posses-sion de biens matériels, le pouvoir,la « jet set » sont déifiés par desmédias de masse ?

Quel que soit l’angle d’approche, économique, éducatif,médiatique, politique et sociétal, nous sommes visible-ment au bout d’un système. Une énième réforme de l’en-seignement aussi pertinente soit elle ne peut dépasser l’ef-ficacité temporaire de l’aspirine pour un mal de tête. End’autres termes, on ne peut guérir un patient en ne soi-gnant que les symptômes sans se pencher sur l’analyse duterrain. Sur le site « éducation.gouv », il est écrit dans undescriptif de la réforme « L’objectif est de passer d’uneorientation subie à une orientation éclairée et réversible ».Certes, il est nécessaire dans notre monde mené par l’éco-nomique que l’école favorise l’employabilité. Mais sonrôle premier n’est-il pas de favoriser l’intelligence, la cul-ture, la réflexion, la citoyenneté éclairée : c'est-à-dire desêtres équilibrés qui pensent et non des êtres lobotomisésobéissants, obsédés par le pouvoir et l’argent ? Le tutoratpourrait être une solution à deux conditions :

1) que les CPE ou enseignants soient volontaires,rémunérés et formés,

2) qu’ils soient en nombre suffisant pour un tutorat dequalité.

Quelles que soient les difficultés budgétaires d’un état, ilne peut rogner sans risques sur deux postes majeurs : larecherche et l’éducation. La recherche (y compris fonda-

mentale) parce qu’elle assure, entre autre, la santé descitoyens. L’éducation parce qu’elle assure l’avenir du

pays. Nos enfants sont éduqués parquatre grands pôles : les parents, lesenseignants, les proches (famille,amis) et les médias. Que l’une ouplusieurs de ces influences éducati-ves manque de compétences oumanipule vers le négatif et l’enfantdevenu adulte cherchera à compen-ser ses déséquilibres physiques etmentaux acquis par ces déficiences.

C’est ainsi que nous sommes l’undes premiers pays au mondeconsommateur de tranquillisants etque plus de 11 000 personnes ycompris des jeunes se suicidentchaque année dans notre pays.

Si l’on s’accorde pour dire quel’éducation est la priorité nationaleparce que c’est la fondation de

notre société et que l’on constate la fin des systèmes citésci-dessus ; il parait nécessaire d’inventer un autre conceptéducatif qui réunirait les parents, les enseignants, lesmédias dans une coopération constructive au bénéfice del’enfant.

Depuis quinze ans, il existe une alternative éducative por-teuse d’un projet sociétal : la « Valoriance ». Signifiantvalorisation de l’humain dans la tempérance et le respectdes différences. Cinq citoyens chercheurs ont créé et expé-rimenté pendant dix ans ce concept quelques centainesd’enfants et d’adultes. Il s’agit de donner des moyensd’apprendre, de travailler, de communiquer et de trouversa place dans la société sans se nuire et sans nuire à autrui.La curiosité, l’équilibre corporel et mental, la liberté, l’au-tonomie sont au centre des techniques pédagogiquesemployées.

Réussir sans se nuire, sans se détruire dans le respect desoi, des autres et de l’environnement. N’est-ce pas la seulevraie raison d’être de tous celles et ceux qui œuvrent pourque nos enfants aillent vers une humanité au centre denotre société ? ».

Jean-Christian WILMÈSContact : [email protected]

Sophrologue, consultant chercheur, conférencier à l’école et en entreprise, Jean-Christian Wilmès offre une vision pertinente du rôle de l'écoledans la construction de l'individu.

Jean-Christian Wilmès« réussir à l’école ET réussir sa vie... »

Entretien

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 201068

Communication

ataloguée fort injustement comme un pays à l’arrière garde des innovations technologiques, laFrance démontre, grâce à une étude d’opinion

rendue publique il y a quelques semaines, son intérêt crois-sant pour les nouvelles technologies de la communication, etnotamment l’attrait à la haute définition. Ainsi, les résultatsofficiels de l’étude GfK/Médiamétrie (« référence des équi-pements multimédias »), publiés au cours de la période esti-vale, le prouvent. Les français ne boudent plus leur plaisir etsavent parfois être hédonistes même dans leurs approchesconsuméristes. Surtout s’il s’agit de l’achat de biens d’équipe-ment favorisant la communication...

