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The Journal of Emergency Medicine. Vol 11, pp 377-380, 1993 Printed in the USA Copyright 0 1993 Pergamon Press Ltd 0 ARtiT CARDIAQUE PRti-HOSPITALIER: SUR- VIE ET RI?CUPI&ATION NEUROLOGIQUE. Hillis M, Sinclair D, Butler G, Cain E, pp 245-252. De nombreuses Ctudes sur la dkfibrillation pr&hospitaliere ont ttC men&es mais les effets de l’intervention au niveau des voies aCriennes sont inconnus et le suivi neurologique des victimes demeure incomplet. Une Ctude de cohorte prospective non aleatoire a ttk effect&e afin de dCterminer 1’efficacitC de la dtfibrillation lors d’un arr& cardiaque prC- hospitalier. Deux compagnies d’ambulances optrant dans le secteur oh se dCroulait 1’Ctude ont mis au point un proto- cole de dtfibrillation et on form6 le groupe expCrimenta1. Un sous-groupe de ces patients recut un traitement des voies aCriennes g&e & un obturateur oesophagien ou g une intubation endotrachkale. Tous les survivants furent CvaluCs quant aux dCficits residuels & l’aide du “Sickness Impact Profile” et de “Dementia Rating Scale.” Au total, 221 patients furent soumis ?I l’ttude au tours d’une p&iode de 32 mois. Le groupe expbimental (N = 161) et le groupe ttmoin (N = 60) 6taient cornparables en termes d’lge, de sexe et de dClai d’intervention ambulancitre. La survie aprts le congC de l’h6pital ttait de 2/60 (3.3010) pour le groupe temoin et de 12/161 (6,3qo) pour le groupe expCri- mental. Cette diffkrence n’est pas statistiquement significa- tive. Le taux de survie pour le groupe expCrimenta1 grlce g l’utilisation d’une technique de prkservation des voies atrien- nes Ctait de 3/76 (3,9@/‘o) pour les manoeuvres de base, de 3/ 67 (4,5%) pour l’obturateur oesophagien et de 6148 (12,5%) pour l’intubation endotrachtale. L’effet de l’intubation en- dotrachkale sur la survie &ait statistiquement significative. Les survivants prksentaient des differences mineures quant g la memoire, au travail et aux loisirs comparC aux patients atteints d’ischCmie cardiaque tel que mesurt par le SIP et le DRS. On n’a pas constate d’effet de la dkfibrillation pour ce qui est de la survie jusqu’au conge de l’hapital. Cependant, l’intubation endotrachkale avait amCliorC le taux de survie chez les patients dCfibrillCs. Les survivants prksentaient une rCcuptration fonctionnelle adtquate. 0 SIGNES ET SYMPTbMES CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE TUMEURS CtiRtiBRALES QUI SE PRlhENTENT AU DgPARTEMENT D’URGENCE. Snyder H, Robinson K, Shah D, Brennan R, Handrigan M, pp 253-258. Cette revue rCtrospective de dossiers fut effect&e afin - _ -_ . . . . = Les Kesumes ctans cette section, sont ceux des articles de l’tdition du journal. Les numCros des pages de I’article = sont inclus. 0736-4679/93 $6.00 + .OO de determiner les signes et sympt6mes de prksentation chez les patients atteints de tumeur cCrCbrale primaire diagnosti- q&e au dtpartement d’urgence. Cent-un patients (65 hommes et 36 femmes) dont le diagnostic lors de leur congC de l’hapital Ctait une tumeur cCrCbrale primaire et qui avaient &e admis par l’urgence, furent identifits. Les sympt8mes de prCsentation comprenaient les cCphalCes (56 patients), l’altbation de l’Ctat de conscience (51 patients), l’ataxie (41 patients), les nausees, les vomissements (37 patients), la faiblesse (27 patients), les convulsions (24 patients), les troubles visuels (23 patients), les troubles d’elocution (21 patients) et les anomalies sensorielles (18 patients). Les sig- nes de prksentation comprenaient la faiblesse motrice (37 patients), l’ataxie (37 patients), l’oedtme papillaire (28 pa- tients), les parCsies des nerfs crlniens (26 patients), les trou- bles visuels (20 patients) et les troubles d%locution (12 pa- tients). L’ftge moyen Ctait de 42,8 ans, l’bge des patients variant de 3 jours &88 ans. La majoritt des tumeurs Ctaient des astrocytomes malins. L’emplacement de la tumeur Ctait cortical chez 68 patients, sous-cortical chez 9 patients et au niveau du tronc ctrtbral/du cervelet chez 24 patients. En conclusion, des patients de tous Lges peuvent se p&enter au dkpartement d’urgence accusant une variCtC de symp- t6mes rtsultant d’une tumeur cCrCbrale primaire. Les cephaltes et l’altbation de l’ttat de conscience Ctaient cou- rantes chez les patients g l’ktude, mais les symptames dC- pendent de la taille, de l’emplacement et du type de tumeur. Un examen neurologique complet est essentiel, y compris l’haluation de l’oedkme papillaire. 0 R&TENTION DE CORPS STRANGER: UN FRAG- MENT D'ONGLE? Brown CK, Wooten SL, Fair LK, pp 259-264. Une jeune femme de dix-neuf ans se prCsente au dCpar- tement d’urgence quatre mois et demi aprts avoir subi un accident de travail sur une machine perforatrice. L’explora- tion rCv&le qu’un fragment important de son ongle s’est enfoncC dans la pulpe du doigt. Les corps Ctrangers sont courants dans la pratique de la mCdecine d’urgence et s’ils ne sont pas localis& et retirCs, une morbidit importante peut s’ensuivre. Nous prCsentons un cas d’ongle sous forme de corps &ranger. 11 peut &tre difficile de dtceler des corps &rangers malgrC les techniques d’imagerie perfectionnees. Bien qu’il ne soit pas souvent visualist, un corps &ranger de transparence relative aux rayons X peut &tre dCcelt g 377

