Spymag decembre 2014

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ACTUALITéOPératiOnnelle

ESSAI VéHICULECaMiOn-Citerne rUral

CCr

SPORTGeSteS et POStUre

24 HEURES EN CISHOUilleS-SartrOUVille

VillePreUX

ODSPYet SeS PetitS

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SAPEURS

Service départementald’incendie et de secours

Magazinedes Yvelines

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Feu d’entrepôtHouilles

Sapeurs-Pompiers des Yvelines magazine 1

‘‘ ÉditorialDécembre 2014

A peine sommes-nous sortis de la période estivale, que la

fin de l’année arrive déjà à grands pas ! Le moins que l’on puisse dire, dans un département comme celui des Yvelines, c’est que les sapeurs-pompiers, assistés au quotidien dans l’accomplissement de leurs missions d’urgence et de service public par l’ensemble des personnels administratifs et techniques de notre établissement,

n’ont pas le loisir de s’installer dans la routine ! Dans un contexte de mondialisation où l’on doit composer avec l’émergence de nouveaux risques, il est d’autant plus important d’être capable d’adapter nos modes opératoires et de peaufiner nos tactiques opérationnelles, le tout dans un contexte budgétaire qui doit nous inciter à être toujours plus imaginatif et rigoureux pour maîtriser la dépense publique. Et ça n’est pas l’année 2014 qui est sur le point de se terminer qui viendra me contredire ! Un service public moderne et performant doit être en capacité de s’adapter à la société dans laquelle il évolue et qu’il est censé protéger. Cette réalité nous impose de s’adapter à une situation internationale qui fait peser sur nos démocraties occidentales une menace terroriste, ou encore de contribuer à la lutte contre la prolifération du virus Ebola. Ne nous voilons pas la face. Dans un monde où chaque point du globe se trouve au maximum à quelques dizaines d’heures d’avion, tous ces risques à l’échelle planétaire se déclinent également à l’échelon local. En être conscient, c’est être préparé à y faire face dans les meilleures conditions possibles. La force des sapeurs-pompiers s’est toujours appuyée sur leur capacité à s’adapter et à faire face aux situations d’urgence les plus inattendues. Notre richesse est également issue de nos rangs. Elle se nourrit du réservoir des multiples compétences qui proviennent des sapeurs-pompiers professionnels, des personnels administratifs et techniques ainsi que du vivier de notre volontariat. Il est essentiel que cette dernière ressource ne se tarisse pas. C’est un enjeu majeur des années à venir, qui lie les sapeurs-pompiers professionnels et volontaires dans une complémentarité qui fait notre force ! En 2014, la mission développement du volontariat a réalisé un diagnostic de nos sapeurs-pompiers volontaires. Cet état des lieux va se traduire dans les mois à venir par une adaptation du management à l’égard des SPV, en particulier dans les domaines du recrutement, de la formation, de la réponse opérationnelle, des relations humaines et de la fidélisation. Des groupes de travail seront ainsi prochainement mis en place afin de réfléchir sur des thématiques telles que la promotion du volontariat, afin d’en valoriser l’engagement citoyen. Joyeuse Sainte-barbe et avec un peu d’avance, bonnes fêtes de fin d’année à tous ainsi qu’à vos proches.

Colonel Patrick SécardinDirecteur départemental du service d’incendie et de secours des Yvelines,Chef du Corps départemental des sapeurs-pompiers des Yvelines.

Dans un contexte financier extrêmement contraint, le

Conseil général des Yvelines s’est porté acquéreur dans le courant de l’été dernier d’un bâtiment industriel situé dans la zone d’activités de Trappes-Elancourt qui permettra d’accueillir, à terme, la nouvelle plateforme logistique du Service départemental d’incendie et de secours des Yvelines. Gage d’une plus grande efficacité et d’une meilleure rationalisation de nos coûts de fonctionnement liés à l’actuelle dissémination géographique de nos sites, cette réalisation permettra d’abriter et de regrouper en un lieu unique l’ensemble des fonctionnalités de support technique et de soutien. Les gains attendues en matière d’organisation fonctionnelle et de simplification des circuits de validation devraient nous permettre d’être encore plus efficients dans l’accomplissement des tâches tant administratives que techniques, le tout, in fine, au service de l’opérationnel. En cette période budgétaire difficile, c’est un effort conséquent qui a été consenti par l’Assemblée délibérante départementale, toujours soucieuse de garantir la meilleure distribution des secours possibles à la population Yvelinoise. Dans le même temps, notre Sdis a poursuivi en 2014 la déclinaison de son

projet de service, qui s’est notamment concrétisé en juin dernier par la mise en service du nouvel Intranet du Sdis. Convivial et performant, l’INtranet des Sapeurs-Pompiers des Yvelines et Réseau d’Etablissement, INSPYRE, permet à l’ensemble des personnels de s’informer et d’échanger au travers des nombreuses possibilités qu’offre cette application. Gage de transversalité, les personnels y trouvent notamment en page d’accueil une fonctionnalité ludique qui leur permet de prendre connaissance, en

temps réel, de l’activité opérationnelle des sapeurs-pompiers sur notre département. J’invite donc chacun et chacune à se connecter et à l’utiliser sans modération, dans leurs activités professionnelles du quotidien. Cet outil constitue ainsi un bon exemple d’une réalisation très concrète de notre projet d’établissement initié il y a maintenant presque trois ans. Au printemps 2015, une nouvelle échéance électorale nous conduira à élire les conseillers départementaux qui siégeront au sein du tout nouveau Conseil départemental des Yvelines. Vous trouverez à la fin du magazine que vous tenez entre vos mains une page qui vous en expose les grandes lignes et qui impactera la composition du Conseil d’administration du Sdis 78.D’ici là, je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année ainsi qu’à tous ceux qui vous sont chers.Prenez soin de vous !

Alexandre JolyVice-président du conseil général,

Président du conseil d’administration du Service départemental d’incendie et de secours

des Yvelines

‘‘Ne nous voilons pas la face. Dans un monde où chaque point du globe se trouve au maximum à quelques dizaines d’heures d’avion, tous ces risques à l’échelle planétaire se déclinent également à l’échelon local. ‘‘

SERV

ICE DEPA

RTEMENTAL D'INCENDIE ET DE SECOURS

DES YVELINES

SAPEURS-POMPIERS

‘‘ SommaireP. 1 Éditorial

P. 3 Interventions - Focus

P. 6 Essai véhicule

P. 9 Matériels et équipements

P. 11 L’actualité des groupements

P. 14 Les groupements fonctionnels

P. 16 Le point sur la départementalisation

P. 18 Poster

P. 20 Actualité par l’image

P. 22 24 heures en CIS (Houilles-Sartrouville / Villepreux )

P. 26 Techniques opérationnelles

P.28 Zoom sur les reportages TV du Sdis78

P. 30 SSSM

P. 31 ODSPY

P. 32 Les associations

P. 34 Sport

P. 35 Paroles d’élus

P. 36 Portraits croisés

N°1

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Directeur de publication : colonel Patrick Sécardin

Rédacteurs en chef : lieutenant Sylvain Rospars et Laurent Gauthier

Conception graphique et mise en page : Adjudant Gérald Guillemard et Jules Ezzarrougui

La photo de couverture a été réalisée par :Expert Igor Michel

Ont collaboré à ce numéro :capitaine Pierre Bescondlieutenant Jérôme Bobillotlieutenant Charles-Antoine Boutroysapeur Jérémy Cordeboeufmédecin de classe exceptionnelle Chantal Coudertcaporal Rémy Djebiricaporal-chef Francisco Dos Santoscommandant Sébastien Frémontlieutenant Marion Guérivemonsieur Kevin Heguycommandant Philippe Leroycommandant Sébastien Petitjeancapitaine Guillaume Pfahlsergent-chef Emmanuel Phelippeaucommandant Patrick Racouamonsieur Eric Rakotomamonjycapitaine Richard Regelcapitaine Hugo Schmitmonsieur Carlo Zaglia

Imprimé en France

© Sdis 78, tous droits réservés - 2e semestre 2014

SAPEURS


Magazinedes Yvelines

Agents du Sdis 78, ce magazine est le vôtre. Envoyez vos suggestions et vos articles à [email protected]

Faites le vivre !

‘‘Activité opérationnelle par groupement du 1er avril au 1eroctobre 2014

2 Sapeurs-Pompiers des Yvelines magazine

N°5

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Groupements SAP AVP INC DIV RT TOTAL

Gpt EST 8037 699 688 897 224 10545Gpt OUEST 7133 609 630 912 140 9424

Gpt SUD 6950 719 679 829 141 9318Hors Dpt 71 49 118 34 8 280

Total 22191 2076 2115 2672 513 29567

‘‘ INTERVENTIONS

‘‘ Sommaire

‘‘Activité opérationnelle par groupement du 1er avril au 1eroctobre 2014


focus

Photo adjudant Amaury ZedetMercredi 9 juillet, feu de garage

Photo sergent-chef Emmanuel PhelippeauDimanche 6 juillet, feu de pavillon

élancourt

Photo caporal-chef Alexandre ColinJeudi 10 juillet, AVP

Ablis

Lundi 30 juin, feu de pavillonPhoto expert Igor Michel

Le Perray-en-Yvelines

Le Vésinet

‘‘ INTERVENTIONS


focus

RambouilletPhoto sergent-chef Nicolas Quéru

Lundi 31 mars, feu de décharge

Photo sergent-chef Nicolas Quéru

Lundi 21 juillet, fuite de produit chimique

Vélizy

Jeudi 24 juillet, PGRPhoto expert Jean-louis Prignac

Marly-le-Roi

Photo caporal Rémy DjebiriVendredi 8 août, chute de grue

Saint-Germain-en-Laye


Chevreuse

Vendredi 29 août, feu de toiturePhoto sapeur Jérémy Cordeboeuf

Les Mureaux

Photo expert Jean-Louis Prignac

Vendredi 12 septembre, secours à personne

Photo sergent Sebastien Chareaudeau23 octobre, accident PL RN12

Photo expert Igor Michel

23 septembre, feu d’entrepôt

Houilles

Trappes

Camion-Citerne Rural - CCR


‘‘ ESSAI VéHICULEPar le commandant Sébastien Petitjean, photos sergent-chef Eric Faller


‘‘ ESSAI VéHICULEPar le commandant Sébastien Petitjean, photos sergent-chef Eric Faller


‘‘Le choix du Sdis 78 s’est orienté vers la conception d’un CCR à tendance urbaine [...] et permet de répondre aux risques du département des Yvelines. ‘‘

Dès 2004, le Sdis 78, décide de l’acquisition de camion-citerne rural, pour améliorer la polyvalence du parc des moyens opérationnels incendie et répondre aux caractéristiques géographiques rurales et péri-urbaines du département des Yvelines

En 2006, cinq CCR Gallin sont livrés et affectés dans cinq CIS. Ces affectations, initialement liées aux troubles urbains de 2005, correspondent ensuite au plan de glissement 2009 et 2010. Cinq nouveaux véhicules, issus du plan d’équipement 2008-2010, seront livrés en 2010 et 2011.

