Spirituels les Principes...10 * La traduction des passages bibliques cités dans ce livre provient de la ver-sion de Louis Segond (La Sainte Bible, 1910). Dans certains exemples, l’au-teur

Margaret J. Ponga

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les Principes

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Margaret J. Ponga

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les Principes

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© Copyright 2005 by Margaret J. Ponga

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut êtrereproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission

écrite de l’éditeur, sauf pour citer des passages dans unmagazine.

Titre original : LIVING SPIRITUAL PRINCIPLESLivre disponible en anglais auprès de :

Janette et Russell CHAMBER,122b West Belt,

RANGIORA 8254,Nouvelle Zélande.

Version française autorisée par l’auteur.

Traduction : Denise Etcheverry

Édition mai 2006

Index

Note de l’auteur(e) ................................................................5

Introduction : Les principes. Que sont-ils? .........................7Pourquoi en avons-nous besoin?

Première partie : Installer le décor(La base des principes)

1. L’expérience Christ .....................................................152. Dieu est toujours en train de jouer son rôle ..............213. Qui suis-je? .................................................................294. Le contact intérieur ....................................................355. Qu’est-ce qui a déraillé? .............................................416. Impersonnel et rien ....................................................47

Deuxième partie : Connaître et pratiquer(Quelques exemples pratiques)

7. Notre responsabilité – Nous réconcilier avec Dieu ...558. Tournez-vous, et maintenez-vous dans la vérité.......639. Toujours à l’écoute – Loi d’harmonie .........................71

Troisième partie : Vivre dans la présence de l’amour(En demeurant dans la Parole et la Parole demeurant en vous)

10. La guérison révèle l’Identité Christ...........................7911. Vivre à partir de la maison spirituelle ......................8712. L’amour est notre protection et notre

accomplissement..........................................................93

Quatrième partie : Liste des principes..............................101(Pour la contemplation et la pratique)

Autres écrits de Margaret Ponga

Livrets

Action prière – Non actionIntroduction aux principes et à la pratique de la vérité

***Classes en France

Classe de Carcassonne, juin 2004Classe de Mesnières, juin 2005

Classe de Carcassonne, mai 2006

NOTE DE L’AUTEUR(E)

Il y a eu dans ma vie de nombreuses occasions où je me suismaintenue fermement dans les principes de vérité, et sentieremplie de gratitude que la voie se soit « miraculeusement »aplanie et que des opportunités se soient révélées. Tout enreconnaissant que mon étude et ma pratique des principes devérité ont un long chemin à parcourir, je ressens une profondegratitude pour les enseignements de Joël S. Goldsmith, et pouravoir été constamment guidée, intérieurement, dans mon tra-vail avec eux.

Ayant été élevée avec ce message par ma mère, qui étaitune étudiante sérieuse, j’étais supposée comprendre et prati-quer les principes comme une seconde nature. Il me semblaiten effet pratiquer la vérité dans ma vie à un niveau «satisfai-sant», mais lorsqu’il m’a été dit que l’on me demanderait unjour d’enseigner, je me suis rendu compte avec une certainestupeur que je ne savais pas expliquer les principes, même àmoi-même.

Je me suis donc embarquée dans une étude intensive desenregistrements de classes et des livres, en identifiant avide-ment les principes et en les écrivant, en même temps que mespropres compréhensions, sur tous les bouts de papier à portéede la main. J’ai poursuivi cette étude pendant de nombreuxmois, en silence et dans le secret, avant et après mes deux acti-vités professionnelles qui m’occupent dix heures par jour. Puis,

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à ma surprise, une étudiante m’a demandé de travailler avecelle un soir par semaine sur les principes !

Plus tard, avant de donner ma première classe, mon ins-tructrice, Virginia Stephenson, me suggéra comme meilleurplan pour une classe le « résumé des étapes», donné par JoëlGoldsmith vers la fin du chapitre 4 des Lettres de 1957 (1989),et depuis lors ce résumé est dans ma conscience pendant quej’enseigne.

Ce livre a été écrit maintenant pour répondre à la demanded’étudiants. Ce fut une tâche stimulante, car la Vérité sembles’étendre à l’infini ! Le message est néanmoins simple, et c’estuniquement à cause des myriades de concepts entretenus parl’homme naturel qu’il semble y avoir beaucoup à expliquer etréaliser. J’espère qu’il sera utile. Il est écrit et offert avec unprofond amour et une profonde gratitude.

Margaret Ponga

Vivre les principes spirituels

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INTRODUCTION

Les principes – Que sont-ils ?Et pourquoi en avons-nous besoin ?

Même lorsque je suis sûre de la signification d’un mot, jeconsulte en général mon dictionnaire quand j’étudie un sujet,et les résultats élargissent très souvent ma compréhension.Dans ce livre, vous reconnaîtrez sans doute quelques-unes desdéfinitions ci-dessous. J’utilise en particulier les lignes 1 et 3 àla fin de chaque chapitre, et dans la liste étendue de la Qua-trième Partie.

Que sont-ils?

1. Une affirmation de vérité, qui est le fondement d’autresvérités ;2. Croyance fondamentale ; principes religieux ;3. Une règle d’action ou de conduite ;4. Une règle de science expliquant comment quelque chosefonctionne ;5. La première cause ou force, source, origine ; par ex. : lepremier principe de toutes les choses est l’eau ;6. Dieu.

Pourquoi en avons-nous besoin?

Dans chaque activité, que ce soit notre travail ou un loisir,il y a certains principes de base que nous devons connaître afind’effectuer cette occupation avec adresse et efficacité.

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Par exemple, en musique, il y a des principes de mélodie, deton, de rythme et d’harmonie, pour en citer quelques-uns. Lesimple instrumentiste peut jouer des pièces faciles, unique-ment en pratiquant ces rudiments. Le musicien professionnel,cependant, étudie profondément tous les principes, lescontemple et les pratique, en les mettant à l’épreuve danschaque situation différente, en improvisant, en les écoutanttoute sa vie, en écoutant la musique de la nature. Le vrai musi-cien entend la musique dans tous les aspects de la vie.

En mathématiques, nous avons les bases que sont l’addi-tion, la soustraction, la multiplication et la division. Nous lesapprenons à l’école, et beaucoup d’entre nous continuent touteleur vie d’être des mathématiciens très élémentaires, unique-ment capables d’utiliser les mathématiques à un niveau limitédans notre vie quotidienne. Les mathématiciens chevronnésapprennent toutefois beaucoup plus de principes et tellementbien qu’ils les prennent dans leur conscience, au point que lors-qu’ils ont un problème mathématique quelconque, celui-ci esttrès rapidement résolu. Les principes sont mis en évidence aumoment où les mathématiciens en ont besoin, et, en effet, unbon mathématicien devient un maître en science des mathé-matiques.

Quelle que soit notre occupation, qu’il s’agisse de peindredes tableaux, de faire un sport d’équipe ou d’apprendre à mon-ter sur une bicyclette, et même si cela semble être une routine,il y a des principes sous-jacents à apprendre pour être capablede maîtriser l’activité pratiquée. Pensez à votre vie quotidienneet à tout ce qui paraît être pour vous une seconde nature. Toutce que vous avez appris dans l’enfance et par la suite – mêmecomment marcher, vous habiller, vous nourrir et prendre soinde votre corps –, vous est devenu si familier que vous n’avezpratiquement pas à y penser consciemment. Pourtant, vous


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avez effectivement appris et pratiqué ces actions, même sic’était de façon subconsciente.

Toutefois, bien que l’on nous enseigne beaucoup de choses,la vie n’est pas toujours harmonieuse. Chez bon nombre de per-sonnes, il y a un sens de frustration, de limitation et de peur,et il est vrai qu’il y a, sur le plan humain, quantité de raisonsd’entretenir ces sentiments. Le monde en général vit selon lespeurs, les désirs et les croyances d’un sens matériel, par consé-quent sans la présence harmonieuse de Dieu. Ce n’est quelorsque nous reconnaissons cette Présence et que nous noustournons vers elle au-dedans que nous commençons à voir soninfluence dans notre vie.

D’autre part, il y a des gens qui sont effectivementconscients du royaume de leur âme et qui vivent à partir de ceroyaume, tranquillement mais joyeusement. Il est cependantpossible qu’ils ne comprennent pas pourquoi ils peuvent vivrede cette façon, surtout en voyant tous les dilemmes du monde.Ce manque de compréhension est-il important? Pas pour eux-mêmes, peut-être, mais d’autres peuvent remarquer leur paixet vouloir connaître leur secret.

Ainsi, pour la personne qui recherche la paix intérieure, ily a des principes de vérité. Pour pouvoir pratiquer la vérité etamener Dieu dans notre vie, il nous faut apprendre la lettrede vérité et comment l’appliquer. Même au Maître Jésus il afallu connaître les principes, et il devait les connaître si bienqu’ils étaient devenus partie intégrante de sa perceptionconsciente. Il connaissait la vérité si instantanément, à chaqueinstant d’éveil ou de sommeil, que chaque fois qu’il étaitconfronté à un problème, celui-ci se dissipait ; il se dissipait enprésence de la Vérité, comme l’obscurité se dissipe en présencede la lumière. Jésus fut un maître en science de la Vérité et

Introduction

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l’enseigna avec clarté, autorité et Amour. Il a dit : « Vous connaî-trez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »* Cela indique clai-rement que c’est nous, chacun de nous, qui devons reconnaîtrela vérité, afin de trouver la liberté vis-à-vis du sens de limita-tions et de problèmes.

Dans les chapitres suivants, découvrons ces principes devie joyeuse et comment les appliquer dans notre vie quoti-dienne. Souvenez-vous, cependant, que si « la pratique rendparfait», nous pouvons faire des erreurs le long du chemin! Lemusicien peut jouer une fausse note et le mathématicien setromper dans un schéma, de sorte qu’il en résultera un manqued’harmonie et que cela entamera leur réputation et leurorgueil. Mais plus vite l’erreur sera comprise et la solution rete-nue pour la fois prochaine, plus la leçon sera apprise avec faci-lité et bonne grâce.

Je n’appréciais pas particulièrement les études de la Bibleà l’école (même en recourant à des astuces de rimes pour mesouvenir des noms pour les examens), mais j’ai toujours sentique la Bible avait de la valeur. Ce fut d’abord par le livre Inter-prétation spirituelle des Écritures (Joël S. Goldsmith), puis parl’enseignement de Virginia Stephenson, que je découvris labeauté du sens spirituel des Écritures. Et un jour, alors que jelisais un court passage qui m’interpellait, en m’arrêtant pourécouter au-dedans, puis en reprenant ce processus patiem-ment, une compréhension intérieure plus profonde m’est appa-rue. Ce fut une expérience impressionnante, et mon amour dela Bible s’en trouva accru. Comme vous le remarquerez, la plu-


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* La traduction des passages bibliques cités dans ce livre provient de la ver-sion de Louis Segond (La Sainte Bible, 1910). Dans certains exemples, l’au-teur a adapté le texte. Les références qui ne sont pas indiquées après lescitations, dans le corps du texte, le sont dans la Liste des Principes, dans laQuatrième Partie.

part des citations et des principes utilisés proviennent de laBible.

Les principes de vérité majeurs ajoutés à la fin de cetteIntroduction et de chaque chapitre résument les énoncés citésou impliqués. Puis la liste étendue de la Quatrième Parties’ajoute à ces principes, fournissant un point de départ pourune contemplation sur ce sujet.

Il est néanmoins important que vous écoutiez au-dedans,en les étudiant, car les mots sur une page ne sont pas la Véritéelle-même. Quand vous découvrez qu’un énoncé vous vient àla conscience dans vos propres mots, pendant que vous faitesl’expérience d’une plus profonde réalisation de sa significationspirituelle, vous pouvez être certain que votre conscience indi-viduelle devient imprégnée de vérité.

* * *

Principe de base : L’homme ne vivra pas de pain seulement, maisde chaque parole (Vérité) qui sortira de la bouche de Dieu (de notreconscience imprégnée de Vérité). (Matthieu 4 : 4)

Règle de conduite : Vous connaîtrez la vérité et la vérité vousrendra libres. ( Jean 8 : 32)

Introduction

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PREMIÈRE PARTIE

Planter le décor

(La base des principes)

NOTES

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Un

L’expérience Christ

Joël Goldsmith a dit que sa révélation et ses écrits n’étaientpas destinés à donner au monde un nouvel enseignement, maisà lui donner une expérience divine.

Si nous ne considérons pas la Bible seulement comme unrécit historique des épreuves et des triomphes, des peurs etdes joies d’un peuple du passé, mais comme l’exemple d’unvoyage allant du sens des croyances matérielles de ce monde àla prise de conscience de Mon Royaume, elle est donc en rap-port avec notre propre voyage intérieur.

Les nombreuses exhortations, dans les Écritures, à nouséveiller à la vérité – par exemple : Réveille-toi, toi qui dors, etChrist te donnera la lumière (Éphés. 5 : 14) – indiquent que l’expé-rience Christ est facilement disponible pour chacun de nous.En outre, rien n’indique que l’expérience ne viendra à nousqu’après avoir laissé notre corps mortel derrière et pris notreenvol vers les cieux. Non, c’est une expérience qui se dévelop-pera dans notre perception consciente à mesure que nous recon-naîtrons la Présence intérieure, apprendrons les principes etcommencerons à les pratiquer dans notre vie quotidienne.

Il semble que la plupart des disciples de Jésus aient acquisun certain degré de conscience spirituelle, et qu’ils aient pu

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reconnaître et appliquer ce degré de Vérité quand ils étaientenvoyés par leur instructeur pour répandre le ministère. Ilsvoyageaient en sachant que s’ils maintenaient leur attentionsur la vérité, ils faisaient l’expérience de la conscience Christ,qui leur attirait alors tout ce dont ils avaient besoin – parexemple les personnes, les choses, les ressources, les occasions– et qui dissipait les apparences de problèmes auxquelles ilsétaient confrontés.

Nous sommes si gâtés d’avoir des écritures, des livres, desenregistrements et des instructeurs pour nous guider et nousaider le long du chemin ! Selon notre engagement à élargirnotre prise de conscience spirituelle, nous tirerons le meilleurparti de ces occasions. Cependant, Jésus a dit aux disciples, Sije ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ( Jean 16 : 7),indiquant qu’ils ne pouvaient pas compter sur sa consciencepour leur ultime expérience Christ. Ainsi, les mots écrits ouparlés sont un guide merveilleux, mais ils ne sont pas la Vérité.Notre expérience Christ est la réalisation plus profonde, lemoment de lumière, ou la sensation de présence et de paix quivient à notre perception consciente, par la Grâce ou en tantque résultat de notre réflexion sur la vérité que nous avonsétudiée. Cette expérience s’approfondit à mesure que notreengagement s’accroît et que notre conscience s’élargit spiri-tuellement. Nous pouvons lire et entendre parler de l’expé-rience de la présence de Dieu, mais à la fin nous aurons touscette expérience de la présence au-dedans de nous, et elle seraunique pour chacun d’entre nous.

Ma scolarité s’est passée dans deux écoles privées de confes-sion différente. Dès l’âge de cinq ou six ans, j’appréciais les ser-vices religieux quotidiens comme une occasion d’être en silencedans mon être, même si je ne pouvais pas l’expliquer alors. Jefaisais très peu cas des prières et du sermon, mais je me jetais


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de tout mon cœur dans les chants, je regardais les vitraux avecles images lumineuses de Jésus et des disciples, et je rêvais.Je me demandais comment en savoir plus sur le Dieu qui mesemblait être une présence intérieure.

Il se peut que vous reconnaissiez déjà une Présence, unQuelque Chose, que vous ressentez dans vos moments de tran-quillité, et souhaitiez en savoir plus à ce sujet. Très souvent,nous ressentons une paix et une présence intérieures quandnous contemplons tranquillement la nature – le rythme del’océan, les tendres couleurs du ciel, le silence de la forêt. Cesentiment de tranquillité qui vient à nous est le royaume del’âme. Être conscients de ce royaume devrait faire tout natu-rellement partie de notre existence, mais nous sommes telle-ment occupés mentalement et physiquement par la vie affairéede ce monde que, pour beaucoup de gens, les calmes momentsde réflexion sont rares.

Tout ce que nous savons et dont nous faisons l’expériencefait partie de notre perception consciente, et par l’étude, lacontemplation et la pratique de la vérité, notre consciences’élargit et s’amplifie. Nous la nourrissons d’un savoir et d’unevision intérieure plus grands, d’amour et de sagesse, du painde Vie.

Certains étudiants disent qu’ils ne sentent pas la Présence.Je leur demande ce qu’ils s’attendent à sentir. La présence deDieu fait déjà tellement partie de nous qu’elle est la fibremême, l’essence de notre être. Nous pouvons même ne rien res-sentir. L’expérience Christ ne se trouve pas dans le sens phy-sique ou même le sens mental, mais dans la quiétude, la joie etla paix de l’Être.

Regardez votre vie et voyez s’il y a eu des fruits commerésultats de votre étude, si vous remarquez des changements,


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par exemple dans votre comportement. Vous vous apercevrezpeut-être que vos réactions aux tentations de ce monde sontplus douces, que vos émotions sont plus calmes. La Présencepeut être ressentie de bien des façons différentes, et même sivous ne la reconnaissez pas en tant que telle, sachez que laPrésence peut être ressentie comme un moment de calme, unsoulagement vis-à-vis d’une inquiétude, une réaction beaucoupplus douce que celle que vous auriez normalement attendue devous-même; ou bien, vous pouvez être poussés à contacter unepersonne que vous n’avez pas vue depuis longtemps, et vousdécouvrez qu’il y avait une raison inattendue à cette idée inté-rieure.

Lorsque nous reconnaissons la Présence du Christ, ellecommence à s’exprimer à travers et en tant que notre vie. C’estla conscience Christ qui attire à nous les contacts, les choses,les occasions, et une infinité de tout ce qui est nécessaire pournotre raison d’être dans la vie. C’est par cette expérience del’état Christ que nous recevons l’inspiration pour notre travailou notre étude, et pour savoir qui contacter ou quel livre ouvrir,car Il accomplit ce qui m’est donné à faire. Il rend parfait ce qui meconcerne.

Ainsi, le principe fondamental, qui est la base de notrerecherche pour permettre à l’harmonie et à l’ordre divins d’en-trer dans notre vie, est que « l’expérience Christ est une possi-bilité du moment présent, et quand elle est réalisée, elle prend lesrênes de notre expérience, accomplissant notre travail et attirantà nous tout ce qui est nécessaire à notre vie quotidienne.» (JoëlGoldsmith, Lettres de 1957 (1989), chap. 4). Cela est la lettre devérité derrière l’énoncé de Paul : Si je vis, ce n’est pas moi qui vis,c’est Christ qui vit en moi.

