N° 369 — Mai 1950

SON EXCELLENCE

Monseigneur Léger

Archevêque de Montréal

' Œ U V R E DES TRACTS M O N T R É A L

cQfie Jbteu m'éclaite et me ^ottl^ie

Déc la ra t i on du nouvel a r c h e v ê q u e

C'est le 19 mars, en la fête de saint Joseph, patron du

Canada, que S. S. Pie XII décida de nommer Mgr Léger

archevêque de Montréal, et le 25 mars, fête de l'Annonciation,

que cette décision fut annoncée. Le nouvel archevêque adressa

aussitôt à ses ouailles ce louchant message :

J e d e m a n d e à t o u t e s les â m e s qu i m e veu len t du bien

d e p r i e r le Seigneur avec ferveur afin que son espr i t m e

remplisse, m 'éc la i re e t m e fortifie.

Depu i s ce 19 m a r s 1950 m o n coeur de p r ê t r e s 'est d i la té

à la g r a n d e u r de c e t t e Egl ise de Vi l le-Marie e t je v o u d r a i s

q u e t ous y t r o u v e n t u n e p lace de prédi lec t ion. J ' a i h â t e

q u e ce t t e affection puisse se p r o u v e r pa r un d é v o u e m e n t

s a n s bornes au service de vos â m e s , d i s an t avec l 'Apô t r e :

« Ainsi d a n s no t r e t endresse p o u r vous , nous vous aur ions

bien volont ie rs d o n n é non seu lement l 'Evangi le de Dieu

m a i s j u s q u ' à n o t r e vie t e l l ement vous nous étiez d e v e n u s

chers . »

Les pe t i t s , les humble s , les affligés, les pauv re s , les

ma lades , les t r ava i l l eu rs se ron t la por t ion choisie de n o t r e

t r o u p e a u . Puisse le d o n de n o t r e vie à leur service leur

o b t e n i r la paix, le bonheu r , la sécuri té , la concorde e t

s u r t o u t l ' ami t ié de D ieu .

C e t r ava i l q u e nous accompl i rons a u n o m de Dieu ,

c 'es t en co l labora t ion é t ro i t e a v e c l ' admi rab le clergé de

M o n t r é a l q u e n o u s p o u r r o n s le m e n e r à b o n n e fin.

A t ous nos p rê t r e s t a n t du clergé séculier q u e régulier,

à t o u t e s les c o m m u n a u t é s d ' h o m m e s e t de femmes, aux

m i l i t a n t s e t m i l i t an t e s d e l 'Act ion ca tho l ique , n o u s en­

voyons les prémices de nos bénédic t ions .

Son Excel lence M g r Léger

A v a n t - p r o p o s

A l'un de ses collaborateurs, appelé par le Souverain Pontife au poste élevé d'archevêque de Montréal, l 'Œuvre des Tracts est heureuse d'offrir ce modeste hommage.

En parcourant ces pages qui ne contiennent qu'une faible partie des témoignages d'admiration et de joie qu'a provoqués son élévation à l'épiscopat, S. Exc. Mgr Léger sentira combien il peut compter, dans la tâche difficile dont la Providence vient de le charger, sur la confiance et l 'attachement de ses diocésains.

Ceux-ci liront aussi ces témoignages avec intérêt. Venus des milieux ecclésiastiques et laïcs, de divers ordres reli­gieux, de toutes les classes de la société, ils attestent une unanimité de sentiments qui contribuera à resserrer les liens de cette grande famille religieuse que constitue le vaste diocèse de Montréal.

L A DIRECTION.

UN DON DU PAPE

C'est une grande douleur pour Nous que de voir partir Mgr Léger, car il faisait très bien à Rome. C'est une grande douleur vrai­ment, une douleur profonde. Mais Nous sommes heureux d'en faire don à votre beau diocèse de Montréal.

(Paroles de S. S. Fie XII à un groupe de pèlerins canadiens reçus en audience

le 2 8 avril 1950.)

Œ U V R E D E S T R A C T S , mai 1950. n° 369.

CATHÉDRALE DE MONTRÉAL

C I R C U L A I R E D E S. E X C . M G R C H A U M O N T administrateur apostolique du diocèse de Montréal

(Extrait)

Aujourd'hui le Saint-Siège vient de nommer un nouvel archevêque à Montréal dans la personne du supérieur du Collège Canadien à Rome, Mgr Paul-Emile Léger.

La divine Providence, qui a ses desseins, l 'a d 'abord orienté vers la vénérable Compagnie de Saint-Sulpice si méri­tan te , en notre pays sur tout . E t puis, elle lui a ménagé des expériences multiples, elle lui a demandé, plus qu 'à d 'autres , du dévouement, des sacrifices. Enseignement du droit ca­nonique; fondation d 'un petit séminaire au Japon; cours de sociologie; prédication de retrai tes sacerdotales et autres ; administrat ion diocésaine comme vicaire général; supériorat du Collège Canadien à Rome; et malgré t a n t de tâches va­riées, acquisition d 'une vaste culture sacerdotale; tout cela, sous l 'impulsion du Saint-Espri t qui garde l'Eglise, et pré­parai t notre nouvel archevêque au poste de choix que le Saint-Père lui confie aujourd 'hui .

Nous offrons à notre nouvel archevêque nos vœux les plus respectueux et l 'hommage de notre entière et filiale sou­mission. Nous prions et nous vous demandons de prier l 'Es­prit Saint de répandre sur lui, très abondamment , la lumière et la force dont il aura besoin pour régir l 'Eglise de Dieu dans le grand, beau et si impor tan t diocèse de Montréa l .

25 mars 1950.

