Sous la Ve RF, la place des femmes dans la société française évolue de

façon importante, tant sur les plans économique, politique que socio-

culturel. Leur rôle s’affirme aux côté des hommes, tendant vers davantage

d’égalité.

Les revendications et combats aboutissent sur des réformes structurant

aujourd’hui notre société.

Pbq : Comment la place des femmes a-t-elle évolué dans les domaines

économique, politique, social et culturel sous la Ve République ?

1. a/ Présentez l’auteur (dico + p.128). (doc.2 p.125)

b/ Comment les femmes peuvent-elles s’émanciper sur le plan

économique ? (doc.2 p.125)

c/ Quelle place « idéale » est cependant souhaitée par la société pour

elle ? (doc.2 p.125)

d/ Quelle est la position de l’auteur vis-à-vis de cela ? (doc.2 p.125)

On ouvre aux femmes les usines, les bureaux, les facultés, mais on continue

à considérer que le mariage est pour elles une carrière des plus honorables

que les dispense de toute autre participation à la vie collective […]. Tout

encourage encore la jeune fille à attendre du « prince charmant » fortune et

bonheur plutôt qu’à tenter seule la difficile et incertaine conquête.

Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, Gallimard, 1949

http://fresques.ina.fr/jalons/parcours/0004/les-femmes-dans-la-

societe-francaise-depuis-1945.html

Q°1a/ : Simone de Beauvoir est une philosophe du 20e siècle. Se

revendiquant féministe, elle écrit, en 1949, un ouvrage fondamental dans

l’histoire du genre : Le Deuxième sexe, dans lequel elle présente la situation

des femmes après la 2GM. Tout en dénonçant la façon dont la société

perçoit les femmes, S. de Beauvoir théorise le fait que ces dernières n’ont pas

de destin tracé, mais sont actrices de leur devenir. Il n’y a pas de

déterminisme chez l’être humain.

On ouvre aux femmes les usines, les bureaux, les facultés, mais on continue

à considérer que le mariage est pour elles une carrière des plus honorables

que les dispense de toute autre participation à la vie collective […]. Tout

encourage encore la jeune fille à attendre du « prince charmant » fortune et

bonheur plutôt qu’à tenter seule la difficile et incertaine conquête.

Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, Gallimard, 1949

Q°1b/ : Les femmes, selon de Beauvoir, peuvent au début des

années 1950, s’émanciper par le travail : « on ouvre aux femmes les

usines, les bureaux », mais aussi par les études « … les facultés ».

Q°1c/ : Cependant, la société les idéalise toujours en femme au

foyer, mariée, au service de leur époux, sorte de « prince

charmant », qui subviendrait à leurs besoins.

Q°1d/ : De Beauvoir est loin de partager cette vision. Elle regrette le

fait que la société perçoive la femme comme un être « inférieur »,

docile et ne pouvant s’épanouir que par le mariage et dépendant

d’un tiers, son mari.

2. Comment évolue la part des femmes dans la population active entre

1954 et 2009. (doc.A)

1954 1962 1968 1975 1982 1990 2003 2009

Hommes 82.5 78.1 75.2 72.2 68.9 64.4 61.8 61.9

Femmes 38.3 37.6 37.9 41 44.6 45.8 48.8 51.5

La part des femmes dans la population active (évolution du taux d’activité

exprimée en %)

Source : INSEE

La part des femmes dans la population active ne cesse de croître depuis

les années 1950.

•Entre 1954 et 1968, elles sont un peu plus d’1/3 à travailler.

•De 1975 à 1990, le pourcentage augmente : de 41% à presque 46%.

Les femmes s’émancipent donc sur le plan économique.

•Dans les années 2000, la moitié des femmes exercent une activité

professionnelle.

3. Si les femmes commencent à s’émanciper sur le plan économique,

montrez que leur statut juridique ne les rend pas encore indépendante dans

les années 1950. (doc.3 p.125)

Q°3 : Les femmes, malgré un début d’émancipation économique, sont

encore perçues comme des « mineures » dans la société française. Leur

statut juridique énoncé dans ces extraits du Code civil des années 1950 les

rend encore très dépendantes de leur mari.