Le support décrypté par cette enquête se nomme la télévision. Plus de quinze millions de foyers français sontaujourd’hui pourvus de téléviseurs compatibles avec la hautedéfinition. C’est donc une avancée considérable en matièrestatistique. Pour autant, est-ce la généralisation de la HD enFrance ?

Les spécialistes de prospective économique s’accordent à le penser. Les chiffres plaident en leur faveur. La progres-sion de cet équipement parmi les foyers de nos compatriotesest fulgurante : elle s’est même accélérée au cours du secondtrimestre 2010 avec 55,5 % de taux d’équipement. Nous som-mes très loin des 37,5 % affichés lors de l’exercice 2009. Quecache en réalité la généralisation de cet apport technologiquedans notre univers ?

Ce phénomène révèle un double intérêt : celui de s’ouvrirdavantage vers le monde qui nous entoure (tout en

préservant son intimité et l’effet cocooning du bien-être lié àl’habitat) et celui de se projeter dans une dimension culturelle universelle. En effet, les foyers équipés de la hautedéfinition affirment lorsqu’ils justifient leur acte d’achat leurintérêt plus prononcé pour les loisirs, liés en particulier à latélévision (magazines, jeux, sport) et au cinéma. Ces consom-mateurs possèdent, d’une part plusieurs postes de télévisionà leur domicile (61 % contre 53,9 % en moyenne) et d’autrepart n’hésitent pas à compléter leur offre avec un HomeCinéma, permettant d’introduire dans leur foyer des effetssonores de grande qualité (Dolby, Stéréo, Surround, etc.).Bref, la séance de ciné à visionner depuis son fauteuil !

De là, il ne reste plus qu’une marche technologique à gravir très vite : l’équipement en console de jeux. 53 % desfoyers haute définition en possèdent une contre 46,4 % pourl’ensemble des familles équipées en téléviseurs. Certes, leslogiciels de jeu occupent une large part des activités détentede nos chères têtes blondes. Mais, rassurez-vous, bon nombred’adultes s’y délectent dorénavant avec une farouche enviede gagner la partie !

A quand un jeu vidéo où les actions sociales que nous réalisons au fil de l’année pour le bien-être des enfants met-traient sous le feu des projecteurs et dans un cadre ludique leKiwanis France Monaco et ses valeurs ? Je laisse le soin auxspécialistes de cette technologie de creuser l’idée…

Thierry BRET

C

Un français sur deux a adopté la haute définition et vous ?

Technologie

l existait jusqu'alors un site Internet dans la région NordAquitaine. Chaque club y a sa petite place depuis huitans au moins date de sa création. Mais, le constat est lesuivant : pratiquement, personne ne s'y est intéressé !

D'où l'idée de le reconstruire bientôt, en espérant davantage d'en-thousiasme de la part de nos amis des clubs.

Récemment, j'ai fait circuler une information, sous la forme d'undiaporama, proposé en deux parties. Ce document a déjà servi àconstruire la plaquette du Congrès annuel à Périgueux. Il sembleplaire à plusieurs clubs de Nord Aquitaine. Cet outil inspiremême Catherine Baras, lieutenant gouverneur, qui est en train depiocher dedans des suggestions pour réaliser également un dia-porama d'informations qu'elle présentera lors de sa réunion,consacrée au recrutement à l'occasion d'une journée de travail le15 septembre à Bordeaux. Ce diaporama est à la disposition dechaque club qui souhaiterait s'y référer.

Aujourd'hui, au sein de Nord Aquitaine, la communication se faitsurtout par le lieutenant gouverneur relayé par moi-même. Versl'extérieur, nous travaillons un peu avec le journal « Sud Ouest ».Chaque club travaille à sa médiatisation mais cela reste trés dés-ordonné. Quelques-uns d'entre eux commencent à avoir un sitesur Internet mais je remarque que le suivi et les mises à jour sefont mal ou pas du tout !