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B I O G R A P H I E

Paul-Emile Léger est né à Valleyfield en 1904, du mariage d 'Ernest Léger et d'Alda Beauvais. Les registres de Bellerive, qui n 'étai t encore qu 'une desserte, conservent son acte de baptême. Il étai t encore jeune quand ses parents s'en allèrent à Saint-Anicet, paroisse d'origine de sa mère, où son père avai t acheté un magasin général. C'est là que le jeune Paul-Emile commença ses études et remporta ses premiers succès sco­laires. Sa piété, son talent et son esprit de travail le marquèrent à l 'a t tent ion de Mgr Nepveu, alors curé de Saint-Anicet. Quand le temps fut venu, M. le curé envoya son servant de messe au Séminaire de Sainte-Thérèse, où il ava i t été pro­fesseur et dont il devait devenir supérieur.

La santé délicate du jeune collégien l'obligea à suspendre ses études. Il les reprit dès que sa santé le lui permit et, après plusieurs périodes de repos foixé, il a t te igni t la fin de son cours classique et entra au Grand Séminaire en 1925.

Il put alors déployer son extraordinaire puissance de travail et donner la mesure de sa valeur. Ami de tous à cause de sa constante bonne humeur, il étai t au service de tous dans les divers organismes de cet te inst i tut ion. Il passa avec un brillant succès son baccalauréat et sa licence en théologie, et fut ordonné prêtre à la fin de mai 1929. Il s 'était donné à la Compagnie de Saint-Sulpice.

Dès l 'année de son ordination, il par t i t pour faire sa Soli­tude à Issy. Là les supérieurs de Saint-Sulpice le dist inguèrent immédiatement et le désignèrent à de hautes fonctions.

Il n 'avai t que qua t re ans de prêtrise quand, après ses études à Rome et un court stage d'enseignement à Paris, il fut envoyé au Japon pour y fonder le premier séminaire sulpi-cien. Il se familiarisa si vite avec la langue du pays qu'il pu t bientôt remplir la charge de curé à la cathédrale de Fukuoka . Quand il revint au Canada, c 'était pour organiser la Solitude de Montréal . Conférencier émérite, il fut bientôt chargé de cours à l ' Ins t i tu t Pie-XI et de nombreuses retrai tes.

Il avait été nommé recteur du Séminaire Pontifical cana­dien en 1939, mais la guerre éclata et le jeune recteur fut empêché d'aller remplir ses fonctions.

S. Exc. Mgr Langlois voulut se choisir un vicaire général après sa longue et pénible maladie de 1940. Après avoir consulté l 'archevêque de Montréal et ob tenu l 'autorisat ion de Saint-Sulpice, il présentait à son clergé et à ses fidèles Mgr Paul-Emile Léger. Dans cet te fonction comme dans celle de curé de la Cathédrale, tous connaissent l 'activité, le zèle, l 'éloquence et la piété de Mgr Léger. En 1947, invité par l 'épiscopat canadien, il allait remplir à Rome le poste qui lui avait été confié depuis huit ans.

(D'après le Salaberry, 31 mars 1950.)

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TÉMOIGNAGES

C o m m u n a u t é s religieuses

La nomination de S. Exc. Mgr Paul-Emile Léger comme archevêque de Montréal provoque un enthousiamse extraor­dinaire d 'un bout à l 'autre et dans toutes les classes de notre province. Pa r tou t on se réjouit et tous en font de grands éloges. Saint-Sulpice en est particulièrement fier; et, dans la famille religieuse de Mgr Léger, c'est l ' Ins t i tu t Pie-XI, semble-t-il, qui a le plus raison de rendre grâces à Dieu...

Il en fut la gloire par ses cours de spiritualité et puis d'apolo­gétique. Tous les lundis, il remplissait le vaste auditorium du Mont-Saint-Louis , deux fois: à 5 heures 30 et à 9 heures. On venait de tous les coins de la ville entendre ce conférencier à l'ac­tion oratoire superbe, exposer avec chaleur, d 'une façon concrète e t en un style aussi riche qu'élégant, la doctrine authent ique de l'Eglise. Quand ses lourdes charges de grand vicaire et de curé de la cathédrale de Valleyfield ne lui permirent plus de continuer ses cours, ce fut pour nous un sacrifice très coûteux. Aujourd'hui il nous revient comme père de ce diocèse dont l ' I n s t i t u t Pie-XI est l'école d'Action catholique.

(Nos Cours, 15 avril 1950.)

Professeur, conférencier, prédicateur, écrivain, S. Exc. Mgr P . -E . Léger a été heureusement préparé aux lourdes responsabilités qui lui sont confiées.

La grande famille franciscaine, heureuse de ce choix provi­dentiel, offre à Son Excellence ses respectueux hommages, lui souhaite un fécond episcopat et l 'assure de ses ferventes prières.

(La Revue franciscaine, mai 1950.)

Le diocèse de Montréal a grandi depuis que Mgr Jean-Jacques Lart igue, P . S. S., après avoir été — un cas t rès rare — évêque in partibus de Telmesse, auxiliaire et suffra-gant de l 'évêque de Québec pour le district de Montréal , devint en 1836, non seulement le premier évêque à Montréal , mais le premier évêque de Montréal . Le diocèse comprenai t alors 230,000 catholiques, 96 paroisses, 125 prêtres, trois communautés religieuses de femmes, aucune communauté d 'hommes. Un peu plus d'un siècle plus tard, ce même diocèse, divisé déjà à plusieurs reprises, est toujours l'archidiocèse le plus populeux du Canada . Aujourd'hui , pour la deuxième fois en son histoire, un prêtre de Saint-Sulpice est appelé à le gouverner.

Mgr Léger apporte à cet te lourde charge des dons pré­cieux et une formation remarquable. Professeur au Grand Sé­minaire de Saint-Sulpice à Paris et au Grand Séminaire de Montréal , vicaire général du diocèse de Valleyfield, prédica­teur à Notre-Dame, directeur de retrai te recherché, membre

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de la Commission gé­nérale des Semaines sociales et conférencier à plusieurs de leurs sessions, il joint aux qualités de 1' « honnête homme » le zèle de la maison de Dieu...

Relations prie Son Excellence d'agréer ses sentiments de res­pect filial. Nous l 'as­surons n'avoir qu 'une seule ambit ion: servir l'Eglise, l 'épouse du Christ, en contr ibuant à l 'équilibre de justice et de charité entre les divers éléments de la société. (R étalions, avril 1950.)