Signes et symptômes chez les malades atteints de tumeurs cérébrales qui se présentent au département d'urgence

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The Journal of Emergency Medicine. Vol 11, pp 377-380, 1993 Printed in the USA Copyright 0 1993 Pergamon Press Ltd

0 ARtiT CARDIAQUE PRti-HOSPITALIER: SUR- VIE ET RI?CUPI&ATION NEUROLOGIQUE. Hillis M, Sinclair D, Butler G, Cain E, pp 245-252. De nombreuses Ctudes sur la dkfibrillation pr&hospitaliere ont ttC men&es mais les effets de l’intervention au niveau des voies aCriennes sont inconnus et le suivi neurologique des victimes demeure incomplet. Une Ctude de cohorte prospective non aleatoire a ttk effect&e afin de dCterminer 1’efficacitC de la dtfibrillation lors d’un arr& cardiaque prC- hospitalier. Deux compagnies d’ambulances optrant dans le secteur oh se dCroulait 1’Ctude ont mis au point un proto- cole de dtfibrillation et on form6 le groupe expCrimenta1. Un sous-groupe de ces patients recut un traitement des voies aCriennes g&e & un obturateur oesophagien ou g une intubation endotrachkale. Tous les survivants furent CvaluCs quant aux dCficits residuels & l’aide du “Sickness Impact Profile” et de “Dementia Rating Scale.” Au total, 221 patients furent soumis ?I l’ttude au tours d’une p&iode de 32 mois. Le groupe expbimental (N = 161) et le groupe ttmoin (N = 60) 6taient cornparables en termes d’lge, de sexe et de dClai d’intervention ambulancitre. La survie aprts le congC de l’h6pital ttait de 2/60 (3.3010) pour le groupe temoin et de 12/161 (6,3qo) pour le groupe expCri- mental. Cette diffkrence n’est pas statistiquement significa- tive. Le taux de survie pour le groupe expCrimenta1 grlce g l’utilisation d’une technique de prkservation des voies atrien- nes Ctait de 3/76 (3,9@/‘o) pour les manoeuvres de base, de 3/ 67 (4,5%) pour l’obturateur oesophagien et de 6148 (12,5%) pour l’intubation endotrachtale. L’effet de l’intubation en- dotrachkale sur la survie &ait statistiquement significative. Les survivants prksentaient des differences mineures quant g la memoire, au travail et aux loisirs comparC aux patients atteints d’ischCmie cardiaque tel que mesurt par le SIP et le DRS. On n’a pas constate d’effet de la dkfibrillation pour ce qui est de la survie jusqu’au conge de l’hapital. Cependant, l’intubation endotrachkale avait amCliorC le taux de survie chez les patients dCfibrillCs. Les survivants prksentaient une rCcuptration fonctionnelle adtquate.