Comment pourrions-nous améliorer cela ? Je pense qu'il seraitnécessaire de sensibiliser au maximum les Lieutenants gouver-neurs car, eux seuls, détiennent l'information dans leur division.Mais, avoir une vraie image "KIWANIS" commence déjà par ledistrict France Monaco ! Il nous faut réaliser des grandes actionssur le terrain qui se "voient" par le public, comme par exemple les"Tulipes" organisées par les Lions ».

Jean Louis COUZENOU

I

Circulation d'un diaporama en région Nord Aquitaine

Initiative

«

Jean Louis Couzenou, en charge de la communication dans cette division, nous explique ce qu'il a mis en place afin defavoriser les liens entre les clubs de sa zone géographique.

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CommunicationLa communication ÉquitableUne histoire d'empathie !

Initiatives

e support se nomme la « Kiwazette ». C’est sans aucundoute une astucieuse contraction linguistique entre leterme « Kiwanis » qui nous est si cher et le mot

« gazette », propre à tous les médias qui se respectent ! Son fairepart de naissance a été officialisé en juin 2010 avec la publicationdu premier numéro, dont nous avons reçu un exemplaire à larédaction du Kiwanis Magazine.

Ayant obtenu la bénédiction de la division Côte d’Azur OuestVarois, le club de Saint Cyr la Ciotat a eu l’extrême bonne idée decréer un bulletin de liaison qui lui permettra de créer un lienrégulier avec ses partenaires : les autres clubs de la région azu-réenne mais également les associations portées par les actionssociales de ce club d’une quinzaine de membres.

Parmi les articles disponibles sur cette newsletter, agrémentée devisuels : la solidarité prodiguée auprès des sinistrés du Var, suiteà la catastrophe naturelle survenue à la fin du printemps 2010.

Christiane Filoni a signé un témoignage émouvant, où elle met enlumière ce que les varois ont vécu durant cette terrible journée.

« À leur arrivée (nldr : le président André Mascle et ChristianeFiloni, secrétaire du club), à 9 heures, c’est la désolation dans lacampagne. Les voitures parquées ne sont plus que des cadavresrecouverts de boue, idem pour les caravanes… La ville(Roquebrune sur Argens) a été nettoyée en partie, mais pour lereste, il y a beaucoup à faire. Les pelleteuses sont de sortie, lespompiers surveillent. Les routes sont en partie coupées. La policefait la circulation et les voitures la queue… ».

Longue vie à la « Kiwazette » et à ses reporters qui racontentleurs expériences kiwaniennes sur le terrain…

Thierry BRET

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Saint Cyr la Ciotat édite son bulletin d’information

Média

ors de mon parcours professionnel de plus d'une ving-taine d'années en tant que graphiste dans la communica-tion institutionnelle, j'ai souhaité améliorer le mode de

travail établi dans ce secteur d'activité qui ne me nourrissait plus.Il y a une dizaine d'années, la rencontre avec l'histoire du com-merce équitable m'a passionné : "le commerce équitable est unpartenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence etle respect, dont l’objectif est de parvenir à une plusgrande équité dans le commerce mondial. Il contribueau développement durable en offrant de meilleuresconditions commerciales et en garantissant les droits etles revenus des producteurs et des travailleurs margi-nalisés". Il n'y a pas de commerce sans communica-tion, l'homme étant par nature "communiquant " !Aussi, l'idée m'est venue de développer la marque "COMMUNICATION ÉQUITABLE© " pour proposerune communication vraie et honnête, tant dans le dialo-gue avec le client, que dans la définition de ses valeurs,pour créer l'identité visuelle la plus juste : "L'IMAGEDES MOTS ". En parallèle, je me suis formé en CNV(Communication Non Violente) pour améliorer mon expression,le choix de mon vocabulaire et donc le relationnel avec autrui :"La CNV est le langage et les interactions qui renforcent l'apti-tude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désird'en faire autant. L'empathie est au cœur de ce processus de com-munication initié dans les années 1970 aux Etats-Unis. Le termenon-violent est une référence au mouvement de Gandhi et signifie icile fait de communiquer avec l'autre sans lui nuire. La« Communication Non Violente » est également appelée communica-tion "consciente". J'utilise ce processus pour clarifier ce qui se passe enmoi, pour m'exprimer et écouter l'autre en favorisant le dialogue.

