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Vers une médecine guidée par les patients Revenus du paternalisme omniscient des docteurs d’antan, les patients ont été pla- cés «au centre» du processus médico-thé- rapeutique. Aujourd’hui, ils sont en passe d’en prendre les commandes! Ils s’éman- cipent, deviennent de vrais acteurs dans les décisions, la prise en charge de leur thérapie, les rouages des recherches mé- dicales. Ce faisant, ils nourrissent une nouvelle dynamique baptisée en anglais «Patient driven research/medicine». C’est le thème, les 10 et 11 novembre 2011, du «Séminaire Santé» organisé par l’ASJS en partenariat avec Interpharma. L’apparition de plusieurs éléments cru- ciaux rend possible cette évolution. Le premier touche à la masse d’informations, de qualité variable, disponibles sur Inter- net dans divers domaines, de la nutrition aux maladies graves: il n’est désormais pas rare que le patient débarque chez son médecin en connaissant son mal presque aussi bien que lui. Un changement d’atti- tude auquel ce dernier, voyant ses compé- tences mises à l’épreuve, doit s’adapter. Deuxièmement, les réseaux sociaux électroniques (tel www.patientslikeme.com) ne sont pas restés en marge du domaine de la santé: récemment se sont créés des sites sur lesquels des individus souffrant de la même affection peuvent partager des informations sur ses symptômes, les mé- dicaments existants, leurs effets secon- daires, voire proposer des traitements iné- dits. Ces sites servent évidemment de sou- tien moral pour les personnes concernées, mais constituent aussi petit à petit d’im- portantes bases de données qui com- mencent à être utilisées dans la recherche médicale: une première étude vient d’être publiée dans «Nature Biotechnology», qui met en évidence, sur la base de l’expé- Bulletin 3 | 11 OKTOBER 2011 www.science-journalism.ch Schweizer Klub für Wissenschaftsjournalismus Association suisse du journalisme scientifique Swiss Association of Science Journalism EDITORIAL rience conjuguée de centaines de patients du site précité, l’efficacité du carbonate de lithium contre la sclérose latérale amyotrophique. De telles mines d’infor- mations ne laissent par ailleurs pas sans intérêt l’industrie pharmaceutique. Enfin, ces données – troisième élément – incluent les résultats de tests génétiques de prédisposition à telle ou telle maladie, commercialisés sur Internet. Des tests à la validité clinique encore discutée, mais qui ouvrent inéluctablement la voie à une médecine nouvelle, souvent dite prédic- tive. On le voit, les patients prennent de plus en plus en main les données médicales qui les concernent. Ce qui, entre autres, pose de nouvelles questions éthiques. Des études sociologiques commencent aussi à décortiquer ce bouleversement concep- tuel. Car à l’aube de cette redéfinition des rôles entre soignants/chercheurs et soi- gnés, si les patients acquièrent davantage de «pouvoir», ils se chargent aussi plus que jamais d’une obligation: être respon- sables de leur propre santé autant que du système de la santé, avec tous ses rouages (coûts, méthodes, actions de prévention, etc.) Olivier Dessibourg Wenn der Patient das Steuer übernimmt Die Zeit des Paternalismus’ in der Medizin ist vorbei. Heute ist der Patient drauf und dran, das Steuer im therapeutischen Prozess zu überneh- men – «patient driven research/medicine» heisst das auf Neudeutsch. Und genau darum wird es am diesjährigen Gesundheitsseminar gehen. In- ternet sei Dank kreuzen Patientinnen und Patien- ten heute nicht selten gleich gut informiert wie ihr Arzt bei diesem auf. Patienten mit gleichen oder ähnlichen Leiden können sich in sozialen Netzwerken (wie www.patientslikeme.com) aus- tauschen über neuste oder gar noch nicht zuge- lassene Therapien. Und hinterlassen mit ihren Krankengeschichten nebenbei Datenberge von unschätzbarem Wert für die Betreiber der Platt- formen und die Pharmaindustrie. Und nicht zu- letzt gibt es im Internet einen Run auf genetische Tests für dieses und jenes Krankheitsrisiko. All diese Entwicklungen werfen neue ethische Fra- gen auf, auch sie Thema am Gesundheitssemi- nar, am 10. und 11. November 2011 in Lausanne. Olivier Dessibourg, membre du Comité de l’ASJS et chef de la rubrique Sciences au Temps (photo: DR) Editorial................................................. 1 Der Medien-Doktor ................................. 2 Ärzteschaft unter Beobachtung.......... ..... 4 Démocratisation de la science.............. ... 7 WCSJ 2011 in Doha, Qatar ....................... 9 MedTech-Forschung im Schnelldurchlauf 11 Generalversammlung 2011 .................... 12 Séminaire Santé 2011 ........................... 16 Neue Mitglieder / News ........................ 18 INHALT / SOMMAIRE

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1 | skwj-bulletin 3/11

E X C U R S I O N

Vers une médecine guidée par les patients

Revenus du paternalisme omniscient des docteurs d’antan, les patients ont été pla-cés «au centre» du processus médico-thé-rapeutique. Aujourd’hui, ils sont en passe d’en prendre les commandes! Ils s’éman-cipent, deviennent de vrais acteurs dans les décisions, la prise en charge de leur thérapie, les rouages des recherches mé-dicales. Ce faisant, ils nourrissent une nouvelle dynamique baptisée en anglais «Patient driven research/medicine». C’est le thème, les 10 et 11 novembre 2011, du «Séminaire Santé» organisé par l’ASJS en partenariat avec Interpharma. L’apparition de plusieurs éléments cru-ciaux rend possible cette évolution. Le premier touche à la masse d’informations, de qualité variable, disponibles sur Inter-net dans divers domaines, de la nutrition aux maladies graves: il n’est désormais pas rare que le patient débarque chez son médecin en connaissant son mal presque aussi bien que lui. Un changement d’atti-tude auquel ce dernier, voyant ses compé-tences mises à l’épreuve, doit s’adapter. Deuxièmement, les réseaux sociaux électroniques (tel www.patientslikeme.com) ne sont pas restés en marge du domaine de la santé: récemment se sont créés des sites sur lesquels des individus souffrant de la même affection peuvent partager des informations sur ses symptômes, les mé-dicaments existants, leurs effets secon-daires, voire proposer des traitements iné-dits. Ces sites servent évidemment de sou-tien moral pour les personnes concernées, mais constituent aussi petit à petit d’im-portantes bases de données qui com-mencent à être utilisées dans la recherche médicale: une première étude vient d’être publiée dans «Nature Biotechnology», qui met en évidence, sur la base de l’expé-

Bulletin3 | 11 OKTOBER 2011

www.science-journal ism.ch

Schweizer Klub für WissenschaftsjournalismusAssociation suisse du journalisme scientifi queSwiss Association of Science Journalism

E D I T O R I A L

rience conjuguée de centaines de patients du site précité, l’efficacité du carbonate de lithium contre la sclérose latérale amyotrophique. De telles mines d’infor-mations ne laissent par ailleurs pas sans intérêt l’industrie pharmaceutique. Enfin, ces données – troisième élément – incluent les résultats de tests génétiques de prédisposition à telle ou telle maladie, commercialisés sur Internet. Des tests à la validité clinique encore discutée, mais qui ouvrent inéluctablement la voie à une médecine nouvelle, souvent dite prédic-tive. On le voit, les patients prennent de plus en plus en main les données médicales qui les concernent. Ce qui, entre autres, pose de nouvelles questions éthiques. Des études sociologiques commencent aussi à décortiquer ce bouleversement concep-tuel. Car à l’aube de cette redéfinition des rôles entre soignants/chercheurs et soi-gnés, si les patients acquièrent davantage de «pouvoir», ils se chargent aussi plus que jamais d’une obligation: être respon-sables de leur propre santé autant que du système de la santé, avec tous ses rouages (coûts, méthodes, actions de prévention, etc.)

Olivier Dessibourg

Wenn der Patient das Steuer übernimmt

Die Zeit des Paternalismus’ in der Medizin ist vorbei. Heute ist der Patient drauf und dran, das Steuer im therapeutischen Prozess zu überneh-men – «patient driven research/medicine» heisst das auf Neudeutsch. Und genau darum wird es am diesjährigen Gesundheitsseminar gehen. In-ternet sei Dank kreuzen Patientinnen und Patien-ten heute nicht selten gleich gut informiert wie ihr Arzt bei diesem auf. Patienten mit gleichen oder ähnlichen Leiden können sich in sozialen Netzwerken (wie www.patientslikeme.com) aus-tauschen über neuste oder gar noch nicht zuge-lassene Therapien. Und hinterlassen mit ihren Krankengeschichten nebenbei Datenberge von unschätzbarem Wert für die Betreiber der Platt-formen und die Pharmaindustrie. Und nicht zu-letzt gibt es im Internet einen Run auf genetische Tests für dieses und jenes Krankheitsrisiko. All diese Entwicklungen werfen neue ethische Fra-gen auf, auch sie Thema am Gesundheitssemi-nar, am 10. und 11. November 2011 in Lausanne.

Olivier Dessibourg, membre du Comité de l’ASJS et chef de la rubrique Sciences au Temps (photo: DR)

Editorial .................................................1

Der Medien-Doktor .................................2

Ärzteschaft unter Beobachtung.......... .....4

Démocratisation de la science.............. ...7

WCSJ 2011 in Doha, Qatar .......................9

MedTech-Forschung im Schnelldurchlauf 11

Generalversammlung 2011 ....................12

Séminaire Santé 2011 ...........................16

Neue Mitglieder / News ........................18

I N H A L T / S O M M A I R E

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M E D I Z I N J O U R N A L I S M U S I

Der Medien-Doktor ist ein Angebot von Journalisten für Journalisten. Erfahrene Wissenschafts- und Medizinjournalisten begutachten nach festgelegten Kriterien (siehe Kasten) medizinjournalistische Beiträge aus deutschen Print-,TV-, Radio- und Online-Medien. Je nachdem, wie vie-le Kriterien ein Beitrag erfüllt, erhält er null bis fünf Sterne. Finanziert wird der Medien-Doktor derzeit vor allem aus Mitteln der «Initia-tive Wissenschaftsjournalismus» und des Lehrstuhls Wissenschaftsjournalismus der Technischen Universität Dortmund. Unterstützt wird das Projekt auch von der Wissenschafts-Pressekonferenz und dem Verband der Deutschen Medizinjournalis-ten. Für die Zeit ab 2012 läuft die Finan-zierung durch die «Initiative Wissen-schaftsjournalismus» aus, und so sucht der Medien-Doktor weitere Finanzierungs-Partner. Leitender Redakteur ist Marcus Anhäu-ser. Er arbeitet seit mehr als zehn Jahren als Wissenschafts- und Medizinjournalist (u. a. für das Handelsblatt, die Süddeutsche Zeitung, Spiegel Online, National Geo-graphic, Gesundheitsscout24 und Surf-med.de). Seit 2005 betreibt er den Blog plazeboalarm.de.

