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Lus et ~lus n

Y Abramov~c~, ML P~ketty

Souvent LH varie...

L'arnv~e des dosages <<sandwi- ch,, de la LH, mettant en oeuvre des ant~corps monoclonaux, a modifi~ I'ut~hsat~on chnique de ce dosage Du temps des dosages par comp~t~t~on, ut~hsant des ant~- corps polyclonaux, I'utiht~ de ce dosage se hm~ta~t & la m~se en ~v[dence des taux ~lev~s de LH (m~nopause, malad~e des ova~res polykyst~ques, insuff~sance ova- Renne) Dans les ~tats hypogona- dotropes, la mesure des gona- dotropmes uRnaires ~tait n~- cessa~re, car elle seule permet- tart, apres concentration des ~chantillons unnatres, d'attemdre la sens~bJht~ requJse

Mamtenant, les techniques sandwich permettent d'attemdre la sens~b~lit~ voulue dans le sang, et I'ut~hsat~on chnique du dosage s'est ~tendue & I'~tude des d~sordres puberta~res (pubert~ pr~coce, pubert~ retard~e) Par adleurs, avec ces techniques plus sens~bles et plus sp~cifiques, est apparue I'influence de nombreux facteurs sur le dosage de LH age, sexe, p~node de la ]ourn~e, de la semame, du mo~s, phase du cycle, et - - last but not least I'Jnfluence d'un certain hombre de traitements

Cependant, ces nouveaux do- sages n e s o n t pas sans poser quelques probl~mes, pr~sent~s dans des articles r~cents [1, 2, 3] En effet, s~ I'on compare les r6sul- tats donn~s par d~ff~rentes tech- niques <<monoclonales>,, on peut enreg~strer sur un m~me s~rum

des discordances parfois consld~- rabies, laassant le b~olog~ste ner- veux et perplexe Une de ces ~tudes recense au moins 10 ~p~- topes dlff6rents sur la mol6cule de LH (de sp6clfic~t~ alpha, b~ta, ou LH mtacte), et conclut & I'ex~s- tence de vaRants g~n~tlques de LH, dont on conna?t par ailleurs la m~croh~t6rog~n~t~ naturelle au n~veau de la glycosylation. Ne parloRs pas du probl~me des sous-un~t~s hbres, et des produits de d6gradation extraglandula~re Comment s'~tonner alors de divergences parfo~s tr~s mar- qu~es entre deux r~sultats "~ Les auteurs ont m~me montr~ que les m~me ant~corps, ut~hsds comme ant~corps de capture ou comme ant~corps traceurs, donnaJent des r~sultats tr~s dJff~rents [2] S'~I est certain mamtenant que les anciens dosages <,polyclonaux,, par comp~t~t~on surest~maient lar- gement les concentrations de LH, b~en ~wdemment celu~ qu~ dose ,<le plus bas,, n'a pas pour autant raison La compara~son des d~ff~- rents dosages monoclonaux aura~t beaucoup & gagner d'une harmonisat~on des standards utih- s~s, about~ssant & des dosages ,<normahs~s>> [3]. Une un~formlsa- t~on de la standard~sat~on est sou- ha~table, ma~s ~1 sera~t auss~ trop s~mphste de cro~re que tout est affa~re de cahbrat~on

Que faJre ? Les b~oessa~s ~tant d~ff~cdes ~. env~sager en routine, peut-~tre que la solution cons~ste- ra~t pour les mdustnels & ut~hser un ant~corps de capture dont la sp~c~ficit~ fera~t I'unan~m~t~ Les

r~sultats sera~ent alors plus homog~nes d'un laboratoire & l'autre, mals le probl~me des vaRants g~ndtaques seraJt tou- ]ours I& Peut-~tre enfin que les ]ndustRels revtendront & un m~lange de mono- et de polyclo- naux, reconna~ssant les ~p~topes de la molecule ~ntacte, afin de mmimlser l'mfluence de la d~sso- ciation des sous-unlt~s Iors de la ddgradatlon p~riph~Rque de I'hor- moRe

Le m~eux est-d I'ennemi du b~en ? quelle que so~t la solution du probl~me, iI semble blen qu'au jour d'au]ourd'hul nous soyons arrives & des dosages de LH trop sp~cifiques au regard du compor- tement de cette molecule, en phy- sJologle comme en pathologle

MLP

1 Demers LM (1991) Monoclonal Antibodies to Lutropin Are Our Immunoassays too Specific Chn Chem 37, 3,311-312

2 Pettersson KS, Soderholm JR (1991) Individual Differences Jn Lutropin Immunoreact~wty Revea- led by Monoclonal Antibodies Chn Chem 37, 3, 333-340

3 Vermes I, Bonte HA, vd Slul]s Veer G, Schoemaker J (1991) Interpre- tation of Five Monoclonal Immu- noassays of Lutropm and Folhtro- pin Effects of Normahsatlon with WHO Standards Chn Chem 37, 3, 415-421

Anomalies de la secr6tion de TSH

L'hypers6cr6tlon de TSH par les ad~nomes hypophysaires est une