* * *


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Principe de base : L’expérience Christ est une possibilité dumoment présent.

Règle de conduite : Cherchez premièrement le Royaume de Dieuet Sa justice, et toutes ces choses vous seront ajoutées. (Matthieu 6 : 33)


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Deux

Dieu joue toujours Son rôle

Même lorsque j’étais enfant, il me semblait étrange qu’il yait un Dieu que nous reconnaissions comme le créateur tout-puissant et omniscient, et qu’en même temps nous n’hésitionspas à lui dire – bien que poliment – ce qui n’allait pas dansnotre vie et comment nous aimerions qu’il arrange les choses.Et, non seulement, nous faisions la guerre à ce même prochainque nous étions censés aimer comme nous-mêmes, mais nousdemandions vraiment à Dieu d’être de notre côté.

Ma mère, qui recherchait profondément la vérité, lisaitbeaucoup de livres, dans sa quête d’un enseignement pourlequel elle sentirait – elle en était sûre – une réponse inté-rieure. Quand j’eus neuf ans, elle découvrit le livre LA VOIE INFI-NIE, de Joël Goldsmith. Je me souviens de son enthousiasme,lorsque je revins de l’école ce jour-là, et qu’elle me lit des pas-sages, toutes deux assises à la table de la cuisine. Ma mèresavait qu’elle avait trouvé son instructeur.

Il est probable que sa conviction m’a influencée jusqu’à uncertain point, surtout à mon jeune âge, mais si je n’avais pas,aussi, été prête à être nourrie de l’Esprit, ma réponse auraitété moins enthousiaste et plutôt tiède, ou même rebelle. Trèssouvent, quand je revenais de l’école, ma mère attendait, brû-lant d’enthousiasme de partager quelque chose d’autre qu’elle

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avait appris pendant la journée, et c’est ainsi que la prise deconscience de la nature de l’expérience Christ et de la naturede Dieu se dévoilait dans ma conscience.

L’une des premières affirmations significatives pour moifut que Dieu n’est pas dans la scène humaine (voir chap. 5). Jeme souviens que cela me sembla à la fois choquant et intri-guant. Cela demeura assurément longtemps dans ma percep-tion consciente, en même temps que la citation voisine : MonRoyaume n’est pas de ce monde. Ces phrases me donnaient l’im-pression d’être en quelque sorte abandonnée, tout en ayantaussi cette sensation permanente d’une présence intérieure,de sorte que ces deux idées semblaient difficiles à concilier.Heureusement, nous avons également commencé à apprendrela nature de Dieu (omniprésence, omniscience, omnipotence –ou, comme nous disions, « les trois Om») – ce qui, tout en sou-levant beaucoup d’autres questions dans mon esprit, apportaquand même un sens de confort. Ces vérités continuaient deme venir pour y réfléchir, à mesure que les apparences et cir-constances familières se présentaient. Je me souviens de m’êtrearrêtée, en revenant de l’école, pour écouter le vent dans desarbres du voisinage, et avoir senti que la vie des arbres étaitune avec la mienne, et la même. Je choisissais aussi de passerde longues heures avec mon poney sur les collines, et je réflé-chissais au sens d’être un avec mon poney et avec la naturequi m’entourait.

Il est certain que le principe fondamental de toute créationest Dieu est un, et à part lui il n’y en a pas d’autre. Cela nousconduit aux principes de la nature de Dieu :

Si Dieu est la seule Présence, ou Omniprésence, il ne peutalors y avoir d’autre présence. Toute présence est, en vérité, laprésence de Dieu. Ce n’est pas que Dieu est en tout, mais que


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tout est dans la présence de Dieu. Il est impossible pour quique ce soit ou quoi que ce soit d’être en dehors de la présencede Dieu. Les apparences peuvent nous sembler autres, maisc’est à cause de notre manque de compréhension et d’une ten-tation de croire à un ego personnel, qui à son tour nous induità penser que nous sommes séparés et distincts de Dieu et detoute la création.

Dieu en tant qu’omniprésence est forcément aussi l’UniqueConscience, ou Omniscience. Par conséquent, il ne peut yavoir d’autre savoir, intelligence ou perception consciente.Toute conscience est – en vérité ou réalité spirituelle – laconscience de Dieu. Alors que nous parlons à la fois deconscience spirituelle et de conscience humaine, en réalité iln’y a que l’Unique. Lorsque nous parlons de consciencehumaine, c’est pour faire allusion au manque de compréhen-sion de la Vérité, et au sentiment de séparation vis-à-vis deDieu et les uns par rapport aux autres. Dans l’Omniscience, ily a la faculté de la Psyché Unique. Il n’y a qu’une seule psy-ché à laquelle nous avons tous accès (Chap. 3 : Qui Suis-Je?).Toute la création, c’est-à-dire toute idée spirituelle, a été crééepar la conscience spirituelle, la toute-intelligence, à travers laPsyché Unique, et elle apparaît en tant qu’une variété indivi-duelle et infinie de formes.

Dieu en tant qu’omniprésence est forcément aussi l’UniquePouvoir, ou Omnipotence. Par conséquent, il ne peut y avoird’autre pouvoir. Tout pouvoir est, en vérité, le pouvoir de Dieu.C’est peut-être l’une des idées les plus difficiles à accepter, etsans aucun doute la raison pour laquelle beaucoup de prièressont erronées puisque l’humanité, selon les nombreuseslégendes, a perdu la conscience de son unité avec Dieu. Lemonde présentant tellement d’images de mal, l’humanité alancé quantité d’appels et fait de nombreux rituels, soit pour


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apaiser un dieu supposé en colère, soit pour demander d’êtrelibérée d’un pouvoir par un autre pouvoir – le pouvoir de Dieu.Mais dans l’omnipotence, il ne peut y avoir un autre pouvoir.Le pouvoir de Dieu est le doux pouvoir de la création, du sou-tien et maintien parfait et infini de la vie.

Si Dieu est tout cela, il ne peut alors y avoir d’autre acti-vité que Dieu, Omni-action. Les expressions de la Création :la vie, la lumière, l’amour, la paix, les ressources, la beauté, lasagesse, le foyer, l’énergie, et beaucoup d’autres choses, sonttous des expressions de l’activité de l’Esprit éternel, unique etinfini. C’est ce que sont aussi le dévoilement infini de la nature,la formation de l’idée infinie en tant que forme ou corps, lemouvement des orbites et des saisons, la croissance des grainesà maturité, la fourniture de tout ce qui est nécessaire pourmaintenir et sustenter toute création.

Cet Esprit tout-connaissant, omniprésent et tout-pouvoirpeut-il être autre chose que pure bonté, amour et patience?Est-il possible que ce Dieu puisse avoir la volonté ou la capacitéde détruire une partie de Sa propre création, apparemment enconflit avec une autre partie, afin de sauver l’une ou l’autre?Détruirait-il sa propre création par quelque «catastrophe natu-relle », ou retirerait-il son bien de Sa création? Non! Mais laseule manière pour que ces questions et d’autres obtiennentune réponse satisfaisante est de la sentir dans le for intérieurde notre conscience. Personne ne peut nous persuader ducontraire. Dans mon esprit, il n’y a jamais eu de doute que DieuEst, et qu’Il est Amour, mais je n’ai jamais eu peur de poserdes questions en demandant au-dedans de moi, pourquoi…,comment…, où…, et même, en fait, la question : y a-t-il unDieu? – non pour mettre son existence en question, mais pourchercher à approfondir ma compréhension.


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Des centaines d’années avant que Jésus n’enseigne et nedémontre la loi et l’amour spirituels, Socrate reconnaissait quel’amour de Dieu se connaît par sa loi. Et il est évident que Dieu,en tant qu’omniscience omniprésente, omnipotence et omniac-tion, ne peut qu’être l’Unique Loi et Ordre, ou Loi d’har-monie de toute la création et du rythme de la vie. Le prophèteJérémie révèle une nouvelle alliance (contrat) entre Dieu etSon peuple (Jér. 31 : 34). C’est la merveilleuse révélation deJérémie que la vérité et le contact intérieur avec Dieu sont, enréalité, accessibles à tous les individus, et pas simplement auxprophètes et aux prêtres. Il présente sa réalisation en disantque cette promesse ne sera plus un contrat collectif, commecela avait toujours été le cas sous la direction d’Abraham, deMoïse, de Josué et d’autres grands guides, mais sera désormaisentre Dieu et chaque individu, donnant ainsi à chacun, nonseulement la connaissance individuelle de la connexion avecnotre Source, mais également la responsabilité individuelle. Jemettrai ma loi en eux et l’écrirai sur leur cœur… et tous me connaî-tront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand.

À l’inverse des lois humaines, la loi spirituelle est inchan-geable. Beaucoup de citoyens pensent qu’ils peuvent contour-ner les lois du pays, et certains y parviennent. Mais toute ten-tative de faire de même avec la loi spirituelle ne fera que nousattirer encore plus de problèmes ou d’apparences – nous lesappelons des « occasions» – qui nous aident à apprendre nosleçons spirituelles. Toutes les qualités de Dieu sont englobéesdans la loi unique, la loi d’harmonie, qui, en effet, est Dieu.Parfois, ces qualités sont aussi appelées lois, par exemple :

– Loi d’amour,– Loi de guérison,– Loi de maintenant,– Loi de prière,– Loi des ressources.


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Pour nous aider à vivre en harmonie avec la loi de Dieu,des indications nous ont été données sous forme de Comman-dements, surtout les deux principaux Commandements don-nés par Jésus (Mat. 22 : 37-39), les Béatitudes dans le Sermonsur la montagne (Mat. 5 : 1), des principes, des sagesses, et desvérités dans des histoires telles que les paraboles. Ces indica-tions sont des lignes de conduite, à suivre par chacun de nous,et sont comprises dans des enseignements tels que :

– La loi de pardon,– La loi de connaissance de la vérité,– La loi de service,– La loi de la dîme.

Dieu est Amour. Dieu Est. Dieu est toujours en train dejouer Son rôle. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quel-qu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je sou-perai avec lui, et lui avec moi. (Apoc. 3 : 20) Notre rôle est d’êtretranquille, de contempler avec révérence la loi parfaite de l’ac-tivité de Dieu, et d’être prêt à apprendre à vivre en harmonieavec la Présence aimante infinie.

Si vous pouvez nommer Dieu, ce n’est pas Dieu mais unconcept (oui, même «Dieu est amour»), parce que les mots etles pensées n’expriment que des théories au sujet de Dieu, et nesont pas l’expérience effective. L’expérience est la confirmationressentie ou connue profondément au-dedans. Cette connais-sance profonde est l’expérience Christ de la Présence Se révé-lant à vous.

* * *


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Principes de base : Dieu est Un et à part Dieu il n’y a personned’autre. (Deutér. 4 : 35 ; Isaïe 44 : 6 ; Marc 12 : 32, etc.)

– Dieu est Omniprésence :Où fuirais-je loin de Ta face ? (Ps. 139 : 7)

– Dieu est Omniscience – omni-science :Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai ; avant qu’ils aient cesséde parler, j’exaucerai. (Isaïe 65 : 24)

– Dieu est Omnipotence :Il ne peut y avoir d’autre pouvoir. Le pouvoir de Dieu estla douce puissance qui soutient et maintient la vie.

– Dieu est Omniaction :À Dieu, tout est possible. (Mat. 19 : 26)

– Dieu en tant que Loi et Ordre :Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur.( Jérémie 31 : 33)

– Dieu en tant qu’harmonie :Dieu est un, et à part Dieu il n’y a personne d’autre.

– Dieu est.

Règle de conduite : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout toncœur, de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain commetoi-même. (Mat. 22 : 37-39)


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Trois

Qui suis-je ?

L’objectif de notre quête est de gagner une compréhensionplus profonde de qui nous sommes. Nous savons tous, au-dedans de nous-même, que nous ne sommes pas vraiment lapersonne qui est en colère, fatiguée, qui a peur ou se sent limi-tée, et nous attendons surtout que les gens nous connaissentsous notre véritable Identité. Mais tout d’abord, nous avonsnous-même besoin de savoir ce qu’est cette Identité.

Jésus demanda à ses disciples : « Qui dit-on que je suis, moi,le Fils de l’homme ? Ils répondirent : les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Etvous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre répondit : tues le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Mat. 16 : 13-16)

Le mot Christ n’est pas un nom spécifique pour le MaîtreJésus. Jésus est appelé le Christ Jésus, parce qu’il a réalisé lapleine conscience ou maîtrise de la conscience Christ, en s’éle-vant au-dessus du sens matérialiste. Cependant, son ensei-gnement indique clairement qu’il attendait que nous fassionsde même dans le monde. À plusieurs occasions, il s’impatientamême un peu avec certains de ses disciples, qui semblaient lut-ter pour accepter et comprendre. Il y a eu d’autres merveilleuxmystiques à travers les âges, mais à cette période de mondévoilement, le Maître Jésus est certainement, pour moi, leplus grand exemple de conscience Christ.

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Au début du livre de Jean, celui-ci a réuni les compréhen-sions hébraïque et grecque de la révélation divine (pourlaquelle les Hébreux utilisèrent le mot qu’ils ont choisi pournommer Dieu, et les Grecs leur « logos» pour la Parole), pourmontrer qu’ils sont le même et unique. Au commencement étaitla Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle étaitau commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, etrien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et lavie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, etles ténèbres ne l’ont point vaincue. ( Jean 1 : 1-5). Cela est pour moiun magnifique énoncé, un principe fondamental, une promesse,un accord entre Dieu et l’Enfant de Dieu. La révélation divineest la Parole faite chair, ou la Conscience Christ réalisée dansl’être individuel. Jean parlait sans aucun doute de Jésus-Christ, dont la conscience exprimait la révélation divine dansce monde.

Ainsi, au commencement était la Parole, ou l’idée spiri-tuelle, et le principe est que Dieu, l’Esprit, S’exprime demanière éternelle et infinie en tant qu’idée spirituelle, qui àson tour s’exprime en tant que forme. Pour donner un exemple,l’idée spirituelle d’arbre s’exprime en tant que forme ou corpsde l’arbre, sous une variété infinie ; l’idée spirituelle de toute lanature s’exprime en tant que variété éternelle et infinie deformes. Dans le premier chapitre de la Genèse, il nous est ditque Dieu a créé l’homme à Son image et ressemblance. Toute-fois, ce n’est pas l’homme comme le monde l’entend, maisl’homme spirituel – la pure conscience spirituelle, ou conscienceChrist. Celle-ci à son tour s’exprime en tant que forme, dontla partie visible est le corps, tel que nous le voyons. Le nom quinous est donné, en tant que cette expression de la conscienceChrist, est JE, avec tous les attributs de la nature de Dieu.C’est parce que Dieu S’exprime en tant qu’être individuel (vouset moi), que nous pouvons avoir une connaissance intérieure


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profonde qu’il y a un chemin pour contacter notre source, l’âmemême de notre être.

Cependant, à partir du concept d’être un être humain natu-rel, nous nous identifions principalement à notre corps et à sesfonctions, or il n’apparaît certainement pas spirituel, n’est-cepas? Quand nous utilisons le mot « je», nous parlons à partird’une idée limitée d’identité. Mais l’homme, qui est aussi uneidée spirituelle, s’exprime en tant que forme, ou corps, sousune variété infinie d’apparences. C’est seulement notre conceptmortel de corps qui nous maintient esclaves d’un sens physiquede corps. Nous ne rejetons pas le corps en essayant de vivredans l’absolu. Nous le reconnaissons comme l’expression exté-rieure de notre propre conscience, et c’est pourquoi nous tra-vaillons à élever le niveau de notre prise de conscience. Dansles livres de Joël Goldsmith, les chapitres suivants expliquentla vérité sur le corps :

– Lettre de mars 1957 (1989) : « Comprendre le corps» ;– L’art de la guérison spirituelle, chap. 8 : «Qu’en est-il du

corps? »– L’éveil de la conscience mystique, chap. 9 : «Parvenir à la

domination par le Je».

Étudiez ces textes, en particulier en faisant « l’exercice ducorps». Le but de cet exercice est de réaliser que le corps est àvous et est effectivement dans votre perception consciente, aulieu que vous soyez dans votre corps, et soumis à lui. Tout cedont vous êtes conscient est au-dedans de votre conscience, Je,et tout est conscience exprimée. En pratiquant cet exercice ducorps tous les jours, vous comprendrez peu à peu que vousn’êtes pas soumis au corps, et vous gagnerez dans votreconscience un sens de liberté. L’homme, à l’image et ressem-blance de Dieu, est une idée spirituelle en tout point parfaite.

Qui suis-je ?

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La faculté de la Psyché Unique est aussi notre psyché. Demême que nous avons accès à tout l’Amour de Dieu (qui n’estpas divisé entre nous) – mais avons tendance à en faire l’ex-périence et à l’exprimer de bien des manières différentes – demême nous utilisons la psyché de manière individuelle. Remar-quez que vous pouvez prendre conscience de vos pensées. Êtes-vous un avec votre pensée? Êtes-vous les pensées ou êtes-vousle penseur derrière les pensées? Qui produit la pensée? Avez-vous un contrôle quelconque sur vos pensées? Avez-vous décou-vert qu’il est possible de « surveiller » les pensées qui traver-sent votre esprit et de changer leur direction ou leur objet?Oui ! Et que pendant que vous lisez ces mots, non seulementvous comprenez le contenu du langage, mais vous vous formezaussi votre propre opinion sur sa signification. Vous pouvezcesser de lire et tourner votre attention vers autre chose à toutmoment. Jusqu’à un certain point, vous avez la domination.

Le mental (ou la psyché) apparaît en tant que matière, c’estpourquoi ce que nous pensons apparaît en tant que matière ouforme. Si nous n’aimons pas ce que nous voyons, c’est l’occa-sion pour nous de changer ce que nous pensons. Souvenez-vousqu’il n’y a rien en dehors de la Conscience (chap. 2). Au début,il nous est dit que l’homme a reçu la domination sur les pois-sons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre,et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. (Genèse 1 : 26) Dansle symbolisme de la Bible, cela veut dire que nous – conscienceindividuelle – recevons la domination spirituelle sur toutesles idées et pensées qui viennent à travers l’instrument dumental. Alors, qui est le penseur? JE suis. Je suis la voie, la véritéet la vie, et personne ne vient au Père sinon à travers moi – laconscience Christ.