•Ce dernier est le « chef de famille » : il a donc l’autorité parentale.

•Le mari décide du lieu de résidence dans lequel il doit vivre avec son

épouse.

•La femme a besoin de l’autorisation de son époux pour exercer une

activité professionnelle.

•Le mari gère seul les biens matériels, immobiliers, financiers de la

famille, y compris ceux appartenant à sa femme.

4. Présentez les inégalités qui demeurent aujourd’hui dans le monde du

travail. (doc.B)

Doc.B : Les écarts de salaires hommes-femmes se réduisent, sauf pour les hauts revenus

Les femmes sont toujours moins bien payées que les hommes en France, mais

cet écart tend à diminuer. C’est la conclusion de la dernière livraison de

l’Insee sur les salaires en France en 2013.

1. Un (léger) recul en moyenne

Aujourd’hui, les femmes gagnent, en moyenne, 1 943 euros net par mois (à

plein-temps, dans le privé ou dans une entreprise publique), contre 2 399

pour les hommes. L’écart est donc de 19 %. C’est 2,5 points de moins qu’il y a

dix ans, où l’écart était de 21,5 %. […]

Mais les moyennes sont, comme toujours, trompeuses : elles ne tiennent pas

compte d’un effet structurel, qui fait qu’on trouve plus d’hommes à des

postes élevés, donc mieux rémunérés.

On le constate en ventilant les écarts par catégorie socioprofessionnelle :

une femme cadre est rémunérée en moyenne 19,8 % de moins qu’un

homme cadre, quand une employée ne perd « que » 7,7 % par rapport à un

employé. Chez les ouvriers, l’écart est de 16,6 %. […]

2. Toujours 10 % d’écart à poste et conditions équivalents

On peut cependant calculer « à secteur d’activité, âge, catégorie socioprofessionnelle, condition d’emploi (temps complet, temps partiel) donnés »,

comme le fait l’Insee. Selon ce calcul, l’écart passe sous la barre des 10 % en 2013, avec 9,9 %. […]

3. Plus les salaires sont élevés, plus l’inégalité est marquée

Autre effet que note l’Insee : l’inégalité entre hommes et femmes s’accentue

avec la hausse des salaires. Et de fait, la différence est marquée : dans le premier décile de revenu (les 10 % de salariés les moins bien rémunérés), la différence est de 7,97 % entre salaires des femmes et des hommes. Lorsqu’on se place à la

médiane (50 % gagnant moins, 50 % plus), l’écart entre hommes et femmes monte à 13,97 %, soit près du double. Et le dernier décile (les 10 % les mieux rémunérés) est encore plus impressionnant, avec un écart qui atteint 21,99 %,

quasiment le triple du premier décile. Assez logiquement, si l’on s’intéresse au 1 % des mieux rémunérés, l’écart entre hommes et femmes monte à 34,58 %.

Les écarts de salaire entre homme et femme croissent donc avec le revenu. […]

Encore une fois, certains effets de structure (moins de femmes à ces postes) expliquent cette différence. Mais, à l’inverse, on aurait pu penser que les grandes

entreprises où officient le plus souvent ces hauts cadres très bien rémunérés auraient donné l’exemple d’une meilleure égalité salariale.

Le Monde.fr, le 22.09.2015, par Samuel Laurent

Q°4 : Aujourd’hui, la situation des femmes dans la vie active s’améliore globalement. Les écarts de revenu ont baissé de 21,5% à 19% entre 2005 et 2015.

Cependant, des inégalités demeurent :

•On retrouve davantage d’hommes à des postes élevés, donc avec des revenus supérieurs… ce qui entraine cet écart important.

•Pour une même poste, les écarts sont de 10%.

Enfin, plus le revenu est élevé, plus les déséquilibres de rémunération hommes- femmes sont importants.

Ainsi, pour les 10% de salariés les moins bien rémunérés, les écarts de salaire ne sont « que » de 8%.

Ils montent à presque 14% pour les revenus dans la médiane, ces contrastes sont de plus en plus forts ensuite.