Caractéristiques :Bien que la norme offrait la possibilité de concevoir des CCR de catégorie 3 (hors-chemin), le Sdis s’oriente vers un véhicule de catégorie 2 Rural (tout chemin) de classe « M » dit « Moyen » au regard de sa masse totale en charge.

Le CCR des Yvelines, équipé d’un châssis Renault trucks 280.14 4x4 SP CCR OFF ROAD, dispose de 280 Cv à 2300 tr/mn et d’un couple maximum de 1050 Nm-1 à 1700 tr/mn pour un poids total de 14 tonnes. Le moteur intègre la norme antipollution euro 4 avec réservoir Ad Blue. Dès octobre 2009, les châssis livrés seront à la norme euro 5.

Le véhicule, 4x4 permanent avec blocage de différentiel inter roues, dispose d’une boite de vitesse mécanique à 6 rapports dotée d’une gamme de vitesses réduites. La boite de transfert est équipée d’une prise de mouvement avec un rapport de 2,03 qui permet d’entraîner la pompe. à noter que ce véhicule possède 4 freins à disques ventilés avec ABS, l’un des seuls du marché PL de l’époque. Long de 7,80m (3,80m d’empattement) et haut de 3,23m (hors tout) le CCR reste relativement compact. Il offre une bonne mobilité grâce à son rayon de braquage de 8,60m et sa garde au sol de 332mm. Ce véhicule respecte les angles de franchissement conforme à la norme NF EN 1846-2. Équipé de pneumatiques mixtes toutes saisons (monte simple à l’arrière), nous pouvons avancer que son châssis lui offre de bonnes capacités d’évolution sur route et chemin. N’oublions pas qu’il s’agit, à la base, d’un châssis de CCFM, dont les angles d’attaque et de fuite ainsi que l’empattement ont été modifiés. Autre différence avec le CCFM, la cabine double (renforcée par des arceaux norme NF S 61-517) reçoit 6 places assises dotées de ceintures de sécurité. Elle

est aménagée pour recevoir le matériel et 6 appareils respiratoires isolants.

Au titre des besoins de sécurité des véhicules incendie du Sdis 78 intervenant en milieu urbain, l’ensemble des vitres de la cabine sont renforcées (EN 356) et reçoit un pare-brise de type feuilletés de marque MOVENA et des vitres latérales équipées d’un film intérieur de 50 µm. Ce niveau de sécurité est complété par une condamnation centralisée des 4 portes avec commande en cabine.

Le CCR des Yvelines est équipé par la société Gallin sur un concept basé sur un assemblage de tôles en acier doux traité anticorrosion, laissant de grands coffres de rangement fermés par des rideaux MCD de couleur jaune citron. L’intérieur est également peint en jaune de manière à générer un contraste favorisant la signalisation du véhicule coffres ouverts. L’accès à ces derniers est facilité par des marche-pieds.

Ce véhicule, doté d’une citerne en acier traité d’une capacité utile de 2700 litres d’eau ne peut cependant pas transporter d’eau potable.Une pompe bicellulaire en bronze « ZIEGLER » (FPN 15-2000-2H) normalisée 2000/15 est reliée à la tonne par une canalisation de 80 mm dotée d’une électrovanne à ouverture automatique. Notons que cette pompe possède une seule

entrée d’alimentation/aspiration pour une puissance hydraulique normalisée 2000/15. Le dispositif d’amorçage automatique à piston de type TROKOMAT ne nécessite aucune intervention de la part du personnel.

L’ensemble de ces outils hydrauliques est piloté par une régulation automatique de pression qui permet de protéger la pompe des élévations accidentelles de pression.

Comme le veut la norme, le CCR permet un débit de 145l/min à 6 bars en roulant à une vitesse de 3 Km/h. Mais, au regard des capacités du dispositif hydraulique et du châssis Renault Trucks, nous pouvons largement débiter 500 l/min à 7 bars pour une vitesse de déplacement de 5 Km/h. Ce qui en fait un excellent outil dans le cadre des attaques mobiles sur les feux de végétaux.

Le CCR emporte deux citernes additionnelles, une de 200 litres d’émulseur et une autre de 80 litres de produit additif qui alimentent un système de dosage électronique de type CTD « Caméléon 30L » à vannes pilotées (2 produits) et permettent d’obtenir du pré-mélange en émulseur ou en produit mouillant/moussant à des concentrations de 0,1 à 6 % sur une plage de débit de 80 à 2000 l/min. Ce système permet d’établir une LDV 1000 à mousse à 600 mètres avec un pré-mélange dosé à 3%.

Toujours en matière d’équipement de lutte contre l’incendie, le CCR dispose d’un canon automatique motorisé, monté sur un mât hydraulique télescopique, d’une capacité d’attaque de 2000 l/mn à 7 bars. Ce canon, télécommandé à partir du poste du chef d’agrès, peut être utilisé en attaque mobile comme en attaque statique lors de feux d’entrepôts. Autres particularités, le CCR dispose de 2 sorties de refoulement latérales de 40 mm situées de part et d’autre du véhicule afin d’optimiser la mise en œuvre de LDV 500.

Pour la sécurité en opération, le CCR est doté de cornes de brune, couplées au frein de parc, afin d’émettre un signal d’alerte d’évacuation d’urgence pour les personnels engagés. Coté ergonomie, le CCR est doté d’un système de descente d’échelle assisté qui permet la descente rapide du modèle 3 plans armant le véhicule.

Point de vue :Le choix du Sdis 78 s’est orienté vers la conception d’un CCR à tendance urbaine. Il répond aux caractéristiques opérationnelles des FPT dernières générations (2010 et 2014), et permet de répondre aux risques du département des Yvelines. Ses capacités d’évolution sur des terrains difficiles, lui permettent de répondre également aux engagements sur les opérations de feux

d’espaces naturels mais également lors de conditions climatiques difficiles.Ses capacités hydrauliques, en font un véhicule performant, ayant toute sa place dans les dispositifs de lutte contre les feux de structures importantes.Protégé, il intervient en zone sensible, en sécurisant ses personnels.

Ce véhicule de classe M et de catégorie 2 peut sans difficultés remplir une grande partie des missions d’un CCF même s’il faut garder à l’esprit que ses capacités sont légèrement inférieures et que le CCR sera handicapé pour effectuer des franchissements d’obstacles. De plus, dépourvu de pare branches, et d’un gabarit plus important qu’un CCF, il est évident qu’il doit éviter les engagements en mode pénétration dans les massifs forestiers denses.

Camion-Citerne RuralCCR

Vue 3/4 avant du CCR en chemin rural.

Aperçu sur les dévidoirs en hauteur du CCR.


Par le capitaine Hugo Schmit, photos Jéremie Vidal

‘‘ MATÉRIELS ET ÉquIpEMEnTS

Après presque 10 années de bons et loyaux services les VL CDG nécessitaient d’être remplacés.En 2012 s’est donc formé, sous le pilotage du Groupement Opérations, un groupe de travail afin de définir les besoins et les attentes des chefs de groupe ; le but étant de réaliser le véhicule le plus adapté possible aux exigences des utilisateurs. Ce groupe de travail a regroupé des utilisateurs chefs de groupe mais aussi un représentant du groupement logistique et technique.La confrontation des différents points de vue de chacun a permis la rédaction d’un cahier des charges transmis au groupement logistique et technique fin 2012.En 2013 un véhicule « tête de série » a été mis en service et testé sur les différents secteurs

de chef de groupe. Les remarques des utilisateurs ont été prises en compte et ont permis d’arriver aux véhicules mis en service en juillet 2014 pour les 1ers véhicules.Lors de la commande initiale des 6 premiers véhicules, le choix s’est porté sur les véhicules proposés au catalogue UGAP. Le CITROëN BERLINGO équipé DANGEL a été retenu et la motorisation la plus élevée disponible a été sélectionnée dans la gamme présentée. Lors de la 2ème commande de véhicule, le choix s’est porté sur des véhicules nouvellement disponibles au catalogue UGAP : RENAULT KANGOO avec l’option chantier. Ces véhicules disposent d’une motorisation plus importante et seront affectés sur les secteurs étendus. La totalité du parc devrait être remplacée pour la fin de l’année 2014.Les véhicules ont été divisés en 4 zones permettant une optimisation des actions de l’utilisateur :Cabine avant : un emplacement a été créé afin de placer les atlas des secteurs. Un rangement permet de placer les différents modes d’emploi (option clef enlevée moteur tournant, fonction bluetooth,….). Le véhicule dispose d’un GPS intégré ainsi que d’une alarme et ses vitres sont renforcées.Zone habillement : cette zone, située sur le côté droit du véhicule, permet l’habillage (tenue de feu, parka, chasubles) et l’emport des accessoires nécessaires sur intervention (TPH 700 et leurs chargeurs, éclairage). Un emplacement permet de positionner le sac de rangement SP ainsi que les bottes et le surpantalon. La veste de feu peut être suspendue sur le cintre prévu à cet effet ou posé sur le sac de rangement SPZone de réflexion : située à l’arrière du véhicule, elle permet de disposer d’un tableau servant à la consignation des informations

importantes liées à l’intervention ainsi qu’a l’élaboration d’une situation tactique. Des bannettes permettent de regrouper les différents documents opérationnels importants (fiches opérationnelles, plan PIRATOX, ORSEC NOVI,...). Différents plans (ZUS, forêt, …) trouvent leur place sous les tiroirs contenant les fournitures et l’ordinateur SINUS. Il est à noter que cet ordinateur est branché en permanence dans son tiroir. Enfin on retrouve 2 caisses de rangement : La 1ère située sur le côté gauche contient les plans ER suspendus et en classeur tandis que la 2ème caisse située

sur le côté droit contient les instructions techniques et le classeur des formulaires. L’ensemble du suivi et de la mise à jour de cette documentation (atlas, plans ER, fiches opérationnelles) est placée sous la responsabilité d’un officier identifié et ce en lien avec les sections prévision-opérations des groupement. Il est à noter la présence d’un micro relié au TPM 700 avant qui permet d’émettre ou de recevoir quand l’utilisation des TPH 700 est limitée.

VL Chef de groupeRemplacement du parc

Coffre latéral droit abritant entre autre l’appareil respiratoire isolant.

Caisson situé dans le coffre arriére de la VL chef de groupe servant notamment de rangement pour les plans et la cartographie ainsi que de plan de travail.

Citroën Berlingo Dangel affecté au secteur de Rambouillet.