L'important pour moi dans la communication est de créer dulien, d'entrer en relation avec l'autre avec une grande écoute, une

attention totale. La communication est l'action, le fait de commu-niquer, d'établir une relation avec autrui, de transmettre quelquechose à quelqu'un. Pour le terme Équitable, on trouve plusieurssynonymes : vrai, égal, bon, droit, impartial, honnête, juste, loyal,intègre, objectif... A chacun de trouver la définition qui luiconvient. Pour ma part, j'aime bien : " La communication équita-ble est une communication vraie ". Elle permet de baser la rela-

tion commerciale sur l'humain et non sur le travail.Elle s'inscrit dans la même lignée que le commerceéquitable, le développement durable, l'économiesociale et solidaire, et toutes les notions et conceptsalternatifs et novateurs. C'est une philosophie de vieet non une technique. La communication équitabletient avant tout compte de l'individu, elle est sponta-née, elle touche réellement, est réfléchie en fonction del'individu et de son comportement. Elle tient compte dela confiance, de la valeur relationnelle, émotionnelle etaffective qui s'installe d'office et toujours entre l'émet-teur et le récepteur.

Pour donner du sens au concept, j'utilise en plus de mon expé-rience, des outils tels que la CONGRUENCE, " ce que je dit, je lefais ", le BEAU, procurant une sensation de plaisir et un senti-ment de satisfaction et la PSYCHOLOGIE DE LA COULEUR. Cetravail abouti permet à ma clientèle de se développer avec unréseau qui lui correspond. Elle est composée de personnes quidéveloppent des projets nouveaux ou qui souhaitent revaloriserleur image souhaitant la développer avec les mêmes valeursqu'exposées ici.

- Le résultat de mes actions dépend de l'intention que j'y mets.

Bruno [email protected] - 06 07 64 44 53 - www.communicationequitable.com

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CommunicationLes étoiles,déterminantes dans le choix des cyberconsommateurs

% des internautes, le tiers des consommateurs enFrance sur ce poste touristique, ont réservé une cham-bre d’hôtel au cours de ces douze derniers mois en

fonction du nombre d’étoiles qui classifient les valeurs qualitati-ves d’un établissement. Au cours de la période estivale écoulée,les consommateurs de l’Hexagone ont été particulièrement sensi-bles à ce critère catégoriel fondamental ainsi qu’au tarif proposé(quoi de plus normal !) et à la situation géographique de leur vil-légiature. Ce qui tente à renforcer encore le positionnement dumultimédia qui est devenu au fil des ans l’incontestable vecteurde communication de notre société consumériste.

Second avantage de l’emploi à bon escient du Net : la notationdes hôtels par les consommateurs eux-mêmes ! Près de 70 % desinternautes se disent influencés par la notation des établisse-ments sur les différents sites Internet qui le suggèrent. D’autrepart, les conseils des proches, les iconographies et les commen-taires d’internautes deviennent des éléments prépondérantsdans la prise de la décision finale !

La ville avant la nature et la formule club

L’idiome « Internet » fait donc recette une fois de plus auprèsdes personnes consommatrices en séjours hôteliers. En effet, plusde quatre internautes sur dix déclarent choisir l’hôtel plus detrois fois par an et 59 % d’entre eux indiquent dépenser plus decent euros annuellement pour ce type d’hébergement. Même si,en parallèle, et cela s’est confirmé cet été, le camping a fait deplus en plus d’émule !

Séjourner à l’hôtel reste une valeur sûre de la saison touristiqueen France malgré le contexte économique particulièrementmorose. Pourquoi ? Easy Voyage, une structure professionnellespécialisée dans le tourisme, s’est rapprochée de l’institut de son-dage Médiamétrie en lui commandant une enquête d’opinion surce sujet.

Pour une large majorité de sondés (76,5 %), l’hôtel, notammentcelui qui est situé en ville, demeure un cadre de vie idéal pourpasser un week-end tranquille en « amoureux ». Ce genre d’éta-blissement se classe très loin devant les hôtels au « vert » (28 %),davantage orientés vers les adeptes du retour à la nature, et les

hôtels « club » (18,6 %), trop branchés esprit sport, fêtes noctur-nes et… pièges à touristes !