Chez les 10% de salariés les mieux payés, on observe une différence de 22%.

L’écart se creuse encore chez les 1% des meilleurs salaires avec une différence de 34.6%.

A. Quelle est la situation des femmes dans les années 1950-1960 ?

(Q°1 à 3)

• Synthèse : En 10-20 lignes, présentez la progressive mais

incomplète affirmation des femmes dans la vie sociale depuis les

années 1950.

Vous pouvez d’abord présenter leur place dans la vie sociale des

années 1950-1960, puis leur émancipation à partir des années

1970. Vous terminerez en expliquant les défis que les femmes

doivent encore relever aujourd’hui dans la sphère sociale.

B. Dans quelle mesure les années 1970-1980 ont-elles fait

changé la place des femmes dans la société française ?

(Q°2)

C. Quels enjeux et défis marquent la condition des

femmes aujourd’hui ? (Q°4)

Challenge, oct. 2009

1a/ Comment évolue globalement la part des femmes parmi les élus de

1958 à 2012 ? Justifiez votre réponse. (doc.A) 2 p.115

Q°1a/ : Entre 1958 et 2012, la part des femmes à

l’Assemblée nationale n’a fait que progresser,

passant de moins de 2% à presque 27%

aujourd’hui, en net progrès par rapport à 2007 où

elle s’élevait à 18%.

b/ Découpez cette évolution en 3 phases = 3 temps marquant 3 périodes de

changement. (doc.A)

Q°1b/ : Il est possible de découper 3 phases à cette

évolution :

•1958 à 1973 : Les taux

stagnent et les femmes sont très marginales à l’AN < 1,7%.

•1978 à 1993 : Les femmes sont davantage représentées à l’AN, mais elles sont encore

très minoritaires. Leur part commence cependant à augmenter passant de 4 à

6%.

•A partir de 1997, les femmes

sont, certes encore largement sous-représentées à l’AN, mais leur présence

augmente de plus en plus vite : de 11,8% à presque 27%

en 2012.

c/ Comment évolue la part des femmes parmi les candidats aux élections ?

(doc.A)

Q°1c/ : En parallèle, la part

des candidates à l’AN augmente fortement durant la période 1958-2012 :

•1958 à 1973 : Peu de femmes candidates aux législatives : <

7%

•Entre 1978 et 1997, les

femmes gagnent du terrain dans la sphère politique : elles sont entre 16 et 23% à se

présenter à l’AN

•Depuis 2002, 40% des

femmes sont candidates aux législatives.

2. Quelle est la place des femmes dans la vie politique française des

années 1990 ? (doc.A et doc.1 p.127)

3. Quelle loi est alors votée pour remédier à cette inégalité ? Présentez-là.

(doc.1 p.127)

4. a/ Quelle est aujourd’hui la place des femmes dans la vie politique ?

(doc.B) 5 p.307

b/ Comment l’auteur explique-t-elle cette situation ? (doc.B)

Doc. B : Des inégalités persistantes

En 2011, la politologue, Mariette Sineau dresse un état des lieux de la féminisation du pouvoir en France.

Il parait plus facile aux femmes, proportionnellement, de gouverner que de représenter, et les lois dites de parité n’ont rien changé à cette bizarrerie. La proportion de femmes ministres dépasse le tiers quand celle des femmes députées reste en deçà des 20% et n’a jamais atteint ce seuil depuis les débuts de la Ve République. Tout se passe comme si la réforme « paritaire » avait diffusé de plus amples effets au niveau du pouvoir exécutif qu’à celui du pouvoir législatif, alors que seul ce dernier est directement visé par elle. […]

Face au mauvais vouloir des partis politique, les dispositifs législatifs ont laissé voir leur impuissance, leur défaut de conception, basés qu’ils sont non sur la coercition* mais sur la seule incitation financière**. […] L’imposition de felles sur la scène gouvernementale – qui ne rend que plus visible par contraste, leur rareté sur les bancs des hémicycles parlementaires – répond aux veoux d’une opinion publique désireuse de voir la société politique s’ouvrir à ces nouvelles figures de citoyenneté.