Ainsi, le principe est que l’idée spirituelle d’être individuelest la conscience éternelle et infinie, exprimée à travers l’es-


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prit Christ universel en tant que forme. Cela n’élève pas l’êtrehumain et son ego au niveau de l’identité spirituelle. Non, c’estle Christ qui vit notre vie, mais seulement dans la mesure où,et quand, nous nous élevons, par notre reconnaissance etamour de Dieu, au-dessus du sens matérialiste de ce monde.Alors, le rêve mortel de l’ego humain et de l’identité humainecède la place à une nouvelle humilité, et nous découvrons : Demoi-même, je ne peux rien faire ; le Père qui demeure en moi faitSes œuvres. Cependant, nous ouvrons la voie en répondant àl’impulsion intérieure de l’Esprit. Nous préparons notre corpsde compréhension à mesure que nous ouvrons notre percep-tion, nos intentions et notre but, par notre étude et notrecontemplation de la vérité. Mais c’est l’Esprit qui nous aiguise.

Le premier Commandement est : Tu aimeras le Seigneur tonDieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. (Mat.22 : 37) Et très souvent, pour moi, vient ensuite : Comment est-ce que je t’aime? Laisse-moi en compter les façons. (E. BarrettBrowning, Sonnets du Portugais). Donc, que nous «comptionsles façons » ou simplement que nous aimions Dieu de nom-breuses façons infinies, nous reconnaissons Dieu dans tout ceque nous faisons, en accordant notre attention aimante. Quandnous amorçons l’écoulement de l’amour dans notre recherche,nous ouvrons la voie pour que l’Esprit, toutes les qualités deDieu, s’écoulent vers nous, à travers nous et en tant que nous.

* * *

Principe de base : Moi et mon Père, nous sommes Un. ( Jean10 : 30)

Règle de conduite : Cessez de vous confier en l’homme dont lesouffle est dans les narines, car de quelle valeur est-il ? (Isaïe 2 : 22)

Qui suis-je ?

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Quatre

Le Contact Intérieur

Un des derniers chapitres du livre LA VOIE INFINIE est uneliste de «sagesses», dont une dit : Parvenir à une connaissanceconsciente de Dieu ne produit pas l’harmonie. La présence deDieu est l’harmonie. Le principe derrière cela est que puisqueDieu est Conscience, Omniscience, et S’exprime en tant qu’êtreindividuel, nous avons cette même conscience. Par conséquent,la façon de nous connecter à l’harmonie de Dieu passe parnotre propre conscience. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe.Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, jesouperai avec lui, et lui avec moi. Quand l’individu développe uneattitude d’écoute et de reconnaissance, l’avenue (la perception)est ouverte pour que la Présence entre. Dieu étant omnipré-sent, il n’y a en réalité aucun besoin, soit d’essayer d’atteindreDieu, soit de le faire venir, puisqu’il est déjà présent. Non, lapréparation consiste à ouvrir votre perception consciente à laPrésence, et la clé est de devenir conscient de votre capacitéd’écoute intérieure, grâce à une faculté connue sous le nomd’oreille intérieure. La prise de conscience de cette oreille inté-rieure se développe en pratiquant les « outils » que sont lacontemplation, la méditation et la prière. (Reportez-vous aulivre de Joël Goldsmith, L’art de la méditation, ou à un quel-conque de ses autres livres.)

Vivre une vie contemplative exige d’une personne qu’elle soitparticulièrement vigilante et consacrée. Dans mon encyclopédie,

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sous le sous-titre «La recherche de Dieu par la contemplation»,il est dit: «Pour la personne d’aujourd’hui, l’idée de contemplationpeut amener des associations de rêves éveillés ou de rêveries sen-timentales. Cela est très éloigné de la compréhension qu’a lecontemplatif de son travail ; de son exigence d’une qualité deperception et de recherche passionnée qui peut le conduire aucœur de son être, pour y découvrir son vrai besoin de Dieu.»(Encyclopédie The Joy of Knowledge – La joie du savoir – Mit-chell Beazley Encyclopaedia, London). La contemplation et laméditation sont les étapes qui nous guident vers la prière. Lavéritable prière est de permettre à Dieu de prier, mais l’Esprita besoin d’un individu à travers lequel travailler, et nous coopé-rons en nous préparant à être un réceptacle aussi pur que pos-sible. (Voir le livret de l’auteur : Action Prière – Non Action).Bien qu’il n’y ait pas de frontières spécifiques entre contem-plation, méditation et prière, les résumés suivants pourrontêtre une aide :

Contemplation – Pour se mettre dans une attitude d’écoute,il est utile de prendre une phrase de vérité, un passage de laBible, un mot ou une sagesse, et de réfléchir à chacun de leursaspects. Vous pouvez peut-être vous asseoir, avec le livre quevous étudiez, et ouvrir les yeux de temps en temps pour vousy reporter, ou lire un peu plus. Ne résistez pas aux pensées de«ce monde» qui n’ont aucun rapport avec votre étude. Remar-quez-les mais ne leur accordez aucune attention. Il se peut quevos réflexions n’aboutissent pas à une réalisation particulière,mais il vient un moment où vous vous sentez vraiment plusdétendus et où les pensées se calment…

Méditation – Peu à peu, vous commencez à écouter avec votreoreille intérieure. De votre contemplation ou de vos réflexionsde la journée, vous avez peut-être une question sur un pointde la vérité, ou sur la manière d’amener la vérité dans une


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situation particulière de votre vie. Avec une attitude d’attentede recevoir une réponse, sous une forme quelconque, vous vousinstallez progressivement dans une tranquillité plus profondeet une écoute de… vous ne savez pas quoi. Et cela est impor-tant, car, malgré tous les mots que vous lisez et entendez ausujet de Dieu, vous ne pouvez jamais prétendre que vous savezce que Dieu ou la vérité est. Vous écoutez donc avec une atti-tude de Parle, ô Éternel, ton serviteur écoute (I Samuel 3 : 9), etavec l’unique désir profond dans votre cœur de bien connaîtreDieu (la Vérité), parce que vous aimez Dieu de tout votre cœur,de toute votre âme et de tout votre esprit. Vous maintenez l’at-titude d’écoute aussi longtemps que cela est confortable pourvous. Mais dans cette attitude d’écoute, il se peut que vos pen-sées cessent et que vous soyez dans le Silence, ne serait-ce quependant une seconde ou deux. Le fin du fin est que la pensées’arrête sans effort et que l’on parvienne au silence complet au-dedans, à un état d’écoute inconditionnel. Il se peut alors quevienne la communion de prière.

Prière – qui est la «Parole» de Dieu faite chair. C’est-à-direque la Conscience, qui est plus proche de vous que votre souffle,plus près que les mains et les pieds, est en mouvement au-dedans de vous. C’est la Présence – la Présence qui est l’har-monie. C’est maintenant que vous faites l’expérience de votrecontact unique avec le royaume de votre âme. Il peut se pro-duire une profonde respiration de soulagement, la compré-hension d’un principe, l’inspiration d’agir d’une certaine façon,un sentiment de paix qui vous enveloppe, ou bien une autreexpérience qui vous sera particulière, ou simplement un sensde plénitude du processus. Maintenant vous pouvez vousasseoir en silence avec gratitude, ou même constater que vousvous levez pour continuer de vaquer à vos tâches quotidiennes,avec un cœur plus léger.


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Le processus entier – que souvent on appelle simplement«méditation» – peut prendre dix secondes ou une demi-heure,selon la façon dont il s’écoule et ce qui vous paraît confortableà chaque occasion. Chaque expérience de méditation sera nou-velle et spontanée. N’essayez jamais de reproduire le processusd’une méditation précédente qui a été bonne.

Quand méditez-vous ? Quand cela vous vient à l’esprit ;quand vous avez l’impression d’être empêtrés dans les soucisde ce monde – la méditation éclaire l’esprit embrumé (La doc-trine tibétaine) ; quand vous avez une question au sujet de lavérité ou comment l’appliquer à une situation; pour être guidésà la fois avant et pendant une tâche difficile – ou même unetâche qui ne l’est pas ; quand vous n’êtes pas sûrs s’il faut dire«oui» ou «non» ; quand vous sentez une «profonde quiétude»se produire en vous – cela peut vouloir dire que vous êtes appe-lés à ouvrir une voie pour que la splendeur emprisonnées’échappe dans ce monde; dès que vous vous réveillez le matin;au milieu de la journée ; avant de dormir le soir ; à n’importequel autre moment !

Outre les périodes de méditation, cela vous aidera – enavançant dans votre voyage qui va du sens matériel à l’âme –de prendre une déclaration de vérité à contempler pendant lesactivités de la journée. Quelle que soit votre activité, (lesmiennes ont été la comptabilité, l’enseignement du piano etl’éducation de mes enfants), il est toujours possible de garderlibre une aire de notre esprit pour contempler la vérité etouvrir l’oreille intérieure, pour l’inspiration et les directives.En silence et en secret, dans l’Amour et une joie tranquille,gardez présente à la conscience la vérité choisie, ou le principe,et commencez à reconnaître sa mise en pratique dans votreactivité, dans votre vie quotidienne. Cela est la vie contem-plative, dans laquelle vous préparez votre conscience à faireface aux défis quotidiens.


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Dieu a donné à l’homme la domination: la domination pourconnaître la vérité ; la domination pour s’en tenir à cette véritéen dépit des apparences extérieures ; la domination pour vousélever hors des peurs et des inquiétudes, des sympathies et desdésirs de ce monde qui n’aident dans une aucune situation. Àmesure que nous apprenons à exercer cette domination, nousviendrons à bout du monde dans la tranquillité et la confianceet sentirons la paix qui dépasse l’entendement. (Philippiens 4 : 7)

Dieu est toujours en train de jouer Son rôle. Notre rôle, c’estd’écouter et de pratiquer.

* * *

Principe de base : Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quel-qu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je sou-perai avec lui, et lui avec moi. (Apoc. 3 : 20)

Règle de conduite : Ouvrez une voie, afin que puisse s’échap-per la splendeur emprisonnée. (R. Browning, dans Paracelse)


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Cinq

Alors, qu’est-ce qui a déraillé ?

«S’il y a un Dieu», demandent les gens, «pourquoi permet-il les guerres, la maladie, la pauvreté, le crime et toutes lesautres activités disharmonieuses? » C’est justement la ques-tion. Au cours des siècles, les prophètes et les mystiques denombreuses traditions différentes, et en particulier le ChristJésus, nous ont dit de manière similaire que Mon Royaume n’estpas de ce monde. En réfléchissant à cette déclaration, il devientévident qu’il n’y a pas de Dieu dans ce monde tel que nous leconnaissons. Et si Mon Royaume n’est pas de ce monde, alors,qu’est-ce que ce monde ? En 1930, le cosmologue Sir JamesGenes a dit dans son livre L’Univers mystérieux : « L’universcommence à ressembler davantage à une grande pensée, plu-tôt qu’à une grande machine. »

Il y a une ancienne légende juive qui dit que Dieu et Abra-ham eurent une discussion enflammée quant à savoir quiaurait le dernier mot pour expliquer pourquoi le monde estcomme il est. Et Dieu dit à Abraham: «Sans moi, tu n’existe-rais même pas. » «Oui, je le sais », répondit Abraham, «maispersonne ne te connaîtrait, si ce n’était pas par moi.» Cela nousamène à reconnaître au moins deux points (ou principes). Lepremier, c’est que Mon Royaume (ou la Conscience Dieu) nepeut entrer dans ce monde qu’à travers la conscience éveilléed’un individu. Le second, c’est que le but de l’individu est, par

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conséquent, d’être un témoin vivant de la vérité sur la terre.(Voir Deuxième Partie).

De nombreuses cultures et religions renferment des allégo-ries semblables à celle de l’histoire biblique d’Adam et Ève. Ilsemble que l’humanité, vivant en harmonie avec toute la créa-tion, était à l’origine un état d’illumination spirituelle et dedomination spirituelle, exprimées à travers un sens de penséeou psyché individuelle. L’Esprit souffla continuellement enAdam l’inspiration et la connaissance nécessaires pour lui don-ner une compréhension supérieure. Mais il commença à man-ger, ou à s’approprier, des idées de deux pouvoirs – Dieu et pasDieu, ou le bien et le mal. Le résultat, ainsi le raconte l’allégorie,fut qu’il s’écarta de la vie spirituelle et de tout ce qu’elle implique.(Dictionnaire de la Bible métaphysique, Unité). Il y eut la ten-tation de voir la matière comme étant soit bonne, soit mauvaise,et cette tentation fut acceptée comme vérité. Ainsi, un systèmede croyances en le bien et le mal (ou erreur) fut fabriqué, et lamatière reçut un nom. Une fois que quelque chose est étiqueté,il est très facile d’attacher des conditions à ce nom. Lescroyances s’ajoutèrent aux croyances, les superstitions auxsuperstitions, jusqu’à ce que toute cette idée de personnes, deconditions et de choses comme étant bonnes ou mauvaisesdevienne très réelle, du point de vue du sens matériel.

Considérez les nombreux exemples de croyances ou desuperstitions, existant depuis de longues années, et qui ontensuite été niées – comme, par exemple, le pouvoir puis le non-pouvoir de certains aliments. Il y avait une croyance concer-nant les miroirs brisés: un jour que la voiture de ma mère étaiten réparation, je suis allée avec elle la rechercher. À notre arri-vée au garage, nous avons trouvé le mécanicien perturbé parcequ’il avait brisé le rétroviseur et que cela signifiait apparem-ment pour lui sept années de malchance. Quand ma mère lui


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a proposé de prendre elle-même les sept années de malchance,le mécanicien fut presque pathétiquement reconnaissant. Entant qu’enfant, deux choses m’impressionnèrent au sujet de cetépisode. L’une, c’est que le mécanicien ait pu croire de façonaussi absolue qu’il allait avoir de la malchance, et l’autre, c’estque ma mère n’y croyait pas du tout.

La nature de toute cette erreur est un mesmérisme uni-versel, ou une hypnose universelle, et en tant que telle elle n’apas de loi. Il n’y a pas plus de loi de maladie qu’il n’y a de loid’animosité, car s’il y avait une loi de maladie, comment celle-ci pourrait-elle être guérie? Ce que l’homme sèmera, il le récol-tera aussi apparaît être une loi, mais seulement dans la mesureoù si nous semons pour la chair, ou le sens matériel (si nousvivons par l’hypnose de ce monde), nous récolterons le sensmatériel. Dès que nous semons pour l’Esprit, cependant, cetteprétendue loi disparaît. Nous sommes maintenant éveillés, etnous commençons à récolter des choses de l’Esprit. Le but d’unhypnotiseur est de faire des suggestions, et ceux qui sont hyp-notisés croient et voient les suggestions comme réelles et agis-sent en conséquence. Ils gardent leur croyance jusqu’à ce qu’ilssoient réveillés par l’hypnotiseur. «Ce monde» est un systèmede croyances qui ressemble à l’hypnotisme. C’est un rêve –Réveille-toi, toi qui dors (Éphésiens 5 : 14) – un rêve si réel, que laseule manière de pouvoir être persuadés du contraire est quenotre conscience soit touchée par l’éveil, cette naissance de l’Es-prit, ce talon d’Achille de notre prétendue connaissance du bienet du mal.

Il est enseigné que l’humanité est née du péché et dans lepéché, et c’est vrai quand nous réalisons que le seul péché qu’ily a est le sens de séparation de Dieu. Autrement dit, nouscroyons que nous sommes nés dans ce monde en tant qu’iden-tités séparées, et que nous vivons une vie soumise à nos gènes


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et à notre héritage humains, à notre éducation, à la chance ouà la malchance. Toutefois, si nous sommes nés de parentsconscients de l’immortalité de la vie et de l’identité spirituellede l’être individuel, et qui réalisent qu’ils ne sont que des ins-truments pour apporter au monde l’expression de Dieu en tantque conscience individuelle, il est alors probable que noussommes venus au monde déjà éveillés, et que nous attirons ànous tout ce qui est nécessaire à notre voyage vers la percep-tion de l’âme et vers notre objectif spirituel dans cette vie.

À l’inverse des cobayes de l’hypnotiseur, qui, une foisréveillés, ont peu ou pas de souvenir de leur expérience, lestentations de ce monde et notre système de croyances compli-qué ne nous semblent pas faciles à oublier. Mais nous ne congé-dions pas «ce monde». Nous reconnaissons qu’il est une formede conscience exprimée, extériorisant la conscience humainecollective hypnotisée, ou le système de croyances collectif. Gau-tama, le Bouddha, l’a appelé maya, ou illusion. Les tentationsde croire nous viennent constamment, jour et nuit, non seule-ment par le biais de choses que nous voyons, entendons, goû-tons, touchons ou sentons, ou par des conversations, la radio oula télévision, mais aussi par le mental hypnotique universelsur lequel nous sommes tous branchés inconsciemment, mêmequand nous dormons. Souvenez-vous qu’il n’y a qu’un seulmental. Nous avons tous accès à la faculté du mental, et ildépend de notre niveau de perception que nous utilisions lemental pour adopter le système de croyances universel, ou quenous puisions dans l’intelligence spirituelle.

L’être humain spirituel est fait d’une âme, d’un esprit etd’un corps. L’esprit est l’instrument de l’âme, et le corps est levéhicule à travers lequel l’amour, la sagesse et la créativité deDieu s’expriment. Quand apparurent les enseignements méta-physiques, on découvrit que l’esprit jouait un rôle plus impor-


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tant qu’on ne l’avait compris auparavant, et qu’il pouvait êtrecalmé et dirigé ; dans la mesure où les pensées étaient puri-fiées, le corps les extériorisait. On nous montra qu’au-delà del’esprit il y a l’âme, que c’est en nous tournant vers l’âme quel’esprit est purifié et non pas par notre décision de penser cor-rectement, même s’il est vrai que nous disciplinons aussi notrepensée dans une certaine mesure. Le mental humain collectifhypnotisé sait que le corps répond et réagit à l’environnementet à tout le bien et le mal qui nous entourent. L’être spirituel,cependant, sait que la domination est dans l’âme, et qu’envivant entre deux mondes c’est notre tâche (et notre régal)d’élever le Je hors du sens grossier de corps pour l’amener dansle royaume de l’âme.