Marcus Anhäuser, Sie untersuchen seit einem Jahr medizinjournalistische Arti-kel in diversen deutschen Medien. Wie gut ist er denn, dieser Medizinjournalis-mus?Pauschalaussagen kann ich keine machen. Wir untersuchen ja nur einen bestimmten Teil des Medizinjournalismus’, d.h. Texte, in denen Therapien, Tests oder Produkte vorgestellt werden. Dazu kommt: Wir ha-ben rund neunzig Gutachten geschrieben.

Das ist noch nicht ausreichend für ein pauschales Urteil. Was wir aber sagen können: Wir haben sowohl sehr gute Beiträge als auch null-Sterne Beiträge. Vor allem bei den Kriterien «Nutzen», «Risiken und Nebenwirkungen» und «Be-lege» gibt es noch viel Nachholbedarf.

Der Medien-Doktor schaut sich ja die ganze Bandbreite von Medien an, von der Boulevardzeitungen bis zu den so ge-nannten Qualitätsmedien. Tiefe Bewer-tungen gibt es querbeet. Versagen die me-dieninternen Kontrollen?Die Gründe für schlechte Texte sind viel-fältig. Manchmal werden Artikel auch gerade schlecht weil eine Redaktion ein-gegriffen hat. Da war womöglich der Au-torenbeitrag an sich ganz gut, aber dann hat die Redaktion etwas weggekürzt oder den Lead verfälscht. Manchmal scheint den Leuten auch völlig egal zu sein, wel-che Artikel online gehen, oder es werden einfach Artikel aus englischen Zeitungen übernommen oder schlich Pressemittei-lungen abgeschrieben.

Bei einem ZEIT-Artikel über ein Co-chrane-Review dazu, ob Zink gegen Erkältungen wirkt, war der Medien-Dok tor voller lobender Worte, unter an-derem deshalb, weil der Autor zwei Statistiker beauftragt hatte, die Berech-nungen aus der Studie noch einmal minu tiös durchzugehen («Verschnupfte Wissenschaft», von Harro Albrecht). Das kann sich fast keine Redaktion leisten ...Das ist wahr. So etwas können sich nur die grossen Verlagshäuser leisten. Aber man kann auch fünf Sterne erreichen, ohne solchen Aufwand zu betreiben. Vieles kann man auch einfach dadurch richtig

Der Medien-Doktor feiert seinen ersten Geburtstag

Seit November 2010 bewertet medien-doktor.de die Qualität medizinjournalisti-scher Beiträge in deutschen Medien. Er folgt damit Beispielen aus Australien, Kanada, den USA und Hongkong. Marcus Anhäuser, leitender Redakteur des Me-dien-Doktors, hofft so einen Beitrag zu leisten zu einer besseren und verständ-licheren Berichterstattung über neue Therapien, Arzneimittel, Tests und Behan-dlungsarten.

Von Pascal Biber

La qualité du journalisme médical sous la loupe

Depuis novembre 2010, le site internet medien-doktor.de évalue la qualité d’articles dans les médias allemands concernant de nouvelles thé-rapies médicales, des médicaments ou des tests diagnostiques. Le but est d’ouvrir la voie vers un journalisme médical plus rigoureux et com-préhensible. La responsabilité des journalistes est particulièrement importante dans ce do-maine, des décisions importantes pouvant en surgir. Cet article propose une interview avec le rédacteur en chef du site, Marcus Anhäuser.

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machen, dass man sich schlicht den Fach-artikel anschaut und nicht einfach die Aus-sage aus der Pressemitteilung übernimmt. Oder indem man noch einen zweiten oder dritten Experten dazu nimmt. Das sind ja eigentlich Dinge, die zum Standard un-seres journalistischen Handwerks gehö-ren, die aber trotzdem immer wieder falsch gemacht werden.

Das ist ernüchternd...Na ja, in der Regel ist Zeitdruck, zu we-nig Geld, vielleicht auch einmal fehlender Platz schuld. Manchmal fehlt aber auch das Bewusstsein, dass es nicht zwingend so ist, dass ein Wissenschaftler, nur schon weil er einen Fachartikel geschrieben hat, dann schon vernünftige Aussagen dazu macht. Oft sind die Aussagen eingefärbt, oft beschönigend, wenn es um die eigene Forschung geht. Man muss aber auch seh-en, dass Medizinjournalismus vielleicht schwieriger ist als manche andere Form des Journalismus’, weil man sich zum Teil extrem stark in die Materie einarbeiten muss.

Wie wählen sie die Artikel aus, die Sie bewerten?Zuerst haben wir einmal ein festes Set von Medien, die wir regelmässig scannen. Dazu gehören die grossen bundesweiten Tages- und Wochenzeitungen, dann aus jeder Region die auflagestärkste regionale Zeitung und die Onlineseiten der Wochen-medien, zum Bespiel «Spiegel online». Dazu gesellen sich vereinzelt andere Me-dien. Radio und Fernsehen sind noch etwas dünn gesät. Aber das wollen wir än-dern.

Sie vergeben ja immer wieder sehr tiefe Bewertungen. Wie reagieren die Autoren auf diese «Kollegenschelte»?Ganz verschieden. Ich informiere die Re-daktoren und Redaktionen jeweils, wenn wir ein Gutachten online stellen. Bei vier oder fünf Sternen freuen sich natürlich alle und finden das Projekt Medien-Dok-tor eine super Sache. Wenn es dann nur einen Stern gibt, merkt man den E-Mails schon an, dass die Autoren ein wenig er-bost sind. Aber wir haben ein schönes Beispiel einer Autorin, die nur zwei Sterne bekommen hatte. Sie war empört, dass

sich jemand überhaupt herausnahm, ihren Artikel zu bewerten. Dann haben wir hin- und her gemailt, und am Ende war es dann tatsächlich so, dass die Frau sagte: «Ich hab mir das jetzt nochmals überlegt und mir eine eigene Liste erstellt, die ich nun bei jeden neuen Artikel abarbeiten werde». Genau das wäre unser Ziel.

Warum begutachten Sie eigentlich aus-gerechnet den Medizinjournalimus? Ist daran im Vergleich zu anderen Gebieten etwas speziell faul?Nein. Dass es ausgerechnet Medizinjour-nalismus ist, hat weniger damit zu tun, dass der besonders schlecht ist, sondern eher, dass er besonders verantwortungs-voll sein muss. Weil im Extremfall ein Ar-tikel über das Leben von Patientinnen und Patienten mitentscheiden kann, wenn sie nämlich aufgrund des Artikels eine fal-sche Entscheidung treffen.

In Österreich wurde jetzt gerade ein äh-nliches Projekt wie der Medien-Doktor lanciert (medizin-transparent.at). Gibt es Bestrebungen, den deutschsprachigen Raum zu bündeln?Die Österreicher haben einen etwas ande-ren Ansatz, dort geht es mehr darum, wie gut Meldungen in der Presse durch Stu-dien belegt sind – ähnlich wie beim en-glischen Projekt «Behind the Headlines». Aber um auf ihre Frage zurückzukom-men: Wir haben ein internationales deutschsprachiges Projekt immer mal wieder angedacht. Die Frage ist, ob wir das auch leisten können mit den zur Ver-fügung stehenden Ressourcen. Aber wer weiss ...

«Vieles kann man richtig machen, indem man schlicht den Fachartikel anschaut und nicht einfach die Aus-sage aus der Pressemittei-lung übernimmt.»

Marcus Anhäuser (Foto: zVg)

Die Kriterien

Medizinjournalistische Kriterien1. Nutzen: Wie ist der Nutzen einer Behand-lungsart/eines Tests/eines Produkts oder eines Verfahrens dargestellt? 2. Risiken und Nebenwirkungen: Werden bzw. wie werden Risiken und Nebenwirkungen dar-gestellt?3. Belege: Versucht die Geschichte die Quali-tät der Belege/der Evidenz einzuordnen?4. Experten: Gibt es eine weitere Quelle und wurden im Artikel irgendwelche Interessen-konflikte offen gelegt?5. Mehr als Pressemitteilung: Basiert der Bei-trag ausschließlich oder überwiegend auf einer Pressemitteilung?6. Neuheit: Macht der Beitrag klar, wie neu ein Ansatz wirklich ist?7. Alternativen: Werden alternative Optionen für die vorgestellte Behandlungsart / Test / Pro-dukt / Verfahren erwähnt?8. Verfügbarkeit: Wie ist die Verfügbarkeit einer Behandlungsart / Tests / Produkts / Verfahrens?9. Kosten: Werden Kosten – und wenn ja – wie werden Kosten in der Geschichte ange-sprochen?10. Krankheitserfindungen: Gibt es Anzeichen für «Disease mongering» (Krankheitserfindungen/-übertreibungen)?

Allgemeinjournalistische Kriterien1. Themnauswahl: Ist das Thema aktuell, rele-vant oder originell gewählt?2. Vermittlung: Ist die journalistische Umset-zung des Themas gelungen oder sogar vorbild-lich für das gewählte Format?3. Faktentreue (Richtigkeit): Gibt der Beitrag die wesentlichen Fakten richtig wider?