Réserver son hôtel par Internet : un jeu d’enfant !

Toutefois, un élément intéressant conserve son sens fédérateur :la distance. Quelque soit le type d’établissement, les françaisapprécient de séjourner à l’hôtel mais…assez loin de chez eux !La plupart du temps, ils aiment s’éloigner à minima de plus dedeux cents kilomètres de leur domicile. Même s’ils privilégient laFrance à 72 % sauf pour les hôtels club, destiné au tourisme demasse vers certaines destinations exotiques fleurant bon le soleil,la mer et parfois l’arnaque !

En outre, derrière ces statistiques révélatrices d’un comporte-ment, il y a aussi l’approche professionnelle de certains utilisa-teurs, habitués à passer une à deux nuitées dans un hôtel en fonc-tion d’un stage ou d’un séminaire.

En substance, de moins en moins de consommateurs (33 %) uti-lise désormais le téléphone pour réserver leur hôtel. Internet asupplanté cela depuis pas mal de temps. 77 % des internautes ontdonc l’habitude de réserver leur séjour via la toile grâce au webcommerce, soit en direct sur le site de l’hôtel dans lequel ils sou-haitent s’installer, soit via un site spécialisé dans la réservationd’hôtel. Internet demeure ainsi le canal informatif le plus utiliséen amont avant d’acheter un séjour. Plus de 50 % des internautesconsultent entre trois et cinq sites qui les guideront à choisir lelieu de leur réservation.

Combien de kiwaniens utilisent Internet pour réserver leurhôtellerie avant chaque voyage ? Une grande majorité, doréna-vant ! Lors du congrès national de Périgueux, beaucoup n’ontpas hésité à surfer sur la toile pour comparer, choisir et s’infor-mer avant de prendre leur ultime décision !

Thierry BRET

Hôtellerie

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Easy Voyage met à la disposition des internautes férus detourisme l’ensemble des informations nécessaires à lapréparation de leur voyage. La structure a développé unsite communautaire pour donner et partager des avis. Enplus de consulter les commentaires des voyageurs, laplate-forme permet également de comparer les différen-tes suggestions et les notations des journalistes profes-sionnels du site. Fort utile avant de poser sa valise danssa chambre d’hôtel !

Contact : www.easyvoyage.com/opinions

Un site communautaire pour consulter les avis…

Zoom

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Communication

ourquoi le club de Chamalières se dote-t-il d'un lienInternet ?

Pour essayer de mieux faire connaître le rôle duKiwanis et les activités de notre club, en particulier dansnotre région. Jusqu’à présent, nous sollicitions la presse régio-nale : cela permettra d’ajouter un maillon supplé-mentaire.

Selon toi, le multimédia est-il devenu un moyende communication nécessaire à la vie d'un club ?

Il faut bien vivre avec son temps ! Internet est unmoyen rapide, qui touche beaucoup de monde etfinalement assez simple à utiliser.

Comment as-tu procédé au plan technique etavec quelles aides ?

Jusqu’à présent, j’utilisais essentiellement deslogiciels de bureautique et de retouche d’images.Quand on a compris comment fonctionnait ceslogiciels, on peut faire beaucoup de choses ! J’ai acheté unlogiciel « simple » pour réaliser son site soit même. J’ai suivil’aide fournie avec ! Pour la création du nom de domaine et lechoix d’un hébergeur, nous avons demandé conseil à un pro-fessionnel de l’informatique (parent d’un membre du club).La mise en ligne a été un peu plus difficile du fait d’une dif-férence de terminologie entre le logiciel et l’hébergeur, maisavec un peu de persévérance cela a pu se faire ! Ce travail ademandé un certain nombre d’heures, réparties sur plusieurs

semaines, car les membres ont pu visionner le projet etapporter leurs remarques.

On dit souvent que les kiwaniens éprouvent des difficultésà se servir d'Internet. Quel est ton avis ?

Depuis plusieurs années, tous les kiwanigram-mes, les informations importantes et les photosdes différentes manifestations sont envoyés auxmembres du club par ce moyen. Cela ne semblepas entraîner de difficultés particulières, mêmepour les plus anciens.