L’homme de la terre, avec son sens de séparation, a peurde l’inconnu et craint de perdre l’identité égotique qui appa-raît culminer dans la mort. Dans l’état humain, nous parlonsde la vie et de la mort comme étant opposées, l’une bonne etl’autre mauvaise. Mais la mort n’est pas l’opposé de la vie : lamort est l’opposé de la naissance. Humainement, nous sommesnés dans cette expérience de vie, dans laquelle nous jouons uncertain rôle, un certain personnage. À un moment donné, nousabandonnerons cette expérience, et la mort (le fait de quitter cerôle) sera comme une virgule dans notre vie immortelle. Lamort est simplement une partie du cheminement, tout commenous avons quitté le stade de bébé pour être un enfant, puisavons traversé l’adolescence pour atteindre l’âge adulte, et par-venir à une identité très différente, en général, de celle dubébé. En regardant votre enfance, et peut-être quelques vieillesphotographies, avez-vous l’impression que l’enfant que vousvoyez sur ces photos, c’est vous? L’image mentale de moi enfantme semble lointaine, comme s’il s’agissait de quelqu’un d’autre.Mais le souvenir de mes expériences, et surtout de l’envie deconnaître Dieu, est encore proche et réelle dans ma conscience.


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En vérité, nous ne sommes jamais nés et nous ne mourronsjamais. L’expérience humaine fait partie du rêve. « Dans laconfusion et l’éloignement, comme conséquences de la chuted’Adam, l’homme doit lutter pour découvrir en lui-même l’im-pulsion centrale de l’Amour. » (Mitchell Beazley, Encyclopédiede la joie du savoir).

Dieu étant intelligence infinie, pureté, bonté, vie et sagesse,et l’humanité vivant dans un rêve – même si c’est un rêve faitde peurs, de désirs et de séparation – il semble clair qu’il n’y aaucune chose à craindre. Il n’y a de même aucun bénéfice àprier Dieu d’arranger quelque chose dont il ne sait rien et nes’inquiète pas. Nous pouvons avancer dans cette vie en recon-naissant les tentations ou problèmes comme des opportunitéset des expériences, qui nous poussent à étudier et pratiquer lavérité dans notre vie quotidienne. C’est seulement à cause denotre manque de compréhension de la nature de Dieu, de lanature de notre propre Identité et de la nature de la création– tel le manque de compréhension de la raison pour laquelleMon Royaume n’est pas de ce monde – que nous essayons de faireentrer Dieu dans la scène humaine. En nous tournant versDieu, un seul désir nous est permis : connaître la vérité. « Vousconnaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » ( Jean 8 : 32)

* * *

Principes de base : Mon royaume n’est pas de ce monde. ( Jean18 : 36)

La nature de l’erreur est la croyance en un pouvoir distinctde Dieu.

Règle de conduite : Ne jugez pas selon les apparences, mais selonla justice. ( Jean 7 : 24)


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Six

Impersonnel et rien

Impersonnaliser :

Nous ne sommes pas capables de parvenir à un état mys-tique et d’y vivre, tant que nous n’avons pas pleinement com-pris et pratiqué le principe de l’impersonnalisation. Nousreconnaissons que chacun d’entre nous est une expression indi-viduelle de la Création unique, et qu’Il accomplit ce qui m’estdonné à faire. Cependant, en travaillant avec ce principe nousne devenons pas des reflets insipides les uns des autres. Non,car la vie est tellement intéressante ! Nous avons chacun noscaractéristiques, intérêts et talents uniques. Il y a ceux quiaiment – ou ont des dons pour – le commerce, le soin auxmalades, les techniques, les arts, le service d’intérêt général,les mathématiques ou le jardinage, dons qui peuvent se déve-lopper et pour lesquels des occasions inattendues peuvent serévéler. Nous ne perdons pas notre sens de l’humour: il se déve-loppe, au contraire, à mesure que les peurs et désirs person-nels s’évanouissent. C’est en compagnie d’autres étudiants quej’ai eue certains de mes plus grands éclats de rire, en consta-tant joyeusement comment nous avions été ridiculement piégéspar le sens matériel ! En outre, les faux appétits pour les excèset les choses «pas-si-agréables» de la vie semblent disparaître.

Ce principe est pour reconnaître que le courant, le rythme,la loi et l’ordre de Dieu est universel, bien sûr, pour toutes les

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races, les croyances, les religions et les nations. Mais il estaussi pour que nous reconnaissions que même si une personnesemble avoir une plus grande perception de son état-Christ,cet état-Christ est un état de conscience impersonnel. C’estréaliser que les fruits qui apparaissent dans notre vie ne sontpas une récompense personnelle, mais sont la conséquenceimpersonnelle du fait d’avoir compris et pratiqué un principe.C’est la loi spirituelle impersonnelle de celui qui sème selon l’es-prit récoltera la vie éternelle (Galates 6 : 8), et, là où il y a l’esprit duSeigneur, il y a la liberté. (II Corint. 3 : 17)

À plusieurs occasions, j’ai eu l’idée de faire quelque chose,ou été invitée à le faire, mais les arrangements ne semblaientpas se mettre en place facilement. J’ai alors regardé au-dedanspour voir si je n’avais pas un attachement à certaines attentes,désirs ou soucis en dehors du royaume de Dieu, et même s’ilne semblait pas y avoir un tel sens personnel, je me tournaisvers le Père avec l’attitude de pas ma volonté, mais la Tienne.Cette attitude est, en elle-même, une impersonnalisation, etle résultat a toujours été clair. Soit je sentais qu’il fallait dire«Merci, mais ce n’est pas le moment», soit les arrangementsse mettaient soudain en place aisément. Tout en reconnaissantla démonstration manifestée dans les signes qui suivent – lesfruits – la réponse la plus importante et immédiate est tou-jours de reconnaître avec un profond amour et une profondegratitude la loi, la vie et l’amour impersonnels et tout-englo-bants du Père unique au-dedans.

La première partie de la citation ci-dessus de Galates 6 est:si vous semez selon la chair, vous récolterez de la chair la corrup-tion, et ceci, bien sûr, ne semble pas vraiment très personnel.Mais souvenez-vous, sachant comme nous le savons (chap. 5)que la nature de l’erreur est l’esprit hypnotique universel, nousadmettons que l’erreur n’est pas spécifique à nous-même, sauf


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s’il se trouve que nous l’entretenons dans notre mental à cemoment précis. Nous hébergeons un concept universel. Les ten-tations qui nous viennent de croire en le bien et le mal appa-raissent toujours sous des formes personnalisées, parce quec’est la manière dont nous les interprétons nous-même. Ainsi,pratiquer le principe de l’impersonnalisation c’est aussi savoirque le bien ou le mal que nous voyons est une hypnose univer-selle.

Réduire à néant :

Parallèlement au principe d’impersonnalisation, il y a leprincipe selon lequel nous réduisons à néant tous les conceptsque nous entretenons. Il maintient la terre sur rien, sur aucunechose. Nous devons lâcher toutes les étiquettes, les noms et lesconditions; être dépouillés de tout concept, de toute croyance ouidée – même d’un beau concept de Dieu. Une jeune étudianteme disait : «Toutes mes idées, tout ce que j’entretenais au sujetde Dieu, avec quoi je vivais et à quoi je m’accrochais dans lesmoments difficiles ont été mis sans dessus dessous, et main-tenant je n’ai plus rien ! » Je lui ai répondu: «Oui, n’est-ce pasmerveilleux ? ! » Elle a ri et a pu repartir sur de nouvellesbases. Mais nous ne prenons pas un nouveau départ qu’unefois : nous recommençons avec une nouvelle humilité et attentechaque fois que nous nous tournons vers Dieu, car nous nepouvons pas même nous en tenir à la manne d’hier d’une bonneméditation ou guérison.

Réduire à néant est un principe pour réaliser que, puisqueDieu est l’unique présence, l’unique pouvoir, l’uniqueConscience, l’unique activité, il ne peut pas y avoir quoi que cesoit ou qui que ce soit de distinct et séparé de Dieu. (Réalisa-tion de l’unicité, chap. 4 : Pas de et). Nous reconnaissons, donc,qu’aucune apparence de sens matériel n’est de Dieu, et qu’une

Impersonnel et rien

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telle apparence ne peut, par conséquent, être quelque chose.Elle n’est rien. Ne résistez pas au mal, car, pourquoi résisteriez-vous à rien?

C’est amusant, n’est-ce pas? C’est toujours notre respon-sabilité, et pourtant, de moi-même, je ne peux rien faire ( Jean 5 :30) ; le Père au-dedans, c’est lui qui fait les œuvres ( Jean 14 : 10). Enfait, c’est nous qui nous mettons à nous-mêmes des bâtons dansles roues quand nous ne sommes pas attentifs à la vérité inté-rieure. Aussi est-ce nous qui devons ouvrir la porte de notreconscience au Père.

Pour le moment, Père, ceci me semble trop difficile, mais jereconnais que ce n’est pas ma bataille. Je sais que Tu accom-plis ce qui m’est donné à faire, et ce qui m’est donné à faire estde bien connaître Dieu ; de chercher la vérité ; de reconnaître lenéant de ce monde des apparences. Alors je lâche. Je ne faistenir la terre sur rien – pas de noms, pas d’étiquettes, pas deconditions, pas de croyances, pas de peurs, pas de désirs.

Désormais, il semble que je n’aie rien à faire ; je demeureainsi Dans l’unique Présence, parce qu’en vérité, moi et monPère sommes un.

* * *

Impersonnaliser :

Principe de base : Dieu ne tient pas compte des personnes. (Actes10 : 34)

Règle de conduite : N’appelez personne sur la terre votre père,car Un est votre père, qui est aux cieux. (Mat. 23 : 9)


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Réduire à néant :

Principe de base : Il suspend la terre sur le néant. ( Job 26 : 7)

Règle de conduite : Réalisez que quoi que ce soit que vousremarquiez dans ce monde, au moyen de vos cinq sens phy-siques matériels, n’est pas de Mon Royaume et n’est, par consé-quent, rien – aucune chose.

Impersonnel et rien

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DEUXIÈME PARTIE

Connaître et pratiquer

(Quelques exemples pratiques)

NOTES

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Sept

Notre responsabilité :Nous réconcilier avec Dieu

Je ne m’inquiète pas tant de savoir si Dieu est à mes côtésque de m’assurer que je suis aux côtés de Dieu.

Abraham Lincoln

Nous sommes déjà l’expression parfaite de Dieu, mais àcause du système universel de croyances entretenu dans lapensée humaine, les apparences sont très souvent différentes.Une fois éveillés à l’expérience Christ, nous avons le choix soitde continuer à vivre sur les montagnes russes de ce monde,soit de rechercher une prise de conscience plus profonde et per-manente de l’Omniprésence. Choisissez ce jour qui vous voulezservir : Dieu ou Mammon. Si vous aspirez à choisir le premier, ily a d’autres choix à faire également. Étant donné que Dieu esttoujours en train de jouer Son rôle, il nous faut inviter l’har-monie de l’existence spirituelle dans notre vie quotidienne enouvrant la porte de notre conscience. Cela est possible en élar-gissant notre perception et en imprégnant notre esprit devérité, à travers les étapes suivantes :

1. Lire, étudier et contempler la lettre de vérité pour la com-prendre ;

2. Reconnaître, se souvenir et appliquer la lettre (les prin-cipes) ;

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3. Écouter au-dedans avec amour, dans l’expectative (derecevoir la vérité) et avec gratitude.

Jusqu’où et de quelle manière ces étapes vont être menéesà bien, cela est déterminé par le choix individuel, ou une impul-sion intérieure influencée par la profondeur du désir de bienconnaître Dieu. Bien qu’il soit très intéressant et instructif delire et de comparer la littérature de différents enseignementsspirituels, le fait d’essayer de vivre à partir d’une combinaisonde leurs divers principes (même si ceux-ci paraissent sem-blables) ne peut que semer la confusion chez le chercheur etmême empêcher son progrès. Dans les premières années dema recherche, j’appréciais la découverte d’autres auteurs spi-rituels, tout en étudiant les enseignements de Joël. Mais il estvenu un moment – j’avais alors une vingtaine d’années – oùj’ai senti que je n’avançais pas comme je le voulais et que monprogrès exigeait que je prenne un engagement exclusif enversle message qui m’avait toujours paru juste. Cela peut semblerlimitatif, mais lorsque je me suis de nouveau permis un pluslarge éventail de lectures, au bout de quelques années, ce futaprès avoir établi fermement et joyeusement la démonstrationréalisée de l’enseignement que j’avais choisi, et en me plaçantdu point de vue de la découverte joyeuse de la compatibilitéentre les enseignements plutôt que de la recherche, si vousvoyez la différence.

C’est ainsi que vous devez trouver le chemin qui est justepour vous et vous y consacrer complètement, jusqu’à ce quevous puissiez réaliser que connaître la vérité rend libre. Votreprogrès dépend de la vérité et de la profondeur de votrerecherche. Si ton œil est dans l’unité (si votre vision a pour objec-tif de connaître Dieu) tout ton corps sera dans la lumière. Tu n’au-ras pas d’autres dieux devant ma face – y compris des peurs oudésirs de qui que ce soit ou de quoi que ce soit, car ce seraitfaire un dieu de l’objet de votre peur ou de votre désir.


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Les deux premières sagesses du chapitre intitulé « Lessagesses de la Voie Infinie », du livre LA VOIE INFINIE de JoëlGoldsmith sont :

Commencez votre vie spirituelle en comprenant que tous lesconflits doivent être réglés dans votre conscience.

Il n’y a jamais de conflit avec une personne ou une condition,mais plutôt un concept erroné entretenu par le mental au sujetd’une personne, d’une chose, d’une circonstance ou d’une condi-tion. Commencez donc par faire la mise au point en vous-même, aulieu d’essayer de changer qui que ce soit ou quoi que ce soit àl’extérieur.

Un conflit est tout ce qui n’est pas de Dieu, c’est-à-dire n’im-porte quelle pensée, action, condition, situation, relation, pénu-rie, limitation ou apparence que ce soit – et il n’y en a pasquelques-unes, mais des millions ! – qui ne pourrait pas êtreattribuée à Dieu.

Suivre ces sagesses ou instructions implique que nous assu-mions notre responsabilité individuelle, ce qui n’est pas tou-jours une chose populaire à faire. D’après mon expérience per-sonnelle, il peut sembler plus facile de ne pas prendrel’initiative, et de flotter au gré du courant de la penséehumaine collective – celle de la discussion, du blâme, de la peurou du désir. Cependant, cette inertie mentale n’apporte pas lapaix, la joie et la liberté.

L’un des principes dans le travail de comptabilité est laréconciliation. Quand on prépare un ensemble de bilans finan-ciers, une partie du processus consiste à déterminer si certainscomptes – par exemple le compte bancaire ou le compte emprunt– sont en accord avec les chiffres donnés par l’organisme

Notre responsabilité : Nous réconcilier avec Dieu

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concerné. Si les chiffres ne sont pas identiques, la partie concer-née du «grand-livre» des entrées est imprimée, et la recherchecommence pour découvrir ce qui manque ou ce qui est incorrect.Il se peut qu’un chiffre ait été entré à cause d’une informationerronée, et qu’il en résulte un équilibre faussé.

De même, en vous réconciliant avec l’Esprit, vous pouvezchercher dans votre «grand-livre » – votre mémoire ou votreperception – pour savoir si vous n’y entretenez pas quelquechose qui n’est pas en accord avec la vérité spirituelle. Mais nefaites pas l’exercice d’analyser toutes vos pensées, car ce seraitconcentrer vos efforts sur le domaine de votre pensée, qui n’estpas spirituel. Demandez plutôt que vous soit montré ce quin’est pas de Dieu, et cela vous apparaîtra. Ce sont les petitsrenards qui ravagent les vignes : les pensées et croyances qui sontsi courantes que parfois nous ne sommes même pas conscientsque nous les hébergeons.

Peut-être hébergez-vous l’idée que le corps est une présenceséparée et que le mental est une identité distincte? Est-ce quevous regardez votre prochain, c’est-à-dire votre famille, vosamis, vos concitoyens et le monde en pensant que tous sont desidentités séparées? Si c’est le cas, c’est une erreur. Commentallez-vous régler cette erreur dans votre pensée ? Rappelez-vous les principes, qu’il n’y a qu’Une seule Présence; que Dieua fait tout ce qui a été fait, et que ce qui a été fait n’a pas étéfait sans Dieu (Jean 1 : 3), et que Dieu S’exprime en tantqu’être individuel. En contemplant ces principes, vous faitesla mise au point : vous vous réconciliez avec la vérité. L’étapefinale de la réconciliation, à chaque occasion, est d’aller au-delà des mots et des pensées de la contemplation, et d’écouterl’accord et le sentiment de confirmation dans la quiétude au-dedans.


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Un autre aspect qui pourrait entraîner un déséquilibre estle fait de s’accrocher au passé ou au futur. Dans une émissionde radio, une mère parlait de son jeune fils, auquel, semble-t-il, on n’avait donné que quelques mois à vivre. Elle disait joli-ment qu’elle avait découvert que son fils avait deux temps –maintenant et pas-maintenant – et que tout ce qui était pas-maintenant ne méritait pas son attention. L’homme de la terrevit rarement dans maintenant ; la plupart des humains viventdans pas-maintenant, luttant pour vivre dans le pas-mainte-nant du passé et le pas-maintenant du futur. Il y a la peur etle désir du pas-maintenant du futur, et une grande difficulté àpardonner et oublier le pas-maintenant du passé.

Cette attitude provient de la nature de l’homme de la terre,qui est de lutter pour la survie de l’ego personnel. Un aspect decette attitude est d’essayer d’agrandir l’identité en s’accrochantau passé, en construisant dessus et en le projetant dans lefutur. En revanche, l’être spirituel vit à partir du principe quel’omniscience et omniprésence de Dieu est maintenant. Pourpréparer cela, contemplez l’enseignement de Paul de mourirchaque jour (I Corinth. 15 : 31) qui est expliqué si clairement dansles écrits de Joël (par ex. dans Pratique de la présence, chap. 4).Cette contemplation quotidienne et ce lâcher du sens person-nel sont vraiment des pas vers la réconciliation avec la per-ception de qui vous êtes.

Lorsque vous êtes confrontés à un conflit, il y a deux pas àfaire : le premier commence avec la réalisation de la présenceet puissance impersonnelle, et le second est la réalisation dunéant de l’erreur. Ces pas demandent une prise de conscienceet un engagement ; cela veut dire aussi que vous enlevez leblâme, le concept et la rancune, et que vous laissez aller leconflit au néant.


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Au fil des années, beaucoup de témoignages ont été écritspar des individus qui, tout en vivant des circonstances diffi-ciles, ont concentré leur pensée sur l’amour et la courtoisie, oumême sur un sujet qui les intéressait, alors qu’une réaction depeur aurait semblé normale et justifiée. Un de ces individusétait prisonnier de guerre en régime cellulaire et, pendant salongue captivité, il pensait que son corps se détériorait et sedemandait si son esprit et même son âme pouvaient aussi sedétériorer. Décidé à éviter cette éventualité, et comme il étaitmusicien, il choisit un concerto qu’il aimait et se concentramentalement sur ses subtilités. En travaillant sur les notes,les parties, la structure et les harmonies, et en ressentant labeauté de la musique, il réalisa que les contraintes de la cap-tivité avaient diminué d’importance et qu’il avait une impres-sion de liberté.