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M E D I Z I N J O U R N A L I S M U S I I

Wer vor knapp einem Jahr die Basler Zei-tung zur Hand nahm, hätte meinen kön-nen, dass Journalisten es neuerdings auf die Ärzte abgesehen haben. Tag für Tag berichtete die Lokalzeitung im November 2010 über das Gerichtsverfahren gegen den früheren Direktor der Frauenklinik am Universitätsspital. Ihm sowie drei anderen ehemaligen Ärzten und Ärzt-innen des Basler Frauenspitals war vorge-worfen worden, im August 2004 eine hochschwangere Frau nicht ausreichend über die Risiken eines Wehenmittels auf-geklärt zu haben. Die Frau hatte nach ei-nem Gebärmutterriss ihr Kind verloren. Minutiös berichtete die Zeitung, teils in ganzseitigen Artikeln, über den Verlauf der Verhandlungen, die schliesslich im Dezember 2010 in einer bedingten Geld-strafe für den ehemaligen Direktor von 20 Tagessätzen zu 900 Franken mündete. Wenige Wochen später machte die Bas-ler Zeitung mit einem prominent aufge-machten Artikel erneut einen möglichen Ärztefehler zum Thema. Diesmal stand ein leitender Intensivmediziner des Uni-versitätsspitals Basel vor Gericht, dem fahrlässige Tötung und Körperverletzung vorgeworfen wurde. Wie im Fall von 2004 war auch hier ein Kind tragisch zu Tode gekommen, dieses Mal nach der Verabrei-chung eines scheinbar ungeeigneten Be-ruhigungsmittels. Steht die Ärzteschaft unter verschärf-ter Beobachtung der Medienschaffenden? Haben Journalisten in der Fehlbarkeit der «Götter in Weiss» ein Thema entdeckt, mit der sie gegen die schwindenden Leserzah-len anzukämpfen versuchen? Zahlen sind nicht verfügbar, doch sicher ist, dass Fälle, in denen Patienten durch Ärzte zu Schaden kamen, schon immer von öffentlichem

Interesse waren und entsprechend in den Medien aufgenommen wurden. Wir erin-nern uns an den Fall Marko Turina und die tragische Verwechslung der Blutgruppen bei einer Herztransplantation. Je promi-nenter der Involvierte, umso grösser die Medienresonanz. Auch der frühere Direk-tor der Basler Frauenklinik war in Basel lange vor dem Gerichtsfall kein Unbe-kannter und in den Medien als erfolgrei-cher Wissenschaftler prominent vertreten. So taucht sein Name im Schweizerischen Medienarchiv in fast 100 Artikeln auf. Dass in der Basler Zeitung derzeit häufig über Ärztefehler berichtet wird, dürfte deshalb eher in Zusammenhang mit dem heutigen Interesse an «People»-Geschich-ten stehen als mit einem generellen Trend zum Ärzte-Bashing.

Ärzte fühlen sich unfair behandeltWie steht es um die Beziehung zwischen Ärzten und Journalisten wirklich? Werden erstere von letzteren unangemessen oder gar unfair behandelt? Studien dazu gibt es kaum. Eine der wenigen stammt von der Zürcher Hochschule für Angewandte Wis-senschaften. Michael Schanne und Kol-legen haben eine Medienanalyse durch-geführt, in der sie alle Artikel untersuch-ten, die im Jahre 2008 in ausgewählten Deutschschweizer Zeitungen zum Thema psychische Erkrankungen erschienen. Gleichzeitig führten sie mit Psychiatern Gespräche, um ihre Sicht der Berichter-stattung einzufangen. Dabei zeigte sich, dass viele von ihnen sich durch die Be-richte falsch verstanden und unfair behan-delt fühlten. Doch liess sich das auch ob-jektiv bestätigen? Die Medienwissenschaftler kamen nach Durchsicht der Zeitungsartikel zu einem

Ärzteschaft unter Beobachtung: Die Rolle der Medien

Journalisten können durch ihre Berichterstattung das Verhalten von Patienten und Ärzten beeinflussen. Sie haben deshalb gegenüber der Öffentlichkeit die Ver-antwortung, korrekt und unabhängig über Gesundheitsthemen zu informieren. Mangelnde Ressourcen der Redaktionen, Zeitdruck, aber auch das veränderte Leseverhalten sowie die Orientierung am Primat der leichten Unterhaltung er-schweren diesen Auftrag zunehmend.

Von Theres Lüthi

Le corps médical sous la loupe

Les journalistes peuvent influencer le compor-tement des patients et des médecins par la ma-nière dont ils diffusent les informations. De ce fait, ils portent la responsabilité de transmettre au public des informations correctes et indépen-dantes sur les thèmes de la santé. Longtemps, la mission du journalisme scientifique consistait dans la transmission de connaissances et de faits complexes dans un langage accessible au grand public. Pourtant, depuis que la recherche gé-nère de plus en plus de sujets conflictuels et que la médecine sert aussi ses propres intérêts, le journalisme doit de plus en plus assumer un rôle d’orientation. L’objectif du journalisme médi-cal doit être de dégager l’essentiel d’informa-tions souvent contradictoires. Theres Lüthi sou-ligne que cette tâche devient de plus en plus dif-ficile en raison du manque de ressources au sein des rédactions, de l’urgence, mais également du comportement modifié des lecteurs et de leur tendance croissante au divertissement facile.

Theres Lüthi, Redaktorin beim Ressort Wissen der NZZ am Sonntag (Foto: zVg)

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anderen Befund. Sie fanden keine Hin-weise auf negative Vorurteile seitens der Journalisten. Zwar wurde in den Artikeln zuweilen auch Kritik an den Ärzten laut, doch von einer negativen Einstellung der Journalisten gegenüber den Medizinern könne keine Rede sein, so das Fazit. Die-ses Resultat deutet darauf hin, dass Ärzte oft nicht verstehen, was die Rolle der Medien ist – nämlich nicht nur möglichst präzis, sondern auch unabhängig über Themen der Medizin zu berichten. Tatsache ist, dass der Medizinjourna-lismus in der Schweiz noch nie so gut war, wie er es heute ist. Gesundheit war für die Medien zwar schon immer ein beliebtes Thema: Jedes noch so kleine Lokalblatt hat denn auch Seiten für Gesundheit oder Lebensstil reserviert. Dennoch ist gerade das Interesse an medizinischen Themen in den letzten Jahren enorm gewachsen. Im Fernsehen sind Gesundheitssendungen seit langem am Boomen. Das haben auch die Printmedien erkannt. So führen die grossen Sonntagszeitungen neben den üb-lichen Wissensseiten inzwischen auch speziell gekennzeichnete Medizin-Seiten, und die Redaktionen sind mit entspre-chenden Fachjournalisten aufgerüstet worden. Heute sind es – zumindest bei den Qualitätsblättern – ausgebildete Ärzte und Ärztinnen und promovierte Moleku lar-biologen, die eine interessierte Öffentlich-keit über medizinische Themen infor mie-ren. Sie verfügen über das nötige Fach-wissen und können die medizinischen Neuigkeiten kompetent einordnen. So um-fassende Informationen über neue medizi-nische Entwicklungen gab es in den Mas-senmedien noch nie.

Zenith überschrittenDoch der Zenith könnte schon bald über-schritten sein. Die Medienindustrie durch-läuft derzeit einen tief greifenden Struk-turwandel, und auch der Medizinjour-nalismus bleibt davon nicht verschont. In Folge einbrechender Werbeeinnahmen und sinkender Redaktionsbudgets mussten auch in der Schweiz die Wissenschaftsre-daktionen bluten. In der Deutschschweiz etwa fielen in letzter Zeit verschiedene Wissenschaftsredaktionen den Sparübun-gen zum Opfer. So haben der Bund und die Weltwoche das eigene Wissenschafts-

ressort ganz eingestellt, und beim Sonn-tag werden Wissensthemen nunmehr in einem Bund «Kultur, Wissen und Life Style» auf Sparflamme geführt. Nur die Neue Zürcher Zeitung, der Tages-Anzei-ger, Le Temps, die Sonntagszeitung, die NZZ am Sonntag und die Wochenzeitung führen ihre Wissensseiten weiter – mit Er-folg, übrigens: Bei jeder Leserumfrage zeigt sich, dass sie zu den bestgelesenen Teilen der Zeitung gehören. Der Abbau der Redaktionen bleibt nicht ohne Folgen. Denn die Qualität der Be-richterstattung hängt eng mit dem Fach-wissen der Redaktoren zusammen. Wenn die Wissenschaftsredaktionen verschwin-den, wandern die nach wie vor begehrten Gesundheitsthemen in andere Ressorts, wo die nötigen Kompetenzen oft fehlen. Die Folge davon ist, dass medizinische Informationen zuweilen verzerrt wieder-gegeben werden. Das zeigte sich vor an-derthalb Jahren beim Fall «Yasmin». Nachdem die Sendung 10 vor 10 über eine junge Frau berichtet hatte, die nach Ein-nahme der Antibabypille Yasmin eine Lungenembolie erlitt und seither gelähmt ist, folgte in der Schweizer Medienland-schaft eine fast hysterische Berichterstat-tung über die Gefahren von Yasmin. Keine Redaktion blieb davon verschont, jede musste die Geschichte nachziehen. Am Schluss zeigte sich, dass – anders als in der Sendung 10 vor 10 auf emotionale Weise insinuiert worden war – Yasmin das Thrombose-Risiko nicht stärker erhöht als andere neuere Antibabypillen. Doch verheerender als das Aufbau-schen dieses Einzelfalls war die Qualität der Berichterstattung. Im Auftrag des Yasmin-Vertreibers Bayer führte der Zürcher Forschungsbereich Öffentlichkeit und Gesellschaft eine kleine Mediena-nalyse durch. Knapp 100 Beiträge liefen in den Tagen nach der Nachrichtensen-dung durch die Medien. In der überwie-genden Mehrheit davon, so der Befund der Analyse, dienten als Quellen 10 vor 10 oder andere Medienberichte. Mit anderen Worten, die Journalisten schrieben sich gegenseitig ab. Eigene Recherchen und wissenschaftliche Expertise zur dürftigen Faktenlage fanden sich in den allerwe-nigsten Beiträgen. >>

«Tatsache ist, dass der Medizinjournalismus in der Schweiz noch nie so gut war, wie er es heute ist.»

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M E D I Z I N J O U R N A L I S M U S I I

«Wenn die Wissenschafts-redaktionen verschwinden, wandern die nach wie vor begehrten Gesundheitsthe-men in andere Ressorts, wo die nötigen Kompetenzen oft fehlen.»