Mariette Sineau, Femmes et pouvoir sous la Ve République, Presse universitaire de Sciences-Po,

2011

*contrainte

**La loi sur la Parité, votée en 2000, impose des amendes aux partis politiques qui présentent plus

d’hommes que de femmes aux législatives.

Q°4a/ : Plusieurs difficultés demeurent et sont pointées du doigt par

l’auteur. La place des femmes dans la vie politique n’est en effet pas encore

acquise, notamment dans le pouvoir législatif où elles sont moins de 20% à

siéger au Parlement en 2011 (27% à l’AN en 2012). Elles sont certes un peu

plus représentées au gouvernement (1/3), mais leur présence est encore

minoritaire.

Q°4b/ : L’auteur qualifie cette situation de « bizarrerie » : il y a un trop

grand écart entre la part des femmes présentes au sein du pouvoir législatif

et de pouvoir exécutif.

Elle cherche à l’expliquer en mettant en avant leur mode de désignation :

•Au gouvernement, les femmes sont nommées par le PM

•Au parlement, elles sont élues. Or, de nombreux partis sont encore

réticents à présenter une femme et préfèrent payer une amende plutôt que

de se conformer à la loi sur la parité.

A. Quelle est la place des femmes dans la vie politique française

des années 1950 à la fin des années 1970 ? (Q°1)

Synthèse : En 10-20 lignes, présentez la progressive mais

incomplète affirmation des femmes dans la vie politique depuis

les années 1950.

Vous pouvez d’abord présenter leur place dans la vie politique

des années 1950-début des années 1970, puis leur part

croissante depuis le milieu des années 1970. Vous terminerez en

expliquant les défis que les femmes doivent encore relever

aujourd’hui dans la sphère politique.

B. Comment s’affirme progressivement les femmes dans la

sphère politique depuis les années 1980 ? (Q°1 à 3)

Dans les années 1970-1980 :

Françoise Giroud

Simone Veil

A partir des années 1990 :

Edith Cresson

Ségolène Royal

Gouvernement Ayrault - 2012

Anne Hidalgo

C. Quelles difficultés et quels défis rencontrent aujourd’hui

les femmes dans la vie politique ? (Q°4)

1. Montrez que le code civil des années 1950 rend encore les femmes

dépendantes. (doc.3 p.125)

Q°3 : Les femmes, malgré un début d’émancipation économique, sont

encore perçues comme des « mineures » dans la société française. Leur

statut juridique énoncé dans ces extraits du Code civil des années 1950 les

rend encore très dépendantes de leur mari.

•Ce dernier est le « chef de famille » : il a donc l’autorité parentale.

•Le mari décide du lieu de résidence dans lequel il doit vivre avec son

épouse.

•La femme a besoin de l’autorisation de son époux pour exercer une

activité professionnelle.

•Le mari gère seul les biens matériels, immobiliers, financiers de la

famille, y compris ceux appartenant à sa femme.

2. a/ Qui est Simone Veil ? (dico + p.128)

S'ouvre ensuite l'important épisode européen de la carrière politique de Simone Veil. Tête de liste UDF pour les élections de 1979, elle est élue première présidente du Parlement européen élu au suffrage universel direct jusqu'en 1982, symbole personnel fort de la réconciliation franco-allemande et de la construction européenne. Députée européenne jusqu'en 1993, elle est nommée ministre d'État des Affaires sociales dans le gouvernement d'Édouard Balladur (1993-1995) et achève sa carrière au Conseil constitutionnel (1998-2007).

Simone Veil est une femme politique française. Nommée ministre de la Santé du président Valéry Giscard d'Estaing en 1974, elle s'attelle au projet de loi sur l'avortement. La loi autorisant l'Interruption volontaire de Grossesse est votée le 17 janvier 1975.

Q°2b/ : Ce document est un extrait de la loi légalisant l’IVG pour toutes les

femmes.

Q°2c/ : Limites :

•Il est cadré dans le temps : IVG possible jusqu’à 10 semaines de grossesse.

•Il faut également qu’il soit motivé par une « situation de détresse ».