Un groupe de Ca­nadiens privilégiés du sort ou de la fortune on t eu l'insigne hon­neur d'assister au sacre de S. Exc. Mgr Paul-Emile Léger, à Rome, le 26avril . Pour la première fois dans l'histoire, Farchevêqiie L a c a t h é d r a l e d e Valleyfield, dont Mgr Léger de Montreal a reçu la fui le curé de 1 9 4 0 à 1 9 4 7 .

consécration episco­pate au Centre de la chrét ienté et, naturel lement, la cé­rémonie a pris un caractère œcuménique t a n t par le lieu que par les dignitaires ecclésiastiques qui y on t pris par t . A Rome, cet esprit universel qui fait la gloire de l 'Eglise et pour laquelle il n 'y a ni juifs, ni grecs, ni esclaves, ni blancs, ni noirs, mais, avan t tout , des âmes à sauver, est plus mani­feste qu'ailleurs. Ceux qui ont eu la faveur de voir sur les lieux, à la source, la puissance de l'Eglise romaine et son rayonnement prodigieux à t ravers le temps en rappor ten t une impression qui demeure et t ransforme leur vision du monde. . .

Que Son Excellence reçoive ici les hommages les plus sin­cères de tou t l 'Ordre de Saint-Dominique au Canada et t o u t particulièrement l 'assurance d 'une collaboration fervente et d 'une filiale soumission de la par t des Dominicains de Mont ­réal.

(Revue dominicaine, mai 1950.)

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En la fête de l 'Annonciation, l 'ancienne « Ville-Marie » a reçu du ciel, comme son premier pasteur, un fils dévoué à la sainte Vierge. A l'exemple de sa Mère, S. Exc. Mgr Paul-Emile Léger, P. S. S., a prononcé son fiai et courbé ses épaules sous le fardeau qui lui étai t imposé. Celle dont il prêchait les gloires et les bontés, chaque soir du mois de Marie, tout le t emps qu'il fut curé de la cathédrale de Valleyfield, ne man­quera pas de lui accorder sa maternelle protection.

(Annales de Notre-Dame du Cap, mai 1950.)

... Canoniste, philosophe, théologien, sociologue, orateur au verbe dont les sonorités remuent , ébranlent et souvent convertissent, S. Exc. Mgr Léger commencera sous peu un règne où l'on pressent qu 'appara î t ront l 'onction de Mgr Lar-tigue, la t ranscendance de Mgr Bourget, la bonhomie de Mgr Fabre , la finesse et le charme de Mgr Bruchési, la puissance oratoire de Mgr Gauthier , l 'esprit d ' init iative de Mgr Charbonneau. La piété eucharistique et mariale du nouvel élu donneront leur pleine valeur aux richesses de son esprit, aux ressources de sa volonté, à la noblesse de son cœur.

(Revue Eucharistique du Clergé, mai 1950.)

L ' A c t i o n c a t h o l i q u e ...Le Comité diocésain d'Action catholique est heureux de

cet te nomination et il en remercie le Saint-Siège. Mgr Léger n 'est pas un inconnu chez les dirigeants et mili tants de nos mouvements spécialisés. Il a aidé puissamment à la formation de plusieurs d 'entre eux qui ont suivi ses cours à l ' Ins t i tu t P ie-XI . Il a toujours accepté avec plaisir d 'apporter sa parole chaude et persuasive aux réunions d 'étude et aux récollections de la J . I. C. F . en particulier. Il portai t grand intérêt à la marche de l 'Action catholique dans le diocèse, se réjouissant de ses succès, s 'a t t r is tant de ses échecs.

Il sera désormais le chef aimé que tous les membres de l 'Action catholique voudront suivre avec une joie toute filiale, heureux de l 'aider dans la dure mission qui lui est confiée.

A notre nouvel archevêque, l 'Action catholique offre ses plus sincères félicitations, ses meilleurs vœux pour un long et fructueux episcopat. Elle l 'assure aussi de sa collaboration la plus entière et du concours de ses plus ferventes prières. « Qu'il soit ferme et paisse ses brebis dans votre force. Sei­gneur, dans la majesté de votre nom » (Prières fériales du Bréviaire à Laudes et à Vêpres).

{Bulletin de l'Action catholique de Montréal, mai 1950.)

Œ u v r e s e t a s s o c i a t i o n s Dès l 'annonce de l'élection de Mgr Paul-Emile Léger au

siège archiépiscopal de Montréal , la Direction générale et la

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MGR LÉGER AUX PffiDS DU PAPE

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Direction diocésaine ont joint leurs hommages au concert de félicitations adressées au nouveau chef spirituel du plus po­puleux diocèse du pays: « La Fédérat ion générale des Ligues du Sacré-Cœur et la Fédérat ion de Montréal vous offrent 1

leurs vœux, soumission et dévouement filial. » Le 3 avril, le Secrétariat général recevait cette réponse:

« L'Archevêque élu de Montréal reconnaissant, implore fer­ventes prières de tous les Ligueurs et assure tous de son entier dévouement in Chrislo. »

(Bulletin des Ligues, mai 1950.)

Le Centre canadien des Cercles Lacordaire et Sainte-Jeanne-d 'Arc se joint au Comité diocésain de Montréal et à tous les Lacordaire de cet archidiocèse pour offrir à S. Exc. Mgr Paul-Emile Léger ses hommages de profonde soumission et de filial a t tachement .

Nous pouvons affirmer que c'est à un ami des Cercles La­cordaire et Sainte-Jeanne-d'Arc que nous présentons nos hommages empressés.

En effet, c'est le curé de la Cathédrale, Mgr Léger, alors grand vicaire de Valleyfield, qui, en 1946, lançait, dans son milieu, l'idée de l 'abstinence totale par le moyen des Cercles Lacordaire et Sainte-Jeanne-d'Arc. . .