Spitäler füttern RedaktionenDieses Beispiel zeigt: Für eine angemes-sene Berichterstattung braucht es Fach-wissen und auch Platz, um die komplizier-te Materie in den richtigen Kontext stel-len und – wie im Fall von Yasmin – die Gefahren richtig abschätzen zu können. Andernfalls verkümmern solche Meldun-gen zu News-Häppchen, die im besten Fall am nächsten Tag wieder vergessen sind, oder im schlimmsten Fall eine Lawi-ne von Medienberichten lostreten, die mit ihrer unpräzisen Informationen oder zu-gespitzten Titeln Patienten verunsichern können. So ist erwiesen, dass Medienbe-richte das Verhalten von Patienten beein-flussen können. Eine seriöse Berichterstattung braucht aber auch Zeit. In Anbetracht der schrump-fenden Budgets der Redaktionen ist es Journalisten heute oft gar nicht mehr mög-lich, sich mit einem aufwendigen Thema ausreichend auseinander zu setzen. Dies haben die Universitäten und Spitäler er-kannt, die in den letzten Jahren ihre Pres-sestellen auf eindrückliche Weise aufge-rüstet haben. Viele Universitäten führen inzwischen attraktive Websites, von de-nen Journalisten sich inspirieren lassen. Und eine Reihe von Spitälern füttern die Redaktionen auf geradezu professionelle Weise mit Pressemitteilungen – mit Vor-liebe die Sonntagszeitungen, da sie sich dadurch einen doppelten Effekt erhoffen: Eine Berichterstattung sowohl in der Sonntagspresse, die inzwischen eine grös-sere Leserschaft erreicht als die Tageszeit-ungen, als auch in den Tageszeitungen, so-fern das Thema von einer Agentur aufge-nommen wird. Redaktoren fühlen sich durch diese bevorzugte Behandlung ge-schmeichelt, zumal die Informationen ih-nen oft exklusiv angeboten werden und sie sich so gegen ihre Konkurrenten be-haupten können. Doch die Rolle des Medizinjournalis-ten geht darüber hinaus. Sonst würden Journalisten zu «wohlwollenden Dolmet-schern der Forscher» oder gar zu «schlecht bezahlten PR-Leuten» verkommen, wie die Kritik am Wissenschaftsjournalismus seit längerem lautet. Denn auch Hoch-schulen und Spitäler stehen im wachsen-den Wettbewerb um Gelder und Patienten und betreiben ein gezieltes Lobbying. Die

von den PR-Abteilungen der Universitä-ten und Spitäler gelieferten Informationen sind deshalb vor allem den Eigeninteressen des Auftraggebers verpflichtet und ver-mitteln damit eine verzerrte Perspektive.

Die Verantwortung des MedizinjournalismusLange bestand die Aufgabe des Wissen-schaftsjournalismus darin, neue Erkennt-nisse und schwierige Sachverhalte in ei-ner einfachen Sprache der Öffentlichkeit verständlich zu machen. Doch seit die Forschung immer mehr Konfliktthemen generiert und die Medizin auch eigenen finanziellen Interessen dient, hat der Jour-nalismus auch zunehmend eine Orientie-rungsfunktion zu erfüllen. Das Ziel des Medizinjournalismus muss es sein, aus den oft widersprüchlichen Informationen das Wichtige heraus zu destillieren. Wie schwierig das sein kann, zeigte sich in den letzten Jahren zum Beispiel im Zusam-menhang mit der Schweinegrippe-Pande-mie, dem HPV-Impfstoff oder auch ganz simplen Studien, die die Verwendung von Cholesterinsenkern bei Gesunden in Fra-ge stellen – Themen, die von unterschied-lichen Interessen getrieben sind und über die sich auch die Ärzte nicht einig sind. Zwar liegt die Hauptverantwortung ei-nes guten Medizinjournalismus klar bei den Journalisten. Aber auch Mediziner können ihren Beitrag leisten. Wenn sie zu einem Thema befragt werden, dann ist es an ihnen, offen zu informieren, den Hin-tergrund zu vermitteln und Journalisten beispielsweise nicht nur auf neue Erkennt-nisse einer Studie, sondern auch auf all-fällige Schwächen hinzuweisen.

Zuerst erschienen im Bulletin 2/11 der SAMW.

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L A D É M O C R A T I S A T I O N D E L A S C I E N C E E N D A N G E R

Si l’on excepte quelques irréductibles réfractaires à l’idée que la science fasse partie de notre culture, le terme de «culture scientifique» consacre désormais une pratique bien installée dans notre société: la diffusion auprès des citoyens des connaissances et des pratiques scientifiques, ainsi que la mise en contexte et en débat du rôle des sciences et des technologies dans notre vie de tous les jours. La diffusion du savoir, ou vulgarisation, a connu un développement intense, notam-ment à l’école, dans les universités, mais aussi dans les musées et les médias, pour ne citer que les lieux les plus institutionnels. Mais, comparé à ses voisins européens, la Suisse n’a jamais soutenu de façon régulière, le volet de la démocratisation de la science, c’est-à-dire les activités et les initiatives qui cherchent à favoriser le dialogue entre la communauté scientifique et les publics.

Un essor certain au lendemain de la votation sur le génie génétiqueAuparavant quasi absentes du paysage culturel, ces initiatives de dialogue ont connu un essor certain au lendemain de la votation sur le génie génétique, en 1998, la cam-pagne ayant révélé à quel point tant les citoyens que les milieux de la recherche étaient démunis pour identifier ou établir des lieux de dialogue sur des questions scientifiques et technologiques ayant des enjeux socio-économiques et éthiques forts. C’est dans ce climat d’urgence que le Secrétaire d’Etat à l’éducation et à la recherche a alors créé la Fondation Science et Cité, une institution «neutre», non identifiée comme issue des milieux scientifiques et garante du développement d’un dialogue plus équilibré avec les citoyens. Dotée d’un budget restreint (1,1 million de francs par an), cette fondation n’a jamais bénéficié d’un soutien suffisant pour s’inscrire durablement dans le pay-sage culturel scientifique suisse, malgré quelques belles initiatives comme les festi-vals Science & Cité. La votation sur le génie génétique a été le catalyseur de plusieurs autres initiatives locales ou nationales ayant pour but de promouvoir une culture scientifique citoyenne: cafés scientifiques dans plusieurs villes de Suisse, Nuit de la science à Genève, jour-nées portes ouvertes dans les universités, etc. Tout récemment, le Fonds national suisse de la recherche scientifique, principal bailleur de fonds de la recherche scientifique en suisse, s’est joint à ce mouvement en créant un fonds de projets (Agora) doté d’un mil-lion de francs, visant à encourager la diffusion de résultats scientifiques ainsi que le dialogue sur les modes de fonctionnement de la science et sur leurs enjeux sociaux.

Le «Manifeste»Autre initiative importante, en 2000: la création du Réseau romand Science et Cité, soutenu financièrement par la Fondation Science et Cité et qui regroupe 35 musées, associations et institutions scientifiques, avec pour objectif la mise en culture et en dia-logue de la science. Il y a deux ans, ce réseau a organisé ses assises suivies par 150 par-ticipants, professionnels de musées, journalistes, universitaires, artistes. Le but: faire émerger un état des lieux de la culture scientifique suisse et, surtout, des problèmes à résoudre. Il en est résulté le «Manifeste pour une culture de sciences citoyennes», qui est en cours de signature et espère susciter un fort soutien des milieux scientifiques et politiques. >>

Entre la science et la société, le dialogue menace de rompre

Les professionnels de la culture scientifique sont inquiets pour les lieux de ren-contre entre la science et la société, et ils ont des raisons de l’être

Par Béatrice Pellegrini

Der Dialog zwischen Wissenschaft und Gesellschaft droht abzubrechen

Die Wissenschaftskommunikation hat eine ra-sante Entwicklung durchgemacht. Was aber in der Schweiz im Vergleich zu den europäischen Nachbarländern immer noch in den Kinders-chuhen steckt, ist die Demokratisierung der Wissenschaft, sprich Initiativen, die den Dialog zwischen Wissenschaft und Gesellschaft för-dern. Bei der Abstimmung zur Genschutz-Ini-tiative 1998 wurde dieses Vakuum offensichtich. Im Nachgang dazu wurden einige Anstrengun-gen unternommen und zum Beispiel die «neu-trale» Dialog-Institution «Science et Cité» ge-gründet, dotiert allerdings mit lediglich 1,1 Mil-lionen Franken Bundesgeldern pro Jahr. Fast unbeachtet wurden diese Mittel nun vor Kurzem gestrichen und «Science et Cité» in die Akade-mien der Wissenschaften Schweiz integriert. Das weckt bei Béatrice Pellegrini und ihren Mitstreitern Sorgen, denen sie in einem Mani-fest Ausdruck verleihen.

Béatrice Pellegrini, présidente de l’association de culture scientifique Bancs publics, Genève; membre du comité du Réseau romand Science et Cité (photo: DR)

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L A D É M O C R A T I S A T I O N D E L A S C I E N C E E N D A N G E R

Les lieux de dialogue se voient encore menacés dans leurs minuscules nichesLe constat établi par ces professionnels de la culture scientifique reflète le sentiment qui se développe depuis quelques années: l’inquiétude. Le Manifeste dresse en effet un tableau sévère de la situation de la culture scientifique en Suisse. Alors que la vul-garisation n’a jamais bénéficié d’autant de moyens, les lieux de dialogue autour des enjeux de sciences et de société, déjà pratiquement inexistants, se voient encore me-nacés dans leurs minuscules niches. Le Manifeste attire également l’attention sur une décision fédérale, passée pratiquement inaperçue, de supprimer le financement attri-bué à la Fondation Science et Cité, dont les activités seront désormais intégrées aux Académies suisses des sciences. Au-delà de la fragilisation de cette fondation et des activités qu’elle soutenait se pose la question de la «neutralité». Rien n’indique a priori que les Académies ne sauront pas favoriser une certaine distance critique par rapport à la science, mais on peut se demander pourquoi la discussion n’a porté que sur les as-pects financiers (et encore!) et non pas sur le fait qu’on renonçait à l’idée de départ de la positionner comme une fondation indépendante vis-à-vis des milieux de la recherche scientifique. Cette évolution sur le plan national est également observée par les acteurs dans les cantons et les communes, où la culture scientifique n’est presque jamais intégrée et soutenue comme d’autres composantes de la culture. Les militants de la culture scien-tifique ont encore de beaux jours devant eux.