Cet exemple, où le prisonnier n’a pas trouvé sa liberté enreconnaissant Dieu, démontre le principe de mise au pointdans votre pensée, au lieu d’attendre que la solution vienne àvous de l’extérieur. Ainsi, la manière la plus rapide de perdreun problème ou une apparence est, d’une certaine façon, de leslâcher de votre pensée. Toutefois, quand un problème se pré-sente effectivement à votre conscience, le principe de base estalors : Là où il y a l’Esprit du Seigneur, il y a la liberté. Là où l’Espritdu Seigneur est reconnu, il y a la liberté.

Ainsi, reconnaissez-vous que le principe ou la règle deconduite est : reconnais-Le dans toutes tes voies et Il aplanira tessentiers, ou une citation similaire? Demeurez vigilants, et lors-qu’un problème se présente à vous, ne l’évitez pas et ne le niezpas, mais agissez de façon positive en reconnaissant Dieu, envous souvenant d’une vérité adéquate et en écoutant au-dedans, ne serait-ce qu’un moment. Si la même apparence oule même conflit vous revient à l’esprit, continuez d’agir, mais


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sans jamais vous répéter. Chaque fois que vous vous tournezvers Dieu, il faut que ce soit d’une façon nouvelle et que celavienne d’un profond désir de bien connaître la Vérité. Cela n’estpas une évasion, c’est pratiquer la Présence. C’est de l’Amour.

* * *

Principe de base : Dieu est Un et il n’y a personne d’autre quelui. (Marc 12 : 32)

Règle de conduite : Choisissez ce jour qui vous voulez servir.( Josué 24 : 15)


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Huit

Tournez-vous, et maintenez-vous dans la Vérité

Dans les moments et les situations difficiles, comment puis-je le mieux servir Dieu?

(Dans Témoins du pouvoir, de T. Yamamori et K. Chan)

C’est une chose de connaître la Vérité, mais c’en est unetout autre de la pratiquer réellement, avec régularité. À unepériode de ma vie où j’ai soudain eu la responsabilité à la foisdu gagne-pain et du foyer, j’ai pensé en moi-même, «Bon, j’ai aumoins les principes pour me soutenir ! », puis, quelquessemaines plus tard, «Oh la la! J’aurais mieux fait de me taire»,car la vie semblait beaucoup trop difficile ; je compris que lesprincipes, en eux-mêmes, ne faisaient rien pour moi ! J’ai ainsiréalisé que la seule manière pour moi de pouvoir sentir la forceet la paix spirituelles était de changer d’attitude et d’accorder,à tout moment, mon attention aimante à Dieu.

Face à un «mal» qui s’approche de votre demeure (Ps. 91),il est parfois difficile de relancer votre contemplation pourimpersonnaliser et annihiler la situation. Néanmoins, le Je quivous fait lire, étudier et contempler la vérité, est aussi le Jequi tourne votre esprit vers la vérité. Si vous êtes confrontés àune situation qui vous perturbe, vous pouvez reconnaître intel-lectuellement que c’est une apparence du sens matériel, maisquand même avoir une réaction de peur. Et une fois que vous

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vous permettez une telle réaction, il est facile de continuer àdescendre cette pente avec toutes ses connotations. Dans cettesituation, connaître la vérité peut demander une bonne dosede discipline, mais vous pouvez le faire, ne serait-ce qu’en ame-nant simplement le nom Je ou Dieu à votre esprit. Celademande un engagement, tout comme s’asseoir et méditerquand vous aimeriez mieux faire autre chose humainement!Il n’y a que vous qui puissiez savoir quel est votre degré d’en-gagement à connaître la vérité.

Il y a un dicton selon lequel «c’est dans les moments diffi-ciles que les vrais hommes entrent en action». C’est ce qui nousest demandé de faire : devenir un peu dur avec nous-même etnous amarrer à la vérité dans n’importe quelle situation. Pra-tiquer avec persistance serait peut-être une meilleure formu-lation. Persister à se tourner au-dedans, à écouter, à sedétendre et à permettre à Dieu d’agir à travers nous.

Dieu est pour nous un refuge et un appui,Un secours qui ne manque jamais dans la détresse.

C’est pourquoi nous sommes sans crainteQuand la terre est bouleversée,

Et que les montagnes chancellent au cœur des mers ;(Ps. 46 : 1-2)

Il ne nous est pas dit que tout va devenir calme (même si cesera le cas, finalement) ; il est dit que nous n’aurons pas peur.Dans la conscience illuminée, il y a une liberté de l’âme. Lapeur est fondée sur la croyance humaine que la naissanceapporte la vie, la survie, et que la mort apporte l’extinction,c’est-à-dire la mortalité de l’ego personnel. En effet, tout celaarrive à l’homme mortel – en apparence, dans le système decroyances ou bien l’esprit d’hypnose universel de «ce monde».


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En revanche, l’individu spirituel est immortel ; il ne naîtjamais et ne meurt jamais. Grâce à l’étude, à la contemplationet à la méditation, nous étendons notre perception par la recon-naissance et la réalisation de notre être spirituel. C’est commesi nous assistions à une université de la vie. Parfois, les étudesnous semblent trop difficiles et nous croyons que nous pouvonséchouer. Certains détestent l’idée d’échec, dans quelque aspectde la vie que ce soit.

Notre fonction n’est pas de craindre l’échec ni même d’avoirfoi en Dieu, mais d’être fidèle à Dieu, à la vérité que Dieu S’ex-prime déjà en tant qu’individu immortel. Préparez-vous à vousrapprocher d’une vie vécue à partir de votre Identité donnéepar Dieu, en mûrissant avec les expériences, avec patience etamour. Au fur et à mesure que la conscience individuelle s’élar-gira et s’éclairera, les problèmes de ce monde ne semblerontplus aussi personnels, réels ou perturbants.

Un jour, j’ai entendu une voisine qui m’appelait de touteurgence à venir l’aider. Sans connaître la situation, j’ai immé-diatement répondu de deux façons : d’abord, je me suis tour-née au-dedans et j’ai reconnu qu’il n’y a qu’Une seule présenceet Un seul pouvoir, et en même temps je me suis mise à courirvers la voix, mais sans peur. Pourquoi courir, sachant qu’il n’ya, de toute façon, qu’Une présence et Un pouvoir? Simplementparce que cela semblait être la chose aimable à faire à cemoment-là – et j’ai pu courir ! Et tout en courant, je gardaismon esprit sur la vérité avec une attitude d’écoute. J’étais à lafois l’auditrice et l’observatrice. En arrivant, je vis trois per-sonnes déjà sur place : l’une avait un problème physique, uneautre était allée appeler une ambulance, et la troisième nesavait pas exactement quoi faire. Je n’avais pas l’expériencede ce genre d’événement, mais je ressentais un calme quim’était donné de l’intérieur, et tous les actes aimants et néces-saires furent accomplis.


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Plus tard, en route pour rendre visite à la voisine qui étaitmaintenant à l’hôpital, j’observai en moi un état de paixcontinu et béni, et je reconnus la Présence aimante avec unprofond sens de gratitude. Pendant ma visite, des symptômesphysiques réapparurent chez cette personne de façon inatten-due. Je ne permis pas à mon esprit d’entretenir des peurs oudes désirs humains, et je demeurai dans la paix, tout en accom-plissant à l’extérieur ce qui m’était donné à faire, jusqu’à l’ar-rivée du personnel puis mon départ. De quelle utilité auraientété mes pensées humaines dans cette situation? J’avais unegrande considération et affection pour cette voisine, et il auraitété facile de ressentir de l’inquiétude ou de la tristesse. Maisdès que la moindre allusion à de tels sentiments se présenta,je ne lui accordai aucun crédit et j’écoutai la vérité. Ainsi, lestentations de croire à un prétendu principe de maladie et demortalité tombèrent dans l’oreille d’une sourde.

Cela n’est pas agir l’esprit vide ; ce n’est pas non plus nierl’apparence, ni manquer d’amour. C’est permettre à notreesprit d’être un instrument pour Dieu plutôt que pour le sys-tème de croyances, en nous tournant au-dedans, en recon-naissant la vérité et en écoutant. Maintenant, l’esprit est libérédes croyances, des émotions, des peurs ou des désirs qui ne ser-vent qu’à troubler le jugement et l’action nécessaires. Mainte-nant, les pensées nécessaires au meilleur accomplissement dela tâche présente viennent clairement et calmement. Mainte-nant, l’individu sert, en tant que témoin vivant de la vérité surla terre, et la «splendeur emprisonnée» a l’occasion de s’échap-per dans la conscience humaine.

(Post-scriptum: Pendant qu’elle était à l’hôpital, la voisines’entendit dire que, non seulement, elle ne pourrait plus vivreseule, mais qu’elle aurait des difficultés à accomplir lesmoindres petites tâches quotidiennes. Pourtant, elle continuade vivre avec bonheur et de s’assumer pendant dix ans encore.)


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Une telle expérience est une opportunité de ne pas juger selonles apparences mais de juger selon la justice. Dès que vous atta-chez une interprétation de « bien » ou de « mal » à une appa-rence, non seulement vous maintenez quelqu’un ou quelquechose dans la condamnation, mais vous-même également.L’homme que je vois est l’homme que je suis (auteur inconnu).Dès que vous jugez selon les apparences ou blâmez quelqu’unou quelque chose, vous semez pour le sens matériel ; mais dèsque vous vous tournez vers Dieu, en lâchant votre jugementdans le néant, et que vous écoutez ce qui est juste (la Vérité),vous semez pour l’Esprit.

Voyons deux autres exemples de la manière dont cela pour-rait fonctionner.

Bien que dans mon pays les voitures de pompiers et leursirène soient parfois utilisées pour des œuvres de bienfaisance,en général une sirène, quelle qu’elle soit, indique une urgence.Quelle est alors votre première réponse – et êtes-vous seule-ment conscient de votre première réponse? Est-ce l’inquiétudeou la peur? Si c’est le cas, vous avez alors jugé selon les appa-rences et vous entretenez une croyance dans le sens matériel.Ou bien, reconnaissez-vous instantanément le principe qu’iln’y a qu’un seul pouvoir, un seul mental et un seul amourimpersonnels, une seule présence et vie impersonnelle et que,par conséquent, l’apparence fait partie de l’illusion imperson-nelle de ce monde, et lâchez-vous toute autre pensée sur l’ap-parence? Laissez-la suspendue là, dans le néant. En effet, voussuivez un enseignement métaphysique en prenant quelquechose « là dehors», qui s’est présenté à votre conscience à tra-vers vos cinq sens physiques, et en le résolvant d’abord dans lapensée, avant d’échanger cette pensée contre une idée spiri-tuelle. Le pas final et le plus important est d’écouter au-dedans, pour permettre au mouvement de l’Esprit de s’écouler


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et de confirmer le fait de vous être tourné vers la Vérité. C’estvotre responsabilité, votre rôle. Et si cette ambulance se dépê-chait pour vous aider, ou pour aider les êtres que vous aimez,n’aimeriez-vous pas plus que tout que quelqu’un soit témoinde la vérité, et ouvre une voie pour la laisser s’écouler dans lasituation? Par le simple fait d’ouvrir votre conscience à Dieu,sans rien savoir des détails, il se pourrait que la situation sedissipe, que la bonne personne soit amenée sur le lieu, ou queceux qui sont impliqués sentent un calme et un réconfort inha-bituels dans ce genre d’expérience.

Peut-être éprouvez-vous du ressentiment envers quelqu’unqui vous a fait du tort, par des paroles ou des actes ? Êtes-voussuffisamment vigilant pour réaliser : «Voyez-moi ça ! Je réagiset ce n’est pas agréable ! » Ou bien, êtes-vous vraiment impli-qué dans la réaction? À un certain moment, vous en prendrezconscience et vous vous élèverez consciemment au-dessus ; vousvous souviendrez de reconnaître la vérité, de trouver le prin-cipe qu’il n’y a rien en dehors de la Conscience ; que Dieu S’ex-prime toujours en tant qu’être individuel; que le premier Com-mandement est d’aimer Dieu de tout votre cœur, de toute votreâme et de tout votre esprit, et le second d’aimer votre prochaincomme vous-même. Certes, cela peut paraître difficile, surtoutsi vous vous sentez déjà perturbé ou en colère, mais aussi per-sonnels que puissent vous sembler les mots ou actes offensants,reconnaissez que cela fait aussi partie du sens de séparation etde la croyance en le bien et le mal que ce monde entretient, etque des deux côtés l’instinct de conservation entre en jeu.Voyez-vous? Vous ramenez le conflit dans la pensée, et vousreconnaissez la nature impersonnelle d’une telle action et réac-tion, permettant à l’idée de conflit de dépasser vos pensées per-sonnelles pour aller dans l’Esprit. Maintenant, avec humilité etune profonde sincérité, vous pouvez demander, au-dedans devous, le pardon et la compréhension ; maintenant, vous êtes à


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même d’écouter au-dedans le mouvement de l’Esprit, si doux ettranquille, qui dissout le conflit. S’il s’agit d’un problème derelations, le fait de travailler de cette manière peut inspirerl’un de vous à parler depuis la paix qui dépasse l’entendement, leroyaume de votre âme, avec l’Amour impersonnel de Dieu.

Au cours d’une telle expérience, j’ai pris un jour une pro-fonde inspiration pour répondre à une accusation et medéfendre d’une façon humaine justifiée. Mais, avant de parler,j’ai demandé silencieusement au-dedans, «Que dois-je faire? »,en voulant très fort connaître la vérité. La réponse est venueinstantanément : « Occupe-toi des affaires de ton Père. » Aumême moment, je me suis souvenue d’abord et avant tout dereconnaître Dieu dans toutes mes voies, et de ma bouche estsortie cette invitation accueillante : «Aimeriez-vous une tassede thé? » Cette question a mis un terme au conflit et entraînéun accord. Néanmoins, il est important de comprendre que cene sont pas les mots qui ont entraîné l’accord, mais le mouve-ment dans la conscience.

* * *

Principe de base : Dieu est pour nous un refuge et un appui. (Ps.46 : 1)

Règle de conduite : Reconnais-le dans toutes tes voies et il apla-nira tes sentiers. (Proverbes 3 : 6)


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Neuf

Toujours à l’écoute – Loi d’harmonie

Il n’est nul besoin de courir à l’extérieur pour mieux voir, nide scruter à travers la fenêtre. Demeurez plutôt au centre devotre être ; car plus vous le quittez, moins vous apprenez.

Lao-Tseu

Notre union consciente avec Dieu constitue notre union avectout être spirituel et toute idée spirituelle.

Joël Goldsmith

Bien que le monde semble généralement accepter l’Omni-présence en tant qu’autorité pour Dieu, il accepte rarement cemême principe pour l’expérience individuelle aussi. Nousapprenons à corriger cette conception erronée. Lorsque vousreconnaissez que vous êtes l’expression de Dieu en tant queconscience individuelle, vous devez également reconnaître quevous êtes l’expression de toutes les qualités de Dieu, par laGrâce, et que vous avez accès à elles par votre pratiqueaimante de la Présence. Ainsi, pratiquer c’est aussi être vigi-lant à la Présence quand notre vie est harmonieuse, avant quedes conflits ne se présentent à notre conscience.

Cela est, bien sûr, se réconcilier avec les lois spirituelles durythme de la Vie – qui sont les lois d’harmonie. Quand vousvivez, en tant qu’enfant de Dieu, en accord avec les lois de Dieu

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en suivant les principes, l’ordre spirituel commence à se mani-fester dans votre vie. Les exemples suivants aideront à clarifierce point.

En roulant un jour le long d’une petite rue résidentielle, j’aireçu dans mon esprit l’impression claire qu’il fallait ralentir.Je ne roulais pas vite mais j’ai ralenti. De nouveau, j’aientendu: «Roule plus lentement», et de nouveau j’ai obéi. Enfait, j’étais gênée de rouler si lentement. Mais en arrivant à uncroisement, une voiture est soudain apparue, venant très vitevers moi et de mon côté de la route. Parce que j’allais très len-tement, nous avons pu éviter une collision. Cela ne voulait cer-tainement pas dire que Dieu veillait sur moi, mais parce quej’avais déjà reconnu l’omniprésence et que j’avais l’oreille inté-rieure ouverte à l’Esprit, il y a eu une réceptivité à la loi d’har-monie universelle et impersonnelle.

Quand j’ai commencé à travailler pour un bureau d’exper-tise comptable, j’ai eu du mal à saisir les principes de compta-bilité. Chaque jour, en ouvrant la porte du bureau, je recon-naissais en silence que Dieu allait au-devant de moi, en meremémorant qu’Il va devant moi pour aplanir les chemins mon-tueux, et qu’Il accomplit ce qui m’est donné à faire. C’était mafaçon de reconnaître Dieu partout et dans chaque situation, iciet maintenant. Très souvent, pendant que je travaillais, jedevais prendre quelques instants, pour écouter l’inspirationintérieure nécessaire à la compréhension du processus. Par-fois, au fil des années, en gardant l’oreille intérieure ouverte entravaillant, j’ai « entendu » une incitation de faire desrecherches supplémentaires dans les chiffres, et j’ai découvertque des fournisseurs avaient fait payer trop à certains de nosclients. Ces découvertes ont représenté des avantages consi-dérables pour les clients.


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Une des premières fois que j’ai pris conscience d’une gui-dance intérieure fut sans doute quand, en tant que membred’un comité, je fus avisée d’une réception promotionnelle quidevait être télévisée. Pendant que j’écoutais parler des détails,j’écoutais également avec mon oreille intérieure, et, à ma sur-prise, je sentis une impression subtile de «non» au-dedans, uneimpression que je ne devrais pas y assister. Avec hésitation, jefis mes excuses. Au cours des trois semaines qui précédèrent laréception, tout le monde au comité essaya de me persuader d’yassister, et il y avait de quoi s’y perdre. J’avais beau méditerrégulièrement, aucune solution n’était évidente. Finalement,(presque en désespoir de cause), l’idée me vint de poser la ques-tion ! Dans le calme, j’ai médité et écouté profondément, enreconnaissant ma confusion et en demandant que me soit don-née une compréhension claire de la Vérité. Aussitôt, la voixintérieure dit : «Tu connais déjà la réponse», et avec ça, monesprit se retrouva dans l’impression initiale que j’avais res-sentie, du «non». La tranquillité s’ensuivit, et je fus libérée dela confusion. Ma réponse à ceux qui m’interrogeaient étaitdésormais claire et ferme, et maintenant acceptée. Dans la tran-quillité et la confiance sera ma force.