Chaque semaine, nous disent les chroniques du temps, Monseigneur réunissait un groupe de personnes pour leur parler des avantages de l 'abstinence totale. Voilà comment le cercle de la Cathédra le est né le 10 novembre 1946 et fut. pa r la suite, le parrain de plusieurs autres cercles dans la ville et dans le diocèse de Valleyfield.

Plusieurs fois Mgr Léger nous a aidés de sa parole chaude et convaincante, soit à Montréal , soit au pèlerinage inter­diocésain au Cap-de-la-Madeleine, ou ailleurs.

Le Centre canadien dit toute sa reconnaissance au nouvel archevêque et le Comité diocésain de Montréal est dans une grande joie de recevoir comme pas teur et père un bienfaiteur de notre association.

(Réaction, 15 avril 1950.)

... En 1947, Mgr Léger redevient sulpicien et accepte le poste de recteur du Collège Canadien, à Rome, poste qu'i l aura occupé jusqu 'à sa nomination comme archevêque de Montréal . Depuis son séjour à Rome, il s'occupe d ' introduire les pèlerins canadiens auprès des congrégations romaines et auprès du Souverain Pontife, spécialement à l'occasion de l 'Année Sainte. Chaque été, d 'au t re part , il revenait au Ca­nada et y prêchait des retrai tes épiscopales. Il portai t aussi la parole devant de nombreux auditoires. Souvent il a parlé devant des groupes de jeunes. Il fut le conférencier du club Richelieu-Montréal et fut aussi le premier à parler au Canada j des découvertes faites sous la basilique de Rome, découvertes qui comprendra ient les restes de saint Pierre, premier pape.

= • 9

Mgr Léger est membre de plusieurs sociétés. Il est no tam­ment membre du conseil de la Propagat ion de la Foi à la Congrégation de la Propagande, à Rome.

• L'A. G. D . U. M. (Association générale des Diplômés de l 'Université de Montréal) est heureuse d'offrir au nouveau chancelier de l 'Université de Montréal , ses meilleurs vœux de bonheur et l'expression de son filial dévouement . Mgr Léger pourra toujours compter sur l 'empressement des diplômés de l 'Université pour le seconder chaleureusement dans ses efforts pour la cause de Y Aima Mater. Qu'il veuille bien en recevoir ici le solennel engagement.

{Bulletin des Anciens, A. G. D. U. M., 1 e r mars 1950.)

(Le même article, moins le dernier paragraphe, a paru dans la « Gazette des Chevaliers de Colomb » avec leurs hommages particu­liers.)

... Le diocèse de Montréal compte une forte population catholique. Il comprend la métropole canadienne dont les progrès démographiques ne semblent pas vouloir s 'arrêter. Il comprend aussi une partie rurale étendue et variée. Son administrat ion offre une besogne écrasante et une foule de problèmes. Comme ses prédécesseurs l 'archevêque élu accepte en tou t premier lieu cet te tâche apostolique, exigeante en

t ver tus et en dévouement, bien plus que l 'honneur a t taché à sa dignité...

L 'U. C. C. (Union Catholiques des Cul t ivateurs) , dont le bureau central est situé dans la métropole, s'associe à la joie commune. Elle présente à l 'archevêque élu ses hommages res­pectueux et filiaux.

(La Terre de chez nous, 29 mars 1950.)

Nous n 'apprendrons rien aux lecteurs en signalant la vi­b ran te éloquence de notre nouvel archevêque, l 'étendue de sa culture mûrie au contact des maîtres de la spiritualité comme de ceux de la l i t téra ture catholique moderne.

Nous tenons à rendre hommage au chef spirituel de l 'archi-diocèse de Montréal . Nous l 'assurons de notre dessein de col­laborer, selon nos forces et nos ressources, à toutes les entre­prises que sa piété et sa science des besoins de Montréa l lui suggéreront. S. Exc. Mgr Léger peut compter sur l ' a t tache­ment respectueux de la Jeunesse agricole catholique qui voit en lui un représentant de plus de l 'épiscopat canadien don t l 'Action catholique reçoit et applique consciencieusement les directives.

(Jeunesse rurale, mai 1950.)

0 ... Homme de doctrine sûre, éducateur d 'une compétence reconnue, sociologue averti , orateur puissant, conférencier à la fois profond et disert, notre nouvel archevêque, tou t en

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manifestant ces belles qualités humaines dans les hautes fonc­tions que l 'autori té ecclésiastique lui a jusqu'ici confiées, n 'a jamais manqué de rester d 'abord et avan t tou t un saint prê t re .

Déjà avantageusement connu dans l'archidiocèse de Montréal où il a prêché avec t an t d 'autor i té et de zèle la bonne parole, il a laissé chez ses ouailles une forte impression et, par son a t t achan te personnalité, il a su conquérir bien des cœurs.

Not re Société nationale, dont tou te l 'histoire, dont toute la pensée, dont toute l 'action sont si int imement liées, bien que de façon indirecte, aux œuvres de l'Eglise hiérarchisée, remercie Sa Sainteté Pie X I I de cette nouvelle marque de paternelle bienveillance à l 'égard de notre archidiocèse, offre à S. Exc. Mgr Paul-Emile Léger l 'hommage de son filial dévoue­ment et formule le vœu que son episcopat compte de nom­breuses années de bonheur, remplies de bénédictions de Dieu e t d 'œuvres de miséricorde.

(La Société Saint-Jean-Baptis te de Montréal .)

Devant le nouvel archevêque de Montréal , l'Action na­tionale s'incline avec joie, respect et fierté.

Plus que jamais notre nationalité a besoin de vrais chefs. Pour demeurer fidèle à ses origines, alors que t an t de pays renient leur passé, pour se développer et remplir, à cet te époque de matérialisme t r iomphant , la mission spirituelle que la Providence lui a confiée, le peuple canadien-français doit avoir à sa tête des hommes qui, héritiers des grands desseins de ses ancêtres et résolus à les réaliser, soient doués des qua­lités d'esprit et de cœur qu'exige leur accomplissement.