Penses-tu favoriser le recrutement grâce à cetoutil ?

Outil rapide de communication, le site devraitpermettre d’échanger rapidement des renseigne-ments aussi bien pour les personnes souhaitantdemander une aide du club, que celles désirant« Servir ».

Comment le club auvergnat aborde-t-il la nouvelle saison ?

L’année 2010 va marquer les vingt ans de l’exposition-ventedes Cristaux de Bohême. Celle-ci se déroulera du 24 au 28novembre dans la salle du Carrefour Europe à Chamalières.C’est l’action phare du club. Les sommes recueillies sontensuite redistribuées au cours de l’année à différents organis-mes, servant les enfants en difficulté.

Propos recueillis par Thierry BRET

ommunication Sans Frontières (CSF), une organisationnon gouvernementale, vient de décerner il y a quelquessemaines à Paris les récompenses de la cinquième édi-

tion du Grand Prix de la communication solidaire, un événe-ment mettant en valeur la promotion des actions sociales lesplus en vue au plan médiatique. Le musée des Arts décora-tifs, cadre très enchanteur à l’œil, avait été choisi par les orga-nisateurs pour commémorer cette célébration.

Face à un jury de professionnels de la communication et d’an-nonceurs, le Grand prix et le Prix du public ont été attribuésà la campagne d’affichage « Hiver 2008 » de la FondationAbbé Pierre, réalisée par l’une des grosses majors de la com-munication en France, l’agence « BDDP Unlimited ». Cettecampagne d’affichage a été également élue comme campagnecitoyenne de l’année. Signalons, dans cette même catégorie, laseconde place de SOS Sahel, une opération promotionnellemontée par « Euro RSCG 360 ».

France Alzheimer et l’INPES ont reçu le premier prix ex-aequo pour les campagnes de télévision réalisées par lesagences « Saatchi et Saatchi » et « Draft FCB ».

Côté radio, « Vaincre la mucoviscidose », concoctée parl’agence « TBWA Corporate » a glané le trophée principal.Signalons pour le multimédia et Internet, la victoire de« Orange Rockcorps », avec la collaboration fructueuse de« Publicis Conseil ». Enfin, l’institut national des jeunessourds (INJS) a terminé à la première place de la catégoriepresse écrite grâce à une campagne orchestrée par « BETCEuroRSCG ».

Les montants de ces campagnes nationales n’ont pas étédivulgués. Pas de regrets, enfin, pour le KiwanisInternational qui ne pouvait concourir à armes égales face àde telles prétentions budgétaires !

Thierry BRET

Innovation technologique à Chamalières. Le club auvergnat qui célèbrera en novembre les vingt ans de sa célèbre manifestation, consacrée auxcristaux de Bohême, abat la carte de la communication interactive. Un lien Internet qui favorisera également sa politique de recrutement...

Jean Yves Jaffray« Un lien Internet ? Pour renforcer notre communication ! »

La communication solidaire délivre ses prix nationaux

Interview

Trophées

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Communication

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In memoriam

e 30 juin 2010, Bernard Péronneaunous quittait. Membre depuis detrès nombreuses années, Bernard,

que nous surnommions affectueusement« tonton » était de toutes les réunions debureau et de toutes les manifestations, tou-jours prêt à rendre service. Son investisse-ment pour les baptêmes de l’air, sa présenceconstante auprès de Michel lors de nossalons antiquités/brocante, sa participationaux congrès, était autant de marques d’intérêt pour le Kiwanis etpour le club de Moulins.

Dans cette structure où le sens de l’amitié, sans cesse rappelée,n’est pas un vain mot, Bernard savait tenir sa place. Ses coups degueule donnaient de l’animation à nos réunions, vite dissipés aumoment de nos chaleureuses agapes.

Lors de l’inauguration de nos locaux le 10 avril 1994, Bernardalors président du club avait reçu, entouré de tous ses amis kiwa-niens, notre gouverneur de district Belgique FranceLuxembourg Monaco, Herman Pittomwils, fier de lui présenterle cadre dans lequel œuvraient les kiwaniens moulinois.

Bernard aimait la vie. La maladie nous l’a enlevé bien trop tôtmais nous nous consolons à l’idée qu’il est parti dignement etsans souffrance.