Cet article a paru dans Le Temps le 10 octobre 2011. Le Manifeste peut être lu et soutenu à l’adresse

www.rezoscience.ch/rp/sc/manifeste.html

«Les militants de la culture scientifique ont encore de beaux jours devant eux.»

Stiftung Science et Cité

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W E L T K O N F E R E N Z D E R W I S S E N S C H A F T S J O U R N A L I S T E N 2 0 1 1

Die Weltkonferenz der Wissenschaftsjournalisten 2011 hatte bereits eine bewegte Ge-schichte bevor sie am 27. Juni begann. Das alle zwei Jahre stattfindende Treffen war 2009 in London nach Kairo vergeben worden. Die Programmplanung war bereits weit fortgeschritten und das Konferenzzentrum reserviert, als der arabische Frühling Ägypten erreichte und die geordnete Durchführung der Konferenz verunmöglichte. Da es die Wissenschaftsjournalisten aus dem arabischen Raum als Affront emp-funden hätten, wenn die Konferenz in eine westliche Metropole verlegt worden wäre, wurde eifrig nach einem anderen zumutbaren Ort gesucht. Schliesslich entschieden sich die Verantwortlichen für Doha, der Hauptstadt des Emirats Qatar – und dem Haupt-sitz von Al Jazeera. Diese Entscheidung bewegte wiederum einige Redner und Panelisten aus dem Westen zur Absage. Offenbar konnten sie es nicht mit ihrem Gewissen vereinbaren, eine Konferenz zu besuchen, die in einer absoluten Monarchie, also mehr oder weni-ger einer Diktatur, stattfand. Das war etwas erstaunlich. Qatar ist zwar tatsächlich kein demokratisches Land, doch das war Ägypten auch nicht, als sie zusagten. Der Umzug nach Doha führte also dazu, dass einige Sessions – unter anderem auch meine – Teil-nehmer verloren und wir improvisieren mussten. Ich hatte den Verantwortlichen eine Session zum Thema «Humor in der Wissen-schaftskommunikation» vorgeschlagen, die ins Programm aufgenommen worden war und mir so ein Ticket nach Doha bescherte. Als Panelisten hatten der Vater der IgNobel-preise, Marc Abrahams, und der Zauberer und Psychologe Richard Wiseman zugesagt. Doch Wiseman überlegte es sich kurz vor der Konferenz anders, und ich musste mich unter den Teilnehmern anderer Sessions nach Ersatz umsehen, weil kein Geld mehr da war, neue Leute einzuladen. Schliesslich fand ich in der amerikanischen Wissenschafts-journalistin Jennifer Ouellette perfekten Ersatz. Da Vorsitzende anderer Sessions vor ähnlichen Problemen standen, kam auch ich zu einem zweiten Auftritt als Diskussionsteilnehmer in einem Panel über die Bedeu-tung der Wissenschaftsgeschichte im Journalismus. Die aus der Wüste gestampfte Retortenstadt Doha vermittelt einem nicht das Gefühl, dass man sich hier je länger als eine Woche niederlassen möchte. Pompöse Hochhäu-ser und riesige Einkaufszentren mit Eisflächen für Kinder, umkreist von sechsspurigen Autobahnen. Das Ganze am Leben erhalten von einem Heer von Arbeitern aus Asien. Die Konferenz fand im Studentenzentrum der sogenannten Education City, einem Uni-versitätsgelände am Rande Dohas statt, auf dem sich einige Stararchitekten ausgetobt hatten. Dort kämpften die Konferenzteilnehmer oft um jene Position etwa einen Me-ter vor den offen Aussentüren, in denen sich die auf 19 Grad kalte Luft aus der Kli-maanlage mit den 45 Grad draussen zu einer erträglichen Temperatur mischten. Das Programm bot das Übliche: Medizinjournalismus, Klima, Ethik, gemischt mit praktischen Panels über konkrete journalistische Arbeit: wie schreibe ich ein Buch, wie gründe ich einen Verein für Wissenschaftsjournalisten, wie werde ich ein erfolgrei-cher Blogger. Darüber hinaus liessen sich drei Schwerpunkte ausmachen: Einsatz von sozialen Medien im Wissenschaftsjournalismus, Wissenschaftskommunikation in Ländern der 3. Welt und natürlich der arabische Frühling und seine Bedeutung für den Journalismus. Persönlich haben mir jene Vorträge am besten gefallen, die einen spielerischen und unorthodoxen Zugang propagierten. Zum Beispiel jene Spielshow aus England, die, was den Spielablauf betraf, in der untersten Schublade zwischen «Deutschland sucht

«Wir predigen zu bereits Konvertierten!»

Die Weltkonferenz der Wissenschaftsjournalisten fand zum ersten Mal in der ara-bischen Welt statt, wegen des arabischen Frühlings nicht wie geplant in Kairo, sondern in Doha, Qatar. Einige Eindrücke.

Von Reto U. Schneider

Blick in den Plenarsaal des Konferenzgebäudes. An der Konferenz nahmen 720 Leute teil (Foto: R. Schneider)

Conférence mondiale du journalisme scientifique 2011

C’est la première fois que la Conférence mon-diale du journalisme scientifique a eu lieu dans un pays arabe – mais à cause du printemps arabe non pas comme prévu au Caire mais à Doha, ville principale du Qatar. Reto Schneider, ancien président de l’ASJS, s’y est rendu et nous fait part de ses impressions: Doha est une ville avec des gratte-ciel pompeux, d’immenses su-permarchés équipés de patinoires pour les en-fants, et des autoroutes à six voies. Le pro-gramme de la conférence ressemblait à celui de nombreuses autres conférences mis à part les discussions sur le printemps arabe, le journa-lisme scientifique au tiers monde ainsi que l’uti-lité des réseaux sociaux pour le journalisme. A ce sujet, la communication sur place se faisait presque uniquement à l’aide de Twitter, que ce soit pour se donner rendez-vous ou pour com-menter les discours. Autre prise de conscience importante à Doha: le journalisme scientifique se consacre encore fortement à un public déjà intéressé par la science et oublie souvent ceux qu’il faudrait intéresser. Peu de journalistes germanophones se sont rendus à Doha, Reto Schneider a donc fait la connaissance de nom-breux collègues étrangers et recommande vive-ment une participation à la prochaine confé-rence mondiale en 2013 à Helsinki.

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den Superstar» und «Deal or no Deal» anzusiedeln war, die aber die Wissenschaft zum Thema hatte. Oder die surrealen Filme über das Sexleben der Tiere von Isabella Rosselini, deren wissenschaftlicher Berater einen Vortrag gehalten hat. Auch die Site Audio boo, eine Art Youtube für Audio, fand ich spannend. Hinter vielen dieser neue Ideen steckt die Erkenntnis, dass der traditionelle Wissen-schaftsjournalismus sich oft an Leute richtet, die sich ohnehin für Wissenschaft interessieren, und dass die Aufgabe der Zukunft weniger darin liegt, diese Leute noch besser zu bedienen, als die anderen überhaupt. Wir predigen zu den bereits Konverti-erten! Als Kommunikationsmittel unter den Konferenzteilnehmern war Twitter unver-zichtbar. Ob es darum ging, sich mit Leuten zum Essen zu verabreden oder das Urteil über einen Vortrag zu erfahren, Twitter war das Werkzeug der Stunde. Ohne Twitter hat man in Doha nur die halbe Konferenz mitbekommen. Als ich nach meinem Panel den Saal verliess, kam ein amerikanischer Kollege auf mich zu und sagte: «Twitter has approved of your session.» Wie die meisten Konferenzen über Journalismus hatte auch diese den Makel, dass letztlich gar nicht so viele Journalisten vor Ort waren. Wer in unserem krisengeschüttelten Gewerbe hat schon die Zeit und das Geld, um mal schnell für vier Tage nach Doha zu jetten? Wie viele der 720 Teilnehmer wirklich zur Bodentruppe des Journalis mus gehörten, die für unabhängige Medien Beiträge verfassen, ist schwer zu schätzen. Mein Eindruck war, dass überproportional viele – durchaus interessante – Leute von Pressestellen, Stiftungen und halbstaatlichen Organisationen an der Konferenz waren. Aus dem deutschsprachigen Raum waren jedenfalls kaum Journalisten nach Doha gekommen. Keine einzige der grossen Zeitungen und kein Magazin hatte jemanden geschickt. Das hatte für mich den interessanten Nebeneffekt, dass ich in vier Tagen so viele Leute kennenlernte wie noch nie und mit einer reichen Ernte an Kontakten aus der ganzen Welt nach Hause zurückgekehrt bin. In diesem Sinn kann ich die Teilnahme an der nächsten World Conference of Science Journalism vom 24.–28. Juni 2013 in Helsinki nur empfehlen.

Weil Kairo zu unsicher schien, wurde die Konferenz in die Haupstadt von Qatar, nach Doha, verlegt (Foto: R. Schneider)

«Als Kommunikations-mittel unter den Konferenz -teilnehmern war Twitter unverzichtbar.»