S. Exc. Mgr Léger nous apparaî t comme un de ces hommes prédestinés. Il surgit soudain au milieu de nous, auréolé de l'éclat d 'une œuvre apostolique déjà considérable, mais sur­tou t envoyé directement de Rome par le Pape qui s'intéresse au sort de la métropole canadienne, centre de l 'un des plus impor tan ts diocèses de l'Eglise, et veut la faire bénéficier de la direction d 'un chef dont il a pu apprécier lui-même person­nellement la hau te valeur.

Au nouveau pasteur de Ville-Marie, l'Action nationale ex­prime ses sent iments de filiale soumission et offre respectueuse­ment ses meilleurs vœux. Ad multos annos !

(L'Action nationale, mai 1950.)

A l'occasion du sacre, à Rome, de S. Exc. Mgr Paul-Emile Léger, P. S. S., la Société du Bon Parler Français, dont il est depuis des années l 'un des plus remarquables dignitaires, s'empresse de féliciter l 'éminent prélat canadien à qui Sa Sainteté Pie X I I vient de confier le vaste diocèse de Montréal .

Sa culture générale, une rare expérience des hommes et des choses, un esprit apostolique avivé par des années de missions lointaines, son entra înante parole, permet t ront au

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nouvel archevêque de Montréal d'exercer une profonde in­fluence dans son imposant diocèse qui constitue à lui seul tou te une chrétienté.

• Nous admirons encore la sagesse patr iot ique et l 'excep­tionnelle connaissance de nos problèmes nationaux qui inspi­raient le vibrant discours de Mgr Léger alors qu'il présidait l 'une de nos manifestations à Valleyfield, en sa qualité de curé de la Cathédrale et de grand vicaire du diocèse.

Puisse la Providence combler les vœux du nouvel arche­vêque de Montréal et ceux que forme pour lui la population de la métropole qui l'accueille déjà dans son cœur, et ménager à son règne spirituel ses grâces les plus hautes et ses faveurs les plus précieuses.

(Société du Bon Parler Français.)

Notre nouvel archevêque est le deuxième évêque de Mont ­réal,... l 'archidiocèse le plus populeux, le plus important non seulement du Canada, mais du Commonweal th .

Sa population est d 'un million d 'âmes et comprend deux cents paroisses, mille huit cents prêtres et religieux, quaran te communautés religieuses de femmes, vingt-trois communautés d 'hommes. Ces chiffres éloquents se passent de commentaires!

Mgr Léger apporte à cette lourde charge des dons précieux, une formation remarquable, une vaste expérience. Puissant orateur , conférencier, professeur, missionnaire fondateur, « il

y n ' a cessé de prêcher la parole de Dieu ».

Saint-Pierre de Rome et le Vatican d'où nous est venue la nomination de notre nouvel archevêque.

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La Fédérat ion nationale Saint-Jean-Baptis te présente à Son Excellence ses hommages respectueux, ses vœux les plus fervents et l'expression de son dévouement filial.

(La Bonne Parole, mars-avril 1950.)

Au moment d'aller sous presse, nous apprenons la nomina­tion de S. Exc. Mgr Paul-Emile Léger comme archevêque de Montréal . Nous réitérons à Mgr l 'archevêque les sent iments exprimés par notre président général dans le message qu'i l adressait, le 25 mars, à l 'éminent prélat qui jusqu'alors é ta i t recteur du Collège Canadien à Rome:

« Association professionnelle des Industriels, très heureuse votre élection siège Montréal , offre félicitations et hommages respectueux, assure soumission et entière collaboration. Ad mullos el faustissimos annos. »

{Tirons franc, mars 1950.)

Le Conseil canadien de la Presse catholique, groupement national de journalistes, d'éditeurs, de publicistes et d'écri­vains catholiques qui affirment collectivement, sur le plan professionnel, leur adhésion à la doctrine catholique et aux directives pontificales, se réjouit de voir accéder au t rône archiépiscopal de la métropole du Canada un prélat de hau t savoir et de grande vertu, auquel sa récente position dans la Ville éternelle a permis de s'imprégner profondément de la pensée du Saint-Siège.

Il lui présente ses respectueuses félicitations et l 'assure de son entier dévouement au service de l'Eglise et des âmes qui lui sont confiées.

(Le Conseil canadien de la Presse catholique, Montréal , 6 mai 1950.)

J o u r n a u x e t r e v u e s

L'élection de Mgr Paul-Emile Léger, P. S. S., supérieur du Collège Canadien de Rome, à la dignité d 'archevêque de Montréal , n 'a pas été à proprement parler une surprise. Il y a déjà quelques années que l'on mentionnai t couramment son nom chaque fois qu 'un siège episcopal devenait vacant .

Après la démission de S. Exc. Mgr Joseph Charbonneau, la rumeur se fit plus persistante que jamais . Ce n 'est pas , remarquons-le bien, que Rome se laisse impressionner par ces sortes de plébiscite. Tou t profane que nous sommes en la ma­tière, nous pensons bien qu'il faut d 'autres dons que la simple populari té pour accéder à la dignité épiscopale.

Mais il arrive que certains ecclésiastiques possèdent à un degré si eminent toutes les qualités requises que l 'opinion % publique ne ta rde pas à les discerner et à les désigner d 'avance . C'est le phénomène qui s'est produit dans le cas de Mgr Léger.

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L'archevêque élu de Montréal appar t ient à la grande fa­mille sulpicienne et se t rouve, par le fait même, lié à l 'histoire de Ville-Marie et de Montréal .

S Le Devoir est heureux d'offrir au nouveau chef de l 'Eglise de Montréal ses hommages, ses voeux et ses assurances de respectueuse soumission.

{Le Devoir, 27 mars 1950.)

A cause de la belle réputat ion que lui on t value depuis longtemps déjà ses rares qualités et talents, ici et à l 'étranger, le choix de Mgr Paul-Emile Léger par Rome pour occuper le siège archiépiscopal de Montréal ne peut qu 'ê t re très agréable à notre population. Tous applaudissent sans doute de grand coeur à la décision du Souverain Pontife qui répond à l 'at­t en te et aux vœux des fidèles de notre diocèse.