Bien que ne me soit jamais apparue une raison évidente àmon absence à cette réception, avec le recul je n’ai eu ni doutesni regrets. J’avais appris une merveilleuse leçon, celle d’êtrevigilante et d’écouter au-dedans; de reconnaître le «sentiment»profond qui indique si quelque chose est bon pour moi, et defaire confiance à ce sentiment.

Depuis cette expérience particulière, il y a eu en moi uneprise de conscience permanente et croissante du sentimentintérieur d’être guidée, et de ce qu’il est bon pour moi de faireou dire à chaque occasion. Valdivar a dit : « La plupart deshumains apportent un problème, non pas à eux-mêmes, non

Toujours à l ’écoute – Loi d’harmonie

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pas dans la chambre de leur propre esprit, mais à la premièreadresse de personnes à consulter trouvée dans le bottin. » Il ya certainement de nombreuses circonstances où nous désironsconsulter quelqu’un – un professionnel quelconque, un com-mercial, un collègue de travail, un officier municipal – maisquand je le fais, j’écoute tout de même au-dedans, et j’attendsma propre indication intérieure, d’abord sur qui consulter,ensuite pour confirmer ou non que leur conseil est bon pourmoi. Parfois, cette indication semble être une voix, claire oumurmurée, mais d’ordinaire c’est un doux sentiment de «oui»ou «non», plus décisif quand c’est non. Pour moi, c’est presquedevenu une question de : «On ne dirait pas un non, alors c’estpeut-être un oui ! » C’est aussi subtil que ça !

On n’insistera jamais assez sur la valeur de l’attentepatiente – une qualité de l’amour – en pratiquant la vérité. Àune certaine occasion je me suis sentie mal à l’aise dans unesituation, et je ne savais pas quoi faire. J’aurais pu discuter etanalyser le pour et le contre, mais au lieu de cela je me suisassise, dans la quiétude de ma chambre, j’ai regardé la vue parla fenêtre, et j’ai patiemment attendu. En tournant mon espritvers Dieu, l’oreille à l’écoute, j’ai simplement attendu, attenduque l’Amour Se révèle. Après une heure environ – heureuse-ment, il n’y avait rien de pressé à faire – j’ai senti un net sou-lagement. Je me suis mise à reprendre joyeusement mes acti-vités, et à faire ce qui m’était donné à faire. La situation étaitla même, mais mon attitude avait changé. Il y avait en moiune paix tranquille – Je vous donne Ma paix, pas celle que donnele monde ( Jean 14 : 27) – qui à son tour m’a donné la liberté dedécouvrir et d’apprécier des aspects de la situation qui nem’étaient pas apparus auparavant.

L’idée qu’a l’homme naturel du temps et de l’espace n’ap-partient pas au ici et maintenant spirituel. Une idée inspirée


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peut ne pas être pour aujourd’hui, demain, ou même dans troisans, mais peut vous être donnée comme une graine à nourrir età faire pousser, au moyen de la pratique ou des dévoilementsnécessaires vers l’accomplissement de l’idée. Vous agirez quandle moment sera juste et sans forcer la situation. Cependant,pas ma volonté mais la Tienne. Il accomplit ce qui «vous» estdonné à faire.

Dans mon expérience, les pensées-semences qui m’ont étédonnées (même celles sur lesquelles «Maintenant ! » est écritpartout), ne s’écoulent pas et ne fleurissent pas si je me préci-pite dans l’action. Un jour, en suivant une de ces inspirations,je me préparais à proposer «généreusement» une offre volon-taire de services de thérapie musicale, et je me suis rétractéeavec hâte (avant d’avoir fait la proposition), car rien se sem-blait juste. Depuis ce moment-là, cependant, une nouvelle lit-térature sur cette idée n’a pas cessé de me venir, des endroitsles plus inattendus, et j’ai pu l’explorer et la tester avec mespropres élèves de musique. Même si la pensée-semence étaitencore forte dans mon esprit, je n’ai rien fait d’autre, mais macompréhension s’est accrue. Quelques années plus tard, uneinvitation surprenante m’a été faite, les portes se sontouvertes, et la thérapie musicale volontaire a été mise enaction, désormais soutenue par toute une formation supplé-mentaire, en même temps que par une collègue inattendue quin’aurait pas été disponible plus tôt. Ainsi, écoutez patiemment,attendez et observez.

Que la réponse, ou les fruits, semblent venir à vous ins-tantanément, ou bien une heure après, ou même des annéesplus tard, pratiquer la Présence implique de s’entraîner à dis-cerner le sentiment intérieur de guidance. Même s’il est trèssubtil, vous apprenez à reconnaître quand et comment quelquechose est juste uniquement pour vous, et juste pour vous dans

Toujours à l ’écoute – Loi d’harmonie

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telle occasion particulière. Après tout, il y a toujours la penséeréconfortante, que nous apprenons par nos erreurs !

* * *

Principe de base : Notre union consciente avec Dieu constituenotre union avec tout être spirituel et toute idée spirituelle. (JoëlGoldsmith)

Règle de conduite : Appuyez-vous patiemment sur le Seigneur(la Loi). (Ps. 40 : 1)


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TROISIÈME PARTIE

Vivre dans la présence de l’Amour

(En demeurant dans la Parole,et la Parole demeurant en vous)

NOTES

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Dix

La guérison révèle l’Identité Christ

Il fait entendre sa voix et la terre fond.Psaume 46 : 6

Avez-vous remarqué que, peu importe le sujet présenté,vous êtes toujours ramenés à vous réconcilier avec Dieu? C’estparticulièrement apparent dans les «Règles de conduite» à lafin de chaque chapitre et dans la liste de la Quatrième Partie.Bien qu’il y ait assurément des principes de guérison spiri-tuelle, ce n’est pas une action séparée. Qu’il s’agisse de la ques-tion qui attend une réponse, de la guidance ou de l’inspirationrecherchée, du fardeau à alléger ou de l’apparence à guérir, lasolution est la même. On la trouve en se tournant vers Dieuuniquement pour connaître Dieu. (Vous connaîtrez la vérité…)

Quel que soit le type d’apparence auquel vous êtes confron-tés, la guérison spirituelle est le résultat de la démonstrationspirituelle ; c’est la reconnaissance de la vérité, en se tournantau-dedans pour le contact intérieur, la confirmation de cecontact intérieur venant comme un mouvement d’Amour dansla conscience. Selon la profondeur de ce mouvement, ou de cetteréalisation, l’ordre spirituel s’ensuit. La loi et l’ordre spirituelssont l’amour de Dieu révélé sur terre. La terre (le sens matérielou l’apparence) « fond» car elle n’a pas de loi pour la soutenir.L’ordre spirituel est aussi votre véritable Identité et la mienne,

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l’être Christ, révélé dans sa perfection. Quand vous compren-drez la nature de l’erreur (chap. 5), vous réaliserez le non pou-voir des apparences et des pensées de ce monde. L’omnipo-tence, en tant que seul et tout pouvoir, est le pouvoir del’Amour, et, étant omniprésente, elle n’a aucun adversaire.Toutes les apparences de bien et de mal qui vous sont présen-tées par vos cinq sens physiques n’ont, du point de vue de l’om-niprésence, pas de présence du tout, et, du point de vue de l’om-nipotence, aucun pouvoir. Par conséquent, elles sont sanspouvoir, et, dans le principe de la guérison spirituelle, l’omni-potence ne peut pas s’utiliser sur un non pouvoir.

Comme il n’y a pas de problème en dehors de la conscience,la façon dont vous réagissez est plus importante que le pro-blème lui-même. Votre instructrice et guide la plus grande et laplus aimante est la Conscience-Christ. Ainsi, chaque fois quequelque chose qui ne semble pas être de Dieu vient à votreattention, ne vous y accrochez pas comme un problème dansvotre propre pensée, mais laissez-le aller directement à laConscience-Christ. Il rend parfait ce qui vous concerne. J’irai devanttoi pour aplanir les chemins montueux. Mary Baker Eddy disaitqu’elle essayait de sortir d’elle-même et d’entrer en Dieu aussivite que possible. C’est presque un sentiment de vide dansvotre pensée, et pourtant ce n’est pas un vide réel parce quevous vous tournez consciemment vers Dieu et, par conséquent,vous ne restez pas ouvert à l’esprit d’hypnose universel. Alors,est-ce que vous niez une apparence ennuyeuse? Non, regardezla situation qui paraît erronée pendant que vous écoutez au-dedans et demandez quelle est la Vérité, en reconnaissantconsciemment que Dieu est la vie et substance de toute créa-tion.

Dieu étant amour, nous n’avons pas été créés pour souffrir,et toutes les apparences de ce monde ne sont que le résultat


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du fait que nous sommes accrochés aux croyances du sensmatériel. Ayant ainsi à l’esprit que votre manière de réagir estd’une importance immédiate, soyez conscients de votre réac-tion et de vos pensées. Si vous remarquez que vous réagissezavec inquiétude ou peur et ne semblez pas capable de vousdétendre en Dieu, appelez dès que possible un praticien pourde l’aide, ou un autre étudiant auquel vous pouvez faireconfiance pour connaître la vérité et s’y tenir, pour imperson-naliser et annihiler. Le principe ici est qu’ayant contacté le pra-ticien à travers l’Unique conscience (par téléphone, lettre, cour-riel ou en vous tournant consciemment au-dedans), vous êtesalors réceptifs à la réalisation de ce praticien. Et tout ce quiest réalisé dans la conscience individuelle sera disponible pourquiconque est réceptif à cette vérité, car il n’y a qu’UneConscience.

Il y a, cependant, une contradiction apparente. Si vousdemandez de l’aide, avec le désir que le problème soit guéri,vous vous concentrez sur le sens matériel et vous pouvez êtredéçu, car qu’y a-t-il à guérir? Une chose? Non! car en dehorsde Dieu, il n’y a rien. Ainsi, le principe de guérison est : Dieuétant perfection infinie, il ne peut y avoir d’imperfection, nimême qui que ce soit ou quoi que ce soit de parfait, autre queDieu. Personne n’est bon que Dieu. Donc, qu’y a-t-il à guérir?Une croyance? Oui ! Pour cette raison, n’allez pas à Dieu (ou àun praticien) avec le désir d’un résultat particulier autre quede bien connaître Dieu. Et pour relâcher les peurs ou les désirsau sujet de quoi que ce soit, vous relâchez d’abord votre accep-tation de la façon dont le monde juge les personnes, les choseset les conditions bonnes ou mauvaises. Ce que vous attendez,c’est qu’à la fois l’esprit de celui ou celle que vous appelez etvotre esprit s’ouvrent pour permettre à la «splendeur empri-sonnée de s’échapper» en connaissant la vérité. La guérison estd’abord et avant tout la belle expérience du contact intérieur,

La guérison révèle l ’Identité Christ

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comme peut-être l’élévation joyeuse au-dessus de tout senti-ment d’inquiétude ou de fardeau; ensuite viennent les fruits dece sentiment de soulagement, telle la dissolution de l’apparence.Cela est le bonus.

Le traitementLes pas vers le contact intérieur, avec l’Amour en tant que

loi, sont les mêmes que le processus décrit au chapitre Quatre,Le Contact Intérieur. Un traitement est un processus decontemplation pour vous réconcilier avec Dieu. Comme me l’adit un jour une étudiante, « C’est une façon de me « régaler »,puisqu’en me tournant vers Dieu, je me donne un « régal ».*En effet ! Ainsi, le traitement met à égalité les étapes decontemplation, méditation et prière, en ce sens que vouscontemplez un énoncé de vérité, vous écoutez et vous vousreposez, jusqu’à ce que votre réponse intérieure soit en accordavec la vérité.

Il s’y ajoute un travail supplémentaire, cependant, quandvous êtes incapable de lâcher le blâme de quelqu’un ou la peurde l’apparence. Vous devez alors vous donner un traitementspécifique. Remémorez-vous ou cherchez une vérité qui soitdirectement applicable à l’apparence. Vous pouvez vous poserla question : «Quelle est la vérité spirituelle derrière ce senti-ment de conflit ? » (Il y a toujours une vérité spirituelle). Parexemple, s’il y a un sens de pénurie, cherchez la vérité au sujetde Dieu en tant que source de toutes les ressources ; que tout ceque Dieu a est à vous ; qu’à celui qui a, il sera donné ; que l’ar-gent, en lui-même et de lui-même, n’a ni vie ni action; qu’il n’ya pas de loi de pénurie. De nouveau, continuez doucement àréfléchir, à écouter et à vous reposer, jusqu’à ce que vienne un


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* Jeu de mots intraduisible littéralement, car le mot traitement se dit « treat-ment» en anglais, et que « treat» veut dire régal.

accord intérieur, ou que l’inquiétude disparaisse ; après quoi letraitement est terminé. Toutefois, si le soulagement n’est pastotal, il peut être nécessaire de refaire des traitements, encoreet encore. Cela peut prendre des jours ou des mois, mais sou-venez-vous, ce n’est pas une bataille contre le sens matériel,ni une empoignade de volontés. Il s’agit de briser un sens deséparation établi depuis longtemps, pour arriver à la mysté-rieuse et merveilleuse confirmation de l’Unicité.

En fait, il y a deux manières d’avancer dans le traitementspécifique. L’une est de prendre l’idée de l’apparence, de recon-naître qu’elle est une extériorisation de la nature de l’erreur, etpar conséquent une croyance de l’esprit universel hypnotique,puis de travailler à partir de là pour réaliser la lettre de véritécorrecte (le principe), jusqu’à ce que vous sentiez l’union avecDieu. Cependant, il nous est dit de commencer tout traitementavec le mot «Dieu», ce qui élève instantanément votre atten-tion dans la direction spirituelle. Ainsi, commencez votrecontemplation avec une vérité spécifique au sujet de Dieu ;reconnaissez simplement : Dieu. Puis, de ce point de vue plusélevé, et en réfléchissant aux affirmations de vérité qui voussont données, vous reconnaîtrez plus rapidement pourquoi ilest impossible pour l’apparence d’avoir une loi d’action, et vousserez alors libre de vous reposer dans la Présence. Donc, lescroyances humaines sont votre point de départ, mais vous allezvers la vérité en posant directement le regard sur elle.

Voici quelques points importants concernant soit lademande d’aide ou la réponse à une demande d’aide :

Quand vous appelez un praticien à l’aide, vous n’avez pasbesoin de mentionner en quoi consiste votre problème. En fait,il est plus utile que vous ne le fassiez pas, car plus les prati-ciens sont détachés du concept, plus ils sont libres d’aller


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directement à Dieu sans avoir besoin de faire un traitementspécifique.

De même, il est toujours courtois de saluer la personne quevous appelez en donnant votre nom. Mais lorsque le praticienentre en méditation, votre nom et votre identité doivent res-ter à la porte du sanctuaire intérieur, dans la reconnaissancequ’il n’y a que Un. Un se réconcilie avec Un.

Par conséquent, si quelqu’un vous appelle pour de l’aide –c’est-à-dire à vous tenir avec eux dans la reconnaissance de laVérité – le traitement que vous donnez est destiné à vous-même. Les praticiens qui suivent l’enseignement de Joël Gold-smith se donnent à eux-mêmes un traitement, au lieu d’essayerde traiter une personne qui les appelle. Les raisons sont lessuivantes: premièrement, si vous croyez que vous devez traiterquelqu’un pour une erreur, vous personnalisez immédiatementle sens matériel, confirmant ainsi la croyance et portant unfaux témoignage ; deuxièmement, c’est votre réalisation de lanature impersonnelle et illusoire du sens matériel, par votrepropre prise de conscience – car vous ne pouvez pas tenter defaire cela dans la conscience de quelqu’un d’autre! – qui permetà l’Amour et à l’ordre de s’écouler.

Comme dans les autres occasions de se tourner au-dedanset de s’en tenir à la vérité, si le soulagement est plein et com-plet, l’affaire est oubliée. Mais si le praticien remarque que despensées lui reviennent au sujet de l’appel à l’aide, ou si celuiqui recherche de l’aide rappelle, le processus est alors renou-velé, et toujours d’une façon nouvelle et spontanée.

Dans Matthieu 17 : 19, les disciples demandent à Jésuspourquoi ils ne sont pas capables de guérir une certaine appa-rence physique. Jésus leur répond que c’est à cause de leur


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incrédulité. Et dans la version de la Bible anglaise King James,il dit encore : « Mais cette sorte de démon ne sort que par la prièreet par le jeûne » (17 : 21). Je préfère cette phrase, parce qu’elle merappelle que nous devons persister à faire jeûner le mental despensées sur l’apparence, et à prier en écoutant la parole deDieu.

À mesure que vous pratiquez la méditation, la compréhen-sion de la Vérité continuera de s’élargir et de s’approfondir.Plus vite vous reconnaîtrez que vos problèmes sont des oppor-tunités pour apprendre à renforcer votre façon de vivre dans lavérité, plus vite vous les dépasserez. Un signe de progrès estsûr quand vous remarquez que vous vous sentez plus détachéà la fois de l’apparence et de l’issue. Pour votre traitement,revenez toujours aux principes majeurs et demandez-vous :Est-ce que ceci est la vérité? Est-ce que ceci est de Dieu – laseule présence et activité, le seul pouvoir et amour ? Écoutezle sentiment de confirmation, de prière, puis demeurez dansla présence de l’Amour. Fondez en Dieu.

Quelles qualités voyez-vous, ou auxquelles pensez-vous ?De Dieu, ou du bien et du mal? Ne vous concentrez pas sur le«mal» ; lâchez-le de votre pensée afin de lui donner l’espace dese dissoudre ! Aucune personne, en elle-même et d’elle-même,ne peut dissoudre les problèmes expérimentés dans ce monde,par exemple la pénurie, les limitations, la maladie ou mêmeles relations difficiles. Oui, bien des choses semblent guérir pardiverses méthodes, mais la guérison peut être temporaire ouun autre problème peut apparaître à sa place, à moins que, etjusqu’à ce que l’Amour soit invité à entrer sur scène, s’écouledans la conscience individuelle préparée – en tant qu’elle et àtravers elle – et révèle l’Identité Christ.

* * *


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Principe de base : Dieu est la vie et substance de toute créa-tion.

Règle de conduite : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.(Deutér. 5 : 7)

Ainsi, n’allez pas à Dieu avec le désir ou la peur de quoi quece soit ; n’y allez que pour connaître Dieu.