•De plus, les médecins peuvent refuser de le pratiquer en mettant en avant

leur liberté de conscience.

•Enfin, dans le cas d’une IVG sur mineure, il faut l’accord d’un de ses tuteurs.

3. b/ Comment ont évolué les droits des femmes à disposer de leur corps ?

(doc.A)

c/ Que revendiquent ces femmes dans ce document ? (doc.A)

La femme enceinte que son état place dans une situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse. Cette interruption ne peut être pratiquée qu'avant la fin de la dixième semaine de grossesse. […] L'interruption volontaire d'une grossesse ne peut être pratiquée que par un médecin Elle ne peut avoir lieu que dans un établissement d'hospitalisation public ou dans un établissement d'hospitalisation privé […]. Si la femme est mineure célibataire, le consentement de l'une des personnes qui exerce l'autorité parentale ou, le cas échéant, du représentant légal est requis […]. Un médecin n'est jamais tenu [*non obligation*] de pratiquer une interruption volontaire de la grossesse mais il doit informer, au plus tard lors de la première visite, l'intéressée de son refus.

Art.4 – section 1 de la loi du 17 janvier 1975

Q°3a/ : Il s’agit d’une affiche produit par le Mouvement français pour le planning familial, en 1980. Il traite de l’évolution des progrès féministes, notamment, dans le domaine des droits à disposer de son corps. Il met aussi en avant le long combat des femmes pour acquérir ses droits : couleur rouge, long cortège de manifestantes. Q°3b : Parmi les progrès, on peut souligner : •Le combat débuté en 1956 pour l’accès à la contraception autorisée en 1967 par la loi Neuwirth. •Le combat pour la légalisation de l’IVG gagné en 1975 … mais seulement pour 5 ans.

Q°3c/ : Dans cette affiche, le Planning familial réclame la pérennisation de l’IVG. Doc.A : Affiche du Mouvement français pour

le planning familial, 1980

3. a/ Présentez ce document (nature, auteur, année, thème général, destinataire). (doc.A)

b/ Comment ont évolué les droits des femmes à disposer de leur corps ? (doc.A)

c/ Que revendiquent ces femmes dans ce document ? (doc.A)

4. En quoi ces 2 publicités vous choque-t-elle ? (doc.B)

Ces 2 publicités éditées ces dernières années sont très sexistes. L’une renvoie les femmes au foyer et aux tâches ménagères, mettant quasiment en avant l’enchantement du ménage, de la cuisine, du rangement et évinçant complètement les hommes.

L’autre publicité est beaucoup connotée sexuellement puisqu’une femme nue, dont les parties intimes sont cachés par des étiquettes « OK » sert à vendre une entreprise de contrôle technique automobile.

A. Quelle est la place des femmes dans la vie sociale des années

1950-milieu des 1960 ? (Q°1)

•Synthèse : En 10-20 lignes, présentez la progressive mais

incomplète affirmation des femmes dans la vie sociale depuis les

années 1950.

Vous pouvez d’abord présenter leur place dans la vie sociale

des années 1950-1960, puis leur émancipation à partir des années

1970. Vous terminerez en expliquant les défis que les femmes

doivent encore relever aujourd’hui dans la sphère sociale.

« Monsieur, vous qui aimez la bonne cuisine, offrez lui une super cocotte » Publicité Seb, années 1950

B. Comment les femmes s’émancipent-elles sur le plan

social à partir des années 1970 ? (Q°2 et 3)

« Pour nous, il ne s’agit point de permettre aux Français de ne pas mettre au monde des enfants qu’ils ne désirent pas, mais au contraire de les aider à créer une famille dont il leur appartiendra en propre de fixer l’importance et le rythme d’accroissement en fonction de leurs possibilités. »

Extrait du discours de Neuwirth, 1967

http://www.assemblee-nationale.fr/13/evenements/1967_legalisation_pilule/index.asp

C. Quels défis les femmes doivent-elles encore relever

dans la sphère sociale ? (Q°4)

Campagne de recrutement dans l’Education nationale

Campagne de lutte contre les violences conjugales