Membre de la Compagnie de Saint-Sulpice, jeune encore, S. Exc. Mgr Léger a déjà fourni une carrière bril lante et hono­rable. . . Les personnes qui ont entendu ses conférences dans la chaire de Not re -Dame de Montréal , ou bien encore ses causeries devant divers groupements ou associations de la métropole, savent à quelle hauteur peut s'élever son éloquence, sans jamais cesser de s 'adapter exactement à toutes les situa­t ions et à tous les milieux. Ajoutons que Mgr Léger connaî t bien son peuple, principalement celui sur lequel s 'étendra sa

t juridiction archiépiscopale, qu'il le comprend, qu'il l 'aime.

{La Presse, 27 mars 1950.)

. . .Mgr Léger sut créer au Canada, lors de ses voyages, un mouvement de charité remarquable , qui lui permit ensuite de venir en aide, soit directement, soit par le Saint-Siège, à un grand nombre de misères.

Il s'intéressa tou t particulièrement à un coin de la ban­lieue romaine, Tor Pignailara, qui a des liens spéciaux avec le Collège Canadien. Combien de fois s'y est-il rendu! Toujours disposé à rendre service aux Sœurs de Saint-Paul de Char t res , à aider les pauvres de cet te espèce de « zone », il présidait , l 'année dernière, la cérémonie de la première communion de cent c inquante enfants, auxquels il avai t fallu donner quel­ques habi ts de fête.

C'est dans la même chapelle, aménagée dans des salles de classe, que, le 30 avril, à la veille de qui t te r Rome, le nouvel archevêque de Montréal fera faire la première communion à un au t re groupe d 'enfants; et il les confirmera dans l 'après-midi.

Ainsi les premières grâces de son episcopat iront-elles vers ceux dont « l 'évangélisation », selon les paroles de Notre-

0 Seigneur, doit être au premier plan des préoccupations de l 'Eglise.

(Notre Temps, 22 avril 1950.)

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... The appointment of Msgr. Paul Emile Léger as arch­bishop of Montreal marks not merely an archdiocesan event . It belongs to the country at large, it is an event in the life of the Church in all its universality. *

To his new task the archbishop-elect brings not only his great gifts and scholarship but also two particularly im­por tan t experiences.

He has seen the Church in the great missionfield of Asia. He has seen the Church in bat t le against ancient paganism. Under his guidance and direction a t the seminary of Fukuoka nat ive priests were given to the people so tha t they might see Light.

But he also watched from a unique vantage point — from Rome — the new paganism from the East subver t both the bodies and souls of once Christ ian people and conquer once Christ ian lands. He saw the new paganism make new mar ty r s for the Fa i th . But he also saw the t r iumphs of the Church in the mar tyrdom of its sons like Cardinal Mindszenty, Arch­bishop Stepinac, Archbishop Beran, priests and faithful, faithful even unto death. He saw the vibrant and fearless example of the Holy Fa ther as he directed, defended, com­forted his sons and daughters in all la'nds. Msgr. Léger re­turns to Canada with tha t rich knowledge of the Church ' s great tasks in all their immensity and grandeur.

Behind the new archbishop the ranks can again rally in close formation. Clouds darken not only the political sky of a troubled world. They threaten to darken the very soul of man. A new archbishop has been named for the Church by the Pope. His burden is to lead. To the people is given the privilege to follow by re-dedication to service for the greater glorv of God.

(Ensign, April 8, 1950.)

Nous sommes heureux de saluer en notre nouvel arche­vêque un fidèle abonné de Collège et Famille et sur tout un homme particulièrement intéressé aux problèmes de l'en­seignement et de la formation de la jeunesse. Professeur de philosophie et de théologie, fondateur d 'un séminaire au Japon, enfin recteur du Collège Canadien à Rome, S. Exc. Mgr Paul-Emile Léger n 'a pra t iquement pas cessé, depuis vingt ans, d'enseigner ou de diriger des éducateurs.

C'est avec joie que nous faisons à Son Excellence hommage de notre numéro d'avril, confiants qu 'El le voudra bénir l'effort de collaboration entre le collège et la famille que not re revue travaille à encourager et à soutenir...

(Collège et Famille, avril 1950.)

... Homme d'étude, Mgr Léger a consacré une grande pa r t de sa vie à l 'enseignement... Homme d'action, il a o rgan i séde 4 façon stable le séminaire japonais de Fukuoka dont ii a été le supérieur fondateur. Vicaire général au diocèse de Valleyfield

1369]

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et curé de la cathédrale, il a apporté sa claire vision des choses et sa largeur de vues à l 'épanouissement des œuvres diocé­saines et paroissiales. A Rome, comme supérieur du Collège

• Canadien, il a gagné de très précieuses amitiés à l'Eglise du Canada et au pays tou t entier.

Directeur d'âmes, sa parole vibrante, dans ses prédica­tions et conférences, dans les retraites de communautés , a pronfondément marqué les âmes.

Ces qualités ont at t i ré sur Mgr Léger l 'a t tent ion qui l 'a fait choisir par Rome. L 'homme d 'é tude et d'action, le direc­teur d 'âmes aura dans Mont réa un champ d 'apostolat à la mesure de son zèle.

Toutes les bonnes volontés du diocèse voudront seconder leur pasteur dans l 'accomplissement de sa tâche. Pour sa par t , Ma Paroisse portera dans le plus grand nombre possible de paroisses du diocèse les mots d'ordre du nouvel archevêque de Montréal .

[Ma Paroisse, mai 1950.)

L E S A L U T D E L A F R A N C E

La Croix de Paris publiait le 5 mai un article des plus élogleux sur le nouvel archevêque de Montréal . Après avoir retracé le début de sa carrière ecclésiastique, le journal écri t :

• « Il ne lui manquai t que de passer par Rome, d'y faire l 'ap­prentissage de tous les rouages de l 'administrat ion pontificale et d 'avoir la direction d 'un séminaire canadien. Ces deux fonctions lui sont confiées en 1947. D 'une part , il remet à neuf son collège, au point de vue matériel et spirituel. D ' au t re par t , il devient le représentant avisé de tous les évêques cana­diens, débrouille toutes leurs affaires et y acquiert une habileté consommée. Pas un de ses compatriotes ne passe à Rome sans avoir recours à son obligeance, toujours active et empressée.