Par le caporal-chef Francisco Dos Santos, photos sergent-chef Eric Faller

‘‘ MATÉRIELS ET ÉquIpEMEnTS

Jeune sapeurs-pompiersDotation individuelle d’habillement

L’Association départementale des jeunes sapeurs-pompiers des Yvelines (ADJSPY) compte, dans ses effectifs pour la saison 2014/2015, près de 300 jeunes sapeurs-pompiers (JSP) âgés de 13 à 18 ans répartis dans 21 centres de secours du département.

Afin de valoriser l’image de nos JSP au quotidien, mais également lors de manifestations et cérémonies dans le département et hors du département, l’ADJSPY a décidé de doter nos jeunes, d’une dotation individuelle d’habillement complète et neuve, à l’image de leurs aînés.Cet énorme investissement a surtout été fait dans un souci d’équité entre toutes les sections du département.Le choix des prestataires a été fait en partenariat avec le Groupement Logistique et Technique du Sdis78, et plus particulièrement avec le Lieutenant Thierry LAUNAY. Ce partenariat initie une démarche commune avec les différents groupements fonctionnels, fortement souhaité par la Direction du Sdis78

pour la valorisation de la filière JSP.Le prestataire retenu pour les effets textiles est la société Yvelinoise Europa Kimache, et pour les bottes à lacets la société Boche. Les JSP sont également dotés de sacs de transport Lugeuropa et de casques (EPI en dotation collective 5 par section) de marque MSA Gallet F2 X-Trem rouge.La tenue des JSP Yvelinois est composée de :1 tenue JSP F1 (veste & pantalon), 1 polo

avec broderie « jeune sapeur-pompier des Yvelines », 1 chemise JSP F1 avec broderie du logo de l’ADJSPY, 1 blouson Softschell avec flocage du logo de l’ADJSPY, 1 parka avec bandes réfléchissantes, semblable aux vestes d’intervention, marquée dans le dos « jeune sapeur-pompier des Yvelines », 1 paire de bottes à lacets, 1 paire de gant en cuir, 1 casquette rouge, 1 plastron rouge, 1 sac de transport marqué « jeune sapeur-pompier des Yvelines », 1 casque F2 X-Trem rouge et sa housse de protection avec broderie du logo de l’ADJSPY.Le coût d’une telle dotation par JSP s’élève à 550 €, financé par les cotisations annuelles et la subvention du Sdis78.Le suivi et la gestion de l’habillement

revient depuis septembre 2014 au magasin départemental habillement (MDH) comme pour les personnels du Sdis78. En effet, pour la première fois et durant trois samedis et deux mercredis de septembre, les JSP se sont rendus au MDH afin de percevoir leurs effets. Un complément de commande est en cours. Dans le cadre du prochain marché habillement du Sdis78, il a été inséré un « lot JSP », reprenant les différents éléments indiqués ci-dessus.


Les casques MSA Gallet F2 des JSP.

Tenue JSP F1.

Toutes les sections JSP de notre département se voient équipées de leurs nouvelles tenues.


EstGROUPEMENT

Manœuvre Duplex A86Le 25 juin dernier, le Groupement Opérations a organisé une manœuvre de nuit au duplex de l’A86 dans le tube VL2 sens intérieur (Jouy-en-Josas / Vaucresson). L’exercice a débuté à 23h00 et s’est terminé à 1h00. Il s’agissait d’un feu de VL au PR69 avec 3 impliqués réfugiés dans la niche de sécurité NS32 I. Par convention d’exercice, le système de brumisation avait été rendu défaillant. Conformément au plan ER, en cas d’incendie dans le tube VL2 I, les FPT VLY et CSC se rendent respectivement aux postes de sécurité de Jouy-en-Josas et de Vaucresson afin de récupérer un véhicule dédié « VS A86 ». Cet engin est équipé d’une remorque avec du matériel incendie ou de

désincarcération, ainsi que des portatifs spécifiques. Le FPT VRS, quant à lui, se rend au puit de secours du Prieuré situé sur la commune de Marnes-la-Coquette.Le premier Chef de groupe (VRS) laisse le COS au chef de colonne Est, et 2 autres chefs de groupe (SGL et Réserve Est) ainsi qu’un officier de liaison de la BSPP viennent armer le PCM au PC Sécurité de Cofiroute à Rueil-Malmaison.Le Commandement des Opérations de Secours est toujours assuré par le SDIS 78 pour la partie VL2 située entre l’échangeur de Pont Colbert et l’échangeur de Vaucresson. En revanche, ce dernier est assuré par la BSPP pour la partie VL1 située entre l’échangeur de Vaucresson et celui de Rueil Malmaison.

Ces exercices, réalisés tous les trimestres conjointement par le Sdis 78 et la BSPP permettent de travailler en interservices (Police, SAMU, préfectures du 78 et du 92, société COFIROUTE) en faisant circuler et remonter les informations nécessaires aux autorités. Ils donnent également l’occasion aux personnels des centres de secours situés à proximité de l’ouvrage de localiser rapidement le sinistre en empruntant les bons accès, avec les matériels spécifiques mis à leur disposition.Coïncidence du calendrier, trois semaines plus tard, le 18 juillet à 22h, les secours sont intervenus au PR68.2 dans le sens Vaucresson / Pont Colbert pour feu de VL avec 5 impliqués réfugiés dans une niche de secours.

Forum des associationsUn forum des associations s’est tenu dans plusieurs communes durant le week-end du 6 et 7 septembre.Les centres de secours de Poissy, Houilles, Chatou, Maisons-Laffitte/Mesnil-Le-Roi ont participé à cette journée.L’objectif était de promouvoir le volontariat, faire connaître les sections JSP et plus largement renseigner le grand public sur notre profession.Cette journée d’échange autour de nos missions a permis de sensibiliser la population à l’utilité des DAAF, au PSC1 ainsi qu’au parcours de recrutement SPP et SPV. Certains en ont profité pour franchir le cap et ont déjà déposé leur dossier de candidature SPV.Renseignez-vous dès à présent auprès de votre mairie afin de réserver un stand pour le forum des associations 2015.

Cette année, c’est le CSP de POISSY qui a organisé le traditionnel Bal du 14 juillet. Malgré une température de 15 degrés et un temps plutôt humide, ce sont plus de 1000 personnes qui sont venues partager un moment de convivialité lors de cette soirée du 13/07 organisée au profit de l’Oeuvre des Pupilles Orphelins et fonds d’entraide des Sapeurs-Pompiers de France. Ponctuée de groupes (les Ultim’s et DJ Will’s), d’animations (descente en rappel du GRIMP) et de ravitaillements en nourriture et boissons (bar à champagne et buvette tenus par les SP) la soirée avait tous les atouts pour durer toute la nuit.Le but était de permettre aux pisciacais et pisciacaises de renouer avec la tradition du bal populaire. Parmi les autorités présentes à la soirée : le Directeur Départemental, Monsieur le Maire et de nombreux élus de Poissy.Face au succès de la fête, le projet est reconduit pour l’année 2015.

Les JPO au CSP de PoissyLe samedi 21 juin dernier, le centre de secours principal de Poissy a ouvert ses portes au public qui, en ce premier jour de l’été, a répondu en nombre à l’invitation des sapeurs-pompiers.De nombreux stands étaient proposés par les sapeurs-pompiers ou par nos partenaires institutionnels (Police nationale, Police municipale, Croix Rouge Française et Protection Civile des Yvelines).Les visiteurs ont eu l’occasion de se tester lors de diverses activités (baptême de plongée, tyrolienne, gymkhana à vélo, mini parcours sportif), mais aussi de se sensibiliser aux risques domestiques et à l’utilité des DAAF ou encore de s’initier aux gestes qui sauvent.Outre la découverte des matériels, le public a pu également aller à la rencontre des équipes spécialisées du Sdis78 comme le GRIMP, la CMIC, la CMIR, les SAL ou encore les équipes CYNO.Tout au long de la journée se sont enchainées des manœuvres au cours desquelles, les sapeurs-pompiers et les jeunes sapeurs-pompiers ont prouvé leur savoir-faire au service de la population.Rendez-vous en 2016.

‘‘ L’ACTUALITÉ DES GROUPEMENTSPar le lieutenant Marion Guerive, photos Rémy Djebiri

Par le lieutenant colonel Dominique Guilherm

‘‘ L’ACTUALITÉ DES GROUPEMENTS

OuestGROUPEMENTActualités

Bienvenue au Lieutenant de 1ère classe Alison BLIN qui intègre le

groupement Ouest, elle est pour l’instant affectée à l’EMGO en attendant son retour de formation initiale.Les opérateurs du COG Ouest ont eu l’occasion, à plusieurs reprises ces derniers jours, de guider des témoins en présence de victimes, afin qu’ils réalisent les gestes de secourisme appropriés à l’amélioration des chances de survie des victimes. Cette action décisive du premier maillon des secours est à saluer.Monsieur Jean-Marie TETARD député de la 9ème circonscription des Yvelines, accompagné du Chef de groupement adjoint, a rendu visite à l’ensemble des Centres situés dans son périmètre. Monsieur le DDSIS est venu à la rencontre du député et ils ont ainsi pu échanger sur des sujets d’actualité.La Convention Interdépartementale d’Assistance Mutuelle (CIAM) entre les départements de l’Eure (27) et des Yvelines est signée par M. le préfet des Yvelines. La dernière phase consiste à présent à intégrer dans notre informatique opérationnel

les nouvelles communes concédées, notamment sur le secteur de premier appel du CIS Bréval qui assure des gardes postées en nuit depuis juillet 2014.

Bâtiment et travaux Le CIS de Vernouillet doit connaitre une réfection de ses extérieurs,

enrobé de la cour ainsi qu’une sécurisation du site avec la pose d’une clôture et d’un portail coulissant.Les toitures terrasses ainsi que les pylônes des CIS de Maule et Aubergenville ont été réalisés.Le CIS de Limay a désormais un vestiaire propre et une salle de sport.Les travaux engagés le premier semestre qui visaient à rénover mais surtout à désamianter le CSP de Magnanville sont terminés.

Les travaux de rénovation de la cuisine du CSP Les Mureaux ainsi que celle d’Aubergenville vont commencer en décembre, alors que l’étude de celle de Bonnières-sur-Seine va débuter.

événementiel La foire expo de Mantes-la-Jolie s’est tenue du 11 au 14 Septembre.

Le CIS de Maule a ouvert ses portes le samedi 20 septembre, cet évènement a connu un franc succès de la part de la population Mauloise ainsi que de celle des élus locaux qui ont, pour certains, découvert le centre de secours.La ville de Houdan a fêté la Saint Matthieu le 27 Septembre pour la 945ème fois. Evénement majeur de la cité toujours très attendu par les habitants heureux de porter cette tradition depuis près de mille ans.Le 12 octobre s’est tenue la réunion annuelle des membres du SSSM du Sdis 78 au CIS de Bréval.Les 18 et 19 Octobre s’est déroulée sur la base de loisir de Verneuil-sur-Seine la « Frappadingue », course exigeante mais conviviale.Le 9 Novembre, Mantes-la-Jolie a accueilli l’étape Française du « Fischerman’s friend Strongmanrun » cette course compte des étapes dans plusieurs pays d’Europe et son parcours est tracé entre milieu urbain et rural.