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Klubmitglied Markus Hächler von der Fachstelle Kommunikation und Medien am Inselspital lud am 16. September um 15.30 Uhr in Bern ans ARTORG-Zentrum ein. Zum Glück, denn das «Artificial Or-gan Center for Biomedical Research» ist tatsächlich ein Besuch wert. Erst recht, wenn auf das knappe Zeitbudget der Teil-nehmer Rücksicht genommen wird und die Forscher ihre interessantesten Projekte konzentriert in 20-Minuten-Häppchen vorstellen. Sind dann noch Prominente an-wesend (sprich: Nationalratskandidat und Herzchirurg Thierry Carrell) und wird ein exquisiter Apéro serviert, möchte man nicht darüber mäkeln, dass sich der SKWJ genau genommen für PR einspannen liess. Da darf auch im SKWJ-Bulletin aus-nahmsweise mal der Ökonomenjargon be-müht und von einer «win-win-Situation» gesprochen werden. Zumindest partiell: Bis Redaktionsschluss hat nämlich laut SMD noch niemand der Teilnehmer über das Zentrum geschrieben. Was nicht ist, kann noch werden. Hier ein paar Andeutungen zu den vorgestellten Projekten am ARTORG. So stellte Kardiologe Rolf Vogel beispiels-weise fest, dass schlecht zerkauter Greyer-zer-Käse problematisch ist, wenn man sein Elektrokardiogramm via Speiseröhre mes sen will. Die Messvorrichtung, die über die Nase eingeführt wird, um hinter dem Herzen dessen elektrische Aktivität zu messen, wird dann in Richtung Magen verschoben. Das Käse-Problem war na-türlich nur eine Anekdote von Rolf Vogel. Denn sonst hat das so genannte Ösopha-gus-EKG, welches das ARTORG-Team entwickelt, fast nur Vorteile, kann über Tage drinnen gelassen werden und ermög-licht dadurch ungewöhnlich lange Mes-sungen. Ausser Käseessen sind dabei praktisch alle Aktivitäten möglich, ohne dass die Datenaufnahme gestört würde: Extremklettern, Joggen, in der Mensa es-

sen, schlafen und Vorträge halten – zum Beispiel vor Journalisten, wie einer der Assistenten von Rolf Vogel, der dabei nur ganz leicht näselte. Die Gerontotechnologie-Gruppe um Urs Mosimann untersucht, wie das Auto-fahren im Alter sicherer gemacht werden kann. Eine Doktorandin führte eine Auto-fahrt im zentrumseigenen Simulator vor, bei der es einigen in der Journalistentruppe leicht mulmig im Bauch wurde. Dies, weil für die Zuschauer der Winkel ungünstig war und deshalb Ansätze von Simulator-Übelkeit auslöste. Die Fahrt selber war nicht gerade rasant: Es ging geradeaus mit Tempo 80 auf einer zweispurigen Auto-bahn mit sehr wenig Verkehr. Der Höhe-punkt der Vorführung war ein mit viel Mühe herbeigeführter Auffahrunfall.

Daneben gibt es ARTORG-Forscher, die die computerunterstützte Chirurgie voran-treiben. Matthias Peterhans zeigte, wie mit 3D-Animationen Leberoperationen unterstützt werden. Und Brett Bell führte vor, wie mit Hilfe von Computer navi g a-tion kleine Löcher für Hörimplantate in den Schädel gebohrt werden können. Eine Simulationsvorrichtung für den Blutfluss in der Aorta und Versuche an einem Herzunterstützungssystem präsentierten Stijn Vandenberghe und Thierry Carrel. Christoph Stieger demonstrierte ein Hör-implantat für komplexe Hörstörungen. Mehr Details gibt es vor Ort oder unter www.artorg.unibe.ch

MedTech-Forschung im Schnelldurchlauf

Wie kriegt man es hin, 17 Journalisten aus der ganzen Schweiz dafür zu motivie-ren, an einer Führung durch ein neu gebautes Forschungszentrum teilzunehmen? Eine für Medienarbeiter nicht ganz triviale Aufgabe mit einer verblüffend einfa-chen Lösung: Man organisiert einen Anlass für den SKWJ.

Von Felix Straumann

A R T I F I C I A L O R G A N C E N T E R F O R B I O M E D I C A L E N G I N E E R I N G R E S E A R C H

Prof. Thierry Carrel mit einem künstlichen Herz (Foto: I. Dietschi)

Visite de l’ARTORG à Berne

Comment motiver 17 journalistes de la Suisse entière à prendre part à une visite guidée à tra-vers un nouveau centre de recherche? Une tâche non triviale pour un office de presse – avec une solution étonnamment facile: inviter l’ASJS. Le 16 septembre, le Artificial Organ Center for Bio-medical Engineering s’est présenté en tranches bien digestibles de 20 minutes par projet, avec entre autres la participation du chirurgien car-diaque et candidat pour le conseil national Thierry Carrel. Felix Straumann trouve que le nouveau centre de recherche vaut le détour: on y découvre la chirurgie assistée par ordinateur, des reins artificiels, des systèmes cardiaques d’appoint, et des appareils auditifs implan-tables. L’ARTORG est spécialisé dans la re-cherche biomédicale au bénéfice d’organes malades ou endommagés. Pour plus de détails: www.artorg.unibe.ch.

«Ausser Käseessen sind dabei praktisch alle Aktivi täten möglich.»

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Protokoll der Generalversammlung 2011 mit dem Jahresbericht der PräsidentinL’assemblée générale 2011 de l’association suisse du journalisme scientifique a eu lieu le 24 juin 2011 au Centre suisse d’Electronique et de Microtech-nique (CSEM) à Neuchâtel.

Entschuldigt waren die Vorstandsmitglieder Hanna Wick und Mürra Zabel.

Programm15.30 Uhr Empfang16.00 Uhr Offizieller Teil der GV17.05 Uhr Willkommensworte von Mario El-Khoury, CEO des CSEM17.15 Uhr Führung durch die Labors des CSEM18.30 Uhr ApéroAb 19.30 Uhr Abendessen im Hotel Restaurant Alpes&Lacs

Traktanden1. Genehmigung des Protokolls der GV 2010 und der Traktandenliste 20112. Jahresbericht der Präsidentin3. Bericht der Sekretärin, Jahresabschluss der Rechnung 20104. Revisorenbericht von Christian Bernhart und Felix Frank5. Budget 20116. Wahl des Vorstandes und Ernennung der Revisoren7. Gesundheitsseminar 2011: Wahl eines Themas8. Varia

1. Genehmigung des Protokolls der GV 2010 und der Traktandenliste 2011Das Protokoll der GV 2010 wurde im Bulletin 2/2010 abgedruckt. Es wird auf Antrag der Präsidentin ohne Beanstandungen und per Akklamation genehmigt, ebenso die Traktandenliste der GV 2011.

«L’année passée fut marquée par les deux grands évènements traditionnels.»

«Nous avons pu accueillir 18 nouveaux memb-res en Suisse allemande, 8 en Suisse romande.»

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2. Jahresbericht der Präsidentin (Periode 12. Juni 2010 – 24. Juni 2011)

Chers collèguesChères collègues

Voilà le rapport annuel de la présidente – pas dans ma langue maternelle, je vous prie donc d’excuser mes erreurs linguistiques. Notre association se porte bien: L’ASJS compte 369 membres en total: 57 en Suisse romande, 312 en Suisse alémanique. Depuis l’assemblée générale 2010, nous avons pu accueillir 18 nouveaux membres en Suisse alémanique, 8 en Suisse romande. Merci beaucoup à Hanna Wick, notre secrétaire, qui soigne la liste des membres avec beau-coup d’exactitude. L’année passée, nous avons eu des problèmes avec le transfert d’adresses dans le nouveau système. Si l’un de vous ne reçoit donc pas les informa-tions de l’association, veuillez contacter Hanna.

L’année passée fut marquée par les deux grands évènements traditionnels de notre as-sociation: le séminaire santé en novembre et le séminaire «printemps» en mai.

Les 11/12 novembre 2010, plus de 40 membres se sont rencontrés à Thun pour le séminaire santé dédié à la pandémie de grippe H1N1, évènement soutenu par Inter-pharma. Quelles leçons tirer de cette pandémie? Pour obtenir des réponses à cette ques-tion, Patrick Imhasly et Sabine Olff, les deux organisateurs du séminaire, avaient invité des orateurs importants: Daniel Koch de l’office fédérale pour la santé, le psychologue Michael Siegrist de l’ETH Zurich ou encore Volker Stollorz, un collègue allemand de la FAZ am Sonntag. L’invité sans doute le plus connu n’était pas présent personnelle-ment: l’épidémiologue Tom Jefferson avait préféré être interviewé par Skype.

Le 19 mai 2011, le 9ième séminaire du printemps, organisé par Irène Dietschi et Chris-tophe Ungar et soutenu par le Fonds National Suisse était résolument pratique: bases de données, cloud-computing, logiciels intelligents, etc. En clair: les techniques digi-tales pouvant soutenir les journalistes dans leur travail quotidien, en leur facilitant par exemple leurs recherches. Environ 40 membres de l’ASJS ont suivi les discours et workshops animés par quatre intervenants réputés au musée de la communication à Berne.

Natalie Bougeard, RTS (photo: DR) Felix Straumann, Tages-Anzeiger (Foto: zVg)

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Autres activités de l’an passé: Le 13 octobre 2010, le Friedrich Miescher Institut à Bâle a accueilli l’ASJS pour une

visite exclusive dans ses laboratoires. Une douzaine de membres ont répondu à cette invitation.

Le comité s’est réuni pour cinq séances au cours de l’année. Nous nous sommes ren-contrés dans des lieux différents entre Zurich et Fribourg et naturellement aussi au centre de la Suisse, au célèbre Bahnhofbuffet Olten …

Nous avons publié trois éditions de notre bulletin – merci à Pascal Biber, notre édi-teur, qui fait ce travail avec beaucoup d’enthousiasme.

Je vous ai également envoyé entre une et trois newsletters électroniques par mois, dépendant des activités de l’association et des annonces payées pour lesquelles nous gagnons de l’argent.

Il reste à mentionner aussi que Christophe Ungar s’occupe régulièrement de mainte-nir notre site web et s’attache à publier des nouvelles qui concernent notre club ou notre profession. Merci, Christophe, pour ton travail!

Le 19 mars 2011, notre collègue du comité, Olivier Dessibourg, nous a représenté à Budapest à l’assemblée générale de l’EUSJA, l’Union européenne des associations de journalistes scientifiques, qui fête ses 40 ans d’existence cette année. Une activité-phare de l’EUSJA est l’organisation de voyages de presse. J’aimerais lancer un appel à ce sujet: profitez de ces opportunités de voyage!

Finalement, le comité a introduit une nouvelle règle concernant le fonds de recherche: Le délai pour les soumissions de projets est désormais fixé au 1er avril de chaque an-née. Pour 2011, le comité a décidé de soutenir les projets de livre de Roland Fischer et de Reto U. Schneider.

Voilà, je suis à la fin de mon discours. Merci beaucoup à mes collègues pour leur tra-vail: Pascal Biber, Olivier Dessibourg, Christophe Ungar, Patrick Imhasly, Sabine Olff, Hanna Wick et Mürra Zabel. Je tiens aussi à remercier Heinz Müller d’Interpharma et Philippe Trinchan du Fonds National Suisse pour leurs soutiens à nos activités. Merci pour votre attention!