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Onze

Vivre à partir de la Maison spirituelle

Si le Seigneur ne bâtit la maison, ceux qui la construisent tra-vaillent en vain.

Psaume 127 : 1

Qu’as-tu dans ta maison ? Commence à verser.2 Rois 4 : 2

La maison est l’une des nombreuses idées spirituelles de laConscience Une, et en tant que telle est extériorisée à traversvotre propre conscience, selon votre prise de conscience del’idée de maison. Quel est votre idéal de maison? Que ce soit lelieu où vous vous sentiez – ou devriez vous sentir – le plus àl’aise et capable d’être vous-même ? Si nous parlons de gensqui installent leur maison, nous savons qu’elle reflétera unecombinaison de leurs goûts, intérêts et ressources, et que l’en-tretien et le changement de décor de leur maison continuerontsans doute tout le long de leur vie. Mais quelles que soientleurs ressources financières ou autres à une étape quelconquede la construction de leur maison, ce sera toujours leur atti-tude et leur atmosphère qui établiront le sentiment de maisonpour eux et seront les plus apparentes pour les autres.

Je me sens bénie d’avoir grandi dans une maison où il yavait certes une belle musique, des jeux et des rires, mais par-

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dessus tout le calme et la tranquillité. C’était cette très belleatmosphère de quiétude et de sérénité que je quittais pour allerà l’école ou au travail chaque jour, et dans laquelle je revenaistous les soirs. C’est ma mère qui établissait et maintenait cetteatmosphère dans notre maison chaque jour, par son attitude.Elle écoutait aussi et nous montrait la manière aimante defaire face à tout ce qui nous concernait.

Quelquefois, les gens associent cette atmosphère de la mai-son à la maison elle-même, et trouvent difficile de quitter cebâtiment quand vient le moment de déménager pour une rai-son quelconque. Bien sûr, il peut y avoir de jolis souvenirs liésà la maison et au jardin, mais ils ne sont pas perdus pour laconscience. Et quand vous reconnaîtrez que l’atmosphère pro-vient de l’attitude et de l’altitude d’Amour dans votreconscience, vous comprendrez aussi que l’atmosphère démé-nage avec vous et est rapidement rétablie dans votre nouvellerésidence.

Tout comme les gens commencent à établir leur propredemeure quand ils quittent leur maison d’enfance, vous com-mencez à établir votre perception de la maison spirituelle dansla conscience, au moment de votre éveil à l’expérience Christ.La maison spirituelle est le royaume de votre âme; c’est là que,par votre perception consciente, vous sentez un lien avec lapaix au-dedans ; c’est là que vous revenez pour être guidés,réconfortés, vous reposer et vous renouveler. Même dans lesmoments où vous vaquez tranquillement aux tâches qui sont àfaire dans la maison, vous avez de grandes occasions d’établiret de maintenir votre propre maison spirituelle, en reconnais-sant consciemment la présence aimante de Dieu.

Il peut y avoir des membres de votre famille qui, vous lepensez peut-être, ne sont pas de votre maisonnée spirituelle et


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semblent même créer une atmosphère de désordre. C’est làune occasion en or et une opportunité aimante de rétablir dansle silence, secrètement et saintement, votre reconnaissance etamour de la véritable identité de votre «prochain», de chaquemembre de la famille. Non seulement ce travail élève votrepropre perception et maintient une atmosphère d’amour dansvotre conscience, votre maison spirituelle, mais elle lui per-met aussi de s’écouler, par votre réalisation de la vérité, versquelqu’un qui se trouve dans un réel état de réceptivité inté-rieure.

Nous avons tous certaines responsabilités, en tant queparents, fils ou filles, frères ou sœurs, employeurs ou employés,et citoyens. Oui, nous sommes également enfants de Dieu, etnous savons que nous devons donner nos premiers fruits – l’at-tention et l’amour – à notre Parent spirituel. Cependant, nousne devrions pas abandonner l’une quelconque de nos respon-sabilités. L’équilibre vient lorsque nous considérons la loi deservice. Elle enseigne qu’en servant notre prochain, nous ser-vons aussi Dieu. Peu importe ce qu’est votre occupation, ouvotre poste dans la vie, le service est dans l’attitude et l’atmo-sphère que vous apportez à votre activité. C’est pourquoi,accomplissez votre travail avec amour, et à mesure que gran-dit votre reconnaissance de la présence Christ, et qu’Il accom-plit ce qui m’est donné à faire, vous découvrez que les déceptions,les inquiétudes ou les sentiments d’avoir des fardeaux dispa-raissent. Cela est la guérison; avec la disparition du sens maté-riel qui était auparavant entretenu, de nouvelles ouverturespeuvent se produire. Vous serez surpris de voir que certainestâches vous seront enlevées, ou bien elles seront maintenuesmais vous aurez l’impression que c’est plutôt un privilège.J’aime cette citation du Zen : Avant l’illumination, couper dubois, aller chercher de l’eau. Après l’illumination, couper dubois, aller chercher de l’eau.


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Je suis persuadée qu’une raison de venir dans notre familleest d’apprendre la leçon d’aimer les membres de notre famille,tout en leur donnant leur liberté. Cela est particulièrementpertinent quand nous sommes parents. Lorsque mon plusjeune fils se trouvait à mi-parcours de ses études universi-taires, une occasion lui fut donnée d’aller faire des forages surune plate-forme pétrolière, loin de la maison. Il me demanda cequ’il devait faire. Hé bien, qu’est-ce qu’une mère a envie dedire?! Mais je lui dis: «Qu’est-ce que tu as envie de faire? C’estta vie. » Il répondit : «J’aimerais vraiment partir. » Ce fut sonchoix, et je savais que mon but, en tant que quelqu’un quiconnaissait les principes spirituels, était de le libérer avecAmour et dans l’Amour. Avec toute ma famille, chaque fois quequelqu’un me vient à l’esprit, je reconnais que Dieu est leParent et je réalise que, où que soit cette personne, elle ne peutjamais être en dehors de la présence de Dieu. C’est impossible.

Chaque réalisation que vous avez de la nature de Dieu et del’être individuel – le vôtre et celui de votre prochain – imprègnevotre esprit de vérité et augmente encore votre expérience deDieu. Cela rénove, si vous voulez, votre maison spirituelle etvous donne le plus bel endroit où vivre et trouver repos etrenouvellement. Personne ne peut entrer dans ce lieu secretqui est le vôtre sans votre permission. Vous pouvez choisir quiou quoi recevoir, parce que vous vous tenez à la porte de votreconscience. Vous êtes les gardiens, et par conséquent vousdevez être vigilants face aux tentations d’accepter descroyances dans votre maison. Si le propriétaire avait su quandviendrait le voleur, il aurait veillé et n’aurait pas laissé sa mai-son être saccagée.

Les vacances et les retraites peuvent être divertissantes,reposantes et régénérantes, mais la véritable régénérationvient du repos dans la conscience de paix, et nous l’apportons


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avec nous partout où nous allons, même dans notre lieu de tra-vail. Pendant que j’élevais deux fils et que j’avais deux activi-tés professionnelles, il y eut des moments où le rêve d’unecabane isolée dans les montagnes semblait être le paradis.Mais à chaque fois, en me tournant vers Dieu avec amour, et enreconnaissant la source infinie de vie et d’énergie, un autremoment venait où la robe de paix aimante m’enveloppait et merégénérait. Le paradis n’était plus alors un lieu isolé et loin-tain, mais était dans ma propre conscience.

C’est ainsi que vous vivez à partir de votre propre demeureparticulière. Qu’avez-vous dans votre conscience? Vous puisezvos ressources dans votre maison spirituelle, le royaume devotre âme. Votre objectif est le dé-conditionnement de votreesprit. En demeurant dans la Parole et en laissant la Paroledemeurer en vous, vous devenez un témoin éclairé de Dieu surla terre. Vous connaissez la vérité. La prière est le sentiment(la connaissance, la conviction) que même si vous traversez bonnombre d’expériences différentes et souvent inconfortables, laPrésence est toujours avec vous, et cela est la démonstrationspirituelle.

* * *

Principe de base: Si le Seigneur ne bâtit la maison, ceux qui labâtissent travaillent en vain. (Ps. 127 : 1)

Règle de conduite : Cherchez premièrement le royaume deDieu… (Mat. 6 : 33)


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Douze

L’amour est notre protectionet notre accomplissement

Ni par la force, ni par le pouvoir, mais par Ton Esprit.Zacharie 4 : 6

Priez sans cesse.I Thessaloniciens 5 : 17

Peu importe ce qui vous est présenté au cours de la jour-née, vous appréciez maintenant d’avoir de magnifiques occa-sions de pratiquer la présence de l’Amour. En établissant votrereconnaissance de la Présence, vous apprenez à garder ouvertela porte de votre perception de Dieu, à chaque instant, et fina-lement même pendant le sommeil. Vous partagez ce que vousavez dans votre maison – cette reconnaissance – en silence eten secret, avec tous ceux que vous rencontrez. On ne peut pass’empêcher de le partager. Cela brille à travers vos yeux etrayonne de l’atmosphère de votre être. Vous ne pouvez vrai-ment pas cacher la lumière de Dieu.

J’aime vraiment les Leçons pour les enfants, que l’on trouvedans plusieurs des Lettres Mensuelles de la Voie Infinie de 1956(1988). Elles sont très claires sur reconnaître, s’établir dansl’Amour et la Paix et les laisser s’écouler chaque jour. Cela estun cadeau, de vous et à travers vous, pour tous ceux que vous

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croisez sur votre chemin. De même, l’instruction à Josué d’en-lever ses chaussures, car le lieu où tu te tiens est terre sainte, veutdire que lorsque vous quittez vos croyances du sens matériel etque vous reconnaissez la vérité, vous êtes alors pleinementembrassés par la présence de l’Amour. Vous êtes équipés pouravoir votre vie, votre mouvement et votre être dans la présencede Dieu, et pour aimer votre prochain comme vous-même.

Vous étant ainsi préparés, vous vivez désormais consciem-ment dans l’Amour omniprésent, ce qui est la base du travailde protection. Pour l’homme naturel – celui qui n’a pasconscience de son être Christ – la protection veut dire s’armerou se défendre d’un danger ou pouvoir potentiel ou menaçant.Mais de quel pouvoir avez-vous à vous défendre, s’il n’y a aucunpouvoir autre que Dieu ? Plus vous accordez d’attention auxapparences ou pensées de ce monde, plus vous leur donnez foiet force par votre croyance. Dès que vous vous tournez vers lavérité et savez qu’il n’y a pas de pouvoir, en relâchant l’appa-rence, ou pensée, et en lui enlevant toute importance, vous êtesvigilants et l’apparence de pouvoir est balayée. En vous tenantconsciemment dans la vérité, vous êtes maintenant suffisam-ment alertes pour ne pas être leurrés par les pensées et lesapparences. C’est cela, votre protection spirituelle : votre per-ception claire et permanente de la vérité de la Présence aimante.

Chaque jour, le moment le plus important pour renouvelervotre connaissance de la vérité est celui où vous vous réveillezle matin. Faites ceci en reconnaissant Dieu et Ses lois d’har-monie, avec votre amour, votre gratitude et votre humilité.Cela peut vous demander une pratique et une discipline audépart, mais s’est révélé possible et une façon magnifique decommencer une journée. Cependant, ne la laissez pas se ter-miner là. Une fois que vous êtes levés, et occupés aux tâches dela journée, continuez à vous souvenir maintenant, à vous recon-


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necter et être vigilants dans l’Amour. (Chap. 4 : le contact inté-rieur ; voir aussi Le jour de l’amour, de Virginia Stephenson).

En pratiquant les principes et en vivant dans et à partir del’Amour avec sincérité, vous découvrirez des façons de vous rap-peler de vous souvenir. Virginia Stephenson a suggéré de mettrele minuteur de la cuisinière. Cela a bien fonctionné pour moi,quand j’étais à la maison, mais la sonnerie horaire sur mamontre au bureau n’était pas appréciée par mes collègues detravail ! Écrire une lettre ou signer sur mon journal ou monbloc-notes devint cependant mon rappel silencieux et secret. Cen’est que dans le moment présent que nous pouvons connaîtrela vérité et récolter les fruits de l’amour que nous avons donnéet reçu dans le cercle de Vie. Nous récoltons maintenant lesfruits de ce que nous avons semé «hier» pour l’Esprit.

Ainsi, la discipline et l’amour vont main dans la main. Il sepeut que vous sentiez des périodes de stérilité, mais la patienceest une qualité de l’amour. En regardant en arrière, vousconstaterez que vous avez très souvent été conscients de lavérité dans les situations de la vie quotidienne. Cela ne se pro-duit pas dans la conscience humaine grossière ; alors, soyezcertains que vous êtes en train de vous éveiller d’une bellefaçon et que votre compréhension et pratique vont gagner de laforce. Souvenez-vous que notre sens du temps et de l’espacen’est pas de Dieu.

En pratiquant les principes, c’est ce que vous donnez dansvotre reconnaissance et votre mise en pratique qui vous revient«au centuple». Mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce queJ’ai est à toi ; et, à celui qui a, il sera donné. Toutefois, le progrèsdépend de votre manière véritable et profonde de chercherDieu. Dieu voit les intentions de votre cœur et ne peut êtretrompé. Donc, quel est votre désir: une santé améliorée, davan-tage d’abondance, de meilleures relations, ou connaître Dieu?

L’amour est notre protection et notre accomplissement

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Si ton œil est sain (quand votre Je est centré sur la vérité) toutton corps sera dans la lumière.

C’est en vivant dans l’Amour omniprésent que vous com-mencez à vivre la plénitude dans votre vie, et la liberté de l’âme.Je suis le cep et vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et enqui je demeure portera beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pou-vez rien faire. Vous avez la plénitude de la paix, de l’amour, de lasanté, des ressources, de la sagesse, de la vie et de la compa-gnie ; en fait, tout de chaque qualité de Dieu. Cela n’est pasdivisé entre nous. Nous avons tous accès à la totalité de Dieu.Il semble en effet que vos ressources viennent à vous d’unesource séparée, alors qu’elles proviennent en réalité de votrepropre conscience. Une fois que vous comprendrez le principe(ou la loi) des ressources (La Voie Infinie, chap. Les Ressources,1ère et 2è parties, Joël Goldsmith), vous constaterez qu’il touchechaque aspect et qualité de Dieu. Ainsi, lorsque vous commen-cerez à manifester une qualité particulière, vous ferez aussil’expérience des ressources de cette qualité. Vous participerez àce que vous donnez, de nombreuses fois. Vous ne devez cepen-dant pas donner avec un désir ou une attente de retour. Parexemple, l’acte de donner une dîme, qui consiste à donner pourdes causes de bienfaisance ou spirituelles, doit venir de votreprofonde reconnaissance et gratitude de ce qui est déjà.

L’ordre spirituel Se révèle en tant que la totalité de la com-pagnie dans votre conscience, quand vous reconnaissez l’om-niprésence de l’Amour qui s’exprime en tant que vous, en vouset à travers vous, et que vous manifestez votre gratitude pourcela. Si vous vous sentez privés de compagnie aimante, deman-dez-vous quelles sont les qualités spirituelles de la compagnie.Reconnaissez-les et mettez-vous à les laisser s’écouler versDieu et votre «prochain». Voyez-vous, offrir la compagnie est ladémonstration spirituelle de la compagnie. Il s’ensuit les fruits


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du dévoilement au-dedans de votre conscience. Et, Soyezcapable d’être seul. Ne perdez pas l’avantage de la solitude ;délectez-vous dans la solitude et l’unicité avec l’Omniprésence…La vie est une pure flamme et nous vivons par un soleil invi-sible à l’intérieur de nous. (Sir Thomas Browne). Vraiment, lavérité est le Consolateur, et, spirituellement comprise, la soli-tude est unicité dans l’Amour omniprésent. Tu me ferasconnaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face,des délices éternelles à ta droite. (Psaume 16 : 11)

Ce fut pour moi un don précieux de réaliser que plus la vieétait agitée, et parfois compliquée, plus j’avais besoin d’écouterau-dedans et de me reposer sur la Vérité. Cette pratique a étéet continuera sans aucun doute d’être une discipline face auxmyriades de tentations que « ce monde» nous présente, maissi c’est encore une discipline, elle n’est pas vraiment pesante.C’est une discipline d’Amour et elle donne des ailes. C’est unjoyeux privilège.

Je mettrai ma confiance en Dieu, car j’ai ma vie, mon mou-vement et mon être en Lui. Le Christ-JE vient afin que j’aie la vieet que je l’aie plus abondante. En me tournant vers le Père au-dedans avec amour et attention, la présence de Dieu en moi estl’harmonie de la vie. Il me garde dans une paix parfaite quandmon esprit s’appuie sur Lui. Je vis, mais ce n’est pas moi quivis, c’est Christ qui vit en moi. Dieu est ma plénitude.

* * *

Principe de base : Ni par la force, ni par le pouvoir, mais par TonEsprit. (Zacharie 4 : 6)

Règle de conduite : Dieu est Amour, et celui qui demeure dansl’Amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. (I Jean 4 : 16)

L’amour est notre protection et notre accomplissement

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QUATRIÈME PARTIE

Liste de principes

(Pour la contemplation et la pratique)

NOTES

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Une liste de principes

Cette liste comprend les principes qui sont à la fin dechaque chapitre, vous donnant un point de départ pour lacontemplation. Toutefois, beaucoup de principes peuvent setransférer d’un chapitre à un autre ; certains ont été répétéset, en fait, la plupart sinon tous sont de toute façon reliés entreeux. Même si je sens que la liste englobe les principes de véritéfondamentaux, vous découvrirez sans aucun doute d’autresénoncés que vous aimeriez ajouter.

Souvenez-vous, cependant, de l’importance d’écouter au-dedans en étudiant. Entendre un énoncé de vérité sans s’yattendre, de l’intérieur, et surtout quand il est dans vos proprestermes, est un signe sûr que votre compréhension augmenteet que votre conscience s’est imprégnée de vérité.

Introduction : Les principes – Que sont-ils ?Et pourquoi en avons-nous besoin ?

Principes de base : L’homme ne vivra pas de pain seulement,mais de chaque parole (Vérité) qui sortira de la bouche de Dieu(de l’intérieur de notre conscience imprégnée de Vérité).(Mat. 4 : 4)

Si le Seigneur ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillenten vain. (Ps. 127 : 1)

Règle de conduite : Vous connaîtrez la vérité et la vérité vousrendra libres. ( Jean 8 : 32)

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Chapitre 1 : L’expérience Christ

Principes de base : L’expérience Christ est une possibi-lité présente, et quand on y parvient, Il prend en mainnotre expérience – accomplissant notre travail et atti-rant à nous tout ce qui est nécessaire à notre vie quoti-dienne. (Joël Goldsmith, Lettres de 1957 (1989), chap. 4).