Salle de musculation du CIS Limay.


Par le commandant Philippe Leroy, photo Eric Faller

‘‘ L’ACTUALITÉ DES GROUPEMENTS

OuestGROUPEMENT

SudGROUPEMENT

La piste cyclable, les gradins et le parterre central de l’intérieur du vélodrome.


VELODROME NATIONALLES MEILLEURS PISTARDS MONDIAUX ONT RENDEZ-VOUS SUR LA PISTE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES

Situé au bord de l’autoroute A12, à Montigny-le-Bretonneux, le Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines est la nouvelle fierté du cyclisme français. Avec une piste olympique en bois de 250 mètres de long et 8 mètres de large, une capacité de 6000 places et des installations ultramodernes, il offre des conditions d’entrainement optimales aux spécialistes du cyclisme sur piste.

La Fédération Française de Cyclisme (FFC) y a son siège et l’équipe de France son centre d’entrainement. Le vélodrome est l’équipement principal de ce nouveau complexe, qui comporte une seconde arène adaptée aux épreuves de BMX.

Ces installations aux normes olympiques ont pour vocation d’accueillir des compétitions nationales et internationales.

Authentique fief pour les sportifs de haut niveau, le Vélodrome a également pour mission de rendre accessible ses installations au grand public.

Grâce à son aire central de 3000 m2, le Vélodrome propose également une programmation d’événements sportifs et culturels tout au long de l’année. Les premiers coups de pédale ont été donnés lors de son inauguration qui a eu lieu le 30 janvier 2014. Le Vélodrome national a depuis déjà accueilli les meilleurs spécialistes français de la discipline à l’occasion des championnats de France de cyclisme sur piste qui se sont déroulés du 2 au 5 octobre 2014.Tout juste un an après son inauguration, l’équipement s’apprête à devenir le centre de gravité de la spécialité : l’Union de Cyclisme Internationale (UCI) a décidé d’attribuer les prochains championnats du monde sur piste qui auront lieu du 18 au 22 février 2015 au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines.Neuf ans après les derniers championnats

du monde en France (2006 à Bordeaux), Saint-Quentin-en-Yvelines aura donc le privilège d’être la future étape française de cet événement qui réunira 270 athlètes venus de plus de 35 pays et de cinq continents. 20 à 30 000 spectateurs sont attendus sur la durée de cette compétition qui sera couverte par près de 130 représentants des médias.A dix-huit mois de Rio 2016, ces Mondiaux compteront pour la qualification aux Jeux Olympiques. Tous les meilleurs pistards du monde seront donc au rendez-vous de Saint-Quentin-en-Yvelines pour cinq jours de compétition.Cet établissement de type X et L de 1ère catégorie a fait l’objet d’un plan d’établissement répertorié (2A 0193). Il est défendu en 1er appel par le centre de première intervention de Bois-d’Arcy /Saint-Cyr-l’Ecole et en 2ème appel par le centre de secours principal de Montigny-le-Bretonneux. L’originalité et la particularité de ce site ont conduit à de nombreuses visites des équipes de garde de ces 2 unités opérationnelles. La chaine de commandement a également participé à des visites ainsi qu’à la réalisation d’exercices de cadres. En cas de départ pour « incendie » les secours engagés sont 2 FPT + 1 EPC + 1 CDG + 1VSAV + 1 VLI.

Accès principal au vélodrome national.

Par le capitaine Guillaume Pfahl, photos Rémy Djebiri

‘‘ LES GROUPEMENTS FONCTIONNELS

INSPYREL’intranet des sapeurs-pompier des Yvelines, réseau d’établissement

Aperçu du projet Intranet INSPYRELe Directeur Départemental de l’établissement, le Colonel Patrick SECARDIN, conscient des enjeux liés à l’importance de la communi-cation interne de l’établissement et de la nécessité du développement du travail collaboratif, a souhaité délivrer un message fort à l’en-semble des agents du Sdis78 par la mise en place d’un nouvel Intranet.

Le Service départemental d’Incen-die et de Secours des Yvelines a déployé le 17 juin 2014 sa nouvelle version d’Intranet, qui s’adresse aux personnels de l’établissement et dont les objectifs sont de :• ancrer l’intranet dans la stratégie du Sdis 78• faciliter le partage d’informations et le travail collaboratif• mettre à disposition de manière continue des informations actuali-sées• faciliter la recherche d’informa-tions• fédérer les agents•-valoriser l’organisation, les activi-tés et le personnel

Les objectifs fonctionnels consistent à implémenter les fonctions sui-vantes :• la Gestion de Contenus• les espaces collaboratifs• le Réseau Social d’Entreprise• le portail• la Gestion Documentaire Le Sdis 78 a retenu la solution « JCMS 8 de Jalios ». Celle-ci offre le meilleur rapport qualité/prix et dispose de fonctionnalités de type 2.0, y compris les collaboratives. Le Sdis 78 dispose d’une licence pour 5.000 agents avec 600 espaces col-laboratifs pour un usage Intranet/Extranet associée à une gestion de documents. Ce nouvel intranet, appelé « INS-PYRE » (INtranet des Sapeurs-Pompiers des Yvelines et Réseau d’Etablissement) est accessible de manière nomade avec les habituels identifiants fournis par la Direc-tion des Systèmes d’Information du Sdis78. Ce projet a vu le jour grâce à la col-

laboration des services et groupe-ments suivants :- Groupement des Affaires réservées (DAR/DCO),- Pôle pilotage de la performance et des Systèmes d’Information (no-tamment la DSI).- Les métiers (Centres, groupements territoriaux et fonctionnels). Voici un résumé des actions d’ac-compagnement :• Un site intranet dédié au projet pour répondre aux questions et ca-pitaliser les savoirs sur le projet• Ateliers participatifs de concep-tion avec le groupe projet• Présentations du projet au comité de pilotage• Formations des utilisateurs

Quelques actions et fonctionnali-tés offertes dans INSPYE Inspyre est aujourd’hui un axe de dé-veloppement majeur des Systèmes d’Information. Outil de travail et de communication interne rénové, sécurisé et personnalisable,

Le logo INSPYRE du nouvel intranet des sapeurs-pompiers des Yvelines.


Par monsieur Eric Rakotomamonjy, photo Eric Faller

il vise à apporter au plus vite et de façon fiable les informations dont les agents ont besoin. L’arrivée aujourd’hui des informations métiers et l’extraction de données pour l’exploitation sont une étape cruciale.

Inspyre apporte aux personnels des informations institutionnelles et thématiques au sein d’espaces structurés, cohérents et sécurisés.Inspyre propose une information organisée par thématiques « métier », en complément d’informations (mission, organisation, stratégie de direction et organigramme,…) définies par structure de l’établissement (pôles, groupements, services, centres,...).Des espaces d’information « métier visent à proposer : • des informations et la documentation utiles à l’exercice des métiers au quotidien : procédures, fiches techniques etc.• des précisions techniques et méthodologiques pour la mise en œuvre de réformes : présentations, notes d’instruction, procédure, bilans… La page d’accueil valorise des actualités départementales pour une bonne communication interne. Inspyre

donne par ailleurs accès à des services (ex : annuaires, applications métiers...) L’autre objectif est d’ouvrir l’organisation à de nouveaux modes de travail collaboratifs, transverses, ouverts vers l’extérieur, pour se placer sur le chemin du réseau social d’entreprise. Des espaces collaboratifs seront mis à disposition pour la contribution collective dans le cadre de groupes de travail ou de réseaux « métier ». Chaque espace collaboratif sera animé par un agent du Sdis 78. Ces espaces seront disponibles en 2015. Des formations ont été réalisées et sont planifiées pour donner aux agents les moyens de faire vivre l’intranet et d’être des créateurs d’information et de documentation. Bien des possibilités nous sont encore offertes, qui feront de cet espace Intranet un véritable outil administratif. Mais il nous faut pour cela votre adhésion. Créez et faites vivre votre Intranet.

Nous avons tous à y gagner !Inspyre et vous.


Un personnel du Sdis devant le nouvel intranet.

Page d’accueil de l’intranet des Yvelines.

‘‘ L’ACTUALITÉ DES GROUPEMENTS‘‘ LE POINT SUR LA DéPARTEMENTALISATIONPar Marc Dufraisse

En 2013, en droite ligne du projet d’établissement rédigé une année plus tôt, la Mission Développement Volontariat était créée. Parmi ses missions, celle d’identifier dans les Yvelines aujourd’hui, les difficultés rencontrées par les sapeurs-pompiers volontaires. Une étape essentielle pour atténuer ces contraintes sur l’Engagement Citoyen et lancer dans les meilleures conditions le Volontariat de demain.

2014, une étape pour le Volontariat dans les Yvelines.L’année se termine dans quelques semaines et avec elle, la première étape du Plan de Développement du Volontariat. Organisée et pilotée comme un projet, cette démarche a permis durant les douze derniers mois de réaliser une photographie du Volontariat dans les Yvelines. Ce constat permettra d’identifier les points de fragilité et ainsi essayer de les gommer pour favoriser la fidélisation de nos sapeurs-pompiers volontaires.Un projet, deux consultations.Partant du principe que deux visions valent mieux qu’une, ce projet s’appuie sur un diagnostic composé de deux consultations. Celle des chefs de CIS et de Sections, et celle des sapeurs-pompiers volontaires eux même.Les chefs de CIS et de Sections étaient consultés lors de 2 séminaires sur 5 thématiques : la promotion pour le recrutement des SPV, la formation des SPV, la réponse opérationnelle et les SPV, les relations humaines avec les SPV et la fidélisation des SPV. L’objectif étant d’identifier les atouts et les difficultés dans chaque domaine et de proposer des réponses.- L’ensemble des sapeurs-pompiers volontaires était consulté en ligne avec deux questionnaires. Un premier ayant pour but de connaître le volontariat de son aspect administratif et un second ayant pour but de connaitre le ressenti sur l’engagement des SPV.

Comment vivez vous votre engagement ?

Ces étapes fondamentales ont permis d’identifier des différences mais

surtout de souligner quelques points de convergence parmi lesquels :

- Pour la promotion, le premier et le meilleur ambassadeur du volontariat est le sapeur-pompier volontaire lui-même,

- Pour le recrutement, la durée de la procédure de recrutement d’un SPV peut être optimisée,

- Pour la formation, les périodes de formation représentent une charge sur l’engagement qui peut être optimisée,

- Pour le management, Il n’existe pas de définition type du sapeur-pompier volontaire,

- Pour la vie opérationnelle, adapter les besoins opérationnels à la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires,

- Pour la fidélisation et la reconnaissance, les sapeurs-pompiers volontaires sont un véritable réservoir de compétences qu’il est important de valoriser.