Irène Dietschi

3. Bericht der Sekretärin, Jahresabschluss der Rechnung 2010Im Auftrag der entschuldigten Kassierin Hanna Wick legt Vorstandsmitglied Patrick Imhasly eine Jahresrechnung vor, die einen Einnahmeüberschuss von 10 173.36 Franken ausweist. Damit beträgt die Bilanzsumme per 31.12.2010 insgesamt 94 300.34 Franken.

4. Revisorenbericht von Christian Bernhart und Felix FrankDer Revisorenbericht von Christian Bernhart und Felix Frank wird von der General-versammlung akzeptiert und die Jahresrechnung 2010 per Akklamation angenommen.

5. Budget 2011Das Budget 2011 wird ohne Gegenstimmen angenommen.

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Jahresrechnung 2010/Budget 2010

Einnahmen

2010

Budget

2010

Ausgaben

2010

Budget

2010

Mitgliederbeiträge 16 100.00 17 000.00 Vorstand 3627.30 3000.00

Gönner 8150.00 8000.00 Sekretariat 3241.75 4000.00

Spenden 91.00 30.00 Website/Redesign 437.29 14 000.00

Adressenverkauf 1200.00 3000.00 Bulletin 6465.80 13 000.00

Inserate/Newsletter/Pressestellen 3000.00 7000.00 Eusja 0.00 800.00

Zinsen 104.50 60.00 PC-Kontos 0.00 80.00

Anlässe 0.00 1000.00

Recherchebeiträge 4700.00 8000.00

Einnahmen total 28 645.50 35 090.00 Ausgaben total 18 472.14 43 880.00

Einnahmenüberschuss de facto Budget

10 173.36 –8790.00

6. Wahl des Vorstandes und Bestätigung bzw. Neuwahl der RevisorenNicht mehr zur Wiederwahl stellen sich Patrick Imhasly und Mürra Zabel. Patrick Im-hasly wurde an der GV vom 17. Juni 2005 in den Vorstand des SKWJ gewählt. Wäh-rend dreier Jahre war er Sekretär des Klubs. Von 2008 bis 2010 hat er drei Mal zusam-men mit Sabine Olff das Gesundheitsseminar organisiert. Mürra Zabel wurde an der GV vom 9. Juni 2006 in den Vorstand des SKWJ gewählt. Von 2007 bis 2009 über-nahm sie die Redaktion des Klub-Bulletins und war anschliessend für den e-Commerce verantwortlich. Beide Abtretende werden mit Applaus verdankt. Der Vorstand schlägt Natalie Bougeard (RTS) und Felix Straumann (Tages-Anzeiger) als neue Vorstands-mitglieder vor. Sie werden von der Generalversammlung einstimmig gewählt.

Für ein weites Amtsjahr als Revisor stellt sich Christian Bernhart zur Verfügung. Fe-lix Frank gibt sein Amt ab und wird mit Applaus verdankt. Neu als Revisor gewählt wird einstimmig Lukas Denzler.

7. Gesundheitsseminar 2011 vom 10./11. November in Lausanne: Wahl eines ThemasDer Vorstand schlägt folgende Themen vor:

A Patient driven research (Olivier) 13 12B Personalisierte Medizin – hope or hype (Sabine) 15 7 C Klinische Versuche (Christophe) 9 –

In zwei Abstimmungsgängen spricht sich eine Mehrheit für das Thema «Patient driven research» aus. Das Seminar findet am 10./11. November in Lausanne statt. Olivier Dessibourg und Christophe Ungar werden den Anlass organisieren.

8. VariaChristian Bernhart stellt seine bisherige Planung in Sachen Tessinreise vor. Nach ein-gehender Diskussion beschliesst die GV, dass der Vorstand zusammen mit Christian das weitere Vorgehen beraten wird. Die Tessinreise soll im Frühjahr 2012 stattfinden.

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G E S U N D H E I T S S E M I N A R 2 0 1 1

Organisation and chair: Olivier Dessibourg and Christo-phe Ungar, in collaboration with Interpharma

«Patient driven research and medicine»

Programm des Gesundheitsseminars 2011 / Programme du Séminaire Santé

10th to 11th November 2011, Hotel Mövenpick, Lausanne

Thursday 10th November

17:30 Welcome

17:45 Introduction by Swiss Association for Science Journalism board and Interpharma

18:00–19:00(50’ talk + 10’ discussion)

Melanie Swan, MS Future (USA)

Patient-driven research and medicine: an overviewThree recent trends have been starting to transform health care and are importantly providing a foundation for the contemplated shift to preventive medicine. The first trend is the growth in health social networks, groups of individuals joining online communities in health conditions of interest. These communities have become some of the largest aggregate patient registries and offer cost and efficiency benefits for study recruiting and operation. Health studies in crowdsourced cohorts may be run by traditional researchers, and also organized directly by community members (citizen scientists). Second: the low-cost availability of personalized genomic data, the applications of which include assessing family ancestry, carrier status, health condition risk, and drug response. There is debate about the validity and utility of health condition risk assessment, but the other three applications have a higher level of acceptance as neonatal carrier status screening is routine in many countries and the U.S. Food and Drug Administration has validated genomic biomarkers for approximately 75 drugs as of July 2011. Third: ability to integrate varied health data streams such as personal genomics and phenotypic data (e.g.; personal medical records, family history, self-tracking data, health social networking data, and blood test results) towards the goal of improved medicine. Genetic polymorphisms (e.g.; mutations) may lead to out-of-bounds phenotypic conditions that can be measured and ameliorated through personalized intervention. A third data stream may become more prevalent too, the microbiome, examining personalized bacterial profiles for linkage to disease development and drug response. This talk addresses how these trends are influencing the broader health ecosystem, and how the traditional physician-patient relationship is shifting as individuals are increasingly health literate and taking responsibility for their own health self-management.

19:00 Apéro, then dinner

Friday 11th November

9:00–9:45(35’ talk + 10’ discussion)

Paul Wicks, R&D director,

Patientslikeme.com

Medicine by the masses: crowd-sourcing and patient-driven researchPatients are increasingly taking a central role in their own management by improving their understanding of their condition and sharing information between peers. Online tools such as PatientsLikeMe offer the opportunity to let patients share their personal health data including medical history, comorbidities, treatments, symptoms, and side ef-fects, as well as personal narrative such as journals and annotations. Paul Wicks will share his company’s experience on harnessing the power of collective patient wisdom to conduct high-quality peer-reviewed literature including studies of unmet needs, off-label medication use, and detail a novel observational study on the effects of lithium carbonate on the progression of amyotrophic lateral sclerosis (ALS) / motor neurone disease (MND).

9:45–10:30(35’ talk + 10’ discussion)

Muriel Bochud, assistant professor,

CHUV, Lausanne

Direct-to-consumer (DCT) genetic testing: are they useful for the patients, for the doctors, for clinical research?Some genetic tests can be obtained directly by consumers on the internet. Among them, some are related to health issues, while others are not (so-called “recreational genetics”, e.g., DNA ancestry). Some companies offer to test your DNA to predict your risk of developing selected diseases, such as type 2 diabetes, heart disease or Parkinson’s disease. While the tests usually are of good quality (analytic validity), the clinical validity (i.e. do these tests approp-riately predict risk of disease in an individual patient?) is often not demonstrated and the clinical utility (i.e. does the test results change the way the disease is treated and prevented?) is often extremely limited. Data collected online by some of these companies is being used for research and this led to some new research findings. DTC genetic testing raise important legal and ethical issues. Genomic research findings during the past 6-8 years undoubtedly provided important new insight into disease biology and open novel perspectives for treatment and prevention, but their use in clinical practice is too premature.

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10:30–11:00 Coffee break

11:00–11:45(35’ talk + 10’ discussion)

Effy Vayena, Institute of Biomedical Ethics,

University of Zurich

Ethical consideration in «patient-driven research»Health research has traditionally been done in the top-bottom approach with studies (i.e. clinical trials, epidemiolo-gy and other research) initiated by research teams either at the private sector or academic institutions and research subject been sought and recruited. Research with humans has raised numerous ethical concerns especially because history has not been sort of abuses of human subjects even within the pursuit of legitimate scientific questions. Numerous international guidelines and national laws are in place today to protect the individuals who participate in research. The emergence of patient-initiated or patient-driven research is signaling the development of a new trend in health research. This new and dynamic engagement of patients (and healthy individuals donate their genetic and phenotypic data for research) has raised some additional concerns about the ethics of such research while at the same time has challenged the conventional standards of research ethics review. Some of the specific questions that need to be addressed are: whether the ethical oversight of such studies is adequate, and appropriate; whether protection of the participants is a true priority and how can it be ensured; whether informed consent can be truly achieved in this context; whether our conventional ethics review of research needs to be revised to meet the new needs. These considerations are very timely and need to be explored while this type of research is still shaping up in order to maximize the potential contributions it can make and to avoid ethical mishaps.

11:45–12:30(35’ talk + 10’ discussion)

Gilles Frydman, founder of online patients’

association ACOR.org

Online communities & patient-driven research in the age of exponential medicineWith the exponential rise in genomic data and the constant growth in the number and complexity of pathways, keeping up with current knowledge is an enormous challenge for all oncologists. Online patient communities have a long history in sharing that burden with clinicians, and have in many cases become centers of patient-driven re-search. Patient data collection, aggregation & analysis is just one aspect of patient-driven research. A more complex, less structured but no less important aspect is the optimization, in real time, of knowledge and information surfacing via expert patients. ACOR cancer communities, started 17 years ago, are a new form of peer-reviewed publication. These communities of e-patients conduct research on many levels: they generate scientific hypotheses, create cen-tralized tissue banks to accelerate discoveries, maintain online specialized libraries of full text articles pertinent to their disease, study clinical trials as they are conducted and provide valuable post marketing surveillance, sometimes resulting in significant prescription labeling changes. Gilles Frydman will share some of the stories that have made ACOR an integral part of the developing rapid learning system for care of certain rare cancers.