Il a ainsi rejoint Milou, Robert et Marc que nous associons dansnos pensées à notre cher Bernard. Pensées affectueuses qui vontbien sûr à son épouse Michèle.

Jacques PARRY

L

lors que nous nous dirigions versune fin d'exercice en nous réjouis-sant de n'avoir pas perdu un mem-

bre, René Gosre dont le sens de la plaisante-rie était bien connu, est parti discrètementle 28 août après avoir été hospitalisé durantsept mois.

C'était notre doyen, né le 13 mai 1921 dansune famille champenoise. Il fit des études àl'école spéciale des Travaux Publics.Ingénieur géomètre en 1946 puis ingénieur des Travaux du bâti-ment en 1952, il passa de chantiers en chantiers tant en Francequ'à l'étranger.

Sa carrière l'amena en Afrique : Sénégal, Guinée, Algérie,Bénin…Il aimait souvent rappeler ses chantiers importantsd'aménagement du port de Cotonou. Ces souvenirs lui permet-taient de s'échapper un peu du grand malheur qui le frappa avecson épouse Jacqueline, l'accident tragique de leur fille unique quil'a laissée dans un foyer d'handicapés mentaux lourds.

Son plaisir était de se retrouver au club, entouré d'amis ayanttoujours une oreille attentive. Il nous considérait comme safamille.

René, tu resteras dans notre mémoire. Jacqueline nous t'assuronsde notre fidèle amitié dans ces moments si tristes...

Le club d'Asnières sur Seine

A

François Jeannotlaisse un grand vide…

arler d'un ami kiwanien qui

s'en va est toujours un instant

redoutable, empli de tristesse et

d'émotion, de souvenirs aussi. Beaucoup de

souvenirs communs, notamment l'organi-

sation d'actions pour les œuvres sociales de

notre club dont tu fus l'un des présidents

les plus actifs et la liste est longue...

Souvenons-nous de tes démarches récompensées par la venue de

Michel Hidalgo, héros de l'une de nos soirées et illustrant ta pas-

sion pour le sport, le football en particulier. La lecture de

« L'Equipe » faisait partie de ton quotidien avec les mots croisés

et le sudoku, même si, ces derniers temps, tu faisais semblant.

Tu as décrit toi-même ce qui a rempli ta vie : Olga, ton épouse,

Antoinette et Anne, tes deux filles qui, avec beaucoup d'émotion

et de justesse, ont si bien su parler de toi au moment de leurs

adieux et auxquelles tu as su transmettre ton amour de l'autre,

"fais à autrui...". Il y a aussi tes petits enfants, ta famille, tes

copains, copains de club, copains de chasse, copains de lycée et

bien d'autres.

Et voila qu'après deux ans de souffrances, tu nous quittes. Crois-

moi, "un jour ou l'autre, nous nous reverrons". Oui, nous nous

reverrons pour parler de tout ce que tu as aimé, de tous ceux que

tu as chéris et qui t'ont aimé. Preuve d'abnégation, toi qui souf-

frais, tu t'es toujours soucié de la peine que ton état engendrait

pour tes proches.

Amour, amitié, tendresse et générosité : des mots déjà forts, mag-

nifiés par toi qui appréciais le moindre geste avec une sensibilité

innée." On ne raconte pas le bonheur, on ne raconte pas l'amour",

tu les as vécus, sois heureux. Nous conserverons de toi l'image

d'un homme à l'esprit ouvert, étonné et étonnant, consensuel,

joyeux, fidèle en amitié et passionné dans ses actions.

Le Kiwanis club de Châteauroux

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Kiwanis Magazine n° 118 - Octobre 2010 73

Le club d'Asnières sur Seine en deuilAdieu René !

L'adieu à Bernard Péronneau...

Le Président, toutes les Kiwaniennes et tous les

Kiwaniens du District France-Monaco présentent leurs

très sincères condoléances aux familles ainsi qu’aux mem-

bres des clubs concernés. Respectons l’engagement qu’ils

avaient pris en nous rejoignant et remercions les pour tout

ce qu’ils ont pu faire pour le Kiwanis.

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l’ Kiwanis

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