Les étapes à venir :

la première partie, la plus importante, s’achève mais le travail n’est pas terminé.

Les prochains mois verront la création de groupes projets chargés de proposer des réponses aux différentes problématiques issues des consultations.2015 verra alors la présentation du Plan d’action départemental volontariat pour une mise en œuvre simultanée.Cette démarche est un projet ambitieux et capital pour l’avenir du volontariat dans les Yvelines que nous devons relever tous ensemble.

Enquête SPVMieux se connaître pour mieux reconnaître


Vérification quotidienne de l’armement de l’ambulance.

Par le lieutenant Jérôme Bobillot, photos Jérôme Bobillot

Enquête SPVMieux se connaître pour mieux reconnaître

L’organisation du développement du volontariatUne campagne de communication nationale…Annoncée par le Président de la République, lors du congrès national des sapeurs-pompiers de Chambéry en octobre 2013, la campagne de promotion du volontariat a été lancée officiellement par le Ministre de l’Intérieur lors de la Journée Nationale des Sapeurs-Pompiers en juin dernier.Avec comme signature «Sapeur-pompier + volontaire = Moi aussi»,

elle a été construite autour de 7 profils représentatifs de sapeurs-pompiers volontaires. Parmi eux, un Yvelinois, le Sergent BENDHAMANE du CSP St Germain-en-Laye qui est en dehors de son engagement, agent municipal.Vous pouvez encore visiter le site web-documentaire dédié sur www.sapeurs-pompiers-volontaires-moi-aussi.fr…et une Campagne départementale.Parallèlement à cette campagne nationale, le Service Départemental d’Incendie et de Secours des Yvelines souhaite s’investir localement pour le

recrutement de ses sapeurs-pompiers volontaires.A cette occasion, le Sdis a préparé une série d’affiches qui présentent un homme et une femme incitant à mener une démarche d’engagement au service des autres.Au travers de ces affiches avec un ton direct et sans héroïsme, c’est l’engagement citoyen qui est mis en avant.La fin de l’année 2014 est l’occasion d’une large diffusion au niveau des communes du département.


Accès au réseau interne du Sdis par un SPV dans un centre de secours de notre département.

Formation sur le ventilateur thermique du FPT.

‘‘ pOSTERPhoto commandant Sébastien Frémont

‘‘ ACTUALITÉ PAR L’IMAGEPar Laurent Gauthier, photos expert Igor Michel


Une explosion a ravagé un immeuble d’habitation sur la commune de Rosny-sous-Bois le 31 Août 2014 au matin faisant de nombreuses victimes.

A la demande du Centre Opérationnel de Zone IDF, une unité sauvetage déblaiement des sapeurs-pompiers des Yvelines composée d’un conseiller technique, de 2 chefs d’unité, de 9 équipiers, d’une cellule SD, d’un mule et de 2 équipes cynotechniques a été engagée. Compte tenu de la durée de l’intervention, deux relèves de personnels ont été nécessaires (18h00 et 04h00). Au plus fort de l’intervention, 44 sapeurs-pompiers yvelinois ont été engagés sur cette intervention.

Il est à souligner l’excellente complémentarité des différents secouristes venus de l’ensemble de la zone Ile-de-France prêter main forte à leurs collègues de la BSPP sur cette opération de secours d’envergure.

Les sapeurs-pompiers du Sdis 78 en renfort sur le secteur de la BSPP


‘‘ Houilles-sartrouville 24 HEURES EN CISPar le caporal Rémy Djebiri

Le sapeur de 1ère classe Jonathan Correia, stationnaire du jour, est l’un des dérniers SPP à avoir intégré le centre de secours principal de Houilles-Sar-trouville en avril 2014.

L’équipe de garde revient sur les lieux d’un important incendie qui a ravagé un atelier sur la commune de Houilles le 23 septembre dernier. L’occasion pour le chef de garde de faire un point à froid sur l’intervention avec son personnel.

9h49

10h23

Houilles-SartrouvilleMoyens humains 2014

3 véhicules de secoursà personne

4 véhicules d’incendie

Moyens opérationnels 2014

- 52 Sapeurs-Pompiers Professionnels - 55 Sapeurs-Pompiers Volontaires- 15 Jeunes Sapeurs-Pompiers

61 Hommes du rang

5 Officiers 41 Sous-Officiers

17 véhicules autre fonction

Situé aux portes des départements du Val d’Oise et des Hauts de Seine, le centre de secours principal de Houilles-Sartrouville est un centre 100% urbain, isolé dans la boucle de Seine. Malgré un parc engin relativement limité, l’activité opérationnelle figure parmis les plus importantes du département des Yvelines.

interventionsen 20135 938


‘‘ Houilles-sartrouville 24 HEURES EN CIS

L’adjudant-chef Emmanuel Nenan est l’un des quatre chefs d’équipes du centre de secours. Il reçoit ce jour des mains du chef de centre son attestation pour sa formation au Diffusing post-opérationnel.

L’entretien courant des engins est assuré par le personnel de garde. Les vérifications quotidiennes ont pour but de déceler et remédier aux différentes anomalies rencontrées. Cette fois, c’est une ampoule de gyrophare grillée qui est remplacée.

Le V.S.A.V 1 intervient avec le V.S.R Chatou et le Smur Saint-Germain-en-Laye pour porter secours a un piéton renversé par un véhicule.

Il est rare qu’une partie de foot ne soit pas interrompue par une interven-tion ! Cette fois, le match a pu se dérouler sans qu’aucun départ ne vienne interrompre la partie.

Les paris sont lancés ! Qui du PSG ou du RC Lens remportera le match… ? Le PSG s’imposera finalement 3 à 1 au terme de ce match pour le plus grand plaisir de tous…ou presque !

Un jour, un geste… ce moment a pour but d’affiner un geste de secourisme et de maintenir nos acquis. Le sergent Stéphane Da Silva et le caporal René Pierre Ardeois procèdent à un retrait du casque.

Le nettoyage de la remise, un rituel hebdomadaire, mais néanmoins une nécessité dans les centres de secours. La bonne humeur est au rendez-vous pour les personnels de garde. Selon le sergent-chef Morad Merhaba, ce moment participe pleinement à maintenir une bonne cohésion au sein d’une équipe.

A l’issue du rassemblement, le caporal Julien Surrel, conducteur FPT pour la nuit, procède à la vérification de la pompe.

14h02 14h17

21h002h51

16h10

19h05

15h32

17h42


‘‘ VILLEPREUX-LES-CLAY-SOUS-BOIS 24 HEURES EN CISPar le sapeur Jérémy Cordeboeuf

Petit déjeuner d’une partie de la garde montante, l’équipage du VSAV 1 ayant été engagé pendant le rassemblement pour une personne blessée sur son lieu de travail.

Le risque lié aux maladies infectieuses étant au coeur de l’actualité, la ma-noeuvre du jour a pour objectif de revoir les procédures d’habillage.

7h45 9h20

Villepreux-les-clayes-sous-bois

Moyens humains 2014

2 véhicules de secoursà personne

1 véhicule d’incendie

Moyens opérationnels 2014

- 12 Sapeurs-Pompiers Professionnels - 60 Sapeurs-Pompiers Volontaires

39 Hommes du rang 1 Officier

32 Sous-Officiers

1 véhicule autre fonction

Le CIS Villepreux a subit d’importants travaux de réhabilitation il y a maintenant 3 ans. Il couvre un secteur d’interventions comprenant 5 communes et totalisant 45 000 habitants. En 2013 les 70 sapeurs-pompiers du centre de secours ont réalisé pas loin de 2400 interventions.

interventionsen 2013 2 247


‘‘ VILLEPREUX-LES-CLAY-SOUS-BOIS 24 HEURES EN CIS

L’équipage du VSAV 1 est engagé sur la commune de Chavenay pour un enfant malade. Ce dernier sera finalement laissé la charge de ses parents.

Moment de détente autour du déjeuner pour les personnels de garde.

Les sapeurs-pompiers du CS Villepreux interviennent en renfort d’un important dispositif de secours pour lutter contre un incendie sur la commune de Buc. Le feu ravage un dépôt de bus d’une superficie de 1000 m2.

Rassemblement de la garde de nuit, l’occasion pour le chef de garde d’attribuer les piquets et donner les différentes consignes.

Le FPT et le VSAV interviennent pour une ouverture de porte avec victime sur la commune de Villepreux. Finalement, il s’agit d’un relevage d’une personne ayant chuté à la sortie de sa douche.

De retour d’intervention, le VSAV 1 sera détourné par radio pour une personne faisant un malaise dans son véhicule. La victime sera transportée en milieu hospitalier.

Le déjeuner sera écourté pour prendre en charge une personne prise de malaise dans les locaux de la police nationale

A l’issue du rassemblement, les personnels de nuit contrôlent à nouveau le matériel des engins sur lesquels ils sont affectés.

11h2112h06

20h24 22h23

14h02

19h53

13h44

19h30


‘‘ TECHNIQUES OPéRATIONNELLESPar le lieutenant Charles-Antoine Boutroy et monsieur Carlo Zaglia

Un nouveau caisson Formation feux réels


Formation feux réels à l’attention de sapeurs-pompiers Yvelinois.

Les Yvelines sont le berceau de la formation en feux réels en volume semi-clos, avec les premiers caissons d’observation et la constitution d’une équipe de formateurs incendie reconnue dans tout l’Hexagone, et aussi, dans le monde.