12:30–14:15 Lunch

14:15–15:00(35’ talk + 10’ discussion)

Geoffrey Henning, formerly at Roche

The pharma perspective: looking at drivers for change in clinical trialsClinical trials are changing, embracing new approaches. What pressures are bringing these about? This session will look at the traditional trial and some of these new directions, assess the pressure points and suggest possible rationale for these changes and the patient’s relationship to these developments.

15:00–15:45(35’ talk + 10’ discussion)

Michael Heberer, Institut für chirurgische

Forschung und Spitalmanagement, Univer-

sity of Basel

Co-production in health care: towards patient-oriented medicineTraditional concepts of health care may require revision: The status of the patient may develop via a customer/client status to the health care co-producer status. This new status will not only result in empowerment and shared responsibility but also lead to patient-oriented medicine. The novel concept will evaluate medicine not only on the basis of objective outcome criteria but introduce patient perception as a novel criterion. Implications on medicine will be discussed on the basis of results obtained by the research program co-production in health care that has been initiated at the University of Basel

15:45–16:00 Final discussion and end

Inscriptions jusqu’au 31 octobre auprès de [email protected]. Merci de préciser si vous souhaitez qu’Interpharma réserve à ses frais pour vous une chambre à l’hôtel Mövenpick, à Lausanne, pour la nuit du 10 au 11 novembre.

Anmeldung bei [email protected] bis spätestens am 31. Oktober. Bitte angeben, ob Sie vom 10. zum 11. November im Hotel Möwenpick in Lausanne übernachten wollen. Die Kosten werden von Interpharma getragen.

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N E U E M I T G L I E D E R / N E W S

Ordentliche Mitglieder / membres ordinaires

Stefan Bachmann hat an der Universität Zürich Biologie studiert und 1998 mit ei-ner Arbeit über die Raumnutzung zweier Spechtarten abgeschlossen. Danach war er während neun Jahren Co-Chefredaktor der Zeitschrift ORNIS des Schweizer Vogelschutzes SVS / BirdLife Schweiz. Gleichzeitig entwickelte und betreute er die Website des SVS und lancierte die Kinderzeitschrift ORNIS junior. Seit Sep-tember 2008 ist er nun beim «Beobachter Natur» einer von vier Redaktor/innen. Stefan Bachmann ist Vater zweier Kinder und beschäftigt sich in der Freizeit mit Natur, Fotografie, Film und Klettern.

Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et titulaire d’un Master de l’EPFL, Fabrice Delaye (46 ans) débute sa carrière en tant que stagiaire au sein des rédactions du Monde, du Figaro et de l’Agefi Suisse. Recruté en 1994 par le magazine suisse L’Hebdo, il rejoint, en 1996, la rédaction de Bilan. En 2000, il est embauché par l’Agefi Suisse en tant que correspondant aux Etats-Unis, à Boston où il est affilié à la Technology Review du MIT. De retour à Bilan, en 2006, en tant que correspondant international basé en France, il couvre l’ac-tualité scientifique et technologique suisse et international pour la rubrique «Demain» de Bilan ainsi que pour le site britannique Science Business et créé les suppléments Technology by Bilan. Fabrice Delaye est marié et père de trois enfants.

Corinne Hodel hat nach der Matura (Schwerpunkt Latein und Philosophie) an der ETH Zürich Biologie (Fachrichtung Neurowissenschaften) studiert und an-schliessend an der Universität Zürich pro-moviert. Parallel zu Studium und Doktor-arbeit hat sie das Höhere Lehramt im Fach Biologie gemacht. Im vergangenen Jahr nun hat Corinne Hodel am MAZ den CAS-Studiengang «Wissenschaftsjourna-lismus» absolviert. Nach Praktika beim Lokalfernsehen Tele M1 (AZ Medien) und bei der Scitec-Media GmbH, ist sie derzeit Praktikantin bei der NZZ am Sonn-tag im Ressort Wissen.

Membres extraordinaires / ausserordentliche Mitglieder

Après un master en sciences économi-ques, politiques et sociales, option service social et gestion du personnel, à l’Univer-sité de Neuchâtel, Florence Amez-Droz a voyagé une année avec «Up With People». De retour en Suisse, ses re-cherches l’ont tournées vers le monde des hautes technologies qu’elle n’a pas quitté depuis. Elle a commencé sa carrière dans le domaine de la microélectronique dans la spin-off XEMICS (aujoud’hui Sem-tech), puis dans les softwares avec la start-up EMITALL Surveillance. Aujourd’hui, elle travaille au CSEM Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique SA en tant responsable de la communication corporate.

Suite à sa maîtrise en langues étrangères appliquées (anglais, allemand) à l’Univer-sité des Sciences Humaines de Strasbourg (France), Irène Perovsek a commencé sa carrière en tant que traductrice dans une entreprise de chimie – Rohm and Haas – en Alsace (1995). Elle a ensuite intégré le département communication du même site de production (le plus grand du groupe hors Etats-Unis) au poste d’assistante communication (2000), puis, en 2005, pris la responsabilité de la communication du site. En 2008, elle a rejoint le siège euro-péen de la compagnie à Morges en tant que spécialiste communication. Depuis dé-cembre 2009, Irène Perovsek occupe le poste de responsable communication de l’Institut Suisse de Bioinformatique SIB.

Béatrice Schaad est responsable du ser-vice de communication du CHUV. Elle est diplômée de la Harvard School of Public Health et de l’Institut de médecine sociale et préventive à Genève. Elle a préalable-ment travaillé dans plusieurs médias ro-mands en tant que journaliste scientifique, spécialisée en santé publique au Nouveau Quotidien et à L’Hebdo comme rédactrice en chef adjointe.

Après un parcours d’une dizaine d’années comme animatrice radio (radios locales, Couleur3, RSR), Sandy Evangelista a passé son RP de journaliste à Lausanne et

travaillé dans divers départements de la TSR, notamment dans les magazines de santé et scientifiques. Elle a collaboré pendant sept ans à la rédaction du téléjournal et présenté l’édi-tion du 12:45. Aujourd’hui, Sandy Evan-gelista est journaliste au sein de l’équipe Médiacom de l’EPFL.

Sandra Ziegler Handschin ist verant-wortlich für die Kommunikation am Friedrich Miescher Institute for Biomedi-cal Research in Basel. Sie hat am Biozen-trum der Universität Basel Biologie stu-diert und in Zellbiologie promoviert. Nach einer ersten «Lehrzeit» in der Wissen-schaftskommunikation am Paul Scherrer Institut absolvierte sie einen Masterstudi-engang in Public Relations and Science Communications an der Boston Universi-ty in den USA. Danach war sie von 2002 bis 2006 zuständig für die globale interne Kommunikation der Novartis Institutes for BioMedical Research. Zurück in der Schweiz leitete sie die Kommunikations-abteilung des Wasserforschungsinstitutes Eawag, bevor sie mit ihrer Familie 2009 nach Basel zurückkehrte.

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News

Michael Breu, Past President und Ehren-vorstandsmitglied des SKWJ, hat das Fernsehen (nano, SRF) verlassen und ar-beitet neu für die BaZ – als Wissenschafts-journalist für alle Ressorts (die Wissen-Seite wurde aufgelöst).

Felix Straumann wird für seinen Artikel «Kampf gegen den sinnlosen Tod», pub-liziert am 15. November 2009 im «Sonntag», mit dem Medienpreis von Pro Mente Sana ausgezeichnet. Journalistisch gut aufbereitet und sauber recherchiert bringe Felix Straumann das Thema Suizidpräven tion am Beispiel des Profi-fussballers Robert Enke einem breiten Pu-blikum näher, so die Jury.

Save the date I: Das Staatssekretariat für Bildung und Forschung (SBF) lädt die Mitglieder des Schweizer Klubs für Wis-sen schaftsjournalismus zu folgender Ver-anstaltung ein: Im Rahmen der Jahres-tagung der Schweizer Botschaftsräte und swissnex Direktor/innen findet am 16. November 2011 ein Besuch des IBM-ETH-Nanotech-Forschungszentrums in Rüschli kon statt. Im Vordergrund steht ein

Rundgang durch die Labors und die Vor-stellung des Zentrums durch den Direktor Matthias Kaiserswerth. Beim anschlie-ssenden Apéro bietet sich die exklusive Gelegenheit, die 18 Botschaftsräte und fünf swissnex Direktor/innen zu treffen und kennenzulernen.

Datum: Mittwoch, 16. November 2011Zeit: 16 bis 18 Uhr 30Ort: IBM-ETH Nanotech Forschungs zentrum, RüschlikonAnmeldung:bis 4. November 2011 bei [email protected] Tel. 031 322 82 11

Save the date II: Die Akademien der Wissenschaften Schweiz laden zur Verlei-hung des Prix Média 2011 ein, am 25. No-vember 2011, 16 bis 18 Uhr, Ringier AG, Zürich. An der diesjährigen Verleihung hält Stephan Russ Mohl, Professor für Kommunikationswissenschaft an der Uni versità della Svizzera italiana, ein Re-ferat zum Thema «Falschinformation», gefolgt von einem Podiumsgespräch, an dem SKWJ-Mitglied Marcel Hänggi teil-

nimmt. Anschliessend werden die Arbei-ten in den Bereichen Medizin, Geistes- und Sozialwissenschaften, Naturwissen-schaften sowie Technik ausgezeichnet.

Save the date III: Auch dieses Jahr wie-der findet – vom 21.–23. November 2011 in Bremen – die WISSENSWERTE statt, die Fachkonferenz für Wissenschaftsjour-nalisten, Wissenschaftskommunikatoren und Forscher aus den Natur-, Technik- und Medizinwissenschaften. Einige der The-men: • Kinder, Wissenschaft und Medien• Sauber recherchieren unter Zeitdruck – geht das heute noch?• Profilbildung im Netz: Welche Social-Media-Anwendungen sind sinnvoll für Journalisten?• Kernschmelze in den Medien? Die re-daktionelle Rekonstruktion der Atomka-tastrophe in Fukushima• Plagiate & Co: Die Rolle der Reputa tion in der Wissenschaft

Anmeldung und weitere Informationen unter wissenswerte-bremen.de

Sie haben Neuigkeiten fürs Bulletin? Mail an [email protected]

Vous avez des nouvelles pour le bulletin? Envoyez-les à [email protected]

www.annahartmann.net

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