« Infatigablement, il stimule dans sa patr ie le zèle pour l 'aide au Souverain Pontife. Ses vacances sont occupées à prêcher des retraites, où toujours il excite ses audi teurs à l 'amour du Pape et de l 'Eglise. Ses seules distractions consis­t en t à se faire missionnaire dans la banlieue romaine. Ce sont les peti ts pauvres de la paroisse confiée au Collège Canadien qui auront les prémices de son episcopat.

« Tel est l 'apôtre a rmé de toutes pièces, longuement pré­paré, que la Providence envoie à Montréal . »

L E S A C R E A R O M E

Le sacre de l 'archevêque de Montréal , sous les hautes voûtes de l'église de Sainte-Marie-des-Anges qui abri ta ient

«t autrefois les Thermes de Dioclétien, a été une éclatante mani­festation de sympathie à l 'égard du Canada et du prélat si distingué qui va occuper le siège de Montréal .

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Le cardinal Piazza, consécrateur, était assisté de l 'arche­vêque de Québec, S. Exc. Mgr Roy, et de l 'évêque de Stras­bourg, S. Exc. Mgr Weber, ancien supérieur du nouvel arche­vêque. Au milieu d'eux, Mgr Léger apparaissait comme une figure exquise, encore toute jeune — il avai t exactement quarante-six ans le jour de son sacre — mais dont les cheveux grisonnants, les t ra i ts émaciés et les yeux brillants dans la profondeur de l 'orbite a t tes tent une vie déjà remplie d'heures de travail , de longues veilles et de lourdes préoccupations.

... Mgr Albert Valois, vicaire général de Montréal , et M. Maximilien Lacombe, provincial de Saint-Sulpice, assis­taient Mgr Léger. Les autres célébrants secondaires étaient les é tudiants du Collège Canadien.

Deux cardinaux bien connus rehaussaient la cérémonie de leur présence: LL. E E . Guiseppe Pizzardo, préfet de la Con­grégation des séminaires et universités, et Eugène Tisserant, secrétaire de la Congrégation des Rites. E t il y avai t trois évêques, en plus des célébrants: LL. E E . N N . SS. Patr ick Wheelan, auxiliaire de Montréal , Pedro Agnera, d ' Iquique (Chili), et Guiseppe Gavvlina, ti tulaire de Mai ramme et assis­t a n t au Trône pontifical...

... Il régnait une atmosphère très spéciale duran t la céré­monie, du fait de tous ces Canadiens réunis à Rome, et pour le sacre d 'un Canadien encore. Il en étai t venu de toutes les part ies de la province de Québec, et même quelques-uns d'ailleurs.

(Le Salaberry, le Devoir, 3 mai 1950.)

[369j

Symbolisme des armoiries de Mgr Léger

Les devises sont:

en haut : Ipsa duce non latigaris Avec son aide tu ne te lasseras point

en bas : Apostolus lesu Christi Apôtre de Jésus-Christ

En chef, c'est tout le mystère de l'apostolat: sur le fond rouge (gueule) de la Rédemption, s'ouvre le livre de l'his­toire divine dont l 'Esprit est l'inspirateur et qui, de la première lettre à la dernière, contient le Christ, l'annonce, en dit toutes les paroles et les actions.

C'est à ces sources authentiques que doit s'alimenter l'Apostolat. L'apôtre doit être une flamme qui rayonne le trop-plein de l'huile sainte que l'Esprit fait couler dans la lampe de son âme.

Sur écu, c'est l'histoire de l'apostolat de l'archevêque: en sénestre, s'ouvre le champ du Père, avec les larges sillons d'espérance (sinople) et de richesses spirituelles (or). Il a exercé cet apostolat en France (lys 4 ans), au Japon (chrysanthème 6 ans), à Rome (rose 3 ans) et au Canada (érable). L'écu tranché apparaît comme une vallée pour rappeler ses sept années de ministère dans le champ de la Vallée (Valleyfield). Et maintenant s'ouvre un nouveau champ d'apostolat. Il reprend le chemin des océans (ayant traversé les mers seize fois en vingt ans de sacerdoce) pour paraître devant Ville-Marie, comme autre­fois le fondateur. Ville-Marie apparaît dans le paysage connu des écussons de l'Université, de l 'Institut Pie-XI, du Séminaire et de Saint-Sulpice, œuvres avec lesquelles l'archevêque a des attaches. Dans les voiles de la caravelle on distingue la colombe de Pie X I I dont la bonté à son égard demeurera le grand souvenir de sa vie et l'Étoile qui brille lui dit que Marie prendra soin de son enfant aux heures de fatigue...

L ' Œ U V R E D E S T R A C T S 273. Nous maintiendrons.Antoine Rîvard, C. R. 274. Le Cour.e Feu . R. P. Archambault, S. J. 275. La Nativité de la Sainte-Vierge d'Hochelaga.

Abbé Henri Deslonghamps 277. La Retraite fermée et la paix sociale.

A.-H. Tremblay 278. La Question sociale . . . Episcopat anglais 279. Les Internationales . . . . C.-E. Campeau 280. La Prière pour les ùrttres.M&rc Ramus. S.J. 281. Les Carrières — IX.

. . Abbé L. Desmarais et R.-O. de Carufel 282. Si les femmes Voulaient... C Desjardins, S. J. 283. Le T. R.P. Wladimir Ledôchowski.

R. P. Joseph Ledit, S. J. 284. Le Komintern E. S. P. 285. Dieu et son Eglise . R. P. P. Harvey. S. J. 286. Le Français en Acadie.