C’est en septembre 2000 que deux pompiers installent un vieux container maritime, rouillé et cabossé, qui avait fait son temps en mer, de 12 mètres de long, sur le site du parcours sportif du CSP Montigny-le-Bretonneux. Le premier caisson made in France était né. C’est le premier container d’observation et d’entraînement aux phénomènes thermiques à bois en France. Après l’outil, il faut des hommes et les premiers formateurs ne démarrent pas avec une page blanche. Ils se sont formés en Suède, et pour certains en Angleterre, où l’apprentissage de la connaissance et la prévention des phénomènes thermiques sont étudiés depuis 20 ans.Ainsi, une première souche de six formateurs, issue de plusieurs centres de secours des Yvelines, cooptée par le lieutenant Stéphane Morizot, alors adjudant (cf. encadré) mettra en place les différentes séquences pédagogiques pour que les apprenants sapeurs-pompiers puissent découvrir

et pour certains redécouvrir le cœur du métier de pompier, le feu. Ces mêmes formateurs dispensent pendant les mois qui précèdent l’arrivée du caisson, les apports théoriques indispensables à la compréhension et la lecture du feu. En 2001 les premières sessions sont réalisées pour la première FAE départementale de chef d’agrès incendie. 14 ans après on pourrait se contenter de résumer le bilan à quelques chiffres, 2 868 stagiaires, d’équipier à chef de site, 39 sessions de formation de formateurs dont 15 externalisées dans d’autres départements pour un total de 309 formateurs formés à ce jour. Répartis sur 30 Sdis mais aussi 3 corps étrangers ainsi qu’une vingtaine de délégations étrangères et françaises. C’est désormais une connaissance mais surtout une expérience reconnue de tous.Les formations, les séquences pédagogiques, la forme et la taille des outils toujours sur la base de la fameuse « boîte », ces caissons se sont

multipliés ces dernières années avec de réelles évolutions, des adaptations, des améliorations de ce premier container posé à Montigny il y a bientôt 15 ans.Mais d’autres évolutions plus discrètes découlent de la généralisation des formations feu en containers maritime en France. Les normes ont évolué. Les pompiers français ont abandonné les vestons de peau pour des ensembles textiles. Les ARI, garant de notre survie lors de nos combats contre le feu sont aujourd’hui étudiés et construits pour évoluer en atmosphère chaude et non plus seulement toxique…Les divers règlements ont aussi bénéficié des formations feux réels par les artisans d’alors. Le 3 février 2003 le GNR sur les feux en milieu clos et semi-ouvert est publié. GNR qui valide les besoins en formation incendie et les dangers liés au feu. Il sera suivi en 2008 par le GNR sur les lances à eau à main. Le RIM est ainsi pour partie abrogé.

Un nouveau caisson Formation feux réels


Stéphane Morizot est un pompier comme les autres. En tout cas, comme nous devrions l’être tous. Passionné dans toutes ses démarches, et en particulier dans celle de l’incendie, auquel il y consacre sa carrière, il a la faculté de voir au-delà de ce qui est établi. Précurseur et visionnaire, il a rapidement été reconnu par ses pairs, mais pas uniquement. Monsieur Morizot ce n’est pas seulement le « papa » du caisson dans les Yvelines, et d’ailleurs en France. C’est aussi un des premiers RCCI au niveau national, le co-rédacteur du GNR de 2003 sur les feux en milieu clos et semi-ouvert, un acteur

du rapport Pourny, un journaliste-essayeur à ses heures, un conseiller technique en incendie, un membre de la communauté CFBT (Compartment Fire Behavior Training). Pour résumé, le lieutenant Morizot est un concept global incendie à lui tout seul. Mais avant tout, c’est aussi un humaniste qui en 1998, exclusivement sur son temps de repos et avec ses propres deniers, est allé chercher ailleurs des formations sur le feu, pour revenir ensuite dans les Yvelines, partager son savoir au plus grand nombre, et ce , même si certains d’entre nous, fidèles aux dogmes de notre corporation, étaient parfois réticents à ces nouvelles pratiques, voire radicalement réfractaires au changement. Il a su fédérer autour de lui, faire adhérer les passionnés comme les sceptiques de la LDV 500 et ceux qui doutaient de la tenue textile, les lances perforantes etc…Il ne s’agit pas de résumer l’homme en ces quelques lignes, car ses actions et son influence sur les techniques opérationnelles qui sont les nôtres aujourd’hui, mériteraient plusieurs pages. Il s’agit juste ici de rendre hommage à un pompier ordinaire, qui œuvre au quotidien pour améliorer notre condition. Le lieutenant Morizot a quitté le département des Yvelines en septembre dernier, pour le département de la Charente. Le Sdis 16 gagne donc un formateur hors-pair et les Yvelines doivent maintenant pérenniser ses actions, et profiter de ce qu’il a mis en place. L’équipe des formateurs incendie du Sdis 78 lui souhaitent une bonne continuation dans sa carrière de sapeur-pompier.Merci à lui pour toutes les graines qu’il a plantées, charge à chacun de perdurer dans l’excellence.

Mais la quintessence de cette poignée de pionniers, tous sapeurs-pompiers, va au-delà des simples apparences. C’est aussi et surtout une culture, un état d’esprit basé sur la technicité et l’ouverture vers l’extérieur. Les inspirations ont souvent été trouvées hors de chez nous, au-delà de nos frontières, avec aussi, une inquiétude de beaucoup des nôtres, sur ces nouveaux apprentissages. C’est aussi, pour nos agents, une remise en question au quotidien. Gage de professionnalisme et de survie en intervention. L’apprentissage ne s’arrête pas aux double-portes-du-caisson,-depuis les premières sessions de 2001, les séquences ont été à plusieurs reprises modifiées suite au retour d’expériences issues du terrain.

Le caisson permet aux stagiaires d’appréhender le feu en conditions réelles. Ils ne sont plus confrontés à la « bête ». Au cours de leur premier feu, ils découvrent les phénomènes induits par l’incendie en parfaite sécurité pour ensuite s’adapter à l’intervention. I n t e r v e n t i o n - q u i - s a n c t i o n n e - l e s sauveteurs, et cela, dès la première erreur. Le pompier doit toujours garder à l’esprit, et c’est aussi là le travail des formateurs, les réalités qui existent entre le scénario pédagogique, une boîte en fer pilotée par un formateur expert dans sa manipulation, et la vraie vie ! En effet, pas d’homme en orange (NDLR : les formateurs portent des tenues de feu textiles de couleur orange) pour ouvrir un exutoire ou commander un repli lors de

la lutte contre un incendie. Et il n’y aura pas de lance de sécurité préétablie pour coucher le feu.à ce jour, les sapeurs-pompiers du département bien que disposant d’un socle théorique, avec des savoirs et des savoir-faire qui sont dans l’ensemble établis, doivent encore travailler les « savoir quoi-faire », mission délicate et sans doute chronophage, qui ne peut être réalisée que par la multiplication des mises en situations afin de développer notre capacité d’analyse.Les formateurs caisson s’y emploient au quotidien. Les différents outils pédagogiques disponibles en sont l’exemple concret. (PSY, MPS, MLB, Terrain de St CYR, MAG).

Nicolas Moscara prend ses 1ère photos à l’âge de 15 ans. après ses 3 années aux Gobelins, il intègre pendant son service militaire le staff du TAM, Terre Air Mer et se familiarise avec les troupes d’élite. En 1980 il se lance dans l’aventure de la 5 où il devient caméraman de news et couvre la guerre du Liban, la place Tienanmen, la nouvelle Calédonie et la libération du Koweit. Il collabore par la suite en tant qu’indépendant avec Jean Bertolino pour « 52 sur la une ». Puis en 2003 il signe un film pour Patrick de Carolis, un documentaire sur le GIGN. La réussite de ce documentaire le propulse et il réalise par la suite plusieurs séries de documentaire pour plusieurs chaînes de Télé.

Il y a 250 000 sapeurs-pompiers en France. Ils sont appelés lorsqu’il y a une catastrophe, un feu ou un accident de la route. Nicolas Moscara a vécu avec eux à la caserne de Magnanville dans les Yvelines pendant près de 5 semaines.Le réalisateur a suivi l’adjudant Erwan, le sergent-chef Stéphane, et l’adjudant Fabien en les équipant de plusieurs Go-Pro, des caméras miniatures fixées soit sur leur casque soit sur leur poitrine. Des images qui permettent aux téléspectateurs de mieux se rendre compte de leurs quotidiens.Ces passionnés ont accepté d’être équipés de petites caméras afin de nous emmener au milieu des flammes, au cœur des événements. Des images qui nous entraînent dans leurs missions d’urgence et leur quotidien : feux de maisons, suicides, accidents de la route, feux de véhicules...Les sapeurs-pompiers ont beau avoir été formés pour prendre le minimum de risque, chaque année une quinzaine meurent sur le terrain de leurs interventions.En 2011, les pompiers de Magnanville sont sortis 9 000 fois de leur caserne. Parfois ils ont sauvé des vies, d’autres fois ils n’ont fait que limiter les dégâts, parfois ils n’ont rien pu faire, mais ils ont toujours apporté du réconfort... Une plongée réaliste dans les coulisses de ce métier à risque. Outre le courage, la modestie des soldats du feu force l’admiration.

‘‘ ZOOM SURPar le sergent-chef Emmanuel Phelippeau

Reportages TV sur le Sdis78France 3, W9 et la chaine 23


Accidents, incendies, quartiers chauds : les pompiers dans le feu de l’action.Présenté par Marie-Ange Casalta, journaliste française née en 1978 à Toulouse, d’origine corse. Titulaire d’un DESS de journalisme bilingue obtenu à la Sorbonne en 2000, elle a travaillé aux États-Unis chez CNN, en Angleterre et aux Pays-Bas dans une grande agence de presse. En 2008, elle rejoint W9 pour présenter le magazine d’investigation W9 Mag.

Yasmine Oughlis grandit à Aubervilliers. Après avoir été attachée de presse dans un grand label de musique français, elle travaille au sein d’un label de la chaîne de télévision TF12. Elle est également l’assistante d’Angela Lorente. Entre 2011 et 2013, elle présente Ma vie à la télé sur NT15, ainsi que Les Magiciens de l’extrême, en décembre 2011 sur NT1. Depuis 2012, elle présente Révélations sur Numéro 23, un magazine d’investigations diffusé en première partie de soirée, tout en continuant à présenter ses autres émissions dont Stars & Novelas sur France Ô.

Porter assistance à une femme sur le point d’accoucher, secourir des automobilistes blessés dans un accident, éteindre un incendie qui menace un immeuble : lorsque des vies sont en danger et quels que soient les risques, les pompiers répondent présents. Tous les ans, ils sont sollicités par 1 français sur 3 via le 18 ou le 112. Ces appels à l’aide déclenchent une intervention toutes les 7 secondes. Dans les Yvelines, en région parisienne, et à Marseille, nous avons pu les suivre dans leurs interventions les plus extrêmes...

« Révélations » est un magazine d’enquête. L’émission adopte une ligne éditoriale très généraliste et a pour objet, comme son nom l’indique, de dévoiler les aspects méconnus de certaines professions ou de décrypter de nouveaux phénomènes économiques, sociétaux ou culturels encore mal compris.Les reportages, réalisés sur le terrain, mêlent des mises en situation et des interviews avec des professionnels ou des membres d’associations. Les sujets traités incluent des thématiques tantôt classiques, comme l’univers des forces de l’ordre ou des pompiers, et tantôt plus originales, comme les passionnés de chiens ou les candidats à l’adoption d’un enfant étranger.Incendies, accidents de la route ou encore aide à la personne : toutes les sept secondes en France, les pompiers secourent leurs concitoyens. Mais qui sont ces hommes et ces femmes qui risquent leurs vies pour sauver celle des autres ? à quoi ressemble leur quotidien ? Entre missions de sauvetages animaliers et incendies spectaculaires, les caméras de «Révélations» ont pu suivre pendant plusieurs semaines les pompiers des Yvelines.