L’expérience Christ est dans la quiétude de l’être, pas dansle sens physique ou même mental.Je suis la voie, la vérité et la vie, et personne ne vient au Père si cen’est à travers moi. ( Jean 14 : 6)Il accomplit ce qui m’est donné à faire. ( Job 23 : 14)Il rend parfait ce qui me concerne. (Psaume 138 : 8)Il va devant moi pour aplanir les chemins montueux. (Isaïe 45 : 2)Je vis, mais ce n’est pas moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.(Galates 2 : 20)

Règle de conduite : Cherchez premièrement le Royaume de Dieuet Sa justice, et tout le reste vous sera ajouté. (Mat. 6 : 33)

Chapitre 2 : Dieu joue toujours Son rôle

Principes de base : Dieu est un et il n’y en a point d’autre queLui. (Deut. 4 : 35 ; Isaïe 45 : 6 ; Marc 12 : 32 etc.)

Dieu est Omniprésence:Où fuirais-je loin de Ta présence ? (Ps. 139 : 7)Il n’y a rien en dehors de Dieu – pas de «et».La terre est au Seigneur et tout ce qu’elle contient. (Ps. 24 : 1)Je ne te quitterai et ne t’abandonnerai jamais. ( Josué 1 : 5 et Hebr.13 : 5)


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Même si je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je necrains aucun mal.(Ps. 23 : 4)Certainement, l’Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas.( Jacob, dans Genèse 28 : 16)Le lieu où tu te tiens est terre sainte. ( Josué 5 : 15)

Dieu est Omniscience – omni-science:Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai ; avant qu’ils aient cesséde parler, j’exaucerai. (Isaïe 65 : 24)Je veille sur ma parole, pour l’exécuter. ( Jérémie 1 : 12)Éternel, tu me sondes et tu me connais… Tu pénètres de loinma pensée. (Ps. 139 : 1-2)

Dieu est Omnipotence:Il ne peut y avoir d’autre pouvoir. Le pouvoir de Dieu est ledoux pouvoir qui soutient et maintient la vie.Il n’y a pas de pouvoir dans l’effet, seulement dans la cause: Je.C’est moi ( Je), n’ayez pas peur. (Mat. 19 : 27…)Même si je marche dans la vallée de l’ombre de la mort,je ne crains aucun mal. (Ps. 23 : 4)Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui nemanque jamais dans la détresse. (Ps. 46 : 1)Ni par la force, ni par le pouvoir, mais par Ton Esprit. (Zach. 4 : 6)Prenez courage, j’ai vaincu le monde. ( Jean 16 : 33)

Dieu est Omni-action:Avec Dieu, tout est possible. (Mat. 19 : 26)Dieu n’est pas un Dieu qui retient.De moi-même, je ne peux rien faire. ( Jean 5 : 30)Mais le Père en moi, c’est lui qui fait les œuvres. ( Jean 14 : 10)Je peux faire toute chose par le Christ, qui me fortifie. (Philip.4 : 13)


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Dieu en tant que Loi et Ordre:Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur.( Jérémie 31 : 33)

Loi d’harmonie : Dieu est unique, et il n’y en a point d’autreque lui. (Marc 12 : 32)Un est d’accord avec Un.Il va devant moi pour aplanir les chemins montueux. (Isaïe 45 : 2)

Qualités ou lois comprises dans la Loi d’harmonie :Loi d’amour – L’amour de Dieu se connaît par sa loi.Loi de guérison – Quand ce qui est parfait sera venu, ce qui estimparfait disparaîtra. (I Corinth. 13 : 10)Loi de maintenant – Voici maintenant le temps favorable. (IICorinth. 6 : 2)Loi de prière – Il fait entendre sa voix et la terre fond. (Ps.46 : 6)Loi de ressources – Votre Père sait que vous avez besoin de ceschoses… et c’est son bon plaisir de vous donner le royaume. (Luc12 : 30-32 ; chap. Les Ressources, dans LA VOIE INFINIE).Donner est la démonstration des ressources.

Indications pour nous mettre à l’unisson de l’AmourLui-même:

Lois d’amour – (Mat. 22: 37-40; tout Jean, et I Corinth. 13:1-8)Loi de pardon – (Mat. 18 : 21, ou Luc 6 : 27, et d’autres)Loi de connaissance de la vérité – (Jean 8: 32)Loi de service – Toutes les fois que vous avez fait ces choses àl’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avezfaites. (Mat. 25 : 35-40)Loi de la dîme – un acte de gratitude, pas une loi d’attente.(Interprétation spirituelle des Écritures, Joël Goldsmith,chap. l’Unicité)


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Dieu est.

Règle de conduite: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout toncœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée, et ton prochaincomme toi-même. (Mat. 22 : 37-39)

Chapitre 3 : Qui suis-je ?

Principes de base : Moi et mon Père sommes un. ( Jean 10 : 30)Dieu S’exprime en tant qu’être individuel.L’idée spirituelle de l’être individuel est conscience infinieet éternelle, exprimée à travers l’esprit Christ en tant queforme.Je vis, mais ce n’est pas moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.(Galates 2 : 20)Celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé. ( Jean 12 : 45)Mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi.(Luc 15 : 31)De moi-même, je ne peux rien faire. ( Jean 5 : 30)Le Père qui demeure en moi, c’est Lui qui fait les œuvres. ( Jean14 : 10)Ce que je recherche, je le suis. ( Joël Goldsmith, La Voie Infinie)Je suis la voie, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que parmoi. ( Jean 14 : 6)

Règles de conduite : Cessez de vous confier en l’homme dont lesouffle est dans les narines ; car de quelle valeur est-il ? (Isaïe 2 : 22).(Reconnaissez à la fois vous-même et votre prochain commeêtre spirituel.)

N’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votrePère, celui qui est dans les cieux. (Mat. 23 : 9)


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Chapitre 4 : Le contact intérieur

Principes de base : Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Siquelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, jesouperai avec lui, et lui avec moi. (Apoc. 3 : 20)

Le royaume de Dieu est au-dedans de vous. (Luc 17 : 21)Là où est l’Esprit du Seigneur, il y a la liberté. (II Corinth. 3 : 17)Parvenir à une connaissance consciente de Dieu ne produitpas l’harmonie. La présence de Dieu est l’harmonie. (JoëlGoldsmith, une Sagesse)L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de chaque parolequi sortira de la bouche de Dieu. (Mat. 4 : 4)Rien ne peut influencer l’Omniscience, pas même la médi-tation ; c’est nous qui sommes influencés.La prière est la reconnaissance de Est.La prière est l’Omniscience de Dieu – nous écoutons.L’Éternel… est dans le murmure doux et léger. (I Rois 19 : 12)Il fait entendre Sa voix et la terre fond. (Ps. 46 : 6)

Règles de conduite : Ouvrez une voie par laquelle puisses’échapper la splendeur emprisonnée. (R. Browning, dansParacelse)

Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. (Pro-verbes 3 : 6).(Donnez à Dieu toute votre attention).

Chapitre 5 : Alors, qu’est-ce qui a déraillé ?

Principes de base : Mon royaume n’est pas de ce monde. ( Jean18 : 36)

Un est votre Père, qui est aux cieux. (Mat. 23 : 9)


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Si le seigneur ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillenten vain. (Ps. 127 : 1)Ni par la force, ni par le pouvoir, mais par Ton Esprit. (Zach. 4 : 6)

La nature de l’erreur :Est la croyance en un pouvoir distinct de Dieu.Le mental hypnotique universel.Vous demandez et ne recevez pas, parce que vous demandez mal.( Jacques 4 : 3)Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, maisce qui sort de la bouche. (Mat. 15 : 11)Ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’unhomme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème poursa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui quisème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle.(Galates 6 : 7-8)Le serpent était le plus rusé de tous les animaux… (Genèse 3 : 1)Il n’y a pas de péché, de maladie, de mort ou de limitation :ces choses sont une illusion. (Gautama, le Bouddha)Rien n’est bon ou mauvais, mais la pensée le rend ainsi.(Shakespeare, dans Hamlet)

Règles de conduite : Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugezselon la justice. ( Jean 7 : 24)

Cessez de vous confier en l’homme dont le souffle est dans lesnarines, car de quelle valeur est-il ? (Isaïe 2 : 22)Choisissez ce jour qui vous voulez servir. ( Josué 24 : 15)

Chapitre 6 : Impersonnel et rien (aucune chose)

Impersonnaliser.

Principes de base : Dieu ne fait point acception de personnes.(Actes 10 : 34)


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Ni les choses de ce monde, ni les choses de Mon Royaumene sont personnelles à un individu.Dieu fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. (Mat. 5 : 45)Hypnose universelle.Celui qui sème pour sa chair moissonnera la corruption. Celui quisème pour l’Esprit moissonnera la vie éternelle. (Galates 6 : 7-8)Toutefois, non pas ce que je veux mais ce que Tu veux. (Mat. 26 :39)

Règle de conduite : N’appelez personne sur la terre votre père ;car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. (Mat. 23 : 9)

Réduire à néant.

Principes de base : Il suspend la terre sur le néant. ( Job 26 : 7)Dieu est un et il n’y en a point d’autre que Lui. (Marc 12 : 32)Il ne peut rien y avoir en dehors de l’Omniprésence et del’Omniscience.Ne résistez pas au mal. (Mat. 5 : 39) – Car pourquoi résiste-rions-nous à rien?Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regar-der l’iniquité. (Habakuk 1 : 13)

Règle de conduite : Réalisez que quoi que ce soit de cemonde – perçu au moyen des cinq sens physiques/maté-riels – n’est pas de Mon Royaume, et par conséquentn’est rien, aucune chose.

Chapitre 7 : Notre responsabilitéNous réconcilier avec Dieu

Principes de base : Dieu est un et il n’y en a point d’autre queLui. (Marc 12 : 32)


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Là où il y a l’Esprit du Seigneur (reconnu), il y a la liberté.La réconciliation est un accord, Un avec Un.Si ton œil est sain, tout ton corps sera dans la lumière. (Luc 11 :34)Il n’y a jamais de conflit avec une personne ou une condition,mais plutôt un concept erroné entretenu par le mental au sujetd’une personne, d’une chose, d’une circonstance ou d’unecondition. (Joël Goldsmith, une Sagesse)Ce sont les petits renards qui ravagent les vignes. (Cantique desCant. 2 : 15)Dieu, en tant qu’omniprésence, est Maintenant.Tu garderas dans une paix parfaite celui dont l’Esprit s’appuiesur toi. (Isaïe 26 : 3)

Règles de conduite : Choisissez ce jour qui vous voulez servir.Tu n’auras pas d’autre Dieu devant ma face. (Deut. 5 : 7)Réalisez la présence et puissance impersonnelle.Réalisez le néant de l’erreur.Reconnais-le dans toutes tes voies et il aplanira tes sentiers. (Prov.3 : 6)Je dois m’occuper des affaires de mon Père. (Luc 2 : 49)

Chapitre 8 : Tournez-vous, et maintenez-vousdans la Vérité

Principes de base : Dieu est pour nous un refuge et un appui.(Ps. 46 : 1)

Une présence, une puissance et une vie impersonnelles; unesprit et un amour impersonnels.Il n’y a rien en dehors de la Conscience.L’homme que je vois est l’homme que je suis.La liberté de l’âme est dans la conscience illuminée.


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Dans la tranquillité et la confiance sera ma force. (Isaïe 30 : 15)

Règles de conduite: Reconnais-le dans toutes tes voies et il apla-nira tes sentiers. (Prov. 3 : 6)

Cherchez et reconnaissez le principe.Impersonnalisez et annihilez l’apparence.Écoutez, au-dedans, le mouvement de confirmation dans laConscience.Occupez-vous des affaires de votre Père.Aimez Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme et de toutvotre esprit. (Mat. 22 : 37)Aimez votre prochain comme vous-même. (Mat. 22 : 39)

Chapitre 9 : Toujours à l’écoute – Loi d’harmonie

Principes de base: Notre union consciente avec Dieu constituenotre union avec tout être spirituel et toute idée spirituelle. (JoëlGoldsmith)

Tu garderas dans une paix parfaite celui dont l’Esprit s’appuiesur toi. (Isaïe 26 : 3)Il va devant moi pour aplanir les chemins montueux. (Isaïe 45 : 2)Il accomplit ce qui m’est donné à faire. ( Job 23 : 14)Toutefois, non pas ce que je veux mais ce que Tu veux. (Mat.26 : 39)

Règles de conduite : J’avais mis en l’Éternel mes espérances…(Ps. 40 : 1)

Écoutez, attendez et observez.


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Chapitre 10 : La guérison révèle l’Identité Christ

Principes de base : Dieu est la vie et substance de toutecréation.

Un seul est bon, Dieu. (Mat. 19 : 17)Dieu étant perfection infinie, il ne peut y avoir d’imperfec-tion.Maintenir quelqu’un ou quelque chose sous la condamna-tion ou le sens matériel, c’est vous maintenir aussi danscette condition.Il n’y a pas de problème en dehors de votre perceptionconsciente.Tout ce qui est réalisé dans une conscience individuelle estdisponible à n’importe quel autre individu réceptif à cettevérité, – comme:Il n’y a qu’une seule Conscience.L’omnipotence est tout pouvoir et le seul.La nature de l’erreur est illusion et non pouvoir.L’omnipotence omniprésente n’a aucun adversaire.

Principes de base de la guérison spirituelle :La nature de Dieu. – Dieu est déjà Est.La nature de l’erreur – Les suggestions impersonnelles, lenon pouvoir.La nature du traitement – pas une bataille, mais un préli-minaire à la prière.Il rend parfait ce qui vous concerne. (Ps. 138 : 8)J’irai devant vous pour aplanir les chemins montueux. (Isaïe45 : 2)Il fait entendre Sa voix et la terre fond. (Ps. 46 : 6)

Règles de conduite : Tu n’auras pas d’autres dieux devant Maface. (Deut. 5 : 7)


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Ainsi, n’allez pas à Dieu avec un désir ou une peur de quoique ce soit ; allez-y seulement pour connaître Dieu.Ne jugez pas selon l’apparence, jugez selon la justice. ( Jean 7 : 24)Reconnaissez Dieu comme la vie et substance de toute créa-tion.Commencez chaque traitement avec le mot Dieu.Le traitement est une reconnaissance de Est.N’essayez jamais d’utiliser, d’influencer ou de manipulerDieu.(Joël Goldsmith. Kailua 1955: les Principes que chaque étu-diant de la V. I. doit connaître.)Traitez-vous vous-même.

Connaissez les principes :1. Demandez-vous : ceci est-il de Dieu?2. Trouvez le principe,3. Appliquez-le et tenez-vous y, doucement et constamment.4. Écoutez, faites confiance et reposez-vous.

Chapitre 11 : Vivre à partir de la Maison spirituelle

Principes de base : Si le Seigneur ne bâtit la maison, ceux qui labâtissent travaillent en vain. (Psaume 127 : 1)

La maison est une idée spirituelle.Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoupde fruit. ( Jean 15 : 5)Le lieu où tu te tiens est terre sainte. ( Josué 5 : 15)À celui qui a, il sera donné. (Mat. 13 : 12)Il accomplit ce qui m’est donné à faire. ( Job 23 : 14)

Règles de conduite : Cherchez premièrement le royaume deDieu… (Mat. 6 : 33)


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Établissez votre maison spirituelle.Demeurez en moi et moi en vous. ( Jean 15 : 4)Qu’as-tu dans ta maison ? Commence à donner. (II Rois 4 : 2)Si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleurdoit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. (Mat.24 : 43)

Chapitre 12 : L’amour est notre protectionet notre accomplissement.

Principes de base : Ni par la force, ni par le pouvoir, mais parTon Esprit. (Zach. 4 : 6)

Vivre consciemment dans l’Amour omniprésent est un tra-vail de protection.(Vivre par les deux premiers commandements sur l’Amour).Une prise de conscience cristalline et constante de la Pré-sence aimante est notre protection.Ce qui est semé pour l’Esprit « hier » récoltera ses fruitsaujourd’hui (maintenant).Mon enfant, tu es toujours avec Moi et tout ce que J’ai est à toi.(Luc 15 : 31)À celui qui a, il sera donné. (Mat. 13 : 12 et autres)Si ton œil est sain (quand ton Je est centré sur la vérité), toutton corps sera dans la lumière. (Luc 11 : 34)Je suis le cep et vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moiet en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vousne pouvez rien faire. ( Jean 15 : 5, et chap. 5 de Vivre la VoieInfinie).Loi de la dîme: donner avec la reconnaissance et la grati-tude de ce qui Est déjà.Donner la compagnie est la démonstration de la compagnie.


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Il me gardera dans une paix parfaite quand mon esprit s’appuierasur Lui. (Isaïe 26 : 3)Je vis, mais ce n’est pas moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.(Galates 2 : 20)Dieu est accomplissement.

Règles de conduite : Dieu est amour, et celui qui demeure dansl’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. (I Jean 4 : 16)

Déchaussez-vous, car le lieu où vous vous tenez est terre sainte.( Josué 5 : 15)Reconnais-le dans toutes tes voies, et Il aplanira tes sentiers. (Prov.3 : 6)Confiance et foi ; reposez-vous toujours en Dieu.

* * ** **


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Née à Hastings, en Nouvelle-Zélande, Margaret Pongaa connu les enseignements de Joël Goldsmith dansson enfance, ce qui lui permit de s’ancrer dans lesprincipes qui l’ont conduite à s’engager consciemmentdans une façon de vivre spirituelle. Dans les années80, un changement important dans sa vie a entraînéune période de consécration plus intense à l’étude etla pratique des principes, qui se poursuit aujourd’hui.

Margaret a une façon très agréable de partager sespropres expériences, et fait passer le message clairque les principes spirituels peuvent, et devraient,s’appliquer à chaque aspect de la vie. En tant que pro-fesseur de musique, expert-comptable et mère defamille, elle a eu de nombreuses occasions de vérifiersa compréhension et de voir les fruits. Parmi cesfruits, il y a l’enseignement : elle a accepté, depuis1990, des invitations à donner des classes fondéessur les écrits de Joël Goldsmith.

Ce livre a été écrit pour répondre à une demande dela part d’étudiants qui ont été inspirés par lesexemples pratiques qu’elle utilise et la clarté de sonenseignement.

Documents

Spirituels les Principes...10 * La traduction des passages bibliques cités dans ce livre provient de la ver-sion de Louis Segond (La Sainte Bible, 1910). Dans certains exemples, l’au-teur