0 SIGNES ET SYMPTbMES CHEZ LES MALADES ATTEINTS DE TUMEURS CtiRtiBRALES QUI SE PRlhENTENT AU DgPARTEMENT D’URGENCE. Snyder H, Robinson K, Shah D, Brennan R, Handrigan M, pp 253-258.

Cette revue rCtrospective de dossiers fut effect&e afin

- _ -_ . . . . = Les Kesumes ctans cette section, sont ceux des articles de l’tdition du journal. Les numCros des pages de I’article = sont inclus.

0736-4679/93 $6.00 + .OO

de determiner les signes et sympt6mes de prksentation chez les patients atteints de tumeur cCrCbrale primaire diagnosti- q&e au dtpartement d’urgence. Cent-un patients (65 hommes et 36 femmes) dont le diagnostic lors de leur congC de l’hapital Ctait une tumeur cCrCbrale primaire et qui avaient &e admis par l’urgence, furent identifits. Les sympt8mes de prCsentation comprenaient les cCphalCes (56 patients), l’altbation de l’Ctat de conscience (51 patients), l’ataxie (41 patients), les nausees, les vomissements (37 patients), la faiblesse (27 patients), les convulsions (24 patients), les troubles visuels (23 patients), les troubles d’elocution (21 patients) et les anomalies sensorielles (18 patients). Les sig- nes de prksentation comprenaient la faiblesse motrice (37 patients), l’ataxie (37 patients), l’oedtme papillaire (28 pa- tients), les parCsies des nerfs crlniens (26 patients), les trou- bles visuels (20 patients) et les troubles d%locution (12 pa- tients). L’ftge moyen Ctait de 42,8 ans, l’bge des patients variant de 3 jours & 88 ans. La majoritt des tumeurs Ctaient des astrocytomes malins. L’emplacement de la tumeur Ctait cortical chez 68 patients, sous-cortical chez 9 patients et au niveau du tronc ctrtbral/du cervelet chez 24 patients. En conclusion, des patients de tous Lges peuvent se p&enter au dkpartement d’urgence accusant une variCtC de symp- t6mes rtsultant d’une tumeur cCrCbrale primaire. Les cephaltes et l’altbation de l’ttat de conscience Ctaient cou- rantes chez les patients g l’ktude, mais les symptames dC- pendent de la taille, de l’emplacement et du type de tumeur. Un examen neurologique complet est essentiel, y compris l’haluation de l’oedkme papillaire.

0 R&TENTION DE CORPS STRANGER: UN FRAG- MENT D'ONGLE? Brown CK, Wooten SL, Fair LK, pp 259-264.

Une jeune femme de dix-neuf ans se prCsente au dCpar- tement d’urgence quatre mois et demi aprts avoir subi un accident de travail sur une machine perforatrice. L’explora- tion rCv&le qu’un fragment important de son ongle s’est enfoncC dans la pulpe du doigt. Les corps Ctrangers sont courants dans la pratique de la mCdecine d’urgence et s’ils ne sont pas localis& et retirCs, une morbidit importante peut s’ensuivre. Nous prCsentons un cas d’ongle sous forme de corps &ranger. 11 peut &tre difficile de dtceler des corps &rangers malgrC les techniques d’imagerie perfectionnees. Bien qu’il ne soit pas souvent visualist, un corps &ranger de transparence relative aux rayons X peut &tre dCcelt g

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