SERVICE DE SANTÉ

ET DE SECOURS MÉDICAL

SAPEURS-POMPIERS

SSS M

‘‘ SSSMPar le médecin de classe exeptionnelle Chantal Coudert, photos Eric Faller

Les missions du SSSM sont définies par l’article R 1424.24 du CGCT. Une de ces missions est : « Le soutien sanitaire des interventions et les soins d’urgence aux sapeurs-pompiers »La mission soins d’urgence aux SP :Il s’agit de prise en charge médicale urgente. Les statistiques d’accidentologie montrent que les phases les plus dangereuses en opération sont le début de l’attaque et le déblai. En début d’intervention :le sapeur-pompier, concentré sur sa mission, peut ne pas voir certains dangers. L’analyse des risques n’est pas encore complète.L’effort est souvent plus intense sur un organisme froid.En fin d’intervention :L’attention se relâche et la fatigue se fait ressentir.Si le SSSM est souvent présent en phase finale des interventions, seul un engagement très précoce fournira aux sapeurs-pompiers la couverture sanitaire indispensable en cas de besoin.La mission soutien sanitaire : Elle comporte une partie curative et une partie préventive. La partie curative consiste à prendre en charge les évènements aigus. Elle conduit souvent à une réhabilitation de l’agent et lui permet de poursuivre sa mission en toute sécurité. La partie préventive répond à une Marche Générale des Opérations de soutien sanitaire. Elle comprend : Une phase de reconnaissance : donne

une idée du dimensionnement du soutien sanitaire et de son organisation.Une phase de soin d’urgence à personne : prise en charge urgente de victime, SP ou non.Une phase d’évaluation des risques : anticipation des risques auxquels nous pourrions être confrontés. Une phase de mise en place du SSO : organisation des contrôles des sapeurs-pompiers au point soutien sanitaire.Une phase de protection des personnels : réévaluation permanente du dispositif sanitaire et sécuritaire mis en place.Une phase de surveillance spécifique au déblai :

prenant en compte l’évolution du risqueUne phase de surveillance post interventionnelle : premier maillon de la médecine préventive. Cette MGO du soutien sanitaire nécessite une analyse complète de la situation, un partage de l’information avec la chaine de commandement et une bonne vision de l’intervention. La pertinence de l’analyse de l’officier de santé est liée à la précocité de son engagement.En conclusion : l’engagement rapide du SSSM sur les interventions à risque permet aux officiers de santé d’être présents à la phase initiale dangereuse et d’optimiser la qualité du SSO déployé.

SSSMIntervention à risque : Intérêt d’un engagement précoce


Prise de température sur un personnel lors d’une intérvention.

Le VLI en intervention sur AVP.

‘‘ ODSPYPar le capitaine Pierre Bescond, photos sidney Doffe

L’Orchestre Départemental des Sapeurs-Pompiers des Yvelines (ODSPY) est désormais réputé dans le département et bien au-delà. Dans sa configuration complète il aligne 55 musiciens, amateurs de haut niveau et jeunes professionnels. On sait moins qu’il peut aussi se déployer à la demande, en petites formations adaptées. Il tient compte des goûts de ceux qui le réclament, des moyens d’accueil, de la dimension de la salle ou de la scène, du style d’ambiance souhaité ou plus prosaïquement des budgets souvent limités. Ainsi le big-band d’une vingtaine de musiciens, le «Hot Jazz Orchestra », fera vibrer les amoureux de jazz classique des années 50 et 60. Il pourra aussi avec une petite dizaine de musiciens, voire moins (quelques saxophones ou quelques clarinettes), animer une soirée plus intimiste. De même la sonorité chaude et veloutée de l’ensemble des bois étonnera par la richesse et la variété du répertoire qu’il interprète et qui ne laisse jamais personne indifférent. Ou encore c’est un quatuor de saxophones qui régalera les invités de sa fraîcheur, de sa spontanéité

et de son incroyable virtuosité : idéal pour une soirée privée, une célébration religieuse, une fête anniversaire où joie, gaîtée, recueillement ou au contraire ambiance débridée sont attendus. Et il y a une graduation étonnante

dans les possibilités et l’originalité : si vous êtes « grand siècle », pourquoi ne pas commander avec l’accord de l’organiste de votre paroisse un concert trompettes et orgue ; si d’ailleurs l’éclat des cors et des trompettes vous fascine l’ensemble de cuivres vous répondra

par des œuvres brillantes du baroque au contemporain ; et si vous désirez organiser une soirée alsacienne ou tout simplement « choucroute » n’hésitez pas, l’ensemble bavarois fera votre bonheur ! En fait, du clairon seul pour une cérémonie commémorative jusqu’au grand orchestre pour un concert ou une célébration, toute une panoplie de configurations et de répertoires pourront répondre à vos besoins.

SSSMIntervention à risque : Intérêt d’un engagement précoce

et ses petits ensemblesODSPY


L’ODSPY au ministére de l’intérieur.

Le quatuor « Tout feu tout sax » en l’église Saint Joseph de Carrières-sous-Poissy.

Le Hot Jazz Orchestra, cour d’honneur du

Ministère de l’Intérieur, lors des journées du

patrimoine 2014.

L’Union Départementale, une association fédératrice.Association à loi 1901, l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers des Yvelines compte 2 500 adhérents, composés de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires mais également de personnels administratifs techniques et spécialisés.Oublions l’image « d’Amicale des Amicales » pour se concentrer sur son but, celui de regrouper pour l’exercice de leurs missions, en se prêtant un mutuel appui, tous les sapeurs-pompiers ainsi que les membres associés et de venir en aide à ses membres et à leurs familles en développant l’action sociale dans un esprit de solidarité.

Organisée et structurée, à l’image de ses adhérents.Pour animer et gérer cette importante machine, le Président, Roland VICHERY, peut compter sur le Conseil d’administration de l’UDSPY composé de 24 membres (plus 5 membres de droit) répartis dans 8 commissions. Ces hommes et ces femmes participent bénévolement à moderniser et faire évoluer les actions du réseau associatif départemental.

Le Noël des enfants, un rendez-vous attendu.Chaque année c’est plus d’un millier d’adultes mais surtout d’enfants qui se rassemblent en décembre pour fêter Noël et accueillir comme il se doit l’homme à la barbe blanche, le Père Noël.2014 marquera quelques changements sur le format de ce grand rassemblement. En effet, les adhérents de l’UDSPY seront contraints de partager ce formidable spectacle avec les employés d’une autre société.Nous espérons que cette situation soit temporaire et que, dès l’an prochain, nous pourrons partager un goûter à l’issu de la représentation.Nous sommes cependant persuadés que ces modifications n’entameront en rien la joie et l’enthousiasme des enfants.

L’Union c’est la force


‘‘ LES ASSOCIATIONSPar le lieutenant Jérôme Bobillot, photos Claude Cognet

Cérémonie à la préfecture des Yvelines.

Un spectacle de magie pour le noël des enfants.

‘‘ LES ASSOCIATIONSPar Frédérique Lapeyre et le lieutenant Steeve Louraichi, photos expert Carlo Zaglia


L’Œuvre des pupilles, une organisation essentielle.Inutile de présenter dans ces lignes l’action et l’utilité de l’œuvre des Pupilles Orphelins de sapeurs-pompiers. L’actualité nous montre, mois après mois, année après année, que dans notre profession un drame peut survenir et parfois même dans les situations des plus banales.Nombreux sont les donateurs au premier rang desquelles les amicales et les adhérents qui participent à cet élan de solidarité permanent pour que les valeurs d’entraide ne soit pas qu’un concept.N’oublions pas que la charnière vitale reste l’adhésion à la FNSPF pour que nos enfants ne soient pas oubliés dans un triste événement.

Informer, échanger, communiquer, des actions primordiales.L’une des missions de l’UDSPY c’est aussi de renforcer le lien entre les adhérents, les amicales et la fédération nationale. Ce lien ne peut se faire que si l’information se véhicule bien entre chaque groupe.Pour répondre à cette attente, un accent plus important est mis sur l’information, le conseil et la collaboration pour 2015 au travers d’un plan d’action spécifique qui verra l’investissement du réseau associatif dans sa globalité, de l’adhérent à la fédération.

La carte d’adhérent, la marque d’une équipe.Vous venez de recevoir les cartes d’adhérents FNSPF/UDSPY. En dehors de vous permettre de justifier de votre identité lors des traditionnelles tournées de calendriers, vous pouvez bénéficier d’avantages (voir lien ci-dessous) dans les domaines de la culture, des loisirs, du sport etc…http://www.pompiers.fr/federation/adherents/avantages-adherent

L’Union régionale, un échelon associatif nécessaire.En avril 2015, l’UDSPY prendra la présidence de l’Union Régionale des sapeurs-pompiers Franciliens. Très discrète dans notre région dans la vie associative, l’U.R. permet notamment de mettre en œuvre des actions de mutualisation dans des domaines variés tels que le patrimoine et la communication.Cette nouvelle responsabilité sera également l’occasion pour les représentants des Yvelines de valoriser et promouvoir notre philosophie associative au niveau régional.

Les médailles, une reconnaissance réelle.Parfois dénigrées, les médailles de l’UDSPY permettent une mise en valeur des hommes et des femmes qui œuvrent pour la communauté des sapeurs-pompiers. C’est également le moyen de reconnaitre l’engagement individuel (JSP, sportif, culturel, patrimonial…).Chaque année à l’occasion de la cérémonie de Ste Barbe et de l’Assemblée Générale, ces médailles sont remises aux sapeurs-pompiers professionnels et volontaires ainsi qu’aux personnels administratifs techniques et spécialisés, par le Président de l’Union départementale (ou son représentant) avec les présidents d’amicales ou d’associations.

Une mutuelle de santé, un avantage social concret.Même si ces derniers mois, la gestion des prélèvements des mutuelles a été très fortement perturbées par la nouvelle norme SEPA, l’UDSPY reste partenaire de Malakoff Méderick et, est fier d’avoir obtenu la possibilité, pour les anciens adhérents de pouvoir bénéficier du contrat de groupe à tarif préférentiel.Les prochains verront également d’importants changements.

Former la population, un rôle assumé.Depuis sa création en 1995, la section secourisme de l’UDSPY a permis de former plus de 53 000 personnes aux gestes de premiers secours avec une moyenne de 350 cessions par an.Véritable acteur de la formation et de la sensibilisation des populations dans ce domaine, la section Secourisme souffre cependant d’un déficit de formateurs.

En route vers 2015. La fin de l’année sonne la préparation pour les projets de celle à venir parmi lesquels :- Le déploiement de l’application Pégase, l’outil de gestion des adhérents permettant notamment une plus grande réactivité pour l’édition des cartes d’adhérents, un appel aux cotisations plus efficient et l’information aux adhérents facilités. - La mise en place de la sensibilisation des populations aux risques d’incendies domestiques et à la promotion des détecteurs de fumées.- Le renforcement des liens avec les partenaires associatifs, institutionnels et politiques.