S. Exc. Mgr Robichaud 288. L'Œuvre des Vocations.

R. P. Archambault, S. J. 290. La Russie soviétique . . . . Max Eastman 291. Mission des Universités . . Lord Halifax et

Oscar Halecki 292. La Pologne héroïque et martyre . . E. S. P. 293. La guerre germano-soviétique et la question

du bolchevisme I . I A. 294. Mère Marie-du-Saint-Esprit.

. . . . Abbé Clovis Rondeau, P. M. E. 295. La Révolution nationale . . Oliveira Salazar 296. Nos devoirs envers le Pape.

. . R. P. Bonaventure Péloquin. O. F. M. 297. L'Attaque des Soviets contre le Vatican.

Mgr Fulton Sheen 298. La Délinquence Juvénile et la guerre.

. . . R. P. Valère Massicotte. O. F. M. 299. Un programme de prophylaxie.

Paul Gemahling 300. Le Centenaire des Saurs Grises.

Abbé Léonide Primeau 30t. Pourquoi Coter — Comment Voter . E. S. P. 302. Russie et communisme E. S. P. 303. La Terre qui naît . R.P. Alex. Dugré. S. J. 304. Le foyer familial et la responsabilité des

parents J.-Omer Assclin 305. Varennes agricole . . . Firmin Létourneau 307. S. S. Pie XII et la Papauté.

Chanoine Alphonse Fortin 308. L'Ordre Hospitalier de Saint-Jean-de-Dleu.

Maurice Ruest, S. J. 309. Kar Lueger P. Coulet 310. justice pour la Pologne . Abbé L. Lefebvre

et Dr J.J.McCann. M. P. 311. Le Canada, son passé, son avenir.

Thibaudeau Rinfrct 312 L'Evolution de l'Action catholique ouvrière.

Abbé Maxime Hua 313 Bases essentielles de l'Union panamérlcalne.

Guillermo Gonzalez, S. J, 315. Journal de retraite . . . . Joseph Toniolo 316. Centenaire de la conversion du cardinal

Newman . . . . Alexandre Dugré, S. J. 317. Faut-il continuer la lutte contre le commu­

nisme ? E. S. P. 318. La Vérité sur l'Espagne. Mgr Pla y Deniel 319. La Charité chrétienne . . Eugène Thérien 320. Voix catholiques de l'Allemagne et de l'Au­

triche Episcopat 321. Au pays de Jolliet Dollard Cyr 322. Les auvres pontificales de charité durant la

guerre R.P. Cavalli, S. J. 323. Les Saurs de Saint-Paul de Chartres en

Gaspésie Abbé Pierre Veilleux

N . B . — Les numéros

324. Franco et VEspagne E. S. P. 325. La première Sainte américaine.

Luigi d'Apollonia, S. J. 326. Cinquante ans de journalisme catholique.

E. S. P. 327. La Bible.' ' ' j JacquesLeclerc,O.F. M.

cotre livre. \ Léandre Poirier, O, F. M. 328. Pour les bibliothèques publiques.

G.-E. Marquis 329. L'Etablissement des jeunes.}.-M. Gauvreau 330. Dans les trois /f rnér/çuw. Chanoina Cardijn 331. Regards sur l'Allemagne occupée . . E.S.P. 332. Les « témoins » d'une sottise .René Bergeron 333. L'Apostasie des temps nouveaux.

R. P. Desqueyrat. S. J. 334. Le bienheureux Contardo Ferrini.

Gaetano di Sales 335. Mgr Philippe Perrier . . . Orner Héroux.

. . Chan. Groulx, L.-Athanaae Frechette 336. L'U. R. S. S., terre d'oppression . . E.S .P. 337. Bernardin Réalino. J. L'Archevêque, S. J. 338. Le Logement ouvrier . . Chanoine Lesage 339. Quelle est la bonne Eglise ?...

R. P. Patrick Harvey, S. J. 340. Sous le régime soviétique XXX 341. La Retraite de trente jours Joseph Ledit, S.J. 342. Catholiques de tous les pays, unissez-Vous l

. . . R. P. Remigius Dieteren. O. F. M. 343. Une vie rayonnante.

Mme Rocheleau Rouleau 344. Vers les brevls perdues . Abbé Georges Thuot 345. Vers la compétence.

Joseph-P. Archambault, S. J. 346. Lecteurs et Libraires I . P. P. Gay. C.S.Sp. 347. Lecteurs et Libraires \\ . P. P. Gay. C.S.Sp. 348. Jeunesse communiste internationale . E.S.P. 349. Pour un dimanche chrétien.

R. P. Archambault, S. J. 350. Le Mouvement international catholique.

Giovanni Hoyois 351. Qu'est-ce que la Bible? . . .Vézina.S. J. 352. La paix pour la famille et par la famille

. . . R. P. Bernardin Vcrville. O. F. M. 353. La Hongrie dans l'étau de fer. . ]. Navier 354. L'Eglise de Chine . . . P. Mertens.S. J. 355. Professionnels et culture classique

Chanoine Lionel Groulx 356. Le Jubilé sacerdotal de Pie XII

R. P. Archambault. S. J. 357. La dixième province du Canada. . E . S . P . 358. Le Comité de la Survivance française en

Amérique Abbé Adrien Verrette 359. Formation religieuse dans l'enseignement

secondaire. .R.P.Fernand Porter. O. F. M. 360. Cinquante ans à la Délégation apostolique

. . . . . R . P . Luigi d'Apollonia. S.J. 361. L'Année sainte . R. P. Archambault. S. J. 362. Procédés actuels d'investigation de la

conscience . . . . Joseph Géraud, P. S. S. 363. Qu'est-ce qu'une Sœur Blanche? . . O. T. 364. Jérusalem et les Lieux Saints . . E . S . P. 365. Les Valeurs humaines dans le domaine rural

366. Auxiliatrices du Purgatoire Marie René-Bazm

367. Pourquoi aimer le Moyen Age. . . . R . P . B:noît Lacroix, O. P.

368. Pourquoi une fédération des Sociétés Saint-Jean-Baptiste . . . . Rodophe Laplante

369. S, Exc. Mgr Léger L S. P.

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