Les commissions du Conseil d’administration de l’UDSPY

- Commission Sociale- Commission Adhérents individuels- Commission Communication et Festivités- Commission Patrimoine- Commission Mutuelle/Assurance- Commission Médailles et récompenses- Commission Formation/Secourisme- Commission EléctionsRecherche formateur Premiers Secours

les sapeurs-pompiers participent au téléthon.

‘‘ SPORT

Guide départemental ENTRAINEMENT PHYSIQUE DES SP DES YVELINES


Par le commandant Patrick Racoua, photos Rémy Djebiri

La condition physique est un élément déterminant pour l’accomplissement des activités et missions opérationnelles des sapeurs-pompiers. La santé est le plus précieux des biens et la ressource humaine la principale richesse de toute organisation.

L’évolution-de-notre-société-s’accompagne-d’une augmentation des maladies cardiovasculaires, des cancers, du diabète de type 2, des troubles musculo-squelettiques et des risques psycho-sociaux. Les contraintes physiques et mentales de l’activité de sapeur-pompier, l’augmentation de la durée des carrières, de la sédentarité et du stress, ainsi que leur résonnance représentent des facteurs agravants.

La pratique régulière et raisonnée de l’activité physique contribue à la prévention des maladies et favorise le bien-être, mais attention, tout excès d’activité ou d’inactivité (sédentarité ) produira autant d’effets négatifs. Ce n’est pas l’activité physique qui est source de bienfaits mais la façon dont elle est pratiquée et les valeurs qui y sont attachées.

L’observation des pratiques, l’évolution de nos modes de vie et l’analyse de certains accidents rendent utiles de préciser la nature et le cadre des activités physiques pratiquées par les sapeurs-pompiers des Yvelines.

La parution du référentiel des emplois, des activités et des compétences des encadrants des activités physiques (REAC EAP) et de son guide « préparation physique du sapeur-pompier » nous apporte les compléments techniques et pédagogiques nécessaires à la mise en oeuvre de ce guide au sein de notre département.

Ce dispositif rénové s’intègre au programme départemental de santé-sécurité par l’activité physique, il est conçu pour permettre à chacun (SPP, SPV, PATS) de prendre en compte la gestion de sa condition physique sur le chemin responsable de l’autonomie.

Il faut entretenir ce qui va bien et prévenir les dérives sans jamais négliger l’un des aspects essentiels de l’entrainement physique : le plaisir, source inépuisable de bienfaits pour le corps et l’esprit.

‘‘ pAROLES D’ÉLuS


Par le commandant Sébastien Frémont



Le Décret n° 2014-214 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Yvelines, pris en application de la loi n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l’élection des conseillers d é p a r t e m e n t a u x , - d e s conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, a fixé à 21 le nombre de nouveaux cantons dans notre département. Parité oblige, il s’agira d’élire pour les Yvelinois, les 22 et 29 mars 2015, deux conseillers départementaux de sexe opposé par canton. Ainsi, ce seront dorénavant 42 conseillers départementaux qui siégeront au sein de l’assemblée départementale, nouvellement dénommée C o n s e i l - d é p a r t e m e n t a l , en lieu et place de l’actuel C o n s e i l - g é n é r a l . - L e s conseillers départementaux seront élus pour six ans, comme auparavant, mais seront désormais renouvelés

dans leur totalité selon cette périodicité, et non plus par moitié d’assemblée tous les 3 ans, comme c’était jusqu’alors la règle. Selon les récentes déclarations du ministre de l’Intérieur, prononcées à l’occasion du congrès des sapeurs-pompiers de France qui s’est tenu en Avignon au mois d’octobre dernier, l’organisation des services d’incendie et de secours sera consolidée à l’échelon du département qui conservera son identité en tant que circonscription administrative. Pour autant, l’élection des nouveaux conseillers départementaux au mois de mars prochain modifiera en profondeur la composition du Conseil d’administration du Sdis 78, qui se compose actuellement de-14 -conseillers-généraux -

a i n s i - q u e - d e - 8 - m a i r e s -

e t - r e p r é s e n t a n t s -d e s - É t a b l i s s e m e n t s P u b l i c s -d e -C o o p é r a t i o n Intercommunale (EPCI).

42 conseillés départementaux pour 21 cantonsNouveau découpage

‘‘ pORTRAITS CROISÉSPar Laurent Gauthier

PATSMadameEmilie DELSAHUT

SPPSergentTony FOUCHERAU

SPV SergentFabien LACOSTE

Chaque parcours de sapeur-pompier est différent selon la formation dont il hérite. Celui du sergent Fabien Lacoste, affecté au CPI Les Essarts-le-Roi en est la preuve. En effet il intègre le corps des sapeurs-pompiers yvelinois en 1998 dans l’orchestre départemental en tant que saxophoniste. Ce n’est pas un hasard puisqu’il sortait à cette époque tout juste du conservatoir. « Le monde des sapeurs-pompiers m’a toujours attiré mais physiquement je ne m’en sentais pas capable. Du coup je voulais apporter ma contribution et le fait d’entrer dans l’orchestre départemental en était le meilleur moyen. ». Au bout de 4 ans, un peu frustré de ne pas pouvoir s’investir plus dans la profession il décide d’intégrer les sapeurs-pompiers volontaires. Il s’engage, à l’époque, au corps communal du Perray-en-Yvelines. Le début d’une nouvelle aventure. Il poursuit à côté son cursus de musicien dans le privé. « Aujourd’hui j’enseigne le saxophone dans 4 écoles de musique dont un conservatoire municipal » Amené dans ses fonctions à diriger des ensembles musicaux, réunir des musiciens professionnels ainsi que de composer pour eux, il est sollicité pour diriger l’orchestre d’harmonie de Saint-Cyr-l’école dont une cinquantaine de musiciens est placée sous ses ordres depuis 2008. « Nous sommes sollicités par de nombreux organismes car notre orchestre décline des styles musicaux sous différentes facettes : une formation dite de concert Rock par exemple ou autres. Mais nous pouvons nous mettre en style de rue comme en formation pour une cérémonie. » L’avantage est que le sergent Lacoste maîtrise du coup son emploi du temps, ce qui lui permet d’effectuer environ 2 gardes de jour et une de nuit par semaine. Un investissement conséquent qui se traduit par son grade actuel. En effet, il a suivi la formation de sous-officier entre septembre 2012 et octobre 2013. « Mon premier chef d’agrès était un feu de toiture avéré dans une importante entreprise du secteur. Un moyen de rentrer rapidement dans le bain. »

Tony Fouchereau est sapeur-pompier professionnel dans les Yvelines. Sergent à la caserne de Chatou, il a fait également partie de l’équipe spéciale et du GREP à la BSPP. Il est rentré dans les Yvelines en 2001.Outre le fait qu’il soit éducateur sportif au sein du Sdis, il vit une très grande passion en dehors de son métier. Il pratique l’escalade à un très haut niveau. Fontainebleau est un spot d’escalade national connu dans le monde entier. Sa passion, il l’a trouvé là-bas.Cela fait 20 ans que Tony y grimpe. Il y a ouvert près de 1000 blocs. « C’est un plaisir très personnel d’ouvrir des blocs, un but d’avoir créé quelque chose. »Un de ses meilleurs souvenirs à présent : Tony est engagé suite à un appel signalant Alain Robert en solo sur la Grande Arche. Il fallait tenter de le récupérer alors qu’il était bloqué à mi-hauteur, apparemment éprouvé. Tony a posé une corde de 200m et s’est engagé dans le vide. Arrivé à proximité de lui, Alain Robert s’est agrippé à ses épaules et du coup l’a décroché de la paroi en le faisant basculer en arrière. 100 mètres plus bas 2000 personnes hurlaient et applaudissaient. Tony se disait qu’il était en mauvaise posture et « mal barré ». Le descendeur ne les freinait pas suffisamment et il a dû lutter pour ne pas basculer à cause de la position. Et c’est ainsi, avec quelques techniques de grimp adaptées qu’ils sont arrivés sur la terre ferme.Tony est précurseur dans l’installation et l’utlisation des pans Güllich au sein des sapeurs-pompiers et notamment à la caserne de Chatou. (M. Gullich est un grimpeur qui a donné son nom au pan, il a entre autre fait la doublure de l’acteur Sylvester Stallone dans le film Cliffhanger). Ce sont ses collègues qui lui demandent chaque jour de garde de s’entraîner sur ce pan incliné. Cet outil reflète l’utilisation de l’échelle à crochet, c’est un travail de bonne coordination des gestes pour la montée de celle-ci.

Après un master 2 en gestion des ressources humaines à l’université de Versailles Saint Quentin en Yvelines, Emilie Delsahut rejoint le Sdis 78 en 2012 avec comme titre : chargé de missions ressources humaines. « à la base j’ai été recrutée pour m’occuper de toutes les procédures métiers pour l’ensemble des services du groupement des ressources humaines. Dans le même temps j’ai été sollicité pour un faire un audit sur Civitas, notre logiciel RH. » Il s’agissait d’établir un état des lieux, ses dysfonctionnements et amener des solutions afin de fiabiliser et d’améliorer l’outil. « Pour cela je suis allé voir les sections de tous les groupements avec le lieutenant Deschamps ce qui m’a permis de découvrir notre Sdis dans son ensemble. « J’ai du coup été très vite intégrée à notre entité ». Aujourd’hui, dans la continuité de cet audit, Emilie accompagne l’un de ses collègues, M. Eddy Zami, sur le déploiement de ce logiciel tout en continuant à travailler sur les procédures du pôle ressources humaines.Cette yvelinoise de souche est également une passionnée d’équitation, sport qu’elle pratique depuis déjà 23 ans et pour lequel elle s’adonne à fond. 2 entrainements par semaine et une compétition le week-end tous les 2 mois environ. Un besoin, une occasion de se vider la tête en milieu naturel qu’elle doit retrouver régulièrement. Niveau galop 7, comprenez un accès pour participer à des concours de très haut niveau, mais pour elle c’est avant tout un plaisir.Aucun lien dans sa vie personnelle avec les sapeurs-pompiers donc, puisqu’en fait c’est un hasard si elle a rejoint le Sdis 78. Une offre sur pôle emploi et la voilà arrivée parmi nous. « Avant que j’entre au Sdis, pour moi les pompiers n’étaient là que pour éteindre le feu. En fait il y a plusieurs cœurs de métier en un seul et je trouve cela intéressant. La prévention, la communication… on ne s’imagine pas vraiment tout ce qui se passe dans ce corps de métier. » Mon objectif est d’ailleurs de continuer mes missions au sein du Sdis et d’apporter ma contribution au bon fonctionnement de cet établissement.


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Spymag decembre 2014